Eblouissante obscurité des sonnets de Garcia Lorca
Qu’on le veuille ou non, il en va de Federico Garcia Lorca comme de Heinrich von Kleist : impossible d’évoquer leur œuvre en oubliant l’ombre portée de leur mort sur leur vie. Dans le cas du premier, son exécution par des miliciens franquistes ; dans celui du second, son suicide avec sa maitresse. Les éditeurs de l’Anthologie bilingue de la poésie espagnole dans la Pléiade assurent même que si Garcia Lorca (1898-1936) la domine avec Cervantès aux yeux des lecteurs, les conditions tragiques de sa mort n’y sont pas étrangères ; quant à Cioran, il allait même plus loin en jugeant impossible de lire une ligne de Kleist sans penser qu’il s’est donné la mort, comme si son suicide avait précédé son œuvre (De l’inconvénient d’être né). C’est dire l’accueil réservé à tout ce qui sort encore de la plume du poète andalou. Non des inédits ni des exhumations mais des résurrections dans notre langue. Le cas des Sonnets de l’amour obscur (Sonetos del amor oscuro, 64 pages, 7 euros, Allia). Quasiment une plaquette mais, comme toujours sous les auspices de cet éditeur, publiée avec un soin particulier apporté à la typographie, la mise en page, le papier. Ce souci de la qualité éditoriale est d’autant bienvenu que le livre reproduit, outre quelques photos d’époque, des dessins de l’auteur à l’encre bleue sur papier fort, des encres de Chine, crayons de couleur et gouaches sur bristol ou carton.
Avant même d’avoir été lus, ces onze poèmes étaient entrés dans la légende car ils étaient précédés par la rumeur hantant de longue date les cercles des admirateurs de Garcia Lorca. On les disait perdus même si quelques uns étaient connus. Dans une éclairante présentation, la traductrice Line Amselem, à qui l’on devait déjà la transhumance en français de Jeu et théorie du duende, Le cante jondo, Les berceuses et Complaintes gitanes du même auteur, rappelle le chemin tortueux suivi par ces sonnets avant de parvenir jusqu’à nous. La première fois, ce fut sous une forme on ne peut plus clandestine : sans nom d’auteur ni d’éditeur, dans un tirage de 250 exemplaires non-commercialisé, en 1983 à Grenade (le poète était né à 50 kms de là, à Fuente Vaqueros). Pourtant le général Franco était mort depuis plusieurs années.
Étrangement, c’est en français et non en espagnol que ces fameux onze textes étaient parus ensemble pour la première fois en pleine lumière, deux ans avant, pour l’édition des œuvres de Garcia Lorca dans la Bibliothèque de la Pléiade. Face à la crainte d’une multiplication d’éditions pirates, les ayants-droits durent céder et ils parurent enfin en espagnol par les soins du supplément culturel du journal ABC au sein d’un important dossier consacré au poète (1984). A une nuance près, un détail qui n’en est pas un : le titre y avait été amputé de « oscuro » car l’obscurité en question désignait, on s’en doute, l’arrière-fond homosexuel des sonnets. Il est omniprésent mais voilé sous les métaphores, ce qui renforce l’universalité de l’amour en question. De toute façon, ce fameux titre n’avait pas été établi, fixé, figé par son auteur. Seuls deux poètes et amis, Vicente Aleixandre et Pablo Neruda (du temps où celui-ci était consul du Chili en Espagne), devant lesquels Garcia Lorca avait lu ses sonnets, ont témoigné de l’authenticité du titre.
Proust disait de tout créateur de sonnet qu’il pétrarquise. Quatorze vers, deux quatrains (cuartetos), deux tercets. L’exposé d’un questionnement suivi en chute de celui de sa solution. Une forme aussi corsetée que celle du haïku mais qui ouvre aux plus vastes perspectives. Une virtuosité derrière laquelle transparait le musicien en Garcia Lorca (un sonnet se doit de sonare, sonner) qui, dans le cas présent, se met « au service de la finesse de son esprit, dans la fulgurance dictée par la brièveté » selon Line Amselem. En s’attaquant à cette forme poétique strictement codifiée, Garcia Lorca avait deux modèles en tête, deux références : les 154 Sonnets de Shakespeare (dont la majorité numérotés de 18 à 126 expriment son amour pour un jeune homme) qu’il a pu lire soit en version originale soit en traduction (on peut lire ici une analyse fine de leurs traductions en espagnol) ; et les Sonnets de la nuit obscure (La noche oscura) de Jean de la Croix, chez lequel la traductrice relève nombre d’emprunts lexicaux. Par souci du rythme, de la cadence, la respiration, elle a choisi de rendre l’hendécasyllabe (vers de onze syllabes) par un vers en contenant une de moins.
Toute nouvelle traduction est redevable à celles qui l’ont précédée. Cette édition des Sonnets de l’amour obscur est aussi discrète que précieuse dans la double acception du terme par la délicatesse avec laquelle elle rend présente, chaleureuse, presque familière la sensualité de celui qui se disait ni un homme, ni un poète, ni une feuille mais « un pouls blessé qui sonde les choses de l’autre côté » (in Poète à New York). Afin d’en juger, voici à la suite de la version originale du Sonnet de la douce plainte (Soneto de la dulce queja), la traduction publiée dans l’Anthologie de la poésie espagnole suivie de celle de Line Amselem (2024) :
« Tengo miedo a perder la maravilla/ de tus ojos de estatua y el acento/ que me pone de noche en la mejilla/ la solitaria rosa de tu aliento.
Tengo pena de ser en esta orilla/ tronco sin ramas, y lo que más siento/ es no tener la flor, pulpa o arcilla,/ para el gusano de mi sufrimiento.
Si tú eres el tesoro oculto mío,/ si eres mi cruz y mi dolor mojado,/ si soy el perro de tu señoro,
no me dejes perder lo que he ganado/ y decora las aguas de tu rio/ con hojas de mi otoño enajenado. »
Traduction publiée dans l’Anthologie bilingue de la poésie espagnole :
“J’ai peur de perdre la merveille/ De tes yeux de statue et cet accent/ Que vient poser la nuit près de ma tempe/ La rose solitaire de ton haleine.
Je m’attriste de n’être en cette rive/ Qu’un tronc sans branche et mon plus grand tourment/ Est de n’avoir la fleur- pulpe ou argile-/ Qui nourrirait le ver de ma souffrance.
Si tu es le trésor que je recèle/ Ma douce croix et ma douleur noyée/ Et si je suis le chien de ton altesse
Ah, garde-moi le bien que j’ai Gagné/ Et prends pour embellir ta rivière/ Ces feuilles d’un automne désolé. »
Et dans la traduction de Line Amselem (2024) établie à partir de différents déchiffrages de l’original :
“ J’ai la crainte de perdre le prodige/ de tes yeux de statue, et cette touche/ que me met sur la joue pendant la nuit/ la solitaire rose de ton soufflé.
Je suis triste d’être sur cette rive/ un tronc sans branche, et plus encor me coûte/ de n’avoir pas la fleur, pulpe ou argile,/ pour le ver rongeur par lequel je souffre.
Si tu es mon bien caché, mon trésor,/ si tu es ma croix, ma douleur mouillée,/ et si je suis le chien de ta couronne,/
fais que je garde ce que j’ai gagné/ et de ta rivière les eaux décore/ de feuilles de mon automne emporté.”
( » Sans titre », « Portrait de Dali », « Autoportrait » dessins à l’encre sur papier de Federico Garcia Lorca, D.R.)
1 219 Réponses pour Eblouissante obscurité des sonnets de Garcia Lorca
Mais c’est dingue la relation que font les hommes entre leurs créations artistiques et leur rapport aux femmes ! Comme si tout venait de leurs bites ! Je dis ça, je dis rien, évidemment.
@ Vadeboncoeur
Merci pour ces deux liens sur la notion de beauté en art, que je vais regarder de près – même si je n’ai pas besoin des philosophes pour savoir qu’elle est la clé de l’art, n’étant jamais tombé dans le panneaux des fanatiques écervelés de la modernité hystérique admirateurs des « Boîtes à merde » de Manzoni.
Nathalie Stutzmann & Philippe Jaroussky
Recording Handel duet « Son nata a lagrimar »
https://www.youtube.com/watch?v=unb-z1KT3_c
@ Vadeboncoeur
Merci pour ces deux liens sur la notion de beauté en art, que je vais regarder de près – même si je n’ai pas besoin des philosophes pour savoir qu’elle est la clé de l’art, n’étant jamais tombé dans le panneaux des fanatiques écervelés de la modernité hystérique admirateurs des « Boîtes à merde » de Manzoni.
Nath.alie Stu.tzmann & Phil.ippe Jaro.ussky
Recording Handel duet « Son nata a lagrimar »
Une beauté naturelle. Clopine, considérez vous que vous avez été une jolie jeune femme, si oui et si l’humour ne sous-tendait pas l’invitation , vous devriez vous sentir flattée même si vous avez estimé que cette proposition était déplacée, incongrue, sexiste, machiste, que sais-je qui illustrait la position de mâle dominant sûr de son aura.
Bon, je retourne à la lecture des poèmes de Frederico Garcia Lorca!
vadeboncoeur dit
Tu les lis en quelle langue et quelle édition?
(Amancio Prada, le meilleur chanteur espagnol actuel pour moi, a fait de très belles chansons sur des poèmes de Lorca en général et les « Sonetos del amor oscuro en particulier).
Amancio Prada – A Mercedes en su vuelo
https://www.youtube.com/watch?v=V6aRpUlW8CY&list=PLNEqCnMG5V9nRrtZU6jc8_dgohVWNb2dt&index=1
@ »Ségovia réinvente la guitare et la propulse au rang d’instrument de concert à part entière ! »
le mot « réinvente » n’est pas bon.
par contre Ségovia est celui qui a « internationalisé » cet instrument.
jusqu’au début du 20è s. (années 20) la guitare classique était surtout cantonnée à l’Espagne : luthiers, compositeurs et interprètes n’étaient qu’espagnol.
début des années 20 il fait un premier concert à Paris dans la salle il y a Dukas, Roussel, de Falla etc..
en 24 il fait son premier concert au Carnegie Hall de NY : salle comble standing ovation…
il n’a pas encore 30 ans.
en 1912 (?) il n’a pas 20 ans, il fait un concert à l’Athénée de Madrid.
il n’aime pas la guitare avec laquelle il doit donner ce concert. Il se rend dans un atelier de Madrid tenu par Manuel Ramirez, il essaie différentes guitares et tombe amoureux d’une. Il dit au luthier s’il peut lui prêter pour le concert, le luthier dit non les guitares c’est pas comme les pianos on ne les prête pas. Ségovia lui dit qu’il veut l’acheter mais il n’a pas l’argent (bien qu’étant de famille noble), mais comme il va devenir célèbre il reviendra lui payer, là encore le luthier lui dit pas question, en plus la guitare était réservée pour un professeur du conservatoire de Madrid.
Cet atelier de Manuel Ramirez qui employait des luthiers qui ensuite feront partie des plus grands du 20è s. était l’atelier en charge des instruments du concervatoire royal de Madrid.
du coup il se trouvait par hasard un professeur de violon qui venait récupérer son instrument après réparatrion.
ce prof de violon écoute jouer Ségovia et il lui « vous avec un grand talent musical, vous devriez apprendre le piano ou le violon parce qu’avec la guitare vous n’irez pas bien loin et vous ne serez jamais connu ».
Manuel Ramirez qui était dans la pièce à côté entend ça, il se précipite prend la guitare et dit à Ségovia cette guitare je te la donne et tu viendras me la payer plus tard quand tu pourras !
le luthier a assisté au concert donné à l’Athénée le soir même, à la fin du concert c’est la folie, Ségovia avait fait comme Johnny : il avait mis le feu.
Dans les mémoires de Manuel Ramirez il est dit qu’il considérait qu’une partie de cette ovation liui revenait, parce que cette guitare avait été faite dans son atelier et qu’il avait accepté de la donner.
Cette guitare Ségovia l’a gardé 20 ans (c’est l’instrument qu’il a gardé le plus longtemps), jusqu’à ce qu’il joue sur une guitare construite par un luthier allemand ce qui a représenté une petite révolution.
Elle avait été construite par un des luthiers qui travaillait dans l’atelir de Manuel Ramirez et qui s’appelait Santos Hernandez, qq années plus tard Segovioa a amené la guitare à Santos Hernandez pour une réparation, ce dernier qui était un type assez taciturne lui a dit que c’était lui qui avait construit cette guitare et qu’il voulait mettre une étiquette portant son nom à côté de celle de M. Ramirez (c’était un peu la coutume à l’époque) : Ségovia a refusé, il lui a répondu que même si c’était qui avait construit cette guitare il considérait que c’était M. Ramirez qui lui avait donnée.
Ségovia a été bien plus qu’un grand guitariste, des compositeurs comme Rodrigo, Villa Lobos, Tansman etc… ont composé pour lui et il a joué un rôle de prescripteur dans l’évolution de la lutherie.
Bizarrement le pays où aujourd’hui son héritage et son influence sont encore le plus présents ce n’est pas l’Espagne, mais l’Italie parce qu’il y a enseigné )à la fin de sa vie et formé les professeurs les plius importants qui ont contniué de perpétuer cet héritage, et aussi peut-être parce qu’en Italie il n’y a pas cette idée de « table rase » comme en France on l’on efface ce qui a précédé.
Amancio Prada a chanté aussi le « Soneto de la dulce queja » (en répétant le dernier tercet):
https://www.youtube.com/watch?v=BxZ0h279Bz4&list=PLNEqCnMG5V9nRrtZU6jc8_dgohVWNb2dt&index=13
Moi, dans ma jeunesse j’avais ce disque là, Pablo75.
Indépassable dans mon souvenir…
https://www.youtube.com/watch?v=gLhPQyv0ZKA
Ou plutôt, revenons à ce passage de Stendhal dans le Rouge et le Noir, quand prendre la main de Madame de Rênal revient à être vainqueur à Waterloo. Alors que c’est une défaite.
Tu les lis en quelle langue et quelle édition?
Polisseur d’étoiles éditions érès 2016, traduction de Danièle Faugeras. La seule édition que je possède. Petit format fort bien typographié avec des illustrations et titres imprimés sur feuillet transparent du plus bel effet!
Vénus
Ainsi je te vis
La jeune morte
dans la conque du lit,
nudité de fleur et de brise,
apparaissait dans la lumière pérenne.
Le monde restait,
iris de coton et d’ombre,
derrière les vitres à regarder
le passage incessant.
La jeune morte
creusait l’amour du dedans.
Entre l’écume des draps
sa chevelure se perdait.
page 461 pus cité.
Mais la plus belle chanson d’Amancio Prada sur un poema de Lorca est « Gacela del amor desesperado », l’un des poèmes les plus sombres de FGL:
https://www.youtube.com/watch?v=z0O4T7ugSyw&list=PLNEqCnMG5V9nRrtZU6jc8_dgohVWNb2dt&index=15
La noche no quiere venir
para que tú no vengas,
ni yo pueda ir.
Pero yo iré,
aunque un sol de alacranes me coma la sien.
Pero tú vendrás
con la lengua quemada por la lluvia de sal.
El día no quiere venir
para que tú no vengas,
ni yo pueda ir.
Pero yo iré
entregando a los sapos mi mordido clavel.
Pero tú vendrás
por las turbias cloacas de la oscuridad.
Ni la noche ni el día quieren venir
para que por ti muera
y tú mueras por mí.
ET qu’on m’accorde, derrière l’émotion procurée par le sublime vibrato de Paco Ibanez (merci, Jazzi, sincèrement !) un peu de discernement.
opus,
« ainsi je te vis », est en décalage sur la droite comme une introduction au poème..
Une autre três belle chanson de A.Prada sur un poème de Lorca: La Guitarra
https://www.youtube.com/watch?v=iM_lT4fvXlw&list=PLNEqCnMG5V9nRrtZU6jc8_dgohVWNb2dt&index=16
Empieza el llanto
de la guitarra.
Se rompen las copas
de la madrugada.
Empieza el llanto
de la guitarra.
Es inútil callarla.
Es imposible
callarla.
Llora monótona
como llora el agua,
como llora el viento
sobre la nevada.
Es imposible
callarla.
Llora por cosas
lejanas.
Arena del Sur caliente
que pide camelias blancas.
Llora flecha sin blanco,
la tarde sin mañana,
y el primer pájaro muerto
sobre la rama.
¡Oh guitarra!
Corazón malherido
por cinco espadas.
Ce virato m’apaise. Il y a donc des hommes qui ne haient pas les femmes comme d’implacables ennemies ? Y’a -t-il quelque part des duos où hommes et femmes pourraient chanter à l’unisson ?
vibrato. Maudits doigts.
Un extrait de SOURCE 1919, page 153, opus cité :
(…)
Je connus la grande tristesse végétale,
L’amour des ailes qu’il faut
Pour pouvoir s’élancer avec les vents
Vers les étoiles blanches
Mais mon cœur dans les racines
Tristement me murmurait :
Si tu ne comprends pas les sources,
Meurs et brise tes branches! «
Moi, dans ma jeunesse j’avais ce disque là, Pablo75.
Indépassable dans mon souvenir…
Jazzi dit:
Moi aussi j’ai beaucoup écouté Paco Ibáñez. Et après les disques de Serrat sur Antonio Machado et Miguel Henrnández, qui n’ont pas pris une ride en 50 ans. Le dernier grand chanteur de poètes est Amancio Prada, qui a commencé sa carrière ici à Paris. Son disque sur San Juan de la Cruz, je l’ai tellement écouté (y compris en concert) que je ne peux plus lire aujourd’hui le « Cántico espiritual » sans entendre dans la tête à la fois la musique de Prada:
Cántico espiritual – San Juan de la Cruz & Amancio Prada
https://www.youtube.com/watch?v=GyO0j6DlV3Y
L’eau et les livres
Le virato est un vibrato virago! 🙂
Bah, je suis une âme perdue : j’ai tant aimé les hommes.
Ce blog a chopé la jaunisse et une descente de la guardia civil qui écume tout wikipedia et youtu.be lol.
Il y a glander et glander
Un extrait de SOURCE 1919, page 153, opus cité :
vadeboncoeur dit: à
Je connus la grande tristesse végétale,
L’amour des ailes qu’il faut
Pour pouvoir s’élancer avec les vents
Vers les étoiles blanches
Mais mon cœur dans les racines
Tristement me murmurait :
Si tu ne comprends pas les sources,
Meurs et brise tes branches! «
Tuve la gran tristeza vegetal,
el amor a las alas.
Para poder lanzarse con los vientos
a las estrellas blancas.
Pero mi corazón en las raíces
triste me murmuraba:
« Si no comprendes a los manantiales,
¡muere y troncha tus ramas »!
La traduction est bonne, mis à part 2 détails:
– l’ajout de « qu’il faut » au 2ème vers, qui est de trop (même si c’est pour des raisons de métrique)
– et le mot « briser » dans le dernier vers, qui est trop élégant pour traduire le verbe « troncher », qui signifie casser d’un coup, avec violence.
Autre détail: en espagnol « manantial » est bien plus clair (et beau), dans le poème, que le « source » français. Il faudrait peut-être traduire par « sources d’eau ».
Les gens qui souffrent d’une obésité sévère, au lieu de dénoncer les grossophobes, auraient intérêt à consulter régulièrement un bon nutrionniste et à écouter ses conseils.
Ah, merci pour l’original et vos si précieuses précisions Pablo 75!
( Manantial, c’est aussi le nom d’un ami fabricant de bijoux avec des pierres semi-précieuses…!)
Cette fois, on m’attend.
A plus tard!
Et alors ? Ce goût de Grenade ?
« À découvrir sur les traces de Ibn Battûta, Alexandre Dumas, Jean Charles Davillier, Cees Nooteboom, Rafael Albert, Antonio Machado, Jean Cocteau, Louis Aragon, Michel del Castillo, Washington Irving, Chateaubriand, Salim Bachi, Edgar Quinet, Federico García Lorca et bien d’autres. »
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-de-grenade/9782715230620
Quand on manque de vocabulaire dans la langue cible, ça se voit tout de suite..
Vénus
vadeboncoeur dit:
La joven muerta
en la concha de la cama,
desnuda de flor y brisa
La jeune morte
dans la conque du lit,
nudité de fleur et de brise,
Ce poème est bien traduit aussi, à part un détail au 3eme vers: là où Lorca écrit « desnuda de flor y brisa », Danièle Faugeras traduit « nudité de fleur et de brise ». En espagnol c’est bien plus clair que la jeune femme est morte dans un lit sans fleurs et dans le calme d’une pièce close. Il aurait fallu traduire par « dépouillée de fleurs et de brise »?
La seule beauté naturelle valable ici, c’est moi.
Sur Rafael Alberti et Granada:
Paco Ibáñez en el Olympia (1969) – 12-Nunca fui a Granada de Rafael Alberti
[Avec les paroles]
Albéniz: Granada – Andrés Segovia
Albéniz: Suite española No. 1, Op. 47: Granada (Serenata)
Alicia de Larrocha
Cette traduction de Vénus par D.Faugeras, on dirait un sabir de vache espagnole.
Patrice Charoulet a parfaitement raison et son propos pourrait être étendu au simple surpoids.
Mes conseils en nutrition :
– booster le métabolisme car c’est la consommation insuffisante de calorie qui fait surtout le surpoids. Bouger, bricolez, promenez-vous beaucoup, montez des escaliers, faites un peu de sport mais raisonnablement, en espaçant toujours les séances de 2 jours pour la récupération musculaire et articulaire. Dormez beaucoup aussi. Bref, soignez d’abord votre métabolisme.
– ensuite : veillez à consommer votre ration necessaire de protéines pures. Soit 1,6 grammes moyenne par kilo de poids et par 24 h. Nous parlons de protéines pures. Un blanc de poulet ne contient en protéines pures que son tiers en poids.
Consommez des protéines animales de qualité. Les protéines végétales ne présentent que des inconvénients : toujours moins bien assimilables, en trop petite quantité et carencées en acides aminés essentiels.
Consommez à chaque repas une crudité en entrée et un légume en accompagnement. Peu de sucres lents, mais toujours un peu quand même. Par exemple pommes-de-terre + chou.
Peu de fruits. Sauf pommes bio, toujours très bénéfiques.
Graisses animales dont beurre et crème, sans aucune interdiction, mais en quantité raisonnable.
Aliments industriels en petite quantité ou pas du tout. Huiles végétales à bannir, sauf olive et noix. Particulièrement celles hydrogénées comme dans les margarines et succédanées du beurre. Ce sont de vrais poisons. Notre métabolisme n’est pas fait pour consommer des huiles végétales en dehors de l’olive et de la noix. Palme, tournesol, colza, arachide, coco, etc.. en dépit de leur teneur possible en oméga 3.
Puisez vos oméga 3 dans les petits poissons gras (sardines, maquereau, hareng) ou même dans les oeufs de haute qualité.
Les lentilles sont intéressantes non pas pour leur teneur en protéines mais pour leurs fibres. Il ne faut pas trop en manger non plus parce qu’elles contiennent des sucres lents.
Certes il y a des protéines dans les lentilles, mais il faudrait en manger 1 kilo cuites pour équivaloir à un petit blanc de poulet. Personne ne peut ni ne doit manger 1 kilo de lentilles cuites, même en 24 heures.
D’autre part, la répartition des acides aminés dans les lentilles est très éloignée de nos besoins, avec en plus des carences nettes en certains AA. La meilleure protéine qui soit en terme de repartition s’AA est le blanc d’oeuf ! Mangez des oeufs. Certes ils sont riches en cholestérol mais ce n’est pas du tout celui qui est dangereux. Le cholestérol du jaune d’oeuf ne se retrouve jamais à curculer dans le sang. Le mauvais cholestérol, en effet très dangereux, est entièrement fabriqué par notre métabolisme !
D, si vous figurez la seule beauté naturelle en ces lieux, je représente la non moins indispensable beauté surnaturelle ( invisible à l’œil nu, perceptible depuis les cieux, voyez, il faut une position privilégiée !)).
@ Y’a -t-il quelque part des duos où hommes et femmes pourraient chanter à l’unisson
-> Stone et Chardaine, peut-être ?
@ merci PE, je sais maintenant que comme pour moi, me cirer les pompes avec du Barane est bien plus prioritaire que la vie de John d’Up Dick.
Vous ne me faites plus peur en dépit de votre célébrité, qui m’avait toujours un brin tétanisé jusqu’alors. Maintenant, je vais regarder si Christiane a réagi à votre nouveau post. J’ai fini de raboter mes planches. Il me reste une semaine de vernis incolore à passer. Bàv et à tous les vrais travailleurs du cerveau et de la bite, 🙂
@ jzmn, j’ai votre email. Je peux donc vous envoyer quelques potos. Mais quelle garanties aurais-je de ne pas me divulguer. Oui, le studio gratuit attenant pour les amis de passage sera achevé un peu plus tard. Au printemps, vous y serez tous deux les bienvenus. Nous sommes sur la route de l’île de Ré. Ce serait une halte super cool pour vous. Un souper, une nuit tranquille, le petit déj offert, en échange l’exemplaire dédi-cassé d' »un goût de… » qui manquerait dans ma nouvelle bibli,, à côté de Pio Baroja…
Bàv,
The Social Network
https://intrld.com/wp-content/uploads/2019/01/the-social-network-suite.jpg.webp
« Nous, citoyennes et citoyens israéliens, résidant en Israël et ailleurs, appelons la communauté internationale – l’Organisation des Nations unies et ses institutions, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Ligue arabe, ainsi que tous les pays du monde – à intervenir immédiatement en appliquant contre Israël toute sanction possible afin d’obtenir un cessez-le-feu immédiat entre Israël et ses voisins. Et cela, pour l’avenir des peuples vivant en Israël Palestine et dans la région, et afin de garantir leur droit à la sécurité et à la vie. Mercredi, le chef du Hamas, Yahya Sinwar, a été tué par l’armée israélienne. Or, on craint que cette mort, qui a été annoncée comme la fin de l’offensive israélienne, ne soit qu’une étape de ce chemin meurtrier vers l’abîme.(…) »
Giuliani
pompes avec du Barane
mais les tennis, baskets
Vous avez trouvé ? Et bien la voilà l’astuce maligne pour nettoyer facilement ses baskets blanches : le dentifrice ! Pour dire adieu aux taches disgracieuses qui s’enlèvent mal de vos baskets blanches préférées, c’est le petit truc incontournable qui permet de leur redonner leur blanc immaculé d’origine sans les confier aux soins d’un pressing pour baskets.
Sneakers, tennis : le matériel nécessaire pour le nettoyage des baskets blanches en cuir avec du dentifrice
Pour faire à nouveau briller vos baskets blanches, vous aurez besoin de très peu de matériel (ce qui en fait donc une astuce grandement appréciée des modeuses). Voici les trois éléments principaux :
Votre arme fatale anti-tâches : du dentifrice bien sûr ;
Une vieille brosse à dents ;
Une éponge.
https://www.femmeactuelle.fr/mode/coach-mode/astuce-nettoyer-baskets-blanches-dentifrice-2048865
@Pablo. Merci de m’avoir répondu sur Garcia Lor la musique.
Un petit complément ci-dessous.
Ta réponse à Clopine est excellente. Je crois que son guitariste était plutôt Marcel Trincard, des joyeux pinsonnets du dimanche.
Garcia Lorca et la musique…
Les claviers sans fil…
Seuls les USA (qui ont largement oeuvré à faire tomber Sheikh Hasina au B’desh) ont les moyens de mettre un terme à ce conflit. Mais en période électorale, il est hors de question qu’ils bougent le petit doigt.
Wrong time, wrong place, wrong people.
Plus que jamais, l’action internationale dépend de la situation intérieure.
L’ONU, l’UE et la Ligue arabe sont des nains. La Chine et l’Inde, de vraies grandes puissances, n’en ont rien à faire, au contraire, tout ce qui affaiblit les autres est bon pour eux.
Idem pour la libération des otages, qui sont (étaient) tous de gauche; s’ils avaient été des Hassid de Méa Shéarim ou des fous de dieu d’une quelconque colonie de peuplement en « Judée-Samarie » (Territoire occupés de Cisjordanie) ce gouvernement fasciste aurait tout mis en oeuvre pour les sauver…
-> diagnostique on ne peut plus à courte vue ; celle de Bibi & Co. Les idiots utiles ont toujours bon dos … pour ceux qui imagine que Trump ou Harris constitue en enjeu local
Faire d’Israël l’idiot utile des grandes puissances occidentales au moyen orient ? On y est … quant aux alternatives
avec mes excuses:
j’ai pensé devoir vous informer sans délai quej’ai par hasard trouvé sur internet: « Marlène Sasseur, une nymphomane hystérique amoureuse de lui, »
bonsoir
ceux qui imagineNT ( vous n’êtes pas si singulier que vous le croyez)
Segovia a aussi eu, à plusieurs reprises, une influence sur l’histoire de la lutherie.
avec Llobet ils avaient repéré un luthier allemand spécialisé dans les instruments de type « viennois ».
Llobet et ensuite Segovia en 1924 lui ont amené une guitare espagnole construite par Torres et lui ont dit vous allez nous faire le même type de guitare.
La raison de cette démarche était simple, toujours la même : élargir le champs géographique de la guitare espagnole, montrer que des luthiers non espagnols pouvaient être aussi capables de construire les mêmes guitares.
pendant 10 ans, le luthier allemand va construire chaque année une guitare pour Ségovia, pendant 9 ans Segovia va l’essayer, puis la rendre au luthier en lui disant toujours la même chose : elle n’a pas assez d’âme.
c’est quoi cette « âme » ? peut-être faudrait-il que tous les musiciens lisent Garcia Lorca pour essayer de le comprendre.
G vérifié
Le Dîner de cons
Brochant explique alors à Pignon qu’il a révélé à Marlène Sasseur, une nymphomane hystérique amoureuse de lui, qu’il est désormais…
Sur wiki.
@Faire d’Israël l’idiot utile des grandes puissances occidentales au moyen orient ? On y est … quant aux alternatives
une meilleure définition du « vassal » ?
Ne vous excusez pas Dr Lecter, je n’ai jamais fait mystère de mon pseudo, plus salasse que Marlène, mais… vous avez dîné on dirait.
La double vie de Véronique
https://media.senscritique.com/media/000017139420/1200/la_double_vie_de_veronique.jpg
on ne dit pas d’un piano ou d’un luth qu’il a une âme, par contre on le dit d’un violon ou d’un violoncelle.
la différence c’est la voix, même si le piano est un instrument polyphonique comme la guitare et pas le violon : jouer de la guitare classique c’est comme jouer du violon avec 4 archets.
un piano on peut ajuster le timbre en jouant sur les feutres, plusieurs pianistes comme par ex Brendel faisaient venir un même accordeur allemand, même quand ils faisaient des concert au Japon, on voit une scène dans un documentaire où Brendel dit à l’accordeur le timbre qu’il veut obtenir, il le dit avec des mots qui se contredisent entre eux du genre je veux timbre plus clair et aussi plus sombre… n’imprte qui n’aurait rien compris à ce qu’il voulait, mais cet accordeur hoche la tête dit d’accord j’ai compris, il va peigner ses marteaux, Brendel revient, fait quelques arpèges et dit à l’accordeur oui c’est tout à fait ça !
voilà ! déjà avec des qualificatifs pour parler du timbre il est obligé de faire venir un type d’Allemagne, s’il avait dit à l’accordeur je veux que mon piano ait plus d’âme l’autre était carrément dans la m.rde.
quand on parle d’âme c’est en référence à la voix de l’instrument, autant on comprend ce que peut être la voix d’un violoncelle ou d’une guitare, autant la voix d’un piano…
Peut-être que pour Garcia Lorca, cette traductrice fait mieux que ce qui nous a été proposé jusqu’alors:
https://atlf.org/repertoire-des-traducteurs/filliere/
En tout état de cause elle a traduit le recueil » une colombe cruelle » paru très récemment en édition bilingue et avec des inédits!, dans un format très populaire…
Je reste convaincue, que plus que pour toute autre catégorie de textes littéraires, les poèmes de langue étrangère nécessitent une édition bilingue.
L’édition en question, ici:
https://www.lefigaro.fr/livres/une-colombe-si-cruelle-de-federico-garcia-lorca-surrealiste-20240314
Et rien sur ce centenaire ?
une guitare a une voix, et cette voix peut avoir ou pas une âme. c’est un chanteur.
exemple au hasard : Philippe Jarrousky… ce chanteur a remporté un certain nombre de victoires de la musique parce que quand on l’écoutait c’était époustouflant, il en mettait plein la vue, la performance techinque était hors norme.
mais sa voix avait-elle une âme ?
la référence c’est Kathleen Ferrier, sa voix n’est pas du tout performante, elle a un spectre et même un volume assez faible, si on juge sa voix du point de vue quantitatif c’est nul, par contre l’écouter c’est comme si on voyait un ange débarquer sur terre, la grâce à l’état pur. justement parce qu’il y a une fragiltié, quelque chose de précaire, d’incertain, la grâce réside dans cette précarité et cette fragilité.
comme dans la religion l’âme est ce qui survit avec près la mort, quand Ferrier termine sa pièce quelque subsiste encore, une émotion ? par contre quand Jarrousky s’arrête de chanter il ne reste plus rien.
dans un cas il y a une émotion qui persiste un fois la musique finie, et chez l’autre rien.
l’âme d’une voix c’est ça, et l’âme d’une guitare que demandait Sagovia c’est ça, il ne demandait pas la puissance ou l’homogénéité du timbre et des registres, il voulait une âme.
autant un lutjier peut faire un instrument plus puissant, plus équilibré etc… autant lui conférer une âme personne ne sait comme on fait, ça relève de la magie, du mystère complet.
un luthier violon ou autre peut avoir les plans, toutes les cotes, utiliser exactement les mêmes bois, la même colle, tout exactement pareil et au final le résultat attendu ne sera pas là : en ça la lutherie est un art, quand on réussit à donner une âme à un instrument on est un artiste.
Une exposition exceptionnelle, est-il indiqué.
Ça vaut peut-être un déplacement.
@« Nous, citoyennes et citoyens israéliens, résidant en Israël et ailleurs, appelons la communauté internationale – l’Organisation des Nations unies et ses institutions, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Ligue arabe, ainsi que tous les pays du monde – à intervenir immédiatement en appliquant contre Israël toute sanction possible afin d’obtenir un cessez-le-feu immédiat entre Israël et ses voisins. Et cela, pour l’avenir des peuples vivant en Israël Palestine et dans la région, et afin de garantir leur droit à la sécurité et à la vie. Mercredi, le chef du Hamas, Yahya Sinwar, a été tué par l’armée israélienne. Or, on craint que cette mort, qui a été annoncée comme la fin de l’offensive israélienne, ne soit qu’une étape de ce chemin meurtrier vers l’abîme.(…) »
Sinon, pas de tentative d’assassinat contre Trump cette semaine ?
Crémone est une ville dont l’économie repose à 90% sur Stradivarius : c’est la ville qui compte le plsu grand nombre de luthiers violon et violoncelle.
chaque année fin septembre il y a une foire consacrée aux instruments de musqieu et à la musique.
une année j’avais écouté un concert, un très bon guitariste a joué la première partie avec une guitare romantique. les 2 plus grands luthiers guitare du 19è sont un français : René Lacôte et un viennois
stauffer, là il jouait avec une Stauffer, un instrument incroyable, puissant, une espèce de Bosendorfer de la guitare, puissant mais hyper précis parce que our les instruments polyphoniques la puissance est un problème parce que les notes se chevauchent, ce qui est le cas des Bosendorfer c’est pour ça qu’aucun concertiste ne joue sur ce type de piano, je regardais les gens autour de moi, ils étaient ébahis, éberlués, en plus le type jouait des trucs hyper virtuoses..
la deuxième partie du concert était avec une guitare classique construite par Torres de la même année (vers 1880) puissance zéro, fallait tendre l’oreille pour l’entendre.
là j’ai regardé les gens autour de moi : soit ils pleuraient, soit ils avaient les yeux embués sur le point de pleurer !
et là on se dit c’est quoi cette histoire ? comment ça fonctionne ? c’est quoi l’arnaque ? par quel magie ce truc en bois avec cordes en boyau fait cet effet ?
le guitariste était tout autant virtuose mais tout le monde se foutait de sa virtuosité, il n’y avait plus de guitariste, ni d’instrument, les questions de timbre, d’équilibre tout le monde s’en foutait, il n’y avait qu’une chose : l’émotion, parce que cette guitare avait une âme et à la fin du concert, et le lendemain, et des mois et des années après cette chose qui est apparue ce soir là est toujours là.
Qie veux-tu dire par « les notes se chevauchent », puck ?
Moi ma voix préférée, c’est celle d’Elisabeth Schwarzkopf. Je la trouve très spirituelle et expressive.
@Bloom
vous écrivez
« Idem pour la libération des otages, qui sont (étaient) tous de gauche; s’ils avaient été des Hassid de Méa Shéarim ou des fous de dieu d’une quelconque colonie de peuplement en « Judée-Samarie » (Territoire occupés de Cisjordanie) ce gouvernement fasciste aurait tout mis en oeuvre pour les sauver… »
je partage toutes vos réticences sur le premier ministre actuel d’israël et j’abhorre comme vous l’extreme droite messianique ,raciste et violente gâce à laquelle il a conquis le pouvoir ;mais je ne peux imaginer que quand il s’agit de sauver des vies juives un gouvernement israelien fasse un distinguo entre bons et mauvais citoyens en fonction de ‘orientation politique des victimes du 7 octobre
On peut critiquer une stratégie de guerre qui n’a pas donné la priorité à la libération des otages, mais c’est là une option strictement militaire dont je ne peux croire qu’elle tienne à l’appartenance politique des otages, en majorité gens de gauche,issus des kibboutz;
C’est trop eloigné des principes éthiques de l’Etat hébreu
N’oublions pas que le rachat des captifs a représenté pour les juifs dès l’antiquité une mission sacrée permanente assurée par une »multinationale juive ».
Et de fait une part importante de la population juive de Rome a eu pour origine des prisonniers juifs ramenés par les généraux vainqueurs, et destinés être réduits en esclavage, puis devenus hommes libres après rachat par cette institution
il doit y avoir un truc un peu heidegerrien dans ces histoires, pas seulement du genre la technique est l’oubli de l’être, en fait je ne sais pas comment il faudrait éduquer les gens pour qu’ils soient en pesure de percevoir l’authenticité des choses, le fond et le forme, la tartufferie, les discours creux, les mondanités qui ne servent qu’à briller en société.
ce film italien la grande bellezza que tout le monde a adoré essyait de parler de ça, sauf que ce film était lui même ce qu’il était sensé dénoncer.
du coup j’ai l’impression que nous nous faisons tous berner.
je le vois avec les jeunes musiciens, ils sont conscients de ces histoires d’âme nécessaire pour avoir de la musique, sinon on n’a que de la technique, même au nniveau de l’interpétation, sauf qu’ils passent des concours blabla du coup ils disent c’est pas ma faute c’est la faute des jurés des concours, nous on est obligé de faire ce qu’ils attendent à savoir des numéros de cirque, la grade bellezza était aussi un numéro de cirque, sauf que ce film alimentait les mondanités du coup on était obligés de dire qu’on avait aimé pour entrer dans ces mondanités, voilà comment le système tourne boucle et favorise le discours creux servant à briller en société ou à réussir ses concours.
Ah , la voix légèrement voilée de Kalthleen Ferrier dans le Chant de la Terre sous la direction de Bruno Walter…ewig…ewig…
Pour les contre-ténors, James Bowman, Andreas Scholl, mais surtout le régional de l’étape, Gérard Lesne, qui était le chanteur de Ma Banlieue Flasque, le groupe des frères Maugard (Marc Le Devedec à la lead guitar) avant de rencontrer René Clemencic qui l’intègre tout de suite à son consort.
Passion selon St Matthieu à Royaumont, grain de voix inégalable.
@ Chaloux
Excellent article sur Lorca et la musique. Je ne connaissais pas l’histoire de l’influence de la si belle cantate 140 de Bach sur « Bodas de sangre ».
Bach – Complete Sacred Cantatas – BWV 140, 112, 29 – Masaaki Suzuki
https://www.youtube.com/watch?v=DSN7lnBPsq0
Quant on pense qu’il est mort à 36 ans, quand il commençait à écrire sa meilleure poésie, on se demande ce qu’il aurait écrit (et peut-être composé) s’il avait écouté ses amis qui lui ont déconseillé vivement de ne pas revenir à Granada l’été 1936 et il s’était exilé en Amérique comme tant d’autres écrivains espagnols. Même si dans sa dernière interview, donné à Madrid 2 mois avant sa mort il a déclaré qu’il ne pourrait pas vivre en dehors de l’Espagne: « Yo soy español integral y me sería imposible vivir fuera de mis límites geográficos; pero odio al que es español por ser español nada más, yo soy hermano de todos y execro al hombre que se sacrifica por una idea nacionalista, abstracta, por el solo hecho de que ama a su patria con una venda en los ojos. El chino bueno está más cerca de mí que el español malo. Canto a España y la siento hasta la médula, pero antes que esto soy hombre del mundo y hermano de todos. Desde luego no creo en la frontera política. » (J’espère que le crétin qui a affirmé ici plusieurs fois que Lorca n’était pas espagnol mais andalou, a pris note).
D. les notes se chevauchent ?
la polyphonie est une superposition de notes comme les lasagnes, et c’est pas facile de superposer des voix tout en gardant la clarte de chaque voix, un peu comme si la pâte de les lasagnes se mélangeaient avec le reste au lieu de garder cette cohérence qui donne aux lasagens leur beauté quand tu les regardent de profil.
regardes
C’est vraiment long douze mois accordés pour partir des territoires occupés.
Les lasagnes.
C’était dégueulasse. Je n’ai rien dit.
À propos des guitares et l’âme: il y a une pièce de la guitare qui s’appelle « alma ».
Éduquer les gens.
Bah.
Moi, je leur donnerai des cours de cuisine, obligatoires.
Techniquement on parle de « notes qui se chevauchent » lorsqu’elles sont écrites sur la même portée et démarrent au même endroit, mais sont de valeurs différentes. Puis tout le monde è libre de donner une diverse signification à la chose.
Moi, je ne dirai rien, Rosanette et Bloom, trouvant le sujet et difficile et douloureux, mais on peut se questionner sur cette indifférence aux otages de la part du gouvernement en place.
@ C’est trop éloigné des principes éthiques de l’Etat hébreux ».
Euh…, j’en reste un brin pantois, pmp, quoiqu’en toute amitié philosémite, croyez-le bàv.
pedro je ne te parle pas de frontières mais d’identité.
Garcia Lorca aurait pu passer sa vie sur Mars qu’il n’aurait pas moins été un poète andalou.
tu le vois dans sa perception du monde et son rapport au monde etc…
je ne vois pas en quoi ça te dérange ?
c’est bien de garder les spécificités identitaires c’est ce qui fait la richesse du monde.
même en France on parle de Giono comme d’un auteur provençal et ça dérenge personne.
ça dérange ton côté néo franquiste ?
je te sens mûr à point pour postuler pour entre dans le bataillon Azov en ce moment ils recrutent des types dans ton genre.
J’aimerais que ce soit une vue de l’esprit, Rosanette, mais ce sont des Israéliens qui le disent.
N’oubliez jamais comment les membres du Yishouv appelaient les rescapés des camps: « les savons ».
Les sabras ont suivi leur propre développement, qui a engendré une dureté dont bien des Juifs de retour d’Israel parlent avec dépit.
Un pays qui a laissé vieillir et s’éteindre dans le dénuement des personnes qui ont survécu aux camps de la mort et cru à sa promesse peut-il être exempt de cynisme?
D’accord sur votre palmarès, Bloom. Je crois Ferrier, Bowman et Lesne insurpassables. MC
@ Passion selon St Matthieu à Royaumont, grain de voix inégalable.
Aij précisément découvert Lesnes à Royaumont, dans les années nonante, bien avant Jarousky. Mais aussi, James Bowman et Michael Chance.
Nous y serions-nous côtoyés par hasard, du temps du grand Philippe Beaussant ?…
Bàv,
Le plus grand guitariste manouche vivant, le hollandais Stochelo Rosenberg (Helmond, Pays-Bas, 1968):
« For Sephora »
Jorge Pardo (Madrid, 1956), le flutiste et saxophoniste qui mélange le jazz et le flamenco:
Oui, Puck. En électronique, ça s’appelle l’intermodulation mon vieux.
Garcia Lorca aurait pu passer sa vie sur Mars qu’il n’aurait pas moins été un poète andalou.
PPPP dit
« Yo soy español integral […] Canto a España y la siento hasta la médula ».
On voit que tu ne comprends pas l’espagnol le plus basique: « Je suis intégralement espagnol […] Je chante l’Espagne et je le ressens au plus profond de moi. »
Tu vois les mots « Andalucía » et « andaluz » quelque part dans ces mots de Lorca?
Alors, ferme-la !
Un donney se doit de sonare, sonner.
Non.
Pas du tout.
Sonnet vient de sonetto.
« Sonnet, du mot italien sonetto, qui signifie « petite chanson », dérivé du latin sonus, qui signifie « un son ». On attribue son invention au poète italien du XIIIe siècle Giacomo da Lentini. »28 avr. 2022
« Un sonnet se doit de sonare. »
Ce crétin de PPPP, qui ne connaît Lorca que par oui-dire, ne voit pas que le réduire à poète andalou est oublier trois quarts de sa poésie.
C’est aussi con que le dire de Bécquer, Juan Ramón Jiménez, les Machado, Vicente Aleixandre, R. Alberti ou Cernuda, tous nés en Andalousie.
@ Puck
et voila que tout à coup, Puck se met à écrire des choses magnifiques sur la guitare, sur Segovia, sur l’âme d’un violon, d’une guitare, d’un violoncelle, sur ces luthiers qui arrivent ou n’arrivent pas à donner, à « introduire » une âme dans leurs instruments. Continuez à nous parler de cela, et oui, laissez pour un temps de côté tous ces miséreux, ces Harris, Trump, Zelensky et autres Poutine.
Vous n’êtes pas un « érudit », mais certainement vous êtes un passionné, et cela le vaut bien. Et même plus.
Probablement Giacomo da Lentini, rose, (école sicilienne).
J’ignore si Séchan est autre chose que Bourgeois Bohème, mais Robine, lui, est un authentique anar….
Le « grand Philippe Beaussant « a surtout réussi son « Louis XIV artiste ». Moyennant quoi je lègue son Lully à qui le voudra…
Sûrement.
« On pense qu’il a été élaboré au sein de ce que l’on appelle « l’école sicilienne », c’est-à-dire « la cour de l’empereur Frédéric II (1194 – 1250). On attribue au notaire impérial Giacomo da Lentini l’invention du sonnet, forme dès l’origine non chantée, qui est peut-être une strophe de chanson à la base. La disposition des rimes de ces premiers sonnets est abab abab cde cde/cdc cdc, le mètre est un hendécasyllabe, vers où l’accent tombe sur la dixième syllabe. »
In wiki, historique.
ODIEUX
En Occident, on découvre au fil des commentaires de certains géo-politiciens amateurs, des phrases du genre :
« Il faut écraser les Russes comme de la vermine ! »
Franchement honteux ! La Russie est le joyau de l’Europe libre, non ? Pourquoi pas les Juifs, tant que vous y êtes, joyeux cloportes !
Merci pour ce voyage à Cremone.
C’est passionnant. Ça vaut beaucoup plus que du Quignard et tu sais quoi ?
Tu devrais en faire un roman, comme Baricco.
Le prix dérisoire des Beaussant d’occasion fait mal au cœur.
Il avait publié le texte d’une très intéressante conférence, Le vielleur au chien, d’après Georges de la Tour.
“… sarebbe poi (Giacomo di Lentini) riuscito a evitare – carattere ancora più evidente di novità assumono l’uso del siciliano illustre e l’invenzione di una forma sconosciuta ai provenzali qual è il sonetto – forma poetica tra le più fortunate nella storia della versificazione italiana ed europea -, di cui G. è universalmente riconosciuto l’inventore, e non tanto per prove inconfutabili, quanto per mancanza di altri pretendenti al titolo. Numerose ricerche filologiche si sono prefisse l’obiettivo di trovare la fonte indigena, provenzale o addirittura araba di questa fortunata forma metrica, un insieme di quattordici endecasillabi suddivisi in un’ottava più una sestina a schema di rime variabile. La tesi prevalente considera il sonetto derivato dalla stanza di canzone provenzale, magari nella forma di cobla esparsa (di qui la propensione a usare il sonetto nelle tenzoni). È ormai minoritaria la tesi di una derivazione dalla fusione dello strambotto popolare siciliano con la sestina (Wilkins, p. 38). Risulta difficile stabilire i caratteri peculiari del siciliano illustre di G. a causa dei codici di mano toscana che ce ne hanno tramandato i testi”
Enciclopedia Traccani.
1 – Le Lully de P.B. n’était pas si mal. Aux Puces de Montreuil, il a encore de la valeur. Ne vous en séparez pas gratuitement, marc.
2 – On apprend pas mal de choses sur fg lorca et j updike ces temps-ci, il faut trier, bien sûr.
3 – Michelle Perrot : « J’aime bien les Correspondances, leur ton de confidence, leurs singularités, leur goût du détail futile, de cet « insignifiant » -si plein de sens- qui tisse le quotidien. Sans échapper aux codes qu’un siècle épistolier a savamment réglés, elles ont, sur les autobiographies, l’avantage d’une spontanéité plus grande, d’une moindre mise en scène. Les gens y apparaissent non dans la posture de leurs rêves, mais dans le désarroi de l’instant, avec leurs maux de têtes et leurs mouvements d’humeur, leurs tracas et leurs projets. Les Mémoires rationalisent et statufient, sélectionnen et finalisent ; les petites touches pointillistes des lettres, dans leur fugacité incertaine, dessinent les contours flous d’existences en devenir. Rien n’est joué encore, tout est possible. Du moins, l’auteur le croit. Pour nous, qui savons, c’est une source supplémentaire de mélancolie : celle de Dieu, sans doute, s’il est bon…
(cf. Les filles de Karl Marx, lettres inédites, in Les femmes ou les silences de l’histoire, Paris, Flammarion, Champs Histoire, 2e éd., 2020, p. 59)
Bàv @ l’herdélie (19.10.24_8.09)
poème cité par pedro démontrant que Garcia Lorca n’est pas un poète andalou…
vous avez poète andalou ?
ah bon…. :
Llora monótona
como llora el agua,
como llora el viento
sobre la nevada.
Es imposible
callarla.
Llora por cosas
lejanas.
Arena del Sur caliente
que pide camelias blancas.
Llora flecha sin blanco,
la tarde sin mañana,
y el primer pájaro muerto
sobre la rama.
¡Oh guitarra!
Corazón malherido
por cinco espadas.
@Claudio au Brésil il y avait un très grand luthier, décédé l’an dernier, il s’appelait Sergio Abreu.
Au départ Sergio était un super guitariste classique, il jouait en duo avec son frères Eduardo qui était encore meilleur guitariste que lui.
Sauf qu’Eduardo était autiste, son frère était obligé de s’occuper de lui, de le gérer parce qu’il n’avait aucune notion du temps ni de l’heure pour les concerts.
Ce duo était probablement un des meilleurs (avec le duo Presti Lagoya) des années 60 – 70.
Il est arrivé un moment où Sergio n’a plus pu gérer son frère, il a jeté l’éponge et il est devenu luthier, au fil des années il est devenu un excellent luthier : quand il était concertiste il jouait sur une Hauser (le luthier allemand à qui Segovia avait demandé une guitare ayant une âme) toute sa vie il n’a eu qu’un but reproduire (ou arriver au niveau) de sa Hauser, et il est parvenu, pas à tous les coups, parfois ça marchait, d’autres fois non, preuve que lorsqu’on fait un instrument on ne maitrise pas l’essentiel) :
https://www.youtube.com/watch?v=pCdNnpjcp7w&ab_channel=Sergio%26EduardoAbreu-Topic
Un cyclope en larmes, ou la lucidité du malvoyant
Presti-Lagoya… on a longtemps dit qu’ Ida avait appris pas mal de choses à Alexandre…Est-ce exact?
c’est la consommation insuffisante de calorie qui fait surtout le surpoids
D. dit:
D. est à la nutrition ce que PPPP (Puck-Puck la Pute Poutinienne) est à la géo estrategie mondiale. Sa « Loi de Dedé l’Endive » restera dans les annales: Moins on mange, plus on grossit.
Nous y serions-nous côtoyés par hasard, du temps du grand Philippe Beaussant ?…
—
Je ne crois pas. Cette Passion était en 2007 ou 2008, je crois, dans l’ancien réfectoire à l’accoustique merveilleuse.
Royaumont fait partie de ma géographie perso depuis tout petit. En regardant la télé ado, j’avais été surpris de constater qu’une des scènes du Bossu d’André Hunnebelle (!), avait été tournée dans le cloître. Ca nous en fait une belle, me direz-vous.
By the way, c’est Lesne, sans « s », contrairement à la journaliste du Monde…
Le Gérard faisait le désespoir du père Dubey, le professeur de musique de son lycée, qui ne manquait jamais une occasion de lui dire que chanter du rock avec une voix comme la sienne, c’était du pur gâchis. Très estimé de ses élèves, le père Dubey, pour sa profonde bienveillance et ses compétences professionnelles. RIP.
Lagoya est l’un des pire guitaristes que j’ai jamais entendu dans ma vie. Je me rappelle d’un Concerto de Aranjuez catastrophique vu à la TV où il coinçait dans tous les passages difficiles, multipliant les fausses notes. J’ai compris ce jour-là pourquoi étant très connu en France il était complétement inconnu en Espagne.
@Bloom
j’aimerais tant que vous ayez tort !vous aussi j’imagine
Le fils de Jacques Favineau, luthier de Georges Brassens, de Maxime Leforestier, dont l’atelier était autrefois dans le 18e, rue Clignancourt.
https://www.favino.com/fr/atelier
Le fils de J.acques F.avineau, luthier de G.eorges B.rassens, de M.axime Le.forestier, dont l’atelier était autrefois dans le 18e, rue Clignancourt.
https://www.favino.com/fr/atelier
Il est tellement crétin ce PPPP que pour lui tout poème où figure le mot « Sur » est écrit par un andalou.
Avec une telle méthode, c’est facile de faire de Lorca un poète du nord de l’Espagne:
« mis ojos miran un norte
de metales y peñascos »
« Las estrellas frías
sobre los caminos. »
(Début du poème intitulé « Norte »).
Ou un poète du Nord de la Chine:
« Los caballeros,
van por el Norte. »
(Du poème « Canción china en Europa »).
En même carrément un poète nordique:
« Aire del Norte,
¡oso blanco del viento!
Llegas sobre mi carne
tembloroso de auroras
boreales… »
Il faudrait que PPPP laisse à sa mort son cerveau à la science. Peut-être on découvrirait qu’il y a des humains avec des cerveaux de mouche…
Un très grand duo brésilien de guitaristes qu’on voyait beaucoup à Paris dans les années 80: les frères Assad.
De leur disque « Sergio and Odair Assad play Piazzolla »
« Escualo »
https://www.youtube.com/watch?v=Fh8Z66_qmOQ&list=PLjXKOEo8KytrLBRskCjFhp8bKQFQ-7nMK&index=4
Ce duo était probablement un des meilleurs💘💥💘
Pablo, c’était qui déjà ce prof espagnol que vous avez suivi ? Je me souviens qu’à un moment vous m’aviez confié que votre prof local estimait qu’il n’avait plus rien à vous apprendre et vous vous êtes dirigé vers Paris. J’ai oublié les noms, ils étaient deux, je crois, dont un était espagnol, l’autre peut-être aussi.
« Un très grand duo brésilien de guitaristes qu’on voyait beaucoup à Paris dans les années 80 »
pour info les frères Assad continuent toujours de donner des concerts.
un des 2, Sergio en plus d’être un bon interprète est aussi un excellent compositeur :
https://www.youtube.com/watch?v=KocNIEhMIUc&ab_channel=KevinLoh-ClassicalGuitarist
Piazzolla a composé en 1981 5 pièces magnifiques pour le guitariste franco argentin Roberto Aussel.
dans les années 70 il existait un concours de guitare, un des plus important de l’époque : le concours international de guitare de Radio France, beaucoup de guitaristes argentins venaient à Paris pour le passer et ils étaient hébergés par un argentin qui était architecte et vivait à Paris dans un immense appartement, un soir ils avaient organisé un anniversaire surprise pour Piazzolla.
Claudio Bahia s’est trompé sur un point : pour la guitare non seulemen,t je suis passionné mais en plus j’ai une immense érudition, moi-même j’en suis parfois étonné et assez admiratif.
une des 5 pièces (ma préférée) de Piazzolla composées pour l’ami Aussel jouée ici par un jeune guitariste grec qui aurait pu devenir célèbre s’il avait aimé la célébrité.
en fait dans le monde de la musique on croise pas mal de jeunes musiciens hyper brillants qui ne seront jamais connus parce qu’ils n’aiment pas la célébrité, c’est ballot non :
https://www.youtube.com/watch?v=qf2HrLIGS1E&ab_channel=AntonisHatzinikolaou
Pablo, c’était qui déjà ce prof espagnol que vous avez suivi ? Je me souviens qu’à un moment vous m’aviez confié que votre prof local estimait qu’il n’avait plus rien à vous apprendre et vous vous êtes dirigé vers Paris.
B dit:
Tu délires… Je n’ai jamais dit cela, qui n’a rien à voir avec la vérité.
les arrangements pour guitares des pièces Piazzolla sont souvent hyper réussies.
exemple : « Chiquilin de Bachin » c’est une chanson argentine musique Piazzolla et paroles de Horacio Ferrer sur un de ces enfants mendiants qui vendaient des fleurs à Buenos Aires, là il y avait un de ces enfants devant la porte d’un restaurant qui s’appelait le Bachin, le plus étonnant c’est qu’ils ont retrouvé cet enfant il y a quelques années, devenu adulte, il s’appelle Pablo Gonzalez et il lui ont fait écouter cette chanson en lui expliquant qu’elle avait été composée pour lui, on imagine son émotion quand il dû écouter…
jouée par Roberto Aussel :
https://www.youtube.com/watch?v=u8Psdk97haw&ab_channel=KnoblochStrings
ben voyons, c’est connu je suis une menteuse maladive. Nous ne gardons pas tous en mémoire les mêmes détails mais que vous snobiez une amitié aussi morte qu’une langue relève d’un autre registre que celui du délire.
Poor Things
sur ce morceau Roberto Aussel joue sur une guitare construite par un luthier français considéré comme le plus grand luthier de la fin du 20è : Daniel Friederich. et cette guitare faire pour Aussel est la dernière guitare construite par ce luthier, il l’a fait spécialement pour lui.
souvent les grands luthiers fonctionnent en binome avec des grands guitaristes :
Julian Bream avec Romanillos et Rubio pour les luths.
Segovia et Bream avec Hermann Hauser
le premier : Torres avec Arcas
John Williams avec Smallmann comme lui australien.
Castro Balbi avec le luthier madrilène Contreras
etc etc…
cela montre que les luthiers ont besoin de ce retour et cette collaboration avec le musicien pour arriver au meilleur.
Il n’est pas sortable, ce P75. Grossier, injurieux, il s’exprime dans une langue boiteuse & passe son temps à assèner à coups de knout des références qui ne font pas envie du tout.
Type même du rustique qui n’a pas plus de cojones qu’un porc castré.
dans les années 70 il existait un concours de guitare, un des plus important de l’époque : le concours international de guitare de Radio France
puck dit
Dans les années 80, avec ma femme on ne ratait jamais ce concours, surtout le dernier jour où il y avait les résultats mais surtout le concert final, avec un grand guitariste invité, comme Manuel Barrueco, Roberto Aussel ou les frères Assad. Dans le jury (qui était au milieu du public) il y avait souvent des « légendes de la guitare », comme Andrés Segovia ou Narciso Yepes.
Je n’ai jamais compris pourquoi Radio France a arrêté ce concours très réputé, alors que la grande salle de la Maison de la Radio était toujours pleine et cela passait sur France Musique (après avoir disparu pendant des années, il n’y a pas longtemps qu’un programme hebdomadaire sur la guitare est revenu sur l’antenne, les samedis à 12 h « Guitare, guitares » de Sébastien Linares)
Scarlatti Sonata K531/L430 – Manuel Barrueco
https://www.youtube.com/watch?v=c4I0tcfSgLY&list=PLfdMKJMGPPtxbg8YCM18L0eVsKXmxHqEK&index=5
, avec ma femme
J’adore, est-il besoin de préciser qu’avec sa femme etc etc
La minable Raspatule la nulle de retour pour insulter quelqu’un, comme de juste. Quels sont ses autres apports?
@Pablo C’est une vieille frite cacographe belge à la prose risible. Négligeable.
@ Rapanui
Heureux d’emmerder des avortons comme toi…
Clopine, vous n’avez pas clairement répondu à la question qui vous était posée, hier; vous êtes-vous trompée de guitariste en rapportant une anecdote pour le moins scandaleuse ou n’auriez vous pas saisi, empaquetée dans vos motifs féministes, qu’un: vous lui avez plu
ou deuxième éventualité, un trait d’humour vous aura échappé?
J’adore, est-il besoin de préciser qu’avec sa femme etc etc
B dit:
Oui, parce qu’elle joue de la guitare classique depuis qu’elle a 10 ans.
pedro tu sais quoi ? tu as autant de sensibilité qu’une division de panzers et en plus tu es lourdingue que j’ai rarement vu un type aussi lourdingue que toi.
quand je dis que pour moi Garcia Lorca est un poète andalou ce n’est pas une vérité absolue, c’est juste que je le ressens comme ça parce que sa façon de parler de la guitare et aussi du « cante jonto » etc…
pour moi non seulement Garcia Lorca est un poète andalou, mais en plus c’est un passeur de cette chose andalouse.
tu sais il faut imaginer à quoi devait ressembler Grenade à cette époque, limite c’était un pueblo, et en plus il n’est même pas de Grenade mais d’un petit village à côté de Grenade.
ça en fait un passeur d’une Andalousie de gens simples, de villageois, Garcia Lorca n’est pas un poète pour les bourgeois c’est un poète populaire qui plus est de ce « bas peuple » andalou.
qui n’a pas plus de cojones qu’un porc castré.
pour ce que c’est faire personnellement je me fous des couilles à Pablo, ces attributs sont souvent si moches en plus qu’il faut pour un homme avoir en réserve des qualités suffisantes à convaincre, séduire, etre aimé.
Je suis épatée, Pablo, par la perle que vous avez su fidéliser.
La minable Raspatule… c’est une vieille frite cacographe belge à la prose risible. Négligeable.
Chaloux dit
Moi je croyais que c’était un autre pseudo de la sous-merde qui pollue ce blog depuis des années… (il faut dire que je ne la lisais pas).
quand je dis que pour moi Garcia Lorca est un poète andalou ce n’est pas une vérité absolue, c’est juste que je le ressens comme ça parce que sa façon de parler de la guitare et aussi du « cante jonto » etc…
puck dit:
Tu as une vision de touriste de l’Espagne, de l’Andalousie et de Lorca.
Donc tu ne peux pas ressentir, en lisant Lorca, que les clichés culturels, politiques et géographiques que tu as appris en France. Et cela d’autant plus que si tu comprends l’espagnol (ce qui est à vérifier) la poésie de Lorca te passe à 200 mètres au-dessus de ton crâne. Contrairement à ce qu’ils croient les incultes ou les naïfs comme toi, c’est une poésie difficile, voire très difficile (autant que celle de César Vallejo, par exemple).
@Pablo.
C’est « Chantal », la belgoïde. Comme cochonoïde, hémorr…, etc.
(En fait, l’impression que j’ai, c’est le regret de Clopine de ne pas avoir pu castrer le guitariste.)
en plus si Garcia Lorca est un passeur de cette âme andalouse, il voit aussi dans la guitare un instrument fait pour ce peuple.
en tout cas que ces gens « de peu » se sont appropriés pour exprimer leur douleur, leiur amour et aussi leur joie.
je sais pas si tu connais le compositeur paraguayen Augustin Barrios (c’est à ma connaissance le seul guitariste qui a son portrait sur les billets de banque au Paraguay).
Barrios compose des trucs hyper perchés, une musique dense et riche qui ressemble parfois à du Bach, dont on pourrait se dire qu’elle ne va parler qu’à des connaisseurs, en fait non, la guitare a ce pouvoir de donner à des gens du peuple une musique de haut niveau pour les emmener eux-mêmes à ce haut niveau.
la guitare avec Barrios c’est un truc qui permet de donner de la richesse aux plus pauvres, en plus une richesse que les riches ne peuvent pas se payer avec leur pognon.
Garcia Lorca c’est ce qu’il dit quand il parle de la guitare, le cante jonto c’est un truc de gens simples.
c’est exactement dans cet esprit que cet instrument est né au milieu du 19è dans une ville qui à l’époque était aussi un petit village de paysans : Almeria ! Julian Arcas et Antonio de Torres voulaient un instrument qui reproduisent ce « cante jonto ».
cette proximité et cette similitude, même cette complicité entre Garcia Lorca et ce qui a donné naissance à la guitare fait que, pour moi, Garcia Lorca ne peut pas être autre chose qu’un poète andalou.
you follow me pedro ? même l’âpreté de sa langue : ses poèmes ont pour moi l’accent andalou.
voilà ! mais si tu n’es pas d’accord c’est pas grave parce que comme je sais que tu es une espèce de bourrin hyper lourdingue au final c’est moi qui ai raison.
pour moi non seulement Garcia Lorca est un poète andalou, mais en plus c’est un passeur de cette chose andalouse.
puck dit:
Il aurait été vexé Lorca que tu le réduises à cela. Lis sa « Correspondance » pour apprendre qui il était et ce qu’il cherchait.
ça en fait un passeur d’une Andalousie de gens simples, de villageois, Garcia Lorca n’est pas un poète pour les bourgeois c’est un poète populaire qui plus est de ce « bas peuple » andalou.
puck dit:
Ça c’est la vision politique, « co-co », des années 40-50, totalement fausse. Lorca n’est pas un poète populaire: son livre le plus « populaire », le « Romancero gitano » est un livre difficile, dont 99 % du peuple ne comprend pas grand chose. Demande a Line Amselem ou à n’importe quel autre de ses traducteurs, si Lorca est facile à comprendre. Ou explique-moi toi un poème comme le si célèbre « Romance sonámbulo »:
« Verde que te quiero verde.
Verde viento. Verdes ramas.
El barco sobre la mar
y el caballo en la montaña.
Con la sombra en la cintura
ella sueña en su baranda
verde carne, pelo verde,
con ojos de fría plata.
Verde que te quiero verde.
Bajo la luna gitana,
las cosas la están mirando
y ella no puede mirarlas. »
Etc.
(Je me rappelle en cours de littérature à la fac, un prof expliquant 4 vers de « Poeta en Nueva York » – un des livres de poésie les plus difficiles à lire du XXe siècle – en une heure, sans arriver à nous convaincre).
En fait, l’impression que j’ai, c’est le regret de Clopine de ne pas avoir pu castrer le guitariste.
Chaloux dit:
Sans doute…
En tout cas, si elle n’a pas répondu à mon message sur cette anecdote, c’est qu’elle s’est rendu compte de son erreur (pour elle tout guitariste espagnol doit s’appeler Paco de Lucía).
je sais pas si tu connais le compositeur paraguayen Augustin Barrios
puck dit:
Cela fait plus de 30 ans que j’entends ma femme jouer sa « Catedral ». (C’est l’un de mes compositeurs pour guitare préférés).
La Catedral: Preludio – Andante religioso – Allegro solemne · Manuel Barrueco
https://www.youtube.com/watch?v=eL35catnrkU
« cante jonto » etc… le cante jonto c’est… ce « cante jonto »
puck dit:
Un spécialiste, depuis des décennies, de Lorca, de la poésie andalouse, du flamenco et de la culture espagnole, qui dit lire et comprendre l’espagnol, et qui appelle « le cante jonto » quelque chose d’aussi connu que le « cante jondo » (ou « cante hondo »), ne peut être qu’un escroc, ou un farceur, ou un fou.
Garcia Lorca c’est ce qu’il dit quand il parle de la guitare, le cante jonto c’est un truc de gens simples.
puck dit:
Lorca était un fils de bourgeois qui aimait les beaux gitans. Ce qui le fascinait dans le peuple andalou c’était avant tout sa liberté, que lui, homosexuel caché, n’avait pas, ou plutôt son « indomptabilité ».
Toute considération sociologique ou politique sur lui est bidon. Lorca avait de très bons amis falangistas et aussi d’extrême gauche. C’est son apolitisme, sa naïveté politique qui lui a coûté la vie.
Ça c’est la vision politique, « co-co », des années 40-50, totalement fausse.
Un grand merci de nous préciser ce moment là, Pablo75.
Pour ma part je relis sans idée préconçue les poèmes excellents de Lorca en dehors des tresses et des hourras communistes.
Complexe et très attachant poète autrement vu qu’un guide conduisant le peuple! 🙂
Et j’ ai acheté, sur le marché entre midi et 14 heures Zyriab, CD de Paco de Lucia, que j’ écoute en ce moment même!
Il fait plein soleil chez moi.
Le voici, le voilà! :
qui vais-je hérisser en envoyant quelques lignes sur un jeune guitariste jazz compositeur, fils d’un journaliste,et mien parent tres « proche (généalogiquement parlant )
Leo Steinriede, guitarist in Settlement Music School’s Helen K. Schwartz Advanced Study Jazz Ensemble, was selected as the winner of the prestigious Jazz at Lincoln Center’s 8th Annual Essentially Ellington Dr. J. Douglas White Student Composition and Arranging Contest.
Leo’s composition was selected among 26 entries from student composers from around the country. The Rhetorical Situation was written for a big band of five saxophones, four trumpets, three trombones and a rhythm section of guitar, piano, bass and drums. On February 1, Leo conducted the piece for the first time in public at the Composers League of Philadelphia’s Jazz Composers Showcase at the Painted Bride in Old City, Philadelphia.
UN AUTRE BILLET, PLEASE.
Quand allons-nous quitter ce « poète-poète » admirable, Garcia Lorca Federico, bordel de dieu !
Un peu ça va, mais là…cela devient gonflant à l’extrême ! Assez !
Prévisible, Bouvard vient à la rescousse de son Pécuchet. Ils font la paire, enfin, si l’on peut dire, vu l’absence de signes distinctifs.
Ahahahaha!
Un plaisir de les voir se rouler dans leur soue, du.khonT & du.khonD.
Quand j’étais petit, j’ai assisté à un concert de Lagoya, considéré comme une star là où j’étais. Il avait joué, mais l’acoustique était mauvaise et le public n’entendait rien. Les notes de guitare étaient assourdies par l’orchestre militaire de ce conservatoire de province. La prestation de Lagoya était restée imaginaire, et lui-même s’était montré hautain et capricieux, vexé de devoir jouer dans des trous perdus de sous-préfecture. A l’entracte, je m’étais approché de l’estrade, où se trouvait le maestro qui accordait sa guitare inaudible. Je lui demandai de signer mon programme, mais il refusa. Il ne voulait pas être dérangé dans sa concentration. Ce n’est pas qu’il donnait le meilleur de lui-même. Il était de mauvail poil, vexé. Cela me rappelle un article de journal, où était raconté un spectacle musical donné devant des sourds. Il y avait eu trois rappels, c’était un triomphe. Sauf que le public ne pouvait rien entendre. Bonne soirée !
Pablo75 dit:
la sous-merde PPPP (Puck-Puck la Pute Poutinienne) admirateurs des « Boîtes à merde »
(Paco de Lucía (connu pour ne pas sourire presque jamais en public)
P75, une fosse d’aisance qui fuit.
Un tel « sabir de vache espagnole » (excellent) nécessite un prompt retour à l’école pour y apprendre la syntaxe.
Un peu de tenue, Kbrón
@ »Il aurait été vexé Lorca que tu le réduises à cela. »
peut-être.
tu as une vision assez aristocratique des choses.
en fait tu te fabriques un récit visant à faire de toi une espèce d’aristocrate comme les personnages de Proust.
la question que tu devrais te poser c’est pourquoi Garcia Lorca fait de façon aussi poignante cet éloge du « cante jonto » ?
c’est bien lui qui le fait, non ? ou alors tu n’as pas bien lu ses poèmes ?
donc si je pars du principe que tu as bien lu c’est donc lui qui place si place aussi haut et de façon aussi poignante ce « cante jonto ».
pourquoi selon toi ?
la spécificité de ce destin de l’Andalousie ?
le mélange des cultures ?
les poètes perses et arabes ?
ces gitans venus d’Inde au 15è s. ?
comme si ce magma avait forgé au fil des siècles une espèce de poésie spontanée, anonyme et populaire ?
la guitare classique n’aurait pas pu naitre ailleurs qu’à Alméria, limite c’était le destin de ce lieu de faire naître cette chose qui est bien plus qu’un simple instrument de musique, tout comme il a fait naître les poème de Garcia Lorca.
la première fois que j’ai été en Andalousie j’avais 16 ans, seul, en train, de Marseille, rejoindre des amis, à l’époque dans les années 70 c’était presque 24 heures de train.
tu sais quoi pedro ? je crois que ton néo franquisme détériore tes facultés mentales et tes capacités de jugement.
On voudrait tous avoir un canto jondo à exprimer. Mais ce n’est qu’un canto très très superficiel, en fait, qu’on déballe ici.
Quand à Paco de Lucia… Oh, que la honte change de camp, et vite. Ici, ça traîne, dirait-on.
Il y a 40 ans, Jerzy Popieluszko, prêtre polonais et héros de la lutte contre le communisme, était assassiné.
Les assassins ont reçu trente deniers (à se partager, le Régime était pauvre lui aussi)
C’est drôle comme nous chargeons symboliquement, et matériellement, les objets, comme s’ils devaient nous représenter. Et les instruments de musique, encore plus que le stylo ou l’azerty, ou que les couleurs de la palette du peintre, sont en première ligne. Quoi de plus admirable, de plus humain, de plus fabriqué qu’une guitare, qui n’est pourtant qu’un objet destiné à juste produire des sons humbles, hors de l’intellect, et totalement « naturels », puisqu’il s’agit juste de vibrations ? Paco de Lucia était un guitariste. C’était aussi un type capable de dissocier son art de sa sexualité. Ce qui est, à mon sens, navrant, mais bon, j’ai l’habitude, ici, de ne pas être entendue.
En plus, moi, j’aime plutôt John Renbourn. Ahaha.
https://www.youtube.com/watch?v=vokBxhZ893g&list=RDEMKQs1Io9I45kZNAyi4pgnnw&start_radio=1
Clopine, dans quelle ville le concert de Paco de Lucia a-t-il été donné, Rouen? Vous souviendriez-vous de l’année?
« J’ignore si Séchan est autre chose que Bourgeois Bohème »
Victor Hugo était bien comte et pair de France !
S’il fallait s’arrêter à ce genre de détail.
Je ne vous ai pas remercié pour nous avoir redonné le surnom de Josep Lluis Sert : le « Tiepolo des riches ». Je profite de cette occasion pour le faire.
J’aime tellement son prénom.
« Celui de l’Aveyron aussi, dans le film mentionné ci-dessus… »
Mais voilè un film qui m’a l’air d’être tout a fait prometteur.
« Théorème » filmé par Chabrol : que du bon.
» Alain Guiraudie : ‘Je n’aurais jamais cru avoir ce succès avec des mecs à poil tout le temps’ »
* voilà
* tout à fait
@Clopine, dans quelle ville le concert de Paco de Lucia a-t-il été donné, Rouen? Vous souviendriez-vous de l’année?
La ville sainte ; pas bien, peut-être en 76
L’éblouissante Granada
http://www.lincolnversailles.com/Granada/1976%20Granada%2006.htm
Je ne vois pas pourquoi Clopine mentirait.
Je ne vois pas pourquoi Paco de Lucia devrait s’excuser.
Etc.
Emma et moi ne faisons pas partie des tonnes.
Ai commis un lapsus linguae, une vie au lieu de une nuit. Elle m’a répondu « ah non une nuit ça suffit sinon faut s’adapter ».
Protéines, gigot, etc. Elle va mieux.
Rions un peu
On a les colons qu’on peut : « « Une colonisation » : des indépendantistes corses accusent France Travail d’attirer des travailleurs continentaux »
Victor Hugo était bien comte et pair de France !
@Fl
Henri Grégoire -qu’on dit « l’abbé Grégoire »- devint comte de l’Empire en 1808.
La stèle de la tombe de l’abbé Grégoire (1750-1831) a été transférée à Emberménil lorsque les cendres de ce dernier ont été transportées au Panthéon (12 décembre 1989). Le lieu d’origine de la stèle est le cimetière Montparnasse à Paris.
Celle qui n’a pas pleuré sur son « sort ».
Wendy Whelan, dans Some Of A Thousand Words
📷Erin Baiano
La légendaire carrière Wendy Whelan au sein du New York City Ballet a été interrompue par une blessure en 2012, ce qui l’a conduite à se retirer de la compagnie. Mais malgré tout, son envie de danser n’a jamais faibli, pas plus que son esprit d’aventure.
« Après trente ans de carrière au New York City Ballet, dont vingt-trois en tant que première danseuse de la troupe, Mme Whelan, âgée de quarante-neuf ans, est en train de devenir l’une des artistes les plus surprenantes de la danse contemporaine. Sa forme, sa technique et ses mouvements qui défient les muscles lui confèrent immédiatement une signature unique en tant que danseuse, et cette capacité à faire des choses que personne d’autre ne peut faire ouvre de nouvelles possibilités en matière de chorégraphie » Seth Rogovoy
il n’y a pas de « redresseur de sort » en titre comme on parle de lanceur d’alerte;on peut imaginer de l’instituer
Seth Rogovoy, Bob Dylan: Prophet, Mystic, Poet
https://books.google.fr/books/about/Bob_Dylan.html?id=IdbgeObYgIkC&redir_esc=y
Premièrement, je ne m’appelle pas René ;
deuxièmement, je ne suis pas à la retraite, j’ai seulement fermé l’entreprise ;
trois, l’algue kombu dans les légumineuses fonctionne pour quelques milliards d’humains mais pas pour une marionnette qui se cache derrière le pseudo Donna Ricaud-Veyre.
Only Lovers Left Alive
Histoire d’un tube qui commence par une virée touristique :
en quelques mois, « explorer pour de bon ce pays admirable. Burgos, Valladolid, Salamanca, Avila aux superbes murailles, Madrid, Tolède, Séville, la blanche Cadix, le radieux Malaga, Grenade, Cordoue, Murcie, Valence, Barcelone, Saragosse, ils courent de ville en ville. […] leurs oreilles sont à la fête, qui les guident d’un baile flamenco.à l’autre; si la musique nationale officielle, celle de ses confrères madrilènes, […] lui inspire une grande pitié, le génie mélodique et rythmique des gitans — transcendé il est vrai par le derrière des Andalouses, dont les contorsions l’hypnotisent — le comble […] Il met sans cesse la main à la poche pour consigner dans son carnet un fragment de malagueña, un brin de zortzico, la carrure d’un tango. »
« On quittera à regret ce pays de Cocagne. Mavel pressent qu’il n’y reviendra pas et s’en fourre jusque-là malgré ses pauvres nerfs: ‘il faut bien voir quelque chose avant de claquer.’ Il aime tout de l’Espagne, jusqu’à cette puce qui lui ‘trifouille l’entrefesson’ depuis San Sebastian, elle ou ses sœurs, de lit en lit, il n’arrête pas de se gratter. Elles sont en vie et lui aussi, c’est fabuleux. »
Il s’agira ensuite d’orchestrer, « de donner des couleurs à la version pour deux pianos » « d’une musique conçue pour être jouée ‘le feu au derrière.’ »
« Les idées inouïes se succèdent, s’enchevêtrent. Harpes-guitares et altos divisés figurant soudain une mer irisée au-dessus de laquelle éclate le cri des mouettes que sont trois trombones en fusion, violons qui donnent des coups de talon percussionnistes qui ne savent plus où donner du maillet, crispations de fanfares, ivresse des piccolos: ‘le début de toute la musique moderne’, estimera Gustav Mahler en dirigeant España à New York, début janvier 1911. ‘Notre grand-père à tous’, ajoutera Stravinsky.
Le public du théâtre du Château-d’Eau, le 4 novembre 1883, n’a pas conscience de l’importance de l’événement [mais lui fait un triomphe]. Hormis les pisse-vinaigre, nul n’y résistera.
[Dans la presse], finis les couplets sur l’autodidacte, chapeau Bas. Les arrangements se multiplient, […] ça part comme des petits pains ».
Il était temps pour ce « déveinard » d’Emmanuel Chabrier (qui connaîtra encore la faillite du Théâtre de la Monnaie, où son opéra Gwendoline remportait un grand succès, puis le tragique incendie de l’Opéra Comique, puis la faillite et la fuite d’un banquier, etc. — mais plus aucun rapport avec l’Espagne).
Œuvres, compositeur et récit biographique garantis sans aristocratisme (même si toutes les célébrités artistiques de l’époque y font une apparition).
Quelques-uns ici l’auront sûrement lu : Didier da Silva, Musique adorable Chabrier malgré lui (éd. MF)
P.S. Il y a même une servante au grand cœur : Anne Delaire, surnommée Nanine.
Chabrier, c’est aussi Le Roi malgré lui, et l’ Étoile. Ravel avait en grande estime ces deux ouvrages, dont l’un fut redonné dans une belle mise en scène de Jérôme Deschamps….
Gwendoline, il faut l’oser!
Monsieur Maestro, ne faites pas le malin avec moi, avec vos combines foireuses d’algue bonku dans le pois chiche.
Les pois chiche : oignon blanc, ail, huile d’olive.
Érudit, passionné, musicien, timide.
Nous on sait, pertinemment, que entre la guitare et la musique* et la femme, l’homme choisira la guitare.
Mon père a même renoncé au piano 🎹 🎹 🎹 🎹, ce qui n’est pas rien.
J’ai cherché sans espace pour un grand piano, cela ne colle pas.
*Lapsus linguae.
Dans un com. ci-dessus, les trois dernières lignes, est écrit pourquoi je n’écoute pas de musique : je ne l’ai pas retrouvé.
Hier matin, ai tourné en rond au moins trente minutes : c’était involontaire. Cela m’a fait chier un max. Mais je l’ai fait.
Pour ne pas péter, il s’agit d’éplucher les pois chiches, une fois cuits.
Ce matin, au réveil d’un rêve inouï*, ai eu une révélation que je vais pouvoir exprimer ultérieurement.
Hier matin, ai pu dire mes deux idées de génie à FS. Hier soir, elle déménageait.
Je la considère comme une femme très intelligente.
Elle n’appliquait pas, stricto sensu, mes deux idées, mais elle en a compris le sens.
* M’en reste la dernière image vue d’une haute fenêtre d’un immense château (un lycée d’enseignement supérieur/le prof avait la tête de Paco de Lucia, blond). C’était un fleuve immense : ai pensé le Rhône.
Voilà :
Je sais tourner en rond.
Je n’entrerai jamais en concurrence avec une guitare.
On peut ne jamais se remettre de la violence des hommes : Simon, la paix sur vous.
Bon dimanche,
Il y a toujours une raison pour que une situation ne cesse.
https://www.lemonde.fr/international/live/2024/10/20/en-direct-guerre-au-proche-orient-l-armee-israelienne-appelle-a-evacuer-deux-quartiers-de-la-banlieue-sud-de-beyrouth-avant-une-frappe_6355666_3210.html
Avec Emma, nous parlions de comment les faibles (et les savons ai-je lu plus tard ici) se font écraser la tête à coups de talons. Les vainqueurs n’ont pas compris qu’ils seraient les vaincus.
Ce que dit Caroline Goldmann sur la responsabilité des parents, la mère le dit aussi. Elle rajoute que les membres d’une famille sont étroitement imbriqués les uns par rapport aux autres. Elle n’a pas de double master psychologie/psychanalyse, ni lu Freud Lacan Winnicott et Françoise Dolto.
Les vainqueurs n’ont pas compris qu’ils seraient les vaincus s’ils ne cessent illico l’agression.
Les vainqueurs seront les vaincus : c’est déjà le cas. Pourquoi l’ONU leur laisse vingt mois ?
Les SUV aussi seront les vaincus. Quand le sel de la terre s’unit.
Pauvre celui (cépatoi) qui a fait le si mauvais choix.
@*
Lapsus calami
Protéines, gigot, etc. Elle va mieux. Chiche !
Bon dimanche (20.10.24_9.26)
San Demetrio Corone, Mosaico nella Chiesa di S. Adriano
Hey ! marionnette idiote ! si vous savez comment arriver ici vous devez savoir utiliser un moteur de recherche, alors au lieu de m’ennuyer avec votre style « endive bouillie » cherchez : « légumineuses, kombu, flatulence ». Prenez soin de vous… dans les limites de votre stupidité. Oups ! Si vous êtes un chauvin qui ne voit pas le monde au-delà des frontières de votre village, ne tenez pas compte de l’informations.
unE chauvinE
« Le philosophe Alain Finkielkraut » ?
Quand on le présente au début des innombrables émissions de radio ou de télé auxquelles il est invité, on entend très souvent « le philosophe Alain Finkilekraut ». C’est mal le présenter, quoi qu’en pense de lui, qu’on l’estime ou non.
Alain Finkielkraut, après de bonnes études, fut reçu à l’agrégation de lettres modernes. Il aurait donc pu toute sa vie être professeur de lettres dans un lycée. Il est connu pour d’autres choses : ses livres, ses interventions orales, son émission « Répliques » sur France Culture ( qui ne manque pas d’intérêt)…Curieusement, on le choisit plusieurs années comme professeur de …philosophie, à l’école Polytechnique. N’étant pas vraiment philosophe, il n’a pas eu l’idée saugrenue et téméraire, de faire des cours sur Aristote, Platon, Descartes, Hume, Spinoza, etc. Il fit cours sur des écrivains français qui ont émis des idées, par exemple sur Péguy.
Je précise que l’actuel professeur de philosophie à l’école Polytechnique est Michaël Foessel, qui
fut reçu premier à l’agrégation de philosophie, ce qui offfre quelques garanties…professionnelles.
Cessons donc de présenter Finkielkraut comme philosophe.
Hier soit à la “Festa del Cinema di Roma”
Lire lolita à Téhéran
Le léZard a vu le film dont tout le monde parle et que vous ne manquerez pas de voir !
ce n’est pas du terrorisme:
Le houmous libanais est idéal pour l’apéritif ou un pique-nique. Cette recette végétarienne traditionnelle est facile à préparer. Le houmous est principalement composé de pois chiches (secs ou en boîte), mixés avec de l’huile de sésame, tahin, de l’ail et du jus de citron.
Florence Cailloux
20
recettes
postées
Ingrédients
4 personnes
Pois chiche
Pois chiche
300 g
Tahin
Tahin
3 c à s
Citron
Citron
½
Huile d’olive (vous pouvez rajouter un cuillère si vous préférez une texture plus liquide)
Huile d’olive (vous pouvez rajouter un cuillère si vous préférez une texture plus liquide)
3 c à s
Jus de citron
Jus de citron
½
Sel
Sel
1 c à c
Cumin
Cumin
1 c à s
Ail
Ail
2 gousses
Huile de sésame
Huile de sésame
Ajouter à mon carnet Acheter les ingrédients
Préparation
1
Mixage des pois chiche
Mettre les pois chiches égouttés dans un mixeur. Mixer légèrement en ajoutant un peu d’eau de cuisson.
2
Assaisonnement
Ajouter le tahin, le jus de citron, l’ail, le cumin et le sel, et continuer de mixer en incorporant l’huile d’olive petit à petit jusqu’à obtenir une texture homogène et crémeuse.
Service
On peut éventuellement couvrir l’houmous d’huile de sésame et de cumin.
C’est terminé
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Marcia – 22 septembre 2024
Excellent
Délicieux ! J’ai fais la moitié de la recette et une fois tous les ingrédients ajoutés j’ai assaisonné à ma manière (un peux plus de citron pour donner un côté frais et un peux de paprika). C’est un des meilleurs houmous que j’ai mangé !
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Véro39 – 17 juin 2023
Très bien
Bonjour,je n’ai mis qu une gousse d’ail et ai trouvé que c’était déjà trop. Mais recette simple, rapide et bonne. La prochaine fois je mets qu’une moitié d’ail et essayer avec du citron confit.
Signaler
Bab92 – 12 octobre 2022
Excellent
Excellent
J ai,mis 1 gousse d ail ca suffit et des graines de sésame 1 cuillère à soupe passée au pilon
Et 2 CS d’huile de sésame grillée et 1 CS D HUILE D OLIVE
Signaler
Lulu – 11 juillet 2022
Excellent
Super !!! j ai mangé chez une amie cette kémia et elle a mis au centre quelques pois chiches qu elle a fait frire avec cumin … l ensemble était très sympa et excellent !!!
Signaler
Foodie34 – 21 mars 2022
Très bien
Pour obtenir le meilleur houmous avec une consistance lisse et crémeuse, il est impératif d’utiliser des pois chiches secs qu’on aura fait tremper la veille avec une c à c de bicarbonate de soude. Avant de mes mixer, veillez à bien retirer les pellicules ( peaux) des pois chiches. C’est le secret d’un houmous parfaitement onctueux. On peut également ajouter quelques glaçons durant le mixage.
1
2
3
…
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73
74
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« C’était aussi un type capable de dissocier son art de sa sexualité, ce que je trouve navrant ». Compliment des plus ambigus, Clopine! Il aurait fallu qu’il l’assume en concert, ou ailleurs?!!
pourquoi tout est-il doublé?
Paco de Lucia n’était pas gitan, c’était un « payo ».
Quand il a commencé sa carrière, sous l’ère Franco, les gitans étaient des « non existants », pour voir un concert donné par des gitans il fallait aller dans des lieux cachés, il fallait être sûr que ceux qui connaissaient ces lieux interdits ne fileraient pas l’info à la police, sinon ils faisaient de descente et ils embarquaient tout le monde. D’autant que parmi les jeunes qui assistaient à ces concerts certains cachaient derrière leur blouson un tee shirt avec un beau portrait du Ché.
Paco de Lucia n’était pas gitan, mais il a grandi à à Algésiras, contrairement à certains flamenquistes payos et franquiste il avait un pied dedans.
Son talent était tellement grand qu’il a aidé à rendre visible les artistes gitans même sous Franco, ex : très tôt il joue avec un chanteur gitan qui n’aurait jamais pu se produire sur scène si ce n’était pas Paco de Lucia.
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