Du trait d’union entre Moby et Dick
Réussir son Moby Dick, un rêve d’écrivain… Du moins chez les Américains. L’expression est de longue date consacrée. En France, on en trouve l’équivalent chez les photographes plutôt : « Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. En écrivant Les Sept piliers de la sagesse, T.E. Lawrence disait vouloir écrire son Moby Dick. Entendez : une œuvre qui s’impose dans la durée. Daniel Mendelsohn, lui, avait même intitulé provisoirement son manuscrit en cours des Disparus du nom de code de Moby Dick… C’est dire le statut unique du grand roman d’Hermann Melville dans l’imaginaire littéraire, loin d’une simple chronique d’une campagne de pêche à la baleine au milieu du XIXème siècle, il est vrai sublimée et transcendée par la dimension mythologique que son auteur lui conféra.
L’édition de Moby-Dick ou le cachalot de Herman Melville (1819-1891) qui vient de paraître en Quarto (1024 pages, 146 documents, 25 euros, Gallimard) lui rend justice non seulement par la qualité de la traduction de Philippe Jaworski, mais encore, fidèlement à l’esprit de la collection, par les illustrations de Rockwell Kent et de nombreuses photos, une copieuse « Vie & Œuvre », l’édifiant dossier critique, le répertoire des noms propres. Le maître d’œuvre de cette édition a même pensé à un « Glossaire nautique » ! On n’ignore plus rien désormais du sens de « pampero », « houache », « cartahu », « margouillet », « trou du chat », lexique familier aux seuls marins.
Il n’est peut-être pas indispensable d’avoir à l’esprit la double révolution technique concomitante de l’apparition de la marine à vapeur et de l’invention du canon lance-harpon pour apprécier les aventures ici contées, mais cela aide à l’apprécier. De même sa dette vis à vis de Shakespeare dont il était imprégné. Dans son éclairante introduction, le maitre d’œuvre de cet ensemble Philippe Jaworski souligne bien les hommages, l’inspiration et l’intertextualité même si l’Anglais avait puisé dans l’histoire de l’Angleterre quand l’Américain, lui, avait été chercher son matériau dans l’Ancien Testament. Job et Jonas sont bien là, de même que Béhémoth et Léviathan, mais aussi le Rabelais du combat de Pantagruel contre le monstrueux physétère (Le Quart-Livre).
A sa parution dans l’Amérique de 1851 (ici le texte original), l’accueil fut « mitigé », c’est peu de le dire tant l’auteur en conçut du chagrin. La critique et le public n’étaient pas au rendez-vous. Les écrivains non plus, le grand Nathanël Hawthorne n’ayant pu exprimer son admiration que dans des lettres privées. Joseph Conrad fit la fine bouche, ne croyant pas à la sincérité de l’auteur. En fait, Jack London fut le premier romancier américain à dire en 1904 son admiration pour le génie de Moby-Dick. Puis il y eut D.H. Lawrence, Faulkner, Pavese, Giono bien sûr, Sartre, Auden, Camus, Hemingway, Updike, Tabucchi, Bradbury co-scénariste du film au titre éponyme, Saïd, Le Clézio, Deleuze entremêlant Achab et Bartleby, jusqu’à Maurice Blanchot aux prises avec« cette folie cruelle du langage qui dit tout et qui ne dit rien »…Le dossier de leurs critiques et préfaces ici réunies est passionnant, le plus étonnant demeurant Georges Perec (« Ah, Maudit Bic ! »).
Toute personne livrée à des passions plus grandes qu’elle, affrontant dans l’ivresse du danger ce qui la dépasse, devrait s’y retrouver. Il en faut moins pour qu’un roman déclaré culte accède durablement au rare statut d’œuvre universelle et intemporelle. Cette édition y aide, insistant sur la sagesse qui demeure le corollaire de la folie et de l’hubris du capitaine d’Achab, mais aussi sur un personnage généralement négligé car second alors qu’il est du début à la fin le narrateur, la voix même du récit : le Ismaël de l’un des plus célèbres incipit de la littérature mondiale : « Appelez-moi Ismaël », rien de moins !
Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration). Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle furent plongés les sectateurs francophones de Melville en 2006, lors de la première parution de la traduction de Philippe Jaworski à l’issue d’une dizaine d’années de travail (troisième volume des Œuvres dans la collection de la Pléiade, dont la traduction de Quarto est issue). Cela faisait si longtemps qu’ils vivaient sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissaient, s’en délectaient et lui rendaient hommage car elle avait popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantaient pas de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954.
On découvrit alors en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ca change tout. Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin en a bouleversé plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :
« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».
Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby-Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles. « Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur. Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…
(« Grégory « Achab » Peck dans Moby-Dick (1956), le film de John Huston ; « Herman Melville » photo Joseph Oriel Eaton, 1870 ; « Moby-Dick, 1943, tableau de Jackson Pollock)
1 168 Réponses pour Du trait d’union entre Moby et Dick
Réduire Moby-Dick à une question de genre !
Je sens Passou que vous filez de plus en plus un mauvais coton, depuis la gay Pride de Madrid, l’année dernière. A quand votre coming out ?
Et dire que Christiane me reproche d’avoir la manie de tout ramener à mon homosexualité !
Sérieusement, quand abordera-t-on la question de l’homosensualité des romans de Giono, dont les héros masculins me troublaient autant que ceux de Genet dans mes découvertes de lecture de jeunesse ? sans parler de l’étrange amitié qui le liait au couple Bergé-Buffet…
Le bleu blanc rouge de la photo d’illustration, en tête d’article, est-il un hommage subliminal à nos nouveaux héros foot balistiques ?
Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Heuh….. !!! Y’en avait beaucoup à l’époque de Jean Valjean ?
Dick est aussi un prénom et même un nom. Mais je ne m’avance pas plus loin car je n’ai jamais « accroché » ; je n’ai jamais réussi à lire Moby Dick, trop masculin ?
Dick est le diminutif de Richard, Zerbinette.
zerbinette, il semble que, sur le tard, Passou se lâche !
Un peu comme le vieil Aragon, dont je lis actuellement l’excellente biographie par Philippe Forest.
Moi, qui l’ai lu en entier, je n’accroche pas non plus à Moby-Dick. Trop féminin ?
« Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. »
Jamais entendue cette expression auparavant !
Faudrait que vous lisiez la traduction de Guerne, excellente : LUI DÉJÀ PARLAIT DE CACHALOT.
Depuis 1954.
On n’a pas attendu 2006.
Critique à la manque à la solde de Gallimard.
(la dernière phrase est gratuite, c’est pour moi).
Jazzi : trop hermaphrodite ? Dick est un prénom masculin d’origine germanique. Le signe astrologique qui lui est associé est Gémeaux un garçon ET une fille ?
Oui Lavande, c’était même celui de Richard Nixon.
Affiche pour la campagne d’Eisenhower et de Nixon en 1952 : IKE and DICK :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Nixon#/media/File:Ike_Dick.png
Jazzi : « Réussir un Fragonard » aucune occurrence trouvée ! D’ailleurs je trouve cela insultant pour Fragonard, bien plus beau que n’importe quelle photo !
Et une photo à la Fragonard, ce serait du David Hamilton, zerbinette !
Georges Perec (« Ah, Maudit Bic ! »).
ça me rappelle une conversation que nous avons eue avec Paul Edel, à propos de stylo et de porte plume !
Grande ressemblance entre Herman Melville et Walt Withman !
https://www.youtube.com/watch?v=iRJ-kX_qBYI
Zerbinette et Jazzy, Quand on cherche des occurrences à une expression, on ne se contente pas de google. On va en bibliothèque… « Réussir un Fragonard » se trouve dans la bouche de Cartier-Bresson (source « L’oeil du siècle », Plon puis Folio)
Et toc, Jazzi. Prends-en pour ton grade.
De toutes façon, chasser la baleine n’est pas un métier bien sérieux.
Dites Passou, z’êtes pas un peu de mauvaise foi ? Admettons qu’il y ait une bibliothèque près de chez moi : je fais comment pour chercher ? Je cherche à Fragonard ? à photo ? (et j’ai été documentaliste dans une autre vie)
Evidemment, facile pour vous :
https://www.babelio.com/livres/Assouline-Henri-Cartier-Bresson–LOeil-du-siecle/17047
A part Cartier-Bresson, qui d’autre a employé cette expression ?
Si l’homosexualité est, en filigrane, un thème important de « Moby Dick », on conviendra que la contrepèterie (jeu de mots fondé sur une inversion) de Georges Perec ( « Maudit Bic » ) est fort bien trouvée. On ne saurait nier en effet le caractère puissamment phallique du moindre Bic, surtout dans ses premières variantes. Le baron Bich, son inventeur, portait un patronyme on ne peut plus transgenre, et il était, comme on sait, un passionné de voile (à vapeur ?) qui participa à la Coupe de l’America.
A ce propos, on signalera que le célèbre « Cac 40 » est une invention du baron Cash.
et « Réussir un Picasso? « expression utilisée par la partie la plus cultivée de la Camora pour dire qu on a cogné le visage d un type jusqu’à ce que son nez soit au niveau de l’œil et à la place de l oreille. Source:
bibliothèque épiscopale de Naples
Jazzi dit: 24 juillet 2018 à 12 h 35 min
zerbinette, il semble que, sur le tard, Passou se lâche !
Un peu comme le vieil Aragon, dont je lis actuellement l’excellente biographie par Philippe Forest.
Moi, qui l’ai lu en entier, je n’accroche pas non plus à Moby-Dick. Trop féminin ?
Lavande dit: 24 juillet 2018 à 12 h 33 min
Dick est le diminutif de Richard, Zerbinette.
zerbinette dit: 24 juillet 2018 à 12 h 30 min
Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Heuh….. !!! Y’en avait beaucoup à l’époque de Jean Valjean ?
Dick est aussi un prénom et même un nom. Mais je ne m’avance pas plus loin car je n’ai jamais « accroché » ; je n’ai jamais réussi à lire Moby Dick, trop masculin ?
Lavande
je ne le savais pas. Alors Richard Rivers ?
Et Èmily Richard in son ?
Bon…
Les autres zerbi et jazzi : une seule chose compte : fin immédiate partout et en tous lieux de toute chasse à la baleine.
Alors Jazzi, tu jubiles ?
Étonnante fin du billet de Passou. Mâle ou femelle, masculin ou féminin, cet animal surnaturel, tentation et damnation du capitaine Achab est le cœur d’un roman de la démesure. Le chasseur maudit et vengeur, dans cet équipage de baleiniers harponneurs, se bat contre plus fort que lui et le sait. Moby Dick devient un roman métaphysique. Cette baleine – ou cachalot – blanche n’est que l’apparence du visage des dieux mis en échec par les hommes, hommes qui trouvent leur triomphe dans leur courage. Le Pequod devient le Bateau ivre de Rimbaud, Moby Dick, Léviathan. Il faut replacer ce roman à sa véritable hauteur, celles des choses sans limites, celle de la lutte du Bien contre le Mal (tantôt l’un, tantôt l’autre de l’homme et de l’animal), de l’océan, de la peur, de la mort, de l’absolu.
Quant au sexe de la baleine et aux goûts d’Achab et de Melville, peu me chaut ! L’identité sexuée, le sentiment qu’on est masculin ou féminin, se définit toujours par rapport à une culture donnée et comporte bien des variations. La bisexuation psychique est la règle.
Le langage en français ne connaît pas de neutre et même dans les langues où il y a un neutre on ne peut éviter ce genre de question qui semble tourmenter Passou : baleine ou cachalot ?
Deux choses me surprennent :
dans le film, la mort de Grégory Peck est son entourage autour du film de son harpon. Comme s’ il était pris au propre piège de son mythe.
Secondement -mon père, j’ étais surprise pc je le pense depuis longtemps, a dit que nous sommes à égalité, les bêtes et nous. Il s’ agissait alors de la mort. Mais pour la vie, c pareil.
Elle, Moby Dick, ne veut pas mourir.
autour du filin de son propre harpon.
[…] faites le Quizz burger d’Oss 117…Être bègue, idiot, timide, estropié, manchot, cul de jatte, aveugle, souffrir de troubles obsessionnels, être déficient en Cui, cagneux, khagneux, normalien, bon qu’à ça, Portugais, énarque, monarque papillonné, Amérindien, Chinois, Jaune, Bleu, Noir, femme, fils ou fille de, Laura, petit rien du tout et tout pour toi, saoul, sous-doué, sous-prefet, sain d’esprit, zinzin et Milou en mai, fou à lier, délié, journaliste, critique cinéma, obsédé, monomaniaque, mélomane, collé au Bach, mérovingien, abstinent, intelligent, homo, hétéro, supinateur, pronateur, prognathe, pratiquant, athée, lent, pressé, homme, hombre, ambré, ombré, vs le savez n’est pas un défaut.. ne justifie aucune mise au piloris, contrairement à être malveillant?.. Bon rétablissement.
Cette fille, Annelise Roux est très douée. Envolée lyrique magnifique.
Pas grave si 1/ et 2/.
Elle a oublié dominicain et jésuite.
tant pis, je l’ aime.
Rose, dans le livre il y a beaucoup d’explications à propos des filins et des harpons rangés dans les baleinieres et du danger à ne pas observer les règles strictes de rangement, d’enroulage. Beaucoup d’autres sur l’immense poche à spermaceti, une substance recherchée. Tout le début est à pleurer de rire tant l’allusion à des actes sexuels non désirés et redoutés par le narrateur qui doit sans le connaître cohabiter avec un primitif auréolé d’une légende à donner le frisson aux plus courageux des marins est claire sans jamais qu’il soit une seule fois fait usage d’un lexique approprié.
« fin immédiate partout et en tous lieux de toute chasse à la baleine. »
C’est assez, rose !
voui jazzi
ach pon
Si c’est pas sur google, ça n’existe pas, Passou ! Même moi, j’y suis sur google, c’est dire !
Moby Dick est une baleine blanche mais sont chassés toutes sortes de cetaces , en témoignent les différentes descriptions. Les scènes de chasse cruelles .
Je ne vois pas où est la contrepèterie sur « Maudit Bic », Jacques R. ?
Nous avons à peu près tous vécu sur la traduction de Jean Giono dont nous avons souvent entendu dire qu’elle était inexacte sans jamais avoir été à même de le vérifier, faute d’une connaissance suffisante de l’américain de Melville et d’avoir seulement fait l’effort de consulter l’édition originale (et de la lire). A l’intention des obsédés des problèmes de traduction, cette nouvelle édition pourrait être l’occasion de proposer une sorte de manuel à peu près invendable, où seraient confrontés systématiquement, en regard de l’édition originale (et de ses éventuelles variantes) les choix de Giono, d’Armel Guerne et de Jaworski. Une telle entreprise pourrait d’ailleurs être lancée sur internet par un collectif de foutraques. Work in progress, en somme.
En tout cas, le petit cercle des Rdlistes (Erre-des-listes ?) trouvera peut-être dans cette nouvelle édition l’occasion inespérée d’éclaircir enfin le cas Chaloux.
oui Beltegeuse. Cruelles et inommables.
Bien trouvé, Paul Edel à 15 h 13 min 🙂
Oui, je jubile, Christiane. Et sur le « réussir un Picasso », je m’exclafe !
Chassées.
Vous êtes sérieux Jazzi?
Moby Dick maudit bic
Mais non : chassés les cétacés !
Jazzi n’est jamais sérieux, sachez le.
ça, j’avais compris, Lavande. Mais ensuite, à partir de maudit bic, peut-on, grâce à une contrepèterie, aboutir à un double mot plus explicite. Parce que le côté phallique du bic, je veux bien, mais c’est un peu maigre !
Beau Djimic ?
Il convient, semble-t-il, de mettre deux « f » à s’esclaffer, et pas de « x », pardon !
Mo(mo) dit : bique ! (sous-entendu : sale bique !)
voir chez
Jazzi
c’est l’été : vous êtes dé-chaîné ?
Le bic dans tous ses états !
https://www.google.com/search?q=bic&client=safari&rls=en&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiq76ye-rfcAhVMI8AKHQG2CtYQ_AUICygC&biw=1240&bih=648
exprès pour jazzi :
mot bi Dick.
Maux : dix bics.
Je suis surtout épuisé, rose. Comment faites-vous pour résister à la canicule, vous tous ? J’arrive à peine à lire ou à me traîner dans une salle de cinéma climatisée…
Jazzi
sauf impromptu, je ne sors que le matin et le soir. Maison fraîche.
Lavande et DRH
sur les accords des pp
com. suivant
Lundi, les regards des députés étaient rivés sur la salle où se sont succédé les auditions de la commission d’enquête
in le Monde.fr
se sont succédées, non ? avec le sujet postposé au féminin pluriel.
nota : nous faisons nos choux gras de Benalla.
Rose 16h45 : oui bien sûr
commentaire sur Benalla destiné à D. sur l’article précédent (je ne voulais pas polluer un noble article sur Moby-Dick!)
Jazzi 16h40: 32° ressenti 34°.
Je sors à l’aube puis je me terre chez moi (26°) et j’écris des âneries sur la RDL
Lavande, le masque n’y fera rien, nécessité. Vous polluez. Vous êtes une poisseuse.
En Thaïlande, on respecte la tradition religieuse. Ici, en Occident, même après un miracle, on ne remercie pas le Très-Haut. L’imprégnation bouddhiste, en Asie, demeure plus naturelle. Ce qui me fait dire que l’idée de Dieu ne va pas déserter indéfiniment l’homme occidental. On va revenir à Dieu un de ces quatre, il faut en remercier tous les courageux éclaireurs qui passent leur temps à distribuer la bonne nouvelle de l’Evangile. La voie de l’Asie nous est ouverte :
« Les enfants miraculeusement évacués d’une grotte inondée de Thaïlande après plus de deux semaines sous terre ont eu la tête rasée ce mardi lors d’une cérémonie bouddhiste, préalable à une retraite dans un monastère, en hommage au plongeur mort pendant l’opération de secours. »
Rose, sur cette affaire , le dernier intervenant faisait une remarque judicieuse, compte tenu du nombre de témoins et bien que le rapport de force soit toujours impressionnant , dissuasif, nombreux sont ceux qui auraient pu se rappeler de l’article 40. Il est vrai qu’un costume légitime l’usage de la force , de plus l’homme n’a pas été blessé . Je ne comprends toujours pas à moins d’éprouver une haine ou du mépris pour la jeunesse gauchiste, anti système ce qui lui a pris. Sans penser à l’aubaine qu’une telle affaire représente pour les élus , le sénat, et tout le tintamarre.
Le substrat du roman de Melville n’est à mon sens pas du tout une question de genre,savoir s’il est ou non un roman sur l’homosexualité, et patati et patata… C’est tout simplement un roman sur Dieu, évidemment. Sur l’Evangile. Sur la tradition chrétienne. Et donc métaphysique. Quel plus beau théâtre où la lutte entre l’homme et l’Ange se déploie magistralement ? Si l’on perd ce fil, on passe à côté.
http://larepubliquedeslivres.com/du-trait-dunion-entre-moby-et-dick/#comment-877629
Lavande
me too.
Le substrat du roman de Melville n’est à mon sens pas du tout une question de genre,savoir s’il est ou non un roman sur l’homosexualité, et patati et patata… C’est tout simplement un roman sur Dieu,
Delaporte
sur tout le début d’accord avec vous. Votre dernière phrase, je remplacerais d.ieu par l’homme et sans doute ses vanités, son besoin de gagner, de se fixer des buts à atteindre, avec des épreuves à accomplir tout le bataclan. Je le verrai plutôt comme une geste médiévale.
Pire : tout rapporter au genre, c’est d’un pénible !
Ce soir ma pensée va à nos amis Grecs qui vivent une nouvelle fois une terrible tragédie.
D, avec des vents forts , priez pour que nous n’assistions pas aux memes scènes , villageois démunis tentant de sauver leur bien. Le bilan s’alourdit.
Beltégeuse 17h15 : ? ! ? !
vos neurones disconnectent avec la chaleur ?
Bon.
Bon, bon.
Alors la première phrase de notre hôte, là « réussir son Moby Dick, un rêve d’écrivain », m’a fait le même effet que l’obstacle sur le cheval rétif. J’ai reculé d’un pas, et me suis dit, « oui, c’est bien un rêve d’écrivain, et non d’écrivaine, ça c’est sûr ».
Et puis je me suis accusée de malhonnêteté intellectuelle pour le coup, puisque… je n’ai pas lu Moby Dick.
Aggravons notre cas : je n’ai pas l’intention de le lire non plus.
Je suis remplie de méfiance devant ce genre de littérature, où des situations « extraordinaires », pénibles et dangereuses, prennent des allures mystiques et faisant goûter des » grandes passions à l’occasion de dangers qui le dépassent », à l’individu lambda.
et comme je n’aime pas beaucoup non plus Conrad, lu ces dernières années et « reniflé », en quelque sorte (tout juste me suis-je dit que j’aurais sans doute avalé plus goulument le brouet si j’avais eu moins de 18 ans,et donc sans encore de discernement ou d’opinion politique vis-à-vis des récits des vieux blancs alpha), je me donne raison, finalement, de me détourner ainsi et de me dire que non, cette littérature-là ne sera jamais un graal, pour moi.
d’autant que je plains sincèrement, dans toute l’histoire, l’innocent cachalot. La chasse à la baleine du 19è siècle, si bien dans la manière humaine d’asservir le monde sensible à ses « passions », ne m’inspire que répulsion, en fait. tout comme la corrida et les exécutions capitales. Qu’on puisse en faire de la littérature est un fait incontestable, mais qu’on laisse le droit aux âmes sensibles de s’en détourner. Na.
La conclusion de l’article de Passou est que Moby Dick est la métaphore de la lutte de Melville contre son homosexualité. Et pourquoi pas? Où est le problème?
@ Jazzi
« Réduire Moby-Dick à une question de genre ! Je sens Passou que vous filez de plus en plus un mauvais coton, depuis la gay Pride de Madrid, l’année dernière. A quand votre coming out ? »
Passou expose une idée, sans dire que c’est la sienne. Et même si c’était la sienne, quel rapport entre penser une chose et sa propre sexualité? Pour toi celui qui pense que Melleville est homo avoue qu’il est homo?
@ Passou
La soi-disant photo de Melville est en réalité celle de Walt Whitman, que, lui, ne cachait pas son homosexualité. Celle de Melville on peut la voir ici:
La très belle photo de Walt Whitman
http://flavorwire.com/520957/life-affirming-words-of-wisdom-from-walt-whitman/2
« « Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. »
Pourquoi Fragonard et pas un autre peintre plus « iconique » justement?
Beltegeuse on peut savoir la raison de votre commentaire de 17h15 ?
Clopine, Conrad à lire Lord Jim, Au cœur des ténèbres . Et Melville je n’ai lu que celui ci et malgré les carnages , pénibles quand on défend des convictions écolo, vous seriez surprise par l’écriture, le style, l’humour et ses références mythologiques et philosophiques.
Lavande, je doute de votre nature. Et quand le doute s’installe peut être infondé, il est difficile de s’en départir.
« cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). »
Pourtant dans la couverture de l’édition originale c’est marqué « or the whale ».
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/36/Moby-Dick_FE_title_page.jpg
Pablo, dans le livre elle est décrite comme étant une baleine blanche, on y trouve une somme de considérations qui tentent de cerner cette fascination pour ce qui est blanc.
https://www.maxisciences.com/baleine/une-baleine-blanche-rarissime-apercue-au-large-de-l-australie_art35649.html
Achad a fait sa mue chez Dylan ; bienvenue au capitaine Arab
https://vimeo.com/235551745
Achab
[prononcé à l’allemande]
Beltegeuse qu’est-ce qui vous permet d’écrire « Vous polluez. Vous êtes une poisseuse. »?
Si vous ne savez pas que penser de moi, ne pensez rien et oubliez-moi. Je ne m’en porterai que mieux et ma nature aussi.
« Tout cela est de plus en plus confus. Comment se fait-il que cette histoire, dont les faits remontent au 1er mai, et pour laquelle on dispose de nombreux éléments, sorte seulement ces jours-ci ? Qui est derrière tout ça ? A qui profite le crime ? »
Incroyable naïveté d’Annibal!
Cette video a été tournée par un militant de la France insoumise. La FI est un groupe d’opposition. Un groupe d’opposition s’oppose au pouvoir en place. Que fait un groupe ,d’opposition quand il détient un document susceptible de mettre en difficulté le pouvoir? Il se demande quand il pourra le rendre public avec le maximum d’efficacité. Ils ont logiquement choisi la semaine de la finale du Mondial pour pulvériser l’effet positif de celle-ci sur l’image de Macron. Et bien entendu, les autres groupes d’opposition, FN devenu RN, LR, Socialos se sont joints à l’assaut.
Il n’y a rien de mystérieux. Ça se passe exactement comme cela aurait pu se passer sous les quinquennats précédent…
Merci pour la photo, Pablo 75
Zerbinette et Jazzy, Qui à part HCB, a employé cette expression ? Tous ses copains dans les années 30 . C’est de l’argot de la profession, pouvez pas comprendre…
Delaporte, un des derniers films de Spielberg fait d’une créature marine le Dieu, qui évidemment est malmené, enfermé avant que les puissants veuillent le faire disparaitre pour toujours. Métaphore de notre monde ? Voyez le, c’est une grande salamandre.
Closer, d’autres ont gardé le silence et des clichés jusqu’à ce que l’enquête du Monde remonté et aboutisse à l’incriminé. Que les élus en profitent pour ralentir un processus qui est déjà lesté d’une demande de 500 as me démerder n’étonne personne. Cet homme est tout de même le garde du corps du président et bénéficiait d’un statut privilégié, selon vous parce qu’on affiche des idées différentes et imposantes à l’ordre établi devrait rendre acceptables ces pratiques? Se faire taper dessus alors qu’on ne représente aucun danger? Et puis quoi encore! Il n’était pas accrédité et les réseaux font office de contre pouvoir ou de média d’information, c’est ainsi maintenant. Que faites vous du détournement des vidéos ?
Une idée étrange de Borges: pour lui « Moby Dick » n’est pas un roman; si on le considère ainsi c’est parce qu’il n’y a pas un autre nom pour désigner ce genre de livres:
« La conferencia de hoy de Mallea sobre la novela fue muy buena, aunque un poco pro domo sua. Por ejemplo, dijo que en la novela, para que hubiera unidad, todos los personajes tenían que hablar del mismo modo. Dio tres ejemplos. Dos no sé si corresponden a la idea que uno tiene cuando se dice novela. « El castillo » de Kafka y « Moby Dick » de Melville son novelas nada más que por una deficiencia del lenguaje. El tercer ejemplo es válido: el Quijote. Yo creo que el estilo de don Quijote y el estilo de Sancho se reconocen… hasta se contrastan. Cuando se habla de novelas habría que citar libros como los de Bennett o Galsworthy, donde hay un número de personajes, a los que les ocurren cosas extraordinarias o no… « .
(Borges, le 24-X-1959 dans « Borges » de Bioy Casares. Ed.Destino, 2006, p. 576).
Ce livre, dont la version longue (celle qui fait 1660 pages) n’est plus rééditée et a été remplacée par une qui ne fait que 600 pages, sans que personne sache pourquoi) ce sont tous les passages du Journal de Bioy qui concernent Borges, entre 1931 et 1989. Et quand on sait que Borges a diné presque tous les soirs pendant des décennies chez Bioy et sa femme, l’écrivain et traductrice Silvina Ocampo, on comprend pourquoi c’est un si gros pavé. L’un des épigraphes du livre, en français, dit:
« Prendre le repas du soir avec Borges est une des coutumes les plus douces de ma vie. Elle me permet de croire que
je connais davantage Borges que mes autres amis, car l’heure du dîner est surtout l’heure de la conversation.
(Silvina Ocampo. «Images de Borges», 1964).
« On n’ignore plus rien désormais du sens de « pampero », « houache », « cartahu », « margouillet », « trou du chat », lexique familier aux seuls marins. »
Oui, Moby Dick est suprêmement emm.erdant, disons-le franchement. Je l’ai lu par devoir en entier. C’est un grand livre. La fin est grandiose. Mais ces centaines de pages de houache et de margouillet sont mortelles. Qui se dévouera un jour pour nous offrir un digest expurgé du jargon marin et de scènes complétement inutiles? (ne me demandez pas lesquelles, je n’ai aucune envie de me replonger dans ce pensum).
Ce pauvre Passou essaye d’éveiller notre intérêt en y mettant du sexe et du genre. Ce faisant il touche évidemment Barozzi qui, à son âge, ne pense encore qu’à ça. Mais ce billet est du temps perdu, je le crains.
500 demandes d’Amendements.
Idées opposantes.
Ils nageaient dans cette cette substance huileuse extraite des cachalots, utilisée en cosmétique (je me souviens d’un long chapitre technique sur les marins pataugeant dans cet océan de spermacétie, à l’occasion de la mise à mort des cétacés). Ce roman métaphysique et austère m’avait pesé dans ses interminables développements hugoliens, il était bien lourd, mais j’étais heureux d’y être allé jusqu’au bout, à l’époque où je lus toute l’œuvre très contrastée de Melville… J’aimais Melville pour ses premiers romans exotiques puis pour son pamphlet lié à la description de la discipline de fer sévissant sur les bateaux de son époque (white jacket). Ensuite pour l’immense Barleby. Enfin, pour Billy Budd, marin, dans les Contes de la Véranda. Le thème de l’homosexualité tourmentée se précisait au fur et à mesure de ces lectures, mais quand cela devint une tarte à la crème, on savait qu’on ne le lirait plus du même oeil. Que l’on ne sortirait plus jamais vraiment indemne du melvilisme puritain, et la preuve en est toujours là : l’ironie d’un Jzz à l’égard de Passoul est franchement agaçante… coming-out etc… Je n’avais jamais trouvé convaincant le bouquin de Giono (pour saluer Melville), et il m’agace de devoir imaginer, à cause de sininuations de Jazz, que l’giono se serait intéressé à melville à cause de ces lactences (sic) communes de beaux marins bégayants…
La traduction de Jaworsky, après celle qu’il a donnée de Mark Twain en Pléiade est superbe, et j’apprécie qu’il ait masculinisé la bestiole dans sa traduction, car, à la lecture, je l’avais toujours ressentie ainsi : un cachalot, pas une baleine. En 2011, Olivier Rey émit une hypothèse audacieuse sur le suicide du fils de Melville vers 18 ou 19 ans, dont le père ne se remit jamais. Sans jamais l’expliciter ouvertement, ce qui m’avait d’ailleurs paru étrange, il testait sa propre hypothèse de lecture sur Billy Budd. Mais pour moi, j’en étais resté à la merveilleuse, difficile et chaste amitié Melville-Hawthorne, si l’on veut rester dans le registre de l’intime.
Je ne sais pas ce qu’il faut penser du trait d’union M-D (il est absent dans le roman de Yann Andréa 🙂 ), mais je veux saluer le travail de Jaworsky plutôt que celui de Giono. Et remercier Passoul d’avoir su rester élégant en dépit des quolibets et de son sens du sud à ne pas perdre en mer (trop drôle, la repartie sur l’histoire de Frago). Brefl, un bon papier.
achab
La Bible le présente comme un roi impie. Selon l’usage de l’époque, son alliance avec la Phénicie lui fit épouser Jézabel, une princesse phénicienne, et elle l’amena à honorer son dieu, Baal, auquel il éleva un temple. Cette alliance et le culte qui en résultait l’opposèrent aux prophètes qu’il persécuta, notamment Élie.
« je peux vous dire que Benalla est un grand amateur parce que pour mettre quelqu’un par terre il y a beaucoup plus simple et rapide que sa pitrerie du 1er mai. »
(D.)
Le plus stupéfiant dans cette histoire c’est que ce Benalla n’a que 26 ans et qu’il est à peine formé à son métier:
– En 2010, il commence une formation de gendarme de réserve dans l’Eure… (donc à 19-20 ans)
– Formé à la sécurité politique par Éric Plumer, responsable national du service d’ordre du Parti socialiste28, il travaille à partir de 2011 pour le service d’ordre du parti… (donc à 20-21 ans)
Et c’est tout. À 21 ans il est déjà dans le service d’ordre de Hollande lors de la campagne pour les présidentielles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Benalla#Alexandre_Benalla
À comparer avec les années de formation des vrais gardes de corps. Et avec les années d’effort qu’il faut pour dominer un art martial…
Le fait qu’un type de 26 ans, sans presque aucune compétente en matière de sécurité, soit arrivé si haut cache sans aucun doute un mystère. Ou alors il faut croire que Macron est un rigolo total et le mystère devient alors comment il est arrivé à le dissimuler si bien jusqu’à maintenant.
Bérénice, vous m’interpellez comme si je défendais la macronie! Absolument pas. L’opposition fait son travail comme elle doit le faire et comme elle l’aurait sous les présidents précédents.
Pablo, 730 en folio classique.
« Qui se dévouera un jour pour nous offrir un digest expurgé du jargon marin et de scènes complétement inutiles? »
Mais c’est précisément tout ça qui donne au livre toute sa saveur fiévreuse.
J’ai oublié d’ajouter ce lien préparé au message de 19.22, s’il intéresse nos littéraire. C’est un très bel essai, peut-être en poche désormais.
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Idees/Le-testament-de-Melville
@ Beltegeuse
« Pablo, 730 en folio classique. »
De quoi tu parles?
Hum! Je peut dire quelque chose?
C’est en 1840 que H. Melville (à cette époque il était jeune « tripulante » sur un baleinier) entend pour la première fois raconter dans le détail l’histoire réelle du baleinier Essex, parti de Nantucket en 1820 avec 20 hommes à bord, qui fut attaqué en plein pacifique par des cachalots mâles. Le baleinier fut totalement détruit par les cachalots et les 20 hommes s’embarquèrent sur 4 petits canots L’attaque s’était produite exactement à la croisée de la ligne d’équateur et du 120ème Ouest. Cinq marins survécurent et arrivèrent à rejoindre les côtes d’Amérique du Sud, un peu au sud de Valparaiso, après avoir erré au grès des vents et courants durant 18 semaines. C’est le propre fils de l’un des survivants qui raconta toute l’histoire au jeune Melville, qui s’en est inspiré pour écrire son immense Moby Dick (c’est juste mon opinion, c’est sans importance; je le met avec « Les Raisins de la Colère » et « USA »)
Le naufrage du Essex a été raconté par le chercheur et historien américain Nathaniel Philbrick (In the Heart of the Sea; Harpers & Collins) puis très rapidement traduit en portugais et en français.
Pour vous: N. Philbrick; « La véritable histoire de Moby Dick »; J-C Lattès, 2000, 350 pages). La lecture de cet ouvrage est absolument passionnante.
Bon, il n’y a pas beaucoup de sexe ni de « dick » ni de « genre » dans mon envoi; je tacherai de faire mieux la prochaine fois
Lavande, en aucun cas il ne s’agissait de vous nuire, une franchise, rien de plus. Pour ce qui est de l’activité cérébrale, elle répond à des stimulations, je crains de ne pouvoir accéder à votre souhait sauf à dormir.
De Moby Dick en folio classique, vous affirmiez 600 pages.
Et on m’assure que des liens sont attestés entre les Makao de Secret Service et les services secrets de Benalla. Mais où commence la 5e république en peau de banane ? … Faut-il en rire ou en pleurer ? C’est une fin de 5e régime, assurément !
Alors dormez, vous avez bien besoin de vous reposer si vous n’êtes plus capable de mesurer les mots que vous employez et leur portée.
Je n’ai absolument pas besoin de dormir, je crois que vous avez mué, de lvdlb vous avez abandonné le pseudo cependant vous restent quelques éléments de cette personnalité incrustés dont vous peinez à vous défaire. Dormez si je représente à ce point un dérangement, une entrave à votre évolution sous cette pseudo identité. Entre création conte et mythomanie ou désir d’enfumage, la frontière est poreuse en ces lieux et rien n’est vérifiable.
@Beltegeuse
« De Moby Dick en folio classique, vous affirmiez 600 pages. »
Tu devrais suivre le conseil de Lavdande et aller dormir. Relis mon message: je parlais du « Borges » de Bioy Casares.
Une pointe de mépris, un zeste de méchanceté, l’art de prendre l’autre pour un idiot, un peu de vantardise et une volonté nouvelle de ne plus insulter franchement. Je mesure la portée de mes mots, lavande .
@ Beltegeuse
Tu délires, tout simplement, en parlant de Lavande.
Pablo, je vous emmerde. Vous annonciez un texte résiduel de 600 pages à quoi je répondais de façon neutre 730 en folio classique.
Pablo, je vois mon erreur, traduisez puisque vous êtes bilingue, moi non. Merci.
C’est curieux qu’on n’ait jamais traduit en français le livre de Bioy Casares.
@ Beltegeuse
« Pablo, je vois mon erreur, traduisez puisque vous êtes bilingue, moi non. »
« Ce livre, dont la version longue (celle qui fait 1660 pages) n’est plus rééditée et a été remplacée par une qui ne fait que 600 pages… »
Je dois traduire en quelle langue ce que j’ai écrit en français pour que tu le comprennes? En volapuk?
Si tu ne manques pas de sommeil, tu as picolé ou fumé des substances illicites?
Ou alors il faut revenir à l’école pour réapprendre à lire…
Pablo, je mène une vie saine en dehors de quelques cigarettes que je paierai vraisemblablement un jour. Pas d’alcool, aucune drogue.
lvdlb ? ça alors vous débloquez complètement pour le coup !
Je poste ici sous le nom de Lavande depuis pratiquement le début du blog de Passou (ancienne et nouvelle version) et je n’ai pas du tout l’intention d’en changer ni de le laisser usurper.
« Une pointe de mépris, un zeste de méchanceté, l’art de prendre l’autre pour un idiot, un peu de vantardise et une volonté nouvelle de ne plus insulter franchement. » ? No comment !
Je n’ai pas compris parce qu’en espagnol ce qui est écrit concernant Melville et Cervantès.
Lavande, désolée, ce n’est pas une preuve suffisante à mes yeux. Ce n’est pas si grave, je resterai en proie au doute.
Chaloux je crois il y a peu vous malmenait. Sans raison, lui aussi débloqué souvent.
Pas du tout. Chaloux ne m’a jamais malmenée, au contraire.
J’aime beaucoup lire Lavande, vous délirez Béré.
Bien, continuez donc de vous entendre. Je construirais des passerelles pour passer ces ruissellements que vous parvenez à faire naître. Cela ne me changera guère, je ne lisais plus lvdlb, ses parenthèses, des citations, son usage parcellaire de l’anglais quand elle ne connait pas des textes entiers à traduire. Je dois être « absent mind ».
Donnait.
Claudio Bahia dit: 24 juillet 2018 à 19 h 32 min
pour l’instant, je peux seulement dire cela : Valparaiso, Chili est la côte ouest de l’Amérique latine.
Les courants sont violents et les vents aussi. Lors de sa traversée de l’océan pacifique, Jack London sur le Snark a dû apprende illico à se servir du sextant car il avait embarqué un soi-disant navigateur, le père adoptif de sa compagne Charmian, qui de fait, ne savait pas naviguer. Je tiens à vous signaler que cette partie de l’océan n’est pas facile. Apprendre avant d’embarquer, c’est mieux.
J’ai lu que parfois, des orques ont attaqué des embarcations assez grosses : l’orque est un gros prédateur. Suis sacrément surprise d’apprendre que les baleines aussi.
Je tiens aussi à vous dire que sur l’île Kerguelen, jadis surnommées « îles de la Désolation », forment un archipel français au sud de l’océan Indien. Elles constituent l’un des cinq districts des Terres australes et antarctiques française (merci wiki) il y avait une usine de traitement d’abattage et de récupération des produits tirés des baleines. XIXème siècle ; or, ce temps est bien révolu.
Las, trois ethnies encore s’obstinent à persévérer dans ce massacre contre nature : elles sont issues du Japon, de la Norvège et de l’Islande.
https://www.ifaw.org/france/notre-travail/baleines/quels-pays-chassent-encore-la-baleine-aujourd’hui
Nota en ce qui concerne la Norvège : à quoi cela sert-il début août d’avoir une grande performance théâtrale, pour laquelle il faut réserver ses billets douze mois avant, fêtant cette année un cinq centenaire en ayant programmé Peer Gynt d’Ibsen, pour à côté de cela tuer des baleines ?
Dès que je le peux, je militerai à l’entrée du théâtre en disant « non à la chasse à la baleine, crénom ».
Cent cinquantième anniversaire ; je me suis drôlement trompée, pardonnez-moi, vous prie-je.
https://www.visitnorway.fr/activites-norvege/art-culture/variations-peer-gynt/drippin/
Voici où sont les îles Kerguelen
https://goo.gl/images/foMHQC
Lavande,
je vous l’écris à nouveau. Vous êtes appréciée ici. Bérénice est en plein délire, à croire que lvdb lui manque. Chaloux et Pablo lui ont dit la même chose. Passez une bonne soirée.
« C’est curieux qu’on n’ait jamais traduit en français le livre de Bioy Casares. »
Oui. Et il y a d’autres livres très importants en espagnol non traduits en français. Par contre, la mer.de à la mode, ça, pas de problème pour la traduire vite fait.
Et vice-versa, d’ailleurs: beaucoup de chefs-d’oeuvre français ne sont pas traduits en français, ou traduits catastrophiquement sans que personne s’en aperçoive (personne a en Espagne la curiosité de comparer une traduction avec son original).
Si j’avais de l’argent et 2 ou 3 bons amis bilingues comme moi et intéressés dans le projet, je créerai une maison d’édition franco-espagnole pour publier tous les grands livres qui n’intéressent pas les éditeurs français et espagnols – ou qu’ils ne connaissent pas, tellement parfois les chargés de littérature étrangère dans les maisons d’éditions des deux pays sont nuls (j’en ai connu quelques uns et depuis les erreurs des éditeurs, type Gallimard ou Seix Barral – l’équivalent de Gallimard en Espagne à l’époque- rejetant « Cien años de soledad », ne m’étonnent plus).
D’ailleurs, je m’intéresse de plus en plus à l’autopublication dans des formats électroniques à travers le service d’Amazon « CreateSpace ». C’est une façon de publier des livres sans passer par un éditeur, en les vendant beaucoup moins chers et en gagnant plus. J’ai le projet, pour essayer, de publier ainsi une bonne édition-traduction d’un classique français style Joubert par exemple (dont je suis en train de finir les 2 vols. de ses « Cahiers ») ou un Baudelaire (dont j’ai calculé un jour qu’au moins la moitié de son Oeuvre complète n’était pas traduite en espagnol) ou une bonne sélection de certaines Correspondances. Il y a des centaines de livres classiques français à publier en Espagne (même des « Fleurs du mal » il n’y a aucune bonne traduction, alors qu’il y a une vingtaine de disponibles – dont la moitié font l’erreur de traduire dans le vers « Je préfère au constance, à l’opium, au nuits, / l’élixir de ta bouche où l’amour se pavane » les mots « constance » et « nuits », deux vins, de Bourgogne et d’Afrique du Sud, par « la constancia » y « las noches » !
Merci JJJ
J’ai oublié d’ajouter ce lien préparé au message de 19.22, s’il intéresse nos littéraire. C’est un très bel essai, peut-être en poche désormais.
le titre est Billy Budd, marin
Closer,
je partage votre impression. « C’est un grand livre. La fin est grandiose. Mais ces centaines de pages de houache et de margouillet sont mortelles. ». Je crois que beaucoup ont dans la mémoire le film de John Huston où Grégory Peck incarne formidablement Achab (1956), plus que le roman.
Je demanderais bien à Passou, lui qui a les outils informatiques ad hoc, de préciser que je n’ai rien à voir avec lvdlb, mais franchement ça n’en vaut pas la peine. Il n’y a pas un lecteur de ce blog qui puisse croire une seconde à vos délires.
Christiane, pas de manque, comment manquer d’une pétasse de ce genre, à part Chaloux , je ne vois personne d’autre.
S’il y a deux personnes ici que je respecte vraiment malgré le fait de ne pas dialoguer beaucoup avec elles, ce sont DHH et Lavande. Je croyais jusqu’à cet après-midi qu’elles n’avaient pas d’ennemis ici (ce que je considère un très grand exploit), mais je me suis trompé: l’exBérénice est là pour gâcher la fête.
Lavande, la vérité mérite toujours des preuves, et à moins que vous soyez en mesure de falsifier votre adresse IP ( ce qui est facile à faire) pourquoi ce fragment de vie devrait il souffrir de doutes même si ce ne sont que les miens ( qui si je suis votre logique ne valent pas qu’on s’y attarder).
« …beaucoup de chefs-d’oeuvre français ne sont pas traduits en français… »
Il fallait lire « en espagnol », bien sûr
Pablo, j’ai des raisons . Ce qui ne signifie pas que je deraisonne.
@ Beltegeuse
« j’ai des raisons »
La paranoïa?
La paranoïa est une atteinte, pas une raison. Vous vous moquez. Je voulais dire que j’avais quelques sérieuses raisons d’éprouver ce que j’éprouve à l’égard de certains intervenant(e)s , ici, sur ce blog.
à Rose,
« pour l’instant, je peux seulement dire cela : Valparaiso, Chili est la côte ouest de l’Amérique latine. »
Oui, c’est certain; je n’ai pas dit le contraire. Et je confirme que tous les baleiniers américains de cette époque avaient leurs ports d’attache entre autres sur l’île de Nantucket et surtout à Cape Code, sur la côte Atlantique; ce commerce des baleines était alors tenu par des familles de Quakers établis en Nouvelle-Angleterre. Ces bateaux partaient chasser dans les eaux de l’Atlantique Sud, mais selon les saisons, ils franchissaient le Cap Horn et s’en allaient chasser dans le Pacifique, en particulier entre les Marquises et les îles de Pâques, ces dernières leurs servaient d’ultime point de ravitaillement avant la vraie chasse (ils n’abordaient jamais aux Marquises, réputées peuplées d’anthropophages)
Billy Bud est aussi un opéra de Benjamin Britten qui avait été donné à l’opéra Bastille en 2010. Un énorme spectacle avec des décors somptueux, des machineries complexes et un très grand nombre de comédiens chanteurs. Mais j’en garde un souvenir assez flou.
J’ai cru comprendre que Bérénice soupçonnait Lavande d’être lvdb incognito…J’espère que c’est un canular!
Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point.
——–
Beltégeuse
tarins des aulnes ou serins cini, un des ces couples s’est posé sur une jardiniere à l’abandon.
Pas facile de reconnaître l’une ou l’autre de ces deux espèces, le plumage est assez ressemblant, du jaune, du gris , le chant me ferait pencher du côté du serin cini. Migrateurs, c’est l’unique occasion où avec beaucoup de précautions j’ai pu les observer la moitié d’une minute.
demain, vois ma potesse ornithologue ; je n’oublie pas de vous donner des nouvelles pour différencier. Elle m’a demandé si vous viviez ici AHP. Ai dit non. A priori tarin des aulnes vit à la montagne et migre comme vous l’aviez dit. Savoir d’où vient l’observation est plus facile pour classifier. Faites comme vous le sentez.
à demain (je prends un cours, héhéhé)
Lavande
Il n’y a pas un lecteur de ce blog qui puisse croire une seconde à vos délires.
c’est vrai.
Claudio Bahia
je n’en reviens pas
l’île de Nantucket est très au nord, côté Atlantique à côté de Rhodes Island
https://www.google.com/maps/place/Nantucket,+Massachusetts,+États-Unis/@41.3161773,-74.6239571,6z/data=!4m5!3m4!1s0x89fadc7bbbde6a6b:0x33a391f9049fc84d!8m2!3d41.2834704!4d-70.099451
et cape cod est à côté dans le Massassuchets (les tiennes dans le placard et pas par terre, hombre) au nord de l’île précédente
https://www.google.com/maps/place/Comté+de+Barnstable,+Massachusetts,+États-Unis/@41.1072435,-70.1291302,8.17z/data=!4m5!3m4!1s0x89fb36eb9ac43937:0x268447ff6f1b72d5!8m2!3d41.6990958!4d-70.3209113
claudio bahia
c’est un endroit idyllique
https://www.maathiildee.com/une-journee-ideale-au-cape-cod/
Beltegeuse se prend pour la Castafiore, elle débloque à fond !
Elle va pas chanter, au moins !
alors sur la même côte, qui n’a rien à voir avec la côte sauvage du Pacifique claudio bahia, hein ? vous descendez au sud, très au sud, en Argentine et vous tombez sur presque exactement la même péninsule, à la nuance près qu’il y a un creux dessous similaire à celui du dessus (comme un crochet) et coup, vous êtes pour début avril sur un grand lieu de reproduction des baleines : j’ai nommé la péninsule de Valdès
https://fr.wikipedia.org/wiki/Péninsule_Valdés
et là -, en avril on peut voir des baleines
https://goo.gl/images/Y71Wxo
Il y a des baleines dans le Saint Laurent, Rose, à Tadoussac:
http://blogue.parcourscanada.com/observation-baleines-tadoussac/
Jazzi, je ne chante pas par respect pour le voisinage. Je ne prends pour personne d’autre que ce que je suis et je vous trouve bien mal placé pour vous moquer de mon soupçon, vous qui per exemple lisiez une similitude entre Bouguereau et MàC.
oui Lavande et sur votre photo il s’agit d’un béluga, baleine elle aussi blanche et rare
merci à vous
Tadoussac au croisement entre la rivière Saguenay et le Saint Laurent
Avant Moby Dick il y eut Mocha Dick : Mocha Dick était un célèbre cachalot mâle qui vivait dans le sud de l’océan Pacifique aux débuts du xixe siècle. Il fréquentait souvent les eaux de l’île Mocha, île côtière du sud du Chili. Contrairement à la plupart des cachalots, Mocha Dick était de couleur blanche, due peut-être à un albinisme. Il a peut-être été l’inspirateur de la baleine Moby Dick dans le roman d’Herman Melville en 1851 : le fait n’est pas établi faute de références à ce cachalot dans la correspondance et les manuscrits du romancier qui n’y parle que du navire l’Essex détruit par un cachalot noir anonyme. Dick renvoyait vraisemblablement au prénom, diminutif de Richard, comme ce fut le cas de plusieurs cachalots combatifs évoqués par Melville dans Moby Dick affublés par les marins d’un prénom.
« Je préfère au constance, à l’opium, au nuits, / l’élixir de ta bouche où l’amour se pavane » les mots « constance » et « nuits », deux vins, de Bourgogne et d’Afrique
le constance ne le connais pas, mais le nuits doit être saint georges puisque bourguignon
(et je suis fier air, et je suis fier air et je suis fier d’être bourguignon)
j’ai vu des baleines dans le golfe du Saint-Laurent : et un beluga est passé lentement sous notre canot, qui avait à peu près sa taille.
A ce sujet, désolée de gâcher l’ambiance mais deux faits désolants :
– la sexualité chez les belugas est d’une violence extrême. On ne peut guère qualifier cela autrement que de « viol collectif », et parfois, la femelle en meurt.
– le Saint-Laurent est tellement pollué, notamment à cause des grands lacs nord-américains qui se jettent dedans et charrient le pire des résidus de l’american way of life, que, lorsqu’une baleine meurt et vient s’échouer sur une berge, elle doit être traitée comme un déchet toxique : détruite et désinfectée.
Qui veut écrire l’histoire contemporaine des Moby Dick ?
Et bien, clopine, la tendance s’est inversée, les monstres ne sont plus ceux qu’on croyait. Ils sont sur terre avec des pieds des mains , je ne sais pas si Darwin à prévu la fin de l’évolution.
@ Rose
« le nuits doit être saint georges »
Oui, c’est bien le Nuits-Saint-Georges (dont les prix varient entre 30 et 271 euros sur la page où j’ai vérifié l’orthographe du nom).
@ Chaloux
« « C’est ça les Gémeaux. Des girouettes et des pipelettes ».
Il doit y avoir des exceptions : Yourcenar, 8 juin 1903, 8 heures du matin. »
Gémeaux est le signe de la communication. Du coup il y a beaucoup de journalistes et d’écrivains de ce signe, le plus célèbre de tous étant Céline. Après, évidemment, il y a toutes les combinaisons astrologiques possibles. Mais en général c’est très rare de trouver un Gémeaux du genre « taiseux » ou, s’il est écrivain, qu’il se limite à écrire quelques aphorismes; en général ils écrivent beaucoup et parlent aussi beaucoup. C’est le cas de Sade, Pessoa, Sartre, Th.Mann, Françoise Sagan, Salman Rushdie et… D’Ormesson (qui, comme par hasard, détient le record français d’apparitions à la TV), mais aussi de Ken Follett, Patrick Besson ou… Guillaume Musso – un type qui doit écrire un livre par mois.
Les Gémeaux, en plus de parler et écrire beaucoup, sont doubles. Ce n’est pas par hasard que Pessoa a multiplié ses hétéronymes ou que Schumann écrivait ses critiques musicales sous deux pseudos (Eusebius et Florestan). Doubles étaient aussi Pascal (le scientifique mondain et le « mystique » solitaire) ou Corneille (le tragédien d’un côté et l’auteur des comédies signées Molière, de l’autre).
La Yourcenar (née un 8 juin comme Schumann) était une Gémeaux ascendant Lion avec la Lune en Scorpion (redoutable chez une femme), Mercure en Gémeaux, Vénus en Cancer, Mars en Balance, Saturne en Verseau… Donc a priori pas une pure Gémeaux, quoique… si, parce c’est le signe dominant dans son thème. Mais je la connais mal et connais très mal son oeuvre pour savoir ce qu’elle a de ce signe. Ce que je sais c’est qu’avec la Lune en Scorpion et Vénus en Cancer elle devait fantasmer sur le SM (ou le pratiquer !).
Gémeaux étant un signe très cérébral, il y a pas mal de composieurs de ce signe: Stravinsky, Wagner, Elgar, Khatchatourian, Albinoni, Grieg, R.Strauss, Gounod, Offenbach, Glinka, Maurice Ohana, Xenakis… Sans oublier Miles Davis, Bob Dylan, Paul McCartney,
Aznavour, Barbara, Johnny Hallyday, Prince, Souchon, Benabar, Thomas Dutronc, Alanis Morisette et…surtout, surtout… Chantal Goya et Annie Cordy, ces deux grandes intellectuelles !
« je ne sais pas si Darwin à prévu la fin de l’évolution. »
Oui, ça commence avec vous, beltegeuse : les chacal(e)s sont prié(e)s d’avancer !
Pablo, tu ne m’as rien dit des balances ascendant sagittaire.
(Je dois t’avouer que je crois modérément à tout ça).
Beltégeuse
êtes-vous Gémeaux ?
à Rose
« c’est un endroit idyllique ».
Et c’est presque un euphémisme! Et puis, entre les deux il y a la délicieuse petite île de Martha’s Vineyard et son bac pour l’îlot de Chappaquiddik. Ces trois endroits étaient les points de rencontre des fins de semaines de la famille Kennedy (c’était un peu leur fief)
et encore « je n’en reviens pas »
et je vais même ajouter que le fameux baleinier Essex, comme les autres, était sorti du port plein Est en droite ligne le long du 40ème // nord, pour faire un premier abastecimento à Corvo aux Açores, avant de se diriger vers les ils du Cap Vert, second ravitaillement avant de se diriger vers les Malouines, puis le cap Horn.
Marinier sur un baleinier ce n’était pas un métier de « fraco »
Perdu un de mes rares amis, un bourguignon, visité ou plutôt admiré en sa compagnie ces vignobles à l’automne . De la Bourgogne se dégage une impression d’opulence avec tous ces châteaux bien conservés. Dans l’un d’eux se préparait une grande fête dont j’oublie le nom, des cuisines s’échappaient des odeurs qui laissaient présager d’un festin. Nuits saint Georges, c’est très connu, cela dit je n’y connais rien mais il est plus facile je crois ,de trouver un bon Bourgogne qu’un bon vin de Bordeaux.
Rose, je suis née en septembre.
Bon sang Pablo75, vous n’êtes quand même pas sérieux, là, avec votre astrologie assénant que les astres prédisaient la dangerosité de Yourcenar, ou qu’elle devait avoir des goûts SM ?
…
Un jour, je devais avoir 25 ans, une illuminée m’a dressé, ainsi, mon « thème astral ». Sagittaire ascendant sagittaire, d’après elle, je n’aurais jamais d’enfant et aurait une vie professionnelle épanouie.
Ben elle a eu tout faux. Je peux si vous le souhaitez, retrouver le fameux thème qui doit être coincé entre mes premiers bulletins de salaire, la photo de mon fils bébé et les preuves du désastre que fut ma carrière. Ca vous suffirait-il à constater l’inanité des prédictions ? Rien de moins sûr, tant la foi aveugle celui qui la pratique…
pablo 75
bravo pour le nuits saint georges avec modération
pour vos deux intellectuelles 🙂 et 🙂
sinon, grand choc au coeur, ai trouvé une pizza aux petits pois
http://doriannn.blogspot.com/2018/07/quand-un-cuisinier-rencontre-un.html#comment-form
je ne sais pas où on va, mais on y va.
Jazzi, je vous parlais être de ces charognes? Vous n’êtes guère exigeant en la matière, je suis certaine je vous pouvez trouver bien mieux, plus faisandée, délurée, bien pourrie.
Bateleuse
avant le 21 septembre ?
Parais, delitee.
Beltégeuse
idem
@Pablo. J’ai déchiffré plusieurs la K208, et je trouve maintenant que Maria J.P. accentue un peu trop le côté mozartien.
« fraco ». Mon épouse me glisse: « mauviette »
Le 2 ou le 3, on ne sait pas trop, on m’a trouvée dans une boîte sur un chemin.
Beltégeuse
mais il est plus facile je crois ,de trouver un bon Bourgogne qu’un bon vin de Bordeaux
tsss, tsss
pas si sûre que vous
un Vosne Romanée en Bourgogne contre un Grave ?
cela se discute.
ah, alors vous êtes du signe de la vierge, timide, sensible, introvertie.
Félicitations.
sur un chemin.
dommage que ce ne soit pas sur un fleuve. Nous aurions pu vous dire, Moïse, êtes
http://www.irodalmiradio.hu/femis/muveszetek/4muveszek/v_menu/veronese/06veronese.htm
@Pablo. Pour le SM, un peu, Yourcenar est tombée amoureuse plusieurs fois au cours de sa vie d’hommes homosexuels (dont André Fraigneau), son œuvre en porte la trace. Un chercheur universitaire a même émis l’hypothèse que le modèle de son Alexis (1929) ne serait autre… que Julien Green, qu’elle aurait brièvement rencontré et aimé dans sa jeunesse, mais qui n’aurait vraisemblablement pu lui faire ni grand mal ni grand bien.
Rose, est ce que j’ai gagné un Samsung ?
merci je ne connaissais pas, mon préféré de Melville c’est « l’armée des ombres », et aussi « le cercle rouge », à cause du passage où il cache le bandit dans son coffre.
Claudio
et je vais même ajouter que le fameux baleinier Essex, comme les autres, était sorti du port plein Est en droite ligne le long du 40ème // nord, pour faire un premier abastecimento à Corvo aux Açores
je l’ai vu.
Inouï.
Il faut dire que les vents étaient favorables et dans l’autre sens il y a un pot au noir terrible duquel on décolle à grand peine. Pourtant si vous regardez le trajet, cela semble pas pensable. Fallait se choper les nons alizés.
Ouaip.
Choper la bitte à quai.
Se saisir du noeud de chaise.
Larguer les amarres.
Prendre un ris.
Voguer au près serré.
Virer de bord.
Lancer le spinaker.
Loffer au vent.
Monter sur le roof.
Se saisir du harnais.
Repérer les balises.
Attention aux hauts-fonds.
Monter à la grande vergue.
Attacher le harnais.
Faire le point au sextant.
Tout ça : marinier sur un baleinier ! Aujourd’hui ai récupéré mon grand marin de catherine poulain.
Ah ah, hi hi, uh, uh.
@ Chaloux
Je t’ai rien dit sur les Balance-Sagittaire parce que pour en parler sérieusement il faut avoir fait le thème.
« Je dois t’avouer que je crois modérément à tout ça ».
Inutile de l’avouer, je le savais déjà, vu que Balance est un signe que je connais bien: c’est celui de mon fils, d’une belle-soeur, de mon beau-père et d’une cousine très proche de la famille. Les Balance ont du mal à croire à quelque chose. C’est le signe du doute. Et celui d’une quantité anormal de grands interprètes de musique classique (Horowitz et Glenn Gould étant les plus célèbres). Il y a aussi quelques grands compositeurs de ce signe: Schütz, Rameau, Saint-Saëns, Verdi, Dukas, Gershwin, Chostakovitch…
hum hum
Melville
Beltégeuse
un choc bn à la fraise avec une glace vanille caramel brûlé.
super l’explication de « Dick », je ne connaissais pas, il ne l’a donc pas choisi par hasard…
j’ai pourtant lu quelque part qu’au départ il voulait prendre « Let », parce que ça veut dire « filet », du coup le poisson qui tombe dans le filet, Moby-Let ça sonne bien aussi.
à moins que c’était « Lom », parce que l’histoire nous parle du destin de l’homme, Moby-Lom ça sonnait bien aussi.
Pablo, je ne dis pas que je n’en croie rien, mais j’ai l’impression que tant de facteurs interviennent au cours d’une vie que celui-ci ne compte pas plus que les autres. L’essentiel, je m’en suis rendu compte assez tard, reste la pièce de théâtre où l’on arrive et dont il faut se dépêtrer.
« L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu »
pas trop détournées quand même, certaines scènes sont assez explicites, par exemple cette obsession de vouloir planter son harpon par-ci par-là, pas besoin d’avoir lu Freud pour deviner ce que ça cache.
@ Clopine
Tu le dis toi-même: « une illuminée m’a dressé, ainsi, mon « thème astral ». »
Si tu vas voir un médecin « illuminé » il va te faire un mauvais diagnostique.
À part ça, où est-ce que j’ai prédit (moi je ne prédis rien, surtout aux morts) « la dangerosité de Yourcenar »?
Quant aux goûts pour le SM des gens, eh oui, ça se voit très bien dans un thème. Si ça te sonne bizarre, c’est que tu ne connais rien ni à l’astrologie ni au SM.
Mais bon, si tu es Sagittaire ascendant Sagittaire, tout s’explique…
@Pablo. Si ça t’amuse. 13/10/66 10H du matin.
« cet animal n’était pas une baleine, mais un cachalot »
c’est évident, avec une baleine c’était plutôt un truc hétéro, alors que le cachalot c’est sûr que c’est un truc homo.
et encore plus hétéro si ça avait été une morue.
Beltegeuse dit: 24 juillet 2018 à 16 h 03 min
Rose, dans le livre il y a beaucoup d’explications à propos des filins et des harpons rangés dans les baleinieres et du danger à ne pas observer les règles strictes de rangement, d’enroulage.
Beltégeuse
je crois que c’est comme cela qu’Alain Colas a trouvé la mort. Le pied enroulé dans un filin ; à la baye et ciao pantin. La nourriture aux poissons.
un choco BN
ce qui aurait pu éventuellement jeter un doute c’est s’il avait pourchassé un thon.
ou une sardine, encore qu’avec une sardine se serait posée la question du harpon, je sais pas si certains ont essayé mais c’est pas évident d’arriver à viser une sardine avec un harpon.
sûr qu’un cachalot on a moins de chance de le louper, mais une sardine c’est un autre problème.
le filet = net hamlet
vous charriez, je trouve.
une morue ou une rascasse, la question se pose.
Parce que la rascasse est un poisson de roches.
Je pense que Benalla ne va pas tarder à se retrouver chez Ruquier. Pour la rentrée. C’est un pronostic. L’avenir nous le dira.
Chaloux dit: 24 juillet 2018 à 20 h 26 min
J’aime beaucoup lire Lavande, vous délirez Béré.
–
Moi pas. Lavande m’énerve.
il y a aussi les Mau Mau, bi, bi. Dit que…
le seul truc qui manque c’est l’histoire de la couleur, le blanc incarne le mal ! et ça c’est hyper futé comme idée, parce que le blanc c’est une absence de couleur, je crois même qu’Achab le dit à un moment.
Passou dit: 24 juillet 2018 à 14 h 03 min
et vlan dans les gencives ! bravo ! c’est mérité !
Allez Beltégeuse…
Vierge
23 AOÛT – 22 SEPTEMBRE
Il semble que dans les trois derniers mois de 2108, tu renverseras ou détruiras une fondation qui était jusqu’alors une pierre angulaire de ton mode de vie. Ce travail de sape préparera la construction ou la découverte d’une nouvelle fondation en 2019. À partir de janvier prochain, tu réinventeras ta conception du foyer, tu développeras de nouvelles racines et tu discerneras mieux les influences qui contribuent à ta sécurité et à ta stabilité. Mais pourquoi t’annoncer tout cela si tôt? Pour que tu commences dès maintenant à glaner des idées et à planifier, de sorte que, le moment venu, tu saches par quel bout commencer ton œuvre.
bonne soirée
@ Chaloux
Né dans quelle ville?
« je ne dis pas que je n’en croie rien, mais j’ai l’impression que tant de facteurs interviennent au cours d’une vie »
L’astrologie est tellement complexe qu’aucun être humain peut la dominer entièrement, d’où la difficulté de faire des prédictions, que beaucoup d’astrologues considèrent impossibles à faire. Mais les grandes lignes sont faciles à voir et à vérifier.
Tu dis que la Yourcenar était « un peu » maso. Ce que tu racontes montre qu’elle l’était beaucoup, en amour. Et comme par hasard elle a Vénus (l’amour, le couple) en Cancer, qui est le signe le plus maso, avec Scorpion (et, encore une fois comme par hasard, elle a la Lune dans ce signe). Tu parles d’amours impossibles avec des homos. Mais elle n’était pas lesbienne? Elle a vécu en couple, avec des hommes ou avec des femmes? Qu’est-ce qu’on sait de ses vraies relations amoureuses? Il y a beaucoup de sexe dans ses livres?
falsifier votre adresse IP ( ce qui est facile à faire)
–
Mais enfin Bételge, une adresse IP ça ne se falsifie pas, ça se prend tout simplement.
Une adresse IP n’est pas une identité, c’est ce que beaucoup de gens n’arrivent pas à comprendre.
une adresse IP n’a aucun caractère légal ou non légal. C’est simplement une donnée que peut utiliser un enquêteur pour remonter une piste au cours d’une enquête, rien d’autre.
Je vous écris ça depuis mon adresse IP fixe de chez Free. Comme je pourrais l’écrire depuis un cyber-café du Pakistan ou de Tanzanie. Comme je pourrais l’écrite derrière un proxy. Comme je pourrais l’écrire avec l’IP donnée depuis une carte SIM jetable achetée n’importe où y compris à l’hypermarché. A chaque fois en parfaite légalité.
Il faut arrêter avec ce délire de l’IP-identité.
Hamlet, toutes les armes sont phalliques d’ailleurs ne déclare t on pas à sa bien aimée, viens par là que je te harponné et ne crie pas sinon je t’en colle une?
au départ il voulait prendre « Let », parce que ça veut « let » c’est « laisser » et c’est aussi surtout « permettre », car ce livre nous parle aussi de la question de la « loi » et de la légitimité, car après tout il s’agit bien d’une condamnation sans procès, mais aussi de l’application d’une Loi divine, si il y a « bien et mal » alors c’est Dieu se cache quelque part, l’autre option aurait été d’accorder le pardon, et justement Malville voulait prendre « let » plutôt que « dick » parce que si le Dick est le harpon, le « Let » représente la Loi, et c’est bien dommage parce que Moby-Let ça sonnait bien aussi.
@ Janssen
eh bien c’est d’accord; voici une adresse:
Juan et Tania Galera
600, route des Affamés
74380 Lucinges
(Haute-Savoie; France)
@Pablo. Mauriac, Nietzsche, Bergson, Rimbaud, Faulkner, Tati,Liszt, Heidegger (!), Diderot, Buzzati, Bresson, Clemenceau, Confucius, Lamartine, Alain-Fournier, Allais, Harendt, Aragon (beurk!), Watteau etc.
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