Deux manières d’écrire sur la musique
Il y a des écrivains de musique comme il y a des écrivains d’histoire. On les reconnaît au pas de côté qu’ils effectuent « en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité. Deux livres viennent de paraître qui reflètent avec brio deux manières très différentes quoique complémentaires d’écrire sur la musique, ceux qui la composent, ceux qui la dirigent et ceux qui l’interprètent.
D’abord la plus connue des deux : « la manière Tubeuf », qui s’est illustrée par le passé à travers trois romans et surtout une vingtaine d’essais consacrés à Beethoven, Verdi, Bach, Wagner, Mozart, le lied, l’opéra… Philosophe de formation, critique musical des plus répandus, André Tubeuf (1930) est apprécié pour la solidité de son érudition musicale, l’exigence de son écriture aussi classique que colorée, sa connaissance du milieu et son vécu des concerts, sa mémoire des enregistrements, ses choses vues en coulisses. C’est peu dire que ce monde lui est familier, personnel. On retrouve toutes ces qualités conjuguées dans l’hommage chaleureux qu’il rend cette fois à l’un des plus grands pianistes dans Rudi. La leçon Serkin (204 pages, 18 euros, Actes sud).
Le témoignage d’un auditeur reconnaissant qui eut le privilège d’être de ses proches des années durant. C’est bien le livre d’un écrivain. Nul besoin de passer par la case « roman » tant son héros est déjà un personnage romanesque ; c’est déjà assez subjectif de le raconter intimement tel qu’on l’a connu, inutile d’en rajouter. La leçon en question est d’abord une leçon d’incarnation tant son ami, Juif autrichien un peu tchèque sur les bords, tout en mains noueuses, était un concentré d’énergies, de conviction, de foi ; car c’est bien le portrait d’une amitié nouée dans la connivence d’une passion commune qu’il s’agit tout au long de ce récit. L’auteur ne le cache pas et s’en réjouit même : longtemps il a été sous son emprise et il n’a guère connu, parmi ceux qui ont approché l’interprète, d’hommes ou des femmes qui n’aient pas été sous la coupe de son magnétisme. Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.
L’auteur avait déjà consacré un livre à un pianiste (Claudio Arrau en 2003) et récemment approché Serkin par la plume en en écrivant un autre sur son beau-père, le violoniste Adolph Busch La premier des justes (Actes sud, 2015). Cette fois, il a traité le gendre en cinquante courts chapitres vifs et enlevés où il réussit à nous rendre dès les premières pages si proches du personnage. Tout y est de l’homme même, de ses doutes, de ses découragements, de son caractère dans les guerres, les exils, les proscriptions, de son amitié indéfectible avec Pablo Casals, de sa façon de marcher sur scène vers le piano, de sa voussure dorsale lorsqu’il salue le public, de l’intensité du regard qu’il portait sur les autres, du nomadisme du musicien de festivals, des loges, de sa réaction aux si allemands Vier letze Lieder de Richard Strauss…
Tubeuf n’est pas un ingrat. Il doit à Serkin d’avoir été forcé à Bach en découvrant la cadence du Cinquième Brandebourgeois. En retour, Serkin lui doit d’avoir découvert Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… ». Bien sûr, ce récit sur « Rudi et moi » offre sa part d’anecdotes, mais elles sont de la même tenue littéraire que le reste. Certaines se déroulent à table, à la maison plus souvent qu’au restaurant ; l’auteur nous confie d’ailleurs qu’un jour, lui-même se mettra à table pour écrire un livre sur les musiciens lorsqu’ils sont enfin hors-micro, déboutonnés, loin de toute représentation, libérés du corset de l’interview questions-réponses, prêts enfin à s’abandonner aux délices de la conversation et aux confidences sur leur ressenti des choses, après un ou deux verres…
Le lexique varié dont disposent les écrivains de musique, la richesse de leurs métaphores, l’inventivité parfois mystérieuse du vocabulaire technique dont ils usent pour faire entendre la musique par les mots, tout cela est de nature à impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez. Qu’importe après tout si dans les triolets inauguraux de la sonate Clair de lune, un mouvement implacable est vu comme « une pulsion qui est la nuit qui marche » ( ?)…
On s’en doute, la lecture d’un tel livre, à l’enthousiasme si communicatif, renvoie inévitablement aux enregistrements de Rudolf Serkin. C’est sa vertu. Impossible d’échapper au disque jugé miraculeux car « à lui seul il dit tout » de la vérité de l’artiste : l’opus 109 de Beethoven. D’autres encore, le tragique des Impromptus de l’opus 142 de Schubert, son autre dieu, ou « son » Mozart aussi car c’est avec lui que Tubeuf dit retrouver « le Serkin le plus total et le plus simple à la fois ».
« L’ai-je assez dit, assez bien dit, que je l’aimais ? »
Oui, sans aucun doute. Voilà pour la manière Tubeuf. De l’autre, on pourrait dire déjà que c’est « la manière Gruber » bien que l’auteure soit plus jeune (1972) et que Trois concerts (592 pages, 24 euros, Phébus) ne soit que son troisième livre ; mais il est si original, doté d’une telle énergie et si vivant qu’il révèle un ton, un son, un univers qui suffisent déjà à savourer une autre façon d’écrire sur la musique. Cette fois, c’est bien d’un roman d’apprentissage qu’il s’agit, cette fiction fût-elle nourrie de toute évidence d’une longue et profonde fréquentation de celles et ceux qui la font et la servent. La musique dite classique est partout dans ces (nombreuses) pages remarquablement architecturées autour de trois personnages : Clarisse Villain, une petite violoncelliste, du genre renfermée, pas commode et plutôt paumée, qui n’a pas dix ans mais assez de personnalité pour téléphoner au grand violoncelliste Viktor Sobolevitz, désormais éloigné des grandes scènes, afin que le maitre la prenne pour élève, et Rémy Nevel, un important critique musical. Le pari narratif est ambitieux car le lecteur est invité à suivre leur évolution dans un écheveau de situations actuelles ou passées, que leurs routes se croisent ou qu’elles affrontent d’autres personnages. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française. L’incipit est habile :
« C’est par la suite que tout a commencé. La Suite, la première des trois que Paul Crespen écrivait à Londres… »
On songe alors à un fameux incipit, celui du Fin de partie de Beckett, lorsque Clov dit, le regard fixe et la voix blanche :
« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Les grains s’ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. »
Clarisse, cette grande silencieuse qui a tant de mal trouver ses mots, ne fait pas de la musique en plus ou à côté d’autre chose. La musique, c’est sa seule vie et sa vraie langue. Il y a de l’enfant prodige en elle, mais cela ne suffira pas ensuite si les qualités humaines n’y sont pas. Pour faire carrière, on lui explique qu’elle doit assouplir un caractère trop rugueux, qu’elle doit abaisser un peu son niveau d’exigence en société. Le talent ne suffit pas -même dans les concours. Et encore… Comme dans la vie, les inégalités se manifestent dès le tout début. Si Clarisse est jalouse de la petite Violette Kelemen qui est encore plus jeune qu’elle, ce n’est pas seulement parce qu’elle est déjà professionnelle et que, dès qu’elle s’empare du violoncelle, elle a en elle la grâce, le son et l’aisance : ce qu’elle lui envie le plus, c’est d’avoir grandi dans une famille de musiciens, d’avoir été bercée par leurs amis musiciens, d’avoir été conçue dans la musique, d’être née dans la musique et de n’être jamais sortie de ce liquide amniotique : « Aussi dur que tu travailles, tu ne pourras jamais changer l’endroit d’où tu viens ». Clarisse, elle, sera toujours plus dans le sombre et l’effort.
Lorsque le maître l’envoie au casse-pipe, traduisez : à la sonate de Kodaly, elle n’est pas désarmée ; car à force, elle a intégrée une certaine perception de ce qui est juste, qui n’a rien à voir avec la technique mais qui est simplement la vérité même si, comme le Maître le lui fait observer, « elle est obscurcie par l’éclat de votre perfection ». N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ; on croirait une fatalité génétique ; allez expliquer à une artiste, qu’elle soit musicienne, danseuse, comédienne, que même si ce n’est pas une raison pour renoncer, rien n’y fera. Nous sommes constamment dans l’intimité des musiciens, et pas que les grands : ceux qui, comme tant de comédiens, vivent de panouilles, cachetons, remplacements, dépannages, et doivent se résoudre à faire moins« de la petit musique que de la musique petitement ».
Un récit profus sans être bavard, une écriture cash, directe, allègre, mêlant les registres de voix et d’accents, interpellant ses personnages, les engueulant parfois. Lola Gruber tient le rythme sans faiblir, chose remarquable sur une telle distance (près de 600 pages, tout de même). Les biographies exhaustives des uns et des autres nous sont épargnées au profit de ce qui fait leur faille ; de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi. Tout sonne juste dans ce livre, tant de pages entrent en résonance avec ce que l’on a pu vivre de ce monde-là – à commencer par le nom sur la couverture, la vibration produite par « Lola Gruber » renvoyant étrangement à celle de « Dora Bruder »… On n’échappe pas à la technique, comme dans Rudi. La leçon Serkin. Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! C’est ainsi : Beethoven était sourd et Liszt, hongrois, débrouillez-vous avec ça.
On s’en doute, la réflexion sur la musique, plus élaborée et plus dense que par les formules, est permanente dans ce roman dès que l’interprète est enjointe de se choisir un style :
« Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout ».
Un petit tout qui renvoie au grand tout, à la quête de l’inaccessible pureté, au tête à tête avec la solitude. Pas seulement la solitude des tournées et des chambres d’hôtel, mais la solitude face à la partition : que faire au juste du « Nicht zu schnell » lorsque c’est Schumann qui le précise ? Chacun a sa propre respiration dans l’art et la manière de ne pas aller trop vite. Mais qu’est-ce que cela peut bien être un tempo qui corresponde à quelque chose tout en étant « légèrement retenu » quand on sait que le violoncelle chante tout le temps dans ce concerto ? Le maître tranche en rappelant que tout est déjà dans le titre et que ce n’est pas un hasard si le compositeur n’a pas écrit un « Concerto pour violoncelle et orchestre » mais bien un « Concerto pour violoncelle avec accompagnement de l’orchestre ». Et voilà. Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner par les règles, fussent-elles énoncées en rappel par la-grande-critique, laquelle est définie comme une certaine pratique des « approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères ». Ne pas se laisser non plus abattre par les traditions. Encore que certaines en imposent : à Leipzig, on joue toujours Bach sans vibrato parce que c’est comme ça, foi de Konzertmeister, quoi qu’en pense Pinchas Zuckerman (le débat est un serpent de mer) ! Aussi indiscutable que la prise de l’instrument dès qu’on le sort de l’étui : le violoncelle dans la main gauche, l’archet dans la main droite.
« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »
Si le personnage du Maitre sortait de ce roman et le lisait, il le trouverait tout sauf Schmaltz, son expression favorite pour enfoncer une interprétation jugée trop mièvre ou excessivement sentimentale. Car Trois concerts, ça secoue, ça vibre, ça vit. Pas de doute : Lola Gruber connaît la musique.
(« Rudolf Serkin en concert puis avec Pablo Casals au festival de Marlboro » photos Gjon Milli pour Life magazine ; « photos D.R.)
1 853 Réponses pour Deux manières d’écrire sur la musique
Conversez, aboyeur. Correcteur.
génial jazzi et extrêmement fidèle à ce que j’ai vu hier au soir
Jazzi dit: 5 avril 2019 à 13 h 49 min
Pour mémoire, rose, et pour emmerder Delaporte…
jazzi dit: 14 février 2019 à 15 h 50 min
Je me permets de préciser que la juge argentine est intervenue car il y a avait deux personnes de nationalité argentine concernées. Que l’immense bâtiment rose (comme moi 😉 ) est la mairie de Buenos Aires. Que le Chili est nommé à cause des exactions commises par le dictateur Pinochet Pinochet (les opposants politiques étaient entassés dans des hélicoptères et jetés au-dessus d el’Atlalntique, d’autres jetés au dessus du désert de ? (les femmes allaient chercher les os de leurs maris, enfants, pères et grands-pères). Et que l’Argentine est bien concernée elle aussi avec les folles de mai qui recherchaient des années durant leurs enfants disparus soudainement durant la dictature militaire.
À noter que l’intervention de cette juge audacieuse argentine secoue l’indifférence éprouvée par l’Espagne face à tous ces gens épris de justice sociale.
ah.
moi je suis meublée Charles dix.
Et en merisier crois-je.
Mais je peux me tromper.
Et alli, laissez tomber la polonophobie, les mêmes passent sous vos fenêtres. interviouvez le travelo de la manifestation à République, Libération l’a fait sans parler des agresseurs, problème de focale sans doute.
oui.
je dors dans Charles X.
Et cela me satisfait.
Et au mur du Laura Ashley vert & vieux comme Hérode que je vais changer, bordel, parce qu’il est vieux, gris et répugnant et que je vais remplacer par des petites fleurettes roses pâles avec des petites feuilles vert olive que j’irai chercher à Londres, oui, chez le papa de Dodi Al Fayed, paix à l’âme de ce dernier.
Cest là que je trouverai mon papier peint.
Eu égard que notre boutique Laura Ashley d’Aix en Provence a mis la clé sous la porte, drame, stupeurs et tremblements parce que le gérant buvait le fonds de commerce et qu’il a été renvoyé dans ses pénates – l’Angleterre fière et victorieuse- qui a renoncé à être représentée en France.
Il y a des journées comme ça :
Le problème résidant dans -non pas changer le papier peint, manoeuvre ouvrière dont j’ai la cheville (et même la bobinette, cher A.) mais dans-vider les bouquins de ma chambre ; et là, je vous l’avoue, je cale.
(j’attends avec espoir le jour où vous serez quelque peu content de vous-même).
Phil défend le plombier polonais, toujours un peu limite.
renato dit: 5 avril 2019 à 20 h 45 min
Il y a des journées comme ça :
pas de quoi plonger dans le désespoir le plus sombre à voir le « engravins. »
surtout l’oiseau qui porte les petits sur son dos.
je l’ai trouvé, il sera oriental blossom, bloom
https://www.lauraashley.com/fr-fr/fr/papier-peint-oriental-blossom-blanc-casse-rose-nude-encollage-mur/3726003
Phil n’a pas lu Harry Potter. Il est un peu comme cette secte sataniste polonaise.
Harry Potter jouait de la harpe, pour repousser ce chien à trois têtes.
Pas de quoi plonger dans le désespoir le plus sombre, rose, mais très fatiguante.
Jean Langoncet dit: 5 avril 2019 à 20 h 09 min
Dialogue impossible : de mon côté, des faits irréfutables, du vôtre… de la propagande.
Chaloux est vraiment un très gros con. Mais avait-on besoin d’une preuve supplémentaire.
J’espère au moins qu’il paie ses pensions alimentaires, rubis sur l’ongle. C’est bien le moins que l’on peut penser d’un petit huissier, qui ne comprend rien à rien. Hilarant.
Alexia, combien de « minorités visibles » das la manif pour tous ?
das > dans
(hormis les « français raccourcis de partout »)
des soucis de plomberie, dear Marie Sasseur ? Casanova aussi, vous êtes en bonne compagnie
Je défends la science Phil. Pas les entubeurs, comme vous. J’en suis navrée.
renato, ce soir j’ai mangé des tortellinis pesto-pignons de pain.
en attendant que d’autres soutiennent les anglais, un peu de rire sur le couple du siècle après Megan et Harry
🙂
https://youtu.be/Lyf0CjIajjU
passe-moi les d’chips, chéri,
Marie Sasseur dit: 5 avril 2019 à 21 h 07 min
Chaloux est vraiment un très gros con.
De la part d’une vieille putain, borgne, cul-de-jatte et complètement desséchée, je le prends bien.
(Je paie tout rubis sur l’ongle)
On reconnaît bien là le petit huissier impuissant. Après avoir menacé Boucheron de révélations fracassantes, et traité Passou comme un vaurien, le voilà de nouveau réduit à des grossièretés ,- un langage qu’il réserve d’ordinaire à ses passages client habituel de bordel -depuis ce matin! devant son ecran, fantasmant sur la Mercedes au coin de la rue ( ce n’etait Pas une ford falcon). Hilarant.
Sauf, Marie de mes doigts, qu’il faut être une vieille conn.asse complètement hors-service comme toi ou cette pauvre Gigi aux lobes effondrés pour croire un mot de ce que j’ai écrit. J’ignore qui est bouguereau, je n’en ai rien à foutre, et je ne serais jamais allé au commissariat pour ça. J’aurais attendu cette épave de pied ferme.
C’est toi qui es hilarante, pauvre vieille momie poussiéreuse…
Vraiment… On te ferait croire n’importe quoi.
Va dodo.
Pour longtemps.
Hurkhurkhurk!
>D.
pesto-pignons de pain.
et moi, D. illico (presto) des moignons de main.
me suis demandée si vous travailliez, aujourd’hui, ou étiez malade
mais très fatiguante.
Des feuilles
https://www.youtube.com/watch?v=b4Yn6bvu8OI
bisous
va me coucher
d’un côté, le dernier d’andré bucher, de l’autre un de steinbeck
j’me culture
bisous
Sur le petit du bouchon, j’ai fait rire mes copains. Une créature du PS qui quitte le navire en perdition pour se macroniser, quoi de plus commun? On n’a vu que ça depuis 18 mois. Triste et commun, comme ses livres.
Bien sûr, nous sommes peu nombreux à pouvoir mesurer l’étendue de la moralité d’une loque comme l’huissier chaloux.
De fait, on sera de moins en moins nombreux, c’est un fait.
« me suis demandée… »
Plutôt compliquée, la journée ; trop de choses à faire et pas vraiment envie.
Tu es saoule, va te coucher.
Je ne mettrais même pas les grossièretés de chaloux sur le compte d’un alcoolisme maladif. Un quidam, hussier dans le civil, père de 5 enfants ?, il faut toujours mettre un ? qui peut sur le web, déverser autant de hargne grossière, et aveugle, ne fait pas mentir le regretté U. Eco.
@le compte d’un alcoolisme maladif
Demain, on rase gratis
https://www.youtube.com/watch?v=-Bphb9EZaTE
qui se souvient du poètee Juan Gelman,
https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/01/15/le-poete-argentin-juan-gelman-meurt-a-mexico_4348086_3222.html
et alii dit: 5 avril 2019 à 22 h 21 min
qui se souvient du poète Juan Gelman,
non, ne me souviens pas
mais ils cherchent parfois plus de 35 ans : 40 et plus.
deux choses encore
Lola et Bridgitta, deux manières d’écouter la musique
https://www.youtube.com/watch?v=LemG0cvc4oU
hag on sloopy
https://www.youtube.com/watch?v=TlTKhPkZSJo
hag > hang
« Argentine est un triangle rectangle qui a pour grand côté les Andes à l’occident, pour petit côté l’irrégularité des fleuves au nord et pour hypothénuse elimee l’océan Atlantique à l’est »
et compris que son deuxième cheval venait de mourir.
ai pensé à cela, (méchamment) qu’entre Frederick Wiseman et mon cheval, aurais choisi mon cheval
🙁
(pour ne pas risquer qu’il soit mouru sans moi)
bridgitta, pas trouvé,
image1
Pierre Jourde reçoit le Prix Alexandre-Vialatte 2019
Pierre Jourde succède à Jean Rolin, en remportant le Prix Vialatte 2019 pour son roman Le Voyage du canapé-lit, paru aux éditions Gallimard, ont annoncé les membres du jury chargé de remettre
Bernard Sichère, auteur et ancien normalien devenu professeur de philosophie, mais aussi maître de conférences à l’université de Caen Basse-Normandie, puis à l’université Paris VII Diderot, est décédé le 3 avril 2019, à l’âge de 74 ans.
, mais aussi des livres de la saga Harry Potter ou encore le Twilight de Stephenie Meyer. Rafal Jarosiewicz, le prêtre à l’origine de ce grand n’importe quoi, a tenu à présenter ses excuses.
Deep River Blues
https://www.youtube.com/watch?v=6VAbrnjdtYw
@Conversez, aboyeur. Correcteur.
https://www.youtube.com/watch?v=oUQmNGLvL3U
pour bridgitta et par hasard
https://www.youtube.com/watch?v=T800IW3bWLM
Un très beau passage de l’exhortation apostolique de François :
« 277. Jésus marche parmi nous comme il le faisait en Galilée. Il passe par nos rues, s’arrête et nous regarde dans les yeux, sans hâte. Son appel est attrayant, il est fascinant. Mais aujourd’hui, l’anxiété et la rapidité de nombreuses stimulations qui nous bombardent, font qu’il ne reste plus de place pour ce silence intérieur où l’on perçoit le regard de Jésus et où l’on écoute son appel. Pendant ce temps, t’arriveront de nombreuses propositions maquillées, qui semblent belles et intenses, même si, avec le temps, elles te laisseront vide, fatigué et seul. Ne laisse pas cela t’arriver, parce que le tourbillon de ce monde te pousse à une course insensée, sans orientation, sans objectifs clairs, et qu’ainsi beaucoup de tes efforts seront vains. Cherche plutôt ces espaces de calme et de silence qui te permettront de réfléchir, de prier, de mieux regarder le monde qui t’entoure, et alors, oui, avec Jésus tu pourras reconnaître quelle est ta vocation sur cette terre. »
J’ai vu avec satisfaction que Benoît Hamon persévérait dans son programme, à propos notamment du revenu universel, et donc de l’abolition légale du travail. Je soutiens Hamon plus que jamais. Je crois que c’est quelqu’un qui a tout compris, et qui surfe sur la vague avec dextérité. Quelle intelligence profonde, vaillante ! Il demeure droit, entre le péril populiste et l’infamie macroniste. J’admire comme il a rivé son clou à Gluscksmann, qui n’est qu’un opportuniste. Il ne manque plus à Hamon que de nous dire qu’il est catholique et admirateur d’Ulrike Meinhof. Mais vous verrez, ça viendra !
Sa liste s’appelle « Vive l’Europe libre ! », aux accents gaullistes. C’est parfait. Hamon est le vaillant petit soldat qui part à l’attaque du mal, comme de Gaulle jadis. Avec en plus, une note écologiste bienvenue, qui le rapproche des catholiques (cf. encyclique Laudato si’). Tout cela me semble parfait, je jubile.
Depuis la présidentielle, Hamon a fait un beau parcours, calme et serein. Son mouvement Génération.s trace la route. Il continue sans fébrilité, il attend son heure. Avec Vive l’Europe libre, vous verrez qu’il va rassembler les meilleurs électeurs, et donner de l’ampleur à son thème de prédilection, qui aura grâce à lui une place dans les médias : l’abolition légale du travail, un projet pour mille ans !
T’gêne surtout pas d’la morale du gros menteur des ardennes, pupusse larbin number one
[@un petit texte sur tes résultats d’examens de la tête exhibés].
I’m sorry Dave, I’m afraid, I can’t do that… My mind is going ; I can feel it…
(c/o heuristically programmed algorithmic computer 9000)
Avec Hamon, qui est de gauche et a une conception sociale de la politique, ce sont les idées catholiques qui triomphent. Et en plus, il insiste sur l’écologie ! Il a vraiment tout pour me plaire !
Chaloupe,
Je n’ai rien, mais alors rien compris à cette histoire de Laguna, de 10 enfants, de femmes, de pension alimentaire et de sakakaka.
Mais c’est une idée de roman. Bordel, merci à vous deux !
JJJ,
Mon Dieu ! C’est plein d’étoiles !
My God it’s full of stars !
Exclamation de Bowman juste avant de « pénétrer » dans le monolithe.
Keir Dullea, 2001, l’odyssée de l’espace (1968), écrit par Stanley Kubrick, Arthur C. Clarke
Ed, vous avez lu le texte du pape que j’ai cité ? Vous ne trouvez pas ça beau et émouvant ? Vous n’avez pas envie, du coup, de vous convertir durablement ? Vous vider de toutes les lourdes scories qui vous empoisonnent, vous vicient, vous rendent comme morte ? Vous n’avez pas envie d’une petite résurrection ? D’un peu d’amour, de vrai amour ? Vous n’en avez pas marre de vivre dans la falsification, sur votre tas de fumier, à vous abrutir au travail ? Vous pouvez suivre Jésus si le coeur vous en dit. C’est ouvert à tout le monde et c’est gratuit.
@JJJ (suite)
Keir Dullea, c’est l’astronaute Dave Bowman dans le film « 2001 : l’odyssée de l’espace », film réalisé par Stanley Kubrick en 1968.
Bowman vieillissait de quelques décennies de plan en plan. La dernière image de lui est celle d’un vieillard agonisant, au corps rabougri.
Dans la réalité, il a changé, lui aussi… C’est maintenant un bel homme élégant de 82 ans qui continue de jouer au théâtre…
Quant à HAL – « My mind is going… I can feel it » (« Mon esprit s’en va… je peux le sentir ») dont vous rappelez les dernières paroles… dans le film, c’est Douglas Rain, qui prêtait sa voix au logiciel doté d’intelligence artificielle. Il est mort dimanche 11 novembre 2018. Il avait 90 ans.
@JJJ
Et pour finir car il fait sommeil… Pendant que Stanley Kubrick réalisait le film, Arthur C. Clark écrivait le roman. Les deux hommes ont développé le scénario ensemble à partir de 1964, en partant de la nouvelle La Sentinelle d’Arthur C. Clarke, sorte de brouillon de 2001 publié en 1951.
Un scénario parfait pour basculer dans les étoiles de la nuit…
Ayé !
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2019/04/06/le-maitre-et-marguerite-mikhail-boulgakov/
Pour ceux que cela intéresse, et Gute Nacht!
Dans ce passage culte où Harry Potter defie le chien à trois têtes, JK Rowling s’est directement inspirée du mythe d’Orphée.
Orphee jouant de la lyre:
https://www.copiedouble.com/files/u2/Orphee statuette petit format.jpeg
Ce qui est moins évident c’est pourquoi ce curé sataniste polonais, qui reçoit des sms bizarres des cieux, a vu le diable dans un parapluie Hello Kitty 😉
Je me souviens avoir lu que l’inquisiteur accusa El Greco de « cacher des choses innommables sous les ailes des anges »…
Eh bien, bibi, ce qui m’a toujours totalement scotchée devant 2001 l’odyssée de l’espace, c’est un plan fabuleux (et unique, à mon sens) : le très célèbre raccourci qui fait qu’un homme préhistorique, par enthousiasme? lance un os ( il vient de se rendre compte qu’il peut s’en servir comme outil ou arme…) en l’air, l’os se met à tourner et devient une station spatiale en train de tourner dans l’espace. Plan parfait, et qui illustre rien moins que toute l’histoire de l’humanité en dix secondes, « l’odyssée de l’espèce en un seul plan », c’est pas beau ça ?
Sinon, tout le côté pseudo-mystique avec cet aérolithe apportant la civilisation aux hominidés (d’ailleurs, l’aérolithe ressemble curieusement à un e-phone, ahaha) et surtout cette fin « magique » « ouvrant » sur un foetus qu’on imagine transcender la condition humaine, tout cela me fait tartir et me semble fumeux, verbeux et mystico-religieux-magique à souhait.
Les « voyages dans l’espace-temps », avec effets de vitesse tromboscopiques et autres jolies couleurs, ont eux aussi bien vieilli, mais parce que beaucoup copiés : on ne peut en vouloir à Kubrick d’avoir ouvert la voie…
Reste le meilleur du film, d’après moi : la tentative de prise de contrôle du vaisseau, avec la lutte entre l’ordinateur et l’homme. Là, non seulement c’est du vrai cinéma, mais en plus le mot « anticipation » prend tout son sens…
(et dire que cela fait dix-huit ans que nous sommes en 2001 !)
cela me fait tartir Qu’est ce que ça veut dire?
@Clopine dit: 6 avril 2019 à 9 h 35 min
Belle réflexion, Clopine et bravo pour votre carte. Vous y écrivez tant d’heures de lecture en si peu de mots… Si ici, une mérite de parler de Proust, c’est bien vous. Je ne comprends pas ces réactions de Chaloux…
@Ed dit: 6 avril 2019 à 3 h 26 min
Je viens de lire votre billet : magistral !
tout cela me fait tartir et me semble fumeux, verbeux et mystico-religieux-magique à souhait
toutafé bonne clopine..on dirait du dlalourde en sacristie
l’odyssée de l’espèce en un seul plan », c’est pas beau ça ?
une sacristie dessiné par courège à bas prix..des ptites filles en fleurs qui nous pétraient des paqurette ça ça srait visionnaire
Le film est énigmatique, le livre de M. C. Clarke, tout autant.
Alors ? Une aide possible : « 2001 L’odyssée de l’espace : Puissance de l’énigme » de J-M.Bertrand (Harmattan)- 2012.
Présentation de l’éditeur :
« Ce livre est né du désir d’explorer en quoi consistent les trois énigmes majeures de « 2001 l’odyssée de l’espace » (de Stanley Kubrick) : le monolithe et la naissance de l’humanité, le langage et la technique, les modifications des formes de la sensibilité lors de l’épisode final. L’auteur met en évidence, dans une approche qui articule analyse précise de séquences et réflexion philosophique, le caractère central de la question du temps dans 2001 (l’odyssée de l’espace devient une odyssée du temps) ainsi que les dimensions artistiques d’un film défini comme passage sensible d’idées.
Biographie de l’auteur
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (Saint-Cloud), Docteur en esthétique et sciences de l’information et de la communication, Jean-Michel Bertrand est professeur d’analyse filmique et de sciences humaines à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.
140 pages intéressantes…
« cacher des choses innommables sous les ailes des anges »…
les hommes c’est sous lbras qu’elle dirait bonne clopine
la tentative de prise de contrôle du vaisseau, avec la lutte entre l’ordinateur et l’homme
un machin dpédé qui dirait baroz..le robot violeur dla planéte ferbotène..ça c’est de l’affre technologique
Sinon, je repense au pétage de câble de Chaloux, ici, hier, à propos de la « kermesse de l’imbécillité », c’est-à-dire, pour lui, le « printemps proustien ».
Personne n’est à l’abri de réactions disproportionnées à leur objet, certes (j’en sais quelque chose), m’enfin, une telle violence doit quand même s’expliquer par autre chose que par le « tison d’internet », ce démon caché entre les lignes qui font qu’on ne voit même plus ces dernières, et qu’attisés par la « liberté » et l' »impunité », on se met à proférer des propos totalement exagérés…
Il doit y avoir autre chose. Pour moi, le « printemps proustien » est certes une sorte de « raout » qui, par la nature des choses, (l’élitisme souvent associé à la Recherche, l’origine et la qualité des participants du « in ») peut effectivement être qualifié d’évènement un poil « mondain », (ce qui, d’ailleurs, n’aurait su déplaire à Proust, ahaha), et peut provoquer le haussement d’épaules de certains…
M’enfin la volonté affichée des organisateurs est clairement, au contraire, de « démocratiser » Proust, d’en rendre l’accès plus largement ouvert : le choix de Combray (au lieu du Ritz, par exemple, aahaha) est en déjà un signe.
Et puis qu’y a-t-il de si grave à une commémoration autour d’un livre ? Il me semble que cela relève du même ordre que les « maisons d’écrivain », ou les « parcours hugoliens » (par exemple. Faut-il s’interdire de proposer à un public disséminé d’habitude de se rassembler autour des traces palpables, humaines et historicisées d’un écrivain qui a donné tant de plaisir aux autres ?
peut-être Chaloux associe-t-il la Recherche à un déplaisir ?
Ou bien est-il atteint de cette jalousie qui veut qu’un lien soit si fort entre une oeuvre et vous, qu’on supporte à peine que quelqu’un d’autre ose poser les mains dessus ? Qu’on juge tous les autres indignes ?
Ou bien déteste-t-il toute manifestation d’hommage et d’enthousiasme, pour quoi que ce soit ?
En tout cas, son indignation prouve encore une fois, même par reflet, l’étrange pouvoir de la Recherche sur ses lecteurs.
Et moi, Chaloux ou pas, je compte bien tirer le maximum de plaisir des festivités proposées, raout mondain ou pas. Déjà, rencontrer des gens avec qui j’ai ce point commun, la Recherche, rompt mon long isolement ; et puis… C’est rigolo, non ? Une sorte d’aventure ? Un truc collectif ? Les gilets jaunes ont bien su profiter de leurs ronds-points pour se parler entre eux. Les proustiens ne peuvent-il pas envahir pacifiquement Combray, dans le même but ?
« kermesse de l’imbécillité » : est-ce si stupide, de chercher à partager ses goûts ? (Jazzi, là tu m’approuves, pas vrai ?)
NOTEZ LE NOM
La sonde israélienne Bereshit (Genèse en hébreu) s’est placée sans encombre en orbite autour de la Lune ce 4 avril, a confirmé la société aérospatiale SpaceIL. Israël devient ainsi le septième pays à placer une sonde en orbite autour de notre satellite.
le choix de Combray (au lieu du Ritz, par exemple, aahaha) est en déjà un signe
..pas sur bonne clopine..dirphiloo aurait cliqué sur son samsung..il aurait textifié a ses poteaux gilets qui auraient jazé..une vidéo virale s’en serait suivi..proust sortirait seul vainqueur
« qui fait », pas « qui font », sinon on pige plus rien.
« kermesse de l’imbécillité » : est-ce si stupide, de chercher à partager ses goûts ? (Jazzi, là tu m’approuves, pas vrai ?)
protégez moi de mes amis..je m’occupe etc..
vous avez raison Clopine,c’est plus que de la jalousie!j’espère que vous aurez du plaisir et ferez d’heureuses rencontres
NOTEZ LE NOM
La sonde israélienne
êtat palestinien aurait été de plus meilleur gout..mettre l’humour juif en orbite autour dla lune ? quand les poule auront des dents..si melquisèdèque l’a pas dit il aurait du renfield
Marie Sasseur, « e qui est moins évident c’est pourquoi ce curé sataniste polonais, qui reçoit des sms bizarres des cieux, a vu le diable dans un parapluie Hello Kitty 😉 »
Ben au contraire. A partir du moment où tu es curé (!) et que tu crois vraiment au diable (!!) et à toutes les autres conn.;eries de ce genre, pourquoi ne pas voir le diable dans un parapluie, une quéquette masculine, un pot de chambre ou une pomme de terre ? Où est la limite à la crédulité ?
C’est au contraire d’une logique absolue. Et définitive. Juste une question de foi, quoi.
merci et alii, aucune chance de vous y croiser ?
Suis allé revoir le film hier soir pour oublier la rdl, une séance exceptionnelle dans mon cinéma. Vu pour la 5e fois de ma vie en 40 ans (1 fois tous les 10 ans). Et retrouvé 80% des mêmes émotions de jeunesse, intactes. Hélas,… cette nuit… impossible de dormir à cause du beau Danube, lancinant… Le vide et le silence intersidéral quand même, et son rendu… Quelle audace de cinéma !… Une bande de lycéens de 16 ans emmenés par leur prof n’ont pas bronché une seule fois durant les 2h40 de projection et pas un seul n’a allumé son iphone. Voilà la prouesse de clarke et kubrick !… voilà ce qu’a provoqué en 2019 ce film de 1968 devant une génération pas née en 2001, gavée de guerre des étoiles et de violences digitales sur ses playstations !
Moi, je dis qu’il faut pas complètement désespérer même du jeune chaloux, et qu’on peut bien régresser au stade fœtal, maintenant. Je suis candidat pour le cycle de l’éternel retour et volontaire pour être exposé dans le zoo du jardin brayon, quelque part sur le côté normande.
Merci Ch et CT pour vos réactivités nocturnes et matinales et vos précisions de spécialistes impeccables et constructives … Bonne journée.
@ Retrouvé Bridgida sous la Ferrari, rose ! et les deux en même temps, en pluss,
https://www.youtube.com/watch?v=kLu1eV-vjLc
Sans intention de prendre le relais de Chaloux dont le niveau culturel est bien supérieur au mien, il me semble que Proust est issu de l’union de la grande bourgeoisie parisienne avec la petite, provinciale, chacune des deux ayant deux objectifs comparables : ne cesser d’avancer dans la notoriété et la fortune, que la direction soit horizontale ou verticale.
Parti de là, la démocratisation à Combray me fait bien rigoler, et l’on peut être certain du dédain qu’avaient ces petits bourgeois pour la classe paysanne et ouvrière. Ce qui soit-dit en passant était beaucoup moins vrai chez les nobles.
Clopine et Sasseur en travelo à République, il est temps d’éjecter la prestigieuse nouvelle notule
En effet ce dédain ne pouvait exister par principe dans la noblesse, davantage instruite d’humanisme que la bourgeoisie, mais prenait facilement la forme d’une condescendance.
Kitty est anglaise à l’origine, comme Harry Potter. Le trans Phil, trop vieux pour s’en divertir, jette l’anathème sur les enfants, comme ce curé sataniste de la secte « sms des cieux » lol.
Il est temps que le mouvement prenne forme institutionnelle, pour redoubler d’efficacité révolutionnaire :
« A Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, 500 « gilets jaunes » venus de toute la France, selon les organisateurs, sont attendus jusqu’à dimanche pour la seconde « Assemblée des assemblées », des groupes de travail et assemblées plénières pour discuter notamment de la « communication interne et externe », de l’attitude « face à la répression » et des « revendications ». »
Si ça se trouve, ce curé sataniste polonais a trop kiffé voldemort…:-)
A quoi rêve JJJ ?
Aux grands espaces infinis et aux gros nibards !
Revenons au début de l’histoire, « Nietzsche so schnell », il semble qu’il y ait ici des amateurs…
Levé de soleil dans l’espace.
« il est temps d’éjecter la prestigieuse nouvelle notule »
C’est shabbat, Phil. Aujourd’hui, Passou n’a pas le droit de toucher aux boutons électriques !
Clopine, hier Chaloux s’en est surtout pris au boug. On a atteint les sommets du sordide !
« On a atteint les sommets du sordide ! »
Tiens donc, expliquez-nous ça, puisqu’hier vous n’étiez « pas là « .
et vous allez avoir le droit à curiosa
« travelo » Phil, comme vous y allez du laisser-aller langagier, dans votre club de vieux invertis. C’est ce poème de Morand à sa Dulcinée (cf « Ravel ») , hilarant le vieux de la badine quand il se met à plat-ventre, qui vous décolle le dentier ?
D;, dans le « temps retrouvé », la narrateur indique clairement qu’il avait honte de son origine « combraysienne » par rapport à ses amis aristocratiques parisiens. Surtout les Guermantes, car eux aussi étaient « de Combray » (mais pas le même !.
Cette honte d’être un descendant d’une petite famille bourgeoise de Combray (je me demande même s’il ne fait pas état d’efforts pour le dissimuler…) explique aussi le côté « rédemption » de l’écriture de l’enfance. Le narrateur l’assume enfin, et, ô miracle, les pages qui sortent de cette volonté sont parmi les plus remarquables de la littérature française. Qui peut oublier la tante Léonie guettant de sa fenêtre la robe -trempée ou non- de Madame Sazerat ?
Enfin, tout ça, à mon sens, hein…
Et alii, s’il y a une seule chose dont je suis sûre à propos de Chaloux, c’est qu’il ne peut être « jaloux », comme vous le supposez, et surtout pas de moi, wouarf. Non, c’est autre chose. Uns structure psychologique qui ferait le bonheur de Sigmund Freud, et ce que Chaloux, appuyé sur le sentiment exacerbé de sa normalité (« l’enfer, c’est les autres » est son credo le plus quotidien) refuserait à toute force, jusqu’à montrer les dents…
N’empêche, le printemps proustien, avec lui, essuie quelques belles giboulées.
Non, je n’étais pas là, mais vous bien en première ligne Marie Sasseur !
« il faut être une vieille conn.asse complètement hors-service comme toi (…) qui es hilarante, pauvre vieille momie poussiéreuse… »
clopine,l’un n’empeche pas l’autre!chaloux exempt de jalousie?allons donc!même si c’est votre psy qui vous le dit!
moi, vous savez,ce n’est pas ma question;profitez du printemps, de tous vos printemps;je vais en fêter un et je sais compter et battre la mesure
« Non, je n’étais pas là »
Jazzi aimerait bien que le petit cirque, qu’il anime en vieille folle déloyale, continue.
Quand il ne pose pas des questions, jazzi a des difficultés à s’exprimer.
Je repose la,question:
Qu’est ce qui fait dire à jazzi
« hier Chaloux s’en est surtout pris au boug. On a atteint les sommets du sordide ! »
Vous faites partie d’une des trois ex femmes de Chaloux, Marie SS ?
Vous êtes la mère de combien de ses cinq enfants ?
Qu’est ce qui fait dire à jazzi
« hier Chaloux s’en est surtout pris au boug. On a atteint les sommets du sordide ! »
« Chaloux dit: 5 avril 2019 à 18 h 03 min
Car il faut maintenant pousser le pauvre boumou, le changer et le faire manger. Ce n’est plus qu’une épave échouée, un puant débris, une ruine malodorante, une loque fétide, de nauséabonds décombres, une charogne pestilentielle. »
jazzi, vous connaissez cette histoire du garçon coiffeur renvoyé par sa patronne, les motifs en off ?
On vous lira avec intérêt, lorsque chaloux « sera là » pour vous, sur ce que vous avez écrit ce matin:
« hier Chaloux s’en est surtout pris au boug. On a atteint les sommets du sordide ! »
« boug » est ici un fake. Alors, jazzi ?
@Janssen J-J dit: 6 avril 2019 à 10 h 25 min
Avec cette séance, c’est l’éternel retour…
Aller jusqu’aux confins du système solaire, Saturne, et percer en partie les origines et le mystère de la vie avec ces personnages inoubliables… cet étrange monolithe noir… L’aube de l’Humanité… HAL, l’ordinateur doué d’intelligence et de parole… Heureux rappel que cette musique lancinante, les « valses » de Strauss… cette lenteur envoûtante, parfois lassante, comme dans le désert des Tartares…
« Expérience non verbale, laissée à la libre interprétation de chacun », comme le cinéaste définit son film ou, « Si vous comprenez 2001 : l’odyssée de l’espace, c’est que nous avons échoué. Notre but étant de soulever d’avantage de questions que d’y répondre. » A.C. Clarke.
La porte des étoiles, donc avant la conquête spatiale et les premiers pas d’un homme sur la lune. La réussite de l’expédition Apollo 13 suivra quelques mois plus tard après la sortie du film.
PS : Une blague circulait sur le plateau de tournage : « Dieu a créé la Terre et le ciel en six jours, le septième jour, Kubrick lui a tout renvoyé pour correction. »
Bon samedi.
Dans les ultimes mystères de 2001, cette chambre mystérieuse dans laquelle échoue Bowman. La décoration, le mobilier évoquent une inclusion de Barry Lyndon dans 2001.
@ grands espaces infinis et gros nibards
Croyez pas si bien dire, jzmm, mon poète goûteux du printemps… Avez-vous remarqué que tous les engins aérospatiaux de l’Odyssée symbolisent de somptueux nibards coconeux, à l’exception du monolithe noir qui s’en dépare, tel votre iphone ithyphallique ?
une inclusion de Barry Lyndon dans 2001
???
BL est sorti 7 ans plus tard, voyons… une anticipation, plutôt, non ?
Je comprends mieux pourquoi je n’ai pas été sensible à ce film de Kubrick, JJJ !
« On vous lira avec intérêt, lorsque chaloux « sera là » pour vous, sur ce que vous avez écrit ce matin »
Un crime de lèse majesté, Marie SS !
Vous êtes toujours mariée avec lui ?
Votre horizon et imaginaire mental de cinéphile doit être singulièrement mutilé, jzmn, je vous plains sincèrement. Cela dit, nul ici n’est parfait, et pourvu que règne une concorde constamment mise à mal, chacun apporte le monolithe qu’il peut, voilà tout ce qu’il m’en dit.
« Votre horizon et imaginaire mental de cinéphile doit être singulièrement mutilé »
J’ai vu pleins de bons films ces jours-ci, JJJ, mais je n’ai plus envie d’en parler ici…
@Soleil vert dit: 6 avril 2019 à 12 h 30 min
Vous écrivez : « Dans les ultimes mystères de 2001, cette chambre mystérieuse dans laquelle échoue Bowman. La décoration, le mobilier évoquent une inclusion de Barry Lyndon dans 2001. »
La dernière séquence, la plus énigmatique. Là où il finit par s’apercevoir vieilli puis mort…
Ce décor donc, tellement blanc, lumineux. Une pièce raffinée. Un décor XVIIIe par les meubles rares, les sculptures et le tableau évoquant une scène champêtre et libertine. Mais aucune vie dans ce décor. Bowman fait face à son double vieilli. (Tenez l’occasion de réutiliser « involuté » que Renato a éclairé, hier). Un nautile ce Bowman, le plus ancien recouvert par la dernière couche, non de nacre mais de mort. Le bowman d’avant ne disparaît pas immédiatement, il est le fantôme de son double. Le spectateur est complètement perdu, s’interrogeant : qui est le vieil homme filmé de dos ? Quel est le sens de ce repas raffiné, de ce verre brisé ? Le lit de mort est effrayant jusqu’au geste ultime : bras levé comme un appel. Le monolithe apparaît. Noir prolongé de l’écran comme au début du film et dernière métamorphose : le fœtus face à la terre puis face à nous, les spectateurs.
Questions sans réponse… Aucun message verbal délivré (pas de messianisme non plus). Pas d’explication quant à la nature et à la signification du monolithe noir, non plus.
La boucle n’est pas bouclée.
JJJ a ouvert une brèche-énigme à l’aube de cette nuit confuse où, sans juger de l’échange verbal de certains intervenants, j’ai pensé à ces passages de La nausée (Sartre) à propos de la racine du marronnier vue dans la jardin public : « Ce vernis avait fondu, il restait des masses monstrueuses et molles, en désordre – nues, d’une effrayante et obscène nudité […] mes narines débordaient d’une odeur verte et putride. […] Si l’on existait, il fallait exister jusque-là, jusqu’à la moisissure, à la boursouflure, à l’obscénité. […] Nous étions un tas d’existants gênés, embarrassés de nous-mêmes, nous n’avions pas la moindre raison d’être là, ni les uns ni les autres, chaque existant, confus, vaguement inquiet, se sentait de trop par rapport aux autres. […] ni l’ignorance ni le savoir n’avaient d’importance : le monde des explications et des raisons n’est pas celui de l’existence. »
Une drôle de nuit, oui. Un un film pile-poil apportant sa fraîcheur… printanière.
« J’ai vu pleins de bons films ces jours-ci, JJJ, mais je n’ai plus envie d’en parler ici… »
Est-ce que vous avez vu le très littéraire Curiosa ?
@ je n’ai plus envie d’en parler ici
Ok, mais pourquoi le faisiez-vous ?… nul ne vous y a jamais obligé, jzmn. Pas assez de remerciements de delaporte, peut-être ? Les gens sont incroyables ! s’injurient, se boudent, se rabibochent, se mécomprennent, s’attirent et se révulsent, se crachent, bouh, savant pas rester simples et eux-mêmes. Allez, mettez nous vos films… là
Non, jazzi 12h46 mais voir une vieille folle comme vous, prise dans sa nasse est toujours un peu pathétique . Et la pitié est un sentiment que j’abhorre. So, basta.
_____________
Kubrick a donné une explication de la fin de son film. Que je ne trouve pas tres convaincante, pour ce chef d’oeuvre inégalé d’A. C. Clarke, je le pense, en fiction, en science-fiction.
Je reviendrai vous en dire plus, ou pas. Je dois préparer un petit voyage de quelques jours.
JJJ à 10h25
je l’ai écoutée très attentivement avec respect.
Être en mal de mère au point que le.tour de poitrine soit du 130, c’est un sacré gros mal de mère.
Je songe plutôt, de manière itérative aux îles Aléoutiennes, mais nous avons chacun nos méthodes pour combler nos manques.
Kubrick a fait du space Opéra,excellent malgrė quelques rendus kitchissimes, à partir d’une idée géniale, et philosophique, de A. C. Clarke. Une idée pour les mille ans qui viennent, comme on dit.
J’ai vu pleins de bons films ces jours-ci, JJJ, mais je n’ai plus envie d’en parler ici…
fais pas la gueule baroz..tant que c’est gratos dirphiloo te lis goulument..et bonne clopine et ses raout feuille de roses c’est dégoutant..et moi si je fais celui qui ne se précipite pas c’est pour faire le client délicat
https://www.theguardian.com/books/2019/apr/06/gilded-youth-james-brooke-smith-review
2001 ..hon dirait une esplosion kilotonique des hinvendu du figaro magazine d’une 10aine d’année..
Une idée pour les mille ans qui viennent, comme on dit.
sur que si qu’on mettait les bonobos sur horbite tèrezoune elle aurait pas phini dtourner
Je déplore, un peu, que ton talent de fake s’emousse. C’était marrant au début , et puis tu rebootes, et ce n’est plus très drôle.
Si ça se trouve, ce curé sataniste polonais a trop kiffé voldemort…:-)
..si au moins ça pouvait marcher ce foutu exorcisme..quelle guigne..potère cest bien plus pire que davoir à payer une pinte a farage et boris et thérésa en henphère
va va tèrezoune..te mets pas en rtard pour moi
J’ai à la fois vu le film et lu le livre. Le film tire davantage vers la métaphysique. Kubrick s’intéressait à Dieu.
J’y cours! 😈
https://youtu.be/-3UrBZUbRMI
de dos tèrezoune t’es belle à regarder..tes bas tombant sur tes chaussures..et ton vieux peignoir mal fermé..
ta gueule delaporte ! c’est un mec qui roule en mercédesse et au’a pas peur d’apuyer sul champignon pour te rouler dsus qui te le dit..j’ai rien a perde tfaçon msieu l’juge..dailleurs j’ai même pas changé de couche pour l’audience..j’emmerde vergez
@ Kubrick a donné une explication de la fin de son film.
Yes, il a dit ceci : « lorsqu’il arrive aux abords de Jupiter, l’astronaute Bowman se retrouve propulsé dans un champ de forces qui l’entraîne dans une dimension spatio-temporelle située dans un autre lieu de la galaxie. Il est parqué dans l’équivalent d’un zoo humain pour y être étudié. Sa vie défile dans cette pièce et, pourtant, ces longues années lui paraissent ne durer qu’un instant. Il meurt et renaît sous une forme supérieure. Il réapparait près de la Terre, comme ange ou comme surhomme » (in Newsday, juin 1968)…
Voici pour Sassoeur, peu convaincue. Préparez votre voyage intersidéral et réfléchissez-nous à une autre signification, à la place de SK qui ne voulut pas en dire plus… On vous attend de pied ferme !
de toutes les himbéciyités que j’ai hentendu au sujet bien immodeste de mon hidentité ça a été celui de cricri..de mémoire ‘j’ai juste cru que tu étais mac’..dans le genre sans fond tiens toi au pinceau vous pouvez vous accrocher les autres..cet abyme là vous contemple
Il réapparait près de la Terre, comme ange ou comme surhomme
10 ans d’hinvendus figaro magazine..havec suplément attation
“… si je fais celui qui ne se précipite pas c’est pour faire le client délicat”
A la fin de 2001, un foetus apparaît : c’est peut-être le nouveau Dieu qui revient chez lui, sur cette bonne vieille Terre, qui y grandira et deviendra le Sauveur. On peut tenter une explication christique de 2001.
« On peut tenter une explication christique de 2001. »
Mais de quoi ne pourrait-on pas, avec toi, Delaporte ?
« 10 ans d’hinvendus figaro magazine.. »
Le Figaro a pourtant l’air d’être le journal de référence des commentateurs de ce blog, le boug !
C’est la faute à d’Ormesson…
« j’emmerde vergez »
Il est mort depuis belle lurette !
@Christiane.
Ravie que mon article vous ait plu. Je réponds à votre commentaire dès que je peux !
« … le journal de référence des commentateurs de ce blog.., »
Ainsi vous lisez le Figaro ?
@Janssen J-J dit: 6 avril 2019 à 14 h 54 min
Chic alors, les pollens m’invitent à rester à la maison et les questions ici sont intéressantes.
« Un ange ou un surhomme »… je n’ai pas du tout pensé à cela. Qu’est-ce qui ferait preuve de cette interprétation ? rien, dans le film. Si Kubrick a laissé son film « ouvert » aux questionnements, cet interview ne me satisfait pas sur ce point. C’est un peu comme les écrivains invités sur les plateaux de télévision qui ne cessent de vouloir expliquer leur livre. Une œuvre est une œuvre. Au lecteur, au passant (exposition), au spectateur, à l’auditeur de la ressentir en toute liberté.
Bowman signifie « l’archer » et je pense à la flèche du temps, à une interrogation sur le temps qui ne cesse de hanter ce film. A la conscience du temps. A une notion de temps intérieur, enfoui, involuté dans la conscience.
Je pense au paradoxe de Zénon d’Élée, ce mathématicien-philosophe et cette flèche en vol qui n’est jamais en mouvement, qui n’a pas le temps e se déplacer, car parfaitement immobile. A son mouvement impossible. Au temps qui ne passe pas. A Achille qui ne pourra jamais rattraper la tortue. Démonstrations illogiques qui séduisirent des siècles plus tard Bertrand Russell, Lewis Caroll et Bergson. Je retrouve aussi les interrogations de Saint-Augustin sur le temps, (ce présent insaisissable, ce passé qui n’est plus et cet avenir pas encore là),à Kant, à Nietzsche aussi. Et Alii en avait parlé, un jour…
Le monolithe, pour moi, a un rapport au temps. Il scande quatre fois le déroulement du film. Oui, « la vie entière de Bowman s’écoule dans cette pièce où il n’a aucune notion du temps ».
J’ai trouvé ce lien sur Le Point où l’on voit la fameuse chambre reconstituée. L’article est intéressant.
https://www.lepoint.fr/culture/la-science-rend-hommage-a-kubrick-50-ans-apres-2001-l-odyssee-de-l-espace-04-04-2018-2207845_3.php
@Ed dit: 6 avril 2019 à 15 h 51 min
Oui, Ed, votre analyse du Maître et Marguerite de Boulgakov est magistrale. Bravo.
@bouguereau dit: 6 avril 2019 à 14 h 55 min
Oui. Je lui ai même demandé s’il était Bouguereau la dernière fois où je l’ai rencontré à Pantin. Ça l’a énervé. Il m’a dit que non et qu’il en avait assez qu’on lui pose cette question. Je n’étais donc pas la seule…
Il y a dans l’expression, l’insolence, l’humour et la culture plus d’une ressemblance entre vous deux.
Maintenant, vous restez seul sur ces fils de discussions et comme je ne crois pas à la réincarnation, je ne vous demanderai pas si vous êtes… MàC.
merci christiane
« Ainsi vous lisez le Figaro ? »
Pratiquement jamais, renato. J’étais plutôt Le Monde, Libé. Mais le seul que je parcoure désormais quotidiennement, c’est Le Parisien, en ligne, en finissant par l’horoscope du jour ! Surtout les pages centrales sur Paris. Cela me rappelle le Nice-Matin de ma jeunesse…
Oui, moi aussi, Christiane, je trouvais une certaine ressemblance entre MàC et le boug. C’est pourquoi je conserve une certaine tendresse à l’égard du dernier survivant et lui souhaite une très longue vie…
« Mais de quoi ne pourrait-on pas, avec toi, Delaporte ? »
Sinon, avez-vous apprécié « Curiosa », cette semaine ? L’avez-vous vu, vous l’obsédé ?
« Le monolithe, pour moi, a un rapport au temps. Il scande quatre fois le déroulement du film. »
Pour moi, chère christiane, je dirais même plus et davantage, c’est un objet qui a un gros rapport à Dieu, et même, peut-être, au Christ. L’étincelle divine qui demeure dans l’homme, car Dieu nous a fait à sa ressemblance, comme dit la Genèse.
Moi ce n’est pas le pollen qui me dissuade de sortir dans Paris, le samedi, Christiane…
L’interminable carnaval des Gilets jaunes m’ennuie et désormais me laisse indifférent !
Je vais plutôt aller faire un tour à la foire du Trône, qui vient d’ouvrir à ma porte (Dorée) et compte bien y prospérer jusqu’à début juin. Mieux que les hirondelles, l’installation en masse des forains et de leurs roulottes sous les arbres du bois de Vincennes, m’annoncent vraiment le début du printemps. Un printemps au goût populaire, qui me plait bien…
« Le monolithe, pour moi (…), chère Christiane, je dirais même plus et davantage, c’est un objet qui a un gros rapport à Dieu, et même, peut-être, au Christ. »
Monolithe, ça rime avec bite, Delaporte !
La bite du Christ ou de Dieu le père ?
Il nous aura donc tous baisés…
… en attendant d’autres inspirations, un peu de Purcell par les excellents James Bowman et Michael Chance.
https://www.youtube.com/watch?v=V9W9qVskP1E
Chic, ch. ! Vous restez avec nous à cause des pollens ambiants. Je vous signale qu’on n’en a pas retrouvé trace dans le monolithe noir, mais en a-t-on vraiment cherché ? La palynologie aurait encore beaucoup à nous apprendre pour percer ce mystère, et peut-être vous guérir.
(NB / Les carottages dans la mer du nord pour trouver du pétrole dans le plaque du Dogger Bank n’ont d’ailleurs pas toujours non plus donné les résultats escomptés. Mais c’est une aparté qui risquerait de nous éloigner de notre champ d’étude ; je vous renvoie à Doggerland d’Elizabeth Filhol, POL).
Je crois que Stanley K n’a jamais bien compris lui-même ce que signifiait sa métaphore finale avec laquelle personne n’est d’accord, 50 ans après. Ou du moins, qu’il avait voulu se la garder pour lui, en égarant sciemment les américains moyens exaspérés à la sortie du film, lequel fit un bide monumental, rappelons le. Aux premières représentations, SK décompta 217 spectateurs sortis de la salle avant la fin de la projection. Il avait pourtant prévu un entracte, le temps de les laisser aller pisser et avaler quelques popcorns. Hier, dans mon petit cinéma, avec la nouvelle copie, ils ont voulu respecter cette coupure, ce qui m’a un peu énervé, car j’y était totalement hostile.
HAL fut, parait-il, élu l’un des 10 personnages les plus haïssables de toute l’histoire du cinéma mondial. C’est là qu’il faut creuser le mystère de la haine qu’on lui voua avant sa réhabilitation dans les suites ultérieures du film, eu égard à la prophétie auto-réalisatrice liés aux pouvoirs de l’IA émotionnelle et involuée.
J’ai trouvé que la musique de G. Lygetti, n’avait pas survécu aux couleurs psychédéliques du franchissement de l’espace-temps. Pourtant, les altérations de la conscience dues aux hallucinations du LSD de l’époque (formidablement racontées dans l’autobiographie du dr Sacks), c’était bien ça, les tétraèdres…, j’en avais moi-même fait l’expérience en 1975… Mais j’avais enfoui cet autre souvenir, colme bien d’autres, qui est remonté à la surface hier soir. Il me semble que la recherche des paradis artificiels par un grand nombre de hippies de l’époque, transmigrés dans la Silicon Valley plus tard, les avait aidés à trouver d’emblée l’une des clés du film, son herbe du diable et sa petite fumée. Ils ne cherchaient ni dieu ni ange ni surhomme, ni même une conscience du temps, ils ne voulaient que créer une race immortelle ayant su dompter l’antimatière, sans l’aide d’aucune autre entité que la force de leurs projections mentales collectives. Et nous y sommes presque arrivés, au moment où va démarre le bing crunch de l’univers, sa rétraction pour bientôt… Voilà ce que voulait dire SK, dans la désactivation de la mémoire de Carl 9000, le summum de la perfection cybernétique.
Selon une théorie plutôt bien échafaudée Dieu aurait été inventé au paléolithique afin de rassurer les enfants. Ce qui coïncide avec l’option de Einstein : « Pour moi, la parole de Dieu n’est rien d’autre qu’une expression et un produit de la faiblesse humaine, et la Bible est un recueil de légendes honorables mais primitives, en réalité assez enfantines. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, ne peut me faire changer d’avis à ce sujet. »
einstein croit dur comme fer au dieu des astronomes et des physiciens rénateau..celui de newton et de galilée..des hélus hen sommes
Je crois que Stanley K n’a jamais bien compris lui-même ce que signifiait sa métaphore finale avec laquelle personne n’est d’accord, 50 ans après
vous l’avez sous l’nez..décidément renfield vaut pas un caramel
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Areva
qui vient d’ouvrir à ma porte (Dorée)
sapré baroz..tu lui tournes le dos..c’est dlot coté qu’elle dirait bonne clopine
@Delaporte dit: 6 avril 2019 à 16 h 48 min
C’est votre espérance. A chacun la sienne. Il y a un livre où je me retrouve bien Et il dit (Gallimard) de Erri De Luca. La Bible est depuis de nombreuses années ancrée dans sa vie et son œuvre. Il a étudié l’ancien hébreu d’où la précision de ses traductions. Lui, le non-croyant se met aux côtés du peuple du Livre mais aussi aux côtés des migrants forcés à l’exil.
Ici, Moïse alpiniste rejoint une autre de ses passions… Dans ce roman, il revisite les dix paroles reçues par Moïse au mont Sinaï.
Voici, pour vous, des extraits des dernières pages de la dernière partie : « En marge du campement », où je me suis reconnue :
« Au vingtième siècle, les Juifs et les Méridionaux sont montés sur les mêmes bateaux, ou plutôt descendus dans les soutes de troisième classe sous la ligne de flottaison. Nous du Sud, nous quittions la misère, eux les maisons en flammes des pogromes. Nous nous détachions d’une patrie amère, eux ils allaient d’un exil à l’autre. On allait ensemble, aux quatre coins du vent.
Je partage le voyage du judaïsme, pas l’arrivée. Pas en terre promise, ma résidence est en marge du campement. Je ne m’approche pas de l’autel et des prières. Ma part de manne est assurée par des lectures en hébreu, ouvertes avant le jour. Je partage l’aube avec celui qui se tait et écoute. […]
Je m’arrêterai avant une terre promise. Mais le verbe qui va avec la promesse est beau : maintenir, tenir par la main. Les miennes sont occupées par un cahier d’écriture. […] Mon titre de voyage est de suivre à l’écart. […] Je reste volontiers dans le désert, là où le vent recouvre le mieux un corps.
Le judaïsme a été pour moi une piste caravanière […] L’écriture hébraïque finit avec : vaiàal, et il monta. En revanche, moi je descends ici. »
J’ai suivi, Delaporte, la même piste caravanière avec ceux de la religion de mon enfance. Je lis moi aussi la Bible, les évangiles, ne vais plus à la messe par honnêteté, mais continue à échanger librement mes idées avec des croyants. C’est ma façon de vivre ma foi loin de la religion mais pas du sacré.
Pour 2001, lire, éventuellement, Günther Anders, Die Antiquiertheit des Menschen, 1959 ; je ne sais pas s’il y a une trad. fr. ; pour les italophones, L’uomo è antiquato, 1963.
@ au sujet bien immodeste de mon hidentité
_
une chose qu’on ne peut pas comprendre mais que nous devons croire… et qui, surtout, résiste aux plus honteux retournés en leur culdebassefosse, queue basse et piteuse, à espionner derrière leur collège de france.
les îles aléoutiennes de la matinale ont également mon respect, croyez-le bien, r. : les poitrinaires en mal de mamans y guérissent aussi.
ne vais plus à la messe par honnêteté
t’oses hautant que dlalourde
Il n’est pas question ici d’étudier la structure du livre, et de rendre compte de la progression méthodique qu’il entreprend dans l’œuvre de Lévinas ; il est seulement question de témoigner, pour ceux qui, las du nom de gloire, las de la critique, ont néanmoins quelque rapport avec l’aventure de Lévinas, ou, pour reprendre l’expression de Hanus, son mouvement de pensée. Car c’est bien à ce mouvement de pensée, c’est-à-dire à cette instabilité, qu’on vérifie que Lévinas est proprement juif. Pour le meilleur et pour le pire.
Le meilleur : étrangement, il apparaît dans les premiers chapitres, dans ceux qui dessinent la figure d’un jeune Levinas, qui découvre dans « l’épreuve de la pensée » au temps de l’hitlérisme, dans « Maïmonide et Aristote » ou dans la « Fin de l’histoire », le continent de la pensée talmudique ; pour un occidental (qu’il était presque alors), c’est une Atlantide ; mais pour le Juif (qu’il redevient), c’est l’océan, l’océan du Talmud où l’on navigue encore et toujours, et où l’on n’a jamais cessé de naviguer. Là, Lévinas est proprement, intégralement messianique : ce mot, encore insupportable et scandaleux aux oreilles occidentales, est le seul authentique synonyme de juif – autrement dit révèle le surplus de sens qu’un signifiant garde auprès du signifié. Messianique, non pas abâtardi par les fumées et les obscurités, sombres non-dits, marxiennes ou hégéliennes ; non pas ce messianisme du rapt de l’idée de Messie, du casse des philosophes dans la maison d’étude, mené plus ou moins sans avoir l’air d’y toucher.
Messianique : libérateur ; nous libérant des catégories de pensée de l’Occident, en tant qu’elles sont mortifères ; révélant du lieu même de l’Occident qu’il subissait la figure maïmonidienne, en tant qu’elle est vivifiante. Messianique : proprement en guerre contre l’Occident. Mais en guerre jseule vraie issue, contrairement à toutes les guerres, est la paix.
Toute autre guerre n’est pas juive.
Le pire : dans la pensée de l’Universel, Hanus nous montre l’effondrement de Lévinas dans les contradictions, depuis la montée en puissance d’une pensée de l’universel d’exception, sous le nom de noahique, jusqu’à sa chute dans la pensée du droit naturel, dans la servilité donc à l’égard des catégories occidentales. Remarquable moment où nous voyons le petit juif s’écrouler. De vivifiante, l’aventure lévinassienne devient sourdement mélancolique, compromise, mensongère.
Plus loin, encore, dans les tréfonds : la critique de Lévinas de la littérature, au nom du Sensé biblique, et de l’interdit des images. Où nous voyons Lévinas embrayer le pas de Valéry, grand maître en fausses vérités, qui disait que « Les Juifs n’ont pas d’art ». Qu’avons-nous là ? Qu’on nous pardonne ! On a là un bon bourgeois synagogal du XVIe arrondissement, qui se croit savant en transformant la deuxième parole du Décalogue en injonction dogmatique et simplificatrice à ne pas faire de la littérature. Dénoncer le paganisme de la littérature, c’est certes un traitement de choc qu’on voudrait faire subir à la détestable engeance des journalistes littéraires ! Bien entendu, cette littérature ogresque, qu’on institue faute de mieux à la place de Dieu, et qui clôt sur elle-même tout l’humain qu’elle a chargé quelques monstres de dévorer, est une idole, qui mérite le marteau abrahamique ! Mais un homme messianique ne peut s’en prendre à une si pitoyable singerie. Car sitôt qu’il a dit sa critique, certes, les vestales sont dénoncées, et bonnes pour l’inespéré recyclage ; mais quel grand poète a-t-il attaqué ? Que n’a-t-il dit, au contraire, ce qu’avait de proprement juif, oui, le moment de beauté où le poète se libère de la littérature, seul moment qui vaille la peine dans l’œuvre du poète ? De tout grand poète ? Que n’a-t-il dit que tout grand artiste, en tant qu’il traduit ce dehors de monde (par-delà lui) dont il fait consister l’être juif, est, dans une certaine mesure, un juif ?
Un bon bourgeois synagogal n’aura pas de fils poète.
Les autres non plus, d’ailleurs.
Mais un bon bourgeois synagogal n’est pas un juif messianique. Quant aux autres…
Qu’est-ce à dire, en définitive ? Que, pour tel consommateur exclusif de noms de gloire,autrement dit d’ouvrages critiques, Lévinas est à moitié déboulonné, et notre lecteur déboussolé ? Soit. Mais ce n’est pas le geste de Gilles Hanus. Il n’a pas tapé sur une chose, faite de bois, de pierre, de marbre ou de papier. Il n’a pas tapé sur une idole. Il a parlé à un homme – certes mort, sinon qu’il est encore vivant, qu’il le paraît, tout au moins, à travers ses livres. C’est à un Lévinas vivant, tantôt exaltant, tantôt décevant ; à un Lévinas inachevé, à un Lévinas ambigu que Gilles Hanus, avec une honnêteté sans faille, a offert un miroir, pour continuer le dialogue.
Car il faut le continuer. Lévinas, avant la guerre, après la guerre, est la bonne surprise du peuple juif. Il découvre, de l’intérieur de l’intellectualité occidentale, son aveugle monstruosité, et le dehors qui lui répond dans la « haute science talmudique. » Découverte qu’il a faite, sans aucun doute, à l’occasion de l’hitlérisme, et de sa « philosophie ». Bonne nouvelle, n’en déplaise aux gnostiques pantelants qui crient très fort, après Lévinas d’ailleurs, au mal absolu : du mal, Lévinas a su tirer un bien. C’est ainsi qu’Hitler, qui l’a obtenu à tant d’égards, malgré la défaite militaire, n’a pas eu le dernier mot. Négociant avec l’Occident, donc avec Hitler, comme un Schindler de l’esprit, Lévinas a sauvé de l’âme juive ; mieux, il a en secret, pour lui et quelques uns qui s’adonnèrent alors grâce à lui à l’étude talmudique, il a gagné la guerre entre Hitler et le Talmud. Il était moins une (quand bien même l’horloge n’aurait jamais sonné, il fallait bien qu’un homme se dévouât pour en défaire les ressorts.)
https://laregledujeu.org/2012/12/05/11385/de-levinas-a-levinas/
@Janssen J-J dit: 6 avril 2019 à 17 h 18 min
J’aime votre honnêteté. Ainsi, vous avez essayé ces herbes du songe. Pour ma part : cigarettes à l’eucalyptus pour l’asthme. C’était horrible. Ça n’a pas duré et m’a dégoûtée à tout jamais de ce qui se fume. Sauf un jour, j’ai fumé devant un projecteur espérant envoyer des ombres fugitives sur le rideau de scène d’un théâtre amateur. Le pompier de service a censuré et moi j’ai toussé. Le rideau de scène n’a pas eu d’ombres mouvantes ! C’était à Evreux, du temps de l’adolescence chahuteuse.
Je vous rejoins pour votre décryptage de l’interview de Kubrick. Il les a bernés ! La réponse a dû satisfaire le public américain. Savait-il lui-même où il voulait en venir…
Ce fœtus, pour moi, est ce qui peut naître de l’homme, tout simplement. Quelque chose de différent ou peut-être semblable pour affronter demain. Pour continuer la trajectoire.
HAL me subjuguait. Il y a dans le dialogue étrange entre ce robot et ces astronautes une certaine sagesse refusée…
une chose qu’on ne peut pas comprendre mais que nous devons croire…
benoitement par malhonnéteté..tu est jj..comme baroz a quelquefois 4 couilles..que bonne clopine se fait sniffer le derrière par son pti chien..que tèrezoune pendouille..que renfield puisse bouger les oreilles de 280° sans même plisser du front..le monde est himmense !
et alii :
Un pou sur une chevelure,
Un cheveu dans la soupe.
Ce fœtus, pour moi, est ce qui peut naître de l’homme, tout simplement
image trés vulgaire du crépuscule des magiciens qu’il aurait dit louis powels
Bon choix, Jazzi, que cette fête foraine dans le bois. J’aimais les manèges des petits chevaux de bois, autrefois, les lumières et le duveteux sucré des barbes à papa ou l’odeur de caramel des pralines et des pommes d’amour. Maintenant, trop d’attractions jouent avec le gigantesque, la vitesse, la peur. Et c’est très bruyant. Mais les forains aiment leur nomadisme, leurs roulottes et ces fêtes. Les oiseaux du bois vont se faire la malle ! Chouette ton goût du populaire. Brassaï a fait de belles photos des forains.
@Jazzi dit: 6 avril 2019 à 16 h 43 min
idem
« Je confesse Tes miséricordes, Seigneur mon Dieu, car Tu ne m’as pas abandonné, Douceur de ma vie et Lumière de mes yeux. Que Te rendrais-je pour tout ce que Tu m’as accordé ? Tu veux que je T’aime. Et comment T’aimerai-je et combien T’aimerai-je ? Qui suis-je pour T’aimer ? Et cependant je T’aimerai, Seigneur, ma Force, mon Soutien, mon Refuge, mon Libérateur, mon Secours, mon Protecteur, la Corne de mon salut et mon Appui. Quelle que fût la direction vers laquelle je me tournais, partout ta Grâce et ta Miséricorde m’y ont précédé. Bien des fois je me suis cru réduit à rien, et soudain Tu m’as dégagé ; quand j’errais, Tu m’as ramené ; quand j’étais dans l’ignorance, Tu m’as instruit ; quand j’étais dans le péché, Tu es allé me rechercher ; quand j’étais triste, Tu m’as consolé ; quand je désespérais, Tu m’as réconforté ; quand j’étais tombé, Tu m’as relevé ; quand j’étais resté debout, Tu m’as soutenu ; quand je marchais, Tu m’as conduit ; quand j’arrivais, Tu m’as accueilli. Tu as fait tout cela pour moi, Seigneur mon Dieu, et bien d’autres choses encore : d’elles il me sera doux de toujours me souvenir, de toujours parler, de toujours remercier, afin de Te louer et de T’aimer pour tous Tes bienfaits, Seigneur mon Dieu. »
Ainsi soit-il.
Hugues de Saint-Victor (1096-1141)
Encore pour 2001 et Günther Anders, Mario Bortolotto, dans Fase seconda, 1969, parle de homme post-ancien. Pas envie d’en dire plus, reste que 2001 s’inscrit dans cette réflexion.
christiane:la guimauve qui s’étirait ,avezvous connu ça?
u chapitre VII du Pantagruel, François Rabelais raconte le séjour de son héros à Paris. Après y avoir « fort bien estudié en tous les sept ars liberaulx », le truculent géant « trouva la librairie de Sainct Victor fort magnificque, mesmement d’aulcuns livres qu’il y trouva, desquelz s’ensuit le repertoyre », à savoir la liste burlesque de cent trente-neuf ouvrages fantaisistes, où les registres gastronomique (Beda, De optimitate triparum) et scatologique (Ars honeste petandi in societate, per M. Ortuinum) se mêlent plaisamment à des charges contre l’Église (La profiterolle des Indulgences), le barreau (La complainte des Advocatz sur la Reformation des Dragées) et surtout la scolastique (Barbouilamenta Scoti), dont l’auteur pastiche avec délectation la langue hautement spécialisée (Antipericatametanaparbeuge-damphicribrationes merdicantium) [1]
[1]
Voir L. Febvre, Le Problème de l’incroyance auXVIe siècle : la…. Par là, ce morceau d’anthologie donne une vision caricaturale mais instructive de ce qu’était en 1532 l’image de la bibliothèque victorine. Même en faisant la part de la bouffonnerie gratuite, est-il indifférent qu’aussitôt après s’être formé dans les arts libéraux, Pantagruel la visite de préférence à celle pourtant fameuse de la Sorbonne [2]
[2]
J. Vielliard, J. Monfrin et M.-H. Jullien de Pommerol, Le… ? Proverbiale par sa richesse et ridicule par son contenu, la bibliothèque ici dépeinte offre aux yeux de Rabelais et de ses lecteurs le type achevé, c’est-à-dire foisonnant et démodé, de la bibliothèque médiévale.
https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2008-2-page-27.htmhttps://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2008-2-page-27.htm
la guimauve qui s’étire comme la notule du prestigieux passou: « Les vacances de M. Hulot »
… Il dut quand même faire allégeance à staline, et par csqt l’hypothèse de son besoin de décapiter le cénacle avec jubilation fut un mobile trop politiquement correct pour constituer une hypothèse totalement univoque du roman. Car il en faisait également partie, de ce cénacle, même s’il s’en insatisfaisait… C’est surtout qu’il était devenu bien trop dangereux pour lui de s’y frotter, et qu’il lui fallut en donner des signes de démarcation personnels explicites.
Cette hypothèse, quoique pas complètement nouvelle se devait néanmoins d’être explorée à fond et analysée dans toutes ses dimensions. Mais une autre est possible, quoique bien plus masquée. En réalité, le vrai boulgak, il est dans le personnage un peu méprisable de ponce pilate, hypothèse qui n’a jamais été évaluée, dans le filon psychologique d’une culpabilité jamais en repos, lequel préféra ne pas chercher à savoir… ce qu’il advenait du peuple martyr, plutôt que d’avoir à affronter les effroyables conditions de sa survie à la terreur –
Mon expérience du LSD qui foira, -heureusement- m’a marqué à vie, pourquoi le nier. Une horreur sur laquelle je cauchemarde encore aujourd’hui. Qui me détourna à vie de toute autre expérience artificielle séductrice, hormis celle du chemin tout aussi grisant de la science avec méthode, fouetté par la drogue des rêveries littéraires… Bref, des chemins moins empoisonnés, qui finirent par emmener tranquillement, bon an mal an, son Epicure en Corrèze.
@ 18.32 il est aux abonnés absents, le hulot, mais comme le robot veille à l’adrénaline des erdéliens tournant apparemment à plein régime (on s’approche des 2001 commentaires), où est le problème ?… de la guimauve en forme de fœtus post ancien que l’on voit apparaître dans le film ? Tout va bien : on a gagné au moins trois manières d’écrire la musique,
« Mon expérience du LSD qui foira… »
Mal accompagné ? Enfin, le guide est fondamental dans cette expérience.
Et Alii et Phil,
la guimauve qui s’étire. Le mâche-moelleux. Jamais aimé le goût et la texture sur la langue mais j’ai rêvassé en regardant, dans les baraques à l’odeur de sucre, les marchands l’étirer et la poser sur ces arbres à guimauve où lourde elle pesait, s’allonger. Toutes ces couleurs pastel.
J’ai oublié les gaufres craquantes saupoudrées de sucre neige. Enfin, ça donne envie tous ces souvenirs et Tati !
Et les autos tamponneuses avec les arcs électriques en haut des perches et les jeunes hommes agiles qui sautaient d’une voiture à l’autre pour récolter les billets…
Cette émission pour le bizarre :
https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-culture/mythologies-de-la-fete-foraine
Lévinas…
Dans cette vidéo de 16mn (ina) il est clair, facile à comprendre, émouvant. (Dans les textes, j’ai du mal à suivre.)
Les questions que lui pose Françoise Verny : Qu’est-ce qu’être juif ? la Terre Sainte ? Le peuple élu ? L’observance de la Loi ?
(illustration des explications de LEVINAS avec les images d’une femme qui prépare de manière rituelle le pain de shabbat)
https://www.ina.fr/video/I06320426
Je n’étais pas là quand le pseudo bouguereau est apparu pour la première fois sur ce blog .
Parmi les menhirs, quelqu’un peut préciser à quelle date il est apparu ?
Qu’il soit maintenant trollé est une évidence.
Mais avant ?
Arthur C. Clarke croyait en dieu. C’est une évidence. De son expérience à la RAF, en fait simplement autre chose qu’un vieux barbu.
Parmi les menhirs, quelqu’un peut préciser à quelle date il est apparu ?
Et le corollaire adresse aux vieux dans le deni, à quelle date votre messie enervé a-t-il disparu ?
Vous ne reconnaitrez donc jamais, que votre messie vous avait fuis ? Disparu de vos radars ?
Il a dû y avoir un sacré big bang dans le poulailler.
C’était bien avant le décès de Jean-Philippe Goldschmitt, vers 2012 ou 2013, je crois. Il y a eu une éclipse d’un an durant l’état d’urgence, puis l’est revenu de sa cure, mais c’est le même ménire, croyez-moi.
Quel « messie énervé » : Lionel Chalumeau ? Aurait été écrasé par une bagnole vers minuit, en voulant sauver ses 5 moutards… voilà ce qu’c’est d’faire le malin dans les rues en portant ses mains courantes au commissariat du collage de france à des heures pareilles ! roland barthes y’a pas suffi !
Quel messie, au juste ?
Dans les mystères des méandres de la mémoire, il y a cette scène
https://www.youtube.com/watch?v=UgkyrW2NiwM
MàC nous a quitté en février 2017. De mémoire.
Nous étions sous le choc.
Certains nous ont représentés au cimetière, christiane, jazzi.
le 10 février.
le 6 février, erreur, 2017
Il me semble que juste avant l’apparition de bouguereau MàC avait mis en ligne une œuvre de Bouguereau.
Maniatis dit: 8 février 2017 à 23 h 42 min
L’enterrement de Jean-Philippe a lieu le 14 Février vers 11 H30 au Père Lachaise.
La levée du corps ayant lieu auparavant à la Pitié Salpêtrière.
Jean Philippe vivait dans une grande solitude. il attendait cette greffe depuis plus d’un an.
Il ne vivait plus à Pantin et il était très malheureux.
C’était pour moi un formidable conteur. Il adorait regarder Alain Decaux raconte et l’imitait à merveille.C’était un bon vivant, gourmand, que la vie n’a pas gâté.
Il était professeur agrégé de géographie. c’est vraiment dommage que cette greffe n’ait pu avoir lieu plus tôt et cela aurait peut être tout changé.
Ya plein de messages mis en ligne par Widergânger, et je vous passe le coup du passeport tellement c’est excellent, par respect pour sa fille.
Widergänger dit: 9 février 2017 à 2 h 18 min
Un des derniers messages revigorants de Màc par la vérité de ses propos au sujet du collège Brassens à Saint-Mard (je pourrais en dire autant) :
JP GOLDSCHMIDT
17 JUILLET 2016 AT 3 H 41 MIN — RÉPONDRE
Souvenirs, Souvenirs
J’ai été Professeur d’Histoire-Géographie au Collège de 1985 à 2004. En vingt ans, l’autorité et le prestige des enseignants n’ont cessé de décliner , sapés par de petits chefs d’établissement plus ou moins besogneux, pusillanimes, serviles et lâches.
Ce n’est pas nouveau. Maintenant, ayant bifurqué dans ma carrière, je peux mesurer l’ampleur du désastre. Jamais au grand jamais un professeur n’a été soutenu par un principal ! Jamais. On trouvait toujours le moyen de disculper « le petit garnement ».
Cette couardise des larbins directoriaux, qui en général, comme les bons toutous , font où on leur enjoint de faire, en dit long sur la conception que les pouvoirs successifs se font de notre métier. Mépris, humiliation, parfois cruauté – je pourrais citer des exemples innombrables- jamais de parole ou d’acte réconfortants, jamais de valorisation alors que, croyez-moi, nous sommes de merveilleux passeurs de connaissances.
La démocratie, la liberté sont agonisantes, parce que , par paresse et par manque de courage et de caractère, on s’aplatit devant les déviances et les manquements, l’irrespect et la grossièreté de pas mal d’élèves.
Jeunes collègues, fuyez, si m’en croyez, ne laissez pas flétrir la rose de votre jeunesse au près de ces fâcheux ronds-de-cuir qui vous gâchent la vie
Mon très ardent souvenir à ceux qui me connurent et ma sympathie émue et mon admiration à tous les autres.
Jean-Philippe Goldschmidt
Dans les mystères de la mémoire et ses zappages successifs, ou pas, il y a cette scène qui précède celle que j’ai mise en premeir et qui vient après cet évènement là :
https://www.dailymotion.com/video/x2r7a5a
Tristan et Iseut est un mythe littéraire[1], dont les poètes normands, auteurs des premières rédactions conservées de cette légende, ont situé l’action en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne[2]. À l’origine, c’est une tragédie centrée sur l’amour adultère entre le chevalier Tristan (ou Tristram) et la princesse Iseut (ou Iseult, Yseut, Yseult, Isolde, Ysolde). Elle précède la légende arthurienne de Lancelot du Lac et de Guenièvre, qui en est probablement inspirée, et a influencé durablement l’art occidental (peinture, littérature…) depuis qu’elle est apparue au xiie siècle. Même si l’histoire a été adaptée et modernisée à plusieurs reprises, la relation et les conflits qui en découlent sont régulièrement repris.
Wiki
JJJ merci de votre film revu 2001 de Kubrick, revu par vous hier soir
à mes yeux, le film en son entier est métaphorique et je pourrai hasarder une hypothèse de signification sur la circularité de la vie et l’impermanence de tout, mais sans doute sont-ce mes obessions et chacun est libre d’interpréter différemment ; le foetus et le mort sont, in fine, d’une proximité certaine ; et certaines tribus africaines (et/ou mexicaines) enterrent leurs morts de manière accroupie et donc en position foetale.
christiane
merci à vous de votre interaction immédiate avec JJJ ; c’est ce qui me semble magnifique : lorsque un dialogue parvient à s’établir entre bloggeurs c’est lorsqu’il y a réminiscence. Vous êtes, à mes yeux, le phénix de l’hôte de ces bois dans ce rôle là de communication établie, et de rebond au vol : j’admire, j’approuve et je me réjouis ; de cela encore merci (et à JJJ aussi qui lance la balle).
christiane
n’ai pas trouvé la carte du printemps proustien (je ne lis pas les twits c’est vrai ; est-ce là qu’elle se situe ?)
christiane
ai relu certaines de nos interactions lors du départ de Màc, il y a deux ans déjà, échus ; c’est smdr qui parlait d’avatar concernant Màc et c’est pour cela que je vous questionnais sur l’avatar ; pour moi, les êtres humains sont essentiellement derrière les échanges, quels que soient les jeux de rôle établis.
De mémoire, dans le film, HAL, perd le pouvoir en chantant « au clair de la lune »
Bonne nuit.
Quant à castaner et ses jugements à l’emporte-pièce sur les migrants et le lien entre ONG et passeurs, qu’il aille voir Styx ; cela le changera des bopites d enuit et lui apportera un autre regard sur les drames qui se jouent en méditerrannée.
oui, plutôt comme cela
https://www.youtube.com/watch?v=Xi0_VKlILbw
« Souvenirs, Souvenirs » ce message ne date pas de juillet 2016, mais plus probablement de 2006.
C’est le même ?
« Traduisant scrupuleusement, non sans bons moments entrecoupés de fous-rires, le livret de R.Wagner, Tristan et Isolde qui devait s’inscrire dans un vaste ouvrage consacré à la légende quasi mythologique de Tristan et Iseult mais qui ne put aboutir, rédigeant avec cette verve qui lui était propre une préface au texte de Victor Hugo sur Napoléon le Petit, dressant des topos historico-géographiques d’un nouveau concept liés à son amour de l’Antiquité romaine, à son goût de l’Histoire et du présent… il a été un allié sans faille. »
De la poétique c pas aussi un menhir ?
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