de Pierre Assouline

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La République des livres
Eautobiographie d’un nageur passionné

Eautobiographie d’un nageur passionné

Un écrivain n’est jamais requis d’écrire ses œuvres complètes. La parution d’un seul livre peut lui assurer une gloire durable à condition que ce soit le livre de sa vie. Le seul et l’unique qu’il désirait plus que tout laisser derrière lui avant de se retirer. Comme un ultime témoignage de son passage en forme de bonjour et d’adieu à la fois. Ainsi du Dernier des Justes d’André Schwartz-Bart et de quelques autres. Et dans un tout autre registre de Héros et nageurs de Charles Sprawson (Karachi, 1941- Londres, 2020). Un livre-culte parmi peu d’autres mais l’expression est si galvaudée que l’on s’en veut déjà de le banaliser ainsi. Car c’est le genre de texte susceptible de provoquer un émerveillement chez ses lecteurs ; leur enthousiasme est tel qu’ils s’en font volontiers les agents de propagande. Et non, tous ne sont pas des nageurs compulsifs qui hantent piscines et bords de mers dès l’aube. Juste des passionnés de littérature et d’histoire car c’est aussi de cela qu’il s’agit malgré les apparences.

Paru à l’origine en 1992 à Londres sous le titre tout aussi poétique de Haunts of the Black Masseur. The Swimmer as Hero, puis en français dans une traduction de Guillaume Villeneuve aux éditions Nevicata en 2019 (et en format de poche dans la collection Champs), c’est un texte aussi scintillant que sa couverture. Il faut oublier la citation assez pessimiste d’un personnage du film Quai des brumes que l’auteur place en épigraphe (« Quand je vois un nageur, je peins un noyé ») pour mieux s’y plonger. Encore que l’on y croisera un Goethe hanté toute sa vie par le souvenir de noyés pour s’être senti responsable de la mort d’une femme qui s’était laissée couler, désespérée par sa lecture des Malheurs du jeune Werther. Au vrai, ce livre regorge d’informations, de coups d’œil, de choses vues ou lues qui enrichissent comme peu d’autres notre intelligence de la natation sous ses facettes les plus inattendues.

L’auteur y dépeint les Anglais du XIXème siècle comme hostile à cette activité, la jugeant inappropriée pour un gentleman bien né car elle se pratiquait nu. Il n’est pas surprenant qu’il leur fasse la part belle car ils sont aussi ceux qui ont inventé aussi le premier cercle de natation national, la Swimming Society par les soins d’anciens élèves d’Eton en 1828 ; ils donnèrent même naissance au « style d’Eton ». A savoir : tous dans les pieds, rien dans les mains. Mais il n’y en a pas que pour eux. On comptait quelque huit cents piscines dans l’ancienne Rome ; à sa chute, la capacité de séduction de l’eau chuta également. Dans les années 30, les meilleurs nageurs mondiaux étaient japonais. Après avoir modernisé l’antique art samouraï de la nage, ils ont dominé la discipline avec une inventivité stylistique d’une variété remarquable.

Fort d’une belle érudition, généreuse et polyglotte, l’essai est dépourvu de cette cuistrerie qui vous enfonce dans vos lacunes. En le lisant, on a souvent l’impression que sous la plume de Charles Sprawson un mot y rencontre un autre pour la première fois. Il y est question de qualité de la battue, de sens de l’eau, de lecture du bassin, de chorégraphie natatoire, d’ondulation du serpent, dans un style aussi gracieux et délié que celui de Léon Marchand dès lors qu’il a plongé. Le crawl moulinant, le style en fléau, la manière australienne… On se croirait dans un championnat d’échecs où les ouvertures portent des noms tout aussi baroques. Marchand de tableaux, Charles Sprawson fut lui-même un nageur passionné (et comment eut-il pu en être autrement ?) qui traversa l’Hellespont à la brasse indienne en souvenir du poète Byron. Précis de littérature natatoire, Héros et nageurs est l’eautobiographie d’un illustre inconnu et qui entendait le rester.

Un livre pour ceux qui barbotent dans le lac, alignent les longueurs dans les bassins en comptant les carreaux de faïence au fond ou une fois en mer se donnent à leur quête spirituelle de l’eau. Paul Valery tenait la natation pour « une fornication avec l’onde ». Entendez que nager en mer l’excitait grave. Il est vrai que lorsqu’on nage, on se sent détaché de la vie ordinaire, dans un état où la dilatation du temps et les contrastes de température contribuent au sentiment d’exaltation béate qui s’empare du nageur. Lorsque George III, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande nageait au large de Weymonth, il se faisait accompagner par un orchestre de chambre. Aujourd’hui, on ne compte plus les Georges qui crawlent avec des écouteurs dans les oreilles. O tempora, o mores !

(Illustration de Paul Thek )

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commentaires

1 475 Réponses pour Eautobiographie d’un nageur passionné

rose dit: à

Nager, c’est être heureux !

rose dit: à

Léon Marchand, c’est pas pour dire, mais il a surtout un sourire magnifique !

Paul Edel dit: à

Quand on parle nage, bain de mer,plaisir, j’en reviens topujours à cette scène, dans le roman « La peste » de Camus » celle de la nage du Docteur Rieux,tres belle scène et momen parfait d’un livre si décrié aujourd’hui.

« Ils se déshabillèrent. Rieux plongea le premier. Froides d’abord, les eaux lui parurent tièdes quand il remonta. Au bout de quelques brasses, il savait que la mer, ce soir-là, était tiède, de la tiédeur des mers d’automne qui reprennent à la terre la chaleur emmagasinée pendant de longs mois. Il nageait régulièrement. Le battement de ses pieds laissait derrière lui un bouillonnement d’écume, l’eau fuyait le long de ses bras pour se coller à ses jambes. Un lourd clapotement lui apprit que Tarrou avait plongé.

Rieux se mit sur le dos et se tint immobile, face au ciel renversé, plein de lune et d’étoiles. Il respira longuement. Puis il perçut de plus en plus distinctement un bruit d’eau battue, étrangement clair dans le silence et la solitude de la nuit. Tarrou se rapprochait, on entendit bientôt sa respiration. Rieux se retourna, se mit au niveau de son ami, et nagea dans le même rythme. Tarrou avançait avec plus de puissance que lui et il dut précipiter son allure.

Pendant quelques minutes, ils avancèrent avec la même cadence et la même vigueur, solitaires, loin du monde, libérés enfin de la ville et de la peste. »

Jazzi dit: à

A quand un plongeon dans la Seine, Passou ?
Peut-être pourriez-vous compléter l’info du premier auteur cité, comme pour le second ?
« André Schwartz-Bart (Metz, 1928 – Point-à-Pitre, 2006) »

Jazzi dit: à

Avec les compliments du Grand Compilateur

PAUL VALERY

La muse Palavas sortant des flots

Pour le jeune Paul Valéry, grand amateur de baignade, Palavas-les-Flots, lieu privilégié de sa rencontre avec Pierre Louÿs en 1890, est avant tout une déesse antique. Son évocation, même en prose, n’est-elle pas déjà un poème, prétexte à la célébration d’un cruel corps à corps érotique, pour lequel il convient de bien choisir ses mots ?

« PAUL VALERY A PIERRE LOUYS

 [Montpellier] [Samedi, 6 août 1892]

[…] Je passe mes heures dans la légendaire Palavas à des bains et des roulures dans l’eau, empoignant le liquide, tordu de joie ichtyques et plein de mépris pour ceux qui n’aiment pas à plonger parmi les enfants pour rapporter des coquilles au soleil.
Et voici ce que j’ai vu hier :
Au bord de la mer, sous une eau claire et verdoyante qui tremblait, l’amas riche et pourpre de viscères arrachées par les pêcheurs aux thons, et jetés là. Ces entrailles, cœurs, foies, glandes énormes bougeaient à chaque flot et de turgescentes bourses pendulaient. Ce carnage dormait sous un cristal verdâtre et or, à peine teinté de rose par veines et fumées échappées de lui, et l’Idée, la plus brillante et nette, d’Héroïsme, de tuerie ainsi figée dans la lumière droite, me fixa très longtemps devant.
Il n’y a pas de G[ustave] Moreau aussi simple, aussi sonore. La signification était tout nue, sans Histoire ni théories. (Dans la gloire de sel limpide reposent des mémorables horreurs.) Et esthétiquement, il devint aussi curieux d’apprendre comment la nuance intégrale, profonde et cossue s’harmonisait avec les tons de l’eau mince qui vibrait. Un tel spectacle eût émerveillé le Moreau japonais qui n’existe pas. […] »

(« Correspondances à trois voix », 1888- 1920, (André Gide, Pierre Louÿs, Paul Valéry),Editions Gallimard, 2004)

Jazzi dit: à

« Paul Valery tenait la natation pour « une fornication avec l’onde ». »

A ce Valéry-là, il convient de mettre l’accent…

closer dit: à

Je n’avais jamais eu la curiosité de m’intéresser à la bio d’Elisabeth Lévy…Evidemment les adeptes des « bios » comme on disait au PC ont scruté son lourd passé…J’ai découvert que sa famille était d’origine pied noir, qu’elle avait été de gauche dans sa jeunesse, qu’elle avait été accusé de racisme par les chiens de garde, qu’elle était passé par de nombreux medias avant de fonder Causeur, etc…

En revanche, je ne vois vraiment pas ce que vient faire « l’infâme Montandon » dans cette galère (voir sous le billet précédent)…Parce que j’ai écrit le mot « gène »? Je crois en effet que l’on naît avec des tempéraments différents, qui s’expriment au fil de la vie. A en juger de l’extérieur, EL a la chance de bénéficier d’une nature plutôt optimiste, au contraire d’un Finkielkraut par exemple qui a toujours l’air de porter tous les malheurs du monde sur ses épaules…

A ce propos, j’ai lu les commentaires d’AF dans le Figaro. Triste, accablé, Alain. Je compatis bien sûr.

mc dit: à

Même incompréhension Montandesque, Closer.
MC

MC dit: à

Paul Edel. Je me souviens de ce texte ou l’eau apparait « souple et lisse comme une bête ». Je pense l’avoir rencontré au Collège, et je l’ai tout de suite aimé. MC

Bloom dit: à

Charles Sprawson fut lui-même un nageur passionné (et comment eut-il pu en être autrement ?) qui traversa l’Hellespont à la brasse indienne en souvenir du poète Byron.
(Passou)

Lequel Byron imitait en cela Léandre, le héros grec, qui selon la légende, traversait chaque soir le détroit des Dardanelles pour rejoindre sa bien-aimée, la prêtresse Héro,jusqu’à ce qu’il périsse dans une vilaine tempête.

Christopher Marlowe écrivit un long et beau poème sur ce couple mythique, mais il n’y est pas question d’exploit nautique.
Keats, en revanche, composa un sonnet assez médiocre en mémoire du destin tragique du mythique héros(« On a picture of Leander »).

Ce qu’écrit Edna O’Brien sur la traversée byronienne :

« (…) lorsque la frégate ’Salsette’ jeta l’ancre dans le détroit des Dardanelles, Byron et le lieutenant Eakenhead traversèrent à la nage le vaste Hellepont, de Sestos à Abydos, un exploit dont il tira davantage fierté que de n’importe quel accomplissement politique ou poétique. Il s’était placé dans l’ombre du mythique héros grec Léandre, qui, comme l’écrivait Ovide, « répondant à l’appel de l’amour », rendait à la nage chaque nuit visite à son amoureuse, la prêtresse Héro, dans sa tour à Sestos. Sur un mode un tantinet moins mythique, Byron remarqua que la puissance amoureuse de Léandre devait être quelque peu amoindrie par l’effort consenti lors de la traversée… »

– Edna O’Brien, « Byron in Love », p.47

Bloom dit: à

Petit rappel concernant Georges Montandon.

« (…) Le 24 février 1943 est fondé l’Institut d’Etude des Questions Juives et Ethnoraciales (I.E.Q.J.E.R.) dont le but principal est l’étude des questions se rapportant aux races et aux peuples et en particulier, dans différents domaines du champ d’activité des personnes appartenant au peuple de race juive en France et dans le monde. La direction de cet organisme dont l’existence sera éphémère, est confiée au Professeur G. Montandon qui est chargé de cours sur l’ethnoraciologie judaïque et sur la génétique et l’eugénique. Occupé par sa nouvelle fonction et par les examens ethnoraciaux, Montandon – qui ne fait plus l’unanimité, son Institut ayant disparu – tente de reprendre pied dans la propagande raciste… en vain ! Le 3 août 1944, à 8 heures du matin, il est victime d’un attentat à son domicile. Sa femme, étant intervenue, est tuée sur le coup d’une balle dans la tête. Montandon est blessé grièvement et serait mort quelques heures plus tard. »

Marc Knobel : L’ethnologue à la dérive, George Montandon et l’ethnoracisme
Ethnologie française , Avril – Juin 1988, nouvelle serie, T. 18, No. 2, Ethnologie
et racismes (Avril – Juin 1988), pp. 107-113, Presses Universitaires de France

MC dit: à

ON NE VOIT TOUJOURS OPAS LE RAPPORT!
MC

closer dit: à

Oui on ne voit toujours pas le rapport, en effet.

Si on a pu comprendre autre chose dans mon propos que « elle est optimiste de naissance », « elle est née optimiste », « elle a eu la chance de naître avec le sourire » et me renvoyer à un infâme « théoricien » anti sémite, on est vraiment totalement paranoïaque!

Il faut consulter d’urgence Bloom.

Bloom dit: à

littérature natatoire (Passou)

Extrait de « The Sleepers » (1855), où Walt Whitman ne fait pas mystère de son homoérotisme.

Je vois un beau nageur majesteux qui nage nu dans les remous de la mer,
Ses cheveux bruns sont collés à ses tempes, il s’élance les bras courageux, se propulse avec les jambes,
Je vois son corps blanc et ses yeux impavides,
Je hais les tourbillons qui le précipitent sur les rochers.

Que faites-vous donc, vagues scélérates et teintées de rouges ?
Voulez-vous tuer ce courageux géant ? Voulez-vous le tuer dans la fleur de l’âge ?

Il lutte longtemps et sans relâche,
Il est désorienté, balloté, meurtri, mais il résiste tant que sa force le permet,
Les tourbillons qui le giflent sont tachés de son sang, ils l’emportent, ils le retournent, le broient, le tourmentent,
Son corps superbe est entraîné par les tourbillons, les rochers le meurtrissent sans relâche,
Soudain, il disparait – le courageux cadavre est emporté.

Bientôt Swinburne.

Bloom dit: à

Il faut consulter d’urgence Bloom.

Chez Montandon?

Arrêtez de psychiatriser l’autre.
Occupez-vous de vos propres névroses: il y a pas mal à faire.

Marie Sasseur dit: à

Ça devient un rituel, chaque été on se baque, sur la rdl.
J’ai feuilleté l’extrait aimablement fourni dans le billet , de ce  » livre culte  »
En ce moment, du culte, on en a un peu par-dessus de la tête, si vous voyez ce que je veux dire.
Alors, bien merci mais non. Une aimable galerie de portraits de nageurs, qui prennent leur pied , et dont la plupart resteront d’illustres inconnus , * Murray Rose ? associés à des anecdotes sans intérêt, je vais préférer le do it yourself. En présentant par avance mes excuses aux athlètes qui auront bossé des années pour une petite heure de gloire.
Bravo à eux.

* https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Murray_Rose

Chaloux dit: à

Le Bloom n’a pas l’air bien du tout. On imagine l’ambiance dans le baraquement.
Va faire le tour du lac, mon gars, ça ira mieux après.

On cherche des antisémites partout et finalement on vote pour eux. Effectivement , il y a de quoi devenir nerveux .

Cela dit, Lévy exagère souvent, d’après ce que j’ai entendu.

Jazzi dit: à

Si la natation entretien les corps, le cinéma revivifie les neurones.
Ce fut le cas pour le léZard, hier soir !

et alii dit: à

tarzan héros et nageur olympique Johnny Weissmuller, né János Péter Weissmüller le 2 juin 1904 à Freidorf (en) en Hongrie1 (actuelle Roumanie)N 1 et mort le 20 janvier 1984 à Acapulco au Mexique, est un nageur olympique américain, cinq fois médaillé d’or aux Jeux olympiques et longtemps recordman du 100 m nage libre, ainsi qu’un acteur de cinéma, célèbre pour avoir incarné le personnage de Tarzan à douze reprises durant les années 1930 et 1940.

Marie Sasseur dit: à

Billet
« Paul Valery tenait la natation pour « une fornication avec l’onde ». Entendez que nager en mer l’excitait grave. Il est vrai que lorsqu’on nage, on se sent détaché de la vie ordinaire, dans un état où la dilatation du temps et les contrastes de température contribuent au sentiment d’exaltation béate qui s’empare du nageur. »

Bouh, cela donne grave envie de rire de cette « erudition généreuse »,

Et avec Archimede et Pascal, on peut même parler de pression sur un corps dejaugé.
A cela il faut ajouter que la pression croit de 0.1 bar à chaque m. de profondeur, ce qui équivaut à une pression de 100g/cm2, c’est à dire 1kg sous une paluche de 10cm2.

Allez pour compléter votre erudition, je vous offre en bonus une séance de massage, qui explique le titre, mais je plains les nageurs…

https://lareviewofbooks.org/article/the-most-exhilarating-moments-of-his-life-on-charles-sprawsons-haunts-of-the-black-masseur-the-swimmer-as-hero/

Marie Sasseur dit: à

On sait toussa Et Al, ça tourne au crin crin ce rabâché.

MC dit: à

Lévy a aussi un coté Fort des Halles, forte en gueule, pas toujours bien au fait du « Pays Reel ». (Je cours ici un risque, celui de me faire traiter de Maurrassien pour oser employer cette dernière expression!) MC

Chantal dit: à

merci renato, je me demandais de qui était le tableau

Clopine dit: à

Je ne méconnais pas les bienfaits de l’eau : il y a eu, dans ma vie, quand elle ne tenait qu’à un fil, un bassin de piscine, des allers et retours, une immersion amniotique, bref, un retour aux sources, puisque sources il y a. Mais d’un autre côté, la noyade, n’est-ce pas, la noyade. La noyade, c’est étouffer. Depuis toute petite, ce problème de respiration m’obsède. Je ne peux envisager ma mort, parmi toutes les souffrances possibles, que par incapacité à respirer. Pas par spasmes musculaires, par par arrêt cardiaque. Il paraît, dixit Orwell, qu’on a chacun une peur innée, par exemple se voir bouffer le visage par un rat, ou autre horreur. Moi, c’est d’avoir le souffle coupé. Et pourtant, c’est vous dire à quel point je suis courageuse, je nage.

Clopine dit: à

Ahahah. Je viens de me rendre compte ! « ne tenait qu’à un fil ». Lire, évidemment, « ne tenait qu’à un fils ».

Jazzi dit: à

« merci renato, je me demandais de qui était le tableau »

Moi aussi et je me disais bien que ce n’était pas du David Hockney !

Phil dit: à

Valéry, entiché de sa « Voiier », avait de quoi forniquer de travers. Sa Louise se taillera un costard avec les restes de Denoël, sans que le gars Limard y trouve à redire. Certains savent s’accrocher au poteau.

Phil dit: à

Voilier !

et alii dit: à

Cette femme a le don de nous faire pressentir qu’une lecture peut sauver la vie, si elle tombe au bon moment. La nage jaillit dans ce livre par le biais de la figure de l’écrivain Franz Kafka qualifié de « nageur passionné » qui ne goûtait véritablement les lieux visités qu’en y nageant. Alors, celle qui affirme nager « dans le sillage de ma mère », prend note, jour après jour, de ses nages libres, de ses souvenirs et de ses lectures.
https://maze.fr/2022/06/journal-de-nage-joie-sans-raison/

Marie Sasseur dit: à

« Marchand de tableaux », c’est très joli ..

et alii dit: à

. « J’ai baissé les yeux pour voir des piscines bleues partout », déclare-t-il à la journaliste Diane Hanson en 2009. Dans cette interview donnée des années plus tard, Hockney réfléchit à la véritable raison de sa fascination pour les piscines. Elles lui sont apparues comme un symbole socio-économique du rêve américain : « j’ai réalisé qu’une piscine en Angleterre aurait été un luxe, alors qu’ici elles ne le sont pas ». C’est donc à ce moment précis que commence la fascination à vie de l’artiste pour cet objet fabriqué par l’homme. Il ne le savait pas à ce moment que la piscine allait symboliser une réflexion bien plus vaste…

et alii dit: à

c’est dans une piscine que j’ai dit pour la première fois-au maître nageur non non non et non;
j’ai quand m^eme appris à nager-j’aime infiniment nager (rivière, mer, jour soir )en ai transmis le goût à mes enfants qui savent dire non

et alii dit: à

langues:
ACTUALITÉ DE LA RECHERCHE
Sur les traces des langues indo-européennes
Vincent Capdepuy
Sciences Humaines N° 370 – Juillet – août 2024
amnas, une population pastorale et nomade de l’âge du bronze, qui, vers – 3000 avant notre ère, occupait les steppes entre les Carpates et l’Oural. Identifié notamment par leurs sépultures (des kourganes), ce groupe était déjà considéré comme ayant joué un rôle central, par ses migrations, dans la diffusion des langues indo-européennes. »
L’espace situé entre mer Noire et mer Caspienne, traversé par les basses vallées du Dniepr, du Don et de la Volga, a constitué un creuset où se sont rencontrées des populations d’origines diverses, notamment des chasseurs-cueilleurs de régions plus marginales. L’étude est importante sur deux points. D’une part, elle précise l’origine des Yamnas : issus de la culture de Sredny Stog (du nom d’un village ukrainien où elle fut localisée en premier), ils ont intégré des éléments génétiques variés via les clines du Dniepr et du Caucase-Basse Volga. D’autre part, cette étude fait le lien entre ces populations du Caucase-Basse Volga et les locuteurs des langues anatoliennes, dont la migration remonte à – 4400 avant notre ère. Le creuset entre Don, Volga et Caucase apparaît ainsi comme le foyer d’origine des langues proto-indo-anatoliennes avant leur division entre d’un côté les langues indo-européennes et de l’autre les langues anatoliennes. »
https://www.scienceshumaines.com/sur-les-traces-des-langues-indo-europeennes_fr_47266.html?utm_source=brevo&utm_campaign=NL240729&utm_medium=email

Grâce à l’analyse ADN, on connaît désormais l’origine génétique des Yamnas. À l’âge du bronze, ce peuple d’Europe centrale a joué un rôle majeur dans la diffusion des langues indo-européennes.

closer dit: à

Parler de l’origine des langues indo européennes (pourquoi pas aryennes pendant que vous y êtes), d’origine génétique, d’ADN sur ce blog, ça craint et alii!
Soyez prudente…

renato dit: à

« Le monde ne peut désormais être compris que si on le contourne ».
Roberto Calasso

Bloom dit: à

Un des essentiels pour tout linguiste ‘worth his/her salt’, Économie, parenté, société. Le Vocabulaire des institutions indo-européennes, du grand Emile Benveniste.
Je crois me souvenir que Rosanette l’avait évoqué lorsqu’il avait été question des Problèmes de linguistique générale, du même auteur, et du chapitre L’homme dans la langue, qui servit de base à la linguistique de l’énociation, dont je suis un fervent adepte, comme tout alumnus de Charles V.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-%C3%89conomie,_parent%C3%A9,_soci%C3%A9t%C3%A9._Le_Vocabulaire_des_institutions_indo_europ%C3%A9ennes_I-1937-1-1-0-1.html

Bloom dit: à

que si on le contourne

ou si on en fait le tour, si on le ‘circumnavigue’, à l’instar de ces intrépides navigateurs portugais, espagnols, bataves ou britanniques…

et alii dit: à

closer , merci, mais ne me faites pas dire ce qui n’est pas supposé en coclusion de l’article cité!

et alii dit: à

conclusion
surLa culture Yamna (en russe : ямная культура et en ukrainien : ямна культура, « culture des tombes en fosse », du russe яма, « fosse ») est une culture du Néolithique final et de l’Âge du bronze ancien, qui s’est développée dans la région du Boug / Dniepr / Don / basse Volga, c’est-à-dire la steppe pontique. Elle s’étendait d’environ 3600 à 2300 av. J.-C. et occupait le territoire du sud de l’Oural à l’est jusqu’au Dniestr à l’ouest, de la Ciscaucasie au sud à la région moyenne de la Volga au nord. Cette culture a été décrite par V. A. Vorontsov en 1905 pour la distinguer de la culture ultérieure des Catacombes dans cette région. Cette culture est aussi connue en français sous les noms de culture pontique des tombes en fosse ou à puits, ou encore culture des tombes à ocre. » wiki

Rosanette dit: à

@Bloom
votre postcure les ouvrages de Benveniste me rappelle, petit pincement au coeur, que tous ces livres ,,plutôt rares écrits par Benveniste ,Ernout, Brunot ,lLejeune Chantraine, Meillet qui occupent pas mal de place dans ma bibliotheque n’intéresseront plus personne quand je ne serai plus la et finiront au mieux dans une brocante

Bloom dit: à

Mais ils ont fertilisé votre enseignement, et ne seront donc jamais véritablement mis au rebut.
A ce propos, j’ai été contacté l’an dernier par une personne qui avait récupéré un livre de poèmes sur la paix dans lequel j’avais traduit un beau texte de la poétesse australienne Judith Wright (Soldier’s Farm). J’en avait offert un exemplaire à Stéphane Hessel & c’est grâce à la dédicace qu’elle a pu ensuite me contacter. Ce ‘beau livre’ avait probablement été mis à la poubelle par la famille.
Sic transit gloria mundi…

Nicolas dit: à

Joli papier. Jamais atteint « d’exaltation béate » mais ça viendra sans doute dans la douce mélodie des clapotis. A (re)voir Le grand bain. Une autre forme de grâce.

renato dit: à

«… et finiront au mieux dans une brocante »

Vous pourriez les donner à une bibliothèque.

Rosanette dit: à

@ Bloom
j’ai eu via la RDLla satisfaction de pouvoir assurer des lendemains utiles a ma Morphologie historique du grec de Paul chartraine ,qui intéressait celui qui signait WGG et voulait s’initier au grec ancien

Chaloux dit: à

Ce WGG ce n’est pas Puck?

Chaloux dit: à

En effet, Pablo, quelle claque!

Samuel dit: à

Pourquoi le « Coup de dés » de Mallarmé n’a jamais été décodé ?

renato dit: à

WGG est Michel Alba, prof de son état, connu aussi sous les pseudos Mauvaise Langue et Arrêteztout, et peut-être j’en oublie.

Chaloux dit: à

C’est Marguerite Yourcenar qui parle de passer « du nageur à la vague ». Certainement un excellent exercice.

(La citation de Calasso, c’est à peu près ce que me disait mon père il y a quarante ans.)

Bloom dit: à

Rosanette, tout livre mérite au moins deux vies. On imagine le fantastique espace de circulation d’érudition vivante que pourrait être ce lieu…

ML/WGG lui aussi avait fait sa prépa à Chaptal, nous avions eu le même prof de géographie, qui nous avait fait adorer sa discipline. Ce prof génial fumait Boule d’Or sur Boule d’Or pendant ses 2h de cours. Le brouillard de la fumée de clope tranchait avec la parfaite clarté du propos.
L’édition du livre de poèmes contre la guerre auquel je faisais allusion plus haut avait d’ailleurs été coordonnée par Lionel Ray, qui fut le prof de français de ML/WGG, qui enseignait aux prépa lettres, espagnol, histoire et philo.

Jean Langoncet dit: à

(pour qui en doutait encore, ce commentarium est ubuesque ; face dépeinte)

Chaloux dit: à

S’il est encore de ce monde, il devrait revenir, s’il n’y est déjà. Bien que je l’aie combattu, parfois durement, pour ses petites impostures, c’était tout de même un type intelligent comparé aux trois énergumènes complètement décérébrés qui font ici leur petit putsch tous les matins, comme d’autres boivent leur Ovomaltine.

La citation de Pompidou m’a bien fait sourire. On a vendu à ses électeurs (dont je n’ai jamais été, toutes les preuves sont dans les archives de la RDL) en Macron un type supérieurement intelligent. Le marasme dans lequel il a plongé la France prouve assez que c’est tout le contraire. « Souviens-toi de te méfier », dit Stendhal…

Le Maire était u grand économiste, on allait voir comme il allait nous tirer de là. Et du Bouchon est prof au collège de France…C’est dire s’il faut se méfier.

Bloom dit: à

La droite, excellente gestionnaire (warf warf), sauf en Angleterre:

« Le ton est grave, la colère qui bout juste sous la surface évidente. « A mon arrivée au ministère des finances il y a trois semaines, il est devenu apparent qu’il y avait des choses que je ne savais pas, des choses que le parti au pouvoir a cachées », a déclaré la nouvelle chancelière de l’échiquier Rachel Reeves devant la Chambre des Communes, lundi 29 juillet. La travailliste évoque le « trou » de 22 milliards de livres (26,14 milliards d’euros) qu’elle a découvert dans le budget de l’État, laissé par les conservateurs au pouvoir depuis 2010. Rien que dans le domaine de la prise en charge des demandeurs l’asile, les dépenses étaient de 6,4 milliards de livres de plus qu’attendu (…) »
-LM

Dans le viseur des travaillistes, la City, et plus spécifiquement l’impôt sur les gains de capitaux, imposés au maximum à 28 % alors que les revenus peuvent l’être jusqu’à 45%.
Le Brexit a été une folie…

Rosanette dit: à

Autre histoire de livres
par l’effet d’une série de hasards j’ai en ma possession quelques volumes de la collection Budé des classiques grecs ,ayant appartenu à Paul Mason et annotés de sa main

Pablo75 dit: à

Bonjour de Russie
renato dit:

Avant les Russes faisaient cette fête de la Marine avec plein de bateaux. Maintenant ils n’en ont plus et ça se voit. Un pays sans marine (l’Ukraine) a coulé le 3/4 des bateaux russes, dont le Navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, un croiseur lance-missiles réputé incoulable, le Moskva.

Et tout est comme ça en Russie, un « Pays Potemkim ».

Cela va tellement bien dans ce pays, la guerre en Ukraine relance tellement l’économie russe (comme disent les turiferaires de ce génie absolu de l’estratégie politico-militaire qu’est Poutine), qu’il y a quelques jours la Banque centrale de Russie a dû monter les taux d’intérêt de 16 % à 18 % (ils étaient de 7’5 % il y a 2 ans, et s’approchent maintenant dangereusement du taux le plus haut après l’invasion de l’Ukraine, qui a été de 20 %).

Un signe clair que les sanctions contre la Russie sont redoutablement efficaces, même si à effet lent, et que l’économie russe est au bord de l’effondrement (ce que pas mal d’experts économiques prévoient pour 2025). Rappelons que la directrice de la Banque centrale russe depuis 2013, Elvira Nabioullina, l’une des rares économistes russes sérieuses, a voulu démissionner le lendemain de l' »opération militaire spéciale » de Poutine en Ukraine, en disant qu’elle risquait d’effacer en quelques semaines tout son travail d’assainissement financier de l’économie russe, et que c’est Poutine qui l’a obligée à rester à son poste.

Rappelons aussi que pour couler un peu plus vite les finances russes, les Américains vont lancer un programme de 300 Mds de dollars, pour renouveler leur armement atomique vieillissant, obligeant les Russes à faire pareil (étant donné qu’avec Reagan et la « guerre des étoiles » ça avait marché si bien que l’URSS avait disparue, ils recommencent avec Poutine pour lui mettre le nez dans le caca de ses rêves impérialistes).

Rappelons pour finir, que le PIB russe est de 2 000 Mds de dollars (et avec ça ils veulent jouer aux empires du XIXe siècle), et celui des États-Unis, 27 000 Mds. Et que l’Occident démocratique si dégénéré selon Poutine est 20 plus riche que la Russie.

rose dit: à

Meldisedek

rose dit: à

Ma Russie bien-aimée.
Après l’espagnol, l’italien, l’allemand, l’hébreu, ce sera le russe.
Emma, à l’énoncé de ce programme, m’a dit hier « c’est de la folie. »
Je le sens bien, pour ma part.

Rosanette dit: à

correction
Paul MAZON et non « Mason « évidemment

rose dit: à

Rosanette,

Je me souviens de ce cadeau de vos ouvrages de grec ancien. Où en est-il WGG ?

D. dit: à

C’est insupportable, cette russophobie viscérale de renato qui s’étale ici jour après jour.
On ne peut vraiment pas le blacklister une fois pour toute ?

Pablo75 dit: à

Pourquoi le « Coup de dés » de Mallarmé n’a jamais été décodé ?
Samuel dit:

Il y a plusieurs « décodages » de ce poème, dont celui de Charles Mauron dans « Mallarmé l’obscur » (José Corti, 1968), si mes souvenirs sont bons.

(J’ai cru savoir où il était précisément ce livre dans l’une de mes bibliothèques à moitié ordonnée, mais ce n’était pas le cas. Donc, je ne peux pas te dire quelle est son interprétation. Je en m’en rappelle pas).

rose dit: à

Clopine

J’avais lu de vous que c’était les crocodiles ?

Rosanette dit: à

@Rose
Un seul livre, et bien fatigué ,parce qu’il avait beaucoup servi.
;de WGG je ne sais rien d’autre, depuis

Pablo75 dit: à

Après l’espagnol, l’italien, l’allemand, l’hébreu, ce sera le russe.
rose dit:

Après l’espagnol, l’anglais et le chinois, mon fils aussi veut apprendre le russe (il a commencé mais il trouve cela très difficile, à cause des déclinations – il faut dire qu’il n’a jamais fait du latin au lycée).

Moi je lui ai dit que cela n’a pas beaucoup d’intérêt d’apprendre le russe (à par pour lire la poésie – les russes disent que la prose littéraire russe est bien mieux en français qu’en russe).

Et qu’il ferait mieux d’apprendre l’hébreu.

rose dit: à

Rosanette,
Fatigué d’un bon usage !

rose dit: à

Pablo 75

L’espagnol, j’avais le vocabulaire.
Je butte encore sur Soy, Estoy et Es está et des trucs comme ça pour/para.
Mais là, g bien appris les verbes, leur conjugaison et j’avance en grammaire.
Il y a quatre jours, ai parlé avec une chilienne, trois jours une famille espagnole, deux jours un brésilien qui parlait espagnol. Je commence la langue courante.
L’italien j’ai du vocabulaire, et l’allemand aussi, étudié au lycée.
J’ai déjà renoncé à l’hindi, au grec et au chinois.
En hébreu, je partirai de zéro et en russe aussi.
Quoique tenant compte de ce que nous a dit Rosanette, la haute tenue du français dans nombre de pays dont la Russie et de cours européennes depuis le XVIII ème siècle, dans l’interview passionnante d’Edna O’Brien, alors qu’elle n’avait que quarante ans, celle-ci dit, ô combien, la littérature russe est au-dessus de tout.
J’en suis éminemment convaincue. Avec mes interlocuteurs, amoureux de la langue française, nous alternerons du russe au français lorsque nécessaire.
Par exemple, lorsque j’énoncerai « Monsieur, voudriez vous pousser l’escarpolette ? », ce sera en français. Frac aussi en français.

renato dit: à

Voilà dédé dans une version plus crétine que jamais : je ne suis pas russophobe, je suis contre les criminels faiseurs de guerre. Déjà l’autre crétin, Puck, m’avait accusé d’être slavophobe, mais lui il oublie ses pilules de temps en temps, ce qui peut se tenir pour une circonstance atténuante.

rose dit: à

Por/para

Mais ça va.

Mes plus belles congratulations à votre fils.

Pablo75 dit: à

Ce WGG ce n’est pas Puck?
Chaloux dit:

Non, Puck c’est la Pute Poutinienne, qui vient vomir de temps en temps ici les éléments de langage que son chef de section lui demande de répandre. C’est l’ex Hamlet, plus connu dans le monde entier comme le romancier Maurice Desborels, auteur de « Antimatière » (un roman de SF comique) et deux autres chefs-d’oeuvre écrits aussi avec les pieds et intitulés « Pourquoi je hais la contrebasse » et « Le sens d’introduction du suppositoire comme moyen de déterminer l’endroit ou l’on va habiter ».

Maintenant, vue la confusion de ses propos, il doit avoir 90 ans au moins et être à moitié gâteux. Inutile donc de le lire et encore moins de perdre son temps à discuter avec lui.

Jazzi dit: à

Rosanette, renato a raison, vous devriez donner vos livres à une bibliothèque.
Mais laquelle ?
A Paris, je les ai beaucoup fréquentées pour mes diverses recherches.
Pas aux bibliothèques municipales.
Plutôt une bibliothèque universitaire.
Sainte-Geneviève ou la nouvelle bibliothèque de la Sorbonne dont les locaux neufs ont été aménagés avenue de Saint-Mandé dans le 12e, près de chez moi.
Elle est vaste et superbe, et ouverte à tous.
Ou encore à l’ancienne faculté libre de Vincennes, désormais à Saint-Denis ?

Jazzi dit: à

« Le sens d’introduction du suppositoire comme moyen de déterminer l’endroit ou l’on va habiter »

Tout ça pour finir par aller s’installer à Chaville !

rose dit: à

« Le volant à peine tombé sur la ligne, Viktor Axelsen ne peut contenir ses larmes. Le Danois est champion olympique de badminton. »

Je ne suis pas très camarade avec les danois.
1/ils autorisent encore la pêche à la baleine des japonais dans leurs eaux territoriales : cessez définitivement toute pêche à la baleine sur tous les territoires marins et ultra-marins. Et relâchez le capitaine de Sea-sheperd.
2/ Ne donnez pas à manger de carcasse de girafe (girafon ?🥹) au grand frère tigre des deux jumeaux mâle et femelle n’es à Amiens il y a quatre mois. Un zoo n’est pas la savane. Je ne milite pas pour du corned-beef en conserve mais stop à l’ euthanasie de gestion.
Pasaï, le tigre en question, parti il y a deux mois, mange de tout même de la girafe.
Zoo Aalborg au Danemark

D. dit: à

Une telle hargne contre la Grande Russie s’appelle de la russophobie.
Je ne vois pas quel autre mot lui donner. Vous avez un complexe d’infériorité devant les Russes, renato, tout le monde l’a compris depuis longtemps. Hein, et alii ? Je crois ne pas me tromper.

rose dit: à

nés à Amiens.

D. dit: à

Enfin, vous le répondrez demain. Je crois que vous vous couchez tôt.

Jazzi dit: à

le coup de dés pas de dédé !

Jazzi dit: à

renato est insomniaque, D. !

Nicolas dit: à

L’illustration est superbe, je vais aller me baigner dans l’Allier tantôt à la nouvelle lune avec quelques naïades, je vous enverrai une photo.

Pablo75 dit: à

L’espagnol, j’avais le vocabulaire.
Je butte encore sur Soy, Estoy et Es está et des trucs comme ça pour/para.
Mais là, g bien appris les verbes, leur conjugaison et j’avance en grammaire.
rose dit: à

Ce n’est pas comme ça qu’on apprend les langues. Il n’y a que les profs d’espagnol en Espagne qui connaissent la théorie du « soy /estoy ». Mais tout le monde sait les utiliser, y compris les gosses, qui ne savent pas ce que la grammaire existe et ne connaissent pas la conjugaison des verbes.

Les langues c’est une histoire de pratique, de mémorisation par la pratique. On lit ou on entend les mots et les phrases des centaines de fois et cela reste dans la mémoire. Étudier la grammaire et le vocabulaire est une perte de temps pour moi. Il faut prendre la revue « Vocable » ou un livre avec un vocabulaire limité (fait pour les étudiants) et lire, c’est-à-dire pratiquer. Souvent le vocabulaire est en note. Les mots il faut les apprendre en situation, dans les phrases, pas dans des listes (c’est comme ça qu’on comprend la différence entre « es tonto » y « está tonto » ou entre « este », « ese » y « aquello »). Idem pour les expressions, qui est l’un de plus gros problèmes de l’espagnol, qui en utilise beaucoup (les espagnols – et les Andalous en particulier – sont doués pour varier le langage, inventer des métaphores et des comparaisons, souvent comiques).

Et une fois qu’on lit bien une langue, on peut passer à l’oral, à l’entendre à la radio, à la décoder avec des films sous-titrés, etc. Et la dernière partie c’est d’essayer de la parler.

renato dit: à

Il est vraiment con le pauvre dédé !

renato dit: à

L’avènement de l’incertitude est plus ancien que le coup de dés, Jazzi.

Pablo75 dit: à

Samson François, seul (ou presque) avec son piano, une autre forme de plongée. Enregistré à Compiègne, il me semble.
Chaloux dit:

Très bonne version, en effet. L’orchestre et le chef jouent cela très sérieusement, sans mépriser le moins du monde l’orchestration sommaire de Chopin, dont tant d’autres chefs se moquent.

Et Samson François est vraiment chez lui. Pour moi un peu trop, même. Il joue le « Larghetto » un peu trop en virtuose, avec une aisance dingue qui est presque gênante et avec un tempo trop rapide à mon goût. Je suis habitué à d’autres versions plus « ressenties », pour ne pas dire plus « profondes ». Je me rappelle encore d’un concert Salle Gaveau dans les années 80 avec Bruno Rigutto qui avait joué cela de façon miraculeuse, je ne sais plus avec quel chef (Hubert Soudant?) et dans un tempo très lent à la limite de la rupture. On avait pas entendu une seule toux à la fin du mouvement, tellement tout le monde était « pris » par la beauté de la musique.

Pablo75 dit: à

D’ailleurs, je crois que Rigutto a été élève de Samson François. Il y a quelques mois j’ai vu sur Arte un documentaire sur ce dernier dans lequel il intervenait (très bon documentaire qui pourrait être encore dans le replay d’Arte ou dans son site, ou dans Youtube).

D. dit: à

Oui c’est ça, noyons le poisson.

renato dit: à

Il n’y a pas de poissons à noyer, idiot.

Pablo75 dit: à

« Le sens d’introduction du suppositoire comme moyen de déterminer l’endroit ou l’on va habiter »
Tout ça pour finir par aller s’installer à Chaville !
Jazzi dit: à

J’ai souvent pensé que Hamlet-Puck était D. Ils ont beaucoup de choses en commun, certaines très subtiles, mais je ne crois pas que c’est le même mec. Ou alors D. est un génie qui aurait pu être un romancier fabuleux. D’autres personnages de D., comme Damien ou le célèbre Delaporte, étaient bien plus reconnaissables.

Tu as des indices de ce que tu penses?

Pablo75 dit: à

Une telle hargne contre la Grande Russie
D. dit:

Ce n’est ni hargne, mais plutôt de la lucidité face à la propagande russe, et c’est encore moins « contre la Grande Russie », mais contre la Petite Russie des petits mafieux qu’on appelle oligarques, et qui volent 50 % des richesses russes.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

L’autre jour j’ai mis la radio (France Musique) et j’ai entendu une très belle interprétation du 4eme morceau (Sehr langsam) de la « Kreisleriana » de Schumann. J’ai été très surpris d’entendre à la fin que c’était la version d’Hélène Grimaud, pianiste que je n’aime pas beaucoup. Mais impossible de trouver la même version sur Youtube (ça devait être un concert). La version cd de Youtube m’a paru « froide » à côté:

Kreisleriana, Op. 16: IV. Sehr Langsam – Hélène Grimaud
https://www.youtube.com/watch?v=p3T7vfwVSZI&list=PLV-JWbAHdLJx6Cpjmgkff_cS5rVa4UwlF&index=4

Tu connais la Grimaud en Schumann?

rose dit: à

Pablo
Je n’ai jamais appris une langue comme ça.
Et je l’ai toujours parlée très vite. Ita est mise en pratique sur le terrain.
Je suis pour à chacun ses méthodes. Et si je n’en suis pas aux métaphores en espagnol, j’y suis en français. Ça roule Simone.
Par contre, si on n’a pas de bases -arrières-cela me paraît à priori bien plus ardu.
L’anglais je l’ai appris en le parlant quotidiennement. Rien de meilleur que la conversation pour progresser dans une langue vivante.

rose dit: à

Nous voilà passés en 48 h de la Cène au banquet de Bacchus.
D’ici trois jours, l’orgie dans un square en Espagne suite à la gay pride, ç’aura été un apprentissage du tricot parce que le crochet, c’est vieillot.

JC..... dit: à

JO 2024 PARIS

Quel bonheur télévisuel de butiner d’un sport à un autre, d’un lieu à un autre, dans des disciplines que l’on connait si mal, au milieu de collectifs ennoblis par l’effort !

Oubliées, ces pauvres élites verbeuses qui se fatiguent plus à causer entre elles pour ne rien dire, au lieu de nourrir tout leur être d’efforts enrichissants !

Le sport remet les choses à leur place. Avec simplicité, loin des délires wokistes !

rose dit: à

Tout écouté.
💪

Merci et alii pour la magnifique Mady Mesplé 🎶🎼🎵

renato dit: à

Haydn symphonie 47 Palindrome

Le menuet et le trio sont conçus comme un palindrome, d’où le titre — qui ne vient pas de Haydn —. La première partie du menuet jouée à l’envers donne la deuxième partie, comme dans le trio à douze temps. Dans l’autographe, seules les premières parties sont notées avec l’indication « al Roverso ». Contrairement au canon rétrograde, le menuet et le trio sont toujours homophoniques.

Le premier mouvement de la 47 a été annoté par Mozart, et a influencé le premier mouvement du concerto pour piano KV456, le deuxième de la sérénade KV 361 aussi que le troisième de la sérénade KV 388.

https://youtu.be/UsYAQjGReJo?si=u75Dour3b3XqlyPW

renato dit: à

une > UN 8

Marie Sasseur dit: à

Swimming By Night by James Merrill

A light going out in the forehead
Of the house by the ocean,
Into warm black its feints of diamond fade.
Without clothes, without caution

Plunging past gravity–
Wait! Where before
Had been floating nothing, is a gradual body
Half remembered, astral with phosphor,

Yours, risen from its tomb
In your own mind,
Haunting nimbleness, glimmerings a random
Spell had kindled. So that, new-limned

By this weak lamp
The evening’s alcohol will feed
Until the genie chilling bids you limp
Heavily over the stones to bed,

You wear your master’s robe
One last time, the far break
Of waves, their length and sparkle, the spinning globe
You wear, and the star running down his cheek.

Jazzi dit: à

Une magistrale cérémonie d’ouverture, une pluie de médaille, c’est la France qui gagne et qui enrage la France qui râle !

Jazzi dit: à

médailleS

Chaloux dit: à

Pablo, je n’aime pas Grimaud non plus, mais pas du tout. Un jour, il y a 25 ans, j’allume la radio dans la voiture, et je prends en cours de route un concerto pour piano. Je me dis, c’est bizarre, on dirait du Beethoven mais c’est trop mal écrit. C’était le troisième de Beethoven, un concert au Japon, terrifiant, méconnaissable. J’écoute et je te dis.

Au contraire, je me souviendrai toute ma vie d’avoir entendu cet enregistrement par un beau matin de juillet, quittant les Météores pour le Nord de la Grèce et la Bulgarie.

https://www.youtube.com/watch?v=lNYxCTiNrlI&t=1688s&ab_channel=incontrariomotu

Marie Sasseur dit: à

The Dart

Anemone cloud over Dart,
tracking for a point of entry.
A walk is not a walk without a river.

Stepping stones, throughing roots,
yellow gorse flanks steepen to pink;
valley split open like a grapefruit.

Total immersion in hills: surround-sound air,
mist, buzzarding, moss, buttercupping, trees
brimming age into live memory banks.

Water drops off edge of stone to foam,
higher pools clear down to floor of purple campion, violet water-boatmen skate –

the satisfaction of finding a spot deep enough to swim in needs its own word,
signalling a joy at depth, like snorkelling without the snork; kelling –
eruption of eye over retina in slow pan of arrival, in spring kelling.
Entry is slip, unplanned into palette of oils,
limbs form brushstrokes, muddied in matter,

smell of earth and sadness at getting further from the river needs its own word;
a de-connecting, de-spiriting, de-kelling –

but however quick the split between worlds opens up
however fast plates move beneath water breaks below planet heaves above
however soon the body is called back into building into posture into slump

there is a glimpse of an orange armband and an arm missing
from a waist that turned to see him watch as I pulled away
for the first time unaided into wildness,

unable to stand but able to swim (a river is not a river without him)

what the body buries the water returns, what the water buries the body burns
in slow sift of memory; keep kelling through the pages of the street, the lake, the body,

kelling in the middle of the room, the day, the core, keep kelling:
it is all yours, this open possibility.

Elizabeth-Jane Burnett

Rosanette dit: à

La toile nous fait decouvrir le tableau qui aurait en realité servi de reference a la scene orgiaque du spectacle d’ouverturev des JO ,ce festin des dieux qui ecarterait la suspicion faisant cette scène une parodie iconoclaste du dernier repas du Christ
Ainsi perdrait de toute portée la polemique qui est resultée du rapprochement indu de cette scene avec le tableau de Leonard de vinci
Mais cette œuvre elle-même n’est-elle pas un clin d’œil à la Cene ?
En effet au mileu de ce ramassis de débauchés enivrés et dénudés, trône, digne et sobre au centre de la table, un personnage couronné d’une auréole de lumière, qui ne peut pas ne pas evoquer le christ au milieu de ses disciples du repas eucharistique, dont il a l’allure et la posture
Quel sens cela a-t-il dans ce tableau ?
Message iconoclaste ? ou message pieux avec une presence annonciatrice de la redempion future

Marie Sasseur dit: à

A Swim in Co. Wicklow
BY DEREK MAHON
The only reality is the perpetual flow of vital energy.
—Montale

Spindrift, crustacean patience
and a gust of ozone,
you come back once more
to this dazzling shore,
its warm uterine rinse,
heart-racing heave and groan.

A quick gasp as you slip
into the hissing wash,
star cluster, dulse and kelp,
slick algae, spittle, froth,
the intimate slash and dash,
hard-packed in the seething broth.

Soft water-lip, soft hand,
close tug of origin,
the sensual writhe and snore
of maidenhair and frond,
you swim here once more
smart as a rogue gene.

Spirits of lake, river
and woodland pond preside
mildly in water never
troubled by wind or tide;
and the quiet suburban pool
is only for the fearful —

no wind-wave energies
where no sea briar grips
and no freak breaker with
the violence of the ages
comes foaming at the mouth
to drown you in its depths.

Among pebbles a white conch
worn by the suck and crunch,
a sandy skull as old
as the centuries, in cold
and solitude reclines
where the moon-magnet shines;

but today you swirl and spin
in sea water as if,
creatures of salt and slime
and naked under the sun,
life were a waking dream
and this the only life.

renato dit: à

L’auréole n’est pas un signe exclusivement chrétien, Rosanette, on la trouve en Égypte, en Grèce et à Rome ; on la trouve aussi chez les bouddhistes et dans l’islam. Les Grecs l’associaient à Hélios…

https://fr.hdasianart.com/cdn/shop/files/SCBR4585-15_577x.jpg?v=1710952663

Cela dit, elle a commencé à apparaître dans l’iconographie chrétienne entre le IIe et le IVe siècle de notre ère. Les premiers à porter une auréole dans le contexte chrétien sont , il me semble, l’empereur byzantin Justinien et son épouse Théodora qui, sur les mosaïques de la basilique San Vitale de Ravenne, sont représentés la tête entourée d’un disque d’or.

Marie Sasseur dit: à

Ramassis, ramassis, deachach donne des coups de savate.

A part Katerine qui était habillé par Grand Frais, les top modèles étaient plutôt vêtus fashion week

https://weinsanto.com/lookbook-FW24

racontpatavi dit: à

Cher Passou, vous avez noté DR pour la reproduction du tableau que vous nous avez mis en illustration.
Ne s’ agirait-il pas d’une œuvre de Louise BOURGEOIS?
Cela ressemble fortement à l’ emploi de son rouge..

Marie Sasseur dit: à

L’auréole est plutôt en vogue chez les chrétiens d’Orient, Christ en gloire, Christ Pantocrator et chez les orthodoxes d’Europe centrale.

pourmapar dit: à

 » Entre images des nageurs des Jeux olympiques et canicule annoncée pour une grande partie du pays l’actualité impose de vous proposer une image de loisir aquatique.
Elles sont nombreuses et le choix difficile mais cette toile de Carrà, un des fondateurs du futurisme, dit parfaitement l’effort et la vitesse des nageurs. Mouvements décomposés que le spectateur, forcément impliqué, a pour tâche de reconstituer, composition en diagonale qui donne à voir les lignes-force de l’action toute en dynamique. Et le choix des couleurs, intenses, toniques, contribue à faire de l’œuvre un moment vibrant, joyeux, puissamment heureux. » ( Marie Lavin)
Carlo Carrà. Les Nageurs. 1910-1912. Huile sur toile. 105.25 × 155.57 cm. Carnegie Museum of Art, Pittsburgh.
https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/453097939_2252904045066366_5098520640512158995_n.jpg?_nc_cat=105&ccb=1-7&_nc_sid=127cfc&_nc_ohc=s1YLpd97kkcQ7kNvgHTvF_c&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AYDES5C1P2yx1jZghR-L3HhBHh6zeJ6Pg1RHEszWk-wr7A&oe=66AE6050

Marie Sasseur dit: à

« un personnage couronné d’une auréole de lumière, qui ne peut pas ne pas evoquer le christ »

Deachach avec son tact habituel, voulait sans doute causer de « la grosse » derrière Dionysos.
Elle est lesbiennex et dj.

Voilà un autre « Christ », que « j’adore « … 😉
https://youtu.be/5mQVljB7JGw?feature=shared

pourmapar dit: à

Un commentateur étranger fait, à propos de la cérémonie qui ne cesse d’agiter les esprits, cette remarque qui me semble assez juste:
« Le fiasco esthétique et le sentiment de confusion viennent du mélange des genres – le burlesque, le scabreux, le carnavalesque et le politiquement correct ».
En effet, le carnavalesque est, par définition, hors norme, il est détournement de la norme, la parenthèse durant laquelle on se moque des normes.
Sauf que, le détournement, la subversion, le second degré sont devenus tellement la norme qu’ils n’ont plus rien d’une parenthèse carnavalesque, et que tout ce spectacle était extrêmement convenu, normé, prévisible car peu distinct du contenu visuel que l’on consomme tous les jours et des idées qui imbibent notre quotidien, que ce soit via la publicité omniprésente, les réseaux sociaux, des événements officiels, le milieu culturel, etc.
Depuis au moins cinquante ans, ce qui prétend être subversif a perdu son impact subversif ; il est devenu le dogme et, lorsqu’il se donne en spectacle, nous plonge plutôt dans un ennui mortel.
*
Il se trouve que le matin même de la cérémonie, j’accompagnais mes enfants à Futuroscope où on a visité, entre autres, une attraction « La machine à voyager dans le temps avec les Lapins Crétins ».
Les Lapins Crétins ont détraqué une machine à laver pour voyager d’époque en époque. Le voyage se découpe en cinq tableaux des grands moments de l’histoire, de Cro-Magnon à la conquête de l’ouest en passant par la Grèce antique. Tout est ludique, drôle et crétin à souhait (en 5D, bien sûr). La file d’attente (longue, très longue) parcourt un « musée crétin » : une « salle des tableaux » et un « cabinet de curiosités », où sont exposés des reproductions de tableaux de la peinture classique et des artefacts divers parodiés par nos oreillards.
La cérémonie du soir était parfaitement dans la continuité de cette visite : tellement décalée, parodique, loufoque (pour ne pas dire crétin). Complètement à l’image de notre production culturelle, où l’on trouvera difficilement une œuvre ayant échappé à la moulinette du second degré, ou un personnage historique qui n’ait pas été complètement transformé en bubble-gum par l’esthétique BD ou ciné-clip façon Coppola/Gondry.
De Marie-Antoinette à Napoléon, de Guillaume le Conquérant à Louis XIV, on a l’impression que le récit historique national a été intégralement revisité par les Lapins Crétins ; pire ; il a été servi et intégré uniquement sous cette forme. Car, on s’est tellement amusé à décaler et à détourner, que l’on a perdu de vue l’original.
Il est assez instructif, de ce point de vue, de lire les rapports des jurys du Concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE 2023) : des candidats qui ont pourtant un niveau master, soit cinq ans d’études après le bac et qui vont instruire les jeunes générations, se réfèrent systématiquement à des productions Disney/Marvel/Netflix pour parler des œuvres originales qui les ont inspirées. « Ainsi, les aspirants professeurs auront tendance à évoquer le dessin animé de Walt Disney « Le bossu de Notre-Dame » plutôt que le roman de Victor Hugo qui l’a inspiré». « On ne peut accepter que l’horizon d’un candidat appelé à instruire de jeunes élèves soit ainsi limité à quelques figures empruntées aux productions de l’industrie du divertissement, là où on attend de lui qu’il fasse montre d’une certaine culture », fustigent les correcteurs. Et de conclure : « le candidat gagnera à faire preuve d’une culture qui dépasse l’âge de ses élèves » (rapports cités dans Marianne du 25 mars 2024 ).
C’était d’ailleurs assez drôle quand, au lendemain de cette cérémonie, tout le monde s’est mis à invoquer Rabelais frénétiquement ; on pourrait presque croire que Rabelais fait partie de la culture partagée des millions de Français, et non pas l’objet de connaissance de quelques centaines de passionnés des lettres.
Nous sommes devenus une civilisation du second degré, ontologiquement incapable de se prendre au sérieux. Ce n’est pas pour rien que la vraie vedette de la cérémonie était Philippe Katerine, le roi de l’absurde, du décalé, du loufoque, et le grand chouchou des Français. Avouons-le, tout le monde adooore Katerine.
Être la civilisation du second degré, est-ce une bonne chose ou une mauvaise ? Réponse dans quelques centaines d’années quand on verra ce que nous valons, comparés à d’autres civilisations, qui, elles, se prennent toujours au sérieux. S’il en reste d’ici là, bien sûr, les Lapins Crétins étant des créatures tout aussi charmantes qu’envahissantes. »
Via Natalia Routkevitch

Bloom dit: à

La traduction du remarquable poème du grand Derek Mahon supra est ici:

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/07/13/mer-irlande-mahon/

Derek Mahon fait partie de cette génération dorée de poètes nord-irlandais ou, pus exactement du nord de l’Ireland nés dans les années 40, Frank Ormsby, John Hewitt, Michael Longley, Ciaran Carson, Seamus Deane et bien sûr Seamus Heaney.
(Le « John Hewitt » est un de mes pubs préférés de Belfast).

Jacques Darras a publié une brillante anthologie de poésie contemoraine irlandaise bilingue qui fait figurer certains de leurs textes.

Et si vous trouvez le volume « Poets from the North of Ireland » (titre tout sauf neutre politiquement), publié par Blackstaff Press, vous aurez décroché le gros lot. C’est LE receuil de poésie de cette sombre période connue sous son appellation euphémistique de ‘The Troubles’.

Marie Sasseur dit: à

Merci bloom

Phil dit: à

Deachrosa n’est pas un lapin crétin. « un manifeste contre la peur » dixit Boucheron, Caliméro au Collège de France. Message bien reçu, la « grosse » auréolée menacée de viol, toute honte bue.

Marie Sasseur dit: à

Ce « tableau » de Jolly est bien plus grec que ce que des incultes veulent en faire un blasphème.
Il suffit d’aller faire un tour en Grèce pour voir ce que le christianisme a fait de l’Olympe.

D. dit: à

Le sport remet les choses à leur place.

Merci, Monsieur Morand.

D. dit: à

Pour un musicien, il serait vraiment malsain d’aimer le jeu de Grimaud. Et tenter d’en minimiser les énormes défauts, disant que c’est un style comme un autre. J’ai déjà érit ici qu’elle était extrêmement douée intellectuellement et cérébrale, que c’était peu être ça qui bloquait chez elle dans l’incapacité désormais rédhibitoire à entrer dans la peau d’un compositeur. Une sorte d’autisme.

Chaloux dit: à

Mais qu’est-ce qu’elle l’assasseure, cette vieille inculte qui ne connait rien à rien?

Chaloux dit: à

Ter
Mais qu’est-ce qu’elle dit l’assasseure, cette ignare qui ne connaît rien à rien et ne raisonne qu’en slogans de manif?

Bolibongo dit: à

Piche, impair et manque! 😉 🙂

lmd dit: à

Racontpatavi, Renato a déjà montré que l’auteur de l’illustration est Paul Thek ; et dans cette série, une autre peinture du même P. Th. fait un parallèle possible avec le nageur de Picasso montré par pablo 75.
Paul Thek, Swiming in the River
https://i.pinimg.com/originals/e8/72/30/e87230cffd7c505d9a0e529cd60c30fa.jpg

Mais surtout, renato, merci pour cette impressionnante Femme plongeant das l’eau que je n’avais jamais vue et qui en dit tellement sur ce que Paul Cézanne a tant cherché avant d’arriver à sa grande synthèse.

JC..... dit: à

JO 2024

Le sport est une activité humaine essentielle. Conduite avec lenteur, engagement, discipline, intelligence.

Il s’agit ni plus ni moins que de connaitre, de maitriser, de repousser ses propres limites, de n’agir qu’avec raison et mesure afin de devenir autre. Meilleur.

Aucune activité humaine n’est aussi gratifiante, demandez aux pratiquants !…..

Bolibongo dit: à

Oh, ma Piche, comme dirait De Funès!

lmd dit: à

…je vous prie d’excuser la fausse manœuvre …

JC..... dit: à

Quant au vieux Piche….on s’en fiche !

racontpatavi dit: à

@lmd,
ok, merci!
Pas trop suivit le blog à cause de maladie ces derniers jours.
Je pensais aussi à la série des plongeurs d’ Édouard Pignon et de Fernand Léger.
Le plongeur de Caillebotte, aussi
Mais pas d’image ici, pour faire court.
Bonne journée d’ un convalescent.

Marie Sasseur dit: à

Que l’huissier véreux continue roucoulades et sérénade youtubees avec l’amasseur syllogomaniaque du sept cinq, c’est plus à son niveau.

JC..... dit: à

Pichenette ? Piche pas net….

Traduire devant un tribunal historique les responsables de la gabegie financière qui abreuve nos sillons de ces créations lugubres !

En avant !

Rosanette dit: à

Toute empressée de souligner ma balourdise Marie Sasseur s’est trompée la figure christique dont je parlais est celle installée au centre du tableau dont on parle; et je ne faisais pas l’ allusion bébête qu’elle me prête a la grosse femme qui préside la table dans la mise en scène des JO

renato dit: à

Le personnage auréolé au centre du tableau de Dijon est Apollon… si l’inspiration vient de ce tableau… si elle vient de la Cène, Léonard n’a pas mis d’auréole à Jésus, il a profité de la luminosité du ciel.

Incidemment, Donatello ne l’a pas mise sur les Crucifix de Santa Croce (Florence) ni sur celui de Santa Maria dei Servi (Padoue), mais il l’a mise sur celui de la basilique de Saint Antoine de Padoue.

Chaloux dit: à

Ma pauvre vieille, je n’ai jamais eu seulement une amende pour mauvais stationnement.

Si on t’enlève ce don pour la calomnie imbécile et abusive, que te reste-t-il?

Chaloux dit: à

Oui, il te reste Wikipedia.

J’en conviens.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier délinquant a été expulsé de ce blog.
Tout à déjà été dit.

Marie Sasseur dit: à

Quant à deachach, et ses « ramassis » immondes, ça suffit.

Marie Sasseur dit: à

A Siren
BY DEREK MAHON
(after Saba)

Anyone watching you in the water would think: ‘A siren!’
Winner in the women’s swimming event, you seem
strange on the screen of my inglorious life.
While you smile in triumph I tie a thread,
a thin unbreakable thing, to your toe
but you stride past without noticing me.
Your friends, young like yourself, crowd round
and make a noise in the bar; and then
just for a moment cloud-shadow, a grave
motherly shadow shivers down from your
eyebrows to the proud, beautiful chin

and joins your rising to my own setting sun.

Chaloux dit: à

Maritorve l’assasseure civant de la Tourette a été changée en carillon Westminster. Elle sonne les quarts et de demies toujours avec la même phrase.

Complètement gâteuse.

Chaloux dit: à

Ci-devant

Marie Sasseur dit: à

« En effet au mileu de ce ramassis de débauchés enivrés et dénudés, trône, digne et sobre au centre de la table, un personnage couronné d’une auréole de lumière, qui ne peut pas ne pas evoquer le christ au milieu de ses disciples du repas eucharistique, dont il a l’allure et la posture. »

Cette foldingue veut sans doute causer d’Appolon tout  » aureolé ».
Et on se demande bien qui ce chameau a vu dans le tableau de Jolly pour le représenter, à part la seule qui porte un disque, ptdr.

En voilà un autre, d’Appolon

https://musees-reims.fr/local/cache-vignettes/L650xH1024/a4dbefa7-60fe-4fec-97ed-a5e1acd1e84b-6e829.jpg?1693561695

Marie Sasseur dit: à

L’huissier véreux a été expulsé de ce blog pour délinquance flagrante.
Cette phrase est importante.

Marie Sasseur dit: à

Et tant qu’à faire à corriger
Apollon

Chaloux dit: à

Dans six minutes elle sonne.

Marie Sasseur dit: à

Piche c’etait donc Judas, dans le tableau.. il en fallait un, ptdr.
😇

Chaloux dit: à

Elle a sonné.

Marie Sasseur dit: à

Pendant que l’huissier véreux tue le temps en faisant des roucoulades, duo de drags avec madame soleil du sept cinq, sur ce blog d’où il a été viré pour délinquance, combien de pauvres gens épargnés. Merci seigneur.

Chaloux dit: à

Hydrate-toi, vieille fée.

Chaloux dit: à

Et rase ta moustache, Maritorve, tu auras moins chaud.

Jazzi dit: à

Suite du feuilleton du léZard, où l’on découvre la nouvelle coqueluche que les rares Parisiens restés dans la capitale et les hordes de touristes vont voir en masse aux Tuileries !

Marie Sasseur dit: à

Infect grossier, l’huissier véreux en chaleur s’excite sur un pseudo, mais il a fait bien pire.

Bloom dit: à

Il m’a semblé voir passer supra le nom et prénom d’un intervenaute ne correspondant pas à son pseudo.
Or il me semble que le maitre de céans avait été très clair à ce sujet, notamment à propos de ML/WGG: « bien que Widerganger ait lui-même révélé maintes fois son vrai nom, j’interdis qu’on l’écrive… »
Il me semble donc que le post supra où figurent le nom et prénom, devrait réglementairement être renvoyé dans les ténèbres extérieures.
Cela nous épargnerait d’assister au lamentable et puéril spectacle de qui se « cache » derrière » x, y, z, ou q…qui dénote un âge mental niveau bac à sable ou fin de séjour en Ehpad.
A l’instar de Barthes qui appelait les personnages de romans des « êtres de papier », ici il n’y a que des avatars, qui pour un juge, n’existent pas. Et c’est très bien ainsi.

Pablo75 dit: à

Au contraire, je me souviendrai toute ma vie d’avoir entendu cet enregistrement par un beau matin de juillet, quittant les Météores pour le Nord de la Grèce et la Bulgarie.
Chaloux dit:

Impressionnant, en effet. Je ne connaissais pas cette version, si beethovenienne, de ce premier concert. La plupart de chefs et pianistes font de lui une interprétation « haydniana » et même certains mozartienne. Munch et Richter font du Beethoven pur et dur, et à mon avis avec raison. C’est très beau et puissant (pour ne pas dire « viril », mot interdit aujourd’hui).

Chantal dit: à

… merci Jazzi pour le reportage, je me demandais ce qu’était devenue la vasque aux flammes led suspendue à un ballon, j’ai apprécié aussi le comédien cascadeur sur les toits de Paris et le concert offert par la ville de Paris la semaine précédente, Stéphane Bern a bien présenté les artistes, le programme était varié intéressant et les interprètes de haut niveau.
Mathieu Chedid et Thibault Chauvin à la guitare revisitant les classiques , Pena Pati assez incroyable et Fatma Saïd très émouvante.

rose dit: à

Jazzi
C’est bien sûr ?

Elle est constituée d’un chaudron mesurant 30 m de haut

J J-J dit: à

(JE/ 30/7/24-.12.34):
1 – ai-j plongé dans la Charente, à 8h30, 200 m de brasse et dos crawlé ; dans le pédiluve, deux gros poissons se trémoussaient, ils ne m’ont pas craint.
2 – puis, courses au Super U pour 300 euros d’approvisionnements basiques du mois d’août. Beaucoup de monde matinal, on sent le peuple se presser au ravitaillement pour aller mieux se claquemurer devant la télévision, vu la canicule. J’ai dit à des personnes âgées de ne pas oublier de boire beaucoup à petites gorgées mais très souvent.
3 – Regardéj un peu la natation. Ils nous ont tellement bassiné avec la médaille d’or du jeune français, que l’on n’avait pas vue, que donc…, les volets fermés dans le grand jonc dès 11H, outre les conseils incitateurs del passoul (flanqué d’une hénorme faute d’orthographe à l’entame), on se préparej un plan TV pour cette aprèm, si on n’est pas foudroyés par une bonne sieste crapule. Dans l’ensemble, les nageurs sont jeunes, beaux et athlétiques, on voudrait ressembler à leur plastique et bénéficier de la même musculature, mais c’est trop tard. Je connais des homo-érotiques qui n’aiment pas à les regarder, leur préfèrant les petits moustachus plu musclés et râblés. Chacun ses trucs, hein. Quant aux femmes en maillots, elles valent aussi le détour, mais on aime moins les regarder nager dans l’eau en compètition, je ne sais pas trop pourquoi… Quelqu’un m’a suggéré que j’avais tendance à mieux m’identifier aux nageurs qu’aux nageuses en tant que spectateur, et qu’il fallait sonder cette préférence… Il y a toujours des gens pour mieux savoir quoi penser de vous (comme disait Bernard Pingaud dans son magnifique roman dédié aux affres de Max Brod signifiant son « adieu à Kafka », et n’y allant pas toujours de main morte avec Franz)…
– J’ignore qui était cette représentante du christe dans la Cène, mais qu’elle fut grosse et moche avec ses aéroles, elle avait bien le droit d’être lesbienne ou drag queen. Hein ! On ne voitj pas trop où est le pb, ni la nécessité de cette polémique un rien navrante.
– ***Oubliéj de dire à B. (et qq autres aimables et compassionnels de l’herdélie), que le diagnostic du TEP-TDM Cérébral au 18FDG censé rechercher une pathologie neurodégnérative (89,90 Euros) n’a pas donné d’arguments en ce sens, autrement dit en conclusion du papier remis par mon toubib qui m’a fait accéder au diagnostic vingt secondes (30 euros) : « l’imagerie métabolique encéphalique glucidique peut être considérée comme normale car (je cite le spécialiste) : fixation homogène sur l’ensemble du parenchyme cérébral ; absence d’anomalie de fixation des structures associatives, temporales, pariétales, frontales et occipitales. Absence d’anomalie de fixation des structures sous corticales et du cervelet)? DOnc, tout cela n’a rien révélé d’anormal, j’an ai été trop bien soulagé, mais il faudra encore deux autres rendez-vous pour un diagnostic plus définitif avec ceux d’une neuro-psychologue et d’une orthophoniste.
***Pmp, je conseille à toutes celzéceux qui pensent avoir de graves troubles mnésiques annonciateurs de la maladie d’Alzheimer, d’aller se faire dépister au plus vite (pour environ 150 euros remboursables par la SS, comme le seront les frais de bouche de la présidence, par les impôts des français)…
Il n’est jamais trop tard, et surtout il ne faut pas en avoir peur. En province, surtout, car les rendez-vous sont très longs, bien plus longs qu’en IDF…
– Merci pour la nouvelle symphonie d’Haydn, je l’ai trouvée plus agréable que la précédente, RM. Je crois bien que ce n’est qu’une histoire de réception et écoute différenciée subjective. je ne saurais en donner une appréciation raisonnable comme celle que pourrait nous donner un maestro.
BJ et Bàv,

Pablo75 dit: à

Que l’huissier véreux continue roucoulades et sérénade youtubees avec l’amasseur syllogomaniaque du sept cinq, c’est plus à son niveau.
Marie Sasseur dit:

Notre Grande Connasse de Blog cherche visiblement les gifles publiques, profondément maso et exhibitionniste comme elle est (l’histoire sexuelle de sa vie doit être un « poème » !!!).

Elle est tellement seule dans son bled, tellement détestée par ses voisins (et on les comprend, eux qui doivent voir sa gueule tous les jours, ce qui est une vraie punition divine), elle s’ennuie tellement toute la journée, qu’elle préfère venir ici se ridiculiser en nous informant de ses goûts de merde en général et de sa passion pour la littérature de supermarché en particulier (de ses goûts musicales de vielle midinette des années 60, il vaut mieux ne pas en parler).

Une telle Poufiasse est un vrai mystère: comment la Nature a pu se tromper tellement en faisant une femme? Elle n’a rien d’une femme, d’ailleurs, à part la hargne anti-hommes et les démangeaisons là où tout le monde pense. Elle n’a pas dû voir le loup depuis tellement longtemps qu’elle vient ici aboyer pour l’aappeler. Et pour nous obliger à assister au spectacle pathétique de sa déchéance intellectuelle et surtout morale, bien visible dans ses radotages incessants sur la perversité et ses obsessions sexuelles sadomasochistes (son vocabulaire est très intéressant à ce propos).

Tout cela noyé dans l’alcool la plupart de la journée pour tenir le coup en ne pensant pas à sa vie totalement ratée – l’alcool étant la clé de tous ses délires ici (on voit bien la différence dans ses messages quand elle est sobre et quand elle est soûle. Ce matin elle est complétement ivre).

Marie Sasseur dit: à

La madame soleil du sept cinq, a quartier libre today, sa connasse de bobonne lui a laissé accès à internet.
Il peut faire sa drague peinard.

Marie Sasseur dit: à

« l’imagerie métabolique encéphalique glucidique peut être considérée comme normale. »
Cette imagerie n’est pas au point, elle ne detecte pas les  » splits « … ce,que tout lecteur ou lectrice un peu avisée , sait déceler…

Pablo75 dit: à

Il peut faire sa drague peinard.
Marie Sasseur dit:

Les clés du comportement pathologique de notre Marie Pouffiasse ici est clair: ses perversions sexuelles non assouvies (« sa drague » – son inconscient rêve le pauvre que ça tombe sur elle) et l’alcool. Tout ce qu’elle écrit ici montre qu’elle est ou bourrée ou excitée au plus haut point. Il lui suffit de se regarder dans la glace pour avoir envie d’être punie publiquement. Elle vient donc ici vomir des insanités pour provoquer le sadisme des mâles qui ont encore la patience d’assouvir par écrit ses fantasmes (dans la réalité le spectacle de sa viande molle offerte au fouet doit être au-dessus de toutes les forces des plus pervers des sado-masochistes).

D. dit: à

Très grosses pluies attendues demain à Chaville et à Paris. J’ai prévenu mes poules.

Marie Sasseur dit: à

La madame soleil alcoolique du sept cinq manque un peu de vocabulaire. Doit trop fréquenter des pouffiasses,cet ses connasses, et à la maison il est servi.

Pablo75 dit: à

La moitié du vocabulaire qu’utilise notre Grosse Marie Pouffiasse est sexuel. L’autre moitié sent l’alcool.

Jazzi dit: à

« … merci Jazzi pour le reportage »

Merci à toi, Chantal, tu es bien la plus aimable de ce blog !

closer dit: à

Au fond tout le monde sait bien que l’on a été cherché le tableau du Banquet de Dionysos pour désamorcer la bombe. Qui en connaissait l’existence avant la polémique?

Mais quelle importance dans la mesure où l’immense majorité des chrétiens et de ceux qui connaissent un peu la vie de Jésus y ont reconnu une parodie de la Cène? Si on la reconnaît pour une parodie de la Cène, c’est une parodie de la Cène. Si on voulait qu’elle ne le soit pas, il fallait produire une image qui ne le soit pas.

Jazzi dit: à

Et quel drame y a t-il à parodier la Cène ou a donner un tableau sanglant de la Révolution française ?

J J-J dit: à

@ ma soeur, la si « avisée », c quoi un « split » détectable dans une IRM ? Merci de me dire, si vous survivez aux sucreries des deux pédés qui me paraissent vous ressembler dans leur haine de soie. Sinon, pas de soucis. Le mieux serait de vous taire, lcé. Bàv,

J J-J dit: à

@ J’ai prévenu mes poules.
Merci pour elles, qui seront bien plus tranquilles pour voir les JO des gallinacées, plutôt que d’aller farfouiller par cette chaleur dans le compost au fond de votre jardin. Bàv,

@ jzman, félicitation pour vos compliments à Chantal. Anéfé, elle est très gentille, comme toute les femmes belges, (et je pèse mes mots, pas vrai, Anne W.?) – Je n’aime pas l’escrime, je n’y comprends rien…, tant pis si la corénene perd contre la française (@ 14.24)

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Intéressant ton reportage. Mais ça ne donne pas envie d’aller voir de près encore (surtout avec cette chaleur – 35 degrés en ce moment).

Sais-tu si les ponts sont ouverts entre Châtelet et St.Michel?

Marie Sasseur dit: à

@ c quoi un « split » détectable dans une IRM ?

Tu aurais du donner quelques clichés de tes interventions sur ce blog, encore que sans toi tous, il ne resterait plus que ce duo de connards alcooliques delinquants,
voleur pour l’un , calmoniniateur pour l’autre, qui se dragouillent à grands coups de liens youtu.be. Alors à tout prendre je préfère ton show à toi tous.
Profites en pour dire à tes poules de ma part que le festin est annoncé.
Et je vous aller déjeuner.

https://surlaroutedejostein.fr/2024/05/24/rentree-litteraire-2024-panorama-par-editeur/

Pablo75 dit: à

Étrange: les messages de notre Grosse Marie Pouffiasse sentent de plus en plus la moule pas fraîche.

C’est de plus en plus clair qu’elle ne vient ici que pour s’exciter…

Marie Sasseur dit: à

La madame soleil du sept cinq a des fantasmes un peu cracra, sa bobonne ne doit pas souvent faire sa toilette non plus ; le taudis, un amorcellelent de détritus où il a dit survivre, n’y est pas étranger..

Marie Sasseur dit: à

Zut amoncellement.
Mais le syllogomaniaque alcoolique aura rectifié, avec un peu de vocabulaire…

Phil dit: à

La grosse Dionysos validée par le Collège de France a réussi son coup, peut-être le dernier, manque tout de même un satyre pour compléter le tableau.
Les moines des météores sont-ils aussi douteusement propres que ceux d’Athos, dear Chaloux ? Bach dans votre voiture climatisée pour ventilation.

Rosanette dit: à

@jazzi
ces ouvrages ne sont pas vraiment rares car ce sont des classiques; en revanche Ils sont peu répandus car ils n’intéressent pas grand monde et de ce fait coûteux à acquérir;
mais les bibliothèques universitaires en sont bien pourvues et n’ont aucun intérêt à recueillir des exemplaires usagés et provenant d’éditions anciennes ,
Quant aux bibliothèques municipales, qui en général refusent de s’encombrer des livres qu’on leur offre, elles ne sauraient s’y intéresser.
Pour l’instant je les ouvre de temps en temps, et j y redécouvre tant choses que je savais et que j’ai bien oubliées .
Si l’occasion s’en préresente j’en fais profiter quelqu’un que cela intéresse en offrant tel ou tel volume qui lui serait utile ;ce que j’ai fait il y quelques années avec WGG

Jazzi dit: à

Pour les infos pratiques ponctuelles il faut aller sur le site officiel de la Mairie de Paris, Pablo75
https://www.paris.fr

renato dit: à

J’ai offert des livres à plusieurs bibliothèques et elles les ont toujours pris. D’après ce que je sais, s’ils les ont déjà, ils les distribuent ici et là.

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