Eco de la Mirandole en sa librairie
Lorsque Samuel Beckett vivait boulevard de Port Royal, il offrit une moquette à ses voisins du dessus pour ne plus les entendre marcher. Que des humains déambulent sur sa tête l’empêchait de penser. Le cas de figure auquel a été confronté Umberto Eco avec ses voisins du dessous fut plus délicat à résoudre : ils avaient porté plainte pour danger immédiat, craignant un effondrement de son appartement dans le leur. Ce qui fut confirmé par une expertise des agents du cadastre. Et pour cause : 1200 rares livres anciens sur les sciences occultes la magie, l’ésotérisme, les mondes imaginaires, ainsi que 30 000 volumes contemporains répartis dans des dizaines de bibliothèques. Et comme sa folie accumulative allait crescendo, et que sa névrose bibliophilique ne montrait guère de signes d’épuisement, il dût déménager dans un nouvel appartement à Milan où il resta une trentaine d’années jusqu’à sa mort en 2016.
Si l’on en croit Umberto Eco : la bibliothèque du monde, l’étonnant documentaire de l’italien Davide Ferrario projeté au festival international FipaDoc qui s’est récemment tenu comme chaque année à Biarritz, son nouveau havre se situait dans les hauteurs d’un immeuble. Mais il n’est pas exclu que les considérables droits d’auteur du Nom de la Rose et du Pendule de Foucault lui ait permis de se rendre propriétaire de l’étage du dessous. On n’est jamais trop prudent. Un tsunami de livres n’est pas à redouter du moment que cela ne sort pas de chez soi. La passion exclusive qu’Eco leur a voué fut telle qu’il n’aurait pas détesté mourir sous leur poids dans le chaos d’un cataclysme plutôt que d’un cancer du pancréas.
Ce n’était pas seulement la bibliothèque d’un érudit, romancier, essayiste, universitaire, sémioticien, philosophe d’une curiosité encyclopédique, mais aussi celle d’un insatiable collectionneur. Nul doute qu’à ce niveau-là, au-delà des exigences de la recherche, il y avait en lui du bibliomane et du bibliolâtre. Il battait aussi bien Jorge-Luis Borges qu’Alberto Manguel et les trois se situaient loin derrière Dante. Dans le dernier chant du Paradis, lorsqu’il a une vision de Dieu, le poète majeur du Moyen Âge le décrit comme la bibliothèque des bibliothèques.
En le suivant dans le labyrinthe de ses rayonnages au garde à vous, la seule occasion de sa vie où ce sportophobe se livrait à un marathon, on est emporté dans la spirale des travellings. Ce sont pourtant des bibliothèques dénuées du moindre charme esthétique de type Billy made in Ikéa à l’exception de celles, peu nombreuses toutes en chêne, abritant les éditions rares et anciennes. Il y parcourait chaque jour des kilomètres non parce qu’il cherchait un volume (c’était organisé secteur par secteur) mais parce qu’il allait le chercher. Le documentaire est émaillé d’entretiens (il n’en était pas avare) accordés par notre Pic de la Mirandole mais aussi des témoignages de sa veuve, de ses enfants, de ses amis et de ses collègues. Les uns parce qu’ils ont vécu de gré ou de force avec cette masse d’imprimés, les autres parce que le professore était généreux de son savoir et de ses richesses, et que sa « librairie », au sens où Montaigne l’entendait lorsqu’il l’édifia dans la tour ronde de son château périgourdin, était accueillante.
Il était si prodigue de ses paroles que le réalisateur s’est retrouvé avec davantage de son que d’images. Aussi a-t-il eu l’idée d’aller aussi promener sa caméra dans de prestigieuses bibliothèques publiques : la Reale à Turin, la Baridense à Milan, la Arturo Graf à l’unversité de Turin, la Comunale à Imola, l’Accademie delle scienze à Turin, la Stradtbibliotek à Ulm, la Bibliotekstaal Kloster à Wiblingen, la Stadtbibliotek à Stuttgart, la Stifftbibliotek à St Gallen, la Vasconselos à Mexico, la Binkai à Tianjin. Que de livres ! que de livres ! serait-on tenté de déplorer à l’issue de ce périple de 90 minutes, à la manière de Mac Mahon visitant des villes dévastées par une crue de la Garonne et soupirant : « Que d’eau… que d’eau ! » à quoi le préfet qui l’accompagnait répondit : « Et encore, M. le Président, vous n’en voyez que le dessus ! ». De ses propres trésors, Umberto Eco connaissait aussi bien les couvertures que les pages. Il cite volontiers Funes, l’hypermnésique dont Borges fit un personnage qui se souvenait tellement de tout ce qu’il avait lu que cela l’empêchait de penser correctement.
La famille Eco a fait don de la bibliothèque à l’Etat italien. Elle se trouve désormais partagée entre l’université de Bologne où il enseigna longtemps et la Bibliothèque nationale Braidense à Milan. Quant au film, il s’achève sur l’apologie de la recherche silencieuse comme seul accès à la vérité. Pour ma part, j’en suis sorti avec un étrange sentiment d’oppression, en me demandant comment on pouvait écrire parmi cette masse de livres. Et je n’avais qu’une question à poser à l’écrivain à titre posthume : ne vous êtes-vous jamais demandé si, peut-être, la vraie vie était ailleurs, dans un lieu vierge de toute bibliothèque ployant sous le poids de tant d’ouvrages ?
(Photos D.R.)
1 012 Réponses pour Eco de la Mirandole en sa librairie
Ben oui, un plancher ordinaire, c’est 150 kg/m². Au depart, il voulait faire l’économie d’un déménagement.
Attention. c’est une charge répartie. Ça veut dire que dans une pièce de 30 m², on ne doit pas dépasser 4,5 tonnes réparties, comprenant les occupants. Et 15 invités, c’est déjà en moyenne plus d’une tonne. Si vous en invitez cerains (je ne donnerai pas de noms par charité, mais j’ai ma petite idée là-dessu-dessus), c’est beaucoup plus.
Avec ChatGPT, plus besoin de bibliothèque, Passou !
Sinon, vous avez vu d’autres documentaires intéressants à Biarritz ?
D, heureusement, l’intelligence et la bêtise ne pèsent rien voire la connerie, la culture et toutes sortes de caractéristiques habillant de façon invisible mais pas inaudible, illisible… Il n’y a pas lieu d’opter pour un tri sélectif des invités dans le but d’alléger la charge.
– ne pèsent rien, – .
Non, n’optons pas.
Achetons plutôt l’étage du dessous et celui du dessus.
Avec terrasse et roof-top.
dans le grangeon, pourra-t-on tous les granger ?
Et comme le texte ne nourrit physiquement pas, il ne subsiste aucune raison d’imaginer qu’en ces lieux se déplaceraient des individus en surpoids. La surcharge est ailleurs, pernicieuse, pour enfoncer le plancher des idées, des certitudes quand il en survivrait .
@ ne vous êtes-vous jamais demandé si, peut-être, la vraie vie était ailleurs, dans un lieu vierge de toute bibliothèque ployant sous le poids de tant d’ouvrages
Milan Kundera lui a dit que non, elle était là, ailleurs la vie, dans son roman… Ils n’en sortent jamais. La preuve, ils vont au cinéma pour voir des histoires de bouquins… Des tsunamis, et du riz interdit à tous les étiages.
Foutez-moi le feu à tout ça, qu’il a dit Canetti dans son Auto da fé.
Dans le grangeon.
Solo.
Fête dehors en été.
Tout le monde dort sous la tente.
Ukulélé, p’tites pépés, pas liftées.
@ Ed p/° totomlatomate –
Quelques échos de la farandole… du petit cercle (séance n° 6)
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Ce vendredi 17 février 2023, chez Ch et JM où l’assemblée dégusta un « riz de l’empereur » ou « riz interdit » :
https://www.edelices.com/medias/tout-savoir-riz-noir#:~:text=Le%20riz%20noir%20est%20connu,riz%20de%20l'empereur%20%C2%BB.
1 – présenta le script de son prochain documentaire sur la guerre d’Indochine
2 – raconta le roman « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » (d’Haruki MURAKAMI)
3 – raconta le thriller “Entre deux mondes” (d’Olivier NOREK)
4 – raconta le roman historique « Meurtres sur l’agora » (de Claude MOSSE)
5 – raconta la pièce “True Copy” par le groupe BERLIN (l’histoire du faussaire Geert Jan Jansen)
6 – raconta la vie des cagots dans le roman “Le gardien des sables” (de Madeleine MANSIER-BERTHAUD)
7 – raconta « Comment te dire au revoir ? » (une biographie de Stéphane TAPIE)
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Voilà des news culturelles bien fraîches pour le JE de la RDL. Bàv,
Du vivant d’ Hubert Juin, la ville de Paris intervint , les planchers ayant tendance à fléchir…,À partir du moment où la BN devient une Bibliothèque comme les autres, rue de Richelieu, ou les chercheurs dont chasses de leur salle, mieux vaut avoir ses documents avec soi!
Une pensée pour la femme de ménage chargée de débarrasser tant de livres de la poussière qu’ils attirent comme un aimant. Oui, c’est une pensée triviale mais je sais de quoi il retourne : je suis moi-même dans cet éternel combat pour les quelque 3 milliers d’ouvrages de mes bibliothèques, nettement moins précieux que ceux de U. Eco.
Alexia, vous pensez qu’Eco avait une femme de ménage ?
Je vous trouve ce matin d’humeur bien légère, Berénice.
@ rz – J’espère qu’… ne devra pas dormir sous la tente, cet été. Quel âge environ, les ‘tites PP ? et les garçons de l’rdl y seront-ils admis et exonérés d’ukulélé ? La date exacte est-elle déjà fixée ou pas encore ?
@ Alexia, je vous propose cette autre fiche de lecture, car vous m’avez fait souvenir de Thérèse… la domestique femme de ménage et future épouse du sinologue Peter Kien auquel Mirandol (Bourgougnac) en son Pic aurait pourtant pu s’idenfier, s’il l’avait lu
(Il ne lisait pas vraiment, il parcourait les pages en les tournant inlassablement chaque pour les aérer, voilà tout)…
——
***Auto-da-fé est un roman de plus de 600 pages divisées en trois parties. Dans la première partie, « Une tête sans le monde », on fait connaissance avec Peter Kien, un sinologue très reconnu. Possédant une immense bibliothèque qui occupe la quasi totalité de son appartement, travaillant inlassablement, refusant au maximum les contacts avec le reste de l’humanité, il s’adonne de manière quasi compulsive à l’étude et à sa passion obsédante pour les livres. Son pire cauchemar, objet de rumination, ce sont les incendies de livres et bibliothèques : celui d’Alexandrie, et aussi celui perpétué en Chine par l’empereur Shi Hoang-ti, aidé par son ministre Li Si. Peter se laisse circonvenir par son intendante, Thérèse, et se persuade que la meilleure façon d’assurer l’entretien de sa bibliothèque est de l’épouser. Mariage purement formel, mais Thérèse va révéler sa vraie nature. Avide d’argent et de reconnaissance, elle va exercer une domination de plus en plus violente sur Kien, qu’elle finira par mettre à la porte.
Nous suivons ce dernier en dehors de sa bibliothèque refuge, dans la deuxième partie, « Un monde sans tête ». Kien navigue d’hôtel en hôtel, et finit sous la coupe d’un nain bossu, Fischerle, qui se rêve champion d’échecs. Le nain le vole, en utilisant la folie de plus en plus prononcée de l’érudit, qui « sauve » des livres que les gens vont mettre au mont de piété. Le chemin de Kien y croise celui de Thérèse accompagnée de Pfaff, le concierge de l’immeuble, ancien policier, devenu entre temps L4amant de Thérèse, venus mettre des livres au clou pour récupérer de l’argent. S’en suit une bagarre, au terme de laquelle tout le monde se retrouve au commissariat.
Dans la troisième partie, «Un monde dans la tête», Kien a rejoint son ancien immeuble, mais il est consigné dans la loge du concierge, qui tente de lui soutirer l’argent qui lui reste en le brutalisant. Le frère de Kien, Georges, débarque de Paris pour essayer de l’aider. C’est un célèbre psychiatre, très respectueux de la folie qu’il trouve dommage de guérir. Après avoir bien analysé la situation, il se joue de Thérèse et du concierge, qu’il manipule habilement pour les expulser de l’immeuble, restaurer Peter dans son appartement au milieu de ses livres, en l’assurant d’une pension qui lui permettra de vivre malgré l’argent dilapidé. Tout oppose les deux frères, et ces oppositions sont exposées dans leurs échanges virulents, sans doute le moment crucial du roman. Après le départ de Georges, le frère n’est plus en capacité de reprendre son ancienne existence. Hanté par ses obsessions, il finira par réaliser son pire cauchemar.
—————–
euh…
https://www.mirandol-bourgnounac.fr/
il vaut le coup d’y passer une fois dans sa vi, mais ne pas trop s’y attarder quand même…
Le léZard est allé au cinéma pour y voir une histoire de bouquins et il s’en est trouvé fort marri, hélas !
D. dit: à
Alexia, vous pensez qu’Eco avait une femme de ménage ?
Mais, enfin, D. ! 31 200 volumes ! Soit il eut passé son temps à leur entretien, soit à les lire. Dans son cas, la question ne se pose pas. De plus, il devait être assez maniaque sur l’état de ceux-ci.
Ah bon. Je m’étais dit qu’il faisait attention à ses dépenses.
C’est pas gentil, ce billet, pas gentil du tout.
Mais enfin les lecteurs d’U. Eco , que vous avez agonis dans votre dico des écrivains ( que vous n’aimez pas, hein) auront-ils ici échappé à votre sarcasme, vilain Passou.
Un petit pied de nez post mortem, dans son apostille au Nom de la rose, Eco dit qu’il ne repond pas aux questions stupides. Il faut imaginer que ça vaut pour toute question immobilière…
Toutefois il a répondu à celle que vous vous posiez par ailleurs, sans oser le demander : l’hexametre final en latin est un vers tiré du De comtemptu mundi, de B de Morlaix , variations sur le thème de l’ubi sunt (d’où a dérivé ensuite » mais où sont les neiges d’antan », de Villon)
Pourquoi tant de livres, tant de savoirs, tant de vivres, tant de saveurs ? Pour s’imaginer éternel peut-être…
offrit une moquette
Josef Breitbach, écrivain franco-allemand oublié en France mais prix littéraire en Allemagne, logeait place du Panthéon et avait acheté les appartements dessus et dessous. Il finit sa vie sourd.
Doctus cum…, stupidus in pero.
Eco de la Mirandole, c’est subjectif et péjoratif.
Chasse, bon chien,
Et va voir dans Wikipedia, article Bernard de Morlaix si j’y suis…
Hound Dog :
Difficile d’avoir coupé la bibliothèque en deux : part à Bologne, part à Milan.
La bibliothèque de Manganelli, 15000 volumes. Celle de Leonardo 150 (surtout des incunables), ce qui était beaucoup compte tenu que rarement, au XVe siècle, un particulier possédait plus de trente volumes. Cela dit, la bibliothèque physique est un système, une carte conceptuelle qui projette et entremêle la carte de la bibliothèque mentale de l’artiste.
Voilà pour ceux qui ne connaissent pas U. Eco, ou ne le lisent pas et ne le connaissent que de nom :
René, il faut arrêter de fumer la moquette.
Bis repetita
Ne vous êtes-vous jamais demandé Passou, si la vérité n’était pas ailleurs ?
Et s’il n’y a pas confusion dans la question entre une vie d’étude et vivre sa vie par procuration ?
MC
Je ne vous considère pas un poil chien de garde ou de compagnie.
Vous imagine comme un homme cultivé et sensible, attachant plus qu’attaché, avec de nobles valeurs et une manière de voir la vie avec quelque avance, aidé en cela par vos ressources sûres.
Une pochotèque aussi c’est bien, avec plein de livres de poche dedans.
Pochotèque des bouquins, bibliothèque de radin !
il s’adressait à la chienne de chasse de ma soeur, je pense, au sujet de bernard de mord les… quand elle voulait être gentille. Elle s’imagine $etre la seule à avoir lu des choses… qu’elle vient juste’ de découvrir avec le nouveau bifton, et LSI amusante avec sa moquette en laine. En son poil de chameau dans la main gauche. Ma bibli aux steaks a deux albums, que je n’ai toujours pas fini de les colorier. Il a stocké le reste dans un hangar loué fort cher pour 12 mensualités par an. Cherchez les horodateurs.
Alexis éveille la curiosité aussi comme je n’ai pas lu » l’apostille » aussi je suis allée chercher et tout s’éclaire, enfin presque ( Mais que signifie l’hexamètre final,
Stat Rosa pristina nomine nomina nuda tenemus .
@ sam (suffit) vous posez toujours de bonnes questions à cette heure ci, mais y donnez de mauvaises réponses, on ne peut rien en faire. On imagine que vous ne vous sentez pas concerné, que votre indifférence au monde serait comme votre style de vie, c’est flippant.
Pour mieux le comprendre:
» dans le livre, l’hexamètre est à double effet, car le jeune Adso,
devenu vieux, n’a même pas su le nom de cette belle jeune fille, au
coeur de cette aventure où l’on condamne à mort non seulement le rire,
non seulement la femme, mais le nom même de la femme (les livres qui
brûlent contiennent, conservent et transmettent des mots, des noms
« nus », vides »
bonjour B. Je ne connaissais pas encore votre lien. Mais la réponse à la question posée dans cet exemple, pour pertinente qu’elle soit, n’est pas très convaincante.
https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/134018
Les libraires de Lyon sont-ils vraiment compétents pour répondre à la place des nouvelles machines ?…
Il semblerait que pour Nathalie Cabrol, « avec un potentiel de 300 millions de planètes potentiellement situées dans la zone habitable de leurs étoiles parentes, rien que dans notre galaxie, penser que nous sommes seuls dans cet océan cosmique est tout simplement une absurdité statistique ».
Le nb de volumes de la bibli d’U. Eco dans tout ça sont une autre absurdité statistique, mais qui s’en soucie un brinau sein de notre univers ?
18 février : journée mondiale du pangolin
Passou n’aime pas Eco. Ça le regarde.
Il n’en va pas de même de ceux qui l’ont lu, le lisent avec plaisir. Et je trouve ce billet méchant.
Je suis sensible à l’immense connaissance de Eco, qu’il restitue en passeur intelligent. Il a en particulier toujours été très attentif à ce qui est vrai, mis à mal par des obscurantismes qui atteignent, avec internet, une ampleur jamais égalée dans l’histoire humaine. Et on le voit sur ce blog aussi,
où des ignares déversent des contre- vérités historiques.
Sa bibliothèque monde était comme un îlot de la connaissance humaine.
Son dernier roman » numéro zéro » traitait des fake news dans la presse.
la scène, iconique.
« Come è nata l’idea di un film sulla biblioteca di Umberto Eco?
C’è un antefatto accaduto nel 2015, un anno prima della sua morte. Vincenzo Trione, allora direttore del Padiglione Italia della Biennale d’Arte di Venezia, mi chiese di realizzare con Eco una videoinstallazione sul tema della memoria, composta da un’intervista filmata e da un lavoro di montaggio, divisa in tre parti. Fu così che incontrai “il professore”. Filmammo l’intervista nel salotto della sua casa di Milano. Alla fine, ci mettemmo a chiacchierare informalmente e lui mi chiese se volevo vedere la sua biblioteca. Ovviamente accettai e il sentimento misto di sorpresa e ammirazione che ne ricavai è quello che – credo – si comunica allo spettatore nella sequenza iniziale del film, quando seguiamo Eco in quel labirinto di libri. Non resistetti alla tentazione e gli chiesi subito se era disposto a rifare quella camminata per la macchina da presa. La mia impressione è che fino ad allora si fosse abbastanza divertito, con noi; e non disse di no. Specificai anche che sarebbe stato bellissimo, per quanto incongruo, che facesse il percorso più lungo e andasse a cercare il libro più lontano… Si assoggettò di buon grado. Ne venne fuori una sequenza iconica – con un risvolto triste. Perché quando qualche mese dopo il professore morì, le tv di tutto il mondo usarono quelle immagini per descrivere lui e il suo rapporto coi libri. »
https://bellevillenews.it/2022/11/08/umberto-eco-la-biblioteca-del-mondo-un-film-di-davide-ferrario/
« Toute œuvre d’art alors même qu’elle est une forme achevée et close dans sa perfection d’organisme exactement calibré, est ouverte au moins en ce qu’elle peut être interprétée de différentes façons, sans que son irréductible singularité soit altérée. Jouir d’une œuvre d’art revient à en donner une interprétation, une exécution, à la faire revivre dans une perspective originale. »
Umberto Eco et l’art de la création littéraire:
https://actualitte.com/article/43453/numerique/umberto-eco-et-l-art-de-la-creation-litteraire
https://actualitte.com/article/43453/numerique/umberto-eco-et-l-art-de-la-creation-litteraire
« Toute œuvre d’art alors même qu’elle est une forme achevée et close dans sa perfection d’organisme exactement calibré, est ouverte au moins en ce qu’elle peut être interprétée de différentes façons, sans que son irréductible singularité soit altérée. Jouir d’une œuvre d’art revient à en donner une interprétation, une exécution, à la faire revivre dans une perspective originale. »
Umberto Eco et l’art de la création littéraire:
https://actualitte.com/article/43453/numerique/umberto-eco-et-l-art-de-la-creation-litteraire
@ meric dirfil de m’avaori fait connaitre ce joseph Breitbach que j’ignorais. Or, je trouve dans une chronique cette phrase qui me stupéfie (elle serait extraite d’un texte de PA dédié à Jean Jardin).
‘Son coffre au Crédit Lyonnais est aussi forcé et disparait ainsi le manuscrit d’un roman de mille pages que son ami Ernst Jünger lui avait confié, mais surtout, selon Jean Schlumberger, les trois seules copies existantes de Clemens, roman inédit de Breitbach qui n’a jamais été à ce jour retrouvé ».
Pourriez-vous, le cas échéant (lcé), nous en dire plus sur le manuscrit disparu de ce roman de Junger, un scoop qui m’intrigue bien ?
Si ce n’est pas possible, veuillez laissez tomber. Merci. Bien à vous.
3J, vous n’êtes pas convaincue et possédez le latin, comment traduisez vous et quel sens lui donnez vous puisque votre désapprobation signifie que votre approche diffère?
@ Son dernier roman » numéro zéro » traitait des fake news dans la presse.
Oui, et il aurait pu s’en dispenser, nous en avions parlé à l’époque… Car il était vraiment mauvais. Il n’avait vraiment pas le talent de la trilogie d’un Antoine Bello (les Falsificateurs et sq)…, bien plus prophétiques, 10 ans auparavant, que ce poussif et si décevant roman d’Eco – lié,
***@ l’EFR. Je ne pense pas devoir être démenti par notre ami SV, à ce sujet. Votre petit vaccin de rappel ne saurait faire la moindre illusion. Vous chassez toujours trop tard et trop petit, comme les chiens de Cadet Rousselle. Ce sont les limites inhérentes à votre intelligence très moyenne… Bàv,
@ B, je ne comprends pas ce que je suis censé traduire… Pourriez-vous reposer votre question à ChatGPT ? Merci. Bàv,
bonjour B. Je ne connaissais pas encore votre lien. Mais la réponse à la question posée dans cet exemple, pour pertinente qu’elle soit, n’est pas très convaincante.
Mais que signifie l’hexamètre final,
Stat Rosa pristina nomine nomina nuda tenemus .
J’ai compris que vous réagissiez à ceci, ci- dessus
Voici une excellente traduction du texte incriminé, si je ne m’abuse… et si c’est à cela que vous faites allusion. La machine à convertir s’appelle deepl, c’est ce qu’on fait de mieux sur la marché, actuellement… Bàv ?
(veuillez approuver si vous n’êtes pas un robot, par les lettres suivantes : MERCIJJJ.com)
____________
Comment est née l’idée d’un film sur la bibliothèque d’Umberto Eco ?
Il y a un antécédent qui s’est produit en 2015, un an avant sa mort. Vincenzo Trione, alors directeur du pavillon italien à la Biennale d’art de Venise, m’a demandé de réaliser avec Eco une installation vidéo sur le thème de la mémoire, composée d’une interview filmée et d’un travail de montage, divisée en trois parties. C’est ainsi que j’ai rencontré « le professeur ». Nous avons filmé l’interview dans le salon de sa maison à Milan. À la fin, nous avons discuté de manière informelle et il m’a demandé si je voulais voir sa bibliothèque. J’ai évidemment accepté et le sentiment mitigé de surprise et d’admiration que j’en ai retiré est, je crois, ce qui est communiqué au spectateur dans la séquence d’ouverture du film, lorsque nous suivons Eco dans ce labyrinthe de livres. Je n’ai pas pu résister à la tentation et je lui ai immédiatement demandé s’il était prêt à refaire cette marche devant la caméra. J’avais l’impression qu’il s’était suffisamment amusé jusque-là, avec nous, et il n’a pas dit non. J’ai également précisé qu’il serait merveilleux, même si c’était incongru, qu’il prenne le chemin le plus long et qu’il aille chercher le livre le plus éloigné… Il s’est volontiers exécuté. Le résultat fut une séquence emblématique – avec un triste rebondissement. Car lorsque le professeur est décédé quelques mois plus tard, les télévisions du monde entier ont utilisé ces images pour le décrire, lui et sa relation avec les livres.
****Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Rose, merci. Le cœur se fait trop rare sur la RdL pour que je ne le salue pas. Continuez. ( mais ça je n’ai pas besoin de vous le dire!) Bien à vous MC
ah pardon, au temps pour moi, je n’avais pas compris… et bien nos dirons, sous le contrôle de DHH, notre latiniste émérite :
La rose des origines subsiste par son nom,
nous gardons les noms en leur état originel
+++ (le nom de la rosa – nette, c’est clair ! – traduit ainsi, ce n’est plus un hexamètre très heureux, bien évidemment).
» l’hypermnésique dont Borges fit un personnage qui se souvenait tellement de tout ce qu’il avait lu que cela l’empêchait de penser correctement »
s’il avait lu le majoritairement illisible commentarium de chez passou il serait devenu fou…
L’information à ne pas manquer, où ça, où ça,
ce film documentaire sur la bibliothèque monde de Umberto Eco, sortira le 3 mars prochain.
Laissons place maintenant, à l’invasion des imbéciles, comme disait le Professeur.
Faire tomber un mythe.
Poupou, mets leur un lien pour qu’on visualise la bibliothèque personnelle de Borges.
Vous allez rire.
Quant aux livres de Manguel, on a vu comment il a réussi à se faire construire une bibliothèque municipale à son usage exclusif, pour quelques livres, sans aucun intérêt, et non atteints par la moisissure.
Ce que raconte M. Assouline de Eco est tout à fait soutenable. Il écrit pas très bien c’est vrai. Et certains opus sont parfois un peu survendus.
Mais c’est un écrivain qui pense.
En plus certaines de ses oeuvres sont traduites à la truelle.
Surtout il écrit trop long. Il n’a jamais su faire court. Et il reverse ses dossiers. Proust ne reversait jamais ses dossiers.
L’expédition des Mille dans Le Cimetière de Prague totalement inutile.
Josef Breitbach, écrivain franco-allemand oublié en France mais prix littéraire en Allemagne, logeait place du Panthéon et avait acheté les appartements dessus et dessous.
Phil dit: à
Et Junger avait loué un étage dans la maison de sa voisine, qui était face à la sienne, dans le bled où il vivait, pour y mettre une partie de sa bibliothèque.
je cherche l’autre passage qui m’a l’air parfaitement surajouté dans Le Cimetière de Prague. Je pense que c’est tout ce qui est relatif à Diana Vaughan.
On peut supprimer ces deux divagations sans problème. Ils ne servent à rien.
* Elles ne servent à rien.
Une pensée pour la femme de ménage chargée de débarrasser tant de livres de la poussière qu’ils attirent comme un aimant. Oui, c’est une pensée triviale mais je sais de quoi il retourne : je suis moi-même dans cet éternel combat pour les quelque 3 milliers d’ouvrages de mes bibliothèques,
Alexia Neuhoff dit: à
Avec 5 fois plus de livres, moi je n’ai pas ce problème. Pour l’éviter, il suffit de bien serrer les livres dans les bibliothèques. Les miennes sont tellement chargées (en double file) qu’elles n’ont pas des « trous ». Mais tout dépend du type de bibliothèque qu’on a. Les tiennes doivent être décoratives…
Pour ceux qui sont de mauvais poil, de la musique qui met de bonne humeur:
Aniceto Molina y los Sabaneros de Colombia – Popurrí de cumbias
J’ai échappé complètement à la polémique médiatique initiée sur le roman » le cimetière de Prague » , où Eco a été accusé, en gros d’antisémitisme. Une cabale.
Preuve s’il en est que son combat contre le faux, l’obscurantisme et les croyances, et la curaillerie de toutes obédiences, heurte encore des charlatans.
@j’en suis sorti avec un étrange sentiment d’oppression, en me demandant comment on pouvait écrire parmi cette masse de livres (…) si, peut-être, la vraie vie était ailleurs, dans un lieu vierge de toute bibliothèque ployant sous le poids de tant d’ouvrages ?
De l’addiction et de l’accumulation capitalistique. Très peu de livres ont compté dans ma vie, ce qui ne m’empêche pas de les collectionner
@Les miennes sont tellement chargées (en double file) qu’elles n’ont pas des « trous »
Pour les collectionneurs de tous ordres, il existe une technique de mise sous cloche, une sorte sous vide
une sorte de sous vide
(De la plume d’oie aux plumes d’autruche : le plumeau)
Je ne savais même pas qu’il y avait eu polémique. C’est du Eco. Avec les thèmes de Eco habituels. Il reprend un fait historique et il se pose la question romanesque de savoir ce truc improbable (falsification des services secrets russe avec des sources franco-belges) est possible.
* comment ce truc improbable … est possible
Aujourd’hui que sévissent un peu partout les complotistes et les falsificateurs de tout poil, il était prophète.
« Tout cela ne vaut pas un joli cul ».
Paul Valéry sur son lit de mort en regardant les livres de sa bibliothèque.
Il aurait adoré « Sorcières – La Puissance invaincue des femmes ».
Leonardo laissa en héritage ses papiers et ses livres à Francesco Melzi, qui se montra très diligent dans la conservation des papiers, mais ne porta beaucoup d’attention à la bibliothèque — qui a de ces fait perdu son originalité.
Donc reconstruction : une exposition de 2019 au Museo Galileo (Florence) :
Ce que je découvre en revanche, c’est qu’il y a des « influenceurs » qui se sont auto-proclamés directeurs de conscience, des fois que les lecteurs du roman d’U. Eco n’aient pas compris que le protocole des sages de Sion sert de base romanesque pour montrer comment fonctionne » la rumeur »
Des talibans. Et puis c’est tout.
Je pense que ce qui l’intéressait dans Le Cimetière de Prague c’est le côté international du bazar. Le côté collaboration transfrontalières de salops qui ne se connaissent pas.
Par contre, pour les curieux, le catalogue de la bibliothèque de Carlo Emilio Gadda :
https://www.libraccio.it/images/9788868972516_0_350_0_75.jpg
Assommant.
C’est ce qui est envisagé par ceux qui, assommés par tant de connaissances et de savoirs, en sont presque réduits à souhaiter que U. Eco soit assommé par la chute de sa bibliothèque, si par bonheur c’était de la merde de chez Ikea.
Un livre de lui moins connu et pourtant très intéressant : « La Mystérieuse Flamme de la reine Loana ».
Diana Vaughan, dans les faits, une simple secrétaire promue à la dignité de Prêtresse apostate,, le Palladisme, suppose être son hérésie, et par dessus tout le canular de Taxil ( plusieurs années tout de même!) pour duper les curés sur la nature de la Maçonnerie . A lire certaines brochures, ils ne demandaient que ça. En soi, c’est deja un roman! Me revient d’ailleurs que Taxil était marseillais…Our celles et ceux qui veulent en avoir une idée, Le Diable au Dix-Neuvieme siècle, Marabout, sous le pseudo du Docteur Bataille. ( membre, je crois, du Chat Noir bonne epoque) c’est un choix. L’originale, qu’on trouve parfois sur tres mauvais papier, quatre fois plus longue, vaut aussi le détour. Enfin , pour des lueurs contemporaines,la thèse sur l’Anti Maconnisme d’ Emmanuel Kreis, parue aux Belles Lettres sous le titre « Quis Vult Deus »
Ça vaut un roman peut-être, je ne discute pas, mais un autre roman.
B dit: à
« Toute œuvre d’art alors même qu’elle est une forme achevée et close dans sa perfection d’organisme exactement calibré, est ouverte au moins en ce qu’elle peut être interprétée de différentes façons, sans que son irréductible singularité soit altérée. Jouir d’une œuvre d’art revient à en donner une interprétation, une exécution, à la faire revivre dans une perspective originale. »
Umberto Eco et l’art de la création littéraire:
Eh bien, ce que l’article mis en lien par vous, B, ne dit pas, c’est qu’il s’agit une référence très connue à son » Œuvre ouverte » publiée au Seuil en traduction française, dès 1962.
Bonne soirée.
d’ une référence
Bonne nuit.
Autre chose qui est toujours râté chez Eco ce sont les flashback. Celui du « Cimetière de Prague » est tout bonnement incompréhensible.
Par contre celui de Marcel Proust au début de « La Recherche » est une merveille.
* raté
* flashbacks
Le roman » l’île du jour d’avant « , roman foisonnant de savoirs, de U. Eco m’avait été offert en même temps que » les châteaux de la colère » de Barrico, une association de circonstances qui est juste la manifestation d’un certain goût pour des histoires bien racontées.
Alors, puisque Umberto Eco mérite mieux qu’un diagnostic de névrose (!)
laissons à ceux qui savent lire, lui rendre hommage, et il n’est jamais trop tard.
« Semplifico: era il più grande. Lo era in uno sport molto particolare, che a molti può sembrare un lusso noioso come il Polo, e che invece può essere incantevole, e lo dico senza vergogna: fare gli intellettuali. Forse ad alcuni ne sono sfuggite le regole, quindi le ricordo: si vince quando si comprende, racconta o nomina il mondo. Fine. Periodicamente, in quello sport arriva qualcuno che non si limita a giocare da dio: quelli entrano in campo, giocano, e quando escono, il campo non è più lo stesso. Non nel senso che lo hanno rovinato: nel senso che nessuno aveva pensato a usarlo in quel modo, nessuno aveva visto prima quelle traiettorie, quella velocità, quella tattica, quella leggerezza, quella precisione. »
https://triskel182.wordpress.com/2016/02/21/il-piacere-del-sapere-alessandro-baricco/
fut un temps où soupa était fan d’Eco c’est en lisant mes nombreux commentaires fondés sur un solide argumentaire à la pluie qu’il a revu ses positions sur ce bonhomme et admis que, plus qu’à un soit disant érudit (j’ai le flair pour repérer les vrais comme pablo) nous avions à faire à un faiseur, un enfumeur, en un mot qu’Eco était avant tout une création de société du spectacle où il venait faire ses numéros de cirque devant des publics bonj clients qui tombaient dans le panneau à tous les coups.
exemple : cet histoire de l’érudit rêvant de mourir écrasé par les livres de sa bibliothèque plus que d’un cancer du pancréas… sérieux ? pas le paine d’être un savant érudit : tous les types qui sont en stade final d’un cancer du pancréas ne rêvent que d’une chose : mourir écrasé par n’importe quoi à condition que ce soit rapide !
sauf que si ce crétin sort cette phrase dans une interview à la télé les gens vont se dire « ah mon Dieu quel savant érudit que voilà qui préfère mourir écrasé par sa bibliothèque plutôt par un cancer du pancréas » et voilà ! ça c’est du Umberto Eco dans toute sa splendeur !
quant à l’apologie de la recherche silencieuse comme seul accès à la vérité, d’abord dans ce genre phrase on écrit pas « vérité », mais « Vérité ».
et là c’est comme le cancer du pancréas je ne sais pas de que Vérité il s’agit, mais si depuis 3000 ans que les livres existent il était arrivé une seule fois, ou même la moitié d’une fois qu’un seul type ait eu accès même à un semblant de vérité c’est forcément un truc qui se saurait, je veux dire on aurait sans doute parlé de lui dans les journaux, sauf que de toute l’histoire de l’humanité je n’en vois pas la queue de la moitié du quart d’un !!
et c’est tan,t mieux ! parce qu’au contraire le but de la littérature s’il devait en exister un ce dont je doute fort, c’est que le type qui entre dans cette bibliothèque avec sa Vérité au bout de 3 livres pouf ! sa Vérité elle est envolée ! la Vérité est remplacée par une multitude infinie de petites vérités de rien du tout.
mais bon ça aussi le coup de la Vérité c’est typique du personnage : Umberto Eco c’est une espèce de pablo, mais en plus trognon.
Il était un remarquable causeur. Son génie était celui de l’improvisation orale. Un plaisir toujours recommencé.
@la Vérité est remplacée par une multitude infinie de petites vérités de rien du tout
La Bible : combien de livres ?
@fut un temps où soupa était fan d’Eco(…)
keupu ou l’absolu relatif sortant de sa cage
Du cinéma et de la littérature à l’épreuve de la guerre : évocation de Fortune Carrée
https://www.youtube.com/watch?v=nT1ROCbBpnk
Oui Fl , un autre roman. Ne vous en faites pas, les accusations d’antisémitisme de Marie Sasseur sont consubstantielles à son ( Fort) mauvais caractère…Bien à vous.. MC
Des ferronneries d’antan et des emboîtements
https://www.youtube.com/watch?v=nT1ROCbBpnk
(tout plein d’adjectifs choisis et de descriptions pas trop pesantes chez Polo ; comme d’ordinaire https://pauledelblog.fr/ )
96
Cette vieille baderne de mc , monstrueux de connerie, assurément fait partie des cibles de U. Eco.
Aucun doute la dessus.
« les accusations d’antisémitisme de Marie Sasseur sont consubstantielles à son ( Fort) mauvais caractère »
Est ce que cette vieille pute mc, peut s’expliquer ?
@La Bible : combien de livres ?
Des chanteurs à minettes. Punch the clock
https://www.youtube.com/watch?v=V1d4r9awjKE
J’ai échappé complètement à la polémique médiatique initiée sur le roman » le cimetière de Prague » , où Eco a été accusé, en gros d’antisémitisme. Une cabale.
Preuve s’il en est que son combat contre le faux, l’obscurantisme et les croyances, et la curaillerie de toutes obédiences, heurte encore des charlatans.
» les accusations d’antisémitisme de Marie Sasseur sont consubstantielles à son ( Fort) mauvais caractère »
Est ce que cette vieille pute mc, peut s’expliquer ?
« La passion exclusive qu’Eco leur a voué fut telle qu’il n’aurait pas détesté mourir sous leur poids dans le chaos d’un cataclysme plutôt que d’un cancer du pancréas. »
C’est odieux.
C’est drôle la différence entre sa librairie et sa bibliothèque.
Le nombre de livres peut-être.
Lady Diana devant la télé avec D’Charles qui fait la vaisselle avec son tablier.
C’est pas un peu abuser ?
Paul Valéry sur son lit de mort en regardant les livres de sa bibliothèque.
Eh bien il était temps.
D’autres le savent avant.
Merci à vous B. d’avoir explicité et le titre et Bernard de Morlaix.
Très peu de livres ont compté dans ma vie, ce qui ne m’empêche pas de les collectionner.
Je ne le sais pas cela.
Pas assez décanté.
Aujourd’hui, c’est encore et toujours Fortune de mer.
Le rythme, l’épopée, l’Abyssinie.
Pas un d’eux qui ait changé ma vie.
N’avons pas compris le protocole des sages de Sion.
Flashback se dit analepse en littérature, ce n’est pas faute de le dire.
C’est Rosanette chez nous qui est une fan absolue de Au nom de la rose.
Elle n’a pas encore argumenté pourquoi.
mérite mieux qu’un diagnostic de névrose (!)
C’est la dernière ! Depuis quand pose-t’on diagnostic sur autre que soi-même ?
Les livres ont 3000 ans.
Mais Ulysse était un récit oral pas un livre.
Comment les livres ont-ils 3000 ans ?
Ont trente ans de différence. Kessel et Pierre Schode[…].
À pleurer de bonheur, dans mon lit.
Aurait fallu être à Hong Kong après Thien Ben Phû dans les années cinquante. M’aurait invitée à dîner.
Comment un livre imprime ta destinée.
Moi pas.
C’est pourtant le même livre.
Schoendoerffer Pierre
La bataille de Diên Biên Phu (ou Điện Biên Phủ en vietnamien) est un moment clé de la guerre d’Indochine qui se déroula du 13 mars au 7 mai 1954 et qui …
Date : 13 mars – 7 mai 1954
Juste après, se sont rencontrés à Hong Kong.
Pas née, pouvais pas y être. Je n’étais pas encore aux langes.
Bordel
Merde.
Emma : peux mieux faire.
Me le suis retapé.
https://youtu.be/nT1ROCbBpnk
Faut dire que pas une fois, je n’ai songé à mon destin, et que depuis le début, je n’ai songé qu’à survivre. Comment, du même livre, les parcours sont différents à partir d’un terreau nourricier ou bien d’un champ de ronces, Rapunzel.
Savoir ce qui se passe.
https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/hannah-barnes-plus-de-1-000-enfants-se-sont-vu-prescrire-des-bloqueurs-de-puberte-a-tavistock-TFUQ22L2IFBN7GME6KMMJGVF7Y/
FL dit: à
Il était un remarquable causeur. Son génie était celui de l’improvisation orale. Un plaisir toujours recommencé.
Je dirai un talent. Ou encore un art.
L’art oratoire.
Le génie est ailleurs. Sans bouillir.
C’est comme cela que tu peux avoir le talent, mais pas le génie.
😏
Cancer du pancréas.
Tu l’apprends fin août.
Fin septembre tu es dans la boîte.
Voilà, v’l’va dev’nir un collector
https://www.instagram.com/p/Cou_oWkSUzj/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Mars 2020, un événement surgit, qui bouleverse toutes les vies : le confinement. Du jour au lendemain, parce que se barricader chez soi est la seule solution pour échapper à un virus contre lequel on n’a ni médicament ni vaccin, les Français se retrouvent, dans un pays à l’arrêt, enfermés. C’est irréel et d’une violence inouïe, mais on n’a pas vraiment le temps d’y penser car il faut, dans l’urgence, tout organiser : l’école à la maison pour les enfants, le travail à domicile pour les parents, la vie quotidienne.
Claude Halmos, psychanalyste, in le Mm Monde.fr
Il faut avoir vécu -c’est mon cas, la violence inouïe subie par les personnes âgées enclavées dans les Ehpad, durant cette période : protégées au prix de l’isolement et de l’enfermement.
Emma revient de là et elle revient de loin.
Merci petit jésus. 🙏
À Vincent Cassel.
Aucune leçon à nous donner.
Au lieu d’épouser une fille qui a l’âge de ta fille Deva, d’avoir une fille que tu nommes d’un grand continent massacré par Jair Bolsonairo, qui a l’âge d’être ta petite fille, ne te fais aucun souci pour les petit x fragiles.
Ils assument, eux, leur masculinité :
https://www.instagram.com/reel/CoiWid_O2FN/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
« Eh bien, ce que l’article mis en lien par vous, B, ne dit pas, c’est qu’il s’agit une référence… »
Je ne dis pas, je cite. Merci à vous de restituer la provenance de la citation.
cette précision n’ajoutant rien au sens mais prouvant qu’aucun des écrits nombreux d’Eco ne vous est inconnu. Je salue votre culture immense pour ne pas employer surprenante et incommensurable bien qu’en ces lieux ne se rencontrent que des lecteur de votre acabit. Je n’en suis pas comme chacun le sait ici.
Quant à qualifier » d ‘odieux » la plaisanterie, il me semble que c’est un peu fort, si se jouer de la bibliophile d’Eco l’est que nous reste-t-il pour qualifier tant d’autres dérives, attitudes, comportements qui le mériteraient si nous avions connaissance, mensonges,manipulations diverses, mépris décomplexé, injustices, que sais-je, crimes et châtiments! Eco est mort d’une sale maladie et peut-être eut il mieux valu pour lui que sa mort fut plus soudaine . Surement est-ce que sans se rendre compte et sans avoir à y penser cette façon de mourir plaîrait à beaucoup. Mourir, ce n’est pas amusant. Le spectacle de votre sensibilité égratignée est poignant, je vous prête mon mouchoir , séchez vos larmes, elles ne le feront pas revenir mais ils nous a laissé tant de souvenirs qu’ils pourraient vous consoler du manque de respect dû à sa mémoire au bord frais encore de la sépulture.
Rose, j’ai vu sa nana, une bombe! Une anomalie de la nature, combien de femmes et d’hommes sur la multitude croissante connaissent la chance d’un agencement ADN au rendu aussi optimal physiquement? Ceci étant, rien n’empêche légalement chacun d’en pêcher une aussi esthetiquement parfaite. Pour ce qu’il déclare, bof. Il est admis et d’usage que les hommes ne doivent et ne peuvent se montrer vulnérables. Ils ne sont pas pour autant dénués de sensibilité mais » pas pleurer » . Sauf à penser que nous vivons dans une Rome décadente, je suis plutôt d’avis que les systèmes éducatifs qu’ils soient familiaux, d’état ajoutés aux caractères hérités produisent des hommes différents selon les régions géographiques, les milieux sociaux, les statuts également et selon qu’ils s’expriment en public ou en privé, sur un terrain professionnel ou un autre.
« Entre érudition foisonnante et essai historique iconoclaste, le Vertige de la liste offre une lecture originale et passionnante de l’obsession énumérative et de ses transformations. La saisie du monde à travers des listes s’avère une entreprise vouée à l’échec. La formule terminale « et cætera… » constitue, en son ouverture fragile et indécise, une tentative pathétique de tendre vers l’infini. Car par delà la variété des énumérations, c’est l’incomplétude de l’existence et son caractère fini qui organisent le paradoxe de la liste. Le beau livre d’Umberto Eco offre de nombreuses perspectives pour interroger cette quête démesurée de la totalité par l’inventaire »
Palmade est l’un de ces pitres médiatiques sans vertu, acteurs, chanteurs, artistes divers, influenceurs creux, politiciens incompétents, écrivains nuls à chier, qui vous demandent de payer pour vous distraire de penser, d’agir, par vous-même.
Ils ne font plus rire, ces clowns arrogants ! Le temps est venu de nous rembourser le trop-perçu !
Qu’ils payent maintenant, ces crapules sans mérite.
« Et je n’avais qu’une question à poser à l’écrivain à titre posthume : ne vous êtes-vous jamais demandé si, peut-être, la vraie vie était ailleurs, dans un lieu vierge de toute bibliothèque ployant sous le poids de tant d’ouvrages ? »
Moi, je crois que la vraie vie est « aussi » dans les livres, comme une tentative d’explication. Et puis, on peut aimer les deux, évidemment : une bibliothèque fournie et le désert. Les deux renvoient l’homme à lui-même. L’intensité du désert supplante-t-elle l’amas des livres ? Souvent, certes. Mais les grandes bibliothèques que citent Passou sont de taille à lutter. Attention à ne pas mourir de soif en pleine mer, comme disait Nietzsche… Pour ma part, quand je mourrai, je ferai dont de ma bibliothèque à un Insitut où des jeunes gens étudient. J’ai déjà réglé tout ça devant notaire. Mon testament est en attente dans le lieu qui les entrepose, et qui se trouve dans le Sud de la France.
L’avantage de ce billet, le seul puisque U. Eco est personna non grata sur ce blog, c’est que Passou va pouvoir rectifier son dico des écrivains, à la lettre E. , une apostille, un écho des lecteurs du Professeur.
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️les deux garçons♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️😇
Agnès Varda, Sandrine Bonnaire, Sans toit ni loi.
B
Une bombe.
Vendue par son père.
Vous la mettez à côté de Jade Lagardère, elle ne vaut pas tripette.
Mais, à chacun ses goûts.
Ils sont peu nombreux de ceux qui se disent ses amis, à oser « soutenir » Palmade, devant les micros et caméras. Et encore c’est souvent pour l’enfoncer, comme pour accompagner la derive d’une une loque qu’il est devenu, dechance devant laquelle ils se sont complu.
Je n’en suis pas comme chacun le sait ici.
Moi non plus.
Suis une petite joueuse à côté. Même pas lu Dominique Rolin.
sa mort fut plus soudaine
À part l’accident, ou pire, le suicide, je ne vois pas de mort plus soudaine que le cancer du pancréas.
« Pour ma part, quand je mourrai, je ferai dont de ma bibliothèque à un Insitut où des jeunes gens étudient. »
…des livres interdits par le clergé, comme le livre II d’Aristote sur la comédie, ou le roman le cimetière de Prague ? lol
B.
Vous vous réveillez toute tendre le dimanche matin ?
Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont et mort le 19 février 2016 à Milan, est un universitaire, érudit et écrivain italien. Wikipédia
Aujourd’hui, il est mort il y a sept ans.
« sa mémoire au bord frais encore de la sépulture ».
Rien de frais, c’est plié.
C’est sa date anniversaire aujourd’hui => billet hommage !
Hommage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie.
Sauf à penser que nous vivons dans une Rome décadente, je suis plutôt d’avis que les systèmes éducatifs qu’ils soient familiaux, d’état ajoutés aux caractères hérités produisent des hommes différents selon les régions géographiques, les milieux sociaux, les statuts également et selon qu’ils s’expriment en public ou en privé, sur un terrain professionnel ou un autre.
Je ne crois pas non plus en la Rome décadente, et sur tout le reste je plussoie.
L’apostille : Formalité consistant, après vérification de la qualité, du sceau et de la signature de l’auteur d’un acte, à apposer sur l’acte un timbre, appelé apostille. Cette formalité certifie l’origine et la signature de l’acte mais ne confirme pas son contenu.
Quel mot magnifique !
Pour ma part, quand je mourrai, je ferai dont de ma bibliothèque à un Insitut où des jeunes gens étudient. J’ai déjà réglé tout ça devant notaire. Mon testament est en attente dans le lieu qui les entrepose, et qui se trouve dans le Sud de la France.
Je questionnerai bien « à Sciences Po ». ? Mais ce serait de l’humour un peu trash.
Si ce n’est trop indiscret, a quel style d’Institut ?
Quel mot magnifique !
Moins que ce qu’il contient.
https://www.livredepoche.com/livre/apostille-au-nom-de-la-rose-9782253044147
à quel style
La maison Médicis à Rome ?
« Texte érudit et lumineux, l’Apostille au « Nom de la rose » livre les secrets de fabrication du chef-d’œuvre d’Umberto Eco. Pourquoi l’intrigue se déroule-t-elle au Moyen Age ? Pourquoi en novembre de l’an 1327 et à la fin du mois ? Pourquoi une bibliothèque conçue comme un labyrinthe ? Pourquoi une histoire digne d’un roman policier classique ? etc. Toutes les questions que suscite la lecture du Nom de la rose trouvent ici leur réponse. »
Texte qui est joint au roman » le nom de la rose » de Umberto Eco, dans la réédition avec corrections, de 2012.
Embêtée pck 50 livres en attente, dont Nana pas encore fini, mais à acheter et lire, Au nom de la rose, je prendrais l’apostille avec.
À choisir, si mon destin était déterminé, je préfèrerai trouver un bébé dans le fossé, mais chez moi, c’est calme.
je préférerais
Une fille tant qu’à faire.
Les garçons dans la neige à commettre des exploits impossibles, je passerais mon temps à trembler.
« Sauf à penser que nous vivons dans une Rome décadente… »
Le « pudor » était un élément essentiel du comportement à l’époque républicaine aussi qu’impériale, ce qui justifiait des restrictions légales sur certaines pratiques sexuelles tenues pour transgressives. Les censeurs avaient le pouvoir de révoquer des citoyens des ordres sénatoriaux ou équestres pour inconduite sexuelle, pour avoir pratiqué le cunnilingus, par exemple, car il était tabou — un homme qui le pratiquait était la cible de railleries et de moqueries —.
Dans l’iconographie, la femme qui s’adonne à cette pratique est représentée grande, mince, soignée et ne portant que des bijoux, tandis que l’homme est petit, moche et servile. Dans quelques graffitis, le coût d’un cunnilingus est indiqué et la fourchette de prix est la même que pour la fellation. Cela suggère que les femmes se tournent vers des prostitués.
***
“Vertige de la liste”
Puisque nous y somme, le Catalogue des vaisseaux (d’Homère Iliade), indépendamment des théories relatives aux dates possibles de création *, l’auteur du catalogue présente un résumé de la situation géopolitique de la Grèce entre l’âge du bronze et le VIIIe siècle, et a fait tout son possible pour transformer ces matériaux arides en œuvre d’art.
* Narration pré-homérique incorporée dans l’épopée d’Homère ; de l’époque de la guerre de Troie ; de la moitié du XIIIe siècle ; de l’époque d’Homère au huitième siècle, qui représenterait une tentative d’imposer des informations contemporaines sur des anciens événements.
19/02/2023
Pour saluer
« Dopo Borsalino, è stato l’alessandrino più grande »
Il faut être très inquiet pour l’île de la réunion, menacée par un cyclone d’une force exceptionnelle et peut-être inegalée.
Je n’essuie pas non plus…, la douche froide matinale pour se nettoyer le pancréas des agapes de la veille, ça réveille : « Mais tout dépend du type de bibliothèque qu’on a. Les tiennes doivent être décoratives ». Il faut déjà être en super forme, et sorti du cauchemar de la bibli. Ne plus y voir qu’un joli cul (de haute fesse). Pas vrai, CDBF ?
Bàv, soupa et consorts (19.2.23_9.57, tiré du 8)
Le coup de pied de l’âne.
En général, je préfère l’administrer moi-meme.
Ecco
Hommage de Umberto Eco à ses lecteurs:
« Beaucoup de gens m’ont demandé : « Pourquoi vos livres sont-ils difficiles ? » Mais parce qu’ils sont difficiles ! Il y a tout de même des gens qui ont envie d’expériences difficiles. J’ai des lecteurs comme ça chez les « sauvages » du Texas, et pas seulement à Paris ou New York. Il m’arrive souvent d’être reconnu par des commerçants, des policiers d’aéroport, des contrôleurs de train, des gens dont on ne pensait pas, il y a trente ans, qu’ils lisaient des livres. Là encore, il y a deux théories : soit ils ont tous une licence de lettres et n’ont pas trouvé d’autre boulot, soit ils lisent. »
Si ce cyclone dévie de seulement 200 km au sud, scénario heureusement non le plus probable, Saint-Denis sera anéanti.
ce roman de Junger
pas d’Eco..dans son journal lu, dear jjj. Mais il faudrait relire aux bonnes dates, Jünger notifie ses échecs français avec retard, le temps de les peser à juste mesure. En revanche Breitbach pleure dans sa correspondance son Clemens perdu. Des affaires pour Jardin (Pascal).
bonjour K. Cendre. A Chaville, on annonce qu’un tupolev 147, s’il n’est pas dévié à temps, va très probablement se crasher sur votre quartier, à l’orée du bois, cette après midi, à cause d’une rafale exceptionnelle dans cette région. IL faut être très inquiet, se mettre bien à l’abri, voire renoncer aux endives Eco+.
@ phil – Merci pour avoir recherché… Dommage !… Pmp, je n’ai plus de bibli sous la main depuis mon retour aux sources… Elle est engrangée au grangeon et n’en ressortira, SDLV, que lorsque la nouvelle bibli aura été reconstruite en bonne et due forme…
Je ne peux hélas plus consulter ma pile des Junger¨.
GP n°140 – Je me souviens qu’il n’en manquait qu’un seul, le 5e tome de « Soixante-dix s’efface » (chez Gallimard). Je crois n’avoir pas voulu lire la dernière annotation de son journal de centenaire… Mais je sus que deux ans avant sa mort, il y disait encore son amour de la nature et des fleurs aperçues dans son jardin.
Bàv
Les doctes ignorants peut toujours s’aventurer dans cette liste sans le recours d’une bibli, mais je leur signale qu’il en manque encore pas mal (en français)…
http://patrickguignot.free.fr/divers/junger.html
Bàv,
@JJJ
Son amour des fleurs , la suavité d’un lumineux jour d’ete parisien ,c’est ce que junger disait à son journal, à Paris le 16 juillet 1942
bien vu rosanette, vous restez toujours attentive et d’une discrète érudition. Et moi, me relisant, je découvre des cadavres, mais tant pis, au moinss ne me les reprochez-vous pas. Je vous souhaite un beau dimanche.
Quand je lus le cimetière de Prague qui m’avait bien plu pour plein d’oabscures raisons (il faut dire que je suis un lecteur pas trop difficile quand, au premier choc, j’eus un coup de foudre pour un auteur, je lui reste fidèle), à aucun moment, ne me serait venu à l’esprit qu’Eco eût pu être antisémite. Soit, je suis un gros ballot, soit un gros sentimental tjs impressionné par l’érudition des gens (y compris celle du solaire MC), mais quoiqu’il en soit, suis toujours blessé par les erdéliens dès qu’ils profèrent des jugements à l’emporte pièce, plutôt que de nous raconter plus justement leurs plaisirs ou déplaisirs de lectures… ils me donnent toujours l’impression de ne venir ici bavasser que de ce qu’ils n’ont jamais vraiment lu… un peu comme si « le syndrome de Bayard » avait rendu stupide l’intelligence collective de l’herdélie. Je m’afflige surtout d’également participer à cette stérile entreprise de destruction massive.
Que voulez vous… au sujet du présent billet qui est ce qu’il est, moij je me fous total du destin de la bibli d’Eco qui ne m’impressionne aucunement… Je m’en tiens aux bouquins qu’il a écrits…, il se trouve que les plaisirs en sa compagnie savante furent beaucoup plus nombreux que les quelques déplaisirs dont j’ai pu faire état… Et puis, je dois dire avoir beaucoup admiré son amitié avec Jean-Claude Carrière et leur petit essai sur la survivance du papier, (auquel je n’ai pas cru), mais que j’avais trouvé bien émouvant quand même.
Bàv, @ rosanette surtout,
Sur ECO ce que j’ai déja ecrit ici même
« apres avoir lu beaucoup de ce qui a paru de lui en français ,je dois dire que pour moi comme romancier il est l’homme d’un seul livre, Le Nom de la Rose ,un immense chef-d’oeuvre ,que ses autres productions romanesques ont eté loin d’egaler ..
Emerveillée par le Nom de la Rose lu relu et dégusté j’attendais fébrile,le suivant Le Pendule
Ce livre m’a déçue même s’il y avait une certaine drôlerie dans cette entreprise tournant en ridicule l’esprit Planète qui avait fait flores dans les années 60,avec le Matin des Magiciens
J’ai essayé Baudolino qui a confirmé pour moi le tarissement de la veine qui avait alimenté le nom de la Rose
Je n’y ai trouvé qu’une une réutilisation poussive et appauvrie de recettes qui innovantes et flamboyantes dans le Nom de la rose ,en faisaient un ouvrage sui generis :Erudition vraie et faussement vraie, aux accents borgésiens puisée aux mille sources ’d’ une culture tous azimuts, époustouflante de richesse et de variété ; Pastiches ,fourmillement de personnages vrais et de personnage inventés plus vrais que les vrais, références historiques, réappropriation de textes divers sacrés et autres ;effets de « regard éloigné », illustrations subtiles de thèmes linguistiques et sémiologiques pointus , le tout traité avec l’humour et la distance de celui qui montre à chaque instant qu’il s’est amusé à fabriquer cette histoire comme on monte un canular
A près Bardolino j’ai decroché; puis j’ai fait une derniere tentative peu concluante avec le Cimetiere de Prague ,bien tarabiscoté autour du sempiternel Protocole des sages de Sion ;
Mais je reste une admiratrice inconditionnelle de tout le reste ,les traités de sémiotique ,pastiches et postiches ,la guerre du faux ,la recherche de la langue parfaite ,les limites de l’interprétation etc… qui sont arrivés en France dans le sillage du succès du Nom de la rose, pour le bonheur du grand public.
Je me souviens de Beniamino del Fabbro ¬— critique musical et traducteur (de Valery entre autres) —. Nous nous rencontrions piazza Carlo Mirabello, une espèce d’élargissement de via Montebello, avant d’aller diner in Largo Treves, dans le restaurant en face d’où j’habitais. Il arrivait qu’Eco passe par-là et entre le vieux dandy et le plus tout à fait jeune sémiologue (E. n’avait pas encore écrit Le Nom de la rose — nous étions quand même vers la fin des années 60) un léger mouvement de la tête faisait office de salutation — jamais compris qui respectait qui, expression éminente de savoir-vivre.
@JJJ
Ne me creditez pas d’une erudition que je n’ai pas
Ces mentions a la date du 16 juillet je neles ai pas trouvées dans le journal de Junger , mais j’a vu leur fac simile ,qui figure en exergue du generique des « Guichets du louvre
«… à aucun moment, ne me serait venu à l’esprit qu’Eco eût pu être antisémite. »
Assez traumatisé un soir d’hiver dans le théâtre du village alsacien où j’avais mon atelier : pièce de Thomas Bernard, « « voyons ça me suis dit, puis pas compris la haine exprimée contre le personnage « négatif » sans lequel la pièce n’aurait pas eu de sens. Quelques années après, conversation dans une librairie à propos d’un livre dans lequel l’auteur regardait les faits du point de vue du violeur (oublié le titre), et là étonnement : mon interlocuteur superposait le narrateur au personnage… et pourtant il avait passé son bac ! c’est un peu comme un crétin d’ici qu’en se réfèrent à Lolita traita Nabokov de pédophile…
« Son amour des fleurs , la suavité d’un lumineux jour d’ete parisien ,c’est ce que junger disait à son journal, à Paris le 16 juillet 1942 »
Ainsi que son étonnement et sa gène en voyant les premières étoiles jaunes cousues au revers des manteaux de certains Parisiens…
« Ne me creditez pas d’une erudition que je n’ai pas »
Très touché, vous me rappelez Cortázar. Lorsque j’habitais à Genève il m’arrivait de le rencontrer, tantôt au Dorian, tantôt au Landolt. J’avais apprécié son honnêteté lorsqu’il m’avait dit qu’il avait acquis une culture musicale en la lisant sur la quatrième de couverture de long-playing (LP record). Il m’avait aussi dit que, pour mettre de l’ordre dans cette expérience, il avait l’intention d’écrire quelque chose qui ressemblerait à une archive : les découvertes, les personnes qui lui avaient suggéré une interprétation, et ainsi de suite — il avait parlé d’un « long jeu d’histoires, d’une manière de matérialiser les archives stockées dans la mémoire ».
GP n° 141 – Je me souviens avoir été impressionné par la mystérieuse flamme de la reine Loana, car comme Eco, j’avais gardé et chéri les BD de mon enfance. Des raisons de ma lecture de Baubolino qui m’avait déçu… c’était à cause de mon amie, la traductrice de l’italien pour notre revue qui était fan d’Eco… J’avais envie de discuter avec elle de ce roman, mais l’occasion ne s’en est jamais concrétisée. En revanche, le bouquin(acte manqué) tomba dans la piscine en plastique un été, et j’eus un mal de chien à le faire sécher… Dans ma bibli, il jurait drôle, tout gondolé, parmi ses autres congénères, coincé entre Echenoz et Eugénides. S’agissant de l’île du jour d’avant, aussi incroyable que vrai, c’est grâce à MS sur cette chaîne que j’ai osé le découvrir, car elle en avait parlé avec chaleur, me semble t il, une fois n’est guère coutume… Comme beaucoup, je me souviens avoir été relativement déçu par le Pendule… 2e lecture après l’époustoufle du Nom de la rose. Je me souviens n’avoir pas trop apprécié les considérations un peu décousues sur « le temps » des littéraires Eco, Carrère et des deux autres scientifiques de renom (un paléontologue et unbiologiste ?)… Une opération de prestige franchement gratuite et sans grand intérêt. Et puis, JMS aussi des innombrables pastiches et postiches, etc. Mais, à vrai dire, ce n’est pas le sémiologue qui m’intéressa. J’avais trouvé mieux (et plus sérieux) ailleurs, donc là je suis resté un peu sur le bas-côté.Volontairement… Voilà, et j’en oublie certainement… Je ne me souviens plus trop. Mais on doit faire l’effort de se remémorer Eco, car il le mérite, ce type a compté dans notre existence. Oui, quand même, et ce n’est pas rien.
Bàv,
JJJ vous avez fait allusion à « N’espérez pas vous débarrasser des livres » savoureux livre d’entretiens entre U. Eco et J-C. Carrière. Erudition, passion, humour, sourires gourmands vis-à-vis de la bêtise, bref : un régal.
PS : je note, à cet égard, que Pablito est passé maître dans l’art de se « débarrasser de la poussière ».
«… relativement déçu par le Pendule… »
Vous l’avez probablement pris par un mauvais côté, comme tant d’autres par ailleurs.
« long jeu d’histoires, d’une manière de matérialiser… »
Peut-être un point-virgule ?
« long jeu d’histoires ; d’une manière de matérialiser… »
Vers fin années 50, le résultat le plus significatif de la collaboration entre Eco et Berio est la création de l’émission de radio Hommage à Joyce : sur la qualité onomatopéique du langage poétique :
@ RM, très certainement…. Expliquez-moij (ou nousj) comment nous-j aurions dû le lire « par le bon côté », et je vous promets alors de réessayer.
Si non, ce n’est pas grave NFR, mais votre remarque restera totalement gratuite. Ce qui n’irait pas bien avec votre personnage si attachant, modeste et culturel, italien pour tout dire. Bàv,
Pour les lecteurs, et non, de Opera aperta (1962), voir, s’ils arrivent à le trouver, L’opera in movimento e la coscienza dell’epoca *.
* Incontri musicali, 3, 1959 ; pages 32-54.
J’aurais préféré que deachach raconte comment U. Eco lui a répondu du personnellement.
481 – Je me souviens que Christiane me qualifiait, alternativement, d’homme de grande culture ou de crétin intégral.
Le lire plutôt comme un essai qui se disperserait entre l’alchimie et la théorie du complot, etc., 3J, ; et dans l’idée d’arrêter le pendule qui, pour sa part, « voudra » se tenir en mouvement :
Une certaine stupidité est nécessaire afin que la pensée se manifeste, Jacques.
Decidement mon changement de pseudo ne me reussit pas :coup d’effet dans l’eau,inefficace en face qui a choisi de persévérer dans la malveillance
Et pourtant deachach a raconté plusieurs fois ? comment U. Eco avait répondu à sa question.
Dommage, un témoignage de valeur.
J’ai lu ce témoignage de lectrice et j’ai trouvé ça trop trop chouette.
https://www.slate.fr/story/114415/comment-umberto-eco-ma-appris-lire
Bref, 3J, Eco s’est posé la simple question « Est encore possible le roman-essai ? » c’est-à-dire la coexistence des formes polyvalentes de la narration et de la réflexion, qui a traversé l’histoire littéraire des deux derniers siècles. Après, le resultat on peut l’interpréter comme lunea « cristallisation morphologique et symbolique du projet — raté — d’une modernité qui cherchait désespérément à renouveler son utopie émancipatrice au moment précis de son effondrement »…
lunea > une… pardon, etc. !
renato dit: à
Une certaine stupidité est nécessaire afin que la pensée se manifeste, Jacques.
–
Ci-dessus en voici la preuve, Jacques.
Bref, René, fais plus simple, ça veut rien dire tes élucubrations verbeuses.
Prends exemple sur le Prof.
https://www.liberation.fr/livres/2018/11/07/umberto-eco-en-chaire-et-en-force_1690598/
Pourquoi D., y a-t-il un post à vous que j’aurais raté ?
« Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête visant l’acteur et humoriste Pierre Palmade pour « détention d’images pédopornographiques », a appris ce dimanche BFMTV. »
René, un commentaire sur pudor?
@ Il écrit pas très bien c’est vrai. Et certains opus sont parfois un peu survendus. Mais c’est un écrivain qui pense.
Mais on parle de qui, là, FLuoxétine ? de Soupax ou d’Ecopax ?
Faire un essai de sémiologie épistémologique d’un roman dans ce qui se donne comme un roman, c’est bien beau mais c’est imbittable et décevant. Il n’aurait jamais dû, on ne devrait jamais… Ce ne peut que produire des cata… Voilà pourquoi je ne le relirai pas le Pendule, vous m’en avez fourni une très bonne raison et je vous en suis infiniment gré, RM. Oui
Homosexuel, pédophile et assassin.
Faut pas le juger, faut le tuer le Palmade.
Renato
Découverte d’il y a une semaine : constaté, lu, constaté de nouveau.
Les oiseaux, par leurs chants nous annoncent l’arrivée imminente du printemps.
Bien cordialement,
Nota : ce matin, repassant, ai appuyé sur le bouton eco. Eh oui.
Opus.
Oups.
Octopus.
mon interlocuteur superposait le narrateur au personnage.
Cela peut arriver. Si c’est aussi l’auteur P=A=N, nous sommes dans l’autobiographie.
Vu hier en revenant du marché une cigogne dans le nid sur le toit de la collégiale Saint-Martin, rose ; les merles ont déjà défini leur territoires, donc chants en forme de questions-réponses ; une mésange a pris possession de la « boîte à nid » que j’ai mis à disposition… il ne faudrait pas qu’une journée de gel gâche toute cette activité.
« Cela peut arriver. Si c’est aussi l’auteur P=A=N, nous sommes dans l’autobiographie. »
Le problème, rose : il s’agissait d’un lecteur qu’attribuait à l’auteur l’expérience du personnage, et il était évident qu’on ne parlait pas d’une autobiographie, mais de la tentative d’un auteur d’individuer les causes de la perversion.
Très difficile Renato.
C’dst une interprétation hasardeuse. Avait-il des raisons pour cela ?
Renato
Les oeufs ne sont pas encore pondus quand même ?
« Son amour des fleurs
Les éditeurs français font parfois de drôles de sélection dans les journaux des diaristes prolixes, allemands en particulier. Jünger, certes collectionneurs de papillons…en stationnement à Paris, consigne dans la même entrée en 41 une promenade florale sur les boulevards avec le sermon donné à des étudiants arrêtés, qu’il va faire libérer en leur reprochant de ne pas s’être manifestés un an auparavant. Notule qui n’apparaît pas dans les éditions françaises expurgées par on ne se sait qui ou quoi. Idem pour les journaux de Mann ou du (austro) Hongrois Maraï, dont les éditions françaises « oublient » les manifestations de sympathies soviétiques de 45.
La raison, rose ? mon interlocuteur croyait dur comme fer que toute littérature est autobiographique, donc l’auteur parlait de soi-même… j’en suis encore à me demander encore qui était en réalité Blanche-Neige.
Non rose, ils ne sont qu’à l’occupation des espaces, mais disons que les vivants vivent mal l’illusion.
je viens de retrouver la lettre que j’ai ecrite à Umberto Eco,elle date de 1989
A l’epoque je ne savais pas taper à la machine , pas même aussi mal qu’aujourd’hui.
Comme tout ce que j’ecrivais etait tapuscrité par une autre et n’avait alors d’ existence pour moi que sur papier impossible donc d’en extraire pour la RDL quelques passages à poster
Oups !… l’illusion qui s’évanouit…
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