Des personnages en état limite
Il y a quelque chose de plus doux, en tout cas de moins violent, dans la désignation d’une personne comme étant limite plutôt qu’en état limite, et plus encore si on la dit borderline. Lorsqu’elle est simplement limite, on a l’impression qu’elle n’a pas encore basculé de l’autre côté, qu’on peut encore la rattraper, voire l’aider. Au-delà, c’est la pathologie, la camisole chimique. Ces gens qui seront peut-être nous un jour, mais qui sont un autre en attendant, sont au cœur d’un roman et d’une enquête.
Le deuxième roman de Sylvie Le Bihan Là où s’arrête la terre (288 pages, 18,50 euros, Seuil) a les mêmes qualités que L’Autre, le précédent qui explorait la descente aux enfers d’une femme déstabilisée par un mari pervers narcissique. Cruauté, violence, cynisme. Le tout dans un style sec, sans compromis ni métaphore, oppressant, dur. La trame est aussi banale, ce qui n’en est que plus effrayant : le trio infernal. Le mari, la femme, l’amant. Air connu. Qu’en faire d’autre que ce qui a déjà été fait tant de fois ?
Tout aurait pu commencer par un verbe : partir, assorti d’un mot de Paul Morand : partir, ce rêve de bon projectile. Sauf que là c’est de fuir qu’il s’agit. Un couple est marié depuis six ans. A la faveur d’une crise, elle lui avoue qu’elle le trompe depuis trois ans, un danois pilote automobile ; désabusée, elle rejoint son amant au grand hôtel de la Porte Maillot mais là, perdue, au lieu de monter les étages, elle s’arrête au bar boire une verre et engager la conversation avec un type qui paraît aussi paumé qu’elle. Il est aussi provincial et VRP qu’elle ne l’est pas. C’est peu dire qu’ils ne sont pas du même monde. Que faire alors ?
Fuir ensemble une vie que l’on vit pas mais que l’on bâille. Ne dit-on pas que l’amitié, c’est deux solitaires ensemble ? Ils roulent dans la nuit de novembre. Direction : le Finistère. Quelque chose de Thelma et Louis sauf qu’ils ne sont vraiment pas complices. Une semaine durant, ils vont apprendre à se connaître. Non pour faire l’amour, et encore moins pour baiser. Pour se découvrir fût-ce en s’agressant et en s’écorchant. « Il ne lui veut ni mal ni bien, il ne lui veut rien. Elle non plus ».
Un hôtel de Douardenez est le théâtre de leur huis clos. C’est là qu’ils s’avouent, lui homo honteux, elle égoïste, inconsciente et névrosée jusqu’à l’ennui. Il arrive que les M&M’s ne suffisent plus à combler la frustration. L’un et l’autre souffrent d’un mal de mère : perverse vis à vis de lui, abandonneuse avec elle. Ils se sont construits avec ça, persuadés, avec Erri de Luca, que certaines erreurs peuvent contenir une autre vérité. La beauté y est ardente est triste, les rires d’un enfant cruels,
Le récit de cette femme, qui cherche à mettre un semblant d’ordre dans sa vie, est d’une précision chirurgicale. Il n’épargne personne, à commencer par l’auteur/narratrice, implacable dans ses jugements. Les hommes lui sont un danger ; elle les quitte pour n’être pas quittée, en proie au sentiment abandonnique. C’est d’une telle âpreté que l’on n’y cherche pas la moindre empathie pour l’un ou l’autre de ces personnages au bout du rouleau, jusqu’au dénouement du côté de Belle- Île où « il prend le silence de la plage pour une inhalation ».
Quelle illusion de croire qu’il suffit de tout plaquer pour fuir l’ennui quand on le porte en soi ! Elle s’est enfuie parce qu’elle sentait incapable de choisir entre deux hommes. Un coup de tête, au fond. Et au bout de la route, le point de non-retour : l’horizon des événements. Et si cette équipée n’était qu’un incident de parcours ?
L’autre livre consacré à un personnage limite s’intitule Richie (280 pages, 18 euros, Grasset). C’est une biographie de celui qui fut jusqu’à sa mort le patron de SciencesPo à Paris, Richard Descoings. Quelqu’un de fascinant pour ceux qui ont eu à le connaître, envoûtant : même. Raphaëlle Bacqué, grand reporter, enquêtrice et portraitiste hors pair au Monde, ne lui aurait probablement pas consacré tout un livre si sa mort à 53 ans n’avait été tragique : on a retrouvé son cadavre un matin dans une chambre d’un hôtel de New York où il était venu participer à une conférence. Il avait avalé un certain nombre de substances au cours d’une soirée de partouze homo particulièrement déchainée.
Et peu après, une fois son corps rapatrié à Paris, on a pu assister à ce spectacle hallucinant s’agissant, rappelons-le, d’un responsable d’établissement supérieur, pas tout à fait une université ou une faculté mais presque : des centaines d’étudiants spontanément rassemblés dans le campus une bougie à la main pour le pleurer (ils l’appelaient « Richie »), le visage du défunt couvrant la façade de l’église Saint-Sulpice, une messe de funérailles le 11 avril 2012 rassemblant le gratin politique, la nomenklatura de l’Administration, les ministres (anciens, actuels, futurs) assis au premier rang où auraient dû se trouver les gays, lesbiennes, bis, queers, trans, queer de l’association Plug’n Play de SciencePo renvoyés au fond, cérémonie présidée et organisée tant par sa récente femme Nadia que par son compagnon de toujours Guillaume Pepy, président de la SNCF.
Avec un vrai talent dans la description, Bacqué a pris un plaisir non dissimulé à mettre ses pas dans ceux d’un Rastignac de bonne famille, fils d’un couple de médecins, qui rêve de conquérir les lieux de pouvoir. Là où ça se passe. Là où on prend les décisions, où on agit, où on infléchit le cours des événements. Du moins le croit-on. Descoings a fait naturellement ses classes aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV puis SciencesPo et l’Ena avant d’entrer au Conseil d’Etat surnommé par des réseaux, assez sociaux dans leur genre, le « Conseil des tatas » comme les Affaires étrangères sont dit « le Gay d’Orsay ». Il sera naturellement membre du Siècle, cercle de rencontres et d’influence auquel l’auteur semble prêter une puissance exagérée.
Dès lors, le profil du bonhomme est tracé : haut fonctionnaire le jour, fêtard la nuit. Et quel ! Toutes ses soirées à faire des folies de son corps dans les boites gays avant de se présenter au boulot. Son carburant ? Vodka, coke, ectasy et cigarettes à l’infini. De quoi lui donner l’illusion de vaincre le sommeil, même si on le repêche souvent ivre mort au petit matin.
Devenu jeune patron de SciencesPo, il a fait le tour du monde pour « vendre » aux recteurs des universités étrangères son école qui n’avait alors de réputation, d’envergure, d’ambition, d’horizon qu’hexagonaux. Il a bluffé, et l’a emporté, en leur proposant un échange d’excellence, aidé en cela par le ministre Hubert Védrine et l’avocate du cabinet Baker & MacKenzie, Christine Lagarde. Et ça a marché, avec les universités de l’Ivy League et d’autres d’Asie et d’Amérique latine. Là-bas, on se moque bien qu’il ne soit pas professeur, qu’il n’ait pas trois pages de publications scientifiques dans son CV, lacune qui suscite le mépris dans le milieu universitaire français. Descoings ? Un maître de requêtes au Conseil d’Etat qui s’est emparé de SciencesPo. Ca s’est dit au début, mais très vite, ca ne se murmure presque plus.
SciencesPo, il l’a bousculée, secouée puis révolutionnée même si elle n’est pas devenue « une Harvard à la française » telle que l’a rêvée cet obsédé de la modernisation des élites. Il en a fait une grande Ecole en la réformant à la hussarde : ouverture au monde, renouvellement social des étudiants, redoublement permis en année préparatoire, doubles diplômes franco-étrangers, ouverture d’un concours d’entrée spécial aux lycéens des zones d’éducation prioritaires, multiplication de masters spécialisés, année à l’étranger obligatoire pour tous, droits d’inscription indexés sur la feuille d’impôt des parents…
Ce qui ne va pas sans heurts à l’intérieur de l’Ecole, notamment du côté du département d’histoire « l’un des bastions de la critique contre lui et son épouse ». Car, non seulement le gay flamboyant s’est marié sur le tard à la surprise générale (elle s’était imposée en le sauvant alors qu’il s’enfonçait dans une grave dépression) mais il a nommé sa femme à un poste de responsabilité à ses côtés. Ce sera la début de sa fuite en avant. Une enquête de Mediapart paraît qui accable ses pratiques : népotisme mais aussi rémunérations et bonus disporportionnés dont il est le bénéficiaire ainsi que ses proches etc
Richard Descoings fascinait parce qu’il avançait sans cesse sur un fil, conscient de son absence de limites. Désorganisé, obéissant dans la seconde à ses plus fulgurantes intuitions, il aimait les précipices. Seule sa folie, matrice de son charisme, explique le culte de rock star que nombre d’étudiants lui vouaient. Ils étaient nombreux à l’adorer, phénomène atypique dans une faculté, et plus encore dans le SciencesPo de René Rémond… Quand on lui présentait un ambitieux projet, il vous écoutait sans dire un mot, attentif, prenant des notes, penchant bizarrement la tête, les yeux prêts à tourner sur eux-mêmes, de plus en plus inquiétant, avant de clore l’entretien : « On commence à la rentrée ? ».
L’enquête de Raphaëlle Bacqué, nécessairement people & name-dropping, est davantage un portrait, fouillé, souvent passionnant, toublant, qu’une biographie. Car on referme le livre en ignorant toujours le secret de cet homme. Ce qui le faisait avancer. Tant la famille de Richard Descoings que l’homme qui le connaissait le mieux (Guillaume Pepy) ayant refusé de recevoir l’auteur, on ne saura pas quel était la clé de l’autodestruction qui le minait et lui faisait repousser toujours les limites jusqu’au point de non-retour. Ne reste plus alors qu’à s’en remettre aux quelques lignes lues à son enterrement par le politologue Jean-Claude Casanova qui voyait en lui un oublié de Dieu en quête de redemption :
« Nous arriverons un jour aux portes du Royaume de Dieu… Notre vie est déjà pleine de morts, et pour chacun le plus mort des morts est le petit garçon qu’il fut. Et pourtant l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre entrera le premier dans la maison du Père » (Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune)
Obsédé par la nécessité de garder le lien avec la jeune génération, Richard Descoings confiait parfois à certains étudiants le soin d’alimenter son compte Facebook. Son mot de passe ? Un totem. Les premiers temps, « Lafcadio » ; à la fin, « Dies Irae ».
(Illustrations Victo Ngai et Pablo Delcan)
704 Réponses pour Des personnages en état limite
Voyons, Wiwi !
U. avec une nonne ..
Dans le Cantal, j’ai à peu près la même coiffeuse, Bérénice.
« Ne pas être dépendant de la femme, quand une femme passe et tu es dépendant, tu regardes, nous les Musulmans, on est fort, la femme elle passe, qu’elle parte ! Elle a eu l’idée d’enlever tous ses vêtements: « et bien, je ne te regarde pas ! ». L’homme est fort, le Musulman est fort, il n’a pas besoin de ça, c’est bas pour lui tout ça. » (Mehdi Kabir)
Quel noble et viril discours ! Comment n’être pas conquis par cette mâle assurance appuyée sur la plus belle et la plus vraie des religions !
partir, ce rêve de bon projectile. Sauf que là c’est de fuir qu’il s’agit.
Et quel est le rêve d’un bon subjectile ?
« Ne pas être dépendant de la femme, quand une femme passe et tu es dépendant, tu regardes, nous les Musulmans, on est fort, la femme elle passe, qu’elle parte ! Elle a eu l’idée d’enlever tous ses vêtements: « et bien, je ne te regarde pas ! ». L’homme est fort, le Musulman est fort, il n’a pas besoin de ça, c’est bas pour lui tout ça. » (Mehdi Kabir)
Ces propos magnifiques de Mehdi Kabir démontrent, s’il en était encore besoin, à quel point, dans le contexte de crise religieuse de nos sociétés, de déroute chaque année plus accentuée du judéo-christianisme, l’Islam est la seule religion capable d’attirer massivement à elle nos contemporains, et particulièrement les jeunes. On trouve là une foi énergique et simple, capable de donner sens et dignité à la vie. Mahomet le disait déjà au début du Coran : Juifs et Chrétiens ont presque tous renié les valeurs dont ils feignent de se réclamer. Ce qui était vrai il y a quatorze siècles l’est encore bien plus aujourd’hui ! Oui, l’heure du grand remplacement religieux est enfin arrivée !
@christiane
vous ecrivez
Leur point commun [des commentateurs], être retenus par les billets intéressants de Pierre Assouline et, surtout, profiter de son hébergement presque sans limites pour y faire salon avec les copains
la fin de votre derniere phrase nest pas tout à fait exact.
l’interêt de ce « salon »justement c’est qu’on n’y rencontre pas seulement des gens qui pourraient être nos copains dans la vie ordinaire,mais aussi des gens qui appartiennent à des spheres intellectuelles qui nous sont ferméees dans le monde reel , et qui viennent bavarder avec nous et deversent sur ce blog à notre intention des propos de professionnels de la vie culturelle , qui dans la vraie vie sont reservés à l’entre-soi
Jambrun se rêve en futurs collabos de l’islamisme. Cohérence idéologique du salopard en chambre.
« Ne pas être dépendant de la femme, quand une femme passe et tu es dépendant, tu regardes, nous les Musulmans, on est fort, la femme elle passe, qu’elle parte ! Elle a eu l’idée d’enlever tous ses vêtements: « et bien, je ne te regarde pas ! ». L’homme est fort, le Musulman est fort, il n’a pas besoin de ça, c’est bas pour lui tout ça. » (Mehdi Kabir)
Quand j’écoute Mehdi Kabir, je songe à ce slogan inventé pour la campagne de Mitterrand en 81 : « la force tranquille ». le piètre leader social-démocrate n’aura jamais mérité cette épithète autant que ce discours du prédicateur musulman. Ce n’est pas essentiellement par la force des armes que l’Islam l’emportera en France et en Europe, à une échéance bien plus proche que ce qu’on croit en général, mais par la contagion de la force tranquille de son discours de vérité. Il nous faut en France de nombreux imams de la qualité de Mehdi Kabir !
des gens qui appartiennent à des sphères intellectuelles qui nous sont fermées dans le monde réel DHH
Vous plaisantez, je suppose?
Mais la vie réelle est bien plus riche en rencontres intellectuelles que les éternelles ratiocinations ( assez prévisibles pour certaines et certains) que l’ on peut lire ici.
@DHH dit: 16 mai 2015 à 21 h 17 min
Bien sûr, ce n’est pas ceux-là que j’évoquais avec le terme « copains », si non que ferais-je ici ?
« entre copains »
Là, on éclate de rire!
Mieux vaut fréquenter des borderline.
« DHH dit: 16 mai 2015 à 21 h 17 min »,
L’entre-soi ne restant pas malheureusement,
l’Entrecuisse !.
…
…qu’est ce que vous voulez que je vous dise,!..
…amusez vous bien,!…avec tout les problèmes que vous vous créer ensemble,!…dans tout le monde,!…
…etc,!…
Bloom dit: 16 mai 2015 à 22 h 01 min
Cervelle de plumeau. Humour de plumeau.
Jambrun se prend les sabots dans ses pseudos. Gros sabots, pas babouches…
…
…à la vue d’analyse d’illustrations du moyen-âge,!…
…
…deux détails, font la paire,!…
…
…l’un, c’est l’émasculation (…) de Saturne qui mange ses enfants,!…( Ouroboros )
…
…et de l’autre,…le jugement dernier, qui n’en est pas un,!…pourquoi,!…
…
…parce que, même Saint-Michel,…en juge,…va préférer sauver une jeune femme, un beau cul pour saint!…
…que son saint amant, amis, maris,!…en contre-partie,!…
…
…vous disiez, faire pencher la balance,!…
…comme les marchands,!…
…elle est trop bonne,!…vous êtes coupable,!…
…si vous en référer au juge suprême,!…les yeux dans les yeux,!…
…
…Dieu le Diable,!…comme ci, comme çà,!…
…Go,!…etc,!…Bip,!Bip,!…Ah,!Ah,!…
…Janus de rôle,!…etc,!…
…
« De rerum natura », Lucrèce ne dit pas autre chose. N’oublions pas que c’est en dominant les passions qu’on accède à la sagesse.
Oulala, la comparaison est bien flatteuse !
Vous avez mal regardé le bric-à-brac des propos de ce Kabir :
« Généralement, le problème des jeunes c’est les femmes, on n’a pas à se voiler la face. Tout tourne autour de la femme : la musique, c’est avec la femme, l’alcool et la drogue, c’est avec la femme, l’argent, c’est pour draguer. Tout tourne autour de la femme, malheureusement, généralement »
=> constat qu’on peut lire en creux dans ce fatras: Ces jeunes musulmans éduqués dans l’ignorance de la femme et de la sexualité, ne cherchent qu’à en sortir.
=> aucune analyse de leur problème
« malheureusement »
=> la plainte en guise de raisonnement.
» Ne pas être dépendant de la femme, quand une femme passe et tu es dépendant »
=> Aveu :ils (les hommes, adultes y compris) sont « dépendants », dans un rapport pathologique aux femmes et à la sexualité.
=> la femme incarne leur mal
« c’est bas tout ça »
=> « tout ça » n’est pas très lumineux…certes !
Plus loin, assimiler au porc, celui qui consomme du porc.
=> déshumaniser le non-musulman.
Bref, ne nous y trompons pas:
ce pauvre type est très utile pour justifier le djihad.
« ne se livre à rien de répréhensible. Il attire des foules et procède à des conversions. Pour le moment inattaquable. »(Bérénice 16 mai 2015 à 19 h 24 min)
il délire grave,c’est vraiment de la folie manipulatrice! comment peut-on le laisser continuer à divaguer par exemple du point de vue des droits dits humains ! c’est dégueulasse
WGG «Avec babibel, on sait jamais si c’est du lard ou du cochon…
Il a gardé une fraîcheur tout adolescente
jibé jean-gérard se fout du monde une fois de plus
Messieurs-dames, bonjour !
Je viens vers vous, désespérée par l’état de santé de mon époux bien aimé, mon Sindbad, mon prophète, ma fleur de cactus, mon lion superbe et amoureux, mon tigre édenté, mon crapaud crapuleux, mon héros antique, mon dieu multifonctions, mon JC chéri.
Ce pauvre Jéroboam, dans sa douleur, a déliré toute la nuit, poussant des cris terribles, des « …Passou ! Passou ! Aide-moi !… » entrecoupés de soupirs à vous fendre l’âme, à vous arracher les tripes, à vous faire voter EELV, à vous faire aimer d’amour Bernard Cazeneuve, à faire de Juppé un objet érotique, de Valls un penseur, de Hollande un Churchill…
Vous devriez avoir honte de le maltraiter ainsi, c’est un brave homme, mon JC !
Et je trouve que pour un manchot cul de-jatte de naissance, mon époux s’est bien débrouillé : nous avons eu trois fils en parfaite santé et je suis enceinte de quatre mois. … Il est irrésistible dans son cageot à roulettes lorsqu’il vous regarde de son dernier œil valide, l’autre est en verre.
Je suis triste pour lui qui souffre de votre incompréhension, et pour vous qui manquez de cœur !
Vous me l’avez brisé ! Les plus grands spécialistes sont à son chevet, les psychiatres les plus renommés, pour l’aider. Sans vous, il va se laisser mourir c’est certain ! Que faire ? Peut-être faire venir, pour le dérider, le grand comique de Mongolie, le clown Khan Bhadhélice ?… Il est irrésistible, paraît-il, dans son cageot à socialistes, le trotskyste !
Aidez-moi !
Qatar 2 – Montpellier 1
Palmyre ? – Daesh ?
http://cdn.liberte-algerie.com/images/caricature/thumbs/ls-6918-1efd9.jpg
Cinq religions sous un même toit
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4cf5e1f6-fb35-11e4-a492-3cf978da05db/Cinq_religions_sous_un_m%C3%AAme_toit
….. Agité, il m’a demandé : « Est ce que Hamlet est un personnage en état limite ? Demande leur ! Demande leur ! Ils savent tout… » …..
en atten dant la fin des reli gions dit: 17 mai 2015 à 9 h 35 min
Gratifiant pour le concepteur extérieur, marrant pour les groupes qui défilent 5 minutes.
Mais probablement une machine à sécréter la haine dans la proximité forcée, comme dans l’atroce Eglise du Saint Sépulcre à Jérusalem —
lieu idéal pour se débarrasser à jamais du sectarisme religieux, et peut-être de la religion tout court.
Daaphnée dit: 17 mai 2015 à 8 h 53 min
« De rerum natura », Lucrèce ne dit pas autre chose. N’oublions pas que c’est en dominant les passions qu’on accède à la sagesse.
Oulala, la comparaison est bien flatteuse !
Vous avez mal regardé le bric-à-brac des propos de ce Kabir :
« Généralement, le problème des jeunes c’est les femmes, on n’a pas à se voiler la face. Tout tourne autour de la femme : la musique, c’est avec la femme, l’alcool et la drogue, c’est avec la femme, l’argent, c’est pour draguer. Tout tourne autour de la femme, malheureusement, généralement »
J’ai bien regardé. Lucrèce va beaucoup plus loin (à la fin du Livre IV, vers 1058-1192). Quant à notre prédicateur musulman, il n’attaque pas les femmes, il s’attaque à la passion des femmes chez les jeunes gens. La nuance est de taille (par décence, je ne préciserai pas laquelle).
9 heures 12 : il va falloir se payer ce malade encore longtemps avec la mansuétude et la bonne conscience de la pasonaria de la RdL
Professeur Bourget, vous avez l’air plus … intelligent que d’autres : pouvez vous m’aider à sauver mon époux, Abu Jissé al Porquerolli, il est dans un état limite !
u. dit: 17 mai 2015 à 9 h 51 min
heureux Suisses
« Disculper l’islam des crimes des islamistes n’aide en rien les musulmans, mais les enfonce dans leurs problèmes, et le monde entier avec eux. »
http://www.lesobservateurs.ch/2015/01/30/reponse-du-professeur-sami-aldeeb-reinhard-schulze/
Article de Roger Cukierman, Président du CRIF.
Rien à ajouter, rien à retrancher.
ce pauvre type est très utile pour justifier le djihad. (Daaphnée)
Pourquoi « pauvre type » ? Mehdi Kabir ne fait que mettre en oeuvre ce que Mahomet, si je me rappelle bien, appelle le « grand » djihad, c’est-à-dire celui qu’on mène contre soi-même, ce travail de purification de soi-même par la lutte contre les passions (en l’occurrence la passion des jeunes gens pour les femmes). Pour revenir à ma comparaison avec Lucrèce, celui-ci ne fait pas autre chose : lui aussi a engagé un djihad, pour le triomphe de la sagesse (« sapientia »), lui aussi se fait le prosélyte fervent de ce qu’il considère comme la vérité. Beaucoup de gens, sils admettent cette conception du djihad, refusent l’autre, le djihad de la guerre tout court. Or que fait Mahomet, en acceptant de recourir à cette forme de persuasion par la violence ? Il ne fait que prendre acte de la réalité d’un monde livré à la violence sous toutes ses formes. Les Juifs, au cours de leur histoire jusqu’à nos jours, n’ont cessé de recourir à la violence physique (voir la pratique de l’anathème, dans l’Ancien Testament). Quant aux chrétiens, ils n’ont jamais été capables de traduire en actes la fameuse parole du Christ à propos de la joue gauche. Mahomet, lui, a au moins le mérite de refuser l’hypocrisie. Il n’a pas lu « Le Rôle de la violence dans l’Histoire », de Friedrich Engels, mais c’est tout comme. Arrêtons de jouer les vierges effarouchées : l’Occident n’a jamais cessé de recourir aux formes les moins acceptables de la violence pour parvenir à ses fins politiques, économiques et idéologiques. Nous sommes mal venus d’exiger des autres qu’ils s’en privent. Messieurs et mesdames les irénistes, bonsoir.
Sami Aldeeb : Lettre à Dalil Boubakeur
http://www.memri.fr/2015/01/09/sami-aldeeb-lettre-a-dalil-boubakeur-revoir-integralement-les-enseignements-de-lislam/
@ DHH / 16 mai 2015 à 21 h 17
Je reviens vers votre pensée du soir.
Ce qui est signature, ici, c’est le besoin d’écrire. Et les commentaires posés ont un lien incertain avec ceux ou celles qui les ont écrits. Comme si leur main, tapotant sur le clavier, donnait la parole à un autre souvent inconnu d’eux-mêmes. Et dans l’éparpillement des centaines de commentaires qui, comme les aiguilles de l’horloge, parcourent les jours et les nuits, des écritures, des lectures se cherchent suspendant le temps, dans une langue vivante, proche de la parole. Il y a eu ainsi des mutations dans les dialogues qui ont changé ma façon de penser, d’écrire, mes lectures aussi. Les commentateurs devenaient alors initiateurs. Parfois j’entrais en littérature, parfois je survolais l’insignifiance légère du langage.
Benjamin Fondane (qui est mort à Auschwitz en 1944) écrivait :
« C’est à vous que je parle, hommes des antipodes,
je parle d’homme à homme,
avec le peu de moi qui demeure de l’homme,
avec le peu de voix qui me reste au gosier,
mon sang est sur les routes, puisse-t-il, puisse-t-il
ne pas crier vengeance !
(…)
Un jour viendra, c’est sûr, de la soif apaisée,
nous serons au-delà du souvenir, la mort,
aura parachevé les travaux de la haine,
je serai un bouquet d’orties sous vos pieds,
– alors, eh bien, sachez que j’avais un visage
comme vous… »
Le poids de certains mots…
Lucrèce va beaucoup plus loin (à la fin du Livre IV, vers 1058-1192).
Ce passage célèbre a notamment inspiré une tirade d’Eliante dans « Le Misanthrope » (acte II, scène 4). On n’a jamais fini de découvrir la présence, implicite ou explicite, de Lucrèce dans la littérature et la philosophie occidentales.
10:56, irrésistiblement drôle
Je viens de relire les vers de Lucrèce…John Brown se fout du monde comme d’habitude.
Lucrèce décrit les affres de l’amour passion, un grand classique de la littérature amoureuse.
Là, si ça marche !
http://www.benjaminfondane.com/bqimages/image006.jpg
« Le poids de certains mots… »
Le choc de certaines photos…
MERCI Attila ! Sur le premier lien , (si on tape son nom dans le cadre Yahoo) on a tous ses visages mais aussi des plaques dans Paris. Visages magnifiques. Mort d’un innocent qui nous laisse sa voix.
Le choc de certaines photos… – Barrozizi
Et ma bouche, tu l’aimes ma bouche?
remercier Attila, le fléau de dieu pire que Benito JC le Fourbe, faut le faire quand même
– Il n’y pas pas d’Histoire avant l’Islâm.
– Vous plaisantez? Et Rome et Byzance?
– Il n’y a pas d’Histoire, seulement les ombres de la Jahaliyya.
L’histoire de la Umma, qui est l’histoire future du monde commence avec le prophète Muhammad (sallallahu alayhi wa sallam).
– Mais enfin, il y a les preuves, les monuments!… Palmyre!
– Il n’y aura plus Palmyre. Palmyre n’a jamais existé.
– Il n’y aura plus Palmyre. Palmyre n’a jamais existé. (U.)
A propos de Palmyre (sauf erreur de ma part touchant une intervention de dernière minute), on nage dans l’hypocrisie. Parmi les vertueux et puissants apôtres de la culture et pourfendeurs de la barbarie, qui ne manquent pas de moyens pour empêcher l’irréparable, qui lève le petit doigt ? Levez le doigt ! Si la culture telle que nous la concevons était vraiment constitutive de leur identité, ces gens-là n’auraient pas manqué d’intervenir dans les meilleurs délais. Mais qui risquera des vies et sa propre vie pour des ruines, si prestigieuses soient-elles? Tant pis pour les bijoux précieux de l’antique Palmyre. Ils paieront pour l’invraisemblable politique de gribouille qui est celle des Occidentaux, et notamment du gouvernement français, au Proche-Orient.
Vous êtes bien sombre, U. ..
« Les forces du régime syrien ont chassé dimanche 17 mai les djihadistes de l’Etat islamique (EI) du nord de la ville antique de Palmyre, a affirmé un haut responsable syrien, moins de 24 heures après la prise de contrôle de cette zone par l’organisation extrémiste. « L’attaque de l’EI a été avortée et les djihadistes ont été chassés des périphéries nord et Est de Tadmor (nom de Palmyre en arabe) », a affirmé à l’AFP Talal Barazi, le gouverneur de Homs, province du centre de la Syrie dont fait partie cette ville vieille de plus de 2.000 ans. Talal Barazi a indiqué en outre que l’armée avait repris une série de sites stratégiques, dont des collines, des barrages et la tour de la radio et télévision de Palmyre, dans le nord-ouest de la ville. »
Il faut sauver Carthage !
Pauvre Jacounet.
Tant pis pour les bijoux précieux de l’antique Palmyre
Pas « précieux », « perdus ». Baudelaire avait dû voir venir le coup.
Julien Coupat fut au « Club de Dorothée » ce que JC fut au « Club de Christiane ».
l’invraisemblable politique de gribouille qui est celle des Occidentaux, et notamment du gouvernement français, au Proche-Orient.
Pas seulement invraisemblable : moliéresque. Voir Sosie : « Messieurs, amis de tout le monde » , ou presque.
A Paris, les arènes de Lutèce cohabitent au proche voisinage de la grande mosquée et de l’institut du monde Arabe…
Chez Daaphnée, il n’y a plus rien à sauver ?
Attila dit: 17 mai 2015 à 12 h 44 min
Rive goche, rien que des crypto islamococos
Chez Daaphnée, il n’y a plus rien à sauver ?
cette merveilleuse jeune-femme ne doit pas être critiquée
Quelle tête de linotte vous faites, Jacounet !
Le dessous des cartes sur le Qatar apporte quelques éclaircissements sur les leviers économiques ..
http://www.arte.tv/guide/fr/051913-023/le-dessous-des-cartes?autoplay=1
Sinon, U., pour Palmyre .
J’ai l’impression que celui qui « sauvera » Palmyre – Bachar ? – ressortira de cette bataille avec une carte maîtresse dans son jeu ..
N’oublions pas que c’est en dominant les passions qu’on accède à la sagesse.
Et comme l’homme est faible, pour dominer l’éventuelle passion, pratique, facile à réaliser d’enfermer les femmes en commençant par les habiller pour ne rien révéler de leurs charmes et ça fait marcher les détaillants au mètre de tissu, toile à rideau, soie et satin pour les plus chanceuses, en leur interdisant intelligemment d’exercer la moindre profession pour qu’elle n’accède pas à l’indépendance corruptrice qui leur éviterait de plier sous le joug du pouvoir masculin, en les mariant de force à des vieux auxquels elles n’auraient pas songés, en les lapidant au besoin vite fait bien fait à la moindre déplaisante infraction au code moral et vestimentaire, en les soumettant à la loi du clan familial qui prime avant celle parfois juste du mari, savez-vous quel pourcentage de femmes fréquente les mosquées? Très honnêtement je ne saisis pas la logique de celles qui acceptent et soutiennent sans que pression soit exercée de devoir ressembler à des épouvantails pour pouvoir croire, à moins de considérer que les hommes sont par essence des dangers potentiels, déclenchables et incertains au point de devoir cacher sa féminité pour ne courir aucun risque.
bérénice dit: 17 mai 2015 à 13 h 17 min
« N’oublions pas que c’est en dominant les passions qu’on accède à la sagesse. »
Non ! Grands dieux, non !
Nous devons céder à nos passions, jeunes, pour les bien connaître… puis les abandonner lorsque la Faucheuse arrive… . et exprimer alors nos plus vifs remords ….uhuhuhu !
La petite parabole de u. n’a pas valeur universelle. Elle tombe à plat quand on se promène à Chidhambaram, Mahabalipuram, sans parler de Borobodur à Java.
Les musulmans de la côte de Coromandel sont issus de communautés commerçantes installées depuis les 8e et 9e siècles. Mosquées et pagodes coexistent.
Se méfier de la propagande.
Exact !
Julien Coupat…..c’est moi….. JC
Bloom dit: 17 mai 2015 à 15 h 07 min
« La petite parabole de u. n’a pas valeur universelle. Elle tombe à plat quand on se promène à Chidhambaram, Mahabalipuram, sans parler de Borobodur à Java. »
Je suis d’accord avec Bloom : il suffit de se promener d’Aix à la Ciotat, Cassis, Aubagne ou Plan de Cuques pour se rendre compte que la petite parabole follement hyperbolique de Ueda tombe à plat …. !
après avoir étudié le profil de celui qui signe JC, entre autres pseudos, j’en suis arrivé à la conclusion : NE RÉPONDEZ SURTOUT PAS A SES PROVOCATIONS QUOTIDIENNES, il restera à brailler dans le vide avec ou sans mansuétude chritiannesque
14h13 Est-ce qu’au moins le film « prends l’oseille et tire toi » est fidèle au titre, je ne me souviens plus.
Les femmes, nos sœurs devant Dieu, sont nos égales et souvent…. nos supérieures tant elles ont de qualité !
Comment Hollande notre Petit Bedon Volant a t il pu aller ramasser deux cruches du niveau de Taubira et Belkacem…. Fabuleux !
Mystère de l’alchimie politique : une pincée de négresse, un soupçon d’arabe, et la diversité est satisfaite … ahahaha !
Les femmes sont semblables aux idées, on en fit ce que l’on veut. De l’utile à l’indispensable en passant par la nécessaire, il en est que l’on sort d’autres qui sont oubliées pour de nouveau opportunément apparaître afin de servir une cause qui sera déployée avec panache, sincérité, passion.
fait.
@christiane 10h 56
Vous avez raison
C’est une chose assez extraordinaire que ces relations suivies qui s’installent via un blog entre gens qui ont appris à se connaître mais qui ne se connaîtront jamais que partiellement uniquement à travers ce qui se devine de leurs posts
Ils n’existent pour les autre qu’avec l’image d’eux-memes que chaque autre commentateur reconstruit à son idée à partir de ces posts ;et soit camouflage délibèré du posteur ,soit interpretation fautive des recepteurs, ou les deux , chaque commentateur a dans l’imaginaire des autres un profil dans lequel il ne se reconnaîtrait surement pas .
le qatar
Le Qatar, puissance régionale ou mondiale »
http://www.veroniquechemla.info/2015/05/le-qatar-puissance-regionale-ou-mondiale.html
JC vous savez à vous lire me vient se souvenir: Dans l’attente d’un concert par un bel été orageux, je m’attardai du regard sur un homme noir qui patientait lui aussi au milieu d’autres blancs et me vint cette triste pensée qu’alors en France en 2008 il était toujours très mal perçu qu’une femme puisse s’afficher avec l’un d’entre eux. C’est le restez entre vous encore, non?
NB : le concert fut malheureusement annulé et de Pat Metheny rien ne nous parvint.
Judith, Bérénice,
avec moi pas de paravent virtuel ou de déguisement mensonger : je suis une ordure, perverse, et libérale, ici, comme dans la vie courante…
pourquoi tout au féminin?
DHH c’est mieux de s’installer dans une dimension rêvée ou fantasmée, la réalité est si souvent décevante. Il est évident qu’on ne dit jamais que ce que l’on veut bien, on peut mentir, tricher, jouer, être vrai, tout est permis.
C’est absolument faux, Bérénice, rêver c’est mentir et se mentir ! Action !
Palmyre… Avant d’être, grâce à Gibbons, la patrie de cette Zénobie qui, bien avant les péplums, se tortillait lascivement devant les lions du triomphe de César, ce fut surtout un prénom féminin.
et normand.
Voici les paroles de la chanson qui m’a fait connaître « Palmyre », les soirs d’orage, quand les plombs sautaient et que, du coup, ma mère chantait pour nous rassurer :
« Ce sont les gars de Senneville,
Ah! ce sont de bons enfants
Ils ont fait faire un navire
J’aime la belle endormie
Pour aller sur le grand banc
J’aime la belle en dormant
la mâture était d’ivoire
Et la coque était d’argent
Il y avait sur ce navire
J’aime la belle Palmyre
Une jeune fille qui pleurait tant
J’aime la belle en dormant
le capitaine du navire
Mit la main sur ses bas blancs
Tout doux tout doux capitaine
J’aime la belle Madeleine
Vous n’irez pas plus avant
J’aime la belle en dormant
Vous avez eu mon pucelage
Mais je n’ai pas eu votre argent
Galant fouille dans sa pouquette
J’aime la belle Henriette
lui tire cent écus comptant
J’aime la belle en dormant
Tenez, tenez ma mignonnette
Tenez pour la mère et l’enfant
Pour l’envoyer aux écoles
J’aime la belle Nicole
Aux écoles de Rouen
J’aime la belle en dormant
Ce sera pour apprendre à lire
Et à compter exactement
Pour en faire un capitaine
J’aime la belle Marjolaine
Un Capitaine de Fécamp
J’aime la belle en dormant »
Je n’ose espérer que la « belle Palmyre, jeune fille qui pleurait tant », soit une réelle allusion à Zénobie, qui devait pourtant pleurer tant et tant, quand elle fut vaincue ?
(et qui pourtant eut une fin paisible, à Rome, entourée de confort et de respect).
Vous allez vous moquer, et pourtant, « les gars de Senneville », quand c’est un choeur d’hommes qui l’entonnent, ça a d’la gueule. Faut dire qu’il fallait ça, sur le grand banc de poissons ruisselants… je vais farfouiller un peu, je reviens.
16h41 je ne rêve pas trop non plus à dire vrai.
Pour Clopine:
Rien trouvé, à part des interprétations ridicules. Pourtant, c’est une chanson qui ne demande rien d’autre que du rythme (pour le travail pénible) et des voix d’hommes. Ou plutôt des voix de marins, d’avant Jean-Paul Gaultier bien sûr. (euh, dire tout de suite que Gaultier est pour moi un type formidable. Je me souviendrai toute ma vie de sa collection sur l’Espagne, avec ses éventails qui servaient de chemisiers et s’ouvraient sur les poitrines de ses modèles.Bon, disons qu’avec ses petits pulls rayés, il aura mis au jour une pratique courante de la marine, à voiles et à vapeur.)
@berenice
« prends l’oseille et tire toi « est un des premiers films de Woody Allen et des plus reussis.
c’est un pastiche de Bonnie and Clyde ,qui raconte comme ce film la cavale d’un sympathique couple de jeunes voleurs ,mais traité dans une version pieds nickelés
Ah, Closer, merci, mais cette vidéo n’est rien d’autre que du vol ! Ce n’est pas que je n’aime pas les bretons, m’enfin, à moins de mettre Senneville, Rouen et Fécamp à côté de Quimper, ceci n’est rien d’autre que du piratage… Et puis le chef de choeur, là, enfin bref. Et puis l’orchestration.
Non, non, donnez-moi une vingtaine de normands pur jus, du genre taiseux d’habitude, collez-moi tout ça à Dieppe, accélérez le rythme et a capella, sans rien d’autre n’est-ce pas, et que les voix sortent bien drettes des poitrines, et là vous aurez le poil qui bouge (comme quand on écoute l’armée rouge, ahahah), à la redresse sur vos avant-bras.
Merci tout de même, Closer. Vous reprendrez bien une petite madeleine ?
Bon, je sais que prononcer les mots « le poil qui bouge », ici, c’est exactement comme d’agiter un chiffon rouge devant de vieux taureaux fatigués mais qui n’en veulent encore. M’en fous, parce que l’image est juste.
à la limite, y’aurait ça :
http://mareeparadis.info/compteur/c_lesgarsdesenneville_cd4.html
Mais bon.
Ma mère avait ce don, quand elle chantait une chanson visiblement sortie d’un choeur d’hommes, de nous l’indiquer, je ne sais comment. Encore aujourd’hui, mes deux frères, quand ils entonnent les gars de Senneville, suivent les indications maternelles, et je me garde bien d’intervenir (d’un autre côté, ça doit bien faire trente ans qu’ils ne l’ont plus chantée…) . Leurs voix sont graves et mâles à souhait, mais ils ne sont que deux…
Sergio, vous savez, il faudrait, avant de traduire quoi que ce soit, s’interroger sur ce paradoxe : il n’y a rarement eu, dans l’histoire humaine, de contraintes plus dures et néanmoins consenties que celles qu’ont librement choisies les cap-horniers (normands et bretons). Et pourtant, les chants de travail étaient beaux, du moins à ceux qui savent tendre l’oreille.
Ce paradoxe (la beauté émanant de la souffrance) a été bien entendu rendu évident dans le blues, devenu universel.
Mais cependant, je le maintiens. Les cap-horniers, les marins, ont eu des vies finalement héroïques. Normande qui s’en dédit.
16 heures 14 : JC a écrit : une pincée de négresse, un soupçon d’arabe… toute la délicatesse d’un Benito de bazar mansuétudé
Aujourdhuk j’ai eu comme une montée de sève. A cause du tempos qu’il fait. J’ai réprimé ça tout de suite.
Ouaip, le vrai film Bonnie and Clyde est vraiment génial !
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la vergue d’artimon, le hunois, et et et et la fortune carrée
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bérénice dit: 15 mai 2015 à 8 h 57 min
évolution flagrante : il y a trente ans on proposait aux hommes la même chose en échange d’un poste de radio.
il y a trente ans on proposait aux hommes la même chose en échange d’un poste de radio.
Est-ce que le chimilibilibilik a la sève qui monte?
Bloom dit: 15 mai 2015 à 4 h 07 min
Facile à écrire et puis vous le visitez Outre-manche et votre cœur se serre soudainement. Mais c’est chez moi, ça ; puis cela donne aux américains l’amour de la france et ils viennent in situ où c’est franchement ‘achement plus beau que dans un musée newyorkais laid mais laid (pas ce qui est dedans mais le simili château médiéval construit à la va comme j’te pousse.).
Tout ce qui est dedans est speldidie et glané en Europe; Allemagne Hollande France etc.
Splendide
je tends encore une perche mais quel sot hihihi 12 mètres douze au bas mot ; un pas en avant et le précis pisse.
Signalons, le cas échéant que non, les enseignants ne sont pas consultés : je vous précise deux cas de figure auxquels je n’étais pas :
1/ réunion : au bout d’une heure de brain storming, on peut le dire mise en commun des idées ; bon ben voilà vous venez de réfléchir mais on veut pas le savoir vous pouvez dire ce que vous pensez mais c’est moi le chef alors je vous le dis les réformes c’est ça et tchac adaptez-vous ou partez (j’y ai eu droit personnellement).
Le bilan du brain storming collectif n’est même pas mis sur la table : ceux qui me l’ont raconté étaient sciés.
Second cas : à plus grande ampleur à l’échelle du département.
Inspecteur général monologue de haut vol et l’antienne.
Réflexion collective, inventaire de ce qui marche ; les gendarmes sont particulièrement mis à l’honneur et renvoient la balle.
Ping pong : ah comme c magnifique de travailler avec vous, ah comme travailler avec vous c magnifique.
Cela ne mange pas de pain.
La promotion est accélérée.
Au bout du petit remue-méninges et après long monologue d el’impétrant : s’écoute-t-il parler ou désire-t-il être entendu ? Ecouté oui mais entendu ? => bilan
Il a été décidé ceci et cela et cela s’appliquera comme ceci et comme cela.
Et vos gueules les mouettes.
Ta gueule connard de prof : tu es désormais un exécutant. Pas quelqu’un qui pense.
Je vais lui couper le kiki!
dans la piscine un est couché ; deux sont au pied de son lit. Celui qui va plonger va le faire.
…
…disons 82 kg,!…tout au plus,!…
…c’est quelque chose,!…d’ici, la semaine prochaine ou juin,!…je compterais mon poids à partir de 7., et quelque chose,!…
…
…ce qui était inimaginable, pour moi,!…
…s’est réaliser,!…incroyable,!…
…
…c’est en fait, plusieurs choses en même temps à pratiquer, qui fait maigrir pour moi,!…et Oui,!…
…en tout cas » très heureux « ,!…comme çà,!…l’imagination pratique, un » art « ,certain,!…par ses sensibilités aux intelligences,!…( astuces ( …)
),!…et sans diplômes universitaires,…touchez dans le mille,!…d’un coup,!…Ah,!Ah,!…
…le reste, !…des histoires,!…en dix versions,!…etc,!…
…
…
…à partir des chiffres à 6O kg,!…je reprend un paquet de fritte,!…
…
La beauté y est ardente est triste,
ET toute beauté
mal de mèreLE TOURNANT PSY !
la mère reprend des points sur le père ! on régresse?
…
…@,…Miss tic,…pour quelle taille,!…
…environ 1, 68 m,!…
…j’ai pas grandi depuis des lustres,!…
…pourquoi faire,!…etc,!…
…
…
…Non,!…les XXL,…trop large,…depuis déjà un mois,…
…toute ma garde-robe à refaire,!…c’est ainsi,!…
…plus besoin de trams, pour allez au centre-ville,!…
…aller et retour à pieds,!…c’est ainsi,!…etc,!…
…léger, c’est quelque chose,!…Ah,!Ah,!…
…
…
…arf, arf,arf, c’est n’importe quoi,!…à comprendre,…très limite, pour meubler, la conversation,…genre » robot « , édulcoré,!…
…
…
…l’à propos perpétuel, sur ce blog,!…
…quoi d’autres,!…
…conversations avec quels dieux ridicules alors,!…en cadres,!….Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…
…quel régressions de quoi,!…
…s’emmêler les pinceaux ici bas,!…Ah,!Ah,!…
…
La calotte glacière de l’antarctique pourrait disparaître d’ici 2020.
personnellement,ça ma beaucoup plus. Merci pour le partage.
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