de Pierre Assouline

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La République des livres
Du trait d’union entre Moby et Dick

Du trait d’union entre Moby et Dick

Réussir son Moby Dick, un rêve d’écrivain… Du moins chez les Américains. L’expression est de longue date consacrée. En France, on en trouve l’équivalent chez les photographes plutôt : « Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. En écrivant Les Sept piliers de la sagesse, T.E. Lawrence disait vouloir écrire son Moby Dick. Entendez : une œuvre qui s’impose dans la durée. Daniel Mendelsohn, lui, avait même intitulé provisoirement son manuscrit en cours des Disparus du nom de code de Moby Dick… C’est dire le statut unique du grand roman d’Hermann Melville dans l’imaginaire littéraire, loin d’une simple chronique d’une campagne de pêche à la baleine au milieu du XIXème siècle, il est vrai sublimée et transcendée par la dimension mythologique que son auteur lui conféra.

L’édition de Moby-Dick ou le cachalot de Herman Melville (1819-1891) qui vient de paraître en Quarto (1024 pages, 146 documents, 25 euros, Gallimard) lui rend justice non seulement par la qualité de la traduction de Philippe Jaworski, mais encore, fidèlement à l’esprit de la collection, par les illustrations de Rockwell Kent et de nombreuses photos, une copieuse « Vie & Œuvre », l’édifiant dossier critique, le répertoire des noms propres. Le maître d’œuvre de cette édition a même pensé à un « Glossaire nautique » ! On n’ignore plus rien désormais du sens de « pampero », « houache », « cartahu », « margouillet », « trou du chat », lexique familier aux seuls marins.

Il n’est peut-être pas indispensable d’avoir à l’esprit la double révolution technique concomitante de l’apparition de la marine à vapeur et de l’invention du canon lance-harpon pour apprécier les aventures ici contées, mais cela aide à l’apprécier. De même sa dette vis à vis de Shakespeare dont il était imprégné. Dans son éclairante introduction, le maitre d’œuvre de cet ensemble Philippe Jaworski souligne bien les hommages, l’inspiration et l’intertextualité même si l’Anglais avait puisé dans l’histoire de l’Angleterre quand l’Américain, lui, avait été chercher son matériau dans l’Ancien Testament. Job et Jonas sont bien là, de même que Béhémoth et Léviathan, mais aussi le Rabelais  du combat de Pantagruel contre le monstrueux physétère (Le Quart-Livre).Herman_Melville

A sa parution dans l’Amérique de 1851 (ici le texte original), l’accueil fut « mitigé », c’est peu de le dire tant l’auteur en conçut du chagrin. La critique et le public n’étaient pas au rendez-vous. Les écrivains non plus, le grand Nathanël Hawthorne n’ayant pu exprimer son admiration que dans des lettres privées. Joseph Conrad fit la fine bouche, ne croyant pas à la sincérité de l’auteur. En fait, Jack London fut le premier romancier américain à dire en 1904 son admiration pour le génie de Moby-Dick. Puis il y eut D.H. Lawrence, Faulkner, Pavese, Giono bien sûr, Sartre, Auden, Camus, Hemingway, Updike, Tabucchi, Bradbury co-scénariste du film au titre éponyme, Saïd, Le Clézio, Deleuze entremêlant Achab et Bartleby, jusqu’à Maurice Blanchot aux prises avec« cette folie cruelle du langage qui dit tout et qui ne dit rien »…Le dossier de leurs critiques et préfaces ici réunies est passionnant, le plus étonnant demeurant Georges Perec (« Ah, Maudit Bic ! »).

Toute personne livrée à des passions plus grandes qu’elle, affrontant dans l’ivresse du danger ce qui la dépasse, devrait s’y retrouver. Il en faut moins pour qu’un roman déclaré culte accède durablement au rare statut d’œuvre universelle et intemporelle. Cette édition y aide, insistant sur la sagesse qui demeure le corollaire de la folie et de l’hubris du capitaine d’Achab, mais aussi sur un personnage généralement négligé car second alors qu’il est du début à la fin le narrateur, la voix même du récit : le Ismaël de l’un des plus célèbres incipit de la littérature mondiale : « Appelez-moi Ismaël », rien de moins !

Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration). Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle furent plongés les sectateurs francophones de Melville en 2006, lors de la première parution de la traduction de Philippe Jaworski à l’issue d’une dizaine d’années de travail (troisième volume des Œuvres dans la collection de la Pléiade, dont la traduction de Quarto est issue). Cela faisait si longtemps qu’ils vivaient sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissaient, s’en délectaient et lui rendaient hommage car elle avait popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantaient pas de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954.

moby-dick 1943 jackson pollockOn découvrit alors en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ca change tout. Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin en a bouleversé plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :

« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».

Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalotpourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby-Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles. « Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur. Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…

(« Grégory « Achab » Peck dans Moby-Dick (1956), le film de John Huston ; « Herman Melville » photo Joseph Oriel Eaton, 1870 ; « Moby-Dick, 1943, tableau de Jackson Pollock)

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commentaires

1 168 Réponses pour Du trait d’union entre Moby et Dick

Janssen J-J dit: à

… et d’mobiliser la même fable-de-la-fontaine pour la 3e fois en un mois, faute d’imagination sans doute, ou pour mieux souligner son besoin de bof-caution. Par honte de ses propres vers solitaires, inévitablement ! Pourtant, c pas faute de donner des leçons de morale aux pianistes aguerries. Petit, petit, petit. T’as pondu que ça ? Pffffiou.

Chaloux dit: à

Molli-Gigi, pas vu les autres allusions. Mais si ça fait trois fois qu’on te le dit, tu devrais commencer à y penser.
Trois fois seulement? Au moins, tu n’en aurais pas raté une?

x dit: à

En supplément : Pierre Senges a publié il y a 3 ans un livre énorme (forcément) mais jamais lourd, drôlissime, passionnant, plein de verve et de fantaisie, loufoque et extrêmement littéraire qui constitue une série de variations sur le capitaine et le cétacé (dont on a ici le point de vue, tout comme celui des moulins devant Don Quichotte).
« Achab (séquelles) » se permet tout, pour le plaisir de ses lecteurs, un peu à la manière de l’ Orlando de V. Woolf ; apprenti-lecteur, apprenti-comédien, jouant sur le bateau le capitaine qu’il n’est pas (attention, le public y est difficile), et fuyant, fuyant toujours (sa femme, le cétacé et la mer, son passé).
En suivant Achab en Angleterre, à New-York, à Hollywood, Achab amené à écouter le récit de ses aventures fait par d’autres on revisite toute la littérature (ici la désinvolture apparente est un hommage étourdissant) et le cinéma de l’âge d’or.
On retrouve F. Scott Fitzgerald, tout le répertoire Shakespearien (depuis le trou du souffleur ou les coulisses comme dans des rôles qui collent à la peau de l’apprenti comédien) et même Da Ponte.
Le livre est à la fois constamment réflexif et plein de l’énergie du raconteur infatigable. Il suffit (mais il le faut, c’est le seul réquisit) d’accepter de se laisser embarquer dans un texte foisonnant.

Janssen J-J dit: à

Mais qui prétend faire de l’esprit, babar de la pécuche ? On se l’demande un brin, et macaron du bécherelle, ils ont pas porté plainte, et pour cause. Débouche-toi les œillères et les esgourdes si tu y comprends goutte, d’abord.Et mets-toi un peu d’humour gras au fhion, sinon reste le sombre crétimbudetoimême que tu fus toujours en ton pauvre gymnasium. On n’est pas là pour comprendre ton verbiage soi-disant percutant. Quant à Chateaubriand, pas de souci à s’faire pour lui, le risque pas de te voir débarquer dans sa tombe (olà là), au vu des MOT bien calés sous le lit à baldaquin et les pages déchirées pour la litière au chat pisseux.
D’ailleurs, j’te raconte pas comment ça sent là d’dans…, et on rappelle que la préciosité d’apparat avec des mots chantournés en italiques en dit très long du contraste avec le foutoir mental du gugusse au piano taqueux désaccordé. Bastak au bastingage !

christiane dit: à

Paul Edel dit: 25 juillet 2018 à 17 h 33 min
très intéressante cette indifférenciation de Pierre-Yves Pétillon quant au genre du cétacé :
« Moby-Dick, en fait, est à la fois phallus carnavalesquement dressé et odalisque voluptueusement roulée par les vagues ».
Comme dans « Le retour du fils prodigue » de Rembrandt. La main gauche, fine, féminine, est posée sur le dos du fils pour le réconforter alors que la droite masculine, musclée, le tient plus fermement, le soutient. Il semble être maternel et paternel en même temps.

christiane dit: à

X,
« une série de variations sur le capitaine et le cétacé (dont on a ici le point de vue), tout comme celui des moulins devant Don Quichotte. »
Ah, ça donne envie mais vous dîtes que le livre est « énorme », c’est-à-dire ?

Ed dit: à

Le grand Chaloux is back. Quel plaisir pour les lecteurs. C’est acide, mais tellement drôle !

Janssen J-J dit: à

Bon, apparemment Moby Dick va réunir tous les pro transgenres et hermaphrodites de la terre, je suis ravi de cette prouesse LGBT due à immarcescible rdl. C’est un blog modèle de post modernité genrée montrant la voie à suivre, où l’on a plaisir à sévir, malgré les taches. On se sent comme dans la marche du vent de la voile de l’Histoire sans vapeur.

Chaloux dit: à

Pauvre chère Molli-Gigi, tes considérations de 18H40 ne seraient-elles pas tout simplement l’indice qu’il serait temps de changer ta cou.che? Des fois, on croit que le problème se trouve très loin, par delà l’horizon, chez les autres, et en fait c’est tout près. Juste en-dessous.

Chaloux dit: à

N’attends pas d’être sur l’autoroute A10!

Chaloux dit: à

Oui, Ed, mais à la longue c’est fatigant.

Comme disait le grand Chateaubriand il est difficile d’écraser ce qui s’aplatit sous les pieds.

Chaloux dit: à

« malgré les taches »

Il était déjà sur la voie.

P. comme Paris dit: à

Ici,
confesse et fessée, JJJ.

Janssen J-J dit: à

Le spectacle est-il à votre goût, P de P ?

Chaloux dit: à

Tout ce qu’on demande à Molli-Gigi, c’est de rester correct avec les dames. L’exhibition des frustrations de vieux messieurs (Le pauvre Wgg fonctionnait exactement de la même façon) est insupportable. Ça se traite ailleurs.

closer dit: à

On fait tout un plat de cette histoire de baleine ou de cachalot. Pour moi, il a toujours été évident qu’il s’agissait d’un cachalot. Une baleine n’ayant pas de dents, comment aurait-elle pu bouffer une jambe d’Achab? D’ailleurs la traduction de « sperm whale » (a large toothed whale selon mon Longman) est justement cachalot… Que de foin pour pas grand chose.

Jazzi dit: à

On aurait occulté le cachalot parce que ça faisait trop homo, Closer ? C’est le mystère, qu’ici, Passou soulèverait pour nous dans son billet ?

Jazzi dit: à

« La grande différence entre nous, (… ici, on peut inscrire le pseudo de son pire ennemi de l’heure), c’est que je n’ai nul besoin de déformer tes propos pour démontrer que tu es un im.béci.le. »

Tu es sûr que c’est bien de toi, Chaloux ? C’est trop beau !

Jazzi dit: à

« Il s’agit moins de sexualité que d’épistémologie. »

Oui, mais tu sais bien Paul, qu’il n’y a qu’le sexe qui paye ! Tu imagines Passou nous pondre un billet d’épistémologie ? Tous aux abris !

Jazzi dit: à

« mais jamais pendant ! »

Même dans ses cahiers à dessins, Christiane ? Il n’y a pas d’érotiques de Fragonard ?

Chaloux dit: à

Jazzi, s’il y a un précédent (ce qui est bien possible), je ne le connais point.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Reçu le thème?

closer dit: à

Il faudra que tu m’expliques pourquoi Zizzi… Un cachalot est un animal, point. Vouloir se venger de lui pour cause de jambophagie, c’est plutôt très viril…Un combat de mâles alphas.

Chaloux dit: à

Oui, Pablo, à l’instant, je crains le pire. Je te dirai.
En tout cas (!) merci!

closer dit: à

Je crois que Passou est à court d’inspiration en fait. Cela me préoccupe. Il se dit que le sexe, ça paye toujours quand on ne sait pas trop de quoi parler.

Pat V dit: à

En fait, Pollock employait les mythes – dont certains figuraient dans les écrits de Jung – pour pénétrer dans le domaine du préconscient. Ses titres fournissaient généralement les clés d’ accès aux contenus; certains faisaient allusion aux mythes gréco-romains de la sexualité animale, tels que She Wolf (la Louve) et Pasiphaé ( d’ abord intitulé Moby Dick). Il est possible que Pollock ait conçu l’ activité toute physique du taureau Pasiphaé et celle de la baleine Ahab comme symbolique de sa manière de peindre. D’ autres toiles, telles que Moon Wooman Cuts the Circle, suggéraient des rites mythiques, dont des critiques d’ art ont relevé les détails.
Cf. Lawrence Alloway.

https://www.jackson-pollock.org/images/paintings/pasiphae.jpg

rose dit: à

Basculons sur Alexandre Santerne, astrophysicien et laissons l’autre tranquille.

qq notes sur le thème de la diversité des exoplanètes.

Lorsque Jupiter passe devant le soleil il bloque 1 % de la luminosité. La Terre elle bloque un photon sur un million de photons.

Proxima century est l’étoile la plus proche du soleil.

vendredi soir 27 juillet éclipse de lune, elle sortira rouge.

S’il n’y avait pas d’effet de serre sur la terre il y aurait en température moins 18 degrés.

la terre et Venus sont des planètes telluriques alors qu’Uranus et Neptune sont des planètes gazeuses : hydrogène et hélium composent ce gaz.

Une planète qui n’est pas dominée par le gaz est donc tellurique ce qui est le cas de la planète océan composée à 50% d’eau et à 50% de manteau (silicium c’est à dire sable).

L’eau à l’état gazeux est considérée comme un élément lourd.

Tout est compliqué et passionnant.

rose dit: à

Clopine ou Lavande

si vous êtes abonnées au Monde, pourriez-vous mettre ici l’intégralité de l’article sur notre rapport aux animaux, mis en ligne par Lavande ce matin ? Je vous en remercie.

Chaloux dit: à

Pablo, il y a beaucoup de choses vraies. Je le relirai à tête reposée et je te dirai dans le détail -canal privé- ce qui m’étonne. Ce qui est curieux c’est que j’ai toujours eu l’impression d’être l’équivalent d’une pellicule à développement exceptionnellement lent et j’ai l’impression que c’est un peu ce que dit ce thème.

rose dit: à

Notons, Pat V que Pasiphaé est la mère du Minotaure.

Pat V dit: à

La toile de Pollock est excellemment choisie par rapport au sujet, merci Passou! :;)

rose dit: à

> Chaloux

Moi, ce qui m’étonne, ai beaucoup pensé à vous et à votre menu du soir lourdingue en métaphore de nous comment nous sommes lents à démarrer :
Pablo, il y a beaucoup de choses vraies. Je le relirai à tête reposée et je te dirai dans le détail -canal privé- ce qui m’étonne.

ita est : ai pensé d’abord à la montgolfière et au rituel de gonflage qui est long et lent. La nacelle debout sur l’herbe, le ballon allongé et bien étendu, rangé.
L’hélium jeté par des buses de gaz jusqu’à gonflement suffisant. Un système d epoids à charger et de poids à décharger ; puis le décollage, lent et long.
Je précise pck il est possible lent et court. Ou long et rapide. Sans connotation sexuelle, je vous en remercie.

Le second exemple qui m’est venu à l’esprit est celui des anciens d el’aéropostale lors d eleur apprentissage d l’hydravion. Je ne sais précisément, eu égard à mes compétences mesurées si ce sont les flotteurs responsables, mais ce que je sais par contre, c’est que le poids des hydravions à soulever était énorme et que le faire (Mermoz le faisait en souplesse et légèreté) était un acte délicat et difficile qui demandait talent et doigté. Dans une des premières traversées de Natal au Brésil, Mermoz a essayé vingt, quarante fois, a attendu des mois les conditions climatiques ; il a fallu encore utiliser les avisos;

Maintenant que je vous ai dit ceci, il me tient à coeur de vous signaler que moi aussi, ce matin ai vécu la lourdeur (à ce sujet ail en excès risque de crise de foie) de nos – dont mes- commentaires. La difficulté dans l’envol, la pénibilité du démarrage.

Et si quelque indulgence pour vous démarrait quelque indulgence pour nous, vos collègues ?

bien cordialement,

Pat V dit: à

On sait aussi, qu’ entre 1942 et 1946, Pollock écarte progressivement toute référence aux mythes et insiste en revanche sur les propriétés substantiellement mythiques de ses formes biomorphiques. Poussé par ce que Barnett Newman appelait une  » volonté ritualiste « , Pollock se concentre alors sur la peinture ( le processus ) en tant qu’ acte rituel. Il avait déjà manifesté cette tendance dans ses toiles plus littéralement mythiques où il obtenait son imagerie par l’ acte même de peindre, dont il dépendait davantage que de l’ iconographie – à la différence des surréalistes qui  » finissaient  » les sujets obtenus par l’ automatisme, c’est-à-dire qui traitaient la peinture à un moment où à un autre, comme un processus indépendant de la production d’ images.
Il nous semble que la toile mise en lien par Pierre Assouline corresponde à cette pratique picturale ainsi décrite.

rose dit: à

: de 29 min 20 sec à 30 min 40 sec

je l’ai écouté attentivement : passage de l’ombre à la lumière.

Néanmoins, il génère ce qu’il vit.

rose dit: à

poids énorme à soulever de l’ordre de tonnes : quatre crois-je pouvoir affirmer.

rose dit: à

sophie mézières
ce magna de la finance

Chaloux dit: à

Rose, je n’ai pas besoin d’être indulgent avec vous. Je vous trouve très vivante et très intelligente.
Pour le reste, j’ai diné d’un verre d’eau pétillante.

Pablo, cette musique me fait penser à une soirée passée dans un jardin pendant que le destin se repose, mais bouge tout de même un peu dans son sommeil.

x dit: à

Christiane, environ 600 pages mais il n’y paraît pas en le lisant.

La (nouvelle) fin d’Achab et celle du livre : le corps à corps épuisé/ apaisé

« Sa dernière patience, qui est une bonne volonté, il l’a mise au service de ces retrouvailles, remplaçant une vengeance hors d’âge, de la baleine et de lui-même — la patience a fini par payer bien mieux que la rancune, il faut croire, Moby Dick et le vieux capitaine se retrouvent à l’endroit précis où se rejoignent leurs souvenirs, leurs appréhensions et l’idée maladroite qu’ils se font l’un de l’autre; la baleine pense au capitaine, elle l’espère après l’avoir si longtemps maudit, elle le rejoint pour éprouver une forme de réconciliation, surtout pour en finir, pour mettre un terme aux aventures (il faut bien un jour arrêter de vivre des péripéties) — le capitaine a de l’eau jusqu’à la ceinture, il se résout à se défaire de la jambe de bois, il voit s’ouvrir devant lui une gueule immense, il fait tout pour qu’elle soit immense, il lui a donné assez de noms, assez de lui-même pour ça, il exorciserait un démon pour qu’elle s’ouvre davantage, il sait pouvoir entrer par là, droit devant, et là-dedans tenir bon jusqu’aux siècles des siècles; rien de plus logique, tout bien réfléchi, rien de plus intime, l’adéquation du capitaine Achab à la gueule ouverte de son poisson, le reste ne nous regarde pas, l’histoire est faite d’éloignements — à nous à présent d’avoir des projets de revanches inventives, d’y mêler des souvenirs et des appréhensions, et des malentendus nés d’une lecture hâtive; à nous de boiter sur une jambe, de garder le silence, et n’en penser par moins. »

rose dit: à

chaloux

j’ai rajouté qq tranches d’oignon rouge de Simiane ds ma salade ; pas de mon jardin, las trois fois. Et des cendres sur la tête.

Bonne soirée

rose dit: à

bon ; je vais fouiller un peu dans mon robert graves. Je me pose des questions.

avant le cauchemar lié à l’actualité, cette nuit, je cherchais une chaise haute de bébé dans un vide-grenier. Une dame me proposait une à 50 euros j’étais furax et je partais ; non, pas 50 euros. Je n’ai pas négocié.

rose dit: à

Chaloux
je pense être quelqu’un de moyen ; curieuse et effrontée. Soyez gentil de ne pas me surestimer, je vous en remercie vivement.
Vous, je vous trouve doux et timide. Cultivé.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ce qui, est amusant, c’est que tout, est, à intervalle, de changements,…

…à nos contrôleurs du ciel,…

…rien, n’y fait,…tout peut-êtres très morcelés, rien, à bouger,…vivre, ses rêves en galaxies,…un modèle-moteur,…

…encore, à l’ébauche, de nouveaux Jules Vernes,…et, les fonds,…papiers-moisies, aux chiottes,…
…la digestion cérébrale des fortunes,…
…etc,…par le temps qui coure,!…Celsius,…

Ed dit: à

« femme forte » (JJJ)

Je ne suis pas une femme forte. Je l’ai déjà dit ici : la femme forte n’existe pas ! Cela fait des mois que je tente d’écrire un article à ce sujet, mais je bloque :/

@jazzi
Blankenesee est sublime, mais un peu excentré. Et puis de toutes facons je suis sur les rotules après le travail et dors dans mon lit. J’ai déjà évoqué les plages dans mon article « Ahoi Hamburg » pour ceux que cela intéresse.

christiane dit: à

C’est passionnant, Pat. V votre questionnement sur la peinture de Pollock. L’origine de ses toiles semble toujours obscure comme le mythe de la Genèse mais il interroge inlassablement ses compositions qui n’ont ni début ni fin.
Dans ces deux toiles la fin d’Achab, emporté par Moby Dick c’est le lieu où il va disparaître. Tous les contenus, toutes les images sont dissoutes. Lui aussi va disparaitre dans un vertigineux plongeon dans les abîmes. Il a la chance alors de ne faire qu’un avec l’animal qui l’arrache aux vivants. Son absence sera-telle plus forte que sa présence ? Cela dépasse les frontières du temps et de l’espace. Quelque chose d’incertain dans les deux toiles de Pollock le mystère en tant que forme.
Ailleurs, dans un réseau de zébrures colorées, de coulures, giclures désordonnées, qui fusionnent les couleurs dans un acte de peindre, inapaisable.
Je pense à ce roman de J.Updike Tu chercheras mon visage (titre tiré du psaume 27). La femme âgée, Hope McCoy, lumineuse, peintre a été la compagne du redoutable Zack McCoy, alias Jackson Pollock, dans les années 1950. (le deuxième : Warhol). Interrogée par une jeune journaliste, elle regarde le passé avec ses yeux de peintre en fouillant ses souvenirs qui remplissent peu à peu tout l’espace du roman : « Ils disaient qu’ils buvaient pour nourrir leurs visions, mais je crois que c’était parce qu’ils savaient qu’autrement ils n’arriveraient pas à soutenir la même intensité, à continuer à peindre sans raison – sans rien à quoi se raccrocher en dehors de leurs mains qui s’agitaient devant eux. (…) Elle ne parvenait tout bonnement pas à peindre à partir de rien, à partir d’elle-même, il n’y a qu’un homme pour oser cela. » Pollock dont la vie n’en finissait pas de fuir, de couler à l’image de ses drippings. »
Un bien beau voyage que vous nous offrez là, Pat.V.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« cette musique me fait penser à une soirée passée dans un jardin pendant que le destin se repose, mais bouge tout de même un peu dans son sommeil »

Et pourquoi pas? Dans son oeuvre gigantesque, Haydn a traité tous les thèmes…

christiane dit: à

x dit: 25 juillet 2018 à 22 h 34 min
Merci pour ce beau cadeau. Cette réconciliation hors du temps, c’est vraiment ce que je ressens de la fin du roman, c’est pour cela que j’évoquais « Le retour du fils prodigue » de Rembrandt. J’essaie d’approfondir cette impression dans le commentaire que j’adresse à Pat.V. juste avant. Il y a un sourd envoûtement qui naît dans ce combat final. Comme si tout commençait ailleurs.
Je crois que je vais lire ce livre…

rose dit: à

Ne peux pas ne pas vous le dire.
Pasiphaé est aussi la mère de Phèdre 😮
Et pou s’ unir au taureau blanc elle s’ est cachée dans une vache en bois et a conçu clandestinement le Minotaure.🐂

rose dit: à

Un jour, j’ irai à Hambourg. De là, j’ irai à Helsinki, et de là à Saint Petersbourg.

Pat V dit: à

Ailleurs, dans un réseau de zébrures colorées, de coulures, giclures désordonnées, qui fusionnent les couleurs dans un acte de peindre, inapaisable.Christiane.

Là, on est dans une autre période picturale. Au cours de l’ année 1947, Pollock élimine de son travail tous symboles et signes reconnaissables et s’appuie exclusivement sur les gestes – des lignes autonomes qui s’ entrelacent pour créer un champ frontal. Il cesse d’ illustrer, d’ inter^préter ou de symboliser des mythes, mais son contenu reste d’ esprit mythique. La gestuelle de Pollock reflète ses compulsions intimes et, dans ce sens, elle est autographique.( Cf. Le film de Hans Namuth.) Mais son « vécu » sur la toile semble à ce point délirant qu’ il transcende l’ aspect  » journal intime  » de son travail, transforme l’ autographique en idéographique. Sa peinture devient une sorte de rituel privé qu’ il donne à voir. C’ était comme si Pollock avait trouvé le commun dénominateur originel de l’ art et du rituel.

hamlet dit: à

j’ai écouté la sonate de Haydn, en l’écoutant je me suis demandé pourquoi je n’aimais, pourquoi je n’aime pas écouté un chant d’un côté et l’accompagnement de l’autre, pourtant le chant est beau beau, bien ornementé avec des triolets et autres trilles héritées d’une musique plus ancienne, l’accompagnement main gauche aussi est très joli, un accompagnement à deux voix, avec des basses qui soutiennent bien les arpèges médium, tout est bien et pourtant je n’aime pas du tout ce genre de musique, mais pourquoi ne me touche-t-elle pas, un autre adagio du même tonneau comme celui hyper connu en la majeur pour clarinette, qui sert de générique pour tous les films, documentaires et publicités pour les assurances, celui-ci me touche un peu plus, sans doute est-il plus « naïf », plus « brute de décoffrage », plus sincère, alors que celui de Haydn semble me mentir, et je n’aime pas qu’on me mente.

et là j’ai repensé, la mélodie Haydn m’y a fait pensé, parce qu’on y retrouve certains phrasés à peu près semblables, pourtant c’est une musqiue bien pus ancienne, plus « primitive » aurait-on envie de dire, tellement primitive qu’on y entend encore des accents des premiers chants grégoriens, et là pour le coup il n’y a pas d’accompagnement, pas d’arpèges, juste quelques contrepoints, en si petits nombres qu’on ose à peine prononcer le mot « contrepoint », un siècle les sépare, on s’étonne qu’en une centaine d’années on ait pu ajouter autant de notes, des notes tellement inutiles, en les comparant j’ai repensé à ce personnage de mon roman préféré qui dit ne pas supporter les musqiue composée après Buxtehude parce qu’il y a trop de notes inutiles, cette phrase restée gravée dans ma mémoire m’a paru avec les années qui passent et la vieillesse qui arrvie toujours trop tôt, résonner comme un mot d’ordre, un appel, mais un appel à quoi ? au dépouillement ? à l’épure ? quand il ne reste que le strict minimum, un kit de survie avant de partir en haute montagne, ou quand on se pointe au guichet d’embarquement d’un aéroport et que la gonzesse vous dit « désolé votre bagage pèse trente kilo alors qu’il ne devrait fait que deux cents grammes, il va falloir l’alléger », alléger, se débarasser du superflu, un peu comme on entend dire les touristes sortant de la cathédrale de Cordoue, quand ils avouent avoir adoré la partie musulmane et détesté la partie catholique, trop gothique, trop de trop c’est trop.

et encore cet adagio ne fait que préfigurer le pire à venir, Beethoven & co… c’est peut-être le plus gênant quand on entend cette musique de Haydn, elle est moins effrayante pour ce qu’elle est que pour ce qu’elle annonce !

comment notre humanité a-t-elle pu supporter des musiques avec autant de notes ? chez Buxtehude les phrasés sont presque identiques, tout est là, il n’y avait besoin de rien de plus !!!

https://www.youtube.com/watch?v=x-v0zQaBfN4

D. dit: à

Proxima centauri, pas century. J’en viens. 4,2 années-lumière.
Temps de trajet relativiste : 30 minutes. je connais par cœur.

Chaloux dit: à

Hamlet, c’est curieux votre fin de texte. En vous lisant, je me demandais : comment notre humanité peut-elle supporter un tel bavard avec autant de mots, – pour ne rien dire ?

Pablo75 dit: à

C’est étrange, on dirait que derrière le pseudo « hamlet » il y a plusieurs personnes, dont une qui fait de grosses fautes de français que même moi, étranger travaillant dans une autre langue toute la journée, je ne fais pas (« je n’aime pas écouté »… « la mélodie Haydn m’y a fait pensé »…).

Hier soir on a eu le hamlet rigolo, qui était vraiment drôle, ce soir on a le hamlet acteur qui joue (mal) au mélomane snob pour qui Bach fait trop de notes inutiles, ce qui invalide tout son jugement et ferme définitivement la discussion.

Et pourtant Dieu sait que l’Adagio de Haydn est simple….

Moi j’ai connu un type qu’en musique n’aimait que le chant grégorien. Et pourquoi pas?

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

« comment notre humanité a-t-elle pu supporter des musiques avec autant de notes ? »

Tu devrais aller écouter en direct, dans une bonne salle et avec un bon orchestre et un bon chef, la 8ème ou la 9ème symphonies de Bruckner.

Tu sortirais du concert guéri de ta surdité.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Moi l’Adagio de la sonate 31 de Haydn, à chaque fois que je l’entends, me fait penser à Satie.

Pablo75 dit: à

À l’époque ou Mozart s’est passionné par Bach, il a transcrit pour trio à cordes 6 préludes et fugues de l’ami Johann Sebastian, dont le Largo de la Trio sonata BWV 526:

https://www.youtube.com/watch?v=qtmo0O7wWck

Pablo75 dit: à

À l’époque où…

hamlet dit: à

Pablo Chaloux, non seulement je sais que j’ai raison et que vous avez tort, mais en plus je sais pourquoi vous avez tort, en fait c’est simple, c’est juste que cette musique est flatteuse, elle flatte vos oreilles, et le fait de, vous-même, la flatter, cela ne fait que vous flatter encore plus, on voit souvent ce phénomène humain dans les pièces de Molière, en flattant un truc qui vous flatter vous ne faites rien d’autre que vous flatter.

un peu comme Pablo qui dit : comment un mec qui fait des fotes de français peut-il oser… alors que même moi qui ne suis pas français je ne fais pas ce type de photes.

en disant cela Pablo, vous vous servez d’un fait (celui que je fait des fauttes d’orthographe) pour vous flatter en disant que par contre vous vous n’en faites pas.

et avec cette musqiue de Haydn vous procédez exactement de la même manière que vous le faites en pointant mes fautes.

mais la musique mes amis, n’est pas là pour juste servir à montrer que vous êtes des types sympas et intelligents.

il va falloir commencer par vous déprendre de vous même, de votre égo.

vous savez à qui vous me faites penser tous les deux ? à Depardieu et Dewaere quand ils parlent de Mozart dans ‘préparez vos mouchoirs’

Pablo75 dit: à

Cela dit, j’aime beaucoup l’oeuvre pour orgue de Buxtehude, même si je n’aurais pas fait comme le jeune Bach, parcourir à pied les 400 km qui séparent Arnstadt de Lübeck, pour les entendre:

Buxtehude – Toccata in F Major BuxWV 157, par François-Henri Houbart

https://www.youtube.com/watch?v=Kpp8WWjDs7U

hamlet dit: à

Depardieu : Dieu que c’est beau ! cette musique me fait penser à une soirée passée dans un jardin pendant que le destin se repose, mais bouge tout de même un peu dans son sommeil…

Dewaere : Et pourquoi pas? Dans son oeuvre gigantesque, Haydn a traité tous les thèmes…

dommage que Blier n’ait pas lu vos échanges, il aurait pu les prendre pour son film tellement ils drôles.

hamlet dit: à

Pablo quelle culture ! non seulement tu ne fais pas de fotes mais en plus tu en mets toujours plein la vue en étalant ta culture.

Tu sais qu’on dit aussi que Dietrich Buxtehude serait présent dans le tableau du peintre hollandais Johannes Voorhout : « Scène de musique dans un intérieur » (1674).
Son amitié avec le compositeur Johann Adam Reinken (au clavecin) confirmerait cette présence, mais à partir de là les avis divergent : Buxtehude serait-il le personnage à gauche jouant de la viole ou bien celui de droite qui semble chanter avec une partition posée sur sa jambe ?
Ceux qui pensent qu’il est le personnage à droite de Reinken ont pour argument la partition qui serait un canon sur le psaume 133, éloge de l’amitié qui commence par : « Oh! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble! » – suivi de l’inscription : « In hon : dit : Buxtehude et Joh : Adam Reink : fratrum »
Ceux qui pensent que Buxtehude est le personnage situé à gauche de Reinken argumentent eux sur le fait qu’il joue un accord de Si bémol avec les notes sib et ré, b – d, initiales de son nom. Leur autre argument est l’âge : en 1674, année où est réalisé ce tableau, Reinken a 31 ans, Buxtehude 37 ans, le troisième personnage qui serait le compositeur Johann Theile en a 28… Troisième argument : les visages de Buxtehude et Reinken sont sur le même plan et à la même hauteur.

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

Tu compliques tout, tu es un grand en.culeur de mouches en plein vol. C’est beaucoup plus simple que cela: moi j’écoute quelque chose et elle me plait ou ne me plait pas. Point. Je m’en fou.s de savoir pourquoi ça me plait ou ça ne me plait pas. Je ne me demande pas si une musique me flatte ou ne me flatte pas. Je n’ai pas besoin de me le demander. Chez moi l’effet de la musique est direct, ça ne passe pas par le ciboulot avant comme ça a l’air d’être ton cas. Une musique me fait de l’effet ou ne me le fait pas. Si quand tu écoutes de la musique tu dois te demander si elle est en train de flatter ou pas ton oreille, je te plains.

Quant aux fautes, les tiennes à ton âge me choquent, c’est tout. Je ne vois pas pourquoi tes fautes me flatteraient alors que j’en fait aussi, mais pas aussi grosses. C’est idiot. C’est comme dire que l’analphabétisme des analphabètes me flatte. Ou la surdité des sourds.

D’ailleurs, que ton seul argument soit la flatterie ça montre bien que tu n’es pas en forme ce soir.

Pablo75 dit: à

« dommage que Blier n’ait pas lu vos échanges, il aurait pu les prendre pour son film tellement ils drôles. »
(hamlet)

Je vais lui dire à ma fille qu’elle dise à Blier de nous lire. C’est un très bon client de sa clinique.

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

Tu as une forme originale d’être ridicule.

C’est déjà ça.

Pablo75 dit: à

Ce qu’il y a de bien dans la critique d’art c’est qu’on peut utiliser le même texte pour n’importe quel peintre abstrait:

Au cours de l’ année 1947, Willem de Kooning élimine de son travail tous symboles et signes reconnaissables et s’appuie exclusivement sur les gestes – des lignes autonomes qui s’ entrelacent pour créer un champ frontal. Il cesse d’ illustrer, d’ interpréter ou de symboliser des mythes, mais son contenu reste d’ esprit mythique. La gestuelle de Willem de Kooning reflète ses compulsions intimes et, dans ce sens, elle est autographique. Mais son « vécu » sur la toile semble à ce point délirant qu’ il transcende l’ aspect » journal intime » de son travail, transforme l’ autographique en idéographique. Sa peinture devient une sorte de rituel privé qu’ il donne à voir. C’ était comme si Willem de Kooning avait trouvé le commun dénominateur originel de l’ art et du rituel.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est, comme, dans toutes industries,…

…il, ne faut, pas, oublier,…de sécuriser, les moindre secrets professionnels,…

…et, le comble  » normal « ,…même, sans héritiers directs,…en parler, de riens, de ce qui, fait, votre génie, surtout, en familles, ou autres  » vies privées « ,…

…construisez-vous, élaborez-vous,…il, en reste, l’adage, de confiances en toutes corporations qui se respectent,…bluffer, en diversions, tout, ce qui se charrient, avec, et contre vous,…
…un mot,  » distanciations « ,…l’eau – bénite, pour rester, franc, direct, et indépendant, comme tout seigneur, qui se respecte, sur ses connaissances,…

…restons, bien, privé, en tout,…
votre château, c’est de vos ruines, qui vivent, très, optimales,…etc,…
…Go,…

renato dit: à

Je ne me suis jamais identifié à un personnage de roman — bon, si Un Roi sans divertissement était ma vie réelle, je serais Frédéric II plutôt que Langlois, mais ça, ce n’est qu’un aspect sui generis de mon caractère —, il m’est néanmoins arrivé d’imaginer la qualité de vie de cet homme d’une classe qu’aucun vin ne peut réchauffer, le Vice-vice-bibliothécaire que Melville feint avoir consulté et qui lui aurait fourni les citations, et pour une fois, je me suis éloigné du bennien « Exactement le contraire que dans les rendez-vous des marins », et j’ai imaginé qu’un soir j’entrais dans l’une de ces tavernes où les marins narrent des aventures et évoquent la perception qu’ils en ont, car tout illettrés qu’ils sont les marins savent relater une histoire comme personne — Moby-Dyck, LIV, The Town Ho’s Story (As told at the Golden Inn.) ; p. 269-292 du lien donné par Passou —.

Dans Herman Melville Lewis Mumford dit que Moby-Dyck est une grande mythologie créée avec l’étoffe du monde où Melville vivait, qu’il coupe comme il le vivait, c.-à-d. sans recourir aux personnages de la mythologie grecque ni aux légendes populaires du Moye Age. Une mythologie qu’en se fondant sur des faits dont, dans la successive interprétation, l’auteur n’égare pas la substance, réuni les deux moitiés séparées du monde moderne et de la personnalité moderne : son être positif, pratique, scientifique, extériorisé, engagé dans la conquête et la connaissance, et sa part fantastique, idéale, engagée dans la conversion du conflit dans les arts et du pouvoir dans les relations humaines. Il arrive qu’en lisant ce projet failli, cette cristallisation d’érudition, de sentiments, d’idées, de souvenirs, on se trouve dans une situation où parfois on n’est pas obligés de croire en ce qu’on lit et parfois obligé de le croire — différences entre roman et essai —. La Nouvelle-Angleterre avait trouvé la stabilité nationale, maintenant il fallait former une culture originale, dans cet environnement l’effort stylistique et constructif de Melville est tout dirigé dans le but de réussir à encadrer la complexité de sa culture, et en tentant l’expérience de la forme qui cherche une forme, il ouvre une route sur laquelle on rencontrera Faulkner et De Kooning, mais n’ouvrons pas cette porte !

http://blogfigures.blogspot.com/2010/05/willem-de-kooning-woman-v.html?q=de+kooning

Beltegeuse dit: à

Hamlet, je tenais à vous dire que j’aimais lire vos interventions qu’elles tournent autour de l’absurde jusqu’à épuisement ou que vous donniez votre point de vue ou d’écoute comme hier soir. Peut être parce que vous n’êtes pas du sérail musicien ,ne vous prend on pas au sérieux et Chaloux est à mon avis injuste de finalement prononcer la sentence bien tranchante: parler pour ne rien dire.

christiane dit: à

Pat V dit: 25 juillet 2018 à 23 h 43 min

« Là, on est dans une autre période picturale. Au cours de l’ année 1947, Pollock élimine de son travail tous symboles et signes reconnaissables et s’appuie exclusivement sur les gestes – des lignes autonomes qui s’ entrelacent pour créer un champ frontal. »
Oui, ces toiles par lesquelles Pollock est passé à la postérité, beaucoup plus connues que les deux variations sur « Moby Dick ». Votre lien y donnait accès et c’est cette période qui m’intéresse le plus dans sa création. Ces toiles dues à des improvisations successives, la plus ancienne étant enfouie sous les autres me font penser au jazz américain. Le grand solo ébouriffant de John Coltrane, offert par J.Ch. il y a peu, est empli de la même exaspération un peu sauvage. Pollock me parait peindre avec la technique du musicien qui enregistre une première composition puis l’écoutant improvise un nouveau thème et l’enregistre. Une sorte de contrepoint.
Pour en revenir aux deux « Moby Dick », on peut se souvenir des chocs reçus lorsqu’il découvrit en 1943 « Pasiphaé » d’A.Masson (Mère du mythique minotaure qu’évoque Rose) ou Siqueiros, Miro (que l’on retrouve dans les « Moby Dick »), Picasso (« Guernica »). On retrouve cette influence dans la série des « Number ».
J’ai vu une photographie et un film où on le voit en train de peindre (dripping). La toile est posée sur le sol. Il s’avance au-dessus d’elle, marche dessus, tenant d’une main un pot de peinture très liquide et de l’autre un bâton. Alors, c’est comme une danse durant laquelle il laisse couler la peinture le long de ce bâton. On le dirait possédé, somnambule. Tout son corps participe à la création. Pablo a raison d’évoquer Hartung qui dans les années 1920 « inventa » cette peinture gestuelle mais il a tort quand il pense que l’œuvre (et la vie) de l’un se confond avec celle de l’autre. Pollock a exploré les méandres de l’inconscient après avoir eu plusieurs influences dans l’art classique puis celle du peintre mexicain Siqueiros (peinture murale et techniques inédites.
Oui, vous avez raison, on ne peut parler là de composition mais plutôt de pulsion instinctive, imprévisible. Une possibilité de recréation est à venir se superposant à la précédente. Une sorte de combinatoire organisant les formes et les couleurs.

christiane dit: à

Pas Hartung mais Willem de Kooning, dans le commentaire de Pablo.

hamlet dit: à

Pablo, je ne pense pas que cette question ne soit pas important, au contraire je crois que c’est la seule question qui devrait tous nous préoccuper aujourd’hui.

la question n’est celle du jugement en soi, mais de la place de celui qui la juge, autrement dit de l’individu.

il faut regarder l’évolution de l’individualisme et la placer au regard de l’évolution de la musique, etsi le romantisme est toujours aussi présent dans nos sociétés c’est parce qu’il correspond (ou même crée) un individu toujours présent aujourd’hui.

hamlet dit: à

et c’est aussi vrai pour la littérature.

par exemple Moby Dick n’a pas été écrit pour nous, et quand nous le lisons nous ne comprenons pas le quart de ce qu’il nous dit.

hamlet dit: à

le problème estque tout le monde dit aujourrd’hui que cette articulation entre esthétique étique et politique est du blabla.

mais non, cela devrait être le coeur de nos préoccupations, pour ne pas dire de nos inquiétudes.

Annie Lebrun vient d’ailleurs d’écrire un bouquin sur cette question, il faudrait que l’hôte de ces lieux nous en parle.

Beltegeuse dit: à

Et bien que de mon point de vue l’appréciation de Chaloux concernant la sonate de Haydn n’est pas exempt d’ironie. Une mélancolie coquette qui sonde le fond d’un lac et repart ragaillardie d’un entrechat.

hamlet dit: à

par exemple Moby Dick n’a pas été écrit pour nous, et quand nous le lisons nous ne comprenons pas le quart de ce qu’il nous dit :

ça c’est la première chose que devrait dire un critique lorsqu’il parle de ce livre.

sauf que nous avons la prétention d’être des individus spectateurs tellement importants que nous avons même le sentiment que celui qui a peint des peintures des une caverne l’a fait pour nous ébahir.

et effectivement nous nous ébahissons, d’un ébahissement qui ne dit pas grand chose de l’oeuvre sur laquelle il porte, mais qui dit beaucoup sur nous-même !!!

relisez par exemple tout l’article de passou sur Moby-Dick sous cet angle et vous verrez que j’ai raison.

hamlet dit: à

Beltegeuse dit: 26 juillet 2018 à 9 h 56 min

tout à fait !

la musique romantique sert surtout à parler de nos états d’âme, et il est exact que Chaloux ne s’en prive pas.

Pat V dit: à

@Cristiane, Bonjour!
Le fameux film auquel vous faites allusion est celui-là même que je citais dans un de mes commentaires, celui de Hans Namuth, c’ est un classique de l’ histoire de l’ art… :

https://www.youtube.com/watch?v=6cgBvpjwOGo

Beltegeuse dit: à

Ed, si seulement le grand Chaloux était Bach, le premier de la génération, j’aurais eu là quelques raisons valables de l’aimer . Au lieu de cela je lui balance souvent les épluchures et tout le contenu de mes poubelles n’ont pas suffi, souvent, à lui témoigner les sentiments, j’ai du fournir des efforts en imagination qui eux même ne réussissaient pas à traduire et tarir la source maudite de mes negativites. Sinon hier soir, à la nuit, j’ai, je crois, aperçu la planète Mars , alertée de sa présence visible dans notre ciel par le passionné d’astronomie qui tient une rubrique dans le journal Le Monde.

christiane dit: à

@Pat V dit: 26 juillet 2018 à 10 h 11 min
Merci. Quel plaisir de le revoir !

christiane dit: à

@hamlet dit: 26 juillet 2018 à 9 h 58 min
Si vous avez l’occasion de lire le livre conseillé hier par X et que j’ai sous les yeux, vous allez être comme un poisson dans l’eau ! C’est extra, très drôle, érudit et futé !!!
Achab (séquelles) de Pierre Senges.

Jacques R. dit: à

La traduction dite « de Giono » est en fait un travail collectif. Le nom de Giono n’est cité qu’après ceux de Lucien Jacques et de Joan Smith.

et alii dit: à

Y&R Prague et sa dernière camp..
READING
Une baleine géante à Bruges pour dénoncer la pollu…
Tapis et motifs antiques à mêm..
Une baleine géante à Bruges pour dénoncer la pollution des océans

William Legrand dit: à

Quand je lis les commentaires de Chaloux sur la Musique, je pense à Pierre Dac et à Coluche…
mais en moins drôle

Pat V dit: à

christiane dit: 26 juillet 2018 à 10 h 26 min

Et de l’ entendre parler lui-même de sa peinture.
Il y a comme une danse d’ indien.
( Il le dit dans son commentaire.)

Pat V dit: à

Vous avez remarqué Christiane que notre gicleur , notre « aspergeur » de peinture Pollock, essuie minutieusement les gouttes de peinture sur le bord du pot et sur le bâton qui sert à remuer le précieux liquide…

et alii dit: à

A hyphen is a punctuation mark that links two words together.

Pablo75 dit: à

@ Christiane

« Pas Hartung mais Willem de Kooning, dans le commentaire de Pablo. »

Bizarre: j’avais mis Hartung au début, mais étant trop simplet j’ai changé à de Kooning…

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

Mais qu’est-ce qu’on a à fou.tre des relations entre le romantisme en musique et l’individualisme si présent dans nos sociétés? Moi j’écoute Bach ou Bruckner et je me dis que c’est la foi qu’on entend dans leur musique, que c’est la foi qui est toujours derrière la plus belle musique, que sans la spiritualité il n’y a que de la me.rde à la Boulez.

Quand on entend la 9ème de Bruckner (surtout en direct) on sent tout de suite pourquoi elle est dédiée carrément à Dieu. C’est une affaire entre Bruckner et Dieu, sans que l’homme n’ait rien à voir là-dedans, et encore moins l’homme contemporain de Bruckner.

La grande musique, la plus belle musique, a avoir avec l’Au-delà. Si écoutant les compositeurs les plus « romantiques » (Beethoven, Chopin) tu n’entends pas cela, je te plains.

« la musique romantique sert surtout à parler de nos états d’âme »

Ta pensée est vraiment simpliste, rudimentaire, primitive. Écoute (sérieusement) les derniers quatuors de Beethoven ou ses dernières sonates pour piano et nous en parlons après. Ou écoute le terrible Andante de la dernière sonate pour piano de Schubert, écrite peu avant sa mort et où on entend des « pianissimi d’outre-monde », comme dit le musicologue, pianiste et compositeur Guy Sacré (il aurait pu ajouter « et des silences de l’Au-delà »):

Par Krystian Zimerman

https://www.youtube.com/watch?v=0ztgIn4Bps0

Janssen J-J dit: à

Quand on est né un jour, alors qu’on n’aurait pas dû ou pas voulu. Épreuve universelle, heureuse ou calamiteuse, sans cesse réinterrogée au cours de la vie de chacun.e, jeune et moins jeune, mendiants et orgueilleux de la RDL ou d’outre-RDL. BJ à toussent pendant qu’il est encore temps, en ce 26 juillet 2018 après J-C.
———
(« Mémoires de ma vie », Livre I (manuscrit de 1817) – « J’étais presque mort quand je sortis du sein maternel, et le mugissement des vagues battues par une tempête de l’équinoxe empêchait d’entendre mes cris. Mes sœurs en me tenant encore enfant dans leurs bras à la fenêtre de la chambre de ma mère, m’ont souvent raconté ces circonstances de ma naissance. La tristesse de ces première impressions, ne s’est jamais effacée de ma mémoire et il n’y a pas de jour encore où en rêvant à ce que j’ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère me fit le funeste présent de la vie, la tempête et les flots dont le bruit berça mon premier sommeil et le frère infortuné qui me donna le nom que j’ai presque toujours traîné dans le malheur ».
(Mémoires d’outre-tombe, Livres I à XII /// version définitive établie le 14 avril 1846). « La Vallée aux Loups, 31 décembre 1811 – Il est probable que mes quatre sœurs durent leur existence au désir de mon père d’avoir son nom assuré par l’arrivée d’un second garçon ; je résistais, j’avais aversion pour la vie (…). J’étais presque mort quand je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l’équinoxe d’automne, empêchait d’entendre mes cris : on m’a souvent conté ces détails ; leur tristesse ne s’est jamais effacée de ma mémoire. Il n’y a pas de jour où, rêvant à ce que j’ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m’infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom que j’ai presque toujours traîné dans le malheur ».

Pablo75 dit: à

@ hamlet

« le problème est que tout le monde dit aujourd’hui que cette articulation entre esthétique étique et politique est du blabla. »

La vraie « articulation », dont tout le monde s’en fo.ut et c’est pour cela qu’il n’y a plus de chefs d’oeuvre dans la musique, la littérature ou la peinture, est entre esthétique et spiritualité. Tout le reste c’est du blablabla.

Si tu n’as pas compris cela, tu n’as rien compris à l’Art.

Pablo75 dit: à

Écoute cela, Hamlet, à fond si tu peux, et imagine que tu es à quelques mètres de l’orchestre, abasourdi, pétrifié par la puissance sonore des tutti. Là tu ne raisonnes plus, tu « subis », tu flottes au milieu d’un océan sonore qui t’emporte…

C’est ça la musique, mon pote.

Bruckner: Symphony No.9 – Giulini: Wiener Philharmoniker – I

https://www.youtube.com/watch?v=w_XXBUJ_LGw

Janssen J-J dit: à

Je me demande si, sauf maladresse, on peut confondre le film « Les Valseuses » avec le film « Préparez vos mouchoirs ». Mais à vrai dire, j’y connais rien en cinéma, je laisse cela aux spécialistes de la peinture, de la musique ancienne et de la littérature sous toutes ses formes. Nous avons tant de spécialistes à l’UTL13 de la RDL, une chance insigne pour nous autres les lambdas, sans aucune compétence quelconque hormis ce légitime besoin d’un brin de bavardage quotidien à ramener pour combattre ce « néant ostentatoire », pour reprendre un mot cruel que s’adressait l’auteur des Mémoires au détour d’une page superbe.

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 26 juillet 2018 à 11 h 13
J’aime bien vous lire, Pablo et je trouve votre passion de la musique partagée avec Chaloux, superbe. Ça fait comme un arc-en-ciel dans le ciel d’orage de ce blog.

Pablo75 dit: à

Et écoute, à partir de la min. 57, la plus grande série de tutti de l’histoire de la musique, dans laquelle Bruckner a imaginé sa mort (avec toute la peur qu’il avait d’elle) et le passage vers l’Au-delà:

Bruckner – Symphony No 9 – Haitink
https://www.youtube.com/watch?v=n3ZLu7yMXqo

Pablo75 dit: à

Ou dans la version de Celibidache (à partir de 1h 12min)

https://www.youtube.com/watch?v=JvlkX4VGN-c

Après ça, parle-moi des relations entre le romantisme en musique et l’individualisme si présent dans nos sociétés…

Beltegeuse dit: à

Pablo, je ne suis pas mélomane mais Chopin une musique mystique ? Je ne l’entends pas ainsi.

Beltegeuse dit: à

Parce je le romantisme est le domaine de l’expression du tourment personnel ainsi on peut l’associer à une expressionism de l’individualité dans lequel chacun peut se trouver?

Beltegeuse dit: à

Parce que, Pablo.

christiane dit: à

Pat.V.
Ce que vous écrivez sur Pollock va plus loin que Pollock. de commentaire en commentaire vous creusez un sillon comme si vous interrogiez la vérité de la peinture qui ne peut être fidèle à la réalité perçue, à contre-pied de l’univers de la représentation. Le peintre se dessaisit dans l’acte de peindre, affrontant l’inconnu qu’il s’agisse de Pollock, de Monet ou de Rembrandt. La peinture devient souveraine, indescriptible, geste de peindre.

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

« Chopin une musique mystique ? Je ne l’entends pas ainsi. »

Chacun entend comme il peut.

Plus la musique est belle, plus elle métaphysique.

Jazzi dit: à

La première version des « Mémoires d’outre-tombe », qui s’appelaient alors « Mémoires de ma vie », comme celles de Casanova, JJJ ?, me semble bien meilleure !

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

Bruckner il faut l’écouter par les très grands chefs (Celibidache, Giulini, Haitink…) dirigeant de très grands orchestres (allemands ou autrichiens), pas par Herreweghe et son Orchestre des Champs-Elysées…

Beltegeuse dit: à

Je ne connais que les enregistrements de PH . Je ne suis pas élitiste ne possédant qu’une ouïe amoindrie et une culture musicale insuffisante pour entendre les nuances.

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

Tu dois être Vierge ascendant Scorpion…

Beltegeuse dit: à

C’est exactement cela, en revanche je ne pourrais confirmer la date de naissance. Il faudra que je me renseigne.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vous êtes fous, ou quoi, sur ce site,!…

…ou en est l’esprit littéraire,…

…la musique, c’est des diversions, pour cocus,…vous faites  » Opus Dei « ,…en cette matière, et, ou en êtes-vous, avec votre cuisine,!…

…mais, la musique, beaucoup, de femmes, n’aiment, pas çà,!…sauf, pour ce mettre en évidence, et danser, pour faire son charme outre-tombe,…

…l’algorithme des frénésies, pour chevalier dormant,…un lancé de tomates, pour changer, les destins à suivre,…
…tout, ces poissons, qui nous montent, à la tête,…quels vivier de frissonnement musical, naturel,!…

…d’un bord à l’autre, du bol de soupe, d’abrutis du son,…Hop-la dis, Hop la da,!…
…etc, suivant, of course,…

Janssen J-J dit: à

Je viens de lire volontairement les deux d’affilée et suis tout à fait OK avec vous, Jzz. La 1ère version, beaucoup plus spontanée, était infiniment plus intéressante que la 2e, empesée, et hyper contrôlée pour la postérité. La préface de Berchet dit ceci (version Poche, 1989) : « le récit des « mémoires de ma vie » est plus individualisé, plus naïvement psychologique, plus explicite aussi parfois. (…) Il laisse transparaître une violence affective (dans la rancune du mal aimé, par ex.) que le mémorialiste a voulu par la suite atténuer. (…) En passant du fruit vert, encore acide, au plus riche fruit mûr [ il évoque les M O-T], on ne fait pas que changer de style : on passe du registre un peu âcre de la confidence psychologique au registre symbolique, plus apaisé, de la future « épopée de mon temps »…

OK, mais dans le 1er fragment sur sa naissance que j’ai cité in extenso, moi qui découvre FRC et me fie à mes 1ères affects de lecteur naïf, ce qui me parle intimement par delà les siècles n’est pas tellement cette histoire de « mal aimé », mais bien plutôt du ressenti d’un tourment existentiel de tristesse également lié, chez FRC, au fait d’avoir été engendré pour de mauvaises raisons…, un malheur assombrissant de tristesse permanente une vie pourtant lumineuse et devenue hyper consciente de son exemplarité historique.
Cette intuition de l’inconfort d’être né à la place de quelqu’un d’autre, dans la peau d’un autre attendu et pas venu, d’être né de parents accablés de chagrin. Voilà ce dont je le crédite et qui m’émeut. Et de cette idée qu’il aurait bien mieux valu arriver mort-né au terme de la grossesse de la mère qui en connut une palanquée avant lui. Je crois vraiment que c’est ce que voulait signifier FRC dans ces mystérieux fragments au sujet des conditions de sa naissance…
Bon tant pis, si je me goure. Quoiqu’il en soit, Jzz…, oui, j’ai nettement préféré la 1ère « version ». C’est évident.

Jazzi dit: à

« …la musique, c’est des diversions, pour cocus »

J’en connais ici qui ne vont pas apprécier, GS’A !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je ne tient, pas à être apprécier,…et, déjà, je suis, le premier et, très grand cocu, dans ma vie,…

…vus toutes les sommes de résultats, qui me concernent,…et, je m’en fous, très cordialement, de tout,!…

…il faut bien, remuer, ce pot à poules confis,…du nerf,…
…etc,…

Claudio Bahia dit: à

à Jansse,
je suis un peu confus que vous ayez envoyé votre livre si rapidement, car je ne viendrai en Europe (Genève, Alsace, Allemagne, Hongrie) qu’en octobre. Mais je vous remercie beaucoup et j’espère qu’il y a une adresse d’expéditeur, que je puisse d’une manière ou autre « retribuir »

Jazzi dit: à

« ce pot à poules confis »

C’est bon pour le menu du soir de D. !

Janssen J-J dit: à

@ CB, Il n’est pas parti, à cause d’un impondérable, j’ai dû effacer tous mes griffonnages au crayon de papier dans les marges, sale manie… Du coup, j’ai parlé trop tôt, il était trop tard pour trouver une boite, et ce matin, l’homme qui marche est toujours dans son enveloppe avec l’adresse savoyarde. J’ai mis une petite préface, et il n’y aura pas d’adresse de retour. Donc, 1 – je le mettrai à la boite à la rentrée 2 – le signe pour bonne réception ? Icite (sur la rdl : je pense qu’elle existera encore en octobre prochain, Goncourt oblige)… On fait comme ça, n’est-ce pas ? Bon éveil au Brésil !

closer dit: à

« Littérature.
Les éditions Tristram, qui ont déjà entrepris avec succès la retraduction de Tristram Shandy de Laurence Sterne ou de Huckleberry Finn de Mark Twain, annoncent pour le 13 septembre une nouvelle Île au trésor. »

Encore un billet tout cuit pour Passou!

closer dit: à

Pas d’écho sur le prochain Goncourt Passou? Il me semble que l’an dernier à la même époque, la RdL bruissait de rumeurs… Annibal, toi qui a des fiches parfaitement à jour qu’en dis-tu?

Vous allez bien nous trouver un bon petit roman sur un pédophile, un serial killer, un nazi en fuite, d’ignobles collabos, une nounou égorgeuse, un boucher sadique islam(ophobe) ou (iste) (rayez la mention inutile), une docu fiction comme vous les aimez quoi…

Pour info, mes lectures récentes ou en cours: Ogawa, Ramuz, Léautaud, Thackeray, Sollers, de la littérature en somme (OK, pour Sollers, ça se discute).

D. dit: à

Ecsusee-moi, JJJ, mais de quoi parlez-vous au juste ? On a franchement du mal à vous suivre.

D. dit: à

Ce soir je mange des tripes sauce tartare.

Beltegeuse dit: à

Les littoraux ne sont plus protégés grâce au sénat. Merci qu sénat.

D. dit: à

Ne faites pas semblant de vous intéresser au prochain Goncourt, Closer, parce que avec moi ça ne prend pas votre petite mayonnaise.

Beltegeuse dit: à

Inscrivons le souci écologique dans la constitution, des mots vains, des mauvais.

Beltegeuse dit: à

Un conglomérat de gens qui soutiennent la spéculation , au sénat des vieux, à l’Assemblée des jeunes. Aucun problème générationnel, les vieux renforcent par leur volonté l’incohérence des jeunes si c’est de ce ressort.

Beltegeuse dit: à

Bon sinon, Mr Benalla s’exprime dans une longue interview accordé au journal Le Monde.

Beltegeuse dit: à

Accordée.

D. dit: à

Telbetgeuse, dans moins de 5 ans le sénat n’existe plus de toutes façon. Il sera remplacé par un petit conseil de 20 dont l’immeuble de 3 étages à Villetaneuse sera gardé par un seul agent de police. Et le savon dans les toilettes à la truc sera un gros pain ovale jaune qui tourne sur son axe. Y’aura une pointeuse aussi à l’entrée. Eh oui fini de rigoler en croquant des poires juteuses.

Beltegeuse dit: à

Nous ne sommes pas encore prêts à et prés de voir octroyer un sursis aux cétacés qui de toutes manières creveront de faim avant nous s’ils ne meurent pas decoupés.

D. dit: à

Je regardais Benalla sur une photo tout-à-l’heure : des tout petits bras et un gros bide. Il aurait pas fallu qu’il m’ait un jour en face de lui l’Alex. Casque ou pas.

Beltegeuse dit: à

D, ils sont parfois utiles, il faudrait chercher dans l’archive. Sur ce coup, colère. Quelle bande de vieux schnocks

Petit Rappel dit: à

Il existe bien, parue lors de l’achat par la BNF d’un lot de brouillons de Chateaubriand en Suisse, un livre réservé aux souscripteurs intitulé les Manuscrits de Chateaubriand à la BNF;
L’édition canonique des Mémoires reste celle de Levaillant, me semble-t-il.
La pesée d’œufs de mouche dans des toiles d’araignée avec les mérites comparés de Haydn et de Buxtehude, deux univers qui n’ont rien en commun, et surtout pas l’écriture, me semble totalement vaine. Autant vouloir que les violons et les vents du choral de la Pastorale résonnent comme les théorbes de feu Robert De Visée et le serpent de n’importe quel baroqueux de troisième ordre. Cela dit, la comparaison avec Bruckner n’est pas plus pertinente. Il me semble d’ailleurs que ce scènario de mort se trouve aussi chez Richard Strauss…
MC
MC
MC

Beltegeuse dit: à

Selon lui le couple était un couple de casseur virulent et dangereux, il est vrai qu’alors qu’il prête main forte, ils n’étaient pas maîtrisés et nécessitaient qu’il s’en occupe. Il n’avait pas à s’en mêler tout investi qu’il se sentait, et je doute fort qu’un énarque ou un sous préfet eprouve cette envie d’en découdre, ils envoient leurs domestiques.

Janssen J-J dit: à

@ « On a franchement du mal à vous suivre »
Pourquoi dire on, quand on veut dire je ?
(c pas nouveau, avec toutes ces nouilles bordées, on peut pas suivre toutes les comètes qui s’adressent à pas tout le monde). Mon bon conseil de lecture peule, pour vous déporter au Mali, en changeant de sollers https://www.babelio.com/livres/Ba-Letrange-destin-de-Wangrin/614888

D. dit: à

Bon, autre chose du même tonneau, Bérénice , ou devons-nous considérer que présentement c’est tout pour aujourd’hui ?

Beltegeuse dit: à

C’est hélas trop où bien assez. Et encore sans envisager le tout.

Janssen J-J dit: à

@ L’édition canonique des Mémoires reste celle de Levaillant, me semble-t-il.

S’il vous semble qu’elle est canonique, alors inclinons-nous, MC, au son du droit canon. Merci en outre pour la précision sur les « Brouillons », je pense que Jzz et Z. vont tenter de les acquérir aux Puces de Genève toutes affaires cessantes, maintenant que la rdl a été dûment instruite des modalités d’acquisition.
Quant à la « pesée des œufs de mouche dans les toiles d’araignée », j’apprécie l’audace de la plaisante métaphore, bien plus polie que l’évocation du produit fini de l’enclosure (l’enclouure – 2 u ?) des diptères.
Autre petit rappel à ne pas négliger en voulant comparer feux haydn et buxtehude, https://fr.wiktionary.org/wiki/enculage_de_mouche

Janssen J-J dit: à

@ « ils envoient leurs domestiques ».

Voulez-vous insinuer que a.b. était le domestique des Mamac ?

Lavande dit: à

Rose, l’article dont je parlais hier est trop long pour le copier-coller ici. Il fait partie d’une série sur Le Monde Festival qui s’intitule « Etre Nature ».
Le 5ème paru aujourd’hui intéressera Delaporte parce qu’il traite de l’encyclique écologique « Laudato si’ » du pape François.
Par ailleurs dans le Télérama de cette semaine une remarquable interview de Claire Nouvian, militante écologiste connue pour ses films sur la faune marine. Elle a crée l’association Bloom et lutte contre le fléau insensé qu’est la pêche électrique.

Janssen J-J dit: à

Encore une prise de position prétendument « légaliste » sur le sort des bandes de Vidéosurveillance du 1er mai, rue de l’Escarpolette. Je me demande si l’Ariane Chemin du même Monde serait d’accord avec cette analyse, dont le scoop révélé déclenchant cette affairette d’Etat n’a pas dû procurer beaucoup d’états d’âme à ce journal du soir. Un journal déontique qui se vit désormais comme un meilleur substitut aux institutions tétaniques, représentées par les pires poires de l’histoire : NB et GC, noraml d’ailleurs vu comment la Macronie triomphante les a choisis pour diriger nos institutions « régaliennnes »… Et dire que la terre entière ricane (jaune) de Trump !
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/07/25/affaire-benalla-souriez-vous-pouvez-filmer_5335837_4408996.html

Beltegeuse dit: à

15h05 non JJJ, Mr Benalla imagine que s’il avait été énarque ou haut fonctionnaire , les choses se seraient passées autrement, en cela il n’a pas tort. Ces gens envoient la domesticité ou le service d’ordre pour régler les problèmes d’ordre et de sécurité. Il a oublié son statut qui n’appartient à aucune de ces deux catégories. Je ne suis pas juriste pour savoir si dans ce cas de figure un simple citoyen devait et avait droit d’intervenir comme il l’a fait.

D. dit: à

Moi je suis juriste et là-dessus c’est délicat. Cela pourra servir jurisprudence. Oui il pouvait intervenir, mais sans signe usurpé, afin de remettre l’individu aux forces de l’ordre.
Or les forces de l’ordre étaient déjà là l’individu pouvait déjà être considéré aux mains des forces de l’ordre. S’il y avait eu risque de crime ou de blessure grave imminente, oui il pouvait le neutraliser même beaucoup plus violemment. Mais ce n’était pas le cas. Il pourrait s’en sortir en disant qu’il a été sur le moment requis verbalement par un des policiers présents. Il faut dans ce cas témoignage et argumentation plausibles du policier en question. On doit obtempérer aux policiers en service. L’un d’eux aurait pu, connaissant de quoi était capable Benalla, préférer assurer la continuité d’une vigilance sur une zone de la place, plutôt que d’intervenir lui-même.

Sur ces aspects à mon avis il s’en sortira. C’est sur le coup des vidéos qu’il est mal à mon sens.

D. dit: à

En tout cas, Benalla est devenue une véritable star, eclipsant les Bleus *sans faire de mauvais jeu de mot* en quelques jours. Personnage charismatique, ne serait-ce que par sa proximité d’avec Jupiterounet, profil idéal pour une émission de télé-réalité M6, pour Fort-Boyard, pour Ruquier, les Grosses têtes d’RTL, Qui veut gagner des millions etc…

Je vous promets qu’on a pas fini de manger du Benalla dans les années à venir.

D. dit: à

Imaginez Benalla en train de choper Angot en direct sur ONPC, la foutant par terre après qu’elle lui ai balancé sa grenadine à la figure. Rââhh ! Le pied !

D. dit: à

Le tout avec son petit air chafouin.

D. dit: à

Sinon Jazzi, les poules déconfites, ça se met en pot aussi ? (Il me manque juste le pot).

Janssen J-J dit: à

D., vous racontez des sottises comme d’habitude, dans votre réponse à B. que je trouve bien naÎve, à partir de ses considérations « de classe » déplacées. L’article 73 du CPP dont se prévaut AB dit ceci :
al. 1 – « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche ».

Appréhender l’auteur sous trois conditions, rappelle la jurisprudence constante :
1 – si l’on n’abuse pas de son apparence (or AB avec son bandeau POLICE et ses appareillages, savait parfaitement qu’il serait confondu avec un agent de police d’une CRS ou d’une BAC).
2 – si on la capacité physique de maîtriser le récalcitrant sans dommage pour soi et la personne (une tehcnique d’art martial peut être acceptable), car l’Etat ne demande à aucun citoyen d’être heroïque,… sduf à vouloir intervenir pour empêcher le massacre sous l’oeil des smartphones…, au titre de l’assistance de la personne en danger… Mais m. AB semble ignorer ce que cela pouvait vouloir dire.
3 – Si l’on a la capacité de conduire la personnes à un OPJ sur le lieu le plus proche, ou dans l’attente de l’internvention de cet agent.
____
Enarque ou pas énarque, AB avait donc tout faux :
1 – il avait sciemment usurpé une fonction avec la complicité d’agents publics,
2 – il n’avait pas affaire à un crime ou à un délit (éventuellement un outrage à la force publique qu’il revenait aux agents agressés de faire cesser en maîtrisant le.s mis en cause selon les techniques appropriées, et sans avoir besoin de son concours).
3 – il s’est acharné et déchaîné par une violence impulsive excessive sur deux individus, sans être en aucun cas dans la configuration d’une « légitime défense » (aucune proportion dans la parade à la menace d’agression à la bouteille d’eau).
___
Al. 2 (73 CPP) « Lorsque la personne est présentée devant l’officier de police judiciaire, son placement en garde à vue, lorsque les conditions de cette mesure prévues par le présent code sont réunies, n’est pas obligatoire dès lors qu’elle n’est pas tenue sous la contrainte de demeurer à la disposition des enquêteurs et qu’elle a été informée qu’elle peut à tout moment quitter les locaux de police ou de gendarmerie. Le présent alinéa n’est toutefois pas applicable si la personne a été conduite, sous contrainte, par la force publique devant l’officier de police judiciaire ».

—-
L’enquête déterminera s’il y avait un agent OPJ sur les lieux et, dans le cas contraire, comment il est intervenu pour prendre le relai dans la déposition au commissariat du 5e.

Quoiqu’il en soit, nous savons maintenant que AB n’était
– ni un garde privé assermenté ;
– ni un agent privé de sécurité ;
– ni un agent de service d’ordre habilité du MI dans une opération de MO.

Enarque ou pas, il savait parfaitement n’être pas dans la configuration du 73 CPP, ni surtout dans un simple rôle « d’observateur ». Il était surtout enivré de la puissance que lui avait octroyée l’Elysée et le dircab, et dans la tétanie qu’il inspirait aux plus hautes autorités sécuritaires de l’Etat face à Jupiter.

Soyons sérieux deux minutes sur cette chaîne littéraire, hein !

gisèle dit: à

Pour oublier le feuilleton à rallonges qui menace la République, voici une histoire d’Etat,qui ravira les amoureux de Chateaubriand et des chats.C’est l’histoire vraie du célèbre « Micetto ». Micetto naquit un beau jour de père et mère inconnus, dans la loge de Raphaël, au Vatican.Prédestination? Le minet émut tout le Clergé et jusqu’au Pape Léon XII qui tomba en amour de ce joli petit chat de gouttière ,tigré,véritable don du Ciel.C’est ainsi que Micetto,blotti sous la chasuble du Pape,assistait à toutes les audiences accordées par le Saint-Père aux grands de ce Monde,sans jamais révéler sa présence par des ronronnements indiscrets.Sauf une fois lorsque l’Ambassadeur de France s’étonna d’un petit cri qui ressemblait à un miaulement et qui semblait provenir des ornements pontificaux ;il découvrit le secret du Pape. M.de Chateaubriand,donc,l’Ambassadeur, promit de ne rien révéler et Micetto se partagea dès lors entre ses deux admirateurs . Leon XII sentant sa mort prochaine le confia à Chateaubriand ,et c’est ainsi que Micetto abandonna les fastes et l’encens du Vatican pour la place Denfert -Rochereau.Il suivit Mme de Chateaubriand dans ses oeuvres caritatives et mourut un jour,sans jamais avoir cédé aux objurgations de journalistes suppôts de Satan qui voulaient lui acheter ses Mémoires en échange d’une promesse de Paradis Eternel.
Un ami, vrai rat de bibliothèque, me conta un jour les Aventures de Micetto,vénéré au Royaume des souris.
Il y a une autre histoire de chat fantôme qui hante les couloirs, elle se trouve sur le net. Bonne chasse.

Janssen J-J dit: à

Mais cette histoire est vraiment épatante, Gisèle ! Je ne crois pas qu’elle figure dans les MOT. (elle ressemble à s’y méprendre à l’évocation récente d’un tableau de Frago).
Quel temps avez-vous au juste vers Cahors et Albi ? Chaud, je pense, comme partout : il est recommandé de boire beaucoup d’eau.

D. dit: à

Citez-moi svp JJJ la jurisprudence en question sur les interpellations avec signes usurpés ? C’est un sujet bien distinct.

D. dit: à

Bon de toutes façons je m’en vais, une promesse est une promesse.

D. dit: à

Précisons toutefois, JJJ, que les personnes âgées, si elles doivent boire, ne doivent pas trop boire en raison du risque d’oedème. En effet la transpiration est moindre chez une personne âgée, donc la rétention d’eau augmentée. C’est pourquoi il faut aussi les rafraîchir par vaporisation d’eau , usage du climatiseur…
A propos de vaporisation d’eau, on s’imagine que seuls les brumisateurs tels que ceux vendus en pharmacie conviennent. On sait qu’ils sont chers et qu’ils s’épuisent vite. Ils sont surtout pratiques en absence de ventilation où dans le cas de dermatoses.
Sinon un simple vaporisateur en plastique acheté 3 euros dans une boutique de jardinage et rempli d’eau de source fraîche convient à merveille surtout devant un ventilateur. Simplement veiller à sa propreté et à y mettre de l’eau de source ou minérale fraiche chaque jour. Vous ferez de bonnes économies ainsi tout en faisant face aux ruptures de stock des pharmaciens.

rose dit: à

Lavande

je vous remercie.
Pas grave.

Janssen J-J dit: à

@ Citez-moi svp JJJ la jurisprudence en question sur les interpellations avec signes usurpés ? C’est un sujet bien distinct.

On parlait de citoyens lambda qui se substituent éventuellement à la force publique en l’absence de celle-ci, à condition de ne pas être dans un cadre d’auto-défense, mais d’appréhension d’un auteur en délit flagrant. Or, « l’appréhension » (se saisir de) n’a absolument pas le même sens ni la même portée juridique que celui « d’interpellation policière » (au sens d’arrestation d’un suspect en enquête préliminaire ou lors d’un crime ou délit flagrant = 2 composantes ici pour le dire vite : cadre judiciaire vs cadre administratif).
Que AB évoque cet article est un comble, alors qu’il joue sur la confusion des deux registres légaux et statutaires…
La jurisprudence de la chambre criminelle n’a pas encore eu à se prononcer sur une apparence non équivoque du « citoyen » dans le cadre d’une appréhension d’un récalcitrant à une injonction, -encore qu’on devrait pouvoir en trouver quelques traces apparentées, mais est-ce bien le lieu et le moment ?-, mais elle va inévitablement y rajouter cette condition nécessaire et suffisante, comme d’un nouveau précédent appelé à faire date.
Il se trouve que jusqu’à présent, cela allait de soi, on était dans le registre de l’implicite juridique. Je vous rappelle, (à moins que vous ne soyez déjà reparti dans la lune, D.- que la jurisprudence devient créatrice de droit ou de normativité, quand elle explicite une condition supplémentaire à un article du code de procédure pénale notamment. Et dans ce domaine, vu la prolifération des statuts hybrides des agents de sécurité, cette affaire aura servi à quelques chose : il urgeait de rétablir des démarcations réglementaires sur leurs signes d’appartenance distinctifs aux corps, aux grades et aux fonctions. Cette mise au point vous satisfait-elle ?

Janssen J-J dit: à

Votre humour so british comme disait quelqu’un ne parviendra pas à me déstabiliser, car comme beaucoup d’autres, vous le savez, je vous aime beaucoup. Et j’apprécie toujours vos petites provocs qui ont pour elles de ne jamais être venimeuses, même si on peut faire semblant de vous répondre sérieusement. J’ai toujours pensé que pour taquiner filles et garçons sur le net, l’humour british ne suffisait pas. Qu’il ne fallait pas rétropédaler si rapidement, ou jouer les j’menfoutistes vexés, comme votre ami GS’A.

rose dit: à

162 sénateurs ont moins de 60 ans. Sur 348.
Pas si vieux.

Janssen J-J dit: à

Le petit françois-rené désarçonna l’inflexible abbé Egault s’apprêtant à lui admninistrer une mémorable fessée malgré les supplications de l’enfant. Il avait été puni pour avoir bravé l’interdit de monter aux arbres pour y dénicher des oeufs dans un nid de pie. L’enfant se serait alors écrié : « macte animo, generose puer ! » et provoqué ceci… [dans le texte] : « cette érudition de grimaud fit rire malgré lui mon ennemi ; ils parla d’armistice et nous conclûmes un traité ».
– Oui, et halors ?…
– Rien.

Beltegeuse dit: à

Rose, je n’imaginais pas qu’ils soient si nombreux à être dangereux , en prime vous évacuez la sénilité qui pourrait réussir à les exonérer d’une responsabilité. Les contribuables paient chers ces atteintes à l’écologie du pays. En gros est ce qu’on peut prévoir que le sénat ira plus à droite que le parlement et si c’était une règle , elle devrait permettre aux députés d’adapter leurs propositions afin de ne pas laisser de prises au sénat quand celui ci, campé à droite, ira plus loin et s’ils veulent que leur position soit respectée et non outre passée par ce senat qui ne défend pas tout à fait les mêmes options politiques?

D. dit: à

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/26/01016-20180726ARTFIG00137-benalla-regle-ses-comptes-avec-les-services-de-securite-du-president.php

Cet article du Figaro montre un manque de maturité de Benalla et d’une certaine façon un côté irresponsable. La seule chose à moitié opportune dans son discours concerne le panachage Défense / Intérieur du GSPR qui pose question. Le President étant Chef des Armées, sa protection directe n’a pas à être assurée par la Police. Revenir à 100 % de gendarmes comme lors de la création par le Président Mitterrand du GSPR serait une bonne chose. Ou alors intégrer définitivement les policiers concernés dans la gendarmerie.
Benalla s’est fait son trou en poussant et laisse ensuite entendre qu’il était là pour combler des vides notamment celui du « bien-être du Président ». C’est inacceptable. Le GSPR à entière compétence dans ce domaine, à condition de lui laisser le champ libre.
Un gendarme du GSPR vaut 10 Benalla dans la plupart des domaines.

Jazzi dit: à

« Annibal, toi qui a des fiches parfaitement à jour qu’en dis-tu? »

Rien, closer. Tu dois confondre avec un autre. Si tu savais combien je m’en tape du Goncourt !
Mais enfin, si d’aventure, un jour, on me le proposait, je ne crois pas que je dirais non. Pour le refuser, il faudrait déjà être célèbre. Ce qui est loin d’être mon cas !

D. dit: à

Bon maintenant il faut que je vous laisse.

Beltegeuse dit: à

Je précise que je ne suis pas systématiquement en désaccord avec leurs décisions mais là, sur cette loi littoral, après tout le foin qu’on a fait à Paris pour la Cop , ils se fichent du monde autant d’ailleurs que certaines autres décisions adoptées juste après pour ne pas déranger l’industrie. Il ne faudrait surtout pas déranger de futurs arrangements qui defigureront les paysages ou troubleront la beauté, le calme, l’harmonie naturelle encore intouchee mais rapporteront beaucoup d’argent . Je discutais avec une vieille dame propriétaire d’une imposante ancienne maison en front de mer qui me racontait qu’elle subissait des inspections des services d’hygiène et qu’on l’avait ennuyée pour un robinet qui n’était pas aux normes.

D. dit: à

Oh ben si, Jazzi, ne vous sous-estimez pas.
Quant on évoque Jacques Barozzi, ça fait tout de suite briller les yeux des gens.
« Ah bon, génial, et tu le connais comment ? »
« Il est sympa ? »
« Il se prend pas trop pour euh..Il joue pas trop le kéké ? »
« Jacques Barozzi ?! Tu le connais ? Aaaarrête de déconner…. »
« Tu crois que euh…je pourrai le voir avec toi ? Non ? Faut pas non plus en demander trop ? »

D. dit: à

Quant on évoque Jacques Barozzi, ça fait tout de suite briller les yeux des gens.
« Ah bon, génial, et tu le connais comment ? »
« Il est sympa ? »
« Il se prend pas trop pour euh..Il joue pas trop le kéké ? »
« Jacques Barozzi ?! Tu le connais ? Aaaarrête de déçonner…. »
« Tu crois que euh…je pourrai le voir avec toi ? Non ? Faut pas non plus en demander trop ? »

Passou dit: à

Melville & Beckett:

Moby Dick – More Pricks than Kicks? Or the other way round?

Melville et Franck McCourt

Boy 1: The dong!
All 5 boys:The dong!
Boy 2: The prick!
All 5 boys: The prick!
Boy 3: The dick!
All 5 boys: The dick!
Boy 4: The langer!
All 5 boys:The langer!
Frank: The excitement!
All 5 boys: The excitement!
A boy: The excitement?
Frank: Yeah!

« Big Boy » est une autre métaphore non encore sanctionnée par la littérature ( à moinss de fusionner The Big Money de Dos Passos avec Black Boy de Richard Wright)
signé : BLOOM

Beltegeuse dit: à

Jazzi, et riche. C’est une sacrée aubaine budgétaire un prix littéraire pour un écrivain.

raymond dit: à

@Gisèle
Je vous ai volé votre histoire très bien racontée par vous sur Chateaubriand, le pape et le chat Micetto. Je connaissais cette belle histoire mais vous la racontez tellement bien, de façon tellement concise, que mon blog n’a pas su résister.
https://lc.cx/JcGn

raymond dit: à

@Janssen JJJ
Ah oui, Chateaubriand, sa naissance et tout ce qui s’ensuit, je ferais volontiers la part de ce qui est « inspiré de » et de la réalité de sa naissance. Je veux dire qu’il y a le précédent Rousseau: ma naissance fut ma première faute ou un truc du genre, bien protestant, bien culpabilisant, puisque sa mère est morte en le mettant au monde. Il invente le malheur dans de que NOUS considérons aujourd’hui comme le plus grand bonheur, ce qui n’est pas le cas de bien des enfants nés avant 1960 (disons 1960 à la louche…). Donc Chateaubriand a le tragique qui convient à la naissance car la naissance à cette époque est (presque)toujours le rattrapage d’un deuil; cet enfant mort né qui me précéda et qui aurait pu être bien plus vivant que je ne le suis, moi qui etc etc… comment vais-je compenser cette mort de celui qui me précéda? Tout le romantisme est là dans une histoire de couches ratées puis « réussies »(exagération amusée).

Jazzi dit: à

En France, le Goncourt c’est le jack pot, Beltegeuse ! Demandez donc à Popaul, il est bien placé pour vous en parler…

et alii dit: à

Google Traduction était un peu perdu face à certaines suites de mots. Non seulement les traductions n’ont strictement rien à voir avec le texte d’origine mais en plus, Google Traduction part dans des délires mystiques et annonce la fin du monde et le retour de Jésus. Rien que ça !

Jazzi dit: à

Raymond, on demande avant, on ne met pas les gens devant le fait accompli ! D. ne sera pas content !

Jazzi dit: à

Je viens de lire l’interview d’Alexandre Benalla dans le Monde. Une sacrée mise au point ! Il est bougrement intelligent ce garçon. Il s’est fait avoir comme un bleu. Mais les Macron veillent sur sa renommée médiatique, désormais acquise. Benalla est entré dans la famille des « poeple » ! On n’a pas fini d’en entendre parler.

rose dit: à

Pardon, je ne peux résister, c’est plus fort que moi :
Larrivé est parti.

rose dit: à

mais là, sur cette loi littoral,

on s’en fout, on va faire comme les corses.

rose dit: à

avec une vieille dame propriétaire d’une imposante ancienne maison en front de mer

les risques sont énormes : si elle n’a pas d’enfant, il faudrait qu’elle lègue à une association de défense du littoral. Si un promoteur tombe là-dessus, un immeuble en travers de 240 appartements et tout le monde est foutu.

hamlet dit: à

Pablo, cher Pablo, tu m’amuses,te lire m’amuse, dommage que tu ne puisses pas te relire avec mes yeux, toi aussi tu te trouverais drôle.

tu représentes exactement ce dont je parle, tout ce que tu dis est dit à ta propre hauteur, quand tu parles de la beauté, de la grandeur d’une oeuvre, cette grandeur dont tu parles sert en verité à montrer ta propre grandeur, et du coup tu en rajoutes des tonnes, des tonnes de grandiose, de sublime et des tonnes d’au-delà, parce que cela permet de te grandir oti-même de façon illimitée, relis-toi : « si tu n’es pas capable d’éprouver ce sentiment océanique de magnificence alors je te plains… ».

mais Pablo le seul qui est à plaindre dans cette histoire c’est bien toi, parce qu’à force de gonfler, de te bourrer à l’hélium musical comme tu le fais, à ce rythme tu vas bientôt nous exploser dans les doigts mon pablito.

tu occupes tout l’espace, ta personne est si grande qu’elle prend l’ampleur universelle de ce dont tu parles. ton immanence n’a pas de limite, tu es la définition même de ce que l’on nomme l’hyper individualisme, ce pouvoir immanent démesuré.

et qui ne fait rien d’autre qu’utiliser, que dis-je instrumentaliser l’art pour continuer d’augmenter le volume de son être.

rien au dessus de lui, ni Dieu ni maître ! Pablo incarne la volonté de puissance absolue.

tu sais quoi pablito ? c’est pathétique.

rose dit: à

Le décalogue de Kieslowski, je suis partie (moi aussi). Insoutenable.

rose dit: à

le n°5, tu ne tueras point. Pour démontrer un argument, faut-il en montrer le contraire ?

hamlet dit: à

comme dans l’article de passou :

« Toute personne livrée à des passions plus grandes qu’elle, affrontant dans l’ivresse du danger ce qui la dépasse, devrait s’y retrouver. Il en faut moins pour qu’un roman déclaré culte accède durablement au rare statut d’œuvre universelle et intemporelle »

whaouhhh ! rien que ça ?

faut-il que nous soyons grandioses pour des trucs pareils…

mais au fait passou, sommes-nous vraiment aussi grandioses que cela, pour parler de ces choses avec autant de grandiloquences ?

ne vaudrait-il pas mieux mettre un peu la pédale douce sur ces choses ?

parce que Moby Dick est la pour nous rappeler ceci : apprendre parfois à mettre la pédale douce sur nos gigantesques prétentions….

c’est contagieux d’être gonflé à l’hélium ? c’est pour quand l’explosion finale ?

hamlet dit: à

alors ça c’est hyper marrant, voilà un auteur qui nous pond un bouquin où il montre les vicissitudes de l’homme en proie à sa propre finitude au pont qu’il veut augmenter son être par la volonté de ses intentions, et au lieu de le lire et que cela nous serve de leçon, nous faisons de ce livre ce que l’autre fait avec son cachalot.

alors c’est bien ça ? il n’y a donc plus rien au dessus de nous ? ce que l’on dit est bien vrai ? nous en sommes donc revenus là ? à ce point ? tous condamnés à devenir des Pablo ?

Beltegeuse dit: à

Hamlet, Pablo devrait ramener ses pensées, perceptions, réflexions à lui , à la place il les délivre comme des vérités, des positions incontestables , infaillibles. Ce qu’il tente de faire passer est riche en contenus mais à mon avis, son défaut se situe plus dans ce qu’il croit être un mètre étalon en vertu de sa culture . Nous n’en sommes pas tous au même endroit avec des sensibilités identiques aussi s’il disait je ,il ne serait pas situé pour autant parmi les narcissiques ou égocentriques mais au contraire cela permettrait de recevoir sa perception des œuvres comme etant sa propre expérience qui ouvrirait à une attention renouvellée ou fortifiée de son apport.

gisèle dit: à

JJJ 16h52. Que si que si l’histoire de Micetto se trouve dans les M.O.T. du moins dans l’édition que je pratique, celle en 2 tomes de Maurice Levaillant, un peu ancienne, je le confesse.
Le temps qu’il fait à Albi et Cahors? documentez-vous… à la TiVi,toutes les 10 mn, de mignonnes météorologues vous en expliquent tous les détails jusqu’à plus soif . Abreuvez-vous,sans modération.
Vous devez me confondre avec ma soeur jumelle qui
habite pas très loin du Pont du Diable,alors que mon fief vénérable est situé au milieu de prairies ombragées où serpentent des ruisselets.Personne ne peut s’y tromper.

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