Dubois, qualité française
La qualité française, on voit bien que cela a pu être au cinéma depuis l’après-guerre. Il y eut les films de François Truffaut, puis ceux de Claude Sautet, les uns et les autres frappés de ce label, noble ou indigne selon les points de vue et surtout le ton avec lequel il est prononcé. L’expression est née d’ailleurs à la suite d’un article retentissant de Truffaut en 1954 dans les Cahiers du cinéma « Une certaine tendance du cinéma français » dans lequel il dézinguait Autant-Lara, Delannoy, Clément, Carné, Clouzot, Clair, Duvivier et surtout les scénaristes-dialoguistes au service de leur prétendu « académisme » Aurenche & Bost (ça les a tués professionnellement pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Tavernier les réhabilite). Au cinéma, on connaît et avec le recul, on se réjouit que cette qualité française ait existé. Ce pourrait être un label « »NF » » (norme française) comme on en trouve sur les bons-produits-de-chez-nous. Mais en littérature ?
Chacun pourra y mettre qui bon lui semble (Modiano, Quignard, Michon ?…) comme des équivalents en qualité aux Renoir and co. Mais face à Sautet, s’il y en a un qui m’a toujours paru s’inscrire naturellement, c’est bien Jean-Paul Dubois. Non que l’univers de l’un (la bourgeoisie parisienne des années 70 dans ses bistrots, ses restaurants, ses dîners, ses maisons de campagne, ses villégiatures mais aussi ses échecs et ses désillusions) se reflète dans celui de l’autre. C’est juste que le tempo de Jean-Paul Dubois, sa voix, son rythme, correspond à l’idée que l’on peut se faire de romans bien français dans la meilleure acception de l’expression. Question de facture, de tournure, d’esprit, de musicalité plus que de clarté (ah, la fameuse clarté française héritée de Descartes…). Il y a chez lui une douceur, un rapport au temps (du genre à évaluer la vitesse d’une goutte de pluie), une tendresse pour ses personnages, qui font sa signature et laissent des traces chez le lecteur.
Dans Une vie française (2005) (« française », justement), le photographe arboricole Paul Blick semblait appartenir à la rare cohorte des personnages de roman destinés à rester gravés dans le disque dur de notre mémoire. Une histoire personnelle rythmée par les mandats des présidents de la Vème de De Gaulle à Chirac. Il est doté d’une vraie légèreté. On est heureux de l’avoir lu mais une fois refermé, il n’en reste rien, si ce n’est le souvenir d’un instant délicieux. Un humour exquis, qui rend plus soudaine et inattendue la fin si grave.
Pour arriver d’un coup en série, les drames ne relèvent pas pour autant de la série noire. Parce que le récit, le personnage et l’auteur lui-même ont trop de charme pour assombrir. Trop nonchalant pour être vraiment désespéré, trop indolent pour succomber à la tristesse. Avec ce qu’il faut de mélancolie, et une touche de nostalgie, c’est cela qui reste au fond, un charme indéfinissable, et c’est déjà beaucoup, même s’il triomphe au détriment de la profondeur. On comprend que Rabbit en paix (1993) de John Updike soit l’un des romans étrangers qui ait le plus marqué Jean-Paul Dubois.
Les impressions provoquées il y a une dizaine d’années par la lecture d’Une vie française, puis par le Cas Snejder, sont du même ordre que celles suscitées ces jours-ci par son nouveau roman La Succession (240 pages, 19 euros, éditions de l’Olivier). Charme… légèreté… mélancolie… humour… Et le goût d’une certaine Amérique. On y suit un homme du nom de Paul Katrakilis, dans sa folle tentative de se débarrasser d’une malédiction familiale. Quelque chose de l’ordre d’une fatalité génétique : la volonté d’en finir. Entendez : une longue chaîne de suicides.
« Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n’existe pas de marche arrière » aimait à lui répéter son père.
Il aime la vie pourtant. Surtout la vie d’avant semble-t-il. Du genre à écouter ronronner des voitures de collection, la Triumph notamment. On en connaît qui murmurent à l’oreille des chevaux ; lui est plutôt du genre à s’entretenir avec sa tondeuse à gazon (une Briggs & Stratton, tout de même, les connaisseurs apprécieront). Il a une âme de bricoleur. C’est dire que ce Paul ressemble à Jean-Paul. Un homme libre depuis qu’il a su se rendre propriétaire du temps, du moins le sien. Aussi décalés l’un que l’autre.
Il est vrai que la famille en question est si perturbée qu’elle en est perturbante. La famille, ce qu’on ne choisit pas. Ici, ce qu’on subit. Des grands dépressifs mais dépourvus de sens du tragique. On ne s’ennuie pas avec eux. Tous plus ou moins médecins de grand-père en petit-fils. Le grand-père débarqué de Russie a même réussi à ramener une lamelle du cerveau de Staline dans ses bagages. Sauf que notre héros, lui, quoique diplômé de médecine pour ne pas faire mentir l’atavisme, un rien immature, a la sagesse de se tirer de Toulouse après avoir appris le métier de pelotari au pays basque. Car c’est aussi un métier. Il a décidé de vivre de sa passion de la cesta punta en s’inscrivant dans le circuit des pros au World Jai-Alai de Miami qui cognent sur le fronton, et escaladent les murs pour rattraper une balle, pour un salaire tandis qu’autour d’eux des Américains déchainés lancent des paris insensés sur les performances et l’issue des parties.
C’est spectaculaire à souhait. Parfois violent mais dès qu’il en sort c’est pour flotter délicieusement dans le territoire de l’éphémère. Quelque chose en lui de Bartleby. Quand il ne joue pas, préfèrerait ne pas. Les quinielas sont rapides, brèves, intenses. La balle défonce parfois la chistera à 300 kms/h. Le public est très business/business, bigarré, poisseux, hurleur, véreux, on ne lui achèterait pas une voiture d’occasion, mais qu’importe. Vivre pour jouer et jouer pour vivre, il en rêvait sauf que lui, c’est vraiment le goût du sport pour le sport, l’art pour l’art. A ce niveau-là, la passion pour un sport devient un mode de vie, ce que Dubois rend remarquablement, sans forcer la note. Il y a en lui quelque chose d’une force intranquille.
A la faveur d’une grève pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail, il perd tout. Retour à Toulouse, case départ, un rien désenchanté ; il pourra toujours y faire de la voile et barrer son bateau tout en suçant des Fisherman’s Friend. D’autant que son père n’est plus. Il a sauté du troisième étage, mais pas comme n’importe qui : mâchoire scotchée (surtout éviter la tentation de crier) et lunettes solidement fixées (surtout ne pas rater le spectacle de sa propre mort). Il faut liquider la succession, reprendre le cabinet, ce qui ne se fait pas d’une main d’osier fut-elle douée. Dans la maison du défunt, ça sent encore la mort. Dramatique mais jamais morbide.
C’est que l’auteur a de la tenue en toutes circonstances, dans la vie comme dans son écriture l’une n’allant pas sans l’autre ; quelle que soit la circonstance, outre son goût de l’absurde bien tempéré, il y met la touche d’humanité qui change tout. Cette fois, il fait plus sombre à l’intérieur de lui que dans ses autres romans. Un rien de gravité probablement. Il est vrai que la succession n’est pas qu’une question d’héritages en toutes choses mais aussi de répétitions. Tout revient de retours en retours. Mais comment éviter la malédiction familiale qui finit par le rattraper malgré tout ?
(Les photos sont de Marc Riboud/ Droits réservés. Elles sont sans rapport direct avec le thème du billet, encore que… C’est juste une manière de saluer ce grand photographe qui nous a quittés aujourd’hui à 93 ans).
1 793 Réponses pour Dubois, qualité française
Double hommage à la qualité française : Dubois et Riboud, des mots et des images qui se marient bien et le méritent bien…
J’avais interviewé Jean-Paul Dubois dès son premier livre, sur les gauchers, pour le Gai Pied. Un garçon charmant dont je garde un agréable souvenir.
Superbe photo en effet. Merci de me le faire découvrir !
« Tout revient de retours en retours », diable ! mais c’est nietzschéen alors !
Les histoires à suicides à répétitions sont toujours très intéressantes. Ce sont des histoires de fantômes en fait. Un fantôme se balade de génération en génération parce que jamais personne n’a réussi à le mettre à jour, à le dire. C’est frappant, comme dirait poltergeist.
Le mythe de la clarté française a surtout été construite au XVIIè siècle par la Grammaire de Port-Royal et bien entendu Vaugelas, mais il y a des antécédent au siècle précédent dans l’effort de distinction du français par rapport à l’italien qui joue encore un rôle si éminent dans les références culturelles de Mme de Sévigné et de poètes comme Bensérade, que se joue le destin de la clarté française.
La nostalgie, ça fait penser au nostos des Grecs, donc à Ulysse qui revient dans sa patrie. Sous des dehors plus légers sans doute (faudrait lire le roman pour s’en assurer…) ça fait aussi penser à ce qu’écrit Novalis de la nostalgie (commenté par Heidegger précisément dans Les Concepts fondamentaux de la métaphysique, séminaire de 1929-1930) : « Die philosophie ist eigentlich Heimweh, ein Trieb überall zu Hause zu sein. » (Schriften, frag. 21) (La philosophie est proprement nostalgie, une pulsion à être partout chez soi à la maison). Et commenté à son tour par Derrida dans son Séminaire sur La bête et le souverain, vol. II.
Pour le fantôme, on peut lire :
— Didier Dumas, L’Ange et le Fantôme. Pour une clinique de l’impensé généalogique, avec une préface de Françoise Dolto, Minuit, 1985.
— Nicolas Abraham et Maria Törok, L’écorce et le noyau, Flammarion poche.
— Maria Torok, les fantômes de l’inconscient :http://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2006-3-page-27.htm
…
…à la chasse il ne faut ciblé qu’une bête à la fois,!…of course,!…
…
…non, moins de commentaires,!…etc,!…
…
Vivre léger, avec gravité, n’exonère pas de mourir comme un insecte. Question de temps…
Bel incipit…à l’heure où nos édiles cultureles encartés ne ne savent parler des Clouzot, Delannoy et autres Autant-Lara sans le truchement pour laquais « d’antisémites ».
L’histoire racontée est sombre, comme ces vies ratées qui font des têtes de gondoles en supermarchés. Heureuse photographie qui donne envie de relire du Montherlant, un autre dont la qualité française est devenue illisible aux languides individus qui causent dans le poste national.
Admirable photo de plongeon au cadrage splendide : juste au moment où l’imam perd le premier prototype de burkinum, costume de bain pour homme … Moment historique !
@ Widergänger
Pourquoi tu ne crées pas un blog?
Je ne comprends pas pourquoi un génie comme toi, le Pic de la Mirandole du XXIe siècle, est réduit à squatter celui d’un autre.
@ Passou
Malgré le fait de n’avoir pas corrigé les fautes du dernier article, je vous signale deux dans celui-ci:
« Des grands dépressifs mais dépourvuS de sens du tragique. »
« tandis qu’AUTOUR d’eux des Américains déchainés lancent des paris insensés… »
Pablo, tu es trop bon avec Passou : il va t’en vouloir …
La photo du haut me fait penser au poème de Yeats ‘Down By The Salley Gardens’, mis en musique par Herbert Hughes sur l’air de ‘The Maids of Mourne Shore’.
Down by the salley gardens
my love and I did meet;
She passed the salley gardens
with little snow-white feet.
She bid me take love easy,
as the leaves grow on the tree;
But I, being young and foolish,
with her would not agree.
(…)
« Sall(e)y » vient du gaélique « saileach » qui signifie « saule », « sall(e)y gardens » sont des « saulaies ».
Kathleen Ferrier en fit une interprétation poignante.
Je me demande s’il existe encore une personne en France capable de regarder jusqu’au bout un film de Sautet.
merci Pablo75, corrigé !
Passou est plein de bonté avec toi, Pablo, je me suis trompé… aie confiance !
Oui, enfin, Phil, on voit bien tout de même l’énorme différence entre la raideur dans la narration des films des années 50 et leur schéma tout de même très convenu et les films de la Nouvelle Vague qui se caractérisent par leur naturel (Truffaut) ou leur révolte contre les conventions (Godard) avec l’infinie poésie du Mépris notamment. Quand on compare les deux, y a pas photo, faut être honnête quand même. L’invention, le charme, la curiosité, la poésie sont du côté de la Nouvelle Vague sans conteste. Les 400 coups n’arrivent pas à vieillir alors que le Paris qu’on y voit est largement passé.
Ça fait de la peine de voir un Spécialiste de Tout comme Widergänger, un Leonardo da Vinci de la Pensée Universelle comme lui, « toujours premier en maths », ayant « un savoir mathématique sensé être celui d’un type qui a fait maths spé », un être « trop sensible et hyperintelligent » expert quand même en philosophie nazie et « médaille d’or de tir de toute la caserne », c’est-à-dire « tireur d’élite », ça fait vraiment de la peine, donc, de voir un tel être d’exception aussi doué pour tout, déverser ses intuitions foudroyantes sur un simple blog dont il n’est même pas le propriétaire, au lieu de le faire dans des livres publiés par la collection NRF Essais de Gallimard.
Chaque fois que je lis Widergänger je me dis que la vie est injuste et qu’il y a toujours des génies incompris, des poètes de la pensée maudits, des métaphysiciens inconnus dans notre monde de l’hypercommunication.
On devrait faire une collecte pour l’aider à publier ses Oeuvres Complètes à comte d’auteur dans les Éditions de la Pensée Universelle (ça existe encore, je viens de vérifier).
@ Passou
De rien.
Mais il y a toujours ce « Miguel de Numuno » dans l’article antérieur que moi il me fait mal au coeur. 😉
Les seuls films qui échappent à ce jugement de l’histoire, à mon avis, ce sont les films de Sautet, qu’on revoit avec plaisir et intérêt comme Les Choses de la vie, Max et les ferrailleurs, Vincent, François Paul…et les autres. Ce sont des films qui ont l’allure à la fois de documents d’époque et d’une poésie et d’une invention dans la forme qui en font le plaisir renouvelé.
J’aime cette période de folie-lecture où les critiques littéraires lisent avec gourmandise et suspicion les romans qui pullulent, tout juste sortis des imprimeries, fleurant bon l’encre, formant de jolies piles dans les librairies avec parfois un bandeau attirant l’œil du futur lecteur ou un mot du libraire sur un petit carton.
Il y a abondance comme dans ces marchés sur les places des villes dont les étals débordent de fruits et de légumes odorants, multicolores.
Bien sûr, je ne vais pas acheter tous ces romans ! mais je sais déjà que je vais me régaler à lire les billets de mes critiques littéraires attendus. Le jour et la nuit ont déjà offert leur bonheur de lecture par deux billets vibrants, un chez Paul Edel, l’autre ici, d’autres sur d’autres blogs ou dans la presse.
Le plaisir est dans ce maillage subtil entre l’étoffe du lecteur-critique littéraire et celle de l’écrivain dont le livre est ouvert, lu, apprécié ou abandonné.
Et puis il y a nos bons vieux grognards sur nos étagères ou dans nos piles instables près des lits. Ils ne sont pas pressés de faire la place aux nouveaux, un peu jaloux d’être remisés, oubliés pour ces jeunots !
Des mots, des mots, des mots… une langue porteuse de rêves, d’interrogations, de plaisirs secrets, attendant ces heures silencieuses pour être dévorées ou dégustées. Un mur pour résister aux informations brutales et répétitives assénées par les médias : qui pour les élections, qui pour les burkini (mais l’automne va les remiser dans les penderies !), qui pour les catastrophes naturelles, qui pour les guerres, l’exil, les migrants. Alors, vite, un bon livre dans la poche, un arbre, un banc, un voyage oppressant dans le métro, ou la chambre délicieuse pour lire, lire, lire.
Un peuple de lecteurs. Joie !
Chaloux dit: 1 septembre 2016 à 7 h 53 min
Je me demande s’il existe encore une personne en France capable etc.
Et oui, il y en a un.
dévorés, dégustés ou dévorée, dégustée (au choix !)
la raideur dans la narration des films des années 50
Il faut méconnaître et le cinéma d’Ophuls et celui de Renoir pour affirmer une chose pareille! Il n’est que de voir « le fleuve » de Renoir (1951) une oeuvre d’une liberté et d’une fluidité narrative merveilleuse, admirée aujourd’hui par un cinéaste aussi « raide » que comme Scorcese…
Parler, quand? pas le temps de traduire:
Jean-Claude Milner a écrit un essai intéressant aussi sur la Voie française qui est une réflexion sur le destin de la langue française, le titre faisant référence au titre du grand livre de Rémi Brague, La Voie romaine, en rapport avec ce que les Grecs appelaient la paideia, les Allemands comme Gœthe die Bildung, et Heidegger, en référence aux Allemands comme Gœthe et aux Grecs, nomme dans Les Concepts fondamentaux de la métaphysique où le propre de l’Homme est d’être « weltbildend » (un formateur de monde) ; Heidegger écrit à ce propos : « Schaffen ist ein freies Bilden » (Créer c’est configurer en toute liberté).
@ JC….
« Pablo, tu es trop bon avec Passou : il va t’en vouloir … »
Les grands sont toujours magnanimes… Ça m’est arrivé souvent dans d’autres blogs (surtout espagnols) de signaler les fautes ou les erreurs d’un texte du propriétaire, et le type (souvent un écrivain connu) les corrigeait sans publier le commentaire. Il y a même des auteurs connus qui plagient des commentaires dans des articles de presse (et peut-être dans des livres, mais ça c’est plus difficile à vérifier).
En Espagne il n’existe aucun blog équivalent à celui-ci, aussi libre et avec un propriétaire aussi « libéral », dans le sens premier du terme (« Qui ne rencontre pas ou qui ne s’impose pas de contraintes, de limites », selon le TLF). Moi j’ai beaucoup participé dans celui d’un écrivain très, très connu, très social-démocrate, très grand défenseur de toutes les libertés publiques et privées, très grand donneur de leçons politiques et morales à la Droite espagnole, qui dans son blog pratiquait la censure arbitraire quand même.
« le fleuve » de Renoir (1951)
—
Film produit par un fleuriste d’Hollywood, sur le tournage duquel Satyajit Ray fut embauché comme assistant. Voir l’excellent documentaire qu’Arnaud Mandagaran lui a consacré (Autour du Fleuve – http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/16394_1)
Toute chose vante une histoire:
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/04/joseph-jastrow-duck-rabbit.html
Le TLF, le Trésor de la langue française, un site vieillot mais très pratique:
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no;
@de nota
Bien sûr Ophuls et Renoir, cela va de soi.
@ christiane
« Bien sûr, je ne vais pas acheter tous ces romans ! »
Il y a des sites de téléchargement gratuit de livres en formats électroniques où on trouve de « paquets » de 100-150 nouveautés de la rentrée.
(Sur le Net, d’ailleurs, circulent aussi d’autres « paquets » avec des milliers de livres, certains ont jusqu’à 14.000 livres).
« On devrait faire une collecte pour l’aider à publier ses Oeuvres Complètes à comte d’auteur dans les Éditions de la Pensée Universelle (ça existe encore, je viens de vérifier). » (Pablo)
@Pablo75
Euh …. à compte d’auteur, non ?
Alba est comme ces arbres malades qui produisent en trop grande quantité des fruits immangeables dont aucun de ne parvient à maturité.
@ JC…..
« Euh …. à compte d’auteur, non ? »
Bien sûr. D’où la collecte. Qui va vouloir publier autant de cxnneries sinon?
@Pablo
Un Comte richissime ?….
Avouez qu’il vous en bouche un coin, le wgg, hein, mes petits chéris !
@ Chaloux
« Alba est comme ces arbres malades qui produisent en trop grande quantité des fruits immangeables dont aucun de ne parvient à maturité. »
Exact. C’est un Narcisse mégalomane qui a besoin d’exhiber son « génie » pour ne pas sombrer dans la folie la plus furieuse.
Sur n’importe quel thème il faut qu’il montre ses « connaissances illimitées ». On parle cinéma, il sort une cxnnerie (« la raideur dans la narration des films des années 50 »), de nota lui remonte les brettelles (« Il faut méconnaître et le cinéma d’Ophuls et celui de Renoir pour affirmer une chose pareille! Il n’est que de voir « le fleuve » de Renoir (1951) une oeuvre d’une liberté et d’une fluidité narrative merveilleuse, admirée aujourd’hui par un cinéaste aussi « raide » que comme Scorcese… ») et lui il rebondit avec son cynisme habituel:
« @de nota
Bien sûr Ophuls et Renoir, cela va de soi. »
Ni vu ni connu.
« Avouez qu’il vous en bouche un coin, le wgg, hein, mes petits chéris ! »
Voilà des signes qui ne trompent pas. Widergänger est en train de sombrer. La camisole de force n’est pas loin.
Élégante façon de saluer l’envol du peintre zazou de la tour Eiffel. Merci pour ces photos rares, Passou.
Pour la lecture, merci Pablo. Je déguste, à mon rythme, un livre à la fois et c’est un grand bonheur.
les vieux con se prennent par lcol du fémur hencore
Dans la maison du défunt, ça sent encore la mort. Dramatique mais jamais morbide
ça mdonne henvie d’une bonne entrecote marchand dvin tiens..raz l’bol du rolmops le matin
Il y a en lui quelque chose d’une force intranquille
jamais serdgio y votra pour lui
à l’ouest du pécos les voleurs de chvaux hon les pend..quand ils ont de tels ridicules chapeaux on leur tire dans les pieds havant
@ JC…..
« Un Comte richissime ?…. »
Oui, il en faudrait un. On imagine Widergänger si on lui dit qu’un mécène admirateur de ses délires veut payer ses Oeuvres Complètes: il sortirait tous les vieux cartons qu’il a sous le lit remplis de chefs-d’oeuvre commencés et jamais finis pour les achever (dans les deux sens du terme) en catastrophe. Il rassemblerait aussi toutes ses interventions dans tous les blogs où il a participé, surtout celles dédiées à son idole nazi. Et il se mettrait à écrire comme un dingue pour laisser à la postérité son opinion sur tous les thèmes dont il n’a pas encore écrit.
Et pour finir, il irait se faire une photo au Studio Harcourt, pour que leurs célèbres ombres cachent la moitié de sa tête afin de n’apparaître pas trop moche dans la quatrième de couverture de l’énorme volume de ses O.C., vendu au prix d’ami de 2’50 € afin de stimuler les potentiels lecteurs.
L’expression des sentiments au cinéma a toujours été perçu depuis Victorin Jasset, le maître des séries policières bien avant la série des Fantomas de Feuillade, puis repris par Louis Delluc dans ses réflexions sur le cinéma, comme la caractéristique du cinéma français en opposition au cinéma américain. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si c’est l’expression d’un sentiment qui fait le titre du Mépris de Godard.
Mais l’expression des sentiments a beaucoup changé au cinéma entre l’époque du « cinéma de qualité » (fin des années 1940-années 1950) et l’époque de la Nouvelle Vague. Qu’obn compare par exemple Le Diable au corps, d’Autant-Lara (1946), Mon sieur Ripois de René Clément (1953) et À bout de souffle, de Godard (1960), manifeste de la Nouvelle Vague, et on aura une comparaison qui permettra d’établir la raideur du cinéma de qualité par rapport à celui de la Nouvelle Vague.
Tout le dit, que ce soit dans la tenue des acteurs (Gérard Philippe), le jeu théâtral et compassé des acteurs, la mise en scène, le décor en studio versus le filmage en décor naturel parfois même en caméra cachée ou dans les codes sociaux à l’œuvre dans ces différents films. Alors que le cinéma du « réalisme psychologique », comme dit Truffaut, institut le spectateur en position de toute puissance qui en sait plus que les personnages, position héritée du théâtre depuis Méliès sans grand changement depuis cette époque en tant que forme narrative, sinon l’ajout de la technique du champ/contre-champ, venue des Etats-Unis, on peut se rendre compte de la différence quand on voit, à la place de monsieur Ripois, de François ou de Marthe (Le Diable au corps), un Belmondo avec sa désinvolture si caractéristique de la Nouvelle Vague et à la place de la jeune anglaise en robe claire de monsieur Ripois une Jean Seberg aux cheveux courts, en blue jeans et tee shirt sur les Champs-Élysées en décor naturel. On passe de la raideur au naturel.
Widergänger, au diapason de Chaloux qui saute les films de Sautet ?
allons bon…un Truffaut vite monté en graine a sorti son oukase sans respect de ses maîtres; il sera excusé, moins que ses louangeurs sans talent qui veulent y voir un croche-pied à une certaine France inaccessible.
« Plein Soleil » leur a mis plein la vue pour longtemps.
L’expression des sentiments au cinéma a toujours été perçu depuis Victorin Jasset, le maître des séries poli.cières bien avant la série des Fantomas de Feuillade, puis repris par Louis Delluc dans ses réflexions sur le cinéma, comme la caractéristique du cinéma français en opposition au cinéma américain. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si c’est l’expression d’un sentiment qui fait le titre du Mépris de Godard.
qualité française..expression de truffaut..c’est comme de dire que kabloom quand il moque le bocage qu’il a hinventé la vendée..la bretagne..la basse normandie..sapré lassouline
Mais l’expression des sentiments a beaucoup changé au cinéma entre l’époque du « cinéma de qualité » (fin des années 1940-années 1950) et l’époque de la Nouvelle Vague.
Il suffit de co.mparer par exemple Le Diable au corps, d’Autant-Lara (1946), Monsieur Ripois de René Clément (1953) et À bout de souffle, de Godard (1960), manifeste de la Nouvelle Vague, et on aura une co.mparaison qui permettra d’établir la raideur du cinéma de qualité par rapport à celui de la Nouvelle Vague.
Il suffit de co.mp.arer par exemple Le Diable au corps, d’Autant-Lara (1946), Monsieur Ripois de René Clément (1953) et À bout de souffle, de Godard (1960), manifeste de la Nouvelle Vague,
Il suffit de comparer
Du genre à écouter ronronner des voitures de collection, la Triumph notamment
pour sur ça a jamais été qu’une voiture de collec la triumph..à pas sortir du garage surtout..chtiens ça des angliches..j’en ai connu un qui disait qu’c’était dun genre de qualité brit..il havait dluhomor..tiens il habitait dans un chié bocage..quand qui fsait beau attation
En ouvrant la page, la première photo, le double alignement d’arbres conjoint à leurs reflets dans l’eau, m’a sautée aux yeux. Je ne connais pas Marc Riboud, mais j’ai lu l’autobiographie d’Annie Duperey, où elle parle de la mort accidentelle de ses deux parents et où elle publie quelques photos prises par son père – qui aurait pu prendre celle-ci, tant le rapport du sujet, de la manière (le noir et le blanc), du traitement graphique sont proches. Là aussi, une sorte de « sensibilité française » peut-elle être évoquée ?
…
Pour parler d’autre chose, quelqu’un par ici connaît-il Vladimir Lortchenkov ? J’ai connu dernièrement quelques déboires « oulipiens » qui m’ont convaincue que l’humour n’était décidément pas le garant de la bienveillance – et du coup j’étais quelque peu refroidie dans mon goût des écritures de dérision… Mais ailleurs qu’en France, ce courant littéraire s’épanouit d’une telle manière que Queneau, j’en suis sûre, aurait adoré « des 1001 manières de quitter la Moldavie ». Paul Edel aussi devrait lire ce mince bouquin, car il partage la même passion que son héros principal…
Il suffit de co.mparer par exemple Le D.iable au co.rps, d’Aut.ant-Lara (1946), Mon.sieur Ri.pois de R.ené Clém.ent (1953) et À bo.ut de sou.ffle, de God.ard (1960), manife.ste de la Nou.velle Vag.ue, et on aura une co.mparaison qui per.mettra d’établir la raid.eur du cinéma de quali.té par rapport à celui de la Nouvelle Vague.
Tout le dit, que ce soit dans la tenue des acteurs (Gérard Philippe), le jeu théâtral et compassé des acteurs, la mise en scène, le décor en studio versus le filmage en décor naturel parfois même en caméra cachée ou dans les codes sociaux à l’œuvre dans ces différents films. Alors que le cinéma du « réalisme psychologique », comme dit Truffaut, institut le spectateur en position de toute puissance qui en sait plus que les personnages, position héritée du théâtre depuis Méliès sans grand changement depuis cette époque en tant que forme narrative, sinon l’ajout de la technique du champ/co.ntre-champ, venue des Etats-Unis, on peut se rendre co.mpte de la différence quand on voit, à la place de monsieur Ripois, de François ou de Marthe (Le Diable au corps), un Belmondo avec sa désinvolture si caractéristique de la Nouvelle Vague et à la place de la jeune anglaise en robe claire de monsieur Ripois une Jean Seberg aux cheveux courts, en blue jeans et tee shirt sur les Champs-Élysées en décor naturel. On passe de la raideur au naturel.
Tout le dit, que ce soit dans la tenue des acteurs (Gérard Philippe), le jeu théâtral et compassé des acteurs, la mise en scène, le décor en studio versus le filmage en décor naturel parfois même en caméra cachée ou dans les codes sociaux à l’œuvre dans ces différents films.
Au dos d’un badge officiel, j’ai toujours eu pour le secrétariat des autorités suprèmes, un badge personnel : portrait photographique + descriptif succinct :
« Porc élevé en pleine nature, qualité française, à consommer avant 2062. »
Les assistantes adorent…
Alors que le cinéma du « réalisme psychologique », comme dit Truffaut, institut le spectateur en position de toute puissance qui en sait plus que les personnages, position héritée du théâtre depuis Méliès sans grand changement depuis cette époque en tant que forme narrative, sinon l’ajout de la technique du champ/co.ntre-champ, venue des Etats-Unis, on peut se rendre co.mpte de la différence quand o.n voit, à la place de mon.sieur Rip.ois, de François ou de Marthe (Le Di.able au c.orps), un Belmondo avec sa désinvolture si caractéristique de la Nouvelle Vague et à la place de la jeune anglaise en robe claire de Mon.sieur Rip.ois une Jean Seberg aux cheveux courts, en blue jeans et tee shirt sur les Champs-Élysées en décor naturel. On passe de la raideur au naturel.
Widergänger, la « raideur » de Gérard Philipe dans « le diable au corps » est la même que celle de Radiguet face à Cocteau. que demande le peuple ?
dracul a essayé positif et télérama mais il lui hont dit qu’il avaient déjà donné
la qualité française ça eu payé mais ça pait pus
La photo du haut est merveilleuse, musicale au possible. Vive le noir et blanc ! Voilà un billet utile : Jean-Paul Dubois est sans doute inconnu de la plupart des lecteurs. Il est loin, bien sûr, d’être le seul écrivain de talent à être dans cette situation. Oui à une ligue de soutien à l’écrivain inconnu. Pour ma part, je fais actuellement mes délices d’un roman dont l’auteur, Michel Bernard, est à peu près inconnu, lui aussi, du grand public, « Les forêts de Ravel », qui pourrait être classé parmi les grandes réussites récentes de l’exofiction, à égalité avec le « Ravel » d’Echenoz. A vrai dire, Bernard et Dubois font partie d’une catégorie intermédiaire, les écrivains pas tout-à-fait inconnus.
le peuple y veut du cul phil..c’était ça la qualité française
L’expression des sentiments au cinéma a toujours été perçu depuis Victorin Jasset, le maître des séries poli.cières bien avant la série des Fantomas de Feuillade, puis repris par Louis Delluc dans ses réflexions sur le cinéma, comme la caractéristique du cinéma français en opposition au cinéma américain. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si c’est l’expression d’un sentiment qui fait le titre du Mépris de Godard.
Mais l’expression des sentiments a beaucoup changé au cinéma entre l’époque du « cinéma de qualité » (fin des années 1940-années 1950) et l’époque de la Nouvelle Vague. Il suffit de comparer par exemple Le D.iable au co.rps, d’Aut.ant-Lara (1946), Mon.sieur Ri.pois de R.ené Clém.ent (1953) et À bo.ut de sou.ffle, de God.ard (1960), manife.ste de la Nou.velle Vag.ue, et on aura une co.mparaison qui per.mettra d’établir la raid.eur du cinéma de quali.té par rapport à celui de la Nouvelle Vague.
Tout le dit, que ce soit dans la tenue des acteurs (Gérard Philippe), le jeu théâtral et compassé des acteurs, la mise en scène, le décor en studio versus le filmage en décor naturel parfois même en caméra cachée ou dans les codes sociaux à l’œuvre dans ces différents films. Alors que le cinéma du « réalisme psychologique », comme dit Truffaut, institut le spectateur en position de toute puissance qui en sait plus que les personnages, position héritée du théâtre depuis Méliès sans grand changement depuis cette époque en tant que forme narrative, sinon l’ajout de la technique du champ/co.ntre-champ, venue des Etats-Unis, on peut se rendre co.mpte de la différence quand o.n voit, à la place de mon.sieur Rip.ois, de François ou de Marthe (Le Di.able au c.orps), un Belmondo avec sa désinvolture si caractéristique de la Nouvelle Vague et à la place de la jeune anglaise en robe claire de Mon.sieur Rip.ois une Jean Seberg aux cheveux courts, en blue jeans et tee shirt sur les Champs-Élysées en décor naturel. On passe de la raideur au naturel.
Faut voir, Phil, en comparant les styles de l’un et de l’autre. Mais je ne parlais que pour le cinéma. Avec Godard, on voit immédiatement la libération des formes, des codes sociaux autant que cinématographiques. L’époque a radicalement changé, le cinéma s’en fait en quelque sorte le porte-parole.
Truffaut a sans doute raison pour « La ronde » d’Ophuls, à la mise en scène conventionnelle. Pour le reste…
« la Triumph..à pas sortir du garage » (Boug)
Pour MG, c’est pareil : le nombre de fois où ma superbe MG Princess 1300 rouge m’a joué des farces de son goût dans à peu près tous les domaines mécaniques possibles, est incommensurable.
Les voitures anglaises sont des voitures excellentes… à l’arrêt !
Je déguste, à mon rythme, un livre à la fois (Christiane)
Excellente méthode ! Il faut tout finir !, comme disait un restaurateur fou dans un film avec De Funès.
On passe de la raideur au naturel
naturel..c’était l’temps d’l’exode rural..les française découvraient le bidet ha la ville..
tes trop marrant dracul..faut rconnaite
…
…français ou pas français,!…
…
…je n’aime pas ce photographe par ces photos,!…
…
…il fait dans la démesure trop gratuite,!…trop c’est trop,!…ou trop peu,!…( un terme de médecine, devrait exister,!…pour désigner, la possibilité et les moyens du photographe,…sans la sensibilité équilibré des images qu’il nous montre là,!…),!…
…
…j’en connait en d’autres disciplines,!…
…c’est le genre irresponsable qui me donne la chair de poule,!…allez comprendre,!…
…çà existe dans toute les nationalités,!…
…mieux , rien à ajouter,!…
…laissons courir, le ridicule ne tue pas,!…etc,!…
…Oui,!…c’est la multitude et le nombre qui font la côte,!…
…des écoles pour rire,!…
La sensibilité française, à mon avis, c’est l’expression des sentiments. Depuis les Troubadours et l’invention de l’Amour au XIIè siècle, c’est ce qui caractérise la grande culture française. D’ailleurs, je relisais encore pour la nième fois en ancien français le début du roman de Chrétien de Troyes, dont on ne se lasse pas parce qu’à chaque relecture on y découvre des trucs qu’on n’y avait pas vu lors de la précédente, et Chrétien écrit de manière très frappante dès les vers 151-152 :
« car parole est tote perdue
s’ele n’est de cuer entandue. »
Voilà le sentiment qui apparaît. Et c’est la naissance de la Civilisation du Cœur ! C’est ça la France, mes petits chéris…
La Civilisation du Cœur a cédé le pas à la Civilisation de l’Argent car le bolo standard s’est vite aperçu qu’il pouvait acheter tous les cœurs avec de l’argent, et pas l’inverse.
Chaloux 7h53: S’il vous n’en voyez qu’un je serai la deuxième, vous êtes injuste. De sa production j’en ai vu quelques-uns et Nelly et Mr Arnaud a été programmé il y a peu , je l’ai vu avec plaisir du début à la fin. Les plus anciens permettent de mesurer l’écart des mentalités avec celles qui se rencontrent à présent, l’évolution de la société au court des quatre dernières décennies, le brassage des milieux sociaux présent et montré dans certains de ses films a presque entièrement disparu.
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-8839/filmographie/
La preuve que c’est plus compliqué que ça, JC, c’est qu’existe malgré tout le cinéma français si différent du cinéma américain, et la littérature française qui s’écrit encore aujourd’hui. Il n’est pas si facile que ça de décerveler une culture !
Tout à fait d’accord avec vous, bérénice.
Et on revoit Les Choses de la vie avec toujours autant d’émotion. C’est un film qui vieillit pas.
JC La séduction peut vous ouvrir des portes, avec tous les aspects qu’une séduction comporte selon le milieu auquel elle s’adresse et sur lequel elle s’exerce, avec son niveau d’exigence, son attente, ses rêves, ses besoins, ses idéaux s’il en est encore qui ne s’assortissent pas uniquement au matérialisme (ce que nous voulons croire, la preuve en est ici).
Ce qui caractérise le filmage de Godard par exemple dans les scènes sur les Champs-Élysées avec Belmondo et Jean Seberg, ô combien belle et divine, c’est le complet bouleversement des codes anciens du filmage du « cinéma de qualité » : un tempo jazzi, ironiquement lyrique dans l’accompagnement musical, filmage en pleine rue, au milieu des passants, en plan séquence continu qui ne cesse d’épier l’allzr et retour du couple mythique sur les Champs-Élysées comme si la caméra était le point de vue d’un inspecteur de police, le refus flagrant de l’alternance en champ/contre-champ pour privilégier l’écoulement de la durée, le temps comme enjeu, si caractéristique de la manière de Godard, qu’il approfondira encore dans Le Mépris avec ses raccords fabuleux dans le mouvement, qui donne à ses films une fluidité extraordinaire, donnant l’impression que les personnages s’écoulent sur le grand fleuve du temps sans guère de prise possible, comme emportés, comme une espèce de réalisation filmique de Sein und Zeit, qui tend à montrer que l’Être tend asympotiquement justement vers le Temps, le Devenir, etc. Godard, c’est Heidegger au cinéma…! Je sens que ça va faire plaisir à Pablo, ça, tiens encore…!
@ Jean
« Oui à une ligue de soutien à l’écrivain inconnu. »
Excellente idée. À part les fragments de ses futures Oeuvres Complètes que Widergänger, avec sa grande générosité, nous livre ici chaque
jour, moi je lis en ce moment un livre trouvé il y a quelques jours chez Boulinier à 1’50 €, d’un auteur pour moi totalement inconnu qui s’appelle Maxime Cohen (né en 1952) et qui n’avait publié qu’un autre seul livre avant: « Confins de la mémoire » (Bernard de Fallois, 1997).
Le livre en question, « Promenades sous la lune » (Grasset, 2008), est une collection de textes, étonnamment bien écrits (parfois trop bien écrits, avec un brin de préciosité) sur des thèmes littéraires divers, et dont l’érudition rappelle un peu celle de Charles Dantzig dans ses extraordinaires « Dictionnaire égoïste de la littérature française » et « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien ».
Titres de quelques uns de ses chapitres:
-Des livres de gourmandise
-Eloge empoisonné du barde immortel d’outre-Manche
-Propos sur le e muet
-De la plus courte scène érotique de la littérature française.
-Critique amusée de Marcel Proust
-Du bel ennui
-Sur la bibliothèque de Leibniz
-Contre les romans
-Sur l’imparfait du subjonctif
-Adieu à la musique
Etc.
Un livre qui plairait beaucoup à Passou (mais peut-être qu’il le connaît) et à Chaloux.
Le début du chapitre « De la douceur bénédictine » (Maxime Cohen a le rare talent, comme Borges, de savoir commencer ses textes avec une phrase étonnante), m’a fait penser à JC… :
« L’athéisme est, à n’en pas douter, une doctrine ascétique. Le renoncement des incroyants à la paix de cloîtres n’est pas sans rapport avec celui des ascètes aux pratiques érotiques, et, à mon avis, avec aussi peu de sens. On ne conçoit rien aux religions si l’on en méconnaît les douceurs. Leur tort est de recouvrir l’aménité de leurs secours par l’excès de leurs injonctions. »
quelqu’un par ici connaît-il Vladimir Lortchenkov ?
–
Moi, Clopine. Que faut-il lui dire de votre part ?
Bien entendu, mon 10h02 ne faisait référence qu’aux bolos standards, êtres frustes, avides de pognon, amoureux des caniveaux de luxe !
… Dieu merci, cette déviance matérialiste malsaine nous est épargnée, ici, en e-Thélème, et le cœur, seul, nous anime nuit et jour.
Je veux bien croire que l’athéisme est doctrine ascétique. Ce que je sais de la religion chrétienne c’est qu’elle est douce comme le camionneur est doux, qui conduit ses veaux à l’abattoir. Quand à celle du chamelier, religion d’abord temporelle, elle ignore la douceur qu’elle prend pour de la faiblesse….
oui Widergänger, vous expliquez bien la scène de Godard qui rend bien la légéreté de Seberg, funambule qui déambule sur les Champs et laisse entrevoir au spectacteur subliminé sa fin tragique dans le coffre d’une voiture du même chic quartier.
Ce qui m’a toujours fasciné aussi dans les films de Godard, c’est l’extrême désinvolture des dialogues, comme une marqueterie mal jointe, une discontinuité de la parole si vivante, si juste, si bien observée. Ça change du dialogue théâtral à la Wagner et Pinchon…
Oui, bien sûr, je sais, Phil. Tellement bouleversante cette fin tragique de Jean Seberg, comme celle de son mari, Gary. Ils étaient tellement beaux tous les deux, tellement fascinants par leur rayonnement, leur intelligence, leur charme absolument envoutant !
On ne disait pas au plat pays « beaux, beaux, beaux, et c.ons à la fois » ? …
Au Panthéon des petites c.onnes, reconnaissez avec moi que Jean Seberg est encore au sommet !
Dialogue entre Jean et Belmondo :
— Est-ce que tu m’accompagnes à Rome ?
— Oui, c’est idiot, je t’aime…
— Je voudrais te revoir pour savoir si te revoir me ferait plaisir.
Cette extrême implication dans les sentiments les plus forts, une vraie passion, et en même temps tellement de recul ironique sur soi-même, cette désinvolture étonnante au milieu même de l’expression la plus passionnée des sentiments. C’est ça la marque de fabrique des dialogues chez Godard. Ils ont quelque chose de grec, qui me font penser à la statuaire grecque, notamment cette fameuse statue du Parthénon où on voit figée dans la pierre le geste si érotique et sensuel d’une femme à la robe infiniement plissée qui, penchée, remet sa sandale à son pied d’un geste délicat si beau, si vivant, si bouleversant d’humanité.
Quel poète, ce Widergänger:
« Tellement bouleversante cette fin tragique de Jean Seberg, comme celle de son mari, Gary. Ils étaient tellement beaux tous les deux, tellement fascinants par leur rayonnement, leur intelligence, leur charme absolument envoutant ! »
On dirait une midinette dans le courrier des lecteurs d’une revue féminine des années 70.
Leur tort est de recouvrir l’aménité de leurs secours par l’excès de leurs injonctions
hon se croirait dans un bouquin de nouvelle cuisine mon couillon.. »rose à l’arête » et surtout surtout pas trop d’huile au pichet comme à figuéraçe
Il faut que le cœur ne remplace pas la raison, sinon tout est perdu pour le vivant.
vous êtes de la même farine animale hallez..
Au Panthéon des petites c.onnes, reconnaissez avec moi que Jean Seberg est encore au sommet !
pour ça qu’elle est bonne jicé dans grodard
Ou encore :
— Vous venez d’où ?
— Monte-Carlo.
— Moi, il faut que j’aille jusqu’à l’avenue Georges V. Je suis resté samedi et dimanche à Monte-Carlo. Fallait que je vois un type. Lundi j’ai essayé de t’appeler de Marseille… Il est quelle heure ? On se revoit tout à l’heure.
Fabuleux ! Discontinuité propre à la vie, rupture, disjonction des idées et des sentiments, rupture de ton. Et ailleurs, le vocabulaire quasiment argotique, les références claires et naturelle à la sexualité, souvent avec l’échec de la « baise », comme un démenti du mythe de l’amour, etc.
qui tend à montrer que l’Être tend asympotiquement justement vers le Temps, le Devenir, etc. Godard, c’est Heidegger au cinéma
la graal qu’est du sang dcochon pas casher du tout..heideguerre qui tend au juif errant..
..t’as mis un bon kalbut pour ton grand écart dracul?
Bougboug, tu places ton féminisme au niveau du string des dames ! T’es qu’une bête priapo-luciférienne !
dans « té hier la marie j’ai vu d’gros jambonneau fumée à la fouère dla ferté..y sentait bon le sable chaud.. »
y’avait déjà échec dans la baise dracul..nan franchement chcrois t’asymptotes mal
On peut se rendre compte des mutations dans l’expression des sentiments au cinéma si on met en perspective Le Diable au corps (Autant-Lara, 1946), À bout de souffle (Godard, 1960 et La Maman et la putain (Jean Eustache, 1973).
il faut que j’aille jusqu’à l’avenue Georges V. Je suis resté samedi et dimanche à Monte-Carlo. Fallait que je vois un type. Lundi j’ai essayé de t’appeler de Marseille
mainant dans l’cinéma français faut dire waldorf..accapoulco..santamonica dracul..c’est ça la france dracul..à pied c’est l’col du phémur..les deux ptête bien
C’est ahurissant la quantité de cxnneries par minute qui peut produire Widergänger:
« La sensibilité française, à mon avis, c’est l’expression des sentiments. Depuis les Troubadours et l’invention de l’Amour au XIIè siècle, c’est ce qui caractérise la grande culture française. »
Et la sensibilité italienne, allemande, espagnole ou anglaise, c’est l’expression de quoi? Pétrarque, Shakespeare, tous les grands poètes espagnols du Siglo de Oro ou les romantiques allemands ils expriment quoi? De l’indifférence, de l’insensibilité?
Oui, un kalbut à fleurs, roses…
Attention, Pablo commence à montrer les dents. C’est pas bon signe. Tout à l’heure, il va nous pousser une gueulante avec des ruades, gare derrière ! Saprès Pablo ! Ma, on l’aime bien quand même, hein…
Bouguereau, Heidegger risque d’être le Ketch-up préféré de WGG, espérons qu’il n’en mette pas partout quand même!
WGG m’est avis que vous cherchez l’affrontement par désœuvrement, non? alors Heidegger est là comme Stromae pour divertir l’assemblée et réunir autour d’un thème fédérateur.
Non, je ris de la bêtise humaine, qu’il vaut mieux prendre par le rire, tellement c’est triste de voir la bêtise butée se manifester avec l’agressivité qu’on lui connaît. La bêtise est une chose vraiment fascinante qui me plonge toujours dans des abîmes de perplexité…
11 heures 16 : WGG parle très bien de JC, bravo !
Tiens, au fait, je voulais dire à Phil, qu’effectivement Attali a la grippe. Faut le faire quand même par une canicule pareille ! En plus, il avait écrit dans l’express, en 2009, un de ses billets sur le thème précisément de la grippe et du grippage de notre pauvre France… J’espère qu’il va se rétablir très vite. C’est si rare un génie parce que lui c’en est vraiment un !
dracul : 248 ième, on n’arrête pas le pochtron
oui Wgg, croyez-moi, ligne directe avec le Jacquot. En plus de la grippe il est tombé en se levant du lit ! à ne pas y croire, je n’osais vous le dire.
La bêtise est un domaine où l’aventure est permanente, on y rencontre une multitude de gens intéressants, statufiés dans le nectar solidifié de cette fleur vivace.
Dites Lacenaire… on boit un coup, entre voisins ?
Phil ! Ne me dites pas que….
Oui, j’ai lu ça aussi, Phil. Ah, c’est quand même quelque chose, hein, tous ces petits potins… Y va quand même nous casser sa pipe si tôt, notre bon Jacquot !
« Rabbit At Rest », traduit par « en paix »…? Je ne suis pas vraiment d’accord. ‘at rest’, c’est ‘rassuré’ (comme l’est toute personne réchappant à une crise cardiaque et sauvant sa progéniture d’une fin à la Léopoldine…Un écrivain professant son admiration pour John Updike ne peut être complètement mauvais. Je me souviens de John Coetzee exprimant son infini respect pour ce grand chroniqueur de l’Amérique Wasp, dont le style est une leçon de tous les instants (en particulier pour les anglicistes).
« The land grows wilder. The road evades great lakes and tunnels through pines. In the top of the windshield the telephone wires continually whip the stars. The music on the radio slowly freezes; the rock and roll for kids cools into old standards and show tunes and comforting songs from the Forties. Rabbit pictures married couples driving home to babysitters after a meal out and a movie. Then these melodies turn to ice as real night music takes over, pianos and vibes erecting clusters in the high brittle octaves and a clarinet wandering across like a crack on a pond. Saxes doing the same figure eight over and over again. He drives through Westminster. It takes forever to reach Frederick. He picks up 340 and crosses the Potomac.(…) »
Rabbit, Run, 1960
Quelques vacances à Sitges lui ferait grand bien.
Au Gabon, les élections ont de la gueule… je n’arrive pas à imaginer François Ali Petit Bedon se heurtant avec Emmanuel Omar Macron pour quelques incendies de ci, delà …
lattraction huniverselle..pour les prof de lhuniversel..son étre en l’air s’est rtourvé par terre c’est la faute à heideguerre
Oui, JC, la bêtise est un vaste domaine qui s’étend au bas de game genre Pablo jusqu’au sommet de la hiérarchie, genre Kant, en passant par JC and Co.
Mais c’est aussi le tout début de Sein und Zeit qui commence par une citation du Sophiste de Platon qui à travers les paroles de l’Étranger s’étonne de ne rien comprendre à la différence de l’Être et de « l’étant », sur quoi repose toute la pensée de Heidegger ; il dit :
« Ainsi donc, puisque nous, nous n’avons pas trouvé d’issue, c’est à vous de nous montrer cela comme il faut : ce que vous pouvez bien vouloir signifier quand vous énoncez ce mot « étant » ; il est clair en effet que cela, depuis longtemps, vous le savez, vous, tandis que nous, qui nous figurons jusqu’à présent le savoir, nous sommes maintenant dans l’embarras à son sujet. «
DES NOUVELLES DU ZOO
– Président Hollande : 14% d’opinion favorable
– PM Manuelito Valls : 15% d’opinion favorable
– Lors d’une perquisition administrative, une école coranique non déclarée a été mise au jour. Des personnes en situation irrégulière ont été interpellées.
Tout va bien bonne gens, la cinquième puissance mondiale est en bon état… !
en fait de qualité française kabloom..vla ty pas qu’un jour jme prends à traduire à l’oral et au jugé ‘tout ce qui se conçoit bien etc.’ qui est si gouleyant à l’oreille et qui illumine les trognes françaises à coup sûr comme un kil de rouge..et j’ai été terrifié..tétanisé..les brits m’ont rgardé.. hagard..
Oui, faudra que je lui recommande Sitges comme lieu de villégiature sur son blog. Ce serait marrant qu’il occupe une chambre voisine dans le grand hôtel où j’ai l’habitude de débarquer. Que de discussions passionnantes en perspective ce serait le matin sur la terrase de l’hôtel devant un bon petit déjeuner avec la mer à dix mètres de nous et son lent déferlement des vagues lancinant si doux à l’oreille !
tétanisé..les brits m’ont rgardé.. hagard.. (bouguereau)
_______
Forcément, tu t’es vu quand tu causes dans le machin ?
.les brits m’ont rgardé.. hagard..
—
Hagard du nord, le Boug…une logique « autre » (?!###)…
Suffit de traverser le Canal St George pour retrouver espoir en l’humain, « full of that strange inner life which (…) ebbs and flows in the Irish people » (Stopford A.Brooke)
J’ai toujours eu un faible pour les romans de Jean-Paul Dubois, et il est juste qu' »Une vie française » soit sorti du lot d’autant qu’il est fait presque plus de cas que du présent reviewé. Pour ma part, je n’avais pu m’empêcher de le comparer à l’entreprise d’un autre bouquin d’annie ernaux, bien que leur style respectif n’ait jamais rien eu à voir ni de loin ni de près. Mais comme l’aurait dit Dubois Jean-Paul (ce nom d’écrivain si peu crédible), « si ce livre pouvait me rapprocher de toi… [Passoul] », que n’irait-on pas faire d’autre que de dévorer la Succession ? Est-ce le 2e gonconrable pressenti ?
« Goncourable » ?
… ça fait maladie de clapier, genre myxomatose foudroyante … certains* ne s’en remettent pas !…
*non, Paul, cela n’a rien de personnel…
Il y a, dans la synthèse Wiki de la vie de Roman Kacew, petitesse et grandeur : un véritable français de qualité. Qualité russe, of course.
ça fait maladie de clapier
ha la garenne hon est tous vaxiné..tout petit
https://www.youtube.com/watch?v=t6rdyJ50DtU
Dans la série DZAC, Degré Zéro de l’Art Contemporain, on note, avec la bénédiction de sa conservatrice qui ,hors la Révolution, ne connaît pas grand chose, l’attaque du Musée Carnavalet par les ouvrages de Dame de Sheila Hicks.
Pour inconditionnelles de Philippe Dagen, et de Télérama seulement.
Les secrets de Paul Ichinel:
Jean Seberg, victime des chasseurs de sorcières du FBI.
Effectué cette recherche ne sachant pas si je l’avais rencontré, finalement non mais un autre John, contemporain de l’auteur des rabbit. « Rest » peut aussi signifier repos.
https://www.erudit.org/culture/nb1073421/nb1081441/21276ac.pdf
Complotisme, Bloom !
Jean Seberg était complètement cinglée et jolie, vaguement liée aux Blacks Minous, pas de quoi en faire une Angela Davis !
… elle avait, en bonne déséquilibrée, plusieurs fois tenté Lucifer. Elle a fini par rentrer dans sa couche, définitivement…
Who cares ?
A d’autres, JC.
We know better, dude.
Bloom, plusieurs hypothèses autour de sa mort, Gary créditait celle que vous proposez, elle était néanmoins liée à un individu peu clair, violent, trafiquant. D’après ce qu’on peut lire, il se peut qu’ait été utilisé son profil psy pour faire passer la thèse du suicide ( elle aurait tenté plusieurs fois de se supprimer, souffrait d’avoir perdu un enfant et de la campagne diffamatrice qui avait été orchestrée à propos de cette naissance pour la discréditer dans son engagement pour l’égalité des droits civiques des noirs aux USA).
Ah, incorrigible Bloom, quel amuseur … l’aveugle ne verra jamais que ce qu’il imagine !
Soit… LE FBI a tué JEAN SEBERG. Pourquoi tuer cette petite c.o,nne ? Question sans intérêt, naturellement … mais ahaha ! en vérité je vous le dis, moi Bloom : le FBI le sait LUI !!! ….
Lamentable.
JC R Gary qui occupa des fonctions de diplomate et connaissait un peu ce monde n’a pas hésité à y croire. Il n’était pas tout à fait gâteux ni tout à fait fantaisiste.
Kacewphile je suis, Kacewphile je demeure, en cela comme en littérature.
Au-delà, le ticket n’est plus valable. Après Chien blanc, mon ainé se régale avec La promesse de l’aube: il a la vie devant soi & reçoit son plein de gros câlins.
L’oiseau Jean n’a pas eu besoin d’aller jusqu’au Pérou pour mourir.
A moins qu’en exprimant cette possible version il ait rendu responsable le FBI de la conduite suicidaire de Jean Seberg qui affaiblie et atteinte par la calomnie erra pour se perdre en des compagnies douteuses.
L’énervement porquerollaid est bien disproportionné…Garalinfar, der Weisse Engel!
Bibliobs: Les Dogmes de l’Art Contemporain
JC, Jean Seberg était une militante activiste du mouvement des Black Panthers, et à ce titre était dans le collimateur des calomniateurs du FBI. Ce qui lui valut bien des ennuis, surtout de ses nouveaux amis dont elle fut la victime, violée non consentante ; elle reproduira le même genre de scénario avec son ultime compagnon maghrébin… Triste destin que le sien !
Leur fils unique, avec Romain Gary, Diego, a de terribles fantômes suicidaires à combattre…
« Oui, faudra que je lui recommande Sitges comme lieu de villégiature sur son blog. Ce serait marrant qu’il occupe une chambre voisine dans le grand hôtel où j’ai l’habitude de débarquer. Que de discussions passionnantes en perspective ce serait le matin sur la terrase de l’hôtel devant un bon petit déjeuner avec la mer à dix mètres de nous et son lent déferlement des vagues lancinant si doux à l’oreille ! »
Et il suffirait qu’un angélique jeune serveur espagnol apparaisse sur la terrasse et l’on passerait de Bouvard et Pécuchet à la mort à Sitgès !
Jean, la photo est merveilleuse et fait penser à un des beaux travelling que Godard réalisa pour l’un de ses films, route plantée de platanes.
Une « route plantée de platanes » fut fatale à Camus…Celui qui écrivait l’absurde perdit la vie après avoir dépassé Sens…
Widergänger, votre hôtel de Stiges a-t-il quelques qualités fin de siècle ? Dans La mort à Venise, le pas des serveurs est inaudible et le tintement des petites cuillères est le seul bruit toléré par la bienséance au petit-déjeuner. Attali est un habitué des portes capitonnées.
La bêtise est une chose vraiment fascinante qui me plonge toujours dans des abîmes de perplexité… (Widergänger)
Seule sa propre bêtise le laisse absolument de marbre. Heureux homme.
Je découvre que le cinéaste à l’issue du visionnage de Nuit et brouillard retourna une phrase de Rivette » la morale est affaire de travelling » pour en faire son dogme: « les travellings sont affaire de morale. ».
http://zenon59.free.fr/La%20morale%20est%20elle%20affaire%20de%20travelling.htm
C’est ahurissant la quantité de cxnneries par minute qui peut produire Widergänger:
« La sensibilité française, à mon avis, c’est l’expression des sentiments.
Il a pas osé ça, tout de même ! C’est comme s’il avait dit : la pomme c’est la pomme. — Je cherche Missié Widergänger. — Pas de problème, c’est entre Bouvard et Pécuchet, juste à côté de Joseph Prud’homme.
Widergänger dit: 1 septembre 2016 à 9 h 56 min
La sensibilité française, à mon avis, c’est l’expression des sentiments.
Il l’a dit ! Il l’a dit ! Admirable, morbleu, du dernier admirable.
Bloom beaucoup à cette époque perdirent la vie, hier soir émission consacrée à Rudolf Noureev qui eut pour amie fidèle la fiancée d’un des fils d’André Malraux. Les deux frères et donc fils du ministres périrent ensemble dans le même accident. Les voitures ont été depuis améliorées mais en ces temps pas de ceinture, pas d’air-bag, carrosserie non renforcée.
@8.34 On s’est souvent demandé ici pourquoi d’aucuns revenaient si fréqeumment sur ce blog, en dépit des tas d’inepties qu’on peut y lire. Et la réponse a été très simplement formulée, c’est à cause du « libéralisme » de la rdl… Certes le robot a souvent des ratés, c’est agaçant, mais il se reprend le plus souvent. Merci donc d’avoir rendu hommage à Passou qui n’a pas dévié de sa route depuis le début. Je m’associe à ‘Pablo75’, sans avoir trop l’expérience d’autres blogs pour pouvoir utilement comparer dudit libéralisme. Mais j’imagine assez qu’il est plutôt rare.
Certes le robot a souvent des ratés (JJ Janssen)
Y a mon robot qu’a des ratés
En ce 1er septembre, l’onanisme littéraire est de retour. Une nouvelle visite s’impose donc à toutes et tous, je pense.
http://www.laviedesidees.fr/Le-discours-de-la-semence.html
C’est dur d’admettre qu’on a épousé une véritable petite c.onne, suicidaire, névrosée, erratique, idiote utile des Blacks Minous … alors, le FBI, ça grandit vachement le cadavre !
Et ça vous dédouane, foi de Roman !
Janssen J-J dit: 1 septembre 2016 à 14 h 35 min
@8.34 On s’est souvent demandé ici pourquoi d’aucuns revenaient si fréquemment sur ce blog, en dépit des tas d’inepties qu’on peut y lire. Et la réponse a été très simplement formulée, c’est à cause du « libéralisme » de la rdl…
Moi, je ne suis pas sûr que ce soit la principale raison. Sur beaucoup, dont je suis, ce libéralisme — effectif certes et dont il faut remercier Assouline — a un effet pervers. En ce qui me concerne, j’aurais dû cesser de poster sur ce blog depuis longtemps, pour des raisons que je me suis formulées très clairement, que je trouve très légitimes et très fondées, même si je ne les trouve pas toujours absolument à mon honneur, mais que je tairai ici, d’autant qu’elles n’intéressent personne. Elles n’ont rien à voir, bien sûr, avec l’incontestable talent d’Assouline. Cependant, après m’être promis de ne plus y revenir, j’y reviens quand même ; contradiction que je mets sur le compte de mon tempérament d’ivrogne velléitaire, mais c’est trouver une solution un peu facile au problème qui, pour moi, reste irrésolu. Peut-être, après tout, et tout banalement, les bonnes raisons que je puis avoir de continuer à lire Assouline et de participer aux échanges de commentaires l’emportent-elles sur les bonnes raisons que je puis avoir de m’abstenir. Mais les mauvaises raisons, en faveur de l’une et de l’autre option, existent aussi, ce qui ne simplifie pas les choses. En somme, le blog d’Assouline me renvoie à ce que je suis, avec toutes mes contradictions, mes hésitations, mes faiblesses et mes forces et — comme ne dirait pas Widergänger ni de moi ni de lui, avec mon intelligence et ma bêtise.
Essai sans blog
Quelle est cette belle ville fortifiée autour de la plage ou le plongeur de Marc Riboud prend son envol ? Au sud du Maroc ?
Si on recule jusqu’à les arbres, y a un loup… Un croco, même !
Le blog de Passou est unique ! Grâce à lui, surtout, grâce à nous, aussi…
Insensiblement, Jean-Paul Dubois est devenu le romancier des Trente Glorieuses. Une exception culturelle à lui seul. Pourquoi pas le Goncourt ?
D’accord avec WG sur les films de Sautet, qui doivent beaucoup aux performances exceptionnelles de ses acteurs…Piccoli, Montand (prodigieux César), Romy…
Je ne comprends pas la réaction de Chaloux.
Déclaration de Hollande qui veut, malgré l’échéance électorale imminente, continuer imperturbablement le travail de sape dans l’Education :
« Pour les prochaines années nous devons renforcer encore un certain nombre de changements, notamment entre le collège et le lycée. Le lycée doit être maintenant la prochaine étape de nos réformes. »
(Bis) Bérénice, il semble que le mot de Godard « Un travelling est une leçon de morale » ait été prononcé à la suite de la projection des Dieux du Stade .Il y trouve en tous cas mieux sa place qu’après l’indépassable Resnais.
Bien à vous.
MC
…
…écrire deux mots, et se croire intello,!…
…
…prendre deux photos et du pareil au même en intello,!…
…
…mais Oui,!…prodiguer des compliments à la con,!…pour finir rassembler pour unir des opinions à s’en foutre,!…Ah,!Ah,!…
…
…Oh,!…les très belles-photos,…Oh,!les magnifiques écrits rapporter,!…
…diviser ou unir à quoi bon,!…
…rien à foutre pour mes châteaux,!…des diversions, des diversions, et la caravane passe,…laisser aboyez les chiens,!…
…payez pour en mettre des divisions ou esclandres,!…? payez pour,?,…raisonnements et puis s’en vont,!…
…glaner les réflexions des autres,!…
…a tout nos marchands de zizanies,!…
…encore et encore à rien en foutre,!…
…etc,!Ah,!Ah,!…du noir, du chien, ou de la bonne du voisin,!…
…un monde pour se foutre du monde,!…
…du racket age intello des fois,!…
…écrire pour en nourrir les nèfles des autres,!…etc,!…
…
…la république ou autres royaumes,!Ah,!Ah,!…le monde d’escrocs,!…
…sans fins, sans limites, à la con-nivance des abrutis balourds,!…
…allez aux suivants,!…des culs qui s’expriment en diables,!…génial,…
…tirer la chasse,!…Good mit uns,!…
…la grande, etc,…
Il aime la vie pourtant. Surtout la vie d’avant semble-t-il. Du genre à écouter ronronner des voitures de collection, la Triumph notamment.
……….
La Triumph la plus mythique a un moteur de tracteur. Donc, pour le ronronnement, il y a avait mieux à l’époque : toutes les Fiat équipées de pots Abarth.
Toutes manières les récalcitrants hon les enferme dans les caves du Lutetia i creusent…
même si je ne les trouve pas toujours absolument à mon honneur
tout l’monde le sait que tu postes havec un plug dans l’cul jean marron..et tu ne fais rien que trouver prétesque à remuer le fer dans la plaie
Le blog de Passou est unique ! Grâce à lui, surtout, grâce à nous, aussi…
sans toi hon en aurait moins lgout c’est certain baroz
tout l’monde le sait que tu postes havec un plug dans l’cul jean marron.
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Bien vu, le Boug, ça me fait penser au début des Bienveillantes quand Max Aue parle des types en costard gabardine qui vont bosser avec un gode im Arschloch…
Je m’associe à ‘Pablo75’, sans avoir trop l’expérience d’autres blogs pour pouvoir utilement comparer dudit libéralisme
vieille combien de ptigros qui sfait virer dpartout pour vendanger le libéralisme havec tonneau et petit robinet..comme dirait bergueune chus comme les hallemand en 33..hon mla fait pas
c’est différent, dear Bloom. Littell obsédé sessuel (même passou l’a constaté en l’interviouwant dans son jacousi de barfelone) voit des pervers à tous les réverbères.
Si on recule jusqu’à les arbres, y a un loup… Un croco, même !
la vouivre..une vielle alfaroméo..
(même passou l’a constaté en l’interviouwant dans son jacousi de barfelone)
même même..qu’est ce que tu veux dire par là
parle des types en costard gabardine qui vont bosser avec un gode im Arschloch…
en même temps comme dirait dédé..hon sait juste pas cqui est bon
la rare cohorte des personnages de roman destinés à rester gravés dans le disque dur de notre mémoire
mais dis lui sergio qu’c’est pas du tout gravé et qui peut tout écraser havec 15 go de fime porno
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…se faire coincé dans l’origine du monde,!…
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…bienfait pour sa gueule et à ses pompes,!…
…un intello à niveaux, c’est pour faire sa palissade et ses couloirs par tréteaux superposés,!…
…attention à la fosse sceptique à jour,!…
…et sans une goutte de cognac à Bacchus,!…vingt dieux,!…Ah,!Ah,!…
…
Truffaut… rentrée scolaire… Ça renvoie au discours de fin d’année de l’instituteur à la fin de L’Argent de poche, dit par Jean-François Stévenin :
“Un enfant malheureux, un enfant martyr se sent toujours coupable et c’est cela qui est abominable.
Parmi toutes les injustices qui existent dans le monde, celles qui frappent les enfants sont les plus injustes, les plus ignobles, les plus odieuses. Le monde n’est pas juste et il ne le sera jamais. Mais il faut lutter pour qu’il y ait davantage de justice. Il le faut, on doit le faire. Les choses bougent, mais pas assez vite. Elles s’améliorent, mais pas assez vite… Les adultes, lorsqu’ils le veulent vraiment. peuvent améliorer leur sort. Mais, dans toutes ces luttes, les enfants sont oubliés, il n’existe aucun parti politique qui s’occupe réellement des enfants, des enfants comme Julien ou des enfants comme vous. Et il y a une raison à cela, c’est que les enfants ne sont pas des électeurs. Si on donnait le droit de vote aux enfants, vous pourriez réclamer davantage de crèches, davantage d’assistantes sociales, davantage de n’importe quoi, et vous l’obtiendrez, car les députés voudraient avoir vos voix. Par exemple, vous pourriez obtenir le droit d’arriver une heure plus tard en hiver, au lieu de venir en courant dans la nuit.
Je voulais vous dire aussi, c’est parce que je garde un mauvais souvenir de ma jeunesse et que je n’aime pas la façon dont on s’occupe des enfants, que j’ai choisi, moi, de faire, le métier que je fais : être instituteur. La vie n’est pas facile, elle est dure, et il est important que vous appreniez à vous endurcir pour pouvoir l’affronter.
Attention, je ne dis pas à vous durcir, mais à vous endurcir.
Par une sorte de balance bizarre, ceux qui ont eu une jeunesse difficile sont souvent mieux armés pour affronter la vie adulte que ceux qui ont été protégés, ou très aimés. C’est une sorte de loi de compensation. La vie est dure, mais elle est belle puisqu’on y tient tellement; il suffit qu’on soit obligé de rester au lit à cause d’une grippe ou d’une jambe cassée pour s’apercevoir qu’on a envie d’être dehors, de se balader, pour s’apercevoir qu’on aime vraiment beaucoup la vie… »
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…dans la série les illusions perdues on est servis,!…Ah,!Ah,!…
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Jibé 13 heures 55 : « violée non consentante »… ah parce qu’il y a des violées consentante ??? holà, que vous prend-il, camarade
Remarquez, Phil, que Barcelone n’est pas très loin de Sitges ! Pour le plug, vous croyez que WGG aussi, comme Jean ?
Quelle est cette belle ville fortifiée autour de la plage ou le plongeur de Marc Riboud prend son envol ? Au sud du Maroc ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fresque_de_la_Tombe_du_Plongeur
Faut être précis, Lacernaire, j’en connais qui sont parfaitement consentants pour une tournante !
C’est quand même assez peu mélodieux, Phil, ce bruit de déboucheur à pompe à chaque fois que jeanmarron se lève, non?
« Google a rendu son blog (et ses archives) à l’écrivain US Dennis Cooper »
Google auteur d’une censure parfaite envers un malheureux écrivain. C’est pourquoi je me dis que le papier ne disparaîtra jamais, et qu’il restera le canal de toute résistance véritable.
jeanmarron est un multipseudomisé, dear Bloom.
Un seul plug pour un multisodomisé, Phil ?
tout l’monde le sait que tu postes havec un plug dans l’cul jean marron
C’est quoi, un plug ? Je me rends compte que je ne suis guère branché.
Encore un commentaire qui est parti dans les cintres sans raison… (Widergänger)
Oui, c’est curieux. Mon petit dernier, qui est du niveau cour de récréation un jour de rentrée en maternelle, en revanche est passé sans encombre. La modération a ses raisons que la raison ne connaît pas.
J’y disais en résumé que la technique du narrateur chez Stendhal notamment dans l’incipit du Rouge et le Noir, qui allie de manière souple et efficace, description et sentiments, est issue directement de l’analyse des tableaux par Diderot qui a inventé la fiction dramatique d’un spectateur qui pénètre la toile à partir d’une place assignée par la représentation du spectateur elle-même. Et l’on sait par ailleurs à quel point le pathétique est l’esthétique triomphante dans tous les arts (théâtre, roman, peinture) tout au long du XVIIIè siècle.
Je disais aussi que si Pétrarque a su si bien parler de Laure, c’est qu’avant lui ont écrit des Peire Vidal et autres grands troubadours.
C’est encore un film d’Autant-Lara, Widergänger, avec Gérard Philipe, un de ces films honni par l’aimable Truffaut.
Ezra Pound a su d’ailleurs rendre hommage aux troubadours comme ceux qui ont inventé en poésie l’expression des sentiments dans l’un de ses chapitres les plus célèbres de son œuvre critique si remarquable.
Il faut relativiser aussi maintenant à l’égard de cette période du cinéma. Truffaut avait besoin de démolir ses aînés pour mieux se faire valoir. En même temps, les inventions techniques et l’esprit de la Nouvelle Vague existent bel et bien et ont apporté au cinéma quelque chose d’irremplaçable. Peut-on imaginer un Kassavets ou un Eastwood sans Godard ? Aujourd’hui, évidemment, on voit toute cette bataille esthétique avec beaucoup plus de distance. Le temps a passé, c’est normal.
Après celle de Heidegger, Widergänger plaide la cause d’Ezra Pound. J’aime cette impartialité, cette lucidité, et, pour tout dire, cette magnanimité. On est loin de la mesquinerie d’un Bloom, incapable de saluer le génie du romancier Céline à cause de quelques vagues petits pamphlets.
Truffaut avait besoin de démolir ses aînés pour mieux se faire valoir. (Widergänger)
Stratégie aussi vieille que l’histoire des arts et des lettres.
Mais autant j’admire vraiment profondément Ezra Pound comme critique, autant sa poésie me laisse de marbre. Les Cantos pisans, bof ! Mais il m’arrive de relire assez souvent ce qu’il a écrit ici ou là sur les troubadours, entre autres.
Truffaut s’est pourtant bien accomodé du dinosaure Langlois à la tête de la cinémathèque.
Ezra Pound écrit notamment : « l’innovation est un phénomène assez rare, même dans les formes de la décadence et de la renaissance. (…) Comme tous ces hommes eurent des descendants en Toscane, ils méritent du point de vue historique un moment d’attention. » (à propos de « la tradition », dans Au cœur du travail poétique).
Ce soir je mange de la langue de mouton en papillotes et choux-fleur à l’huile
Phil dit: 1 septembre 2016 à 16 h 23 min
Truffaut s’est pourtant bien accomodé du dinosaure Langlois à la tête de la cinémathèque
Dinosaure ? En 1962, l’année de « Jules et Jim », Langlois n’a que 48 ans. Truffaut, à l’instar d’autres cinéastes de la Nouvelle Vague (les enfants de la Cinémathèque, comme ils aimaient à se désigner eux-mêmes), a fait bien mieux que s’accommoder de Langlois, dont il fut très proche, dès le début de sa carrière.
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