de Pierre Assouline

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Eautobiographie d’un nageur passionné

Eautobiographie d’un nageur passionné

Un écrivain n’est jamais requis d’écrire ses œuvres complètes. La parution d’un seul livre peut lui assurer une gloire durable à condition que ce soit le livre de sa vie. Le seul et l’unique qu’il désirait plus que tout laisser derrière lui avant de se retirer. Comme un ultime témoignage de son passage en forme de bonjour et d’adieu à la fois. Ainsi du Dernier des Justes d’André Schwartz-Bart et de quelques autres. Et dans un tout autre registre de Héros et nageurs de Charles Sprawson (Karachi, 1941- Londres, 2020). Un livre-culte parmi peu d’autres mais l’expression est si galvaudée que l’on s’en veut déjà de le banaliser ainsi. Car c’est le genre de texte susceptible de provoquer un émerveillement chez ses lecteurs ; leur enthousiasme est tel qu’ils s’en font volontiers les agents de propagande. Et non, tous ne sont pas des nageurs compulsifs qui hantent piscines et bords de mers dès l’aube. Juste des passionnés de littérature et d’histoire car c’est aussi de cela qu’il s’agit malgré les apparences.

Paru à l’origine en 1992 à Londres sous le titre tout aussi poétique de Haunts of the Black Masseur. The Swimmer as Hero, puis en français dans une traduction de Guillaume Villeneuve aux éditions Nevicata en 2019 (et en format de poche dans la collection Champs), c’est un texte aussi scintillant que sa couverture. Il faut oublier la citation assez pessimiste d’un personnage du film Quai des brumes que l’auteur place en épigraphe (« Quand je vois un nageur, je peins un noyé ») pour mieux s’y plonger. Encore que l’on y croisera un Goethe hanté toute sa vie par le souvenir de noyés pour s’être senti responsable de la mort d’une femme qui s’était laissée couler, désespérée par sa lecture des Malheurs du jeune Werther. Au vrai, ce livre regorge d’informations, de coups d’œil, de choses vues ou lues qui enrichissent comme peu d’autres notre intelligence de la natation sous ses facettes les plus inattendues.

L’auteur y dépeint les Anglais du XIXème siècle comme hostile à cette activité, la jugeant inappropriée pour un gentleman bien né car elle se pratiquait nu. Il n’est pas surprenant qu’il leur fasse la part belle car ils sont aussi ceux qui ont inventé aussi le premier cercle de natation national, la Swimming Society par les soins d’anciens élèves d’Eton en 1828 ; ils donnèrent même naissance au « style d’Eton ». A savoir : tous dans les pieds, rien dans les mains. Mais il n’y en a pas que pour eux. On comptait quelque huit cents piscines dans l’ancienne Rome ; à sa chute, la capacité de séduction de l’eau chuta également. Dans les années 30, les meilleurs nageurs mondiaux étaient japonais. Après avoir modernisé l’antique art samouraï de la nage, ils ont dominé la discipline avec une inventivité stylistique d’une variété remarquable.

Fort d’une belle érudition, généreuse et polyglotte, l’essai est dépourvu de cette cuistrerie qui vous enfonce dans vos lacunes. En le lisant, on a souvent l’impression que sous la plume de Charles Sprawson un mot y rencontre un autre pour la première fois. Il y est question de qualité de la battue, de sens de l’eau, de lecture du bassin, de chorégraphie natatoire, d’ondulation du serpent, dans un style aussi gracieux et délié que celui de Léon Marchand dès lors qu’il a plongé. Le crawl moulinant, le style en fléau, la manière australienne… On se croirait dans un championnat d’échecs où les ouvertures portent des noms tout aussi baroques. Marchand de tableaux, Charles Sprawson fut lui-même un nageur passionné (et comment eut-il pu en être autrement ?) qui traversa l’Hellespont à la brasse indienne en souvenir du poète Byron. Précis de littérature natatoire, Héros et nageurs est l’eautobiographie d’un illustre inconnu et qui entendait le rester.

Un livre pour ceux qui barbotent dans le lac, alignent les longueurs dans les bassins en comptant les carreaux de faïence au fond ou une fois en mer se donnent à leur quête spirituelle de l’eau. Paul Valery tenait la natation pour « une fornication avec l’onde ». Entendez que nager en mer l’excitait grave. Il est vrai que lorsqu’on nage, on se sent détaché de la vie ordinaire, dans un état où la dilatation du temps et les contrastes de température contribuent au sentiment d’exaltation béate qui s’empare du nageur. Lorsque George III, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande nageait au large de Weymonth, il se faisait accompagner par un orchestre de chambre. Aujourd’hui, on ne compte plus les Georges qui crawlent avec des écouteurs dans les oreilles. O tempora, o mores !

(Illustration de Paul Thek )

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 475 Réponses pour Eautobiographie d’un nageur passionné

rose dit: à

tout le monde.

ATTENTION A LA TORPEUR ESTIVALE.
NE NOUS MÉPRENONS PAS SUR QUI NOUS GOUVERNE.

J’y suis, en plein dedans.
Mais vi-gi-lan-te.
Surtout sur ce qui ca passer/se passer, au mois d’août, en pleine canicule.

rose dit: à

Surtout sur ce qui va passer/se passer, au mois d’août, en pleine canicule.

Macron va le prendre dans ses bras, le congratuler.
J’aime bcp le nouveau podium, où number one est presque à niveau des deux autres.

Marie Sasseur dit: à

Je me souviendrai de ces derniers 25 mètres de Marchand
, pour compléter le « je me souviens de la foulée de Pérec »

Marie Sasseur dit: à

Marchand sur l’eau 😉

Damien dit: à

Un jour dans un sauna, Dostoïevski a avoué à Tourgueniev qu’il avait violé et étranglé une petite fille.
Au lieu de l’insulter, Tourgueniev garde un silence de mort.
Pourquoi? Parce que si Tourgueniev avait insulté Dostoïevski celui-ci se serait cru absous. Le silence, au contraire, confirmait la condamnation.
_________

Autre explication probable : Tourgueniev se sentait coupable lui aussi de ce crime que Dostoïesvki lui avouait. Son silence était un aveu, un horrible aveu mutique. Et pourtant j’aime beaucoup Tourgueniev, et Dostoïevski aussi. Mais quel emmerdeur. Ils sont confortablement installé dans un sauna, et voilà que l’autre ne peut s’empêcher de lui sortir des horreurs. Mais va dire ça à un religieux, enfoiré ! Ou écrit-le dans ton roman ! C’est ce que Dostoïevski a fini par faire. Car il écrivait de la bonne littérature, lui. — Ismaïl Haniyeh s’est fait dessouder par une attaque ad hominem d’une brutalité extrême. OEil pour oeil, dent pour dent. C’était le n° 1 du Hamas, celui avec qui les Israéliens négociaient. Donc, interrogation : avec qui maintenant les Israéliens vont-ils négocier ? Avec son successeur, qui lui n’aura pas ce sang israélien du 7 octobre sur les mains. Dont acte. Il faudrait néanmoins que les Israéliens se calment un peu, pour essayer la voie diplomatique, avec le Qatar et l’Egypte en soutien, sans oublier les USA qui sont partie prenante. Et l’Europe ? Elle est « caduque », comme le constatait Nicolas Baverez dans sa chronique du Figaro. Bref, cet assassinat contre-productif risque d’enflammer la région. Nous n’en somme plus à l’avant-guerre, que chantait Dutronc. Maintenant c’est la guerre, maintenant c’est l’apocalypse… Je suis inquiet. Bonne journée quand même.

renato dit: à

Haydn symphonie 49, La Passione

Le titre n’est pas de Haydn et a donné lieu à diverses interprétations, la plus courante faisant référence à un deuil qui l’a profondément blessé (passione, temps de souffrance). Mais une autre interprétation a également été transmise, selon laquelle l’œuvre aurait servi de musique de scène pour un spectacle intitulé Le quaker de bonne humeur. Comment deux interprétations aussi différentes peuvent-elles correspondre à la même œuvre, cela reste un mystère pour moi.

https://youtu.be/s4op2BEEEMA?si=JYrn5YAL1pCUoXZB

Marie Sasseur dit: à

Bonne journée cher Damien, et mettez donc deux waza ari immediatlty à Stravoguine si vous le croisez. And dial 17 for the police, ils prendront ses confessions.

Guermantes dit: à

Bloom
Frequentiezv-vous aussi la librairie du bas de la rue Barrailt, la Commune de la Butte aux cailles ? Quels souvenirs en auriez-vous ?

closer dit: à

Jzzman (et d’autres) n’a toujours pas compris que tourner en dérision une religion dans un cercle parisien ou français restreint (je n’avais jamais entendu parler de ses gasolines par exemple), ce n’est pas la même chose que de le faire dans le cadre d’une manifestation planétaire destinée à toutes les sensibilités, aux familles et qui, en principe, ne devrait agresser personne (sinon quelques ayatollahs ou talibans mais là c’est impossible de faire autrement). Plusieurs pays (africains notamment mais pas seulement) ont censuré la cérémonie d’ouverture. C’est absolument anormal.

Vous êtes cons ou vous faites semblant?

Jazzi dit: à

rose, depuis un demi siècle, les gay & trans, à travers des groupuscules politiques majoritairement de gauche, ont beaucoup milité de façons outrancière, caricaturale et humoristique en faveur de la « visibilité » des homos en tous genre, notamment des « folles », dans nos sociétés occidentales.
Qu’on le veuille ou non, cela fait partie de notre culture libertaire.
Que Thomas Jolly ait repris cette esthétique et étique dans la cérémonie d’ouverture des JO, fut un message fort de tolérance adressé au monde entier.
Notamment dans le milieu machiste et capitaliste du sport.
Pas étonnant que ça choque les esprits intolérants et les extrémistes religieux.
Que Mélenchon s’en offusque en dit beaucoup sur lui et les inconditionnels de son parti.
Mais il faut une bonne dose de pruderie imbécile et de bêtise crasse, sans parler de la malveillance à mon égard, pour réduire la dite cérémonie au : « rêve réalisé d’un Jazzi macroniste triomphant ».
Propos auquel j’ai réagi d’un mot…

Jazzi dit: à

Il ne s’agit pas d’agresser mais de réveiller les consciences, closer. « Casser les codes » selon les concepteurs…

« Plusieurs pays (africains notamment mais pas seulement) ont censuré la cérémonie d’ouverture. »

C’est leur problème et ne doit pas nous obliger à nous déculotter, nous soumettre écrit Houellebecq…

renato dit: à

Publicité pour une émission animée par Arbore pour la RAI. Les frères Bandiera étaient transexuels, toujours habillés en femme, et personne ne disait rien, au contraire, c’était très amusant. Aujourd’hui, d’une manière ou d’une autre, Arbore perdrait son emploi. Pourtant, dans le programme, il y en avait pour tous les goûts : des Arabes, des Israéliens, le pape habituel – titre du programme  » Pap’occhio « … bon, on était en 1980.

https://x.com/nanoscalebiomed/status/1817087612038815934?s=46

Phil dit: à

reveiller les consciences

la barque était trop chargée, dear Baroz, elle a coulé comme un titanic sans glaçon, même Céline.

Jazzi dit: à

Mais non, elle a atteint son but, Phil.
Le public planétaire s’en souviendra…

Score actuel et provisoire

1/ Chine, 9 médailles d’or, 7 d’argent et 3 de bronze (19, au total)
2/ France, respectivement : 8, 10 et 8 (26).

1ère en quantité de médailles !

rose dit: à

Jazzi
Il ne s’agit pas de tourner en dérision la religion, Gainsbourg l’a fait avec l’argent, à la TV, en cramant un billet de 500 francs, je soulignais ce qu’a dit une historienne d’art, la Cène revisitée, moultes fois.
En fait, le discours est de dire * »j’existe ». Mais c le même excès que le machisme, puant à force.
La réaction de rejet est un échec du but recherché.
Mais, je ne me fais aucun souci, avec le féminisme, ce sera pareil, tellement imbuvable qu’on reviendra à une juste mesure.

Que vous, votre communauté, ayez besoin de visibilité et de tolérance, je le conçois et je l’entends. Lorsque le discours va jusqu’à prendre toute la place, là, je dis non.
De la place pour tout le monde.

De plus, vous avez le droit de voter Macron et de vous réjouir de la réussite de ces Jeux, puisque cela vous tient à cœur.
Liberté individuelle, dans la mesure où l’on n’empiète pas sur celle des autres.

Jazzi dit: à

Toujours aussi passionnante la lecture de « Un captif amoureux » de Jean Genet, dont je vous ai proposé un textede présentation et des extraits.
Particulièrement cruel ce reportage de l’intérieur qu’il nous donne à lire, malgré son empathie, sur les Palestiniens !
Un récit de plus de 600 pages, aussi capital que la trilogie littéraire allemande de Céline sur la débâcle allemande.
Ce sont nos deux derniers écrivains et poètes maudits, qui partagent le fait qu’aucunes rues, places, jardins publics, médiathèques ou écoles, en France, ne portent leur nom.
Dans plusieurs génération, peut-être ?
Ou jamais, comme le divin marquis…

Bloom dit: à

Belle jeunesse, capable de performances remarquables à force et travail et de discipline et de talent.
Laisser les vieux barbons et les pisse vinaigre s’enfoncer toujours plus profond dans l’abjection de leurs opinions.
Il leur faudra 200 ans pour digérer 4h de pestacle. Eviter l’entropie inutile.
Léon c’est du muscle, Jordan c’est de dla gonflette.

MC dit: à

« Réveiller les consciences « , c’est prétentieux . Le faire faire par Thomas Jolly, c’est problématique. Penser que à durera plus qu’un tableau, stupide. Mais S’arroger aussi l’annexion de Marcel Proust et de quelques autres, ça n’a que peu à voir avec une éducation. «  libertaire » invoquée ici, qui, au mieux ou au pire, a produit Eckhoud.et pas plus. « Paulo minora canamus « …

Jazzi dit: à

« Que vous, votre communauté, ayez besoin de visibilité et de tolérance »

Mais cela va bien au-delà de « ma communauté » rose !
ça concerne aussi bien les femmes iraniennes exécutées ou les gamins abusés ou les jeunes embrigadés dans les mouvements islamistes, entre autres exemples…

Phil dit: à

Eekhoud a tout même produit La dernière Carthage, dear Mr. Court, avant de sombrer.

D. dit: à

fut un message fort de tolérance adressé au monde entier.

C’est bien au contraire un message de parfaite intolérance, du genre ceux qui ne comprennent pas sont arrierés et idiots, dévorons-les vivants à chaque fois que possible, par petit morceaux.
Parfaite intolérance, arrogance mais aussi violence. Voir la notion de piratage de la cérémonie dans la vidéo dont je viens de donner le lien. Pour information, son auteur Idriss A. est soufiste.

Jazzi dit: à

« Lorsque le discours va jusqu’à prendre toute la place, là, je dis non. »

Comme la poupée de son, rose ?
Le thème principal du spectacle de la cérémonie d’ouverture, plusieurs fois répété par les organisateurs, Tony Estanguet et le président du CIO, dans leurs discours, c’était « Paris ville de l’amour ».
Pas exclusivement de l’amour gay, lesbien ou trans, mais de toutes les formes d’amour !

Marie Sasseur dit: à

Si la libération par le cul était de nature à rendre l’humanité meilleure, ça se saurait. La plupart des 68tards sont là pour montrer le contraire, devenus d’une rigidité idéologique cadavérique.On apprend que le vote rn a séduit une bonne proportion de LGBTQ, mais ce doit être religieux.

D. dit: à

Je t’aime bien, Jazzi, mais je ne lâcherai rien sur cette saloperie de cérémonie luciférienne.
Et au jour du Jugement, s’ils ne s’en sont pas repentis, leur maître restera Lucifer, qui les emmènera chez lui.

closer dit: à

ça va surement « réveiller les consciences » (au fait qu’est ce que cela veut dire au juste?) des centaines de millions de spectateurs de pays où montrer la nudité (même peinte en bleu) à la TV est impensable…

Complétement inconscients les pauvres woke germanopratains.

Nicolas dit: à

Dieu n’était encore qu’une petite merde inconnue que le premier des philosophes disait, qu’est ce qu’il disait déjà ? Bref depuis Dieu est mort et c’est tant mieux, ça nous a fait une très belle cérémonie.

Phil dit: à

pratin, comme patin dear Closer. et germa nique.

rose dit: à

Cérémonie que je n’ai pas vu.

Pas exclusivement de l’amour gay, lesbien ou trans, mais de toutes les formes d’amour !
Et bien cela non plus ne s’est pas vu.

rose dit: à

C quand même grave pour Jolly (Jumper ?) : il veut montrer un discours de tolérance, on y voit un discours de sectarisme.

Nicolas dit: à

C’est parce que la tolérance c’est une mièvrerie catholique pour se donner bonne conscience. Pas de ça pendant la cérémonie.

Bolibongo dit: à

Vittoria G.

Bolibongo dit: à

Cul nu, cul nu?
Mais de qui donc ce double hémisphère est-il le nom?
Cette version projetée dans une église italienne subit à l ‘époque la vive protestation de culs-bénits, cela va sans dire…

closer dit: à

En attendant, le génie du Touquet a fichu en l’air mon programme de lectures estivales avec sa dissolution imbécile!
Toutes ces heures passées avec les journaux, les magazines, les débats, les chaînes d’info…Que de temps perdu…Et ce n’est pas fini.

closer dit: à

Pratins…merci Phil.

Marie Sasseur dit: à

En tout cas, les ideologues de la libération par le cul semblent se contenter de deux images panini ou d’une virée a la bibli pour un plan cul a plusieurs, a trois mini, c’est Slimani. Ça part de très loin, et en terme d’humanité,de connaissance et de siècles de découvertes, c’est carrément un gros foutage de gueule.

Jazzi dit: à

« Toutes ces heures passées avec les journaux, les magazines, les débats, les chaînes d’info…Que de temps perdu…Et ce n’est pas fini. »

Pourquoi mettre le choix de ton libre arbitre sur le dos de Macron, closer ?

« toutes les formes d’amour ! Et bien cela non plus ne s’est pas vu (…) il veut montrer un discours de tolérance, on y voit un discours de sectarisme. »

Normal, quand on regarde les choses avec des oeillères, rose !

Jazzi dit: à

Le mérite de cette cérémonie est d’avoir fait tomber les masques des faux progressistes sous lesquels se cachent de vrais réactionnaires : MC, closer, Clopine, rose…

rose dit: à

Jazzi

Morte de rire !

rose dit: à

Avec des oeillères : re-morte de rire !
Mon cheval avec moi.L’sé bien, lui, quand on cavalcade.

Jazzi dit: à

J’ai oublié Phil et D. dans la liste ci-dessus mentionnée…

Bloom dit: à

Gao Xinjiang consacre des pages magnifiques à la repression sexuelle qui régnait dans les communes de campagne ou l’on envoyait les étudiants partager la vie saine (warf warf) de la paysannerie chinoise, principale poutre de l’édifice maoïste.
Chez les Khmers rouges hommes et femmes étaient séparés. En revanche, rue Gît le Cœur, Salot Sar/ Pol Pot et les autres étudiant/e/s khmers s’envoyaient en l’air avec délices….

et alii dit: à

c’est dans l’eau:
Les lamproies et les myxines sont les seuls groupes survivants de vertébrés sans mâchoires autrefois dominants. Elles comptent parmi les vertébrés vivants les plus primitifs , et l’étude de leurs gènes peut donc aider les chercheurs à mieux comprendre l’évolution des premiers vertébrés.

« Les lamproies pourraient bien être la clé pour comprendre d’où nous venons », a déclaré dans un communiqué Carole LaBonne , auteure de l’étude et professeure de biosciences moléculaires à l’université Northwestern dans l’Illinois . « En biologie évolutionniste, si vous voulez comprendre d’où vient une caractéristique, vous ne pouvez pas vous attendre à des vertébrés plus complexes qui ont évolué de manière indépendante pendant 500 millions d’années. Vous devez remonter en arrière jusqu’à la version la plus primitive du type d’animal que vous étudiez, ce qui nous ramène à la myxine et à la lamproie, les derniers exemples vivants de vertébrés sans mâchoires. »

En lien : Les poissons cauchemardesques pourraient expliquer l’évolution de notre réaction de « combat ou de fuite »

LaBonne et ses collègues ont comparé les gènes de la lamproie à ceux d’un groupe de grenouilles aquatiques à mâchoires appelées Xenopus . Ils ont spécifiquement étudié les gènes régulant une population de cellules souches appelée crête neurale, que l’on trouve uniquement chez les vertébrés et qui a contribué à l’évolution des vertébrés, selon l’étude.
Live Science

D. dit: à

Je t’en foutrais, moi, des groupes de grenouilles aquatiques à mâchoires…

MC dit: à

Je ne crois pas m’être jamais avancé masqué, Jazzi. Pour le reste, accord avec Sasseur pour une fois sur l’aspect problématique d’une libération du Monde par le Q! Pas vous? MC

Bloom dit: à

Pour les Parisiens résidents ou intermittents, je recommande l’excellente expo sur la BD à Beaubourg, avec ses planches originales de RG, Gotlieb, Gébé, Bretecher, Schuitten, Robert Crum & alia, mais aussi de merveilleux dessins japonais en noir & blanc; dans la section consacrée à l’histoire, la quasi-contiguité de Art Spiegelman (Mauschwitz) et de Joe Sacco (Gaza, camp de réfugié de Khan Younès) nous plonge dans l’ineffable présence du passé dans le présent.
Quelques Hara Kiri inoffesneifs, rien à voir avec
ceux du festival du dessin de presse de Lyon, ils étaient au complet au libre feuilletage, ce ui aurait soit déclenché des convulsions mortelles chez les réacs du blogapassou, soit les auraient envoyé à l’armurerie la plus proche pour jouer au cowboy redresseur de torts fait à l’église et se paroissiens…
A croire qu’ils sont complètement passés à côté d’une certaine contre-culture.

« Don’t *Bogart that joint my friend, pass it over to me »
https://www.youtube.com/watch?v=J-ifjIAoleI

(*Bogart, comme Humphrey du même nom, dont on disait qu’il avait par habitude de longtemps conserver sa clope bien calée dans les commissures de ses lèvres; par extension, confisquer le chichon, ne pas le faire tourner)

Bloom dit: à

inoffensifs

Bloom dit: à

Gotlib…que le bon maitre me le pardonne….

et alii dit: à

@Bloom
avez-vous vu la thèse de Tisseron?
orsque j’ai terminé mes études médicales, je me suis souvenu des problèmes que nous débattions avec mes camarades lorsque j’étais en hypokhâgne au lycée du parc, autour de la question de savoir comment le choix d’un mode d’expression sur un autre modifie le contenu de ce qui est formulé. Il m’a alors semblé intéressant de de réfléchir concrètement à cette question en rédigeant sous la forme d’une bande dessinée une thèse consacrée à l’histoire de la psychiatrie.

Elle a été numérisée et mise en ligne sur le site de la Bibliothèque Inter universitaire Médicale en 2009, entre Théodule Ribot et Philippe Auguste Tissié, auteur d’une célèbre thèse sur « Les aliénés voyageurs ». Un hasard ?

Consulter la thèse en format pdf

CONTRIBUTION A L’UTILISATION DE LA BANDE DESSINEE COMME INSTRUMENT PEDAGOGIQUE : UNE TENTATIVE GRAPHIQUE SUR L’HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE.

Elle me valut les compliments de Roland Barthes et de Michel Foucault.

Jazzi dit: à

« une libération du Monde par le Q »

La base fondamentale pour relever le QI, MC.

Pablo75 dit: à

Le comité olympique censure cette vidéo.
D. dit:

Ce type est un complotiste et un escroc qui a compris la méthode pour se vendre et vendre des livres quand on a rien à dire.

(Je constate que ton niveau intellectuel est de plus en plus lamentable. La solitude à Chaville avec tes poules t’a vraiment ramolli le cerveau – ce qui était prévisible, vu le niveau mental de ces volatiles…).

rose dit: à

G écoute dix minutes Marie France. Je finirai ce soir.
Adorable.
Plein de points communs, le minimalisme, le lavage d’estomac, le papa macho.
Je finirai ce soir.
Je suis fermement décidée à respecter ces gens différents.

MC dit: à

On en est là pourquoi? Pour la création du « délit de grossophobie » ? A noter que le délit symétrique n’existe pas, enfin pas pour l’instant. On souligne ce qui se voit plutôt que ce qui est dans la norme, laquelle voit ses jours comptes…

Marie Sasseur dit: à

Des précisions ici encore, qui n’avaient pas été relayées sur ce blog:

« Une enquête a été ouverte ce mardi 30 juillet après la plainte déposée la veille par Barbara Butch, figure des platines et de la communauté queer ayant participé à la cérémonie d’ouverture des JO. Le parquet a précisé que le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) a saisi l’office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) «d’une enquête portant sur les messages discriminants à raison de la religion ou orientation sexuelle, qui lui ont été adressés ou postés en ligne et signalés par Pharos», plateforme de signalement de contenus illicites sur le Net. «Ces faits sont susceptibles d’être qualifiés d’injures aggravées par la discrimination, menaces de mort, et provocation publique aux atteintes volontaires à la vie ou à l’intégrité physique des personnes», selon le ministère public. »
Libé

Là on a dépassé quelques considérations sur un spectacle, que pour ma part j’ai trouvé de mauvais goût.

Mais de là à penser que cette affaire prendrait une telle dimension de bestialité criminelle, en meute, c’était inimaginable.

x dit: à

Pour saluer Annie Le Brun

« [La « Lvmhisation tous azimuts] ne peut que générer un monde de contrefaçons, dont les réalisations prétendument luxueuses sont destinées à servir de leurre imparable pour couvrir n’importe quelle activité. À commencer par l’exercice du pouvoir, dans la mesure où l’apparat, la pompe, le faste ont toujours eu pour fonction de donner une apparence de grandeur à ce qui n’en a pas. »

« Gadgétisation de l’histoire qui répond à celle des corps, l’une comme l’autre participant d’une gadgétisation du monde, où tout devient interchangeable parce que marchandisable. »

« l’apparente incohérence comme la très réelle arrogance d’artistes et d’intellectuels, dont pratiques et discours ne servent plus qu’à renforcer et perpétuer l’ordre hégémonique qui les célèbre à hauteur de leur servilité exemplaire. »

« toute l’histoire de l’art est désormais en train d’être réduite à un gigantesque magasin d’accessoires, censé fournir le parc d’attractions mondial »
« Non sans qu’il en résulte […] […] une confusion générale qui, à ignorer délibérément la spécificité des êtres, des époques et des civilisations, en arrive à nier d’autant plus facilement toute distinction entre le réel et la fiction, l’original et la copie, le vrai et le faux…  »

« l’essentiel est que la mise en scène la plus sensationnaliste vienne servir de prétexte à la neutralisation de tout ce qui pourrait se développer en force de négation. »

« Dans ce nouvel empire des signes, plus rien n’a de sens ».
« L’appropriation de tout l’héritage culturel, en annonce une exploitation éhontée […] pour légitimer le faux jusqu’à faire oublier le vrai. […] Pour tromper sur une quête qui n’a pas d’autre origine que cette « soif insatiable de l’infini » dont certains n’ont pas encore perdu le souvenir. »
« L’histoire assimilée à un immense entrepôt de décors et d’anecdotes […] Pulvérisation de toute perspective »
« [Le spectateur] en arrive à prendre pour son propre jeu une démarche participant activement de la neutralisation des signes inhérente à la marchandisation du monde ».

« La seule question politique qui vaille, celle de la fin et des moyens : jusqu’à quand continuera-t-on de croire que la fin justifie les moyens, quand, au contraire — comme l’histoire nous l’enseigne tragiquement — les moyens déterminent toujours la fin ? »

Annie Le Brun, Ce qui n’a pas de prix

closer dit: à

JB, merci de ne pas m’insulter en me traitant de « progressiste », vrai ou faux.
J’ai publié ici il y a quelque mois une remarquable définition de la droite qui correspond à mon positionnement politique.

closer dit: à

A moins d’être complètement imperméable à la politique, JB, il était impossible de ne pas passer du temps à suivre l’actualité après la dissolution, cet acte de gamin immature qui casse un jouet qui lui résiste.
Je ne suis probablement pas le seul ici.

Jazzi dit: à

La gauche n’a pas le monopole du progressisme, closer.

closer dit: à

Ils voulaient « casser les codes » disais tu, JB.
De quel droit une poignée de bobos français « cassent-ils les codes » d’une bonne partie de l’humanité?

Slimani est marocaine. Le Maroc a censuré la cérémonie. Elle savait forcément qu’il en serait ainsi. Elle a donc utilisé sa position en France pour « casser les codes » de son pays d’origine. De quel droit? De quoi se mêle-t-elle? Et le Maroc n’est pas le pays le plus conservateur de la planète en matière de moeurs, loin de là.

Aucun pays organisateur des JO, grande fête collective et consensuelle par nature, n’a le droit de s’en servir pour organiser une propagande quelconque ou « casser les codes » d’une grande partie de l’humanité. Je n’ai pas regardé la cérémonie de Pékin, mais il paraît que c’était une hymne au nationalisme chinois le plus fanatique. C’est tout aussi condamnable.

Il est légitime que le pays organisateur présente une image plutôt flatteuse de lui-même, mais un tissu de propagande, qu’il soit nationaliste (Chine) ou idéologique (France), non.

Epargne nous tes arguties pour défendre l’indéfendable, JB.

Jazzi dit: à

« ou idéologique (France) »

Seulement artistique, closer.
La cérémonie d’ouverture des JO n’est pas de l’art mais du spectacle.
Et il est bon que la France fasse entendre sa voix en matière de moeurs et de liberté…

Marie Sasseur dit: à

Et il est bon que la France fasse entendre sa voix en matière de moeurs et de liberté…

May I add:
au XXIEME siècle et comparativement à d’autres pays où les mœurs sexuelles sont encadrées par des lois liberticides.
Car pour ce qui est de la liberté, celle de copuler a sa guise et de manière non contrainte, franchement, c’est avoir une bien piètre notion de ce que liberté veut dire.

Jazzi dit: à

Pourquoi tout ramener au Q, MS ?
Egalité homme/femme, droit à l’avortement, suppression de la peine de mort, dépénalisation de l’homosexualité, droits des enfants, mariage pour tous, par exemple…

Marie Sasseur dit: à

Le Maroc a censuré la cérémonie.

En partie seulement, et cela concernait surtout  » la nudité  » du personnage incarné par Ph Katherine.

Marie Sasseur dit: à

Egalité homme/femme, droit à l’avortement, suppression de la peine de mort, dépénalisation de l’homosexualité, droits des enfants, mariage pour tous, par exemple…

J’ai pas vu tout ça moi à la fashion week chez les drags queens ou à la bibli , rayon marivaudage.
Il manquait des trucs , en France aussi ?

Marie Sasseur dit: à

Ah , il s’agissait donc de ces statues des pionnières, tableau de la sororité.
Oui, n’est ce pas, ça fait un peu pitié d’en être là…

D. dit: à

Pour une personne de condition modeste qui a réussi à économiser 10000 euros sur son LEP, 4 % au lieu de 5, c’est 100 euros qu’on lui retire.

Dégueulasse, à l’image de ceux qui nous gouvernent encore.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit, pour en revenir au banquet de Platon, c’eût été plus  » lisible  » s’il s’était véritablement agit d’agapè, et non d’eros

Bloom dit: à

Perso, je préfère encore la « philia » à « l’agapê » et à l' »éros ».
Je regrette vivement que certains préfixes nuisent à l’intelligibilité de cette belle et noble notion qui implique profondeur, implication et don de soi.
La peste soit des préfixes pervertisseur de la véritable « philia », j’ai nommé « nécro- » « pédo- » et « zoo-« .

Bloom dit: à

pervertisseurS

Et alii, j’ai téléchargé la thèse de Serge Tisseron dont je connais surtout les travaux sur la photographie. Merci!

Bloom dit: à

Et alii, plus classiquement, si vous aimez la réflexion sur la BD, je vous conseille les cours au Collège de France de Benoit Peeters, hypo- & khâgneux de légende, qui a occupé la chaire annuelle de Création artistique en 22-23, je crois.
Pour un immense plaisir.

Clopine dit: à

Le harcèlement subi par Barbara Butch est proprement insupportable. j’espère de tout coeur que les coupables seront punis, et qu’elle pourra y résister, je pense que oui.

(non, non, non, Clopine, n’ajoute pas « puisque c’est une femme forte », c’est pas le moment pour de l’humour de mauvais goût, il s’agit de bien autre chose.)

Mais en fait, c’est de la cécité de ceux qui ont organisé le spectacle du Paris mis en vente façon clichés, « défense des minorités » (ben tiens, pas une seule fille voilée dans le tas, et pourtant, question minorités opprimées, elles aussi se posent là, même si elles se fourvoient aux yeux de l’athée que je suis), sans se rendre compte que ce faisant, ils ouvraient la porte aux pires réactions, qu’il devrait être question. Ce spectacle est en réalité, à cause des préjugés et du mépris de classe qui le sous-tendaient, un appel d’air pour le RN. Mais allez donc tenter d’expliquer ça ici…

Clopine dit: à

Vaut mieux applaudir le passage « comme c’est beau une valise Vuitton », pas vrai ?

Clopine dit: à

Quant à la grossophobie (dont je risque d’être accusée à cause de ma mauvaise vanne, mais j’en suis à un point où je me dis, comme « la grosse Bertha » dans le temps ou Hara-Kiri, qu’il n’y a plus guère que l’humour pour répondre aux préjugés en « enfonçant le clou ») , elle rejoint juste la longue liste de toutes les phobies de notre monde malade.

Clopine dit: à

‘Tain, je me dis que si le soi-disant « génie occidental » mettait autant de moyens à défendre la planète qu’il n’en mettait à faire la pub pour Vuitton, les choses risqueraient peut-être de changer. Mais les média appartiennent à des types comme Bolloré, et « il faut que tout change pour que rien ne change », pas vrai ? De la même manière que le prince de Salinas accepte de « se déclasser » en acceptant le mariage de son neveu pour conserver sa domination, ici, on accepte les « minorités sexuelles » en manière de paravent pour conserver un ordre du monde capitaliste. La « révolution » … Grâce des (fausses, enfin j’espère, va savoir !) plumes d’autruche roses dans le cul.

Clopine dit: à

D’ailleurs, je devrais dire qu’on « instrumentalise » les minorités sexuelles plutôt qu’on les « accepte ». Mais bon, ce n’est qu’un blog, et comme je suis de toute façon inaudible, le choix des mots n’a donc plus guère d’importance. L’essentiel est que Jazzi soit content.

Claudio Bahia dit: à

@ La cérémonie d’ouverture des JO n’est pas de l’art mais du spectacle.
Jazzi, ce n’était ny l’un ny l’autre, c’était du vomi. Et ici nous étions quelques millions à nous étonner de ce spectacle, moi y compris. Et beaucoup (mais pas moi, car je connais un peu la France) pensent que la France est une sorte de pays de « viados ».
Comme l’ont dit les deux amuseurs sous leur parapluie (tenus par des femmes sous la pluie) on pensait nous aussi que Paris était la ville de l’amour. Quelle piada; on nous a montré non de l’amour mais du sexe (on ne se gène pas ici de montrer la photo d’un homme qui a les couilles qui sortent de son string, (il est tout près d’une jeune fille ou un garçon) et les fameux ménages à trois dans une bibliothèque, c’est culturel aussi ?
la France de ce détritus de spectacle est devenu caduque (caduc?) pour beaucoup de personnes dans le monde (ce n’est pas mon cas, mais cela sera dur d’oublier cette gifle.
Heureusement, l’organisation des jeux est superbe et assez phénoménale.

Clopine dit: à

(et, évidemment, moi je respecte vraiment les « minorités sexuelles »). Mais il est vrai que la France Insoumise est antisémite, que les valeurs humanistes et internationalistes sont à juger à la même aune que le racisme et la xénophobie, bref, que la pensée de nos dirigeants est à peu près aussi indigente que celle d’un Trump.

Bloom dit: à

Tout, ou presque, est un appel d’air pour l’extrême droite, qui fait ses choux gras des faits divers glauques qui émaillent le quotidien de ce pays de 68 millions d’habitants, et en profite pour propager un nationalisme étroit et agressif. Comme de juste, ils font une fixette sur les cérémonie d’ouverture des événements sportif armés de leur certitudes sur « l’dentité française ».
Je songe à la façon dont Valeurs actuelles a tenté d’exploiter la cérémonie d »ouverture de la Coupe du monde du rugby où Valeurs actuelles en instrumentalisant Antoine Dupont. Ah, ils l’avaient bien aimé, cette cérémonie d »ouverture là, qui jouait sciemment sur des clichés éculés «Supporters bien élevés, joueurs patriotes, valeurs exemplaires»…Toto a bien vite mis les points sur les « i’ en disant qu’il refusait toute manipulation de son image.Pas besoin d’avoir été en prépa pour comprendre.
En l’occurrence, les « valeurs exemplaires » ont été un peu mises à mal par les propos racistes de Jaminet et les accusations de violences sexuelles dont font l’objet Auradou et Jégou.
Et pour qui connait la géographie de l’ultra-droite parisienne, les bars à bière rugby de la rue de Canettes sont des repaires bien connus des gudards et autres « patriotes » à la main lourde et au front (national) bas.
Les principaux fauteurs de troubles dans ce pays sont précisément des organes comme VA et la chaine CNiouze.
Il faut donc veiller à ne pas confondre cause et conséquence.
Car c’est in fine la même idéologie avec quelques modulations et en version soi-disant ‘dédiabolisée »/ripolinée que celle que véhiculait Jacques Bainville dans « l’Action française » quand il écrivait que Léon Blum était « un homme à fusiller, mais dans le dos ».
Haine de l’autre, et violence à tous les étages.

renato dit: à

Casser les codes ?! pour qui, pour quoi ?

J’ai regardé une vidéo de la « chose » et je dois dire que chez les drag queens, j’ai vu mieux.

Pour ce qui est de casser les codes, cela fait plus d’un siècle qu’on fait ça, et avec de bien meilleurs résultats, sans oublier que les bonnes manières voudraient qu’on le fasse avec un minimum d’invention et avec des contenus bien identifiables*. Bien sûr, si le public cible ce sont les boutiquiers, le pari est gagné, mais c’est facile car ils rejettent même le bon goût, alors le mauvais.

* “I tell my students, who believe passionately in explaining the work they’re sharing, ‘You know, when you’re dead, you can’t go around explaining this thing—it has to be right there on the page.’” Louise Glück

Cela dit, s’il faut dire que c’était bien… OK, « c’était bien ».

Un brin d’humour :

https://x.com/LascioChe/status/1818933175134851439

Clopine dit: à

Alors là, oui, Claude Bahia, je suis contente de lire vos mots. Quant aux jeux, ben, panem et circenses, pas vrai ?

Mais bon, je vais vous dire tout de même que, si l’on excepte les commentaires pénibles des journalistes, ben la nage papillon est un truc quand même de toute beauté. D’accord, je me fous complètement que ce soit Marchand qui l’ait remportée. Mais il y a dans cette lutte contre un des éléments fondamentaux de notre planète, à savoir l’eau, l’eau quoi, dans un ballet complètement dingue qui illustre notre problème fondamental, à savoir, comme dit Bataille, que nous ne pouvons plus être des animaux « comme de l’eau dans de l’eau », mais qu’il nous faut chercher à la combattre, et à la dominer, un élément de beauté humaine qui, pour être destructrice, mérite cependant de s’y attarder. Ou, pour dire autrement, c’est assez beau à voir, pour un de ses congénères, quand un homme s’acharne à vouloir être aussi performant qu’une grenouille.

puck dit: à

magnifique article !
ça donne hyper envie de se plonger dans ce livre.

Bloom dit: à

Tout, ou presque, est un appel d’air pour l’extrême droite, qui fait ses choux gras des faits divers glauques qui émaillent le quotidien de ce pays de 68 millions d’habitants, et en profite pour propager un nationalisme étroit et agressif. Comme de juste, ils font une fixette sur les cérémonie d’ouverture des événements sportif armés de leur certitudes sur « l’identité française ».
Je songe à la façon dont V.aleurs act.uelles a tenté d’exploiter la cérémonie d »ouverture de la Coupe du monde du rugby où Valeurs actuelles en instrumentalisant A. Dupon.t. Ah, ils l’avaient bien aimé, cette cérémonie d’ouverture là, qui jouait sciemment sur des clichés éculés «Supporters bien élevés, joueurs patriotes, valeurs exemplaires»…Toto a bien vite mis les points sur les « i’ en disant qu’il refusait toute manipulation de son image.Pas besoin d’avoir été en prépa pour comprendre.
En l’occurrence, les « valeurs exemplaires » ont été un peu mises à mal par les propos racistes d’un joueur du 15 de France et les accusations de violences sex..uelles dont font l’objet deux autres internationaux
Et pour qui connait la géographie de l’ultra-droite parisienne, les bars à bière rugby de la rue des Can.ettes sont des repaires bien connus des g.udar.ds et autres « patriotes » à la main lourde et au front (naZional) très bas.
Les principaux fauteurs de troubles dans ce pays sont précisément des organes comme VA et la chaine CNiouze.
Il faut donc veiller à ne pas confondre cause et conséquence.
Car c’est in fine la même idéologie avec quelques modulations et en mode soi-disant ‘dédiabolisé »/ripoliné que celle que véhiculait J Bai.nville dans « l’Ac.tion française » quand il écrivait que L. Blu.m était « un homme à fusiller, mais dans le dos ».
Haine de l’autre, et violence à tous les étages.

puck dit: à

Léon Marchand de rêve.

que notre héros national s’appelle « Marchand » c’est tout de même génial.

limite on croirait presque une blague genre : la performance olympique illustre l’esprit de l’ultra libéralisme, son héros s’appelle « Marchand » !

puck dit: à

« les Georges qui crawlent avec des écouteurs dans les oreilles. »

comme casque audio Léon il utilise le Apple Airpods Max ! c’est le casque audio de tous les grands sportifs et des DJ les plus célèbres !

on le trouve sur amazon à 530 boules…

Léon Marchand de casque audio Apple

Marie Sasseur dit: à

En janvier 68, Cohn-Bendit interpelle François Missoffe, ministre de la Jeunesse et des Sports, qui inaugure la nouvelle piscine de Nanterre, sur son livre blanc sur la jeunesse : « Monsieur le ministre, j’ai lu votre Livre blanc sur la jeunesse. En trois cents pages, il n’y a pas un seul mot sur les problèmes sexuels des jeunes », à quoi le ministre répond : « Avec la tête que vous avez, vous connaissez sûrement des problèmes de cet ordre. Je ne saurais trop vous conseiller de plonger dans la piscine. – Voilà une réponse digne des Jeunesses hitlériennes », répond Cohn-Bendit[104].
Même lien

Marie Sasseur dit: à

On a dit casque à conduction osseuse uniquement, pour se baquer, comme Camille Muffat.

Bloom dit: à

Léon Nageant!
Léon Glissant!
Léon-Poisson!
La marque des grands champions, pas d’expression délirante de joie…Un calme olympien…

puck dit: à

« Paul Valery tenait la natation pour « une fornication avec l’onde ». »

Valery m’a toujours paru un mec assez bizarre, limite un peu louche.

sûr que la France c’est le pays de l’amour (j’aime Attal qui regarde ailleurs) :

https://www.youtube.com/shorts/zehlQ1eIJ0c

puck dit: à

le coup du baiser de notre président avec notre ministre des sports c’est un peu la cerise sur le gâteau…

Paul Edel dit: à

Damien a écrit: »Un jour, dans un sauna, Dostoïevski a avoué à Tourgueniev qu’il avait violé et étranglé une petite fille. »
J’ai vérifié dans la biographie(fabuleuse) de plus de 1OOO pages de Joseph Frank sur Dostoievski qui est une autorité et une référence en matière de précision biographique .Or Frank raconte avec précision que ce chapitre intitulé faussement « la confession de Stavroguine »( qui fut titré « Chez Tikhon » par l’auteur) relate la visite de Stavroguine au monastère et c’est là qu’il s’accuse d’ avoir violé une fillette de douze ans.Ce passage fut écrit en automne 1871,le Messager russe » qui publiait le roman en feuilleton interrompit la publication et avertit Dostoievski que l’épisode du viol était trop choquant.L’auteur ne réussit jamais à faire changer d’avis « Le messager russe » et en fut affecté. ce chapitre resta donc inédit jusqu’à la mort de l’écrivain. Mais Dosto avait écrit deux versions. La deuxième version, avec modifications, fut gardée par Anna, la femme de Dostoievski. Ce refus de publier affecta si gravement Dostoievski qu’il lut en petit comité une version à ses proches:Maïkov, Strakhov et Pobedonotsev. Ils fdurent unanimes à trouver la scène vraiment choquante de « réalisme ». Alors Dosto imagina plusieurs variantes et dans l’une l’écrivain imaginait la rencontre entre Stavroguine et une adolscente dans un Sauna, oùl’avait conduite sa gouvernante », car quelqu’un lui avait raconté une histoire de ce genre. Là encore, les amis de l’écrivain lui recommandèrent de renoncer à cette variante car elle était insultante pour la gouvernante et le mouvement feministe en russie prendrait ça pour une provocation de la part de cet écrivain si anti-occidental et si réactionnaire. Bien sûr, dans le milieu littéraire russe, la censure du texte ces variantes firent beaucoup causer d’autant que Dosto insista, en parla beaucoup, se déplaca à Moscou uniquement pour discuter de ce chapitre avec Katkov, qui suspendit la publication du roman dans sa revue, et obligea l’écrivain à retrevailler toute la suite du roman pour essayer de s’adapter à ce chapitre manquant . Et c’est là que le clan des amis de Tourgueniev inventa cette histoire que Dostoievski se serait un jour présenté chez Tourgueniev et qu’il se serait accusé d’être coupable de ce crime « dans un sauna » .Mais c’est un épisode de la guerre a laquelle se livraient les deux grands auteurs, puisque Dostoievski avait plusieurs fois, dans ses romans, ridiculisé Tourgueniev. L’occidentaliste ami de Flaubert de de G. Sand contre le panslavisme fanatique de Dostoievski, qui dénoncait à longueur de colonnes le materiaslisme et l’athéisme de l’Occident. A la fin de sa vie il pensait que les peuples qui ne sont pas d’origine grand-russe, sont dans une profonde décadence et veulent détruire son pays.

Damien dit: à

Chère Sasseur, je crois que Cohn-Bendit avait justement couché avec la fille de ce Missoffe. Est ce que ce n’est pas ça l’histoire ? Ou était-ce avec une autre jeune fille de bonne famille ? Je ne me souviens plus.

Marie Sasseur dit: à

Si c’est le cas, c’est encore plus drôle

Damien dit: à

Merci pour votre commentaire et vos précisions, Paul Edel. Aujourd’hui, on peut lire la confession de Stavroguine en appendice, et c’est un morceau capital du roman, et de toute la littérature mondiale. L’opposition entre Dostoïevski et Tourgéniev, le Russe slavophile et l’Européen jouisseur résonne beaucoup aujourd’hui. C’est la problématique en Ukraine, la guerre qui se joue là est une guerre culturelle, un choc des civilisations, comme disait l’autre, à juste titre.

Marie Sasseur dit: à

grâce à Damien, et lui ayant répondu j’avais relu ça ce matin :

« Parmi les différents documents et manuscrits de Dostoïevsky découverts récemment dans les archives de l’Académie des Sciences de Petrograd se trouvait le manuscrit d’un chapitre inédit des Possédés, intitulé La Confession de Stavroguine, celui-là même que Katkov, le directeur de la revue le Messager Russe (où parurent en 1870 les Possédés), avait refusé de publier et qu’on croyait définitivement égaré. Ce manuscrit est une copie faite entièrement de la main de la femme de Dostoïevsky. Le texte russe a été publié il y a quelques semaines dans le premier fascicule des Documents pour servir à l’histoire de la littérature (Moscou), ainsi que dans les journaux le Nouveau Monde (de Riga) et le Gouvernail (Berlin). La traduction allemande a paru dans la Gazette de Francfort. Nous donnons ici pour la première fois la traduction française de ces pages extraordinaires qui devaient former le neuvième chapitre de la seconde partie du roman. Nicolaï Vsiévolodovitch Stavroguine est le personnage principal des Possédés ; l’évêque Tikhon, son interlocuteur, ne paraît que dans cet épisode qui forme un tout complet. »

Chapitre complet ici:

https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_Confession_de_Stavroguine

Un souvenir de théâtre et cette confession de Stavroguine étaient restés très fort.

puck dit: à

après son premier match Djoko a montré, de façon assez obscène, sa croix au public.
kipluzé une croix orthodoxe : un truc de slave.. : double obscénité !

on comprend pourquoi la maire de Paris a dit que les sportifs russes n’étaient pas les bienvenus à ces JO..

Damien dit: à

Dimanche, chez un bouquiniste musulman qui vend ses livres d’occasion 1 €, un record, j’ai feuilleté le Dictionnaire des termes médicaux de Delamare, une vieille édition. C’était passionnant, mais je ne l’ai pas acheté, car l’état du livre était trop mauvais. Rentré chez moi, j’ai regardé ce que ce livre donnait : il y en a une trentaine d’éditions depuis sa parution, à tous les prix, de 0,90 € à 40 €. Neuf, dans l’édition la plus récente, il est à 45 €, chez les libraires. Je crois qu’il ne faut pas acheter l’édition la plus récente, ni avec des illustrations. Je vais en choisir une assez vieille, pour avoir des mots anciens devenus rares, et concentrée sur les mots seulement, je n’ai pas besoin d’illustrations, je déteste ça. Les dictionnaires c’est passionnant, et celui de médecine manque à ma collection. J’ai vérifié dans une librairie spécialisée, le Delamare est une référence pour les étudiants en médecine, qui l’achètent sans hésiter. Ce n’est donc pas uniquement pour les malades imaginaires moliéresques, même si j’en suis souvent un…

Damien dit: à

Dans la vieille édition de mon père, intitulée « Les Possédés » et non pas « Les Démons », il y avait en appendice cette « Confession de Stavroguine ». Après, j’ai eu celle de la Pléiade, renommée « Démons », c’est mieux, car ça fait référence à la parabole du Christ, grandiose. Par le plus grand des hasards, j’ai commencé aujourd’hui la lecture de « La Logeuse », roman de jeunesse de Dostoïevski. J’étais intrigué par le fait que beaucoup de réalisateurs de cinéma, notamment polonais, l’aient adapté. J’ai opté pour la traduction Markowicz, bien sûr. Et si je relis un jour « Les Démons », ce sera dans une traduction de Markowicz. Sa traduction du « Joueur » est excellente, je l’ai testée récemment. Ah oui, je suis très dostoïevskien, parfaitement hystérique ! Attention !!!

Bloom dit: à

la France c’est le pays de l’amour

En tous cas, c’est le pays de Jean-François L.amour, double champion olympique au sabre & ancien ministre des Sports de JP Raff et Dom de Villep.
Il avait fait le voyage de Sydney avec le regretté président Lapasset (à l’origine des JO de Paris) et une délégation de grands sportifs français pour la demi-finale (perdue) de la Coupe du monde 2003.
Je me souviens qu’il avait très sèchement recadré le méridional Renaud M. qui n’était que Secrétaire d’état aux Affaire étranges, et donc protocolairement inférieur, trouvant qu’il se la jouait un peu trop « c’est le ministre que voilà » dans les cercles français où il était invité. On ne badine pas avec la hiérarchie en politique, pour le coup un vrai sport de combat, sans gants ni fleurets mouchetés.
Cet ancien champion olympique, par ailleurs plutôt bien articulé et généralement « soft spoken », possède un regard tranchant comme la lame d’un braquemart, qui peut faire peur quand le courroux le saisit.

puck dit: à

le Bien et le Mal chez Dosto c’est tout un poème…

il faut lire le bouquin de Chestov, ou celui de Steiner, ou la préface de Steiner au bouquin de Chestov, ou le mieux c’est encore de lire Dosto.

qu’importe.. c’est là qu’on voit pourquoi les russes ont du mal avec les discours occidentaux genre américains qui sont l’empire du Bien qui partent en croisade contre l’empire du Mal.

en ce moment l’empire du Mal c’est Poutine.

pour ça qu’on ne peut négocier avec Poutine : on ne négocie pas avec le Mal absolu : on le détruit !

le problème c’est que ce Mal absolu fait 11 fuseaux horaires et qu’il possède un arsenal nucléaire.

autant Saddam Hussein ou Kadhafi c’est plutôt sympa comme Mal absolu, les talibans ça devient déjà un peu plus compliqué, mais avec un arsenal nucléaire le Mal absolu ça devient un casse tête chinois, autant au niveau géostratégique qu’au niveau moral.

cette aporie morale c’est ce qu’on appelle la dissuasion nucléaire : en détruisant le Mal absolu on détruit en même temps le Bien absolu.

ça c’est pas possible parce que le Bien doit survivre au Mal, c’est un principe théologique basique, sinon ça coince.

Paul Edel dit: à

Damien, un dostoievskien doit absoluement lire le pavé de Joseph Frank, »Dostoievski un écrivain dans son temps » car sur les sources et les hantises de Dosto, il est foridable.On peut y passer un été entier.

Damien dit: à

Merci du tuyau, mon cher Edel. Je l’ai noté. J’avais lu la bio de Troyat et l’essai de René Girard. Je vais essayer de lire Joseph Frank.

Bloom dit: à

L’occidentaliste ami de Flaubert de de G. Sand contre le panslavisme fanatique de Dostoievski, qui dénoncait à longueur de colonnes le materiaslisme et l’athéisme de l’Occident. A la fin de sa vie il pensait que les peuples qui ne sont pas d’origine grand-russe, sont dans une profonde décadence et veulent détruire son pays.

Cela me rappelle quelqu’un, mais je n’arrive pas à me rappler qui…!
Dosto + le Soljenitsyne dernière période, voilà de bien grands maitres pour le petit czar du Kremlin.

Clopine dit: à

Ben, ma petite intuition n’est peut-être pas aussi bête qu’elle en a l’air. Les JO peuvent être parfaitement interprétés en ce sens : courir aussi vite que le jaguar, en accélération, sauter aussi haut qu’une gazelle, nager comme un poisson, se propulser comme une grenouille, grimper comme un singe, former une équipe aussi efficace qu’un clan de lionnes, porter des poids aussi lourds qu’un bousier poussant sa pilule ou un scarabée parcourant une prairie, être aussi léger qu’un éphémère ou aussi puissant qu’un éléphant, virevolter en clignotant des messages comme une abeille ou être aussi attentif à l’autre, l’adversaire, qu’un chat devant une souris, dominer une surface comme une libellule domine un ru, bref, le « sport », c’est juste une tentative désespérée et humaine, trop humaine, de s’accaparer les qualités animales… Pour les mettre au service de cette abomination absolue : la domination.

Clopine dit: à

Car la « compétition », c’est une domination. Y’a qu’à voir ici. Sur la RDL, veux-je dire.

puck dit: à

d’ailleurs Dostoïevski montre bien cette limite Bien Bien.
en fait chez Dosto le Bien absolu ça n’existe pas : dès qu’un type essaie de faire un truc bien on a des kilos de victimes collatérales.

chez Dostoïevski on ne trouve aucune action de Bien qui n’engendre pas un Mal.
et inversement.

pour ça que cette confession est terrible dans sa dimension tragique, le type ne regrette pas, il sait, mais il ne peut pas regretter parce que le fait de regretter ou de demander pardon serait se trahir soi-même, trahir son humanité, en fait il faut juste assumer son humanité, l’assumer ne signifiant pas la rendre supportable.

pour ça que Dostoïevski n’aime pas des personnages comme Aliocha dans les frères K., en fait il l’aime jusqu’à un certain point.

en fait on a un triptyque autour du tragique entre Dostoïevski / Pascal / Nietzsche et ça tient dans un équilibre instable.

pas étonnant que celui des 3 qui a pété un boulon c’est Nietzsche : c’est celui qui vivait le plus dans le déni, le problème est que le déni a ses limites.

Clopine dit: à

« Et que le meilleur gagne »…

(pfrrttt).

Non :

Ahahah.

Clopine dit: à

Puck, Dosto était un pauvre type, on est bien d’accord. (les casinos où il claquait son fric, par exemple). Mais il s’asseyait tous les jours devant sa table, pas celle du casino, mais celle où il tentait d’écrire sa posture au monde. Et vous ?

Clopine dit: à

Euh, pour revenir à mon humble petite comparaison, ben dans ce sens le vrai génie c’est Mohammed Ali, avec son papillon et son abeille, l’avait tout compris. Sauf qu’il tapait à peu près aussi fort qu’un gorille en colère, heureusement qu’il y avait les règles compliquées de la boxe, n’empêche que c’était tout de même un beau bébé (si j’ose m’exprimer ainsi, de toute façon, rien que d’écrire « Mohammed Ali » ici, c’est comme de lâcher un rot à un dîner dans le seizième, pas à cause du boxeur, mais à cause de l’intrusion d’un musulman dans une soirée distinguée. Pas d’erreur : je suis athée, toutes les religions m’indisposent quelque peu. M’enfin, faut quand même dire… Bah, rien.)

Bloom dit: à

Les Russes que je connais n’aiment pas beaucoup Dosto. En revanche, ils adorent Tolstoï qu’il jugent beaucoup plus « russe », même si je ne sais pas trop ce qu’il entendent par là.
En fait, ils sont surtout fans de Guerre et Paix, et ne tarissent pas d’éloges sur la version filmée de Serguei Bondarchuk qu’ils se repassent en boule quand ils ont le cafard (pas mal souvent)…

Clopine dit: à

Et au fait, Puck, quand vous dites que le déni a ses limites, ben j’ai bien l’impression que le capitalisme les a franchies, voire même s’en bat désormais le noeud.

Bloom dit: à

A l’appui de ce qui Clopine, avec qui je ne suis absolument pas d’accord sur le fond pour le sport, on peut tout de même citer le tatouage que porte sur son torse le nageur australien Kyle Chalmers, et qui est, au mieux, une des expressions du darwinisme/spencerisme social de base, au pire, du nazisme tout court:

« Nur die starken ueberleben »
(je copie ce qui est écrit sur son corps, car il manque une majuscule à Starken).

Pour la trado, voir Deepl.

NB: je croyais qu’on ne pouvait entrer dans une piscine quand on portait un tatouage…

Bloom dit: à

en boucle…

Bloom dit: à

A l’appui de ce qui Clopine = de ce que dit Clopine

Clopine dit: à

Ah ben, Renato, merci pour Sarah Ott. Enfin une qui exploite vraiment les pianos mis à disposition dans les gares ! je connaissais pas, merci à vous. (tant pis si ce n’est pas très gai).

Chaloux dit: à

Toutes ces historiettes dont certaines ont leur importance, Tourgueniev et Dostoïevski, Robespierre à genoux sous la pluie faisant son compliment à Louis XVI qui ne l’écoute pas, la prophétie de Cazotte, ce qu’a vu ou pas Musset en rouvrant les yeux à Venise, etc., sont pour la plupart rejetées. A propos de Cazotte, toutefois, même si La Harpe a fini par déclarer dans son cours de littérature qu’il s’agissait d’une histoire controuvée, la baronne d’Oberkirch n’en affirme pas moins dans ses mémoires que l’Europe de 88 résonnait (et raisonnait) de cette prophétie. Et si on sait lire, Musset raconte parfaitement ce qu’il à vu, même si Maurras (un excellent écrivain) dit qu’il ne vit (si l’on ose dire) rien. George Sand, rassurée après avoir lu Musset, a pensé que les lecteurs ne comprendraient pas. Il faut que je retrouve mon Guillemin.
Le traitement de ces épisodes dit beaucoup de la manière présente de faire de l’histoire.

puck dit: à

non Clopine, la posture c’est Flaubert, c’est Stendhal, c’est tous nos écrivains, mais pas Dostoïevski, il n’y a pas de posture chez lui.

en fait c’est simple, c’est juste une affaire de sécularité : Flaubert écrit de haut, il regarde la monde de haut parce qu’il n’a rien au dessus de lui, alors que Dostoïevski reste toujours à hauteur d’homme parce qu’il ne sait ce qu’il peut trouver au dessus de lui, du coup il préfère rester en bas.

l’autre point c’est l’hypocrisie : Flaubert écrit en s’imaginant être un type bien, il a une vision du beau, du vrai du bien etc…

alors que Dostoïevski écrit avec tous ses défauts.

et des défauts et des tares il en a : il est flambeur, menteur, on a dit qu’il a « violé » (ou tué ? » une jeune fille ? Dostoïevski est raciste : il n’aime pas les juifs, ni les musulmans, pas plus que les cathjoliques ou les protestants, il déteste les anglais, non il déteste les occidentaux (il les trouve hypocrites), en fait il n’aime que les russes, il a même dit un truc marrant genre que pour lui Tolstoï était le plus grand écrivain de son époque alors qu’il n’en pensait rien, il l’a juste dit parce qu’il était russe comme lui, en plus il ment, il est infidèle, en fait Dostoïevski a tous les défauts et il écrit avec tous ces défauts, à aucun moment, dans aucun de ses livres il fait la leçon.

Chaloux dit: à

J’oubliais.

Le Figaro:

« « Patrick Boucheron reconnaît que dans cette «grande scène trans», on peut voir «une interprétation de la Cène» peinte par Léonard de Vinci à Santa Maria delle Grazie à Milan. Dans ce long entretien accordé à Grand Continent, il préfère ainsi parler de «Cène subliminale». S’il ne dénie pas aux spectateurs le droit d’y voir une représentation de la Cène («Je ne peux prétendre que les gens ont tort de voir ce qu’ils ont vu»), il dénonce une polémique «tout sauf spontanée» et l’expression d’une «homophobie ordinaire». »

du Bouchon restera comme l’historien le plus ridicule de la Ve république. Il faut dire que ses premiers abouchements avec le flan de Tulle, à la base de sa fulgurante carrière, n’auguraient rien de bon.

Et maintenant, la perspective d’un autre flan à Matignon, ou plutôt d’un welsh, Bertrand. Une petite dizaine de jours? tout cela profondément répugnant.

aurais-je trop lu Léon Daudet? (Un excellent écrivain!).

puck dit: à

quand le Prince essaie de réconforter le gamin malade qui vient de louper son suicide (alors que tous les autres se moquent de lui parce qu’il n’a même pas su charger son pistolet) ce gamin malade lk’envoie balader, il lui dit qu’il n’en a que faire de son soutien, il ne veut pas être réconforté, ni consolé, il dit au Prince qu’il préfère les sarcasmes de ceux qui se moquent de lui parce qu’il a loupé son suicide à sa Bonté !

là on retrouve l’histoire de l’Inquisiteur : le Prince c’est comme le Christ, il vient porter à ce gamin une parloe d’amour, pour l’aider, et l’autre lui dit qu’il n’en a rien à cirer de son amour, il préfère la méchanceté » des autres à son amour !

pourquoi ? parce qu’ils sont humains, et ce gamin a besoin de cette « humanité » pour l’aider à vivre, même si cette humanité se montre sous son plus mauvais jour.

c’est le rapport conflictuel du Christ à l’Humanité, c’est un choc aussi brutal qu’inopérant : l’amour du Christ glisse sur la peau de l’homme sans jamais la pénétrer.

pour ça que l’Inquisiteur l’envoie ch.er : qu’est ce que tu reviens faire ? tu veux encore mettre ton b.rdel avec ton amour amour du prochain ? des trucs à la c.n qui n’existe que des esprits malades ?

non seulement tu n’a pas apporté ni l’Amour, ni le Bien, mais en plus tu n’as engendré que des malheurs et des souffrances !

qu’est-ce que tu viens foutre encore ? tu es déjà venu, tu as déjà tout dit et ça n’a servi à rien ! l’Homme est sourd a tes paroles d’Amour : tu pourrais revenir te pointer mille fois que ça ne changerait rien !

laisse moi donc tuer et torturer tranquille tous ces hérétiques et ces blasphémateurs ! en plus je le fais en ton Nom…

pour une fois on tombe sur un Inquisiteur pas trop débile.

Chaloux dit: à

« laubert écrit de haut, il regarde la monde de haut parce qu’il n’a rien au dessus de lui »

Propos parfaitement stupide.

puck dit: à

non, chez Dostoïevski si on veut trouver des actes d’amour ou de bonté il faut chercher ailleurs, dans l’obscurité, dans la boue, dans la déchéance, la violence, dans ce que l’homme peut produire de pire, quand on va loin dans ces ténèbres aloàrs là, peut-être, on peut trouver un quelque chose, pas une Lumière qui vient inonder les hommes pour leur apporter une Sainte Révélation, non peut-être juste trouver un truc qui n’a rien à faire là, comme par exemple ce qu’il décrit dans la maison des morts, ces criminels de la pire espèce, la lie de l’humanité, là on peut trouver juste une petite lumière, une petite étincelle lumineuse, fugace, presque invisible, c’est là que peut-être se niche Dieu, et la foi.

ce qui fait de Dostoïevski l’écrivain le plus optimiste, le plus lumineux, celui qui réussit comme par miracle à trouver une raison d’espérer et de croire en l’Homme non pas dans une séparation entre le Bien et le Mal, mais dans la finitude tragique de l’existence humaine qui se poursuit inexorablement au fil des générations qui se succèdent.

Bloom dit: à

3J, vous avez fait allusion au passage de la délégation irlandaise plus haut.Même si je suis un peu en délicatesse avec l’Irlande du sud depuis quelques temps (pas avec ses écrivains), je ne résiste pas à la tentation de vous livrer deux anecdotes historiques sur le rapport de ce pays avec les JO:

Aux JO « intermédiaires » d’Athènes en 1906, Peter O’Connor, spécialiste du « saut à cloche pied » (aujourd’hui triple saut), furieux de voir l’Union Jack hissé en l’honneur de sa médaille d’argent, escalada le mât olympique pour brandir un drapeau vert portant le message « Erin go Bragh » (« L’Irlande pour toujours »), sous la protection des autres athlètes irlandais.

Ce coup d’éclat resta sans suite, car ‘back home’ la répression de la Couronne britannique n’était pas connue pour sa douceur. Peu de temps après cependant, Roger Casement (à qui Vargas Llosa a consacré un très mauvais roman), diplomate du service colonial britannique devenu un fervent nationaliste & anti-impérialiste irlandais, rédigea une proposition en faveur de la création, par l’Irlande, de son propre Comité olympique pour assurer une représentation irlandaise indépendante aux JO de Londres de 1908. « Personne ne peut nier à l’Irlande le statut de « pays ». Elle n’est peut-être pas un État ou un royaume, mais elle est assurément un pays… ».
On connait la suite. Quelques années plus tard, l’Irlande, amputée de sa partie nord-est, devenait indépendante au terme d’une guerre victorieuse menée contre l’occupant britannique suivie d’une sale guerre civile qui ne compta que des vaincus….

Marie Sasseur dit: à

Les possédés, je préfère ce titre à celui de démons trop connoté , car d’évidence on a la une fresque politique de jusqu’auboutistes, dont l’action terroriste deviendra peu à peu le but, mais encore faut-il voir par où ca passe pour en arriver là.
Stavroguine, de noble extraction, est assurément le plus disjoncté de la bande, et l’autopsie pratiquee sur son son cerveau , un moyen bien illusoire pour conclure quoi que ce soit.
Mériterait assurément d’être relu..

puck dit: à

d’ailleurs les russes ont un rapport à l’Histoire différent du nôtre.
il faut écouter le début de l’interview de Poutine par Tucker Carlson.
en fait les chinois c’est un peu pareil : ils ne renient rien de leur Histoire, ils prennent le pire comme le meilleur et ils l’intègrent.

alors que nous, nous rejetons dans pans de notre histoire parce que nous nous pensons meilleurs : la collaboration et le colonialisme c’était pas la vraie France, la vraie c’est nous, celle du présent.

pas les russes, ni les chinois.

les chinois c’est encore plus marrant ils sont tellement fiers de ce qu’ils sont qu’ils n’imaginent pas que d’autres puissent faire comme eux.

par exemple les américains veulent exporter leur modèle de démocratie, faire du monde une immense Amérique.

alors que les chinois n’imaginent pas exporter leur modèle par que les autres sont moins futés qu’eux, et les russes c’est pareil, sauf qu’on retrouve chez eux la dimension « messianique » des américains, mais par leur seule présence.

Bloom dit: à

Loué soit Dosto qui nous apporte un peu d’air frais- froid permettant de dissiper les miasmes de la Rance obsidionale qui refoule grave.

Bloom dit: à

Apparemment, les dicos en ligne donnent les Démons comme traduction à l’original russe: Бѣсы
Un(e) russophone est demandé(e)!

Chaloux dit: à

Le plus grand romancier c’est Tolstoï, mais le plus nouveau, le plus humain et à mon humble avis le plus grand, c’est Tchekhov. J’ai lu très jeune avec passion Dostoïevski, mais j’y suis peu revenu. Chez Tchekhov, pour reprendre le jugement de Julien Gracq, tout est vrai. Une lumière dans la nuit.

Bloom dit: à

Dernière petite anecdote en guise de clin de mol- oeil:
On connait la passion du grand Sam Beckett pour le vélo et dans une moindre mesure, le rugby, mais qui sait que c’est son oncle qui représenta l’Irlande aux JO de Paris en 1924, en tant que capitaine de l’équipe de water polo?
Beckett lui-même avait appris à nager à Forty Foot, la piscine de mer « pour hommes seulement » qui se trouve à un jet de pierre de la Tour Martello où débute Ulysses…(40 foot du nom du 40e régiment d’infanterie britannique stationné en garnison à côté)
Je m’y suis trempé plusieurs années de suite en août ou en juillet, et y ai trouvé l’eau un peu plus que glaciale. On imagine le grand Sam, bon pied, bon molloy, s’y plonger avec délices et fortitude au printemps et en automne (c’est à dire en hiver chez nous).
Il est vrai que dans ces îles septentrionales, les jeunes filles sortent dans la nuit de l’hiver revêtues d’un simple T-shirt pour « clubber » jusqu’au point du jour.
Different strokes for different folks…

Samuel dit: à

Nicolas Berdiaev soulignait, à juste titre, que l’épilepsie dont souffrait Dostoïevski explique, selon le philosophe russe, son style d’écriture chaotique à l’image de sa vie tout aussi chaotique.

rose dit: à

Accouchement dans la douleur :
Dosto.c’est vous.

et des défauts et des tares il en a : il est flambeur, menteur, on a dit qu’il a « violé » (ou tué ? » une jeune fille ? Dostoïevski est raciste : il n’aime pas les juifs, ni les musulmans, pas plus que les cathjoliques ou les protestants, il déteste les anglais, non il déteste les occidentaux (il les trouve hypocrites), en fait il n’aime que les russes, il a même dit un truc marrant genre que pour lui Tolstoï était le plus grand écrivain de son époque alors qu’il n’en pensait rien, il l’a juste dit parce qu’il était russe comme lui, en plus il ment, il est infidèle, en fait Dostoïevski a tous les défauts et il écrit avec tous ces défauts, à aucun moment, dans aucun de ses livres il fait la leçon.

D. dit: à

Gros orage à Chaville. La foudre aurait pu tomber sur mon poulailler.
Demain, je commande un paratonnerre.

Jazzi dit: à

Xavier Bertrand part favori pour Matignon.
Vous misez sur lui, vous ?
Combien ?

rose dit: à

Lu ds Marianne, sur le départ d’Annie Lebrun
Pour Jacques Barozzi in Changer le monde.
« Mais si elle rejoint le surréalisme, c’est parce qu’elle partage l’intuition fondamentale d’André Breton : « Transformer le monde, a dit Marx ; changer la vie, a dit Rimbaud : ces deux mots d’ordre pour nous n’en font qu’un. » »

puck dit: à

la grosse différence entre Tolstoï et Dosto : le premier est un progressiste, il pense qu’en rendant la société meilleure l’homme deviendra meilleur et le second pense que même dans un monde parfait l’homme restera le même.

cela se perçoit dans le rapprt au temps dans leurs romans : Tolstoï travaille sur un temps long parce qu’il pense que le temps peut jouer sur la nature des individus, alors que chez Dosto le temps est compressé au maximum, même la nuit ses personnages ne dorment pas.

Steiner a écrit un livre sur l’humanité qui se divise en 2 les progressistes qui pensent comme Tolstoï et les autres qui pensent comme Dosto.

sauf que le point commun entre ces deux est que le temps est toujours celui de l’horloge, des heures, des années etc…

Tchekhov a trouvé une nouvelle voie en jouant sur la temporalité.
Une temporalité plus proche de celle de l’écoute musicale : non pas le temps de l’horlogr, mais un temps basé sur une horloge intime.

pour la musique c’est simple à comprendre : l’écoute musicale est celle de l’instant présent, sauf que si on regarde au microscope cet instant présent on voit qu’il se décompose en 2 temps : un instant à venir, c’est le temps du désir (jamais assuré parce que la note peut être différente de celle attendue) où l’on perçoit la note un temps infime avant qu’elle n’arrive. Et de l’autre côté un présent qui correspond à une forme de « décalage rétrospectif » (cfr Janké) entrainant une nostalgie instantané, cette note attendue et arrivée (ou pas) et de suite elle s’en va, cela correspond à un instant comme l’on dit d’une personne : elle vient de partir à l’instant.

cette horloge intime qui a cette faculté d’étendre le temps (un peu comme dans la relativité) est une horloge de l’émotion parce qu’elle nous prive de toute forme d’analyse ou même de perception pour nous plonger dans l’émotion.

chez Tchkhov on retrouve cette temporalité non mesurable puisque fondée sur une horloge intime et des émotions qui en résultent (regret, nostalgie, déception, espérance, désir etc…)

Pablo75 dit: à

un dostoievskien doit absoluement lire le pavé de Joseph Frank, »Dostoievski un écrivain dans son temps » car sur les sources et les hantises de Dosto, il est formidable. On peut y passer un été entier.
Paul Edel dit

En France on n’a publié que la version en un seul volume, condensée par l’auteur, en 2010. En espagnol on a traduit la version intégrale en 5 vols.

Moi j’ai les deux versions mais j’en ai lu aucune.

puck dit: à

l’autre problème avec Tolstoï c’est qu’il est trop « occidentalisé », c’est presque un écrivain issu des Lumières. Il correspond à ce courant de culture russe qui peduis Catherine a tout fait pour ressembler à une Europe qu’elle admirait et qui a donc perdu son identité russe.
alors cette identité russe on la retrouve à fond les ballons chez Dosto et autant chez Tchekhov.

Pablo75 dit: à

non Clopine, la posture c’est Flaubert, c’est Stendhal, c’est tous nos écrivains
puck dit: à

Sauf Maurice Desborels, quand même…

Pablo75 dit: à

Le plus grand romancier c’est Tolstoï, mais le plus nouveau, le plus humain et à mon humble avis le plus grand, c’est Tchekhov. J’ai lu très jeune avec passion Dostoïevski, mais j’y suis peu revenu. Chez Tchekhov, pour reprendre le jugement de Julien Gracq, tout est vrai. Une lumière dans la nuit.
Chaloux dit

Totalement d’accord.

Bill Evola dit: à

Jazzi dit: à

Il ne s’agit pas d’agresser mais de réveiller les consciences, closer. « Casser les codes » selon les concepteurs…

Bloomier doit aimer, c’est comme « casser du faf »! 🙂

( Et par la même occasion  » bouffer du curé »! 😉

puck dit: à

autre chose qui fait que la temporalité chez Tchekhov revoie à cvelle de la musique c’est qu’elle renvoie une forme particulière de la nostalgie : une nostalgie d’évènements non vécus.

Janké dit : »La nostalgie est d’essence musicale parce que, comme la musique, elle ne nous renvoie pas toujours à un passé personnellement vécu »

cela signifirait que la musique nous trompe ?

Janké dit non, au contraire c’est un moment de parfaite lucidité parce que ces « faux souvenirs » nous font prendre conscience de la précarité et de la fuite de notre présent.

dans un de ses poèmes Pessoa écrit : « Je suis seul et je songe, nostalgique / Comme il est blanc et plein de charme / Ce paysage que j’ignore / Tel qu’il se montre à travers la fenêtre / D’une maison que je n’aurai jamais »

à la différence de Pessoa, chez Tchekhov il y aurait l’espérance (désir) qu’un jour, cette maison, on y vivrait, même si on sait que ce jour n’arrivera jamais.

Pablo75 dit: à

« Nur die starken ueberleben » (je copie ce qui est écrit sur son corps, car il manque une majuscule à Starken).
Pour la trado, voir Deepl.
Bloom dit:

« Pour la trado, voir Deepl. »

Comment peut-on être si con? Et surtout si méprisant envers les gens qui supportent ses tonnes de conneries chaque jour?

Ce type se prend tellement pour Dieu qu’il ose nous traiter tous ici de pauvres diables sans dissimuler (tellement il est con). Il écrit en pensant: ce que je dis est tellement intéressant et mes lecteurs sont tellement débiles, que je ne vais pas citer directement en français (ce qui aurait suffit amplement) ou en allemand (pour me la péter) avec la traduction, non. Je vais leur dire d’aller chercher la traduction s’ils veulent mériter mon texte et comprendre son intérêt suprême. Comment peut-on si con pour ne pas voir le message inconscient qu’on délivre avec une attitude pareille?

« NB: je croyais qu’on ne pouvait entrer dans une piscine quand on portait un tatouage… »

NB. Je croyais qu’on ne pouvait pas survivre longtemps dans ce monde-ci en étant si con…

Pablo75 dit: à

je suis un peu en délicatesse avec l’Irlande du sud depuis quelques temps
Bloom dit

Mais quel con !!! (bis).

puck dit: à

salut pedro !!
c’est la forme ?

rose dit: à

Marie France
Écouté en entier l’interview d’Ardisson.
Ai noté : elle appelle son changement de sexe la rectification.

rose dit: à

Ai trouvé très belle l’expression « être en délicatesse ».

puck dit: à

« Mais quel con !!! (bis) »

en fait oui : c’est toujours la forme !

Pablo75 dit: à

Loué soit Dosto qui nous apporte un peu d’air frais-froid permettant de dissiper les miasmes de la Rance obsidionale qui refoule grave.
Bloom dit:

Mais qu’est-ce qu’il a compris notre andouille anglo-saxonne à Dostoïevski? Il doit croire qu’il est d’extrême-gauche (comme il le croit de Baudelaire). Il ignore que Dostoievski a été interdit dans la Russie communiste.

Mais quel con !!! (ter).

puck dit: à

souvent les gens préfèrent Tolstoï.
parce qu’il écrit comme Flaubert ou Stendhal en prenant de la hauteur.

du coup ça donne à ces écrivains une espèce d’intelligence et cette intelligence est ransmise au lecteur.

d’où la ribambelle de tous des dictionnaires amoureux de Flaubert, de Proust et de tous les autres.

alors que personne n’écrira jamais un dictionnaire amoureux de Dostoïevski.

plutôt le contraire : donner toutes les bonnes raisons de détester Dostoïevski, un comme avait fait Nabokov.

puck dit: à

exact pedro : Dostoïevski était aussi un réactionnaire. j’avais oublié ça dans la liste des défauts à Dosto.

c’est plus simple de faire la liste de ces qualités : aucune…

puck dit: à

comme Dostoïevski n’est pas un type, ni un écrivain aimable on prend très peu de plaisir à lire ses livres.

exemple cet extrait sur la confession de Stavroguine : qui peut dire ouai j’ai pris un pied à lire ces confessions ?

puck dit: à

ça me rappelle l’extrait d’une émission « Apostrophe » où Pivot était tellement amoureux d’un livre qu’il avait dit à ses auditeurs sûr de son coup : il faut l’acheter et s’il ne vous plaît pas je vous le rembourse !

le livre en question c’était « la première gorgée de bière » de Delerm.

je lui avais renvoyé ce bouquin et il ne me l’a jamais remboursé.

Pablo75 dit: à

Quel salmigondis de concepts plagiés, de pseudo-idées et d’approximations nebuleuses dans les messages de Desborels !!

En fait, le problème de Maurice D. et de Bloom est le même: leur immense complexe d’infériorité produit par leur certitude définitive d’être des écrivains ratés. Se considérant des génies de naissance, ils ont essayé pendant longtemps d’écrire des chefs-d’oeuvre, avec un résultat si catastrophique qu’eux-mêmes se sont rendu compte qu’ils n’arriveront jamais.

Alors ils viennent ici se la péter en déversant leurs petites crottes…

Paul Edel dit: à

Je vais vous dire:impossible de se passer des écrivains russes de Gogol à Tchekov..et Lermontov..et Tourgeniev..et le fleuve Tolstoi..et l incroyable Idiot signé Dostoïevski..un immense paysage humain sans equivalent….à toujours parcourir et redecouvrir..sonder..et Tchekov fulgurant dans la sobriété et l apparente simplicité..un absolu miracle ces russes
.

nse

Damien dit: à

Chère Sasseur, ce qui s’est passé avec Cohn-Bendit et Missoffe, est raconté dans l’extrait suivant. La fille en question était Françoise de Panafieu, dont vous vous rappelez certainement. Elle était la fille de Missoffe, elle est donc née Missoffe, et on lui a attribué une liaison avec Cohn-Bendit. Que s’est-il passé ? A mon avis, ils ont consommé. Mais ce n’est pas ce que semble dire le texte suivant, pour sauver l’honneur de la donzelle, qui a quand même dû s’exiler en province.

« En Mai 68, l’histoire moderne taille une anecdotique encoche dans le rêve immaculé de la belle Françoise. Elle est étudiante à Nanterre quand son père, ministre de la Jeunesse et des Sports, y est sérieusement molesté, lors d’une visite, par les étudiants. Parmi eux, Daniel Cohn-Bendit. Deux jours plus tard, l’agitateur est arrêté et menacé d’expulsion. On demande à Françoise d’intervenir auprès de son père. «Elle a dû le faire, raconte-t-il, mais je ne la connaissais pas.» Minute suggère une idylle entre le révolté et la fille du ministre. Meurtrissure. «Je suis partie deux mois en Normandie, explique-t-elle. C’était obligatoire: je ne pouvais plus aller à la fac sans être accueillie par des paparazzi.» Cette anicroche sera le seul scandale public, l’unique ombre de fréquentation gauchiste de celle qui avoue ne s’être jamais révoltée en quoi que ce soit contre sa culture familiale. Deux ans plus tard, elle épouse Guy de Panafieu, un jeune énarque. » Internet, mon épicier

Bonne journée !

Marie Sasseur dit: à

Cher Damien, Cette histoire d’inauguration de piscine a Nanterre, a provoqué un petit pincement au cœur. La postérité a peut-être retenu cette altercation emblématique des enjeux de cette révolution des mœurs. Promouvoir très largement le sport d’un côté et promouvoir la baise sans contrainte de l’autre, à ce sujet Cohn Bendit aura poussé le curseur assez loin, jusqu’à l’immonde.
Je me souviens de ma première leçon de natation, c’était en piscine cher Damien. Il n’en reste aujourd’hui que quelques pierres et une source scintillante.
Figurez-vous qu’une jeune a répondu à la vaste enquête lancée dans le cadre du livre blanc de la jeunesse du ministre Missofe, premier ministre des sports et de la jeunesse en titre dans l’histoire de la Veme République. Il s’agissait de répondre a cette enquête largement relayée dans la presse magazine a destination des jeunes ,à la télé, et surtout a la radio , réponse par un texte chantant.
Voici pour vous, cher Damien, et en exclusivité :

 » J’ai 18 ans comme votre fille  [15] . Je fais le métier que j’aime et j’ai la chance d’avoir une jeunesse très heureuse.

Je m’associe à votre enquête car je voudrais que tous les jeunes soient comme moi et je me permets d’exprimer quelques- uns de leurs souhaits.

Soyez notre « Charlemagne de l’an 2000 ». Construisez de belles écoles, que tous les lycées de France ressemblent à mon lycée Paul Valéry le plus moderne de Paris.

Construisez des stades, des piscines, encouragez les Maisons de Jeunes. Créez en de nouvelles ; nous aimons tant nous retrouver entre copains.

Donnez à chacun la chance de trouver un travail qui le passionne.

Nous sommes des millions à compter sur vous. Merci, monsieur le Ministre.

France Gall  [16] »

https://www.cairn.info/revue-histoire-politique-2008-1-page-11.htm

renato dit: à

Un Touriste Aventureux, l’œil rivé sur le téléphone, me demande : « Le café Starbucks, c’est où ? ».
Le « s’il vous plaît » ne lui a même pas traversé l’esprit, mais puisque nous sommes juste devant le café bien connu et que l’enseigne est clairement visible, je fais un signe de la main, et le Touriste Aventureux s’enfonce dans la caverne urbaine sans même un grognement, et encore moins un merci.
Bon, cela s’est passé à 8.10 : le Touriste Aventureux a peut-être mal dormi… Ou bien le café de l’hôtel où il est descendu n’était pas fameux ?

JC..... dit: à

VOEUX SINCERES

Cessons de rêver, chers compatriotes bourgeois ! Cessons de tenter de maintenir notre influence dans le monde actuel en étant réduits à nous protéger de l’impuissance dans le réel, profitant de nos vielles ombrelles nucléaires soit disant protectrices.

Le monde terrestre a changé : nos lois doivent changer. Nos comportements aussi. Pour nos enfants.

Bloom dit: à

A été ministre, F de Panafieu, du tourisme.(non sexuel, s’entend) dans un gouvernement Juppé, c’était d’ailleurs une des « jupettes »…
Et Dany a été expulsé de France, ou il n’a pu revenir qu’au début des années 80, ou il était adjoint à l’intégration à la mairie de Francfort. On expulsait les binationaux révolutionnaires au pays des droits de l’homme  …nou sommes tous des etc.
En tous cas, pour en revenir à la piscine, là où on attrape des panaris, Dany s’est choppé une panafieu. Homo abilis.
Le meilleur texte sur cette période est le roman de Robert Merle, Derrière la vitre. « C’était pendant le cours de Cyrille Arnavon… » Merle enseignait la littérature us a Nanterre à l’époque,. Il savait de quoi il parlait. Et lui ne s’est pas fait viré par les étudiants,  comme Ricoeur en philo, qui a reconnu n’avoir rien saisi de l’ampleur du 22 mars…

Marie Sasseur dit: à

L’échange entre l’etudiant testostéroné et le ministre été beaucoup moins policé que la légende ne le laisse entendre.

Voici ce qu’a déclaré le ministre Missofe, qui y était, lol

« Entretien du 23 mars 1994 donné à la Fondation Charles de Gaulle

En Mai 68, j’avais écrit juste avant le Livre blanc sur la Jeunesse. Il a été édité mais on m’a empêché de le diffuser. Je pensais qu’il y avait un problème. Je voulais qu’on fasse des Etats Généraux de la Jeunesse française.

J’avais fait faire une piscine à Nanterre. Il faut voir ce qu’était Nanterre à l’époque. C’était un cloaque. Il n’y avait aucun moyen de transport vers Paris, les types marchaient dans la boue. J’avais donc fait faire une piscine et je vais l’inaugurer. Le doyen de Nanterre, Pierre Grappin, me téléphone pour me dire qu’il ne fallait pas venir car il y aurait une manifestation. J’ai refusé la protection de CRS qu’il me proposait. Je suis arrivé à Nanterre ; il y avait tout le corps professoral qui m’attendait à la porte. J’ai inauguré la piscine et je suis sorti par la grande porte. Il y avait une vingtaine de types. Un petit rougeaud sort des rangs et me dit : « Parlez –nous des relations sexuelles entre les étudiantes et les étudiants ». Je lui réponds : « Avec la gueule que tu as, ça ne m’étonne pas que tu ais des difficultés de ce côté-là. Mais j’ai fait faire une piscine, c’est fait pour toi. Si tu as des pulsions un peu trop fortes, tu te fous dans la piscine, ça ira mieux après ». Et je suis parti.

C’était Cohn-Bendit. Grappin l’a convoqué le lendemain pour lui dire qu’il le foutait à la porte. J’ai reçu une lettre où il s’excusait. Je lui ai répondu que l’affaire était close et que s’il voulait me dire des choses, il fallait qu’il prenne rendez-vous. Il a photocopié ma lettre et l’a affichée dans tout Nanterre. On s’est demandé pourquoi je le protégeais et on a fait courir la rumeur que ma fille était sa maîtresse. Ma fille n’avait jamais vu Cohn-Bendit de sa vie. De Gaulle m’en a parlé et m’a dit « Ecrasez, que voulez-vous faire ? ». Ce jour-là, je me suis dit : « Je fous le camp de la politique. Qu’on m’attaque moi, c’est tout à fait normal mais qu’on attaque ma femme ou mes enfants, je ne peux pas l’accepter. C’est un milieu trop pourri. » Je suis donc parti. »

Marie Sasseur dit: à

François Missoffe

Bloom dit: à

La liste des insanités proférées par le bourrin catalan est toujours la même (con, pétasse, Dieu…). AuQune imagination ,ce Hijo de la chingada! Motherfucker.

Chaloux dit: à

« Hijo de la chingada! Motherfucker. »

Lamentable, étroniforme Bloomie.

Chaloux dit: à

Bis

« Hijo de la chingada! Motherfucker. »

Lamentable, é.troniforme Bloomie.

Bloom dit: à

En fait, le problème de Maurice D. et de Bloom est le même: leur immense complexe d’infériorité produit par leur certitude définitive d’être des écrivains ratés. Se considérant des génies de naissance, ils ont essayé pendant longtemps d’écrire des chefs-d’oeuvre, avec un résultat si catastrophique qu’eux-mêmes se sont rendu compte qu’ils n’arriveront jamais.

Heureusement qu’il ne pratique que la psychologie de comptoir, le bourrin catalan du blog à passou.
Au loin, ces moulins, allez, charge, ma grosse!
Plius ridicule que c’t’homuncule, tu meurs!

closer dit: à

« un immense paysage humain sans equivalent…. »

Entièrement d’accord Paul. On en a jamais fini avec les russes…

Chaloux dit: à

Et la Clopine en roue libre.

« (ben tiens, pas une seule fille voilée dans le tas, et pourtant, question minorités opprimées, elles aussi se posent là, même si elles se fourvoient aux yeux de l’athée que je suis) ».

Pas non plus de ces fantômes iraniens qui se sont battus pour être libres, femmes assassinées dans les geôles, hommes pendus en place publique.

La tueuse de dindons aux draps flétris par l’amour, qui laisse crever son âne pour ne pas lever son derrière de sa couette, ce bourreau qui veut se faire passer pour une victime, ne s’arrange décidément pas.

Dégoût.

Bloom dit: à

Extrait du lexique favori du bourrin catalan, qui débourre sur les chemins de la rdl quand il ne vomit pas sa psychologue de comptoir dans un rade pourri du 19e.

péter
pétomane
pétasse
con (fois n)
cul
couillon
larbin
complexé
pourri

Le Psycho et l’Huisserie, c’est vraiment Bouchet et Pécuvar, deux pour le le prix d’un. Bref, l’arnaque permanente.

closer dit: à

Merci Claudio d’avoir dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas ici…Mais ils restent terrés derrière leur ordinateur de peur de passer pour de vieux jetons réactionnaires. Clopine est l’une des rares à avoir le courage de ses opinions en dépit du risque de se retrouver dans la même charrette que des gens infréquentables, comme moi par exemple.

D. dit: à

Absolument, Closer. Ce sont des carriéristes du blog. Pas de vague pour conserver une « réputation » et durer ici jusqu’à la fin des fins.

D. dit: à

le Touriste Aventureux s’enfonce dans la caverne urbaine sans même un grognement, et encore moins un merci.

…moi je l’aurais retardé deux minutes à ma façon, renato. Faut pas laisser ces cons faire ce qu’ils veulent sans arrêt. C’est rendre service à personne.
J’ai déjà écrit ici comment je faisais quand 4 ou 4 marchent de fro t sur un trottoir en attendant que tu descendes dans le caniveau ; moi je bouge pas d’un millimètre en allant à la collision frontale.
Par principe.

D. dit: à

Je choisis le côté où il y a un adulte, bien entendu. Parce qu’ils ont souvent des mioches, ces connards.

D. dit: à

Moi quand je vais visiter un pays, ce qui est assez rare, il faut bien le dure, je me fais tout petit et je me fais un honeur à toujours me sentir humble et invité par ses habitants. Ce n’est pas parce que le Droit et deux bouts de papier vois donnent l’autorisation d’y circuler que ça vous donne le droit de vous y sentir chez vous. On est toujours invité par une nation et son peuple et on doit s’y comporter en invité, pas en pays conquis. Par exemple quand je vois comment certains se comportent en Grèce, j’ai honte et me range instinctivement du côté des Grecs.

D. dit: à

Chaloux, vous dépassez les bornes.
Arrêtez.

Bolibongo dit: à

Chaloux dit: à

Essai.*

*Encore un rugbyman de fauteuil!:)

rose dit: à

Qd on va visiter une région, pareillement, présentement.

Bloom dit: à

Essai pas transformé, la crapule vieillit mal mais aime toujours autant se vautrer dans l’abjection. Qu’il profite de ses derniers moments de défécation bloguesque.

Chaloux dit: à

Macron semble avoir placé ses vacances sous le patronage de Catulle. Tableaux vivants. Il a toujours aimé le théâtre. Compréhensive, Maman le laisse se détendre avec ses « bons amis ».

Chaloux dit: à

Confirmation. Pour Bloomie, c’est bien ça.

Bloom dit: à

Ça vient de trop bas. On laisse le job à la Motocrotte.

Chaloux dit: à

Quand on traite à longueur d’année les gens de f. de p., il faut tout de même s’attendre, au minimum, à ce qu’on vous renvoie le compliment.

Non?

Chaloux dit: à

Il est sans voix. j’ai touché juste.

lmd dit: à

Un, on a le droit de blasphémer,
deux, c’est une devoir d’utiliser ce droit quand on voit la prolifération, ici, ailleurs, partout, d’imbéciles fiers d’être réac.
Trois, non, décidément, je préfère ne pas ; il fait beau, la mer est belle ; il vaut mieux nager que regarder les autres nager dans la piscine.

Bloom dit: à

Dans tes rêves, chalouze l’ Autosatisfait.
Ca a des lettres (P.Q) mais un chiffre et un seul, Zéro.
On va sortir les archives.
On va voir qui traite qui de quoi.
Même Chaville s’offusque, c’est dire.q
Self control, la louze connaît pas, c’est son harmatia!

Marie Sasseur dit: à

il vaut mieux nager que regarder les autres nager dans la piscine.
______

Ce soir lmd, ce soir , Léon en or pour la 4ème fois.

Chaloux dit: à

Sors les archives, Bloomie la donneuse, je n’en ai absolument rien à f.outre. Au contraire, ça m’amusera. Donne-toi du mal pour cette bonne cause, ma grande, tu aimes tellement ça. Et puis ensuite, dénonce, dénonce, dénonce. Et ne désespère pas, un jour, bientôt peut-être, il y aura la guerre. Tu pourras t’en donner à cœur-joie.

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