Du souci de soi
Comment s’en sortir avec un comité de rédaction constitué de quelque 192 collaborateurs ? On peut. Même dans un pays jugé ingouvernable eu égard à son innombrable variété de fromages. Il suffit de s’oublier un peu sans jamais cesser d’être soi. Une telle gageure s’imposait aux concepteurs du Dictionnaire de l’autobiographie sous-titré « Ecritures de soi de langue française » publié sous la direction de Françoise Simonet-Tenant, avec la collaboration de Michel Braud, Jean-Louis Jeannelle, Philippe Lejeune et Véronique Montémont (848 pages, 65 euros, Honoré Champion)
Ce n’est pas que mon cher moi personnel m’obsède à ce point mais cette lecture m’a passionné. Je dis bien « lecture », ainsi qu’il ne sied pas d’ordinaire à un ouvrage de cette nature, voué à être consulté, feuilleté, pillé mais pas à être lu, ce qui s’appelle : lu. Le fait est que m’en étant emparé comme de n’importe quel dictionnaire thématique, de ceux qui font florès depuis que la librairie est atteinte sans en souffrir de la fièvre des dicos, je m’apprêtais à m’y promener par sauts et gambades et que je l’ai lu passionnément dans sa continuité.
Ordre alphabétique oblige, il se clôt par là où il devrait commencer : la sincérité. Entendue comme l’intention de dire la vérité, elle est au coeur du projet autobiographique. « C’est ici un livre de bonne foi, lecteur » prévient l’incipit des Essais de Montaigne. Ce qui frappe d’emblée, c’est l’incertitude générique qui hante toute recherche dans ce domaine : Mémoires ? Journal intime ? Correspondance ? Témoignage ? Ce qui frappe ensuite, c’est la référence permanente, récurrente dans nombre de notules, à quelques noms : le Rousseau des Confessions (ce qui n’empêche pas d’explorer des œuvres du Moyen-Âge et de la Renaissance, ne fût-ce que pour rappeler que si « ça » commence bien avec lui, il ne fut pas le premier) ; le Michel Leiris de l’inoubliable L’Âge d’homme (1939), désir de vérité sur soi sous forme de catharsis lucide dans l’indifférence au risque d’affronter que son œuvre soit métaphoriquement déchirée par un coup de corne de toro ; enfin le nom du chercheur Philippe Lejeune, pionnier des études sur les écritures de soi, mais c’est d’autant plus normal que ce dictionnaire entend dresser un bilan plus de quarante ans après la parution de son essai fondateur Le Pacte autobiographique, pacte considéré comme un contrat proposé par l’auteur au lecteur, engagement que prend un auteur de raconter sa propre vie en s’interdisant toute fiction ou dissimulation, publié en 1975 (une borne pour les historiens du genre), année faste qui a également vu la publication du Roland Barthes par Roland Barthes et du W ou la Disparition de Perec, l’un des rares qui ait réussi à renouveler le genre autobiographique en saturant ses livres de listes et de mots afin de combler le vide créé par la perte et l’absence des siens. Claude Roy, dans une formidable trilogie (Moi je, Nous, Somme toute) qui absorbait tous les genres en un « éloge de la contradiction, c’est-à-dire de la vie”, a réussi lui aussi à donner de nouvelles couleurs à ce qui aurait pu paraître figé. Le philosophe et épistémologue Georges Gusdorf, théoricien de l’autobiographie, est également souvent cité mais on comprend vite qu’il est jugé passéiste, car limité par une pensée rigide, par la jeune garde des experts du moi littéraire.
Pas facile de circonscrire le spectre de l’autobiographique. Va pour la fiction confessionnelle s’agissant d’une bonne partie de l’œuvre de Drieu la Rochelle. Mais j’ai du mal, pour ma part, à tenir ces grands romans que sont Kaputt (1943) et La Peau (1949) comme « les deux volets d’une autobiographie où l’auteur apparaît sous son nom » ; on sait bien que Curzio Malaparte avait évidemment puisé dans son vécu de correspondant de guerre sur le front, mais on sait également qu’il avait pris des libertés pour le transcender en littérature, sans quoi ces livres n’auraient pas conservé leur puissance d’évocation, et ils ne refléteraient pas, comme ils le font encore et de manière unique, la barbarie de ce temps.
Difficile de négliger la matrice chrétienne de cette manière de confessio qui ne dit pas son nom. Elle est le terreau y compris chez les plus détachés de la foi. De là à reconnaître saint Augustin comme le saint patron des autobiographes, il y a un pas que la critique littéraire contemporaine s’est longtemps refusé à franchir, alors que ses Confessions (397- 400) devrait être leur bréviaire laïc. Pas très moderne et pas assez chic, l’évêque d’Hippone en tout cas moins que les mémoires-confessions de Rousseau, modèle de la confidence pathétique jusqu’à l’impudique puisqu’il s’ouvre sur le deuil de la mère, dont l’autoportrait en majesté des Mémoires d’outre-tombe fit un contre-modèle. Récuser l’influence de saint Augustin au nom de Rousseau est d’autant plus absurde que celui-ci était un grand lecteur des textes sortis de Port-Royal. Etrange car les Mémoires du cardinal de Retz constituait une bonne passerelle entre les deux univers. Et la borne saint Augustin ne coïncide pas avec l’idée selon laquelle le XVIIIème fut le grand siècle autobiographique car il correspond à l’émancipation de l’individu avec ce qu’elle a entrainé dans l’ordre de la littérature de témoignage et de Mémoires historiques.
Autant d’auteurs, autant de formes, chacun adaptant à son tempérament et ses tropismes le canon établi malgré lui par Rousseau dans son incipit :
« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi »
Elle peut se nourrir de l’examen de conscience et de l’aveu intime (Amiel) ; de l’autobiographie en archipel cherchant la vérité en imaginatif raconteur d’histoires (Jean le bleu et Noé de Giono) ; de l’invention d’un journal factice (Alias Caracalla de Daniel Cordier) ; autoportrait dans lequel l’essai se substitue au récit (Montaigne, greffier des sensations et sentiments intimes) ; de l’introspection de grand lecteur qui cherche à comprendre son imaginaire adolescent s’est constitué à partir des verbes « lire » et « écrire » (Les Mots de Sartre) ; du grand désordre thématique et chronologique organisé (Le Miroir des limbes de Malraux) ; de l’essai en contrebande destiné à se raconter dans l’espoir de couper l’herbe sous le pied aux historiens ces « vautours de mémoires » (Régis Debray avec Les Masques et Loués soient nos seigneurs) ; du refus de la progression narrative dans l’exposition de soi (Journal de Delacroix) ; de la déconstruction (Jacques Derrida, bien sûr) ; de la parodie d’autobiographie truquée (Louis-René des Forêts dans Le Bavard, 1946) et des éclats d’une existence (idem dans Ostinato, 1997) ; de la mise à distance de la narration par l’introduction d’un dialogue entre la narratrice et son double (Enfance, 1983, de Nathalie Sarraute)
Nulle main-à-plume n’est tenue de passer sa vie à se demander « Pourquoi suis-je moi ? » dans des dizaines de volumes tel Julien Green afin de se mettre à jour de soi-même. Ni de s’efforcer de repousser douloureusement les limites de l’écriture du moi à l’épreuve de la maladie tel Hervé Guibert. Tant d’écrivains ont leur part dans le récit de soi qu’un Flaubert paraît bien isolé si l’on se réfère à son injonction (« Ne pas s’écrire ») et à sa détestation de la mise en scène de soi. Et il s’y est tenu, sauf à lire son exceptionnelle correspondance comme son grande œuvre autobiographique. Aux antipodes de l’attitude d’un Gide écrivant son Journal à destination de la Pléiade et recopiant ses lettres dans la perspective de l’édition d’une Correspondance ; il n’en faut pas moins lui reconnaître un courage et un cran remarquables pour oser publier Corydon en 1924 et deux ans plus tard Si le grain ne meurt, y avouant sans détour et en y revendiquant sans la moindre hypocrisie ses mœurs pédérastes (non pas homosexuel, uraniste, salaïste, inverti et encore moins gay, mais bien pédéraste, selon son souhait) ; Gide a incontestablement ouvert un chemin dans cette voie-là même si il a été dépassé en audace en 1939 par le De l’abjection de Marcel Jouhandeau, remarquable écrivain de soi qui ne rencontra pourtant pas les faveurs du public malgré les quelque cent trente volumes à son actif.
On s’en doute, un recueil d’une telle richesse et d’une telle densité est plein de pépites et de surprises. Je n’aurais pas crû que le néologisme « diariste », dans ses rapports euphoniques avec le dérangement intestinal, eut remonté à 1952 à peine (je lui donnais volontiers donné un bon siècle de plus) ; par la même occasion que « cyberdiariste », qui date de la fin des années 1990, est concurrencé depuis 2003 par…. blogueur ! De même, j’ai longtemps crédité Michel Tournier de l’invention de « extime », et il ne démentait pas (son Journal extime, 2002) alors qu’elle est d’Albert Thibaudet en 1923.
Autre découverte, le titre originel de L’Ecriture ou la vie (1994) de Jorge Semprun : « l’Ecriture ou la mort », ce qui change beaucoup de choses. On y apprend à ne pas juger sur la réputation, ne serait-ce que parce que Victor Hugo réputé mégalomane n’a jamais versé dans l’autobiographie malgré ses carnets, ses notes et ce qui a pu transparaitre de lui dans sa défense des grandes causes. Autre détail, moins anodin : l’importance de la notation météorologique, qui fait office de datation climatique pour le mémorialiste : le temps qu’il fait n’est pas sans intérêt dès lors que ce qui est écrit s’articule sur le temps qui passe. Au passage, en rappelant les précédents de Guizot, Ariès, Le Roy Ladurie, son clou est rivé à Pierre Nora qui avait crû inventer quelque chose en lançant les Essais d’ego-histoire (1987) poussant les historiens à l’introspection comme pour justifier leur implication personnelle dans une recherche.
Tout au long de ses 457 entrées qui tournent autour de « l’écriture à la première personne du singulier non fictionnelle », ce dictionnaire a le bon goût de s’ouvrir à ce qui s’écrit dans le monde francophone. On relève ainsi une intéressante notule sur « Islam ». L’occasion de rappeler que l’exposition de la vie privée et la mise en lumière de soi y étant traditionnellement mal vues sinon prohibées, les écrivains qui y sacrifient opèrent ainsi une rupture parfois fracassante avec ce monde. En témoignent les éclats de Driss Chraïbi (Le Passé simple, 1954), de Kateb Yacine (Nedjma, 1956), de Malika Mokeddem (Mes hommes, 2005).
Que d’histoires, que de vies, que de traces que d’échos dans ce recueil de tant d’intimités ! Ce recueil est d’une richesse sans pareille ; il se lit en continu mais comme un récit éclaté, sacré paradoxe quand on sait que tout dictionnaire relève d’un genre qui suggère par définition la consultation plutôt que la lecture. Le Dictionnaire nous invite, avec bonheur et non sans malice, à revisiter l’œuvre de nombre d’écrivains au prisme de l’autobiographie, du « je » narré et du « je » narrant pour parler comme les théoriciens de la chose ; il n’en est dénué de jargon malgré le caractère universitaire de l’ensemble (ah, ces « positionnement énonciatif », « instance narratoriale », « processus de légitimation, « stratégie d’énonciation » sans oublier ce cher « dispositif » qui semblent toutefois en démanger quelques uns !). Pas sûr non plus qu’il soit indispensable de passer par l’analyse que Barthes en fit pour saisir l’originalité de la forme des Mémoires de guerre du général de Gaulle. Cela dit, n’allez pas croire que la postérité paie toujours sa dette à l’écriture de soi. A lire certains romans et même certains essais historiques, on se demande parfois si la vocation des mémorialistes n’est pas d’être pillé ou démarqué, ce qui revient au même.
Chaque autobiographe est un cas. Nul mieux que le parti pris de Roger Martin du Gard (son Journal et sa correspondance ne furent publiés que longtemps après sa mort et son œuvre est fermée à toute clef autobiographique, notamment le cycle des Thibault) n’illustre l’impératif de discrétion, de décence, de pudeur et la détestation de tout exhibitionnisme, de l’indiscrétion. En 1995, devenu presque aveugle, un autre grand discret, Claude Mauriac, qui s’était lancé dans l’écriture de soi dès l’adolescence, cesse d’écrire son Journal, redevenu manuscrit et qui s’achève sur ce mot pathétique : « Illisible ». Il y aussi le cas Chateaubriand réduit à la pauvreté à partir de 1836, acculé à vendre vendre à l’avance les droits post-mortem de ses Mémoires d’outre-tombe, « formidable marqueterie littéraire, où les oeuvres antérieures trouvent à se réécrire” à une société commanditaire, ce qui revenait à « hypothéquer sa tombe ».
L’égotisme stendhalien, non comme accumulation excessive de moi et de je (syndrome de BHL) mais comme analyse de soi dénué d’affectation, de vanité, de lyrisme, de forfanterie (Chateaubriand n’en était pas dépourvu). Avec la Vie de Henry Brulard, écrite en 1835 quand M. le consul s’ennuyait à Civita-Vecchia mais publiée en 1890, Stendhal peut apparaître plus prudent :
« J’écris ceci, sans mentir j’espère, sans me faire illusion, avec plaisir comme une lettre à un ami ».
Un cas intéressant en ce que le narrateur-personnage ne s’appelle ni Beyle ni Stendhal. Ni confession intime, ni construction de soi en grand homme, c’est un livre plus proche du Tristram Shandy de Laurence Sterne, tout en errance, mouvement, digressions que le lecteur est invité à reconstituer en découvrant chaque fragment comme ceux d’un fresque éclatée. Le narrateur y fait le pari de gagner un jour le gros lot à la loterie de la vie en étant lu en 1935…
On croise aussi des autobiographes hantés par les ravages de la maladie d’Alzheimer, le spectre de la dissipation progressive de la mémoire, la méfiance que ses lacunes entraine chez celui qui se souvient, les accès qu’elle donne ou non, à une prise de l’identité personnelle. Une place originale est faite à la place occupée par l’éthique protestante non dans le capitalisme mais dans le Journal et l’autobiographie. Sartre, qui en était, avait relevé la dimension de l’examen de conscience et du livre de d’oraisons chez Gide, traits qui n’apparaissaient pas dans le Journal des Goncourt ou celui de Jules Renard :
« Le fond, c’est la lutte contre le péché. […] Il n’est pas question que le carnet soit le reflet d’une vie. C’est une sorte d’offertoire religieux et classique, un livre de comptes moraux, avec une page pour le crédit, une page pour le débit. »
On sort d’un livre avec l’ardent désir de (re)lire Enfance de Sarraute, ses délicats et minuscules mouvements intérieurs, avec d’autres yeux, et tant d’autres auteurs ici révélés à travers le prisme particulier du « souci de soi » (l’expression est de Michel Foucault) alors qu’ils ont été si souvent ailleurs commentés. Evidemment, l’autofiction à la génération prétendument spontanée, que son père putatif Serge Doubrovsky définissait comme « fiction d’événements et de faits strictement réels », est bien présente, on s’en doute –et on remarquera en passant que la plus belle autofiction parue à la fin de l’autre siècle ne s’annonçait pas comme telle, A défaut de génie de François Nourissier.
Mais sans en rajouter, en ramenant ce phénomène de mode à ce qu’il fut en réalité, cette bible des écritures de soi la met à la place assez mineure qu’elle n’aurait jamais dû quitter dans l’histoire de l’autobiographie. La faute à qui tout ça ? L’APA (Association pour le Patrimoine Autobiographique) le proclame dans le titre de sa revue quel les abonnés entre eux appellent « la FAR ». La quoi ? la Faute à Rousseau bien sûr ! Mais que l’on se rassurer surtout si l’on n’est pas écrivain ou auteur et que l’on a nulle intention de se raconter ou de s’introspecter : on gagne toujours à s’autoriser un peu d’amitié pour soi.
(« Roland Barthes » photo D.R. ; « Nathalie Sarraute, 1987 » photo de Marc Trivier ; « Michel Leiris, 1971 », photo de Henri Cartier-Bresson ; « André Gide, 1948 », photo D.R. )
1 809 Réponses pour Du souci de soi
« L’intelligence ne fait pas l’intellectuel, JC ! »
Exact JiBé ! Exemple ? Je suis un intellectuel inintelligent.
Inintelligent, ce qui m’autorise a dire qu’il serait bon de rafler les Zadistes de l’aéroport défunté, et de les accueillir gracieusement dans un camp de travail d’intérêt commun, où ils pourraient découvrir une discipline dont ils ignorent tout ….
(bien entendu, les récalcitrants seraient abattus sur le champ par les Milices patronales)
JC….. Zoroastrien.
Je ne suis guère intelligent et pas plus intellectuel, JC. Je ne fait que (me) poser des questions, qui agacent tout le monde, et parfois moi-même. Un dialecticien-né. Je crois que dans une vie antérieure j’étais le giton de Socrate, sinon Socrate lui-même !
Mais l’intelligence, personne ne sait vraiment ce que c’est. On peut simplement dire qu’il y a manifestement des pensées etd es comportement intelligents et d’autres qui n’expriment qu’une immense sottise. C’est tout ce que notre intelligence est capable de dire…!
« Je me revendique comme un Juif imaginaire… »,
Ah, je l’aime, celle-la !.
Oui, WGG, mais pourquoi poser des questions quand on sait qu’il n’y a pas de réponses ?
C’est un peu comme jean, qui dit à quoi bon laisser des traces quand on sait que tout disparaitra !
En 1940, la France est le pays européen qui rassemble le plus grand nombre de juifs séfarades : 35 000 Séfarades, dont 2000 sont enregistrés en tant que nationaux à l’ambassade d’Espagne à Paris, et 1000 inscrits dans différentes délégations consulaires dans le pays.
Ces Séfarades demandent la protection de l’Espagne en invoquant le Traité hispano-français de 1862 stipulant que tout sujet espagnol habitant la France a les mêms droits qu’un Espagnol. La demande vient des Juifs, et non pas du gouvernement espagnol, qui se voit contraint de la mettre pourtant en application par respect du droit international.
« Françoise Nyssen, ministre de la Culture : «Offrons aux migrants un accueil digne de ce nom, le monde culturel a le devoir d’agir»
Magique ! Cette belle inconnue culturelle est un enchantement.
Suivons son conseil. Offrons un accueil de haut niveau aux migrants de tous poils : thé, gâteaux secs, image de bébé Macron en Noir et Blanc, Alcoran portable, et cerise sur le gâteau …. offrons leur un billet de retour, payé par les passeurs.
Mais ce sont les questions qu’on pose qui font notre identité.
Le « souci de soi » (et toutes les questions afférentes) déterminent l’identité de l’Occident comme l’a fort bien dit le philosophe pragois dont j’oublie le nom.
Dites, il coûte combien le livre de notre hôte ? A lire les commentaires disons contrastés qui s’étalent ici, ça donne envie de se faire une opinion par soi-même. Mais est-ce un luxe inaccessible ?
Mais ce sont les traces justement qui sont belles, comme dit René Char.
22 €
Jan Patocka :
http://next.liberation.fr/livres/2011/03/31/patoka-prague-a-l-ame_725713
« Oui, WGG, mais pourquoi poser des questions quand on sait qu’il n’y a pas de réponses ? »
Enorme méprise ! En se posant des questions sans réponses, on les trouve. Qui aurait pu supposer que le temps absolu n’a aucun sens?….
« En se posant des questions sans réponses, on les trouve. »
D’où viens-tu, qui es-tu, où vas-tu, JC ?
Ne faudrait-il pas plutôt vivre dans l’insouciance de soi ?
Jean dit, je crois, qu’il y a traces et traces …
« Ne pas laisser de trace est un geste d’une haute tenue fiscale » comme disait un pote Portugais, mais récent : pas de souche…
Danielle Rozenberg :
« La mobilisation du consul Bernardo Rolland en faveur des judéo-espagnols elevant de sa compétence va, selon tous les témoignages, largement outrepasser la consigne ministérielle » (neutralité et passivité face aux lois antisémites du 27 septembre et 18 octobre 1940).
À diverses reprises, l’ambassadeur fait valoir auprès des autorités de Vichy que ces lois ne concernent pas les ressortissants juifs d’Espagne. Mais il est vrai aussi qu’il le fait en contradiction aux directives de son gouvernement qui prône la neutralité et la passivité. Il n’empêche qu’il n’est pas démis de ses fonctions d’ambassadeur par son gouvernement non plus. C’est toute l’ambiguité de cette période.
Widergänger dit: 18 janvier 2018 à 11 h 20 min
le philosophe pragois dont j’oublie le nom.
Halupsicek Krouchtivorslav.
« 22 € »
Passou il est fort. Faut dire qu’il a plusieurs générations de commerçants dans ses gènes. Regardez le copyright du livre. Il doit être le seul auteur français gallimardesque à partager les droits d’auteur avec l’éditeur !
Et à partir de 1941, l’ambassadeur Bernardo Rolland, en rapport étroit avec Xavier Vallat aux questions juives, exige le strict respect ds accords du Traité de 1862, démarche officielle du gouvernement espagnol par l’intermédiaire de son ambassadeur à Paris.
« D’où viens-tu, qui es-tu, où vas-tu, JC ? »
Pierre Dac a répondu, JiBé, en 1972 dans ses Pensées, infiniment plus drôles que celles de ce malheureux génie handicapé de Blaise, et fort bien !
« Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne… »
Un génie handicapé, peut-être, mais qui a inventé l’ancêtre des taxis parisiens, JC !
« Les carrosses à cinq sols constituent la première expérience au monde de transport en commun urbain, concept développé par le philosophe et mathématicien Blaise Pascal. »
« La loi espagnole ne fait aucune distinction entre ses ressortissants du fait de leur confession, en conséquence, elle considère les Séfardites espagnols, bien que de confession mosaïque, comme des Espagnols. Je saurai gré aux autorités françaises et aux autorités d’occupation, de vouloir bien, en raison de ce fait, que les lois portant statuts sur les Juifs ne leur soient pas appliquées. »
(Courrier du Consul Général d’Espagne aux Questions juives, 23 juillet 1942)
Il est vrai après la rafle du Vel d’Hiv.
Mais à partir de 1941, concernant l’arysnisation des biens juifs, le gouvernement de Madrid est bien actif, puisqu’il envoie deux dépêches depuis Madrid le 7 mars 1942 pour défendre les intérêts des nationaux d’origine séfarade et à préserver les possessions de leurs biens en France. (Rozenberg, p. 170).
Tu as raison, génial ami JiBé ! Je retire handicapé … il y a redondance.
L’ambassadeur Bernardo Rolland est ainsi intervenu pour annuler des ventes de biens appartenant à des Séfardites. Et cette même politique vaut pour la France d’outre-mer.
souci de soi
http://www.detambel.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=650
Il était pas un peu juif, Pascal, JC ?
Une seule exception à la « passivité » volontaire du gouvernement espagnol est signalée par Danielle Rozenberg, elle touche précisément le Protectorat français au Maroc, le pays de Passou : « la protestation élevée en février 1942 contre les mesures édictées par Vichy à l’encontre des 1500 juifs espagnols du Protectorat français au Maroc. » (p. 171)
Donc Passou ne connaît meme pas sa propre histoire…! Et il prétend donner des leçons d’histoire aux autres ! Ah, le niveau monte…!
insouciance de soi
« Diogène Laërce, qui composa une oeuvre remarquable en anecdotes concernant les philosophes antiques (Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres), dit de Diogène le cynique qu’un jour, ayant vu une souris « qui courait sans se soucier de trouver un gîte, sans crainte de l’obscurité, et sans aucun désir de tout ce qui est agréable », il décida de ne plus se soucier des affaires quotidiennes, afin de vivre en pleine auto suffisance. Dès lors, vivant sur les places publics, dormant, selon l’image, dans un tonneau (tel un chien ; cynique vient de cynos : chien), il ne se préoccupa que des besoins élémentaires, naturels, dont l’homme a besoin. Cet exemple nous montre que certaines préoccupations, et notamment toutes les activités et les désirs habituels des hommes, sont bien plus causes de souci que de tranquillité de l’âme. Par ailleurs, si l’insouciance, le fait de ne se soucier de rien, est étroitement liée à une certaine liberté du sujet devant soi et devant autrui, n’est-ce pas là l’indice paradoxal d’un souci plus profond, plus insigne ? Se soucier de ne pas se soucier, n’est-ce pas un abandon égoïste par rapport à l’autre, au prochain, mais aussi par rapport à soi (ou au Soi comme le propre de chacun, l’original !) en tant que chacun a à exprimer sa part essentielle d’individualité, en sortant d’une quotidienneté médiocre ? »
@21.48 … qui ne sait penser que des rapports de force.
Plutôt une Gigi comme observatrice amusée d’une rivalité enfouie liée à un profond désir mimétique de Chalx (le p’tit chéri) à l’endroit de son collègue et mentor Wgw…, Son impuissance enragée à pouvoir le terrasser, dirions-nous.
Bonjour à toussent et à Ste Prisca-Angèle.
Jazzi, « Il doit être le seul auteur français gallimardesque à partager les droits d’auteur avec l’éditeur ! »
? tu veux dire que les autres auteurs ne partagent pas ?
Il ne s’agit pas de juger moralement de la position philosophique de Diogène. Mais elle n’est pas tenable d’un point de vue purement philosophique.
Lire les pages de Clément Rosset sur le naturalisme de Diogène dans l’anti-nature, je crois.
Et derrière ce naturalisme se cache très facilement le fascisme, qui se réclame lui aussi de la Nature pour commettre les pires horreurs en invoquant la désinfection pour parler ensuite des Juifs.
Rolling stones ça ne vaut pas grand chose et surtout je suis sidéré que Delaporte trouve ça bien.
Qui peut être ce Delaporte pour aimer les Rolling stones, Hamon, le salaire minimum, les migrants économiques, pour détester à ce point Polanski ?
Quand je vois ça, ça me donne envie d’être intolérant. Mais je me retiens.
Le revenu minimal pour tous, pardon.
C’est différent du salaire minimum.
Blaise Pascal, écrivain et mathématicien français
« Il est certain que dans certaines parties du monde nous pouvons observer un peuple particulier, séparé des autres peuples du monde, et il est appelé le Peuple juif. Ce peuple remonte non seulement à une antiquité remarquable, mais il a aussi persisté pendant une durée longue et singulière… Car alors que les Peuples de Grèce et d’Italie, de Sparte, d’Athènes et de Rome et d’autres venus bien plus tard, ont disparu depuis si longtemps, celui-là existe encore, malgré les efforts de nombreux rois si puissants, qui ont essayé des centaines de fois de les effacer, comme leurs historiens en attestent, et comme on peut facilement en juger par l’ordre naturel des choses sur de si longues périodes. Ils ont cependant toujours été préservés, et leur préservation était prédite… Ma rencontre avec ce peuple me stupéfie…”
JAZZI dit: 18 janvier 2018 à 11 h 52 min
Il était pas un peu juif, Pascal, JC ?
–
Je réponds à sa place : juif séfarade.
Les auteurs reçoivent un pourcentage de l’éditeur mais ne partagent pas le copyright avec lui. Passou oui.
Il fallait choisir entre la moins pire des deux solutions radicalisantes. Ils ont pris la bonne, et dieu pourtant qu’on entrevoit déjà les conséquences funestes. Trancher dans le noeud gordien des atermoiements, telle une politique court-termiste qui mettrait fin à un art politique de l’indécision consubstantielle éterneliste !
Souvenons-nous de l’essai un brin oublié d’Ernst Jünger traduit par Henri Plard.
[pitch : A qui saurait défaire le noeud gordien, une vieille prophétie promettait l’empire du monde. Comment faut-il interpréter le coup d’épée dont Alexandre trancha le noeud ? Cet acte a quelque chose de fort et de convaincant ; il semble contenir plus qu’une réponse paradoxale à un oracle et au collège de ses prêtres. Il symbolise toutes les grandes rencontres entre l’Europe et l’Asie. Le noeud renferme en lui la contrainte fatale, l’obscure implication des énigmes, l’impuissance de l’homme devant l’oracle].
Ensuite Danielle Rozenberg analyse le cas des autres pays d’Europe.
En Bulgarie les 150 Séfarades reçoivent des visas pour l’Espagne ou des protections s’ils restent mais certains n’échappent pas à l’expropriation de leurs biens.
En Roumanie, 107 Juifs de nationalité espagnole bénéficient en 1940 de la protection du régime franquiste pour s’être identifiés au Movimiento durant la guerre civile. Ce sont des Juifs ouvertement favorable au régime de Franco. Cela n’étonnera personne si on apprend que ce sont des Juifs fortunés qui appartiennent à la grande bourgeoisie industrielle ou commerciale.
Bonjour la confraternité avec le petit tailleur juif ashkénaze des faubourg… !
Là est toute sa science W, passou n’hésite pas a créer un double désinvolte sur ces questions, pourquoi voudriez – vous avoir des personnages uniquement intelligents ! Vous pourriez vous inscrire aux séfarades anonymes ( mais il l’a déjà fait lol ). Il va vous falloir vous décider, soir vous faites prof, soit vous faites traducteur, soit vous faites votre propre acteur, soit vous faites poète, mais pour le moment on est loin de l’auteur archipélagique …Césaire reviens !!
Au total, l’historien israélien Haïm Avni estime entre 4000 et 5000 personnes le nombre de Juifs qui ont été sauvé de l’extermination par la protection de l’Espagne dans les pays occupés par l’Axe (Allmagne, Italie). Ce n’est pas rien !
Je retourne chez moi, écrit l’andouille : à la charcuterie ?
« Bonjour la confraternité avec le petit tailleur juif ashkénaze des faubourg… ! »
Ma question sur la « querelle » ashkénaze/sépharade n’est pas totalement dénuée de pertinence, WGG. Elle est peut-être même au centre du livre identitaire de Passou ?
Chantal, ne bougez pas, je reviens avec la camisole de force…
Ne sois pas con, Wiwi mon ami !
Passou n’est pas un historien de profession, « attaquable » sur des faits, des interprétations, des oublis etc, etc,, dans ce livre . C’est seulement un homme qui cherche et se cherche, peut être maladroitement, et j’espère ne l’ayant pas refermé le bouquin, se trouve.
Respectable, non ?
(tu fais pareil, à ta mesure…)
Au centre, non ! Mais qu’il l’évoque, c’est normal. Ce qui montre bien qu’une identité, juive ou pas, ça se construit par la culture et que ce n’est pas génétique quand bien même interviennent les mitochondries.
L’identité est une affaire de culture, de construction imaginaire. La Bible est un très grand texte imaginaire qui fonde l’identité juive qui n’est cependant jamais figée mais prise dans un questionnement perpétuel avec l’Éternel à l’échelle de toute la communauté juive.
Je n’ai jamais dit le contraire, JC. J’en montre simplement les insuffisances et les silences coupables.
En Grèce, presque tous les Juifs sont d’origine séfarade. Mais seuls 640 (principalement de Salonique), qui sont enregistrés à l’ambassade d’Espagne sur les 53 000 Juifs de Grèce qui ont pourtant pour langue maternelle le judéo-espagnol, seront sauvés de l’extermination.
Extrait gratuit – L’enfant perdue (L’amie prodigieuse, Tome 4), Elena Ferrante
Retourne à ta lecture, JC, Chaloux va te dépasser !
JC, votre ami wiwi qui ne sait que s’épandre sur internet est jaloux de Passou qui s’épand en librairie…
Sans oublier les romaniotes qui eux sont devenus si rares que mêmes les askenases et les sépharades ne les côtoient nulle part, dressés comme des hérons sur un pied au sommet d’un pic rocheux en Albanie.
zerbibi vient de faire pipi dans sa bambi…
@WGG à 11H22
A propos de René Char et des traces ceci:
« Un poète doit laisser de traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver ».
(La bibliothèque est en feu suivi de Les Compagnons dans le jardin) Je crois que c’est à cet aphorisme que vous pensiez.
Limpidité de la langue d’Elena Ferrante, zerbinette, que l’on retrouve jusque dans sa traduction !
Hélène Cixous et Cécile Wajsbrot: « Une autobiographie allemande »
http://cle.ens-lyon.fr/treffen-mit-autoren/helene-cixous-et-cecile-wajsbrot-une-autobiographie-allemande–303154.kjsp?RH=CDL_ALL110100
Haïm Avni estime que quelque 30 000 Juifs ont pu transiter à travers l’Espagne et ainsi gagner un pays tiers où ils ont pu trouver refuge pendant la guerre. Et il limite à 500 le nombre de ceux qui ont trouvé refuge en Espagne même.
@12h32 -JC
@12h23 – Chantal
Deux pistes qui sont les miennes
@W.
là, je vous perds… Cette bataille m’indiffère. L’exploration du « moi », dans sa filiation, qui guide Passou est plus importante
raymond dit: 18 janvier 2018 à 12 h 54 min
Oui, en effet !
Elle n’est pas plus importante puisqu’il la noie dans l’Histoire ! C’est le problème justement. Votre lecture est plus fantasmatique que fondée sur le texte. C’est aussi le problème…
Ce WIkipédiaganrergg est un grand malade !
(alors que mon test neuronal, cocognitif est parfait)
Oui, avec son « on a tout inventé » etc…
En fait au plus loin ce fut toujours plus ou moins comme aujourd’hui avec Atallili « qui sait tout » est « indispensable partout » sans avoir la moindre originalité (certes il fit de très bonnes études, mais bon, ils sont des milliers, et après tout Naouri qui atteignit la moyenne Poincaré, fut plus brillant encore au point de diriger Casino aujourd’hui)
Bref .l’alphabet grec est en partie seulement d’origine… phénicienne (toute tentative de faire croire celui-ci issue du protohébraïque a toujours échoué à l’Unesco par exemple. Et encore… Le phénicien vient de bien plus loin que cela… Puisque les grecs ne sont qu’un détachement d’une bien plus antique civilisation indo-européenne . d’où les voyelles, et donc les syllabes et la poésie, l’art, les sciences, etc…la totale !).
On a cru longtemps que tout commençait en Egypte, ou peut-être à Babylone… mais on a pu confirmer il y a environ dix ans (images satellitaires d’analyse spectrales) bel et bien la civilisation de l’Indus par exemple (2 à 3000 ans plus ancienne que les deux autres, hyper développée avec assainissement des habitations etc…) Bref c’est dommage pour le Christianisme, mais toute la fable ressemble au « nous venons tous de la vallée de l’Omo » (du coup le « mariage pour tous !?). Il faut se souvenir de Y. Coppens -chantre du métissage- et coïteur de « Lucy ». Puisqu’il était en plus alibi breton, il nous saoulait du matin au soir avec son histoire à dormir debout très cnrs/EPHESS. Un beau jour on a mis en évidence dans le bordel des gènes et Cie la présence de qql chose de « Néandertalien » chez le quidam européen pas basané et chez lui seul !(le néandertalien était jadis présenté comme un gorille, puis peu à peu.. il a maintenant la peau claire et les yeux aussi ! on croyait qu’il ne pouvait -puisque « animal » quasiment- copuler avec le cromagnon… Et si ! à suivre donc). Quelque chose que les africains de tout poil et qql autres dont il faut taire le nom, étaient en manque… Alors Coppens dit « à ça alors, je ne savais pas »…
Bref il ne faut pas croire le Moyen-orient qui nous pourrit la vie, le centre du monde. On a aussi retrouvé récemment dans le Sinkiang chinois, les restes d’un homme vieux de 3 à 4000 ans, il mesurait + de 1.90m, avait les cheveux châtains clairs, les yeux aussi, et un pantalon… à carreaux (façon tartan écossais, en tissus très bien tramé… au fait : on était habillé comment en Palestine en ces temps ?). De là à penser aux scythes et aux pictes d’écosse ? ou à ce que les légendes chinoises appellent « les diables roux aux yeux verts » ? En tout cas, on est sûr que ça commerçait là-haut aussi, ça « civilisiationnait » pas qu’un peu ! Et si une partie de la Palestine s’appelle « Galilée » (où à Nazareth etc…) c’est bien parce que à -3 à 4000 ans les celtes ‘indo-europ’ en question avaient colonisé la Turquie et descendaient en Syrie au minimum…
Il faut lire par exemple (outre Renfrew : « l’énigme indo-europ… », « La Préhistoire du christianisme », et « Mitra & Zoroastre, préhistoire aryenne.. » de Charles Autran (auteur, dont signe d’intérêt, Wikipédia ne daigne pas parler). Alors au risque d’en effrayer plus d’un ici, on verra que ce sont des thèmes venus a minima de l’Iran qui s’ajoutèrent au proto hébraïque pour concocter la Bible.
Mélania, me souffle qu’en en faisant des tonnes,
WGG chercherait à déculpabiliser Céline ? à lui trouver des excuses ?
Alors un agent double ???
Des problèmes aussi imaginaires que les vôtres, WGG.
Pour ceux qui aiment les chats : KEDI
Chantal, ne bougez pas, je reviens avec la camisole de force…
j’ai de très bons ciseaux de gauchère. on se sauvera discretos par la fenêtre en s’ aidant de la gouttière
?
« Elle n’est pas plus importante puisqu’il la noie dans l’Histoire ! »
Oui, il la cache, et là est bien le problème qui gâche un peu beaucoup le « roman ». Dès lors, impossible d’en tirer une adaptation cinématographique !
Un coin du monde
@Widergänger dit: 18 janvier 2018 à 13 h 05 min
Peut-être…
Il me semble aussi que vous n’aimez pas changer de position (jusqu’au-boutiste ?). Vous construisez, post après post, un réquisitoire contre ce livre, laissant sa part romanesque et vous fixant sur ce point d’Histoire qui est pour moi très lointain. Seule m’intéresse cette exploration, de livre en livre, de son identité plurielle. Ce qui le meut. Ce qui le rapproche de ses racines ou l’en éloigne. Je crois qu’écrire est cette passerelle qui, plongeant dans l’imaginaire (roman), lui permet de s’écarter de l’Histoire pour jouer avec son double… On en a déjà rencontrés pas mal dont l’étonnant passant de « double vie », le confident du « Portrait », la rebelle des « Invités », le querelleur de Di.eu des « Vies de job »…
Avez-vous lu les dernières pages de « Retour à Séfarad » ? En patinage artistique on évoquerait un salto arrière ou plus simplement : une pirouette.
Fernando Pessoa écrit dans « Le livre de l’intranquillité » (178)
« Nous peuplons des songes, nous sommes des ombres errantes dans les forêts de l’impossible, dont les arbres sont demeures, coutumes, idées, idéals et philosophies.
Ne jamais trouver Di.eu, ne pas même savoir si Di.eu existe ! Passer de monde en monde, d’incarnation en incarnation, toujours perdus dans la chimère qui nous cajole, dans l’erreur qui nous flatte.
Mais jamais la vérité, jamais l’arrêt définitif ! Jamais l’union avec Di.eu ! Jamais entièrement en paix, mais seulement un peu de la paix, et toujours le désir de cette paix ! »
Le W. que je préfère est justement dans les fantasmes et l’imaginaire, en terre de poésie et de littérature.
L’Histoire… (je ressemble un peu à JC, j’attends que ça passe… le temps…)
« Extime » (par ailleurs orthographe ancienne du mot « estime ») figure dans le Cours de philosophie (tome 2, p.341-342, §891) de l’Abbé Jules Fabre dès 1866, après avoir fait l’objet de débats théologiques dès avant 1863.
Ce soir je me fais une toulouse-haricots blancs-tomate.
Miam
http://coqenligne.fr/photos_culinaires/2010/Haricots%20blancs%20(lingots),%20sauce%20tomate%20aux%20saucisses%20de%20Toulouse.JPG
Le travail a des conséquences négatives sur le psychisme. Une récente étude de l’Assurance maladie en trace un bilan catastrophique. Alors, oui à l’abolition légale du travail qui résoudrait d’autorité ce mal endémique :
« En 2016, plus de 10.000 cas d’affections psychiques ont été reconnus comme accident du travail, pour un coût estimé à 230 millions d’euros, révèle la branche « Risques professionnels » de l’Assurance maladie, dans une étude inédite rendue publique mardi. »
« Ce soir je me fais une toulouse-haricots blancs-tomate. »
Mama mia, D. !
La veille de ma naissance, ma mère avait eu une furieuse envie de fayots. C’est ainsi que l’on désigne les haricots secs en Provence : je suis né le 30 janvier 1952, à 0 H 30 du matin (Verseau ascendant Balance), à Saint-Dizier, l’ancien hôpital de Cannes, situé alors dans le haut du Suquet (la vieille ville). Son appréhension était fort grande, car, trois ans auparavant, l’accouchement de son premier fils, avait été douloureux. Avec moi, tout fut plus aisé. En poussant, elle se vida de tous les côtés ! Elle en riait encore lorsqu’elle me rapporta ces faits, des années après. Pour le nouveau-né mariné à la sauce tomate que je fus, elle en déduisit les plus heureux présages.
HARICOTS BLANCS A LA NIÇOISE
De toutes les variétés de flageolets, le coco blanc était habituellement celui que ma mère sélectionnait. Frais écossés, si c’était la saison, ou secs et mis à tremper la veille, elle les jetait dans un faitout, arrosés de plusieurs cuillerées d’huile d’olive. Selon les promotions du boucher (ma mère était économe !), elle ajoutait un morceau de lard maigre ou une grosse saucisse de ménage. Deux oignons coupés en quatre, une grosse gousse d’ail, un bouquet garni (thym, laurier, sauge, romarin…), deux tomates (ou du coulis), du sel et du poivre complétaient la préparation. Elle laissait mijoter au moins deux bonnes heures, couvert et à feu doux sur la gazinière, ajoutant de temps en temps un demi verre d’eau, de manière à obtenir une sauce assez réduite sans que les haricots n’accrochassent le fond de la casserole. Au moment de servir, elle parsemait le plat de persil finement haché.
Un roman parait, morceau de viande crue pour le repas des fauves.Flaubert avait raison. un romancier doit être de la race des gladiateurs.
@Paul Edel dit: 18 janvier 2018 à 15 h 06 min
Comme vous avez raison !
« laissant sa part romanesque et vous fixant sur ce point d’Histoire qui est pour moi très lointain. »
Combien de pages pour l’histoire ? Combien de pages pour le prétendu « romansque » ? Soyez donc conséquente et comptez.
Et on peut être l’un et l’autre, fauve et romancier
Et l’Histoire ou prétendue telle est fausse :
« À l’été 1492, L’Espagne était Judenfrei (…) Elle avait fait le vide et cette absence dura cinq siècles. » (p. 112)
C’est faux : 1854-1492= 362 ans. Trois siècles et demi, pas cinq !
« morceau de viande crue pour le repas des fauves »
les petits roquets hargneux sont aussi mauvais que les fauves et on les rencontre plus couramment.
Sur les 150 premières pages moins de dix sont personnelles : 1/15=0, 6666666666667
enfin du nouveau
@Widergänger dit: 18 janvier 2018 à 15 h 14 min
Il la traverse, nonchalant, observateur, ironique… Tout est nuance dans la réflexion, le désarroi de ce voyageur. Lorsqu’il écrit, il tient l’autre à distance, même vous, futur lecteur.
Un livre pour se défaire de l’enfance lointaine… Il est seul à la fin du récit avec un trou derrière lui, l’enfance enfouie comme une rumeur, les chansons de sa mère. Il est possible qu’il connaisse encore des métamorphoses surprenantes…
Vous, vous avez bien lu « Ti amor » sur la neige. Personne ne s’est moqué…
le repas des fauves. Paul Edel
Euh, wgg est un épais minou bien trop engraissé de culture, non? 😉
D’ ailleurs, les fauves je ne peux les voir qu’ en peinture! 🙂
(y)
Bien que je n’aie pas lu « le retour Sefarad je peux neanmoins comprendre a vous lire les uns et les autres que les echanges qu’a initiés WGG avec Passou et quelques autres procèdent du malentendu
.D’un côté un livre dont apparemment le projet est de raconter, avec la subjectivité et la sélectivité que cela implique,une quête personnelle à visée identitaire à partir de lectures, de rencontres, d’explorations studieuses en bibliothèque .
De l’autre un lecteur savant, installé dans la posture d’un correcteur de thèse , qui mobilise sa spectaculaire érudition sur le sujet , et qui décerne sa note en prenant en compte l’absence d’exhaustivité du document , en contestant preuves à l’appui la réalité historique de tel ou tel événement , en proposant sur certains points des interprétations alternatives dûment documentées
Que ce qu’écrit WWG soit intéressant, c’est certain ; mais cela n’a rien à voir le livre de Passou qui merite d’etre apprécié au regard de la réussite ou de l’échec de l’ambition qui l’a motivé, et surement pas en fonction de la rigueur historique de son contenu
Christiane, ce n’était pas « ti amor », c’était « amorti » parce qu’il était tombé sur la tête et il ne s’en est jamais remis.
Passou nous raconte sa visite à Séville en 2016, avec la rencontre de la guide Julie. Moi aussi j’ai fait le parcours avec la même Julie. Je ne vois franchement pas l’intérêt de le rapporter dans un roman. Cela n’a rien de personnel, c’est du tourisme. Moi, quand je suis allé à Raciaz, j’étais seul, sans guide, je me suis perdu avec le train, ne descendant pas au changement, trouvant miraculeusement un chauffeur de taxi un 1er novembre, ce qui en Pologne est un vrai miracle, et d’autant plus que c’était un Juif dont la famille lointaine venait de Hollande comme la mienne. Alors, là, ça vaut la peine de rapporter une telle anecdote. Mais franchement Séville en touriste, c’est rien du point de vue personnel. C’est l’histoire tragique des Juifs de Séville. Comme si j’allais faire mienne les pogromes qui ont égrené la vie des Juifs de Raciaz, ce serait parfaitement grotesque et indécent en plus. Tout ça sonne faux.
@DHH dit: 18 janvier 2018 à 16 h 33 min
Quelle clarté bienfaisante…
DHH, c’est simplement que vous n’avez pas compris le sens de mes commentaires.
Le prétendu « roman » de Passou se présente comme une quête d’identité, mais rien dans le livre ne confirme une telle lecture. Ma lecture vise à montrer que le « roman » n’est qu’un livre de vulgarisation bourrés d’erreurs de l’histoire des Juifs séfarades. C’est-à-dire exactement l’inverse de ce que vous dites.
Et je maintiens un tel jugement littéraire. À mes yeux, c’est un livre de vulgarisation avec des aspects grotesques comme la visite à Séville avec la guide. I don’t believe it, comme on dit en anglais !
Une saucisse de ménage. J’adore l’expression.
Il aurait mieux fait de nous parler en effet de son enfance au Maroc ! Là, ç’aurait eu un sens.
Mais ça, c’est un livre inutile et prétentieux qui plus est. Ce livre est pour moi le comble de la vulgarité. Il parle des Inquisiteurs comme s’il était personnellement concerné par cette histoire tragique de l’Espagne ! C’est parfaitement grotesque et tout à fait vulgaire enfin ! Qu’on s’indigne contre les horreurs de l’Inquisition, très bien ! Mais dans un « roman » en quête d’identité comme si c’était une affaire personnelle, mais c’est totalement indécent !
Et le fait que ça ne vous choque pas en dit long sur l’état de décrépitude de notre pays !
Que ce qu’écrit WWG soit intéressant, c’est certain ; mais cela n’a rien à voir le livre de Passou
Ce qu’ il écrit, épais, frénétique et suprêmement subjectivé, même si cela est dûment circonstancié, nous emmerde un brin.
Peut-on encore le dire ici?
D’abord, c’est pas « Ti amor » mais « Ti amo » et c’est un détail personnel, réellement autobiographique. C’est pas l’histoire des Suisses en long, en large et en travers ! Vous avez les neurones en compotes. On ne peut pas dialoguer avec des gens comme vous, vous avez le cerveau dans les genoux et le cœur de pierre.
La première phrase est de DHH, faut-il le préciser.
Merci alors de confirmer mon jugement ! Parce que ce qui vous emmerde se retrouve dans le « roman » de Passou à la page 170…!!!
Elle est bien bonne tiens celle-là !
C’ est de vos propos dont il est question, Wéxégèse, pas ceux de Passou.
Pour ceux, comme moi, qui n’ ont pas lu ce livre, quel pensum votre diatribe!
Parlons de l’ autobiographie dans le roman en général et arrêtez de vous exciter sur un chiffon ( de couverture ) rouge. 😉
Bon, allez, je vais l’acheter ce bouquin. Mais d’avance, je crois que je vais être plutôt d’accord avec DHH – et je voudrais bien que WGG se calme, parce que franchement, il me fait penser à ces maris fous de rage quand leur épouse ose porter une robe dont ils n’ont pas choisi la couleur. Un peu de tolérance, et surtout assez d’appropriation inconsciente du travail d’autrui (on attend toujours e chef d’oeuvre de WGG…) sans parler de la simple courtoisie qui voudrait qu’on puisse exprimer des réserves de manière moins blessante, seraient les bienvenues. Mais bon…
Ah, vous êtes ni fait ni à faire, mes pauvres chéris ! Vous êtes bien nullissimes.
Vous êtes tous des faux culs, ça c’est clair…!
Mais ceux de Passou sont à peu de choses près les mêmes que les miennes, sur l’histoire des investissements Camondo etc.
Vous avez vous-même jugé le « roman » de Passou sans le savoir ! Et il est sans appel votre jugement ! Plus bête du meurs…
Vous êtes tous des faux culs, ça c’est clair…!
Mais non, Wégégèse, on ne l’ a pas lu ce bouquin, c’ est clair, non? Pas tous ceux qui lisent ce blog.
Et puis alors un « roman » personnel qui affiche une reconnaissance de dettes de quasiment 8 pages, on se fend la poire ! Où peut bien être la part personnelle dans cet océan de livres lus pour parler de soi…
Non, on est en pleine duperie, un plein cafouillage d’époque où le monde est parti à la dérive dans un océan de sottises en tous genres !
Ce livre est effarant ! Effarant ! Mais typique de cette époque dégénérée, là vraiment « entartete Literatur » !
Plus bête d’ humeur?
Wgg. C’ est tout vous, ça.
Tue Dieu.
A minuit , ça va être quelque chose.
WGG*****
Vous rappelez vous les bagarres entre Odralfabétix et Agecanonix sur le thème « il n’est pas bon mon poisson », et les dégâts causés par iceux? ici le poisson est nommé « Séfarad » et w est à lui tout seul les deux irréductibles. Je vais attendre que l’orage passe. On reviendra peut-être après à la littérature. et, qui sait, au sujet!
MC
Mais que peut-on faire ? Wgg, avant de reposer vos doigts sur votre azerty, pourquoi ne pas aller boire une bonne camomille ? Faire un tour dans votre quartier ? Caresser votre chat ? Ah, je sais : écouter « my favorite things », et pour ne pas vous ennuyer, choisir la version de Coltrane. Ou, plus simplement, quelques mouvement de gymnastique… Et puis, après, revenez et excusez-vous platement : vous relevez des erreurs, des confusions, dans le livre de notre hôte. Très bien. Vous êtes un spécialiste en la matière et vous enragez que votre valeur ne soit pas reconnu. C’est bon encore. Vous trouvez que vos interlocuteurs ne vous arrivent pas à la cheville. On peut vous le concédez aussi. Mais traiter de tous les noms un hôte qui a l’infinie patience de vous lire tous les jours et de vous laisser envahir, façon volubilis sans parfum, les moindres recoins de son blog, là, je crois qu’il faudrait vraiment vous arrêtez, WGG, car c’est vous qui devenez d’une vulgarité telle qu’elle répand des miasmes de folie là-dedans…
Je suis si effarée par votre impolitesse et votre violence que j’en oublie l’orthographe, ma parole ! Excusez les fautes !
MC dit: 18 janvier 2018 à 17 h 10 min
Vous avez entièrement raison MC, outre cette occupation ici, tel un lieu d’ aisance, il s’ agit d’ un sujet passionnant, l’ autobiographie et qui dépasse autrement en enjeu de culture la petite bataille pourfendeuse de papier de notre acariâtre sanguin Wgg.
Il avait pourtant bien commencé avec Jakobson et alii.
Et puis, il a ( Wgg ) toute légitimité à se prononcer sur un bouquin qu’ il a lu, et c’ est évidemment à Passou, s’ il le désire , de lui répondre.
« Le travail a des conséquences négatives sur le psychisme. » (Delaporte de Pol Emploi)
C’est bien pourquoi je me suis bien gardé de travailler moi-même, laissant aux besogneux le soin de m’entretenir à les faire bosser comme des bœufs asservis sous la menace d’un licenciement aux conséquences tragiques pour ces gagnepetits !….
L’autobiographie ? Ah, oui !…. plus passionnant que ça, tu meurs !
« l’état de décrépitude de notre pays ! » wgg
Vous oubliez qu’en tant que prof vous-même vous êtes en partie responsable de cette « décrépitude », qui vous atteint. Un proverbe chinois disait que le poisson pourrit par la tête. C’est exactement ce qui est en train de se passer, avec des profs comme wgg qui se donnent bonne conscience en venant raconter tout ça sur le prestigieux blog de Passou, alors qu’ils feraient mieux de se concentrer davantage pour être moins nuls, et enseigner correctement leurs élèves.
Louis XVI désigna le 12 février 1788, Daniel de Beaucaire dit Rigaus « de nationalité juive, espagnole et portugaise, citoyen de Marseille, en qualité de syndic et agent des Juifs de nationalité juive et espagnole et portugaise avec la charge de délivrer des certificats à toute personne qui viendrait se fixer dans son ressort et d’attester en outre qu’elles ont les qualités nécessaires pour jouir des privilèges accordés à cette catégorie d’Israélites ».
Pour ceux qui aiment les chats : KEDI
J’en avais vaguement entendu parler. À voir si le film est aussi intéressant que l’idée semble bonne sur le papier.
Passou ne nous parle pas une seule fois, n cite pas une seule fois les grands poèmes des Juifs d’Espagne :
Dunash Ben Labrat
Samuel Ha-Nagid
Salomon Ibn Gabirol
Moïse Ibn Ezra
Juda Hallevi
Abrahem Ibn Ezra
Juda Al-Harizi
Abraham Ibn Hasdaï
Moïse Ben Nahman
Todros Abulafia
Nahum
Isaac Ha-Gorni
Abraham de Béziers
Yedayah Ha-Penini
Qalonymos Ben Qalonymos d’Arles
Salomon de Piera
Don Vidal Benveniste
De Samule Ha-Nagid (993-1056), le plus grand peut-être :
Rose d’équinoxe
Amis, rassemblez-vous, le temps est si étale,
Les jours, ls nuits s’égarent,
Et la terre d’atours, princièrs broderies,
Voyez-vous, se fleurit.
Buvez devant la rose au bouton sans vermeil
Le bon sang de la treille !
Regardez son feuillage uni tout mêmement,
La feuille en est pareille
Au minois parfumé d’une jeune merveille,
Plaqué sur le visage empourpré de l’amant.
Clopine, vous avez une âme d’esclave ! Vous ne savez pas ce qu’est le combat pour la vérité. Vous ferez toujours partie des flouée de la vie. Vous n’avez aucun orgueil.
Là, vous nous gonflez avec votre liste étouffe chrétien, vous êtes une grosse tête à claque mon vieux!
@WGG
Vous regrettez que Passou n’ait pas écrit un livre sur sa jeunesse à Casablanca
Le mieux si cela vous intéresse, et si vous voulez vous faire une idée du monde qui a été probablement celui de son enfance lisez un Prince à Casablanca de Ralph Toledano
Livre à lire non comme le roman banal- sinon médiocre – qu’il est, mais comme un document ethnologique qui nous offre un portrait ressemblant et nuancé ,certes un peu cruel, de la bourgeoisie juive marocaine friquée et assimilée de la fin des années 60, à la veille son « exil » dans le Paris de beaux quartiers au cours de la décennie suivante qui a vu la quasi-fin de la vie juive dans ce pays .
Mais quel vocabulaire employez-vous donc ! On ne va pas refaire la controverse de Valladolid, m’enfin mon âme d’esclave, ben devinez ce qu’elle vous dit, WGG !
Clopine dit: 18 janvier 2018 à 17 h 12 min
il faudrait vraiment vous arrêtez
C’est cela sa vraie nature : un gros faf effroyable épicétout…
Un dernier pour la route :
AMI DU CHAGRIN
Ami du chagrin femme prends,
Issue des filles du sarment.
Au fils des sources tu t’accouples,
Tu les mélanges dans ta coupe,
Chambre nuptiale que ta bouche,
Et la tête engrossée de joie au cœur accouche !
Ces quelques vers nous consolent ds 400 et quelques pages roborative du « roman » génial Retour à Sefarad !
Le plus facile est de porter le glaive dans tous les interstices béants qui peuvent exciter le reproche dans l’ouvrage d’un tiers, même de qualité.
Le plus difficile est d’ouvrager soi-même et de s’en protéger par une réalisation sans faille, témoignage d’un travail parfait …
Si je suis un étouffe-chrétien pour afficher une malheureuse liste de poètes, vous êtes un barbare !
Quand même, W., vous induisez les futurs lecteurs en erreur.
Je relis les pages sur Séville. Ce n’est pas du tout une visite touristique, bien au contraire. Elle commence par cette phrase : » Et puis quoi, je ne me sens pas d’ajouter mes misérables lignes à la tradition bien établie, au tropisme, à la passion des écrivains français pour Séville. C’en est devenu une figure imposée de nos espagnolades. un genre littéraire en soi que l’escale à Séville. »
Et P.A. nous conduit où ? aux limites de la juderia, « Plus précisément le parking de la plaza los Refinadores Don juan. Premier sous-sol, place numéro 9, la tombe du Ju.if inconnu. Elle est garée là, si on peut dire, entre une Mercedes et une Toyota. Ou plutôt derrière. Tout ce qui reste du cimetière ju.if. »
Puis, juste après, à Tolède, il y a cette rencontre émouvante avec cet homme qui l’observe à la terrasse d’un café. Cette conversation qui s’engage « sur la biographie de Garcia Lorca, sur la vie comme elle va ». Sur cette femme retrouvée morte, momifiée, dans son appartement. Sur la première Élégie de Duino, dont il retrouve, alors, ce vers : « Qui, si je criais, m’entendrait… ? ». Et cet homme lui confie sa grande tristesse car un de ses enfants lui a dit qu’il avait raté leur éducation…. Et le chapitre se ferme sur ces lignes : « … je ne suis plus ni français ni espagnol, ni ju.if ni séfarade, car il y a des moments dans la vie où il faut savoir se mettre en congé. Tous ces moi se placent naturellement à distance. Il n’en reste plus qu’un. Le seul vraiment concerné. Juste un père de famille. »
Relisez Clopine. Voilà comme j’aime la lire, bouillonnante de colère justifiée !
LES JOURS D’OPPRESSION
Les jours d’oppression et de grande anxiété,
Je me souviens de Ta promesse : ah, Ta bonté…
À Ta bouche, justice, et en Ton cœur aussi,
Ta promesse qui calme, apaise le souci,
Porte le réconfort à l’heure du péril…
(Samuel Ha Nagid)
Toujours une vieille actrice acariâtre pour jeter de l’huile sur le feu :
« Or, il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »
Je me demande si ce livre consacre assez d’importance à l’histoire de la tomate et de la salade juive.
Oui, c’est une visite guidée que j’ai faite de même. Ça n’a rien de personnel. Vous pouvez la faire aussi si vous allez un jour à Séville. Aucun intérêt de la reporter dans un « roman » personnel. J’aurais pu l’écrire de même.
Vous me faites rire avec vos âneries !
Si je suis un étouffe-chrétien pour afficher une malheureuse liste de poètes, vous êtes un barbare !wgg.
Là, vous ne savez pas lire Wégégèze – mais c’ est une habitude chez vous de mésinterpréter les paroles et les textes des autres pour les tordre à votre paranoïa personnelle – c’ est le texte énumératif qui ne passe pas, qui est indigeste et qui n’ apporte rien sinon de prendre de la place et du temps de lecture inutiles.
Vous, c’ est plutôt la diarrhée verbale.
C’est sûr qu’on ne va pas à la même crémerie !
Pat V vous êtes un parfait idiot. Cela ne vous étonnera pas venant de moi, je pense…
Bon, je vous laisse à votre médiocrité native…
C’ est drôle Wégégèze, vous critiquez au scalpel le bouquin de Passou et vous n’ acceptez en aucune manière que l’ on vous critique à la cuillère! Attendez lorsque l’ on va vous gratter jusqu’ à l’ os au cutter! 😉
Si vous saviez comme cela m’est indifférent ! Vous n’êtes pas à la hauteur, mon pauvre chéri !
@WGG 16 h 40
vous écrivez: »DHH, c’est simplement que vous n’avez pas compris le sens de mes commentaires.
Le prétendu « roman » de Passou se présente comme une quête d’identité, mais rien dans le livre ne confirme une telle lecture »
non ,j’ai bien compris .
Vous pouvez certes considerer que ce livre est raté ,qu’il manque son objectif de nous faire partager le vécu d’une quête d’identité. Vous le dites dans ce post.
Soit.
On peut vous suivre ou ne pas dans ce point de vue
Mais en aucun cas cette lecture ne peut déboucher, sur une appréciation crédible si celle-ci se focalise essentiellement sur qualité historique de l’ouvrage. Car cette approche qui a été celle de vos post précédents est totalement hors sujet
Bon, votre zizi-pan pan culturel, vous vous le mettez ailleurs, d’ accord?
D’ accord? Wégégèze, bien sûr!
https://i.pinimg.com/originals/3d/36/9f/3d369f365e0bc44fb196ad6473f7151b.jpg
..et le vendredi soir le canard était toujours vivant …Robert Lamoureux..le bien nommé
sur circonfession de derrida et la confession
https://unphilosophe.com/2016/01/18/secrete-blessure-circonfession-de-jacques-derrida/
et pendant ce temps mediapart est épargné
@Ed dit: 18 janvier 2018 à 17 h 32 min
Ces images me rappellent un passage du Voyage du Condottière d’André Suarès. Il est Dans le chapitre consacré à la ville de sienne. Il écrit :
« Le soir, au crépuscule, sous notre table, les chats de Camporeggi s’assemblent, les chats du peuple innombrable de Sienne, les chats caressants, les chats sultans et odalisques, les chats doux errants, les chats délicieux qui viennent dîner avec nous. Se saluant de l’œil au passage, silencieux et distants, comme si chacun était seul, ils se réunissent, assis en cercle, au-dessous de la terrasse, bien calmes, sur leur queue. Ils sont neuf, ils sont dix, ils sont onze. Parfois, ils amènent un invité. Un blanc, trois noirs, deux ou trois tigrés, un gris, un rouge. Messieurs, ravi de vous voir. Quand ils sont sûrs que nous avons pris place, ils lèvent le nez tous ensemble ; et sans trop de bonds ni de coups de coude, ils happent, chacun à son tour, le bonnet d’évêque, le gésier, la patte, le petit morceau de foie du fritto misto, ou la rondelle de volaille, parfumée à la pomme d’amour et au parmesan du risotto. Il y en a un, à la tête carrée, couvert de bosses et d’ecchymoses, le podestat du quartier, qui arrive le plus souvent en retard. Celui-là, chat masqué, il porte un large loup blanc sur sa face noire, m’appelle fortement, d’un mia-ô plein de violence câline et de caresses imprécises. Il cherche à bondir d’en bas et à nous joindre : il se dresse ; il prend en vain son élan, il retombe. Mais on s’écarte : Messieurs les chats, ses administrés, ne se moquent pas de lui : loin de là, ils font semblant de n’avoir pas vu la tentative et l’insuccès. »
p.447 Livre de Poche n°3559 -texte intégral.
Non, ce n’est pas du tout hors sujet, puisque l’histoire des Séfarades a remplacé l’autobiographie !!
On ne raconte pas sa vie en racontant l’histoire de France ! Enfin, c’est grotsque et ridicule.
Et si on remplace le récit autobiographie par l’histoire, il est normal qu’on regarde le récit historique dans ses détails. C’est donc tout sauf hors sujet. On est au cœur du problème du genre, du projet littéraire affiché.
Le roman est en fait une longue conférence sur l’histoire des Séfarades avec quelques intrusions de la vie privée qui détonnent dans l’ensemble de la fresque historique, comme si le conférencier commettait une impudeur qui met soudain tout le monde mal à l’aise ! C’est un comble, non !
Oui, ce livre est non seulement complètement raté, insipide, ennuyeux, grotesque et fat, se contredisant même dans le récit historique, mais, beaucoup plus grave ! c’est un livre profondément indécent, honteux, révoltant. L’incarnation de la médiocrité.
« Retour à Séfarad » me ramène à un livre-poème d’Amina Saïd : » Les saisons d’Aden » (éd. al Manar). page 20, je lis :
» Tout départ est la distance que chacun de nous crée pour se rapprocher de soi. Lointain est le rivage pour qui cherche le lieu de la réponse. (…) Je devais trouver le lieu où des ténèbres nait la lumière. »
@christiane 18:44
Très beau passage, pittoresque. Merci pour le partage !
« Se saluant de l’œil au passage, silencieux et distants, comme si chacun était seul »
La fierté et le caractère si indépendant du chat transparaissent dans cette phrase.
Ta gueule, Christiane (en l’absence du boug, j’assure l’intérim) !
Vas-y, WGG, je sens que tu n’as pas tout dit ! Il doit rester de la viande crue à te mettre sous la dent, du côté notamment du narrateur, existe-t-il vraiment ?
On attend toujours le compte-rendu quotidien de JC & Chaloux…
(en l’absence du boug, j’assure l’intérim)
C’est pas nécessaire.
not found D. à 14h21 les haricots blancs,
Quelques variations autour de l’autobiographie :
Rousseau préambule/incipit des Confessions 1765,1770 environ : pacte autobiographique
Michel Leiris L’âge d’homme 1939 chapitre V « La tête d’Holopherne », « Gorge coupée » essai autobiographique
Jean Paul Sartre Les Mots 1964 première partie Lire autobiographie « limitée » à l’enfance
Jules Vallès L’enfant (au début du roman) 1879 roman autobiographique
Marguerite Yourcenar Mémoires d’Hadrien (fin du premier livre, Animal vagula blandula, prix Fémina 1952 autobiographie apocryphe (fausse) : intentions : reconstitution historique ? méditation philosophique ? testament politique ?
Nathalie Sarraute Enfance (début du roman) 1983 fragments autographique (enfance seulement)
Gustave Flaubert Un coeur simple et La légende de Saint Julien L’Hospitalier : fausses biographies
ce travail n’est pas fait par moi, d’autres références suivent
oui laisser une trace historique peut faire partie des buts de l’autobiographie, mais ce n’est pas exhaustif et il y a bien d’autres intentions en cours dans ce dessein entrepris, décrire une part de soi-même, part dont on se soucie.
W et le souvenir d’enfance, George Perrec
ou
L’ethos du narrateur ici c’est l’ethos d’un conférencier bcbg qui commet quelques impudeurs comme je le disais. Il s’implique, il s’indigne, c’est tout juste s’il ne nous montre pas les blessures que l’Inquisition lui a infligé.
Tout le monde pouffe de rire…
Quelqu’un souffre-t-il de gêne par procuration comme Raymond Aron (qui ne savait jamais sourire face aux humiliés qui lui paraissaient s’enfoncer inexorablement dans leur névrose), à chaque lecture des répliques acharnément pathétiques de gwg ? Au point d’en conclure : « faisons tous silence et adressons-nous à d’autres lecteurs sans jamais le mentionner, ainsi se calmera-t-il peut-être » ? Voilà ce que je pense souvent en glissant sur ses mots invariablement agencés par l’archéologie spontanée de sa libido, c’est-à-dire sans aucune surprise quant à la profondeur de son mal-être ? De la pitié ? Non point. Plutôt une sorte d’impuissance désespérée à ne pas savoir comment le secourir contre son gré, comme le font ces admirables infirmiers des HP camisolant les furieux avec toute la douceur souhaitable pour leur bien.
Sinon, Ph. D., quel temps avez-vous eu aujourd’hui ?
Derrière tout ce cirque incroyable, il y ce que j’appelle le complexe séfarade pour la Shoah. C’est à mon avis tout l’inconscient du texte de Passou. C’est frappant quand on lit ce qu’il est capable d’écrire sur l’Inquisition et surtout le ton avec lequel il l’écrit. Il n’y a pas que Céline qui délire. Là, c’est une espèce de délire symétrique à l’envers, mais tout aussi délirant. Et si on le lit comm ça, son bouquin, il devient intéressant mais bien malgré son plein gré…
Ed, revois ta copie. Deneuve et Bardot savent de quoi elles parlent !
@Je vais attendre que l’orage passe. On reviendra peut-être après à la littérature. et, qui sait, au sujet!
C’est un peu ce que je voulais dire, mais hélas, il ne passera pas l’orage, croyez-le bien, cher M. Court. Jamais nous ne pourrons avoir un débat constructif sur la place de l’œuvre passoulinienne dans la littérature contemporaine. Car il (le débat)/ elle (l’œuvre) seront toujours entravés.
NB/ j’ignore la règle en grammaire inclusive dans cette dernière phrase.
Au contraire, JJJ, pour une fois que l’on est en plein dans le débat : le souci de soi dans la recherche identitaire du narrateur du Retour à S. !
jazzi,
Du tout, puisqu’elle n’ont jamais été agressées sexuellement. Et franchement, confondre « T’as un beau petit cul » avec un viol, c’est d’une intelligence…
@19.30 peut-être l’ombre d’un léger fléchissement de posture. Aurait-il conscience d’être allé trop loin et de devoir maintenant trouver une honorab’ porte de sortie, quelle que piteuse qu’elle soit ?… J’ai souvent remarqué ce… procédé argumentatif après une crise de délire extrême… Retourner le compliment à son ennemi, en lui faisant comme une concession sympatoche. On passe subrepticement sur l’autre côté de la balance bipolarisée… après la furie, la déprime.
wgg qu’appelez-vous le complexe sepharad pour la shoah ?
Tout l’art de Flaubert engendré par une conception naïve du problème littéraire, enfantillages pénibles, sans inventions – et des croyances de paysan.[…] Marcher en faisant sentir qu’on marche, douloureusement, mais quand il faut bondir, grimper, nager – plus personne. Rien d’ailé. Il n’est pas une phrase de lui qui augmente mon esprit.
Paul Valéry
Il n’y a qu’entre juifs qu’on peut en parler. Les autres ne comprendraient pas.
@19.39 Jazzman, vous êtes un pousse au crime ou au suicide, en laissant accroire que wgw amènerait au coeur du débat sur l’identité de l’écrivain journaliste hôte, PA. Vous n’allez tout de même pas lui faire préciser le sens de la formule qu’il fait de son propre cas, qu’il formule au bouquin de Passoul voyons donc : « une espèce de délire symétrique à l’envers, mais tout aussi délirant. Et si on le lit comme ça, son bouquin, il devient intéressant mais bien malgré son plein gré… ».
Je trouve que vous jouez trop souvent avec le feu, Jazzman, ce n’est pas corrèque, ni sain, j’irais même affirmer que vous seriez presque pervers sur ce coup-là. Vous ne croyez tout de même pas que passoul va se fendre d’une réponse à wgw sur ce point, après cette bolée de vois bert qu’il s’est mangée depuis 2 ou 3 jours, tout de même !
Là, Valéry a définitivement montré à la postérité les limites de son intelligence.
Soyez tranquille JJJ ça ne vous arrivera jamais…
Une concssion sympatoche… C’est pas JJJ c’est triple c… Non ce n’est pas sympatoche du tout.
@Il n’y a qu’entre juifs qu’on peut en parler. Les autres ne comprendraient pas.
Voyez, Jazzman ou alii, le coup classique du procédé de forclusion après le crise de délire ! Brèfl, je renonce à poursuivre, car ce n’est en somme qu’une affaire personnelle entre lui et moi, et personne ni surtout aucun goy de la rdl n’y pourra jamais rien comprendre. (une petite voix manquante n’oublie pas de préciser la coda, en général : « et je vous enk.hule toussent, hurkhurkhurk ! »)
Jazzi a raison, on est au cœur du problème. Et ce que je pressentais au départ s’est avéré conforme à mon mauvais pressentiment. En pire.
Ben oui, faut vous y faire, mes pauvres chéris, certaines choses fondamentales de notre monde vous dépassent complètement.
et voilà ça sentait si fort l’hôpital qu’un foutriquet est venu parader en blouse blanche
Et Rolande continue à se marrer !
du coup, je me sens très mal, et pis, j’ai grande honte de moi par mes encouragements imbéciles disant ah un esprit libre ah une critique impartiale ah loin de toute flagornerie. S’il y a un buffet, je me cache dessous et j’attends les cendres. 🙁
Quelle attitude idiote rose.
les saucisses de ménage sont parties mais je préfère retourner dans mes archives
J’ai bien pensé que le sujet de ce livre produirait une spectaculaire blessure narcissique, mais je n’avais prévu qu’elle se transformerait en gouffre.
Pas d’autre commentaire.
« Il n’y a qu’entre juifs***** qu’on peut en parler. Les autres ne comprendraient pas. »
***** Imaginaires.
Correction pour WGG.
19.53 @jjj, triple c.on, « ça ne vous arrivera jamais »
De quoi ? subir une volée de bois vert de votre part ?… Vous pensez sans doute que celle que vous gerbez sur Passoul constituerait de facto un hommage extrême à son œuvre que nous n’aurions pas compris, ou que lui-même n’aurait pas encore compris ?
Il est certain qu’on peut toujours faire tout dire aux silencieux et aux taiseux, (aux marbrés sous les injures) dans la mesure où on peut les ventriloquer à loisir. Le pb de Passou, voyez-vous, c’est qu’il veut essayer de faire comprendre le souci de soi de sa conscience malheureuse à des goys. Ce qui n’est pas votre cas, hélas, car vous ne saurez jamais vous y prendre avec le roman de votrte symphonie inachevée, tellement vous êtes entravé par la douleur, le mal, l’infection et la haine de vous-même… Mais ça, tout le monde le sait depuis trop longtemps, c d’un classicisme !
Mémoires d’une jeune fille rangée Simone de Beauvoir 1958 autobiographie
et Sido et souvenirs d’enfance de Colette 1930 autobiographie
http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Colette-la-maison-du-bonheur-perdu-980437
M’enfin wgg, vous ne vous rendez pas compte qu’avec vos critique délirantes vous vous ridiculisez ? On croirait lire un mari jaloux.
Vous connaissez l’expression « trop c’est trop » ? Vos charges continues contre Passou sont contre-productives, vous en avez dit trop de mal à présent pour que l’on vous prenne vraiment au sérieux. Moi-même qui n’était pas spécialement intéressée, je me sens quasiment obligée d’acheter le livre (enfin après celui d’Elena Ferrante).
@ « une spectaculaire blessure narcissique »
mais chez qui, au juste, le gouffre produit ?
Je dis ça, je dis rien, je fais que d’passer, hein hein !
Signaler que D. Rozenberg figure bien dans la biblio du livre « retour à Sefarad », p.433.
Voir par ailleurs chap. 48 sur Franco et les Juifs.
Z. @je me sens quasiment obligée d’acheter le livre…
Vous voulez dire : pour consoler Passoul-Ste Th de Lisieux de la douleur ressentie par la réeception des glaviots tuberculeux de l’infect wgw ? Faut quand même pas pousser la bonté compassionnelle à ce point, ça nous deviendrait un brin tout aussi gênant dans l’autre sens. D’autant que le tome 4 de la napolitaine est pas donné non plus ! 😉
Non, non, vous leur fîtes Saigneur, en les crachant beaucoup d’honneur.
NB / ce soir P. Lemaitre, à la place de Passou, de wgw et de Ferrante, va passer à lgl. Moi je dis : ne vous laissez pas enfumer, cher.es amiches !
C’est bien Colette? Vous me conseillez quoi de concis?
J’espère pour « Passou » qu’il aura inauguré sa séance de lecture à la librairie de Paris, today, avec d’autre lecteurs que des « juif imaginaire » comme le mauvais prof, ni juif ni imaginaire, mais vrai obsédé pervers.
La Chatte.
Passou devrait remercier WGG, JJJ. Que de passion, d’énergie, de temps de lecture et, surtout, d’analyse et d »écriture n’a-t-il pas c.onsacré à « Retour à Séfarad » ! Pour un auteur, tout vaut mieux que l’indifférence et le silence. Et combien, grâce à WGGi, d’acheteurs lecteurs ? JC, Chaloux (uniquement pour faire du c.ontre WGG), Clopine, zerbinette, probablement DHH..
Il se pourrait aussi que mon passage au BHV ait précipité celui de WGG à la Fnac Saint-Lazare ?
A noter aussi que jusqu’ici, à part La Croix, pas d’autres articles dans la presse à ce jour ?
Ah pas bravo, les « fidèles » parisiens du blogapassou, comme le boursouflé ne sont pas allés à la librairie de Paris, today, pour l’insulter en face d’homme à homme. Et préfèrent le faire sans risque , ah les courageux!
Jacquot, tu as un côté journaliste de tabloïd j’ai pas d’cerveau qui fait parfois peine à lire.
La raison pour laquelle je lis ce livre c’est mon affaire.
La librairie de Paris, c’est celle de la place de Clichy?
Puisque je ne peux me procurer le dernier livre de Passou et débattre avec vous, sachez que j’ai mangé des penne à la sauce tomate. Sans oublier le gruyère râpé et un peu d’ail.
JJJ, non aucune bonté compassionnelle, Passou n’en a pas besoin, depuis le temps il sait à quoi s’en tenir sur wgg ; mais à force d’entendre, enfin de lire, l’autre en train de déblatérer, je voudrais pouvoir lui apporter la contradiction, mais vous avez raison, cela ne servirait à rien ; car d’abord il faudrait que je relise toutes les élucubrations de wgg pour y répondre et ça c’est vraiment au-dessus de me forces !
Au moins avec Ferrante je passerai un bon moment…
@Puisque je ne peux me procurer le dernier livre de Passou
Et moi qui me représentais une amazone sans frontières
J’ ai acheté ce livre. Je n’en ai pas commencé la lecture. Je me moque des avis ici émis. La couverture me plait ; incendiaire et automnale
@amazone sans frontières
Il est disponible, effectivement.
Toutefois, quand je vois le prix et ce que vous en dîtes, je vais attendre qu’il sorte en poche.
Miaou Chaloux
21:27
+1
J’ai également noté la recommandation.
@quand je vois le prix
A ce compte-là, votre avis risque de se faire désirer
21:33
Oui. Je n’ai jamais acheté un livre à sa sortie. J’attends patiemment qu’il sorte en poche, pas la peine de céder à la précipitation du moment.
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