Deux fois Kafka avec autant d’empathie
Vingt ans. Il aura fallu attendre vingt ans pour voir paraitre la version française de « la » biographie de Franz Kafka, celle qui fait autorité sous la signature la plus célébrée du plus éminent des spécialistes de son œuvre et, surtout, de sa vie. La première grande biographie alors qu’il existe des dizaines et des dizaines de livres sur des morceaux de sa vie et sur l’analyse partielle de son œuvre. Ce paysage morcelé d’alvéoles a encouragé Rainer Stach à prétendre embrasser la totalité. Il est vrai que l’entreprise avait de quoi faire hésiter ; elle a même fait renoncer Gallimard, l’éditeur historique de Kafka depuis qu’Alexandre Vialatte ébloui par la lecture du Château en allemand dans l’Allemagne de 1925 l’avait révélé à son comité de lecture, à se lancer dans un si énorme chantier de traduction. Finalement Le Cherche midi, maison plus modeste mais non moins ambitieuse, a relevé le gant et publie ce mois-ci le premier tome (il y en aura trois d’égale importance à paraitre à la fin de cette année et au milieu de l’année suivante) du fameux Kafka (traduit de l’allemand par Régis Quatresous, 950 pages, 29,50 euros) de Rainer Stach. Après s’y être immergé, on se dit que cela valait vraiment le coup d’attendre vingt ans tant le résultat est à la hauteur des espérances. Jamais Kafka, qui nous est présenté en liminaire par le traducteur ou l’éditeur (ce n’est pas signé) comme « un écrivain juif austro-hongrois d’expression allemande qui parlait aussi tchèque », ne nous aura paru aussi familier, proche et, oserait-on dire, fraternel. La clef d’un résultat aussi époustouflant tient en un mot : l’empathie. Celle du biographe pour son héros et sa capacité à la transmettre au lecteur.
Les 26 premières pages d’introduction sont à elles seules un morceau d’anthologie. On peut les lire comme une critique de la raison biographique. Il est exceptionnel qu’un biographe s’autorise une telle réflexion en profondeur sur son art quitte à offrir des verges pour se faire battre. Sa singularité de biographe, explicitée dans l’introduction, passe aussitôt de la théorie à la pratique par le pas de côté qu’il effectue dans la conception même de ce premier volume. Intitulé « Le temps des décisions », il couvre les années 1910-1915. On se frotte les yeux, craignant d’avoir mal lu car il nous revient en mémoire, tout de même, que l’homme est né à Prague en 1883. A ceci près que l’auteur respecte un parti pris auquel il s’est engagé par honnêteté en vertu de sa propre déontologie : il commence en 1910 parce qu’avant, on ne sait à peu près rien de sa vie, rien de fiable, de tangible ; on découvrira certainement des choses dans l’avenir alors à quoi bon se perdre en spéculation ; il y aura nécessairement du neuf sur Kafka car à ce jour, l’héritage littéraire de Max Brod n’a pas encore été ouvert aux chercheurs. René Char l’a très bien dit : quand un poète se suffit des traces, un historien ne peut se nourrir que de preuves ; sans les sources, il n’est rien, fût-il l’historien d’une œuvre-vie.
1910 est la date du début des Journaux de Kafka. Donc, quand on ne sait pas, on n’invente pas : on reconnait qu’on ignore ce qu’il en est ; lorsqu’il est dans la nuit, le biographe doit admettre qu’il n’y voit rien. Pour bien faire comprendre cette impossibilité d’un écriture biographique juste, Rainer Stach renvoie à la lecture de La vrai vie de Sebastian Knight de Nabokov, si éclairante en l’espèce (personnellement, j’y aurais ajouté Le Motif dans le tapis de Henry James). Et pourquoi achever ce premier tome en 1915 ? Tout simplement parce que ces cinq années auront été ses plus fécondes, celles durant lesquelles il a écrit Le Verdict, la Métamorphose, Le Disparu (Amérique), le Procès, excusez du peu.
Toute sa vie fut une confrontation avec la figure dominante, écrasante, fantasmée de Hermann, son père ; et ce premier volume montre bien déjà en quoi cela surdétermine son identité juive, son rapport au corps (il était aussi mince, sec, long, haut que son géniteur ne l’était pas) et à la sexualité. Il s’était dit hors du monde et on a commis l’erreur de le prendre au pied de la lettre. Or il exagérait en toutes choses. Il aimait marcher, randonner, nager mais beaucoup et souvent. Ne buvait ni ne fumait pas plus qu’il ne mangeait de viande. Aimait retrouver ses amis. L’amitié avec Max Brod est disséquée comme « une cordée littéraire », notion des plus justes que l’on retrouve sous d’autres cieux à d’autres époques, parfois au sein d’une même maison d’édition ou dans des groupes informels.
C’est écrit comme rarement l’est une biographie d’écrivain, avec un véritable souci du mot juste et précis, un sens musical de la phrase et surtout en prenant garde de ne jamais verser dans le travers le plus redouté : écrire comme son modèle, ce qui ne pourrait aboutir qu’à un ersatz. Heureusement, tout kafkaïen qu’il soit, Stach écrit comme Stach et il révèle un don d’enveloppement du lecteur assez peu commun. Dans un souci d’unité de ton, de son et de langue, le traducteur a fait le choix de retraduire lui-même les extraits de l’œuvre de Kafka cités par Rainer Stach, plutôt que de reprendre telle ou telle version déjà connue des lecteurs français (Vialatte bien sûr mais aussi Marthe Robert, Claude David, G.A. Goldschmidt, Bernard Lortholary, J.P. Lefebvre…)
La puissance de Kafka est à chercher dans son tréfonds intérieur, cette capacité à capter des situations avec une acuité remarquable, à creuser les détails jusqu’à leur plus profond, à ne pas reculer face au voile du flou et à rendre le tout de cette vibration avec une précision qui laisse sans voix tant on croit la lire pour la première fois. Stach n’a pas tort d’observer qu’à sa mort, lorsqu’on considère les nombreux textes inachevés et ceux destinés aux flammes, l’écrivain a laissé derrière lui « un champ de ruines ». Il s’agit alors moins de savoir, d’apprendre, de connaitre ce qu’il a vécu mais de se laisser entrainer inconsciemment à vivre ce qui s’est passé. Douce illusion mais des plus fécondes. Un absolu de l’empathie, toujours elle. Il a le don de raconter une vie comme une histoire dans l’épaisseur du temps et la trame des circonstances. Une vie, ou plutôt la moitié d’une double vie si l’on s’en tient à l’inventaire des travaux et des jours, consacrée à l’écriture, son idéal de pureté, et gouvernée par des exigences morales et esthétiques. C’était sa vie de l’après-midi et de la nuit. Sa vie du matin était réglée jusqu’à 14heures comme du papier à musique : il a gravi les échelons d’une grande compagnie d’assurances jusqu’à devenir sous-chef du service « Accidents du travail », sa spécialité. J’ignore si Kafka fut « le grand célibataire de la littérature mondiale », elle est suffisamment vaste pour en offrir d’autres spécimens ; mais il est vrai que, malgré ses liaisons, on ne l’imagine par vivre aux côtés d’une « Madame docteur Kafka ».
On l’aura compris, cette biographie d’une richesse inouïe résiste difficilement à l’exiguïté et la réduction du compte-rendu critique. Par la grâce de sa mise en forme, elle est le livre d’un authentique écrivain. On peut juste donner envie d’y aller voir. Son dernier mot : « seul ». A suivre en novembre prochain. En attendant, on peut confronter avec profit ce Kafka des débuts à un Kafka de la toute fin, celui auquel s’est intéressé Laurent Seksik avec un tout autre parti pris, dans Franz Kafka ne veut pas mourir (336 pages, 21,50 euros, Gallimard) sans prétendre entamer quoi que ce soit de son mystère. Il ne se veut pas derrière le personnage mais à côté. Il s’agit bien là d’un roman quoique basé sur une solide connaissance de l’œuvre et de ses innombrables commentateurs. Le genre de précaution qu’un romancier prend avant de tout balayer au moment précis d’écrire afin de ne restituer que l’essentiel de l’empreinte laissées par toutes ces informations, ces documents, ces preuves.
Relisant avec indulgence la Lettre au père, il voit autant en Hermann Kafka l’archétype du père juif, celui qui asphyxie son fils autant que celui qui le porte. Insatisfait, dirigiste, aimant. Comme le rosebud murmuré en leitmotiv à l’instant de sa mort par Charles Foster Kane, l’enquêteur en Seksik donne l’impression de s’être laissé gouverner par les derniers mots lâchés en forme d’ultime paradoxe par Kafka à son ami Robert Klopstock le 3 juin 1924 à Kierling : « Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin ». Ce jeune étudiant en médecine est l’un des trois personnages sur lesquels repose ce récit des derniers jours ; les deux autres sont Dora Diamant, sa dernière compagne, qui se trouve à son chevet, et Ottla, sa sœur, qui attend fébrilement de ses nouvelles à Prague. Soutenue par une écriture dénuée de pathos et de lyrisme en dépit du contexte, cette longue cérémonie des adieux est aussi prenante que poignante grâce à l’empathie communicative de l’auteur (lire ici un extrait). On n’en sort pas, du biographe au romancier. Au-delà de leur rapport particulier avec Kafka, l’auteur s’attache à restituer l’itinéraire de chacun après sa mort, et comment l’ombre portée de sa personne et de son œuvre sur leurs destins aura compté dans le tragique du XXème siècle, celui des exils, des camps, des totalitarismes.
(Franz Kafka (sitzend rechts) mit Gästen und Mitarbeitern des Sanatoriums Tatranské-Matliary (Hohe Tatra) während seines Aufenthalts Dezember 1920 bis August 1921. Sitzend links der Arzt Robert Klopstock, stehend der Zahntechniker Glauber, mit Kopftuch Susanne Galgon. Archiv Klaus Wagenbach,; « Dora Diamant » ; « Kafka avec sa soeur Ottla » ; « Hermann Kafka » photos D.R.)
873 Réponses pour Deux fois Kafka avec autant d’empathie
Il est parfaitement clair, pour qui sait lire, que je prends la défense du boug, avec ses mots à lui, contre Passou (s’il est bien avéré que ce dernier l’ait viré ?)…
Vous avez vraiment des manières de gonzesse hystérique, en me traitant de lâche ou en allant ressortir la pauvre Christiane…
non CT, ne l’ai pas entendu. J’écoutais le vieux Registre Debray et le médecin sur « la fin de vie », avant d’ouvrir, plutôt consterné, la RDL, et d’y mettre ma bafouille matinale habituelle… Bonne journée, CT ! Soyons fort.es !
Et si je dois disparaître de ce blog, ce qui ne serait pas un drame, vous savez tous où me retrouver…
Et si je dois disparaître de ce blog
N’en faites rien Jazzi, on vous aime avec vos travers et vos faiblesses, c’est ce qui fait votre charme.
N’en faites rien Jazzi, on vous aime avec vos travers et vos faiblesses, c’est ce qui fait votre charme.
Ce qui est plus désagréable, c’est certainement votre côté « fils de p.te ».
C’est vrai.
@ « des manières de gonzesse hystérique »,
Remarque intéressante et plutôt piquante, quand on voit le jzmn sortir enfin de ses gondes, hector !… Voyez comment sa vraie nature misogynique reprend fissa le dessus !
@ « Nulle disparition de ce blog n’est un drame »… dixit-il… En revanche, nous n’irons pas chercher le lézardeux ailleurs. C’est quoi, encore, ce rappel de pub ? Apparemment, l’a toujours et encore besoin de la rdl pour soigner la sculpturale auto-célébration journalière de son propre blog. M’enfin, l’est pas le seul…
@ J’ai trouvé rigolo l’objection d’une « tartelette » d’annelise roux pour démolir « mon crime » d’Ozon, comme si cette romancière et prétendue critique cinémate avait jamais eu le moindre crédit, en dehors de la dévotion que lui voue jzmn depuis des plombes, et qui le regarde.
@ Bien plutôt apprécié le commentaire rapporté d’ E.T. sur la femme de Tchaikovski. (je cite) « Lorsque E. qui n’a pas apprécié le film, elle aime aller au cinéma pour se détendre, m’a dit n’avoir pas compris grand chose à l’histoire… »
Voilà une vraie amatrice de cinéma qui n’éprouve pas le besoin de se la péter. Sa réaction vaut autant que celle d’un Lézard moyen. J’ai donc fort bien fait de rater ce film, apparemment très ennuyeux.
Bàv,
Je n’ai jamais insulté personne et me contente de dire ce que je pense, sans recourir à un quelconque anonymat, vadeboncoeur.
(Quand j’émets l’hypothèse de ma disparition de la RDL, je ne parle pas de mon fait, mais, comme pour le boug, de la volonté du prince de ces lieux…)
Bon tu disparais ou pas Jazzi ? 0n a pas que ça à faire.
Moi c’est décidé : je quitte ce blog.
Dans ma bouche l’expression « gonzesse hystérique » n’a pas de genre, JJJ, vous en êtes la preuve.
Quant à ma dévotion pour Annelise, on voit que vous ne lisiez pas la République du cinéma.
rose ! je n’ai pas dit qu’il ne faut pas empêcher les violents. J’ai dit que la punition n’est qu’un rafistolage ; qu’il il ne fallait pas arriver à ça, donc que l’école et la famille ont manqué les but qu’une société civilisé devrait attendre.
De toutes façon la fin des temps est dans quelques jours. Alors hein.
« Moi c’est décidé : je quitte ce blog. »
Des promesses, que des promesses !
Moi, quand je dis une chose je le fais, D.
Sinon, grande promenade hier dans Paris, par temps idéal, avec pluie seulement en début de soirée…
Attends, Jazzi. Ce n’est que le début du Déluge.
@ ‘… ne savons rien de la vie sexuelle de la victime et notamment pas ce qui pourrait justifier cette injure : »charoulée h.anculée » ; mais peut-être faut-il l’entendre en un sens figuré
Aîj je l’avais laissé passer, celle là… JL (mort de rire / mdr 😉 … Elle ne m’était pas adressée, mais je ne résiste pas à la recopier.
Décontractons-nous du gland… au propre, comme au figuré… Bàv,
Les deux ignobles maquerelles de la Rdl, jazzi et gigi, se chamaillent comme des chiffonnières à propos de la disparition du répugnant boug.rot !
C’est dégueulasse la vieillesse.
Les Berlinoises seront autorisées à se mettre les seins nus dans les piscines publiques. Pour ce faire, cependant, et voici les nouvelles, ils ont dû arriver par une salle d’audience. La raison pour laquelle l’obligation du bikini est désormais abandonnée réside dans la plainte d’une fille qui invoquait l’égalité des sexes : les hommes n’ont que des slips, pourquoi diable devons-nous nager avec un soutien-gorge inconfortable ? Et le juge était d’accord avec elle.
Tu n’étais pas associé avec le « répugnant boug.rot », JC ?
vive les djeunesses d’un tel akabit !
Quant à ma dévotion pour Annelise
Quant à moi, je l’adore!
Nous nous sommes même prêté à des échanges de maillots de sport de nos clubs locaux respectifs! 🙂
Oui, rcptv, JJJ qui lit tout de travers, à dû nous confondre !
à dû nous confondre !
Pourquoi, Jazzi, vous ne la trouvez pas sympathique?
On connait très bien la vie sexuelle de Charoulet, JL.
Uniquement sa femme et depuis son veuvage plus rien.
Mais n’avoir aucun rapports sexuels, n’est-ce pas déjà une forme de sexualité ?
Faudrait demander son avis à Clopine !
Tout le monde a le droit d’adorer des gens complaisants.
L’empathie n’implique pas la dévotion, rcptv, et le respect l’admiration…
Me la suis jouée vieille conne aigrie ce matin. Racheté deux Livres de poche. Au total 37 euros pour quatre livres de poche en une semaine. C’est trop.
Du coup, me suis privée de l’autobiographie de Jean Daniel Pollet, 35 euros, pck quand même le budget livre n’est pas dans le domaine inextensible de la lutte.
La dévotion est toujours liée à imbécile. Je ne sais pas pourquoi. Peut être parce que l’on perd alors tout sens critique.
« Et au fait : je sais parfaitement que Kafka n’était pas allemand, mais il a dû se coltiner cette langue qui était celle de la domination sociale de son époque. Point final. »
Domination sociale bien à part, voyons plutôt :
le « Choucas » était le fils d’un homme riche et vivait dans la grande maison familiale ou dans les maisons de ses sœurs. Il avait également son propre appartement — qui allait devenir l’ambassade des États-Unis — ;
il a créé sa propre usine d’amiante ;
avocat bien connu, il était cadre de l’Assurance contre les accidents du travail du Royaume de Bohême, très estimé, très bien payé, et aidé dans sa carrière par une amitié personnelle avec le président de la compagnie ;
en tant que haut fonctionnaire, il ne travaillait que six heures par jour et était exempté du service militaire, alors que le médecin militaire avait jugé apte au front ce sportif, abstinent, végétarien et non-fumeur ;
ce n’est pas par faiblesse physique ou par pauvreté qu’il est tombé malade de la tuberculose, mais en buvant du lait non pasteurisé ;
cet avocat, toujours très brusque dans les négociations avec les éditeurs, a laissé deux testaments à Max Brod, dans le premier il lui demande de détruire les manuscrits, dans le second il fait une liste des ouvrages à sauver.
rose, ce qui a peut-être dérangé votre mère dans le film, c’est qu’elle se soit reconnue dans cette dévotion d’une femme pour son mari ?
Moi aussi j’en ai été perturbé, mais pour d’autres raisons…
L’empathie n’implique pas la dévotion, rcptv, et le respect l’admiration…
Vous me mésinterprétez, jazzi.
Jamais de dévotion et la sympathie toujours critique!
Un ami musicien *, et pas des moindres, m’a une fois avoué son amour inconditionné pour la musique de Tchaikovsky grâce à sa nature homosexuelle.
inconditionné > inconditionEL
gonzesse hystérique » n’a pas de genre, JJJ, vous en êtes la preuve.
en y réfléchissant bien je trouve que vous avez peut être raison… Etant à l’origine du genre masculin mais doté d’un utérus, je peux donner anéfé l’impression d’être une « gonzesse hystérique » tansgenre, quoi ou de me comporter telle… La qualificatif serait alors ajusté. Cependant, vous ne nous ferez pas croire qu’il n’y a pas, sous jacent, quelque chose de neutre dans cette injure…
La « nature homosexuelle » de la musique de Tchaikovski… Allons bon, c’est reparti comme en 40…! Quant à moij, j’ai toujours plutôt pensé ça des romans de LF Céline, mais je dois bin être le seul… Et je n’irai donc point développer cette intuition. Je me demande simplement si elle a jamais traversé quelqu’un d’inconditionné par son antisémitisme militant -, Voilàj.
L’anecdote de Rosanette résume parfaitement la catastrophe que fut la destruction de l’Empire Austro Hongrois et son remplacement par une palanquée de petits roquets.
racontpatavi a t elle quelque chose à voir avec rôz ? Je suis de + en + troublé par la confusion des genres, et des sentiments, sur cette chaine, stephen.
@ maistre renato, votre exagération hyperbolique en déboulonnage de FK est intéressante et novatrice à mes yeux. Est-elle de vous ?
@ la destruction de l’Empire Austro Hongrois
vous avez sans doute voulu dire : « la destruction des juifs de l’ex empire austro-hongrois ».
Attention à ne pas vous fourcher, closernet ! Bàv,
Stephen Loye.
Le ventre de la montagne.
Réalisateur, artiste.
Je ne suis pas raconté pas ta vie. Ni pour ma part, quoique j’emprunte fréquemment ce dernier pseudo, ainsi que et alii qui me paraissent franchement bien adaptés.
Tchaïkovsky, lui et ses cygnes, je te les ai mis au rencard fissa, et cela va durer un moment certain.
rcptv, c’est JJJ qui parlait de ma dévotion inconditionnelle à Annelise…
mais la dévotion n’était pas seulement le problème de thérèse en lévitation. A Avila aussi, on pouvait être possédée par la foi sans être (ou passer pour) une imbécile… Hormis l’hypothèse actuellement documentée de la possession par l’emprise d’une secte, le passage de l’empathie à la dévotion est souvent beaucoup plus ténue qu’on le croit… Et l’imbécillité n’en est pas une condition sine qua non, ej’le sais d’autant mieux que je sache d’où j’en proviens. Une corrélation tout au plus, et encore, une co-occurence aléatoire mais traçable, TCEPA…
Bàv,
Jazzi
Vous parlottez dans des directions invraisemblables : parfois, réalisez-vous, de grâce !
Ma mère a navigué avec mon père et a mené une vie flamboyante. Elle est un excellent second et a un caractère marqué.
Rien à voir avec cette épouse à la flamme soufflée par son narcissique de mari.
Quant au reste, du domaine de l’intime, je le passe sous silence.
Ma mère, cela l’a fait souffrir et ce n’était pas bien. Tout cela pour donner la critique a Janssen J-J et pck l’affiche du film était prometteuse et l’appellation drame romantique semblait convaincre. Elle avec aimé, par exemple Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret, qui ne correspond en rien a ce qu’elle a pu vivre.
Ne me dites pas Jazzi, que vous non plus n’avez pas constaté que ce film était sinistre et violent ?
Les deux du cinoche m’ont regardée avec des yeux de merlan frit.
Parfois, relisez-vous Jazzi.
renato ne déboulonne pas mais restitue sociologiquement la position sociale de Franz Kafka…
Non, je croisj pmp qu’on peut continuer à estimer certains morceaux de l’oeuvre immense de PIT, sans devoir en congédier dorénavant la musique entière, à cause de ce film traumatique pour les spectatrices qui se seraient identifiées à sa femme.
Bàv,
Ma mère, cela lui a fait de la peine qu’une femme soit comme cela maltraité par son mari. Je pense que là est la clé.
Mais enfin, loin est le temps de l’enfance ou de l’adolescence durant lequel on s’identifiait formellement au personnage principal, livre et film confondus.
maltraitée
mais restitue sociologiquement la position sociale
mais non il le fait de manière tellement outrée qu’il faut voir dans son propos de l’ironie provocatrice beaucoup plus qu’une véritable objectivation sociologique. CT a raison, jzman, ainsi que RM, vous devriez sérieusement lire Lahire, passou de même, mais y a point de danger. Pour les paresseux et les péteux…, les passereaux ou les perdreaux…, -comme on dit chez moij-…
TCEPA
Tout cela en parfaite adaptation.
J’ai soumis mon dernier commentaire à un « sensitivity reader ». Il m’a conseillé de remplacer « petits roquets » par « petites nations soucieuses de leur identité historique et culturelle ».
Soit.
C’était une question, rose.
Non, j’ai trouvé le film formellement superbe.
J’ai compris depuis la nature de mon malaise personnel face à sa vision.
J’avais oublié (refoulé) que ce film je l’avais déjà vu il y a plus d’un demi siècle : « Music lovers » de Ken Russel, avec la magnifique Glenda Jackson dans le rôle de la femme de Tchaikovsky, et cela m’a aussitôt renvoyé à un temps où, angoissé, je me posais beaucoup de questions : qu’allais-je faire de ma vie, qu’allais-je faire de mon homosexualité ?
Je ne le savais pas
ce n’est pas par faiblesse physique ou par pauvreté qu’il est tombé malade de la tuberculose, mais en buvant du lait non pasteurisé.
Pfff. Le lait cru de la vache. Je le bois aussi. Tant pis.
Sans destruction du second, pas de destruction des premiers, JJJ; une évidence.
Pas vu Jazzi. Je ne peux rien vous dire sur Music Lovers.
Formellement, je trouve aussi ce film beau. Sur le plan esthétique. Très touchée par la fin.
Mais fondamentalement, qu’elle laideur que cette femme aimante repoussée, niée dès le début. Je lui donne tort à cent pour cent. Grosso modo, elle lui dit si tu ne m’aimes pas, ce n’est pas grave.
Mais si, c’est grave !
“… exagération hyperbolique en déboulonnage…”
Sans chercher loin, voir déjà la notice wiki.
Toutes proportion sgardés, la relation de K. à l’allemand me rappelle celle de Juan Rodolfo Wilcock à l’italien (selon Borges, JRW était le meilleur talent de sa génération) : une langue plus choisie que subie (JEW, père anglais et mère d’origine italienne, choisit la langue de la mère).
“… lire Lahire…”
Ça alors ! comme si j’avais du temps à perdre.
Pas si loin, r^z…souvenez vous de Golardia Sapienza qui eut de bonnes raisons de s’être identifiée à Jean Gabin dans son enfance…
On comprend comment ce mécanisme projectif autobiographique a influencé durablement sa bisexualité congénitale de romancière traitée de garçon manqué dans son enfance, et qui n’eut que la psychanalyse freudienne de son époque pour tenter de retrouver une juste estime de soi dans une production littérature époustouflante… dont personne ne voulut reconnaître la dimension révolutionnaire à son époque, tant son génie était sulfureux et « indéfendable » à son époque.
Aux dernières info, Kirill Serebrennikov aurait réussi à quitter la Russie et vit désormais à Berlin.
https://www.lelezarddeparis.fr/je-te-hais-moi-non-plus
et voilà bien la réaction que j’attendais… Donner des conseils de lecture à des gens qui ont tout lu et rien lu…, il ne faut pas… Ne perdez surtout pas votre temps, cher ami, à nous citer des sites probatoires… en comparaison à la JR Wilcok, pour mieux donner le change à Wiki… Vous resterez bien toujours le même, hein… Tchin !
« Ça alors ! comme si j’avais du temps à perdre. »
Me too, renato.
Incroyable ces adeptes de la sociologie, on leur rappelle quelques vérités factuelles et ils crient au scandale !
« Pfff. Le lait cru de la vache. Je le bois aussi. Tant pis. »
Tubercolose des bovins :
Maladie bactérienne causée par Mycobacterium bovis et Mycobacterium caprae, elle affecte l’homme et l’animal et se présente sous la forme d’une évolution le plus souvent chronique et épuisante, caractérisée par des processus granulomateux avec formation de nodules (tubercules) et des processus exsudatifs.
La tuberculose est classée sur la liste B de l’Office international des épizooties (OIE) et est considérée comme une maladie ayant des effets socio-économiques et de santé publique importants et un impact potentiellement significatif sur le commerce international des animaux et des produits d’origine animale.
Aujourd’hui, grâce aux veterinaire, moins présente dans nos contrées
La « nature homosexuelle » de la musique de Tchaïkovski.
Faut arrêter ce cirque. Et on s’en tape.
C’est comme le droit à l’avortement. Choix aux femmes et choix identique aux médecins qui ont le droit ou pas de pratiquer l’avortement.
Vivement ce qui se détachera du genre et abordera l’humain au delà.
L’autre soir entendu une étudiante se présenter comme représentante d’une association transectionnelle et une autre adulte plus tard revendiquer que sur le genre oui, nous sommes à la pointe parce que.
On s’en tape.
Que chacun vive sa vie dans le respect de son voisin.
La seule chose grave chez Tchaïkovski c’est comment il a traité son épouse. Le reste appartient à sa vie privée.
Ma mère, je choisirai plus attentivement les films la prochaine sortie.
« qu’elle laideur que cette femme aimante repoussée, niée dès le début. »
Quelle idiote ou quelle folle cette femme de s’obstiner à aimer qui ne peut l’aimer.
Non, on dit intersectionelle.
Et toi, tu te dis « mais de quoi elle parle ? ».
« Vous resterez bien toujours le même, hein… Tchin ! »
Le voilà donc en bon gauchiste : on opposer une fin de non-recevoir à son conseil et op la petite leçon ! puis ils se demandent pourquoi la gaucher est finie dans le mur.
@ closer, j’apprécie votre petite mise au point… Mais à votre différence, je n’ai jamais regretté l’éffoindrement de l’empire austro hongrois quelle que soit la qualité de la littérature qu’il ait pu produire… Mais comme par hasard, uniquement des nostalgiques de la cacanie, des zweig et des joseph roth quand tout était bel et bien foutu…
La plupart des intellectuels hongrois non juifs que j’ai connus ont toujours haï les intellectuels juifs et n’ont pas tellement moufté lors de la grande destruction… à Budapest et ailleurs… Les progromes y étaient en gésine et une réalité bien avant la shoah… Ne nous racontez pas d’histoires.
rose, si votre mère aime aller au cinéma pour se divertir, amenez donc la voir « Mon crime » de François Ozon.
Rires garantis !
Ce n’est pas mon cirque mais celui de Bussotti. Moi je ne faisais que donner une information relative à la perception de la musique de Tchaïkovski par un compositeur qui tenait sa propre homosexualité comme un élément important dans son vision de son métier.
gaucher sans R
son > SA
Tchaïkovski film
La gaytitude plutôt bien attribuée, les saillies antisémites, moins bien.
Qui ne veut l’aimer. Pas qui ne peut.
Son rejet à lui est très déterminé.
Quelle tristesse surtout de s’abîmer ainsi !
@ ils se demandent pourquoi la gaucher est finie dans le mur.
Perso je ne me suis jamais demandé cela… En revanche, je me suis toujours facilement expliqué pourquoi ceux qui avaient su éviter le mur n’avaient jamais eu l’occasion de le rencontrer. Et j’avoue n’avoir pas perdu mon temps à « être sociologue » plutôt qu’à « être un adepte » de cette discipline. J’avoue que le journalisme littéraire et cinématographique amateur ne m’a jamais attiré, comme de bel art de l’assassinat copié collé sur les rézo-sociaux.
Oui, Emma aime se divertir et sortir de là le coeur léger. L’emmerdant, c’est que moi, Ozon, je ne l’aime pas. Je vais réfléchir.
L’idéal serait un film que nous aimions toutes les deux.
Avec Mitterrand et Hollande on doit se questionner sur pourquoi la gauche a fini dans le mur ?
De quel assassinat parlez-vous, au juste ?
Déjà dit, entre la sociologie et le vide, je préfère le vide — et pas la page vide des crétins qui se voudraient créatif à temps perdu.
bon, j’ai un chien à sortir… à +
Billy Wilder est austro-hongrois.
Polanski est franco-polonais.
Je n’avais pas compris que vous étiez sociologue, JJJ, je vous croyais juriste et un peu indicateur de police, mais toujours résolument de gauche !
Pal Sarkozy était austro-hongrois.
RIP
un happy-end inattendu qui n’est pas sans rappeler une célèbre scène d’un film de truffaut, le dernier métro. (du moins, aij pensé). Le comparatif azéma/huppert ne m’avait pas frappé… il faut dire, mais j’ai oublié mes fiches. Merci quand même pour ce symapthique reportage qui ne parle pas de tartelade à la crème…
ET devrait l’apprécier, je suis sûr… QU’elle soit sans crainte, et vous aussi, rôz, vous verrez que cet ozon-là diffère par bien des aspects des précédents, il est diaboliquement habile avec les codes vaudevillesques et on ne boude pas son plaisir, (sauf si on s’engueule avec sa conjointe à la sortie de la séance)…
Bon, ça suffit pour aujourd’hui à bavasser le bout de gros avec tout le monde, sauf avec celui qui hélas a été viré…
Bàv
gigi la gouine et jazzi la pédale, deux vieilles pourritures en fin de vie qui ne reculent devant rien pour salir encore et encore cette pauvre Rdl.
Heureusement que la mort est là, qui les attend de pied ferme pour les faire disparaitre pour de bon, bientôt.
En attendant, passe la serpillière, JC, faut bien que tu serves à quelque chose !
Au cas où vous ne le sauriez pas le lait cru est obligatoirement microfiltré de nos jours. Ce qui enlève les bactéries.
Bien que ne l’ayant pas vu moi même, je crois pouvoir confirmer pour « Mon crime ».
Si un sociologue pouvait m’expliquer ce que c’est l’intersectionalité, parce que moi, je ne suis plus.
Clara aussi s’énerve, dans son Instagram What’s UP Clara.
Emma avait trouvé Avatar formidable. Pourtant, elle n’est pas bleue ni a des oreilles pointues.
Réforme des retraites en cours de passation.
Une aide soignante devra travailler neuf mois de plus pour toucher 1130 euros par mois.
« Dans un souci d’unité de ton, de son et de langue, le traducteur a fait le choix de retraduire lui-même les extraits de l’œuvre de Kafka cités par Rainer Stach, plutôt que de reprendre telle ou telle version déjà connue des lecteurs français. » Passou.
Ce n’était pas véritablement le « souci » de R. Quatresous, traducteur, comme il l’explique en liminaire, de la ( autant y mettre du défini, puisque sans équivalent ) bio de Kafka.
Les motifs invoqués, vont clairement dans le même sens: Traductions dépassées et non fidèles. On peut même comprendre : dévoyées, pour des motifs qui ressortent à du clientelisme.
Ce traducteur indique avoir lu des trad précédentes.
Je note que la liste des traducteurs d’oeuvres de Kafka, figurant dans le billet n’est d’ailleurs pas celle indiquée par R. Quatresous, plus complète et un peu différente…
Ceci me rappelle qu’en d’autres occasions, on avait déjà eu un aperçu des pratiques dans le petit milieu des germanistes de l’akademie de paris. Le seul qui soit autant polémique.
Plus que de deconstruction, et de pseudo verbiage psychanalytique post- nazifié, ceux-là ont vécu en vase clos, où la haine a servi de comburant, voir l’exemple des traducteurs de Celan…quand d’autres en étaient à sacraliser un nazi pur jus comme Heidegger.
R. Quatresous a eu d’autant plus de mérite de s’affranchir de cette doxa, qui avait lancé une opa sur F. Kafka.
Qu’il soit remercié de sortir F. Kafka de ce cloaque idéologique.
Une aide soignante devra travailler neuf mois de plus pour toucher 1130 euros par mois.
–
C’est proprement dégueulasse, employons les mots les plus adéquats, quand on sait ce que toucheront parlementaires, ministres, etc… et ne parlons pas des cadres supérieurs et pdg des grands groupes.
Il n’y a pas de paix sans justice. Avec 70 % de Français fermement opposés à ce projet, je considère qu’il y a là déni de démocratie et acte de violence envers la population.
Quand on sème ça, on récolte un jour. La roue tournera.
Je me mets très rarement en colère pour de vrai mais là ma colère est très grande. Et je suis également en colère contre ceux et celles qui ont élu et pire, ré-élu Macron.
Leur responsabilité dans la misère du peuple et celle de leurs enfants, plus tard, est importante.
Il vient d’une banque, Macron, nom de nom. Il faut vous faire un dessin ? Et son padsage désastreux à Bercy, sous la molosse flasque de Hollande, ne vous avez pzs suffit ?
Ce sera quoi la prochaine étape ?
La spoliation maquillée de vos biens propres ? Vous croyez que je plaisante ? Ils vont vous pondre des normes et des impositions que même les classes moyennes-aisées ne pourront plus supporter financièrement. Pour vous obliger à les vendre à bas prux à des groupes qui les reloueront à prux d’or. Tout ça est déjà projeté, en off, se discute dans des clubs ou des groupes secrets.
Mais bon sang, foutez-les dehors quand vous êtes dans l’isoloir !
Entendu cette nuit à la radio, à propos de la fermeture des maternités périphériques : si une femme doit accoucher et elle habite trop lointain d’une maternité, elle peut demander l’aide du vétérinaire du coin ou de son voisin paysan. Bon, un vétérinaire ça va encore, mais pourquoi en arriver à ça ? bon, il est vrai que la formation d’une sage-femme prend 5 ans, mais ce ne sont pas des années mal employées.
Bon, sage-femmes bien à part :
« C’est seulement lorsqu’on parvient à percevoir l’énigme du Soi et à percer le mystère de sa propre existence, si peu que ce soit, que le sens d’un mot, d’une proposition ou d’un passage du Shōbōgenzō se réalise comme présence, ici et maintenant, pour chacun de nous. »
Yoko Orimo, Introduction au Shōbōgenzō *
* Œuvre majeure, inachevée, de Dôgen (1200 – 1253), fondateur du Zen Sôto au Japon.
Pour info, belle traduction anglais et français avec texte japonais du Shōbōgenzō par les éditions encre marine.
dieu merci D., la belle marine bordez la va vous sortir de ce merdier. Patientez encore quelque temps… le mur du çon est encore loin… Vous n’avez pas encore été viré malgré cet insensé caca nerveux sur la rdl ? Y’a pad justice !…
« Et je suis également en colère contre ceux et celles qui ont élu et pire, ré-élu Macron. »
je voterai pour lui une troisième fois, D., dès qu’il aura changé la loi pour cela ou réussi son coup d’état, comme le prince Napoléon.
Je crains l’infarctus, pour toi !
Oui, une femme formidable, anciennement aide soignante, qui a réussi une reconversion professionnelle vers secrétaire médicale et a aussi élevé ses enfants.
Aujourd’hui, elle va travailler neuf mois de plus et touchera 1130 euros par mois de retraite.
J’aime autant vous dire que c’est bien peu.
Nous, on en parle.
Je suis saisie, pour ma part d’une grande tristesse.
D.est quelqu’un de très sensible. Je suis émue que cela l’affecte, parce que, que dire devant tant d’injustice ?
Quand on sème ça, on récolte un jour. La roue tournera.
Merci, mon cher D.
Pourtant habituée (pas du tout,) à récolter des champs entiers de pierres.
Tu es un fou, Jazzi. Tu ne connais pas la finalité du mondialisme. Faire de toi un esclave véritable. Créer un vrai système de castes ou même les cerveaux seront tenus en esclavage. Un système diabolique où les notions de mérite, de justice n’auront plus, aucune place. Pourquoi la plupart comme toi n’arrivent pas à le concevoir, à le projeter ? Moi je le sais. Essayez de réfléchir. Dites -moi comment, bizarrement, tout leur réussit toujours ? Allez…?
Aujourd’hui, cette illustration de Joseph Christian Leyendecker, l’un des plus importants illustrateurs américains du début du xxe siècle, en couverture du Saturday Evening Post du 19 août 1911, ne serait plus possible.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cd/Saturday_Evening_Post_19_Aug_1911.jpg
Le mondialisme est une meilleure solution contre la pauvreté que le fascisme implicite dans l’idée d’État nation et ses pitoyables références identitaires. Puis, comme chacun l’interprète et le met en pratique c’est une autre histoire.
Cela dit, « Il vient d’une banque » ne veut rien dire. Pour ne faire qu’un exemple, Raffaele Mattioli, président de la Banca Commerciale (Comit). Sous sa présidence la Comit fut une cellule antifasciste ; il paya de son argent les frais d’hospitalisation de Gramsci et à sa mort il sauva les Cahiers de prison et les cacha dans les coffres de la banque. Et comme lui tant d’autres, mais peu importe.
… comme chacun l’interprète : le mondialisme
Si je comprends bien, renato, vous êtes un mondialiste atlantiste et vous l’assumez publiquement ?
Évidemment !
Et vous aimez bien les banques et les banquiers, c’est bien ça ?
Et vous êtes favorable à la constitution de castes et à l’injustice ? Répondez-moi non s’il vous plaît…
Moi, lorsque je me baladais en Italie et en Sicile, chaque fois que je voyais une rue Gramsci, je la photographiais, par sympathie pour D..
Ce qui m’apparaît évident à moi, c’est la violation constante de notre vie privée. Constante.
Et aussi une sectorisation des revenus entre les riches, de plus en plus riches et les pauvres, de plus en plus pauvres.
Et sans lien avec l’intelligence et ça, c’est une immense chance.
Rose, je n’aime pas beaucoup qu’on soit sympathique avec moi. Il suffit de dire que j’ai raison, cela me suffit amplement.
Dites-le svp.
S’il y a un seul métier que j’aurais honte d’exercer, c’est cadre supérieur en banque ou en assurance.
Il y a des bons banquiers comme il y a des bons enseignants, ce qui ne signifie pas que tous les banquiers et tous les enseignants sont bons. Cela dit, le verbe aimer n’est pas pertinent, comme le nom banquier employé pour définir les employés d’une banque.
Je parle des cadres supérieurs, renato.
Ceux qui ont pouvoir de choix de lignes directrices.
Incroyable ce renato. C’en est à tomber le cul par terre.
Incroyable ce renato. C’en est à tomber le cul par terre.
Ils sont fatigants ces souverainistes, et par-dessus le marché ils te prennent pour un con.
la violation constante de notre vie privée.
Sus aux banquiers!
Sus à leur scandaleux grangeon de famille!
Incroyable ce renato. C’en est à tomber le cul par terre.
Incroyable ce renato. C’en est à tomber le cul par terre.
D. dit: à
Je me mets très rarement en colère pour de vrai mais là ma colère est très grande. Et je suis également en colère contre ceux et celles qui ont élu et pire, ré-élu Macron.
Leur responsabilité dans la misère du peuple et celle de leurs enfants, plus tard, est importante.
Sur cela,D. je vous donne raison. Je ne vais pas vous donner un blanc seing collectif sur tous vos propos, mais là, oui.
« C’en est à tomber le cul par terre. »
Déjà que vous ne volez pas haut.
Je connais un très grand banquier chez Rothschild, un homme formidable.
Pas en ligne directe.
Chez Goldman Sachs, non.
Dslée.
renato dit: à
« C’en est à tomber le cul par terre. »
Déjà que vous ne volez pas haut.
C’est un immense avantage, Renato. L’on se fait moins mal.
Bon, je vous laisse, médiathèque.
Leur responsabilité dans la misère du peuple
Le grangeon, villa secondaire, aux pauvres!
médiathèque.
Aux pauvres!
Je connais un très grand banquier chez Rothschild, rose.
Tirez-lui les sous du nez!
mais là ma colère est très grande.
Rongez votre frein en silence au fond du grangeon capitaliste!
@ rôz – intersectionnalité ?
un concept inventé par Kimberlé Crenshaw signifiant l’état d’une catégorie de personnes sur lesquelles repose (et s’est sédimlenté) le poids cumulé de plusieurs formes de dominations historiques enchevêtrées : domination socio économique (pauvreté), genrée (femmes), raciale (noires issue de l’histoire néo coloniale), géographiques (sud)… et dont le vécu de la souffrance doit être restitué dans toute sa complexité pour tendre à une meilleure émancipation égalitaire… Elle ne peut plus se réduire à un seul facteur qui déterminerait tous les autres…
Un espoir des sciences humaines…, d’ailleurs mieux accueilli par les féministes universalistes plutôt qu’essentialistes.
C’est du reste la position (citoyenne et non scientifique) défendue par mon amie Michelle Perrot, et la mienne également.
Je n’ai pas de problème avec ce nouveau concept et cette terminologie qui me conviennent mieux que ceux de « multidéterminisme », bien qu’ils veuillent dire à peu près la même chose.
*** Est-ce assez clair, rôz, ou pas trop encore ? Bàv,
C’est bien, Rose.
Entendu cette nuit à la radio, à propos de la fermeture des maternités périphériques : si une femme doit accoucher et elle habite trop lointain d’une maternité, elle peut demander l’aide du vétérinaire du coin…
renato dit: à
Il y a quelques années il y avait en France des maternités à la campagne ou dans le fin fond de provinces dépeuplées qui faisaient moins d’un accouchement par jour… On imagine le prix de la naissance de chaque nouveau-né.
Kilékon dit:
Rongez votre frein en silence au fond du grangeon capitaliste!
–
J’en parlerai à mon cheval.
Je ne cesserai de dire que ce renato est incroyable. Et que c’en est à tomber le cul par terre.
Je ne cesserai de dire que ce renato est incroyable. Et que c’en est à tomber le cul par terre.
Il est 17h 07h le 10 mars 2023 et la fin des temps n’a jamais été aussi proche.
Non 17h 02, pardon.
@ renato
Tu as déjà entendu en entier le « Rara Requiem » de Sylvano Bussotti dont tu as mis plus haut le lien avec un sadisme évident? Si c’est le cas, tu es aussi maso.
Quel tas de sons arbitraires sans le moindre intérêt dans le meilleur des cas et totalement ridicules dans le pire !!
(Et quel dommage qu’un Bloy n’ait pas connu, comme toi, de près cette époque de « l’art », pour nous raconter tout son ridicule avec sa verbe sans concessions…).
Verdi – Requiem – Dies Irae & Tuba Mirum – Berliner Philarmoniker dir. C. Abbado
J’en parlerai à mon cheval.
Pour le grageon, une grosse vache fonctionnaire du pis aller laitier?
Pour le grageon
Plutôt pour le grangeon, pas de dragée en botte!
Comment ça se passe aux Buttes-Chaumont, Pablo ?
« On imagine le prix de la naissance de chaque nouveau-né. »
Des sage-femmes avec en charge des communautés de communes ne représenteraient pas des gros frais et seraient plus rassurant pour les femmes que le paysan de côté.
pas de dragée en botte!
Plutôt du sirop Tiphon, l’universelle panacée, éh, éh!
Comment ça se passe aux Buttes-Chaumont, Pablo ?
D. dit: à
Ce matin le parc était fermée à cause du très fort coup de vent – qui a dispersé des milliers de poches dans les rues provenant des poubelles non ramassées à cause de la grève (spectacle peu réjouissant auquel s’est ajouté la pluie).
n’ai jamais regretté l’éffoindrement de l’empire austro hongrois
Foin de tout, recette du diplomate charcutier Clemenceau
Pourquoi dans mon esprit le beau prénom féminin de Clémence est toujours associé à un climat clément.
C’est grâce aux différents Papes prénommés Clément, qui étaient tous agréables.
Je ne pense pas que feu le chien de Houellebecq y soit pour quelque chose.
Suite à la série de niaiseries ici exprimées, je me suis demandé si l’ont fêtait ce jour sainte Baliverne, sainte Sornette ou sainte Faribole… ou les trois. Un hagiographe saura me répondre.
j’apprécie qu’à la différence de bcp, vous ayez correctement orthographié Georges, le père des brigades du tigre entre autres, qui ne fut pas toujours le boucher de sinistre mémoire. A la fin, il était même devenu un brin botaniste et savait conter fleurette aux peintres
Et voilà les autres… qui nous embrochent le phil avec la clémence de titusse, mais pourquoi pas, hein ?
@ sainte Baliverne, sainte Sornette ou sainte Faribole
Je me sens un peu visé, AN, mais tant pis, il y a sûrement du vrai là dedans pour les travailleurs jaloux de la licence des retraités… Mais comme il a plu toute la journée, en ces cas là, il faut partager son ennui, ils ont bien des excuses…
Bàv,
Pablo, vos opinions n’ont aucune prise sur les miennes, car j’ai entendu un chiée et un petit tas de crétins les exprimer dans la même forme et parfois plus élégamment : ils n’ont pas changé ma vie ni payé mes impôts… et je ne prétends pas changer les leurs…
Maintenant apéritif, puis bouchées à la reine aux morilles avec des pâtes boulangères (tagliolini en it. tajarin en turinois). Bonne soirée.
J J-J dit: à
« Je me sens un peu visé, AN »
Pas le moins du monde. Je constate au contraire que seules vos communications sortent du lot, décollent un peu du ras des pâquerettes. Pour le reste, c’est assez affligeant de sottise ou de banalité.
opus !
Clemens non Papa :
«… affligeant de sottise ou de banalité » comme vos interventions Alexia Neuhoff ?
Jazzy, je suis donc idiote ou folle. Mais si tu y réfléchis, n’est-ce pas ce que les hommes disent toujours des femmes, quand ils les jettent au rebut ?
renato, puis-je vous suggérer d’abandonner votre siège et votre ordinateur pour ouvrir un bouquin, faire de la poterie, du tricot, de la broderie, aller vous promener, visiter un musée, des amis, distribuer quelques pièces à des pauvres au hasard des rues, échanger avec eux deux ou trois phrases, contempler le ciel d’hiver, les oiseaux d’un jardin public, etc. etc.?
Entre temps : « Rafale de débarquements à Lampedusa, environ 1 500 migrants en 24 heures ».
Vous prêchez bien Alexia Neuhoff, mais pas assez pour être crédible. Par ailleurs, vous n’avez aucune idée de comment j’occupe mes journées, il faudrait donc apprendre à ne pas tranches des jugements à la con comme vous faite et éventuellement abandonner votre siège et votre computer, ouvrir un bouquin, faire de la poterie, du tricot, de la broderie, aller vous promener, visiter un musée, des amis, distribuer quelques pièces à des pauvres au hasard des rues, échanger avec eux deux ou trois phrases, contempler le ciel d’hiver, les oiseaux d’un jardin public. Sans point d’interrogation.
trancheZ
Ne généralisons (sociologisons) pas, Clopine.
Je parlais de Madame Tchaikovsky.
Peut-on encore parler d’amour sur son cas névrotique qui, comme pour Camille Claudel ou Adèle Hugo, l’a conduite tout droit à l’asile ?
Beaux sujets de bons films.
Mais que dit-on des hommes que les femmes jettent au rebut ?
Moi j’ai toujours eu beaucoup d’empathie pour madame et monsieur Bovary…
Migrants, débarquements sans arrêt. Trois mille arrivées en 3 jours et 17 mille en 2023 (+194%).
renato dit: à
« Par ailleurs, vous n’avez aucune idée de comment j’occupe mes journées »
Assez facile à vérifier : du matin au soir, devant votre ordinateur, à alimenter la RdL de vos puissantes (sic) réflexions entre autres chamailleries puériles avec les uns et les autres. Tout cela est tracé.
Mais pas du tout, AN. Vous ne connaissez pas le nomadisme ? bon c’est vrai qu’avec la masse de préjugés que vous habitent il vous est difficile de comprendre autre chose que ne soit pas conforme à votre propre expérience.
Pas trop clair encore, Janssen J-J.
Qui est intersectionnel ? Une femme noire pauvre et du sud ?
Si vous pouviez développer. Est ce que des hommes peuvent être intersectionnels ?
Je n’ai pas de problème avec ce nouveau concept et cette terminologie qui me conviennent mieux que ceux de « multidéterminisme », bien qu’ils veuillent dire à peu près la même chose.
*** Est-ce assez clair, rôz, ou pas trop encore ? Bàv,
La « nature homosexuelle » de la musique de Tchaïkovski.
C’est du Rebatet ?
Lorsque je pense à Kafka, depuis quelques matinées, me dis que l’abus de père sera valdingué par l’absence de père et que ce sera pire ; on en mesure déjà les conséquences.
En 1930, Keynes prédisait que, compte tenu des progrès techniques, en 2030, trois heures de travail par jour suffiraient pour garantir un bon niveau de vie *. C’est dans cette optique qu’il a conçu une éducation à l’utilisation du temps libre — non sans intérêt puisque, selon Susan Ertz, « des millions de gens veulent l’immortalité et ne savent pas quoi faire le dimanche après-midi s’il pleut ». La vie n’étant qu’un malentendu, me présenter comme un vieillard serait une erreur. Cela dit, la nature humaine étant ce qu’elle est, si je regarde bien, je n’observe que d’insignifiantes différences de forme entre le passé et le présent, le fond ne change pas vraiment, probablement jamais : on vieillit, certes, mais comme le temps passe pour tout le monde, je peux me demander s’il ne serait pas judicieux de s’en occuper. Aucune envie d’esquisser un tableau de ma propre histoire, simplement à l’époque de mes vingt ans nous étions encore loin de l’invention de nouveaux besoins, et donc de nouveaux emplois, à l’époque j’ai naïvement cru à la pertinence de la prédiction de Keynes * et qu’elle se réaliserait : dans les années 1930 il avait parié sur le développement des technologies et la limitation des besoins matériels, ce qui aurait dû réduire le temps de travail hebdomadaire à un maximum de 15 heures vers le premier quart du XXIe siècle — pari perdu. Aujourd’hui, comme il y a un demi-siècle, le fanatisme politique dispense ses victimes consentantes de tout objectif véritablement noble ** : le monde politique était et reste un assemblage grotesque de mythes et de monstres, envahi par des gens souvent laids et dépourvus du moindre savoir-vivre ; certains de mes lieux préférés ne sont plus fréquentables, mais je peux éviter ces gens en allant en vacances ailleurs : aujourd’hui vaut bien hier, et tous les avant-hier possibles. Travailler moins, travailler mieux ? La semaine de 15 heures ce sera peut-être la norme du prochain millénaire.
* John Maynard Keynes, Economic possibilities for our grandchildren, 1930.
** Paradoxe : compte tenu du fait qu’il est un individu libre qui complote contre lui-même, le fanatique est une variante de l’auto-cleptomane conçu par Picabia — il vole quelque chose qui lui appartient, il devient ainsi une victime consentante.
Non, Soleil Vert, ce n’est pas du François Vinneuil, c’est du Bussotti pur jus et pourtant il n’était pas fasciste.
bouchées à la reine aux morilles avec des pâtes boulangères (tagliolini en it. tajarin en turinois).
–
Ça c’est bon. Très bien.
Ici, morilles début avril. Vous avez vingt jours d’avance sur nous.
Bon appétit !
T »assemblage grotesque de mythes et de monstres, envahi par des gens souvent laids »
Je rajouterai volontiers et cons comme des balais, ce qui rime !
possibilities for our grandchildren, 1930.
** Paradoxe : compte tenu du fait qu’il est un individu libre qui complote contre lui-même, le fanatique est une variante de l’auto-cleptomane conçu par Picabia — il vole quelque chose qui lui appartient, il devient ainsi une victime consentante.
Ah, comme je trouve cette idée extraordinaire ! Et elle m’apporte un éclairage nouveau.
Merci de ce partage !
Ce qui me frappe quand j’ouvre un texte de Kafka, c’est sa faculté de nous entrainer dans un conte exactement lorsque nous étions enfant et qu’un parent nous racontait quelque chose pour nous endormir.. Voici le début du « Château »
« Il était tard lorsque K. arriva. Une neige épaisse couvrait le village. La colline était cachée par la brume et par la nuit, nul rayon de lumière n’indiquait le grand Château. K. resta longtemps sur le pont de bois qui menait de la grand-route au village, les yeux levés vers les hauteurs qui semblaient vides.
Puis il alla chercher un gîte ; les gens de l’auberge n’étaient pas encore au lit ; on n’avait pas de chambre à louer, mais, surpris et déconcerté par ce client qui venait si tard, l’aubergiste lui proposa de le faire coucher sur une paillasse dans la salle. K. accepta. Il y avait encore là quelques paysans attablés autour de leurs chopes, mais, ne voulant parler à personne, il alla chercher lui-même la paillasse au grenier et se coucha près du poêle. Il faisait chaud, les paysans se taisaient, il les regarda encore un peu entre ses paupières fatiguées puis s’endormit. » traduction Vialatte. et ses textes ouvrent alors des réflexions à l’infini, nous sommes sur un tapis volant.. ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’auteurs.
« Ici, morilles début avril. »
J’ai une réserve de morilles séchées, rose.
Paul à Rome :
https://pauledelblog.fr/2023/03/10/letrange-soiree-en-banlieue-romaine/
Superbe et pure traduction de Vialatte, Paul, et que l’on ne vienne pas nous bassiner avec la sociologie !
Moi aussi Renato. Petite.
Es war spät abends, als K. ankam. Das Dorf lag in tiefem Schnee. Vom Schloßberg war nichts zu sehen, Nebel und Finsternis umgaben ihn, auch nicht der schwächste Lichtschein deutete das große Schloß an. Lange stand K. auf der Holzbrücke, die von der Landstraße zum Dorf führte, und blickte in die scheinbare Leere empor. Dann ging er, ein Nachtlager suchen; im Wirtshaus war man noch wach, der Wirt hatte zwar kein Zimmer zu vermieten, aber er wollte, von dem späten Gast äußerst überrascht und verwirrt, K. in der Wirtsstube auf einem Strohsack schlafen lassen. K. war damit einverstanden. Einige Bauern waren noch beim Bier, aber er wollte sich mit niemandem unterhalten, holte selbst den Strohsack vom Dachboden und legte sich in der Nähe des Ofens hin. Warm war es, die Bauern waren still, ein wenig prüfte er sie noch mit den müden Augen, dann schlief er ein.
« ouvrir l’obturateur en 1910 », choix raisonné du biographe.
Les premiers mots.
Die Zuschauer erstarren, wenn der Zug vorbeifährt.
@J’ai soumis mon dernier commentaire à un « sensitivity reader ». Il m’a conseillé de remplacer « petits roquets » par « petites nations soucieuses de leur identité historique et culturelle ».
Un modèle de pays des merveilles pour Super ConnarD. ; good luck et n’oubliez pas, rose notamment, ainsi que le lui a duresquement remémoré grebou : sortez couverts
https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/dduxVq5DV16qovsdiyGbGA1vtco/1200×675/regions/2020/06/09/5edf2f4abe693_marine_gilbert-3023517.jpg
@good luck
Encore un peu de littérature sur tapis volant
https://www.youtube.com/watch?v=kbdF4hBfQiE
Il manquait la lecture d’un pro sur un
si « long regard ».
Et c’est validé.
https://towardgrace.blogspot.com/2023/03/letoile-kafka-un-miracle-dobservation.html?m=1
J’aime bien Langoncet, maintenant. C’est un gars affectueux.
C’est vendredi soir ou bien ?
Another Girl Another Planet
https://www.youtube.com/watch?v=M71ouP206ms
@Il est parfaitement clair, pour qui sait lire, que je prends la défense du boug, avec ses mots à lui, contre Passou (s’il est bien avéré que ce dernier l’ait viré ?)…
Vous avez vraiment des manières de gonzesse hystérique, en me traitant de lâche ou en allant ressortir la pauvre Christiane…
hanculé de ta mère !
Si vous le permettez, bref retour aux bonnes résolutions du début d’année avec cette évocation de Boulgakov ; et qu’y sombre qui le doit
https://www.youtube.com/watch?v=Jwtyn-L-2gQ
@@ ‘… ne savons rien de la vie sexuelle de la victime et notamment pas ce qui pourrait justifier cette injure : »charoulée h.anculée » ; mais peut-être faut-il l’entendre en un sens figuré
Aîj je l’avais laissé passer, celle là… JL (mort de rire / mdr 😉 … Elle ne m’était pas adressée, mais je ne résiste pas à la recopier.
En fait de rigolade, il s’agissait de tristes sires virtuels ; et ils se prennent très au sérieux, ces enculés
Pablo, vos opinions n’ont aucune prise sur les miennes…
renato dit: à
Dans les thèmes polémiques, quand on contredit tes opinions ou tes croyances déguisées en opinions, tu réponds toujours que cela te laisse froid. Tu crois toujours que les gens discutent tes idées pour te faire changer d’avis, ce qui montre, entre autres choses, la haute idée que tu te fais de toi-même et de tes idées. En réalité, ici (et cela depuis toujours) chacun exprime ses opinions sans espérer le moins du monde changer celle des autres. En tout cas c’est tout à fait mon cas. Entre autres choses parce que je n’ai rien à branler que toi ou un autre puissiez avoir la même opinion que moi, étant donné que je ne vous connais pas.
À part ça, tu penses que cette image qui suit serait possible avec la non-musique de Sylvano Bussotti, Luigi Nono et autres Boulez du même acabit?
A baby hears Pavarotti sing for the first time – “Nessun Dorma – Puccini, Turandot”
En réalité, ici (et cela depuis toujours) chacun exprime ses opinions sans espérer le moins du monde changer celle des autres.
Vrai.
Pour moi, c’est pour la chance de la pluralité des dites opinions.
D.
Il pleut.
Pablo, personne ne vous empêche d’exprimer vos opinions ici, vous pourriez simplement le faire sans m’interpeller, car votre point de vue relatif à l’art et à la musique du XXe siècle je le connais et il m’indiffère — car comme contradicteurs j’ai mieux —, et si vous étiez un minimum attentif à l’autre, depuis le temps que vous m’ennuyez avec, vous l’auriez compris.
11.3 — 7.10
Nous n’avions jamais vécu un tel mépris.
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/10/reforme-des-retraites-macron-sort-de-sa-reserve_6165010_823448.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
C’est fait.
À 39 ans, il a été élu PdlR. On voit le résultat au cours de son second mandat.
Je ne vous connais pas
In fine, c’est bien plus qui ne vous connaissons pas, affublé que vous êtes de vos treillis variés surempilés.
c’est bien plus nous
La chronique du léZard
A Paris, le cinéma commence dans la rue.
Sur la ligne 1 du métro, une jeune fille obèse monte à la gare de Lyon et s’assoie en face de moi.
Elle sort prestement d’un grand sac posé à même le sol, entre ses énormes cuisses, trois boites hermétiques rectangulaires emboîtées l’une sur l’autre.
Dans la première, d’où s’échappe une forte odeur de graillon, je distingue des patates grillées et des morceaux de blanc de poulet, qu’elle introduit à vive allure dans sa bouche à l’aide d’une fourchette en plastique.
Dans la seconde, de grosses pâtes torsadées à la sauce tomate sont avalées aussi rapidement.
Dans la troisième, des feuilles de salade luisantes de vinaigrette subissent le même sort.
Un repas complet en moins de cinq minutes !
Après avoir rangé les trois boîtes dans son sac, elle en extirpe aussitôt une quatrième, petite et ronde à couvercle bleu.
Une petite salade de fruits pensé-je, pour faire glisser le tout ?
Nenni, une crêpe bien épaisse, qu’elle dévore aussitôt à grandes bouchées !
A la suite de quoi, elle s’envoie une généreuse lampée d’eau minérale.
Je m’attends à ce qu’elle lâche un rot, voire plus…
C’est alors que j’entends une longue plainte psalmodiée se rapprochant dans mon dos : une mendiante roumaine demande la charité.
A son passage, tandis que les gens dans le couloir se rabattent vivement sur les côtés, je découvre le spectacle dans toute son horreur.
La mendiante s’avance en rampant, vêtue d’un curieux short jaune à gros pois rouges, poussant devant elle ses petites jambes mortes et toutes tordues, probablement brisées dans son enfance !
Je descends sans plus attendre à la station Hôtel-de-Ville et retrouve le temps glacé, mais superbement ensoleillé, de ce début d’après-midi d’hiver.
Depuis la rue de la Verrerie, dans le Marais, je me dirige tout droit vers les Halles.
Au carrefour, à la hauteur de l’église Saint-Merri, un jeune-homme brun, mince, bien de sa personne et propre sur lui, se tient debout, le regard fixe au loin, exhibant devant sa poitrine une pancarte en carton, sur laquelle je peux lire en grosses lettres manuscrites : INGENIEUR cherche logement.
En voilà un qui n’hésite pas à descendre dans la rue pour régler son problème, me suis-je dis en poursuivant mon chemin, sans pouvoir croiser ses yeux et échanger un sourire de connivence avec lui.
Un peu plus loin, dans la rue des Lombards, un autre homme, nettement moins propre, plus gras et à peine plus âgé que le précédent est avachi sur le pavé.
Le visage rubicond, il serre une canette de bière dans sa main droite.
Posée devant lui, une affichette nous informe, en lettres capitales : TROP MOCHE POUR LA PROSTITUTION.
J’éclate bêtement d’un rire nerveux, auquel il répond de manière hilare, en m’indiquant péremptoirement du menton le gobelet en carton trônant à ses pieds.
Sans déposer aucune obole, je presse le pas en direction du forum des Halles, où la séance du film que j’ai décidé d’aller voir va débuter.
En espérant seulement, à cet instant précis, que la fiction qui m’attend sur l’écran sera au niveau de la réalité rencontrée jusqu’alors !
https://www.lelezarddeparis.fr/la-chronique-du-lezard
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