Du trait d’union entre Moby et Dick
Réussir son Moby Dick, un rêve d’écrivain… Du moins chez les Américains. L’expression est de longue date consacrée. En France, on en trouve l’équivalent chez les photographes plutôt : « Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. En écrivant Les Sept piliers de la sagesse, T.E. Lawrence disait vouloir écrire son Moby Dick. Entendez : une œuvre qui s’impose dans la durée. Daniel Mendelsohn, lui, avait même intitulé provisoirement son manuscrit en cours des Disparus du nom de code de Moby Dick… C’est dire le statut unique du grand roman d’Hermann Melville dans l’imaginaire littéraire, loin d’une simple chronique d’une campagne de pêche à la baleine au milieu du XIXème siècle, il est vrai sublimée et transcendée par la dimension mythologique que son auteur lui conféra.
L’édition de Moby-Dick ou le cachalot de Herman Melville (1819-1891) qui vient de paraître en Quarto (1024 pages, 146 documents, 25 euros, Gallimard) lui rend justice non seulement par la qualité de la traduction de Philippe Jaworski, mais encore, fidèlement à l’esprit de la collection, par les illustrations de Rockwell Kent et de nombreuses photos, une copieuse « Vie & Œuvre », l’édifiant dossier critique, le répertoire des noms propres. Le maître d’œuvre de cette édition a même pensé à un « Glossaire nautique » ! On n’ignore plus rien désormais du sens de « pampero », « houache », « cartahu », « margouillet », « trou du chat », lexique familier aux seuls marins.
Il n’est peut-être pas indispensable d’avoir à l’esprit la double révolution technique concomitante de l’apparition de la marine à vapeur et de l’invention du canon lance-harpon pour apprécier les aventures ici contées, mais cela aide à l’apprécier. De même sa dette vis à vis de Shakespeare dont il était imprégné. Dans son éclairante introduction, le maitre d’œuvre de cet ensemble Philippe Jaworski souligne bien les hommages, l’inspiration et l’intertextualité même si l’Anglais avait puisé dans l’histoire de l’Angleterre quand l’Américain, lui, avait été chercher son matériau dans l’Ancien Testament. Job et Jonas sont bien là, de même que Béhémoth et Léviathan, mais aussi le Rabelais du combat de Pantagruel contre le monstrueux physétère (Le Quart-Livre).
A sa parution dans l’Amérique de 1851 (ici le texte original), l’accueil fut « mitigé », c’est peu de le dire tant l’auteur en conçut du chagrin. La critique et le public n’étaient pas au rendez-vous. Les écrivains non plus, le grand Nathanël Hawthorne n’ayant pu exprimer son admiration que dans des lettres privées. Joseph Conrad fit la fine bouche, ne croyant pas à la sincérité de l’auteur. En fait, Jack London fut le premier romancier américain à dire en 1904 son admiration pour le génie de Moby-Dick. Puis il y eut D.H. Lawrence, Faulkner, Pavese, Giono bien sûr, Sartre, Auden, Camus, Hemingway, Updike, Tabucchi, Bradbury co-scénariste du film au titre éponyme, Saïd, Le Clézio, Deleuze entremêlant Achab et Bartleby, jusqu’à Maurice Blanchot aux prises avec« cette folie cruelle du langage qui dit tout et qui ne dit rien »…Le dossier de leurs critiques et préfaces ici réunies est passionnant, le plus étonnant demeurant Georges Perec (« Ah, Maudit Bic ! »).
Toute personne livrée à des passions plus grandes qu’elle, affrontant dans l’ivresse du danger ce qui la dépasse, devrait s’y retrouver. Il en faut moins pour qu’un roman déclaré culte accède durablement au rare statut d’œuvre universelle et intemporelle. Cette édition y aide, insistant sur la sagesse qui demeure le corollaire de la folie et de l’hubris du capitaine d’Achab, mais aussi sur un personnage généralement négligé car second alors qu’il est du début à la fin le narrateur, la voix même du récit : le Ismaël de l’un des plus célèbres incipit de la littérature mondiale : « Appelez-moi Ismaël », rien de moins !
Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration). Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle furent plongés les sectateurs francophones de Melville en 2006, lors de la première parution de la traduction de Philippe Jaworski à l’issue d’une dizaine d’années de travail (troisième volume des Œuvres dans la collection de la Pléiade, dont la traduction de Quarto est issue). Cela faisait si longtemps qu’ils vivaient sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissaient, s’en délectaient et lui rendaient hommage car elle avait popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantaient pas de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954.
On découvrit alors en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ca change tout. Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin en a bouleversé plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :
« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».
Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby-Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles. « Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur. Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…
(« Grégory « Achab » Peck dans Moby-Dick (1956), le film de John Huston ; « Herman Melville » photo Joseph Oriel Eaton, 1870 ; « Moby-Dick, 1943, tableau de Jackson Pollock)
1 168 Réponses pour Du trait d’union entre Moby et Dick
« Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? »
vraiment j’adore lire les articles de ce blog on y découvre toujours des trucs totalement inattendus.
la relation entre Quichotte et Sancho serait de l’ordre d’une relation homosexuelle ?
du coup tout ce que fait Quichotte c’est juste pour essayer de plaire à Sancho en essayant de l’épater ?
et ces moments de grande tendresse quand Sancho vient réconforter Quichotte ?
c’est super bien vu !
@ hamlet
Tu es beaucoup plus intéressant quand tu écris en mode comique qu’en mode sérieux.
En mode sérieux t’es assommant, mais là sur Moby Dick, tu es drôle. Ça m’a fait rire ton « mon préféré de Melville c’est « l’armée des ombres » » et l’explication de Moby Let.
@ Pablo. Argenteuil (il n’y avait pas de cliniques partout à cette époque, les dames du département venaient déposer là leur fruit. Suis de Cormeilles-en-Parisis, comme Daguerre).
« C’est dire le statut unique du grand roman d’Hermann Melville dans l’imaginaire littéraire »
alors c’est hyper vrai ! surtout dans la littérature française d’aujourd’hui : la plupart de nos écrivains essaient d’écrire leur Moby Dick et s’en inspirent.
je pense notamment à Christine Angot, et aussi à Mathias Enard qui ne s’en est jamais caché, Annie Ernaux aussi un peu, Carrère beaucoup, et aussi Quignard dont on peut dire qu’il est nos Melville à nous et nous n’en sommes pas peu fière.
il n’y a qu’à regarder de près la liste des 20 derniers Goncourt, presuqe tous sont des Melville, ou en tout cas il ne leur manque qu’un cachalot pour l’être.
@ Chaloux
¿Argenteuil ou Cormeilles-en-Parisis?
« …il n’y a qu’à regarder de près la liste des 20 derniers Goncourt, presuqe tous sont des Melville, ou en tout cas il ne leur manque qu’un cachalot pour l’être. »
Il est drôle ce soir Hamlet (tu as pris quelque chose?).
Pablo, Yourcenar était bisexuelle, elle a vécu avec une femme (Grâce Frick dont on vient d’ailleurs de publier la biographie). L’homosexualité pure a dû être un pis aller. Du sexe, dans ses livres, non, pas vraiment -pas de scènes,ou très voilées, ce n’est pas Miller), mais une affirmation très nette de l’importance de la liberté en matière de sexualité et d’amour. Certains textes des Nouvelles orientales, de Feux et surtout Le coup de Grâce portent la marque très nette d’une grande souffrance. Et puis, beaucoup plus tard, elle a plus de soixante ans, il est question de cette froide connaissance qu’on a des êtres quand on ne les désire plus. Mais ensuite sa vieillesse a été extrêmement agitée. Elle voyageait avec un homo qu’elle a vraisemblablement aimé par-delà toute raison, et qui a dû pas mal se servir d’elle sans le moindre scru.pule. J’ai toujours pensé que ces péripéties l’avait tu.ée avant l’heure.
Argenteuil, mais je n’ai jamais vécu dans cette ville; ça se touche mais il y a un monde, et même plusieurs, entre les deux…
@ Chaloux
En tout cas, vie affective et sexuelle agitées, des amours masochistes, « une grande souffrance », « une affirmation très nette de l’importance de la liberté en matière de sexualité et d’amour » ça correspond bien à une Lune en Scorpion et à Vénus en Cancer. Si on m’avait demandé ce que je pense de quelqu’un qui a ces deux caractéristiques, j’aurais dit: amours compliqués et malheureux. Et ça été son cas, j’ai l’impression.
Et dans sa Correspondance, elle ne parle pas de sexe? Tu as lu une biographie d’elle?
trouvé ds une video du gars qui analyse l’acte au volant de sa voiture ce terme arabe
sur wiki
Dans le monde arabe, un baltaguia (arabe : البلطجية) est un homme de main, payé par le pouvoir en place pour lutter contre l’opposition politique de toutes les manières.
Ce terme peut être transcrit par baltajiyya comme en Algérie1 ou avec une syllabe plus dure, baltaguiya, baltagueya2 comme en Égypte. Il désigne d’abord les sapeurs de l’armée ottomane. Vigoureux, disciplinés et loyaux, ils étaient aussi utilisés pour des tâches de maintien de l’ordre3. Il prend ensuite en dialecte égyptien le sens de « voyou »4,3. Il donne le terme baltaguisme5.
À la fin du xxe siècle et au xxie siècle, les troupes de baltaguias sont recrutées parmi les délinquants et les criminels par les régimes autoritaires du monde arabe1,2, mais plus généralement chez les personnes analphabètes et sans ressources, hommes ou femmes3. Ces différents régimes les utilisent pour renforcer les forces de polices lors de missions où la violence est requise et lorsqu’il s’agit de conserver le pouvoir : bourrage d’urnes, tabassage d’opposants, attaque de manifestants,etc.
let c’est laisser
@ Chaloux
Qui t’a dit que tu étais ascendant Sagittaire? Ton Ascendant est Scorpion.
Étrange hasard: tu es Balance asc. Scorpion avec Mars en Vierge comme mon fils et comme Nietzsche !
Mars en Vierge = Sens critique très développé.
@Pablo. La correspondance d’avant 1945 est étique. On a surtout des lettres des quarante dernières années, très intéressantes à mon avis, (je ne partage pas l’avis de Savigneau qui met en doute le bien-fondé d’une publication exhaustive) mais dans lesquelles le statut d’écrivain très affirmé instaure une certaine distance entre elle et l’extérieur . Il y a trois biographies, celle de Savigneau, justement, qui en présente à mon avis un portrait particulièrement crédible, celle de Goslar, une dame belge, qui n’apporte pas grand-chose, et un très bon livre, Vous Marguerite Yourcenar de Michèle Sarde, qui est rédigé comme une lettre et explore avec beaucoup de finesse et d’humanité la vie de Yourcenar principalement jusqu’en 1939, c’est à dire pour les années de grandes passions et d’initiation. Dans la correspondance, il est certainement question, comme dans toute son œuvre, de sexualité, mais c’est toujours de celle des autres qu’il s’agit, et là encore une certaine distance se manifeste. Tu n’y trouveras pas l’équivalent des lettres de Flaubert à Louise Colet, ou de celles de du Camp à Flaubert -à propos de ses commencements avec une maîtresse- qui sont publiées en annexe dans le deuxième volume de la Correspondance en Pléiade.
« Sens critique très développé. »
On me l’a reproché toute ma vie.
« On me l’a reproché toute ma vie. »
C’était écrit…dans le ciel.
Et je me le suis longtemps reproché, jusqu’à ce que je comprenne que c’est une partie de mon ferment.
@ Chaloux
Tu as un thème complexe. Tu es double: tu as un côté Balance et un autre Scorpion, contradictoires.
On pourrait dire beaucoup de choses, mais ici on est en public…
Pour l’instant, sens critique et doute absolu, tout est juste! Tu me fais peur…
Ton côté Balance (pacifique, recherchant l’harmonie) reprochait à ton côté Scorpion d’être trop critique…
« Il déteste être étouffé. »
Tu as eu des problèmes avec ton père, non?
Tu peux continuer là.
Ok, je te l’envoie demain…
Je l’ai adoré, vraiment, Pablo, mais il est vrai qu’il a posé un interdit dont j’ai mis très longtemps à me défaire (en fait pas vraiment, je n’y ai que très partiellement obéi, heureusement). Et qui explique vraisemblablement ma présence ici.
Il paraît que les points dans les adresses mail sont inutiles, Gmail ne les prend pas en compte.
Fais un essai, je te dirai si ça fonctionne.
Chaloupe,
Ma famille habite à Argenteuil.
La réplique publique de Macron a sans doute été mûrement réfléchie et sonne comme un coup de trique :
« La République exemplaire n’empêche pas les erreurs. S’il cherche un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine, poursuit-il avec force. S’ils veulent un responsable, il est devant vous ! »
C’est forcément habile et fait pour faire taire la polémique, noyer le scandale. Le fusible, ici, c’est Benalla. C’est d’autant plus efficace et redoutable que c’est lui qui a effectivement fauté, trahi pour ainsi dire la confiance du président. Macron ampute la partie « malade », pour faire place nette. Il désinfecte la situation radicalement. Il fait pleurer dans les chaumières, (en avouant cependant, avec mauvaise foi, que c’est lui le seul coupable. C’est lui le seul coupable, en effet, d’avoir fait confiance à un encore plus grand coupable que lui, Benalla. Pauvre Benalla, brebis galeuse, immolée à l’autel de la raison d’Etat ! En plus, tout le monde va penser : Benalla aura bien mérité ce traitement rigoureux. Tout est fait pour que l’opprobre se tourne vers lui, sans pitié ! Belle et impitoyable réplique de Macron !
le blanc ce n’est pas l’incarnation du mal. c’est le deuil au Japon. le lys blanc de la vierge chez Jan Van Eyck lors de l’Annonciation par l’ange Gabriel. La neige avant qu’elle ne fonde. Le blanc des fleurs des cerisiers en fleurs.
Et pour les baleines le blanc signifie la rareté de l’albinos et signifie qu’il faut absolument les protéger.
bonne journée
ai fait un rêve pornograp….sur ben chose et macron et zut. je vais m’éloigner de la politique à laquelle je m’intéressais par tendresse. Mais c’est décidément trop/très laid.et rezut.
D. 23h50: « Lavande m’énerve »
C’est tout à fait votre droit D., d’autant plus que c’est réciproque. Peut-être une incompatibilité de signe astral 🙂 ?
Tant que vous ne me prenez pas pour lvdlb et que vous ne m’insultez pas tout va bien.
Pablo, je veux bien remplacer Yourcenar si elle ne s’est pas aventurée à des allusions directement sexuelles dans sa correspondance. Titulaire d’un DEA en sciences du sexe et des sexualités, je vous dirais tout ce que vous voulez savoir sur la sexualité des baleines blanches en autres choses. Je me suis appliquée à observer quand je n’ai pas pratiqué toutes les positions décrites et tous les sentiments éprouvés quand ils sont de mise. Je vous adresserai neanmoins un reproche ne touchant pas à ce domaine: vous vous passionnez pour l’astrologie qui présente l’avantage d’offrir au manant l’avantage de pouvoir se comparer avec des célébrités dont certaines sont passées à la postérité, poisson ascendant cancer, bonne nouvelle Georges Braque portait le même signe du zodiaque. Que faire alors des 92,9999% résiduel sans don, sans talent, sans générosité, sans qualité qui détient le même théme, que dire à tous ces gens,les astres seraient ils eux aussi d’affreux cyniques injustes et fascistes?
Pour rester objectifs — dans les limites du possible — il faudrait mettre en miroir l’édition américaine et l’anglaise — où l’Épilogue manquait —.
Lavande, si les sentiments les émotions les ressentis les réactions découlaient du Droit , je crois que nous serions nombreux à demander justice pour en être débarrassé.
Déjà mis en ligne ici, mais la répétition ne peut faire que du bien : « Matthew Maury prit la mesure d’un monde et en 1852 il publia Whale Chart. Melville parle de la carte de Maury dans une note au chapitre 44 de Moby-Dick ; mais on ne trouve nulle part l’île qui nous a donné le harponneur tatoué compagnon d’Ismaël (« les vrais lieux, ils ne le sont jamais », chapitre 12). Par ailleurs lorsqu’en 1876 Henry Holiday illustra The Hunting of the Snark, avec Ocean-chart il élabora une pensée analogue : http://pin.it/xzqzwju5czvp4r »
Macron se paie le luxe d’être « bravache » :
« S’ils cherchent un responsable, le seul responsable c’est moi et moi seul. […] Qu’ils viennent me chercher ! » Macron
« Qu’ils viennent me chercher ! »
Il dit ça, alors qu’il est puissamment à l’abri, protégé dans son palais. Il ne craint rien – tout peut s’effondrer autour de lui, la Ve République s’effondrer, son gouvernement se liquéfier et la France périr… il ne craint rien. « Qu’ils viennent me chercher ! Ahahahahahahaha !….. »
Delaporte,https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Statut_juridictionnel_du_président_de_la_République_française
Macron a été au plus simple : puisque ce ne pouvait être lui qui allait rendre des comptes, grâce à son statut de président, le fusible tout trouvé serait Benalla. Comme quoi, et malgré ce qu’il dit, on est bien toujours dans « la République des fusibles » !
Le planc est aussi la couleur du Souverain Pontife : dans la Tradition, elle est signe de sainteté et de pureté.
Réalisme machiavélien ? Le traumatisme basique de la modernité : entendre la présence flottante de la séparation originaire et communiquer l’incommunicable. Débâcle sémiotique, projection tragique d’autorités qui ne savent vivre la totalité de leurs traumatismes, alourdies d’emblèmes fétichisant, d’or — poussière défigurant, plutôt —, d’alibi d’emprunt et toutes les choses sous lesquelles les peuples ahanent. La décision préoccupait déjà Stendhal : « comment agir ? ».
La vie au grand air :
« le seul responsable c’est moi, et moi seul»
Royal ! Une variante républicaine de « L’Etat c’est moi ! »
hamlet, l’homosexualité est un thème récurrent, autant, sinon plus, chez le Melville cinéaste que chez le Melville romancier.
« Qu’ils viennent me chercher ! Ahahahahahahaha !….. »
Un petit caïd de cours de récréation…
Roland de Roncevaux revu par les Branquignols.
« Alexandre Benalla n’a jamais été mon amant »
C’est clair, non ? Tu devrais faire le thème astral de Macron, Pablo !
« Qu’ils viennent me chercher ! » On peut l’entendre comme : « Qu’ils viennent me prendre ! »
Jean‑François Billeter est sinologue, spécialiste de Zhuang Zi (connu aussi sous le nom de Tchouang Tseu), et ses Trois essais sur la traduction (Allia, 2015) « montrent à quels problèmes se trouve confronté le sinologue qui traduit des textes chinois classiques en français et comment il peut tenter de les résoudre ». Si ce petit ouvrage rend compte d’une expérience d’enseignant et de chercheur, il a aussi une ambition paradigmatique :
https://theconversation.com/dans-la-valise-des-chercheurs-de-lart-de-la-traduction-99563?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2024%20juillet%202018%20-%20107239509&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2024%20juillet%202018%20-%20107239509+CID_dfb1c4749535c6ba90f91bee9b1f965d&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Dans%20la%20valise%20des%20chercheurs%20%20de%20lart%20de%20la%20traduction
Rose, Clopine, un article qui vous intéressera:
https://www.lemonde.fr/series-d-ete-2018-long-format/article/2018/07/23/la-question-animale-nous-force-a-ouvrir-les-yeux-sur-ce-que-nous-sommes-devenus_5335038_5325928.html
Jusquezakan les medias seront-ils en adulation devant ce pouvoir? Le mot magique c’est « j’assume ». Il a été répété n fois depuis un an, tant par le macrounet que par le boxeur de Matignon. Dès qu’une konnerie est faite, il leur suffit de dira « j’assume » pour que la konnerie se transforme aussitôt en action tout à fait acceptable, sinon recommandable, aux yeux des medias en extase…Combien de temps cette imposture pourra-t-elle durer?
Il y a certaines entreprises pour lesquelles un désordre soigneux est la vraie méthode. Plus je m’enfonce dans cette affaire de la chasse à la baleine, plus je pousse les recherches vers les vraies sources, et plus je suis sensible à son honorable grand caractère et à son antiquité ; surtout quand je trouve tant de demi-dieux ou de héros et de prophètes qui, d’une façon ou d’une autre, se sont distingués avec elle, je suis, par la réflexion, enclin à penser que moi-même même je participe à cette confrérie blasonnee, bien que ce ne soit qu’en subordonné. Le galant Persée, fils de Jupiter, fut le premier baleinier, et, doit dit en passant pour l’éternel honneur de notre métier, la pré baleine attaquée par notre confrérie fut tuée dans intention sordide. C’était là l’époque chevaleresque de notre profession, quand nous ne pourrions les armes que pour secourir les gens en détresse et non pour remplir des bidons d’huile pour les lampes des hommes. On connaît la magnifique histoire de Persée et d’Andromède ; chacun sait que l’aimable Andromède, fille d’un roi, fut attachée à un rocher au bord de la mer et que, tandis que le Léviathan s’apprêtait à l’enlever, Persée, prince des baleiniers, s’avança avec intrépidité, harponna le monstre et délivra puis épousa la jeune fille. Ce fut un exploit artistique magnifique qui n’a que rarement été accompli par les harponneurs d’à present, vu que ce Léviathan fut occis du premier coup de lance.
LXXV traduction Lucien Jacques, Joan Smith, Jean Giono.
Revoyons le scénario du film, titré « Opération Contrescarpe ».
1er Mai 2018.
Extérieur, jour, Place de la Contrescarpe.
Un jeune-homme lance une carafe d’eau sur les CRS.
A ses côté, une jeune-fille, non moins virulente.
Répliques des forces de l’ordre.
Le tout est soigneusement filmé par un membre de la France Insoumise.
A ce jour, les deux jeunes manifestants, qui ne semblent pas avoir été blessés, n’ont pas porté plainte.
On les comprend, ils pourraient être gravement inculpés pour ces faits.
Que croyez-vous qu’il advint par la suite ?
Première pour pré, portions les armes ( pourrions).
Sans intention …
Rien, le gouvernement prend ses vacances, Mr Benalla a perdu son poste, la rentrée parlementaire reprendra les débats en cours . EM ne manifesté pas l’envie de se séparer de ses collaborateurs, et le directeur de la police est revenu sur une de ses affirmations, ce qui simplifie la carte du litige.
Rien, c’est vite dit, Beltegeuse !
Il faut noter, ici, que ceux qui ont le plus manifesté leur désaccord contre les marques d’autorité de l’Etat républicain sont ceux-là même qui ont avoué avoir voté pour Marine Le Pen (D.) ou pour J.ean-Luc Mélenchon (Delaporte).
Conclusions ?
Tout le reste, notamment le problème du trait d’union entre Moby et Dick, n’est que littérature !
Jazzi, Mr Benalla sera jugé car il a outrepassé les limites de sa fonctions, port d’insigne, détournement de l’enregistrement etc. Sinon je ne comprends pas bien ce que les bulletins de vote ont à voir dans cette affaire, c’est une question de droit qui ouvre à une remise à plat de certains fonctionnements à l’Elysee ai- je lu avant hier, dysfonctionnement, c’était le mot.
Ici, on a pu voir que les dysfonctionnements étaient dans ta tête, Beltegeuse !
« Mr Benalla sera jugé »
Et pas les deux jeunes casseurs, Beltegeuse ?
Ho là là, Jazzi quelle erreur ! Delaporte a voté Hamon / abolition du travail.
Lavande, merci pour l’article passionnant, et en illustration, justement, une petite histoire toute fraîche sortie de mon cerveau (comme d’hab’, je présente mes excuses à notre hôte pour la place prise par le hors sujet ; mais après WGG, on a moins de scrupule, question étalage, non ?)
Voici :
Nocturne
J’ai rêvé cette nuit, que d’un coup, je comprenais le langage des animaux. De tous les animaux.
Du coup, évidemment, ma tête explosait, mes tympans vibraient comme jamais, et je comprenais pourquoi on appelle certains os des oreilles des « marteaux » : parce que les animaux sont innombrables, en fait, et qu’il y a vraiment de quoi devenir fou. Parce que, certes, ça se termine chez les mastodontes, les animaux, comme les baleines ou les éléphants, et ça y’ en avait pas, dans ma chambre, la nuit dernière. Mais les animaux, ça commence surtout par les amibes. Et les amibes, ça y’ en a plein partout.
Donc, au début, cacophonie totale, je ne comprenais rien, y’ avait des sifflements, des « shifflements », des mecs qui parlaient anglais ou alors chinois, j’en sais rien, des qui se plaignaient et des qui rigolaient, des lamentos et tremolos, un boucan polyglotte et insupportable.
Je me suis terrée sous ma couette, j’ai mis l’oreiller sur mes oreilles. Oui, mais voilà. Les amibes de nos amibes étant nos amibes, c’était plein d’acariens, dans mon oreiller. Et ce ne sont pas les moins bavards, les acariens. Ni les moins cons, d’ailleurs. Ca ne parle que bouffe, en fait. Et ça a des goûts de chiottes, question gastronomie. Enfin, peut être que mon jugement est faussé par le fait que la bouffe des acariens, en réalité, c’est… nous ? Bon, sous forme de résidus de squames, de décomposition de rognures d’ongle, et de cocktails de sueurs de provenances diverses, certes. La carte du restau est vraiment dégueulasse, en quelque sorte… M’enfin, quand même…
J’en ai eu marre, je me suis levée, habillée, et je suis sortie, là sous la lune. Ca pionce, les animaux, avais-je supputé : allais-je enfin redonner le silence à ma pauvre ouïe ? Non.
J’avais oublié les nocturnes. Je ne sais pas s’ils étaient bourrés ou quoi, m ‘enfin il semble que les nocturnes, dès qu’ils sont dehors, en train de fumer leur clope sous la lune parce que c’est interdit à l’intérieur, ça cause encore plus vite, plus fort, plus exaspéré, et ça dit encore plus de conneries que les autres, on dirait. Ma tête, du coup, me faisait de plus en plus mal. Je ne sais pas ce que j’aurais donné pour entendre un oiseau, plumes bleu marine et coiffé d’une crête bien rigide, arriver là-dedans et choper un ou deux coléoptères, juste histoire de leur faire comprendre qu’on en avait rien à f…, de leurs conversations à la noix. Mais les piafs pionçaient, eux. Soupir.
Du coup, moi aussi j’ai gueulé un coup, y’ avait pas de raison. Ouh, ouhouhouh sous la lune, façon loup gris des steppes, qui ne parle pas pour ne rien dire au moins celui-là, qui nous fait du Shakespeare… Mais qui n’était pas là.
Et puis j’ai réfléchi : où donc pouvais-je (re)trouver le silence dont mon cerveau avait tellement besoin, pour accéder au vide qu’il affectionne d’habitude, hein ? Où donc ?
Il existe une toile de Jérôme Bosch qui s’appelle « l’enfer musical » et qui énumère toutes les souffrances qu’on peut tirer des instruments de musique, ou au moins ce qu’on pouvait supputer d’iceux dans le gai quinzième siècle. Eh bien là, Bosch était largement enfoncé : le boucan des conversations animales qui m’arrivaient toutes en même temps était largement plus infernal que celui d’une vielle, d’une mandoline ou d’une harpe crucifère, même mal réglées.
J’en concluais bientôt que mon salut ne résidait qu’en la fuite.
Oui, mais où aller ? Certes, les déplacements oniriques sont beaucoup moins difficiles à organiser que la circulation automobile sur le périphérique parisien, mais même si je me trouvais transportée précisément là où je voulais l’être, cela ne réglait pas mon problème.
Parce que j’ai d’abord pensé au poulailler, comme refuge : les poules, ça roupille, la nuit ! Hélas, c’était en réalité pire que dans une boîte de nuit, là-dedans : les araignées, en bonnes veuves noires, semblaient toutes danser en chantant des bossa nova, et les multiples insectes qui aiment le torchis, la paille et le caca de poule s’en donnaient à coeur joie.
Je me suis dis ensuite qu’en m’enfonçant dans l’humain le plus radical, j’échapperai un peu au vacarme animal : une autoroute, peut-être ? Le bitume ? Hélas, il n’existe pas de macadam qui ne cède la place, à un moment, de chaque côté, à un peu de nature, même sous forme de bande enherbée gracieusement pourvue de canettes vides et de sacs plastiques. Et les créatures vivant dans cet environnement, par habitude, sans doute, de devoir forcer leur voix, n’étaient pas les moins bavardes…
Je me suis donc télétransportée près d’une piscine. Le chlore et la nuit, voilà deux bons insecticides, non ? Et puis c’était bath, de se retrouver en pyjama près du grand bassin bleu, toute seule à profiter d’un grand plouf éclaboussant mon sommeil … Hélas, j’avais oublié la propagation si particulière du son dans l’eau. Et les ricanements stupides des cryptophaguses, ainsi répercutés, étaient encore plus pénibles que les piaillements des autres insectes réunis.
L’idée d’une belle morgue, bien carrelée, silencieuse et médicale, m’a alors effleurée l’esprit. Mais même endormie, je garde quand même un coin de cerveau éclairé. Et à l’idée des paroles qui pouvaient s’échapper de l’intérieur des corps entreposés là, j’ai tourné les talons…
Et me suis retrouvée dans une église. Là, je dois l’avouer, j’ai au début cru souffler un peu. S’il y avait des conversations échangés entre xylophages, elles étaient comme contenues, étouffés dans l’onctuosité qui nimbait le lieu… Mais du coup, on entendait mieux, et je pouvais percevoir la tonalité globale des échanges.
C’était accablant, d’autant que je m’apercevais que le message que j’entendais de plus en plus distinctement était partagé, en fait, par tous les êtres vivants que j’avais compris jusque là. Tous, tous, du plus petit vilain acarien au cafard le plus gigantesque, tous répétaient, en chuchotant, en sussurant, le même refrain : « Nous haïssons… Nous haïssons…Nous haïssons les êtres humains »
C’en était si horrible que j’en chancelai, et, pour me rattraper, m’adossai un instant au grand crucifix de bois qui ornait le transept. J’aurais volontiers plaqué une de mes oreilles sur le bois, d’un côté, et bouché l’autre oreille de ma main, si cela avait pu soulager mon épouvantable mal de tête. Hélas, je sentis que quelques vrillettes, sans doutes des Anobium Eruditus, en profitaient pour remonter dans la manche de mon pyjama et s’installaient confortablement sous mon aisselle…
Horreur ! Je quittai précipitamment l’église et errai un peu dans les limbes, quand j’eus enfin une idée salvatrice : une banque. Ou plus précisément la chambre forte d’une banque. Voilà enfin le seul endroit sur terre si parfaitement aseptisé qu’aucune conversation animale, qu’aucun anathème lancé à la face du monde humain, ne pouvait y pénétrer ?
Je profitai une fois encore d’un transport gratuit et rapide, et je pénétrai dans une salle d’une propreté immaculée, au revêtements muraux sans une fissure propice au développement des minuscules, et où les billets de banque, sagement empilés sur des étagères, ne risquaient pas de rompre le silence.
C’était donc là. Là, l’endroit ultime où l ‘humanité avait enfin réussi à dompter le vivant. Là, où le silence abyssal ne portait plus aucune accusation, où les murmures s’éteignaient, où les paroles les plus infimes et les plus étrangères se taisaient enfin.
Le temple du néant était donc celui de l’argent.
J’ai soupiré, me suis allongée sur les tas de billets, ai replié mes genoux sur le côté, et fermé les yeux et ai voulu goûter ce repos accordé à mes oreilles et à mon cerveau…
Hélas, les petites vrillettes que j’avais transportées avec moi se sont mises au boulot. Et tout près de mon oreille droite, j’ai commencé à les entendre bouffer le papier des billets de banques, en mangeant malproprement en plus, en faisant du bruit et en entonnant la chanson universelle, dans un murmure d’arrière-plan « nous haïssons.. Nous haïssons… Nous haîssons les êtres humains »…
Je me suis redressée d’un coup, la main levée. Les anobium eruditus n’étaient pour l’instant que trois ou quatre, avant qu’ils ne se mettent à copuler comme des fous, se reproduire à l’infini et finir par bouffer tout le papier contenu dans la pièce. Je pouvais mettre fin à tout cela, retrouver le silence : il me suffisait d’abattre sur eux ma main vengeresse et toute-puissante…
Vlan, comme ça…
Mais non. J’ai laissé retomber ma main, lentement, mollement, le long de mon corps… Et mon cerveau, illico, m’a enfin réveillée.
(est-ce que mes occupations présentes, à savoir un film sur les abeilles, auraient une quelconque influence sur mes rêves nocturnes ? Allez savoir…)
C’est vrai, Lavande. Je m’y perds un peu dans ces concours vertueux des erdéliens.
D’un côté, la justice a été saisie, pas de l’autre. Cherchez l’erreur !
Pour ma part, je n’aime pas la désignation de boucs émissaires, et je refuse de hurler avec les loups…
Achab, en somme, c’est l’anti-Bartleby. On ne l’imagine pas un instant se disant, dans sa baleinière, à l’instant crucial : « I would prefer not to ». Melville, romancier des extrêmes.
Tartuffe à l’Assemblée Nationale, Molière pas mort !
https://www.youtube.com/watch?v=ucos3XzyIko
Il semble Jazzi qu’ils n’aient rien cassé, ils se sont portés partie civile. L’homme a été molesté pour peu, ils n’étaient pas habillés en noir ni casqués.http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/24/01016-20180724ARTFIG00089-affaire-benalla-les-deux-victimes-molestees-se-constituent-parties-civiles.php
Jazzi, pensez vous que si la vidéo le disculpait, Mr Benalla se serait donné la peine de la récupérer?
« ils n’étaient pas habillés en noir ni casqués »
C’est vrai, Beltegeuse. Les forces de l’ordre devraient être habillées en rose et avoir une plume dans le c.ul ! Cela aurait peut être pour conséquence une diminution sensible des suicides dans la police et leur rendre une certaine fierté ?
Qui parle de disculper Benalla, Beltegeuse ?
Excellent, Clopine.
Je vous ai envoyé un mail.
Le sujet du jour n’est-il pas « Du trait d’union entre Bobby et Dick » ?
Tempête dans un verre d’eau
L’aube vient
Une fourmis s’est noyée.
clopine noua conté l’histoire de ses oreilles;qi’il me soit permis de rappeler Peter Szendy dont les mélomanes de la rdl parlent rarement et qui sintéressent aujtat au cinéma et aux points qu’aux lignes
https://www.franceculture.fr/emissions/supersonic/grand-entretien-avec-peter-szendy
nous a conté
Peter Szendy
Écoute, une histoire de nos oreilles
Précédé de Ascoltando par Jean-Luc Nancy
Jazzi, il y a disproportion de la réponse qui plus est par un qui n’est pas assermenté. Dans ce cas, les crs ou les gendarmes ont été l’objet de jet de projectiles, pas de cocktail Molotov, une carafe et divers objets de moindre taille, on peu t voir qu’ils sont équipés en prévision de probables affrontements. Les deux personnes auront à répondre de leurs agissements. Il ne faut pas tout mélanger, le surmenage ds forces de police, le stress, le sous effectif et d’ailleurs dans cette histoire ils ne sont à aucun moment mis en cause. Remballer vos Falbalas gay, j’ajoute que j’examine les info avec circonspection et que je ne suis pas la première à jeter la pierre . Les situations auxquelles ils sont confrontés peuvent être complexes . Que devient le ces qui a tiré et mortellement blessé un délinquant qu volant de sa voiture à l’arrêt refusant d’optempeter? Dans ce cas, je me suis dit que ce policier devait être stressé surmené et qu’il a eu un mauvais réflexe. Lui même je crois n’a pas su l’expliquer.
D’un classique l’autre !
https://www.babelio.com/livres/Zweig-La-Confusion-des-sentiments/1525
Jazzi, je vous ai répondu, en attente de modération pour un propos modéré. Vous écrivez n’importe quoi, je voulais dire que les Black blocs sont autrement équipés. Ces deux là n’en étaient pas.
je laisse les correcteurscorriger
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Ecoute,_une_histoire_de_nos_oreilles-2271-1-1-0-1.html
Merci, Lavande, à votre entier service ! Pas vu votre mail ? L’avez-vous envoyé à « clopinetrouillefou@gmail.com » ?
Oui.
On peut donc envoyer une carafe d’eau sur des flics en toute impunité, Beltegeuse ?
Tempête pour une carafe d’eau, P. comme Paris !
C’est sûr qu’une bouteille de Nuits St Georges aurait été plus sympa.
Jazzi, pour prouver que je ne suis pas anti police comme d’autres seraient , ont été sans quartier anti clérical, cette annecdote : notre famille a failli compter parmi ses effectifs un futur crs et puis au dernier moment l’une de mes sœurs qui était fillançee et alors que la date du mariage pointait à l’horizon a rompu. Motif invoqué : il ne me fait plus rire. Le drame que ce fut là !
Jazzi, la carafe fait partie de la réponse en modération. Attendons.
Et puis sans ma réponse, cet élément est évoqué dans le Figaro, j’ai privilégié ce journal pour flatter vos opinions. Lisez le.
Melville romancier des passions négatives : Achab et Bartleby se rejoignent en ce qu’ils sont la proie de passions létales, quoique apparemment opposées.
Jazzi,Il faut aller au fond des choses dans cette terrifiante affaire, qui parait-il fait trembler la république sur ses bases,pire que le Rainbow Warior …. oui j’exige, en qualité de citoyen, que le propriétaire du café de la Contrescarpe ou deux jeunes gens ( « normaux » selon leur jeune avocat mais cachant leur identité) prenaient le frais en cette » journée d’enfer », j’exige donc que le patron du café soit auditionné par la commission parlementaire pour dire si oui ou non il lui a manqué une carafe le soir du premier mai et un cendrier.De plus il faut aussi convoquer le photographe qui a filmé la scène car il soutient que de sa fenêtre il ne pouvait capter ce qui se passait sur la terrasse.il affirme qu’il était dans un « angle mort ».Que cache cet « angle mort »?
toujours chez szendy
« Musicanimalités », dans L’animal autobiographique. Autour de Jacques Derrida, textes réunis par Marie-Louise Mallet, Paris, Galilée, 1999, p. 401-421.
« Expositions de la musique. De la s(t)alle d’orchestre aux installations sonores », dans Le jeu de l’exposition, textes réunis par Pierre-Damien Huyghe, Paris, L’Harmattan, 1999, p. 45-63.
« Phtongonomies animales. La voix des bêtes chez Mersenne et Kircher », dans Musiques nouvelles, méthodes nouvelles, textes réunis par Marta Grabócz, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 1999, p. 11-29.
Qui manipule qui, Beltegeuse ?
Ce que l’on nous a montré en boucle, à satiété, c’était l’effet, pas la cause, longtemps occultée.
Dur dur d’être flic, autant que d’être prof. Depuis vingt ans, 950 suicides dans la police, tous régimes confondus…
» j’ai privilégié ce journal pour flatter vos opinions »
Pauvre Konnasse !
Pour les belles histoires de casseurs, relisons plutôt ton défunt pote Fajardie, Paul !
« Malgré la fraîcheur des « nuits chaudes », il fit assez beau en Mai 1968…
Les pèlerines bleues rasaient le bitume sous le tir très tendu de nos pavés, canettes, plaques de macadam et autres objets violents non identifiés par les récipiendaires. (…)
Après la prise du canon à eau attribuée – ce qui me surprendra toujours – au PSU, je perdis de vue mes copains lors de la contre-attaque assez violente des flics.
Ce sentiment de solitude en milieu hostile, me pesait chaque instant davantage. J’avais beau être entouré de « camarades », je préférais, et de loin, mes « copains », eux et leurs mauvaises manières, leur grossièreté, leur irrespect en plein « moment historique », leur sens de l’humour et de la dérision, malgré la « gravité de l’heure », qui provoquaient des mines sévères et crispées chez les petits cheffaillons, chiens de garde autoproclamés d’un troupeau sauvage qui ne demandait qu’à renverser tout ce qui se trouvait sur son passage.
Nous, de la zone, nous n’étions vraiment pas sérieux, à preuve : nous voulions tout tout de suite !
Et puis je la vis, émergeant d’une nappe de gaz lacrymogène telle la déesse de la révolte descendue de l’Olympe pour me balancer le cœur à l’envers. Sa minijupe ultracourte, ses bas blancs, son très ajusté shetland bleu myosotis parfaitement assorti à des yeux pourtant rougis par l’effet des grenades.
Elle marchait à pas lents, tête basse, un mouchoir blanc devant le visage et je sus tout de suite qu’elle était belle.
Elle avançait dans ce court no man’s land de la rue de Buci, isolée et dangereusement exposée : depuis une heure, et jusqu’à minuit, de l’Odéon à la Seine, flics et manisfestants ne devaient cesser de se disputer cette rue…
J’avais vingt ans tout juste, pour quelques mois encore, et la tête pleine des actes de bravoure du mouvement ouvrier, depuis les derniers fédérés brûlant leurs dernières cartouches derrière les tombes du Père-Lachaise contre la racaille versaillaise jusqu’aux maquisards viêt-cong tenant en échec la plus grande armée du monde.
Je bondis.
Je bondis, lui attrapai la main, l’entraînai en courant et sans qu’elle protestât, heureuse, peut-être, d’être prise en charge. En outre, j’avais de quoi inspirer confiance et tromper mon monde : boots anglaises ferrées, à double boucle, chaussettes blanches, lévy’s velours, chemise Oxford et blouson de cuir. certes, à part ce dernier article acheté à l’Armée du salut, j’eusse été embarrassé si un quelconque broussard avait exigé les tickets de caisse mais, après tout, ce n’était pas écrit sur mon visage. Comme n’était pas écrit que j’avais quitté le lycée en seconde, faute d’argent, et que je vivotais de petits boulots sans gloire.
La tenant toujours par la main, cette main délicate et menue dont je souhaitais tant qu’elle ne sentît pas les cales de mes paumes, je l’entraînai dans un immeuble obscur tandis qu’au loin les nôtres scandaient, me semble-t-il, sur l’air du fameux accord musical britannique connu sous le nom de Let’s Go, un slogan qui sonnait clair : FOUCHET-ENRAGÉ ! LIBÉREZ-LA-SORBONNE !
La jeune fille me pressa plus fort la main et, ne doutant pas des effets de mon charme exprimé par le seul plaisir tactile, j’apprêtais mon plus beau sourire, le plus viril, le plus rassurant, lorsque mon cœur se figea une seconde : tapis dans l’ombre, les yeux très blancs sous des képis très sombres, cinq ou six flics se trouvaient là, dans ce même couloir, qui nous regardaient, se demandant visiblement si nous étions du lard ou du cochon, alors qu’il existait, à l’évidence, bien d’autres options.
C’est depuis cet instant que je comprends mieux le regard de Clint Eastwood, cette manière de voir les choses par-delà les apparences trompeuses… Ma peur se trouva brusquement placée entre parenthèses et j’entrevis la vérité : ces flics étaient pareils à nous, morts de trouille malgré leur attirail guerrier et notamment cet irrésistible casque exactement semblable à celui de la guerre de 14-18 qui leur conférait un aspect bien involontairement ludique.
Sans doute l’escouade perdue avait-elle été coupée de ses petits camarades de jeux pareillement vêtus. Ou peut-être ces sacrifiés de Craonne avaient-ils trouvé refuge ici, attendant que les leurs arrivent à la hauteur de cet immeuble pour sortir de leur cachette.
Leur brigadier grisonnant évitait mon regard tandis que je scrutais avec, je suppose, une juvénile insolence, l’ « ennemi » provisoirement immobilisé.
Ils étaient plutôt gras, les simples flicards de Mai 68. Et pas très jeunes. Des quadragénaires bedonnants et inquiets estimant sans doute – à juste titre – qu’ils n’avaient pas à faire le « travail » des CRS et autre gendarmerie mobile, toutes formations dressées exclusivement aux sales besognes de « maintien de l’ordre ».
J’ai toujours été con et sentimental. Et ça ne date pas d’hier, voyez plutôt. Je ressentis une vague pitié. J’oubliai les uniformes et les coups de matraque pour ne voir que les regards humiliés d’hommes dont, étant donné nos âges respectifs, j’aurais pu être le fils.
Ainsi, tout au long de cet interminable histoire sans paroles, nous nous ignorâmes d’un commun accord, chacun espérant avec ferveur que son camp, à l’issue d’une contre-attaque, serait le premier à se montrer.
Nous entendîmes une clameur tandis que des pavés et plaques de macadam tombaient en pluie sur la chaussée, puis les nôtres chargèrent…
Je croisai alors le regard très angoissé du brigadier et acquiesçai – sans pouvoir retenir un sourire amusé –, scellant ainsi ma trahison : une fois dehors, je ne les balançai pas.
La main de ma compagne s’était un peu raidie et je regardai la fille étonné…
Désormais, je n’avais plus guère de prétextes pour serrer sa main ainsi et, sans doute, seule une vague reconnaissance l’empêchait de la retirer avec vivacité.
Je la lâchai en disant :
– On a eu chaud !
Elle sourit.
Encouragé, je posai une question alors très à la mode :
– Vous êtes étudiante en quoi ?
– Lettres modernes… Et vous ?
Il me fallait donc trouver très vite quelque chose de complètement différent, d’invérifiable pour une étudiante en lettres, fussent-elles modernes. Je plongeai :
– En Droit… Deuxième année. (…)
Nous entendîmes les explosions des grenades. Puis tout disparut dans la fumée, au point que je crus devoir perdre la vue et cracher mes poumons dans l’insupportable odeur des gaz lacrymogènes.
La cherchant des yeux, je me repliai en courant jusqu’au Pont-Neuf…
Je ne la revis jamais (…)
Ma petite historiette tendre et fragile pâlit au milieu de tout cela et si je m’en souviens encore, si longtemps après, c’est parce qu’elle me fait penser – mais à l’inverse – à cette chanson de Piaf où la foule offre à une femme un homme qu’elle lui reprend pour toujours.
(« La poudre aux yeux in Nouvelles d’un siècle l’autre », © Librairie Arthème Fayard, 2005)
Jacques R. et Paul Edel, j’imagine Achab et Bartelby sirotant un verre de Nuits St Georges à une terrasse de la Contrescarpe, avec un serveur déguisé en cachalot refusant de prendre leur commande « I would prefer not to ».
Votre franchise puisse vous honorer, Jazzi. La réponse en attente évoqué également les conditions de l’exercice de l’ordre par les forces formées à cette mission.
Leçons de transparence démocratique données par Marine sur les chaines tv….
Ceci dit je ne considère pas le vote où qu’il s’exerce comme délit d’opinion. Votre vote pour EM ne me gêne en aucune manière .
Et le photographe qui a tout vu à précisé que s’il le fallait il témoignerait en faveur des forces de l’ordre qui en l’occurrence n’ont rien à se reprocher sur les lieux.
Le communiqué du président semble d’ailleurs rejoindre ce journal, hier:https://www.humanite.fr/leurope-brule-mais-laffaire-benalla-continue-denfumer-la-france-658415
11h48 qu’est ce que c’est drôle et fin, ah ah ah.
Jazzi, La prophétie de Rocard s’accomplit.
Il écrivait dans son bilan politique et autobiographique, « si ça vous amuse » :
« La télévision est devenue le media prescripteur, soit depuis bientôt un demi- siècle, une dérive s’est emparée du système médiatique. Conséquence des servitudes de l’image, accentuée par la radio, non combattue ni limitée par la presse écrite qui se laisse déborder, cette dérive tend au remplacement progressif de l’information par le spectacle.
L’image ne fait pas fonctionner les mêmes neurones que le texte écrit. Sur un écrit, on peut ralentir la lecture revenir en arrière, consulter un dictionnaire ou un atlas, bref on réfléchit. L’image au contraire passe à toute allure, interdit la fixation de l’attention, et ne laisse comme souvenir que celui de l’émotion qu’elle a provoquée. Devant ces particularités de la communication, les deux aspects du métier politique ne sont pas semblables*. La présentation de tout projet de réforme exige celle d’un contexte, demande des explications parfois complexes, appelle la présentation d’avis contradictoires pas toujours simples. L’image supporte mal ces contraintes dont les directeurs d’antenne, rédacteurs en chefs et surtout les annonceurs publicitaires cherchent à se débarrasser autant que possible ..L’univers de la gestion est mal perçu par ces médias qui le réduisent à la portion congrue.
Le monde de la compétition politique, la politique vue comme un champ de bataille, en revanche ; c’est à l’évidence « du gâteau », comme on dit familièrement. »
*Rocard fait allusion aux deux aspects de l’action politique :
1) le souci d’améliorer les choses sur le long terme quand on est au pouvoir (réduction du chômage, redressement économique, bon fonctionnement quotidien des institutions , réforme fiscale, judiciaire, hospitalière etc.. et
2) La compétition permanente entre les forces politiques et les individus qui les représentent.
pas encore lu tous vos coms.
ai trouvé cela horrible le discours à la réception.
Castaner a pris 20 ans. Collomb est un p’ tit gars pris la main ds le pot de confiture, Ferrand persiste ds je ne suis pas un voleur, Schiappa a une allure vulgaire, ce qui en dit long et Pénicaud, je serai indulgente.
Faut bien que xelle- ci s’ éprouve en un lieu.
L’autre -mon dieu ce cauchemar explicite- restera et se fout de tout, sauf d’ être là, élu avec 32 % des voix.
Amant ou pas, son laisserfaire est incompréhensible. Lorsqu’ on occupe une fonction régalienne, il se doit d’ appliquer une haute éthique et un comportement exemplaire.
Là, nous sommes face à un gamin capricieux, égoïste et mal élevé. Pas la stature d’ un président.
Pas plus que Trump.
et alii
merci de votre expression une ambition paradigmatique.
@CB, 0.05 ; je l’ai mis au courrier à l’adresse indiquée. Faites signe à la récup., SVP. On sait jamais…, La Poste n’est plus en France ce qu’elle était naguère, hélas, l’est devenue un « service public » défaillant, un de plus.
BJ à toussent les astrologues de la rdl, j’aurions jamais pensé que c’était leur PPCD. Intéressant trait d’union. Hélas, me sens pas concerné : une romanichelle m’a dit un jour que j’étions bélier ascdt sagittaire, elle avait de ces roupes !
la suite de votre lien, Beltégeuse
https://www.weblitera.com/book/?id=59&lng=4&ch=84&l=cs
où il est dit que Georges terrassa une baleine et non un dragon !
les roupes de la gitane
En attendant la deuxième vague de mes visiteurs, qui arrive aujourd’hui, je vais aller voir un film chinois, susceptible de me rafraîchir ! http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578831&cfilm=263303.html
« Schiappa a une allure vulgaire, ce qui en dit long »
rose est incompréhensible la pluart du temps. Sujet/verbe/complément, connaît pô.
Mais quand elle réussit à construire une phrase correcte et qu’on la comprend, on regrette le temps où elle écrivait son charabia—
Ce soir je dîne au boudin.
C’est un resto à la mode?
« après WGG, on a moins de scrupule, question étalage, non »
Personne ne lui arrivera jamais à la cheville. Vive les pots de confiture Grand Papa.
Non je me fais frire à la poêle une belle part de boudin, que j’accompagne d’une purée au beurre. Des rillettes en entrée, un quart de brie de Melun en sortie avant une gaufre fourrée à la crème brûlée en bouquet final.
cela vaut mieux que d’en faire : on évite le cri du cochon.
ed,
il est vrai qu’un ici est limpide
On est jamais seul face à ce qui se donne à entendre, il y a d’autres oreilles qui sont soit maquées, inscrites dans ce qu’on écoute, ou bien d’autres oreilles sont en nous
de Peter Szendy
ce que je veux dire c’est
lorsqu’on a l’air vulgaire, on l’est
lorsqu’on a l’air d’avoir la classe, on l’a.
et puis se prendre pour sofia Loren lorsque l’on n’est pas sofia Loren, c’est extrêmement mal venu.
Au même titre que, plutôt que d’écrire un livre pour tes filles qui crayonnent sur la table d’à côté, tu leur parles et fais quelque chose avec elles deux. Livre laudateur et lèche-Q de surcroît.
Ça vous tente, hein ?
« Au même titre que, plutôt que d’écrire un livre pour tes filles qui crayonnent sur la table d’à côté, tu leur parles et fais quelque chose avec elles deux. Livre laudateur et lèche-Q de surcroît. »
Je ne suis pas d’accord. À titre personnel, je m’en fiche royalement puisque je n’ai pas d’enfants. D’un point de vue sociétal, c’est une question fondamentale et toujours pas tranchée. Pourquoi les femmes qui font carrière se sentent-elles coupables de ne pas être assez présentes auprès de leurs mômes et jamais les hommes ? À quand un livre écrit par une star masculine ou un grand homme politique sur ses regrets de papa trop absent ? La réponse, tout le monde la connaît.
renato à 8h30
cela s’appelle la plongée en eaux profondes, votre illustration
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-baleines-cuvier-championnes-apnee-plongent-pres-3000-m-53043/
D
non
salade verte pissaladière et au lit.
ça vous tente non ?
ce n’est pas une histoire de concurrence ; le père peut assumer et la mère autant. On ne remplace pas un rôle, modèle d’échec par un autre autant modèle d’échec ; on essaie d’autres stratégies ; les espérant positives.
« ça vous tente non ? »
Oui, avec une pointe d’ail dans la salade, rose !
Le menu du soir de D., c’est du pur sadisme, pour nous donner la nausée !
Il devrait inviter Beltegeuse à dîner, et plus si affinités, elle à l’air pas trop bien en ce moment !
trois gousses jazzi hâchées menu.
C’est une belle pointe, rose ! Ma pauvre mère m’aurait dit que c’est bon pour la circulation du sang !
Ed, vous n’allez pas faire un tour à la plage, après le boulot ?
Moi, je ne dirais pas non !
http://www.lessentiel.lu/fr/lifestyle/story/Hambourg-une-ville-entre-terre-et-mer-11624396
« Je ne suis pas d’accord. À titre personnel, je m’en fiche »
Pléonasme, Ed !
Tartuffe à l’Assemblée Nationale, Molière pas mort
quelles sanctions comptez-vous prendre pour que la vertu soit rétablie dans l’État : on ne pouvait pas mieux parler.
20 ans et dix kilos castaner . Défendre l’indéfendable, c’est la crise.
Ma pauvre mère m’aurait dit que c’est bon pour la circulation du sang !
La mienne que cela éloigne les microbes, jazzi.
« quelles sanctions comptez-vous prendre pour que la vertu soit rétablie dans l’État »
Avec Mélenchon, je craindrais que nous ne soyons tous envoyés à la campagne pour nous y faire rééduquer !
Et puis, il y a toi. Toi à qui mes écoutes sont adressées. Toi qui parfois, c’est si rare, m’écoutes écouter. »
Peter Szendy
Toi, Mathilde
https://www.youtube.com/watch?v=uFGsoJlizD0
Enfin revenue aux Marquises sans crainte que je te bouffe. Mon bébé.
c’est sous-titré pour Ed. Qu’elle ne perde pas de temps pour poursuivre sa carrière.
Nos mères avaient partiellement raison, rose !
https://www.femininbio.com/cuisine-recettes/actualites-nouveautes/8-vertus-bienfaits-l-ail-83428
» Il devrait inviter Beltegeuse à dîner, et plus si affinités, elle a l’air pas trop bien en ce moment »
Non pitié ! Si elle a des digestions difficiles, en plus d’être persuadée que je suis lvdlb, elle va penser que je suis une résurgence de Jean, JC et Wgg, avec une adresse ip « falsifiée » bien sûr.
chez ces gens-là; on ne vit pas, on triche
https://www.youtube.com/watch?v=hZh2ggOfglU
et puis, y’a Frida
» Il devrait inviter Beltegeuse à dîner, et plus si affinités, elle a l’air pas trop bien en ce moment »
Non pitié ! Si elle a des digestions difficiles, en plus d’être persuadée que je suis lvdlb, elle va penser que je suis une résurgence des 3 autres récemment disparus, avec une adresse ip « falsifiée » bien sûr.
chez ces gens-là, on s’en va pas, monsieur, on s’en va pas, on s’en va pas.
Soyons charitable, Lavande !
13h56 oui bien sûr, avec vous j’irais jusqu’au bout de notre gastronomie d’été, c’est un menu de type solution finale mais je veux bien essayer de tout bouffer pour vous plaire
amusant: en détaillant les noms des 3 autres récemment disparus le commentaire ne passe pas.
Ton repas est HYPER calorique, D! Par cette canicule, c’est très imprudent.
Conseil à celui qui se dévouera pour inviter Beltegeuse à dîner et plus si affinités.
Elle semble n’aimer que la manière forte ? Après que je l’ai vertement insultée, elle s’est montrée plus aimable à mon endroit !
Jazzi, la politesse est élémentaire. Vous devriez aller ramasser vos noisettes auprès d’autres qui conviennent à votre sensibilité.
Lavande, parmi les nouveaux mots interdits : le prénom J.E.A.N (ou la toile de coton) et l’acronyme J.C.
« Ho là là, Jazzi quelle erreur ! Delaporte a voté Hamon / abolition du travail. »
Merci, Lavande, de rétablir ce fait. Vous, au moins, vous suivez…
Je voulais vous rappeler que je n’étais toujours pas tentée par la tribu de sodomites et que je ne suis pas masochiste non plus, vous ne me manqueriez pas quand bien même je serais domiciliée au nord de la Seine.
« c’est un menu de type solution finale mais je veux bien essayer de tout bouffer pour vous plaire »
De quoi en crever ou, au mieux, prendre quelques kilos, Beltegeuse !
https://www.youtube.com/watch?v=4fzLb1_kxs8
@ lorsqu’on a l’air vulgaire, on l’est ; lorsqu’on a l’air d’avoir la classe, on l’a.
C limpide, non ?
A l’air de pas toujours avoir de classe, l’hamburger queen. Un brin méchante, en outr’. Veut s’imposer, normal dans la fleur, celle qui lui pousse à l’intérieur 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=LLhksIMfjNE
« Je voulais vous rappeler que je n’étais toujours pas tentée par la tribu de sodomites et que je ne suis pas masochiste non plus, vous ne me manqueriez pas »
Le mimétisme avec LVDLB est effrayant ! Mangez de l’ail, Beltegeuse !
Vous suivre,Delaporte ?
Non,vous fuir, dirait Lavande.
Dans l’amour, y’a des stades
Non je me fais frire à la poêle une belle part de boudin, que j’accompagne d’une purée au beurre. Des rillettes en entrée, un quart de brie de Melun en sortie avant une gaufre fourrée à la crème brûlée en bouquet final.
Parfois, on dépasse l’ amour. Alors, c’est d’ la rage.
D
j’ aime beaucoup votre menu léger du soir.
Pourrai- je avoir un peu de chantilly sur la gaufre, je vous prie pour vous plaire aussi ?
Je reste courtoise, nos affinités sexuelles différent et je suis loin de contenir autant de livres que vous, je n’entevois par conséquent après les politesses du matin aucun point de jonction possible et souhaitable. J’ai horreur de l’ail excepté dans le gigot que je boycotte. Je vous laisse ma part.
Me suis toujours demandé si les cagoles de Marseille étaient vulgaires ou avaient l’air vulgaire. Cet assortiment est-il d’ailleurs représentatif de ce qu’elles paraissent être ?
« Vous suivre,Delaporte ?
Non,vous fuir, dirait Lavande. »
Une des rares qui, sur ce blog, ne disent jamais n’importe quoi, c’est Lavande. Elle fait toujours des remarques précises et intuitives, et souvent pleines d’humour. Je suis sûr qu’elle a suivi mes observations sur Hamon (depuis la présidentielle) et sur l’abolition légale du travail, doctrine plus large et réellement révolutionnaire. Lavande est une âme bien née…
« Pourrai- je avoir un peu de chantilly sur la gaufre? »
Rose!
Lvdlb est une peste qui cherche sa satisfaction en semant le mal sous toutes ses formes, c’est une tordue, une personnalité perverse. je ne crois pas disposer des mêmes dispositions psychopathologiques.
pas toujours, rarement.
ds l’ amour, y’ a des stades
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Olympie
ai sorti mon Garnier Flammarion
traduction par Henriette Guex-Rolle
présentation par Jeanne-Meriw Santraud
nota
sans trop, c’ est mieux que sans foi ni loi.
Ai presque fini Les pierres sauvages. Encsuis au huit pages analysant l’ autorité et la dictature. C’ est franchement bien. Faut conclure. J’ai du mal.
Chaloux à 14h54
et des pistaches roses en brisure ?
Pauvre Delaporte qui cherche reconnaissance. C’est pitoyable.
Et amusant, je meurs de rire!
C’est à dire, Rose, c’est très poli et très joli mais ça peut faire penser à autre chose.
« Pauvre Delaporte qui cherche reconnaissance. C’est pitoyable. »
C’est vous qui êtes pitoyable, Beltegeuse, haïe de tous, et ne cherchant que les embrouilles. Ne soyez pas si amère, telle la ménagère de plus de cinquante ans qui n’a même pas la capacité de refaire sa vie, tant elle est confite dans le ressentiment.
Mais non, elle est sympa et intuitive Béré, quand elle veut.
« Mais non, elle est sympa et intuitive Béré, quand elle veut. »
Attention, Chaloux, elle va vous mettre le grappin dessus, et vous ne pourrez plus vous libérer de cette mêlasse répugnante.
Je vous assure, Delaporte, que personne ne me mettra plus le grappin dessus. Déjà donné.
Delaporte, n’en jetez plus! https://youtu.be/enK6pt6VKOU
Et la Gigi, mise en transes par ses vieilles horm.ones, qui ne peut pas s’empêcher d’asticoter Ed. C’est toi qui es vulgaire (et pénible), ma pauvre vieille, ô combien… Va donc faire un tour de jardin…
Oui, Lavande a beaucoup de défenseur.es. J’aimerais également la défendre sans la récupérer à ma cause, car je n’en ai pas, vu qu’elle a l’air injustement attaquée comme souvent DHH le fut avec ses règles de grammaire aventureuses – Sur la « tribu des sodomites », il m’avait semblé que cette dernière avait jadis été punie faute d’avoir convenablement pratiqué l’hospitalité due aux étrangers. Et Loth fut changé en statue de selles (?). – Je viens d’entamer les M O-T (mémoires d’outre-tombe), et ne suis pas déçu après les 100 premières pages. M’avait l’air d’un sacré loustic, le petit François-René, didong !… Truvé la 1ère ébauche, « histoire de ma vie » bien appétissante. Je sens que je vais passer un bel été avec ce type-là. – Encore 3 jours à tirer et à finir la biblio de 2 articles acceptés avec des modifs mineures, sous cette chaleur accablante. – Et dimanche, en route par l’A10, jusque là-bas avec les 4 volumes (neufs = 8,10 euros chaque, à la Compagnie). Et qu’on vienne pas me dire que c’est pas le meilleur spécialiste, hein. Je m’en tape. J’irais pas les relire deux fois chacun, comme l’autre Toto le conseille, qu’est pas toujours sûr d’avoir bien compris à la 1ère ! Les P., c’est pas mon métier.
Ce n’est pas le ressentiment qui l’entrave , le dégoût, l’indifférence pas au sens humanitaire mais sexuelle. Alors si vous annoncez cette couleur à un homme c’est fichu, il ne vous invite pas même à prendre un verre.
Et dimanche, en route par l’A10
Merci mon dieu!
entrave.
En revanche, l’Chaloux, aux hormaone juvéniles, n’asticote pas la Gigi. Elle part fissa au jardin ouvrier, à la vermée, pour sa future campagne de pêche, vui. Elle aime beaucoup Ed, mais pense qu’on ne doit pas s’inquiéter pas pour elle, sait se défendre, n’a jamais de peine, l’est une femme forte qui riposte judicieusement, en général, et sans béquillages intempestifs. Tu vas bin voir…
que je l’aiE, Jazzi.
Bon.
« Qu’ils viennent me chercher »…mais si « ils » le prenaient au mot et « viennent le chercher » ?
JJJ c’est pas une mauvaise idée d’essayer de lire les ‘classiques’ que l’on nous infligeait autrefois et que nous trouvions plutôt chi.ants, mais je ne crois pas que j’en aurais le courage, surtout avec cette chaleur et puis je suis déjà à moitié de l’A10, autant prendre un petit polar, y’a un Fred Vargas qui m’attend. Et puis je suis au milieu d’o-t…
Bérénice reste ma préférée du blog.
Je lui donne le titre de Grande blogueuse royale principale.
Ah , D, vous me rasserenez fortement, me voici équipée pour affronter le Tourmalet !
Après les dames, la Gigi s’en va emm… les poissons. Une vocation. Décidément.
Qui pourrait venir, les journalistes, les philatélistes, les députés de l’opposition, le peuple armé de fourches Ikea? Qui?
merci du conseil, Z., mais j’ai lu tous les Vargas hélas et ne me vois pas les recommencer. Tous les étés, depuis qq années, je lis un grand « classique » qu’avant 50 piges j’aurais jamais eu l’idée. Eh bé, figurez-vous que les « Mémoires » de Casanova, puis « La guerre et la Paix », furent des expériences estivales au long court des plus merveilleuses, donc pas de raison qu’il en aille autrement avec les MOT… Et puis, ça n’empêche pas des polars entre les tomes, un James Lee Burke/Robicheaux (le fête des fous par exemple par ex., excellent !).
Mais surtout, arrêtez-vous en chemin pour visiter l’abbaye de Fontevraud, si vous êtes dans les parages, c une splendeur !… ou, plus bas, à l’abbaye d’Aulnay de Saintonge, la plus belle église romane du monde, croyez-moi, Z. Je vous souhaite de bien belles découvertes,
15.34, l’essentiel est que je ne vous emm. pas trop, j’espère. Qui a dit que décidément, les boucs émissaires vous manquaient, icite. Sans gwg et sans pablito, rin ne va pas. Pauv’gars ! Mes bises à votre ex épouse et post enfants. Pour le chat, n’en faites rien. Ne le laissez pas crever de soif en pianotant sur la rdl. Ca s’est déjà vu.
un lien avec un commentaire un peu niais de KTO… mais 10 mn qui rendent bin compte de l’édifice. Si ça vous donne pas envie d’embrasser Delaporte, hein, je peux rin faire de plus,
https://www.youtube.com/watch?v=7r7QPpKMIRc
JJJ oui Fontevraud, magnifique, exceptionnelle, j’adore les abbayes depuis que j’ai participé à un séminaire à Royaumont dans ma jeunesse (mais je ne sais plus du tout quel était le sujet), ça donne presque envie d’être « recluse » !!!
Bon voyage et bonnes lectures.
Paul Edel – 15h13, hier
Ou réussir un Fragonard mais… d’Honoré (le cousin) !
http://www.as-lashha.com/medias/files/2016-05-24-fragonard-par-jl-martel.pdf
à la moitié de la Recluse, on sait presque à 99% qui est l’auteure du drame. Fred a raté son suspense, cette fois-ci. J’en dis pas plusss, hein. B Vak itou.
sur l’autre chaine, une Ex de la rdl fait savoir à paul edel ceci (pour celzéceux qui savent décrypter… pas d’histoire, lavande peut pas être ça, l’a jamais eu une prose pareille, hein) :
__________
J’ai pris congé d’un blog où je ne veux plus commenter. Je le rappelle a ceux qui ont la comprenette tres limitee. Ou ayant une attitude dite de benalla, comme far breton, un peu lourd. Pour autant ce joke rdlien à propos de Fragonard n’est comprehensible qu’aux anciens de la rdl. Il y en a un qui s’etait déjà fait mouché mechamment pour s’etre gouré de tableau. Et d’ecorchés. Ah ben voui, faut sortir un peu dans la vie ! « Après des études de chirurgie, Honoré Fragonard obtient son brevet en 1759 puis est recruté en 1762 par Claude Bourgelat, écuyer de Louis XV et fondateur à Lyon de la première école vétérinaire du monde. Fragonard y exerce comme professeur d’anatomie (1765-1771) et directeur de l’école (1763-1771) — des documents mentionnent son nom en qualité de Directeur[1] — et commence à réaliser ses premières pièces anatomiques. » wiki – Écrit par : la vie dans les bois | 24/07/2018
Ma pauvre Gigi, tu devrais te relire. La solution est là, pauvre mouche que tu es.
Merci Christiane pour le lien, drôlement coquin le chien de la jeune fille ! A moins que ce soit la jeune fille qui est coquine….
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25 juillet 2018 à 16 h 14 min
m’étonne pas !
Merci Christiane pour le lien, drôlement coquin le chien de la jeune fille ! A moins que ce soit la jeune fille qui est coquine….
Passoul, rendez-lui gwg, nom d’un ch. !… S’emm… un max avec son chat qui comb’ pu son désert affectif. L’est seul, abandonné sur l’A7, l’fait pitié, va finir par s’jeter sous les bagnoles, ma parole.
@ J’ai pris congé d’un blog où je ne veux plus commenter (vie dans les bois)
Ce qu’il faut pas entendre ! S’est fait proprement virer de la rdl, mais c’est elle qu’a décidé de ne plus y commenter ! Après des plombes où elle fut également éjectée par le doux Sergio pour toutes les vilenies qu’elle put lui balancer dans la gu…, la voilà-ti pas qui rapplique sans aucun scrupule pour y recracher son venin et se rappeler à la rdl, sans la moindre pudeur ni la moindre gêne, puisue que Sergio n’en peut mais, et que plus personne n’y exerce aucune censure de n’importe quel pseudo (on y voit refleurir l’autre viré du bord, l’bouguereau, toujours égal à lui-même d’ailleurs). Amayerling est devenu le ramassis des éclopés de la rdl avec les trois JC habituels en tête.
Et ça fait mal un brin de voir toussa.
Cette lvdlb censée avoir disparu de la circulation est inamendable, et franchement toujours à gerber. J’en suis profondément répugné.
mille e tre Wgg n’y changeraient rien. C’est la Gigi que je suis décidé à me farcir. Ça va moucher rouge… Pour le reste, pas d’inquiétude, je suis bien occupé.
Achab comme Job est incapable de comprendre son destin et pourquoi il poursuit obsessionnellement, haineusement Moby Dick, la baleine dont le nom remplit d’effroi l’équipage. Est-ce seulement la vengeance qui le guide parce qu’elle lui a arraché une jambe, autrefois ?
Lors d’un de ses monologues, il cherche son identité : « Qu’est-ce c’est ? Quelle est cette chose sans nom, insondable et surnaturelle ? Quel dieu sournois, quel terrible roi sans remords me commande, pour que malgré les désirs naturels et l’amour, je continue à me sentir poussé, bousculé, forcé, et que je m’apprête à faire follement ce que mon propre cœur naturel n’ose même pas concevoir ? Est-ce qu’Achab est Achab ? Est-ce moi ? Ou qui est-ce qui me lie les bras ? »
Achab ? Un exilé sur la mer…
« Tel était donc ce vieil homme impie, ce vieillard à cheveux gris qui pourchassait, le blasphème à la bouche, une baleine de Job tout autour du monde. »
Sur le corps de cette baleine fantasmée, allégorique, Achab va mourir, lié par le cordage de son harpon, passant de la lumière aux ténèbres, plongeant avec elle dans les profondeurs.
« Et le linceul immense de l’océan continua de rouler ses houles tout comme elles roulaient il y cinq mille ans. »
Je sera son capitaine Achab et Gigi sera ma grosse baleine fes/sue.
Le grand roman de l’été!
Hurkhurkhurk!
@zerbinette dit: 25 juillet 2018 à 16 h 15 min
Les culbutes érotiques peintes par Jean-Honoré Fragonard, amoureux et libertin (sur le plan artistique car sa vie a été très sage), sont délicieuses et seulement allusives (avant, après, mais jamais pendant !) ! La Gimblette respire le bonheur et la douceur de vivre.
Nom du monstre : Molli-Dick.
Dans un article du 26 octobre 2006, Pierre-Yves Pétillon, grand spécialiste de la littérature americaine, reconnait le tres grand interet de la nouvelle traduction en Pleiade.Voici ce qu’il dit du « genre » du cétacé:
Cette traduction nouvelle de Moby- Dick ; or, The Whale porte en sous-titre « ou le Cachalot ». Une rumeur voudrait que l’animal ait changé de sexe dans l’opération. Il y a toutefois, en français, ce qu’on appelle le genre, grammatical. Et tout porte à croire que naguère, du temps de la ci-devant baleine, on avait déjà mâle et femelle.
Pour quiconque se serait imaginé « la » baleine forcément féminine, la scène où l’on hisse sur le pont le « grandissimus » de la bête, avant de la dépiauter pour se faire une « chasuble », a dû constituer la surprise du chef de bord. Réciproquement, désigner le cachalot sous le vocable de « cétacé spermatique » n’en fait pas pour autant un mâle : ce sperme-là, même sa gent femelle en a.
Moby-Dick, en fait, est à la fois phallus carnavalesquement dressé et odalisque voluptueusement roulée par les vagues. Et, passé, certes, le sous-titre, le texte français ici virevolte bel et bien d’il » en « elle ». Non que l’animal soit transsexuel. C’est plutôt que, tel(le) le Seigneur & Dieu calviniste, il ou elle transcende la segmentation qu’effectue dans le spectre de la Création notre pauvre analyse humaine. Il s’agit moins de sexualité que d’épistémologie. Que sais-je ? Que peut-on savoir, et de la baleine et du vaste monde ? »
J’ai déchiffré plusieurs fois la K208, et je trouve maintenant que Maria J.P. accentue un peu trop le côté mozartien. Oui, Maria-Joao, tu accentues un poil trop cette Köchel en vieillissant, il te faudrait plutôt l’infléchir du côté Haydn, je vais te montrer la bonne version que j’ai fort bien étudiée.
Bon, Ginette vient de se rendre compte que la RDL avait changé le portrait litigieux d’Hermann Melville. Fort bien, d’où, quand même l’utilité de la vigilance collective sur cette chaîne parfois ingrate.
QUEST -ce que créer à son image?
La grande différence entre nous, Molli-Gigi, c’est que je n’ai nul besoin de déformer tes propos pour démontrer que tu es un im.béci.le.
Il se suffisent à eux-mêmes.
Je dirais même qu’ils témoignent.
Il se suffisent à eux-mêmes.
…les Précieux diablogues de Chaloux vs Pablo75 et Pablo75 vs Chaloux
(ou Roland Dubillard vs Rika Zaraï)
Bof, pour faire de l’esprit il faut en avoir un brin.
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
Nenni. M’y voici donc ? Point du tout. M’y voilà ?
Vous n’en approchez point. La chétive Pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages:
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
plus de différences entre molli et gigi qu’entre bobard et pré-couché, très drôle, c’te trouvaille.
Il faut faire enterrer ses cendres dans un caveau familial à marseille ou ailleurs, c la meilleure des solutions, je pense. Celle que j’ai choisie avec mes bombes funestes.
Et puis, Molli-Gigi, pour faire de l’esprit il faut user d’un style impeccable, direct, rapide,- il faut que ça fuse, que ça poi.gnar.de. Ton cha.ra.bia suffisant (lui aussi) auquel on ne comprend rien n’est pas le bon instrument. A ta place, je me mettrais sérieusement au travail, parce que sinon Chateaubriand ne sera pas le seul à retrouver Ou.tre-Tom.be….
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