Du texte du Coran, tranquillement
A vrai dire, cela faisait longtemps dans ce pays que l’on n’avait pas entendu publiquement parler du Coran dans une telle atmosphère de sérénité. Quelque chose d’étrangement dépassionné et empathique. Sans la moindre intention polémique, sans envie d’en découdre avec qui que ce soit, sans même l’intention de convaincre et encore moins de vaincre. L’atmosphère en était presque irréelle. Les deux rangs réservés à la presse n’étaient qu’à moitié remplis ; et encore, principalement par des représentants de médias arabes ou musulmans ; où étaient donc passés ceux de ces grands médias qui consacrent des « une » et des couvertures à l’islam à longueur d’année ?
C’était jeudi dernier en fin de journée dans l’amphithéâtre Marguerite de Navarre du Collège de France, à Paris. Un bon millier de personnes était venu écouter un savant, un vrai, le paléographe François Déroche (Metz, 1952) prononcer la leçon inaugurale (ici en audio) de sa chaire : « Histoire du Coran. Texte et transmission ». Du sérieux, du lourd, mais si finement et si calmement exposé que cela en sembla presque aussi léger que le « Que sais-Je ? » sur Le Coran qu’il rédigea à la demande des Puf pour remplacer celui de Régis Blachère. François Déroche, qui s’est présenté comme historien, n’est pas du genre à encombrer les estrades médiatiques.
Il a mené des recherches dans les bibliothèques du palais de Topkapi à Istanbul (qui conserve les manuscrits de la grande mosquée de Damas), de Saint-Pétersbourg (codex parisino-petropolitanus, le plus ancien des manuscrits coraniques, probablement tout début des années 700), de Tachkent (Ouzbékistan où se trouve le « Mushaf d’Othman »), sans oublier, bien sûr, la BnF où il débuta au sortir de Normale sup, en y préparant le catalogue des manuscrits du Coran. Il a une parfaite connaissance des langues sémitiques : l’hébreu et l’arabe, bien entendu, mais aussi l’amharique et le guèze. Il a déchiffré sur des monuments (Dôme du rocher), les inscriptions, les monnaies et bien évidemment les papyrus et les plus anciens manuscrits du Coran, des copies qui remontent aux premiers temps de l’Hégire jusqu’au Xème siècle, découvertes pendant l’expédition d’Egypte et dont certaines reposent dans les dépôts des universités anglaises et allemandes.
Ses analyses sont remises sur le métier à chaque nouvelle découverte, comme celles de palimpsestes, fragments provenant de 926 Corans différents, lors de la rénovation de la grande mosquée de Sanaa (Yémen) en 1972, qui révélaient certaines différences avec la vulgate (organisation différente des sourates). Ses travaux font autorité sur le plan international, notamment pour ce qui touche à la codicologie (étude des manuscrits reliés en codex) du livre manuscrit arabo-islamique, ses strates et ses variantes. Car ce qu’il creuse depuis quarante ans, c’est la manière dont s’est formé puis fixé le texte fondateur de l’Islam, quitte à scandaliser les tenants absolus d’un Coran incréé, directement dicté au Prophète dans un arabe « pur » qui n’aurait pas évolué, alors que tant la forme que le fond ont connu des mutations au cours de l’Histoire en fonction des copies. Chez les plus fondamentalistes, on en est encore à maudire certains de ses exemplaires en les décrétant « sataniques ».
Son approche est historico-critique, et non pas religieuse. Dans ses analyses, le carbone 14 et la palynologie (relevé des pollens capturés en surface ou en profondeur sur un manuscrit) l’emportent toujours sur la piété. Le rythme très élevé des modifications qui l’ont affecté au cours des trois premiers siècles de l’Islam est suffisamment significatif pour encourager une étude approfondie de la transmission du texte, quitte à ce qu’elle suscite des révisions. Développement d’une écriture spécifique aux manuscrits coraniques, introduction de l’enluminure (fin du VI siècle de l’ère chrétienne), évolution des techniques de construction des volumes etc Toutes choses qui ont rarement eu la faveur des chercheurs dans le monde arabo-musulman tant le terrain était miné.
Car faire l’histoire de la transmission de Coran revient obligatoirement à bousculer l’histoire intellectuelle de l’islam. Rappelons tout de même que la recherche savante sur le texte du Coran ne date que de la fin du XIXème siècle, et qu’elle fut le fait d’universitaires allemands pour la plupart ; de plus, la difficulté d’accès au terrain (La Mecque, Médine) n’a pas encouragé les vocations d’archéologue. Sans parler des collections privées et qui le restent.
Comme il est de tradition, le professeur Déroche donna le « la » de ses conférences et de son séminaire à venir au Collège. Ses cours, qui débuteront le 7 avril, porteront l’intitulé La voix et le calame. Les chemins de la canonisation du Coran. L’assistance prit acte qu’il en posa d’emblée l’axe en une question : « Le kitâb céleste est-il Ecriture ou livre ? » ; avant de se demander si l’islam avait besoin d’un livre, de rappeler que le Coran relevait de l’antiquité tardive, d’annoncer un projet d’édition scientifique du texte coranique qui bousculerait l’épineux dossier de la chronologie de la Révélation, les questions qui fâchent encore comme celles relatives aux « lettres mystérieuses » en ouverture de certaines sourates ou les interprétations du contenu théologique ou légal du Coran, et de faire sourire en évoquant « les philologues, ou pire encore, les orientalistes… »
« Le texte du Coran, tel que nous le connaissons représente une version qui s’est imposée/a été imposée au détriment d’autres. Il s’agit, de manière schématique, d’une compilation réalisée après la disparition de Mahomet, vers 650, dans un cercle de disciples appartenant au courant majoritaire. Elle n’avait toutefois pas la forme que nous connaissons, car l’examen de manuscrits, témoins directs de cette histoire, montre que le progrès des ressources de l’écriture arabe, très défectueuse au départ, a peu à peu permis d’intégrer au texte écrit des éléments qui relevaient d’une transmission orale comblant les déficiences de l’écrit. Le texte tel que nous le connaissons correspond grosso modo à celui à celui dont la fixation s’est achevée vers le début du Xème siècle sous le contrôle du pouvoir abbasside »
Cette nouvelle chaire est le pendant de celle de Thomas Römer sur les Milieux bibliques ; elles permettent de mieux comprendre la genèse d’un texte sacré. L’an prochain, une troisième chaire sera inaugurée qui fera le pont entre elles, sur le monde antique byzantin. L’élection de François Déroche au Collège de France sur un tel projet interrompt une longue tradition du Collège. En cela, elle est une première, car depuis cinq siècles, tous les intitulés de cette discipline se rapportaient soit à la langue et la littérature arabes (André Miquel), soit au monde arabe, soit à l’islam au quotidien, soit à l’histoire sociale de l’islam contemporain (intitulé de la chaire du regretté Jacques Berque) jamais au texte du Coran, même si, en 1857 déjà, Ernest Renan, professeur au Collège de France mais non sans contestation, avait oeuvré pour que les candidats au concours soient questionnés sur « l’histoire critique du texte du Coran »
Savant, le nouveau livre de Claude Addas La Maison muhammadienne (177 pages, 18,50 euros, Gallimard) l’est tout autant, mais si précis, détaillé, pointu qu’il s’adresse à un public déjà averti de ces questions. Le fruit de ses recherches, qui se présente humblement comme des « aperçus » de la dévotion au prophète en mystique musulmane, est également nourri de travaux précédents sur Ibn Arabî (Murcie, 1165- Damas, 1240) en particulier, et plus largement sur le soufisme. Le grand penseur de l’islam, théologien et poète, auteur d’une œuvre considérable dont Les Illuminations de La Mecque (Futûhât al-Makkiyâ), domine la spiritualité musulmane, et pas seulement sa métaphysique, son ésotérisme et sa mystique, depuis le XIIIème siècle.
Malgré les travaux érudits d’Henry Corbin, de Louis Massignon, et plus récemment de Michel Chodkiewicz, traducteur d’une partie de la Futûhât et auteur remarqué du Sceau des saints (1986), les plus orthodoxes gardiens du dogme récusent certains principes d’Ibn Arabî tels que l’importance accordée aux lettres placées en tête des sourates. Le livre de Claude Addas vient à point remettre les idées en place en un temps où nombre de principes coraniques sont malmenés à mesure qu’ils sont commentés, interprétés, popularisés, instrumentalisés, galvaudés ad nauseam (sans même entrer dans la querelle du djihad).
Outre la qualité du Prophète comme âme de la umma (la communauté des musulmans), et pas seulement comme son fondateur, elle y insiste sur l’importance du rêve comme lien avec les fidèles : la vision du Prophète en songe. On s’en doute, il y présenté moins comme chef de guerre et inflexible législateur que comme instrument de la miséricorde divine. Ibn Arabî est un guide précieux, le plus grand des maîtres non seulement pour décrypter autrement l’ultime Messager de Dieu et le chef des Messagers en Muhammad, mais pour en savoir davantage sur les formes paroxystiques que peut revêtir l’amour du Prophète, les fonctions spécifiques que la vénération du Prophète a revêtu sein de la tradition mystique.
Ibn Arabî y insiste : Muhammad n’était qu’un simple mortel, ni dieu ni demi-dieu ; sa mission était non seulement transhistorique mais universelle ; Il était prophète avant même d’exister humainement ; tous les autres prophètes, tenus pour ses substituts, ont procédé de sa loi sans le savoir alors qu’Il était caché, qu’Il était même prophète invisible quand « Adam se trouvait encore entre l’eau et la boue ». Dans cette perspective, Ibn Arabî accorde une importance particulière à la fâtiha, la sourate d’ouverture du Coran, car en synthétisant toutes les révélations qui ont précédé la sienne, elle les fait sienne pour exprimer une vérité universelle susceptible de toucher et de rassembler « la totalité des hommes ».
C’est là que le théologien se distingue par son audace, et pas seulement dans son grand souci lexical tant dans sa lecture du Coran et des hadiths, mais par sa mise en lumière de l’universalité dans le temps et dans l’espace du message du Prophète. Ainsi, la umma n’est pas seulement la communauté des seuls musulmans mais l’humanité tout entière, universalisme qui ne sera pas du goût de tous. A le suivre, et à suivre son exégète, on comprend que ahl al-bayt désigne, au-delà de la seule famille du Prophète, tous ceux qui s’en rapprochent par la purification.
La question est si sensible qu’elle est l’un des points de divergence entre sunnites et chiites, ce qui vaut aujourd’hui encore à Ibn Arabî de passer parfois pour « cryptochiite », lui qui considérait la servitude absolue comme la plus haute des saintetés. C’est tout le mérite du livre de Claude Addas de s’en faire l’interprète sans jamais quitter son domaine d’expertise, la mystique si détestée des scholiastes, abandonnant à d’autres une actualité immédiate dont les facteurs n’ont souvent de religieux que le prétexte.
(« Coran du musée de Topkapi, Istanbul » ; « Coran d’Othman » considéré comme la plus ancienne copie manuscrite du Coran ; « Ernest Renan », « Ibn Arabï » photos D.R.)
480 Réponses pour Du texte du Coran, tranquillement
A ne pas manquer:
@Renato 13h52.une seconde je reviens vers vous;le texte qu’attestent les manuscrits est bien :
ibant obscuri sola sub nocte per umbram
lorsqu’il y a incertitude,il suffit de scander le vers;c’est un hexamètre dactylique pas très banal;il comporte 4 spondées 1 dactyle 1 spondée=6 mètres.Ce qui est peu banal est la succession de 4 spondées donc 8 syllabes longues,ce qui rend l’atmosphère très lourde et l’allure feutrée et majestueuse.
Quant à la traduc, libre à vous de faire du mot à mot! Les hypallages sont fréquentes dans les langues anciennes,elles correspondent à une intention de l’écrivain et plutôt que de respecter l’accord grammatical,il est plus juste de traduire en fonction du sens.Les trad.sont nombreuses,la dernière en date,récente est de Paul Veyne.
( un spondée c’est 2 longues,un dactyle 1 longue 2 brèves)
suffit sur Virgile,pour moi! Lola salutem dat.
Bérénice, non non, je sais bien que tout est religion, il faut relire William James et Charles Taylor, le sentiment religieux et ses mille façons de s’exprimer, mais ce n’est pas le problème, je parlais du traité d’athéologie d’Onfray, ce livre est passé comme un lettre à la poste alors que c’est un bouquin de fasciste, toutes ses références biologiques : le christianisme contamine l’univers, Paul exporte sa maladie, l’épidémie mentale… le peuple juif est responsable du premier génocide de l’histoire… c’est tout de la rhétorique nazie ! et c’est directement inspiré par Nietzsche, il y trouve sa source dans son Dieu Nietzsche, et après on vient vous parler de nietzschéisme de gauche, mais il faut lire et comprendre un minimum ce qu’on lit, le problème est qu’il n’y a plus de critique littéraire dans ce pays, c’est du vocabulaire de nazillon, alors deux cas possibles : soit Onfray pense et comprend ce qu’il écrit auquel cas il ne vaut pas mieux que le Pen (cf l’extrait de la Persanne) soit il est bas de plafond, si j’ai pris l’option 2 c’est juste par égard et respect pour sa personne, voilà c’est tout, nada mas, le problème est qu’il se trouve toujours un petit malin pour rajouter une couche.
hamlet dit: 8 avril 2015 à 13 h 13 min
Vous parlez comme un imbécile, mon ami Hamlet …. un imbécile. Bas de plafond.
A toutes et tous, tariq se fatigue pour rien puisque ses origines sont chrétiennes. Too Bad for him!
c’est comme Spinoza, pourquoi on nous rabat les oreilles aujourd’hui avec Spinoza ? parce que Spinoza est contre la morale et pour l’éthique, une justice éthique, la morale elle édicte les lois en amont, comme les hommes sont par nature inadaptés pour les respecter, il n’est possible que prendre le problème en aval, et voir après coup le bénéfice qu’en tire la société pour dire c’est juste ou ce n’est pas juste, et comme cette vision utilitariste cadre avec les bonus des banquiers, des comptables et des pdg du cac 40 tout le monde est spinoziste, c’est le grand miracle spinoziste adapté au capitalisme.
nous avions la sculpture de soi, le Dieu individu nietzschéen, et cerise sur la gâteau maintenant on nous beurre la tartine avec Spinoza.
le problème est les organisations humaines ne sont pas différentes des hommes eux-mêmes, des milliers de types exploités et sous payés viennent applaudir leur pdg quand il leur annonce qu’il va multiplier son salaire par 3, le désir d’être admiré des autres n’existe que par celui d’admirer le mâle dominant de la grande tribu humaine.
et avec ça débrouillez-vous, roulez jeunesse.
Mais c’est la pensée religieuse qui contamine l’univers, le christianisme participe à la dance, c’est tout, il n’est donc ni mieux ni pire que les autres. Après, si quelqu’un a besoin de béquilles pour vivre, tant pis pour lui.
JC, tu te fatigues pour rien les commentaires de ce blog sont orientés de travers. Tu es sûrement le seul à ne pas être aveuglé. Mais cela s’explique par ton autonomie intellectuelle, se qui se fait rare de nos jours. Enfin, si tu y trouves ton bonheur, pourquoi pas!
bonne journée.
idle dit: 8 avril 2015 à 17 h 11 min
« JC, tu te fatigues pour rien »
Lorsqu’on se fatigue : c’est tout bénéfice !
Physique et moral.
J’aime et pratique le sport, acte qui mélange deux notions soigneusement incompatibles (!) pour beaucoup de glands…
…
…qu’est ce qu’il dit,!…
…il dit,!…que le génie , il sort pas de la poche kangourou,!…Pampers des renaissances,!…
…
…çà meuble déjà, les aux parfums,!…comme entrr en matières,!…
…inquisition psy,!…des poses de modèles frigides,!…
…goûtez moi çà,!…pour des joues plus roses,!…
…encore deux heures,!…sur nature vivante,!…
…montrer,!…mais, c’est pas moi,!…
…
…c’est abstrait, Oh,!…que j’aime,!…
…ou est ma tête,!…en distanciation acrobate,!…et ma bouche, en plusieurs répliques,!…
…c’est cher,!…un prix pour un close-up,!…
…etc,!…
la vie dans les bois dit: 8 avril 2015 à 13 h 34 min
Je ne comprends pas du tout ce que C.A. Peirce pourrait avoir d’éclairant sur la croyance religieuse. Il fut un très bon théoricien de la logique et du raisonnement, à la base expérimental.
Non.
La pensée de Peirce est une philosophie générale (son point de départ est Kant) qui se n’en tient pas à la logique ou aux signes.
Les sémiologues (ces producteurs et reproducteurs d’une science sans objet) croient parfois reconnaître une « sémiologie de Peirce », qu’ils comparent à la « sémiologie de Barthes » ou la « sémiologie de Eco ».
A mon avis, c’est un non-sens, ou en tout cas une invention: ils prélèvent et réorganisent des extraits de textes pour les faire répondre à leur petite question.
Un ‘sémiologue’ fait bailler d’ennui, sauf s’il s’investit dans un domaine spécifique (comportement animal, ou tout ce qu’on voudra) et alors, il a tôt fait de se débarrasser de son baluchon sémiologique.
La ‘semiosis’ de Peirce est tout autre chose, elle se réfère à l’expérience toute entière, humaine et pas seulement humaine, du reste.
Par croyance il ne faut pas entendre spécialement le religieux mais l’infinité de ces croyances quotidiennes qui ne sont que des habitudes ou des dispositions à l’action.
La question qui se pose est celle du processus de fixation de ces croyances, et de leur plus ou moins grande justification.
C’est énoncé dès les premiers textes de Peirce (articles très tôt traduits en français)
http://www.peirce.org/writings/p107.html
Pourquoi Peirce?
Peirce ça marche, c’est utile, on peut s’en servir -si on veut.
Mais hamlet (sallâ allâh ‘alayhi wa sallam) est plus savant.
par contre, grâce au ciel nous avons des comités d’éthique biologique et médicale, des membres éminents cogitent sur la fin de vie.
Un couple de non voyants veut avoir recourt au tri sélectif des embryons pour avoir un enfant non voyant ? mazette ! allez me chercher nos philosophes de service, ils arrivent tous au galop, et ils dissertent, a-t-on le droit de faire naitre un enfant non voyant pour satisfaire au désir des parents ? sortez vos livres de Kant, vous avez dix ans pour résoudre le problème !
par contre pour les autres probèmes, l’infamie des injustices sociales et des partages des richesses vous ne verrez jamais l’ombre de la moitié d’un comité d’éthique.
maintenant les musulmans veulent avoir des philosophes, ils souffrent d’un gros déficit de philosophie, de puis Avérroes et Maïmonide grand philosophe arabe, juif arabe, ils n’en n’ont plus peuchère, pourquoi ne pas exporter les nôtres ? au Qatar ? on leur vend moins cher qu’un rafale, 5 ou 6 millions d’euros chacun, avec le nombre le déficit budgétaire fondrait comme une galce à la vanille dans le désert. et tous ces roi et ces princes arabes qui spolient les richesses naturelles pourraient enfin dormir tranquilles.
il suffirait d’envoyer Comte Sponville en Arabie Saoudite : quelle différence entre la joie et le bonheur ? le bonheur est lié à une espérance vouée à ne jamais être satisfaite, alors que la joie…
Camarade JC, voici ce que serait pour vous un cauchemar, bien décrit par Pierre A.:
« A vrai dire, cela fait longtemps dans ce pays que l’on n’avait pas entendu publiquement discuter sur un blog dans une telle atmosphère de sérénité. Quelque chose d’étrangement dépassionné et empathique. Sans la moindre intention polémique, sans envie d’en découdre avec qui que ce soit, sans même l’intention de convaincre et encore moins de vaincre. L’atmosphère en est presque irréelle. »
Et pourtant, le calme est parfois bien agréable… Comme quand on nage seul sur le dos en regardant le ciel.
Bein, je vais peut-être pas l’entendre de cette oreille, alors.
…
…You tube,!…Johnny Halliday, » Retiens la vie « ,…
…
…paroles et musiques,!…états d’âmes,!…
…etc,!…
lola dit: 8 avril 2015 à 13 h 51 min
A propos de Pound;j’ai un peu plus réfléchi,bien m’en a pris;j’ai trouvé,tout simplement le billet de Y Di Manno sur la …RdL:Ezra Pound une refondation poétique,avec des posts très intéressants de Ueda et Bloom (06 mars 2013)
Merci, lola.
Je viens de m’y reporter, ayant complètement oublié cela.
Je suis stupéfait.
Il arrive que des échanges aient lieu dans la RdL.
Salut, Bloom, we agree to disagree!
@ JC je ne lis pas les autres commentaires :
http://www.pauljorion.com/blog/
Vous devriez, mes chéris, vous recentrer sur les actes : ce qui est décortiqué, armure, dans la crevette rose est inutile. La chair doit être libérée. Parole.
Il faut jeter l’habit pour connaître le moine ! Nu !….enfin nu ! Dépoilez vous !
Arrêtez de croire qu’en vous montrant les mouches que vous encul.z devant des aveugles, vous brillez…. vous êtes loin de comprendre la réalité de ce monde !
Ici, tant de branlettes stériles, tant de belles idées … fausses, stupides, inutiles.
Bonne soirée, mes petits choux !
SI JE NE LIS PAS LES AUTRES C’EST PARC QU’ILS SONT TOUS ENVOUTÉS PAR LE FRIC JUIF PUANT!
Camarade ueda,
ceux qui font des cauchemars ! Cocasse !… Ont ils du temps à perdre ou de l’imbécilité à revendre ?
Et « t’es ridicule, casse-toi », le temps qu’on dise ouf, ça, tu l’as percuté?
Inutile de renvoyer quelqu’un au dialogue Titus — Vespasien rapporté par Suétone…
hypallage j’en mangerais (hors sujet, pardon)
euh noté cela le 4 mai 2014, en passant,
« non pro mundo rogo » St Jean XVII, 9
« Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que vous m’avez donnés » (et, il prie pour ses bourreaux)
et ci-dessous ce passage de Jean, ai copié (sûrement chez H. de Montherlant)
Quel bonheur de savoir combien le monde est méprisable ! Qu’on est faible quand on ne le méprise pas autant qu’il le mérite.
Fénelon in Méditations V
c’est ma pierre apportée au schmilblick du Coran.
En revanche, pourquoi se convertir lorsqu’on se penche sur un sujet avec attention tout en l’étudiant ?
DIAGO,VA REJOINDRE TA TROUPE AVEUGLÉMENT ET ENVOIES TA TROUPES DE SS ET TUES COMME A TON HABITUDE EN PENSANT QUE TU ES UN GRAND PHILOSOPHE.
Depuis bientôt 10 ans je lis ce blog et je n’y trouve que des trous du cul du pouvoir en place gauche droite con-fondus!
Tuez tout et après TAS DE CONS(
y;Michaud sur son blog
« . Il n’est pas loin le jour où je n’aurai même plus le droit d’émettre des doutes sur la sainteté de Mahomet, dont je pense qu’il n’est qu’un prophète et que seul Dieu est saint. D’ores et déjà il faut faire très attention à ce qu’on dit, même pour plaisanter. Le merveilleux Que Sais-je de Joseph Klatzmann sur l’humour juif restera-t-il en vente longtemps?. »
si quelqu’un a besoin de béquilles pour vivre, tant pis pour lui
ou pour la cible qui lui permettra de se la jouer flèche…
ce personnage se retrouve dans certains films de Woody Allen , Match Point notamment Sans doute peut-on objecter que le film se passe à Londres ; mais de toute évidence c’est le milieu friqué juif new-yorkais qui est le vrai cadre dans lequel a été imaginée cette histoire transposée pour des raisons économiques de tournage sous d’autres cieux,
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Bien vu, DHH. Comme Woody, Roth a un flair incroyable pour les dialogues, dans la nouvelle Goodbye Colombus, par exemple, où il passe au mode typographique du drame, ou dans American Pastoral où le dialogue entre père et fille atteint des sommets comiques et cruels rares.
Des longueurs, certes, mais rachetées par un vrai génie pour animer la comédie humaine. S’être mis toute la société us à dos y compris et surtout la communauté juive mérite dix prix Nobel. Grand courage. Un mensch.
@Reine des chats
Puisque vous attendez une reponse et que vous m’avez promis de la lire voici ma reaction à votre long post ;comme la matiere est litteraire j’espere que Pierre Assouline nous pardonnera de squatter son blog avec cet échange .
D’bord je constate que nous avons des livres cultes en commun : Au –dessous du Volcan,Boulgakov,l La Vie mode d’emploi .
Effectivement je pense que vous avez raison :même dans les œuvres qu’on vénère ,il y a des moments où on décroche ,où on saute de pages ;peut etre parce que le premier contact avec un livre a été si fort qu’on ne peut supporter ce qui se place un cran au -dessous de la perfection initialement rencontrée ; c’est aussi que notre sensibilité de lecteur s’émousse au fil de la lecture et que nous nous habituons au commerce de ce qui dans les premières pages avait été une découverte ,un choc.
En y réfléchissant je ne suis pas sure d’avoir lu dans leur totalité des livres qui pourtant m’ont fascinée que je ne finis pas d’admirer et de relire ; et notamment je suis sure que dans mon vieux Proust de la Pléiade, devenu objet fétiche, tout usé de cinquante ans de relectures, je n’ai jamais pas lu continument le troisième tome de la première à la derniere page
C’est peut-être cela qui m’a fait porter ce jugement que vous contester sur la Pastorale ,dont j’ai vecu sans doute la lecture en perdant au fil des pages ma capacité d’émotion d’admiration et en déplorant de ne pas y trouver la densité et l’originalité des premiers chapitres .Etonnant pouvoir de cet ecrivain qui arrive à vous rendre accro à son livre en vous parlant de la confection des gants !
Et su vous voulez savoir comment j’aime lire ,ci-dessous ,ce que j’avais un jour écrit ailleurs pour dire ce que j’attends des livres
« qu’est-ce qu’aimer un roman ? pour moi, en cela comme en amour, il y a plusieurs façons d’aimer :
On peut avoir des passades. J’en ai eu beaucoup, j’en ai sans cesse de nouvelles, de ces moments de bonheur fugaces passés avec des romans séduisants ,qui n’évitent certes ni la facilité ni le cliché, qu’on peut néanmoins apprécier comme des compagnons de voyage à la conversation plaisante, qu’on ne reverra plus, mais qui laissent un souvenir aimable .
De ces romans il y en a tous les ans, pépites à dénicher dans la production de l’année. Pour n’en citer que quelques uns, pour moi ce fut une fois la dentellière de Pascal Lainé, d’autres fois , la Cerise de Boudard, le Serment des barbares de Boualem Sansal , Boy de Christine de Rivoyre, Le retour du hooligan de Manea. Je rangerais aussi dans les passades sans lendemain, même si elles ont duré plus longtemps, les sagas sur fond historique, bourrées de personnages conventionnels, de situations attendues et de clichés, dans lesquelles j’ai aimé souvent à me blottir, comme Autant en emporte le vent ou Les hommes de bonne volonté
Mais dans ma vie il y a eu aussi les coups de foudre ,ces quelques livres qui vous envoûtent des qu’on les ouvre, dont on sait immédiatement qu’ils sont une œuvre forte, qui vous enchaînent, vous rendent « accro » et qu’on quitte, la dernière page avalée, avec le sentiment du sevré qui a triomphé d’une dépendance .
A chaque âge ses coups de foudre ;enfant ce fut Les trois mousquetaires, et plus tard Bel –ami, l’Education sentimentale ,Guerre et Paix, et plus tard encore le Nom de la Rose et La vie mode d’emploi ,et aussi cette cathédrale du roman qui n’a pas une notoriété à sa mesure:Le siecle des lumières d’Alejo Carpentier, et encore Beloved de Toni Morrison ,Vie et Destin ,Guerre et Paix, Barrage contre le pacifique et bien d’autres,evidemment.
Et je les relis, de loin en loin ,par bribes ou en entier .
Mais ne sont pas les seuls livres que je relis . Car il y a aussi, peut être même plus nombreux , des livres qui sont comme ces êtres un peu rébarbatifs et intimidants, qui ne font apparemment rien pour plaire, et que, par un effet de révérence mêlée répulsion, on n’ imagine pas au premier abord pouvoir fréquenter et aimer . Ce sont des livres qui ont besoin et de se faire accepter, et qui de leur côté ne vous acceptent pas d’emblée .
Mais ces romans, dits difficiles, on se met à les aimer passionnément, lorsqu’on fait l’effort de les apprivoiser .Alors ils deviennent des compagnons familiers, qui vous livrent toute leur vérité ,qui vous révèlent leur profondeur, leur intelligence ,leur inépuisable richesse et la multiplicité de leurs facettes.
Telles furent pour moi les rencontres avec Ulysse, La Montagne Magique , l’Acacia de Claude Simon , et évidemment La recherche .
Tous les ouvrages que je relis, encore et toujours, sont comme de vieux amants, que je retrouve chaque fois avec émotion, la passion première désormais éteinte, et remplacée par quelque chose de plus mur, de plus apaisé et de plus dense .
A force de fréquentation , ces livres se présentent à moi à chaque lecture ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait autres .Ils deviennent comme une maison aimée où j’ai mes coins préférés, mes habitudes, et où ma vie à laissé ses marques avec le temps . Le dialogue avec eux s’enrichit, à chaque nouvelle rencontre, de ce que j’ai appris, aimé ou découvert entre temps, et aussi de ce que je suis devenue;Nos mondes se croisent et se fécondent à travers ce commerce permanent.
Souvent, je m’offre comme une friandise , la relecture de tel ou tel passage; et je déguste, une fois de plus, l’enterrement et la veillée funèbre d’Emma Bovary ,la scène cruelle des souliers rouges dans le côté de Guermantes ,les propos de Monsieur de Norpois, increvable et éternelle figure de l’idiot solennel ,la ballade à Fontainebleau avec le face à face de Rosannette et des carpes dans l’Education, la lumière des tropiques pénétrant par une jalousie dans une salle ombreuse, comme la décrivent Duras ou Claude Simon
Driiiing ! Driiiiiing…
– On sonne : tu vas ouvrir, chérie ?
– Bien sûr mon choux !
– Bonjour ! c’est qui ?
– C’est Mahomet, madame !….
– C’était qui, mon trésor ?
– Le Père Noel ! ….rien d’intéressant …
Le Père Noël c’est l’Enfant Jésus qui a vieilli?
hamlet semble l’un de ces gars qui votent blanc pour ne pas salir.
Bien que… à bien regarder… il pourrait s’enfuirai avec sa maitresse le soir de Noël en emportant la bûche des enfants.
dino, très tranquillement te dire: te fatigue pas, ni avec les sciences, ni avec la philo des sciences, ni comment se font les découvertes scientifiques. Tu vas te faire une hernie au cerveau.
Pourquoi on tue des chrétiens dans le monde aujourd’hui ? La nouvelle christianophobie » par Alexandre del Valle
sur le blog de VERONIQUE CHEMLA
Bloom, oui les dialogues père fille dans la Pastorale de Roth c’est d’une drôlerie extrême, le livre même est d’une grande drôlerie, c’est le livre le plus drôle de Roth, et le plus biblique, parce que dans la bible il y a des passages très drôles, qu’est-ce que j’ai pu rire en lisant la Pastorale Americaine, vous imaginez cette famille qui fuit les pogroms russes, arrive aux usa, se fait une place une soleil, dans la société américaine, et là patatras, le grain de sable dans le bel engrenage, la fille (très drôle) qui devient une révolutionnaire, met des bombes dans les banques, bégaie et arrête de manger, la totale, c’est même plus un grain de sable c’est carrément un rocher.
c’est qui disait que la Bible n’était un livre universel ? Spinoza ? il disait que c’est pour ça que les chrétiens ont écrit les Evangiles et les musulmans le Coran, pour s’universaliser, mais est-ce si vrai ? la Pastorale de Roth est le livre qui se rapproche le plus de Bellow justement à cause de la temporalité, on croit que c’est une affaire générationnelle, le père, le suédois faisant le lien entre le passé et les pogroms, lui sait l’intérêt de trouver un endroit tranquille, et la fille coupée du passé qui cherche à nouveau les em.erdes en jouant la révoltionnaire genre il était une fois la Révolution, en fait c’est faux, ça ressemble à du Bellow parce que dans cette histoire entre le père et le fille il y a toute l’histoire des juifs, et dans l’histoire de la terre promise aussi, ce lieu où tous les em.erdes vont disparaitre comme par miracle. C’est celui que ressemble le plus à Bellow parce que c’est le plus philosophique, et le plus universel, penser trouver la terre promise et se retrouver avec une fille qui bégaie comme Moïse, tout ça doit bien avoir un sens.
Puisque tu poses la question, camarade jisse, et veux savoir ce que je fais a part baiser les pieds de la Reine, et saluer respectueusement DHH. Je suis un scientifique, recherche fondamentale, Irfu. Je dirige un labo hors hexagone en lien avec Saclay. Les bouquins sont ma passion secrete comme le theatre pour Macron. L intimite avec toi s arretera la. Pas d ambiguite. Je suis pere de 2 petites filles joyeusement et classiquement concues, ravissantes, que je ne suis pas candidat a te presenter.
Hormis mon ex, une bougresse qui m a plume, je continue de beaucoup aimer les femmes. Si en plus de ferme poitrine et joli minois, tu les choisis intelligentes et accortes, tu decuples ta capacite orgasmique. Crois-en mon experience!
Eh bien edouard, cela n’explique aucunement ta perte du sens des réalités: oublier d’acheter un casque à tes gamines lorsque tu les mets en cours de ski dans une station m’as-tu-vu, de préférence chic and swiss. Pendant que tu assures ta sécurité sur des pistes balisées. Ouf !
Non , le drapeau est à damier.
Je ne comprends pas non plus ce que viens faire le Suédois Seymour Irving Levov dans le sujet, mais il doit y avoir un rapport avec Mahomet, en cherchant bien.
ce que vient, bouh, ma grammaire
21.19 et tout va bien.
‘scusez, l’amour de la base qui fait encore des ravages…
« on comprend que ahl al-bayt désigne, au-delà de la seule famille du Prophète, tous ceux qui s’en rapprochent par la purification. »
on comprend, on comprend, c’est vite dit. Les histoires de dire à dieu c’est toujours compliqué.
une histoire de » gens de maison »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ahl_al-Bayt
Vit dans le bois et Bere, a force de faire tache tention, ca eclabousse. les deux intellos a la mords moi le neu neu ( par pitie non) sont comme les jumelles siamoises : 1/2 cerveau pour deux, ca fait vite court.
edouard, heureusement que je connais des bac+12 chercheurs en sciencs dont au moins une a un tour de poitrine à te faire pâlir et te faire rabaisser un peu ton allure de toquard.
« et aussi cette cathédrale du roman qui n’a pas une notoriété à sa mesure:Le siecle des lumières d’Alejo Carpentier » (DHH)
D’accord.
Et personnellement, je t’avoue , edouard, que » chef de labo » de l’irfu n’est pas pour m’impressionner. Si tu sais pas lire, c’est pas à ton age que tu vas apprendre.
En fait edouard, ce qui est étonnant, c’est que j’avais pensé un temps que tu étais cheminot, tes longues soirées d’autodidacte dans des foyers SNCF. Tu vois comme on se fait une idée fausse des gens.
Vie dans les bois,
C’est quand même sympathique, non?, d’avoir reconnu qu’on se considérait mutuellement comme cons?
La conscience de ce vivre-ensemble purement virtuel permet la désinvolture, la gaité, la bonne humeur!
Voyez votre échange avec Edouard.
Vous nous présentez comme les pièces d’un dossier.
« Comment, dans un espace anonyme et imaginaire, reconnaître ses camarades-de-blog, et les autres? »
Cette considération réciproque entre vous et moi (ou me suis-je trompé?), c’est formidable: on juge l’autre à son meilleur.
Un p’tit moment de gaité, de jeu, d’amusement bon-enfant…
Voyez par exemple ce post que je juge d’une très belle eau:
« la vie dans les bois dit: 8 avril 2015 à 14 h 44 min
Le pr Deroche est croyant, et pratique le Coran de par ses travaux en bibliothèque. Son exégèse, encore une fois, reste une parole d’évangile. Quid des petits canaux de Jacques Berque? Disparus avec la distribution d’eau courante au robinet ?
En tout cas merci pour l’explication de la sourate d ouverture. Fatiha je m’en souviendrai. »
Moi, je suis convaincu!
Mais ne croyez pas qu’il en aille de même pour nos amis de passage.
Ils n’y comprennent rien, jettent un coup d’oeil, et s’éloignent après un haussement d’épaule: quel gâchis!
Vous verrez, Vie dans les bois, un jour vous direz de moi: finalement, un seul sur ce blog m’aura comprise.
dino, je lis ton commentaire avec scepticisme. Que tu fasses du hachis parmentier des commentaires, c’est ta liberté. Et je te laisse à tes copains, tes camarades, et shirley, dis, tu l’as oubliée shirley ?
Ce que j’ai écrit, tout au long de ce fil, je te laisse le relire. ( mon plus beau c’est quand même cette reconnaissance à Michel Houellebecq…)
Car vois-tu, j’en suis à lire ce qu’écrit DHH à 18h47; et parallèlement je lis cela:
» D’un autre côté, les romans d’imagination, même quand ils ne sont pas de premier ordre, m’ont été une merveilleuse source de distraction et de plaisir et je bénis souvent les romanciers. je m’en suis fait lire à haute voix un nombre étonnant, et je les aime tous à condition qu’ils ne soient pas trop mauvais et ne finissent pas trop mal- ceux qui finissent mal devraient être interdits par la loi. A mon goût un roman n’est pas réussi s’il ne s’y trouve aucun personnage auquel on peut s’identifier, et tant pis si c’est une jolie femme » ( je te précise dino, que l’auteur de cette louange est un homme, un scientifique)
…
…de toutes façons,…
…
…les fameuses lunettes à » Google « ,!…
…çà fait,!…espionner,…une maison,…à distance,!…par le porteur de ses lunettes » Google « ,!…
…une autre façon, de fichés des livres de bibliothèques,!…les fonctions du personnel de labo,!…ou autres accès de numéros de banque des paradis aux fours,!…
…
…un excellent Pascal,!…pour les voleurs de diamants de Londres,!…
…n’oublier pas, les numéros gravés aux lasers, sur diamants,!…ou autres codes,!…photos,!…etc,!…
…
…tiens,!…çà me rappelle l’autre casse, dans la côte d’azur, un vol de diamants …avant, le crach, de l’avion disparu,!…Malaisie Air,!…etc,!…
…
…comme qui dirait,!…des diversions digestives,!…des coïncidences,!…
…
…et, avec, toutes les caméras,!…même aux chiottes,!…
…des lézards,!…comme des Rappetous à Picsou,!…etc,!…
…
…belles familles d’alliances à gaz et, l’art grec, qui se retrouve à dépasser Bysance, et s’atteler à une Rome de l’est, impériale,!…
…
…bronze et marbre,!…et précisions, un Panthéon nouveau,!…d’exactes répliques en 3D,!…et sur chantier, des marbres choisis,!…
…
…enfin, un autre Disneyland » Athènes « , toutes ces Olympiades en Méditerranée,!…
…
…pourvu que le Minotaure donne son consentement,!…aussi,!…
…deux mains,!…la baltique et la méditerranée,!…autours de casinos,!…Banco,!…
…l’imagination, un leurre, pour éviter la boisson,!…bon,!..un petit Bordeaux,!…après un riz au lait, au miels,!…allez,!…aux fleurs, bourdonnés,!…façon Marco-Polo,!…
…etc,!…
C’est très bien ainsi, La vie, c’est très bien.
Dans votre rôle vous êtes parfaite (vraiment, ne changez rien).
Pardon si mon excursus sur Peirce vous a mortifié.
Je ne pensais pas à me moquer de vous.
Voyez-vous, je suis un amoureux des Collected Papers depuis de longues années, et chaque excursion ne fait qu’accroitre mon admiration pour cet homme (mis au ban d’Harvard par de plus médiocres que lui, il faut quand même le faire… je sens que sur ce coup vous êtes de mon côté… Eh quoi, un Américain venu en France pour s’initier à l’oenologie et prendre femme ne saurait être complètement mauvais…).
« … il faut savoir balayer devant sa porte… »
Pourquoi ne pas commencer par la votre, hamlet?
Je veux bien vous aider, hamlet, si le boulot vous est insurmontable.
ha ha ha…une hernie au cerveau…il y’a une anglaise ici qui a eu un jour un accident cérébral ou une hernie, enfin un traumatisme quoi, ou alors , elle souffrait de ses hémorroïdes…probablement a force d’essayer trop fort (comme le garçon coiffeur)…elle se réveille un matin et du coup, elle parle anglais avec un accent français…sa famille en est très surprise d’abord (et pas très impressionnée) et croie a une blague…
bizarre…la plume de ma tante est persona non grata mais pas la plume de mon oncle…tain… M. Passouline, suis issu d’une famille nombreuse…mes tantes, mes cousins, mes papies, mes mamies, mes voisins, mes animaux, ceux de ma famille…vous faut une equipe entiere dediee au zapping de mes posts…j’insulte personne, au contraire de certains ici, so what’s your problem?
j’insulte personne, au contraire de certains ici
Ah ça non, vous êtes juste frais comme une rose étalant son total respect de l’intimité…
tout ca fait trop prise de tête pour moi…allez je me casse…j’y peux rien, c’est ma religion groucho-marxiste…avant de m’éclipser, un clip du concert du groupe El Gusto, un sacré mélange de musiciens, de chez nous…des juifs , des arabes, des pieds-noirs…ils sont passes a Londres l’an dernier et tout le monde s’est bien amusé…et si vous regardez de prés, vot’serviteur est dans le tas…allez…ciao et vogue la galère…
Donc pour éviter toute prise de tête vaut mieux rester un tordu qui se cache derrière plusieurs. CQFEUFD
(les obstinés a transformer en meetic les blogs si vous pouviez rester sur les réseaux conçus pour ça… enfin, quand on a besoin de tout le monde comme maman pour lui faire coucou tout le temps… bon, là vraiment marre de la médiocratie, ciao)
(médiocratie dépendante de son contraire de façade… of course)
religion groucho-marxiste…
Pas pratiquant du tout alors…
Aucune pratique donc et à bientôt pour des nouvelles de votre non évolution.
Un groucho-marxiste écrivant des cartes de membre tout le temps ça la fout mal, c’est évident !
Edouard dit: 8 avril 2015 à 20 h 09 min
Confession sympathique dont je n’ai bien évidemment rien à faire …
A Erreur de casting, le 8 avril à 10h04.
Dans une lettre » aux siens », datée du 18 novembre 1885, on peut lire
» A présent il faut que vous me cherchiez quelque chose dont je ne puis me passer, et que je ne trouverais jamais ici.
Ecrivez à M. le Directeur de la Librairie des Langues orientales à Paris:
« Monsieur,
Je vous prie d’expédier contre-remboursement, à l’adresse ci-dessous, le dictionnaire de la la langue amhara ( avec la prononciation en caractères latins), par M. d’Abbadie de l’Institut(…) »
Cette demande se répète; il déplore le 8 mars 1886, alors à Tadjourah, de ne pas l’avoir reçu.
Je comprends qu’il avait besoin de ce dictionnaire, qu’il a fini par recevoir, pour un voyage qu’il devait entreprendre, en Abyssinie et au Harar, et dont le recit extraordinaire en est fait dans une lettre au directeur du Bosphore égyptien ( aout 1887)
Lettre signées Rimbaud.
(Abdel, great, great London lights )
“… des bac+12 chercheurs en sciencs dont au moins une a un tour de poitrine à te faire pâlir…”
Jayne Mansfield?
@10h31, écris ton histoire parisienne. Fais en un roman. Mais qu’il se termine bien. Pas un truc sordide, ton papa collabo, homosexuel, enfin tu vois toi pour les détails que je ne viendrai pas lire. À toi.
Jayne Mansfield & …
http://photos.vanityfair.com/2015/01/21/54c036e810516d590a779ab3_loren_mansfield_better.jpg
Renato, non. À Meyrin, ils sont pas trop dans ce delire.
Je sortais rarement du centre-ville, parfois pour aller à Versoix d’autres fois à Hermance… je ne connais donc pas les délires de Meyrin. Reste que je n’ai pas rappelé Jayne Mansfield par hasard.
Renato, please il y a beaucoup de commentateurs qui ont fait des « études » approfondies. Faites leur vos rappels. Je dois quitter.
Qui a parlé de tour de poitrine en premier?
@DHH d’hier 18h47, je vs lis à l’instant, merci pour votre réponse étoffée. Oui, il est tjs émouvant de lire ou d’entendre évoquer des bonheurs de lecture. Nous pouvons rajouter « La Recherche » à nos points communs. Et ce Joyce que j’ai mis tant de temps, eu un mal de chien à apprivoiser. J’y suis arrivée par le détour biographique et paradoxal de Beckett, et je suis pas sûre moi non plus de l’avoir vraiment ingéré tout de go, comme ca, in extenso – et peu importe? Comme ces brassées de lilas des contes, toujours plus fraîches un cran plus loin : elles vous conduisent inexorablement à entrer toujours au plus profond du bois. Peut-être, pour filer votre métaphore, suis-je quant à moi moins patiente avec les amours d’un soir. Bien sûr, pas une question de durée objective, la brièveté, la fulgurances de « sans lendemain » peuvent avoir toutes mes faveurs, mais alors il ne s’agit pas à proprement parler d’amours d’un soir. Celles-ci m’énervent vite, tandis que je découvre en d’autres, à chaque lecture ou relecture, des raisons neuves, non dévoilées ou ignorées jusqu’ici, d’être séduite. Mais quittons le sujet de « La Pastorale », dérivé du tweet à propos de Bellow afin de revenir au billet du jour, tranquillement d’actualité
Ah Fripon… Vous l’aurez donc, le dernier mot.?
J’adore votre côté coriace. Quant à votre assertion selon laquelle je suis « cou.llue, et que c’est bien là ma seule qualité », dois-je y déceler une timide déclaration conjointe, non seulement de vos préférences envers de velus rugbymen mais aussi, par là même, envers moi rhabillée à votre mode fantasmé? Pudique, va! J’en suis néanmoins touchée, comme de juste…
Reine des chats,
La friponnerie demande des années de pratique… N’est fripon que celui qui lutte contre la doxa en béton corbu.
Je passe…
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