Diable de Caubère !
Mais comment fait-il ? Trois heures durant, Philippe Caubère est partout sur la scène de l’Athénée-Louis Jouvet, on ne voit et on n’entend que lui, et à la fin, il a l’élégance de ne pas paraître exténué quand les spectateurs le sont allègrement d’avoir autant savouré, souri et surtout ri sans discontinuer. Que c’est bon d’entendre des gens rire de bon cœur, d’un rire qui n’est pas le rire gras des shows télévisés ni le rire de dérision que Canal + a incrusté dans les esprits. Rire moliéresque, finesse de marivaudage, tragique russe, hénaurmité rabelaisienne, humour bouffon, ridicule de la farce, et le tout fait un excellent auteur dont la voix est unique dans le spectacle français, aussi pétaradante qu’étincelante.
Avec l’air de ne pas y toucher, à sa manière burlesque et déjantée et sans jamais se prendre au sérieux, La Danse du diable est aussi une réflexion en abîme sur le théâtre et le transmission, avec la mère comme fil rouge et personnage central. Ce pur projet de théâtre d’un seul homme n’a rien d’un one man show. C’est juste un grand comédien qui nous raconte une histoire, mais si comique qu’elle nous fait rire comme on ne sait plus le faire au théâtre, et si fantastique qu’elle nous fait rêver comme on n’ose plus le faire au théâtre. Le personnage qui remplit la scène de sa présence s’appelle Ferdinand Faure, son alter ego. Il a des fantasmes de gloire.
«Peut-on, de nos jours, parler de soi-même, de ses craintes intimes, de ses espérances, et que ce soit gai ? Peut-être que je suis fou, ou prétentieux, ou les deux à la fois. Tant pis.”
Vingt ans après avoir rempli l’Athénée-Louis Jouvet de milliers de spectateurs, tous les soirs pendant des semaines, et un an après avoir dû renoncer à le présenter à ses compatriotes marseillais, un tendon d’Achille ayant rompu les amarres lors d’une cabriole à Tarascon-sur-Ariège, et ce n’était pas que métaphorique, il remet donc ça avec son spectacle-fétiche La Danse du diable, créé en 1981 au Festival d’Avignon, premier d’une saga autobiographique mais si peu nombriliste qui sera suivi par le Roman d’un acteur et L’Homme qui danse. Autant d’œuvres qui sont désormais à voir et à écouter autant qu’à lire. L’ensemble constitue une épopée personnelle parmi les plus originales du théâtre contemporain en France.
En 1981, Philippe Caubère avait 31 ans ; or il n’hésite pas à reprendre à 64 ans un spectacle aussi physique, qui exige tant de l’intensité de la mémoire que de la tension nerveuse. On comprend qu’il le dédie au danseur Jean Babilée, immortel interprète du Jeune homme et la mort qu’il avait créé à 23 ans avant de le reprendre à 60 ans. Un modèle éblouissant pour celui qui, à ses débuts, avait pris le soleil du côté de chez Mouchkine.
Il est tout à tour, et parfois à quelques secondes d’intervalle, des hommes et des femmes, des Marseillais et des Aixois, Malraux l’agitateur agité, Sartre en nain globuleux, l’omniprésent général de Gaulle en héron enchanté, sans oublier le déhanché Johnny Ouliday, François Mauriac confit en méchancetés, et Jean Vilar, et Gérard Philippe et Roger Lanzac et Lucien Jeunesse, tous traités dans un irrespect étincelant. Tel est le bestiaire de Caubère : la France des années 60. Le résultat, étourdissant, donne l’impression de lire une version actualisée d’A la recherche du temps perdu adaptée en bande dessinée par Louis-Ferdinand Céline.
Caubère joue vite sans se presser. Il est rapide où d’autres se précipitent, car le temps sur scène n’a pas le droit de prendre son temps comme dans la vraie vie. Il faut condenser et comprimer, pratiquer l’ellipse jusqu’à l’os. Il réussit l’exploit d’être toujours dans l’énergie sans jamais verser dans l’hystérie, qu’il murmure, se lamente, vocifère, radote, se récrie, se confie. Il parvient même à n’en faire jamais trop tout en en faisant jours plus. Le temps est loin où l’on parlait de ce spectacle avec admiration mais en louant le phénomène en lui, le comédien marathonien, le logorrhéique inspiré, celui qui pouvait aligner ses « morceaux » sans reprendre son souffle. Car on a beau chercher, il n’y a pas le moindre excès dans cette entreprise pourtant démesurée.
C’est un grand privilège que de voir un tel comédien, l’un des rares à être véritablement un artiste total, un auteur complet, usant du verbe, de la danse, du mime, recréer son monde soir après soir. Ce qu’il raconte est né de l’improvisation, avant d’être fixé dans des livres, puis de retourner mordre la poussière des planches mais sans jamais perdre en chemin la spontanéité, la fraicheur et la vitalité de l’ invention première.
Et quel bonheur d’entendre prononcés des milliers de mots, dont on a l’impression qu’ils se rencontrent pour la première fois ainsi parfaitement articulés, et non marmonnés à voix basse en tournant le dos au quatrième mur comme ça se fait de plus en plus souvent au Français, avec ces liaisons magnifiques que l’on dirait d’un autre temps tant la radio prend à cœur de les ignorer de nos jours. Philippe Caubère, c’est une présence portée par une voix et c’est si rare…
Et pour finir, on entend sa voix mais d’outre-tombe nous murmurer que « le théâtre, c’est un peu comme les rêves, ça n’existe pas ». Ce qui est plutôt bien vu pour un homme tourmenté comme un insomniaque. Voilà, c’est jusqu’au 7 décembre et si vous n’avez pas compris qu’on y va pour se faire du bien, qu’on en ressort heureux et provisoirement réconcilié avec ses contemporains, c’est que vous êtes bouchés à l’émeri.
(« La danse du diable » photo D.R.; « Philippe Caubère dans les airs » photo Passou)
1 443 Réponses pour Diable de Caubère !
Clopine, D’Tetram n’a pas attendu BdB pour vous présenter comme une mère-maquerelle, prostituant un fils mineur, il parlait de vente à des pédophiles. Il m’a traité de pédophile quand je suis revenu en 2008, d’un voyage en Indonésie. Plouc de la campagne, D. confond Phuket avec Borobudur. Pour cette merde de jC, vivre expatrié est per se être un évadé fiscal.
Je ne vais pas non plus. aller chercher vos commentaires de 2008/2009, mais oui, vous auriez aimé être payée.
Vous êtes une avec-dents, mais vous devez avoir l’habitude de compter chaque dépense. Vous me direz il y a des nantis qui font la même chose.
Ne faisiez pas aussi partie des gens, qui participaient à larepubliquedeslibres ? Une entreprise blogesque voulant tuer la Rdl.blog.lemonde.fr ? Comme si des « nobodies » pouvaient faire de l’ombre à Pierre Assouline. Ridicule !
Je n’ai rien contre vous, sauf que je n’aime pas trop les snobs (même ceux assez simples) qui racontent constamment qu’ils sont humbles. Vous n’êtes pas humble, vous êtes une post-soixantehuitarde attardée.
Vous êtes née trop tard, d’ailleurs ce sont les femmes NAP qui vont sur les barricades, les anti-mariage-gay.
Vous n’êtes pas flexible.
j’ai décrit des rapports sexuels
Du vice total, dans la paille qui pique le cul.
Borubudur…tout est affaire de prononciation, dirait maître capello en mettant des pièces dans le cochon
elle ne s’est pas suicidée?
elle me fait penser a andréa férréol..nue sous son renard bleue je la course jusqu’au grenier chez les araignées
JC René Coty, Madame Coty était habillé par Christian Dior, fonction oblige.
daaaphnase dit: 14 novembre 2014 à 13 h 28 min
Zêtes pas gentil/le avec la passagère du bus andin, vous !
Vous êtes née trop tard, d’ailleurs ce sont les femmes NAP qui vont sur les barricades, les anti-mariage-gay.
TKT c’est européen mais pour l’histoire sauriez-vous dire quel pays a commencé d’autoriser, de légaliser l’union entre personnes du même sexe? Pour ce genre de séisme ça marche assez bien finalement, je n’en pense rien juste que ce serait bien que cet alignement touche à d’autres points importants du fonctionnement des sociétés.
« Elle avait réparti : sans gaine, peut-être, mais sans scandale ! »
eh ben dis donc ! (« scandale » est le nom d’une marque de soutien-gorge…)
Vous n’êtes pas flexible.
Tube en plomb?
Jacques, j’ai vu « La Danse du diable » à sa création (deux fois), et je comprends bien Géraldine : je ne le reverrai pas aujourd’hui (mais les enfants, oui !), parce qu’un one man show s’use -ou aussi bien son spectateur ? J’en garde un très bon souvenir et trouve très juste le billet enthousiaste de Pierre Assouline. Je ne sais si la performance physique est du même ordre que du temps ou Caubère avait trente ans, ni si le texte en saillies rapides, figure après figure des années 65-80, n’aura pas vieilli à l’oreille de jeunes gens. Je l’ai un peu oublié, plus que celui du « Roman d’un acteur » qui me parlait directement des années du « Soleil ». Je n’ai pas lu les textes publiés autrement par de brefs extraits, ils doivent être moins forts sans l’activité physique de Caubère en scène.
sans voix, les marques font souvent preuve d’inventivité, de jolis noms pour de jolies gammes de produits.
où (Caubère avait trente ans)…
Ni bubble-gum ni baby doll, Bérénice, cet an -ci je fais plutôt ds le genre Ariégeoise retirée, Alexandre Grotendik, voyez. ..en espérant que nombre d’entre vs, Parisiens et autres, ne se feront pas croquer par le tigre de Seine et Marne pris d’envie de voyage comme celui de Marcel Aymé, allongeant les pattes pour venir faire un tour du côté du Trocadéro. Vivent le Bengale et ses feux.
vous n’êtes pas flexible
faudrait recauser latex, dear tkt. vais prendre un espresso, après, when I’m back;
Au moins avez-vous admis une première erreur, TKT (il n’y a pas de lien de pub sur mon blog), et c’est déjà si rare par ici ! soupir.
Par contre, ce qui à l’époque a pu m’intéresser, et qui reste une question ouverte à mon sens, c’est la question de la propriété des commentaires. Juridiquement, je crois que le point est éclairci : c’est effectivement le propriétaire du blog qui est aussi propriétaire des réactions suscitées. Si l’on réfléchit que la responsabilité pénale d’un proprio de blog peut être engagée par un commentaire qui y serait déposé, cela semble normal. (en ce sens, parfois, les com’ carrément borderline mettent notre hôte en danger…)
Cependant, il y a propriété et propriété. L’intellectuelle est (enfin je crois ?) inaliénable en France. Ce qui pose le problème des pseudos : quand quelqu’un comme notre hôte publie nos commentaires, il les attribue, logiquement, à nos pseudos. Je pense que la « propriété intellectuelle » pourrait permettre au commentateur d’exiger que sa « production » soit clairement attribuée à son vrai état-civil, non ?
Je dis ça, MOI PERSONNELLEMENT JE M’EN FICHE (j’écris en gros parce que dans 5 ans on m’affirmera tranquillement que j’ai dit le contraire), mais ça pourrait être amusant – l’état civil d’un troll dont les commentaires ironiques auraient retenu l’attention (c’est déjà rare, faut dire, vu la maigre qualité de la production trollesque) ainsi dévoilée. Bien entendu, le troll en question exigerait, au contraire, que son anonymat soit strictement respecté…
Amusantes questions, que celles que Bdb a soulevées, sans vraiment de réponse. En tout cas, la mienne était et reste claire : aucun souci commercial, ni ici, ni ailleurs. J’ai même une action bénévole dans une association qui produit des films documentaires, donc je suis transparente comme l’eau claire ! Comme ça, le plaisir (ou le déplaisir, hélas) est détaché des contingences matérielles…
Bérénice, sorry, la France est le seul pays qui protesta autant contre le mariage pour tous. Dans les autres pays européens, tout se passa comme une lettre à la poste. Le premier pays qui maria les gays ? Sans aller sur wikipédia pour contrôler, je pense aux Pays-Bas, pays tolérant et protestant. Puis la Suède*.
Avoir les mêmes droits que les hétéros est une chose, vouloir un mariage assez tombé en aura chez les hétéros, en est une autre.
Je connais deux médecins parisiens, ayant manifesté contre le mariage pour tous. Pas par homophobie, mais ne voulant pas que des couples gays puissent devenir « parents ». Cela se discute.
* La Suède est un pays très tolérant et intelligent. Par exemple il n’y a pas d’impôts sur l’héritage (idem au Canada). Je dois ajouter, que je parle de ce que je connais, des héritages venant de l’étranger (comptes en déshérence).
« Les scientifiques cherchent à apporter de la lumière au robot pour recharger ses batteries solaires qui déclinent. »
les scientifiques ne sont que des humains
Chez Delphine et Marinette, il s’agit en réalité d’un cochon et de la mortelle randonnée d’une panthère dans la neige. Il y a des années, à la radio, PhC avait donné justement une lecture éblouissante d’un extrait de ces Contes.
Phil, je n’aime pas les matières non naturelles.
Mais, si le cuir de qualité, la soie, le cashmere et le coton mercerisé font l’affaire dans des jeux S&M, c’est discutable.
Une couverture de canapé en chinchilla est aussi une bonne piste…
« Bien dommage que je ne puisse pas retrouver les commentaires où vous étaliez vos aigreurs alors…
Bof, passons à autre chose ! » »
Comme c’est pratique, Serviteur !
Votre courtoisie a dû tomber du haut de l’étagère, direct dans le caniveau à ragots !
… QUE par de brefs extraits : on en retrouve d’ailleurs intégrés dans « L’Homme qui danse ».
Clopine, cet enculé-vierge-de-partout de D. n’ose même pas, en tant qu’inconnu, croiser des gens et les regarder dans les yeux.
Au moins, j’ai vu dans une émission sur les trolls, un retraité qui était filmé dans son salon. Un Monsieur Jolie qui signe ses commentaires « georgette ».
C.P. dit: 14 novembre 2014 à 13 h 47 min
[… ni si le texte (…) n’aura pas vieilli à l’oreille de jeunes gens.]
Encore faudrait-il que lesdits « jeunes gens » lui prêtassent l’oreille. J’étais, hier soir, à une représentation de Au monde (Joël Pommerat) entouré de lycéen/nes qui lorsqu’ils/elles ne chuchotaient pas sans arrêt, pianotaient sur leurs portables. Du texte, je pense qu’ils n’ont strictement rien écouté.
Phil, oui, le latex est du caoutchouc, matière naturelle…
Mais toutes les tenues en latex pour S&M sont-elles en latex naturel ?
Pas sûr…
TKT mon ami, vous avez décidément une propension à l’exagération. Je ne suis pas enculé de partout, c’est une légende.
Merci C.P., j’ai trop apprécié Caubère en Molière et je ne crois pas que je serais allé voir Jean Babilée interpréter le Jeune homme et la mort à 60 ans…
Mais toutes les tenues en latex pour S&M sont-elles en latex naturel ? demande TKT.
C’est une grande question, en effet.
D’JC, vous voilà reparti avec le bus andin, pauvre burne !
Bon, Jacques, ça suffit maintenant. Vous nous faites trop de confidences.
13h52 La géométrie peut dormir sur ses 2 oreilles, la relève vous assurez. Respect.
Vous préférez qu’on parle chiffons, comme Phil et TKT, D. ?
Prenez plutôt exemple sur TKT, Jacques, et posez-vous de vraies questions importantes. Par exemple, le latex utilisé dans les pratiques S&M sont-elles toujours en latex naturel ? Réfléchissez-y.
J’attends pour en parler que Passou en fasse d’abord une note, la question est trop fondamentale pour mon petit entendement, D. !
D c’est une super matière cependant parce qu’elle souligne la perfection des lignes, de plus agréable au toucher, imaginez les dégâts quant aux défauts. Pour le string idem, ça ne va qu’aux jolies fesses. J’ai du souvent maudire ce vêtement de le voir si mal porté.
Clopine dit: 14 novembre 2014 à 13 h 59 min
Bon, vous allez pas nous en faire une tinette.
S&M Smith and Monroe?
Ces classes en vadrouille sont la plupart du temps une plaie au théâtre particulièrement puisque cela requiert par définition de pouvoir recevoir un texte sans pollution sonore ou visuelle de la part du public… mais pas seulement. L’autre jour, je me rends à une expo photo. Un troupeau d’ados de méchante humeur en barre l’accès : ils ne veulent pas entrer. Une prof excédée lance ses bras au ciel plus quelques grands cris. Je parviens à me faufiler jusqu’à la salle où le troupeau débarque, fait au pas de course le tour et va se poser par paquets à même le sol du hall d’entrée, portables dégoupillés.
TKT pour vous anyway c’est terminé, non? A moins d’un fouet, d’une chaine à vélo avec les câbles pour les menottes ou vous préférez le satin?
Ces classes en vadrouille sont la plupart du temps une plaie au théâtre particulièrement puisque cela requiert par définition de pouvoir recevoir un texte sans pollution sonore (Joachin Du Balai)
Quel mépris pour ces vilains ados. Cela arrive sans doute parfois, faute d’une préparation et d’un encadrement adéquats, mais c’est loin d’être le cas général. Remplacez votre « la plupart du temps » par un « parfois » prudent, vous serez plus près de la vérité.J’ai personnellement assisté à de nombreuses représentations dans des salles en partie occupées par des groupes d’adolescents, dont aucun ne mouftait.
ueda dit: 13 novembre 2014 à 12 h 55 min
vous étiez tous cordialement invités, tant pis pour vous ! (Barozzi)
J’ai failli venir, Jacques. Mon camarade JC m’en a dissuadé. Il se méfie de Clopin.
Le concombre masqué usurpateur de pseudo a encore frappé 2 ou 3 fois.
Mon chat porte des strings en soie, je porte des caleçons longs en laine grise.
Bérénice, j’ai des fesses parfaites, je voudrais arriver au volume de Kardashian, pour l’instant le plus beau chez moi, ce sont mes encensoirs encore à l’abris dans mon ventre. Mais je ne suis pas un hermaphrodite, non, je suis un vrai homme, du genre qui pisse debout et ne nettoie pas le couvercle.
Bérénice, je suis toujours libre, voudriez vous me rencontrer, un café puis si nous nous plaisons, nous pourrions imaginer de diner ensemble. Je suis un grand cuisinier, je n’utilise que du bio et je suis le roi du budget minimaliste. Un seul luxe, les glaces de chez Bertillon, je tuerais pour une glace de Bertillon.
Hier j’ai rencontré Anette, celle de la ligne 7, je me suis rendu compte qu’elle est un homme travesti en femme, je suis choqué. Quand je veux un mâle, je prends un mâle, voir mon chat.
Joachin Du Balai, je vous crois (et c’est dommage pour Pommerat), mais je crois aussi que l’écoute des « jeunes gens » est très variable, ou encore qu’elle peut-être préparée. J’étais à Clermont-Ferrand il y a quelques jours pour un spectacle assez difficile (qui parlait des années 1940-45 d’Hvernaud prisonnier dans un oflag), et l’attention d’une cinquantaine de lycéens, d’une quarantaine d’étudiants aussi, m’a semblé soutenue. J’ai accompagné le (la) metteur en scène le lendemain dans un lycée, puis à la Fac, et les questions touchant le spectacle étaient justes. Il est vrai que le texte de « La Peau et les Os » avait été présenté auparavant. Ne pas désespérer ?
Nous avons la chance de disposer sur ce blog de pointures scientifiques, comme JC ou Sergio, au courant de la technologie d’aujourd’hui, et de Dédé au courant de la technologie de demain.
Je suis sûr qu’ils ont des réponses à ce scénario terrifiant:
Je vais vous dire, Bérénice, je n’ai jamais compris pourquoi les putes s’habillent en pute, ni pourquoi les joueurs S&M se déguisent en nazis.
Fétichisme, un peu la même chose que Clopine ne possédant pas de sacs-à-main.
@J.-C. Azerty
Aucun « mépris » de ma part, vous vous méprenez. L’impression, « parfois », que ces jeunes sont conduits au théâtre ou à une expo sans aucune motivation de leur part, sous la contrainte, lieux où ils s’ennuient ferme et dont ils ne retirent aucun profit.
Un matin de décembre, le blog de la RdL s’interrompit…
L’adresse semblait être fautive:
http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/bruno-comby-ces-drones-sont-en-train-de-cartographier-les-centrales-344268.html
commentaire restreint dit: 14 novembre 2014 à 13 h 47 min
Vous n’êtes pas flexible.
Tube en plomb?
Fonte ductile, nom de delà ! C’est le seul bousin qu’on arrive à vendre… Mais halors à tous ! les Pygmées les Terredebaffins même les communistes ou alors les Mormons pour leurs chariots…
John, oui pour la « préparation », une des variables fâcheuses étant l’abonnement mécanique, et là-dessus Joachin Du Balai n’a pas tort. L’effort d’accueil et de collaboration des scènes régionales et nationales avec les lycées et les universités n’est pas rien. Il m’est plus sensible en province qu’à Paris. Une conclusion à en tirer ?
ueda dit: 14 novembre 2014 à 14 h 51 min
Je suis sûr qu’ils ont des réponses à ce scénario terrifiant:
C’est ça un Bösendorfer ? C’est beau…
Pour le code 404 il faut mettre une tenue en amiante comme dans Objectif Lune et désinfecter la machine avec un tuyau énorme et un liquide propice à neuf mille bars ; ensuite envoyer le tout dans l’espace à la main comme les Shadoks…
conduits au théâtre ou à une expo sans aucune motivation de leur part, sous la contrainte, lieux où ils s’ennuient ferme et dont ils ne retirent aucun profit. J du B.
C’ est hélas souvent vrai.
conduits au théâtre ou à une expo sans aucune motivation de leur part, sous la contrainte, lieux où ils s’ennuient ferme et dont ils ne retirent aucun profit. J du B.
La fine fleur du pèlerinage culturel…
« Il est vrai que le texte de « La Peau et les Os » avait été présenté auparavant. Ne pas désespérer ? »
Oui, C.P., qu’un travail soit effectué en amont paraît indispensable, une mise en appétit, et pourquoi pas -si besoin est- une éducation à la conduite à observer en tant que spectateur ?
Aucun « mépris » de ma part, vous vous méprenez. L’impression, « parfois », que ces jeunes sont conduits au théâtre ou à une expo sans aucune motivation de leur part, sous la contrainte, lieux où ils s’ennuient ferme et dont ils ne retirent aucun profit. (Joaquin Du Balai)
Tout est, en effet, une question de motivation et de préparation. Ces sorties sont « proposées » par l’établissement scolaire (donc, au départ, elles ne sont pas demandées par les élèves) et elles ne devraient avoir lieu qu’une fois sérieusement préparées en amont (rencontres avec les artistes, les comédiens, les auteurs) et suivies de rencontres destinées à recueillir les réactions, ouvrir des débats etc.). C’est l’expérience que décrit C.P. et à laquelle j’ai, plus d’une fois, participé. Si l’expérience est vécue dans ces conditions, son résultat est toujours positif, souvent passionnant. Sinon, il risque, d’être, comme vous le soulignez, navrant et gênant pour les autres spectateurs (ou visiteurs d’une exposition)
Comme la « conversation » (guillemets tant la chose part dans tous les sens) est revenue sur Brève de blog, je suis retourné lire la préface. Pour tomber sur cette phrase bien en phase avec le coup de caveçon de Passou aux gens qui se croient l’attraction et le sel de ce site: « On sait qu’il y aura toujours dans toute société des personnages qui ne laisseront à personne le soin de dire tout le bien qu’ils pensent d’eux-mêmes, ce qui est effectivement plus efficace ».
Et un bref survol du livre me confirme dans l’idée qu’aujourd’hui, avec la matière passablement dégradée des commentaires, Passou peinerait comme un forçat à écrire Brèves de Blog, le retour.
ueda dit: 14 novembre 2014 à 14 h 51 min
Le concombre masqué sévit à nouveau.
Le théâtre se retrouvera bientôt avec autant d’adeptes que l’enluminure et la calligraphie, faute d’amateurs. La musique classique suivra, puis la littérature qui passionne peu la jeunesse, n’étant pas de qualité juvénile.
La richesse qui lui est proposée sur les petites boites numériques est infiniment plus novatrice que vos vieilleries surannées quelle que soit la « préparation pédagogique » scolaire faite par les vieux …
L’admettre est simplement faire preuve de bon sens.
Il m’est plus sensible en province qu’à Paris. (C.P.)
J’ai eu la chance, pour ma part, de travailler dans une région abondamment pourvue en centres dédiés à l’art vivant, à mi-chemin des deux grandes métropoles régionales, Marseille et Nice, et dans une ville dont le théâtre présentait (présente encore, mais les restrictions budgétaires font leur effet) une programmation théâtrale de grande qualité. Dans les lycées et collèges, un réseau d’ateliers théâtre, d’options théâtre, danse, arts plastiques, s’est progressivement constitué. Il y a chez les jeunes une puissante demande dirigée vers la création artistique. Il est aisé, comme dit la chanson de Johnny, d’allumer le feu, mais après, ce feu, il s’agit de l’entretenir, et là, cela dépend beaucoup de la qualité des réseaux mis en place, de leur niveau d’interconnection et, il faut bien le dire, de la passion des enseignants concernés et de leur capacité à s’impliquer. Il y a eu, dans ma région tout au moins, dans la dernière décennie du siècle dernier, un âge d’or de la formation des enseignants et de la création de structures (ateliers de pratique artistique, options légères et lourdes), notamment dans le domaine du théâtre. Cet effort visait à combler, au moins partiellement, l’énorme retard accumulé par notre pays dans la place de l’art à l’école et dans la prise de conscience de sa valeur éducative majeure. Je crains qu’aujourd’hui, les difficultés financières de l’Etat n’aient sérieusement réduit cet effort.
La richesse qui lui est proposée sur les petites boites numériques est infiniment plus novatrice que vos vieilleries surannées (Darwin)
C’est fort possible, Darwin, mais il est question ici d’instruction publique. Et on ne peut apprendre que ce qui a déjà eu lieu. Les jeunes gens ont le droit de savoir ce qu’est cette vieillerie que leurs aînés appelaient le théâtre.
ueda dit: 14 novembre 2014 à 14 h 51 min
Le concombre masqué sévit à nouveau.
Il RUMet ça !
(A un moment il est chtarbé il a des éléphants dans le plafond qui jouent au bowling ça fait « Rumm ! » en roulant. Ensuite accalmie mais cela reprend ; alors il dit à Chourave : « ils rumettent ça »…)
15 h 33 min
lecerveau reptilien de pq remet ça
Oui, UST, ils ont le droit de savoir ce qu’était l’enluminure…
@Clopine
vous dites: J’avais espéré que notre hôte l’offrît à ceux qu’il avait cités
dois-je prendre pour un effet de second degré cet imparfait du subjonctif parfaitement incorrect.En effet la proposition complement du verbe esperer a toujours son verbe à l’indicatif.
Ah si vous aviez ecrit « souhaité » au lieu d’esperer votre imparfait du subjonctif aurait été correct, à defaut d’être elegant.
ce qu’ il fallait mettre,c’est un futur dans le passé :l’offrirait (mode eventuel)
…
…point Godwin,…Allo,! ALLo,!…maillot 36_37,!…un câble pour vous,!…
…vous le poussez à angle-droit,!…et vous presser sur le champignon,…
…allez y encore,!…vous vous croyez sur un rodéo,!…à votre âge,!…vous avez toute vos chances de vous le planter droit à gauche,!…garder le rythme,!…en cadence,!…vous descendez de la diligence, vous êtes encore toute remuée,!…
…pourtant, c’est pas la Lune,!…
…vous répétez,!…Oui,!…une fois par jour,!…même les étalons deviennent vite des canassons avec vous,!…vous tuer vos montures à l’exercice à blanc,!…
…ménager les,!…comme vos Ô’puces-dei,!…
…toutes ces gloires du parfums,!…franco de port,!…avec accusé de réception,…quel lustre, quel cachet,!…avec un tel sceau en main,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
…c’est science-physique pour s’élever au ballon,!…la soucoupe à l’oeil, la cyanolite en joint aux doigts,!…le moteur du chat vibre,!…encore qu’il ronronne avec ses rêves de chasses aux oiseaux,!…Ah,!Ah,!…
…
…j’ai vu un gros minet,!…un tigre des pâturages,!…Ollé,!…etc,!…
…
…
Renaud : Mistral gagnant
Hollande : Mistral perdant
Darwin dit: 14 novembre 2014 à 15 h 33 min
La musique classique suivra
C’est un peu différent des autres sports, parce qu’essentiellement technique, le synthé étant un instrument à proprement parler, et avec tous les sons inusités que l’on peut en tirer. Cependant, lorsque l’on écoute un morceau classique sous cet angle, on se rend compte que l’on arrive, c’est-à-dire les compositeurs arrivent ou arrivaient, à faire déjà pas mal de prodiges.
J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre français, de Paris, Ou presque seul ; une classe entière, l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Pommerat, et nous savons de reste Que ce grand maladroit, qui fit un jour oeuvre de grand bouffon du Nord,
Ignora le bel art de chatouiller l’esprit
Et de servir à point un dénouement bien cuit : une soupe psycho-socio pour bobos.Et, quand je m’éveillai de cette rêverie gôchiss,
Il ne m’en restait plus que ce sms :
» Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. »
( Alfred, avec toutes mes excuses)
John, oui ! Au reste, TOUS les théâtres conventionnés (TN, CDN,CDR) ont une antenne pédagogique obligatoire. L’abonnement des établissements scolaires et universitaires est d’ailleurs financièrement un profit. Les cahiers des charges prévoient l’intervention préliminaire et le suivi, et elles fonctionnent assez bien dans nombre de lieux d’accueil ou de création de spectacles. Bien sûr que c’est plus difficile à Saint-Denis ou à Gennevilliers (CDN pourtant).
Je crains, comme vous, que la part des subventions régionales ne se restreigne du côté des CDR, donc de leur relation avec les établissements scolaires.
Je ne suis pas certain non plus que les étudiants à proprement parler (à l’université) fréquentent en général beaucoup le théâtre, malgré l’offre. L’exception étant évidemment celle des étudiants d’Etudes Théâtrales : j’ai enseigné dix ans dans ce département à Paris X-Nanterre (le premier créé avec Paris III puis Strasbourg) et évidemment nous organisions beaucoup de sorties, avec information préliminaire et visites de professionnels. J’en parle pour un clin d’oeil vers la Cartoucherie d’Ariane et l’Aquarium, où parfois nous nous gelions le cul l’hiver, en attendant l’ouverture des portes, remplissions au retour les automobiles ou attendions la navette pour
Vincennes et le dernier métro…
Une pensée, grâce à Joachin Du Balai, pour Joël Pommerat. Outre ses spectacles, ses stages destinés à des comédiens jeunes ou moins jeunes, sont, avec ceux de Krystian Lupa et Anatoli Vassiliev, les plus recherchés.
@C.P. / J.-C. Azerty
S’il est permis de poursuivre sur ce hors-sujet et de donner un avis de simple observateur, j’ai vu dans de nombreux musées d’Europe ou d’Amérique nombre de classes bien encadrées s’activant à dénicher des informations sur un tableau, une sculpture ou à gribouiller à même le sol, avec enthousiasme et plaisir. Spectacle réjouissant. Il s’agissait de jeunes enfants, quelquefois de tout petits bambins. Je n’ai pas le souvenir d’avoir été témoin d’un engouement pareil de la part de collégiens ou lycéens. Une question d’âge ? De formation différente des enseignants du secondaire ?
DHH, merci, comme toujours vos explications sont éclairantes. J’ai été emportée par mon envie de subjonctif imparfait (c’est ma faiblesse). Je vérifierai avant de cliquer, la prochaine fois. (zut, cette dernière phrase est vraiment une promesse d’ivrogne !)
cépé « l’art vivant » privilégié est plein de thune en valeur relative..et même en réduction de budget sa part augmente..j’entends des gens pas content
haprés on est obligé de cautionner des plugs gratos..la pédagogie du riche
Hollande : Mistral perdant
..hencore un mauvais coup des brits..rafale et drone contre gaz et putes russes! hop pas de gaz de shit..main prope..dans l’fion à anguéla
(zut, cette dernière phrase est vraiment une promesse d’ivrogne !)
pus qu’la kro comme alibi..
Nous avons pris Chibok, mécréants !
Ceux qui veulent acheter une négrillonne chrétienne convertie pour servir à table et au lit, peuvent nous écrire.
Prix raisonnable ! Livrée dans son niqab neuf, en coton béni par notre imam.
l’énorme retard accumulé par notre pays dans la place de l’art à l’école et dans la prise de conscience de sa valeur éducative majeure.
bof..le monde libre s’en branle..
assez « souvent » vu, pardon. (Ça change le sens.)
« dans l’fion à anguéla »… transmis à la chancellière
Ce qu’assène Darwin (14 novembre 2014 à 15 h 33 min)avec outrance rejoint mon interrogation sur le non renouvellement du public de la musique (classique, opéra), du théâtre, des musées… En tant que « consommateur » régulier de ces formes artistiques, je constate que le gros du public est surtout constitué d’adultes d’âge mûr, que peu de jeunes font individuellement la démarche de pousser ces portes-là, malgré des tarifs souvent attractifs. Cette désaffection m’inspire quelque inquiétude.
« dans l’fion à anguéla »… transmis à la chancellière
déjà fait..inpout tag ‘fion’+’anguéla’=aoutpout cyberposter commandantur nach berline..t’es au chomdu..tu vas être envoyé au front russe fissa
Cette désaffection m’inspire quelque inquiétude
rhôô dirait bougue-rototo.
keupu favori dit: 14 novembre 2014 à 16 h 37 min
« quel est le con qui signe buztère quitonne ? »
C’est pas toi ?
tu vas être envoyé au front russe fissa
c’est celui qui dit qui y est, na.
peu de jeunes font individuellement la démarche de pousser ces portes-là
s’méfier de ses microtrotoirs et pis le plug c’est dl’art de rue for exempeul..ha
quel est le con qui signe keupu favori usurpé ? JC le Fourbe
C’est pas toi ?
Ah, tu m’as reconnu. Eh bien oui, je le confesse, c’est moi, Chaloux.
JC est méchant, voilà c’est dit, tant pis pour lui.
Joachin Du Balai dit: 14 novembre 2014 à 16 h 34 min
je constate que le gros du public est surtout constitué d’adultes d’âge mûr, que peu de jeunes font individuellement la démarche de pousser ces portes-là, malgré des tarifs souvent attractifs. Cette désaffection m’inspire quelque inquiétude.
Cela, c’était déjà avant, et avant avant, et encore avant, enfin il me semble, sauf bien sûr Marcel et la Berma, et Adolf Tricotin chez Mahler…
J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
Ignora le bel art de chatouiller l’esprit
Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode,
Et nous aimons bien mieux quelque drame à la mode
Où l’intrigue, enlacée et roulée en feston,
Tourne comme un rébus autour d’un mirliton.
J’écoutais cependant cette simple harmonie,
Et comme le bon sens fait parler le génie.
J’admirais quel amour pour l’âpre vérité
Eut cet homme si fier en sa naïveté,
Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde,
Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde
Que, lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer !
Et je me demandais : Est-ce assez d’admirer ?
Est-ce assez de venir, un soir, par aventure,
D’entendre au fond de l’âme un cri de la nature,
D’essuyer une larme, et de partir ainsi,
Quoi qu’on fasse d’ailleurs, sans en prendre souci ?
Enfoncé que j’étais dans cette rêverie,
Çà et là, toutefois, lorgnant la galerie,
Je vis que, devant moi, se balançait gaiement
Sous une tresse noire un cou svelte et charmant ;
Et, voyant cet ébène enchâssé dans l’ivoire,
Un vers d’André Chénier chanta dans ma mémoire,
Un vers presque inconnu, refrain inachevé,
Frais comme le hasard, moins écrit que rêvé.
J’osai m’en souvenir, même devant Molière ;
Sa grande ombre, à coup sûr, ne s’en offensa pas ;
Et, tout en écoutant, je murmurais tout bas,
Regardant cette enfant, qui ne s’en doutait guère :
» Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. »
J’en ai vu deux d’Ariane Mnouchkine, en 2003 le dernier Caravansérail avec une classe du Lycée Chaptal, très onirique avec des voiles suspendus et un groupe d’acteurs venus de partout exprimer le drame de Sandgate, l’exil, très physique un fleuve cruel de désordres et de répression.
En Avignon » le théâtre éphémère » très cinématographique en 2006 je crois. Je n’avais pas de billet j’ai pris de bus et sur place parce qu’il faisait très chaud et que le ventilateur était en panne une dame m’a donné sa place, c’était très long mais j’ai bien aimé ses propositions mobiles, ces scénettes qui racontent impeccablement par des gestes mesurés. On pouvait voir les comédiens enfiler les costumes et se préparer.
Auparavent j’avais suivi un stage au CiFas avec son masquelier Erhart Stiefel un ancien danseur de la troupe de Béjart, il avait une collection de masques NÔ très étonnantes et nous avons improvisé pendant plus de dix jour une expérience inoubliable.
les sorties au théatre porno non subventionné avec participation obligatoire..pour l’art faut les apprende a taper dans le sac de manman sergio..assez de gratuit!
@ UST :
Mais justement oui ! je parlais des difficultés de la pénétration du théâtre dans des banlieues peu favorisées. La fréquentation préparée y a été ou y est d’autant plus remarquable. A ne prendre qu’un exemple, celui de Gennevilliers, théâtre municipal, puis CDR, puis CDN, l’effort d’une municipalité communiste (au temps de Lucien Lanternier) et de la longue direction de Bernard Sobel ont été un modèle.
l’usurpation d’identité : un an d’emprisonnement et 15000 euros d’amende
je n’ai jamais compris pourquoi les putes s’habillent en pute, TKT
En fait c’est inhérent au changement du dogme dans lequel il était établi que l’habit ne faisait pas le moine, c’est comme quand vous souhaitez tirer au clair les intentions les paroles les sentiments d’un de vos interlocuteurs, il faut en passer par le talent de l’imitateur, lui prendre ses gestes, ses attitudes, ses mots les parler et pile avec un peu de chance vous tombez sur l’émotion qui l’occupait et vous préoccupait. C’est une théorie absolument fausse à n’utiliser qu’en cas d’ennui chronique et inutilisable si vous évoluez chez les sourds et muets.
on est gâtés l’in nous offre 3 heures d’interview Georges Banu / Erhart Stiefel
http://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes05016/erhard-stiefel.html
je me suis trompée ( mémoire défaillante ) il n’a pas été danseur chez Béjart mais a travaillé en collaboration avec lui pour ses spectacles.
Moi j’invite souvent à venir au spectacle les enfants du quartier, je fais des petits stages dans ma bibliothèque de quartier, ensuite on y va, il ne cahutent pas trop, leurs réflexions sont rafraichissantes.
putain keupu tu vas dvoir fourguer ton appart
je n’ai jamais compris pourquoi les putes s’habillent en pute, TKT
pour vontraube la honte c’est forcément un sentiment de pauvre
« je parlais des difficultés de la pénétration du théâtre dans des banlieues peu favorisées. »
Je ne suis pas sûr qu’Alba, qui enseigne dans un milieu privilégié, prépare et emmène ses élèves au théâtre, C.P. ? Au cinéma, oui. Aux expositions ou au musée, peut-être ?
radio keupu (création du sieur bouguereau) est fière de vous annoncer que son audience ne cesse d’augmenter ; merci pour votre initiative, monsieur bouguereau
je n’ai jamais compris pourquoi les putes s’habillent en pute, TKT
dire que j’ai du aller en russie pour le retrouver..sapré vontraube
http://sfw.so/uploads/posts/2010-05/1274905643_vddfd34_004.jpg
« je parlais des difficultés de la pénétration du théâtre dans des banlieues peu favorisées. »
Dans nos bandes de jeunes entrepreneurs-vendeurs de camomille, on fait du Shake Spire nouveau, jour et nuit ! Pas besoin d’aller au théâtre des vioques, écouter des qui-font-semblant !
Le concombre masqué usurpateur de pseudo a encore frappé 2 ou 3 fois.
Idem ..
C’est même assez étonnant qu’un écrivain donne un premier livre aussi éloigné de sa vraie nature, de sa vraie vocation. J.C Azerty
—
Ne versez-vous pas dans la pensée téléologique? J’ai l’impression que vous prenez les choses à l’envers. Et si Modiano avait eu besoin, pour produire ce qui suit La Place de l’étoile, d’évacuer toute cette violence blessée qui trouve à s’exprimer à travers ce livre coup de poing? Pas plus que l’homme, l’écrivain n’est univoque. Ce déchainement-là, c’est du Modiano cathartique (ce Modiano-là ,c’est du déchainement cathartique). Enfin, ce que j’en dis…
J’ai l’impression que la chaîne privée « Théâtres » bat de l’aile ? L’émission dans laquelle je devais apparaitre et qui était programmée pour septembre dernier et reportée sine die.
Ce qui intéresse essentiellement le jeune public d’aujourd’hui, disons les trentenaires, c’est les one man shows humoristiques, le stand up, qui leurs parlent d’eux, de leurs problèmes. Pas vraiment les classiques ni le théâtre d’auteur, me semble t-il ?
Daaphnée , usurpée ou non je vous associe à une multitude de pseudos, je vous lis ainsi de façon à ne jamais vous laisser de repos, dans mon esprit tout au moins mais il réclame des catégories.
J’ai l’impression que la chaîne privée « Théâtres » bat de l’aile ? L’émission dans laquelle je devais apparaitre et qui était programmée pour septembre dernier et reportée sine die. (Barozzi)
Il y a une contradiction dans ce propos. Si la chaîne déprogramme une émission avec Barozzi, c’est qu’elle reprend du poil de la bête, au contraire.
Je ne doute pas une seconde que votre esprit réclame des catégories ..
bérénice dit: 14 novembre 2014 à 17 h 23 min
Ma pauvre bérénice, je plaindrais si j’étais assez cruche pour ça ..
(Pff ..)
Chère Judith, il y a des potées de bons exemples du subjonctif après « espérer » (au sens de « souhaiter » si vous voulez). C’est d’autre part la règle ordinaire après « espérer » à la forme négative.
Un sourire.
Daaphnée dit: 14 novembre 2014 à 17 h 28 min
Usurpation . Enjambons la fiente ..
J’espérais que vous fûtes prêt à donner le départ.
(Léon Zitrone, Intervilles, jeu des vachettes)
Daaphnée Foucault ne s’est il pas intéressé à ce problème, ranger ordonner classer?
Le concombre masqué court sur pattes refait des siennes ..
« l’énorme retard accumulé par notre pays dans la place de l’art à l’école et dans la prise de conscience de sa valeur éducative majeure. »
Il ne manque que des master class avec McCarthy et le maniement conceptuel de son tree/anal plug, dès la maternelle avec l’ accord des parents
Taisez-vous, bérénice, ne faites pas semblant d’avoir de l’instruction ..
(Vous vous couvrez de ridicule ..)
les one man show, y en a marre. C’est pas ça le théâtre ! Tous ces théâtres avec leurs ribambelles de gamins, étudiants abrutis qu’on mène au théâtre, ça fait pitié. C’est pas ça le théâtre, merde ! Relisez Le théâtre et son double, non de Dieu ! C’est ça le théâtre ! Si on ne ressent pas le grand frisson, la transe cathartique, c’est pas du théâtre.
pour info à qui de droit : http://www.droitsurinternet.ca
Enseigne t-on encore la grammaire à l’école et dans quelles classes ? Apparemment, pas en 5e !
avis à certain dit: 14 novembre 2014 à 17 h 37 min
Cher ami(e), je crois que confondez « usurpation d’identité » et libre usage de pseudos non déposés. Vous pouvez très bien signer votre prochain message « lecteur de passage », la justice n’y verra aucune usurpation d’identité.
Mais au collège désormais il y a l’histoire des arts avec une épreuve orale en fin de 3ème devant un jury de profs. L’histoire des arts est enseignée en relation avec des textes. Par exemple, j’avais fait en 4ème une étude de la gare saint Lazare de Monnet et un poème de Verhaeren sur les grandes villes. C’est dans l’esprit de l’enseignement de l’histoire des arts, généralisée de la 6ème à la 3ème. Et maintenant il y a aussi une épreuve de ce genre à l’oral du bac.
Alors il ne faut pas dire que les arts ne sont pas enseignés à l’école. C’est le contraire qui est la vérité, tas d’ignares !
« Si on ne ressent pas le grand frisson, la transe cathartique, c’est pas du théâtre. »
Passou ne semble pas avoir été jusqu’à l’extase devant le non one man show de caubère !
Si on ne ressent pas le grand frisson, la transe cathartique, c’est pas du théâtre. (WDG)
Autrement dit, Le Malade imaginaire, par exemple, n’est pas du théâtre.
Ne suis pas intervenue depuis 17H28.
Avec cette surexcitation, prévisible, on s’attend à ce que l’usurpateur jouisse .. , enfin .
Il y a aussi les prof d’art plastique, ML.
Et les prof de musique, ça existe encore ?
Il faut lire l’acteur roi de Florence Dupont et on a compris pourquoi le théâtre est désormais un art décadent, mort. Il a été au centre de la Cité pendant deux mille ans. Aujourd’hui, c’est mort.
Le théâtre est mort parce qu’on est passé d’une civilisation du spectacle à la société du spectacle. Le bouquin de Fl. Dupont permet de comprendre ce qu’il en est.
« Le Malade imaginaire, par exemple, n’est pas du théâtre. »
Avec Michel Bouquet, peut être. Mais le Phèdre de Racine, oui !
ne faites pas semblant d’avoir de l’instruction
clopine fait rien que de la crotte
à lecteur de passage : ce n’est pas l’avis de notre cabinet d’avocats spécialisés
« on est passé d’une civilisation du spectacle à la société du spectacle. »
Vous pourriez nous résumer la différence, professeur ML ?
Changez d’avocat.
Fl. Dupont cite tout au début de son livre un texte de saint Augustin sur les spectacle qui a tant frappé Antonin Artaud.
La décadence du théâtre, elle a commencé avec Tertulien quand il s’en est pris au spectacle de la cruauté. Les idées lénifiantes de petit bourgeois ridicule venues du christianisme, c’était déjà la fin du théâtre de la cruauté c’est-à-dire la fin du vrai théâtre, du théâtre de la transe magique, celui que veut recréer Artaud.
« Si on ne ressent pas le grand frisson, la transe cathartique, c’est pas du théâtre. »
Je ne vais plus au théâtre pour ça, très exactement !
Ce frisson dément, cette transe cathétique, cet orgasme violent, tout ce foutre qui coule du bermuda en regardant du Paul Claudel, du beurre Bridel, du Montherlant tu verras mon vit, …. c’est in-sup-por-table !
On devrait interdire le théâtre aux gens honnêtes et sensibles.
Si tu crois que le boss va répondre à une grosse merde antisémite comme toi, baroz, tu te fous dans l’œil, et profond.
« Durant tout le temps que dure la civilisation romaine, aussi bien sous la République que sous l’Empire, le temps passé au théâtre par un citoyen moyen est énorme. » (Fl. Dupont)
J’en connais qui ont eu le grand frisson, la transe cathartique, en voyant La cage aux folles, lors de sa création au Palais-Royal, ML !
Depuis que C.P. est revenu, ce blog part en couille, c’est vraiment le bordel.
Sous la République, on compte 55 jours de jeux scénique officiels sur 77 jours de jeux. » (Fl. Dupont)
tout ce foutre qui coule du bermuda
t’es trop radical..coupons la poire en deux..le short au moins devrait être obligatoire pour voir du claudel
Mais oui, mais c’est normal, le peu que j’ai pu voir à la télé, c’était en effet très réussi.
La cage aux folles ! Baroz, t’es vraiment un tas d’ignares. Tu t’imagines que le boss va voir des grosses merdes pareilles ?
« aussi bien sous la République que sous l’Empire, le temps passé au théâtre par un citoyen moyen est énorme. »
Normal, ils n’avaient pas : le livre, le ciné, la radio, la télé, les disques et les cd, internet… !
Et puis, cette idéologie naturaliste du théâtre, c’est écœurant ! La tyrannie de l’imitation du réel, c’est sans issue pour le théâtre.
C’est pourquoi le théâtre est un art mort.
La tyrannie de l’imitation du réel, c’est sans issue pour le théâtre.
Euh, oui, là j’ai vraiment l’impression que vous n’êtes pas allé au théâtre depuis longtemps.
Et j’oubliais la messe !
Ta gueule, L. C. Essaie d’abord de comprendre ce que dit le boss.
Et j’oubliais la messe !
Y en a une 7 heures, magne-toi, t’arriveras peut-être avant l’offertoire.
« Y en a une à 7 heures »
En version originale (latin) ou en VF, le morpion à ML ?
à JC, lecteur de passage : ils sont plusieurs
1 165 commentaires ! Pétard ! Et 95 % de grosses merdes. T’es fier de toi, baroz ?
Oui, morpion, je crois avoir contribué positivement au 5% restant !
Jacques Barozzi, si je vous pose une question, me répondrez-vous ?
Je l’ai lu le bouquin de Florence Dupont il est très polémique, vous pourriez préciser, on a fait un cours avec Jean Louis besson consacré à ce livre qui a précédé un colloque sur la fin du théâtre contemporain, autant dire que .. bon .. je ne sais pas s’il a vendu beaucoup de ses numéros Alternatives Théâtrales consacrés au sujet.
http://www.revuenouvelle.be/article893.html
J’ai vu l’an dernier les Géants de la montagne de Pirandello, réputée injouable et malgré que la pièce soit un peu datée, empreinte de religieux et de mystère, je ne sais dire si j’ai aimé, les acteurs mettaient beaucoup d’énergie et de sensibilité dans leur jeu, un jeu parfois discordant, d’où jaillissait effroi, rancoeurs, goût de la fête, ironie des masques et manipulation du récit. Au final j’étais ailleurs, dans un univers fantasmagorique et c’était une très belle proposition, beaucoup d’applaudissements.
Je vais depuis au théâtre avec ces brouille ma tête théoriques, qu’est ce que les jeunes en ont a cirer, moi je vois des salles pleines de jeunes de 18 /20 ans qui se marrent à cyrano, plus difficile le théâtre de les géants de la montagne de Luigi Pirandello, une étrange pièce inachevée réputée difficile à jouer, plusieurs niveaux de sens, jeux du vrai / faux subtilisation de la tragédie diluée dans le conte merveilleux, l’illusion. Très beau texte, mais mise en voix un peu criarde à mon goût, un texte un peu bavard (l’italien n’est pas concis) et les digressions répétitions qui donnent envie de décrocher du texte, pour bénéficier des petits intermèdes visuels, musicaux ..
Une pièce un peu datée, empreinte de religieux et de mystère, je ne sais dire si j’ai aimé, les acteurs mettaient beaucoup d’énergie et de sensibilité dans leur jeu, un jeu parfois discordant, d’où jaillissent effroi, rancoeurs, goût de la fête, ironie des masques et manipulation du récit.
Pensée téléologique… très intéressant… très fréquente, en effet, cette illusion téléologique à propos des oeuvres… Voilà qui mériterait des développements (pas juste à propos de Modiano)… Enfin, ce que j’en dis…
[cf : Bloom dit: 14 novembre 2014 à 17 h 21 min
C’est même assez étonnant qu’un écrivain donne un premier livre aussi éloigné de sa vraie nature, de sa vraie vocation. J.C Azerty
—
Ne versez-vous pas dans la pensée téléologique? J’ai l’impression que vous prenez les choses à l’envers. Et si Modiano avait eu besoin, pour produire ce qui suit La Place de l’étoile, d’évacuer toute cette violence blessée qui trouve à s’exprimer à travers ce livre coup de poing? Pas plus que l’homme, l’écrivain n’est univoque. Ce déchainement-là, c’est du Modiano cathartique (ce Modiano-là ,c’est du déchainement cathartique). Enfin, ce que j’en dis… ]
Chère Chantal, Les Géants de la montagne, je l’ai vu au Français, il y a quelques années, et j’ai failli m’endormir. Je précise que je n’étais pas très bien placée et que je suis un peu sourde.
C’est vrai qu’en comparaison j’ai préféré Pommerat .. pas difficile avec le dispositif scénique impossible de dormir 😉
Jacques Barozzi, je SAIS que vous êtes là. Vous vous défilez, n’est-ce pas ?
Le dispositif scénique. Vous parlez du Pommerat des Ateliers Berthier, où les spectateurs sont placés de part et d’autre d’une longue scène en couloir ?
Lucienne, je prépare un risotto pour un ami végétalien qui vient diner ce soir. Posez votre question, on vous écrira !
Goujat !
Baroz : Lucienne c’est JC, gaffe
Chère Chantal, ça y est, j’ai retrouvé le titre du Pommerat auquel je pense : Réunification des deux Corées. Difficile de s’endormir, en effet.
Déconne pas Baroz, je te dis que c’est JC, si tu l’as pas reconnu t’es vraiment un con.
le robot vit probablement ses dernières heures (lemonde)
Les scientifiques n’ont aucun sens du réel
» Je précise que je n’étais pas très bien placée et que je suis un peu sourde. »
ça s’est pas arrangé depuis
je crois que c’est un peu tout pour aujourd’hui, je vais aussi m’occuper de mes petits oignons.
Pas envie de fouiller mon grenier pour ressortir mon cours sur FL Dupont. Je descend en ville, rdv sympa.
Le grand frisson au théâtre je l’ai éprouvé deux fois.
avec » I campiello » de Goldoni mis en scène par Giorgio Strehler, tout simplement quelques bouts de papier qui tombaient des cintres sur une minusvule flaque d’eau en hiver… et avec « Baal » de Brecht, à Strasbourg ,mise en scène de Jean -Pierre Vincent, avec Gerard Desarthe dans le rôle de Baal.Vincent voulait faire un « jacques le fataliste » se promenant dans les Vosges accompagné par les spectateurs…. ca faisait rever..il n’a jamais pu réaliser ce rêve.
Armand le Transparent, affectueuses pensées et bonne soirée en ville !
Le grand frisson, c’était de l’humour, Paul Edel.
Bonsoir à vous C.P. et sus aux cassandres.
Moi aussi je vais dîner en ville ce soir, C.P. !
@ CP
effectivement c’est la forme correcte quand la principale est negative mais cette difference en foction de la forme de la principale esttout à fait justifiée. l’indicatif en effet etant le mode du reel et le subjonctif le mode du pensé , ce qui est effectivement le cas quand l’idée exprimee depend d’un verbe negatif .
c’est bien cette difference qui rend compte de cette apprente anomalie qui veut qu’on mette l’indicatif après apres que et le subjonctif apres « avant que »
j’adore la grammaire
Certes, DHH, mais C.P. n’a pas tort : on trouve de nombreux exemples d’espérer + subjonctif dans la langue du dix-huitième siècle. Et d’ailleurs pour la raison que vous dites : la différence entre le pensé et le fait.
Tiens, changement d’ambiance ..
Marvin Gaye
Jacques le meilleur exemple d’humour,c’est sur les chaines tv c’est le terrible tigre qui devait manger des enfants sortie des écoles de seine et marne devient un gros chat « forestier..
C.P. a parlé d’une « potée » d’exemples, et personnellement je dirai une « tripotée », parce que je pense toujours à la puissance 3.
en fait il s’agissait de jean vincent placé avec une peau de chat sur la tete..
Daaphnée, vous m’exaspérez prodigieusement. Je me fous complètement de vos goûts musicaux.
Ne vous laissez pas intimider par cette triple buse, Paul Edel.
la tripotée vous monte à la tête, Toto !
gaffe : toto c’est JC.
Pieer
« Bien, j’ai compris. Je m’en vais. »
Oh mais non Lucienne reste
La Reine des chats dit: 14 novembre 2014 à 19 h 18 min
Pieer
Il y a de l’idée. A creuser.
Tripotez, tripotez, « quelque chose restera ».
Pas en train de tomber en pâmoison en écrivant Pierre, juste le téléphone qui sonne au moment où je commençais à écrire : Pierre, aviez-vs entendu parler de Grothendieck? Moi jamais. Je donnerais cher pour trouver et lire ses « semailles &moissons ». Un côté Brod et Kafka, ds le traitement des documents accumulés… ou Pynchon..intrigant
Quel coup de théâtre, dans le car des paumés de la toundra, ils font tous les fanfarons, à être, et surtout ne pas, mais n’empêche, y’a pas beaucoup de monde sur Sophocle.
le théâtre est un art mort. (Wdergänger)
Apparemment que l’intéressé ne va pas souvent au théâtre.
Tricotez, tricotez, au pire vous aurez une écharpe.
J’aimerais que l’on me trouve un peu de cholestérol, finalement, c’est un bon argument de conversation, parait-il…
(Christiane est ainsi PERSUADEE que j’ai décrit des rapports sexuels avec Clopin, mais elle n’en a jamais fourni la preuve).
Le Clo-pinou est donc d’une tierce personne…
Tue Dieu, une orgie Brayonne.
On ne s’emmerde pas du côté de Beau-bec par les longues nuits d’hiver.
Une peau d’ours et un feu de cheminée, avec champagne millésimé, j’espère…
merci Reine.
http://www.liberation.fr/sciences/2014/11/14/l-inedit-de-grothendieck-fait-d-amour-et-de-haine-des-maths_1143070
M. Godement, je pense à vous ce soir.
« Récoltes &moissons », pardon pour l’inexactitude du titre tt à lh. Un côté Pynchon ds l’effacement, Philip K-Dick pour ce qui est de la parano douloureuse, la nécessité de retrait absolu, peut-être Monique Levi-Strauss pour cette enfance ds la gueule du loup. Oui, Grothendieck m’intéresse.Prochaine lecture. Il y a une poésie, un vertige intenses à forte coloration métaphysique ds les mathématiques à qui sait, ou veut les voir.
Au-revoir pour un certain temps, rassurée d’avoir entendu finalement que votre tigre de Seine et Marne était en papier,comme celui de Rolin?
ça pue pas trop enfermés dans vos paroisses ?
La Reine, Rolin ?, bon souvenir d’un chasseur…
La Reine avant que vous ne partiez, je voulais aussi vous dire que mon dernier déjeuner in Paris était place de la Sorbonne. Je ne sais pas pourquoi j’ai aimé écouté la conversation de 3 professeurs. Ils n’étaient pas des « littéraires ».
M. Godement, je pense à vous ce soir.
Chaud devant, chaud!
Chaud devant, chaud!
eh les mouches !!! on vous appelle !!!
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