de Pierre Assouline

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La République des livres
Du trait d’union entre Moby et Dick

Du trait d’union entre Moby et Dick

Réussir son Moby Dick, un rêve d’écrivain… Du moins chez les Américains. L’expression est de longue date consacrée. En France, on en trouve l’équivalent chez les photographes plutôt : « Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. En écrivant Les Sept piliers de la sagesse, T.E. Lawrence disait vouloir écrire son Moby Dick. Entendez : une œuvre qui s’impose dans la durée. Daniel Mendelsohn, lui, avait même intitulé provisoirement son manuscrit en cours des Disparus du nom de code de Moby Dick… C’est dire le statut unique du grand roman d’Hermann Melville dans l’imaginaire littéraire, loin d’une simple chronique d’une campagne de pêche à la baleine au milieu du XIXème siècle, il est vrai sublimée et transcendée par la dimension mythologique que son auteur lui conféra.

L’édition de Moby-Dick ou le cachalot de Herman Melville (1819-1891) qui vient de paraître en Quarto (1024 pages, 146 documents, 25 euros, Gallimard) lui rend justice non seulement par la qualité de la traduction de Philippe Jaworski, mais encore, fidèlement à l’esprit de la collection, par les illustrations de Rockwell Kent et de nombreuses photos, une copieuse « Vie & Œuvre », l’édifiant dossier critique, le répertoire des noms propres. Le maître d’œuvre de cette édition a même pensé à un « Glossaire nautique » ! On n’ignore plus rien désormais du sens de « pampero », « houache », « cartahu », « margouillet », « trou du chat », lexique familier aux seuls marins.

Il n’est peut-être pas indispensable d’avoir à l’esprit la double révolution technique concomitante de l’apparition de la marine à vapeur et de l’invention du canon lance-harpon pour apprécier les aventures ici contées, mais cela aide à l’apprécier. De même sa dette vis à vis de Shakespeare dont il était imprégné. Dans son éclairante introduction, le maitre d’œuvre de cet ensemble Philippe Jaworski souligne bien les hommages, l’inspiration et l’intertextualité même si l’Anglais avait puisé dans l’histoire de l’Angleterre quand l’Américain, lui, avait été chercher son matériau dans l’Ancien Testament. Job et Jonas sont bien là, de même que Béhémoth et Léviathan, mais aussi le Rabelais  du combat de Pantagruel contre le monstrueux physétère (Le Quart-Livre).Herman_Melville

A sa parution dans l’Amérique de 1851 (ici le texte original), l’accueil fut « mitigé », c’est peu de le dire tant l’auteur en conçut du chagrin. La critique et le public n’étaient pas au rendez-vous. Les écrivains non plus, le grand Nathanël Hawthorne n’ayant pu exprimer son admiration que dans des lettres privées. Joseph Conrad fit la fine bouche, ne croyant pas à la sincérité de l’auteur. En fait, Jack London fut le premier romancier américain à dire en 1904 son admiration pour le génie de Moby-Dick. Puis il y eut D.H. Lawrence, Faulkner, Pavese, Giono bien sûr, Sartre, Auden, Camus, Hemingway, Updike, Tabucchi, Bradbury co-scénariste du film au titre éponyme, Saïd, Le Clézio, Deleuze entremêlant Achab et Bartleby, jusqu’à Maurice Blanchot aux prises avec« cette folie cruelle du langage qui dit tout et qui ne dit rien »…Le dossier de leurs critiques et préfaces ici réunies est passionnant, le plus étonnant demeurant Georges Perec (« Ah, Maudit Bic ! »).

Toute personne livrée à des passions plus grandes qu’elle, affrontant dans l’ivresse du danger ce qui la dépasse, devrait s’y retrouver. Il en faut moins pour qu’un roman déclaré culte accède durablement au rare statut d’œuvre universelle et intemporelle. Cette édition y aide, insistant sur la sagesse qui demeure le corollaire de la folie et de l’hubris du capitaine d’Achab, mais aussi sur un personnage généralement négligé car second alors qu’il est du début à la fin le narrateur, la voix même du récit : le Ismaël de l’un des plus célèbres incipit de la littérature mondiale : « Appelez-moi Ismaël », rien de moins !

Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration). Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle furent plongés les sectateurs francophones de Melville en 2006, lors de la première parution de la traduction de Philippe Jaworski à l’issue d’une dizaine d’années de travail (troisième volume des Œuvres dans la collection de la Pléiade, dont la traduction de Quarto est issue). Cela faisait si longtemps qu’ils vivaient sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissaient, s’en délectaient et lui rendaient hommage car elle avait popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantaient pas de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954.

moby-dick 1943 jackson pollockOn découvrit alors en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ca change tout. Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin en a bouleversé plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :

« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».

Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalotpourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby-Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles. « Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur. Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…

(« Grégory « Achab » Peck dans Moby-Dick (1956), le film de John Huston ; « Herman Melville » photo Joseph Oriel Eaton, 1870 ; « Moby-Dick, 1943, tableau de Jackson Pollock)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 168 Réponses pour Du trait d’union entre Moby et Dick

Jazzi dit: à

« Du trait d’union entre Moby et Dick »

Ici, ce serait plutôt le trait (qui se veut spirituel) de désunion entre les commentateurs de ce blog, non ?

Janssen J-J dit: à

Pour saluer Michel Butel.
http://next.liberation.fr/culture/2018/07/27/michel-butel-un-autre-journalisme-etait-possible_1669194
L’encyclo Wikipedia vient de mettre en ligne une remarquable synthèse factuelle de l’affaire dite Benalla (jusqu’en ses dernières péripéties à midi de ce jour). Cette encyclopédie, fabriquée sur le principe de l’union désintéressée des intelligences collectives, devient de plus en plus utile (et incontournable) pour préparer des cours sur l’actualité brûlante avec les élèves, par ex.

raymond dit: à

jazzi:
Oui, finalement c’est bien quand la littérature soulève les passions à ce point; vitalité de la lecture; là sur le trait d’union (de désunion) de Moby-Dick c’est un peu excessif, mais bon, c’est la canicule, on s’échauffe on s’échauffe; le maître des lieux nous eût parlé du brun van Dyck (non pas de trait d’union) on eût eu (huhu)le même déchaînement. C’est comme l’affaire machin là là, la lallation permet de se rafraîchir la glotte.

raymond dit: à

Chaloux:
merci d’insister sur le Quatuor Talich pour le quintette; j’en ignore tout. Vous proposez par ailleurs une version avec Portal, dont je n’aime pas certains aspects; je vous avoue que je ne sais pas bien pourquoi, peut-être un manque de velours qui ferait trop sonner l’instrument, au détriment du chant. Une verdeur incongrue. A réécouter.
Pour Chateaubriand spontanément je pense à l’article de Julien Gracq dans « préférences ». Un texte magistral, peut-être un peu trop…. on n’est jamais content !

Clopine dit: à

Alors là, oui, Jazzi, et j’y vois même comme une sorte d’évolution bizarroïde. Je veux dire une perte de sens, en vrai (si tant est qu’une empoignade puisse en avoir ?). Je veux dire, plus précisément, que (par exemple), derrière les invectives de WGG, derrière le délire et le côté insensé, il y avait une certaine logique,un certain discours… Derrière les disputes entre WGG et Màc aussi, bien sûr. Derrière les attaques d’un Bergeret trollesque et protéiforme à mon égard, une certaine logique aussi : une « défense du temple », en quelque sorte… Derrière les inepties provocatrices d’un JC, une sorte de dessein pouvait être défini : empêcher de tourner en rond, même si cela débouche sur une impasse absolue, est quand même une tentative de changer ou de faire changer de trajectoire. Alors qu’il semble que l’exagéré des querelles s’étalant ici, désormais (et moi aussi j’ai péché,ahaha), ne repose plus que sur la gratuité élémentaire et récréative, du genre « oui Untel était mon ami mais je ne l’aime plus na », ou « celui-là, celle-là, je ne peux pas la blaire, je ne peux pas la sentir »… Plus de problème de fond, de secousses telluriques : des histoires de préaux, quoi.

Phil dit: à

Dear JJJ, le gorille benalla a rasé sa barbe et son histoire a la même effet sur l’honnête citoyen de France, s’il en est encore. malheureusement parti pour quarante épisodes manière « Chasseurs de nazis » qui plombent quotidiennement les ondes franculture pour sans doute lobotomiser le même honnête homme resté sous la canicule, qui, comme la terre, ne ment pas (E. Berl, épisodé aussi par Franceculture cet été).

D. dit: à

La situation à la gare Montparnasse restera particulièrement chaotique pendant plusieurs jours. Si l’on avait conservé en état de marche les locomotives à vapeur avec une réserve de charbon on en serait hélas pas là aujourd’hui.
Et ne parlons pas de nombreux habitants d’Issy-les-Moulineaux contraints à manger le contenu de leur congélateur en moins de 24h ce qui peut être particulièrement dangereux pour la santé par ses fortes chaleurs.

Beltegeuse dit: à

Avec tout ce que durcit le sénat, j’en viens à me demander si n’existerait pas de complicité tacite entre l’exécutif qui propose en première lecture des textes à l’Assemblée avant qu’il ne soient relus et modifiés par le sénat pour en définitive être adoptés en un retour à l’Assemblée. À quoi sert le conseil de l’ordre? D, vous savez?

Beltegeuse dit: à

Le sénat finalement travaille pour l’industrie du bâtiment, une véritable bétonnière.

Ed dit: à

Chaloux, mon ange gardien,

Ne dîtes pas à quelqu’un de ivre – ce qui n’était pas du tout mon cas hier soir – d’aller se coucher. En effet, il est impossible de s’endormir quand on a trop bu. Si vous voyez quelqu’un de bourré dormir, ce n’est certainement pas du sommeil…

Beltegeuse dit: à

Conseil d’Etat , excusez moi.

Beltegeuse dit: à

Ed , cela ne m’est pas arrivé souvent mais vous avez raison autant embarquer sur le Pequod par une mer forte et remonter sur le pont pour vomir. Impossible de s’endormir dans un état d’ébriété prononcé, c’est affreux!

Beltegeuse dit: à

Ed, cette député est œnologue. Elle conteste le droit du sol qui ne sera accordé à Mayotte qu’à condition que le parent soit résident ? depuis au moins trois mois. Les clandestins n’ont aucun statut officiel .

Lavande dit: à

Excusez-moi Clopine mais personne n’a jamais prétendu que vous étiez Lvdlb alors que Betelgeuse me gonfle avec ça depuis plusieurs jours.
Au fait avez-vous finalement reçu mon mail?

Beltegeuse dit: à

On n’en parle pas, je réaffirme mon soupçon. J’espère qu’il ne vous empêchera pas de respirer ou faire de beaux rêves, si?

Beltegeuse dit: à

J’ai horreur d’importuner en revanche je soupçonne et je l’écris mais cela n’est pas gonflant sauf si vous y rajouter. J’ai jeté mon soupçon, je l’ai posté pour que tout le monde en prenne note.

Beltegeuse dit: à

Issy les Moulineaux, à vous Paris, les studios. D c’est quoi cette histoire de congélateur?

D. dit: à

Chaloux, mon ange gardien,

oh oui, encore, encore.

D. dit: à

La SNCF questionnée par des journalistes sur pourquoi il y a de moins en moins de trains qui vont circuler à Montparnasse vient de lâcher le morceau :

parce que la panne électrique touche l’atelier de maintenance proche de Montparnasse, lequel n’est plus alimenté et que les entrées / sorties de trains dans cet atelier ne sont plus ou quasiment pas assurées.

bloomm dit: à

Je viens de terminer deux nouvelles de Washington Irving & Nathaniel Hawthorne, respectivement ; sur le monde du conte « noir » (prononcez ‘nouaRRRhh’), elles témoignent du grand talent qui irriguait le pré carré encore modeste de la jeune nation américaine. Ces auteurs, comme plus tard Melville, Poe et Whitman, avaient un défi insensé à relever : soit se dissoudre dans le maelstrom mid-atlantique de la littérature anglaise (dominée par des géants comme Dickens, Thackeray, et alii), soit fonder les bases d’une littérature nationale, spécifique, ce qu’il firent avec un brio phénoménal à coup de dénonciation du puritanisme, méfiance de la notion de « communauté », intérêt pour la faune, la flore et les reliefs états-uniens (James Fennimore Cooper était déjà passé par là avec Natty Bumppo et sa prairie) . Dès le troisième quart du 19e, in l’y avait plus personne pour contester la voix singulière de la littérature américaine, non plus que de la pertinence de sa pensée, avec Emerson, Thoreau, W.James et bientôt les premiers écrits des penseurs noirs (1903 – WE Du Bois, The Soul of Black Folks). Un nouvel espace littéraire au sens le plus large du terme était né.

Dear Phil, je trouve fort jubilatoire la Chasse au Nazi quotidienne. C’est comme une Règle du Jeu qui changerait tous les jours mais qui ferait mouche à chaque fois. Le Vatican, les US, la RFA & Israël n’en sortent pas franchement grandis.
Quant à Berl, comment peut-on avoir raison avec un inconséquent qui s’intéressait plus aux choses du sexe qu’aux mots des texte ?

bloomm dit: à

le MODE du conte noir

bloomm dit: à

il n’y avait
texteS

gisèle dit: à

Ort, si vous êtes curieux de savoir comment vécut Le Vicomte à Rome en 1828/29,vous pouvez cliquer sur le net *Palais Simonetti
*l’ambassade de M.de Ch à Rome en 1828/29 par Hausseville( qui n’est pas impartial..)#40p.
*M J Durry « l’ambassade romaine » édité dans les années 1930 chez Champion, trouvable en bibliothèque,je pense.(#100p.)
Tout cela très agréable à lire.Bel été en MOT.

gisèle dit: à

Chaloux et autres amoureux des chats.Un conseil précieux, faites détartrer les dents de vos matous chéris par un vétérinaire.Entre 2 détartrages, brossez leur les dents avec un dentifrice pour chats.
Nos 4 matous moururent à un âge canonique, grâce aux soins dentaires prodigués par les 2 vetos de notre famille, chefs de clinique à Alfort. Les dents c’est essentiel !!
Pour mémoire,ce n’est pas moi qui entamai la conversation sur les matous, mais les miaoulâtres du blog…..Bel été,je n’étais dans l’hexagone que pour un saut de puce.

hamlet dit: à

@Bloomm
oui vous avez probablement raison, Moby Dick est encore très lu chez les anglo saxons, mais je ne sais pas la part qu’il représente dans le chiffre d’affaire du livre.

je n’ai pas les derniers chiffres mais le livre reste en tête dans l’industrie culturelle 160 milliards (?), devant le cinéma, la musique et les jeux vidéo.

quand à la quantité de lecteurs les pays du nord 5Island, Norvège, Finlande…) sont en tête, la France arrive derrière les l’Allemagne, les usa et le Canada.

hamlet dit: à

Bloom, personnellement je ne vois pas ce que l’on pourrait faire pour que la pays de Chateaubriand retrouve une place plus honorable dans ce classement, la Suisse et la Belgique reste devant nous ! et l’Espagne derrière, pour la Croatie je n’ai pas les chiffres, mais j’imagine qu’ils sont aussi devant nous.

hamlet dit: à

j’en profite au passage pour saluer passou qui à ce titre fait du bon boulot.

hamlet dit: à

passou on devrait vous décorer, une médaille, je sais pas trop laquelle.

d’ailleurs à ce sujet je signale que Ray Davies a été anobli !!!

c’est génial, et hyper mérité !

je sais pas vous Pablo mais moi j’ai toujours été plus Kinks que Beatles. Contrairement aux Beatles les Kinks étaient hyper novateurs, que ce soit pour la musique que pour les textes.

un tas de groupes se sont inspirés des Kinks, bien plus que des Beatles, je veux dire pour des trucs importants.

https://www.youtube.com/watch?v=4vRURpe6FXE

bloomm dit: à

Antonio Munoz Molina est bien inspiré de considérer « L’Après-guerre » du regretté Tony Judt comme un livre d’une puissance égale à la geste tolstoïenne.
On y retrouve des éléments dans une conférence de 1997
https://www.youtube.com/watch?v=LnwTKnDfHZg

Tout ce qu’a écrit cet historien à l’humaniste volontariste et pessimiste vaut d’être lu. Mention spéciale pour son court essai, « Ill Fares The Land » (2011): « if social democracy has a future, it will be as a social democracy of fear ».
Le titre « Ill Fares The Land », est extrait du célèbre poème élégiaque The Deserted Village, d’Oliver Goldsmith, décrivant sur un ton élégiaque et puissant les ravages des révolution agricole et industrielle sur les campagnes anglaises, notamment la disparition des vaines patûres, le remembrement, le dépeuplement rural et l’apparition de milliers de villages abandonnés dont on peut encore voir les vestiges aujourd’hui.

Ill fares the land, to hastening ills a prey,
Where wealth accumulates, and men decay

Un pays où les richesses augmentent et où les hommes sont ruinés /sera toujours de pressants périls menacé
(ma trad)

hamlet dit: à

Pablo, vous voyez que moi je peux parler de musique sans agresser les gens !

c’est marrant de se dire qu’il aura fallu attendre près d’un demi sièlce pour se rendre compte de l’importance des Kinks, c’est une belle revanche, c’est bien que Ray Davies l’ait vu de son vivant, et moi aussi.

hamlet dit: à

Bloom vous dites que Antonio Munoz Molina est bien inspiré de considérer « L’Après-guerre » du regretté Tony Judt comme un livre d’une puissance égale à la geste tolstoïenne.

durant des décennies, moi aussi je me suis battu pour que l’on considère l’oeuvre des Kinks comme égale, ou même supérieure à celle des Beatles, vous imaginez pas comme c’est épuisant.

et pourtant c’est évident, vous imaginez qu’à l’époque où les Beatles pondaient des trucs niais du genre Paperback Writer les Kinks eux chantaient Lola !!!

les types ils avaient un demi siècle d’avance !

vous étiez à leur concert de Glastonbury ?

https://www.youtube.com/watch?v=_jLtLOSp2DU

bloomm dit: à

@Bloomm
oui vous avez probablement raison, Moby Dick est encore très lu chez les anglo saxons, mais je ne sais pas la part qu’il représente dans le chiffre d’affaire du livre.
_

hamlet, pourquoi vous limite au quantitatif? Vous savez comme moi qu’il suffit d’influencer les bonnes personnes, celles qui ont de l’influence, pour s’assurer un vaste auditoire, qu’il s’agisse de la politique comme de la littérature, comme de l’art. Les livres culte ont davantage de poids que les best sellers.
(Même si certains personnages de romans embrasse le dernier Marc Lévy quand il a chuté…).

bloomm dit: à

vous limitER

hamlet dit: à

Bloom, désolé, ne me grondez pas… promis je ne voulais voir les choses que d’un point de vue quantitatif.

toutefois, il semble, que parfois, dans certaines conditions, à certains égards, il est toujours bon de présenter quelques chiffres.

je sais que vous préférez évoluer dans le monde de la qualité, mais comme je vous l’ai dit l’autre fois, il faut bien garder à l’esprit que cette qualité ne tombe pas du ciel comme la pluie, sans les pépètes aujourd’hui on ne peut rien.

et qui dit pépètes dit forcément quantitatif.

hamlet dit: à

ceci dit j’admets bien volontiers que Moby Dick es un « livre culte ».

un livre culte c’est bien un livre dont tout le monde connait le pitch même si personne ne l’a lu ?

don Quichotte aussi c’est un livre culte.

Guerre et Paix aussi.

les Frères Karamazov aussi.

Mme Bovary aussi.

les Misérables aussi.

Lolita aussi.

je le sais parce que j’ai un rayon spécial « livre culte » dans ma bibliothèque.

par contre la dernière fois que j’ai été à la Fnac, pour agrémenter mon rayon je leur ai leur demandé un livre culte, sauf que je savais pas lequel il m’ont refilé le dernier Michel Onfray les zouaves.

c’est des jeunes ils ne connaissent pas bien leur boulot.

bloomm dit: à

Vous confondez classiques et livres culte à mon avis, hamlet

Les livres culte sont lu au sein d’une côterie réduite mais influente, car elle influence les infuenceurs, notamment les autres écrivains. Je pense à

Under The Volcano de Malcolm Lowry
Roman avec cocaine, Agueev
Voyage au bout de la nuit
Le diable au corps, Radiguet
Last Exist to Brooklyn,Selby
Portnoy’s Complex
La Storia, E Morante
On The Road, Kerouac
Beloved, T.Morrison
les lettres de Jacques Vaché etc etc
et bien d’autres encore

Beltegeuse dit: à

À l’adolescence mes amis ressemblaient pour certains au chanteur .Ils s’étaient fait recevoir par mon père qui les voyait d’un mauvais œil. Il leur préféra un ivoirien , un peu plus tard. Je crois qu’avant lui il n’avait jamais échangé avec un africain.

Beltegeuse dit: à

Bloom, il y a des classiques cultes et des contemporains. Cela tient à leur lectorat , Moby Dick n’est-il pas devenu culte parce qu’on sait que malgré le travail, le style et sûrement tout ce qui m’a échappé à sa lecture il fut boudé, réduit à quantité négligeable ce qui à mon avis n’est pas pour rien dans la légende . D’autres le sont parce qu’à leur parution ils ont déclenché le scandale, ont dérangé les schémas ajouté à cela la qualité évidente des œuvres.

Beltegeuse dit: à

Et puis on a bien le droit d’avoir des autels privatifs, d’entretenir le paganisme .

Ed dit: à

Waterloo Sunset est sans doute la plus belle chanson des années 60, mais je l’ai déjà dit ici.

Moi aussi je préfère les Kinks aux Hambourgeois de Liverpool. Je me sens plus proche de la mélancholie de Davies et des accords simples de leurs chansons rock and roll.

Beltegeuse dit: à

Je n’étais dans l’hexagone que pour un saut de puce. _ Gisèle_ Bien, je séjourne actuellement aux îles Fidji, est-ce que cela change l’insignifiant de mes Babillages?

Beltegeuse dit: à

Bloom, je regardais la réception qui fut celle de Last exit to Brooklyn, deux millions d’exemplaires vendus et un procès pour obscénité.

bloomm dit: à

Vous savez maintenant ce que c’est un livre culte. The Bonfire of Vanity, livre semi-culte est une bluette à côté.
Ulysses de Joyce fut aussi interdit pour obscénité et des milliers d’exmplaires brûlés par les douanes anglaises et américaines.
Sans parler de l’Amant de Ladt Chatterley, introuvable en version intégrale jusqu’en 1962 en Angleterre.
En Irlande, Borstal Boy de Brendan Behan,ancien soldat de l’IRA, génie alcoolique, fut banni de sa parution en 1958 à 1970
Autre livres culte, les joyaux des Angry Young Men anglais des années 50 & 60: Alan Sillitoe (La solitude du coureur de fond), Angus Wilson, john Braine)
Et Le portrait de Dorian Gray de Wilde, sont il dut supprimer plusieurs dizaines de ligne avant de le faire publier.

Jazzi dit: à

bloomm deux « m », est-ce le vrai ou un fake ?

hamlet dit: à

Bloom, bien vu ! j’ai confondu classique et culte.

« culte » c’est plutôt un truc genre pour happy few qui a marqué une génération ou qui a fait l’objet d’objet culte auprès d’une population à peu près homogène et identifiable.

par exemple Yesterday des Beatle c’est un classique, alors que Waterloo Sunset c’est un truc culte.

Cela dit Yesterday est une chanson hyper tartignole avec des paroles très tartignoles qui a immédiatement touché le grand public, du coup les Beatles ont été anoblis presque un live parce qu’ils faisaient rentrer des pépètes.

Alors que les Kinks c’est le groupe culte, genre au début, quand je suis rentrer en 5ème je me battais pour les défendre et après en 4ème je me battais plus vu que ça servait à rien, jusqu’au lycée où j’ai rencontré d’autres qui préféraient les Kinks aux Beatles, on savait que même si on mettait nos forces en commun on arriverait à imposer nos idées, du coup on est devenu une secte, du genre qu’on se réunissait le soir ensemble pour parler des chansons des Kinks, ce groupe était pour nous l’objet d’un culte, d’où le nom, si j’ai bien suivi vos explications, de groupe culte ?

c’est bien ça Bloom ou bien je me mélange encore les pinceaux ?

Beltegeuse dit: à

Le grand public qui à son tour est devenu tartignole, D, vous oubliez un développement . Du coup cette génération contaminée comme par un produit nocif ay effet regard enfanta de tartignole.A ce jour nous ne pourrions combien de tartignoles peuplent la Terre mais nous pourrons prévoir d’assister à une victoire des tartignoles.

Beltegeuse dit: à

À effet retard.

hamlet dit: à

Beltegeuse dit: 28 juillet 2018 à 20 h 20 min

Moby Dick est un classique !!!

Un livre culte est lu au sein d’une côterie réduite ! ce qui n’est pas le cas de Moby Dick.

réduite mais influente ! ce qui n’est pas le cas.

qui influence les infuenceurs, notamment les autres écrivains, à ma connaissance Moby Dick n’a influencé personne, donc il n’est pas culte !

à quoi ça sert que Bloom se décarcasse à vous expliquer ce qu’est un livre culte si c’est pour raconter n’importe quoi !

après il est vrai que l’histoire des trucs semi-cultes ça jette un peu le trouble.

parce que face aux livres cultes on trouve quoi ? les semi classiques !

et là, éventuellement on pourrait dire qu’un semi culte peut aussi être un semi classique, ou bien qu’un semi classique pourrait parfois ressembler à un semi culte, dans la mesure où la partie culte ou classique ne représente pas la totalité de l’ouvrage, le reste pourrait appartenir à une autre catégorie différente de celle-ci.

mais je vous rassure ce n’est pas le cas de Moby Dick qui est cent pour cent classique !

par contre un livre comme Lolita il me semble qu’on pourrait estimer à la part culte de deux tiers et la partie classique de deux tiers aussi, vous allez me dire que si l’on fait le totale on arrive à quatre tiers, je vous répondrai, sous l’expertise de Bloom bien sûr, que cela peut être parfois le cas pour certains livres, très peu nombreux, mais ça peu arrive que quand on additionne la part culte et la part classique on obtient plus de cent pour cent, ce qui est tout à fait possible dans une arithmétique de type rimannienne servant à décrit les états quantiques, en tout il me semble.

hamlet dit: à

Beltegeuse dit: 28 juillet 2018 à 22 h 10 min

Le grand public qui à son tour est devenu tartignole, D…

vous m’appelez D vous aussi ?

sous prétexte que Dexter est devenu un personnage culte vous le voyez partout vous aussi ?

D. a un humour de chiotte qui manque de subtilité.

alors que celui qui portait le pseudo de Dexter (que Dieu ait son âme et qu’il repose en paix parmi les morts amen) avait un humour d’une grande subtilité, que ni vous, ni moi, ne peut rivaliser.

je me souviens, je restais là devant mon écran à lire ses commentaires drôles, ah qu’est-ce que je pouvais rire, je passais des heures à en rire en en demandant comment par quel miracle il était possible d’être aussi drôle que lui, mon Dieu qu’est-ce qu’il était drôle.

alors que lire D. ne m’a jmais fait même sourire.

je m’excuse D., je vous aime bien mais c’est vrai que avez un humour de chiottes.

hamlet dit: à

arriver à faire rire est comme un don de Dieu, une forme de génie très mal réparti, quelques élus reçoivent ce don, et la majorité des autres en sont dépourvus.

par exemple Melville, je ne sais pas si vous avez lu Moby Dick ? Melville n’a pas une once d’humour, et c’est dommage, il aurait suffi d’une petite lichette d’humour et ce livre serait devenu un chef d’oeuvre !

Beltegeuse dit: à

D, il y a les cultes en raison du chiffre des ventes additionnè au scandale déclenché par leur contenu et les livres qui deviennent culte, des cultes qui ont connu des difficultés d’édition et qui finalement après péripéties, refus, travail de longue haleine ont reçu l’admiration du public. Certains de ces cultes tombent dans l’oubliette et ne sont plus lus que par les fins lettrés qui ne se rassemblent pas en foule, c’est une diaspora clairsemée sur les campus, mais enfin si vous vous exprimez en quart nous aboutirions au quatre quart qui est divisible de plus pratique pour les pique nique.

Jazzi dit: à

C’est bien vrai, je me suis fait c.hier sur Moby Dick, avec ou sans trait-d’union, D. !

hamlet dit: à

alors que dans le même genre lourdingue Kafka est drôle !

et c’est là où l’on voit qu’il n’est pas facile de faire la différence entre un livre culte et un classique.

prenez la Métamorphose de Kafka, c’est un livre culte pour tous ceux qui bidonnent en le lisant, alors que c’est un classique pour ceux ne se bidonnent pas en le lisant.

comme quoi ces histoires de culte et de classique c’est pas aussi simple que ce Bloom veut nous le dire, c’est vachement plus compliqué, en tout ce serait aussi simple que ça se saurait.

Beltegeuse dit: à

Exprimiez, j’ai souvent souri à sa lecture et beaucoup ri au début. Les scènes de chasse et le traitement des cétacés m’ont été très pénibles, j’ai abandonné puis repris. J’ai sauté quelques pages vers la fin pour m’assurer de la victoire de Moby Dick.

hamlet dit: à

j’ai compris votre petit manège !

en fait vous m’appelez D juste pour me taquiner !

vous vous dites : je vais l’appeler D juste pour l’embêter.

vous avez vraiment l’esprit chafouin

ce qui n’est pas sympa pour D, mais j’aime bien les chafouins.

x dit: à

À l’époque même où naît la notion de « musique classique » (quitte à réorchestrer les « vieux maîtres vénérables »), Charles Burney organiste, compositeur, musicologue et auteur d’une monumentale Histoire de la musique (et par ailleurs père de la romancière Fanny Burney), mais néanmoins chaud partisan des « modernes » CPE Bach, Haydn (« l’admirable et incomparable Haydn !) et Mozart (à l’inverse de son rival en historiographie musicale John Hawkins) met l’accent sur la réception de la musique et la subjectivité de l’auditeur :

« Chaque auditeur a le droit d’exprimer ses sentiments et de ressentir du plaisir ou du déplaisir sans avoir connaissance, ni expérience, ni le fiat des critiques; mais il n’a certainement pas le droit d’insister pour que d’autres ressentent autant de plaisir ou de déplaisir que lui. Je suis tout disposé à pardonner à celui qui admire une musique différente de celle qui me plaît pourvu qu’il n’étende pas à ma propre personne sa haine ou son mépris de ma musique préférée et aille imaginer que de la seule admiration de quelque style de musique que ce soit et d’un respect exclusif pour celui-ci dépendent sagesse, goût ou vertu. »

(« Every hearer has a right to give way to his feeling, and be pleased or dissatisfied without knowledge, experience, or the fiat of critics; but then he has certainly no right to insist on others being pleased or dissatisfied in the same degree. I can very readily forgive the man who admires a different Music from that which pleases me, provided he does not extend his hatred or contempt of my favourite Music to myself, and imagine that on the exclusive admiration of any one style of Music, and a close adherence to it, all wisdom, taste, and virtue depend. »

Un homme de bonne compagnie, celui-là…

hamlet dit: à

pas sympa de dire avec ou sans trait d’union alors que passou explique l’importance d’un trait d’union.

je me souviens même avoir écouté une conférence du Collège de France sur Moby Dick où le conférencier expliquait que ce trait d’union était tellement important que l’auteur aurait pu, à la limite, virer les deux autres mots et ne garder que le trait d’union que cela aurait eu plus de sens que de garder les deux mots sans le trait d’union.

j’avoue que cela m’avait laissé quelque peu perplexe sur le moment, mais là, après avoir l’article de passou, je me dis qu’il avait peut-être raison.

hamlet dit: à

x dit: 28 juillet 2018 à 22 h 51 min

très beau ! toutefois j’ai l’impression que certains auditeurs puissent ressentir le fait de remettre en cause leurs gouts musicaux comme une attaque directe à leur personne dans ce qu’elle peut avoir de plus profond.

parce que avouer son amour pour une oeuvre c’est un peu comme dévoiler son âme (si cet aveu est sincère et pas juste pour en mettre la vue aux autres : suivez mon regard…)

Beltegeuse dit: à

Hamlet, non, c’est un lapsus. Excusez je vous ai toujours associé à D. J’aurais aimé que vous soyez D ou que De dois Hamlet. Qu’importe, cela ne change rien à l’intérêt et l’amusement que j’ai à vous lire.

Jazzi dit: à

Le trait-d’union c’est comme un gode double pénétration, hamlet ?

Beltegeuse dit: à

Ou que D soit Hamlet. Maudit correcteur.

hamlet dit: à

Beltegeuse dit: 28 juillet 2018 à 23 h 12 min

l’amusement à me lire bien sûr…

la grosse différence avec D. c’est que D. n’a pas lu Moby Dick.

et D. n’a pas non plus lu la Bible, il n’a pas lu le livre des Rois, il ne sait pas que le Roi Achab est celui qui a voulu rétablir le culte des idoles !!!

d’ailleurs personne ne semble le savoir puisque jusqu’ici personne ne l’a dit.

même passou dans son article ne le dit pas, a-t-il lu la Bible ?

c’est la chose la plus importante à savoir, même la seul, à côté de ça le trait d’union sert juste à faire du buzz.

c’est la différence entre nous et Melville : Melville connaissait la Bible.

le Roi Achab !!!!!!!!!!!!!

et voilà !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,!…je vous est compris,!…disait t’il,…

…bon, çà vas,!…donc, les nouveaux exemplaires, de romans, avec,  » les instruments appropries « , de culte of course,…

…on achète, avec la taille de la surprise, sous plastique transparent scellé,…

…Lolita, n’a qu’à bien se tenir,…voilà, j’ouvre Lady Chatterley, avec, pour bien faire, accompagné, d’un sandwich, jambon – fromage – tomate…
…et, bon vent, à la lecture,…avec, la pochette surprise, gratuite,…les nouveau, livre culte,…
…encore, un effort, çà vient,…je vient, de le dire,…
…c’est, vraiment, poussé à la consommation, pater fils, et esprit – saint,…s’il en reste, sans capitalisme des paradis,…

…pas encore, sortis de l’auberge,…etc,…
…envoyez,!..

D. dit: à

Hamlet a raison sur les trois points ;
Je ne suis pas lui et il n’est pas moi, je n’ai pas lu Moby-Dick, je n’ai pas non plus lu le livre des roi et d’ailleurs je ne savais même pas qui était cet Acab.
Et cette situation va perdurer.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en, prime, si,vous envoyez, l’instrument, en l’air, comme une majorette, et que, vous le rattrapé,en danseuse, du solitaire joint, à pile ou face,…votre place lubrique, est assurez, en toutes sociétés, le pain bénis, ce livre nouveau,…
…avec autorisation parentale, bien entendu,…pour la révolte des non-soumis, de Trafalgar square,!…
…rien, de nouveau, tout s’éternise,…
…Bip,!Bip,!…Go,!…

Pablo75 dit: à

@ hamlet

« moi j’ai toujours été plus Kinks que Beatles. Contrairement aux Beatles les Kinks étaient hyper novateurs, que ce soit pour la musique que pour les textes. »

La grandeur des Kinks dont tu parles sert en verité à montrer ta propre grandeur. Tu ne défends les Kinks que pour te grandir toi-même.

(Je t’envoie ton argument suprême dans les gencives).

Pablo75 dit: à

« D. n’a pas non plus lu la Bible, il n’a pas lu le livre des Rois, il ne sait pas que le Roi Achab est celui qui a voulu rétablir le culte des idoles !!! d’ailleurs personne ne semble le savoir puisque jusqu’ici personne ne l’a dit. même passou dans son article ne le dit pas, a-t-il lu la Bible ? c’est la chose la plus importante à savoir, même la seul, à côté de ça le trait d’union sert juste à faire du buzz.
c’est la différence entre nous et Melville : Melville connaissait la Bible. le Roi Achab !!!!!!!!!!!!! »

hamlet dit: 28 juillet 2018 à 23 h 28 min

« arrête de te vendre, essaie de te sortir deux minutes de ce monde de la compétition : moi je ba.de pas toi, moi je suis puissant comme un lion et toi t’es une petite fourmi que j’écrase avec ma patte.

hamlet dit: 27 juillet 2018 à 1 h 13 min

« tu occupes tout l’espace, ta personne est si grande qu’elle prend l’ampleur universelle de ce dont tu parles. ton immanence n’a pas de limite, tu es la définition même de ce que l’on nomme l’hyper individualisme, ce pouvoir immanent démesuré. »

hamlet dit: 26 juillet 2018 à 20 h 04 min

« El que al cielo escupe en la cara le cae », dit le proverbe espagnol.

Pablo75 dit: à

@ gisèle

« Un conseil précieux, faites détartrer les dents de vos matous chéris par un vétérinaire.[…] Nos 4 matous moururent à un âge canonique, grâce aux soins dentaires prodigués par les 2 vetos de notre famille, chefs de clinique à Alfort. »

C’est quoi ce « titre » de « chefs de clinique à Alfort »? Vous voulez dire diplomés de l’École d’Alfort?

Sachez que le détartrage des chiens et chats c’est les ASV qui les font, pas les vétos – eux, ne font que l’anesthésie.

Et que ça ne prolonge pas la vie d’un animal, dont la mort dépend en grande partie de sa génétique (les animaux meurent, comme nous, de problèmes de coeur ou des reins, ou de maladies comme le cancer ou des accidents). Le détartrage ne sert, comme chez nous, qu’à avoir une dentition en bon état et éviter les infections de la bouche.

Pablo75 dit: à

Pour l’écrivain Rodrigo Fresán (Buenos Aires, 1963), Moby Dick est l’un des livres qui a fait de lui un écrivain:

« En la ballena blanca de Melville -al igual que en el llamado ‘White album’ de The Beatles- está todo lo que la precedió pero, también, todo lo que estaría por venir. El Pequod es, en realidad, una suerte de Arca de Noé mezclada con máquina del tiempo. »

https://librotea.elpais.com/inspiradores/rodrigo-fresan/estanteria/sin-estos-libros-rodrigo-fresan-no-seria-escritor?id_externo_promo=elpais_rodrigo_fresan

Pablo75 dit: à

… ou d’accidents…

gisèle dit: à

Pablo 75 00h09. Serait-ce que vous manquiez d’humour en cette fin de soirée ? sans développer: la RdL ronronnait harmonieusement ,les heureux maîtres de matous classieux échangeant agréablement des conseils pour entretenir leur fourrure. Fou rire, tout intérieur chez moi, plongée dans l’épineuse question du sexe de la baleine…
Et j’ai pensé alors ,avec effroi,que aucun ne se préoccupait des soins dentaires à donner à ces boules de poils; « les dents! » comme on dit chez Molière « le poumon! » Mais, Dieu merci,vous savez qu’un bon détartrage est nécessaire,ainsi que des brossages réguliers avec dentifrice, pour chats. Quand on parle d’Alfort, chez moi, il n’y a qu’un seul lieu possible-tout juste à côté de l’arrêt du 24 .Et mes 4 minets chéris ont eu la chance d’être surveillés de près par des profs qui avaient l’habitude de s’occuper,il est vrai,de problèmes plus douloureux et d’animaux plus originaux. Mais qui peut le plus peut le moins …et quel soulagement de constater que vous savez combien il est important que la dentition du chat soit impeccable,une queue de souris avalée de travers et hop, c’est l’infection galopante…
Le cas de Micetto est étonnant, Léon XII se nourrissait quasi exclusivement de polenta, dit-on, idem pour son chat , pas très catholique ça; mais enfin il complétait spirituellement et culturellement.
Maintenant je retourne à la baleine blanche ,que je vais emmener en randonnée sur les rails, les autoroutes ou dans les airs,selon ses désirs ou les caprices de la circulation . Bel été à vous.
*les Talich étaient,sont toujours, remarquables. Même en short et espadrilles,tels sur la photo de Wiki,tels je les ai vus,entendus; mais il faut se faire petite souris.

Chaloux dit: à

@Raymond. J’ai découvert les Talich par le quintette avec clarinette, en les écoutant dans un magasin de musique,- une interprétation si magistrale qu’on croit à peine ce qu’on entend. Pour la version que j’ai mise en ligne, je vous suis. Ensuite les quatuors à cordes de Beethoven et d’autres choses, il faudrait que je regarde dans mes disques. Pour moi, c’est un sommet.

Pour ce qui est du texte de Gracq je me souviens du parallèle « si moqué » de Chateaubriand et de napoléon, mais pas du reste. Je vais relire.

Durant l’hiver 1851 Melville publiaMoby Dick, le roman infini qui a été déterminant pour sa gloire. Page après page le récit s’agrandit jusqu’à usurper les mesures du cosmos ; au début le lecteur peut supposer que le sujet en est la viemisérable des chasseurs de baleine ; puis il croit que le thème en est la folie du capitaine Achab, dont l’idée fixe est d’attaquer et de tuer la baleine blanche ; et il réalise enfin que la baleine et Achab et cette poursuite qui n’en finit pas sur les océans dela planète sont des symboles et des miroirs de l’Univers. Pour insinuer que le livre est symbolique, Melville déclare avec emphase qu’il ne l’est pas : Que personne ne considère Moby Dick comme une fable monstrueuse ou, pis encore, comme une atroce et intolérable allégorie.(…). Le mot allégorie, pris dans son sens habituel, semble avoir dérouté les critiques. Tous préfèrent se limiter à une interprétation morale de l’œuvre. Ainsi E.M. Forster(Aspects of the Novel VII): « Résumé et concrétisé en peu de mots, le thème sprituel de Moby Dick est plus ou moins celui-ci : un combat contre le Mal poussé trop loin et de manière erronée ».
Soit, mais le symbole de la baleine est moins propre à suggérer que le cosmos est mauvaisqu’à suggérer son immensité, son inhumanité, sa stupidité bestiale ou énigmatique. Chesterton, dans l’un de ses récits, compare l’univers des athées à un labyrinthe qui n’aurait pas de centre. Tel est l’univers de
Moby Dick : un cosmos (un chaos) non seulement manifestement mauvais, comme celui dont les agnostiques eurent l’intuition, mais irrationnel aussi, comme celui des hexamètres de Lucrèce.

Jorge Luis Borges, Préface avec une préface aux préfaces, Pléiade, volume II, p. 403-404.

En lisant ces quelques lignes, j’ai mieux compris pourquoi j’avais lu et beaucoup aimé les récits courts de Melville, sans jamais ouvrir Moby Dick, sauf peut-être à le feuilleter. Probablement par peur.
Je crois qu’il n’y a pas non plus de commentaire à faire sur ce que la littérature a perdu durant les trente lamentables dernières années.

Beltegeuse dit: à

Gisèle, qui peut le plus peut le moins. A vrai dire je ne considère pas les choses occupant la santé des animaux de votre façon.Certes des professeurs ( toujours ce besoin chez beaucoup de montrer par ses relations qu l’on n’est pas n’importe qui ou n’importe quoi) sont sûrement de vigilants gardiens de la sante des animaux domestiques et sauvages_ c’est toute une science et une expérience _dans ce cas pourquoi écrire qui peut le plus peut le moins? Je pense que ces enseignants d’un genre particulier n’etablissent pas de hiérarchie dans la protection à porter aux animaux pas plus qu’un professeur n’enseignerait aux futurs médecins généralistes qu’il est plus important de soigner un français qu’un hongrois par exemple.Leurs connaissances s’appliquent, je crois, au moins par réflexe professionnel, à tous.

Beltegeuse dit: à

Les bouchons dans les airs sont pour ainsi dire assez fatals, j’espère sincèrement que vous n’en serez pas victime. Choisissez bien votre porte d’embarquement. Ne fréquentant plus les aéroports, je ne sais trop si treize porte malheur est attribué à l’une d’entre elles, si j’étais vous j’eviterais. Pablo ou D expliqueront peut être l’origine de la superstition qui varie du plus au moins. Bonnes vacances, déconnectées je suppose , une baleine blanche en zone blanche, plus de sondeurs plus de Sonars plus d’echosystemes , seuls quelques observateurs amoureux de la nature à leur poste d’observation.

rose dit: à

n’ai pas tout lu sur Rama Yade. Les 2/3.
Constate que en terme de favoris nulle évolution (et compare le salaire d’un garde du corps aux droits à la retraite d’une infirmière et c’est scandaleux).
Constate aussi que pour Khadafi, elle avait raiso n (la suite lui a donné) et les autres tort.
Constate enfin que -peut-être moins sous Macron-comme on dirait sous Napoléon- les femmes nommées en politique ont été des pis-allers pour valoriser des pourcentages d’intégration.

rose dit: à

c beau comme mot la.lallation. c areuh areuh.

le culte c fait pour que les gens soient partie prenante d’un groupe, non ?

rose dit: à

un classique participe d’ une culture, d » un terreau nourricier/ commun.
un cilte d’ un coup de coeur, d’ une association par passion, autour du rêve.
la liste première est extensible, la seconde plus restreinte.
La fureur de vivre, Les hommes préfèrent les blondes, des films cultes pck tte une génération s’ y reconnaît, s’ y identifie.

la lallation nous rapproche de la chanson et du biberon, non ? (proximité phonique lallation/lactation).

rose dit: à

un culte d’ un coup de coeur

rose dit: à

d’ un vibrato allegrissimo

renato dit: à

Tout le monde, je suppose, se souvient de la légende du roman d’Hemingway fait d’une demie douzaine de mots :

For sale: baby shoes, never worn.

renato dit: à

Il faudra convenir qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre de concision non dépourvu de pathos — le roman en six mot d’Hemingway, j’entends.

rose dit: à

em>Pendant ce temps, Minos avait épousé Pasiphaé, fille d’Hélios et de la Nymphe Crété, connue aussi sous le nom de Perséis.

Lavande dit: à

Renato, on en avait parlé quand j’avais dit que la fille d’une de mes amies avait acheté sur le bon coin une
« Robe de Mariée, jamais servi »
Ça y est, cette belle robe a servi et je pense que le petit couple est bien parti pour être heureux. La malédiction de la robe est enrayée.

rose dit: à

Pendant ce temps, Minos avait épousé Pasiphaé, fille d’Hélios et de la Nymphe Crété, connue aussi sous le nom de Perséis.

rose dit: à

Mais Poséidon, pour se venger de l’affront que lui avait fait Minos, fit que Pasiphaé s’éprit du taureau blanc qui avait été détourné du sacrifice.

renato dit: à

Le passage « Robe de Mariée, jamais servi » a du m’échapper, Lavande. Je parle aujourd’hui de cette ligne de prose d’Hemingway parce que c’est l’exact contraire de Moby Dick.

rose dit: à

cela m’a échappé aussi la robe de mariée 😒

renato dit: à

Il y a aussi Joyce Carol Oates : « Vengeance c’est bien vivre sans toi. »

rose dit: à

Elle confia sa passion contre nature à Dédale. Le célèbre artiste athénien qui vivait à présent exilé à Cnossos, où il enchantait Minos et sa famille avec les poupées de bois, animées, qu’il fabriquait. Dédale promit de l’aider et construisit une vache creuse, en bois, qu’il revêtit de la peau d’une vraie vache ; il la plaça sur des roues, dissimulées dans ses sabots, et la poussa dans le pré, non loin de Gortyne, où le taureau de Poséidon broutait l’herbe sous les chênes parmi les vaches de Minos.

rose dit: à

Puis après avoir montré à Pasiphaé comment ouvrir les portes repliées dans le dos de la vache etbcomment se glisser à l’ intérieur en glissant ses jambes dans les pattes de derrière de la vache, il se retira discrètement.

renato dit: à

E truc de Stephen Dedalus mis en œuvre par Joyce afin que le lecteur entre dans son Ulysse ?

renato dit: à

Oups ! E truc > UN truc…

rose dit: à

Le bel Antonio et sa Santuzza, dans la paille, toujours mieux que sur.

Phil dit: à

oui Renato, le monde qui vient n’est pas folichon mais fessbouc décroche en bourse, bon signe

rose dit: à

Bientôt le taureau blanc arriva et s’accoupla à la vache. Pasiphaé fut ainsi satisfaite et, quelque temps après, elle donna naissance au Minotaure, monstre à tête de taureau et à corps humain.

in Les mythes grecs
Robert Graves
chez Fayard

rose dit: à

a-dyomenos « celui qui ne se couche pas » nom allégorique de la planète Vénus.

rose dit: à

Je suis accablée : au beau milieu d’une part..ze avec Robert.
Thésée aime -de prime abord- Ariane qui lui donne le fil mais épouse Phèdre sa soeur qui tombe amoureuse d’Hippolyte son beau-fils.

Je vous passe les détails.
Bon dimanche.

rose dit: à

Pasiphaé a eu huit enfants : quatre de Minos un d’Hermès et un de Zeus.

Lavande dit: à

2 de pères inconnus? 😒

zerbinette dit: à

Rose, vous distillez l’ennui à grosses gouttes.

rose dit: à

et bien zerbinette pas pour moi. hein c passionnant tout à fait. Pire, c grave.Faut y aller à petites doses.
(je vous plains de trouver Paiphaé dans le pré un épisode ennuyeux).

oui Lavande et plus compliqué encore. Espérons une vie loin de la mythologie grecque à vos jeunes amoureux…

et alii dit: à

C’est un coco des plus malfaisants et une assez sinistre brute. Je dois confesser, d’ailleurs, que lui et même le nommé Racine, ont fait chacun dans leur vie un vers assez bien rythmé, et qui a pour lui, ce qui est selon moi le mérite suprême, de ne signifier absolument rien. C’est : « La blanche Oloossone et la blanche Camire » et « La fille de Minos et de Pasiphaé ». Ils m’ont été signalés à la décharge de ces deux malandrins par un article de mon très cher maître, le père Lecomte, agréable aux Dieux immortels. Du côté de chez Swann

et alii dit: à

Pasiphaé a eu huit enfants : quatre de Minos un d’Hermès et un de Zeus.
ça fait six!

Phil dit: à

pour ressuyer la mythologie, lire Graves en anglais et retrouver l’essence par les termes choisis, comme la chute de l’empire romain raisonne et résonne mieux dans la vo de Gibbons. Bloom confirmera. dear Bloom, « la Chasse aux nazis » de Franceculture, quotidienne, jeden Tag !, à l’heure de l’apéritif passerait mieux sans le ton faussement baroudeur de Guez qui se la joue Kessel Gainsbourg. Fabuleuse rhétorique de Pierre Nora qui dédouane Berl dans les grandes largeurs pour ses compromissions pétainistes, Laval l’olive avec l’apéritif.

Beltegeuse dit: à

Pablo 0h03 oui mais il ne faut pas écouter Bruckner dirigé par Philippe Herreweghe et joué par son orchestre des champs Elysées, il faut écouter les GRANDS chefs d’orchestre, PH peut aller se rhabiller ou pointer à pôle emploi selon vous. Vous manifestez un attachement à ce qui est reconnu comme étant l’excellence, le top, le sommet du sommet pas nécessairement pour prouver que vous vous situez à cette altitude mais cela donne à penser que d’une part vous faites la différence entre l’excellence et la moindre qualité, de l’autre que tout ce qui n’atteint pas cette ligne de démarcation peut être jeté au feu, au ruisseau, à l’oubli et ne merite attention.

bloomm dit: à

Pas un fake, Baroz. Seulement depuis quelque temps, les posts ne passent plus, sauf par l’intermédiaire de Passou qui a bien d’autres choses à faire que d’être mon missi dominici.
Seuls les réseaux en onion me permettent de poster, mais il m’a fallu ajouter un « m » et minusculer le « b ».
Ne pas voir le mal là où il n’est pas & lycée de versailles…

hamlet, les Beatles (prolos du Lancashire) & les Kinks (moyens-bourgeois de Muswell Hill, au nord de Londres)sont des classiques, les cultes, ce serait plutôt, disons, Alex Harvey Band (Tomahawk Kid…!)

Petite devinette: la mort de quel grand écrivain a-t-elle inspiré à sa fille le commentaire suivant?

« Mais qu’est-ce qu’il fout sous terre, cet imbécile ? Quand va-t-il se décider de remonter à la surface ? »
Sic tansit intestinal….

Beltegeuse dit: à

Et alii, oui comme le remarquait lavande qui ajoutait deux de pères inconnus ou de père inconnu, comme on veut , mais cette filiation pose question.

Beltegeuse dit: à

Bloom, est ce que pour dîner avec vous la condition subsidiaire est de savoir du latin? Un peu, beaucoup recommandé ?

Beltegeuse dit: à

Bloom, aucune idée mais elle est arrivée après qu’on l’eût enterré. Une indication géographique , may be?

bloomm dit: à

Dear Phil, de cette série sur Berl, où l’on entend tout & son contraire, je retiendrai ce que dit Chrstophe Charles: quel crédit apporter à celui qui s’est si lourdement trompé…

bloomm dit: à

La fille de son père était en HP en France, son père dans un autre pays.

Beltegeuse dit: à

Joyce ?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Merci pour les renseignements sur les biographies de Chateaubriand. Je prends note. Je pense que c’est bon de lire une biographie d’un grand menteur comme lui avant de s’attaquer aux Mémoires d’o.t. (dont je n’ai lu, et il y a bien longtemps, une anthologie de meilleurs « moments »)

Cosmos ou pas cosmos Borges a préféré traduire le « Bartleby » de Melville (même si les mauvaises langues disent que c’est sa mère qui traduisait) que « Moby Dick ».

Beltegeuse dit: à

Parce qu’il n’y aurait rien compris? Qu’en comprenez vous, Pablo, de Moby Dick en tenant compte du livre des rois? Je vous taquinais,ne faites pas la tête.

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

« Philippe Herreweghe […] peut aller se rhabiller ou pointer à pôle emploi selon vous. »

Non, il peut continuer à diriger du Bach, par exemple, comme il l’a toujours fait (même si je ne l’aime pas non plus en Bach). Herreweghe c’est un mou (qui confond la mollesse avec la « mystique »).

Si tu veux écouter Bruckner, fais-le dirigé par Celibidache, Haitink, Giulini, voire Sinopoli ou Klaus Tennstedt – entre autres.

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

Moi aussi j’ai essayé de lire « Moby Dick », il y a bien longtemps (et en espagnol !), et ça m’est tombé des mains.

Leo bloomm dit: à

Bien vu, Beltegeuse!
Lucia Joyce à propos de James Joyce. Quand on sait l’amour profond que vouait l’auteur de Grace à sa fille, on ne peut pas ne pas éprouver de pitié et pour Joyce et pour Lucia, irrémédiablement enfermée dans sa schizophrénie.
L’original anglais:“What is he doing there under the ground, that idiot? When will he decide to come out?”, est tiré d’un livre insolite & anecdotique dont raffolent les Britanniques sur les pathologies des grands écrivains de l’anglosphère (Orwell’s Cough, de J.Ross). J’aborde le chaptire sur Melville…

Beltegeuse dit: à

Et pourtant vous avez lu don Quichotte qui aurait pu vous tomber des mains aussi, le tome un a fini par m’ennuyer.

zerbinette dit: à

« Elle (Pasiphaé) conçoit plusieurs enfants de Minos, notamment Ariane, Deucalion, Glaucos, Androgée, Catrée, Acacallis, Xénodicé et Phèdre. » (wiki) soit huit enfants plus …. le Minotaure ?

« Cette fable a son explication dans la haine des Grecs, et en particulier des Athéniens, pour Minos. Elle a pour origine vraisemblable une équivoque du mot Taurus, nom d’un amiral crétois dont la reine, négligée par Minos, amoureux de Procris, ou durant une longue maladie de ce prince, était devenue follement éprise. Dédale fut probablement le confident de cette intrigue. Pasiphaé eut deux jumeaux, dont l’un ressemblait à Minos, l’autre à Taurus, ce qui donna lieu à la fable du Minotaure, monstre moitié taureau, moitié homme. »

En tout cela fait : 10 !

Phil dit: à

oui dear Bloom, il faut des commentateurs vaccinés contre le politiquement correct pour parler de Berl avec coudées franches mais ils sont tous morts ou dans le maquis médiatique. La conduite du grand bourgeois français israélite ne passe pas au tamis de la seconde guerre, comme l’imposent tous les « producteurs » de Franceculture d’aujourd’hui. Nemirovsky devrait battre la mesure pour ventiler tous ces jugements uchroniques.

rose dit: à

non Zerbinette.
ce n’est pas ce que dit Robert Graves à qui je voue une confiance absolue. C’est pck le taureau devait être sacrifié et ne l’a pas été que Poséidon pour punir ce fait a collé ce désir fou sur Pasiphaé.
L’enfantement du Minotaure c’est un subertfuge.
Pasiphaé dit je n’y suis pour rien.
Elle est pourtant entrée dans la peau de vache. cache écrit le correcteur pas si tarte soudain.

rose dit: à

Petite devinette: la mort de quel grand écrivain a-t-elle inspiré à sa fille le commentaire suivant?

jean d’ormesson à son éditrice de fille qui depuis court à sa ruine ?

j’exagère 🙁

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

Quel rapport entre Moby Dick et Don Quichotte, à part que les deux livres t’on ennuyé toi?

Pablo75 dit: à

Très intéressante (mais courte, les lecteurs de Paris-Match étant très occupés), l’interview de Philippe Herreweghe. Je vois que lui non plus n’a rien compris à la musique, si on se fie au « Théoreme de hamlet » selon lequel celui qui admire quelqu’un le fait pour se grandir soi-même, pour montrer sa propre grandeur:

« Nous vivons dans un monde rationalisé, où tout est quantifié. Or, comment expliquer ce qui se passe dans une salle de concert quand, jouant un mouvement lent d’une symphonie de Bruckner pendant vingt-cinq minutes, le public est littéralement hypnotisé ? C’est irrationnel, et pourtant ça existe ! »

Oui, Philippe, mais tous des snobs en train de se grandir eux-mêmes, de montrer en public comme elle est grande leur propre grandeur…

christiane dit: à

« (…)traduction de Philippe Jaworski , mais encore, fidèlement à l’esprit de la collection, par les illustrations de Rockwell Kent et de nombreuses photos, une copieuse « Vie & Œuvre », l’édifiant dossier critique, le répertoire des noms propres.(…).
J’écoutais ce matin une émission ( en replay) sur France Culture ou Philippe Jaworski évoque la vie difficile et les œuvres de Herman Meville. On l’écouterait pendant des heures (je comprends Bloom), tant il lie le savoir, la pertinence à beaucoup de simplicité (dans le langage et dans le ton). Cette histoire de « Dick » semble bien anecdotique dans l’étoffe de l’ouvrage.
J’aurais bien aimé voir une des encres de Rockwell Kent. Il parait qu’elles son magnifiques.
Je crois qu’au-delà de ce roman paru inaperçu à sa sortie et des divagations sur les sens mystiques et ésotériques qui lui ont été donné par la suite, il y a toute l’œuvre d’Herman Melville, dont un ouvrage de Jaworski consacré à la fiction chez Melville Le Désert et l’empire.
Le regard de Philippe Jaworski est à découvrir dans sa passion pour la littérature américaine (traductions et notes : Fitzgerald, Hemingway, M.Twain, J.London… )

closer dit: à

« Cette histoire de « Dick » semble bien anecdotique dans l’étoffe de l’ouvrage. »

Evidemment Christiane, mais il se trouve que certains ne sont intéressés que par ce type d’anecdote insignifiante.

closer dit: à

Bérénice, rien à voir antre le Quichotte et Moby Dick…Le second est souvent très ennuyeux et il a fallu mon sens du devoir pour le terminer…Le Quichotte est foisonnant de personnages, d’action et d’humour. Il nous plonge dans un univers fascinant, celui de l’Espagne picaresque. Tandis que l’océan, les tempêtes, l’huile de baleine, les harpons, etc, pendant des centaines de pages…

Beltegeuse dit: à

Pablo, aucun. Moby ne m’a pas ennuyée, j’ai souffert des massacres . Je reprendrai plus tard la lecture de don Quichotte, sûrement n’étais je pas prête . J’ai souvent pense en tant que glaneuse que quand je n’entraîne pas dans un livre c’est que le moment n’était pas venu , après avoir insisté, cela va de soit. En ce moment, je stationne sur la place Thomas Mann et la rue Joseph Roth.

Beltegeuse dit: à

N’entrais pas.

closer dit: à

Philippe Herreweghe

Ce n’est pas le plus mauvais des sectateurs de la musique ancienne, mais je ne les écoute guère. On ne peut pas l’imaginer une seconde dans le grand répertoire romantique germanique, Bruckner par exemple.

Le seul baroqueux que je connaisse qui trouve vraiment grâce à mes yeux est William Christie et ses Arts Florissants.

Beltegeuse dit: à

Christiane, tout de même les noms donnés sont troublant , Melville les aurait il choisi au hasard? Ne reste-t-il aucune note ou correspondance qui attesterait de son intention ?

christiane dit: à

@closer dit: 29 juillet 2018 à 13 h 04 min
Oui, Closer, chacun poursuit un dévoilement de soi dans les signes qu’il se donne : lectures, tableaux, astrologie…
Comme si une part inconnue de nous demandait à se révéler.
Je reste attachée au ton d’une voix, celle de Jaworski est tellement honnête et scrupuleuse, ouverte à une culture époustouflante. C’est un homme modeste et dense, un vrai chercheur.
La série est passionnante :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/herman-melville-14-la-difficile-existence-de-melville

Petit Rappel dit: à

Gisèle
sur Chateaubriand, le doute me point. Est-ce bien Hausseville , ou plutot d’Haussonville?
Bien à vous.
MC

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je voudrais, rappeler, à tous et chacun,…

…la réalité fondamentale, des pouvoirs, en actions pour quels profits,…

…c’est, qu’il y a, aucune majorité, et aucune opposition réelle, outre les combines et cinéma, pour faire croire, a des distanciations entre partis des vents à s’emporter,!…

…seuls subsistent, des stratégies, pour des riches, plus riches,…et des pauvres, en tout,…encore, plus pauvres qu’avant,…

…et, des enfants, en nombres partout, pour passer, le temps, à quels métiers, du futur,…à vivre en harceleurs et mendicités,…et liberticides prostitutions à maquereaux légitimes à bidets,…

…non, il n’y a, pas, d’oppositions, il y a, une majorité de partis-unis, pour du lucre, pour  » pile, je gagne, et face tu perd,… »

…la donne, quand, les forces de l’ordre,…ne subviennent, plus, à leurs besoins, de base,…et, autres dépôts, à fonds perdus,…le capitalisme, hors limites,…

…quand, l’état, n’est, qu’une entreprise,…etc,…et, du personnel  » cinéma « ,…et, à ses doublures,…etc,…
…vivre pour rien, et, pour personne,…

Pablo75 dit: à

@ Beltegeuse

Tu lis Don Quichotte en quelle traduction?

Beltegeuse dit: à

Pablo, je ne sais pas où je l’ai posé, nous en avions parlé , ce n’est peut être pas la meilleure.

Pablo75 dit: à

@ Closer

« Le seul baroqueux que je connaisse qui trouve vraiment grâce à mes yeux est William Christie et ses Arts Florissants. »

Tu oublies le meilleur de tous en Bach: Masaaki Suzuki, qui est un disciple de Ton Koopman, beaucoup plus doué que le maître (et surtout pas pressé comme lui – les tempi de Koopman dans les cantates de Bach sont ridiculement rapides).

Je ne connais aucun chef qui rende aussi belles les Cantates de Bach. Rien que pour emm… hamlet, je dirais que celui qui ne les pas écoutées dirigées par lui ne les connais pas.

Après, il y en a d’autres qui ont fait de belles choses aussi, comme Sigiswald Kuijken, qui a enregistré la plus belle version pour moi de la si belle Cantate 21 de Bach:

https://www.youtube.com/watch?v=2GcZzgvCn-E

En général les derniers baroqueux (Fasolis, Emmanuelle Haïm, Minkowski, Pichon et beaucoup d’autres) sont beaucoup mieux que les anciens, les pires étant Harnoncourt (dont les Bruckner sont encore plus lamentables que ses Bach) et Gardiner.

Harnoncourt est l’un des personnages les plus funestes de la musique de ses dernières 60 ans (il est le Boulez du baroque, un fanatique qui haïssait la beauté). Ses enregistrements des cantates de Bach avec des gosses à la voix tremblante et faisant 20 fausses notes par minute sont l’une de plus grandes hontes de l’histoire du disque.

raymond dit: à

@Chaloux
vous êtes en train de résoudre une énigme que je me pose depuis des années; mais quelle est donc cette version du quintette que j’ai entendue un jour par hasard et qui m’a fait une impression inoubliable; je me souviens que le nom du clarinettiste était imprononçable. J’avais carrément oublié le nom du quatuor et depuis je me traînais, ça me tarabustait et là je l’ai commandé ce talich ah là là je m’en promets de belles. J’ai joué une fois en public quand j’étais ado le mouvement lent avec une clarinette si bémol, très drôle, un cauchemar aussi. Merveilles de la transposition, quand c’est au demi ton ça fait une armature de fer forgé ! Bizarrement avant de recevoir le Talich je sais que je le connais, je sais que c’est celui-là. C’est du beau ! Pour Beethoven les quatuors, j’ai le Smetana quartet de 63, pas mal, ça grince de partout, mais j’ai eu l’occasion d’en entendre de bien meilleurs à la radio; oui, si les Talich sont bien ceux que je crois je vais suivre vos conseils.. Merci !

gisèle dit: à

Petit Rappel 13h52. Vous avez raison; j’aurais dû relire et vérifier. Le texte (que j’ai trouvé sur le net) est intéressant, le Comte d’Haussonville n’étant pas un ami avéré du Vicomte. Il donne une multitude de détails sur la vie au palais Simonetti,sur l’ennui qui règne dans les ambassades et les intrigues serpentines qui pourrissent tout ce Grand monde.Le portrait de Céleste la bien nommée (vraiment ?) si mal aimée ,est glaçant.
Il est dit en note que ce texte publié dans la revue des 2mondes est un extrait d’un livre de Mémoires, à paraître (1885?) Je pense que M J Durry en avait connaissance( je n’ai lu que l’ambassade, pas sa thèse, et il y a longtemps)
– le Grand Paon tel était bien le surnom de Ch ??
**hors sujet. Avez-vous vu le « Thyeste » de Sénèque à Avignon ? je l’ai vu retransmis TV en direct. Bcoup à dire…// en prolongement une longue interview de Fl.Dupont,qui remet les choses « en place » à propos de la démocratie en Grèce; je n’ai pas noté la référence. Chercher, peut-être à Fl.Dupont !

Delaporte dit: à

Pablo, vous êtes très injuste avec Harnoncourt, qui a été un pionnier du baroque et était aussi bien à l’aise avec Mozart et Bruckner. Dans Bach, Harnoncourt nous émouvait toujours. C’était en plus un parfait théoricien de son art, comme ses écrits le montrent à l’envi.

Delaporte dit: à

« un fanatique qui haïssait la beauté »

Harnoncourt était tout le contraire, bien sûr.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à priori, le souvenir, de ce que je viens, de me farcir, en cuisine, dureras, plus de mille ans, dans mon corps,…

…un jeux de sauces, du meilleur, comme, un met,…à recommencer, tout, les jours,…

…rien, que de la sauce, en grandissante,…
…de quoi, monter, aux plafonds,…
…avec, un petit, vin blanc,…pour changer,!…encore, tout confus,…
…etc,…

gisèle dit: à

Beltégeuse 7h07. Ne faites pas tout un fromage d’une simple remarque sans prétention. Pablo m’avait posé une question, j’y ai répondu. Qu’allez-vous imaginer sur ma « philosophie » à l’égard des animaux !!
Cool cool.

x dit: à

Jamais pardonné à Harnoncourt le massacre de Il Mondo della luna.

gisèle dit: à

Petit rappel.https://journals.openedition.org/elh/382
ce lien ne renvoie pas à une itv mais à un texte écrit sur la notion d »‘écart » , le théâtre et la trad.Nota+ le « sens du tragique » à Rome. Elle déblaye certaines idées reçues..
« Thyeste » est de ce point de vue, un ex intéressant.
Je manque de temps ms je reprendrai le sujet plus tard.

Beltegeuse dit: à

Gisèle, je ne faisais que commenter votre commentaire. Je ne suis pas à proprement parler une fromagère. Veuillez prendre peine de redonner à ces posts la valeur qui leur convient, de plus je soulevait une question de superstition. Certes je me fichais de vous, mais on a ce droit, non? Ironie, moquerie quand le besoin se fait sentir et je ne sais pourquoi mais vous m’en inspirez sans que j’en sois l’unique responsable. Mais vos quatre professeurs sont à l’opposé des quatre capitaines et c’est une cause à ces effets que vous ne désirez pas, à l’évidence.

Beltegeuse dit: à

Soulevait. C’est un développement logique , une suite que je vous offre, aucune philosophie là dedans, je n’en suis pas capable.

Beltegeuse dit: à

Soulevais, quel poids ce correcteur! Il faudrait lui imposer un régime d’autorité !

hamlet dit: à

Pablo Herreweghe ?
Philippe Herreweghe Pablo ?
Philippe Pablo Herreweghe ?

tout le monde le sait, ça fait un grand classique de la production de produits culturels pour « consommateur éclairé », un peu comme les Variations Goldberg par Wanda Landowska pour les puristes de mes deux qui ne les supportent jouées qu’au clavecin…

et là, Pablo, nous savons que vous êtes un consommateur hyper éclairé, tellement éclairé qu’à vous seul vous devez faire marcher une centrale nucléaire.

sérieux vous me faites penser à Bloom : vous êtes une petite encyclopédie sur pattes, et wgg aussi était un peu comme ça, ah ce cher wgg, que son âme reopose en paix, c’est tellement bête de se prendre un trolley bus en pleine poire, et pourtant je lui ai répété des centaines de fois « wgg vous avez toujours l’esprit ailleurs, mais au moins faites attention quand vous traversez ! », il n’a jamais voulu m’écouter, encore que quand j’arrêtais de venir sur le blog on m’a dit qu’il gonflait tout le monde avec Nietzsche, Musil et Sterne, lui aussi avait l’esprit chafouin.

Jazzi dit: à

Ferme ta gueule, Beltegeuse, on entend plus l’écho de nos voies dans la RDL déserte ! Vous ne partez jamais en vacances ?

hamlet dit: à

Pablo, vous savez, sortir des listes du genre « regardez tout ce que je sais », c’est un truc qui n’impressionne que les nigauds qui sont dans cette course effrénée que représente la consommation de masse de produits culturels.

hamlet dit: à

@Beltegeuse : pour une fois je suis d’accord avec jazzi, sérieux c’est insupportable de polluer de cette façon ce blog.

essayez de prendre exemple sur Mr Court ! il envoie un commentaire, le plus souvent ciselé, et ensuite basta, ça sert à rien d’en envoyer cinquante quand un seul suffit !

Mr Court a toujours représenté un modèle pour moi, aussi bien au niveau de la courtoisie que du respect des autres !

un petit commentaire qui dit ce que vous avez à dire et voilà ! basta !

j’ai pas raison jazzi ?

Jazzi dit: à

« wgg vous avez toujours l’esprit ailleurs, mais au moins faites attention quand vous traversez ! »

Faux ! Il n’avait pas ses yeux dans les poches, le WGG. Il t’a d’ailleurs transpercé plus d’une fois de son puisant regard. Foudroyé le dédé et le Chaloux&co aussi ! Maintenant vous tournez en rond, en vous défoulant sur le pauvre JJJ. Pâle réplique.
Et à côté de ça, la béré se croit la diva du saloon !
La RDL est au plus bas…

hamlet dit: à

Jazzi, si vous me permettez de vous le dire, vous aussi vous envoyez beaucoup de commentaires dont la plupart ne servent à rien, je n’oserais bien sûr pas vous dire de fermer votre gueule comme vous le dites à Beltegeuse mais l’esprit y est.

Jazzi dit: à

M. Court sera notre archiviste en titre. Je lui lègue tous mes manuscrits inédits !

hamlet dit: à

alors que moi j’ai reçu des quantités astromiques d’insultes juste parce que je m’étais permis d’envoyer deux petits commentaires à la suite, le deuxième servant juste à poliment corriger une ou deux petites fautes d’orthographes qui s’étaient malicieusement glissées entre deux mots à cause d’un clavier défectueux !

Jazzi dit: à

Avant de disparaitre, il nous faudrait songer à faire convenablement interner notre vieux cousin Angelo San Antonio, qui ne se nourri déjà plus que de sauces ! Il en va de sa santé, aussi bien du point de vue physique que moral !

hamlet dit: à

wgg transpercé ? alors là permet moi d’en rire !
moi des wgg je peux m’en pourfendre 7 d’un coup sans sourciller !

non personne ne m’a jamais transpercé, je suis intransperçable !

tu veux qu’on essaie jazzi ?

hamlet dit: à

jazzi san angelo va mal ?

comment vous savez tout ça ? vous êtes une véritable petite concierge.

Jazzi dit: à

« je suis intransperçable !

tu veux qu’on essaie jazzi ? »

Tourne-toi, que je t’encule !

Beltegeuse dit: à

Hamlet, on ne m’a pas offert de cours de concision. C’est regrettable car cela occasionne ces désagréments. Jazzi, non je ne pars pas cette année pour des raisons bassement pécuniaires mais ici le plage n’est pas sous les pavés, malheureusement avec tous ces gadgets c’est parfois invivables. Radios, camping donorisés , barbecue portatif le soir, cabine téléphonique everywhere, la campagne garde son charme mais pour la mer, se présenter entre 7h et midi, après c’est cuit.

Beltegeuse dit: à

Invivable, sonorisés.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…quels moments d’extases, je passe, en ces moments ci,…je n’en revient pas,…

…avec, un très fin, courant d’air frais,…
…la majorité du temps, bien allongé sur mon fauteuil,…avec, plein de pensées de créativités à partager,…

…les appâts, à s’agrémenter, aux ors fins, pour pêcher, aux gros,…

…rien, à vendre, tout se suffit, à soi-même,…comme dirait, Saint – Éloi, au bon roi Dagobert,…
…visiter, ses chapelles, fraichement orthodoxes,…elles sont bonnes, sans ors,…
…les spécialités entre contrées,…sans instruments,…
…Saint – Éloi, veille au grain,…etc,…

Jazzi dit: à

hamlet, tu diras à D. que ce soir, pour moi, ce sera salade mozzarella en entrée, suivie d’un poulet grillé fermier accompagné de gratin dauphinois et d’haricots verts. Salade fromage et tarte à l’abricot, le tout arrosé de rosé frais. Je reçois mon neveu, sa compagne, et leur gamine de dix ans, qui s’annonce de plus en plus délurée… Nous serons six autour de la table. Bonsoir et bon appétit, on respire un peu mieux à Paris !

Beltegeuse dit: à

GSA est préoccupé par la marche du Capital, je me demande s’il n’est pas tout bonnement un anarchiste de gauche. Lewis Carroll as irait demandé s’il écrivait encore à ce qu’on lui coupe la tête, vraisemblablement, connaissant son intérêt sa passion pour l’étude socio économique pour son siècle et les remèdes qui s’imposaient et qu’il ne put qu’imaginer.

rose dit: à

Je ne sais pas la haine des Athéniens pour Minos, mais je sais Pasiphaé Phèdre Ariane etc de sang royal crétois.

Beltegeuse dit: à

Aurait.

rose dit: à

Saint Éloi veille au grain pour le bon poulet fermier … Tout se tient.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…hamlet, & Jazzi,!…rassurez-vous,…je vais très, bien,…et très détendu,…

…il faut s’adapter, aux conditions climatiques, tout est bon, en cuisine,…
…savoir, se prendre en mains, même, le moment voulus, aux sauces passe-partout, chez soit,…etc,…
…trop bien, comme cela,!…la bonne gestion,…

hamlet dit: à

Beltegeuse, si vous le permettez je peux vous briefer en quelques mots.

en vérité la concision est tout un art ! un art et aussi un travail sur soi, sur soi et avec soi.
certains pourront toujours vous dire que vous pouvez vous faire aider pour devenir concis, ou alors vous conseiller d’acheter ce genre de bouquin qu’on trouve à la fnac dans le rayon développement personnel du genre « la concision pour les nuls » ou « apprenez à concis » ou les bienfaits de la concision » ou « comment devenir concis a changé ma vie » etc etc etc

surtout ne tombez pas dans ce piège !

en premier il faut garder à l’esprit que ce qui est écrit dans le « livre des morts » tibétains.

vous l’avez lu ? si vous ne l’avez pas lu c’est grave, en plus sa lecture pourra vous donner envie d’envoyer plein d’autres commentaires et là ça peut vite devenir barbant pour tout le monde ici…

donc, dans le livre des morts tibétains il est dit que l’âme qui passe le pas refuse souvent d’admettre la mort, pourquoi ? parce qu’elle franchit le seuil de la mort avec tant de facilité qu’elle ne fait pas de différence entre les bizarreries de la vie et celles de la mort.

vous me suivez ? Moby Dick je sais pas mais croyez-moi les tibétains qui ont écrit ça sont des gens hyper sérieux qui savent de quoi ils parlent.

vous allez me demander « oui d’accord, mais quel rapport avec la concision »

et bien justement aucune ! en fait c’était un contre exemple qui sert justement à vous montrer ce qu’il ne faut pas faire !

je veux dire que ce commentaire aurait pu s’arrêter bien avant qu’il ne soit question du livre des morts tibétains, et ce livre des morts tibétain, bien que ce soit un livre fort honorable n’a rien à voir avec l’objet de ce commentaire ! et donc je ne suis pas concis !

et comme je vous l’ai dit au début, ce n’est pas le fait de lire un livre ou de faire coacher par le premier enfumeur venu qui m’aurait permis d’éviter de parler du « livre des morts » tibétains, mais bien plutôt par un travail sur moi-même où j’aurais commencé par réglé ce problème que j’entretiens avec l’idée de la mort pour qu’elle évite de faire irruption dans un commentaire et en y effaçant toute forme de concision.

un travail sur soi, il n’y a que ça.

voilà, j’ai essayé de vous l’expliquer de façon brève et concise.

hamlet dit: à

livre des morts « tibétain »
et pas tibétains, c’est le livre qui est tibétain, pas les morts, encore que les morts peuvent aussi être tibétains, mais c’est pas obligé, je veux dire ce livre concerne tous les morts, à condition bien sûr qu’ils le lisent de leur vivant, sinon le titre serait le « livre pour les morts tibétains », et ça c’est pas possible, je veux dire que même un tibétain mort ne lit pas, même ceux qui arrivent à léviter comme dans Tintin au Tibet une fois mort ils ne lisent plus, c’est d’ailleurs pour ça qu’on dit « son âme repose en paix », parce qu’elle ne lit plus, rien n’est pus gonflant que lire, écouter les symphonies de Bruckner peut-être ?

hamlet dit: à

christiane dit: 29 juillet 2018 à 17 h 47 min

merci ! dans cette article elle cite un article de passou sur Moby Dick qui a l’air intéressant : vous savez où on peut le trouver ?

Beltegeuse dit: à

Pablo, je connais l’enregistrement pour les cantates ,John Elliot Gardiner, je me suis éclatée comme une malade à les écouter en boucle , sans pouvoir identifier ce qui dans ces voix fabuleuses provenait de la partie masculine ou féminine du chœur. Qu’en pensez vous, de la gnognotte ? Je serais ainsi à classer parmi les sourdes et mal entendantes.

Lavande dit: à

Est-ce que ce ne serait pas plus logique de relire AVANT de cliquer sur « Laisser un commentaire » plutôt que de faire trois commentaires APRES pour corriger les fautes du premier (même si, bien sûr, c’est la faute du correcteur !) ?

Beltegeuse dit: à

Assurément, lavande, votre remarque est judicieuse . Que les fauteurs les fautifs les fautives les fauteuils s’en emparent pour le meilleur et l’harmonie.

hamlet dit: à

Lavande, exact ! vous avez bien raison et j’en ai fait les souvent les frais ! combien de fois ne m’est-il pas arrivé de me faire insulter sur ce blog parce que justement j’envoyais un petit commentaire, bref et concis, et ensuite un second pour corriger les fautes, et là comme vous le dites si bien je ne pouvais pas faire autrement qu’en envoyer un troisième pour expliquer que la logique aurait été de corriger le premier avant de l’envoyer, pour éviter d’en envoyer un second pour le corriger, et encore un troisième pour concéder que la logique aurait été celle que vous décrivez si bien, si bien que l’on pourrait appeler cette logique « la logique du troisième », parce que tous esprits un tantinet logique ne peut pas envoyer un second commentaire pour corriger un premier sans en en envoyer un troisième pour pointer du doigt le manque de logique de cette démarche, et là je vous raconte pas comment on se fait incendier, tout ça parce qu’on veut mettre la logique en avant, j’y vois quelque chose comme une peur de la logique.

Beltegeuse dit: à

Hamlet, Dieu me pardonne mais à ma disposition le livre des morts des anciens egyptiens emprunté et pas rendu à une collègue qui apprenait l’égyptien. Si un jour je la rencontre, je le lui redonnerai.

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