de Pierre Assouline

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Des héritages précédés d’aucun testament

Des héritages précédés d’aucun testament

Y a-t-il capital symbolique plus chargé qu’un titre de journal ? Le récupérer, ce n’est pas seulement le racheter, souvent pour un franc symbolique après qu’il se soit retrouvé à l’abandon. En le reprenant comme on relève un titre de noblesse tombé en désuétude, ses nouveaux actionnaires s’approprient moins de fantomatiques lecteurs qu’une image, des valeurs, une histoire. De la récupération même si nous avançons dans un monde où de moins en moins de Français sauront à quoi ces titres ont correspondu dans un XXème siècle dont les acteurs et les témoins disparaissent peu à peu.

L’inconscient collectif est difficile à sonder mais on ne doute pas de celui des fondateurs de Franc-Tireur lorsque le numéro 1 de ce nouvel hebdomadaire d’opinion est paru le 17 novembre dernier. Eux-mêmes présentés sur le site du journal comme « Les Francs-Tireurs », la sociologue Nathalie Heinich, l’historien Jean Garrigues, la journaliste Caroline Fourest, les philosophes Marcel Gauchet et Raphaël Enthoven entre autres se plaçaient naturellement dans le sillage glorieux du mouvement de résistance et de son journal fondés sous ce nom à Lyon en décembre 1941. Même la campagne de souscription du nouveau Franc-Tireur reprend cette antienne qui fleure bon les années de clandestinité :

« S’abonner à Franc-Tireur, c’est participer à la résistance contre tous les obscurantismes, contre le complotisme, contre les extrémismes et les intégrismes. Parce que la Raison est un combat ».

On dira qu’il n’est pas le premier à tenter de capter un héritage par la magie du titre. Surtout lorsque celui-ci est un reflet épique de la Résistance. On se souvient du quotidien Combat, organe du mouvement de résistance du même nom, fondé en 1941 : animé notamment par Albert Camus à la fin de la guerre, il fut racheté à moitié par l’homme d’affaires Henri Smadja en 1947 et totalement trois ans après suite à l’éviction de Claude Bourdet, compagnon de la Libération. Mais l’esprit de la résistance et le rayonnement de Camus étaient si historiquement attachés à Combat que par la suite, au cours des conflits idéologiques et des débats d’idées suscités par les guerres d’Indochine et d’Algérie puis par les événements de mai 68, le journal continua à bénéficier de cette ombre portée. Tant et si bien que, lorsque son rédacteur en chef Philippe Tesson le quitta en 1974 en entrainant avec lui une grande partie de la Rédaction, il appela son nouveau journal Le Quotidien de Paris, clin d’œil au sous-titre du Combat historique, « le Journal de Paris »…

Parfois, même quand le titre est un peu modifié, quelque chose de la réputation de l’aîné subsiste dans l’image du cadet ; le cas de France-Soir lancé en novembre 1944 par Robert Salmon et Philippe Viannay, de jeunes résistants qui avaient créé Défense de la France en 1941 dans la clandestinité et comptaient bien en insuffler l’âme dans leur nouveau quotidien. Aujourd’hui, France-Soir n’est plus qu’un site complotiste qui se passe de journalistes…

Cela dit, la référence aux années noires n’est pas systématique. Ainsi de Marianne, hebdomadaire de combat et d’opinion qui se voulait « jamais partisan, toujours militant » à sa création en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran. Il s’inscrivait naturellement en résonance avec le journal politique et littéraire du même nom lancé en 1932 par Gaston Gallimard et plutôt orienté à gauche. L’éditeur en avait alors confié la responsabilité à Emmanuel Berl, un intellectuel pacifiste qui voulait en faire l’organe de « l’élite intellectuelle française et étrangère ».

Après avoir vécu de grandes heures, tous ces titres ont trouvé un second souffle en se voyant accorder une nouvelle vie. A l’insu de leur plein gré, pour le meilleur et pour le pire, inévitablement si l’on conserve à l’esprit ces mots de René Char :

« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament ».

Ecrit dans Feuillets d’Hypnos, en 1946.

(« Un vendeur à la criée le 15 janvier 1947 à Paris » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 281 Réponses pour Des héritages précédés d’aucun testament

JC..... dit: à

Je passe….

Janssen J-J dit: à

La présence de Christophe Barbier suffit à disqualifier la présente entreprise. Mais qui va lire cette nouvelle feuille sur le papier ou online ?.. Quant à sonder l’inconscient collectif (sic), pas de quoi remobiliser les adverbes « naturellement »… Rien de naturel sous le prétexte à la nostalgie des feuilles de la Résistance ?
Le poète Philippe a écrit (p. 85) son dernier recueil :
« Deux parenthèses majuscules ponctuent le temps qui nous reste.
La première tient en respect le passé qui nous harcèle -piétinement pluvieux de souvenirs, charrois d’années à l’encan depuis longtemps oblitérés.
Parenthèses-paravent
mais aussi parenthèses arc de flèche sifflante dardée sur la piétaille de tout ce qui ne compte plus.
Au delà, que toute menace dépose les armes, immobile, suspendue, avant l’effacement du silence ».

Damien dit: à

Le long texte sur les immigrés que je vous est proposé hier était de Guy Debord : — Rédigées en décembre 1985, ces notes de Guy Debord furent communiquées à Mezioud Ouldamer, qui publiera en novembre 1986 aux éditions Gérard Lebovici « Le cauchemar immigré dans la décomposition de la France » —
Ce texte de Debord sur les émigrés présente un intérêt extrême à l’heure actuelle, alors que certains candidats populistes, et même la droite classique LR, en ont fait leur cheval de bataille, mais avec des mots d’ordre stupides et haineux, qui ne révèlent pas une réflexion vraiment approfondie. Le texte de Debord replace la question dans la décadence européenne actuelle, avançant notamment que les « immigrés », ce sont désormais nous-mêmes, non assimilés à ce que fut notre civilisation, et même commençant à oublier notre propre langue, sans parler de notre « culture ». Une situation bien analysée par Debord, et qui me semble, aujourd’huin particulièrement pertinente. — Si vous le désirez, je peux vous le remettre. Bonne journée à tous, et surtout à Sasseur la Terrible, ma favorite !

Ed dit: à

Ca va faire un siècle, je ne lis plus rien qui parle d’Occupation, de résistance et de tout le tralala.

Paul Edel dit: à

…comme Janssen JJ. avec un Barbier? non merci….

Jazzi dit: à

Ne pas confondre « Combat » avec « Combats », l’hebdomadaire français fondé le 8 mai 1943, l’organe officiel de la Milice française pendant la Seconde Guerre mondiale, dont le rédacteur en chef était Henry Charbonneau !

Janssen J-J dit: à

immigré…, émigré…, que je vous EST proposé…, on n’est pas à saprès dans la fachosphère, et comme si Debord avait jamais été un maître à panser vos plaies. Inutile de nous remettre vos salades, on en a déjà les sillons à breuvoir, merci bin pour « MS la Terrib, ma favorite ! »… Eh bé, Dadame !…

Jazzi dit: à

Faut-il lire ce billet de Passou comme un éloge en faveur du testament ?

Jazzi dit: à

… moi ce serait plutôt à cause de Caroline Fourest et Raphaël Enthoven, non merci !

Jazzi dit: à

Mon testament est suivi d’aucun héritage !

Jazzi dit: à

« JC….. dit: à
Je passe…. »

Emporté par le mistral perdant !

Janssen J-J dit: à

un éloge en faveur du testament ?
En faveur de SON testament erdélien ?… Non, je crois pas…
Evidemment Fourest & Enthoven, c’est moins glamoure que Salamé & Glucksman… Satyre moins-franc, surtoup’s !

Janssen J-J dit: à

@ cécile coulon qui se prend pour gretta thunbergue lit plus rien qui parle d’Occupation, de résistance et de tout le tralala. C’est comme l’Ukraine,… c’est chiant, c’histoire-là tous les matins, qu’elle dirait, en nous buvant son Jude Tomate…
(Génération Baby-Baudruche des sous-gonflées).

Jazzi dit: à

« En faveur de SON testament erdélien ? »

Non, en faveur du testament, des dernières volontés posthumes, en général, JJJ ?
Car je n’ai pas compris le sens de ce papier de Passou.
On ne peut pas dire qu’il fasse l’éloge de ces nouveaux titres de la presse française, essentiellement parisienne. Il parle plutôt de récupérations…

Anthime dit: à

Le N°1 du « nouveau » Franc-Tireur du 1er novembre 1981 contenait un édito de Guy Konopnicki intitulé « Nous sommes Polonais ». Etranges échos.

Jazzi dit: à

Vous étiez habituellement plus amical avec Ed, JJJ !

B dit: à

ED, je ne lis pas non plus grand chose de cette période, mes parents ont été des enfants pauvres et affamés. Seul dans Berlin, l’auriez vous lu, Confiteor, deux chef-d’oeuvre.

Jazzi dit: à

Quoi, il y avait déjà un vieux nouveau Franc-Tireur, Anthime !

Jazzi dit: à

Et combien de Combat(s), de Libération, de Parisien plus ou moins libérés, de France-Soir non complotistes… ?

B dit: à

Notre héritage n’est précédé d’aucun testament.

Nous hériterions de ce que nous choisirions d’hériter. Héritage actif et participatif. Avec possibilité de refus s’il est composé de dettes, ou au contraire, accepter de les endosser pour y remédier?

Soleil vert dit: à

Boutcha, Irpin comme un arrière-gout de Katyń.

bouguereau dit: à

un arrière-gout de Katyń

sapré grün

bouguereau dit: à

Mon testament est suivi d’aucun héritage !

elle bulle la troisème génération

bouguereau dit: à

Ca va faire un siècle, je ne lis plus rien qui parle d’Occupation, de résistance et de tout le tralala

tu atteins a une sacrée marque et un capital symbolique maous là dédède..un maronnier du sentier télévisiel et éditorial des vieux et des vieilles..les femmes de l’itlère..les chiens à herman..le curé résistant c’est pour la vioc térezoune..y’en faut pour tous les gouts

bouguereau dit: à

et pense.. »un arrière gout de katyn » ça hamçone keupu comme un bifton d’50

JC..... dit: à

Très cher Passou… tournez la tête je vous en prie, n’écoutez pas, soyez tolérant…je passe… car ce billet est sans le moindre intérêt…pour moi.

Moi, seul, évidemment !

Jazzi dit: à

La troisième génération ne doit compter que sur elle-même, le boug.
Dis-le à tes enfants, si tu en as !

bouguereau dit: à

Y a-t-il capital symbolique plus chargé qu’un titre de journal ?

tum troue l’cul lassouline..je pensais que t’allais parler de l’indépendance de la presse..mais non..just un pti aparté sur le branding..chus pus au jus mais y’a encore des exemple fameux de noms qui se vende et s’achéte..j’ai peur de dire des conerie..mais ted lapidus? grunding?..dédède doit en connaitre d’autres..brandingsploitation..’les enculeurs de pauvres’

Marie Sasseur dit: à

Jjj bougreau ed d , ça ne l’intéresse pas non plus ce billet.
Simplement, il l’exprime assez salement,
comme le vieux degueulasse violent et immonde qu’il est.

bouguereau dit: à

Dis-le à tes enfants, si tu en as !

c’est les enfants qui éduquent leur parent baroz

B dit: à

Jazzi, la 3ème dilapidé et elle a bien raison, Dieu seul sait si la 4ème survivra.

B dit: à

Bouguereau, disons qu’ils sont aux finitions soit l’achèvement.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux jiji est grand-père, sa petite petite-fille porte un chaperon rouge..elle n’aura en héritage que les ordures que son pépé déverse sur un blog.

bouguereau dit: à

Comme la citation finale résiste à ma comprehension, je suis allée chercher une explication

merci béré..est ce qu’elle te convainc?

Jazzi dit: à

« c’est les enfants qui éduquent leur parent baroz »

D’où mon manque d’éducation, qu’il dirait le renato !

B dit: à

Je suis allée jusque Martin. Je relirai , ingestion, digestion, c’est assez lent chez moi.

Jazzi dit: à

« est ce qu’elle te convainc ? »

Arrête ton char, le boug !

bouguereau dit: à

pas mal baroz..pas mal

bouguereau dit: à

« S’abonner à Franc-Tireur, c’est participer à la résistance contre tous les obscurantismes, contre le complotisme, contre les extrémismes et les intégrismes. Parce que la Raison est un combat »

..hon dirait du keupu un kundi matin

D. dit: à

Ce midi c’est spaghettis bolognaise avec du parmesan.
🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝🍝

Phil dit: à

Emmanuel Berl, un intellectuel pacifiste

faut(x) pas s’y fier

Janssen J-J dit: à

@ je ne lis plus rien qui parle d’Occupation, de résistance et de tout le tralala

j’aurais pété les mêmes boulons avec quiconque me sort ce genre de tralala-là…, jzmn, c trop humain et, vous faites diversion sur la tomate après avoir rin compris au film des testaments trahis de passoul…
Quant à s’agir de « s’exprimer salement », laissez moi rire avec la soeur de MC/PR. Ed, de son côté, s’en remettra. Pas eu le temps de lire son nouveau papier… Eté trop choking par son tralalala… Voui, sam arrive, jzmn… ebé ? pas vous ?…

Jazzi dit: à

« ..hon dirait du keupu un kundi matin »

En pire, le boug !

Anthime dit: à

Outre Guy Konopnicki, les principales plumes du Franc-Tireur « deuxième mouture » étaient Georges Labica et Henri Weber. Des pointures. la surface rédactionnelle était au moins 5 fois supérieure à celle du tabloïd éponyme actuel.

Marie Sasseur dit: à

Dis le vieux keuf, va raconter tes saletés immondes à tes poules, il n’y a plus qu’elles qui « ne savaient pas ».

Anthime dit: à

Damien, c’est un Nième avatar de Mauvaise Langue, etc. De l’auto-héritage testamentaire.

Jazzi dit: à

Je suis moins cyclothymique que vous, JJJ.
Le naturel plutôt calme de celui qui en a vu et entendu d’autres…

Hier, j’ai vu « En corps » de Cédric Klapisch, qui s’est intronisé le cinéaste des bobos (bourgeois-bohèmes) depuis Chacun cherche son chat…

Je suis allé voir le film dans le contexte adéquat : au MK2 Gambetta, près de la mairie du 20e arr.
La grande salle était quasi complète et le public entièrement acquis.
Moi, moins conquis, mais amusé, sans plus.
Du cinéma communautariste, qui se voudrait universel ; sympathique et bien fait et ça danse bien.
Un bon Lelouch, plus petit bourgeois que populaire.
Je ne suis pas contre mais je n’ai pas grimpé aux rideaux…

Janssen J-J dit: à

va raconter tes saletés immondes à Marc Court, ma soeur, & nj’en serons kit pour la jornada. Va nous finir ton pacbot, eul vaudra meux, épi fais-nous ta fiche une fois, qu’on voye c’que tu vaux !

Marie Sasseur dit: à

Lâche avec ça, il faut que tu en appelles à l’autre vieux dément, que tu conspues sous d’autres pseudos.
Ça te va bien cette ambition d’organiser des pugilats par ecran interposé, h24 j7 surin blog.

Tu n’es même pas pathétique, le vieux keuf. Tu es une suite de fichiers numériques pour tout héritage.

Jazzi dit: à

L’histoire d’une première danseuse de l’Opéra de Paris, fiancée au premier danseur, a qui jusqu’ici tout réussit, et qui soudain fait une mauvaise chute en scène.
Patatra !
Un film sympathique, au message finalement positif : oui, on peut tomber et être trompé dans la vie et se relever et recommencer une nouvelle existence.
Chacun a droit au bonheur…
Et le public, qui s’est identifié, qui a été révolté puis attendri, ne peut qu’applaudir à deux mains !

Marie Sasseur dit: à

Quelques chiffres qui tendent à relativiser ce combat très singulier sur des  » symboles ».
Lecteurs payants, actualisés 2021

Le Monde libre : 445 894
Le Figaro 437 052
L’Équipe 214 130

Ouest France 629 215
Sud Ouest 210 456
Voix du Nord 193 018

Libéré, c’est tout un symbole… pour Blanquette, la pôvrette.

https://actualitte.com/livres/153502/la-chevre-de-monsieur-seguin

vanina dit: à

Charles Strosser, me signale mon fils, tient un blog, a énormement écrit, et affirme que les Russes sont nuls sur le plan des communications,( pas de portables )ils pataugent dans le plus complet désordre. Pas dur à croire. S’ils cessaient de massacrer tout ce qui bouge et s’ils acceptaient de renoncer à toute ambition impériale, on pourrait parler de cessez le feu.
La compassion est acquise aux victimes russes, des jeunes qui ont eu la malchance de vivre sous bloody Vlad. Des funérailles où un jeune soldat portait la photo du décédé, son regard, le requiem d’un monde.

et alii dit: à

Sophocle, Melville et Gracq comme un triptyque. Plus précisément : Antigone, Bartleby et Aldo comme visages de la résistance. Dans ce livre très surprenant, en dépit du caractère presque « convenu » de son titre, Véronique Bergen interroge trois modes possibles d’extraction d’un ordre néolibéral qui tend, subrepticement, à s’imposer bien d’avantage comme réalité inéluctable que comme un simple modèle possible, dépassable et réfutable. La question n’est pas ici celle de la vitalité, de l’efficacité ou de la pérennité du système capitaliste. Elle est moins encore celle de la légitimité ou du bien-fondé de l’opposition. Elle est plutôt celle des formes, des linéaments, des frontières, des postures et des figures de la résistance. Véronique Bergen se place d’emblée dans un « autre part » de l’analyse traditionnelle. Elle déforme, démembre et délocalise les interrogations ; traverse les horizons descriptifs et prescriptifs ; innerve son étude d’une matériau refaçonné.
sur « résistances philosophiques »
https://laviedesidees.fr/Philosopher-c-est-resister.html

Alexia Neuhoff dit: à

Le Monde libre : 445 894

Et le Monde enchaîné ?

Janssen J-J dit: à

@ « soupe au laid » (sic), plutôt que cyclorythmique, un rien + désobligeant…
///Son seul défaut c’était sa pétulance. Il montait… montait, ainsi qu’une soupe au lait, alors qu’il s’apercevait que des religieux n’observaient pas la règle. Il les réprimandait furieusement, frappant du poing la table, puis quand le coupable était parti, il courait après lui, l’embrassait, le suppliait de lui pardonner sa véhémence./// (J-K Huysmans, Oblat, 1903)
Bàv,

Jazzi dit: à

Finalement, le léZard, qui n’en avait pas l’intention au départ, a fait un compte-rendu du film dansant de Cédric Klapisch. Merci JJJ !

et alii dit: à

 » Là où l’on a souvent caractérisé la résistance par un geste de riposte, de refus de l’oppression et des formes de domination, il faut y voir également une dimension affirmative, un pari pour un autre présent, une proposition de modes de vie, de penser, d’exister alternatifs à ce qui est proposé et ressenti comme liberticide. Le sentiment de vivre des conditions insupportables qui rétrécissent les possibles se pose comme la base de toute résistance.

L’époque n’est pas éprise de résistance. Depuis les années 1980 et avec un crescendo brutal, elle a à ce point creusé les inégalités économiques, bafoué le pacte social, défait les garanties démocratiques qu’elle contraint à la résistance, à l’invention d’issues. Tout pouvoir sécrète un contre-pouvoir. La résistance répond à la logique d’un contre-feu à ce qui asphyxie. » sur philomag
https://www.philomag.com/articles/veronique-bergen-la-philosophie-nous-arme-afin-de-resister-aux-forces-de-destruction

une main... dit: à

 » (…) participer à la résistance contre tous les obscurantismes, contre le complotisme, contre les extrémismes et les intégrismes. Parce que la Raison est un combat ».

Oui!

Marie Sasseur dit: à

« Le monde libre » par opposition au Quartier General, initiative née d’une resistance à l’ Ogre, un conte philosophique.

https://qg.media/manifeste/#equipe

JC..... dit: à

ORBAN ET EUROPE

Cette assemblée disparate se trouve bien embarrassée par le triomphe d’Orban en Hongrie.

La réélection triomphale de Viktor Orban repose la question de la cohérence d’une Europe qui ne partage pas les mêmes valeurs.

Tout est à refaire en Europe, inconsistante à 27 !

et alii dit: à

«Un goût de mort en poste restante»: tel pourrait être le titre général des deux derniers essais de ce bel ouvrage où l’on voit un philosophe dans la force de l’âge dialoguer avec des morts, avec «ses» morts (Lacan et Foucault), sur des histoires d’héritage, de généalogie et de paternité. Dans les deux soliloques auxquels il se livre, l’un pour dire ce que fut son amour de Lacan (comme on dirait «Un amour de Swann»), l’autre pour repérer «avec» Foucault les modalités d’un «juste» regard sur Freud, Derrida n’en finit pas de commenter ce mot Résistance, si chargé d’histoire et de pathos, et de faire revivre une époque pas si lointaine où la psychanalyse savait encore résister à elle-même et à l’adversité en faisant sauter des trains, des tanks et des états-majors.
https://www.liberation.fr/livres/1996/02/01/derrida-la-psy-fait-de-la-resistance_164072/

Jazzi dit: à

papy Derrida fait de la résistance et alii !

C’était du temps où il s’appelait Jacky ?

D. dit: à

Et qu’il mangeait des macaronis.

et alii dit: à

sans aucune impression d’être conformiste en désirant la paix pour l’UKRAINE

lmd dit: à

Ce que rappelle la photo d’illustration est un souvenir magnifique, des gens se précipitant pour acheter le journal.

Sur le site de ce nouveau journal, Franc Tireur (LA RAISON EST UN COMBAT)«…Les informations recueillies à partir de ce formulaire font l’objet d’un traitement informatique destiné à CMI PUBLISHING agissant en qualité de responsable de traitement. Ce traitement vous permettra, sur la base de votre consentement, (i) de recevoir la Newsletter et les actus de Franc-Tireur, (ii) de solliciter la réception des bons plans et offres commerciales de CMI PUBLISHING et des partenaires de Franc-Tireur. Etc etc »
Mais, sur le site de QG :
«le projet QG c’est…
…..
Participez à ce combat pour l’émancipation politique et la liberté de penser en vous abonnant dès aujourd’hui. …..» https://qg.media/manifeste/#equip

(Abonnez-vous à la liberté de penser !).

DHH dit: à

@ Jazzi
il me semble que vous ne partagez pas mon sentiment sur « chacun cherche son chat », que j »avais bien aimé aimé et que vous condamnez sans appel en le clouant au pilori en tant que film film qui a assigné son auteur au statut de cinéaste des bobos

bouguereau dit: à

et y vont savoir qut’as des tendances alcoolique pédophile..la belle affaire

Marie Sasseur dit: à

Faut pas s’abonner.

bouguereau dit: à

toutafé toutafé

Jazzi dit: à

Non, DHH. J’ai bien aimé « Chacun cherche son chat » et bien d’autres films de Cédric Klapisch, tel que celui qui se passe à Barcelone sur les étudiants érasmus.
Mais avouez, ce qui n’est pas une condamnation à mort en soi, que son cinéma est terriblement bobo.
Dans les thématiques abordées, les personnages représentés et le territoire parisien filmé.
Je suis, au contraire, très amateur de cinéma ethnographique…

bouguereau dit: à

et la trace adn à térezoune..comme quoi y’a toujours pire qu’arrive derrière soi et un clou tordu chasse un autre rouillé

bouguereau dit: à

ethnographique..c’est un aute mot pour porno

bouguereau dit: à

sans aucune impression d’être conformiste en désirant la paix pour l’UKRAINE

celle là fallait l’oser..mais hop

bouguereau dit: à

Cette assemblée disparate se trouve bien embarrassée par le triomphe d’Orban en Hongrie

orban met dans le contentment fraternel porcrol..si ça c’est pas une perf

Marie Sasseur dit: à

Le projet QG, je le rappelle est né d’une résistance face à l’ Ogre, un conte philosophique.
L’histoire des espoirs déçus, de la trahison et de la vieillesse est un naufrage, commençait là :

http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_monde_libre-493-1-1-0-1.html

Maintenant, vous pouvez préférer les résistants comme 4 consonnes et 50 voyelles , ça se chante super bien.
Et moi j’aime pas.

Alexia Neuhoff dit: à

« Derrida n’en finit pas de commenter ce mot Résistance, si chargé d’histoire et de pathos, et de faire revivre une époque pas si lointaine où la psychanalyse savait encore résister à elle-même et à l’adversité en faisant sauter des trains, des tanks et des états-majors. »
par Elisabeth Roudinesco
publié le 1er février 1996 à 1h54

Bref, plus efficace que de la dynamite ! N’importe quoi ! Insulte aux résistants qui ont souvent laissé leur peau dans ces actions, sur le terrain, pas le cul dans un fauteuil.

bouguereau dit: à

«Un goût de mort en poste restante»

..grün achète compulsivment

bouguereau dit: à

tu vas finir par moquer rénateau alesquia..t’es sur la pente savoneuse

Jazzi dit: à

Il parait que la femme ukrainienne est très demandée actuellement dans les agences matrimoniales et sur les sites de rencontre, le boug !
C’est ethnographique ou pornographique ?

bouguereau dit: à

Damien, c’est un Nième avatar de Mauvaise Langue, etc. De l’auto-héritage testamentaire

t’y crois toi baroz?

Marie Sasseur dit: à

« Ce que rappelle la photo d’illustration est un souvenir magnifique, des gens se précipitant pour acheter le journal. »

Le journal « Paris ment », sans doute.

Car acheter le journal comme une priorité,
, c’est encore vrai aujourd’hui dans la très grande banlieue parisienne, ceux qui ont un pass navigo pour la zone 7 et bien au-delà des mers !

Jazzi dit: à

Non, le boug.
D. tente de noyer le poisson…

et alii dit: à

LISEZ VOUS,comme moi, le nom de LEON BLUM SUR LE FRANCE SOIR DE LA 1 image? POUVEZ VOUS LE DATER?

Marie Sasseur dit: à

@POUVEZ VOUS LE DATER?

Le dater c’est facile, c’est marqué dessus, 15 janvier 1947 !

C’est pas très frais, comme nouvelle .
Un plan de redressement post war

bouguereau dit: à

D. tente de noyer le poisson…

..qui a le gout de trouducul..une sale espèce

bouguereau dit: à

un agriment térezoune

renato dit: à

Le gros des soutiens européens de Putin ? les baudruches qui croient qu’il est un homme fort — et qu’incidemment, prétend défendre l’Europe blanche et chrétienne.

lmd dit: à

Je lis…….. complet de Léon Blum.
Succès, triomphe, échec ?
Vol du ?

et alii dit: à

en voici un de testament!
« En l’an trentiesme de mon eage,
Que toutes mes hontes j’eu beues,
Ne du tout fol, ne du tout sage.
Nonobstant maintes peines eues,
Lesquelles j’ay toutes receues
Soubz la main Thibault d’Aussigny.
S’evesque il est, seignant les rues,
Qu’il soit le mien je le regny !

II.

Mon seigneur n’est, ne mon evesque ;
Soubz luy ne tiens, s’il n’est en friche ;
Foy ne luy doy, ne hommage avecque ;
Je ne suis son serf ne sa biche.
Peu m’a d’une petite miche
Et de froide eau, tout ung esté.
Large ou estroit, moult me fut chiche.
Tel luy soit Dieu qu’il m’a esté.

III.

Et, s’aucun me vouloit reprendre
Et dire que je le mauldys,
Non fais, si bien me sçait comprendre,
Et rien de luy je ne mesdys.
Voycy tout le mal que j’en dys :
S’il m’a esté misericors,
Jésus, le roy de paradis,
Tel luy soit à l’ame et au corps !
S’il m’a esté dur et cruel
Trop plus que cy ne le racompte,
Je vueil que le Dieu eternel
Luy soit doncq semblable, à ce compte !…
Mais l’Eglise nous dit et compte
Que prions pour nos ennemis ;
Je vous dis que j’ay tort et honte :
Tous ses faictz soient à Dieu remis !

V.

Si prieray Dieu de bon cueur,
Pour l’ame du bon feu Cotard.
Mais quoy ! ce sera doncq par cueur,
Car de lire je suys faitard.
Priere en feray de Picard ;
S’il ne le sçait, voise l’apprandre,
S’il m’en croyt, ains qu’il soit plus tard
A Douay, ou à Lysle en Flandre !

et pour la suite si vous insistez
https://www.poetica.fr/poeme-5047/francois-villon-le-grand-testament/

Anthime dit: à

D’après leur témoignages, les civils qui combattaient les Allemands (pas les nazis) utilisaient, au moins au début, le terme de « clandestinité » plutôt que celui de résistance.
C’est le réseau du Musée de l’Homme, et singulièrement la bibliothécaire de l’institution, qui a donné au journal clandestin qu’ils ont décidé de publier, le nom de « Résistance », après avoir hésiter à l’appeler « Résister », s’inspirant de l’inscription de Marie Durand, protestante incarcérée avec d’autres femmes dans la Tour de Constance d’Aigues-Mortes, pour refus d’abjurer leur foi.
Yvonne Odon, la bibliothécaire du Musée, était elle-même protestante.

Ed dit: à

« Pas eu le temps de lire son nouveau papier… »
Alors n’en parlez pas.

et alii dit: à

jonas (le petit prophète) me semble l’ancêtre de tous les clandestins; Et je me demande
ne suis-je pas ici un passager clandestin?
et si la RDL était une Ninive qui s’ignorerait ?

Janssen J-J dit: à

mais eu le temps de lire troulalahitou, le m’a sulfite, la tomate claboussée… Dukalm !

Janssen J-J dit: à

du capital symbolique…
les divines bourdes passées dans le langage du cafcom’ de l’hair DL… eb-bé, que l’idirait CT : yacom du progrès, mahmoud !…

et alii dit: à

Un article qui interprète CHAR:
« Hannah Arendt cite par deux fois ce même aphorisme de Fureur et mystère [5]
[5]
Hannah Arendt, La crise de la culture, préface, p. 11, Essai…. Il introduit la préface de la Crise de la culture et ponctue le dernier chapitre de l’Essai sur la révolution consacré à la tradition révolutionnaire. Le mot y est bien à prendre en un sens résolument politique. Pour elle, René Char parle ici d’abord en homme de la résistance européenne, en lointain héritier d’une politique commencée chez les Grecs, renouvelée chez les Romains ayant redécouverts — avant qu’il ne soit enfoui de nouveau, enfui pour combien de temps — le trésor de la vie publique, de la liberté partagée de se risquer et d’aller nu aux yeux de tous. Le paradoxe est ici évident : l’existence publique, la vie politique, est un lien qui »
in
L’héritage politique et l’intransmissible
Éric Marion
Dans Sens-Dessous
https://www.cairn.info/revue-sens-dessous-2007-2-page-58.htm

renato dit: à

Il faudra aussi casser les contrats avec les Chinois : couper l’air aux fascistes. Si l’occident coupe l’air ces pseudo kapitalistes reviennent à riz et chou, et bénéfice non indiffèrent, la baisse rapide du chômage chez nous.

Janssen J-J dit: à

Pour saluer cette grande romancière brésilienne, que nous avait chaudement recommandé claudio B. Respects! https://fr.wikipedia.org/wiki/Lygia_Fagundes_Telles
Elle vient de nous quitter, hier, en effet.
J’essaierai d’en dire un peu plus, très bientôt. Mais là non, car je ne m’attendais pas du tout à son départ si soudain.

bouguereau dit: à

le père à ramzan étoye grand moufti..poutine a dit d’israel quelle faisait parti du monde russe sans que ça couine..et que les chinois reviennent « à riz et à choux » m’rappelle furieuszment les discours de l’eurodroite..reuzment qules suisses sont pas tous givrés comme toi rénateau

Jean Langoncet dit: à

L’Idiot international est-il déposé à l’INPI ?

renato dit: à

Pourquoi, bouguereau, t’as peur de perdre un marché quelconque ?

renato dit: à

Crétin, l’eurodroite est poutinienne ! tu devrais le savoir puisque c’est ton environnement.

bouguereau dit: à

« Ne fais jamais de mal à un plus petit, ou tu souffriras par un plus fort. » » (p. 332)

c’est pour ça qu’a des catégories en sport de combat.
c’est bien écrit dédède..y’a dla fièvre..bon article

et alii dit: à

cet article sur Char et notre « héritage  » se conclut par une autre citation de CHAR que j’aime beaucoup ((par associations de pensées) la voici que je soumets à la RDL/
Écoutons là encore René Char : « À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis. [17]
[17]
René Char, Fureur et mystère, Feuillets d’Hypnos, feuillet 131… »

bouguereau dit: à

tu veux qule monde ressemble à ton esprit simple rénateau..en tout cas t’es tout prêt a tordre les bras dtes voisins pour t’en convaincre..sapré rénateau

Marie Sasseur dit: à

Sur la photo 1 qui titre  » Succès total de Blum à Londres »:
Fait suite à une rencontre Leon Blum- Ernest Bevin.

Concernent les accords Blum-Byrnes :

« Les accords Blum-Byrnes comportaient aussi un volet cinéma bien connu, auquel on réduit en général cette négociation.  »
Et wiki de perpétuer cette  » revision », donc…

https://books.openedition.org/igpde/2035?lang=fr

Marie Sasseur dit: à

Donc oui
On se souvient mieux du plan Marshall !

bouguereau dit: à

auquel on réduit en général cette négociation

sûr..cqui est certain c’est qu’a ce moment là c’tait epyphenoménal..la culture on sassoit dsus..c’est ça la révision ma poule

Marie Sasseur dit: à

Merde a la fin ducon tu vas arrêter de me pomper l’air, oui ?

Aux autres:

« L’annexe cinéma
18Les accords Blum-Byrnes comportaient aussi un volet cinéma bien connu, auquel on réduit en général cette négociation. A tort comme on vient de le comprendre. Il était prévu toutefois de régler cette question dans le cadre de l’accord. L’accord franco-américain de 1936 fixait à 150 films américains doublés sur 188 films étrangers le nombre de films entrant en France. Il s’inscrivait dans le cadre de séances de cinéma à double programme qui avait été interrompu en 1941 au profit des actualités. L’état d’esprit en France était double. D’une part les spectateurs des salles obscures avaient besoin de ce cinéma américain puisqu’ils en avaient été privé durant 6 ans. D’autre part le public, travaillé par les professionnels du cinéma et par les partis politiques de gauche, surtout le PCF, croyait à une menace américaine contre l’industrie française du cinéma. Déjà sous Vichy, le cinéaste, Marcel L’Herbier, dans La Gerbe de janvier 1941, estimait que la France avait exploité 1 000 films américains de 1934 à 1940 et que durant ce temps elle n’avait envoyé que 4 films français aux États-Unis55. Une ordonnance du GPRF du 22 juin 1944 établit le monopole sur l’importation des films pour 90 jours56. Toutefois, de la fin 1944 à 1945, les films américains ont été distribués sans véritable limitation. Hollywood désirait rapatrier les 11 millions $ de droits bloqués en France. La question cinéma faisait donc partie du contentieux franco-américain réglé lors de cette négociation. »

https://books.openedition.org/igpde/2035?lang=fr

renato dit: à

Tu n’as qu’arrêter de m’emmerder avec tes propos d’alcoolique. bouguereau. Persuadé comme tu es d’être sympathiquement intelligent, tu ne fais pas grand effet. Parle-nous plutôt de tes mythes nazis type Goebbels, tu es plus amusant, car tu peux jouer sur l’ambiguïté.

bouguereau dit: à

bloom était un bon négociateur et personne ne lui en a voulu..ce qui est sûr c’est que c’est un moment trés important de la « francophonie »..et va donc tfaire feuquer chez ton père..chus comme baroz..les ordres? j’en donne

bouguereau dit: à

mais vas donc jaffer ton riz au choux rénateau..sans tcommander

Phil dit: à

Blum-Byrnes, « accord » jusqu’au nombre de sièges permis aux films non-US. par ici l’abreuvoir à navets, net et fixe.

Marie Sasseur dit: à

« La crise ouverte de l’été 1947

Les pénuries céréalières qui affectèrent la France et l’Afrique du Nord en 1947 n’étaient pas les seules difficultés qui appelaient une aide américaine. La France se trouva dans l’été 1947 en état de cessation de paiements en dollars, qui menaça gravement le ravitaillement et le rééquipement de l’économie nationale. Cette pénurie financière était une conséquence directe des accords Blum-Byrnes »

Jean Langoncet dit: à

@par ici l’abreuvoir à navets, net et fixe.

Et sous la contrainte, s’il vous plaît ; pour les pays libérés par l’URSS – quel cinéma ! – les impératifs furent d’un autre ordre

Marie Sasseur dit: à

La prohibition, vous aurez du coca :

« Rien n’était prévu en cas de crise du cinéma français après une période de santé. Pourtant l’opinion française mais aussi les producteurs français s’enflammèrent. Louis Jouvet comme le PCF défendirent symboliquement les vins de Bordeaux contre le Coca-cola, les films français contre Hollywood. L’année 1947 leur donna raison. Elle fut très dure pour le cinéma français »

« Mais il est vrai que ces industriels et ces hauts responsables politiques américains étaient convaincus de l’excellence du mode de vie américain, source de bonheur pour les peuples européens décadents. La société américaine débordait de bonne volonté et de bons sentiments. Elle disait où était le bonheur. Hollywood et le Coca-cola étaient deux éléments essentiels de l’ordre nouveau américain. Si les Français n’obtenaient pas beaucoup de crédits, ils auraient au moins le rêve hollywoodien. Gardons-nous cependant de croire qu’il s’agissait d’une stratégie de conquête culturelle volontaire. Les accords cinéma furent d’abord l’acte d’un bon businessman, Byrnes, soucieux de faire plaisir à ses amis californiens. »

Business is business

bouguereau dit: à

dracul srait là y dirait comme lacroix riz que le plan marshall a raporté à lamérique..en tout cas térezone ce que l’un et l’aute savaient pas encore c’est la langue est un outil hindustriel..il était temps que kabloom et bodjo naissent..hawhawhaw

Jean Langoncet dit: à

@quel cinéma !

Cendres et Diamant doit irriguer le cerveau de Poutine quand son entreprise de dénazification commet en Ukraine les pires exactions

bouguereau dit: à

Et sous la contrainte, s’il vous plaît

et il y a eu aussi beaucoup de dons..gratuits?..les films étaient amortis..il commençaient leur carrière impérialisss qu’il dirait dirfiloo

Jean Langoncet dit: à

@comme lacroix riz

Un trois feuilles suffira, la pénurie frappe à la porte et la trève hivernale touche à sa fin. Bonne soirée les gaziers

bouguereau dit: à

Cendres et Diamant

en ctemps là les polak aplait encore les ukraignos ‘smelles de russes’

renato dit: à

Fuis, bouguereau, fuis, c’est tout ce que tu sais faire.

Marie Sasseur dit: à

La prohibition, suite

« Fini la cigarette sur Netflix ? Des parlementaires américains veulent limiter l’exposition des jeunes aux images de personnages en train de fumer ou de vapoter. « Nous exhortons » la société à prendre des mesures « plus agressives » pour limiter les images avec des cigarettes, et réduire la consommation des « jeunes pour ces contenus nocifs » expliquent trois sénateurs américains démocrates dans un courrier transmis aux dirigeants de Netflix »

https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/trop-de-cigarettes-sur-netflix-1397853

et alii dit: à

« esprit simple » :il n’y a pas d’esprit , ni de gens simples! et rien ne sert d’écrire « simples « et « simplement », ça ne fera rien advenir de mieux

et alii dit: à

ne sommes nous pas tous, en nos temps « post » (comme le « post hitlérisme ») des survivants?

et alii dit: à

a carrière des concepts est parfois étrange. C’est le cas — entre autres — de celui de « survivance ». Voilà une notion ancienne, qui a été souvent critiquée et qui pourtant s’obstine à rester en usage. En quelque sorte, elle « survit » au contexte scientifique qui lui a donné naissance [1]
[1]
Les matériaux de cet article ont été réunis à l’occasion des….

2Rappelons que le terme a été introduit dans l’usage anthropologique par E.B. Tylor [2]
[2]
E. B. Tylor, Primitive culture, 1871.. Dans une perspective évolutionniste, il considérait qu’il était possible que des « traits culturels » survivent à la transformation des institutions sociales auxquelles ils étaient associés. Dès lors, ces coutumes « fossiles » pouvaient servir de témoins d’étapes historiques antérieures. L’idée a été reprise par E. Durkheim qui évoque des faits « ayant perdu toute utilité en continuant d’exister par la force de l’habitude » [3]
[3]
E. Durkheim, Les règles de la méthode sociologique, 1895.. Par la suite, le concept de « survivance » est resté en usage dans le cadre du culturalisme américain et des études de folklore. En dépit d’une définition imprécise, « la notion de survivance n’a jamais cessé d’être utilisée par l’anthropologie » [4]
[4]
Bonte & Izard, Dictionnaire de l’ethnologie et de….
INhttps://www.cairn.info/revue-du-nord-2005-4-page-791.htm

et alii dit: à

J’AURAIS PU ECRIRE COMME « TEMPS POST » LE POST MODERNISME

MC dit: à

Curieux ces proces de moralité à tout patron de presse. Se figure-t-on que Bertin, qui débuta sous l’Epire et finit par fonder le Journal des Debats était un idéaliste ? Que Bulloz, fondateur de l’antédiluvienne Revue des deux Mondes ne menait pas la vie dure à ses écrivains, dont Sand? Que Girardin qui passa des années 1840 à 1870, cautionnant tous les régimes, et dont les archives brulerent fort opportunément, était un mécène désintéressé à l’égard de Balzac, qu’il utilisa comme une usine à feuilletons? Je crains que Christophe Barbier, qui n’a pas leur envergure, ne fasse qu’obéir aux impératifs de la fonction et je ne vois pas en quoi sa présence est plus disqualificatrice que les précédents. Ou alors c’est la Presse dans son ensemble qu’il faut moraliser, mais Dieu merci, nous ne sommes plus au temps de Sosthene de La Rochefoucauld. Moraliser la presse , c’est, comme ce dernier, vouloir moraliser les Tres légères demoiselles de l’Opera côté Ballet..

D. dit: à

bouguereau dit: à

mais vas donc jaffer ton riz au choux rénateau..sans tcommander

Bien dit.

D. dit: à

Eh, va donc bouffer ton rizotto au jus de rave, eh, patate.

D. dit: à

J’adore.

D. dit: à

Eh, va donc t’empiffrer ta bouillie au pipi, eh, zozo. Warfff.

Marie Sasseur dit: à

Et le super patron du canard, c’est Daniel
Un franc-tireur.

« Il est le président de EPH et du AC Sparta Prague. Depuis octobre 2018, il est détenteur de 49 % des parts de la société Le Nouveau Monde, actionnaire du journal Le Monde. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Daniel_K%C5%99et%C3%ADnsk%C3%BD

Le monde tourne sur lui-même.

Marie Sasseur dit: à

Faut toujours penser à cette question que nous a enseignée Passou
D’où vient le blé ?

et alii dit: à

on peut aussi penser que faire de cette citation de R.Char le titre et le mot de la fin du billet n’est pas pour faire plus cool ou sexy

et alii dit: à

London’s National Gallery Has Retitled Degas’s ‘Russian Dancers’ as ‘Ukrainian Dancers’

MC dit: à

En effet et Alii, pour ce qui est du Char , à bancs ou à bœufs,de service!

Ed dit: à

C’est bien la première fois que le boug me lit. Merci en tout cas !

JC..... dit: à

MARDI 5 AVRIL 2022, 4h58, 8°, temps calme

SCOOP CINEMA

Après avoir tourné cet excellent film d’horreur NOSFERATU à ALEP, notre ami le Z aux grandes oreilles vient de décider d’abandonner la course présidentielle, pour remplir le premier rôle dans un nouveau succès NOSFERATU en UKRAINE.

Tous nos vœux horrifiques l’accompagnent !

JC..... dit: à

MORALISER

La Presse ?! Il faut, alors, retirer la main dans la culotte du zouave.

renato dit: à

Pourquoi tout le monde oublie la Tchétchénie ?

JC..... dit: à

Peut être parce que ceux qui n’oublient rien vivent plus malheureux que les autres …

Marie Sasseur dit: à

#on peut aussi penser que faire de cette citation de R.Char le titre et le mot de la fin du billet n’est pas pour faire plus cool ou sexy

Vieux tromblon, accessoirement je vous emmerde comme les autres harceleurs, et plus principalement, vous « pensez » bien ce que vos clics insensés pensent pour vous ! Hypnotisé, comme René.

la question « d’où vient l’argent ? » participe moralement de l’ héritage de Cartier-Bresson, et fiscalement, de celui de mon Trésor national !

Marie Sasseur dit: à

zemmour, candidat fasciste aux prochaines élections présidentielles :
« J’ai beaucoup appris, compris sur les médias, la démocratie , la vie politique (…) j’aurai beaucoup de choses à dire ».

Il aura sans doute appris à ses « dépens » ce que bateleur de foire veut dire.

Nous, moi en tout cas, j’ai bien compris comment cette  » presse » d’où il vient, a favorisé l’émergence d’un candidat de la haine.

rose dit: à

Moi en tout cas, ce que j’ai bien compris, c’est comment Marseille, juste derrière la Corse, terre d’immigration, est en belle position pour éjecter les fascistes.

rose dit: à

Il ne s’agit pas d’oublier, surtout pas, il s’agit de dépasser.
Certains (es) vivent de leur malheur, s’en nourrissent : un joint, un café, la musique, midi. J’essaie de me réveiller : le bonheur parfait. Lorsque je suis arrivée pour le panier des fraises, mine grise (jaune IRL) et discours larmoyant « je vais mourir, tu vois ».
Pas du tout ; et pire, bernique : mon malheur c’est ma peau de chagrin. Et j’y suis bien.
Quel cauchemar !

rose dit: à

Daniel Kretinsky : problème d’iode ? 😅

rose dit: à

Et alii, dearest, je tiens éminemment à vous rassurer, oui, nous sommes des survivants, mais encore mortels (et merde).

Jazzi dit: à

« MARDI 5 AVRIL 2022, 4h58, 8°, temps calm »

Tu es tombé du lit, ce matin, JC ?

rose dit: à

MC
Que Girardin qui passa des années 1840 à 1870, cautionnant tous les régimes, et dont les archives brulerent fort opportunément, était un mécène désintéressé à l’égard de Balzac, qu’il utilisa comme une usine à feuilletons?

Tss tss…
Honoré de tenait à publier.
Qui reste-t-il aujourd’hui ?
Maupassant aussi était utilisé comme une usine à feuilletons.

rose dit: à

renato dit: à
Fuis, bouguereau, fuis, c’est tout ce que tu sais faire

Non, il sait la vulgarité et la grossièreté envers les femmes, elles.

rose dit: à

Jean Langoncet dit: à
@comme lacroix riz

Un trois feuilles suffira, la pénurie frappe à la porte et la trève hivernale touche à sa fin. […]

Vous vivez aux Seychelles ?

rose dit: à

Écoutons là encore René Char : « À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis. [17]
[17]
René Char, Fureur et mystère, Feuillets d’Hypnos, feuillet 131… »

Tellement magnifique.
Et si grande différence parce que chez nous, l’assiette vide est pour le pauvre et il te bouffe tout le rosbeef, parce qu’il est affamé.
Contrairement à la liberté qui, elle, ne mange pas de pain.

rose dit: à

Finalement, j’inviterais bien la liberté. Me resteront pain et rosbeef pour demain.

rose dit: à

C ça les riches.
Je me poile.

JC..... dit: à

« Tu es tombé du lit, ce matin, JC ? » (jazzi)

Je ne dors pas dans un lit ! C’est vieux jeu, un lit !

Je dors sur une planche à clous, à la cave, entouré de mes amies, elles qui me bercent le soir venu : mes chères fioles….

Jazzi dit: à

Vu « Aristocrats » de Yukiko Sode, Ed.
Un film de femme sur la douceur des belles nippones, tokyoïtes ou provinciales.
Avec Kengo Kora, un bel acteur japonais qui devrait vous plaire…

bouguereau dit: à

Avec Kengo Kora, un bel acteur japonais qui devrait vous plaire…

pasque lassouline il en a marre des blacks a plus grosse bite que lui

bouguereau dit: à

Je dors sur une planche à clous, à la cave, entouré de mes amies, elles qui me bercent le soir venu : mes chères fioles….

c’est pour mieux t’attendrir mon enfant quelles disent les louves

bouguereau dit: à

Contrairement à la liberté qui, elle, ne mange pas de pain.

voilà bien des propos de sale coco qu’il dit djef a hélonne

Ed dit: à

Kengo Kora, pas ma came du tout, jazzi.

bouguereau dit: à

Pourquoi tout le monde oublie la Tchétchénie ?

‘la tchetchenie est à moi’ quil a dit ramzan..mind ton bizness rénato

bouguereau dit: à

Maupassant aussi était utilisé comme une usine à feuilletons

la peinture la litterature la musique..-segmentation-..privatisation des profits..socialisation des pertes..et la microchirurgie c’est lavnir

Marie Sasseur dit: à

@Écoutons là encore René Char : « À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis. [17]

Eh bien ce phraseur se paie de mots.
Bientôt il n’y aura plus personne pour se souvenir, que si le couvert supplémentaire n’est pas mis, l’hôte de passage a l’improviste est le bienvenu. Cette tradition d’hospitalité se conjugue mal avec les agendas et invitations Outlook…remplis 3 semaines à l’avance chez les urbains.

Marie Sasseur dit: à

Autre question importante: de quoi ça parle
De journalisme politique et d’opinion.

Article
Si l’on en croit l’idée généralement admise, nous serions passés, dans une période qu’on situe, selon le cas, quelque part entre les années 1950 et les années 1980, d’un âge de la propagande à un âge de la communication politique, mouvement qui aurait ainsi accompagné le basculement du temps des masses à celui de l’opinion publique. Du coup, définir la nature du lien qui relie l’un à l’autre revient à donner son sens au phénomène plus récent, celui de la communication politique. Doit-on privilégier la filiation – et donc l’héritage – ou la rupture – fondée sur le rejet de la propagande ? La communication politique ne serait-elle que la version pacifiée et modernisée de la propagande, débarrassée de ses outrances et adaptée aux outils médiatiques contemporains ? Ou, au contraire, contribuerait-elle à dessiner les contours nouveaux d’un espace public qu’elle finirait par structurer ? Ces deux approches, en effet, commandent deux définitions majeures de la communication politique.

https://www.cairn.info/revue-le-debat-2006-1-page-30.htm?try_download=1

Jazzi dit: à

Pratiquement tous les écrivains du 19e siècle, nouvellistes ou romanciers, passaient par l’usine à feuilletons avant impression.

Jazzi dit: à

« Eh bien ce phraseur se paie de mots. »

Pas faux, Masseur !
René Char, un poète surévalué ?

Marie Sasseur dit: à

C’est le cas de Zola, j’ai vu ça l’autre jour, dans l’esprit d’Eugene Sue,  » les mystères de Marseille « .

Marie Sasseur dit: à

Zola, dans le cas dit des feuilletonistes

Jazzi dit: à

« Pourquoi tout le monde oublie la Tchétchénie ? »

Et la Syrie ?

Jazzi dit: à

Seconde partie du 19e siècle, tout passe par le journal.
Au 20e c’est par la télévision.
Au 21e, le téléphone portable ?
Comme JJJ, je n’en ai pas !

Patrice Charoulet dit: à

LE PARI PERDU DE ZEMMOUR

Je commencerai par un regret. Pendant plusieurs décennies, la politique intérieure était simple. Le PS faisait un duel avec le RPR-UMP-LR . J’étais de droite et je n’ai jamais voté socialiste à toutes les élections : la présidentielle, les législatives, les municipales, les européennes…
Dans des circonstances abracadabrantes, un ambitieux audacieux, se disant de droite et de gauche en même temps, comblant d’aise le vieux centriste Bayrou, est devenu locataire de l’Elysée. Il veut doubler la mise et va, très probablement, rempiler.
Je continuerai par la déclaration que je ne voterai pas au second tour pour Le Pen fille.
J’en viens à Zemmour. Dans « On n’est pas couché, » en tandem avec Naulleau, il m’amusait parfois. J’appréciais son punch, sa fougue, son talent verbal…
Après avoir chroniqué une biographie de l’historien de l’AF, Jacques Bainville, il avait appris que cet historien s’était demandé, à la fin de sa vie, s’il n’aurait pas dû se lancer carrément dans l’arène politique. Et Zemmour s’était dit : Moi aussi, mais il est encore temps. Poussé par ses amis Buisson et Villiers, Zemmour a sauté le pas et est entré dans l’arène. On connaît ses thèmes.
Son argument sans cesse rabâché , on le sait, était celui-ci : « Jamais Marine Le Pen ne pourra l’emporter. »
Le début de campagne semblait lui donner raison. Dans les sondages, il est monté jusqu’à 17 . Il était , comme son entourage et ses fans, euphorique. Sa progression était telle qu’il doublerait Mme Le Pen, qu’il accéderait au second tour et que, grâce à ses talents oratoires (on l’avait vu faire des duels réussis avec tout le monde : Attali, Minc, BHL, Onfray, Enthoven, Védrine…) il saurait dominer Macron dans le duel télé final et devenir président de la République.
Mais il a pris deux tuiles sur la figure. Lui qui était des douze candidats le plus poutiniste de tous, et depuis vingt ans,est tombé sur une sauvage invasion de l’Ukraine par l’armée russe. A la télé, Le sujet a remplacé celui du virus, et les experts militaires ont remplacé les épidémiologistes.
Deuxième tuile qu’il ne prévoyait pas : le développement de ses thèses de plus en plus extrêmes ont progressivement recentré, normalisé Mme Le Pen !
Conséquence : la courbe de Zemmour a lourdement baissé et la courbe de Mme Le Pen a monté.
On en est là , cinq jours avant le premier tour.

Marie Sasseur dit: à

@ On en est là , cinq jours avant le premier tour.

«  »On » est un con », cette formule lapidaire figure dans la déontologie du journalisme.

Paul Edel dit: à

René Char, phraseur à vide

closer dit: à

En voyant la tronche androgyne de ton japonais, pas difficile de comprendre pourquoi Ed n’en veut pas, JzzB !

Paul Edel dit: à

aux phrases entortillées et fumeuses de Char, je préfère les poèmes de Brecht, compréhensibles par tout le monde:
exemple: LE PIRE DES ANALPHABÈTES C’EST « L’ANALPHABÈTE POLITIQUE :

Il n’écoute pas , ne parle pas
ne participe pas aux événements politiques .

Il ne sait pas que le coût de la vie
le prix des haricots et du poisson
le prix de la farine , le loyer ,
le prix des souliers et des médicaments
dépendent des décisions politiques . »

closer dit: à

D’accord sur René Char…Je me répète, mais le fait qu’il le soit poète généralement cité par les politiques quand on essaye de leur faire dire quelque chose sur la poésie est en soi suspect.

Et plus sérieusement, il suffit de le lire…

closer dit: à

En revanche, Paul, il faudrait trouver autre chose pour me persuader que Brecht est un grand poète !

closer dit: à

So what Charoulet ? Nous allons voter VP et on verra bien…

(pardon de vous choquer avec mes deux mots d’anglais)

bouguereau dit: à

attation cloclo c’est pas les poétes qui fisquent le prix des fayots..c’est pas cque j’ai dit..hou halors ça m’a échappé qu’il dit polo

Paul Edel dit: à

Closer, je vous conseille de découvrir ses poemes publiés en huit volumes à l’Arche. Hélas je m’aperçois qu’on peut aujourd’hui difficilement les trouver ,alors qu’il mériterait une belle édition complète. Poèmes érotiques inclus.. ou, à défaut lisez les poèmes inclus dans ses pièces. Je crois que si vous lisez ce que dit l’aumonier dans « Mère courage » : »la guerre n’exclut pas la paix. La guerre a ses moments paisibles..etc etc.

Jazzi dit: à

On peut peut-être sauver l’un de ses poèmes les plus connus, closer ?

Allégeance

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l’aima ?

Il cherche son pareil dans le vœu des regards. L’espace qu’il parcourt est ma fidélité. Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.

Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?

René Char, « Fureur et mystère » (1948).

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