Du sexe de Moby Dick
Et puisque dans le commentarium tout le monde s’en mêle, raison de plus pour y mettre mon grain de sel… Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration).
Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle sont plongés depuis peu les sectateurs francophones du grand Herman Melville. Cela fait soixante cinq ans qu’ils vivent sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissent, s’en délectent et lui rendent hommage car elle a popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantent de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954. Jusqu’à ce que paraisse, à l’issue d’une dizaine d’années de travail, le troisième volume de ses Œuvres dans la collection de la Pléiade reprise par la suite en Quarto avec des illustrations de Rockwell Kent (celles de 1930 pour l’édition de Lakeside Press). Il regroupe Moby-Dick (1851), œuvre-culte s’il en est, et Pierre ou les ambiguités (1852). Or on y découvre d’emblée en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout (ici un guide pour lecteurs débutants de Moby Dick, mais oui, ça existe…)
Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin est en train d’en bouleverser plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :
« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».
Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles.
« Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur.
Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…
2 066 Réponses pour Du sexe de Moby Dick
Lamalera :le lien
https://voyage.alpviv.org/indonesia/lembata/lamalera/
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Sea Hunters of Indonesia: Fishers and Weavers of Lamalera
Couverture
Robert Harrison Barnes, R. H.. Barnes, University Lecturer in Social Anthropology and Fellow R H Barnes
Messire Pierre d’Assouline, noble et vertueux chevalier, avait une volonté admirable au tout début du blog RDL : ouvrir une agora littéraire où l’on parlerait de littérature.
Ces temps là furent prestigieux, ces rencontres furent source de bonheur, c’en est fini depuis belle lurette !
Aujourd’hui, le prestige de la République des Livres a fondu au soleil triste de la bêtise partagée, et le maitre des lieux se retrouve gérant d’un EHPAD sans joie….
Pitoyable devenir.
Oui, Jibé, c’est cela qui est fascinant ; un tableau qui apparaît par la magie des mots.
.
Cette image prise dans la ravine d’Izcuña représente une chasse à la baleine.
PHOTOGRAPHIE DE BENJAMIN BALLESTER
Muni d’un harpon de fortune, un chasseur part à l’assaut d’une grande baleine.
Le butin de chasse aurait été providentiel pour les chasseurs-cueilleurs vivant dans l’une des régions les plus arides du monde, le désert d’Atacama au Chili, il y a 1 500 ans.
Ce moment de chasse, et d’autres semblables, ont été figés dans le temps il y a près de 1500 ans. Peintes dans un rouge vif – avec de l’oxyde de fer – les représentations de l’ancienne tradition de chasse ont résisté au passage du temps. Baleines, espadons, otaries et requins sont représentés sur ces roches d’un autre âge.
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/de-rares-gravures-rupestres-ont-ete-decouvertes-au-chili
ça fait 1500 ans qu’on pèche la baleine ? oui c’est sans doute pour ça qu’il embauché des harponneurs indiens ?
mais qu’importe là n’est pas la question !
la question c’est cette inhumaine détermination dont parle passou dans son article faisant là un contresens montrant qu’il a laissé passer une part importante de la lecture de ce livre.
à savoir la quête du far west et la philosophie d’Emerson et aussi celle de Thoreau….
misère de misère on n’est pas au Chili sacrebleu ! la grosse différence c’est que les US ont inventé le self made man, et le concept d’individu tout puissant capable d’affronter la nature du far west pour aller chercher de l’or.
et les types quand ils parlent vers l’ouest et dégomment tous les bisons et les indiens au passage est-ce qu’on parle d’inhumaine détermination ??? la réponse : non ! on parle juste de la ruée vers l’or.
et Moby Dick c’est juste l’histoire du far west et de la ruée vers l’eau dans sa version maritime.
alors les histoires d’inhumaines déterminations pouet pouet cacahouète !
… si je peux glisser une humble suggestion sur la bêtise d’un contre-philosophe, écrivassier graphomane à ses heures, la formule « surtout chez les humains » signifie plutôt une maladresse en déficit d’explication, je crois. Cet homme, qui n’a pas fait ses classes au CNRS, n’est pas complètement convaincu par la refonte de l’édifice théorique de bruno latour (théorie de l’acteur-réseau et du continuum humains-non humains), mais il a néanmoins essayé de l’ingérer à son pamphlet moyen. Cet homme veut laisser entendre son patitude à raisonner en non humain interactant, avec toutes les limites épistémologiques induites par cette posture empathique…
Essayons de ne pas lui tomber à bras raccourcis, c’est devenu un jeu un brin trop facile… Il vaut un tout petit mieux que cela, quoique ces derniers temps, il ne fait plus que déraper… Et tout le monde de le repousser du pied, au lieu de le retenir… Non, ce n’est pas juste. Cet homme a représenté quelque chose aux débuts du XXIe siècle, il a même essayé de voir en Michel Houellebecq un éducateur, ce n’est pas rien…
____
Qinon, que pensez-vous du dernier opus de Philippe Corcuff, bl. et jibé… ? Vos avis généralement fondés en SHS, m’intéresseraient un brin. Mais comme je le dis toujours : NN’EOR,I (nul n’est obligé à rien, icite). Et n’allez pas vous faire piquer avec de l’astral-sénécal, le président vient d’n stopper la propagation, me dit-on, j’en étais resté à la croyance d’hier qu’il était le vaxin le plus fiable au monde…
Lequel choisisse-vous pour votre diner de ce soir, D. ?
à travers Achab Melville se livre à une critique d’une Amérique qui a perdu la boussole.
parce que des Achab aux USA on en croise à tous kles coins de rue, que ce soit à NY City ou à LA, ou à San Francisco, ou à Dallas, ou même à Tucson dans l’Arizona, enfin l’Amérique est un pays peuplé d’Achab en herbe et en puissance !
et cette inhumaine détermination est bien celle des traders de Wall Street comme celle de je sais pas qui.
ou pour le dire autrement Moby Dick c’est exactement la même chose que le film Easy Rider, à quelques détails près.
@ une patitude ? c pas mal trouvé JJJ comme aptitude à la platitude, hein ? j’parierais que tu l’as fait essssprès, non ?
Moby Dick c’est pas une Amérique qui a perdu la tête, c’est une Amérique qui fait le grand écart entre des principes « géniaux » et des réalités « terrifiantes ».
d’ailleurs Melville n’a jamais rien écrit d’autre que cette critique de cette Amérique schizophrénique, d’un côté le rêve américain et de l’autre le cauchemar américain.
comme dit l’autre si Marine le Pen a un pied dans le nord de la France et l’autre pied dans le sud de la France il faut plaindre tous ceu qui vivent au centre de la France à cause de la vue qu’ils ont quand ils lèvent la tête !
Je ne comprends pas où vous voulez en venir, puck… avec votre « Moby Dick c’est juste l’histoire du far west et de la ruée vers l’eau dans sa version maritime ».
Oui, l’avait trouvé le bon filon pour orpailler tranquille au fil de l’eau vers l’ouest, le melvil… Je bisque, mais je bisque///… pour rattraper les filets dérivants. Mais voilà, c ma mission de toujours devoir repêcher les causes perdues. J’espère qu’on m’en saura gré devant l’Eternel républicain, SMS. Merci,
@ l’Amérique est un pays peuplé d’Achab en herbe et en puissance !
‘ »I think I’ll call it America », I said as we hit land
I took a deep breath, I fell down, I could not stand
Captain Arab, he started writing up some deeds
He said, « Let’s set up a fort, then start buyin’ the place with beads »
Just then this cop comes down the street, crazy as a loon
He throws us all in jail for carryin’ harpoons’
[la dame de la couverture vient de mourir]
https://www.youtube.com/watch?v=kbdF4hBfQiE
@ puck : « à cause de la vulve qu’ils ont au dessous de la tête ? » J’te lui pisse à la raie que ldisait l’boug de jmb… Allons, allons, les z’enfants, calmez vous, venez prendre votre goûter !
This thesis explores Herman Melville’s relationship to sceptical philosophy. By reading Melville’s fictions of the 1840s and 1850s alongside the writings of Descartes, Berkeley, Hume, and Kant, I seek to show that they manifest by turns expression, rebuttal, and mitigated acceptance of philosophical doubt. Melville was an attentive reader of philosophical texts, and he refers specifically to concepts such as Berkeleyan immaterialism and the Kantian “noumenon”. But Melville does not simply dramatise pre-existing theories; rather, in works such as Mardi, Moby-Dick, and Pierre he enacts sceptical and anti-sceptical ideas through his literary strategies, demonstrating their relevance in particular regions of human experience. In so doing he makes a substantive contribution to a philosophical discourse that has often been criticised – by commentators including Samuel Johnson and Jonathan Swift – for its tendency to abstraction. Melville’s interest in scepticism might be read as part of a wider cultural response to a period of unprecedented social and political change in antebellum America, and with this in mind I compare and contrast his work with that of Dickinson, Douglass, Emerson, and Thoreau. But in many respects Melville’s distinctive and original treatment of scepticism sets him apart from his contemporaries, and in order to fully make sense of it one must range more widely through the canons of philosophy and literature. His exploration of the ethical consequences of doubt in The Piazza Tales, for example, can be seen to anticipate with remarkable precision the theories of twentieth-century thinkers such as Emmanuel Levinas and Stanley Cavell. I work chronologically though selected prose from the period 1849-1857, paying close attention to the textual effects and philosophical allusions in each work. In so doing I hope to offer fresh ways of looking at Melville’s handling of literary form and the wider shape of his career. I conclude with reflections on how Melville’s normative emphasis on the acknowledgement of epistemological limitation might inform the practice of literary criticism. »
Scepticism at sea : Herman Melville and philosophical doubt
https://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.649951
@Jibé
Malgré vos efforts, je m’éloigne de Moby Dick (Guerne) et retourne vers d’autres lectures. Le plus grand défaut que je trouve à cette traduction exhaustive, c’est l’annulation du suspens fondé habituellement sur le dévoilement progressif de l’histoire jusqu’à atteindre une perte de sens. Le roman de Melville s’apparente à un puzzle. Trop de morcellement formel, trop de brouillage de pistes. Melville s’amuse, moi, je m’ennuie… Fractionnement…divisions…subdivisions… Éclatement du récit. Cette œuvre monumentale a une longueur difficilement supportable. C’est une remise en question du roman. C’est un art de la forme, de la digression. Une construction expérimentale qui devient absconse dans un fatras de citations,de références scientifiques. Quelques moments très forts mais un peu trop de lyrisme. C’est mieux quand c’est rude, proche du langage des marins. Je vous donne rendez-vous à notre prochaine lecture.
Ps lu le Corcuff, 3J, mis entendu à la radio: J’aime bien le parcours du type.
Je reste assez bluffé par le film’Le jeune Marx’ de Raoul Peck (des acteurs trilingues,allemands, bien sûr…)et l’interview d’icelui, diplômé en économie et agronomie de la prestigieuse université Humbolt à Berlin.
Décidément, les Haïtiens crèvent l’écran et la page blanche…Autre chose que les touche-pipi d’ici…
C’est de gens comme lui dont ce pays besoin: talent, culture, fort ancrage à gauche. Une philosophie en action, une force qui va, comme dirait Hugo via JiBé…
« ou pour le dire autrement Moby Dick c’est exactement la même chose que le film Easy Rider, à quelques détails près. »
Tiens ! une réflexion intelligente de dexter. Ça arrive, mais ne crions pas au miracle.
@ La Sasseur, en réponse à son post à moi, Gisèle adressé, à je ne sais quelle heure, le 15/03.
Curieusement, vous insistez; peut-être pensez- vous que nous pourrions rompre des lances ? Que nenni, votre tutoiement ne m’impressionne pas, vos propos non plus.Le fumier de mon poulailler me semble même un peu trop raffiné pour vos évolutions. Remettez votre post dans votre giron,ou votre culotte. Ciao, Gisèle, la petite poulette le 15/03.
Dis Gisèle , tu vas encore nous faire ton pangolin pendant combien de temps ?
Va vite te faire piquer toi aussi, tu fais trop d’intox.
« Trop de morcellement formel, trop de brouillage de pistes. Melville s’amuse, moi, je m’ennuie »
Si vous avez lu le Cervantès, Rabelais, Sterne — référence de Memville — ce problème ne se pose ne se pose pas.
Memville > MeLville
Tiens Gisèle, si tu as perdu le fil, suis ce guide, mus en lien pour les résidents l’ehpad:
Early in the novel, two categories of people are identified: land people and sea people. Land people demand security, parameters, and answers. Sea people know that all three of those conditions are at best, relative, at worst, nonexistent.
When you sign on and board the ship, be Ishmael. You must become a sea person, like it or not, for three years. Some days will be challenging and exciting. Most days will be tedious, but that tedium is fertile soil for wonder, thought, and, ultimately, realization.
Survive this journey.
Go with the flow.
Accept what is.
Read page after page after page.
mis en lien pour les résidents de l’ehpad:
Et si tu es fatiguée, Gisèle, fais une pause.
Suggested Keep reading or pause for these extensions.
Read the Biblical story of Jonah and the Whale.
Melville fashioned the Chapel of Brother Maple after the Seamen’s Bethel, which is still active today in New Bedford. Read about and see pictures of the Seamen’s Bethel.
Scroll down to see the inside of the chapel. Compare the actual look of it with Melville’s description.
En anglais : Cachalot : sperm whale. L’autre a écrit « whale » qui vaut baleine : — Moby-Dick; or, The Whale —. Or, les baleines constituent un groupe largement distribué et diversifié de mammifères marins placentaires entièrement aquatiques. Ils forment un groupement informel au sein de l’infra-ordre des cétacés, excluant généralement les dauphins et les marsouins. Les baleines, les dauphins et les marsouins appartiennent à l’ordre Cetartiodactyla, qui se compose d’ongulés à doigts égaux. Donc, comment expliquer le titre français Moby-Dick et le cachalot, sans rire ?
Ambiance blog?
Y’a de la fiente sur le papier, Bringue, c’est un excellent engrais!
Et l’art te chaud?
Ce n’est même plus tea time.
Un lecteur déclaré de Moby Dick :
https://64.media.tumblr.com/16fc09297681510864db62866bf6fbf0/tumblr_mkohksyKyH1rj24w8o1_500.jpg.
C’est le tempo Martini sans fausse note. Du fer amiral!
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/55551932_1497987443670701_7141164938201923584_o.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-3&_nc_sid=cdbe9c&_nc_ohc=RaADkaFY2H8AX_Ptl_y&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=167c5f42b2307319fd12650f408b420a&oe=60740B83
Voyons cela de plus près…
A propos de dents de baleine ou de cachalot,le bruit courait qu’il s’en vendait de fausses en plein Paris, face au Louvre dans un bâtiment où aujourd’hui il n’ y a plus rien…
MC c’est Moderato Cantabile!
Il me semble à moi qu’on se soit formidablement trompé dans cette histoire de la vie et de la mort. Il me semble que ce que vous nommez mon ombre ici-bas, sur la terre, est en réalité ma vraie substance. Il me semble qu’à l’égard de ces questions spirituelles, nous ne sommes que trop semblables à des huîtres qui contemple le soleil à travers l’épaisseur des eaux, croyant que ce ciel aquatique est fait de l’air le plus léger. Il me semble que mon corps n’est guère que la lie et le rebut de mon être supérieur. Eh bien, le prenne qui voudra, ce corps ![14].
chap. 7
https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/2011-v42-n2-etudlitt0162/1011523ar/
(Ismaël dans la chapelle)
l. As it is placed under
the chapter heading « The Cassock, » however, the humor of the comparison is darkened by the ambiguous character of the figure presiding over
the operation. This tableau of the tireless priest feeding leaves to the fire
and working, moreover, in an apron fashioned from the whale’s own stupendous penis is calculated to elicit laughter. But the image’s sportiveness
only half conceals its cruelty. Literally enrobed in the virtu of the creature
he assaults, the mincer raises all the ambiguities of a Christianity extracting light from the flesh’s torment, Word from the wastage of words. If
Melville’s oil-anointed « mincer » is a stooge of logocentrism in this scene,
it is well to remember that he is its scourge as well.
Melville’s ferocity in this regard makes him, I want to propose, Hellenism’s severest nineteenth-century American critic and makes his greatest
book a sustained defense of the « letter, » not only anticipating but in certain ways setting the agenda for our own era’s defrockers of the Logos.
Jacques Derrida demurs to specify too baldly the costs of the Greek and
Christian « gift of death. »
inBible Leaves! Bible Leaves! Hellenism
and Hebraism in Melville’s Moby-Dick
https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/4726201/new_bibleleaves.pdf?sequence=2&isAllowed=y
Petits poissons B, petits poissons…
qu’importe ! laissons tomber le far west et revenons à l’essentiel ! à savoir Elie, qui je me permets de le rappeler ici, s’était rebellé contre le roi Achab et lui avait prédit qu’il finirait mal !
la question est qui est donc Elie dans Moby Dick…
et cela aurait-il un rapport avec le fait que la bateau qui vient sauver Ismael se nomme… comment ? je vous le donne 2mile : il s’appelle Rachel !!!
quand à Sem tout le monde sait c’est qui Sem…
Sem c’est « semer » la discorde !
mais non pas la discorde entre les hommes, mais la discordes entre l’homme et Dieu incerné en ce bas monde par ce discours puritain qui gonfle Melville !
Puck noie le poisson
des huîtres qui contemple (stic) le soleil à travers l’épaisseur des eaux. Je veux, B !
Modérez Marc !… Quant à Bill, voyez Court sur Pat, l’autre chaine… Je veux, Bqbl…
alors oui Achab est un personne nietzschéen qui se situe par delà le bien et le mal…
qu’importe ! laissons la Bible et revenons au far west !
tout est dans le Dick ! car c’est bien son dick qui a poussé l’homme à traverser ce continent en anéantissant tout ce qui vivait sur son passage.
Pour Melville « dick » est bien la maladie d’une Amérique où chacun veut montrer aux autres qu’il a la plus grosse !
ce qui est le problème d’Achab : prouver à ce cachalot qu’il a la plus grosse !
et voilà !
qu’importe ! oublions le far west et revenons à la Sainte Bible… et regardons de plus près le ien entre Achab et Job, parce que ce lien est la clé cette hoistoire, et non pas ces histoires de rêve américain, de puritanisme et de ruée vers l’or ! qui ne sont que calembredaines…
Banalement, « Language is so inaccurate », selon Barnett Newman.
en fait j’aime bien les romans à clé.
c’est même pour ça que j’aime pas Flaubert, chez Flaubert y’a pas de clé, aucune histoire derrière l’histoire, tout est là, présent, telles des pierres mortes…
la littérature c’est quand la lecture s’éparpille en mille morceau comme du cristal qui se brise !
Flaubert c’est un morceau tellement rigidifié par ce fameux style qu’on en finit la lecture plus bête qu’on ne l’avait commencé.
vraiment j’ai une sainte horreur de Flaubert et je ne comprends vraiment pas tout ce flan qu’on en fait.
le gros problème avec les français c’est qu’ils sont trop séculiers, le roman français est séculier, il n’est habité que par la Sainte Raison, cette putain de raison à la con.
celui qui n’a jamais lu l’Ancien Testament peut lire Stendhal ou Flaubert, mais il ne comprendra rien à Moby Dick ou aux Frères Karamazov.
l’Ancien Testament et pas pas les Evangiles comme chez Bernanos.
les Evangiles c’est la Bible pour les Nuls.
même les prénoms sont débiles : Pierre, Simon, Mathieu… que des prénoms à la con.
alors que Salomon, Job, Jonas, Abraham, Elie, Jacob, Isaïe, Isaac… ce sont des mots âpres et lourds !
Pierre et Mathieu… quelle misère.
et là où l’on voit que Moby Dick est un roman moderne et actuel c’est qu’il décrit, à la façon de Nietzsche un monde où Dieu n’est plus là !
il ne reste que ce discours puritain que Melville détestait, mais derrière ce discours ? nada !
et un monde sans Dieu c’est un monde ou les individus comme Achab prennent le pouvoir ! parce qu’ils n’ont plus rien au dessus de leur tête pour les guider, ils représentent eux-mêmes l’aune de leur propre morale de déjantés !
voilà ce que Melville reproche à l’Amérique dans ce livre !
et qu’est-ce qui a changé depuis ? rien ! au contraire l’individu est devenu de plus en plus grand et ce qui a au dessus de lui de plus en plus petit !
le monde entier est devenu français ! guidé par sa seule raison, comme cet imbécile de Descartes !
le monde entier est devenu français ! guidé par sa seule raison, comme cet imbécile de Descartes !
Tu as bien raison, ces crétins de cartésiens pensent qu’ils peuvent maîtriser la nature, et veulent aboutir a l’utopie du risque zéro, comme avec cette histoire de suspension de vaccination.
Tu n’aimes pas Jésus et ses apôtres, puck ?
« le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout. »
Tu as raison amlette. Il faut bien relire ce passage pour comprendre à quel point les lecteurs de Moby Dick sont pris pour des cons.
Les lecteurs de Michel Houellebecq en ont pris l’habitude, tu me diras.
Christiane
je comprends bien votre réticence, je pense en effet qu’il y a quelque chose d’expérimental dans ce roman et je pense qu’il est mal construit, je l’ai écrit plus haut, ou déconstruit.
Ce qui est positif, c’est que vous ayez approché le vrai texte. Voir que Giono (et des aides) ont sabré dans le vif n’enlève rien à Giono, mais permet de savoir à quoi s’en tenir sur la réalité de l’oeuvre.
Je vous souhaite de belles lectures et découvertes, et de venir me les faire partager! Et réciproquement (moi je lis en ce moment un roman « ultra-contemporain de François Beaune, Calamity Gwenn (albin michel), parce que cet auteur est un ancien étudiant; c’est du genre Despentes pour autant que je puisse en juger après 50 pages, … dubitatif je suis, mais il a une bonne presse, ce gaillard. Enfin, au moins, c’est drôle, vraiment drôle avec talent -est-ce que ça suffit?…)
(les puritains du nouveau monde ont bon dos mais peut-être pas au point de se taper tous seuls le poids des archaïsmes bibliques ; faut pas charrier : pourquoi tuer l’ours avant d’en avoir vendu la peau ?)
La parole est aux écorcheurs de petits chiens
C’est chic, Jibé, votre réaction ! A plus tard.
In 1841, while aboard the whaler Acushnet, Herman Melville met William Chase among another ship’s complement. William lent Melville a book by his father, Owen Chase: “Narrative of the Most Extraordinary and Distressing Shipwreck of the Whale-Ship Essex.” Melville had read Jeremiah Reynolds’s violent account of a sperm whale “white as wool,” named — for his haunt near Mocha Island, off the coast of Chile — Mocha Dick. It’s unknown what led Melville to tweak Mocha to “Moby.”
https://www.nytimes.com/2020/05/02/books/review/herman-melville-moby-dick.html
@se taper tous seuls le poids des archaïsmes bibliques ; faut pas charrier : pourquoi tuer l’ours avant d’en avoir vendu la peau ?
D’ours en ourse en grande ours : toutes seules et tout seuls ; c’est ainsi chez les vendus
Un anglais à Laurel Canyon
https://www.youtube.com/watch?v=0ObOggb5kn8
2021 Moby-Dick Marathon
https://www.whalingmuseum.org/programs/2021-moby-dick-marathon/
Jazzi dit: Tu n’aimes pas Jésus et ses apôtres, puck ?
»
non. d’abord l’histoire est débile, les personnages ont des noms débles.
cela dit Jazzi je comprends que ça te plaise vu qu’ils ont écrit la biographie de Jesus et de ses problèmes relationnels avec sa mère.
mais sur le fond ça ne dit rien, c’est creux, c’est vide, ça manque d’imagination, c’est besogneux, c’est lourd et sur le fond ça n’a pas plus d’intérêt que ce qu’écrit Flaubert.
non les vrais lecteurs qui aiment les belles histoires solides ils lisent l’ancien testament.
Job ! c’est génial ! Noe avec son arche c’est magnifique ! Jonas et sa baleine, Moïse sauvé des eaux, les 40 jours dans le désert, l’eau qui s’ouvre en deux pour les laisser passer, Abrham et sa femme, ça c’est du roman ! c’est absolument génial !!!
alors que l’autre avec ses miracles et le fait qu’il marche sur l’eau c’est à mourir d’ennui.
en plus leurs prénoms sont à chier :les évangiles selon saint Mathieu, Saint Luc,Saint Pierre, Saint Paul, Saint Jacques…
les évangiles c’est comme Flaubert : je n’ai jamais compris pourquoi ce truc a marché !
si je sais pourquoi : à cause de Paul, ses épitres çà c’est du solide !
Je sais pas pourquoi, me sens interpellé comme « vendu », Langoncet. On m’a dit que j’étais un brin paranoïaque. Démentez-moij. Sinon, un petit rock’n roll des seventies, vous en avez pas mis, ce soir, mon infusion a un goût amer.. Et l’RM qui nous cause pu de Bétove, c plus la saison mandoute, nous prépare une playlist de gaby fauré pour l’an prochain, maybee… gees! A plussoit.
(Sur mezzo one moment: du Mondonville dirigé par Emm. Haïm, la rousse… En passe de détrônet tous les vieux baroqueux du dimanche, elle est. C chic…)
Bàv, c l’undi soirh, couchetôt,… Demain, coiffeur matinal.
NB/ je signale que tous les links savants sur Moby Dick de la toile sont loin d’avoir été épuisés… Je pourrais rajouter les miens, mais non, jk’ai la flemme… Je voulais dire mon accord avec Ch. comme souvent… J’en ai bavé à me farcir la totalité de MD, je dois le dire… Et tous ceux qui me diront qu’ils l’ont lu trois fois dans 3 traduc. différentes, je les croiverai pas, c tous des menteurs. Des mormoilneuf… C’est pas possib’ de pousser à ce point le masochissssss
T’imagines pas ce qu’ils peuvent nous faire accroire…
@Sinon, un petit rock’n roll des seventies
Progressif, pourquoi pas ? Regardez du coté de ces natifs d’Athens, les B52s : ‘I got me a car, it’s as big as a whale…’
B-52’s
Plaignez, plaignez la baleine
Qui nage sans perdre haleine
Et qui nourrit ses petits
De lait froid sans garantie.
La baleine fait son nid
Oui, mais, petit appétit,
Dans le fond des océans
Pour ses nourrissons géants.
Au milieu des coquillages,
Elle dort sous les sillages
Des bateaux, des paquebots
Qui naviguent sur les flots.
Robert Desnos, Chantefables
BONSOIR
DESNOS
L’odeur la plus intime de Louise Lame l’imprégnait. Quelle fabuleuse baleine, quel prodigieux cachalot distille une ambre plus odorante. Ô pêcheurs perdus dans les fragments de la banquise et qui vous laisseriez périr d’émotion à tomber dans les vagues glaciales quand, le monstre dépecé, la graisse et l’huile et les fanons à faire des corsets et des parapluies soigneusement recueillis, vous découvrez dans le ventre béant le cylindre de matière précieuse. Le pantalon de Louise Lame ! quel univers ! Quand je revins à la notion des décors, elle avait gagné du terrain. Trébuchant parmi les gants qui maintenant s’accolaient tous, la tête lourde d’ivresse, je la poursuivis, guidé par son manteau de léopard.
Brinqueballe dit: à
Petits poissons B, petits poissons…
Le orange du milieu est un amphyprion dit poisson clown. Poisson des mers tropicales tel le perroquet bleu.
Il n’y a strictement aucune raisin de stigmatiser le vaccin AstraZeneca.
Nous perdons de nouveau beaucoup de temos avec ces conneries de précaution de mes deux.
Ne pas vacciner fera des morts en plus. Des dizaines voire des centaines. Pour à côté quelques troubles de coagulation ou d’arythmie ou je ne sais quoi encore dont on est même pas sûr qu’ils aient un rapport avec le dit vaccin.
N’importe quoi, une fois de plus. Mais grave, hélas, vu les enjeux.
La seule chose positive, c’est que l’Europe prend de tels coups en ce moment, que l’un d’entre eux lui sera léthal. Les projets de fédération, d’armée européenne, pris au sérieux il y a encore un an, sont morts du covid.
aucune raisin
dédé a un grain
Lâche-moi la grappe, Phil.
JJJ
« Que pensez-vous du dernier opus de Philippe Corcuff, bl. et jibé… ? »
Je suis « assez » convaincu par l’ensemble; disons d’abord que je connais Corcuff pour avoir travaillé au même endroit que lui il y a une dizaine d’années et que j’apprécie le bonhomme, ce qui peut nuire à mon objectivité (qd on connaît quelqu’un on peut être sévère pour échapper au risque du copinage). Assez convaincu mais pas totalement.
Bref, son essai sur l’extrême droitisation des esprits et le « confusionnisme » me semble un peu caricatural parfois, parce que trop militant. Les concepts et les individus médiatisés (ce que sont devenus les politiques dans la République des médias et réseaux) glissent d’un bord à l’autre du champ politique parce qu’ils sont simplistes et ce n’est une découverte de l’époque! EX en vrac: Le Pen reprend l’idée de localisme et se retrouve à côté des écolos par ex, soit. Elle vire a priori vers l’écologie, mais ce n’est pas si neuf, car l’écologie conservatrice est une vieille lune . Par ailleurs, la démocratie serait devenue démocrature? certes, les libertés publiques sont bridées et, certes, on a un chef de caserne dans l’âme au pouvoir… mais ce n’est pas nouveau non plus (pensons à Sarko). Alain de Benoist aurait une influence importante sur les zélites médiatiques, oui, pas mal, le nouvelle droite a été digérée par les ultra-libéraux, oui, on sait d’où vient Darmanin. Voyons encore, on passe de Mélanchon à Le Pen facilement? Oui aussi, mais c’est une vieille observation que les extrêmes se touchent (alliance objective contre le pouvoir et jonction ds un même rejet du « système »)… La gauche est KO debout, oui, on avait remarqué… Onfray flirte avec la droite extrême? Oui, il ressasse tellement ses origines ouvrières et son amour de la province qu’on perçoit un fumet réac bien connu. Mais ce n’est pas récent (Onfray produit trop, tout le temps, il faudrait qu’il se pose)
Bon, Corcuff nous donne pas mal de données intéressantes et justes, mais un peu trop à l’arrache et un peu trop pas nouvelles (je n’ai pris que qques exemples) donc pas sûr que sa grille de lecture aide à comprendre mieux les enjeux, car elle n’apporte pas grand chose. Les réseaux sociaux ont l’art de simplifier tout débat et il y a un peu de ce syndrome dans son bouquin.
Voilà, en vrac car il est plus de minuit
Bonne nuit
J’espère d’ailleurs, JJJ, que vous poncez déjà comme un bienheureux! BàV
oh la la, que vous « pIoncez »
quel lapsus, non mais quel lapsus!!!
🙂
D’accord avec toi puck pour dire que La Bible c’est mille histoires et les Evangiles, une.
Oui, il semblerait que la Covid a montré toute l’étendue de l’impuissance de l’Europe : la vaccination au niveau européen est une catastrophe et depuis un an chaque pays recoure, alternativement et dans un beau désordre, au confinement-déconfinement-couvre-feu….
C’est le sauve qui peut général !
Le responsable du virus : Dieu, la Nature, la troïka chinoise, une organisation mafieuse, doit bien rire au spectacle de cette débandade mondiale !
@@un loup en Alsace
« Il est probable que ce soit un jeune à la recherche d’un territoire » ; tout n’est pas perdu
(puis ça change un peu des pissats de guenons)
Puck noie le poisson
—
Ce qui est un peu plus aisé que de noyer le cachalot, dear Phil. Passe-temps exclusivement ahabien.
ce qui est le problème d’Achab : prouver à ce cachalot qu’il a la plus grosse !
—
Tout sauf le problème de Puck, comme on l’aura compris!
Le vôtre?
Je demande à comparer in vivo.
Cela plus les services intermédiaires qui a priori me paraissent indispensables. Je suis candidate pour l’essai clinique. Voilà, Jazzi pourra clairement y lire de la drague pure et dure.
Bien, personnellement, j’ai réservé la lecture de la publication Melville/Platon à plus tard. J’aurais besoin d’explications, ce n’est pas pour moi un abordage très facile.
Impromtunément ( j’invente cet adverbe, je néologise)je me demandais si Gisèle n’était pas un travestissement de Ch..ix, dans ce cas nous aurions une variante de la comédie La belle et l’huissier. L’aspect scato des coms m’y font penser. Les ficelles seraient grosses.
Cha.oux. Correcteur.
On pourrait se demander pourquoi ce texte de Melville fit un flop lors de sa sortie.
Perhaps, because it did’nt happen at the right place, among a well established society used to international trade on seas,- just to consider how fishing is still a small part in british maritime interests.
neither at the right time… When the whale docked on the west side, it took years , long after Melville’ s death, before being recognized as an allegory, et un succès de librairie, un peu partout.
Réponse mutante, fuite de labo, rien ne sera jamais établi. Le virus selon certains relevés infectieux aurait circulé en Chine avant sa déclaration à Wuhan.Présence de Pneumonies d’un nouveau genre, si c’était vrai il est probable qu’il se serait modifié, comment croire collectent de son potentiel contagieux que ces cas n’aient pas provoqué de foyers plus importants en nombre avant ce qui s’est passé à Wuhan avec une flambée er des morts non recensées ni déclarées officiellement par le pouvoir centrale. Les satellites observaient des crématoriums en fonction jours et nuits. 4000 morts?
Compte tenu pour collecte.
Pour ceux qui auraient manqué le premier épisode du documentaire de la BBC consacré au Boucher de Damas.
https://lcp.fr/programmes/assad-la-dynasttie-de-l-horreur/la-terreur-de-pere-en-fils-58171
On n’invite pas impunément Alois Brunner,ex -couille droite d’Eichmann à organiser ses services secrets…
Enfin, Melville, emploie le nom « baleine » parce que le mot définit, au sens large, tout cétacé de taille gigantesque — Jonas, Lucien et ses amis, Rochester et Geppetto sont temporairement hôtes ou prisonniers d’une baleine —.
Lorsque, p. ex., si je me promène dans les montagnes bernoises avec mon fils et on voit un bouvier bernois, je lui dis « regarde le beau chien », non « regarde le beau molosse », eh ! oui, car dans la classification les bouviers font partie du groupe 1, chiens de berger et de bouvier, à l’exclusion des bouviers suisses qui eu font partie du groupe 2 molossoïde, comme les chiens de montagne et les mastiffs.
Par ailleurs, Melville dans une digression (chapitre XXXII), reste dans la continuité du récit biblique et de l’opinion des marins de Nantucket, et il définit la baleine « un poisson cracheur à queue horizontale », démontrant toutefois qu’il connaît les études de Linné qui, depuis plus de quatre-vingts ans, classaient les cétacés parmi les mammifères.
16.3 — 7.53
Peut être aussi parce que les lecteurs n’ont pas changé et que la catégorie qui aiment les textes difficiles était encore plus restreinte qu’aujourd’hui. Les réseaux de diffusion et la démographie étant ce qu’ils étaient à l’époque de Melville.
Renato, justement à propos de poisson, est-ce qu’il n’était pas encore établie fin du XIXème que ces cétacés allaitent leurs petits et par conséquent font partie des mammifères. Ils ne sont des ovipares, ça non plus n’était-il pas observé?
Bloom, les fuites du rapport César m’ont suffi à comprendre la pourriture du système Assad, sa cruauté son inhumanité er maintenant les militaires verreux se sont organisés pour faire payer des rançons aux familles des survivants. Le nombre des disparus est, je pense, sous estimé, vivement qu’il crève ce pourri incapable de contrôler l’encadrement s’il ne l’encourage pas.
« D’accord avec toi puck pour dire que La Bible c’est mille histoires et les Evangiles, une. »
Jazzi, non c’est pas du tout ce que j’ai dit, la différence dans le nombre d’histoires n’a aucune important.
l’important c’est que dans un cas chaque histoire offre une infinité de lectures et d’interprétations, et dans l’autre nada.
et le plus important du plus important avec les bouquins c’est pas la beauté du style, non c’est la quantité de lectures qu’elle possède en soi.
exemple, au hasard, Moby Dick : l’histoire est nulle, l’écriture n’est pas époustouflante, sa seule richesse : le nombre infini de lecture.
alors que quand tu lis Bovary ou la Recherche t’es sûr de pas te tromper dans ta lecture vu qu’il n’y en a qu’une possible, et ça malgré tous les efforts de Compagnon et son fond de commerce.
D’un cancer de la mâchoire, comme Freud, mais sans morphine. Par exemple.
@« Que pensez-vous du dernier opus de Philippe Corcuff, bl. et jibé… ? »
Je suis « assez » convaincu par l’ensemble; disons d’abord que je connais Corcuff (…)
»
merci pour ce résumé, effectivement ça décoiffe ! quelle audace ! quel courage !
je truc que j’ai préféré c’est le coup des extrêmes qui se rejoignent, alors ça je ne sais pas où il a été trouvé cette idée mais je la trouve à la fois géniale et innovante.
seul bémol : cette critique d’Onfray.
je veux dire Onfray ça fait plus de 20 ans qu’il anime la vie intellectuelle de notre pays, c’est pas parce qu’un universitaire vient de découvrir son existence qu’il va venir nous gonfler !
sinon c’est très bien !
pour moi je dirais même que ce genre de livre marque peut-être un renouveau de la pensée intellectuelle de la France !
ah oui, l’autre truc que j’ai adoré c’est l’expression « la gauche ko debout ». Après le score du ps aux dernières élections tout le monde parlait de « ko à terre », je trouve ce « ko debout » plein d’audace !
« 16.3 — 7.53 »
j’ai rien trouver dans la Bible à cette endroit, je veux dire ça n’existe pas !
alors comme dit MC vérifiez vos sources avant de citer la Bible !
Renato, excusez moi, je n’avais pas lu entièrement votre intervention, elle annule ma question.
où en étions-nous restés dans notre lecture de Moby Dick.
ah oui à à la question : Bible ou Far West ?
je dirais, n’est-ce pas, que cette question ne se pose pas dans la mesure où les deux se confondent et que les pionniers américains ont voulu faire de leur aventure une aventure « biblique », avec cette notion à con de « Terre Promise ».
Le puritanisme américain est une vaste hypocrisie ! leur « in God we trust » est une fumisterie !
Melville pensait que le récit de la grande aventure américaine était un enfumage où un décor sympa occultait une arrière scène peuplée de requins.
@Bloom oui ! comme vous le rappelle si judicieusement : pour atteindre la côte ouest il fallait en avoir une grosse !
et ensuite quand on y était parvenu celui qui prenait le pouvoir était celui qui en avait la plus grosse !
La grande confusion
si un auteur américain écrivait aujourd’hui Moby Dick on dirait de lui que c’est un complotiste !
sûr que Melville y croyait à la théorie du complot, et Moby Dick est effectivement un livre qui dénonce le complot des puissants jouant avec la vie des autres pour parvenir à leur fins et réaliser leurs rêves de débiles !
Achab représente cette force démoniaque qui nourrit le désir débile de puissance de l’Amérique.
le pire est que non seulement rien n’a changé, mais ça n’a fait qu’empirer.
comme dit passou : « inhumaine détermination ».
j’adore cette formule, elle serait géniale si cette détermination n’était pas autant humaine.
Et même le Saint Patrick’s Day passe à la trappe.
La St Patrick, c’est juste une grosse opération commerciale, renato. Aux US, les descendants des immigrants irlandais boivent de la bière verte (!!!!) et chantent Danny Boy en en écrasant une larme à la pensée de la verte Erin mythique, Ireland of the Welcomes, l’ile des saints et des savnts et tout le toutime…
Les journaux irlando-américains publient des pétitions en faveur de l’organisation d’un référendum pour l’unification de l’Irlande.
Comme ces crétins de Noraid qui, pendant les Troubles, finançaient l’IRA de leur petit pavillon de Boston ou encore ces nazes de The Ancien Order of Hibernians, pseudo franc maçonnerie qui se la joue KKK anti-protestant…
The Yanks are nutheads, comme on dit à Belfast, des deux côtés de la ligne de partage des narratifs…
Dans le Nord, les nationalistes ne veulent pas perdre le NHS, le service de santé brit, et ne souhaitent pas vivre dans une société corrompue et libérale plus plus plus où tout est deux fois plus cher que dans le Nord.
Ils auraient tout à y perdre.
Unification, ok, mais selon les termes du Nord, ce qui est impossible.
L’idée d’une fédération avec l’Écosse, la nation la plus à gauche du RU fait son chemin.
Je n’ai pas lu Moby Dick, et tout ce qui s’en dit ici m’en éloigne. Style pseudo biblique, mystique océanique, livre » de mecs couilles ». Pas de place pour moi là dedans… A priori…
Ce n’est qu’une occasion pour rencontrer des connaissances plus ou moins lontaines et se raconter quelques histoires, Bloom.
MONTAIGNE, PASCAL , LA BRUYERE
« Nous ne sommes jamais chez nous, nous sommes toujours au-delà. La crainte, le désir, l’espérance
nous élancent vers l’avenir, et nous dérobent le sentiment et la considération de ce qui est, pour nous amuser à ce qui sera, voire quand on nous ne serons plus. « (Montaigne, I, 3)
*
« Nous ne pensons presque point au présent (…). Le présent n’est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre. » (Pascal)
*
La vie se passe toute à désirer. L’on remet à l’avenir son repos et ses joies, à cet âge souvent où les meilleurs biens ont déjà disparu, la santé et le jeunesse. Ce temps arrivé, qui nous surprend encore dans les désirs ; on en est là, quand le fièvre nous saisit et nous éteint. » (La Bruyère, XI, 19)
donc, Léviathan Melvillei. ,le « cachalot du Pérou »,
mangeait les baleines!
un truc, puck puck, lâchez-moi, that’s all falks
Me calculez pas, as they said, merci.
Hello JiBé, ai dormi tel un Alexandre pendant que vous bossiez à me répondre nuitamment ! Merci bin bcp : avez exactement écrit ce que je pensais… rin de « neuf » sous le béret gauchiss’ de notre Corcuff.
Sur l’Onfray, OK dans l’ensemb’, juste que vous épinglez son ressassement de ses origines « ouvrières et provinciales »… Petit bémol : plutôt ses origines paysannes, ce qui chez lui fait une tte petite différence d’orientation idéologique : j’estimons que pas mal de fils de paysans furent plus « cultivés » que pas mal de fistons d’ouvriers endoctrinés. Et cette composante de sa biog goy m’a tjs « ému »… (c pas pour rien qu’il composa un beau portrait de Bourdieu à sa mort… un pamphlet contre le germanopratisme caviar judéo maçonnique -genre Schneiderman ou Joffrin- qui, après l’avoir encensé, lui crachait sur la tombe, etc.-, Quant au reste, il a mal viré,hélas, mais je lui trouverai tjs des excuses à l’Or-frais.
Vous m’en avez appris assez, Jibé, vais donc pas me taper le Corcuff… J’attends avec impatience la sortie du nouveau Descola… il devrait décoiffer un brin pluss…
Vous remercie infiniment, JB… votre générosité…, ai de + en + d’atomes crochus, redoute le moment où on va sans doute se quereller à cause de mes RDR. Pour le moment, vous apportez un bol d’air frais sur cette chaîne, et êtes sympa avec notre amie Ch., et c’est rare, icite. Je tiens à vous le dire.
Belle journée et bonne sieste, méritez. (16.3_9.59)
« La vie se passe toute à désirer. »
La perte du désir c’est la mort !
Lucien et le κῆτος — Histoires vraies
À un moment Lucien dit rendre compte de choses nouvelles et extraordinaires qu’il a observées pendant son séjour sur la Lune, description détaillée et improbable de l’apparence et des habitudes des sélénites.
Le navire revient sur Terre, mais il est avalé par une baleine de mille cinq cents stades de longueur. À l’intérieur, il y a une île habitée par des tribus fantastiques que l’équipage extermine. Un an et neuf mois après avoir ouvert la gueule du monstre, ils assistent à la bataille entre des géants qui rament comme des navires sur de longues îles.
À propos du récit Lucien déclare qu’une seule chose y est vraie : rien de ce qui était dit n’est vrai. Malgré cette prémisse, le récit est structuré selon les critères historiographiques exposés par la suite par Lucien dans le traité Comment on écrit l’histoire , ainsi que l’aventure fantastique est racontée dans le style d’un rapport de voyage vraiment achevé.
Errata :
géants qui rament comme des navires sur de longues îles
géants sur de longues îles qui rament comme s’elles étaient des navires
« le germanopratisme caviar judéo maçonnique »
Maréchal, les voilà !
Puck,
vous étiez intarissable, hier, sur l’ancien testament et le nouveau, sans oublier l’Amérique, Nietzsche et Descartes…
Entre autres pensées, vous écrivez : « L’individu est devenu de plus en plus grand et ce qui est au dessus de lui de plus en plus petit ! […] guidé par sa seule raison, comme cet imbécile de Descartes ! »
Vous aimez les grands récits traditionnels de la Bible (Moïse, Jonas, Job…) colportés par un peuple qui construit son histoire. Histoire racontée qui sert, tour à tour, à approcher Dieu, autant qu’à l’incriminer de tout ce qui fait obstacle à la beauté de la vie : la violence, le mal, la mort, la souffrance…
Oui, Descartes était soupçonné d’avoir créé le doute en voulant fonder l’inexistence de Dieu par la raison. Ce soupçon traduisait le sentiment de méfiance et de rivalité entre théologiens et philosophes.
« Je pense, je suis »… autonomie de la raison, certitude humaine de soi. Désagrégation de la certitude de Dieu sauf… comme être parfait et infini.
Dieu dépendant de l’homme. L’homme pour Descartes est un être fini qui pense… l’infini. Descartes est un intuitif (non, un « imbécile ») qui ouvre à la métaphysique avec cette idée d’infini. Il désirait juste que l’on pense par soi-même.
Puis Spinoza, encore plus audacieux que Descartes, lui aussi accusé d’athéisme pour qui aussi, Dieu est infini et parfait, que nulle raison n’empêche d’exister.
Des conflits qui vont opposer la raison et la foi pendant des siècles et remettre en doute l’autorité des Ecritures et de la religion.
Des traces de Dieu on passera à la mort de Dieu née de l’Histoire abominable du XXe siècle.
Dieu existe-t-il encore ? Nous ne sommes plus au temps où la religion régnait partout, incontestée. L’homme a appris à venir à bout de toutes les questions importantes sans faire appel à « l’hypothèse Dieu ».
Tout peut aller sans Dieu mais Dieu n’est pas devenu impensable, introuvable. A chacun sa quête, sa liberté de jugement, à chacun d’exprimer librement sa pensée.
Et Achab dans tout ça ? Entre Bloom, Passou et vous les chemins de la révélation sont infinis…
Le désir c’est l’élan vital, possible de désirer Et autre chose que des bites et des couilles quel qu’en soit le volume et d’y prendre du plaisir. Les orgasmes ne sont pas que spastiques et ou physiques.
Grosse couille, petite bite restent à déplorer en tant qu’insultes sexistes, j’ignore ce qui peut se dire de plus dans ce genre de registre. Ceci étant, c’est un peu comme le souligne puck , comme si les grosses, les grandes, étaient une promesse de puissance, d’efficacité, de clairevoyance, d’intelligence, de volupté etc
@ Ch., et vous oubliez à quel point il a pu nous souler avec Shakespeare, puis Cervantès, puis Dostoïevski… Pour Flaubert, l’est resté inflexib’, et l’va nous faire le même coup avec Melville. C chiant, reconnaissez le et dites le ainsi, Ch., plutôt que de prendre au premier degré ses sautes d’humeur j’menfoutissss sur Descartes ou Spinoza ou les grands récits bibliques. Le nous mène en baleinière… en char d’assaut, dexter, hamlette ou puckt, ça confine le canard.
Je dis ça, je dis rien… Faut faire comme on sent les gens… de toutes, Seulement, on se trompe tellement sur la plupart, je les connais bien : ils ne me la font pas.
JB a sans doute raison : cessons de les calculer, même lui, on perd son temps… Bàv, Ch.
Melville’s Leviathan: Moby-Dick; or, The Whale and the Body Politic
https://books.openedition.org/puv/8158?lang=fr
bonne journée
Little attention has ben paid so far to Melville’s references to Hobbes’ s Leviathan. Although it is only explicitly mentioned once, in the « Extracts », my assumption is that Melville draws heavily on Hobbes’ s comparison of the body polite to an artificial man, but the set phrase of the body politic is explored in its literal meaning. The novel consists in an anatomy of the new nation, an inquiry into the body politic of a dawning democracy.
« et le plus important du plus important avec les bouquins c’est pas la beauté du style, non c’est la quantité de lectures qu’elle possède en soi. »
Ce qui se conçoit bien…
Il y a un problème de sujet de verbe et de complément, puck : ça rame aussi mal que les géants de l’île à renato !
Faites un effort messieurs, nous sommes sur le prestigieux blog à Passou…
Vous nous tendez une de ces perches, nous allons nous y attarder , croyez le. Bonne journée à vous et alii.
SI on aime assez un livre, on n’a pas du tout besoin de lire les différentes traductions d’un bout à l’autre. On connait la trame de l’histoire ; il suffit pour se faire plaisir de lire un chapitre* ici où là, de temps en temps. On entend alors immédiatement la voix singulière de Herman Melville.
Mais il n’est pas aussi agréable de lire les commentateurs ; on perçoit immédiatement les écarts avec sa propre lecture ; quels …
*Moby Dick, c’est commode, est composé de 135 courts chapitres,
On peut tout de même ajouter que ce cinéaste si exigeant avait choisi comme pseudonyme Melville.
JJJ
attendons le Descola, et cette fois, débriefez le pour moi, y’a pas d’raison! :))
A+
Ce qui se conçoit bien s’enonce clairement. J’ étais persuadée que c’était le fruit d’une pensée chinoise. J’ai dû lire une sentence de ce genre chez eux, le peu de chez eux à mon actif. Ce serait une pensée antérieure chez les chinois et correspondante , universelle en quelque sorte.
Christiane
je plussoie!
Merci, Jibé. Toute cette aventure philosophique me passionne et les gamineries de Puck m’ont excédée.
« et le plus important du plus important avec les bouquins c’est pas la beauté du style, non c’est la quantité de lectures qu’elle possède en soi. »
Ce qui se conçoit bien…
Il y a un problème de sujet de verbe et de complément
»
bien sûr qu’il y a un problème de verbe et de sujet, c’est même le sujet de ce livre… je dirais même problème d’individu sujet, car le problème se situe bien dans l’articulation entre le sujet et l’individu, quand au verbe il vient au début, je veux dire au début était le verbe et c’est le verbe qui construit non pas l’individu, mais le sujet, l’individu venant ensuite en complément.
quant au prestige du blogapassou quand on lit des trucs du genre « inhumaine détermination », précédé par cet étonnant article sur le jeunesse sacrifiée, disons que ce prestige il en prend un coup dans l’aile si tu vois ce que je veux dire, c’est comme au foot il y a un moment où il faut savoir s’arrêter si on veut laisser une bonne image.
Renato. Et la réplique française de Lucien serait Cyrano, du moins en tenant compte de l’ état ou l’ Histoire des Empires de la Lune et du Soleil nous sont parvenus, très caviardés. La dessus, Madeleine Alcover, plus parmi nous mais présente par son blog interposé.
je veux dire au début était le verbe et c’est le verbe qui construit non pas l’individu, d’où « Language is so inaccurate », de Barnett Newmann ; mais difficile faire entrer ça dans la courge des littéraires.
@J3 @ Christiane
Je vous dois à tous deux des reponses les voici:
Christiane ,
Vous avez fait allusion à notre rencontre qui n’a pas eu lieu a l’occasion de ce spectacle qui nous avait réunies grâce à Lavande et dont nous avions toutes deux apprécié la qualité l’inventivité et les costumes … ,
Merci d’avoir remémoré ce moment
Et puis vous m’offrez un texte de HC trouvé par vous le jour de cette rencontre . je ne le connaissais pas. Merci
Il est tout a fait dans la maniere de HC que j’aime et que je comprends , celle où cette écrivaine à la plume alerte et brillante sait parler d’elle des etres qui l’ont marquée , de sa sensibilité et des répercussions sur son moi intime des séismes de l’histoire
Je n’ai pas beaucoup fréquenté ses écrits et peut etre que ce que je vais dire est-il nul et non advenu ;je serai peut-etre dementie par les faits
Mais dans ce que j’ai pu lire et aimé d’elle, de cette femme qui ne cesse de parler d’elle- même, de son vécu et de son moi intime, j’ai été submergée d’allusions et de récits sur son père et sur sa mère et sur leur histoire ,mais rien sur ses enfants comme si n’avait existé que celui qu’elle a mis a distance des sa naissance et qui n’a jamais pris place dans sa vie ,en l’absence totale des autres sans doute adultes aujourd’hui
Comme si eux aussi étaient restés a distance et si la vie de ces êtres dont elle a évidemment sans doute, en mere attentive, accompagné la maturation et les progrès dans l’existence, n’avait pas contribué a la construction de son identité
Pour vous J3
(que je prefere à JJJ et à 3J parce que les J3 c’est toute une histoire qui me revient à l’esprit ce crime quand je pense à vous)
Vous m’invitez à parler du livre de Delphine Horvilleur
Je crois que vous avez trouvé la formule qui le résume :; »C’est un » charmant petit livre « qui m’a fait passer hier un délicieux après-midi
A la différence des ses livres où elle disserte sur des problèmes du temps, du genre « qu’est ce que l’antisemitime », où elle est une vulgarisatrice brillante mais sans grande originalité , Delphine Horvilleur s’est installée avec ce livre dans un registre où elle donne le meilleur d’elle-même et où elle peut exceller dans la diversité de ses talents
Dans ce livre qui pourrait s’intituler « Souvenirs d’une consolatrice professionnelle » elle exprime ce qu’il y a de meilleur dans ce qu’elle sait de ce qu’elle est et de ce qu’elle pense :et elle seduit
On admire d’abord son savoir-faire de professionnelle impeccable de la chose halachique et midrashique capable de mobiliser en toute situation dans ce puits de savoir une anecdote, un proverbe,un apologue porteurs de sens et d’ en tirer une leçon brillante
Et on decouvre aussi sa capacité d’empathie, je n’ose dire feminine, avec laquelle dans les circonstances pénibles auxquelles elle est associée, elle sait moduler une chaleur afectueuse dans l’approche de vivants qui souffrent ,et sa determination a ne pas se laisser submerger par l’émotion pour pouvoir mieux les accompagner
En fait je prends conscience que ce que j’ai apprecié au sortir de toutes ses rencontres avec la mort des autres que nous a racontées DH et dans lesquelles elle s’est impliquée c’est la personnalité de cette ecrivaine telle qu’elle se dégage de ces récits
J’y ai découvert aussi au dela de la professionnelle talentueuse à la plume brillante ,de la femme intelligente pleine de tact et d’ humour une personnalité fascinante par sa manière d’affirmer son judaïsme
Cette femme qui ne nous dit pas si elle est croyante ou pas, parce que cela n’a pas d’importance ,mais qui insiste pour bien montrer qu’elle la rabbine n’est pas une intermediaire entre les hommes et dieu et qu’ ’elle ne peut être pour eux qu’un simple coach ,s’ils leur prend l’envie de parler lui ou ou de lui ;
C’est une femme qui croit aux questions et pas aux reponses ,et qui vit en en permanence dans cette fructueuse attitude interrogative où on ne pose que des questions sans réponse , mais qui sont en elles-mêmes riches de sens et d’enseignements , surtout patr les nouvelles questions qu’elles suscitent
Enfin une femme qui sait nous nous associer au besoin de sacralisation de la vie qui l’anime , la Vie ,cette valeur primordiale dans la l’ethique et sensibilité juives, et dont elle montre avec intelligence delicatesse et souvent humour, que même la mort doit en assurer le triomphe ,et pour cela elle sait puiser dans son savoir et dans son experience ces mots d’ accommodement avec la mort qui la transforment en leçon de vie
En fin n’oublions ce qui pour le lecteur donne de manière peut-etre inconsciente du piquant à cette lecture , c’est qu’elle vient en surimpression d’un visage , celui d’une jolie jeune femme avec une vie ordinaire de mère et d’épouse épanouie , qui aime s’acheter des fringues et aller dans les bistrots et qui est capable de concilier tout cela, dans une symbiose heureuse harmonieuse et souriante , avec ce qui en est apparemment inconciliable, un métier où l’un de ses rôles et non le moindre est d’accompagner des endeuillés
Dans l’Ancien Testament c’est comme avec toi, puck, on ne sait pas qui parle. Dans le Nouveau Testament, oui…
MES DIEUX
Mes dieux sont :
A l’époque de l’imprimerie :
Richelet(1),
Hatzfeld (2) et Darmesteter (2)
Littré
Adolphe V. Thomas (3)
Henri Bénac (4)
Jean-Paul Colin (5)
(1) Dictionnaire françois, Slatkine reprints
(2) Dictionnaire général de la langue française, Delagrave
(3) Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse
(4) Dictionnaire des synonymes, Hachette
(5) Dictionnaire des difficultés du française, Le Robert
A l’ère numérique :
Le TLF i
Cette femme qui ne nous dit pas si elle est croyante ou pas, parce que cela n’a pas d’importance
Fondamental
Peut-on être rabbin.ne et ne pas avoir la foi, DHH ?
Ca doit être ça qu’on appelle la réforme libérale du judaïsme. Raconter des histoires.
Chez les cathos, on a les mêmes, des animateurs de catéchisme. Enfin, la différence, ce sont souvent des vieilles tordues
Parce que c’était lui, parce que c’était moi.
Virtuelle ou pas, je suis toujours ému d’assister à la naissance d’une « potée » (une paire de bons potes).
Vive les Bouvard et Pécuchet !
On avait sergio et le boug, Cha.loux et Pablo75, voilà que nous avons désormais Jibé et JJJ, auxquels je souhaite longue amitié (à l’ombre de leur muse commune)…
Plaisir de vous lire, DHH. Je me suis posé la même question que vous à propos de H.C. Je ne l’ai pas assez lue pour comprendre ce silence. Elle écrit surtout son passé et des poèmes tragiques sur la mort de sa mère, enfin, sur la mort et le vieillissement, l’Histoire et l’oubli. Je ne connais pas ce qu’elle a écrit pour le théâtre du Soleil… Ni sa thèse. Je l’ai plus écoutée dans des entretiens que lue…
pour rester dans l’onomastique du billet,rappelons que H.C. DIT QU’ELLE EST DE LA FAMILLE DE HANSJONAS
Hans Jonas (10 mai 1903 – 5 février 1993) est un historien du gnosticisme et un philosophe allemand. C’est avec son éthique pour l’âge technologique qu’il s’est avant tout fait connaître, en particulier au-delà des cercles philosophiques. Cette éthique est développée dans son œuvre principale, Le Principe responsabilité (1979). Il est l’un des rares philosophes du xxe siècle à avoir réfléchi sur les problèmes environnementaux et les questions du génie génétique. » wiki
H.Jonas :
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la brigade de volontaires juifs qui va combattre, en 1943-1944, dans les rangs des Alliés, sur le front de l’Italie et ensuite en Allemagne, et participe à la libération de la Bavière.
En apprenant que sa mère est morte au camp de Maïdanek1, Jonas refuse la proposition de l’éditeur allemand, qui en avait conservé les épreuves, d’imprimer le second tome de son livre sur la gnose. Ce n’est qu’en 1954 qu’il donne finalement son accord pour la publication de ce volume, qui sera dédié à la mémoire de sa mère. Il retourne ensuite en Palestine, où il participe à la guerre d’indépendance et enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem. Il quitte Israël en 1950 pour le Canada puis pour New York où il enseigne à la New School for Social Research.
« – Pourquoi l’oncle Andreas Jonas est-il allé en 1935 d’Osnabrück en Palestine et retour et de là à Theresienstadt au lieu d’aller au Chili avec son fils Hans Günther ?
– Pourquoi le nouveau Chilien Hans Günther n’a-t-il jamais parlé à Inès, sa fille, d’Andreas Jonas d’Osnabrück ?
– Pourquoi ne sais-tu rien sur Hans Günther ? Tu n’as jamais entendu parler d’Inès.
– Les huit frères et sœurs Jonas d’Osnabrück ont eu une trentaine d’enfants, les quatorze Klein une cinquantaine. Peux-tu faire la liste de toutes ces créatures dont je n’ai jamais entendu parler ?
questions que pose HC IN
Hélène Cixous
Correspondance avec le Mur
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3470
3Je cherche Andreas, Hans Günther, Irmgard, Else, Paula, Hete, Gerta… comme si je voulais les rencontrer après leur mort, vivant après leur mort, je reconnais avec surprise que je les aime, je passe des mois dans un monde étrangement familier, qui ne diffère du monde ordinaire que parce qu’il n’y a pas de temps, au reste il est comme une grande ville cosmopolite, c’est la capitale de la Mémoire, les métros et les rues passent d’une langue à l’autre, sinon c’est pareil, les magasins s’imitent d’un continent à l’autre, du Nord au Sud des oncles ouvrent des usines, d’autres seulement des livres, je suis en général très bien reçue par les femmes, malgré ou à cause de ou après, leur mort, parce que c’est de leur santé c’est-à-dire de leur mort que je veux avoir des nouvelles.
Je passe mon temps à ouvrir des tombeaux, à téléphoner aux morts à vouloir faire parler les cendres à sonder les murs, j’attends des chameaux et des vaches qu’ils me confient leurs tourments
Et je ne sais même pas pourquoi
Que veulent les morts ? »
H.C
Fenoglio chez Paul Edel
Est-ce que je n’ai rien vu passer ou est-ce que personne n’a encore cité le poeme de la baleine aux yeux bleus ,celle de Prevert
La pêche à la baleine
À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine,
Disait le père d’une voix courroucée
À son fils Prosper, sous l’armoire allongé,
À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine,
Tu ne veux pas aller,
Et pourquoi donc?
Et pourquoi donc que j’irais pêcher une bête
Qui ne m’a rien fait, papa,
Va la pêpé, va la pêcher toi-même,
Puisque ça te plaît,
J’aime mieux rester à la maison avec ma pauvre mère
Et le cousin Gaston.
Alors dans sa baleinière le père tout seul s’en est allé
Sur la mer démontée…
Voilà le père sur la mer,
Voilà le fils à la maison,
Voilà la baleine en colère,
Et voilà le cousin Gaston qui renverse la soupière,
La soupière au bouillon.
La mer était mauvaise,
La soupe était bonne.
Et voilà sur sa chaise Prosper qui se désole :
À la pêche à la baleine, je ne suis pas allé,
Et pourquoi donc que j’y ai pas été?
Peut-être qu’on l’aurait attrapée,
Alors j’aurais pu en manger.
Mais voilà la porte qui s’ouvre, et ruisselant d’eau
Le père apparaît hors d’haleine,
Tenant la baleine sur son dos.
Il jette l’animal sur la table,
une belle baleine aux yeux bleus,
Une bête comme on en voit peu,
Et dit d’une voix lamentable :
Dépêchez-vous de la dépecer,
J’ai faim, j’ai soif, je veux manger.
Mais voilà Prosper qui se lève,
Regardant son père dans le blanc des yeux,
Dans le blanc des yeux bleus de son père,
Bleus comme ceux de la baleine aux yeux bleus :
Et pourquoi donc je dépècerais une pauvre bête qui m’a rien fait?
Tant pis, j’abandonne ma part.
Puis il jette le couteau par terre,
Mais la baleine s’en empare, et se précipitant sur le père
Elle le transperce de père en part.
Ah, ah, dit le cousin Gaston,
On me rappelle la chasse, la chasse aux papillons.
Et voilà
Voilà Prosper qui prépare les faire-part,
La mère qui prend le deuil de son pauvre mari
Et la baleine, la larme à l’oeil contemplant le foyer détruit.
Soudain elle s’écrie :
Et pourquoi donc j’ai tué ce pauvre imbécile,
Maintenant les autres vont me pourchasser en moto-godille
Et puis ils vont exterminer toute ma petite famille.
Alors éclatant d’un rire inquiétant,
Elle se dirige vers la porte et dit
À la veuve en passant :
Madame, si quelqu’un vient me demander,
Soyez aimable et répondez :
La baleine est sortie,
Asseyez-vous,
Attendez là,
Dans une quinzaine d’années, sans doute elle reviendra..
» Prévert est un con »
Les Frères Jacques – La pêche à la baleine – enregistrée en octobre 49
https://www.youtube.com/watch?v=6OpIuNMAQVo
christiane dit: à
Merci, Jibé. Toute cette aventure philosophique me passionne et les gamineries de Puck m’ont excédée.
Et elle nous expédie Descartes, etc. en trois coups de cuillère à pot!
Marc Court, j’avais un peu travaillé sur ce texte de Lucien, dont je connaissais les Dialogues, lorsque je travaillais à une Lune en granit, j’étais ainsi tombé sur ce texte et aussi sur Within Piscator qui n’avait naturellement rien à voir avec ma sculpture, mais il m’a plutôt amusé surtout pour l’éloge de la Bretagne qui révéle une lecture de celui écrit par Grégoire le Grand.
Pour finir, après un passage chez L’Arioste (note fonctionnement inutile, cachés derrière nos illusionsns ; la prédominance de la chance et du hasard sur notre capacité de contrôler le destin, car la folie, la vanité et les illusions habitent la Terre et la raison est sur la Lune), je m’étais in fine arrêté sur une masque Baluba, ce qui a donné un bon résultat.
La sculpture toujours contente d’elle-même : un vrai totoem! 😉
Variante condivise : un totoaime! 😉
@ DHH, heureux de votre réponse sur votre lecture de DH. Merci… Êtes fidèle à vos engagements. Bluffez pas !… J’apprécie… En plus elle est très belle et inspirée, votre lecture, je m’y rterouve tout à fait.
@ Jzmn, mais non, la « potée » auvergnate, c’est pas avec jibé mais avec vous, vous le savez bin !…
@ Jibé… Bien sûr pour Descola… je prends tjs des notes chez cet anthropo, vous les mettrai en ligne icite, en les arrangeant un brin.
Bàv,
prédominance de la chance et du hasard, Renato… Il me semble qu’on trouve cela aussi dans l’ Adone de Marino ou un moment l’ attribution de la Monarchie résulte non d’une mystique royale, non d’une guerre, mais d’un concours de beauté. Cela dit, Madeleine Alcover vaut d’être lue pour ce qu’elle dit des éditions de Cyrano au cas où le texte serait dans votre bibliotheque sous la forme de l’ édition Jacques Prévôt, qui passe ici un sale quart d’heure!
Patrice Charoulet dit: à
MONTAIGNE, PASCAL , LA BRUYERE
Merci M Charoulet, vous avez sauvé ma journée.
Rien d’auvergnat chez moi, JJJ, vous confondez avec puck !
Mais lui, il ne peut pas faire potée, c’est déjà toute une macédoine à lui seul !
Merci Marc Court, pour le Cyrano, envoyé un mail au libraire pour commande.
Disponible en accès libre pendant quelques semaines seulement, le film de Peter Watkins sur La Commune, version courte (3h30)
https://www.tenk.fr/france-culture/la-commune-paris-1871-copie-ligne-qu-bec-france-culture.html
Curieux bonhomme, Le Melville, qui trouve le moyen de finir sa carrière par « Clarel or a Travel and a Pilgrimage in Holy Land », et le poème bientot la nouvelle, qui deviendra Billy Budd. « Homo Duplex est vrai à tous les points de vue », disait le Père Hugo à une de ses Tables… La Bible et les pulsions.
Et pour ce qui est des Puritains, Jean Langoncet, se souvenir que Coper a du écrire Les Puritains d’Amerique (précision à l’époque nécessaire pour qu’il n’y ait pas confusion avec Les Puritains de Walter Scott!)
A l’opposé de Moby Dick, un roman dont l’ouverture joue sur le monstre, lequel se révèle une machine, laquelle contient un héros noir puis par la suite en voie de rédemption: Vingt Mille Lieues sous les Mers et son Nautilus traqué sur toutes les mers du monde.Verne, à qui Poe n’a pas échappé, aurait-il eu vent de quelque chose?
Je voudrais savoir si les baleines mangent des huîtres ?
Merci, Bloom.
Ne pouvant aller au cinéma, je visionne, et on en recausera…
Vu l’interview de Corinne Masiera sur BFM.
Quelle vulgarité ! J’en avais honte pour elle.
Masiero, pardon. Une bien mauvaise ambassadrice du cinéma, à mon sens.
Maintenant, Roselyne Bachelot pédale depuis trop longtemps à la Culture. Vous vous rendez compte, huit mois à Valois !
Elle a les fesses en forme de double menton, D!
in the choucroute garnie, of course.
Masiero, pas la ministre!
Comment savez-vous cela, Brinqueballe ?
C’était quand même le sexe de Masiero pour rester dans le sujet.
Parce que le monde entier a vu ses fesses, sa foufoune et les deux tampons ensanglantés en guise de boucles d’oreilles.FB, et tutti quanti média.
Merci, Et Alii pour ces textes d’H.Cixous.
On dirait Orphée…
Parce que…(je m’adresse à D.)
Je m’adresse à D parce que en ce concerne la philosophie on est en pleine navigation de parc nautilus ici!
« qui » est resté caché dans mon texte précédent. Mais qu’est-ce que l’on aurait dit si un monsieur avait exhibé deux qui? 😉
Elle a les fesses en forme de double menton, D!
—
Certains en sont déjà à se limiter à la première syllabe de CULture…
Y a ps que la santé mentale des ados qui part en eau de boudin (sic!)…!
RB n’a pas de chance (déjà comme Ministre de la santé…) et EM porte la poisse à ce pays.
Je me souviens d’elle pour ce tournage réalisé avec d’authentiques femmes SDF. Est ce que ce qui s’ est passé était prévu? Pas vu la cérémonie, la mise en scène est un peu gore, quel était le message? Faut il obligatoirement choquer pour être entendu, et quel rapport entre sa nudité tampaxee sanguinolente et la détresse des intermittents? ( je viens de m’informer)
Helene Cixous serait notre nouvel Orphee et nous ne nous en serions pas apercus? nous qui avions la charité de ne pas recommander sa version des Niebelung a nos pires ennemis. Wagner sans musique c’est dur, mais réduit à Cixous, C’ est inhumain. Il faut croire que cet Orphee la cherche encore son Eurydice….
Un coup de six sous et ça repart. C’est pas vrai ça! Ça a fait flop comme toute la french theory.
Un coup de grisou.
🙂
Ah oui, rien ne peut donc justifier le comportement de l’homme. C’est dans sa définition, il n’a pas été inspiré, déformé. Je comprends qu’elle préfère ne pas aller plus loin.
Et Alii,
H.Cixous semble en relation avec un monde autre, bien réel pour elle, un monde invisible qu’elle ne peut saisir où habitent ses morts. On songe aux mythes.
Pour elle, il n’y a pas d’opposition, semble-t-il, entre la vie et la mort puisque seuls les vivants peuvent mourir et que les morts ont été des vivants. Il y a eu aussi la Shoah, la nuit de cristal… Ce qui a été insupportable à tant, a été de survivre… Elle est emplie de l’absence des êtres qu’elle a aimés et écrit ces traces qu’ils ont laissées en elle.
Quelle équivalence y a-t-il entre l’écriture et la mort ? L’écriture, ce qu’il reste après la mort…
Je crois qu’elle a perdu un enfant en bas-âge.
Dans Osnabrück dont je citais quelques lignes pour DHH, il y a aussi celles-ci :
« Je ne peux pas écrire de ma mère vivante. Morte non plus. […] [É]crire sur elle c’est marcher sur son corps pendant qu’elle dort […] mais ne pas écrire sur elle c’est l’oublier exprès sous une feuille de papier […].
J’avais lu sur « Terres de femmes », la revue poétique d’A.Paoli, un texte émouvant sur l’aphasie de sa mère mourante (« Ma mère ne parle plus. Il y a une semaine elle a dit deux mots. «Trop vieux.» A-t-elle marmotté. Le dernier des poèmes. Naturellement intraduisible. »)
C’est à partir de cette page que je me suis intéressée à cette femme-écrivain.
Et vous, Et Alii, comment avez-vous découvert Hélène Cixous ?
M.Court, je vous préfère dialoguant avec Renato. Vous n’aimez pas l’écriture et la personne d’Hélène Cixous, est-il pour autant nécessaire de vous en moquer ? Parfois, je vous déteste.
De mal en pis :
Une combinaison de mutations jamais observées auparavant a été découverte en Lombardie. Elle comprend les caractéristiques des variantes anglaises et nigérianes, ainsi que quatre mutations jusqu’à présent non associées à une variante particulière. Le rapport provient de la Lombardie, on attend le résultat du séquençage de l’ensemble du génome, en cours au à Naples par le groupe de travail COVID19 Region Campania.
Les vieux ici ne se proposent plus que du poisson pourri.
Il faut savoir que Moby Dick a été publié à peu près en même temps que le très grand Charles, Charles Darwin.
Alors Passou , si vous hésitez entre mâle et femelle, ( personne ne vous a proposé la planche anatomique correspondante, pour votre édification ?)
sachez qu’à l’époque, les scientifiques hésitaient plutôt entre poisson et mammifère. Et comme vous dites, » ça change tout ».
Voilà du seafood, tout frais du jour, une petite plaisanterie de Melville que tous nos crétins instruits de l’akademie, comme monsieur Jaworski, n’auront même pas décelé !
Measured against his contemporary sources, Melville got much of the science right. Occasionally, inevitably, he was wrong, too. Among “a rabble of uncertain, fugitive half-fabulous whales,” he included such nonexistent species as the “junk whale,” the “elephant whale,” and the “coppered whale.” (For context, Melville wrote Moby-Dick at a time when scientists still had not resolved whether whales were fish or mammals.)
https://blogs.sciencemag.org/books/2019/10/24/ahabs-rolling-sea/
J’ai « découvert Cixous dans la librairie « des femmes » à St Germainmais j’avais peut-être lu une critique dans la presse; or je m’intéressais au féminin,et j’avais avec HC un élément biographique commun autre que la judéité ,la mienne étant mise en question dans mon entourage « familial » ,peut-être (surement!)parce que j’étais une femme ;aujourd’hui, je suis blindée quant à ces « jalousies » tant de femmes que d’hommes ,peut-être parce que je suis arrivée à trouver des livres pour m’aider et élucider moi-même les questions qui me tracassaient;je n’aurais pas voulu usurper (moi aussi) une identité
Oh vous savez, la chair de ces bestioles est si fragile qu’imperceptiblement elles passent à la putréfaction en dégageant cette odeur si déplaisante. Je me souviens qu’accompagnée de mon fils très jeune, 8 mois peut être , j’avais demandé au marchand un filet pour lui. Sans aucun scrupule il m’avait vendu du poisson impropre à la consommation que j’ai dû jeter après l’avoir senti. Le poissonnier devait avoir des problèmes d’argent, de chiffre d’affaire mais je l’avais trouvé quand même sans conscience. Depuis je ne fait confiance qu’à mon odorat et à l’oeil du poisson, l’ouïe aussi si vous l’achetez entier, je dois dire que je boycotte de plus en plus les rayons en raison de la sur-pêche et du sur-étalage. Excepté quand je suis dans une region qui vend les produits de ses pêcheries.
Les posts de Sasseur comptent sûrement plus de crétins que ses jours, c’est un holocauste litteraire permanent.
On se contentera de souhaiter à ceux qui n’ont pas eu le grand plaisir de passer plusieurs semaines en compagnie de Hélène Cixous de partager d’autres moments de haute intensité humaine et intellectuelle…!
« à l’époque, les scientifiques hésitaient plutôt entre poisson et mammifère »
Déjà classés mammifères par Linné 80 ans avant la rédaction de Moby Dick.
Moi je suis très contente du seafood que j’ai trouvé aujourd’hui.
Magnifique, de quoi ridiculiser le » maître d’oeuvre ».
Merci, Et Alii. Oui c’est là que furent édités ses premiers livres. Oui, vous êtes une femme. Vous le répétez et moi, spontanément j’entends en votre voix un ami qui ne vient plus ici et que j’estimais. C’est difficile sans les visages… On a des intuitions. On se trompe. Je relisais sous le billet de Passou de 2018 sur Melville, dans les commentaires, celui de Bérénice qui voyait en Lavande… lVDB !
Bloom,
Parfois et même souvent, vous lire me remonte le moral. Merci pour Hélène Cixous.
A cela ajoutez les sexes qu’elle prefere de bonne taille et vous pourrez ouvrir une librairie-sex-shop gothique. Le concept existe-t-il? ( sasseur je me permets en raison de vos moqueries du style » petites b.tes « ; après tout c’est partial, rien n’avait indiqué que vous ne les aimiez pas aussi.)
On ne va pas demander un lien au milanais, on y sera encore demain.
Christiane. Vous ne trouvez pas que ça fait un peu va jouer avec Renato et laisse les grandes personnes tranquilles?!🤠🤠🤠🤠🤠
Renato, je compte sur vous pour nous guider vers la vérité des espèces.
Ouah ouah, gagné, j’ai décroché le pompon, Sasseur est en colère comme c’etait previsible. Je ne fais qu’exploiter les données contrairement à vous qui jugez, décrétez, estimez que mésestimer vous donne un truc en plus.
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