de Pierre Assouline

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Du sexe de Moby Dick

Du sexe de Moby Dick

Et puisque dans le commentarium tout le monde s’en mêle, raison de plus pour y mettre mon grain de sel… Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration).

Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle sont plongés depuis peu les sectateurs francophones du grand Herman Melville. Cela fait soixante cinq ans qu’ils vivent sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissent, s’en délectent et lui rendent hommage car elle a popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantent de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954. Jusqu’à ce que paraisse, à l’issue d’une dizaine d’années de travail, le troisième volume de ses Œuvres dans la collection de la Pléiade reprise par la suite en Quarto avec des illustrations de Rockwell Kent (celles de 1930 pour l’édition de Lakeside Press). Il regroupe Moby-Dick (1851), œuvre-culte s’il en est, et Pierre ou les ambiguités (1852). Or on y découvre d’emblée en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout (ici un guide pour lecteurs débutants de Moby Dick, mais oui, ça existe…)

Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin est en train d’en bouleverser plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :

« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».

Il est vrai que le titre originel  Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles.

« Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur.

Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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2 066 Réponses pour Du sexe de Moby Dick

et alii dit: à

ou encore:
Un Sud-Africain a admis lundi avoir tué une albinos de 13 ans dans l’espoir d’assurer le succès de son entreprise commerciale. Le corps démembré et sans tête de la jeune fille avait été retrouvé en février 2018 dans la province du Mpumalanga. Elle avait été enlevée la nuit, chez elle, par 3 hommes, qui ont aussi emporté et tué un bébé en le jetant par la fenêtre de leur voiture.

et alii dit: à

« Le mythe dit que nous portons chance, explique Nommassent Mazibuko, directrice de la société de l’albinisme en Afrique du Sud. Les parties de notre corps sont utilisées par des hommes d’affaires et des politiciens, sous forme de potions ou d’os. Cela aurait commencé en Tanzanie, où les pécheurs pensent qu’en attachant un morceau de doigt d’un albinos à leur hameçon, ils attraperont plus de poissons. » L’an dernier, au moins 3 albinos ont été tués en Afrique du Sud.

et alii dit: à

Certaines victimes – souvent des enfants – survivent après avoir été amputées d’une main ou d’un pied. Selon les Nations unies, un bras pouvait atteindre le prix de 2000 dollars en 2016 et un corps entier, 75.000 dollars. Dans certains pays, les tombes des albinos doivent être bétonnées pour protéger les corps.

puck dit: à

« Les personnes albinos sont victimes de la superstition en Afrique »

passou traite bien les unijambistes d’ihnumain.

et alii dit: à

Les personnes vivant avec l’albinisme se font elles-mêmes de plus en plus entendre, comme la Nigériane Ikponwosa Ero, experte pour les Nations unies depuis 2015, ou la modèle et militante sud-africaine, Thando Hopa, la première à figurer sur une couverture de « Vogue » en avril. D’autres s’affichent dans les médias sociaux sous l’hashtag « AlbinismIsJustAColor », crée par un étudiant kenyan.

puck dit: à

sérieux y’a un gros problème avec cette histoire « d’inhumaine détermination ».

si cette détermination était « inhumaine » ce bouquin n’aurait strictement aucun intérêt.

alors je veux bien que certains critiques littéraires puissent faire des approximations du fait de la rapidité pour écrire leurs articles.

mais à ce niveau c’est même plus une approximation c’est ein gross contresens de lecture.

et alii dit: à

En Afrique, et notamment au Malawi, les personnes atteintes d’albinisme sont en danger de mort. Considérés comme des fantômes, les albinos sont victimes de croyances et de superstitions locales. Explications.
Par La rédaction d’Allodocteurs.fr

Rédigé le 11/05/2016

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Afrique : les albinos persécutés

« Les albinos sont un groupe en danger, menacés de disparition méthodique si rien n’est fait pour mettre un terme aux atrocités », cette phrase a été prononcée lors d’une conférence de presse au Malawi par Ikponwosa Ero. Experte à l’ONU, elle connaît bien le triste sort réservé aux albinos d’Afrique car Ikponwosa Ero est elle-même albinos.

L’albinisme est causé par un défaut de production de mélanine. La mélanine donne la couleur de notre peau, de nos cheveux et de nos yeux. Elle contribue aussi au développement de notre système nerveux visuel et de notre rétine.

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Les albinos du Malawi menacés par la sorcellerie
Les albinos du Malawi sont en danger car ils sont considérés comme des fantômes. Ils sont victimes de croyances et de superstitions locales. On leur attribue des pouvoirs magiques. Leurs organes, leurs os peuvent être par exemple broyés puis utilisés dans des potions par des guérisseurs, des sorciers pour proférer richesse et pouvoir.

Certains pensent que faire l’amour à une albinos permettrait de guérir du sida. D’autres pensent que manger le sexe d’un albinos donnerait fortune, succès et chance. Pendant les élections présidentielles, les agressions augmentent car chaque candidat veut remporter les élections à n’importe quel prix. Et s’il faut tuer ou arracher le membre d’un albinos pour remporter l’élection, ils n’hésitent pas.

Trafic d’organes et de membres d’albinos, un business en expansion
Selon la Croix-Rouge, en Afrique de l’Est, un bras d’albinos rapporte 2.000 dollars et son corps peut rapporter jusqu’à 75.000 dollars. Dans des pays où le salaire mensuel est de 30 dollars, certaines personnes n’hésitent pas à s’adonner à ces actes de cruauté.

Non seulement il s’agit d’une chasse aux sorcières, mais les albinos souffrent aussi de pauvreté, c’est la double peine pour cette population. Ils vivent isolés parce qu’ils sont rapidement repérés, dans la peur et dans la crainte d’être enlevés, mutilés ou pire, puisque parfois la mort les attend.

Selon l’association canadienne Under the Same Sun, qui mène plusieurs campagnes de sensibilisation pour améliorer la vie des albinos en Afrique, depuis la fin 2014, la police du Malawi a enregistré 65 agressions, enlèvements ou meurtres d’albinos. Et ces chiffres sont probablement sous estimés car les victimes ou leur famille n’osent pas porter plainte par peur de représailles.

Madame Ero, experte de l’ONU, a ainsi déclaré : « Dans le contexte actuel, les personnes atteintes d’albinisme sont prises dans une spirale de peur et de pauvreté. Beaucoup ne dorment pas paisiblement et restreignent leur déplacement ». Et ces pratiques vont au delà des frontières du Malawi. Au Cameroun, Sénégal, Tanzanie, Zambie, Afrique du Sud… du nord au sud, de l’est à l’ouest du continent africain, les croyances et les superstitions sur les albinos ont la dent dure et cela aboutit à des situations dramatiques.

Les enfants albinos en première ligne
Mawazo Simon, 5 ans, tentative d’arrachage de la face. Adam Roberts, 13 ans, doigts coupés et bras tailladé… Les enfants albinos sont les premières victimes de ces actes de torture. Ils sont les premières cibles parce que leur innocence est considérée par les sorciers comme un atout, comme une puissance supplémentaire.

Dans certaines zones rurales de Tanzanie, les albinos sont même tués juste après leur naissance car les enfants sont associés aux créatures du diable. Et quand ils survivent, leur vie est courte. L’espérance de vie d’un albinos en Tanzanie est de 30 ans contre 60 pour le reste de la population.

La lutte contre la chasse aux albinos
Des associations et des pays essaient tout de même de lutter contre cette chasse aux albinos. Certains pays comme la Côte d’Ivoire ou encore le Cameroun essaient de mener des actions pour intégrer les albinos en organisant notamment des concours de miss Côte d’Ivoire.

Et il y a aussi les publicitaires, les milieux de la mode, du mannequinat qui n’hésitent pas à mettre sur leurs affiches des albinos. C’est ainsi que Thando Hopa ou encore Shaun Ross qui est le premier mannequin albinos sont devenus des égéries de la mode. Cela ne résout pas tous les problèmes des albinos d’Afrique mais c’est une petite avancée.
https://www.allodocteurs.fr/maladies/peau/afrique-les-albinos-persecutes_19415.html

puck dit: à

et alii c’est comme ça : notre planète est peuplée d’un tas d’inhumaines déterminations.

à tel point que l’inhumaine détermination semble être la norme humaine.

après on peut trouver par ça par là) quelques spécimens véritablement humains, mais faut s’armer de patience pour les trouver…

Marie Sasseur dit: à

On oublie souvent que la trad’ de Giono est une aventure collective.
C’est Pierre Magnan, qui dans un petit roman ( à vérifier), hommage à son voisin, retrace cette époque épique, où tout jeune il a assisté à un grand moment, Giono jouait littéralement la scène à traduire, devant ses comparses. Il faudrait retrouver ça, mais à quoi bon.

C’est dans la préface ( on la trouve in extenso sur le net) de son roman très drôle,  » le périple du cachalot « , que P. Magnan rend hommage à son voisin.

La scène se passait lors des rencontres du Contadour.

« Le Contadour craquait de vermoulu comme un vaisseau fantôme dans l’étau de l’océan des terres. C’était une sensation mystérieuse pour moi, le Pip de quinze ans, que d’épier les faces des trente ou quarante intellectuels présents, lesquels sous le verbe conjugué de Melville et de Giono soudain se trouvaient emportés ensemble, tels des matelots ignorants sur la houle du cap Nord. Giono, qui ne traversa jamais que la Manche, avait dans sa parole persuasive de quoi imiter les maëlstroms des cyclones comme s’il en avait subi cent fois les assauts. Celui qui a navigué vingt ans au péril des tempêtes mais qui n ‘a jamais entendu le terrien Giono raconter l’océan, celui-là ne sait pas ce que c’est que la mer. A la fin, il faisait jaillir, entre la fresque de Lucien Jacques et l’enfumante cheminée, les jets d’eau grandioses que le souffle de Moby Dick chassait hors les vingt mètres cubes de ses poumons de mammifère. Montagnes d’eau contre montagne de chair, nous étions tous maîtrisés par la véritable terreur : celle qui fait mesurer à l’homme sa juste proportion dans l’univers. »
In  » le périple du cachalot » Denoel, 1993.

Et pour l’aventure de la traduction française de Moby Dick, on découvre que la Baleine avait traversé l’Atlantique bien avant la parution en feuilleton dans la revue du Contadour, de la trad’ de Giono et copains.

Quand la passion est là :

http://www.alamblog.com/index.php?post/2007/03/09/302-une-baleine-au-contadour-par-gerard-allibert

puck dit: à

Sasseur !!!!!!! bien sûr ! à Marseille j’ai un tas de potes qui, pêchant de nuit la daurade à la torche dans les calanques avec une inhumaine détermination, sont tombés nez à nez avec une baleine blanche.

puck dit: à

à la torche : à la lanterne c’était avant l’arrivée des piles 9V dans les Calanques.

puck dit: à

des potes unijambistes, ça va sans dire.

puck dit: à

« Les personnes vivant avec l’alpinisme se font elles-mêmes de plus en plus entendre »

????
je comprends tout ce qui se dit sur le blogapassou.

C.P. dit: à

Puisque nous y sommes, c’est dans « God’s Little Acre » (« Le petit arpent du Bon Dieu ») d’Erskine Caldwell que Pluto Swint conseille au fermier Ty Ty Walden, qui creuse à la recherche d’un filon d’or, de s’aider d’un de ces noirs albinos réputés pour leur capacité à flairer les trésors sous la terre. Ty Ty se préoccupe alors d’en capturer un. « Corder l’albinos », dans la traduction de Coindreau.

B dit: à

Rose, vous pourrez acheter le tome 3 en pléiade dans le traduction de Jarwoski sur le site rakuten.

C.P. dit: à

Merci, Christiane ! triste anniversaire, vous le savez bien…

renato dit: à

Bonsoir C.P., heureux de lire quelques mots de vous.

Jazzi dit: à

« Bref, Moby Dick, c’est un peu un grand compendium des mythes fondateurs de l’Amérique. »

C’est plus universel que ça, Bloom !
Les Indiens sont loins…

Bloom dit: à

« Better sleep with a sober cannibal than a drunken Christian »

Cette maxime pourrait se décliner de façon contemporaine assez cocasse. Je laisse cela aux grands manitous du blogapassou!

renato dit: à

Jacques, Tashtego, harponneur de Stubb., est un natif du peuple wampanoag — Massachusetts et Rhode Island —.

Marie Sasseur dit: à

Je laisse cela aux grands manitous du blogapassou!

Sans dite merci a qui a posté le lien. Tu penses bien…

Marie Sasseur dit: à

Sans dire merci.

renato dit: à

Et puis merdre ! ce n’est pas la presence d’une etnie qui fait l’universalité !

Passou dit: à

Bloom : »….Suggestion: reverser l’intégralité des profits ainsi réalisés au Mémorial de la Shoah ou à Yad Vashem. On peut toujours rêver. »

Pour Céline comme pour Mein Kampf, les éditeurs ont approché la Fondation pour la mémoire de la Shoah (FMS) qui, après délibération de son conseil d’administration, a refusé « pour une question de principe ».

Janssen J-J dit: à

Notre besoin de consolation étant impossible à rassasier, pourquoi ne pas essayer quand même de le combler avec la jeune quadra Delphine Horvilleur, spécialisée dans la transmission de la mémoire des vivants lors des obsèques de juifs athées… VIVRE AVEC NOS MORTS (Grasset, 2021). Quoiqu’a priori totalement inculte et étranger au sujet de toutes ces juiveries ancestrales et inaugurales, pourquoi ne m’en laisserais-je pas CONTER par cette ravissante créature bien vivante et fort libérale, oui par ce « rabbin laïc »-ci ?… Eh bien non, DHH, je n’ai pas été déçu du tout, pourquoi l’aurais-je été ? D’abord, elle m’enrichit un brin le vocabulaire hébraïque toujours chez moi d’une consternante pauvreté ; en m’expliquant le sens de mots ou concepts talmudiques quasi intraduisibles… tout en faisant le point sur les contresens du kaddish, d’Abel (en devenir), sur la vanité des vanités qui n’est que buée des buées… Ensuite, elle me raconte des histoires émouvantes et joyeuses comme je les aime, celle d’Azraël, par ex., l’ange déchu qui rôde comme le fantôme en tout un chacun de nous autres et les rites de conjuration inventés pour le chasser. Elle me raconte l’histoire de son oncle Edgar dont elle n’est pas le gardien, comme Caïn ne voulut point être celui d’Abel. Elle me raconte pourquoi Moïse ne voulait pas mourir, et comment il fallut adoucir l’immense injustice dont il fut victime, par la faute de Jéhovah. Elle me raconte aussi, en contemporaine, la différence de son « sionisme d’exil » (censé représenter un « droit de séjour à l’étrangeté » comme elle le dit joliment), opposé à un « sionisme de conviction sédentaire », celui des propriétaires enracinés,en Israel… Et ce, depuis l’assassinat d’Itzak Rabin vécu en quasi direct sur place à 21 ans. Elle sait aussime raconter le petit cimetière israélite profané de Westhoffen, et les blagues de Marceline lors de l’entrée de Simone au Panthéon. Elle me tire une larme de savoir trouver des mots utiles au petit Isaac qui ne savait plus où regarder son petit frère mort, dans la terre ou au ciel, les parents se mélangeant allégrement les pinceaux comme toujours. Elle me raconte comment Dieu lui envoya un sauveur dans sa chambre à dix ans, alors qu’elle allait mourir terrorisée. Elle m’explique les raisons de son désaccord avec la Résurrection, et pourquoi elle se mit à y croire, au sens propre du terme, grâce à la savoureuse confidence de la vieille Myriam. A travers celle des derniers jours d’Ariane, la mourante foudroyée par un cancer au cerveau, elle me rappelle l’histoire de Rebecca, de Jacob (il suivra) et d’Esaü (« pourquoi suis-je ? » /Lama ze anokh’i » se transforme en « pourquoi suis-je presque moi ? » moi et un autre que moi qui questionne la gémellité portée en soi par chacun.e d’entre nous)… Et elle voulait manger des sushis !… « Il est à mes yeux une valeur plus grande que la volonté d’un disparu (une volonté qu’on ne doit pas toujours respecter) parce que, bien plus important, est le devoir d’accompagner ceux qui le pleurent » nous confie-t-elle pour justifier le sens de son engagement. J’en arriverais presque, in fine, à comprendre l’humour névrotique ashkénaze en comparaison du maternalisme séfarade instinctif… J’en viendrions à quasi aimer des juifs, à vouloir ressembler à certains d’entre eux doués en générosité et en amour de la vie. Delphine, -nouvelle amie prodigieuse, au regard de son talentueux rabbinat-, aura su, le temps de quelques pages, me consoler de la peur de la mort ou de l’incertitude, bien mieux que ne sut le faire Irvin D. Yalom en sa pratique de thérapeute existentiel. Je viens de comprendre enfin, grâce à Delphine, pourquoi la mort n’était pas une maladie et pourquoi les cimetières où j’aime tant me promener sont les plus belles des « maisons des vivants ». Je crois savoir mieux quoi dire dorénavant à ma vieille maman, armé de plus de courage et j’espère, moins de sanglots dans les yeux et dans la voix quand j’irais l’embrasser bientôt.
@ DHH, bien à vous !… Je me permets de vous dédier ce charmant petit livre.

Bloom dit: à

C’est plus universel que ça, Bloom !

Peut-être, mais c’est surtout aussi beaucoup ça, Broz, toujours recontextualiser, et résister à l’arrogance du présentisme.
Shakespeare notre contemporain (Jan Kott), certes, mais aussi très élizabétho-jacobéen.
Faute de quoi, on passe complètement à côté du sens du texte. Un vers aussi célèbre que « The readiness is all », (L’important, c’est d’être prêt), devient complètement incompréhensible ou banal si l’on ne lui donne pas sa profondeur théologique (= en règle avec sa conscience)…si l’étude d’un texte classique se bornait à y trouver ce qu’il dit du présent, on n’aurait pas besoin de professeurs ayant passé des milliers d’heures à les fréquenter…
L’universel est un peu short, comme grille de lecture…

Jibé dit: à

« Jibé,
j’ai relu, le dernier chapitre de Moby Dick, (magnifique, comme un grand battement de la mer) – avant l’épilogue »
c’est un morceau de bravoure, pas le seul évidemment.
N’oublions pas les moments drôles ou cocasses, les « chocs de cultures », les grandes envolées lyriques et métaphysiques, l’essence mystique de l’ensemble.
Vous me remerciez de cette redécouverte, your welcome! Vous à qui je dois moi-même de belles découvertes

renato dit: à

Un loup en Alsace, il y a de l’espoir.

Bloom dit: à

Comme quoi, Passou…Je pense sincèrement qu’ils ont eu tort de refuser. En tant que donateur du Mémorial de la Shoah, si l’on m’avait demandé mon opinion, je me serai prononcé pour.
Il faut que Céline et les autres paient.

et alii dit: à

je comprends tout ce qui se dit sur le blogapassou.
BRAVO Puck , et comprenez vous leS erdéliens?

Jibé dit: à

Bloom a raison, il faut lire la plupart des auteurs américains avec un esprit non laïc, regard particulier habité de culture biblique et de quête mystique
Cette nation ne compte que très peu d’athées, et pas mal d’illuminés, entre les deux extrêmes de toute façon, des gens nourris au lait de la parole sacrée -un de ces pays où le président prête serment sur la Bible, où chaque tiroir de table de nuit dans chaque hôtel cache une Bible, etc etc (on voit ça aussi en Angleterre mais sans cette conviction d’être le nouveau peuple élu).

Marie Sasseur dit: à

Passou a fait la préface aux pamphlets Gallimard, gratuitement. C’etait par pure charité.

et alii dit: à

JE N4ARRIVE PAS 0 ME SOUVENIR DE LA RAISON POUR LAQUELLE ON APPELAIT UNE camarade de pension « la baleine » sans rire! ça m’énerve;

Jibé dit: à

« L’universel est un peu short, comme grille de lecture… »
Bloom, je plussoie!

Jibé dit: à

et alii, le clavier des majuscule, ça coince pour les apostrophes et autres guillemets…

Jibé dit: à

des majusculeS
scusi

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr demander à Gallimard de reverser les des sous des antisémites, de tradition nationale identitaire d’obédience pétainiste -à qui s’adressent ces pamphlets du docteur maboule- à une fondation privée juive , ça part évidement d’un bon sentiment…

On nous prend vraiment pour des cons.

et alii dit: à

puck, je n’ai pas de patience pour la RDL. Je l’utilise patience pour tout ce qui m’importe au plus haut point tout le reste du temps;
bonne soirée !

Bloom dit: à

où chaque tiroir de table de nuit dans chaque hôtel cache une Bible,

‘Rocky Raccoon’, Jibé, The White Album.

‘Rocky Raccoon
Checked into his room
Only to find Gideon’s Bible (…)’

Yours

et alii dit: à

quand j’ai rappelé qu’un poisson se disait en hébreu « dag » personne n’a pensé à Dag Hammarskjöld

rose dit: à

Je l’utilise patience pour tout ce qui m’importe au plus haut point tout le reste du temps.

Et alii

Par exemple ?
J’y pensais cet après-midi.

Marie Sasseur dit: à

Un loup en Alsace, il y a de l’espoir.

Gardez bien votre chien en laisse Renato, lors du pipi du soir.

Il y maintenant une race mutante , personne n’en parle; d’ailleurs a cette heure on dit entre chien et loup

rose dit: à

Et alii.
Non.
Mais à Dagobert oui.
😆

rose dit: à

AppeLAIT UNE camarade de pension « la baleine » sans rire! ça m’énerve.
Horrible.
Aukourd’hui, on dit un thon.
Une de mes amies, on l’appelait Pélagie. 😳

Marie Sasseur dit: à

sur ce blog, il faut se contenter de zapper les vieilles morues.

gisèle dit: à

@ christiane. Par hasard j’ai lu votre post, l’un de vos posts où vs qualifiez ma coute remarque « d’intéressante ». Elle n’a aucun intérêt, Christiane, sauf celui d’attirer l’attention sur « Pierre ou les ambiguités » « Pola x ». Pour le film, il y a une version longue, une version pour la TV. Où les trouve-t-on ? je ne sais pas. Pour le roman, il se trouve en Pléiade. Go !
** une autre remarque : à quel niveau se trouvent vos posts sur Melville, dans le billet précédent ? Les posts n’étant plus datés, il est pour moi (et d’autres) impossible d’y retrouver quoi que ce soit; faut-il monter, descendre ? De guerre lasse, j’abandonne la plupart du temps. Par ex, j’avais noté 1 ou 2 trucs sur « Mithridate », comment raccrocher avec vos impressions ?? impossible;je n’ai pas le loisir de repasser 1.000 posts et plus.Il serait facile de numéroter les posts,facile de les retrouver, facile d’y répondre.
Quand j’aurai le temps, je vous parlerai de mon Mithridate; un de ces jours.
L’article de P.Y. Pétillon est remarquable, à mon goût, sur la maturation de Moby Dick. Hollywood n’a-til pas produit un Moby Dick ?!
(mon pigeon familier va chercher vos posts Moby Dick) Je suis en ce moment hors littérature.
Il est quasi 20H.

Marie Sasseur dit: à

Il ne faut quand même pas que Passou nous les raconte trop grosses. Si Gallimard ne réédite pas les pamphlets du docteur maboule, c’est que ce n’est pas rentable. C’est comme pour Matzneff.

Et il y en a pour le regretter.

On nous prend pour des cons.

et alii dit: à

l’acception de « baleine » dans l’histoire de Jonas, alors que chez Melville,
Le terme Léviathan apparaît 116 fois, dans le roman et, presque toujours, il est utilisé comme synonyme de baleine.

Bien loin de l’art des sculpteurs médiévaux dont l’œuvre de Bourges ici témoigne, le sculpteur anglais Anish Kapoor a donné récemment une représentation saisissante du Léviathan. Cette matrice rouge sang gonflée de 72 000 m3 d’air a empli, en 2011, l’espace impressionnant de la nef du Grand Palais. Le visiteur a alors pu se sentir entrer dans les entrailles du monstre dévorateur.

Anish Kapoor, Leviathan, (C) Collection Raphaël Gaillarde

« Bien des légendes médiévales témoignent de ces interférences. Songeons par exemple à la figure de sainte Marguerite d’Antioche, dont l’histoire légendaire rappelle celle de Jonas. Une version de cette légende, racontée par Voragine dans La Légende dorée, rapporte en effet que la jeune femme, enfermée dans une prison par le préfet Olibrius à qui elle refuse de se donner, voit apparaître un dragon qui l’avale. Munie du signe de croix, écrit Voragine, la sainte crève le ventre du monstre et en sort saine et sauve.
Nombreuses sont les représentations de cet épisode et on y voit souvent la sainte au-dessus du dragon, au moment où elle en sort. Bien des fois, les œuvres figurent la sainte piétinant le dragon, représentation qui n’est pas sans en évoquer plusieurs autres : on pense à la figure de saint Michel terrassant le dragon, illustration courante du livre de l’Apocalypse, qui évoque la bête satanique de la fin des temps ; celle de saint Georges, aussi, aux prises avec la même bête monstrueuse.

Grand poisson, Léviathan, dragon démoniaque … toutes ces figures sont finalement restées telles des avatars du mal, dans l’imaginaire artistique.

Giusto de’ Menabuoi (1330-1390), Cycle de l’Apocalypse :
La Bête qui monte de la mer, Italie, Padoue, Battistero di San Giovanni Battista

Cétacé ou monstre ?

La mythologie grecque, on le sait, offre quantité d’histoires monstrueuses. L’une d’entre elles, nous intéresse ici particulièrement et c’est celle d’Arion. Célèbre joueur de lyre vivant à la cour du roi de Corinthe, il décide un jour de se rendre en Sicile, afin d’y participer à un concours de poésie. Arion l’emporte, on s’en doute ; mais, sur le chemin du retour, les marins avec qui il voyage décident de le tuer et de lui voler la grosse somme d’argent qu’il a gagnée. Près de mourir, Arion demande à jouer une dernière fois de la lyre. Son chant charme les dauphins, animaux sacrés d’Apollon, qui s’approchent. Se jetant à la mer, Arion est ramené à terre par un des dauphins, avant de retourner à Corinthe.

Dürer Albrecht (1471-1528), Arion chevauchant un dauphin, Allemagne, Hambourg, Kunsthalle

Arion est souvent représenté chevauchant ce dauphin qui lui sauve la vie. La légende a bien des traits communs avec celle de Jonas, on le voit ; avec celle de sainte Marguerite, peut-être. Mais il est intéressant aussi de constater que les représentations qui furent faites du dauphin, comme celles de la baleine, relèvent nettement de la fantaisie. Voyez le dauphin de Dürer : loin de posséder cette aura négative de la baleine, l’animal n’en ressemble pas moins à un monstre hybride, entre dragon et poisson !
http://crdp.ac-paris.fr/parcours/fondateurs/index.php/category/jonas/?paged=3

et alii dit: à

rose, on dit toujours « rire comme une baleine », mais il paraît que ce sont les baleines de parapluie

Marie Sasseur dit: à

faut-il monter, descendre ? 
Reste sur le trottoir, Gisèle, un matou finira bien par te faire monter.

Jazzi dit: à

Belle et sensible lecture du livre de la rabbine Delphine Horvilleur, JJJ !

Marie Sasseur dit: à

Gisele et Raymonde, j’aime bien ces petits noms de poulailler.

Jazzi dit: à

« Amy Lowell poétesse et mécène était pour ses amis L’Hippopotame »

C’était bien vu !

Marie Sasseur dit: à

Belle et sensible lecture de la philosophe D. Horvilleur, qui ferait presque croire que le judaïsme est une religion de la mort.

Vale, triste sire

renato dit: à

Peut-être bien vu, mais très mal venu s’en prendre au physique des gens. Bon, c’est vrais qu’il y a des cons partout, même chez les grands intellectuels, artistes, etc.

Marie Sasseur dit: à

c’est vrais(!) qu’il y a des cons partout.
Surtout ici et chez les milanais.

Jazzi dit: à

Mais c’est affectueux, renato !

D. dit: à

et alii dit: à

quand j’ai rappelé qu’un poisson se disait en hébreu « dag » personne n’a pensé à Dag Hammarskjöld

Si, j’y ai tout de suite pens.

renato dit: à

Affectueux ? elle n’aimait pas trop.

B dit: à

renato, avec les mots possible de récupérer le bon côté, le jeu est pipé. A propos des surpoids, j’ai regardé amusée un petit film – faites l’amour, pas la guerre » où l’un des personnages principaux en raison de sa corpulence était désignée par Obélix. Dans ce film le personnage s’en fichait.

renato dit: à

Évidemment s’en fichait, B, car certains doivent se soumettre à la volonté du groupe pour survivre — c’es le fait d’une société non civilisé.

B dit: à

Est ce qu’en écriture inclusive on peut -la- pour personnage et si c’est un élément féminin?

renato dit: à

C’est la différence entre hippies et beatniks, B, les premiers dans leurs communes étaient des exploiteurs des ingénus et des faibles ; les deuxièmes individualistes mais altruistes, etc., malheureusement les dicos, par manque d’informations des rédacteurs, les deux mots passent pour synonymes.

B dit: à

Renato, le contexte décrivait une subsistance de l’esprit des années hippies qui justifiait l’obsession sexuelle d’un prof de math, il emballant toutes les nanas. Le fille obèse était d’une intelligence supérieure et ça lui permettait de s’élever au dessus du quolibet sans trop souffrir. Elle aussi dans un jeu inversé veut coucher pour perdre sa virginité avec ce prof si séduisant et qui les tombe toutes.

Marie Sasseur dit: à

Bloom, je relis votre commentaire en réponse au marché de dupes raconté, à moitié, par Passou.

Suis assez effarée de votre niveau d’intelligence. Ça ne mérite pas d’en rire.

Marie Sasseur dit: à

En outre, et c’est peut-être le plus insupportable de cette affaire, c’est que les  » theses » du docteur maboule pour antisémites qu’elles soient, sont aussi celle d’un nihilisme qui nie l’humain. Et par ailleurs en faire une affaire strictement juive, en avoir eu l’idée, est tout bonnement honteux.

B dit: à

Le conseil de ordre n’a finalement pas voulu souiller le judaïsme en acceptant une compromission financière, qui plus est.

B dit: à

Le produit de la vente de l’antisémitisme pour protéger la mémoire des disparus. Bof. La gifle de Beate Klarsfeld a quand même plus de tenue.

B dit: à

Sasseur, des nouvelles du Colibri?

Jazzi dit: à

« Amy Lowell était un personnage imposant qui coiffait ses cheveux en chignon et portait un pince-nez. Elle fumait constamment des cigares, en faisant remarquer qu’ils duraient plus longtemps que les cigarettes. Un problème glandulaire la maintenait toujours en surcharge pondérale, si bien que le poète Witter Bynner a dit, dans un commentaire cruel répété par Ezra Pound et que par la suite on lui attribua communément mais à tort, qu’elle était une « hippopoétesse ». » Wiki

Poétesse et mécène, est-ce possible, renato ?

D. dit: à

Suis en train de regarder le film Coco avant Channel…et quelque chose ne va pas du tout.
Audrey Tautou, encore elle, hélas, choisie pour sa vague ressemblance de traits avec Channel…
Ça sonne terriblement faux et Benoît machin qu’on voit trop partout lui aussi ne risque pas de sauver la mise…

Coco Channel, en dépit de son histoire passée, était une grande dame qui en imposait. Rien à voir avec ce qu’essaye de faire passer Toutou, complètement à côté de son personnage, sans même évoquer sa voix trop basse qui repousse la distinction. Quand bien même elle serait parvenu à le cerner, elle aurait été intrinsèquement incapable de l’incarner. Je la préférais encore dans l’ennuyeux et ridicule destin d’Amélie (ce film demeurant pour moi insupportable).

Jazzi dit: à

Amy Lowell, extrait :

« Je n’ai vraiment rien de doux,
N’étant que baleines de fer et brocart.
Et je m’enfonce dans un siège à l’ombre
D’un tilleul. Car ma passion
Bataille contre le brocart raide.
Les jonquilles et les scilles
Oscillent dans la brise
À leur guise.
Et je sanglote ;
Car le tilleul a fleuri
Et une petite fleur s’est posée sur mon sein. »
https://www.terreaciel.net/Amy-LOWELL-traduite-par-Sabine-Huynh#.YE53Fy17TVp

renato dit: à

Vous voyez la bêtise de votre question, Jacques ?

Jazzi dit: à

Non, renato.

Pound trouvait surtout qu’elle était financièrement utile au groupe des poètes imagistes dont il était le principal représentant.
Sa production, à première vue, ne semble pas transcendante…

Didier dit: à

D.,
Fanny Ardant aurait été excellente dans le rôle de Coco Chanel non ?

DHH dit: à

@JJJ
merci de m’avoir donné envie d’aller me plonger dans le dernier opus de Delphine Horvilleur,apparemment , à vous lire, un feu d’artifice à sauts et à gambades, dans sa manière si plaisante et réjouissante
je vous donnerai mes impressions et celle de mon vieil ami ,son fidèle admirateur

B dit: à

Suis en train de regarder le film Coco avant Channel…et quelque chose ne va pas du tout.

Scott Thomas, Béard, Cruise, avec trente ans de moins. Pensez vous que Tom Cruise à l’époque ait séduit l’une ou l’autre?

renato dit: à

Pourtant la question est plutôt bête !

Janssen J-J dit: à

au début de la guerre froide, les diplomates des deux côtés du rideau appelaient familièrement le secrétaire général suédois de l’ONU, « Dag-ammar »… (avant qu’il ne s’écrase dans un crash dans les années 60)… Il n’avait pas démérité.

Janssen J-J dit: à

Oui DHH votre avis m’intéresserait beaucoup, d’autant que bien plus spécialiste, vous saurez être plus critique que moi. Et je vous sais la dent dure, parfois, quoique juste en général et équilibrée. Je n’ai jamais eu à me plaindre de vos conseils de lecture avisés.
Merci et BN à vous.

Jazzi dit: à

Pouvez-vous me donner le noms de poètes-mécènes, renato ?

D. dit: à

Didier dit: à

D.,
Fanny Ardant aurait été excellente dans le rôle de Coco Chanel non ?

Mieux que Tautou, sans doute, Delaporte.

D. dit: à

Euh, Didier, pardon.

Jazzi dit: à

« Oui DHH votre avis m’intéresserait beaucoup »

Moi aussi, c’est intéressant de découvrir votre double lecture en direct !

D. dit: à

C’est quoi, cette histoire de Colibru, Bérénice ? C’est un bon hélicoptère, l’EC-120. On peut en dégoter d’occase pour $800000. 6 places, un très grand coffre, un pilotage agréable, un bruit modéré, pas gourmand en kérosène. Cocktail de technologies récentes. Son seul dêfaut c’est les vibrations mal controlées. Le tableau de bord vibre terriblement, moi ça mnenerve. Sur l’EC-130 pas de problème mais là il faut aligner davantage de dollars.

renato dit: à

Faites des recherches Jacques !

Jazzi dit: à

Non, pas Fanny Ardant, D.
Mais en tout cas pas Tautou !
Carole Bouquet, peut-être, pour le regard dur ?
Mais elle est trop belle.
Coco était plutôt moche, mais elle avait du chien et une sacrée classe inimitable…

D. dit: à

Franchement 110 litres de kéro à l’heure en croisière à 220 km/h, ça vous fait un Toussus -Aurillac à 300 litres. Soit 50 litres par passager. Moi je trouve ça écologique. Même l’assurance est raisonnable. Par contre s’il faut changer une pièce importante vous l’avez dans l’os. D’où l’intérêt des contrats d’entretien avec échange standard de pièces.

Jazzi dit: à

C’est à l’accusation de prouver la bêtise de la question, renato.
Question de droit.
A défaut, votre affirmation est sans fondement voire même diffamatoire !

renato dit: à

Juger bête une question est un droit, Jacqyes, et il n’y a rien de diffamatoir à le dire.

renato dit: à

Voyons plutôt :

— Poétesse et mécène, est-ce possible, renato ?
— Vous voyez la bêtise de votre question, Jacques ?
— Non, renato. / Pound trouvait surtout qu’elle était financièrement utile au groupe des poètes imagistes…

Donc, elle était financièrement utile, ce qui fait d’elle une mécéne : pas besoin de faire construire le Guggenheim pour être mécène, on peut l’être avec beaucop moins d’argent comme Peggy Guggenheim, ou encore payer les salaires des employés d’une institution culturelle en déficit en sauvant l’institution, ce qui a fait un poète dont je ne vous dirais pas le nom pour ne pas vous priver du plaisir de la recherche — mais c’est un fait documenté —.

rose dit: à

Renato
Pélagie était un surnom brutal et paysan donné face à sa force de travail. Comme les filets des pêcheurs.
Je suppute, elle a été épousée pour cela -abattre du boulot.

Renato
À mes yeux, aucune question, jamais n’est idiote.

Toute question démontre intelligence et suscite développement. Y compris si simplicité de la réponse.

rose dit: à

Une question est une articulation de la pensée.
Dans le cas précis, pour un artiste, se pose la question de vendre ses oeuvres.

rose dit: à

Ou de regrouper de l’argent pour aider un artiste à créer hors tout souci de contingence matérielle.

renato dit: à

1 — Même lorsque la question exprime un préjugé rose ?
2 — Personne n’est obligé de déveloper une suestion qu’on lui pose.

rose dit: à

D.
C’était bien en live Coco..
Je ne peux pas juger.
Mais je crois que votre « aversion » chronique pour Audrey Tautou, liée à ce film que vous détestez, déteint.
D.
Hier soir, ai pensé à vous.
Ai mangé un pamplemousse rose.
Un truc sorti du congélateur, hasardeux.
Une soupe de vermicelles.
Une salade de fruits, pommes du jardin cuites, ananas en boîte et bananes.
Eh, D., sur un reste mis au congélateur,.faut écrire le nom.
J’ai survécu.

rose dit: à

2. Personne.
D’accord.
Mais pas besoin de remballer l’autre renato.
Hier christiane a écrit qq chose sur l’esprit des enfants avec leur innocence, leur absence de calcul.
1. Tout peut s’exprimer, nous en sommes témoins. Ce ne sont pas les mêmes choses qui semblent évidentes aux uns et aux autres.
Bien à vous.

rose dit: à

« l’obsession sexuelle d’un prof de math, il emballant toutes les nanas. Le fille obèse était d’une intelligence supérieure et ça lui permettait de s’élever au dessus du quolibet sans trop souffrir. Elle aussi dans un jeu inversé veut coucher pour perdre sa virginité avec ce prof si séduisant et qui les tombe toutes. »

À perdre sa virginité, si tant est possible, autant que ce soit avec un pour qui le coeur palpite.
Le mec, qui se donne pour rôle la défloraison, me fait penser à un décapsuleur de bières. Combien les filles sont bêtes, parfois.

rose dit: à

Suis assez effarée de votre niveau d’intelligence. Ça ne mérite pas d’en rire.

Moi aussi.
Cela me cantonne au niveau de la mer.
Comme je ne comprends pas tout, j’ai la vue sur la mer.
Enfin, je sais cuisiner.

rose dit: à

et alii dit: à
rose, on dit toujours « rire comme une baleine », mais il paraît que ce sont les baleines de parapluie.
Et alii
De qqu’un qui ne rit pas l’on disait qu’il avait avalé une baleine de parapluie. Tout est lié.
La baleine qui divague.

B dit: à

Rose, dans ce film, l’homme n’y avait pas pensé. Lui son truc c’était plutôt les femmes, pas les jeunes filles. C’est un regard critique sur les années babacool où comme chacun sait la liberté revendiquée justifiait les ébats amoureux dans tous les coins, là c’est plus dans le genre exploitation de l’ennui des femmes mûres et mariées. La gamine lui fait du rentre dedans voyant en lui le technicien ideal.

renato dit: à

Voyons, rose, Amy Lowell fut assez bonne poétesse pour gagner le Pulitzer pour la poesie — postume — et assez riche pour aider un groupe de poètes. Donc poétesse et mécène.

Marie Sasseur dit: à

Le milanais aime bien les hippopotames, c’est son goût. Pourquoi toujours lui chipoter son bestiaire de metamorphes.

B dit: à

Rose, avez vous lu mon post hier, je vous indiquais où acheter la traduction de Jarowski en pléiade pour un peu plus de 50 euros, état neuf. Vous semblez pressée de vous la procurer.

B dit: à

Jaworski. Mes excuses.

Marie Sasseur dit: à

En.plus si cette matrone photographiee par le milanais avait de l’ oseille, pour entretenir des poètes mal nourris, franchement, je ne comprends pas pourquoi vous lui cherchez des noises. Il a des arguments de poids.

rose dit: à

Et alii

Au début de votre lien, ce passage, souligné à votre destination

« La fortune iconographique de Jonas tient au fait qu’il fut reçu comme une figure du salut : Jonas sortant du poisson, c’est l’homme, dirait Mircea Eliade, quittant la matrice du ventre et naissant à une seconde vie. Du point de vue chrétien, c’est chaque personne échappant à la mort et naissant à la vie éternelle. C’est aussi et d’abord, d’après les Pères, dès le IVe siècle, une figure du Christ, mise en avant par Jésus Lui-même dans les Evangiles, qui fait du signe de Jonas une préfiguration de sa Résurrection. »

rose dit: à

Renato
L’on peut donc et cela paraît tout à fait incongru.

B dit: à

Si je n’avais pas craqué pour une broche, une crème anti-rides, que sais-je encore, j’aurais pu m’offrir cette Pléiade. Il va me falloir attendre un peu et de toutes façons j’ai un tas de bouquins à découvrir. Toujours en course le Fenelon, avec nouveauté! les voyages de Gulliver. A la vitesse qui est la mienne au moins deux mois, de plus je bosse à partir de mercredi, un peu.

rose dit: à

Janssen J-J
J’vous ai cafté à ma mère, l’a dit que vous exagériez qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours.

rose dit: à

B dit: à
Rose, avez vous lu mon post hier, je vous indiquais où acheter la traduction de Jarowski en pléiade pour un peu plus de 50 euros, état neuf. Vous semblez pressée de vous la procurer.

B.
Le nombre de bouquins à lire dépasse ma capacité actuelle de lecture. Merci à vous. Si vous l’achetez vous pourrez me le prêter.

renato dit: à

Minima Moralia : Réflexions sur la vie mutilée, voir Proust.

Phil dit: à

de la couturière

tant qu’à faire dans la dentelle, dear Bloom, « de la boutonneuse ». Mister Vaughan, esspert en dégriffe, approuve.

Janssen J-J dit: à

@ rôz, la peau de l’ourse…, avais-je écrit, pour dire à bisou-nounourse : ‘tu vas sortir bien vite’ en exploration du monde, comme le fit Winny grâce à l’extravagant pasteur Huuskonen.
Permettez-moi de vous en rappeler l’anecdote : « A l’approche de la cinquantaine, le pasteur Oskar Huuskonen traverse une mauvaise passe. Son mariage bat de l’aile, sa foi vacille, ses prêches peu conformes aux canons de l’Église lui attirent les foudres de ses supérieurs et ses paroissiens le désolent. Comme si cela ne suffisait pas, ses ouailles décident de lui offrir pour son anniversaire un cadeau empoisonné : un ourson qui vient de perdre sa mère, spectaculairement morte par électrocution au sommet d’un pylône à haute tension du village. Mais le pasteur s’attache peu à peu à l’animal et pousse la sollicitude jusqu’à lui construire pour l’hiver une tanière dans laquelle il finit par le rejoindre, en compagnie d’une charmante biologiste venue étudier les mœurs de la bête. Il n’en fallait pas moins pour que la vie d’Oskar Huuskonen bascule : la pastoresse demande le divorce, la biologiste prend la tangente et l’évêque, lassé des bizarreries du pasteur, le met d’office en congé. Ruiné et l’esprit chagrin, Huuskonen décide de partir à l’aventure avec son ours. Un long périple qui les mènera de la mer Blanche à Odessa, Haïfa, Malte ou Southampton, en quête d’un sens à leur existence ».

Embarquez-vous immédiatement, vous verrez que je n’exagère point, – Bj à v2

Jazzi dit: à

Man Ray :

« De ma première visite à Gertrude Stein, rue de Fleurus, peu de temps après mon arrivée à Paris, je garde des impressions mélangées. Je traversai la cour et sonnai : une petite femme brune et qui portait de longues boucles d’oreilles, comme une Gitane, m’ouvrit la porte. Puis Gertrude Stein m’accueillit en personne, avec un grand sourire chaleureux. C’était une personne massive, vêtue d’une robe et chaussettes de laine, et les pieds chaussés de sandales confortables qui accentuaient son poids. J’avais apporté mon appareil car il était convenu que je la photographierais chez elle. Miss Stein me présenta son amie Alice Toklas, que j’avais prise pour la femme de chambre, tant elle était strictement vêtue : robe noire imprimée, rehaussée de dentelle blanche. Miss Stein, elle, portait un corsage à fleurs et, autour du cou, une écharpe fermée par une broche victorienne. Elles s’assirent toutes les deux sur des fauteuils recouverts d’indienne qui se confondaient avec leurs robes. J’installai mon appareil. […] Gertrude Stein était une femme mûre et endurcie : personne, à son avis, n’était à la hauteur de ses premiers amis – Picasso, Braque et Matisse. Aussi condamnait-elle les écrivains qui, selon elle, l’auraient imitée : Hemingway, Joyce, les dadaïste, les surréalistes. Le pionnier, c’était elle. Son amertume se manifestait plus clairement lorsque les autres étaient universellement reconnus avant qu’elle le fût elle-même. Dans son propre cercle, c’était toujours elle qui avait la parole. Celui qui essayait de la lui prendre était immédiatement rappelé à l’ordre. Au cours d’une petite réunion, elle conversait avec deux d’entre nous alors qu’à l’autre bout de la pièce Alice engageait un dialogue animé avec une autre femme. Gertrude s’arrêta brusquement de parler, se tourna vers les deux femmes et ordonna, sur un ton agressif, de baisser la voix. C’était on ne peut plus efficace : il y eut un silence de mort. »

Janssen J-J dit: à

On se demande si le grave sujet du sexe de mobidic est épuisé… vu qu’on est passé ce matin, subrepticement, à celui de cocochanelle et de gertrudechtaïne.
15 mars 2021, un an de confinement, déjà !… et Macron est toujours là. Il nous a bien protégés, merci Manu : on n’a eu à déplorer que 90000 morts. Chao.

B dit: à

3J, entre deux crèmes anti-rides et en suivant votre flux, j’ai découvert ceci, la gang de la clé à molette. L’auriez-vous lu?

Révoltés de voir le somptueux désert de l’Ouest défiguré par les industriels, quatre insoumis décident d’entrer en lutte contre la « Machine ». Un vétéran du Vietnam accro à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molette – et de quelques bâtons de dynamite –, ils doivent affronter les représentants de l’ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert.

Janssen J-J dit: à

Jair a dit au peuple brésilien : « arrêtez de vous plaindre et de brailler, les gars, y’a pas mort d’homme ! regardez-moi, j’sus en pleine forme, est-ce que je me plains, moi ? ».

Janssen J-J dit: à

@ B., @ « la gang de la clé à molette. L’auriez-vous lu? »
oui, mais pas en québécois… Un Edouard Abbey circula beaucoup dans notre cercle de lectures où je le découvris…, comme pas mal dautres de chez Gallmeister, une collec. où tout est bon, en général… Le gang… m’avait pas mal rappelé le « good day to die » de Jim Harrison (1973), qui campait cette grande époque où les babacools écolo justiciers un brin pieds nickelés entendaient faire péter la poudre pour la bonne cause… Hein !
Allez-y, B., boudez pas votre plaisir, mettez le fissa en haut de la pile. Bàv !

Bloom dit: à

Shakespeare aussi, c’était Gertrude Stein, in-drags, that is? Sapré farceuse linguiste – a slit is a fanny is a pussy…
Mère d’Hamlet, chatte (cat) obèse anthropomorphe, bière belge etc etc.

Petit Rappel dit: à

A propos des baleines de corset , on ne peut que rappeler le mot du jeune Jules Verne qui fit un beau scandale en un temps où les jeunes gens étaient présentés, chaperonnés, sans guère d’intimité :  » Que ne puis- je pêcher la Baleine sur ses côtes  » . Il n’ en fallait pas plus pour torpiller un projet de fiançailles a l’ époque.

et alii dit: à

La première tête de harpon découverte (par le milieu scientifique) est celle trouvée par François Mayor en 1833 à Etrembières dans un abri du Mont Salève (Haute-Savoie), abri qui prend par la suite le nom de « abri Mayor ». Mais cette découverte n’est publiée qu’en 18731. Entre-temps, Keller publie en 185 une première illustration8 d’une tête de harpon provenant de Moosseedorf en Suisse (canton de Berne)2 ; et Édouard Lartet publie en 1861 des figurations de harpon dans ses Nouvelles recherches sur la cohabitation de l’Homme et des grands mammifères fossiles. Cependant, le premier à utiliser le mot « harpon » pour ces objets serait P. Mérimée en 1851
wiki

et alii dit: à

«  »All visible objects…are but pasteboard masks » (Ch. 36). »
bonne journée et bonne pêche

renato dit: à

rose, vu avec beaucoup de retard votre post sous le précèdent file. Dans i>La véritable histoire de Moby Dick, il n’est question que du naufrage de la baleinière Esse, Mais pour ceux qui vous intéresse, vous pouvez chercher dans l’œuvre de Nathaniel Philbrick.

D. dit: à

De toutes façons je viens de décider que je ne volerai plus ni sur avion ni sur hélicoptère ni sur rien. J’ai peur de m’écraser. Le problème est réglé définitivement.

christiane dit: à

Jibé,
regardant, hier, sur Arte, un documentaire sur le Musée de l’Ermitage passionnant, j’ai découvert dans une séquence, une information étonnante commentant quelques images en noir et blanc d’un film d’amateur. Après la défaite des Allemands, le musée a réouvert ses portes. Les toiles et objets d’une
valeur inestimable étaient encore soigneusement emballés dans le sous-sol. Or, une visite de public avait lieu dans les salles du musée où il n’y avait que des cadres et des vitrines vids. Un guide assurait la visite et s’arrêtait devant chaque cadre vide pour présenter et commenter la toile… absente. Le public écoutait attentif et ravi. Incroyable…
(Repère 36.23)
https://www.arte.tv/fr/videos/057469-000-A/le-musee-de-l-ermitage-saint-petersbourg/

et alii dit: à

Le Mystère de la Baleine primé dans les festivals :

– First Place, Spelemedia 2009, UIS, Texas

– Prix du film d’exploration, Festival International du Film Maritime, Toulon 2009

– Prix Spécial du Jury, Festival du film de montagne de Torello (Catalogne) 2009

– Prix du meilleur scénario, Festival du film de montagne de Torello (Catalogne) 2009 avec vidéo
https://www.fage.fr/lhfage_le-mystere-de-la-baleine.html

D. dit: à

Eh ben oui autrefois j’avais peur que quand c’était moi qui pilotais pas. Je faisais confiance à personne. Aujourd’hui je me fais même plus conscience à moi-même.

D. dit: à

confiance. Bordel !

renato dit: à

Demandé à mon libraire milanais s’il m’a envoyé la nouvelle traduction du Moby Dick par Ottavio Fatica pour Einaudi. Puisque oui et ayant obtenu la date d’expédition — 1916 ! —, j’ai cherché le colis, jamais ouvert, au garde moelles. Donc l’incipit : « Chiamatemi Ismaele ».

Incidemment, tout le monde sait que Ismaël est le fils répudié d’Abraham et de l’esclave Agar, tous deux chassés dans le désert. Alors « Appelle-moi Ismaël « , c’est comme dire « Appelle-moi exilé ou vagabond ».

D. dit: à

Il était question des chats, Christiane ?
L’Hermittage entretient beaucoup de chats qui ont le droit de circuler dans les locaux de service.

christiane dit: à

Jibé,
j’ai réécouté ce passage. Les visiteurs devant les cadres vides, c’étaient des soldats revenant du front. C’est encore plus beau.

christiane dit: à

D. dit:
« Il était question des chats, Christiane ?
L’Hermittage entretient beaucoup de chats qui ont le droit de circuler dans les locaux de service. »

Non, non, des soldats revenus du front ! mais on voit les chats se prélasser dans une autre séquence près d’un artisan qui restaure une toile dans les locaux de service.

et alii dit: à

la grotte de la baleine:
« La grotte de la baleine, difficilement accessible car située sur le front du Pacifique,
pourrait contenir la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle concentre de nombreux squelettes
d’animaux marins dont les plus spectaculaires sont des squelettes de Baleine bleue. Ils se
trouvent à plus de 100 mètres à l’intérieur de la grotte est à 8 mètres de hauteur. Ces
ossements situés sur le plancher de la grotte ont été datés à 3250 ans BP
D’autres ossements de baleine ont été trouvés sur une terrasse à 45 mètres de hauteur et
sont datés à 2600 ans BP!

christiane dit: à

Petit Rappel dit: « A propos des baleines de corset, on ne peut que rappeler le mot du jeune Jules Verne qui fit un beau scandale en un temps où les jeunes gens étaient présentés, chaperonnés, sans guère d’intimité : « Que ne puis- je pêcher la Baleine sur ses côtes». Il n’en fallait pas plus pour torpiller un projet de fiançailles a l’époque. »

Joli !

renato dit: à

A propos des chats hôtes travailleurs de L’Hermitage D. se réfère à un fait documenté christiane.

Marie Sasseur dit: à

C’est la miss d’Aubazine qui a libéré les femmes des corsets et autres baleines.
Certes yoyo peut la réduire à des errements et écueils de self made woman sous la botte, et passer sous silence la vieille demoiselle acariâtre et aigrie par les épreuves de la vie, le tyran qu’elle était devenue, tout comme le nom de ceux qui ont voulu et réussi? à lui prendre son affaire, rien que l’on ne sache déjà… rien dont on ne soit au parfum… reste les vitraux de cette basilique, qui ont mérité un détour, lors d’un voyage d’aventure…

Janssen J-J dit: à

« Appelle-moi Ismaël « , c’est comme dire « Appelle-moi exilé ou vagabond ».

Inutile d’aller rameuter le menteur servile aux amandes dans l’erg des sables !

renato dit: à

Vous, Janssen J-J, vous fignolez sur tout et n’importe quoi, maintenait ?

blanc-robinet dit: à

Une si belle information à lire. J’aime la façon dont tu écris. Parfait!

Janssen J-J dit: à

@ RM, Et pourquoi pas ? Icite, l’écriture est libre, si la parole est serve.
Est-ce un souci pour vous, RM ? Comme dirait DH : face la mort, il faut se projeter dans toutes les directions possibles avec les vivants. Voilà ce que je fais… Aucun.e ne compte plus qu’un.e autre à mes yeux.
(fignolez ???… vous vouliez dire : « pignolez », non ?… 🙂 en italien, sais pas trop si ces verbes sont synonymes ou synagogues, je maîtrise mal cette lange) – Bàv,

Bloom dit: à

Notre-Dame de Paris

La nouvelle charpente sera en bois, mais ce gouvernement est tellement obsédé par la comm, qu’il a été décidé que le bois choisi, celui de chênes centenaires, serait séché artificiellement, une aberration aux yeux des ébénistes, sculpteurs et autres spécialistes du bois.
Tout pour la comm, la propagande, du flan, de la mousse…Minable!

Marie Sasseur dit: à

Tout pour la comm, la propagande, du flan, de la mousse…Minable!

Vazy yoyo, tu es le meilleur, comme le bois tu travailles dur.

Janssen J-J dit: à

@ Ch… « Que ne puis-je pêcher la Baleine sur ses côtes ». Pourriez vous m’élucider, ai rien compris au film. Je maîtrise mal Jules Vergne, faut dire. Bàv,

Janssen J-J dit: à

yoyo, c bloom ?… et moi, c comment déjà : ducon – huile de chêne ?

Marie Sasseur dit: à

Si c’est à bricomarché que le vendeur t’as causé de la reticulation du bois, yoyo, retournes y vite, et dis lui que sa came c’est de la merde. Soit cassant, ne plie pas.

Marie Sasseur dit: à

Sois fort en gueule,quoi.

Marie Sasseur dit: à

Ah mais y ‘a du laisser-aller dans la conjugaison, ma chère.

Jazzi dit: à

« Que ne puis-je pêcher la Baleine sur ses côtes »

Traduction pour la cervelle lente de JJJ : « retirer le corset sur le corps des jeunes filles engoncées, d’avant la révolution Chanel »

christiane dit: à

Merci, Jazzi. On les voit mais un peu moins dans le documentaire que j’ai vu sur Arte. Bonne protection contre les souris et les rats !
Je rêve de découvrir les toiles de ce musée, en vrai !

Marie Sasseur dit: à

15 mars, il y a un an, on faisait encore les cons sur une piste de ski, il y a un siècle.

Marie Sasseur dit: à

15 mars, un an plus tard, on se croirait dans un service de pestiférés à ciel ouvert.
Vivement qu’on trouve les coupables. Il faudra bien qu’ils paient.
La piste du labo chinois, et de la fuite accidentelle, est toujours à l’étude.

Marie Sasseur dit: à

C’est quel jour de ce mois de mars 2021 exactement que ce vol Paris- New- York sur Boeing 737 a décollé ?, le 10, non ?

et alii dit: à

mon fils m’ dit hier que sa chatte à laquelle il a sauvé la vie, n’était pas très affectueuse ;ça le contrarie ;il avait beaucoup aimé notre chatte quand il était enfant et compare!
celle-ci s’est approprié son placard à habits , tout pour elle sur les hauteurs du placard ; ça, il ne dit rien; il cache ses jouets bruyants le soir ,parce qu’elle n’arrête pas de jouer; c’est une coquine

et alii dit: à

« L’organisation sociale de base des indiens Kaweskar était la famille. Les groupes se déplaçaient en canoé à la recherche d’aliments. Le canoé était la pièce principale de leur patrimoine. Ces embarcations étaient constituées d’écorce, principalement de coigüe. Leur longueur pouvait varier entre 8 et 9 mètres et elles pouvaient contenir facilement une famille entière. Sur terre, ils construisaient des cabanes en bois de chêne recouvertes de peau de phoques. Leur alimentation était composée de loups de mer, de phoques et de loutres dont ils travaillaient également la peau. Ce peuple travaillait en outre la pierre, le bois, les os et les coquillages. Avec ces éléments, ils fabriquaient des flèches, des arcs, des harpons et des couteaux. Il faut signaler qu’ils ne connurent le métal que lors de la venue de l’homme blanc.

Apprenez en plus en visitant la région des indiens Kaweskar au cours d’un voyage au Chili dans les fjörds de la région de Magallanes

Les indiens Kaweskar croyaient en un être suprême fondamentalement bon, nommé Alep-láyp, qu’ils vénéraient et remerciaient lorsque, par exemple, un bateau s’échouait car cela leur permettait de trouver du métal ou encore lorsqu’une baleine venait mourir sur une plage.
En ce qui concerne la signification de leur nom, plusieurs théories existent. Toutefois, le fait que les indiens Kaweskar aient été un peuple nomade marin dont la population n’a jamais dépassé les 5.000 membres complique la collecte de données linguistiques. Par ailleurs, les chercheurs qui ont récolté leurs témoignages linguistiques n’étaient pas suffisamment entraînés auditivement, d’où la présence d’une variété de graphies qui s’opposent.
J. Emperaire a étudié ce peuple dans les années 1950. Le chercheur signale que le mot « alakaluf » signifierait « donner » faisant allusion à une époque où les indiens Alakalufs de l’archipel montaient dans les bateaux afin de demander du métal et des habits. Emperaire évoque aussi la possibilité que le mot Kaweskar veuille dire « hommes qui portaient des peaux ».
https://korke.com/les-indiens-kaweskar/

et alii dit: à

. A la fin du 19e, une dizaine de membres d’une tribu Kaweskar fut déportée du Chili vers la France pour être parquée dans le Bois de Boulogne ainsi que vers Berlin pour être confinée dans un Jardin zoologique. Peu d’entre eux ont survécu à cette triste expédition et ont pu retourner dans leur pays. Actuellement, il ne reste que très peu de locuteurs Kaweskars. En 2006, il ne demeurait plus que 15 individus descendants directement de ces indiens.

et alii dit: à

grotte de tito bustillo:
Certaines peintures représentent des animaux : chevaux, chevreuils, orignaux et même un animal marin (probablement une baleine) 6. Il y a également un motif représentant les organes génitaux féminins, qui pourrait peut-être invoquer la fertilité. Le tableau le plus ancien de la grotte représente une figure anthropomorphique, à la fois masculine et féminine.
sur wiki (je n’ai pas trouvé l’image!)

B dit: à

Les ancêtres des prostitués (et es), may be?

B dit: à

Je n’ai pas trouvé les moyens à faire le vin sur une piste depuis trente ans. Maintenant, Je ne m’y risquerais plus bien que le ski c’est comme le vélo, on n’oublie pas, paraît-il. La lutte pour le pouvoir d’achat est avec le covid aplanie, damée comme une piste,plus besoin du PCF.

B dit: à

Con pour vin. Correcteur.

et alii dit: à

nous aussi!
 » des analyses physico-chimiques réalisées avec les chercheurs du laboratoire du musée du Louvre. Au total, une centaine d’outils en os de baleine ou de cachalot ont été identifiés.
« Il est difficile de reconstituer le mode de vie de ces nomades sur le littoral marin, car, à cause de la montée du niveau des eaux, ces sites sont désormais à 100 m sous l’océan. Depuis dix ans, nous sommes donc de plus en plus attentifs à tous les indices indirects. » Nos ancêtres récupéraient sans doute ces os sur des carcasses échouées de baleine et de cachalot, à l’époque foisonnants dans le golfe de Gascogne. Un matériau idéal pour tailler des projectiles plus résistants que les os terrestres ou les bois. L’étude montre que ces outils sont disséminés sur le versant nord des Pyrénées, du littoral atlantique jusqu’à l’Ariège. Comment sont-ils arrivés jusque-là? « On imagine deux hypothèses : soit ces nomades se sont déplacés avec leurs pointes de sagaie, soit il s’agit d’échanges de proche en proche. » De quoi considérer d’un œil neuf d’autres objets paléolithiques, « comme ceux des sites du nord de l’Espagne, Cantabrie, Asturies et Galice ».
https://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Des-os-de-baleine-du-paleolithique-dans-les-Pyrenees-639407

et alii dit: à

mas d’AZIL
.. ( fig. 3, en bas), ainsi que trois dents non modifiées provenant de delphinidés non identifiés. Dans les mêmes niveaux a été découverte une dent de Cachalot perforée, décorée d’un Bison et d’un cétacé gravés ( fig. 9) connu est la dent de Cachalot perforée trouvée dans le Magdalénien du Mas d’Azil, dans laquelle deux Bouquetins ont été sculptés ( fig. …
IMAGES SUR
https://www.researchgate.net/figure/Le-Mas-dAzil-Dent-de-Cachalot-sculptee-et-perforee-Magdalenien-moyen-ou-recent_fig2_329131234

Janssen J-J dit: à

@ comment ça, mon cerveau lent ? mon cerf-volant du bout du monde ?… ‘tation au retour du boumerangue dans la tronche, jzmn !
Merci qd m’M pour la traduction de JV, pas sûr que RM et l’rdl eussent bien compris l’histoire du baleineau corseté sur la cage thoraxique et la cambrure des reins.
Des chats à l’Hermitage, oui, c assez documenté dans l’ensemble, PR/MC.
S’en sont passées bien des choses en mars 2011, Fukushishi, début de la guerre civile en Syrie, crash du boeing, aube des printemps arabes, fistule anale, Guéant, Hortefeux et Sarkomaître, nécrologies variées
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9c%C3%A8s_en_mars_2011
(*une pensée personnelle pour mon amie québécoise Marie-Andrée Bertrand, pour Me Capello – également pour Liz Taylor, telle une chatte sur un toit brûlant dans l’Hermitage de Tennessee). Et vous, SMS, quelle fut votre actu…? : aviez pas encore trouvé votre 1er pseudo sur cette chaîne ? Ben voy’hons… Vous êtes bin rattrapée au skid’onf, depuis…

Janssen J-J dit: à

La piste du labo chinois, et de la fuite accidentelle, est toujours à l’étude.

Non, enterrée… les chinois ont conclu à une fake occidentale. Pourquoi raviver la plaie ?

Marie Sasseur dit: à

Et vous, SMS, quelle fut votre actu…?

Je viens de le dire, le 15 mars 2020, j’étais au paradis.
Et compte bien y retourner avant la fonte des neiges.

Sinon, ce matin, j’étais près du port qui avait été bouché par une sardine.

Bah, voui, ma vie c’est pas l’ehpad a Passou.

Janssen J-J dit: à

@ Bel enterrement de l’année du pangolin.
Pour tout se rappeler de la merveilleuse année 2020 à son sujet, voir l’indispensable cri vengeur de Michel Orfraie, trop longtemps passé sous licence :
« Un virus bien en chair et en os, si je puis me permettre, a démontré que le virus virtuel n’était pas la seule réalité avec laquelle nous avions à compter. Venu de Chine où des pangolins et des chauves-souris ont été incriminés, il a mis le monde à genoux. Il a été le révélateur, au sens photographique du terme, des folies de notre époque : impéritie de l’Etat français, faiblesse extrême de son chef, impuissance de l’Europe de Maastricht, sottise de philosophes qui invitaient à laisser mourir les vieux pour sauver l’économie, cacophonie des scientifiques, volatilisation de l’expertise, agglutination des défenseurs du système dans la haine du professeur Raoult, émergence d’une médecine médiatique, indigence du monde journalistique, rien de très neuf… Le covid-19 rappelle une leçon de choses élémentaire : il n’est pas le retour de la mort refoulée, mais la preuve vitaliste que la vie n’est que par la mort qui la rend possible. Tout ce qui est naît, vit, croît et meurt uniquement pour se reproduire – y compris, et surtout, chez les humains. Ce virus veut la vie qui le veut, ce qui induit parfois la mort de ceux qu’il touche. Mais quel tempérament tragique peut et veut encore entendre cette leçon de philosophie vitaliste ? »
Bàv, SMS et Txfl !

et alii dit: à

sur slate:
« la vie sur terre fait face à de multiples dangers. Une situation qui pousse les scientifiques à imaginer les plans les plus improbables de sauvegarde de l’humanité, quitte à envoyer du sperme sur la Lune.

Cette idée, avancée par l’ingénieur de l’Université de l’Arizona Jekan Thanga et présentée à la IEEE Aerospace Conférence, a beau faire sourire, elle n’a rien de loufoque. C’est un véritable plan qui s’inspire du Svalbard Global Seed Vault, la réserve mondiale de semences précieusement enfouies dans une chambre forte souterraine sur une île norvégienne.

Janssen J-J dit: à

@ ma vie c’est pas l’ehpad a Passou.
Si,… quand même un brin et pas qu’un peu, même !… voy’hons donc… Pourquoi toujours vouloir s’exclure du sana de Davos, telle une Mme Chauchat semant la ziz-annie dans les sucettes, on y est si bien, non ?… Bàv,

Petit Rappel dit: à

Et la Bayadere Amany qui émerveilla Nerval dans les années 1840 au point de l’ inclure dans ses Chimères, et qui finit sa vie en teniantun troquet aux Colonne de saphirs d’arabesques brodee, reparais! … …La neige du Cathay tombe sur l’ Atlantique. ». Reste que le billet ne comportait que l’aller et pas le retour. Reste aussi un des plus beaux sonnets syncretiques qui soient en français et peut être pas seulement.

D dit: à

J’avais déjà noté l’intérêt que portait Macron à ce qui est sec et ancien. De là à en accélérer volontairement le processus…

Jibé dit: à

Christiane
merci mille fois; je viens de me faire une joie de ce documentaire et je suis touché que vous ayez pensé à moi à propos de cette visite singulière… des soldats admirant des salles vides, ou plutôt non, des cadres vides et emplis de la parole du guide, car c’était ça la magie: en pleine guerre, un espace hors du temps, un musée offert, et une parole pour chaque toile, qui la rendait présente.
La puissance des mots.
L’émotion provoquée par le verbe. C’est fascinant.
Merci encore, tout le doc est excellent.

(Et à propos de chats, on voit une adorable vieille dame, enfant affamé à l’époque, qui a bouffé celui de sa grand-mère… à la guerre comme à la guerre!)

Bloom dit: à

Tout ce qui est naît, vit, croît et meurt uniquement pour se reproduire

Combien de millénaires de civilisation pour parvenir à cette fracassante révélation?
Un nouveau Marx est né…Allez louya!

Jibé dit: à

affaméE serait mieux
scusi

Jibé dit: à

Bloom, bien d’accord, et le « y compris, et surtout, chez les humains » est encore plus con: le début de phrase est une banalité sans nom, mais cette deuxième partie est totalement idiote… « surtout chez les humains »? Ah bon.

lmd dit: à

Oui, Richard Henry Dana, Deux ans sur le gaillard d’avant (Payot) , beau livre. Mouillages en Californie avant les USA.

Pour continuer avec Melville, avant Moby Dick : Mardi (traduction Armel Guerne et couverture Max Ernst). Je n’ai jamais trouvé où est Mardi (c’est un livre sacrément touffu).

Bloom dit: à

JiBé, parce qu’il en va différemment chez les ploucs de Mars et de Vénus? Des révélations à venir, vu la clairvoyance de l’enfonceur de baies vitrées en construction…
En tous cas, pour se convaincre que la cruauté et la perfidie ne connaissent ni sexe, ni race ni kwakseu soit, le documentaire sur « Assad, la dynastie de l’horreur », ce soir sur LCP et les deux jours suivants.
Suivre tout particulièrement la personne d’Anissa, mère du Docteur Folehaine, la plus dure du clan, la veuve de fer qui porte le fantôme de Bashar en bandoulière…

gisèle dit: à

marie sasseur a dit : »gisèle et raymonde, j’aime bien ces petits noms de poulailler. »
* Raymonde? inconnue ds mon poulailler.
Quant à Gisèle …quel flair, vs avez du nez; j’habite, en effet, un poulailler,avec de nombreuses petites poulettes; dès maintenant ns faisons des réserves de chiures de poules, bien sûr,afin que vous puissiez vous y vautrer tout à votre aise,lors de votre prochain post. Gloire à La Sasseur,l’idole parfumée du prestigieux blogapassou.

et alii dit: à

en Indonésie ,Lamalera un village consacré et structuré par la pêche de cétacés;
 » Néanmoins, le Cachalot chassé à Lamalera est considéré comme une espèce vulnérable et ses captures à Lamalera sont très irrégulières: (de cinq à plus d’une cinquantaine par an). Certains ont mis en relation la faiblesse des captures à la fin des années 2000 et leur variation cyclique avec la motorisation des pelabang vers 2002 (un Cachalot femelle n’accouche que tous les cinq ans).

Il est difficile en l’état des connaissances scientifiques d’avancer la moindre explication qui peut dépendre aussi bien d’une fluctuation de la population globale de Cachalots que d’une modification de ses routes de migration.

Gestion durable des ressources marines
En instituant en 2009 une réserve maritime en mer de Sawu, l’assemblée régionale de Nusa Tengarra Timur a souhaité négocier avec les habitants de Lamalera la mise en place d’une gestion durable des ressources marines. Elle s’est heurtée à une fin de non recevoir des représentants du village. Même si les règles de pêche traditionnelles comme le tabou concernant la Baleine bleue 1 ou le fait de ne pêcher que les Cétacés mâles (ce dernier non respecté de nos jours) ont pu jouer dans le passé le même rôle que des préoccupations écologiques, elles n’ont pas le même sens pour la population qui considère le produit de la pêche comme un don divin.

Il apparait aujourd’hui que la réintroduction de règles concernant le type des animaux chassés (interdition de capturer les jeunes ou des femelles en gestation), ainsi qu’une limitation des prises anuelles de grands Cachalots les années fastes soit nécessaire pour préserver les ressources à long terme.
images , tissus

Marie Sasseur dit: à

Tss tss Gisèle, je bosse comme la baleine du même nom. Ne viens pas glousser sur mon écran pour dire que tu as pondu ton post.
Remonte un peu, dans le commentarium , tu vas prendre l’air…

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