de Pierre Assouline

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Eblouissante obscurité des sonnets de Garcia Lorca

Eblouissante obscurité des sonnets de Garcia Lorca

Qu’on le veuille ou non, il en va de Federico Garcia Lorca comme de Heinrich von Kleist : impossible d’évoquer leur œuvre en oubliant l’ombre portée de leur mort sur leur vie. Dans le cas du premier, son exécution par des miliciens franquistes ; dans celui du second, son suicide avec sa maitresse. Les éditeurs de l’Anthologie bilingue de la poésie espagnole dans la Pléiade assurent même que si Garcia Lorca (1898-1936) la domine avec Cervantès aux yeux des lecteurs, les conditions tragiques de sa mort n’y sont pas étrangères ; quant à Cioran, il allait même plus loin en jugeant impossible de lire une ligne de Kleist sans penser qu’il s’est donné la mort, comme si son suicide avait précédé son œuvre (De l’inconvénient d’être né). C’est dire l’accueil réservé à tout ce qui sort encore de la plume du poète andalou. Non des inédits ni des exhumations mais des résurrections dans notre langue. Le cas des Sonnets de l’amour obscur (Sonetos del amor oscuro, 64 pages, 7 euros, Allia). Quasiment une plaquette mais, comme toujours sous les auspices de cet éditeur, publiée avec un soin particulier apporté à la typographie, la mise en page, le papier. Ce souci de la qualité éditoriale est d’autant bienvenu que le livre reproduit, outre quelques photos d’époque, des dessins de l’auteur à l’encre bleue sur papier fort, des encres de Chine, crayons de couleur et gouaches sur bristol ou carton.

Avant même d’avoir été lus, ces onze poèmes étaient entrés dans la légende car ils étaient précédés par la rumeur hantant de longue date les cercles des admirateurs de Garcia Lorca. On les disait perdus même si quelques uns étaient connus. Dans une éclairante présentation, la traductrice Line Amselem, à qui l’on devait déjà la transhumance en français de Jeu et théorie du duende, Le cante jondo, Les berceuses et Complaintes gitanes du même auteur, rappelle le chemin tortueux suivi par ces sonnets avant de parvenir jusqu’à nous. La première fois, ce fut sous une forme on ne peut plus clandestine : sans nom d’auteur ni d’éditeur, dans un tirage de 250 exemplaires non-commercialisé, en 1983 à Grenade (le poète était né à 50 kms de là, à Fuente Vaqueros). Pourtant le général Franco était mort depuis plusieurs années.

Étrangement, c’est en français et non en espagnol que ces fameux onze textes étaient parus ensemble pour la première fois en pleine lumière, deux ans avant, pour l’édition des œuvres de Garcia Lorca dans la Bibliothèque de la Pléiade. Face à la crainte d’une multiplication d’éditions pirates, les ayants-droits durent céder et ils parurent enfin en espagnol par les soins du supplément culturel du journal ABC au sein d’un important dossier consacré au poète (1984). A une nuance près, un détail qui n’en est pas un : le titre y avait été amputé de « oscuro » car l’obscurité en question désignait, on s’en doute, l’arrière-fond homosexuel des sonnets. Il est omniprésent mais voilé sous les métaphores, ce qui renforce l’universalité de l’amour en question. De toute façon, ce fameux titre n’avait pas été établi, fixé, figé par son auteur. Seuls deux poètes et amis, Vicente Aleixandre et Pablo Neruda (du temps où celui-ci était consul du Chili en Espagne), devant lesquels Garcia Lorca avait lu ses sonnets, ont témoigné de l’authenticité du titre.

Proust disait de tout créateur de sonnet qu’il pétrarquise. Quatorze vers, deux quatrains (cuartetos), deux tercets. L’exposé d’un questionnement suivi en chute de celui de sa solution. Une forme aussi corsetée que celle du haïku mais qui ouvre aux plus vastes perspectives. Une virtuosité derrière laquelle transparait le musicien en Garcia Lorca (un sonnet se doit de sonare, sonner) qui, dans le cas présent, se met « au service de la finesse de son esprit, dans la fulgurance dictée par la brièveté » selon Line Amselem. En s’attaquant à cette forme poétique strictement codifiée, Garcia Lorca avait deux modèles en tête, deux références : les 154 Sonnets de Shakespeare (dont la majorité numérotés de 18 à 126 expriment son amour pour un jeune homme) qu’il a pu lire soit en version originale soit en traduction (on peut lire ici une analyse fine de leurs traductions en espagnol) ; et les Sonnets de la nuit obscure (La noche oscura) de Jean de la Croix, chez lequel la traductrice relève nombre d’emprunts lexicaux. Par souci du rythme, de la cadence, la respiration, elle a choisi de rendre l’hendécasyllabe (vers de onze syllabes) par un vers en contenant une de moins.

Toute nouvelle traduction est redevable à celles qui l’ont précédée. Cette édition des Sonnets de l’amour obscur est aussi discrète que précieuse dans la double acception du terme par la délicatesse avec laquelle elle rend présente, chaleureuse, presque familière la sensualité de celui qui se disait ni un homme, ni un poète, ni une feuille mais « un pouls blessé qui sonde les choses de l’autre côté » (in Poète à New York). Afin d’en juger, voici à la suite de la version originale du Sonnet de la douce plainte (Soneto de la dulce queja), la traduction publiée dans l’Anthologie de la poésie espagnole suivie de celle de Line Amselem (2024) :

« Tengo miedo a perder la maravilla/ de tus ojos de estatua y el acento/ que me pone de noche en la mejilla/ la solitaria rosa de tu aliento.

Tengo pena de ser en esta orilla/ tronco sin ramas, y lo que más siento/ es no tener la flor, pulpa o arcilla,/ para el gusano de mi sufrimiento.

Si tú eres el tesoro oculto mío,/ si eres mi cruz y mi dolor mojado,/ si soy el perro de tu señoro,

no me dejes perder lo que he ganado/ y decora las aguas de tu rio/ con hojas de mi otoño enajenado. »

    Traduction publiée dans l’Anthologie bilingue de la poésie espagnole :

“J’ai peur de perdre la merveille/ De tes yeux de statue et cet accent/ Que vient poser la nuit près de ma tempe/ La rose solitaire de ton haleine.

Je m’attriste de n’être en cette rive/ Qu’un tronc sans branche et mon plus grand tourment/ Est de n’avoir la fleur- pulpe ou argile-/ Qui nourrirait le ver de ma souffrance.

Si tu es le trésor que je recèle/ Ma douce croix et ma douleur noyée/ Et si je suis le chien de ton altesse

Ah, garde-moi le bien que j’ai Gagné/ Et prends pour embellir ta rivière/ Ces feuilles d’un automne désolé. »

    Et dans la traduction de Line Amselem (2024) établie à partir de différents déchiffrages de l’original :

“ J’ai la crainte de perdre le prodige/ de tes yeux de statue, et cette touche/ que me met sur la joue pendant la nuit/ la solitaire rose de ton soufflé.

Je suis triste d’être sur cette rive/ un tronc sans branche, et plus encor me coûte/ de n’avoir pas la fleur, pulpe ou argile,/ pour le ver rongeur par lequel je souffre.

Si tu es mon bien caché, mon trésor,/ si tu es ma croix, ma douleur mouillée,/ et si je suis le chien de ta couronne,/

fais que je garde ce que j’ai gagné/ et de ta rivière les eaux décore/ de feuilles de mon automne emporté.”

( » Sans titre », « Portrait de Dali », « Autoportrait » dessins à l’encre sur papier de Federico Garcia Lorca, D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Poésie.

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commentaires

1 219 Réponses pour Eblouissante obscurité des sonnets de Garcia Lorca

rose dit: à

En litanie, en Italie.
« mais qu’est ce que je fais là « 

rose dit: à

Sinon, viens d’avoir successivement deux idées de génie, et une troisième, poussivement.

Mais d’abord, la douche.

rose dit: à

DispaRition de Georges Perec. Et Sergio.

J J-J dit: à

Inutile d’aller buller au sri lanka, c’est mauvais pour l’empreinte carbone. D’autant que le wifi y fonctionne très bien @ ô Colombo.
Je suis sûr que tout ira beaucoup mieux aujourd’hui (17.10.24_9.34), à cause de la sobriété heureuse, mais aussi, en 2026, au départ de notre ami Manuel et à l’arrivée de Marine, enfin blanchie par la Justice. La paix régnera au Moyen-Orient… Nous serons tous encore vivants avec nos mères et nos amies, j’en suis sûr. Imaginez-vous tout ce temps qu’il nous reste à remplir de bonnes lectures à partager avec celzéceux qu’on aime, officiellement ou secrètement, de ce côté-ci de la rive. Je me tâte encore pour savoir si j’essaie le nouveau Mazarine Pingeot, une romancière un brin prognathe dont je n’ai jamais rien lu jusqu’à présent, mais qui m’a un brin ému. J’attendrai quand même de savoir ce qu’en pensent PA et MS, aux jugements en général infaillibles.
Bon, mais je dois aller raboter mes planches. Il ne m’en reste plus que 62, ma nouvelle bibli va être formidable. Enfin, la consécration d’une vie d’efforts de rassemblement des livres dispersés dans le pays. Ce sera pour la mi-novembre prochaine. Après ?…, le repos éternel dans une quiétude bien méritée pour elle comme pour moi.
BJ à tous.tes. Je vous souhaite le meilleur, bàv.

J J-J dit: à

Disparition d Gorgs Prc & d srgio ? vraimt ?…

Bloom dit: à

Ces minables qui organisent la médiocrité littéraire ambiante :

« Votre texte a été présenté hier pour ce qu’il est – un vrai livre d’écrivain, avec des pages stupéfiantes de beauté et une ambition forte, un engagement : chronique d’une disparition annoncée. Malheureusement, comme on pouvait le redouter, c’est ce parti-pris qui n’a pas convaincu l’assemblée – un risque (…), comme qu’on n’a pas voulu prendre, de peur que le livre ne s’adresse qu’à un tout petit cercle d’initiés.
Je regrette cette seconde occasion manquée de travailler avec vous et d’avoir la fierté de me dire votre éditrice – ou, au moins, la passeuse de vos textes dans cette maison. Espérons pour un prochain ouvrage ; vous savez que nous vous lisons ici avec intérêt vif et pleine considération.
Pour ce livre-ci, j’espère qu’XYZ aura été plus téméraire. Vous me direz. »

Rien de nouveau, me dira-t-on, Moby Dick a été rejeté plusieurs éditeurs et tiré à très peu d’exemplaires du vivant de Melville, Lolita a été publié par Olympia Press en France, quant à Ulysses…
Les termes de l’éloge-refus sont consternants & disent bien l’état piteux de l’édition.

B dit: à

Inutile d’aller buller au sri lanka,

Je n’ai pas l’intention de séjourner au Sri Lanka mais plutôt sur la côte sud ouest ou dans un pays d’Asie du sud, je n’ai pas pris l’avion depuis plus de trente ans et parcours environ 10000 km par an en voiture pour vous donner une idée de ma position géostationnaire fort peu coûteuse côté empreinte carbone. Il est beaucoup question ces temps ci des retraités qui font le désespoir des actifs en empochant des pensions leur permettant de vivre plus que confortablement, je n’en fais pas partie, ne suis pas non plus propriétaire mais je suis prête à faire beaucoup d’efforts afin d’économiser de quoi budgéter un projet de voyage.

https://www.mediapart.fr/journal/politique/230123/l-angle-mort-des-retraites-les-plus-elevees-en-france

B dit: à

Et Sergio.

Rose, un beau canular mais qui n’atteint pas en terme de délire littéraire d’altitude le meme coefficient de génial amusement que nous procure La disparition, sorte d’Everest de la litterature sous contrainte.

B dit: à

J’ai renoncé au Château Margaux 1978, je ne fume plus de Havane et n’entretiens plus aucun gigolo, voyez 3J, je souque ferme pour arriver à bon port.

J J-J dit: à

Pause café matinale : plus que 48 planches.
– Je sais à quel point vous méritez ce voyage laborieusement espéré. Osez-le, sans vous soucier d’aucune contrainte des éternels « espiègles ».
– Je ne vois pas pourquoi il serait devenu injurieux d’utiliser dans le langage courant le terme de « classe sociale » pour qualifier des positions plus ou moins antagonistes dans l’espace des Modernes occidentalisés. C’est un concept à valeur heuristique toujours utile, car immédiatement compréhensible même chez les « non marxistes » qui n’y associent pas nécessairement celui de « lutte » entre elles… n’étant même pas mus par l’espoir d’atteindre un rétablissement des positions majoritaires en surplomb des minoritaires, dans un système de pouvoir démocratique assaini par plus d’équité entre les classes. Voilà tout.
– Nous avons tous fait l’expérience de ce genre de formules de refus polis lors de l’envoi d’un manuscrit. L’IA a bien aidé la DRH de TOUS les éditeurs dans la mise au point de telles formules. Bien sûr, notre orgueil en prend à chaque fois un sacré coup. Or, cela ne devrait pas.
– Pourquoi n’avoir jamais cru à la réalité de la mort de Sergio ? Les mythologies ont la peau dure sur cette chaine… N’est-ce pas, Raoul Bergeret ?
Bon, allons, je vais reprendre ma tâche ingrate, Federico. A Musset vous bien, vous autres.

J J-J dit: à

@ je souque ferme pour arriver à bon port.

Tel le Grand Marin de Catherine Poulain. Vous m’éblouisserez toujours, femme forte, Béré-Nice ! Impec ! 🙂

J J-J dit: à

10 000 km en voiture/an, c’est quand même beaucoup trop, sauf si elle est total électrique, ce que j’espère, 🙂

B dit: à

– Pourquoi n’avoir jamais cru à la réalité de la mort de Sergio ?

Le trait tiré par une mort vraie ou hypothétique a quelquechose de définitif et Sergio s’est décidé, selon moi, à disparaitre, à tirer sa révérence de façon à passer à autre chose dont nous ne saurons rien; il s’est retiré de nos vies pour se consacrer à la sienne sans qu’aucun de nos regards ne puisse plus évaluer sa trajectoire, peut-être n’éprouvait-il plus le besoin de nous faire savoir qu’il vit .

B dit: à

3J, la moyenne se situe autour de 20000KM/AN, vous vous moquez! Pas les moyens pour l’électrique qui de plus si sont pris en compte les coûts cachés serait aussi polluante que nos antique moteur essence. Une étude très sérieuse et fouillée a été produite.

renato dit: à

B, pourquoi pas une lecture plutôt qu’un voyage ?
Guido Gozzano, Carnets indiens (Vers le berceau du monde ; Un Noël à Ceylan et autres contes), Actes Sud « Terres d’aventures », 1990.

B dit: à

Tel le Grand Marin de Catherine Poulain

Lu L’ombre d’un grand oiseau qui retrace son parcours accidenté, quelle femme, quel courage!

« J’étais – je suis – hors d’haleine, bête en course. Qui brise mon élan me blesse, qui l’arrête le mutile, qui me retient l’achève. Qui m’enferme me tue. Je suis animal. Tout est animal en moi, dévoyé. »

B dit: à

renato, on peut aussi lire en voyage. Adjoindre à la découverte des lieux et des gens les découvertes littéraires.

JC..... dit: à

HORREUR !!!

« Stupéfait par les propos attribués à Emmanuel Macron sur la naissance d’Israël, Gérard Larcher dénonce une méconnaissance de l’histoire ». (X, Y et Z)

Mais qui est-ce, cet inconnu LARCHER, qui mets en doute la parole jupitérienne du Bébé en Peluche qui dort paisiblement à l’Elysée ?

Un sacrilège républicain ! Une honte ! Un scandale ! Retrouvez le, ce LARCHER !….

Pablo75 dit: à

Une traduction littérale du sonnet de Lorca:

Tengo miedo a perder la maravilla
de tus ojos de estatua, y el acento
que de noche me pone en la mejilla
la solitaria rosa de tu aliento.

J’ai peur de perdre la merveille
de tes yeux de statue et l’accent
que, la nuit, met dans ma joue
la rose solitaire de ton haleine.

Tengo pena de ser en esta orilla
tronco sin ramas; y lo que más siento
es no tener la flor, pulpa o arcilla,
para el gusano de mi sufrimiento.

Je souffre d’être sur cette rive
un tronc sans branches ; et ce qui me fait le plus mal
c’est de n’avoir pas la fleur, pulpe ou argile,
pour le ver de ma souffrance.

Si tú eres el tesoro oculto mío,
si eres mi cruz y mi dolor mojado,
si soy el perro de tu señorío,

Si tu es mon trésor occulte,
si tu es ma croix et ma douleur mouillée,
si je suis le chien de ton pouvoir,

no me dejes perder lo que he ganado
y decora las aguas de tu río
con hojas de mi otoño enajenado.

ne me laisses pas perdre ce que j’ai gagné
et décore les eaux de ton fleuve
avec des feuilles de mon automne fou.

*
Suis-je le seul à trouver la nouvelle traduction bien moins « poétique » que la première ?
Jazzi dit:

Mais que penses-tu de la nouvelle traduction de Line Amsellem ?
Jazzi dit:

Avec les traductions de poésie c’est toujours le même problème: c’est quoi le plus important, le son ou le sens? Pour moi, c’est ce dernier, étant donné que le son est impossible à reproduire. Dans les trois traductions citées il y a sacrifice du sens au nom du son (surtout dans celle de Danièle Faugeras citée par vadeboncoeur). Celle de Line Amsellem (traductrice avec laquelle on avait déjà discuté en 2016 sur con mauvais titre de « Complaintes gitanes » pour « Romancero gitano » https://larepubliquedeslivres.com/ici-lombre/) paraît plus « artificielle » que celle de la Pléiade, mais les deux contiennent des erreurs, volontaires ou pas, pour moi gênantes, et surtout deux: « señorío », qui signifie « poder, autoridad » (traduit par le ridicule « ton altesse » dans la Pléiade et par le non moins ridicule « ta couronne » chez Amsellem) et « [otoño] enajenado », qui signifie « fou » (traduit par l’inexact « automne désolé » dans la Pléiade et par l’ambigu et faible – surtout pour la fin d’un sonnet – « automne emporté » chez Amsellem).

Pablo75 dit: à

…sur SON mauvais titre…

Pablo75 dit: à

Dans le texte de Passou, en plus des erreurs déjà signalées, il y a celui de la virgule qui doit être un point virgule dans le vers:
« tronco sin ramas ; y lo que más siento ».

Phil dit: à

Ses parents étant riches, il glandait, comme il l’a fait une bonne partie de sa vie d’adulte.

stimulante tonalité castillane de la biographie, dear Pablo75. wikipedia english versus français.

Mimi Pinson dit: à

Bonjour!
Pour répondre avec cordialité à l’ illustration de Passou en liminaire :

Paul Klee, face d’une zone, 1938, 407, couleur en pâte sur papier sur du carton, 40,6 x 66,7 cm, zentrum Paul Klee, Berne

https://scontent.fbod1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/463170817_2088545438259668_5856942007321003563_n.jpg?_nc_cat=101&ccb=1-7&_nc_sid=f727a1&_nc_ohc=3dWQ0MbkotAQ7kNvgFduGzp&_nc_zt=23&_nc_ht=scontent.fbod1-1.fna&_nc_gid=AGOafvF4m-6DMWSjrLb-IQI&oh=00_AYBLF58tYkpHhKoMFAESDAg98eNPNwwhOyTBZb9Ijqh0qQ&oe=6716C566

Pablo75 dit: à

Paradoxalement, sur l’amant de Lorca qui lui a inspiré los Sonetos del amor oscuro, il n’y a (ou je ne trouve) sur Youtube qu’un petit film fait para une lycéenne (avec des erreurs):

Federico García Lorca y Rafael Rodríguez Rapún
https://www.youtube.com/watch?v=nnZq2PDIUhw&t=1s

Après la mort de Lorca, Rafael Rodríguez Rapún, qui était étudiant en ingénierie et acteur amateur dans la compagnie de théâtre de Lorca « La Barraca », s’est engagé dans la Guerra Civil avec l’armée républicaine et a été tué en 1937 par une bombe à 25 ans, dans le front de Santander, un an pile après l’assassinat de son amant.

Pablo75 dit: à

« A tort ou à raison, j’ai toujours eu l’impression que la poésie de Garcia Lorca, si rythmée, si dansée, si semblable dans son sens de la répétition, dans la force de ses rythmes, dans ses temps forts très marqués et dans un certain ensauvagement, à une certaine musique espagnole, ne gagne rien à être traduite en français, langue émolliente qui lui retire toute cambrure, tout coup de talon. Au lecteur français de préférer les éditions bilingues (elles le sont presque toutes désormais) accompagnées d’un dictionnaire espagnol-français.

Je ne suis pas du tout expert en poésie espagnole, mais il me semble que les poèmes d’un Machado, par exemple, se coulent beaucoup mieux (avec la marge d’erreur inhérente à toute traduction) dans notre langue. »
Chaloux dit:

Tu as tout compris.

La grande différence entre Lorca et Antonio Machado (parce que son frère, Manuel, est un grand poète aussi), est que FGL était musicien en plus, jouait du piano (il avait chez ses parents un demi-queue), chantait très bien et composait des chansons (il était très ami de Manuel de Falla). Et sa très bonne oreille, on la sent très bien dans sa poésie, qui est faite en grande partie pour être récitée (chose que Lorca faisait souvent et extraordinairement bien, selon tous les témoignages).

Janssen J-J dit: à

M’enfin, son frère a fermé son blog six mois après sa mort, et nous savons situer sa tombe à Nancy. Que ne l’eût-il fait lui-même, s’il avait voulu s’éloigner des erdéliens qui tous l’aimaient ?
On peut se raconter des histoires, ce n’est pas ainsi qu’on fait son deuil de Sergio. C’est mon avis, et je le partage… Bien sur qu’il est toujours vivant dans nos têtes surfracturées de fractales… N’est-ce pas, Christiane, nous en avions beaucoup parlé, et avec jzman aussi, mais tout cela s’est hélas bien délité dans la poussière. Et les 30 chapitres de son manuscrit quasi prêt n’a jamais été publié, malgré nos promesses pré posthumes. Bàv,

FL dit: à

« Ses parents étant riches, il glandait, comme il l’a fait une bonne partie de sa vie d’adulte. »

Il a une riche bibliographie non ? Il faut les écrire les textes. Et les penser.

Dreyfus décrit très bien la vie de bagnard qu’est une vie d’écrivain.

L’Ile des pins à côté c’était rien.

renato dit: à

J’ai rencontré Sergio lors d’une exposition de ses œuvres, nous n’avons pas parlé de santé, certes, mais je me souviens qu’il n’était pas vraiment en forme. Au bout d’un certain temps, j’ai appris qu’il était retourné au chaos d’origine, et je n’ai pas été surpris.

Janssen J-J dit: à

c’était le 17 octobre… mais de quelle année au juste, 2017 ?

FL dit: à

« J’écris comme tout le monde, deux heures par jour. Mais il faut réfléchir un peu. » Céline

Céline a toujours été un bourreau de travail. Une oeuvre labyrinthique. Et modeste avec ça.

FL dit: à

La citation exacte ça doit être « J’écris deux heures par jour. Comme tout le monde. » Soyons précis.

Patrice Charoulet dit: à

PSYCHANALYSE

YouTube m’offre une conversation avec un professeur de philosophie très connu qui a des émissions de radio, qui publie des livres , qui fait des conférences…Je n’ai jamais lu un seul de ses livres .Il déclare soudain avoir fait une psychanalyse pendant…dix -huit ans ! Cela ne me met pas en confiance. Et cela ne m’incite pas à lire un seul de ses livres.
I

Marie Sasseur dit: à

@On peut se raconter des histoires

N’est-ce pas? mais tu voulais sans doute dire  » se faire des idées « .
Pour le reste, cet intervenant dont le pseudo est jeté ici au hasard des divagations d’un cerveau malade, est décédé en juin 2018.

renato dit: à

« PSYCHANALYSE »

Pourquoi ai-je l’impression que vous en avez besoin ?

B dit: à

son frère a fermé son blog six mois après sa mort

Oui et je peux prédire que le mien, Valere, fera un feu de joie de mes effets personnels, vous y croyez? Mes gallimard, mes folios, mes ed de Minuit et tutti quanti tout ça jeté aux flammes purificatrices, je vous lègue mon canapé, mon linge de maison, ma collection de fossiles, de coussins. Je souhaiterais un enterrement religieux et si d’ici là un chien venait à me tenir compagnie, 3J, comme vous disposez d’un jardin, je vous confie la responsabilité d’assurer son bonheur. Je m’appelle Perrette et je puis vous certifier que ma soeur m’a fichu un coup de pot au lait sur la tête ( sans raison, sans motif, sans alibi) alors que j’entamais ma cinquième année de vie d’où mes troubles de l’humeur et mon profil dangereusement et psychiatriquement altéré qui ont fait que la vie, du moins la mienne, ne m’a pas toujours paru facile ni heureuse.

B dit: à

Merci etalii pour la chanson, il m’arrive assez fréquemment en écoutant à la radio les chansons d’antan de penser que nous avons malheureusement changé de dimension, je n’y gagne pas au change, quelle plaie que ce siècle en ses miroirs!

Marie Sasseur dit: à

« Il a fallu attendre la mort de Juan Ramirez de Lucas, en 2010 à 93 ans, pour que cette dernière histoire d’amour soit révélée, après septante ans de silence. Certains du coup en ont tiré la conclusion que «le blond d’Albacete» devait être le destinataire des onze poèmes fébriles et inédits publiés dans les années 80 seulement sous le titre Sonnets de l’amour obscur. L’intéressé, qui a fait par la suite une belle carrière de critique culturel, n’en croyait rien, assurant avoir partagé avec Lorca une relation paisible, joyeuse. Selon lui, c’était bien «RRR» qui avait inspiré ces sonnets, autrement dit Rafael Rodriguez Rapun, le secrétaire de La Barraca, auquel Lorca vouait durant les dernières années une passion orageuse et jalouse. »

https://www.letemps.ch/culture/federico-garcia-lorca-loi-loubli?srsltid=AfmBOoowwV2Sh8KTUNBEGWHR9CWQHQegAcexG-9phHryjvt91LZSJGPR

puck dit: à

Garcia Lorca même s’il en jouait son truc c’est certainement pas le piano : c’est la guitare !
il composait des chansons ? okayy sauf quand on regarde les utilisations polyphoniques de la guitare sur ces chansons on voit qu’il avait tout compris de cet instrument !

Grenade est la ville de la guitare, Garcia Lorca n’est pas espagnol c’est un andalou de Grenade.

il faut bien comprendre une chose : au 18è siècle la guitare (classique moderne) n’était connue seulement qu’en Espagne. Des guitaristes compositeurs comme Tarrega ou Arcas ont fait des concerts ailleurs et ça ne se passait pas toujours bien ! pourquoi parce qu’en France, en Agleterre en Italie les gens se demanaient c’est quoi cet instrument !
pourquoi ? parce que tout le monde ne connaissait qu’un seul type de guitare : la guitare romantique, tous les compositeurs du 19è en dehors des espagnols n’ont composé que pour la guitare romantique : de Sor début 19è jusqu’à Mertz fin 19è tous ne conaissait que la guitare romantique.

un pays comme la France a commencé à découvrir la guitare classique après 1945 ! avec Ida Presti et autres…

celui qui fait sortir la guitare de tradition espagnole, à savoir la guitare classique d’aujourd’hui c’est Andres Segovia !

sauf que l’Espagne n’est pas le pays de la guitare : c’est carrément le monde de la guitare parce qu’entre Barcelone, Madrid et Grenade c’est 2 mondes totalement différents, ex : de Falla croisent les guitaristes à Barcelone où se retrouvent des types comme Llobet et Tarrega.

c’est pour ça que Garcia Larca n’est pas un poète espagnol mais un poète andalou :

https://www.youtube.com/watch?v=KEppexNffT8&ab_channel=mariavelasco

Marie Sasseur dit: à

On est donc assez loin, dans l’idée, de l' »universel » avec ces bluettes enflammées, dont le résultat fait plutôt penser à la passion de sainte’Thérèse-celle-qui-rit-quand, qui se lamenterait, lol.

puck dit: à

« la passion de sainte’Thérèse-celle-qui-rit-quand »

ah mais c’est dégueu…

puck dit: à

Sasseur je vais te poser une question.

tu as entendu parler de la liste des clients d’Epstein ?

si Harris est élue c’est liste partira dans les oubliettes et tous ces milliardaires violeurs et pédophiles ne seront jamais jugés.

si Trump est élu ils seront jugés et iront en prison.

à partir de là pour qui tu votes ?

tous ces milliardaires violeurs d’enfants tu préfères les voir en liberté ou derrière les barreaux ?

Marie Sasseur dit: à

@ah mais c’est dégueu…

Keske tu veux, je connais mes paillardes, moi, j’ai d’l’éducation.

Bloom dit: à

Major à l’agrégation de philosophie, Frédéric Worms dirige aujourd’hui l’ENS. Comme Jankelevitch autrefois, il a contribué à remettre au goût du jour la pensée de Bergson (« Lire Bergson », de Frédéric Worms et Camille Riquier), PUF, 2011.
Par ailleurs, il développe une pensée originale, une forme de nouvel humanisme qui pense les questions de l’époque liées entre autres au « care », à l’éthique et la politique du soin, la biologie et les neurosciences, etc.
Un des grands esprits de notre temps.

Sur la notion de polarité:
« Ce qui nous est donné est la tension entre la vie et la mort comme entre les deux pôles d’un circuit électrique. Notre condition est d’être « vivants mortels ». Les philosophes qui veulent dépasser la polarité – par exemple, Platon ou Schopenhauer (pourtant fort différents !) – pensent une essence de la Vie, d’autres sont obsédés par la Mort. Or la mort, c’est toujours la mort d’un vivant. La vie ne meurt pas. Je dois cette notion de polarité à Georges Canguilhem [philosophe et médecin, 1904-1995], à qui mon dernier livre se réfère fortement. Pour lui, la vie est une lutte contre « ce qui est de valeur négative » avec des dangers mais aussi des outils différents selon les vivants. Son essai Le Normal et le Pathologique, ainsi que son engagement politique dans la Résistance, peuvent être lus comme une philosophie du refus du négatif. Il parle pourtant peu de la mort et des formes qu’elle prend en 1943, mais sa prudence à l’égard du vitalisme est évidemment due à la conscience de l’usage monstrueux qu’en faisaient les nazis. Pour ma part, je revendique un vitalisme critique. »
https://www.philomag.com/articles/frederic-worms-le-refus-de-la-mort-sous-toutes-ses-formes-est-la-seule-facon-de-fonder

B dit: à

je connais mes paillardes,

voulez-vous dire les chansons paillardes? Cette histoire de Thérèse n’entre pas dans le répertoire que je connais peu, je crois que c’est surtout une affaire de rimes riches en « èse », thérèse/ baise, si vous aviez connaissance d’une partition pour accompagner j’en serais curieuse.

puck dit: à

je repose la question sur la liste des clients d’Epstein :

si K. Harris est élue c’est liste partira dans les oubliettes et tous ces milliardaires violeurs et pédophiles ne seront jamais jugés.

si Trump est élu ils seront jugés et iront en prison.

à partir de là pour qui faut-il voter ?

tous ces milliardaires violeurs d’enfants, on préfère les voir en liberté ou derrière les barreaux ?

qui veut bien répondre à cette question svp…

renato dit: à

à propos de la lista des clients d’Epstein, c’è vrai que l’on y trouve les anciens présidents démocrate Bill Clinton et républicain Donald Trump, mais les documents ne font pas état du moindre comportement illégal ou répréhensible de leur part. Cela dit, le contenu de la liste ne semble pas à la hauteur des folles théories qui circulaient sur le réseaux depuis l’annonce de sa publication.

Jean Langoncet dit: à

(Les États-Unis ont qualifié mercredi « d’incroyablement troublantes » des informations du New York Times selon lesquelles l’armée israélienne aurait utilisé des Palestiniens comme boucliers humains dans la bande de Gaza.)

D. dit: à

Excusez-moi, Marie Sasseur, mais he pense que ce sujet vous dépasse de très loin. Vous ne disposez ni des connaissances suffisantes ni du degré d’expertise requis pour traiter correctement du sujet Israël-Palestine. Ne le prenez pas mal.

D. dit: à

Langoncet non plus d’ailleurs.
Personne ici d’ailleurs en dehors de moi.

Marie Sasseur dit: à

Dis, ducon, tu fumes des gitanes ?

Bloom dit: à

Trope, le retour.
Très bel hélio-trope dans le billet de Passou.
Saurez-vous le trouver?

Marie Sasseur dit: à

Ohff, on a trouvé l’oxymoron du titre trop plein de  » on s’en doute « , pour qui s’en foutait, du reste.

I prefer
« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles »

Clopine dit: à

Quand j’y pense, je veux dire à tous ces espagnols, y’a pas. C’est la guitare. J’entends Rodrigo, surtout la fantaisie pour un gentilhomme (déjà, rien que le titre, on y est). Après, je divague. Comme on associe la bière aux belges et la pizza aux Italiens, je me mets à me demander (en me fichant de moi même et du côté café du commerce) à attribuer à chaque nation un instrument de musique. Un habitus musical, ahaha. C’est con mais ça me fait sourire ! Alors, je verrais bien la flûte traversière en Suisse, le piano en Allemagne, le violon en Suède, le chant en Italie et l’accordéon en France, à côté de la baguette et du béret, of course. Bon d’accord, je sors !

Clopine dit: à

Je réserve le triangle au Bouthan !

Clopine dit: à

Parce que, quand même, « la fantaisie pour un gentilhomme », tenez … T’aurait pas un peu de Don Quichotte là dessous ?

(Ben oui, c’est marrant, non ?)

Jazzi dit: à

Pablo75, ta traduction littérale du sonnet de Lorca est la meilleure.
Simple, claire et précise.
La plus débarrassée de toutes impuretés.
Quelle plaie ces traductions de traducteurs qui, sous prétexte de restituer l’esprit du créateur originel, veulent à tout prix imposer leur marque !
Cela plaide en faveur de la traduction automatique ?

Clopine dit: à

J’ai déjà dû le raconter ici, m’em’enfin l’anecdote explique ma, comment dire ? Réticence par rapport à Paco de Lucia… Parce que je l’ai croisé, dans une autre vie, où j’étais en charge d’une salle de spectacles, et disons que niveau rapport à la sexualité, c’était pas vraiment ça. Bref. Ah là là.

Clopine dit: à

Jazzi, moi aussi je me suis posé la même question. Prenons un poème de Lorca, et puis paramétrons chat gpt. Demandons lui de nous fournir trois traductions
La première privilégiant le sens par rapport à la musicalité dansante. La seconde faisant l’inverse. La troisième, moitié moitié. Et après, comparons ce que l’IA fournit et ce que nos traducteurs ont pondu. Pas sûr du tout que les humains soient plus forts que la machine..

B dit: à

Clopine, les musiciens offrent l’avantage de la musique avant toute choses, apres si vous tentez l’aventure cela reste à vos risques et périls, le risque de ne pas être aussi satisfaite par leur prestation sexuelle que par l’enchantement de leur virtuosité, le parallèle entre les deux registres, c’est pas obligatoire. L’aventure ne m’arrivera pas car j’ai toujours été intimidée par leur talent à tel point que je n’oserais pas même m’approcher de l’un d’eux pour échanger les banalités ordinaires.

Clopine dit: à

Bon allez je balance. J’étais donc la fille qui signait les chèques aux artistes. Ce soir là, après le concert de Paco de Lucia, je suis descendue dans la loge, je ne sais plus pour quel motif mais ça devait être administratif, je bossais quoi. J’étais avec le régisseur, le concert venait de se terminer, il était tard et j’étais la première fille à entrer en présence de l’artiste, dans sa loge. Je vous parle de ça il y a quarante ans, et je savais en plus que de Lucia était considéré comme homo par toute la profession. Bref j’entre dans la loge et tout de suite Lucia commence à me proposer de passer la nuit avec lui !!! J’ai été disons totalement abasourdie et tout de suite en total désaccord avec ce qui était en train de se passer. Comme je connais un peu l’espagnol, j’ai répliqué instantanément à la proposition qui, à mon sens, était insultante, par « no estoy aqui para esto », c’était pas terrible mais je ne trouvais rien d’autre à dire, et j’ai regardé le régisseur, dont j’étais là supérieure hiérarchique et qui assistait à tout ça.Y’a eu comme un silence, et puis de Lucia s’est tourné vers le régisseur et, levant sa main en faisant le signe de la victoire, cette main qui avait donné un concert magnifique, a dit  » ok, dos putanas pour favor ». Le régisseur m’a fait sortir vite fait de la loge. Moi, j’avais honte pour les deux. Pour l’artiste, et pour le régisseur qui allait évidemment fournir « los dos putanas ». Merde. On vit dans un monde de putanas.

puck dit: à

fut un temps où j’allais dans des conservatoires faire des exposés d’organologie instrumentale, à chaque fois j’étais étonné par la méconnaissance sur les instruments à cordes pincés que ce soit le clavecin ou le luth ou entre le luth baroque et le luth renaissance, comme ils avaient tous ces instruments sous l’oreille ils imaginaient les varions Goldberg pour piano alors que Bach n’a composé que 2 pièces pour pianoforte, ou bien du concerto en ré mineur de Mozart pour piano, ce qui équivaudrait à parler des valses de Chopin pour clavecin ou des pièces de Dowland pour guitare ou pour luth baroque, en fait si on connait pas l’histoire des instruments on ne peut pas connaitre l’histoire de la musique et même de l’écriture musicale si tant est que sur des instruments polyphoniques les accords et les harmonies ne sont pas les mêmes suivant l’endroit où on va les jouer.

pour ça que le pianiste russe (bien que né en Ukraine) Richter disait ne pas être capable de jouer du Mozart au piano.
alors que le pianiste russe (bien que né en Ukraine) Vladimir Horowitz disait qu’il jouait tout, même Chopin, comme s’il s’agissait de Mozart…

et voilà, c’est comme ça, ils étaient nés en Ukraine mais il ne serait jamais venu à l’idée de personne de dire que Richter ou Horowitz étaient des pianistes ukrainiens simplement parce que les néoconservateurs américains n’avaient encore foutu leur bordel dans ce pays où les communautés vivaient tranquillement jusqu’à ce qu’ils viennent y mettre leur p.tain de nez !

ma foi qu’importe, n’empêche que pour dire je ne jouerai jamais du Mozart au piano il faut déjà comprendre ce qu’est Mozart et ce qu’est un piano.

Marie Sasseur dit: à

@fut un temps où j’allais dans des conservatoires faire des exposés d’organologie instrumentale

je te crois. D’ailleurs tu devrais rester dans ton domaine de compétence, là tu as le duende.

Clopine dit: à

Moi j’étais humiliée mais pas au point de ne pas me mettre à la place des « dos putanas ». Ce qu’il ne faut pas faire pour gagner sa vie ! Si seulement tout ça pouvait changer… Une pensée pour Gisèle Pelicot.

Patrice Charoulet dit: à

TRUMP, C’EST UN PEU NERON CHEZ MICKEY .
(PASCAL BRUCKNER)

Phil dit: à

Belle anecdote Dame Clopine, mais la « putana » est d’abord votre weinstein du flamenco.

Janssen J-J dit: à

@ comme vous disposez d’un jardin, je vous confie la responsabilité d’assurer son bonheur

Votre chien n’a pas de jardin ? mais alors ? pourquoi avoir un chien, c’est inhumain ! Heureusement, il y a des cimetières spécialisés dans ce domaine, et sans doute près de chez vous. jzmn est en train d’en établir un inventaire inédit, et de surcroit su toute la France. Quel homme. Attendez un peu sa parution, on nous l’annonce pour cet hiver.

J J-J dit: à

Très impatient de lire le premier roman politique de Jordan Bardella. M. Bolloré dit qu’il est surprenant, y compris sur le plan de la qualité littéraire. J’espère que MS ou PC vont bientôt nous le chroniquer pour la RDL. Merci par avance. Bàv,

J J-J dit: à

@ la « putana » est d’abord votre weinstein du flamenco
Perso, je n’ai pas bien compris ce qu’il veut vous dire fil.

J J-J dit: à

Jordan s’apprête à renflouer les caisses de sa patronne grâce à VB, mais attention, il a la méconnaissance du ventre !

Jean Langoncet dit: à

@Lucia s’est tourné vers le régisseur et, levant sa main en faisant le signe de la victoire, cette main qui avait donné un concert magnifique, a dit » ok, dos putanas pour favor »
@j’ai regardé le régisseur, dont j’étais là supérieure hiérarchique
@Moi, j’avais honte pour les deux. Pour l’artiste, et pour le régisseur qui allait évidemment fournir « los dos putanas »

On n’est jamais mieux servi que par soi-même, semble-t-il …

et alii dit: à

jardin

et alii dit: à

Ce jardin a été nommé (lorca) en son hommage en 2013.

Clopine dit: à

Ben, il veut juste dire que ce n’est pas dans le cinéma hollywoodien que la domination masculine se déploie avec toute sa violence, mais aussi partout dans le monde culturel, y compris chez les tenants de la musique andalouse.

Clopine dit: à

Bref, les violences faites aux femmes ne seraient pas le fait de tel ou tel individu, mais feraient partie d’un système sur lequel notre société serait fondée ? Bouh qu’elle insupportable idée, haha !

Pablo75 dit: à

Quelle plaie ces traductions de traducteurs qui, sous prétexte de restituer l’esprit du créateur originel, veulent à tout prix imposer leur marque !
Cela plaide en faveur de la traduction automatique ?
Jazzi dit:

D’accord avec toi sur la première phrase.

Sur la 2eme: je ne crois pas à la traduction automatique pour la poésie (sauf pour celle très simple). J’ai fait des essais avec le Chat GPT et le résultat a été très mauvais. Comment pourrait savoir une machine la signification exacte d’un mot polysémique dans un endroit précis d’un poème où elle est utilisée pour la première fois dans ce contexte? Exemple: le mot « señorío » dans le vers « si soy el perro de tu señorío ». Il faut que la machine comprenne le sonnet entier pour savoir que « señorío » est là utilisé dans un contexte d’amour masochiste (cela rappelle, d’ailleurs, le célèbre « laisse-moi devenir l’ombre de ton ombre, l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien » de « Ne me quitte pas »).

Étonnant: je cherche dans la Wikipédia la « fiche » de la chanson de Brel pour la citer sans me tromper, et je vois:

« Marc Robine, dans sa biographie Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, cite deux auteurs qui ont pu influencer Brel pour l’image du chien : Dostoïevski dans sa nouvelle La Douce :

« Je ne te demanderai rien, rien de plus. […] Ne me réponds rien, ne fais même pas attention à moi, laisse-moi seulement te regarder de mon coin, fais de moi ta chose, ton chien. »

et un poème de Garcia Lorca :

« Si tu es mon trésor caché,
si tu es ma croix et mon chagrin mouillé,
si je suis le chien de ta seigneurie,
ne me laisse pas perdre ce que j’ai gagné »14.·

Et dans la note 14: « Robine 1998, p. 165. Robine indique que les vers qu’il cite sont tirés de Casida del sueño al aire libre (Casida du rêve à l’air libre), mais ils proviennent en fait de Soneto de la dulce queja (Sonnet de la douce plainte). »

Étant donné que la chanson date de 1958, il aurait fallu que Brel ait connu l’une des deux éditions de ce sonnet publiées en 1940: l’une en livre à Buenos Aires sous le titre de « Diván del Tamarit » (Editorial Losada) et une autre à New York la même année publiée par la Revista Hispánica Moderna (avec le titre The Divan at Tamarit)​. Chose possible mais… (Brel lisait l’espagnol? Avait des amis espagnols? Aimait-il particulièrement Lorca?).

et alii dit: à

« Ballade somnambule » de Federico García Lorca
Traduit par Will Kirkland et Christopher Maurer
Tiré de The Gypsy Ballads (1924-1927), Recueil de poèmes

Vert, je te veux vert.
Un vent vert, des branches vertes.
Bateau sur la mer
et le cheval sur la montagne.
Avec l’ombre à la taille
elle rêve à sa rambarde,
chair verte, cheveux verts,
et des yeux d’argent froid.
Vert, je te veux vert.
Sous la lune des gitans
les choses la regardent,
et elle ne peut pas leur rendre leur regard.

Pablo75 dit: à

« Je ne te demanderai rien, rien de plus. […] Ne me réponds rien, ne fais même pas attention à moi, laisse-moi seulement te regarder de mon coin, fais de moi ta chose, ton chien. »

et un poème de Garcia Lorca :

« Si tu es mon trésor caché,
si tu es ma croix et mon chagrin mouillé,
si je suis le chien de ta seigneurie,
ne me laisse pas perdre ce que j’ai gagné » 14.

Et dans la note 14: « Robine 1998, p. 165. Robine indique que les vers qu’il cite sont tirés de Casida del sueño al aire libre (Casida du rêve à l’air libre), mais ils proviennent en fait de Soneto de la dulce queja (Sonnet de la douce plainte). »

Étant donné que la chanson date de 1958, il aurait fallu que Brel ait connu l’une des deux éditions de ce sonnet publiées en 1940: l’une en livre à Buenos Aires sous le titre de « Diván del Tamarit » (Editorial Losada) et une autre à New York la même année publiée par la Revista Hispánica Moderna (avec le titre The Divan at Tamarit)​. Chose possible mais… (Brel lisait l’espagnol? Avait des amis espagnols? Aimait-il particulièrement Lorca?).

D. dit: à

Puck, je suis embêté parce que depuis quelques temps, lorsque j’approche d’appareils sonores genre chaine hiffi, postde radio, je perturbe beaucoup ceux-ci au poibt que lorsque je m’éloigne de quelques mètres tout se met à marcher parfaitement.

puck dit: à

@ »TRUMP, C’EST UN PEU NERON CHEZ MICKEY.
(PASCAL BRUCKNER) »

Neron ?

c’est incroyable la façon dont les médias arrivent à nous écarter de la réalité :

Trump est le seul président des US depuis 1945 qui provoqué ou déclenché aucun conflit.

Biden a pris son investiture en janvier 2022, le même mois les russes ont envoyé à envoyé à l’administration un protocole d’accord sur la sécurité en Europe : Blinken l’a mis à la poubelle, février 2022 la vice présidente Harris a dit lors d’un discours à Munich que l’Ukraine aller entrer dans l’OTAN (pour faire plaisir à passou ?) et en février les russes entraient en Ukraine.

Trump a réussi à avoir 4 ans sans guerre, Biden a déclenché sa première guerre à peine 1 mois après son investiture, la population en Ukraine a diminué de moitié.

qui est NERON ?

Pablo75 dit: à

au 18è siècle la guitare (classique moderne) n’était connue seulement qu’en Espagne. Des guitaristes compositeurs comme Tarrega ou Arcas ont fait des concerts ailleurs et ça ne se passait pas toujours bien !
puck dit:

Décidément, notre PPP (Puck la Pute Poutinienne) dit n’importe quoi quel qu’il soit le thème. Tárrega guitariste du « 18è siècle » !!! alors qu’il est mort au XXe siècle (en 1909). Quant à son maître Arcas, né en 1832 et décédé à la fin du XIXe (1882) il n’avait pas grand chose à voir non plus avec le siècle antérieur.

En plus de ses radotages politiques ou historiques, encore un signe de la compote neuronale que ce pauvre type a à la place du cerveau et qui ne tardera à se liquéfier définitivement à l’intérieur de son crâne…

puck dit: à

si personne ne veut le retour voir le retour de Trump c’est juste parce que tout le monde est accro à la guerre et aux massacres… chez les autres bien sûr et à suivre sur son petit écran bien sûr.

Trump est un crétin et un voyou ?

Biden ou Harris ne le sont pas moins.

puck dit: à

en fait tout le monde se réfugie derrière Trump pour dire que les US sont devenus un pays de crétins belliqueux.

Trump n’est rien d’autre que le révélateur de ce que sont devenus les US.

quand on leur montre la lune les crétins regardent le doigt.

Pablo75 dit: à

D’un condisciple de Lorca à la Residencia de Estudiantes, né 3 mois après lui (et enterré au Père Lachaise):

Salvador Bacarisse (1898-1963) – Romanza del concertino para guitarra y orquesta, par le grand Narciso Yepes:

https://www.youtube.com/watch?v=u7S7P0bCF_8

Marie Sasseur dit: à

@jardin

« Pero no todo queda ahí, y es que el enclave es insuperable. De su puño y letra dejó dicho Lorca que «el pueblo está rodeado de chopos que se ríen, cantan y son palacios de pájaros y de sus sauces y zarzales que en el verano dan frutos dulces y peligrosos de coger. Al aproximarse hay gran olor de hinojos y apio silvestre que vive en las acequias besando al agua». »

https://www.escapadarural.com/blog/asquerosa-y-garcia-lorca/

Doux peuplier
Doux peuplier
Te voici
Tout doré.
Hier tu étais vert
D’un vert radieux
D’oiseaux
Glorieux.
Aujourd’hui tu gis
Sous le grand ciel d’août
Comme moi sous le ciel
De mon esprit pourpre.
La bonne odeur captive
De ton tronc
Reviendra souvent
A mon coeur
Aimant.
Rude aïeul des prés!
Tous deux
Nous voici
Dorés.

(Federico Garcia Lorca)

renato dit: à

Moi, j’ai compris JJ-J, et je suis d’accord.

puck dit: à

« Tárrega guitariste du « 18è siècle » !!!  »

c’est bon pedro c’est une faute de frappe 18 pour 19

tu vas nous ch.ier un pendule pour une faute de frappe.

en plus j’ai écrit juste avant que la guitare est née en Andalousie, à Alméria au milieu du 19è, en 1852 pour être précis.

elle est née de la collaboration d’un type qui était menuisier qui s’appelait Torres et d’un ami à lui qui était guitariste et qui s’appelait Arcas.

Torres a connu 2 époque une première où il a été à Sévielle et une seconde où il est revenu à Alméria.

je peux même te dire qu’une guitariste du nom d’Anido a récupérer la guitare a faite pour Tarrega en 1988.

le professeur d’Anido c’était Miguel Llobet qui avait pour professeur Tarrega qui lui-même avait pour professeur Arcas.

je peux t’écrire mille lignes sur ce sujet crétin que tu es amoureux de la voix de Jarrousky

puck dit: à

pedro pour info une guitare de Torres vaut aujourd’hui autour des 150 mille euros et j’en ai eu 3 dans ma vie !

je crois que s’il y a un sujet sur lequel tu devrais la mettre en veilleuse Jarrousky c’est bien là dessus !

renato dit: à

Mauro Giuliani (1781-1829), contemporain de Beethoven, qui estimait ses qualités de virtuose et de compositeur, est le guitariste le plus représentatif de son instrument dans le classicisme viennois.
Si quelqu’un s’intéresse à sa musique, YouTube propose quelques exemples.

Chaloux dit: à

Je ne comprends rien à l’exhibition de vertu de Clopine. Il était tard, il fallait faire vite. Elle voulait b…, elle y allait, elle ne voulait pas, elle n’y allait pas. L’homme propose, la femme dispose. Où est le problème? Notons que ce guitariste ne demande « las dos pu.ta.nas » qu’en dernier recours. C’est d’un homme du monde. En outre, au milieu d’une vie personnelle qui ne semble pas avoir été folichonne, cette expérience aurait peut-être été une révélation.
Est-ce ainsi que les femmes vivent? J’en connais des tonnes qui auraient dit « oui » et qui ne s’en seraient pas plus mal portées. D’autant que ce musicien semble avoir été assez bel homme.

Chaloux dit: à

A mon âge (mauvaise pente de la cinquantaine), je continue à faire de petits béguins, mais avec des engins invraisemblables. C’est cela aussi, vieillir.

D. dit: à

Tu t’en fous de mes problèmes, Puck ?
Tu ne vous donc pas que je suis dans le désarroi ?

Bloom dit: à

On rapellera que la guitare vient du luth qui a une parenté avec l’oud et le lute du Gandhara (civilisation gréco-indienne), ansi qu’avec les instruments persans comme le barbat et le setâr, répandus en Asie centrale.
Ex nihilo nihil fit.

D. dit: à

Civilisation gréco-indienne…

D. dit: à

Alexandre Le Grand, mon ancêtre, s’arracherait les cheveux d’entendre parler ainsi.

D. dit: à

Je vais quitter ce blog pour de bon pour aller vers d’autres cieux.

renato dit: à

En bref, l’influence grecque sur le sous-continent indien est un fait suffisamment connu. L’influence grecque sur le sous-continent indien est un fait suffisamment connu.

Le sous-continent indien est une vaste région qui occupe le centre-sud de l’Asie et s’étend en un vaste triangle péninsulaire entre le golfe du Bengale et la mer d’Oman.

renato dit: à

“Je vais quitter ce blog pour de bon pour aller vers d’autres cieux.”

Des promesses, toujours des promesses.

D. dit: à

Vous savez quoi, renato ? Je vais vous le dire : l’influence grecque sur le sous-continent indien est un fait suffisamment connu pour que je reste.

D. dit: à

Bloomue a besoin de ma science. C’est aussi pour ça que je reste.
Si.

renato dit: à

Mais personne n’a besoin de vous.

D. dit: à

Mais si.

puck dit: à

« On rapellera que la guitare vient du luth »

c’est faux.
la guitare romantique vient du luth en passant par la guitare renaissance, guitare baroque, vihuela etc…

par contre la guitare classique (de tradition espagnole) est une pure invention ex nihilo.

Torres a repris des éléments qui existaient ci et là, mais l’idée de créer un instrument ayant cette voix si particulière, à savoir une voix qui ressemble au canto jonto, ça c’est une chose qui n’avait jamais existé avant.

caractéristiques de cette voix qui se différnecie tant de tous les autres instruments à cordes pincées :

d’abord quantitativement : c’est une guitare qui a une grande longueur de son, les basses sont lourdes, profondes, parfois caverneuses, c’est un instrument très vibrant (les guitares de Torres pèse autour des 1kg contrairement aux construction moderne qui dépasse parfois les 2kg voire 3 kg) tout vibre dans une Torres, pas que la table, même le dos, le manche etc..

différences qualitatives : la voix qui sot de cet instrument est une voix plaintive, une espèce de lamentation, aussi une fragile (qu’on ne retrouve plus dans les guitares classiques de construction moderne), quelque chose d’une précarité, d’une faiblesse qui donne une grande puissance expressive et émotive.

pour l’obtenir il va affiner la table au maximum et pour éviter que ça explose il va des barrages en éventail (4, 5 ou 7 brin) : quand on voit une guitare de Torres elle est à la limtie de la rupture, la partie derrière le chevalet est bombées et la partie devant est creusée.

Julian Arcas imaginait une voix semblable au chant profond du flamenco, lui l’a imaginé et Torres qui était un pur gnéie l’a conceptualisée.

les premières pièces composées par Arcas avec cet instrument sont des danses du répertoire flamenco ‘rondo, soleas, buleas etc..) mais de suite ils vont voir que cet instrument a des possibilités infinies, Arcas va adapter des airs d’opéra (ex Traviata), mazzurkas, tangos, valses etc…

et l’élèves d’Arcas, Tarrega, va commencer à faire des arrangements de Chopin, de Bach etc.. chose qui n’avaient été faire avec la guitare romantique.

donc cette guitare qu’on appelle de tradition espagnole : la guitare classique n’est pas issue de la lignée des instruments à cordes pincées comme le luth.

par contre la chose où l’on retrouve un lien avec l’ère musulmane (le luth et le oud sont des instrument absolument identique, la seule différence ce sont les frettes) c’est la voix et le chant.

puck dit: à

Garcia Lorca évoque souvent cette voix dans ses poèmes.

cette voix on peut l’entendre dans cet enregistrement, c’est Llobet qui joue et qui a arrangé cette chanson catalane, Mompou la aussi arrangée pour piano, les 2 sont catalans, il faut chercher les paroles de cette chanson c’est un dialogue assez tragique entre une mère et sa fille qui s’appelle Amelia) :

https://www.youtube.com/watch?v=qqEnDuhN8ag&ab_channel=Phainou

renato dit: à

Puisque personne est indispensable, personne n’a besoin de vous, D.

MC dit: à

Marc Robine chantait très bien Carco, entre autres. ( À l’enseigne du temps perdu). Je suis de ceux qui pensent qu’on a perdu un grand monsieur…

MC dit: à

Updike chez Paul Edel.

rose dit: à

Paul Edel dans une forme éblouissante depuis quelques billets !

JC..... dit: à

Paul Klee, toujours aussi nul, servi à merveille par une Mimi enamourée ….!

rose dit: à

Le début de la fin : que ce soit la fin.

Bloom dit: à

La présence musulmane en Espagne, n’aurait donc eu aucune incidence dans le domaine Musical?
Certains musicologues ne seraient pas si catégoriques.

Bloom dit: à

Renato,ne perdez pas votre temps à dialoguer avec tube D.igestf.
Admirez plutôt le merveilleux drapé grec des sculptures bouddhistes du Gandhara. Beaucoup de Kalash des vallées de Chitral dans l’ Hindu Kush pakistanais ont les yeux bleus. La légende parle de descendants de soldats de l’armée d’Alexandre qui atteignit l’Indus…a voir…

J J-J dit: à

CALFEUTRINOX et NETS FLICS

@ une psychanalyse pendant… dix-huit ans ! Cela ne me met pas en confiance. Et cela ne m’incite pas à lire un seul de ses livres (sic) -> ***anéfé, cela peut répugner. Evitons toute contamination. On n’est jamais trop sûr, avec tous ces malades mentaux qui se prennent pour des filozoloft, à dièpre ou à l’Haridelle ! 🙂

– Non, ce n’est pas ce qu’elle a voulu dire. PERSONNE ne l’a jamais bien comprise.

– Il ne s’en ira jamais du blog, ne sera jamaisà la cheville de Sergio

– Pas encore lu le Pau Edel. A plus tard. 34 planches encore et la réunion de chantier du vendredi.

Bàv (à mon p’tit bégoin) – 18.10.24_9.15

B dit: à

J’ai pensé à l’anecdote de Clopine d’hier soir et peut-etre ne vois-je pas le mal ou le mâle quand il se présente mais est-ce que Paco de Lucia voyant arriver Clopine jeune armée d’un chéquier tenta-t-il l’humour ( je l’imagine un peu pince sans rire) afin de réchauffer le contact? Et qui pris au mot et déçu en rajoute en demandant au régisseur ( là je l’imagine un peu irrité) dos putana por favor!

puck dit: à

la présence musulmane a plus que de l’incidence quand le domaine musical en Espagne puisque la voix (timbre, grain, registre etc…) de cette guitare née au milieu du 19è est celle que l’on retrouve dans le flamenco et aussi dans le chant oriental.

la guitare andalouse est restée fidèle à ce qu’elle était au départ, elle n’a pas évoluée, contrairement à l’école barcelonaise ou madrilène qui s’est transformée au fil du temps pour se moderniser.

en Garcia Lorca cette guitare a trouvé spn poète, parce que c’est bien de cette guitare andalouse dont il parle qu’il s’agissent de sa voix ou de sa blondeur ou aussi de son âme, car avec lui c’est comme une (vieille) femme était là, présente dans le corps de cet instrument, présente depuis l’origine des temps, chantant d’une voix plaintive les tourments.

pour ça que Garcia Lorca n’est pas un poète espagnol, mais un poète andalou, il a perçu que cette guitare était bien plus qu’un simple instrument de musique, ou simplement n’est pas un instrument de musique parce que le musicien utilise son instrument, mais là c’est le musicien qui devient l’instrument de l’âme de cette guitare.

D. dit: à

Je t’en foutrais, moi, du boudhogrecque…

Bloom dit: à

Bel hommage rendu par Paul Edel à John Updike effectivement.
Puisqu’il est question de traduction, le moins qu’on puisse dire est que « Cœur de lièvre » pour « Rabbit, Run », le premier chef d’œuvre d’Updike ne rend pas justice à l’original, tiré d’une chanson populaire de la fin des années 30 (Run rabbit, run rabbit, run, run, run/ Don’t give the farmer his fun, fun, fun/ He’ll get by without his rabbit pie /So run rabbit, run rabbit, run, run, run).
Le lièvre qui détale pour sauver sa peau de lapin d’Américain moyen, s’appelle Harry « Rabbit » Angstrom, nom à consonnance scandinave qui exprime le tourbillon (strom) d’angoisse existentielle (Angst) dont il est saisi alors qu’il fuit la grande ville au volant de sa Ford (difficile de faire plus américain moyen) se dirigeant au départ vers le sud (ligne Mason-Dixon), avant de finalement pencher vers l’ouest (Go West, Young man): « Something animal in him knows he is going west ».
Mythe de l’ouest régénérateur, doublé d’un rapport à l’animalité qui revient souvent chez Updike. IL déclara un jour qu’il voyait dans l’humanité « un amas de graisse que recouvre une peau assez fine ». L’animalité s’exprime dans le sexe & la procréation (« le lièvre n’est pas bon à grand-chose sinon féconder »), et le procédé de métamorphose, par exemple dans Le Centaur.
Dans ce grand roman, Caldwell sent son cœur battre à tout rompre quand, dans le gymnase du lycée où il est professeur, Venus se propose à lui. Le « centaure » la repousse :
« Mais, Madame, en dessous de la taille, je suis un animal (…) La serviette tomba. Ses seins étaient déjà gonflés de désir. « Vous croyez que vous allez me déchirer ? Vous pensez que les femmes sont si fragiles ? Nos bras sont faibles, mais nos cuisses sont fortes. Par nécessité. L’univers s’enracine entre elles ».
Pendant « culturel » du versant animal, la relation père-fils est un autre sujet majeur de de réflexion pour Updike (et un « topos » de la littérature d’expression anglaise). Dans Le Centaure, où le fils de Caldwell choisit comme père de substituions un vagabond ramassé dans la rue, préféré à son père biologique ; dans son dernier roman, Terroriste, où le conseiller d’orientation du lycée agit comme un père de remplacement pour l’élève tenté par le terrorisme islamiste.
Sur la fin de sa vie, Updike joua pleinement son rôle de témoin d’une Amérique moyenne confrontée au terrorisme et à la haine qu’elle suscite. Sa nouvelle « Varieties of Religious Experience », parue dans The Atlantic un an après le 11 septembre est le texte le plus achevé jamais écrit sur cette funeste journée, et le début d’une réflexion qui le mènera à son dernier roman.
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2002/11/varieties-of-religious-experience/302630/

Paul Edel dit: à

Pas encore lu hélas JJJ, montagne de vaisselle + un placard à chaussures à ranger+mocassins à cirer+ achat décap four+ Djellaba à porter au pressing+ relire fin du Temps retrouvé de Proust, pas bien compris l’histoire des pavés et de Venise.

et alii dit: à

. De la lutherie au répertoire, des techniques de jeu à la médiatisation, Ségovia réinvente la guitare et la propulse au rang d’instrument de concert à part entière !

D. dit: à

Decap four, c’est bien. Je recommande. Moi aussi il faut que j’aille porter ma djellaba au teinturier.

Bolibongo dit: à

Paul Klee, toujours aussi nul, servi à merveille par une Mimi enamourée ….!

Un tableau de Paul Klee…
C’est quand même le prix d’ un beau bateau, j’y cesse! 🙂

Bolibongo dit: à

J’en pince pour Mimi Pinson! 😉

Paul Edel dit: à

Oui Bloom,chez Updike la relation père-fils, vous avez raison de souligner, est capitale. Elle se retrouve dans un grand nombre de ses romans,parfois liée au tourment religieux,très présent, et dans ses nouvelles (« Les plumes du pigeon » aux nuances mordorées).
« Le Centaure » reste à cet égard un roman fascinant et merveilleux’avec la constante référence réuissi à la mythologie grecque) car la fuite de Rabbit Angstrom dessine une magnifique tragédie du malaise,le malaise de celui qui n’ accepte pas le moule bourgeois et le conformisme. Ce roman écrit en 1963 annonce le Mai 68 , dans sa version métro boulot dodo . Cette tentative du lapin fébrile updikien pour échapper à l’attraction sociale lourde me fait penser à ces astronautes qui échappent à l’attraction terrestre dans leur fusée . L’instinct animal chez Updike protège une curieuse petite flamme de pureté qui danse et qui le sauve de la médiocrité.
Le Caulfield de Salinger , avec son attrape-coeurs lui aussi, essayait d’échapper à la lourdeur de la maturité américaine .. N’oublions pas que l’animalité, un de ses thèmes, s’accompagne chez Updike de tout un merveilleux océan de sensations et de réflexions, de nuances -souvent ironiques- qui, elles, relèvent d’une affection, d’une tendresse, et d’une tristesse tout à fait humains,ça se vérifie chez lui avec les couples qui baisent à chaque page.

B dit: à

Un tableau de Paul Klee…
C’est quand même le prix d’ un beau bateau, j’y cesse! 🙂

Pour certains, l’un ne peut aller sans l’autre, qu’est-ce que vous croyez?! Qu’ils sont tous comme nous au RSA!

Jazzi dit: à

Le léZard a beaucoup aimé de dernier Guiraudie : dramatique mais néanmoins drôle. Non, le cul n’est pas triste !

D. dit: à

Je préfère cent fois un tableau de Paul Klee à un bateau. En plus ça ne perd pas de valeur en vieillissant et ça ne coûte rien en entretien, assurance, taxes portuaires (un gouffre quand possède un bateau). Plus l’angoisse à chaque tempête de le retrouver déglingué contre son voisin de mouillage.

Jazzi dit: à

« Moi aussi il faut que j’aille porter ma djellaba au teinturier. »

Ciel, ils sont tous devenus musulmans !

Jazzi dit: à

JJJ, on peut avoir des photos de votre nouvelle demeure ?
Au cas où envisageriez de faire des chambres d’hôtes…

B dit: à

boudhogrecque…

L’étymologie rapporte que les grecs n’ont jamais pris Bouddha en amitié aussi avec ce sens de la statuaire qui fut le leur ont ils boudé Bouddha en le rhabillant à leur mode ce qui secondairement donna l’expression bien connue va te faire voir chez les grecques qui sous-entend l’influence majeure qui fut la leur en ce qui concerne notamment le code vestimentaire dominant.

Bloom dit: à

Pas bien beau de bouder Bouddha.

« Ménandre Ier, aussi nommé Minedra ou Menadra (en sanskrit Milinda)1, est un roi indo-grec qui succède à la dynastie gréco-bactrienne en Afghanistan, au Pakistan et en Inde du Nord. Il règne d’environ 160 à 135 av. J.-C. et administre un large territoire en Inde du Nord-Ouest depuis sa capitale Sagala (actuelle Sialkot, au Pakistan).
(…) est connu pour avoir été un protecteur du bouddhisme durant son règne, et il s’y serait même converti. Il est le seul souverain indo-grec mentionné par la littérature indienne. »
Wiki

Bolibongo dit: à

Qu’ils sont tous comme nous au RSA!

Parlez pour vous B, nous sommes en dessous du seuil de pauvreté mais nous restons digne et stoïque! 🙂

Bolibongo dit: à

C’est d’ailleurs le moment des foires d’ art…et de pinard!

Pablo75 dit: à

Bon allez je balance. J’étais donc la fille qui signait les chèques aux artistes. Ce soir là, après le concert de Paco de Lucia, je suis descendue dans la loge, je ne sais plus pour quel motif mais ça devait être administratif, je bossais quoi. J’étais avec le régisseur, le concert venait de se terminer, il était tard et j’étais la première fille à entrer en présence de l’artiste, dans sa loge. Je vous parle de ça il y a quarante ans, et je savais en plus que de Lucia était considéré comme homo par toute la profession. Bref j’entre dans la loge et tout de suite Lucia commence à me proposer de passer la nuit avec lui !!!
Clopine dit:

Je ne crois pas un mot de cette anecdote. Un guitariste de flamenco seul dans sa loge après un concert c’est une chose totalement impossible, alors qu’ils voyagent en troupe (familiale souvent – Paco de Lucía toujours avec son frère, guitariste aussi) et que plein d’amateurs, journalistes, diplomates (des consulats du coin), etc vont le saluer après le spectacle, et surtout des belles filles qui essayent de passer la nuit avec lui en échange de quelques cadeaux… Paco de Lucía en plus, étant bien foutu et jeune à l’époque, il était, j’imagine, habitué à de très belles femmes, et Clopine elle-même a dit ici plusieurs fois qu’elle n’a jamais été une candidate à Miss France. En plus de tout cela, les « artistes » en tournée (quand ils ne sont pas épuisés après un concert), s’ils ont envie d’une femme, savent très bien que les hôtels où ils logent ont l’habitude de trouver ce genre de service.

Mais la preuve définitive que tout est faux c’est ce « ok, dos putanas pour favor ». Pour quelle raison Paco de Lucía utiliserait l’italien pour demander des prostituées? En espagnol, il aurait demandé « dos putas ».

Mais on imagine mal un type aussi sérieux que Paco de Lucía (connu pour ne pas sourire presque jamais en public) en train de demander à un régisseur deux putes (pour faire l’amour à 4 dans sa loge, tant qu’on y est?)…

Une autre preuve que tout est faux dans le récit clopinesque est la phrase: « je savais en plus que de Lucia était considéré comme homo par toute la profession. » Je connais Paco de Lucía depuis 1975 et je n’ai jamais entendu parler d’homosexualité à son sujet, mais tout le contraire, d’un type qui a toujours eu beaucoup de succès avec les femmes.

Il reste deux explications: que c’est soit la mégalomanie pathologique de Clopine qui ait rêvé cette histoire ou (et surtout) qu’elle ait confondu Paco de Lucía avec Manitas de Plata…

Paco de Lucía – Gloria al niño Ricardo

https://www.youtube.com/watch?v=1T-V4KaO25U

Marie Sasseur dit: à

« Diván del Tamarit est le recueil du retour de Federico García Lorca à Grenade. Lors d’un dîner avec des amis au cours de l’été 1934, il annonce au célèbre arabisant Emilio García Gómez (1905-1995, auteur de Poemas arabigosandaluces, 1930), présent ce jour-là qu’il a composé une collection de casidas et de gacelas, c’est à dire un Divan en l’honneur des vieux poètes musulmans de Grenade (comme par exemple Ibn Zamrak, 1333-1393, dont les vers décorent les vasques et les murs de l’Alhambra). Il veut l’appeler Tamarit du nom d’une maison de campagne de sa famille où plusieurs d’entre elles furent écrites. En réalité, c’est un oncle du poète, Francisco García, qui avait une propriété nommée la Huerta del Tamarit, près du Genil. Le Tamarit désignait dans la langue des conquérants venus d’Afrique du Nord le quartier où se trouvait également la Huerta de San Vicente, appartenant à la famille de García Lorca. Le vieil ami du poète, Antonio Gallego Burín (1895-1961), doyen de la faculté de Lettres de Grenade promet de le faire publier par l’université. Emilio García Gómez rédigera une préface. Les fortes tensions politiques en Espagne à partir de 1934 ne permettront pas cette publication. Emilio García Gómez et Antonio Gallego Burín appartiennent à l’extrême-droite.
Amour, érotisme et mort se retrouvent au centre de ces poèmes (12 gacelas, 9 casidas). »

https://www.lesvraisvoyageurs.com/2022/08/23/federico-garcia-lorca-23/

Marie Sasseur dit: à

« Diván del Tamarit est le recueil du retour de Federico García Lorca à Grenade. Lors d’un dîner avec des amis au cours de l’été 1934, il annonce au célèbre arabisant Emilio García Gómez (1905-1995, auteur de Poemas arabigosandaluces, 1930), présent ce jour-là qu’il a composé une collection de casidas et de gacelas, c’est à dire un Divan en l’honneur des vieux poètes musulmans de Grenade (comme par exemple Ibn Zamrak, 1333-1393, dont les vers décorent les vasques et les murs de l’Alhambra). Il veut l’appeler Tamarit du nom d’une maison de campagne de sa famille où plusieurs d’entre elles furent écrites. En réalité, c’est un oncle du poète, Francisco García, qui avait une propriété nommée la Huerta del Tamarit, près du Genil. Le Tamarit désignait dans la langue des conquérants venus d’Afrique du Nord le quartier où se trouvait également la Huerta de San Vicente, appartenant à la famille de García Lorca. Le vieil ami du poète, Antonio Gallego Burín (1895-1961), doyen de la faculté de Lettres de Grenade promet de le faire publier par l’université. Emilio García Gómez rédigera une préface. Les fortes tensions politiques en Espagne à partir de 1934 ne permettront pas cette publication. Emilio García Gómez et Antonio Gallego Burín appartiennent à l’extrême-droite.
Amour, érotisme et mort se retrouvent au centre de ces poèmes (12 gacelas, 9 casidas). »

Lien: lesvraisvoyageurs.com

Marie Sasseur dit: à

Pardon du doublon

Marie Sasseur dit: à

« On revient de sa jeunesse comme d’un pays étranger. Le poème, le livre est la relation du voyage »
F. García Lorca »

B dit: à

Pablo, moi je crois vraie cette anecdote néanmoins je crois aussi au sens de l’humour d’un tel musicien à qui je prête volontiers une sensibilité alliée à une susceptibilité qui ne m’etonneraient pas étant donnée la chute.

Pablo75 dit: à

PPPP (Puck-Puck la Pute Poutinienne) parlant de García Lorca est aussi crédible que Maurice Desborels parlant de littérature française.

FL dit: à

En écoutant la chanson de Carco, youtube me propose cette chanson « Ravachol ». Youtube n’a pas la tête à l’histoire : il n’y a pas de dates, pas de sources et c’est à peine si on trouve un nom d’auteur. Ici avec peine on apprend que la chanson est de Renaud Séchan. Plus connu sous le nom de Renaud. Je me demande si la chanson est bien de lui. On reconnaît à peine sa voix. Le texte est médiocre. Les vers pas d’aplomb. Sans doute un texte de jeunesse. Pas aussi abouti que les textes suivants pour lesquels il deviendra célèbre.

Mais c’est pas ça que je voulais dire. Carco, Ravachol, tout ça c’est l’histoire française et j’ai pourtant le sentiment en écoutant qu’on me parle d’une pays étranger. Tellement tout ça est loin.

https://www.youtube.com/watch?v=m6iw3WotyOw

B dit: à

Manitas? Chaud lapin plus accessible ?

FL dit: à

Finalement Ravachol a fait sauté moins de curés que les curés n’ont enc*** de gamins. Qui est le criminel dans l’affaire ?

B dit: à

Bon, Clopine, s’agissait-il de Manitas ou de Paco, un visage comme celui là, ça ne s’oublie pas.

D. dit: à

Hier matin j’ai pris le métro et je m’étonne du nombre de personnes qui y manquent de maintien.
Des gens y terminent leur toilette, leur vêtement, voire leur maquillage, directement sous le regard d’inconnus, avec une totale impudeur. D’autres consomment des boissons chaudes ou des viennoiseries, emplissant la voiture de leur odeur, et manquant de les renverser sur leur voisin. Ils ne semblent pas comprendre que ce qui est admis dans un long voyage assis (train, avion, bateau…), ou peut régner ube certaine intimité, ne l’est pas dans un transport en commun beaucoup plus rapide, frequenté, souvent effectué debout et dans une grande promiscuité.
Il s’agit certainement d’un manque d’éducation de leur parents.
A aucun moment de ma vie, je n’ai mangé ou bu dans le métro. Ni parlé fort, ni téléphoné, ni ne me suis mis de la pommade sur les mains et le visage, ni ne me suis peigné.

FL dit: à

Hier en passant à côté d’une église, je tombe sur un petit jeune homme bien bâti bien mis, cheveux noir, dru, luisant, jean noir, chaussures de marche idem, parka de bonne coupe idem, et petit sac à dos pour urbain bien élevé.

Rien qui ne le distinguait d’un jeune Parisien de bonne famille qui sait ce qu’il se doit.

Rien sauf qu’il portait un col romain.

Le curé 2.0. Le curé new age.

et alii dit: à

La première statue placée dans la capitale de Granada dédiée à Lorca, près de soixante-dix ans après son assassinat, est installée sur le boulevard Avenida de la Constitución.
La figure de Lorca, aux proportions réelles, est l’œuvre de l’artiste José Antonio Corredor et montre le poète assis sur un banc, les jambes croisées, les mains jointes et le regard tourné vers l’avant.
https://turgranada.es/fr/pois/statue-de-federico-garcia-lorca-a-granada

FL dit: à

Je rappelle que contrairement à la propagande officielle le curé parisien couche.

Discrètement mais il couche.

D. dit: à

Je pense que les mauvaises influences, qui petit à petit ont conduit à cette sorte de dépravation, ont pour origine, depuis le début des années 60, l’Amérique du Nord, et plus particulièrement New-York et Los Angeles dans une moindre mesure.

D. dit: à

Vous aurez à rendre compte devant Dieu de vos généralités honteuses sur les prêtres catholiques, FL.

B dit: à

Je me souviens du visage de Trilok Gurtu, la personne avec qui je m’étais rendue au concert avait insisté pour qu’à la fin nous nous approchions de la scène où il se trouvait encore avec ses instruments, elle était à l’époque très belle, d’apparence bourgeoise, il n’eut pas un regard pour elle et son regard se posa sur moi, la simple, l’égarée, je n’irai pas jusqu’à me comparer à l’intouchable mais pourquoi pas.

FL dit: à

* sauter

Bolibongo dit: à

’elle n’a jamais été une candidate à Miss France.

Et que .ieu nous en préserve à jamais! 🙂

vadeboncoeur dit: à

L’autre jour, j’ai pensé fortement à Pablo75 et à sa volonté pour la maintenance essentielle de la notion de beauté en art.
Un philosophe et non des moindres est en train de la réhabiliter, cette notion de beauté. Mais il réintroduit dieu dans tout cela.. A voir donc :

https://books.openedition.org/cdf/15707?lang=fr

vadeboncoeur dit: à

Bon, je retourne à la lecture des poèmes de Frederico Garcia Lorca! 🙂

Jazzi dit: à

« La première statue placée dans la capitale de Granada dédiée à Lorca »

Votre lien nous renvoie aux services de police, et alii !

D dit: à

Et pourquoi vous rendez-vous à un concert de percussions indiennes, Bérénice ? Cela doit être horriblement lassant au bout de 3 minutes ? Pour faire bien ?

Kilékon dit: à

Votre lien nous renvoie aux services de police, et alii !

Lâcher une grenade , c’est loin d’être anodin! 🙂

Kilékon dit: à

rendez-vous à un concert de percussions indiennes

C’est comme d’ assister à une séance de pool dance rutabaga! 🙂

Jazzi dit: à

Manitas de Plata était homo, Pablo75 ?
Jeune homme, je lui avais demandé une autographe sur la Croisette à Cannes, et il a signé d’une croix !

Jazzi dit: à

De ce que je sais de Clopine, je ne doute pas qu’elle fut une belle brune, nature, Pablo75

B dit: à

D, parce que j’aime , il s’agissait d’un ensemble, curieusement je ne me souviens que du percussionniste.

B dit: à

Jazzi, Clopine doit bien savoir si elle a rencontré brièvement et en personne Paco de Lucia ou si elle s’est plantée, attendons sa réponse.

D. dit: à

Je ne vous crois pas.
Vous y êtes allé pour faire mode.

B dit: à

D, Reims présentait l’avantage d’offrir à ses habitants des programmes culturels de qualité. Contrairement à ici où les élus semblent vouer un culte au bruit.

B dit: à

Non, D, j’adore les percussions, d’où qu’elles proviennent, elles m’eéclatent autant que les cantates de Bach.

Jazzi dit: à

« Clopine doit bien savoir si elle a rencontré brièvement et en personne Paco de Lucia »

Surtout si elle lui a fait un chèque à son nom, B !
A cette époque, c’était une parfaite capitaliste entrepreneuriale…

et alii dit: à

lorca dali:
un amour impossible ian gibson

et alii dit: à

plus exactement
Lorca-Dali : Un amour impossible / Ian Gibson. Montréal : Stanké, 2001. 466p. (L’Heure de la sortie)

FL dit: à

* Je rappelle que contrairement à ce que dit la propagande officielle, le curé de Paris couche.

Pablo75 dit: à

Une interview sur la guitare et son histoire avec le guitariste Regino Sainz de la Maza (1896-1981), ami de Lorca, pour qui Joaquín Rodrigo écrivit le « Concierto de Aranjuez » en 1939 (à Paris, 159 rue Saint-Jacques).

(On lui demande combien de guitares il a: 4 de Santos Hernández, 2-3 de Aguado y Hernández, 2 de los sobrinos de Esteso).

https://www.youtube.com/watch?v=MXcylKtDXYo

B dit: à

Vous y êtes allé pour faire mode.

J’avoue qu’au début je suivais le mouvement de la « troupe » qui avait plutôt bon goût, une chance de les avoir rencontres et côtoyés pour mon éducation « artistique » ou « culturelle », dans les écoles d’infirmière il n’est pas trop question d’art en général, de littérature en particulier. Vous pouvez très bien sortir de ces instituts de formation et passer votre vie professionnelle sans savoir que la vie est ailleurs.

Jazzi dit: à

« le curé de Paris couche »

Celui de l’Aveyron aussi, dans le film mentionné ci-dessus…

Pablo75 dit: à

[Les messages qui ont plusieurs noms propres ou plusieurs majuscules ou plusieurs parenthèses ou plusieurs numéros, ne passent pas. On est obligé de les couper ou mettre des points partout]

Une inter.view sur la gui.tare et son hist.oire avec le guitariste Regi.no Sainz de la Maza (1896-1981), ami de Lorca, pour qui Joa.quín Rodr.igo écrivit le « Conc.ierto de Aran.juez » en 1939 (à Paris, 159 rue Saint-Jacq.ues).

https://www.youtube.com/watch?v=MXcylKtDXYo

(On lui demande combien de guitares il a: 4 de Santos Hernández, 2-3 de Aguado y Hernández, 2 de los sobrinos de Esteso).

Pablo75 dit: à

Des extraits très intéressants d’interviews de Paco de Lucía:

https://www.youtube.com/watch?v=__IYmFl31OA

Pour Clopine:

À la fin (11 min 17) il dit que la guitare est très difficile, que l’effort qu’on fait pour en jouer est très grand et que, lui, quand il a fini de jouer (dans un concert) il a mal partout, jusqu’à – et il signale avec son doigt son palais.

D. dit: à

Qu’est-ce que ça veut dire « nature », Jazzi ?

Bloom dit: à

N’oublions pas que l’animalité, un de ses thèmes, s’accompagne chez Updike de tout un merveilleux océan de sensations et de réflexions, de nuances -souvent ironiques- qui, elles, relèvent d’une affection, d’une tendresse, et d’une tristesse tout à fait humains,ça se vérifie chez lui avec les couples qui baisent à chaque page.
Paul Edel

Les voies du puritanisme, du divorce entre âme et corps, prennent des formes inatendues et sont tout sauf impénétrables. La coalescence des corps reste néanmoins souvent une métaphore chez Updike, alors que chez Burroughs, par exemple, c’est le centre de toute activité.

Jazzi dit: à

Sans maquillage, D.

Pablo75 dit: à

Manitas de Plata était homo, Pablo75 ?
Jazzi dit:

Je sais pas. C’est toi qui devrait savoir ça. Ce que je sais c’est qu’en Espagne il n’est pas connu du tout (alors que les Français croient qu’il est l’un des plus grands guitaristes de flamenco du XXe siècle).

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