Du sexe de Moby Dick
Et puisque dans le commentarium tout le monde s’en mêle, raison de plus pour y mettre mon grain de sel… Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration).
Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle sont plongés depuis peu les sectateurs francophones du grand Herman Melville. Cela fait soixante cinq ans qu’ils vivent sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissent, s’en délectent et lui rendent hommage car elle a popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantent de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954. Jusqu’à ce que paraisse, à l’issue d’une dizaine d’années de travail, le troisième volume de ses Œuvres dans la collection de la Pléiade reprise par la suite en Quarto avec des illustrations de Rockwell Kent (celles de 1930 pour l’édition de Lakeside Press). Il regroupe Moby-Dick (1851), œuvre-culte s’il en est, et Pierre ou les ambiguités (1852). Or on y découvre d’emblée en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout (ici un guide pour lecteurs débutants de Moby Dick, mais oui, ça existe…)
Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin est en train d’en bouleverser plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :
« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».
Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles.
« Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur.
Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…
2 066 Réponses pour Du sexe de Moby Dick
Est ce que c’est juste?
Renato dit: à
Avez-vous vu le portrait de Clarice par de Chirico ?
oui, Renato, un très beau portrait de Clarice Lispector (auparavant j’avais écrit Clarisse, car je croyais qu’en français ce serait ainsi, je suis trop bête; je pensais au couvent.
Sait-on où se trouve ce portrait aujourd’hui?
Phil,
Vous l’ai-dit ? Votre humour virevoltant donne à ces échanges de l’espièglerie.
Chic, Claudio connaît Clarice Lispector. Comment voir son portrait peint par Chirico ?
» il y voit une grandiose fresque littéraire homophile. »
Cette obsession de Fernandez est pitoyable.
« Vargas Llosa se concentre sur la portée sataniste du roman à travers le personnage de Riobaldo qui aurait (ou n’aurait pas) conclu un pacte avec le diable. Diadorim se transforme alors en « une interrogation métaphysique sur le bien et le mal »
Cela ne vous rappelle rien ? Diadorim peut facilement se mesurer à Moby Dick comme fresque grandiose sur l’affrontement du bien et du mal…avec beaucoup moins d’interminables tunnels.
Il l’a peinte à cet âge, je dirais qu’elle devait avoir entre 40 et 50 ans.
B dit: à
Il l’a peinte à cet âge, je dirais qu’elle devait avoir entre 40 et 50 ans.
elle avait 25 ans, toute jeune mariée
loom comme « fruits of the loom »
Je me suis souvenue à cette évocation, d’un petit signe.
Claude Bahia, je ne sais pas où est conservé le portait de Clarice — je devrais chercher chez quelques amis historiens ! — ; je l’ai vu à une expo à Florence il y a quelques années de là, c’est en cette occasion que j’ai découvert son séjour en Italie : son travail à l’hôpital militaire, sa rencontre avec Ungaretti, etc.
Phil dit: à
Claudio Bahia, l’écrivain français Dominique Fernandez a préfacé l’édition française,
OK, je comprend mieux, mais je ne connais pas Dominique Fernandez.
une oeuvre homophile ? peut-être, je suis surement trop vieux pour y avoir vu cela, mais bon, vous avez peut-être raison…
Dans l’édition que j’ai vue, du livre de poches, la préface est de Mario Vargas Llosa
Clarice Lispector par de Chirico :
J’ai découvert la belle voix de John Vicker hier en rentrant. Si belle qu’avec son passé de manager il ne laissait pas à quelqu’un le soin de négocier ses contrats. Ils en fixaient les termes et le prix à payer pour qu’il se produise en disant en gros , c’est cela ou je ne chanterai pas. Fils de paysan, chanteur amateur passé un peu plus tard, après 20 ans à une carrière de pro .
https://youtube.com/playlist?list=PLSyBpmPJbK-ReFw1MlxhA0HpEcmfUoeeJ
Clarice Lispector par un photographe inconnu :
https://blogfigures.blogspot.com/2019/01/clarice-lispector_24.html.
Claudio, oui, après avoir réexaminé la photo j’ai vu qu’à cause de je ne sais quelle pesanteur des paupières, une gravité dans le regard, je lui donnais trop d’année. Le visage n’est absolument pas marqué.
d’années.
Et grosse faute pour JV, * il en fixait… Mes excuses.
Merci, Renato.
Qu’a t’il peint en bas, à gauche du portrait ?
Étrange regard. Elle ne sourit pas. Une grande beauté, un peu grave. Une ambiance sombre.
Il me manque de l’avoir lue, surtout ses chroniques. Sont-elles éditées et traduites en français ?
Comment vont vos hérissons-dormeurs ?
Ah, la photo mains- visage cacy est épatante et cette bre en arrière plan. Mais out l’avez vous trouvée ? Pourquoi est elle d’un photographe inconnu ? Superbe !
Caché
Ombre
Où
christiane, c’était en 44 ou 45 et Clarice travaillait ou avait travaillé à l’hôpital militaire de Naples, je crois qu’elle avait de bonnes raisons d’être triste. Cela dit, Ungaretti a traduit l’un de ses livres — le titre me fuit —. Je ne sais rien des trad. fr. de son œuvre, pour ça et al.
Les hérissons vont bien. Aujourd’hui j’ai vu une Piéride du chou, donc sous peu je pourrai arrêter de les nourrir.
Bérénice,
Vous portez un regard révélateur sur cette photo. Très bien observé, plutôt deviné.
Jon Vickers!
Il était un peu exotique dans son français poutr chanter Enee dans les Troyens ( il est texan, et sans doute de ceux à qui les boeufs ont appris à parler!) mais il en avait la carrure. Pour le style idoine, il y a Guy Chauvet dans le duo avec Dido, et surement Thill dans « Inutiles regrets », que Vickers rate par trop de pathos.
Photographe inconnu par moi, naturellement.
Merci, Renato, pour ces nouvelles. Et Alii va peut-être me trouver des nouvelles en français…
« Vidas secas », au complet et en v.o. Le film est sorti en 1963.
https://www.bing.com/videos/search?q=vidas+secas+filme&docid=608025588696812237&mid=695AC4005BF4D5DA0B31695AC4005BF4D5DA0B31&view=detail&FORM=VIRE
Vous avez un jardin, renato ?
« Un bon journaliste se méfie des pouvoirs. » (Laurent Joffrin)
A commencer par le sien…
Patrice Charoulet, Alphonse Dupront, historien sur le long terme de la pulsion de Croisade montre qu’elle se prolonge jusque sous le règne de Louis XIII et le début du règne de Louis XIV.
Il n’est donc pas étonnant qu’il se soit trouvé un Desmarets de St Sorlin, comme il y eut, sous Richelieu, un Caussin pour suggerer une union des Princes Chrétiens et aller en découdre.
Desmarets est d’ailleurs le ^prototype de l homme qui doit toute sa carrière à Richelieu, et est tombé dans la dévotion après la mort de son protecteur.Devotion qui revet à la fois l’aspect de très beaux livres gravés, mais aussi celui d’une folie inoffensive; On le respecte parce u’il est de L’ Académie et pour son passé:essentiellement des pièces dictées par le Cardinal:Mirame, sur les frasques d’Anne d’Autriche, Europe, comme illustration de la politique de Richelieu, et Les Visionnaires, comme iune sorte d’ébauche des Femmes Savantes de Molière.
Je ne sais pas pourquoi, dans vos dicytionnaires, vous vous extasiez sur Richelet, quand Furetière est bien plus drole et plus riche lexicalement.
Bien à vous.
MC
Petit Rappel, je frissonne rarement en écoutant les hommes à l’opéra, il vous faudrait aller sur fr musique, grille des programmes de l’après midi pour retrouver ce qui a été proposé de lui. Il n’est peut être pas égal dans tout ce qu’il a pu chanter mais j’ai beaucoup aimé le premier air qui était donné. Ensuite était conté par le mélomane enjoué que Jon V connaissait La Callas avec qui il avait travaillé et disait d’elle qu’elle était une chanteuse épatante, le seul problème selon le chanteur residait en son premier mari qui je crois, croisait dans l’industrie. Vous savez Pat Metheny, dans un autre registre, m’a tout l’air d’être un bouseux du Missouri, lui non plus n’ est pas égal tout au long de sa carrière de guitariste de jazz étoilé.
La Dispute des Muses et des Piérides
https://www.parismuseescollections.paris.fr/sites/default/files/styles/pm_notice/public/atoms/images/PPA/lpdp_123050-30.jpg?itok=3TkVbISE
Nouvelles
édition complète
Édition complète établie par Benjamin Moser
Introduction et notes de Benjamin Moser traduites de l’anglais par Camille Chaplain. Huit traductrices et traducteurs du Portugais (Brésil).
Prix : 23 €
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La présente édition rassemble pour la première fois en un seul livre l’ensemble des nouvelles écrites par Clarice Lispector au cours de sa vie, grâce au travail de son biographe Benjamin Moser qui a effectué de longues recherches au Brésil pour restituer leur chronologie et retrouver des textes demeurés jusque-là inédits.
On y retrouve donc les nouvelles des recueils suivants publiés par les éditions des femmes-Antoinette Fouque : La Belle et la Bête suivi de Passion des corps, traduit par Claude Farny et Sylvie Durastanti (1984) ; Liens de famille (1989) et Corps séparés (1993), traduits par Jacques et Teresa Thiériot (1989) ; des nouvelles figurant dans La Découverte du monde, recueil de chroniques traduites par Jacques et Teresa Thiériot (1995) ; Où étais-tu pendant la nuit, traduit par Geneviève Leibrich et Nicole Biros (1985). À cela, s’ajoutent dix nouvelles inédites traduites par Claudia Poncioni et Didier Lamaison.
« Dans ces quatre-vingt-cinq histoires, Clarice Lispector révèle, avant tout, l’écrivain elle-même. Des promesses de l’adolescence, en passant par l’assurance de la maturité, à la désagrégation d’une artiste tandis qu’elle approche de la mort – et qu’elle la convoque -, nous découvrons la figure, plus grande que la somme de chacune de ses œuvres, qui est objet d’adoration au Brésil. […]
De la première histoire, publiée alors qu’elle avait dix-neuf ans, à la dernière, découverte sous forme de fragments disparates après sa mort, nous suivons une vie entière d’expérimentation artistique au travers d’un large éventail de styles et d’expériences. […] Sa littérature est un art qui nous fait désirer connaître la femme ; elle est une femme qui nous fait désirer connaître son art. Le présent ouvrage offre une vision des deux à la fois : un portrait inoubliable, dans et par son art, de cette grande figure, dans toute sa tragique majesté. » B.M
« Avant de savoir, on ne sait pas. » (Gérard Leclerc)
Après avoir su, on ne sait plus (Jazzi)
Petit Rappel
https://www.francemusique.fr/emissions/relax/portrait-de-jon-vickers-92931
Je n’ai toujours pas compris ce qu’est un « plasticien conceptuel » ?jazzi.
Y’a rien à comprendre dans l’accolade de ses deux termes fourre-tout.
Et Alii, bravo pour votre célérité. Je commande ce livre et après, seulement, après, je lirai celui d’Hélène Cixous. Mil mercis.
Brinqueballe, la plastique conceptuelle c’est un peu, en conclusion, comme une femme.
Moi j’ai commandé le bouquin sur les Shakers. 7,60 euros sur ebay. Très bon état.
https://www.lefigaro.fr/culture/le-metteur-en-scene-alain-francon-poignarde-a-montpellier-20210317
« Il est un âge où l’on enseigne ce que l’on sait : mais il en vient ensuite un autre où l’on enseigne ce qu’on ne sait pas : cela s’appelle chercher. Vient peut-être maintenant l’âge d’une autre expérience : celle de désapprendre. » Roland Barthes, Leçon
Je ne comprends pas ce que vous énoncez,B.
Au milieu du Quart Livre de François Rabelais, Pantagruel, Panurge et leurs compagnons, mettant le cap sur le temple de la Dive Bouteille, rencontrent en pleine mer un monstre marin – le physetere. Le face à face avec la bête donnera tout d’abord lieu à un débat sur la nature du monstre (chap. XXXIII), puis à un combat de Pantagruel contre le physetere, qui se soldera par la mise à mort de ce dernier (chap. XXXIIII et tout début du chap. XXXV). Ces quelques pages du Quart Livre ont déjà fait couler beaucoup d’encre : je vais pour ma part m’intéresser aux réseaux intertextuels qui parcourent ces chapitres, à leurs interactions et aux modalités de leur réappropriation par Rabelais.
Le débat que la Renaissance mène sur le prodige en général et sur le monstre en particulier se caractérise par sa dispersion : on y trouve presque autant de discours et de points de vue sur le fait tératologique que d’énonciateurs de discours sur ce dernier. Cette dispersion est en partie redevable à la multiplication des points de vue adoptés pour étudier le prodige, que l’on s’intéresse à sa causalité, «
à Monsieur MC
Le Furetière est en effet remarquable et a été réédité au XXe siècle. Il coûte très cher et je m’en suis servi en bibliothèque universitaire.
Voici pourquoi je me sers du Richelet. Les définitions ont été fournies, pour l’essentiel, par le Père Bouhours et le Père Rapin. Je suis un spécialiste du Père Bouhours, même si l’on ne pourra pas lire mes travaux universitaires sur lui : ils sont enterrés dans une fac de province. La Bruyère a dit « écrire comme Bouhours » en voulant dire « écrire à la perfection ». Je suis du même avis. C’est non seulement le successeur de Vaugelas, mais c’était l’oracle suprême à l’époque classique.
Dans ce dictionnaire, on trouve des citations d’auteurs bien connus, mais aussi d’auteurs alors estimés et de nos jours totalement oubliés.
Vous ai-je convaincu ?
Reste que le Dictionnaire de Darmesteter et Hatzfeld est la merveille absolue quand on lit les auteurs du XVIIe et du XVIIIe.
Bizarrement, chez les (vrais) lettrés, le dictionnaire de Littré est toujours célébré,cela se conçoit, alors que le dictionnaire de D. et H. est pratiquement toujours méconnu. Je le déplore.
Amitiés
heureux que les vivants dans cette vallée de misère, et promettant à chacun d’eux d’ériger un beau cénotaphe (7) et sépulcre (8) en leur honneur au plus haut du Mont-Cenis, à son retour du Lanternois. Il leur souhaitait néanmoins, au cas où vivre encore parmi les humains ne leur déplût pas et où il ne leur vînt pas à l’idée de se noyer, bonne aventure et rencontre de quelque baleine, laquelle au troisième jour les rendrait sains et saufs en quelque doux pays, à l’exemple de Jonas (9).
sur Fabula:
L’épisode du Physetère semble d’autant plus appeler sur lui « le trop-plein du sens » qu’il apparaît « creux » et « lacunaire », les personnages ne le glosant pas à l’exception de Panurge qui compare le gigantesque cachalot au Léviathan puis au monstre marin destiné à dévorer Andromède. De même, Marie‑Luce Demonet
J’ai commandé de Pierre Oster, récemment disparu, Solitude de la lumière, éd. Gallimard, 1958, in-12 br., poèmes suivis de Prétéritions, deuxième recueil de P.O. après Le champ de mai, édition originale, ex. du service de presse, une ride au dos et sur le premier plat, 15 euros.
Ami du poète Francis Ponge, je crois que l’on vient de publier leur correspondance.
Puis les gressa d’axunge de souris chauves, pour veoir si elle estoit escripte avec sperme de baleine qu’on appelle ambre gris.
Pantagruel, chapitre XXIV
Lettres que un messagier aporta à Pantagruel d’une dame de Paris, et l’exposition d’un mot escript en un aneau d’or.
Le drive bouteille, incroyable, ils l’avaient déjà inventé!
Tout débute lorsque le roi Arthur fait quérir Merlin pour l’aider à vaincre ses ennemis. Ce dernier va jusqu’en Orient pour faire naître, à l’aide des ossements de deux baleines et de ses aptitudes de nécromanciens, Grantgosier et Gallemelle. Ces deux géants, vont donner naissance à Garguantua
Je m’en vais aller quérir un Merlin, ça tombe bien, quelqu’un avec qui je n’ai pas eu le temps de faire connaissance s’appelle Merlin.
Je m’excuse, j’en suis toujours sur le sujet Moby Dick, cette histoire de cetologie, j’ai retrouvé ce commentaire, non sourcé, qui
m’avait chiffonnée, a cause du mot bélier.
« Baleine est un mot générique qui sert pour les cétacés à fanons aussi que pour certaines espèces des cétacés à dents dont le grand cachalot ou cachalot macrocéphale. Dans selon Melville l’organe contenant le spermaceti est une sorte de bélier que les cachalots mâles utilisent pour combattre, hypothèse cohérente avec le naufrage — documentés — de l’Essex. »
La source, c’est textuellement Wikipedia:
« l’organe contenant le spermaceti est une sorte de bélier que les cachalots mâles utilisent pour combattre, hypothèse cohérente avec le naufrage — documentés — de l’Essex »
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grand_cachalot
Dans Moby Dick , pour le cachalot, il n’est pas du tout fait référence au » bélier » mais au « foudre d’ Heidelberg « , (Heidelburgh Tun) chapitre 77 et non décrit comme une arme , mais comme réceptacle d’une matière précieuse.
Il faut être très prudent avec Wikipedia, il y a du bon souvent, et du très approximatif souvent aussi. Dans le doute, il vaut mieux toujours retourner au texte.
@Jazzi
c’est donc en 63 que je l(‘ai vu et il m’en reste encore plus d’un demi siecle plus tard un souvenir tres fort
je revois notamment, si toutefois ma mémoire ne me trahit pas sur certains détails , deux scènes qui disaient avec des chaussures toute l’injustice, la cruauté et la misere de cette societé
ce sont les bottes du policier écrasant les pieds nus du vaquero heros du film,qu’il a plumé au jeu.
C’est la famille marchant pour revenir chez elle, la femme portant à la main les chaussures qu’habituée à aller pieds nus elle n’a pas pu supporter longtemps
ces chaussures représentaient la folie luxueuse que leur avait permis de réaliser une première paye du mari apres un long chômage: mais dressés a se passer de chaussures, ces pauvres gens se retrouvaient penauds devant cet achat devenu inutile , rêve raté d’opulence , qui avait englouti le plus gros de leur avoir tout neuf et qu’ils commençaient a regretter
vous pouvez essayer de recruter de nouveaux rdliens et rdliennes ?
c’est pas que je vous aime pas, mais à la longue ça devient chiant de vous lire, j’ai un peu l’impression que vous écrivez toujours les mêmes trucs, ou alors j’ai limite l’impression que je sais d’avance ce que vous allez écrire.
ou alors il faudrait essayer d’inverser les rôles, pour ça c’est simple il suffit de piquer le pseudo d’un autre.
par exemple Mr Court pourrait signer Patrice Charoulet, ou christiane pourrait signer D, B pour B, 3j pour JiCé, un truc genre ratatouille, histoire de brouiller les pistes, du coup ça ferait un blog à clé, comme y’a des romans à clé on aurait un blog à clé.
Il leur fallait une personnalité pour faire reparler d’eux. Y’ a trop de covid.
j’ai un peu l’impression que sur ce blog il y a un avant covid et un après covid.
dans les articles de passou aussi on sent qu’il est tendu par la situation sanitaire, du coup ça lui fait perdre un peu les pédales (désolé Jazzi ne le prend pas pour toi je t’aime bien!).
COLLECTIF
ALBUM TINTIN N°45 : ARLEQUIN, LA BALEINE QUI CHANTAIT FAUX.
Vincenzo Agnetti, Libro Dimenticato a memoria :
https://lucarota.files.wordpress.com/2015/09/libro-dimenticato-a-memoria.jpg.
Je connais bien les Récollets, C.P.
Un extrait pour documenter notre Américain à Paris
SQUARE VILLEMIN 1977
10° arr., rue des Récollets, avenue de Verdun, quai de Valmy, M° Gare-de-l’Est
Les Récollets, moines franciscains réformés voués à la pauvreté, à la prédication et à l’aumônerie des Armées, s’établirent dans le faubourg Saint-Martin en 1603, sur un terrain donné par le tapissier Jacques Cottard, augmenté l’année suivante d’un jardin offert par Henri IV qui les autorisa à y établir le monastère de leur ordre. Marie de Médicis posa la première pierre de l’église conventuelle, dédiée en 1614 à Notre-Dame de l’Annonciation et les bâtiments du couvent furent élevés dans le premier tiers du XVII° siècle.
Les religieux furent expulsés à la Révolution et le couvent fut transformé en hospice pour les Incurables hommes en 1802. L’ancienne porte d’entrée du monastère, qui ouvrait sur la rue du Faubourg Saint-Martin, fut déplacée en 1849 à son emplacement actuel, rue des Récollets. En 1860, l’hospice des Incurables déménagea dans l’ancienne caserne Popincourt. C’est à cette date que l’Armée prit possession des bâtiments qu’elle affecta en 1861 à l’hôpital militaire Saint-Martin, devenu en 1913 hôpital Villemin, du nom du médecin militaire Jean- Antoine Villemin (1827-1892) qui démontra le premier le caractère contagieux de la tuberculose. L’hôpital Villemin fut abandonné en 1968 à cause de la vétusté de ses locaux, qui furent démolis en 1977, à l’exception des anciens bâtiments subsistant du couvent. Ceux-ci ne représentent que le tiers de la surface bâtie d’origine et la belle aile XVII° qui s’étend sur le coté du square Villemin renferme la chapelle dédicacée en 1614.
Le square Villemin a été aménagé en 1977 sur une partie de l’ancien jardin de l’hôpital et la plupart de ses arbres, dont un beau mûrier blanc à la curieuse position couchée, datent de cette période. Le jardin a été agrandi en 1986 pour s’étendre sur près de 1,4 hectare jusqu’au canal Saint-Martin.
le capitaine Achab, l’unijambiste.
Passou pour la prochaine version precisez bien que le captain’ Achab s’est fait bouffer la jambe qui lui manque, par Moby Dick.
Ça va pas changer grand-chose, a son état.
Et puis vous pourrez aussi compter les occurrences cachalot et baleine, dans Moby Dick, ça fait moins dormir vite que compter les moutons.
Le caitain’ Haddock, lui voyait plutôt des poissons volants.
Merci, Bérénice, c’est la même référence que celle donnée par Et Alii. Une raison de plus pour aller voir de quoi il retourne. Désolée pour ma supposition
Clopine / vous. C’était idiot comme votre confusion en 2018. Il nous passe parfois de ces idées… L’inconscient à la manoeuvre et c’est la dérive… On entre dans un monde de faux-semblants. On crée des êtres hybrides faits de paroles mêlées. C’est si facile ici. Regardez Puck. Il est le premier à semer l’absurde et le possible dans tout ce qui semblait stable et crédible. JJJ n’est pas mal non plus dans ces tours de passe-passe, Bref, il n’y a pas que sur le Pequod qu’il faut souquer !
C’est là :
« c’est pas que je vous aime pas, mais à la longue ça devient chiant de vous lire, j’ai un peu l’impression que vous écrivez toujours les mêmes trucs, ou alors j’ai limite l’impression que je sais d’avance ce que vous allez écrire. »
https://www.youtube.com/watch?v=s4g2CVdGjj0
Ai bien fait de vous consulter, Claudio. AU vu des réactions, je vais me procurer Diadorim de Guimardes Rosa et l’huere de l’Etoile de Clarice Lispector. Connais pas. d’Amado, n’avais aimé Quinquin la flotte et Tocaïa Grande… Pour Coelho, suis comme vous, j’ai un fort préjugé « anti ». Personne ne me l’a jamais recommandé, MC pas plus que les autres, ce qui m’étonne un brin. A bientôt, Claudio, merci. BJ.
____
@ B., la drive bouteille de Rabelais, Quinquin l’aurait bin appréciée !… Bàv,
« c’est donc en 63 que je l‘ai vu et il m’en reste encore plus d’un demi siècle plus tard un souvenir très fort »
Y aviez-vous vu alors une analogie avec l’Algérie, DHH ?
Je n’en avais jamais entendu parler, mais j’avais 11 ans à l’époque.
En revanche, je me souviens bien d’ « Orphéo negro », dont nous avons parlé il y a peu, sorti à la même période.
très chère Christiane, je ne vois absolument rien d’absurde à ce que Mr Court signe ses commentaires Patrice Charoulet.
Court/Charoulet, une nouvelle « potée » sur la RDL ?
« Des lunaisons passent. Paofaï, emmené sur un pahi chasseur de baleines n’a plus sur la tête que des ciels nouveaux, et rien autour de lui. »
les immémoriaux Segalen
« J’avais ouvert le livre de Christine Leteux pour comprendre ce qui était arrivé à Harry Baur. J’en avais cité des passages. »
Christiane,
je m’en souviens parfaitement; c’est Passou, notez-le qui parle de froide distance, moi je fais seulement remarquer qu’il vaut mieux tenir compte des études autres que les siennes pour tenter une « histoire de… », même si l’essentiel doit revenir aux source premières, en l’occurrence les archives.
Le principal apport de C Leteux, c’est de donner la parole en allant chercher des docs qu’on n’aurait jamais eus sans son travail.
Pour ce qui est de la langue française, série d’émissions de France culture cette semaine à 9 heures, dans « le cours de l’histoire » consacré à une histoire politique de la langue française.
Et lundi, Bernard Cerquiglini nous y a confié qu’il allait publier une « histoire du participe passé ».
aus sourceS
scusi
150 ans
Claudio Bahia, avez-vous vu la sculpture de Clarice avec son chien à Rio ?
Litany for the Whale (1980)John Cage
https://www.youtube.com/watch?v=8qSy-0y6DMs
Je n’ai jamaus rien acheté de ma vie sur ebay, rénice. Ce principe d’enchères me déplaît profondément.
D’ailleurs dans enchère il y a chère.
Il n’y avait aucune enchère. Un peu comme pour un livre oublié dont plus personne ne veut.
Cinema Paradiso
@jazzi
Voici la réponse à votre question
Bouleversée, scandalisée par le fonctionnement de la société presentée dans le film, je n’ai pourtant pas une minute fait le rapprochement avec un monde comparable, familier de ma jeunesse ,un monde où les gens marchaient aussi pieds-nus, un fonctionnement social que dans une sorte d’aveuglement colonial je voyais comme la manifestation d un ordre naturel , relevant d’un système de valeurs specifiques applicable a cette humanité particulière, Et cela je dirais d’instinct sans même le conceptualiser, ou se demander le pourquoi d’une question qui n’était même pas posée
A cet égard un livre qui a marqué en son temps les esprits et que je viens de relire ;Les français d’Algérie de Pierre Nora, ;
Intéressante analyse de psychologie collective menée avec un regard éloigné par un jeune homme (à l’époque) qui a passe deux ans comme prof en Algérie à la fin des années 50.Tres riche malgré quelques aspects dépassés (il date de 1960) et quelques simplifications hâtives
Sa redécouverte m’a donné aussi une satisfaction particulière : Alors que n’ai jamais pu malgré tous mes efforts entrer dans un texte de Derrida, j’ai eu la satisfaction de lire un texte de lui, intelligible pour moi , etje l’ai trouvé lumineux d’intelligence ,élégant, nuancé, subtilement argumenté . C’est la très longue lettre à visée de critique constructive, adressée à Nora à la suite de la publication de son livre, et figurant en annexe de la réédition que j’ai eue en mains
De toutes façons vous avez toujours réponse à tout, Bérénice. Ça commence à sérieusement mnenerver. J’aimerais un peu plus de considération et d’empathie.
L’hiver relève la tête et repousse hardiment le printemps qui s’était infiltré illégalement sur son territoire.
Les saisons veillent jalousement sur leurs propres frontières tout en ayant une fâcheuse tendance à déborder sur celles de leurs voisines immédiates.
Ne soyons pas pressés, le temps passe si vite !
…mercredi 17 mars 2021 à 23 h 00 min.
…
…la grande arnaque, tous complices,!…
…
…les bazars des remue-ménages, d’avant et d’après guerres,!…
…
…faire les guerres pour les capitalismes divers,!…jeux des intérêts aux usuriers,!…et si vous en êtes survivants, concevoir vos familles, sans toits ni sociétés, que celles de toutes les soumissions, dans votre propre pays, qui vous remercie, par toutes sortes de misères, en plus de vous loger, contre un loyer, non remboursable, à investir aux diverses bourses pour nous plumer,!…
…
…sociétés d’impasses économiques,!..impérialismes,…et » ères atomiques « ,…
…quel avenir,!…prisonniers du progrès,!…
…en attendant payons nos loyers de temps de paix à nos pays et leurs collabos administratifs,!…
…pauvres cons du systèmes, vous n’avez rien trouver de mieux, guerres et luxures,!…
…etc,!…
…écrire pour rien,!…
Votre sincérité vous honore DHH.
concernant les pieds noirs d’Algérie le maximum d’intelligence est atteint par l’état et un questionnaire insee en cours où les questions posées sont les mêmes qu’il s’agisse des pieds noirs, des syriens ou des afghans, à savoir des questions du genre :
– quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter votre pays
– combien de temps avez-vous mis pour apprendre à parler français
etc etc…
pourquoi ces questions ? parce que le numéro de sécu des pieds noirs indique qu’ils sont nés dans un pays étranger.
Nora à côté c’est un âne : là on atteint les summums de l’intelligence.
Il y avait 12 à Paris aujourd’hui, Jazzi.
Pour un 17 mars, c’est au-dessus de la normale saisonnière.
Autre chose ?
Je vous lis, Jibé, et votre parole m’éclaire. Pourquoi suis-je attachée à ce livre ? Justement pour sa « froide distance », les faits, les archives, tous ces documents, ces témoignages, souvent inédits trouvés dans les milliers de pages de procès-verbaux des commissions d’épuration du cinéma.
C’est au lecteur de comprendre à partir de ces dépositions ce monde fait de salauds, de braves gens, de résistants, d’hommes et de femmes qui ont tenté de survivre, souvent avec la peur, dans cette France occupée et dans société allemande, la Continental. Comment tous ces gens de cinéma ont fait leurs choix, ont refusé, accepté, hésité dans cette période trouble de L’histoire. Je n’ai pas tout lu mais ce que j’ai lu, je l’ai lu avec attention, lentement. Terrifiée souvent par les choix qu’ont dû faire ces acteurs, ces cinéastes, ces scénaristes, ces techniciens.
Bertrand Tavernier écrit une magnifique préface au livre de Christine Leteux se terminant par cette pensée de Romain Rolland : » Un héros, je ne sais pas trop ce que c’est, mais vois-tu, j’imagine, un héros c’est quelqu’un qui fait ce qu’il peut. Les autres ne le font pas. ».
Comprendre aussi l’antisémitisme qui régnait en France et dans cette Continental.
« Un » compte pour « un » disait un de mes amis. Je comprends maintenant ce qu’il voulait dire : chaque vie est unique et souvent chacun de ces hommes, de ces femmes n’ont pu compter que sur eux-mêmes.
Parfois, même souvent, lire les uns et les autres, les billets, les livres de Passou, de Paul, de Raymond, d’Angèle… c’est être plongé dans la fiction, la poésie avec tout son charme, sa détresse, son arrangement parfois avec l’Histoire. C’est raconté et souvent brillamment mais tant d’années après les faits par ceux qui n’y étaient pas présents comme adultes, tout justes enfants pour certains.
Donc, de temps à autre, il faut plonger dans ces livres rêches, ces documents historiques, rien que cela. ça aide à réfléchir, à y voir plus clair.
Peut-être qu’en vieillissant, ce qui m’arrive, on a besoin de la vérité nue. Comprendre pourquoi certains ont menti ou se sont tus dans un temps de loisir forcé, parfois monotone, où on se contente d’être, avec patience, sans faire des choses extraordinaires.
C’est aussi un temps de plénitude parce qu’on a le temps, le temps de lire, de réfléchir, de se taire ou de parler, d’aimer aussi. On disparait parfois un peu aux yeux des proches, devenant leur habitude. Alors il faut en profiter pour être libre. Autonome tant qu’on le peut.
C’est aussi un temps pour se souvenir. On s’aperçoit alors qu’il s’est passé tant de choses avant qu’on soit sur terre, on a envie de comprendre quoi, comment.
Surtout que par le cinéma ces hommes ces femmes ne sont pas vraiment morts puisqu’on les voit sur les écrans, dans leur jeunesse, l’aimable jeunesse qui jamais ne se fane. Il suffit de revoir le film… (c’est encore mieux dans un vrai cinéma !).
« ces livres rêches »
Un coup de pattemouille et hop, là là!
Et hope la.
À souquer, souquez ferme.
Les séfarades sont les juifs de méditerranée.
Les azkhénases ceux d’Europe de l’est.
Cela n’aurait pas été difficile à expliquer quand même.
Ah, le bonheur de converser à hue et à dia avec quelqu’un d’intelligent.
Le monde s’ouvre soudain.
j’ai un peu l’impression que sur ce blog il y a un avant covid et un après covid.
Puck
Oui.
Dehors aussi.
Grandgousier et Gargamelle. De mémoire.
Rabelais dans sa tombe : arghh.
Sont les papa maman(la bonne et moi) de Gargantua.
Mon ancêtre.
Ou mon fils putatif plutôt. Que j’ai collé à la DASS.
Aller quérir Merlin.
Bof.
https://www.monmagasingeneral.com/merlin-novagrip-leborgne-3-7-kg-1072518.html?gclid=Cj0KCQjw0caCBhCIARIsAGAfuMyBT3gO9nUyuGyGSJyjseswDEZzEkJly8W9Orjz0rpestgrpmLzCr4aAh1bEALw_wcB
Jazzi dit: à
« Avant de savoir, on ne sait pas. » (Gérard Leclerc)
Après avoir su, on ne sait plus (Jazzi)
😇
Puck, je crois pouvoir parler à qui je veux et quand je veux.
Je comprends pour le prix du Furetière,ayant utilisé moi-meme l’exemplaire de l’Arsenal, mais aussi Richelet, Cotgrave, le Harraps bilingue de l’époque, et celui de l’Académie, très peu maniable par son classement. Je ne suis donc pas toutà fait convaincu. D’ou tirez vous que Bouhours et Rapin, fins anti-jansénistes, aient eu le temps de contribuer au Richelet?
Pour Furetière,on trouve parfois une réédition réalisée par le Robert, je l’ai vue chez un de mes collègues japonais et remarquable racinien.
De Bouhours, j’ai lu les Entretiens, pas encore sa Vie de St Ignace connue pour ses naivetés, ni celle, d’ailleurs, de François Xavier. J ai aussi vu son role, intelligent, dans la Querelle des Ancçiens et des Modernes. Rapin est inégal , mais il y a les Mémoires sur le Jansénisme.
Ce qui n’est pas publié n’est pas obligatoirement inutile si cela fait avancer le problème, n’y eut-il que quelques lecteurs. C est la philosophie de Renan, et ça reste la mienne!
Cordialement;
MC
Quant au bélier
@MC, merci pour votre réponse !
Bouhours et Rapin ont effectivement contribuer au Richelet, je ne vais avoir le temps de trouver les références le démontrant sur l’heure, mais à l’occasion j’irai chercher. Quand vous écrivez Rapin est inégal, mais il y a son live sur le jansénisme, je me permets de vous rappeler que cette somme suffit à elle-seul de justifier les qualités de son travail.
Enfin, qu’importe, je n’entrerai pas dans une nouvelle querelle.
Bien à nous,
P.
PS : j’adore votre humour.
Cher MC, j’ai oublié : au sujet de votre soutien inconditionnel pour Renan, les appartenances identitaires qui vous lient laissent planer un sérieux doute quant à l’objectivité totale de vos sentiments à l’égard de cet auteur,
Bien à eux,
P.
sentiments ->jugement (un sentiment n’est jamais objectif). un jugement non plus d’ailleurs. en fait rien n’est objectif.
à la question de savoir l’intérêt de venir monologuer sur ce blog à 5h du mat (Paris s’éveille 5h du mat je n’ai pas sommeil) je renvoie à l’excellent ouvrage de je e souviens plus qui sur les effets néfastes des écrans sur enfants, les ados, les adultes et les personnes âgées, ce qui représente à peu près tout le monde à l’exception des nourrissons (il faudra attendre 2 ou 3 générations).
« je n’ai pourtant pas une minute fait le rapprochement avec un monde comparable, familier de ma jeunesse ,un monde où les gens marchaient aussi pieds-nus, un fonctionnement social que dans une sorte d’aveuglement colonial je voyais comme la manifestation d un ordre naturel , relevant d’un système de valeurs specifiques applicable a cette humanité particulière »
Herge a essayé de faire croire à la même histoire. Il n’a pas fallu longtemps pour demasquer le raciste.
Sinon, à force de lire toujours les histoires d’une même histoire personnelle, chacune toujours plus éloignée de la version précédente, serait-il incongru de se demander, publiquement dans cette agora, comment à l’âge de 4 mois, qui était celui du personnage d’une version précédente de cette histoire quand il prit le bateau pour ne plus jamais remettre les pieds en Algerie, oui comment ces réflexions très élaborées de » l’indigenat » pied nu ont-elles pu germer dans la tete d’un bébé de la tribu pied noir.
Je vais attendre avec impatience la suite du feuilleton.
(Paris s’éveille 5h du mat je n’ai pas sommeil)
Il est 20h, Paris se r’confine.
Bleu, bleu, le ciel de Provence
Blanc, blanc, blanc le goéland
Le bateau blanc qui danse… bonne journéeeeeee
Bonjour à tous,
les Récollets,
—
C’est un des lieux de résidence de l’Institut Français, pour les artistes et écrivains étrangers.
Le café est ouvert à tous (en période saine) et est une Tour de Babel où le français sert souvent de linga franca.
Je viens de croiser
Un peu blessée
Une baleine
Blanche comme de l’émail
J’allais la soigner
Tu m’as reveillé
Tu as gagné
Elle s’est fait la malle
des traders de Wall Street comme celle de je sais pas qui.des traders de Wall Street comme celle de je sais pas qui.
Abdelkader, à la City à Londres.
L’a quitté, pour élever des chèvres ds la Creuse.
Mort de Mocha Dick
Moralès sed laisse dit: à
« ces livres rêches »
C’est comme certains papiers cul…
Christiane,
je suis d’accord avec vous, la découverte des docs bruts, à condition de disposer d’un bon contexte pour les étayer/éclairer est un luxe qui ne doit pas être laissé aux spécialistes mais donné à d’autres lecteurs qui réagiront selon leur expérience et personnalité. Le fait de connaître la véritable histoire d’Harry Baur, par exemple, permet de cesser les jugements de fiers-à-bras auxquels on assiste si souvent… Etre un héros, c’est si relatif; allez faire le héros si vos enfants sont en danger! Ce qui explique pourquoi la plupart des maquisards étaient soit des hommes et peu des femmes (elles gardaient les gosses), soit des ados (15-20 ans), soit des militaires, et pourquoi les petits héroïsmes ont été le fait de femmes (nourrir une famille du coin, aider à passer du courrier, prendre un gosse de déporté chez soi, etc), ces « petits héroïsmes » pour lesquels il n’y a pas de « Mémoire » ni ce « Célébration ».
En vieillissant, on a plus de temps et on relativise, Christiane, parce qu’on en a vus, des petits héroïsmes autant que des petites vacheries, ce qui fait le sel et le poivre de la vie: on sait qu’on ne sait pas ce qu’on aurait fait. On ne fait plus les fiers, sauf à être des narcissiques immatures (ne pas vouloir vieillir, justement). Quand quelqu’un vous dit que rien ne lui fait vraiment peur, ça nous fait sourire…c’est juste qu’il n’est pas tombé sur « le » truc qui va le faucher, un jour (la maladie d’un proche, une faillite amoureuse, etc). Vieillir participe de notre manière d’appréhender les livres qu’on lit, l’empathie qu’on ressent, et, pour s’en tenir à ce sujet des comportements sous l’occupation, rend le jugement tout à fait « déplacé ». Tavernier, comme souvent, anar sur les bords et sans illusions, a raison.
enfin, Romain Rolland, cité par Tavernier
scusi
Suite aux commentaires de DHH, j’avais l’intention de lire le livre de Pierre Nora sur les français d’Algérie. J’ai un immense respect pour Pierre Nora et je pensais retirer de cette lecture une vision, certes anticolonialiste, mais honnête et équilibrée.
Je vais donc faire un tour sur amazon et je lis cette critique d’un lecteur qui cite Nora:
« Pierre Nora nous prévient qu’il a écrit cet ouvrage «comme historien du contemporain, qui travaille sur le vivant» avec le souci de «se refuser au sentimentalisme compassionnel.» Sur le deuxième point, il a tenu parole, son livre est dénué de toute compassion pour les Français d’Algérie:
«Ils sont petits. Un million deux cent mille, disent-ils; ils ne sont même pas un million. Car les recensements officiels incluent dans ce nombre tous les « non-musulmans », soit près de cent cinquante mile juifs, dont la communauté n’est pas tout à fait assimilable à celle des Français, et les Italiens et Espagnols non naturalisés, au nombre d’environ soixante mille. Les Français d’Algérie sont à peine huit cent mille.»
Imaginons un instant Jean-Marie Le Pen exclure les juifs parce pas «tout à fait assimilables» aux Français, puis les Italiens et les Espagnols parce que «non naturalisés». L’affaire se serait terminée devant les tribunaux. Mais il s’agit d’un intellectuel autoproclamé progressiste.
Tout le reste du livre est écrit dans la même veine. Il s’agit de préconiser avec courage et lucidité l’abandon de l’Algérie aux mains du FLN et de préconiser l’exode des Français d’Algérie comme solution optimale:
«… deux cent cinquante mille reviendront en France en quelques années, et que, sauf improbables pogroms, etc »
« Sauf improbables pogroms » !!!!!!!!!!!!!!!
On remarquera la discrimination entre les pieds noirs juifs et les non juifs et l’hypothèse implicite que les pieds noirs d’origine italienne, espagnole, etc, non naturalisés, auraient une espèce de statut à part qui leur permettrait de cohabiter avec un pouvoir FLN.
J’ajoute le traitement ignoble d’Albert Camus et de Germaine Tillon par Nora, sur lequel je ne m’étends pas.
Devant tant d’abjection, je renonce évidemment à mon projet de lecture. Le temps n’est pas extensible et il faut bien faire des choix.
Je rappelle que le livre de Nora date de 1961.
A un moment où la nature du projet FLN ne pouvait être mis en doute. Penser comme Nora que 550 000 pieds noirs sur un million, dont tous les juifs (c’est son hypothèse) et tous les européens non naturalisés, auraient pu rester en Algérie sous la coupe du FLN, révèle au minimum son aveuglement et son incompétence à traiter son sujet.
Bien entendu, selon le lecteur déjà cité, le sort des musulmans alliés de la France l’indiffère complétement. On connaît la suite, une boucherie de 100 à 150 000 victimes.
Closer s’attaque a la « famille », là……….
@ Je renonce à Pierre Nora
@ Je renonce à la fabrique du crétin intégral
@ Je renonce à Satan et à ses tentations
@ Je renonce à Bouhours et Rapin
@ Je renonce à Renan
@ Je renonce à Christiane et Clarice
@ Je renonce au Covid19
@ Je renonce à lutter contre ma baleine bleue, @ J’adresse une ultime prière matinale à Emma T.
(18.3.21_9.55)
Un berger de 70 ans vit dans le Lot avec ses chèvres depuis longtemps, il fut l’élève-amant de Gabrielle Russier. Cet homme n’a jamais fait beaucoup de bruit pour rien. Je salue la qualité de son silence.
@J3 @jazzi
sur Akadem Delphine Horvilleur parle de son livre
Jibé,
encore une fois votre pensée fine décape les vantardises des amateurs d’héroïsme et les raisons pour lesquelles « les petits héroïsmes ont été le fait de femmes (nourrir une famille du coin, aider à passer du courrier, prendre un gosse de déporté chez soi, etc), ces «petits héroïsmes» pour lesquels il n’y a pas de «Mémoire» ni de «Célébration». »
Les deux commentaires de Closer sur le livre de Nora, participent à la même dénonciation de ce que cachent mal certains mots.
L’antisémitisme et la xénophobie sont à couvert dans ces petites phrases hélas si frequentes.
Difficiles chemins d’élucidation dans les livres, les rumeurs, l’Histoire telle qu’elle nous vient par les « on dit »… ou les mémoires défaillantes.
Janssen J-J dit:
@ Je renonce à …
@ Je renonce à …
Chassez le naturel, il reviendra au galop sur le cheval d’orgueil. Hue Dia ! mousquetaire.
d’Artagnan ou Cyrano de Bergerac !
@closer
le livre de Nora vaut mieux que ces pépites malodorantes repêrees par ce commentateur qui le reduisent à l’expression d’un manichéisme simpliste nourri de contre verités
D’ailleurs cette réedition s’accompagne d’annexes tres interessantes,qui meritent de completer cette lecture ; les reactions sur ce livre de Derrida et Germaine Tillon)
Encore en 1961 dans les familles dites »liberales » comme celle de mes parents, fonctionnaires de la classe moyenne, on n’excluait pas se continuer a vivre comme avant dans une Algérie nouvelle transformée par des reformes de fond et pacifiée dont on ne croyait pas encore qu’elle deviendrait tout à fait indépendante :on faisait encore plus ou moins confiance au « je vous ai compris »
l’Algerie française ce n’etait pas un combat idéologique de gros colons qui tenaient a un ordre social et économique qui sauvegarderait leurs interets, mais une évidence qui ne pouvait être remisen question pour toute une population qui n’imaginait pas que sa place pouvait etre ailleurs que là ou sa vie ,souvent modeste, s’était enracinée
@Un berger de 70 ans vit dans le Lot avec ses chèvres depuis longtemps, il fut l’élève-amant de Gabrielle Russier.
Pas possible, car ce berger, aurait maintenant tout juste 60 ans.
Le discours très formaté de l’oas………
« Un berger de 70 ans vit dans le Lot avec ses chèvres depuis longtemps, il fut l’élève-amant de Gabrielle Russier. »
Une piste à suivre pour le roman proposé par DHH : les amours comparées de Gabrielle Russier et Brigitte Macron, JJJ !
Titres possibles :
L’une meurt l’autre pas
Des Mineurs consentants
Le berger et le président
Marie S., recomptez et racontez !
17 ans en 1969 = 1952, + ou – like me…
Pour une version plus hard : Les dépuceleuses de l’Education nationale…
« . Mais, aux yeux des familles, ses méthodes lui valent peut-être déjà un mauvais point. Un professeur de lycée d’Orléans, qui avait eu la même louable idée, nous confia un jour quelle sourde hostilité cela lui avait valu. C’était déjà empiéter sur les droits imprescriptibles des parents, même – et surtout – quand ils n’en usent pas. »
ça c’est terrible,cette « jalousie des familles »
. les droits imprescriptibles des parents, même –
ils n’y renoncent jamais
un drôle de coup (le monde)
« Code de Nuremberg » et tribunal de La Haye, le spectaculaire coup de bluff des antivaccins
Une plainte contre Israël aurait été jugée recevable par la Cour pénale internationale, selon les opposants à la vaccination de masse. Ils s’appuient sur un texte à la forte résonance symbolique, mais sans la moindre valeur juridique.
Par William Audureau
Bel article de synthèse sur « l’affaire Russier »
https://boris-victor.blogspot.com/2020/07/laffaire-gabrielle-russier-episode-6-la.html
Ce midi c’est hachis parmentier de grenouille-salade.
Laissez jouer les violons !
https://www.youtube.com/watch?v=RoMPyKGHWhQ
Puisque j’ai cité Albert Camus et Germaine Tillion, j’en profite pour signaler l’excellent petit (en nombre de pages) livre de Jean Birnbaum « Le courage de la nuance ».
Camus et Tillion font partie des intellectuels cités par Birnbaum, qui préfèrent la nuance à la polémique et sont capables d’écrire contre leur camps. Je pensais que Nora était de la même étoffe. Apparemment pas quand il s’agit des pieds noirs.
Jean Birnbaum sera samedi chez Finkielkraut avec Eugénie Bastié, auteure de « La guerre des idées », livre tout aussi bon. Le débat promet d’être courtois mais vif et intéressant.
oute une population qui n’imaginait pas que sa place pouvait etre ailleurs que là ou sa vie ,souvent modeste, s’était enracinée
—
Situation similaire pour les Protestants d’Irlande du Nord, sur place depuis le 17e siècle, mais dont une bonne partie n’est pas socialement désavantagée (fermiers et business people, notamment).
Pour les pieds-noirs, les solidarités se sont constituées, et ce n’est pas un hasard s’ils ont très longtemps été très présents au sein de cadres du réseau culturel à l’étranger, notamment dans les lycées français, et dans une moindre mesure dans les Alliances et les Centres & Instituts culturels.
hachis parmentier de grenouille
—
Vous savez d’où viennent vos grenouilles, D.?
il setrouve que j’étais justement à Aix au moment de l’affaire Russier ,et que je suis allée à la fac de lettres où j’ai eu des profs comme amies:elles n’ont jamais parlé de l’histoire de Gabrielle;juste de tricheries d’ordre électoral de R.Jean
Marie S., recomptez et racontez !
17 ans en 1969 = 1952, + ou – like me…
Honte à moi.
Donc le berger a bien 70 ans.
Non je ne vais pas raconter l’ histoire que nous avons protégée, au moins la moitié de la classe, entre un lycéen, et la prof d’anglais; on les a vu si heureux, le temps d’un week-end.
Le père de Christian Rossi, l’amant de Gabrielle Russier, qui a porté plainte contre elle pour détournement de mineur, était prof à la fac d’Aix, et alii. Un homme de gauche, ancien communiste…
Le père de Christian Rossi, l’amant de Gabrielle Russier, qui a porté plainte contre elle pour détournement de mineur, était prof à la fac d’Aix, et alii. Un homme de gauche, ancien communiste…
« Pendant ce temps, à la fac d’Aix-en-Provence, le prénom de l’enseignante est tagué partout sur les murs. « Nous vengerons Gabrielle ! », proclament les étudiants maos, qui envahissent les cours de linguistique de Mario Rossi, le père de Christian, aux cris de « Rossi assassin ! ». Parmi les militants, un jeune homme est déchiré. Michel, le frère cadet de Christian, explique à ses camarades qu’il ne se joindra pas à eux pour conspuer son père. Le chef des maos, Richard Chef, bouleversé par ce « dilemme d’Antigone », l’approuve secrètement « d’avoir choisi son père plutôt que la Révolution. » »
Dans la note des éditrices (éditions des femmes-Antoinette Fouque) des « Nouvelles » de Clarice Lispector, je lis :
« La présente édition rassemble pour la première fois en un seul livre l’ensemble des nouvelles écrites par Clarice Lispector. Elle est l’adaptation en langue française du recueil édité aux Etats-Unis par Benjamin Moser, son biographe, qui après de longues recherches au Brésil en a restitué la chronologie.
Nous avons repris les traductions des nouvelles de l’anglais par Camille Chaplain, auxquelles s’ajoutent de nouvelles traductions pour celles encore inédites. »
Dans l’introduction, Benjamin Moser rappelle que Clarice a longtemps été ignorée par les éditeurs, les critiques et les universitaires et qu’elle a souvent été obligée à changer de maison d’édition (huit éditeurs différents), que des difficultés financières l’ont souvent contrainte à recycler des écrits antérieurs dans des articles destinés à des magazines ou à des journaux.
Il a choisi de traduire les éditions originales de ces nouvelles telles qu’elles ont été publiées sous forme de livre (textes jamais réunis en volume de son vivant) et ajoute que « sa réputation en tant que plus grande figure de la littérature moderne brésilienne n’est advenue qu’à titre posthume ».
Elle venait, écrit-il, « d’une tradition de l’échec, d’une tradition de non-tradition, en tant que femme écrivain brésilienne, en tant que femme écrivain, en tant que femme,[…]. »
A l’époque, le PC, en perte de vitesse, en profite pour fustiger le gauchisme triomphant de mai 68 :
« Dans L’Humanité Dimanche, Martine Monod s’en prend à « l’hypocrisie » des parents de Christian, communistes en rupture de ban, « apparemment prêts à toutes les aventures du gauchisme », mais dont la réaction devant les amours de leur fils « s’inspire de la plus parfaite orthodoxie petite-bourgeoise. » »
DHH à Closer :
« le livre de Nora vaut mieux que ces pépites malodorantes repérées par ce commentateur qui le réduisent à l’expression d’un manichéisme simpliste nourri de contrevérités […]
l’Algérie française ce n’était pas un combat idéologique de gros colons qui tenaient a un ordre social et économique qui sauvegarderait leurs intérêts, mais une évidence qui ne pouvait être remise en question pour toute une population qui n’imaginait pas que sa place pouvait être ailleurs que là ou sa vie ,souvent modeste, s’était enracinée »
Il y a marqué Bulgarie, Bloom. Elles sont assez grosses, congelées entières. Je les hâche telles-quelles une fois décongelées. C’est très goûteux au final.
Avec un peu d’oignon.
« Je les lâche telles-quelles une fois décongelées. »
Miracle !
Non je les hâche, Jazzi. Il faut bien pour obtenir un hachis.
Bloom, oui, mais l’espace de lectures publiques donnant sur le jardin est fermé (nous y avions lu, il y a quelques années, Chloé, Julie et moi, des extraits du » Météorologue » d’Olivier Rolin et des « Onze » de Pierre Michon).
Frederick Wiseman y dispose d’un petit studio de montage.
Martine Monod
—
La journaliste qui couvrait la grève de la faim de 1981, mais qui n’a pas jugé bon assister au colloque sur la presse française et l’Irlande du Nord qu’organisa Maurice Goldring à Paris 8, où je présentais précisément une communication sur la couverture de la grève de la faim par l’Huma. En revanche, Sorj Chalandon, futur prix Albert Londres et à l’époque correspondant de Libé en Irlande, était présent et comment!
« Il faut bien pour obtenir un hachis. »
Tu veux dire un gâchis, D. !
« Frederick Wiseman y dispose d’un petit studio de montage. »
S’il veut faire un documentaire sur les jardins de Paris, je suis son homme, C.P. !
Un livre que tout honnête homme, femme comprise, devrait avoir dans sa bibliothèque !
https://www.edilivre.com/histoire-des-jardins-de-paris-jacques-barozzi-et-marie-christine.html/
Cette obsession de Fernandez est pitoyable.
peut-être Closer, mais pas infondée s’il on peut dire. L’homme Diadorim du roman de Guimaraes poursuit ses aventures en femme. Fernandez est bien informé sur le baroquisme du Brésil, il faillit mourir étranglé dans le Pernambouc.
ça s’est passé hier à Montpellier et Alain Françon en a fait les frais…
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-un-homme-agresse-a-l-arme-blanche-2002981.html
a la fac d’aix, l’un des centres d’intérêt des profs était la psychanalyse; il y avait des psys invités à certains cours
je suis (son) votre homme L.Cohen
Leonard Cohen – I’m Your Man (
Je cite Renan, Maeterlinck, et bien d’autres en pleine connaissance de cause , qui sont de bien mauvais paroissiens.je crois être un des rares sur ce blog à m’ intéresser à la SF, je ne milite ni pour la Vendée, ni pour la ganache Chambordienne ou Orléaniste, je n’ ai aucune admiration pour l’ Assemblée de Bordeaux ou Thiers , mais un projet terroriste visant la destruction du Louvre, celle effective des Tuileries, plus trois ou quatre dépôts d’archives majeurs, je regrette beaucoup, mais je ne commémore pas. Et je comprends Nora, l’ Homme des Lieux de Mémoire. Libre à JJJ de me faire dire le contraire et de me prêter un royalisme fantasmé. Qui donc a dit « la République est notre Royaume de France? » déjà ?
ne pas oublier que WISEMAN EST UN AMI DE P.Legendre qui ne couvre pas de couronnesceux qui se disent « lacaniens »
« Fais gaffe Arsène »
Dans le film « Fais gaffe Arsène », dont le scénario a été écrit par Pierre Legendre, on y retrouve Jack Darragon, le grand-père de Baptiste, jouant le berger, J. Fournot le gangster et R. Lévêque. On y découvre un homme mis en prison à Aumale. Les explications du projectionniste :
Phil, je suis en accord avec vous. J’ai lu « Diadorim » dans la traduction de Maryvonne Lapouge, et quelles que soient les hautes interprétations de Vargas- Llosa, le personnage central est pour le moins ambigu. Ou plutôt, « complet », ce qui me semble être le propos du narrateur.
il choisit ses moments pour saisir l’administration, la technique, les procédures de sélection dans son cinéma de vérité.
Que dirai-je de plus ? J’ignore où en sont les stéréotypes de masse sur l’érotisme, mais je pressens la socio-psycho-militance. On nous servira le poncif de la femme-objet, le topos des mâles dominants. Quoi qu’il en soit, ce film aigu, raffiné et du plus haut professionnalisme, va prendre sa place dans la Saga du cinéma de Wiseman, réalisateur-témoin des institutions d’Occident.
Pierre Legendre
Phil ne révélez pas ce qui doit rester une surprise pour le lecteur ! Je ne suis pas d’accord avec vous mais je ne peux dire pourquoi sans révéler ce qui ne doit pas l’être…
D. dit: à
Il y a marqué Bulgarie, Bloom. Elles sont assez grosses, congelées entières. Je les hâche telles-quelles une fois décongelées. C’est très goûteux au final.
Je ne vous parle plus.
Le Pierre Nora que j’estime est réapparu dans le Figaro d’aujourd’hui !
« Phil, je suis en accord avec vous. »
Oui, mais est-ce son opinion ou celle de Dominique Fernandez, C.P. ?
Phil avance toujours plus ou moins masqué…
D’ailleurs, je me demande si les commentateurs de Diadorim ici l’ont vraiment lu jusqu’au bout car, en fait, la situation est très simple.
« Je ne vous parle plus. »
Et D. qui voulait vous inviter à déjeuner, rose !
« car, en fait, la situation est très simple. »
Cesse de tourner autour du pot, closer, et dis-nous tout !
dear Closer, je ne disclose rien, dégage simplement un horizon sur les ressources considérables du roman de Guimaeres, comme le souligne CP. Sorte de « mort à crédit » au Brésil par un écrivain également médecin.
Bref un bouquin pour pédérastes
Mal nommer les choses déjà, ajoute du glauque au pas clair.
On ne sait toujours pas que que veut dire : « plonger dans ces livres rêches, ».
On lit de ces trucs sur ce blog à Passou…
Jacques, j’ai simplement dit, en accord avec Phil je crois, que les situations dans « Diadorim » sont, autant qu’il est possible, « complètes ».
Encore un plan couillon.
La galette complète œufs et fromage.
Aux sarrasins, MS !
Taka le lire JB!
Jacques, j’aurais dû dire que la complétude est une obsession de certains grands écrivains. Imparfaite ou non, elle tente de faire le tour. Il en est ainsi des personnages de Joyce dans « Ulysses ». D’autres laissent des failles suggestives, et c’est très bien aussi…
Nous en sommes au point qu’on met en ligne une nature morte de Balthus et on reçoit le message d’un-e (?) qui trouve ça immoral et scandaleux : c’est le nom du peintre ou une surinterprétation des fruits ? pas de réponse. Ainsi va le monde.
@ Libre à JJJ de me faire dire le contraire et de me prêter un royalisme fantasmé.
Oubliez-moi MC : ne vous rabaissez pas ainsi à vous ajuster au populaire.
@ SMS, ne vous excusez jamais de ne pas avoir 60 ans et de ne pas être née pédéraste ou pédophile, et cessez d’usurper mon nouveau pseudo, Moralessed’laisse.
@ « la République est notre Royaume de France ». ? Prosper Lissagaray, je crois. Ou bien alors, Gaston de Galliffet. Choisissez votre camp.
@ SV, ce mot d’auteur ne vous aura pas écharpé : « je crois être un des rares sur ce blog à m’intéresser à la SF ».
Chantal et Gisèle, êtes-vous d’accord avec ce point de vue : « J’ignore où en sont les stéréotypes de masse sur l’érotisme, mais je pressens la socio-psycho-militance ».
Bàv,
Moi je suis toujours estomaquée par ce parisiano- centrisme, qui va chercher dans un pseudo exotisme des pseudo-études de mœurs, quand ce n’est pas pour assouvir des penchants pour le moins foireux, qui reviennent ici, comme une rengaine.
Si Vargas Llosa a préfacé ce bouquin, objet de gorges chaudes dumeme, on va lui laisser la légitimité de le faire. Qui a lu conversation a la cathedrale saura de quoi je cause.
@ Vous savez d’où viennent vos grenouilles,
=> Les miennes, oui, de Transylvanie… (RS)
Entre deux abus sexuels sur mineurs, balthus a bien le droit de peindre des fruits, c’est quoi encore cette histoire.
closer dit: à
Le Pierre Nora que j’estime est réapparu dans le Figaro d’aujourd’hui !
Perso, ras le bol de la guerre d’Algérie (je dis cela sans acrimonie pour vous Closer)
Sur la Commune je cite un écrivain :
J’ai toujours été épaté de voir dans certaines villes de province des places Tiers jouxtant des avenues Gambetta. C’est quand même un événement qui est plus clair dans les mémoires collectives que par exemple la guerre d’Algérie. Et Louise Michel est un formidable symbole contemporain.
Renato, il y en a aussi pour qui que le furet était peintre. Je ne garantis pas que si vous reproduisez ses œuvres vous ne vous exposiez pas à des surinterpretations . En tout cas mettez bien vos sources.
Le fuhrer
les places Thiers ?
et Louise Michel qui fut déportée en Algérie ?
et Jean Ferrat, dit Tenenbaum ?
https://www.youtube.com/watch?v=XAbbzXe8NwM
Pas de quoi rougir de honte à ma France, après 150 ans !…
Au Père-Lachaise, le superbe mausolée de Adolphe Thiers, élevé par souscription publique, cohabite avec le Mur des fédérés, Soleil vert.
A quoi correspond le goût pour la science-fiction ? Un désir d’imaginer le futur ?
renato ne s’intéresse qu’aux bons peintres, pas aux mauvais, MS !
« et Louise Michel qui fut déportée en Algérie ? »
N’était-ce pas plutôt en Nouvelle-Calédonie, JJJ ?
Ancienne institutrice Montmartroise, par une ironie du sort, Louise Michel a donné son nom à l’ex-square Willette, qui précède le Sacré-Choeur, élevé par souscription nationale en expiation des exactions de…la Commune !
Et moi je n’ai pas besoin de l’écho, taïaut, taïaut.
La pauvre Louise Michel, venue implorer Victor Hugo pour qu’il intervienne en faveur de son amant exilé aux colonies, s’est fait pincer les fesses par ce vieux satyre.
Le misérable !
renato dit: à
Claudio Bahia, avez-vous vu la sculpture de Clarice avec son chien à Rio ?
oui, Renato, je l’ai vue, une belle statue; Clarice a l’air plutôt heureuse et sereine si je me souviens.
Elle se trouve dans le calme quartier de Leme, tout au bout de l’immense anse de Copacabana, bien après le Méridien, au pied de la colline ou il y a le forte Duque de Caxias. (c’est une zone militaire). Attenant à Leme, juste derrière, se trouve le joli et très calme quartier de Urca que je connais (j’ai habité là durant deux semaines chez des amis, il y a longtemps déjà). Pas loin se trouve une statue de Chopin, très moche.
Merci Claudio, moi je n’ai vu que des photos peu lisibles. Au Brasil on trouve des belle photo de la sculpture ?
La pauvre Clarice !
https://static.timesofisrael.com/fr/uploads/2016/05/Statue-of-Clarice-Lispector-Brazil-e14636206295891.jpg
Celle-là, sans son chien, semble meilleure ?
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/27/Clarice_Lispector_statue.jpg/260px-Clarice_Lispector_statue.jpg
Le bronze ne lui va pas bien au teint, le marbre serait mieux.
https://imgs-akamai.mnstatic.com/d9/bf/d9bf33a2b968a733e3530f74a5588716.jpg
D. dit: à
Il y a marqué Bulgarie, Bloom. Elles sont assez grosses, congelées entières. Je les hâche telles-quelles une fois décongelées. C’est très goûteux au final.
Hacher des grenouilles de Bulgarie ! et surtout, les manger, en plus!!
Mais où va la France !!!?
Vous me faite rappeler que ce soir j’emmène ma petite famille manger ici
https://restaurante.polomar.com.br/
pour moi ce sera linguine alla veneziana ou risotto polpo e piselli.
Pour le vin, ce sera un blanc,peut-être un Pizzato legno Chardonay ou un Terragnolo Greda Chardonay.
Le café et la grappa me seront offert
Là, elle est superbe !
https://i.pinimg.com/originals/15/33/a8/1533a8a0895f4e30fb96993fb3984593.jpg
>@ SV, ce mot d’auteur ne vous aura pas écharpé : « je crois être un des rares sur ce blog à m’intéresser à la SF ».
Merci à tous deux
>A quoi correspond le goût pour la science-fiction ? Un désir d’imaginer le futur ?
oui, et à l’émergence en ce qui concerne ma génération (60/70) d’une classe moyenne soucieuse de promotion sociale et tournée vers le futur.
M. Rigodi, mon ancien instit, qui m’ avez emprunté notre livre sur la Commune (plein de photos de cadavres, de cercueils ouverts), merci de me rendre. Je sais maintenant que vous êtes versaillais car vous adoriez nous taper sur les doigts avec votre règle et nous tirer les pattes…
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