de Pierre Assouline

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La République des livres
Se faire archiver mais juste comme il faut

Se faire archiver mais juste comme il faut

Dans quel autre pays la mort d’un grand éditeur ferait-elle la une d’un quotidien national et la couverture d’un magazine culturel ? Que Jérôme Lindon fut ainsi honoré au lendemain de sa disparition par Libération et que Paul Otchakovsky-Laurens le fut à son tour dans les mêmes circonstances dix-sept ans après son modèle à la fois par Libération et les Inrocks dit quelque chose de l’exception culturelle française. Quelque chose de réjouissant malgré la tristesse de l’évènement.

On doit à l’écrivain et critique littéraire Mathieu Lindon d’avoir opéré ce rapprochement dans Une archive, un récit filial honorant la mémoire de son père qui fut pendant des décennies l’âme et l’animateur des éditions de Minuit ; il parait chez P.O.L. justement, l’occasion de célébrer son propre éditeur en un étrange effet miroir. Ce livre plein d’anecdotes, de choses vues, de propos rapportés, accomplit l’exploit d’être passionnant, drôle, édifiant alors qu’il est tellement mal écrit que certains paragraphes, composés en un charabia qui est un défi à la syntaxe commune, nous demeurent inintelligibles. Qu’on en juge par ce passage page 128 :

« Quand j’étais adolescent, cette journaliste avait publié un livre sur la jalousie et ma mère, à qui je venais parler le soir quand elle était déjà au lit avant d’y aller moi-même, me dit que pourquoi être jaloux de quelqu’un avec qui un être qu’on aime couche, c’est de quelqu’un que l’être qu’on aime aimerait qu’on aimerait l’être ».

Sic ! oserait-on ajouter. Un autre pour la route ? page 145 puis 149 :

« Tant de gens refusent la Légion d’honneur qui ne le (Jérôme Lindon) valaient pas qu’il n’y avait aucune gloire à en tirer dans quelque sens que ce soit » (…) Il n’y avait plus rien à dire. La faiblesse et l’aveu dont se préserver plus que tout étaient là et personne ne pouvait plus rien y faire, que comme si de rien n’était, le soir, au dîner ».

Heureusement, tout le livre n’est pas de cette encre. Ce reproche de pataquès est de longue date adressé à cet auteur. Naturellement, on n’a pas manqué de l’interroger sur ce mystère : comment peut-on à ce point malmener la langue et la syntaxe quand on a tant lu, tant écouté, tant fréquenté les grands auteurs contemporains ? Lorsque récemment le patron du Monde des livres lui a fait part de sa perplexité face à ce véritable cas d’école (nombre de maisons d’édition emploient d’excellents correcteurs), Mathieu Lindon s’est enfin lâché :

« C’est absolument comme ça que j’écris, jamais je ne changerais ces mots. Oui, il est possible qu’il faille s’y reprendre deux fois mais cela m’amuse de jouer avec la grammaire. Elle a la réputation d’être figée, moi j’aime sa souplesse, son élasticité (…) Je suis l’ennemi de la solennité, mon écriture est une exagération du langage parlé, j’aime que mes phrases suivent mes raisonnements, et c’est parce que je viens de là où je viens que je n’ai pas voulu écrire classique, écrire comme on attendait que j’écrive. »

Et pourtant, l’essentiel de son récit est « classiquement » composé sans que cela vire à la joliesse ou à l’esthétisme… Passons. Faut-il que ce qu’il rapporte soit original pour qu’on le lise d’un trait ! Il est vrai que l’auteur, si émouvant lorsqu’il dit son amour pour le plus proche des pères distants, a eu le privilège de vivre dès ses plus jeunes années dans l’ombre des « amis de la famille ». Car les écrivains de Minuit, à défaut de constituer une école ou d’en créer l’illusion sous l’incertaine bannière du Nouveau Roman, n’en fut pas moins une famille d’esprit.

La maison et la Maison ne faisaient qu’une. Y défilaient régulièrement à table ou au salon Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Robert Pinget, Claude Simon et surtout Samuel Beckett, figure tutélaire de la tribu et parrain de l’auteur. Il est de pires débuts dans la vie pour un adolescent épris de littérature que l’écoute discrète de leurs conversations. On comprend que Mathieu Lindon se présente comme une archive vivante. Un témoin autant qu’un acteur de l’histoire littéraire.

Il ne cèle pas les défauts de l’éditeur (avarice, méfiance, perfectionnisme) bien que les qualités l’emportent dans la balance : curiosité, flair, disponibilité, efficacité, pugnacité sans oublier les deux plus importantes fondues en un mot-valise créé pour lui seul : « intelligentillesse » (même si l’on pourrait voir plutôt de la perversité dans son cadeau d’anniversaire à son fils pour ses 15 ans :  les œuvres complètes de Robbe-Grillet !). D’une réjouissante liberté de ton qui contraste si fort avec la discrétion paternelle confinant au culte du secret, il révèle le détail de l’héritage et bien d’autres choses pas toutes à l’honneur de Jérôme Lindon. Mais elles sont dissipées par le portrait poignant qu’il fait de lui de manière récurrente, au risque de la répétition : un homme perclus de chagrin rivé à son bureau, écrivant inlassablement des lettres non à de prestigieux auteurs mais à son seul petit-fils, un inconnu qu’il ne connaitra jamais alors qu’ils vivent dans la même ville, son autre fils lui interdisant de le voir à la suite d’une brouille familiale.

« On doit vous archiver juste comme il faut » écrit Mathieu Lindon dans la chute de son récit. A l’évocation d’un cher disparu, en parler ni trop ni pas assez. Un exercice d’équilibriste des plus délicats. Cela parait à peine croyable mais, au fil d’une existence parisienne entièrement vouée aux livres, le critique et éditeur Maurice Nadeau avait à peine rencontré Jérôme Lindon ; ils préféraient s’écrire, usage encore courant au XXème siècle. Il ne lui en rendit pas moins le plus vibrant des hommages à sa mort :

« Il était notre conscience à tous, éditeurs, journalistes, libraires… Sa disparition affectera tous ceux qui vont de plus en plus se rendre compte qu’en dépit du poids de l’argent et de tous les progrès technologiques, l’édition ne peut se passer d’éditeurs ».

On trouve ces lignes d’une forte actualité, quoique rédigées en 2001, dans le troisième et dernier volume de Soixante ans de journalisme littéraire (1792 pages, 39 euros, éditions Maurice Nadeau) couvrant la période 1966-2013. Une somme de plusieurs milliers de pages fascinantes d’intelligence critique lorsque le jugement va de pair avec l’indépendance d’esprit, recueillant ses articles dans Combat, puis aux Lettres nouvelles, enfin à la Quinzaine littéraire. Il n’en a que pour l’œuvre, et seulement l’œuvre, laquelle vaut « toujours plus que le bien, ou le mal, qu’on dira d’elle ». Quelle leçon ! Déjà, la parution des tomes précédents nous avait régalés. Et il n’est pas indispensable d’être féru d’histoire littéraire pour s’y promener par sauts et gambades car ces gros volumes ont la vertu de se dévorer n’importe où du côté d’Aragon, de Leiris, Michon ou de Houellebecq, Tabucchi ou Zinoviev. C’est d’une telle richesse et d’une telle densité !

On savait donc déjà le risque que prenait l’éditeur en réunissant tous ces articles : l’inévitable répétition des formules du critique sur une telle distance temporelle, le daté sinon le suranné de ses jugements, l’inactualité de bon nombre d’oeuvres passées au tamis etc Et pourtant, tous ces écueils se retournent et excitent justement la curiosité. Non que tout ce que s’y trouve soit universel-et-intemporel mais presque tout fait partie d’un continuum édifiant dès lors qu’un regard aussi aigu, avisé, indépendant que celui d’un lecteur de la qualité de Maurice Nadeau s’y est posé. La préface éclairante de Thiphaine Samoyault le dit bien en le replaçant dans le contexte de l’époque :

« La longévité de Nadeau ne tient pas seulement à l’âge qu’il avait quand il est mort, mais à cette présence absolue au temps présent qu’il maintient active dans la longue durée. Ses engagements antérieurs – ceux dont témoignent les deux premiers volumes de ses oeuvres complètes – en font une référence morale et sa mémoire prodigieuse ajoute encore à cette valeur de grand témoin (…) La forme que prend son engagement au fil du temps accompagne l’évolution de ce temps, d’un lien très fort aux événements, au début, jusqu’à une implication par la subjectivité, à la fin, dans une trajectoire qui est celle de la littérature elle-même de l’extériorité vers l’intériorité. »

Ces Soixante ans de journalisme littéraire relèvent autant du journalisme que de la littérature à leur meilleur. C’est rare de disposer d’un tel corpus sur une telle durée avec une telle fidélité à un absolu de la fiction romanesque, de la poésie et même de l’essai. Grâces en soient rendues aux toujours vivantes éditions Maurice Nadeau ! Elles n’ont pas failli à leur devoir de gratitude en archivant leur saint-patron, et celui de tant de journalistes littéraires, juste comme il le fallait.

(« Jérôme Lindon à son bureau avec Samuel Beckett, 1985, photo Louis Monier ; « Maurice Nadeau chez lui à peine masqué » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

984 Réponses pour Se faire archiver mais juste comme il faut

Jazzi dit: à

JJJ, ici, un superbe article sur « La Femme de Tchaïkovski », que m’a fait parvenir son auteur sur un blog spécialisé sur le cinéma où je diffuse également mes comptes rendus.
https://supermarieblog.wordpress.com/…/la-femme-de…/

rose dit: à

Jeudi 9 mars chez moi. Pas avant.

MC dit: à

JJJ , Si Nicolas Weill essaie de comprendre comment Heidegger est arrivé aux Cahiers Noirs, démarche somme toute plus intelligente que les excommunications Sasseuriennes, ceci dit par quelqu’un qui se tient à distance de cette philosophie, je ne crois pas que Junger Junker , dont je ne connaîs que le Cauchemar à l’ Allemande soit un grand ecrivain.Un esthète de deux guerres mondiales, possible, un enrage circulateur de nos Oeuvres picturales dans un contexte moins qu’avouable, sûrement, helas,Mais l’équivalent d’ un Gracq, non. MC. PS sur ou plutôt contre Heidegger, voir aussi Adorno , Étude sur le Jargon, traduit bien tardivement, mais qui frappe juste. ( P.U.F

Janssen J-J dit: à

JJJ @ JZZ
(dans les recoins abyssaux qui nous titillent un brin… le soir, très tard)

1 -> elle dit : « Antonina Milioukova, élève au conservatoire, tombe amoureuse d’Igor Tchaïkovski qui commence à se faire un nom à Moscou »…

Igor ?… je croyais qu’il s’appelait Piotr Illich…. J’en perds tout mon russ’kof et mon Stravinski !
_____
2 – GP n° ??? – Je me souviens du fameux Michel D’Ornano ?… (dort Nano), voui.
https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Decouvrir-le-ministere/Histoire-du-ministere/L-histoire-du-ministere/Les-ministres/Michel-d-Ornano
On connaissait tous votre amitié pour Jacqueline Nebout, voilà p-koi je faisais allusion au feu le PRV.

Bàv,

Janssen J-J dit: à

cher MC, Mais moij, comme Juju Gracq Aux Poires, fusj toujours un inconditionnel des Falaises de marbre, n’en déplaise aux grands ou petits écrivains… Un bel écrivain esthète, dirions-nous, cet « EJ-J » sans équivalent, si cette opinion mesurée pouvait vous décoincé trop les testicules du pilori… Sinon, aucunement concerné suij par la comparaison dudit avec Gracq, n’ayant jamais causé de ça, pmp… Adressez-vous plutôt aux SI de St Florent le Vieil ou de Wilflingen. Votre amie, ma Soeur saura vous y é-conduire, lcé, je pense… Bàv, et dormez bien sur vos deux oreillers !

J J-J dit: à

@ elle fut camarade de Martha Graham ce qui en dit beaucoup sur l’une comme sur l’autre

Qu’insinuez-vous par là, cher radical des extrêmes italianesques ?

MC dit: à

Je n’ai pas dit que vous en aviez causé, ce qui devrait modérer vos ardeurs. Mais je ne vois pas ce qu’on peut opposer aux Falaises fors un Balcon en Forêt, relisez spécialement le chapitre sur la cavalerie décimée par un Orage d’ Acier. Et considérez, si ce n’est pas trop demander, l’onirisme dont est baigné le roman. Maintenant, vous pouvez toujours dire que je me trompe, et n’en pas apporter la preuve sauf par des allégations gratuites. Dormez bien. MC

rose dit: à

GP – 124 – Je me souviens qu’à cette époque, le mot de « maman » (ma maman, votre maman…) se répandit dans toutes les couches de la société pour remplacer celui de « ma mère, ta mère, votre mère »… Et de m’être pas mal interrogé sur le sens de ce basculement psycho-socio linguistique. J’en étais arrivé à une conclusion optimiste : le racisme ‘anti-vieilles’ était devenu honteux, sans pour autant avoir encore été substitué par la domination d’une idéologie âgiste secourable. Cela dit, nos sociétés ehpadisées avaient bien vieilli et n’étaient plus, sur le long terme, vectrices de vitalité démographique. Corrélativement, je me souviens d’Alfred Sauvy et de tous tous ces démographes qui, au tamps pour eux, n’auraient plus à imaginer ni à proposer à l’insee des « remèdes » humains, face à pareil souci.
Bàv, au bar tabac du coin. Arrêtons de fumer et d’engraisser l’industrie des néo-nicotinocides.

124

rose dit: à

GP n° 125, je me souviens avoir voulu me faire archiver par quelqu’un, mais n’ayant trouvé aucun candidat, je me suis archivé tout seul.

125

rose dit: à

GP n° 126 – Je me souviens de Kierkegaard : »le désespoir qui se perd dans l’infini est de l’imaginaire (…) Comme il n’y a, aux dires des docteurs, personne d’entièrement sain, on pourrait dire aussi en connaissant bien l’homme qu’il n’en est pas un seul exempt de désespoir ».

126

rose dit: à

GP n° ? – @ jzmn, je me souviens de la Symphonie pathétique, ce film du britannique Ken Russell, projeté sur nos écrans dès 1971, qui m’avait autant marqué que le festival des films de Bergman projeté à Bordeaux, quand j’étais fou de cinéma en 1973, et découvrais le monde. :https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Symphonie_path%C3%A9tique_(film,_1971)
Je me souviens que ce film racontait déjà tout de la vie tourmentée de Tchaïkovski dont on nous rebat les oreilles aujourd’hui, à l’occasion d’un génial remake russe, sur france inter qui le parraine, en ce moment.
Nina Berberova n’avait jamais été très claire dans sa biographie du compositeur, quant à Dominique Fernandez, il écrivit un roman de parti pris dont j’oublie momentanément le titre.
On attend donc votre verdict. Ce nouveau film russe vaut-il le coup du déplacement ? Est-ce parce que sa femme était nymphomane qu’il se détourna d’elle, ou à l’inverse, était-ce qu’il était plutôt porté sur les hommes que son amoureuse éperdue devint folle et dut compenser ses manques dans un frénésie sexuelle de compensation ?

Ce serait 127.
À vous de voir.

Marie Sasseur dit: à

Le dément mc n’a pas lu Heidegger.
Inutile qu’il spame mon pseudo.

Jean Langoncet dit: à

Parmi les litanies incantatoires de l’extrême-droite, pour ne prendre que deux exemple, on trouve :
– sur le premier point, une défiance systématique à l’égard de l’autorité judiciaire ;
– sur le second point, la volonté insistante d’établir une hiérarchie entre les français en fonction de leurs origines

Jean Langoncet dit: à

deux exemples

Marie Sasseur dit: à

Archivons, mais archivons mieux:

Où comment une maison née dans la clandestinité en est venue , à promulguer la  » pensée  » d’un théoricien du nazisme, dans un aveuglement aberrant. On dirait la plaquette publicitaires d’une secte :

http://www.leseditionsdeminuit.fr/imprimer_livre-2663.html

Jazzi dit: à

JJJ, précisons, à l’intention de Marie Sasseur, que Kirill Serebrennikov, a finalement pu quitter la Russie et s’installer à Berlin, où après « La Femme de Tchaïkovski », il s’est attaqué à l’adaptation d’un biopic sur « Limonov » d’après le livre Emmanuel Carrère.

Marie Sasseur dit: à

Précisons au prostitué du blogapassou que Husserl qui a essayé de faire de la philosophie une science, dans sa théorie relative a la phénoménologie, était doté d’une solide formation mathématique.

Marie Sasseur dit: à

Précisons aussi au prostitué du blogapassou que philosopher avec un marteau c’est bien.

Marie Sasseur dit: à

Précisons au prostitué du blogapassou que  » les époux Tolstoï trompent leur enfer conjugal en écrivant en secret son journal intime chacun de son côté dans leur grande maison d’Iasnaïa Poliana regorgeant de portraits d’eux » ( copyright P. A.)

Jazzi dit: à

Elle ment, insulte et prétend être humaine.

Mais de qui s’agit-il ?

MC dit: à

Oui, Marie Sasseur, pour bien commencer avec Heidegger, rien de tel qu’un article de Pierre Assouline. Le procédé est à votre image, un peu gros,.,,

Marie Sasseur dit: à

On a pu voir dans le lien sur le (dernier) billet rdl/ Heidegger les contributions magistrales d’un fieffé connard, analphabète,
qui signe petit rappel, mauvaise pensée.
Ses  » idées  » ne sont pas des opinions, mais des délits.
Relisez bien.

Jazzi dit: à

L’intelligence artificielle de Marie Sasseur est sur ChatteMS, MC !

Marie Sasseur dit: à

Cette fafiole de barozzi, heureusement qu’il ne conduit pas…

Soleil vert dit: à

Après avoir opéré une génuflexion devant mes volumes de Proust et l’unique de Flaubert, marmonné quelques excuses, je me suis tourné vers les plaisirs coupables :

John Fante – Mon chien Stupide

Marie Sasseur dit: à

Y’a pas de petit profit soylent green, si votre compteur de visiteurs rapporte des sousous. Vaut bien la peine de venir se  » pignoler  » sur ce blog.

Bon week-end.

Janssen J-J dit: à

(JE – 17.2.23_10.02)
***eh be, à la remontée des filets matinale, on n’est pas déçues ! ça craint un max sur le pré de la nuit, mais nous, on rigole. La bonne humeur est là.
***Merci roz pour m’avoir aidé à m’archiver les souvenirs GP dans l’ordre… Je vais tâcher de mieux vous relayer.
Donc, mes nouvelles fiches GP pour vous, jzmn et RPTV :
# n° 128 – Je me souviens que ce jour-là, sortit le dernier bouquin collectif où il leur pondit sa tambouille… Depuis qu’il s’était lancé dans le dessin et les aquarelles, à sa retraite heureuse, il n’avait plus besoin d’écrire sur commande des trucs chiants comme la pluie. Juste à saluer ses amis de l’Herdélie pour renouer les fils journaliers de son « atelier mémoire ».
# GP n° 129 – Je me souviens du contenu de la première lettre d’amitié que me fit parvenir l’humble et immense Michelle Perrot en 1988. Je l’ai encadrée longtemps sous sa photo…
# GP n° 130 – Je me souviens de l’incongruité de ma première rencontre rue St Guillaume avec Pierre Assouline. Nous nous étions coupés le souffle et le fil, durant la pause.
# GP n° 131 – Je me souviens de l’épisode inaugural d’une injustice scolaire révoltante qui détermina à jamais, dès l’âge de six ans, mon engagement définitif contre toutes les injustices et pour l’abolition des peines de mort et d’emprisonnement.
# CP n° 132 – Et, bien plus tardivement, je me souviens du moment d’anamnèse qui m’amena à comprendre les raisons profondes de mon insatiable curiosité professionnelle à l’égard des différents métiers de la mise en ordre et du désordre.
# CP n° 133 – Je me souviens de cette remarque célèbre de Goethe qui, toute ma vie et encore aujourd’hui, m’a fait cauchemarder. C’est le chiffon rouge à partir duquel mon monde humain s’est toujours divisé en deux catégories : « je préfère commettre une injustice que de tolérer un désordre ». J’aime qu’aujourd’hui, le monde vivant animal soit en grande partie exclu de ce drame existentiel. Mais si ce ne devait pas être le cas, je suis sûr que tous les animaux carnivores partageraient ma croyance et mon combat.
GP n° 134 – Je me souviens que le capitaine Dreyfus et le citoyen Kafka furent toujours écrasés par le poids d’une faute auto accusatrice et de la culpabilité de n’avoir su choisir le camp du bien et du vrai, par eux-mêmes. Ils furent toujours les héros de mon panthéon des grands hommes. Heureusement, je n’eus pas à le leur dire. Et pourtant, ils le savent.

(Bàv, à plus tard…)

Janssen J-J dit: à

@ SV (L’écriture de ce roman paru post mortem est absolument jouissive. Je n’en ai pas fini avec John Fante)

Je me souviens de la renaissance d’un lecteur heureux, grâce à la Stupidité de son chien… Il m’avait remis en mémoire une jubilation moindre que la sienne, mais bien réelle, néanmoins… Je me souviens m’être plutôt identifié à Arturo Bandini, le personnage + ou – autobiographique de Demande à la poussière, le premier book qui m’avait incité à aller au chien Stupide… (à partir de ce titre énigmatique, tombé par hasard dans mes fiches)…
Merci pour ces bons souvenirs, Soleil à tous les contre-vents verts ! Quel talent et assiduité vous avez.

Jazzi dit: à

« si votre compteur de visiteurs rapporte des sousous. »

Le mien, une vingtaine de visiteurs chaque jour, ne me rapporte rien !
Comment faire, MS ?
A croire que les prostitués sont les plus mal payés…

Janssen J-J dit: à

La chignole qui se pignole…, en croyant s’exonérer du lot. Un grand classique matinal de l’envieuse bignole enfiévrée du blog-à-passoul, embourbée dans sa bagnole sur l’autoroute à contre courant, hein ! Tartignôle ! Elle sort (de son habitacle à skis).

Soleil vert dit: à

> MS : Mon blog ne me rapporte absolument rien, il n’ y a aucune pub et les services de presse sont rares. Une bonne chose d’ailleurs car je n’ai pas pu finir le dernier qu’on m’a envoyé.
Bon week-end également

Marie Sasseur dit: à

Soylent green, c’est tout à votre honneur d’archiver vos notes de lecture sur le blogapassou, gratuitement .

Et sinon, Minuit sonne comment chez vous ?

Marie Sasseur dit: à

Minuit a longtemps swingué, pour moi, comme un soir au club
Comme le temps passe.

J J-J dit: à

Tout le monde sait que la RDL est une SPA pour les blogueurs pauvres… Ils ne coûtent rien à Passoul, mais rapportent en revanche beaucoup à sa réputation internationale. Les aboyeuses en ramassent également les miettes.
C’est ce que Oui-Oui appellerait le ruissellement du Win-Win littéraire.

Janssen J-J dit: à

@ Je crains que la Russie ait l’intention,

Pourquoi craignez-vous ce que votre bon monsieur VP. voudrait faire à votre mauvais monsieur VZ. ?
Des retombées collatérales mal calibrées sur votre petit museau de Chaville peut-être ? Evidemment, tout cela est un brin inconfortable.
%%%—%%% => Il ne se déplace qu’en train plombé, et peut donc encore y pratiquer sans risque le chemsex à ski avec ma soeur, avant totale fermeture des rideaux.
Bàv,

renato dit: à

Si on veut qu’un blog rapporte il faut accepter la publicité : pas de pub pas de sous.

racontpatavi dit: à

le chemsex à ski avec ma soeur,

Il faut prononcer « kemsex », parait-il, comme je l’ai appris hier à mes dépends dans une librairie bon chic bon genre.
Schèmesex, cela fait trop intellectuel de toute évidence.

renato dit: à

« Je crains que la Russie ait l’intention… »

Évidement il craint, il admire un criminel dont les registres * de pensé ne sont pas différents des sien.

* Commande de chacun des jeux de l’orgue…

racontpatavi dit: à

le chemsex à ski

Prononcé kemsex à ski, on peut ainsi se pencher sur la rugueuse allitération.

renato dit: à

D. c’est le type qui regarde trop son cellulaire et pas assez le monde.

Marie Sasseur dit: à

Le chemski c’est tout à fait autre chose. Et il en faut une bonne dose…

Ça s’appelle l’épreuve du kilomètre lancé.

René ne skie pas, il  » chie « …🤭

renato dit: à

La mémoire de l’assiette c’est tout ce qui reste de réel à ce pauvre D.

Jazzi dit: à

Comment le léZard, en allant voir des films qui ne sont pas son genre, s’en est trouvé enchanté !

Soleil vert dit: à

Blog (suite et fin). Comme si cela ne suffisait pas je loue un espace de stockage pour mes livres à 400 euros par mois. Chacun sa coke.

Jazzi dit: à

On devrait créer une coopérative de blogs, SV, et aller démarcher des sponsors.
Mais qui se charge de la régie !
Y a t-il un commercial dans la salle ?

Jacques dit: à

Toujours aussi vénal ce sidaïque de Jazzi, seuls le fric et la bite l’intéressent.

D. dit: à

Pourquoi me persécuter ainsi, renato ?

D. dit: à

Les raisons pour lesquelles on ne m’aime pas:

– je crois en Dieu
– j’aime les endives
– j’habite Chaville
– je déteste Macron qui pourtant est détestable
– je lis de façon sûr l’avenir dans les astres
– mes connaissances scientifiques et technologiques éblouissent et rendent jaloux
– j’aime la Grande et Sainte Russie (et je n’ai jamais écrit pour que j’aimais Poutine pour autant)
– j’affirme que Zelensky est l’Antichrist car je l’ai décelé à sa voix qui est incontestablement celle de l’Antichrist.
– les yeux de Marine Le Pen me ravissent et me troublent.

Voilà pourquoi ici je suis un paria.

D. dit: à

Ah oui, j’oubliais :

– je plais un peu trop aux femmes.

Marie Sasseur dit: à

C’est ça soylent green, chacun lit ce qu’il veut.

Et chacun sa pow pow powder.

Et pour l’instant viva Italia.

D. dit: à

Je pense que je plais aussi à Jazzi, qui de toutes façons ne l’avouera pas.
Malheureusement pour lui et heureusement pour moi, ce n’est absolument pas réciproque.

Marie Sasseur dit: à

Pourvu que ce ne soit pas un Autrichien qui gagne à la fin, je n’aimerais pas ça du tout.

Jazzi dit: à

« je plais un peu trop aux femmes. »

Comme Tchaïkovski, mais le génie en moins, D. !

Marie Sasseur dit: à

Bravo, un doublé suisse, en géant.
Ça c’est de la dope.

Jazzi dit: à

Qui parle, D., Charoulet, JC ?

«Il ne faudrait pas croire (…) que je suis un vieillard répugnant. Je n’ai jamais été mieux dans ma vie par l’expression du visage, le teint uni, les lèvres rouges comme dans la jeunesse, les yeux aussi vifs que brillants. Evidemment, je n’ai pas le visage d’un bellâtre coiffeur, mais j’ai un visage plein d’expression, de caractère et hors de l’ordinaire. Je le vois à la façon dont les gens me regardent. Je suis droit comme un I, aucune voûture [sic], mince, prompt et souple. Cet exemple: je me plie sans aucune difficulté pour ramasser quelque chose par terre, sans aucun pliement des jambes. Je l’ai encore constaté ce matin. Je continue à veiller tous les soirs jusque vers minuit sans m’en ressentir en rien. Je me lève le matin, aussi lucide, – dire que j’emploie ce mot-là, moi aussi ! – que le soir quand je me couche. Je dévale le matin, vers la gare, comme un zèbre, et ce serait encore mieux si je n’étais obligé par les circonstances de porter de gros souliers qui me martyrisent les pieds. Mon cerveau n’arrête pas de fonctionner sur les sujets les plus divers, mon travail, ce que je vois, ce que je lis, ce que j’entends. Je suis sans rhumatismes, sans douleurs d’aucune sorte, bien mieux portant que dans ma jeunesse. J’ai gardé ma mémoire et ma vivacité d’élocution. Je n’ai aucun défaut d’haleine ni d’odeur corporelle. Je n’ai comme malheur que mon manque de dents. Hélas! c’est quelque chose. C’est gravement quelque chose. Un autre malheur, c’est d’être devenu à certaines choses plus sensible que je ne l’ai jamais été. »

Janssen J-J dit: à

GP n°136, je ne me souvenais pas des notes de mon journal du 21 janvier 2017, mais comme je suis tombé dessus par hasard aujourd’hui et les ai relues, je me souviens bien de ce jour-là, maintenant…
_________
21 janvier 2017 (notes du journal intime devenu extime) ;
1/ Début de l’ère TRUMP à Washington. A la question « comment en est-on arrivé là ? », des politistes d’Harvard émettent cette hypothèse générale sur la rationalité des électeurs US face au sentiment de trahison. Quand les électeurs ont confiance dans les candidats, ils ont intérêt à voter pour le plus compétent le mieux à même de gouverner. S’ils ne leur font pas confiance, ils ont intérêt à voter pour le moins compétent des candidats en lice, car il sera le moins susceptible de les trahir, faute d’être capable de gouverner correctement. Voter pour l’incompétent, serait s’assurer contre le risque d’être trahi, même au prix d’une gouvernance moins efficace. Cette explication ne vaut pas un pet de lapin, mais ce n’est pas totalement idiot, pour expliquer comment aurait fonctionné un calcul commun chez une majorité d’électeurs, au moment où ils se sentirent tenus de déposer leur bulletin dans l’urne. Quant à l’éventuel regret des conséquences, l’hypothèse de la trahison vaudra tout aussi bien, sinon pire, pour le prétendu « moins compétent » qui l’aura emporté, mais pour cela, il faudra du temps pour s’en remettre et trouver d’autres types d’explications pour ne pas admettre de s’être une fois de plus collectivement couillonner. Car, évidemment, il y aura encore eu plus de cocus qu’avant, dans cette affaire, comme il y en aura toujours plus (cpr avec le regret des Anglais, d’après le Breixit).
2/ Cette semaine, le toubib de Meudon m’a prescrit du Candesartan Sandoz durant trois mois pour faire baisser mon hypertension artérielle. Je n’y crois pas à ces conneries, j’ai 14/9. Mais je vais quand même en prendre.
3/ Quelque part, je souhaite sanctionner le « PS », en n’allant pas voter à la « primaire » pré présidentielle… En être arrivé à ce stade de décomposition avancée d’infidélité aux valeurs de moi-même ! Aura-t-il fallu que le sentiment de trahison se soit instillé en moi, jour après jour, depuis la victoire de Hollande en 2012, « l’ennemi de la finance »… pour ne plus en avoir rien à foutre de ce qui peut leur arriver désormais.
4/ Je crois qu’il n’y aurait pas de lien direct avec mes RDR (réactions disproportionnées récurrentes). Elle m’a dit que c’était à cause de mon addiction blog. Non ! Si j’y suis assidu à ce blog, c’est qu’il m’apporte beaucoup de satisfactions, j’y ai appris à contrôler mes émotions avec les autres, en léger différé. Et elle ne soupçonne pas combien cela préviendrait plutôt le nombre de mes RDR, plutôt que de les augmenter en nombre et en intensité.
5/ Avant-hier, j’ai dénombré pour l’équipe des neurologues de la Pitié Salpétrière, cinq actes manqués dans la journée que j’attribue à mes troubles de mémoire (mnésiques), même si l’un des toubibs de cette structure m’a redit qu’il n’y avait pas de danger, que tout cela n’était plutôt dû qu’à l’hypertension et à une trop grande angoisse injustifiée à l’égard d’Alzheimer (?!) : j’ai retrouvé mon pull-over dans le lave-linge rétréci pour une taille de 4 ans : J’ai acheté un lipstick contre les gerçures aux lèvres, dont on m’a dit que c’était un produit pour les bonnes femmes (parce qu’il était rose ?) ; un billet de 20 euros est tombé de ma poche au bureau de tabac, qu’un type m’a redonné, sans doute parce qu’il y avait plein de témoins de la scène ; surtout, j’ai fait tomber mon passe Navigo au bureau, et j’ai du refaire le chemin jusqu’à la station du RER pour aller vérifier s’il y était. Et je l’ai retrouvé, caché derrière la poubelle à papiers !

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… Pierre Palmade, sans doute ! A moins qu’Alexis Pintureau, peut-être ?

D. dit: à

Il est déconseillé dès 20 ans de ramasser rapidement des objets sans plier les jambes, sauf à se courber lentement.
Plus d’un se sont trouvés ainsi bloqués pour quelques jours au moins, avec une forte douleur dans le bas du dos.

Marie Sasseur dit: à

« Ils sont soupçonnés d’avoir blanchi plus de 38 millions d’euros issus de la plus grande « arnaque au président » enregistrée en France : huit hommes ont été interpellés en région parisienne et en Israël dans une enquête qui a nécessité une importante coopération européenne. »

Voilà qui renouvelle le genre polar à papa. Si ça peut donner des idées…

« Ingénierie sociale » ne veut pas dire domaine d’étude sociologique, ça veut dire entreprise de hacking.

https://www.interpol.int/fr/Infractions/Criminalite-financiere/Fraude-par-ingenierie-sociale

rose dit: à

On a déjà le grand Chem à ski.
Pas besoin de plus.

Marie Sasseur dit: à

chelem : série complète de victoires

Jazzi dit: à

C’est un extrait du Journal de Paul Léautaud, JJJ.
L’ami des chats, qui était aussi un chaud lapin.

J’avais l’impression d’entendre D., l’auto satisfait de sa personne, mais en mieux écrit !

Jazzi dit: à

C’est vrai aussi qu’à de certains moments, on croirait entendre un sketch de Pierre Palmade, JJJ…

Jazzi dit: à

Un autre extrait :

« Une jolie bouffonnerie littéraire, c’est la réputation de ce professeur, dont le nom m’échappe, qui, sous le nom d’Alain, publie depuis quelques années des Propos qu’on veut absolument nous faire trouver remarquables. Je viens encore d’en lire un dans le dernier numéro de La Lumière (j’en joins la coupure ici). C’est le modèle de la fausse profondeur, des phrases sentencieuses et vides et des petits trucs pour faire effet sur le lecteur, comme ce passage: « Or, si la chose est présente, comme cette fenêtre que Louis XIV jugeait mal placée, contre Louvois, il n’y a pas de roi ni de ministre qui tienne; on cherche un mètre et tout est dit. » On reconnaît tout de suite là l’affectation à singer Pascal. Je ne serais pas étonné que cet Alain soit au total un assez bel imbécile. Le comique de pareilles niaiseries s’augmente quand on le trouve dans un journal ayant pour titre La Lumière.»
Paul Léautaud —Journal littéraire (30 janvier 1929)

Janssen J-J dit: à

@ Jazzi dit: C’est vrai aussi qu’à de certains moments, on croirait entendre un sketch de Pierre Palmade, JJJ…

Le pire, c’est que je l’avais deviné à cause du sans-dents, mais au dernier moment, j’ai bifurqué vers l’actu du jour… Léo se levait taud pour se rincer la bouche empoissée par les poils de chatte de sa copine marie, l’avait une haleine de chacal le matin, mais il aimait ça… Il l’a dit combien dans son fameux Cahier noir, un addendum de son journal, dans tous les enfers des bonnes bibli, croyez moij !… Bàv,

Janssen J-J dit: à

Et elle s’y connaît en SEXTORSION, ma soeur…, on peut le prouver, à la Brigade anti Pommade Aski !

Marie Sasseur dit: à

Un peu vexé vieux keuf sinistre dégoûtant, et délinquant.

Marie Sasseur dit: à

Fini de rire P. Palmade va aller directement à la case prison, sans passer par la case « je suis désolé ».

Clopine dit: à

Perso, le truc qui m’interpelle dans le fait divers Palmade, c’est le silence absolu sur ses pratiques sexuelles. Sans rire. Il aurait été égal à lui-même, soit égocentrique, drogué, névrosé ET hétérosexuel, ce n’aurait été qu’un cri : à bas l’horrible consommateur de sexe. Mais là, vu qu’il est homo, rien sur ses pratiques de « fêtes sexuelles », rien sur le statut exact de ceux qui lui servaient de gitons (dont l’un, si j’ai bien compris, était dans l’illégalité, ce qui jette un soupçon sur l’enthousiasme que ce jeune homme pouvait éprouver en fréquentant une célébrité friquée et française). Perso, ça m’incite tout de même à remettre en cause les pratiques d’homosexuels ayant recours à des relations tarifées. Oui, je sais. C’est de la morale. Et alors ?

Marie Sasseur dit: à

Ça incite ou ça excite ? Y’a une nuance.

Marie Sasseur dit: à

@Oui, je sais. C’est de la morale. Et alors ?

Et alors, E. Bellegueule fait crédit lui ?

Janssen J-J dit: à

@ chère Marie S.
J’ai toujours été un admirateur du personnage et de l’oeuvre sous estimée de Goliarda Sapienza, voyez vous. Vous savez que les éditions du Tripode ont décidé de publier l’intégralité de son oeuvre en français qui n’est même pas très connue en Italie. Après la récente « Lettre ouverte », sa déclaration d’amour à la littérature et à l’écriture salvatrice, le dernier opus traduit en français s’intitule « le fil de midi ». Il met en scène deux années de la vie de l’auteure, victime d’une très grave dépression psychique à l’âge de 36 ans et échappée à une TS. Elle subit en 1962 d’effroyables électrochocs dans un hôpital psychiatrique italien qui lui font totalement perdre la mémoire… Un psychanalyste (de renom) entreprit de la sortir de cet enfer de la dépression et de l’accompagner dans une cure pour la guérir de sa névrose d’abandon et retrouver sa mémoire traumatisée. C’est le récit magistral de cette entreprise que Goliarda met en scène, jusqu’à sa « guérison » relative qui lui permit de se lancer dans l’écriture durant dix ans de l’Art de la joie… Le tour de force, c’est l’auto analyse qu’elle accomplit au jour le jour sur elle-même dans le regard du psy « bienveillant », et dirions-nous, sans doute un brin trop sûr de lui… Le coup de théâtre final vient de ce que, ayant achevé sa cure et désormais éloignée de l’épreuve du transfert amoureux sur le thérapeute, le psy pète un vrai câble lui-même, comme on le dirait avec la vulgarité d’aujourd’hui, et fut pruis lui-même d’un accès de démence, une folie qui lui fit renier définitivement toutes les croyances freudiennes antérieures dans lesquelles il avait mis toute sa foi professionnelle… Ce « roman » autobiographique de Goliarda Sapienza est un nouveau petit chef d’oeuvre… Il nous replonge dans cette époque où aucune alternative entre la camisole et la cure sur le divan n’était encore possible, en l’absence de psychotropes bien au point… C’est une plongée haletante dans les années soixante, hélas pas toujours bien servie par une traductrice qui peine à suivre le rythme halluciné de Goliarda.
Mais qui cela peut-il intéresser sur cette chaîne ? Pas RM en tout cas, il nous l’a déjà dit. Aij retrouvé un récent papier à ce sujet, avec lequel je suis en total accord… Je le link icite, car sait-on jamais s’il pouvait avoir quelque vertu incitative d’espoir ?
https://www.italieaparis.net/actualite/news/le-fil-de-midi-de-goliarda-sapienza-aux-editions-le-tripode17941/#:~:text=Goliarda%20Sapienza%20d%C3%A9crit%20dans%20Le,autrui%20et%20conservation%20de%20soi.
Bàv,

Jazzi dit: à

Touchante, ta défense de l’hétérosexuel vilipendé, Clopine.
Mais tu as vu jouer ça où ?
Ce n’est pas la pratique sexuelle de Palmade qui est en cause ici, homo ou hétéro, peut importe, mais sa conduite en état d’ivresse narcotique.

D. dit: à

Je ne peux pas vous cacher que la situation est exceptionnellement grave. Nous y allons sûrement. Et bêtement. Et tout est organisé. Ce n’est pas l’ONU qui tire les ficelles, croyez-moi.
Nous sommes entrés ce jour dans l’irréversibilité. Nos arrières petits enfants, s’il en reste, ne pourront que se questionner, devant les noms gravés sur des kilomètres de stèles.

Jazzi dit: à

peu, of course…

D. dit: à

Continuez à vous occuper de Palmade. Ça vous change les idées.

D. dit: à

Moi je vous aurais prévenu. Souvente fois. A l’échelle du plan mondial occulte, vous n’êtes que des moustiques. Ils vous voient comme ça. Le neutron, ils le savent déjà. Ils font semblant mais ils l’ont prévu.

D. dit: à

Ce qui les intéresse c’est le grand reset euro-asiatique. Ils savent que sinon ils n’en ont plus que pour 10-15 ans. Il jouent cette carte. Elle est bien dans leur jeu. Et ils la jouent comme à chaque fois à très grande distance, derrière une vitre blindée et des pincettes de télémanipulateurs. Ils ne disent même pas « dommage pour eux ». Ils sont déjà dans le monde d’après. Réfléchissent au meilleur modèle possible de bulldozer pour faire du bon sable avec les ruines.

Janssen J-J dit: à

@ D., arrêtez de faire peur à nos petits enfants avec vos salades d’enbives à neutrons, vous savez bien que personne ne vous aime, pas même les femmes, où sont-elles passées celles qui vous circulent, parfois ?.
Déni de savoir à l’égard des fat cats chavilrés !… ouij.

renato dit: à

“Pourquoi me persécuter ainsi…”

Vous devriez savoir que les gens qui ne tiennent pas parole sont méprisables, D.

renato dit: à

Paul de Tarse, une chute de cheval qui sur le temps long se traduisit en désastre.

D. dit: à

Vous répèterez cette sentence en Enfer, renato. Elle sera assurément appréciée. Et vous serez chauffé gratuitement.

D. dit: à

Si JJJ, les femmes m’adorent et c’est pour moi une sorte de drame parce que je les fuis. Je les trouve gracieuses et attirantes, mais je n’ai pas l’intention de procrèer donc je m’en éloigne.

Patrice Charoulet dit: à

« Les membres des jurys sont souvent des ignares » (suite et fin)

Voilà peu, ayant cité un paragraphre d’un récent rapport de l’agrégation de philosophie, un de mes aimables correspondants, professeur de philosophie, m’avait répondu ce qu’on peut lire plus haut
Je lui avais répondu en voyant d’un peu près les membres du jury de 2021.
Pour qui ne serait toiujours pas convaincu et s’il n’est pas convaincu lui-même, prenons au hasard une autte année : 2007 ;
Président du jury : Vincent Carraux , professeur d’université. (Livres : Descartes /Pascal /
L’invention du moi /Ce que sait la foi…
Membres du jury :
Jean-Louis Poirier, Inspecteur général (Livres : Bibliothèque idéale des philosophes antiques /
Enseigner la philosophie/ Utopia…
Nicolas Aumonier (Livres : La dignité humaine en question /L’euthanasie…
Frédéric de Buzon (Livres:La science cartésienne et son objet /Malebranche/ Spinoza et Descartes…)
Fabien Chareix (Livres :Le myhte Galilée / La philosophie de Christiaan Huygens/ La révolution galiléenne…)
André Charrak (Livres : Empirisme et théorie de la connaissance / Raison et perception /Contingence et nécessité / Empirisme et métaphysique/ Rousseau et la philosophie…)
Nathalie Chouchan (Leibniz et l’infini /une foule d’articles dans la revue « Cahiers philosophiques »…
Gérard Guest (Livres : Wittgenstein /La connaissance et la Raison/ Ligne de risque…)
Jean-Yves Lacroix (Livres Platon et l’utopie/ Le procès des droits de l’homme/ Utopie et philosophie…)
Claudie Lavaud (Livres : Le tiers de retrouvé  : pour une logique de l’altérité / Kant /Itinéraires de la puissance / Une éthique pour la vie…)
Mai Lequan (Livres : Kant/ La paix / Goethe et la Naturphilosophie/ La chimie selon Kant…)
Pascal Ludwig (Livres : Le langage/ L’individu/ Précis de philosophie des sciences / La philosophie des sciences au XXe siècle…)
Edouard Mehl (Livres : Descartes/ La science et sa logique/Kepler/ Histoire de la fin des temps…)
Cyrille Michon (Livres : Répondre de soi/ Prescience et liberté/ Essai sur le libre-arbitre /
Textes-clés de philosophie de la religion…)
Pierre Montebello ( Livres : Nietzsche/Deleuze/ Nature et subjectivité/ L’art/ L’autre météphysique…)
Martine Pecharman (Livres : Pascal/ La paix/ Le philosophe et le langage…)
Pierre Rodrigo (Livres : Sur l’ontologie de Marx/ Aristote , une philosophie pratique/ Les montages du sens/ L’intentionnalité créatrice…)
Sophie Roux (Livres : Retour sur l’affaire Sokal/ L’essai de logique de Mariotte…)
Barbara Stiegler (Livres : Nietzsche et la vie/ « Il faut s’adapter » : Sur un nouvel impératif politique/ De la démocratie en pandémie/ De la misère symbolique/ Nietzsche et la biologie…)

Cette liste (un peu aride) sert notamment à montrer que les deux plus gros vendeurs (omniprésents
à la télé comme à la radio), je veux dire Onfray et Ferry, ne sont pas tout seuls dans le domaine dont il s’agit et que les amateurs de philosophie pourraient varier leurs achats et leurs lectures.

D. dit: à

Je ne sais pas pourquoi Madame Sasseur dit que Palmade va en prison puisqu’il l’ont mis à l’hôpital en addict au logis et lui ont même offert un bracelet électronique.

D. dit: à

Tu nous les broutes, maintenant, Charoulet, avec tes agrégations. Rhôôôh…!

rose dit: à

Se dit le grand Chlem.
On n’entend pas le « e » intermédiaire.
J’trouve que cela convient bien pour ce marathon sexuel.

renato dit: à

Voyons la chose comme ça.

« Gwyon passait ses soirées enfermé avec saint Thomas d’Aquin, ou à construire, avec Roger Bacon, des redoutables preuves géométriques de l’existence de Dieu. Des mois passèrent, puis des années, à l’École de Théologie et au séminaire. Puis il voyagea parmi les cultures primitives d’Amériques. Il fit œuvre de missionnaire. Mais, dès ses débuts, il eut peu de succès en essayant de convaincre ses pupilles de leur responsabilité dans un crime commis au commencement de la création, un crime que, tel qu’ils le comprenaient, ils étaient tout disposés à reprendre à leur compte (ils portaient même des amulettes pour les y aider). Il ne les convainquit pas d’avantage qu’un homme était mort sur un arbre pour les sauver tous : action qu’un vieil indien, si la traduction de Gwyon était correcte, considérait comme une « criante présomption ». Il compta peu de conversions, et elle furent en général parmi les femmes, créatures faibles et malades, en transit entre ce monde et l’autre, qui acceptaient le paradis qu’il leur offrait comme les enfants s’inscrivent pour une sortie dans un nouveau parc d’attraction. Encore un vieux guerrier endurci n’accepta-t-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’Enfer vivant décrit par Gwyon : cela paraissait mieux la place d’un homme ; et, en entendant les références sanglantes de ce candidat plein de zèle (qui offrait d’ajouter le scalp de son mentor à sa collection, en manière de garantie), le missionnaire l’assura qu’il serait exaucé. »
William Gaddis, Les Reconnaisances.

D. dit: à

Allez, je préfère quitter cet espace de commentaires sinistre et poussiéreux.
L’art et les artistes, la belle littérature, la poésie, c’est tout sauf l’intellectualisation analytique quasi-démente dont la plupart souffrent ici.

renato dit: à

La bibliothèque du Docteur Faustroll est plus intéressante, Patrice Charoulet. Voyez plutôt :

Un tome d’Edgar Poe traduit par Charles Baudelaire.
Le second tome des Œuvres de Cyrano de Bergerac, contenant l’Histoire des États et Empires du Soleil et l’Histoire des oiseaux.
L’Évangile selon Luc en grec.
Le Mendiant ingrat de Léon Bloy.
The Rime of the ancient Mariner de Samuel Taylor Coleridge.
Le Voleur de Georges Darien.
Le Serment des petits hommes de Marceline Desbordes-Valmore.
Enluminures de Max Elskamp.
Un volume dépareillé du Théâtre de Florian.
Un volume dépareillé des Mille et Une Nuits traduits par Antoine Galland.
Scherz, Satire, Ironie und tiefere Bedeudung de Christian Dietrich Grabbe.
Le Conte de l’or et du silence de Gustave Kahn.
Les Chants de Maldoror de Lautréamont.
Aglavaine et Sélysette de Maurice Maeterlinck.
Vers et prose de Mallarmé.
Gog de Catulle Mendès.
L’Odyssée d’Homère, dans l’édition Teubner.
Babylone de Joséphin Peladan.
Rabelais.
L’Heure sexuelle de Jean de Chilra.
La Canne de jaspe d’Henri de Régnier.
Illuminations d’Arthur Rimbaud.
La Croisade des Enfants de Marcel Schwob.
Ubu roi d’Alfred Jarry.
Les Campagnes hallucinées d’Émile Verhaeren.
Sagesse de Paul Verlaine.
Voyage au centre de la Terre de Jules Verne.

FL dit: à

En y réfléchissant bien je crois que les invraisemblances de la mort de Bergotte sont corrigeables. Il suffit d’ajouter une tierce personne qui aurait recueilli les dernières paroles de Bergotte et les aurait rapportées au narrateur : « c’est à cause de ces pommes de terre mal cuites », « petit pan de mur jaune, petit pan de mur jaune », « c’est comme ça que j’aurais dû écrire », etc.

FL dit: à

Ou même d’ailleurs ç’aurait pu être le narrateur qui accompagne Bergotte. Economie.

renato dit: à

Si je comprends bien, pour se lancer dans un marathon sexuel il faudrait se protéger avec un grand casque.

FL dit: à

C’est encore plus beau que les sept dernières paroles du Christ.

MC dit: à

Il doit s’agir des Palais de l’Or et du Silence, beau titre de mauvais vers de Gustave Kahn, Renato. Bien à vous. MC

MC dit: à

Et pour Catulle Mendes, Gog et Magog, qui est un roman qu’on trouve assez difficilement, qui est intéressant parce qu’il offre une. Version financière moitié caves du Vatican, moitié Mont-Oriol autour du thème du Grand Monarque, qui domine toutes les propheties de la fin du XIXeme, et présente ici comme une vaste escroquerie. Je dois au trop tôt disparu Bruno Leclercq de connaître ce livre. MC

renato dit: à

Il y a quelques années de là, Marc Court, j’ai acheté la première édition de Le Conte de l’or et du silence de Gustave Kahn (Société du Mercure de France).

renato dit: à

Le mâle du rhino, rose, n’est pas si bien armé pour ce type de marathon, il arrive qu’ils se cassent une patte en cherchant à retrouver la position de croisière après l’action…

rose dit: à

Je ne connais rien aux rhinos.
Celui-ci a été offert à un roi, il traversait en bateau en Méditerranée, songez à son embarquement et Dürer l’a dessiné sans le voir.
Comme carapaçonnage, cela convient bien pour le grand Ch’lem.

morales sed laisse dit: à

Le mâle du rhino, rose,

Le rhino, c’est rose. Un point c’est tout!

morales sed laisse dit: à

Un point c’est tout!

( Qu’est-ce que l’on s’emm* à lire ici.)

morales sed laisse dit: à

Qu’est-ce que l’on s’emm* à lire ici.)

Rose, faites quelque chose, bon dieu!

FL dit: à

Tiens je vois plein de Despentes ces temps-ci. « Cher Connard » dans les mains d’une dame, puis « King Kong théorie » dans les mains d’une autre dame. La prochaine prix Nobel ?

C’est un beau titre, « Cher Connard ».

closer dit: à

Paul n’est tombé de cheval que dans la peinture, Renato.

rose dit: à

Celui que je cherchais Jan Mabuse
1516
Neptune et Amphitrite

Gemälde gallery Berlin

rose dit: à

Voilà, j’vous ai trouvé une toile , méditez. Une métaphore, songez.
Bonne soirée,

rose dit: à

In wiki we trust

Le Rhinocéros de Dürer est une gravure sur bois d’Albrecht Dürer datée de 1515. L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année. Dürer n’a jamais observé ce rhinocéros qui était le premier individu vivant vu en Europe depuis l’époque romaine. Vers la fin de 1515, le roi de Portugal, Manuel Ier, envoya l’animal en cadeau au pape Léon X, mais il mourut dans un naufrage au large des côtes italiennes au début de 1516. Un rhinocéros vivant ne sera revu en Europe qu’à l’arrivée d’un second spécimen indien à Lisbonne en 1577.

En dépit de ses inexactitudes anatomiques, la gravure de Dürer devint très populaire en Europe et fut copiée à maintes reprises durant les trois siècles suivants. Elle a été considérée comme une représentation réaliste d’un rhinocéros jusqu’à la fin du xviiie siècle.

D. dit: à

Une espèce. S’il vo plê.

renato dit: à

Le choix de représenter l’épisode comme une chute de cheval est logique. Paul était en voyage, il est donc vraisemblable qu’il ne se déplaçait pas à pied. Ce raisonnement a incité les artistes des premiers siècles à introduire le cheval, qui a hégémonisé depuis l’iconographie. Selon le cas, la conversion est présentée comme un événement dramatique ou comme un événement de nature plus réfléchie et spirituelle, dans ce cas, Saul ne tombe pas du cheval.
Il existe aussi une autre explication. Selon une convention médiévale, le péché d’orgueil était représenté comme un cavalier désarçonné : une traduction visuelle qui s’applique parfaitement à l’histoire de Saul de Tarse.
Autre chose closer ?

D. dit: à

Tout est logique chez totorototo.

renato dit: à

Il se peut que l’enfance soit une destinée, la stupidité l’est sans doute, surtout chez cédé.

MC dit: à

Oui Renato. La confusion doit venir du recueil Palais Nomades,edite postérieurement mais groupe avec le Conte. Bien à vous. MC

rose dit: à

Pourquoi l’appelez vous Saul ?
Être à cheval c’est aussi être /se sentir supérieur et on peut toiser l’autre de haut, la valetaille.
On dit aussi chuter de son piédestal.

D. dit: à

Je vais me coucher. Bonne nuit, renato.

MC dit: à

Est-ce une clé de Bergotte? «Au milieu du dix-neuvième siecle, le critique et militant socialiste Theophile Thore-Burger… tombe en pamoison devant une vue de Delft » . Le reste est moins tragique ; i »l s’intéresse à son auteur un certain Van der’Meer ». Je verrai bien Proust reprendre et esthétiser cette pamoison en l’attribuant à France, après tout de la même famille d’idées que le critique, et dévier l’effet en une méditation faussement prémonitoire sur la sur vie des œuvres aux hommes. Ici imprudent de ne pas mettre un point d’interrogation. Peut-être y-a-t-on pense? On attend le verdict des expertes en liens divers et variés. Bien à vous. MC

rose dit: à

Olivier Dussopt a réservé ses derniers propos aux députés de La France insoumise : « Vous m’avez insulté quinze jours, personne n’a craqué et nous sommes là, devant vous, pour la réforme », a-t-il lancé, furieux.
Le sans vergogne.
Un pantin d’opérette.

Cela ne serait pas, à nous, français, d’être furieux ?

« Nous, on travaille » dit Borne. Oui, et les mots croisés dans l’hémicycle ? Travaillez d’arrache-pied pour faire passer votre pilule amère : sont envisagés 40 000 personnes pour toucher la retraite minimale de 1200 euros.
40000 ? 4000 ? 400 ? 40 ? 4 ?

Les autres, ils continueront avec leurs 600 ou 750 euros par mois. Ce gouvernement est en train d’entériner la vraie misère.

rose dit: à

Sa 18 février 2023, 5h55

rose dit: à

Samedi 18 février 2023, 5h55

JC..... dit: à

La République des Livres, c’est l’Intelligence Artificielle. Pardon ! l’intelligence artificielle….

Jazzi dit: à

C’était mieux avant, selon Léautaud l’écolo !

« Je veux le marquer encore, en antipathie, ce mot est faible même, pour le temps dans lequel je vis. J’ai horreur de Paris, tel qu’il est devenu et devient de plus en plus : les enseignes, les réclames lumineuses, les monuments éclairés la nuit, les constructions ciment armé ou béton […] – du chauffage central, que je me suis laissé aller à faire mettre chez moi, le déshonneur de tout intérieur, l’enlaidissement sans conteste du plus joli cadre, s’aggravant souvent, paraît-il, de la disparition de cette chose charmante, gracieuse, décorative : la cheminée, – la cheminée, avec un buste, ou une jolie pendule, deux flambeaux, des fleurs, le tout réfléchi dans une glace, – de la machine à écrire, qui donne à tout écrit l’aspect vulgaire d’une sorte de circulaire, renversé que je suis que des écrivains aient pu abandonner la plume, l’encrier, cette intimité entre soi et ce qu’on écrit, – leurs productions s’en ressentent, ce qui m’enchante. »
(« Journal Littéraire », Samedi 22 Février 1936)

Jazzi dit: à

Le petit Marcel n’aime pas les contrefaçons !

« Je fus obligé de dire à Bloch qu’il ne me parlait pas de la même personne. La princesse de Guermantes en effet était morte, et c’est l’ex-madame Verdurin que le prince, ruiné par la défaite allemande, avait épousée. « Tu te trompes, j’ai cherché dans le Gotha de cette année, me confessa naïvement Bloch, et j’ai trouvé le prince de Guermantes, habitant l’hôtel où nous sommes et marié à tout ce qu’il y a de plus grandiose, attends un peu que je me rappelle, marié à Sidonie, duchesse de Duras, née des Baux. » En effet, Mme Verdurin, peu après la mort de son mari, avait épousé le vieux duc de Duras, ruiné, qui l’avait faite cousine du prince de Guermantes, et était mort après deux ans de mariage. Il avait été pour Mme Verdurin une transition fort utile, et maintenant celle-ci par un troisième mariage était princesse de Guermantes et avait dans le faubourg Saint-Germain une grande situation qui eût fort étonné à Combray, où les dames de la rue de l’Oiseau, la fille de Mme Goupil et la belle-fille de Mme Sazerat, toutes ces dernières années, avant que Mme Verdurin ne fût princesse de Guermantes, avaient dit en ricanant « la duchesse de Duras », comme si c’eût été un rôle que Mme Verdurin eût tenu au théâtre. Même, le principe des castes voulant qu’elle mourût Mme Verdurin, ce titre qu’on ne s’imaginait lui conférer aucun pouvoir mondain nouveau, faisait plutôt mauvais effet. « Faire parler d’elle », cette expression qui dans tous les mondes est appliquée à une femme qui a un amant, pouvait l’être dans le faubourg Saint-Germain à celles qui publient des livres, dans la bourgeoisie de Combray à celles qui font des mariages, dans un sens ou dans l’autre, « disproportionnés ». Quand elle eut épousé le prince de Guermantes, on dut se dire que c’était un faux Guermantes, un escroc. Pour moi, dans cette identité de titre, de nom, qui faisait qu’il y avait encore une princesse de Guermantes et qu’elle n’avait aucun rapport avec celle qui m’avait tant charmé et qui n’était plus là et qui était comme une morte sans défense à qui on l’eût volé, il y avait quelque chose d’aussi douloureux qu’à voir les objets qu’avait possédés la princesse Hedwige, comme son château, comme tout ce qui avait été à elle, et dont une autre jouissait. »
(« Le Temps Retrouvé »)

Jazzi dit: à

Oscar le moraliste facétieux

* Les vérités de la métaphysique sont les vérités des masques.
* Tous les hommes sont des monstres. La seule chose à faire est de nourrir ces malheureux. Une bonne cuisinière fait des miracles.
* Tous sans exception, nous passons nos jours à chercher le secret de la vie. Eh bien, le secret de la vie est dans l’art.
* Rien n’est aussi dangereux que d’être trop moderne. On a tendance à devenir vieux jeu sans s’en rendre compte.
* L' »ennui » est la seule chose horrible dans ce monde. C’est le seul péché pour lequel il n’existe pas de pardon.
* Mes affaires personnelles m’ennuient toujours à mourir. Je préfère celles des autres.
* J’adore les plaisirs simples. Ils sont le dernier refuge des personnes compliquées.
* Tout art est immoral.
* Une chose dont on ne parle pas n’a jamais existé. Seule l’expression confère une réalité aux choses.
* Lorsqu’un homme traite la vie avec art, son cerveau est son cœur.
* La valeur d’une idée n’a absolument rien à voir avec la sincérité de l’homme qui l’exprime.
* De nos jours, tout grand homme a ses disciples, et c’est invariablement Judas qui écrit la biographie.
* Il n’est rien de plus beau que d’oublier, excepté, sans doute, être oublié.
* Un esprit tordu est tout aussi naturel pour certaines personnes qu’un corps tordu.
* Ceux qui vont sous la surface des choses le font à leurs risques et périls.
* N’épousez jamais une femme aux cheveux couleur de paille. Elles sont tellement sentimentales.
* Ceux qui voient une différence entre l’âme et le corps n’ont ni l’un ni l’autre.
* Rien de ce qui arrive réellement n’a la moindre importance.
* Les vieux croient tout. Les gens d’âge moyen soupçonnent tout. Les jeunes savent tout.
* Il ne faut regarder ni les choses ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs. Car les miroirs ne nous montrent que des masques.
* Je vis tellement au-dessus de mes revenus qu’en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée.
* Qu’est-ce qu’un cynique ? C’est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien.
* L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.
* Une grande passion est le privilège des gens qui n’ont rien à faire.
* La beauté est une forme de génie.
* Tout art est parfaitement inutile.
* Le public est indulgent. Il pardonne tout, sauf le génie.
* J’aimerais écrire un roman qui soit aussi charmant et aussi irréel qu’un tapis persan.
* Tôt ou tard il faut se résoudre à descendre au niveau de ses biographes.
* Il est absurde de séparer les gens en vertueux et en corrompus. Les gens sont soit charmants, soit ennuyeux.
* L’ingrat est un homme qui marche en traînant pieds et cœur de plomb.
* L’ambition est le dernier refuge des ratés.
* Le seul péché, c’est la bêtise.
* Nos mensonges sont les vérités des autres.
* Si la vie avait une seconde édition, ah, comme j’en corrigerais les épreuves !
(© Mille et une nuits, traduction de Bernard Hoepffner, 1995)

Janssen J-J dit: à

@ je n’ai pas l’intention de procrèer donc je m’en éloigne (D).

GP n° 137 – Je me souviens de la seule bonne idée que j’eus dans ma vie, jamais regrettée une seule seconde : le recours à la vasectomie pour être à jamais débarrassé de cette angoisse de donner à quiconque une vie non consentie. L’opération fut rapide, légale, -j’étais majeur-, et peu douloureuse. Elle ne me rendit pas impuissant ni dévirilisé, bien au contraire. Le tour fut joué. Je pus m’envoyer en l’air avec qui je voulus, et la compagne qui partagea longtemps mon horreur de l’engendrement ne put que se féliciter d’être dispensée de la corvée de toute contraception, puisque je nous avais débarrassé du problème. Si d’aventure elle « tombait enceinte », elle savait à quoi s’en tenir. Et, ainsi, nous vécûmes longtemps très heureux.

(nb) bien sûr, D., il fallait en outre ne point être trop encombré par vos interdits religieux à la con, bien utiles pour justifier toute irresponsabilité face à l’absurdité transcendantale des mondes prétendument « vivants ».
Bàv,
(18.2.23_10.10)

closer dit: à

Je n’ai rien contre le fait que les artistes représentent Paul désarçonné pour les raisons données par Renato, mais les sources n’en disent rien et Paul, comme les apôtres, voyageait le plus souvent à pied…

Janssen J-J dit: à

Il n’est rien de plus beau que d’oublier, excepté, sans doute, être oublié.

Je l’aime bien celle-là, à vrai dire, c’est un peu mon défi du moment….
Un bel assortiment, jzmn !…
Laquelle de ces sentences érigeriez-vous au pinacle ?
Bàv

Patrice Charoulet dit: à

Sur Palmade

Drogué depuis toujours, Palmade, à mon avis, après un marathon cocaïno-sexuel…s’est endormi au volant. En ce cas la voiture dévie et en rencontre une autre.

Janssen J-J dit: à

GP n°139 – Je me souviens que dans mon petit catéchisme illustré, cet épisode de la bible m’avait toujours intrigué, car il était représenté avec son immense chevelure emmêlée dans les branches d’un arbre, ce qui l’avait fait tomber de son cheval… Et je ne comprenais pas bien à qui s’adressait la phrase de légende illustrant cette image fantas(ma)tique : « pourquoi m’as-tu abandonné » ? Je crus toujours que Paul s’adressait à son cheval nommé Saül… Or, personne ne vint jamais démentir cette puérile conviction.
Voilà pourquoi, grâce aux savants débats de la RDL, elle remonte à la surface aujourd’hui, comme de nombreux autres souvenirs les plus enfouis au plus profond de ma mémoire arachnéenne…
Un bonheur permanent quoiqu’un peu effrayant de pouvoir les consigner au fur et à mesure de la remontée des filets…
« L’entreprise GP » -avant le grand voyage au bout de la nuit-, me fait vraiment du bien, je vous en assure michelle & emma ! Bises, et bàv,

Jazzi dit: à

J’aime bien ces deux-là, JJJ :

« L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. »

« J’aimerais écrire un roman qui soit aussi charmant et aussi irréel qu’un tapis persan. »

Et je trouve celle-ci particulièrement percutante :

« L’ambition est le dernier refuge des ratés. »

Jazzi dit: à

« J’aimerais écrire un roman qui soit aussi charmant et aussi irréel qu’un tapis persan. »

Il existe, c’est « Jacques le fataliste et son maître » de Denis Diderot.

D. dit: à

J’aurais dit : le premier refuge.
C’est en tout cas ce que j’observe au quotidien, notamment dans mon milieu professionnel, et c’est en grande partie ce qui fait que ce monde va si mal.

D. dit: à

Monsieur Charoulet, les enquêteurs et expert donneront leur conclusion. Sachez que la cocaïne n’est pas une opiacée, c’est au contraire une drogue excitatrice, euphorisante, qui altère le discernement et inhibe la prudence. Augmente aussi l’agressivité, la combativité. Les consommateurs ne s’endorment pas du tout, mais se sentent tout puissants, ne respectent plus les codes. Peut être au point d’aller à gauche « pour voir », « parce que pourquoi pas ». L’état de conscience peut être totalement altéré.

J J-J dit: à

@ « L’ambition est le dernier refuge des ratés. »
oui, comme tous les jours, ma soeur nous en fait la démo !

renato dit: à

Je ne sais pas comment fonctionne l’enseignement à la maison de paroisse, closer, il faut dire que lorsque on lit D. on se demande, mais il ne faudrait toutefois pas oublier que Paul fut Saul, juif (tribu de Benjamin) pharisien et citoyen romain et qu’il deviendra Paul après l’incident dont la légende nous informe ; par ailleurs vous devriez savoir que le mot « conversion » dans son cas n’est pas pertinent… Mais bon, je ne vais pas expliquer aux catholiques la nature du christianisme, n’est-ce-pas ?
Donc Saul le pharisien « toujours frémissant de menaces et de massacres contre les disciples du Seigneur, se présenta au grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas afin d’être autorisé à conduire hommes et femmes enchaînés à Jérusalem, disciples de la doctrine de Christ, qui avait trouvé » (acte des apôtres). Or, vu ce passage des Actes, pour ce qui est de voyager à pied, oui les apôtres sans doute, aussi que les petites gens de l’époque, mais Saul était un gars qui pouvait demander au grand prêtre, etc., ce que n’importe qui n’aurait pas pu faire, il était donc en position de pouvoir (commandement), ce qui dans la tradition de l’armée romaine signifiait l’autorisation de montrer un cheval.
Après, chacun voit la chose comme bon lui semble, naturellement.

renato dit: à

« L’ambition est le dernier refuge des ratés. »
Aussi juste que « Le pouvoir est la consolation des crétins ».

renato dit: à

Brf, closer, l’événement reste possible et probable puisqu’il s’est produit pendant le voyage.

D. dit: à

Ah vous êtes enfin levé, renato. C’est l’heure du Martini ?

Jazzi dit: à

D’un Paul l’autre

Paul Claudel

1/ En 1936, invité au Congrès juif mondial, Claudel proteste contre les persécutions antisémites nazies : « La législation abominable et stupide dirigée contre vos coreligionnaires en Allemagne me remplit d’indignation et d’horreur. »

2/ Le soir de Noël 1941, Claudel est le seul intellectuel français non-juif à s’élever contre les persécutions antisémites de Vichy, dans une lettre au grand rabbin de France, Israël Schwarz. La lettre sera ronéotypée, diffusée dans la communauté juive et introduite dans le camp de Drancy par une déléguée de la Croix-Rouge.

« Je tiens à vous écrire pour vous dire le dégoût, l’horreur, l’indignation qu’éprouvent à l’égard des iniquités, des spoliations, des mauvais traitements de toutes sortes dont sont actuellement victimes nos compatriotes israélites, tous les bons Français et catholiques. (…) Un catholique ne peut oublier qu’Israël est toujours le fils ainé de la promesse, comme il est aujourd’hui le fils ainé de la douleur (…) »

La demeure de Claudel sera perquisitionnée, des papiers saisis, et la police judiciaire le taxera « d’anglophile et gaulliste ». Son âge avancé et sa qualité d’ancien ambassadeur lui éviteront d’être arrêté.

rose dit: à

« L’entreprise GP » -avant le grand voyage au bout de la nuit-, me fait vraiment du bien, je vous en assure michelle & emma ! Bises, et bàv,

Bien vous en a pris d’entamer cette entreprise qui eut pour exemple celle de George Perec, suivi par Jacqies Barozzi : ravie pour vous.
Deux remarques :
Manque le n°138.
Et l’autre matin, êtes reparti comme en quarante, alors ça que je vous avais laissé les derniers à numéroter.
Comment faire ?

rose dit: à

Une distraction peut provoquer une embardée.

rose dit: à

Contente d’apprendre que Paul s’appelait Saül.
Je savais la conversion, mais je l’avais comprise comme un choc au cœur, ita est une illumination.
Comme pour (…)(c’est un roc, c’est un pic, c’est une péninsule) qui reçoit une brique sur la tête.

Ce que je sais aussi c’est combien ensuite il est devenu un infatigable prosélyte. Cela est surprenant, ce revirement total de situation.

rose dit: à

Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.

rose dit: à

Sur Claudel Paul, émouvant.

Mais, et Camille ?

rose dit: à

Jazzi,

Je ne vous considère pas comme le prostitué du blog à Passou.
Et cela m’est désagréable de lire cette appellation répétée.

Jazzi dit: à

Aucune importance, rose.
Mais c’est gentil à vous.
Sasseur m’amuse !

closer dit: à

J’ai suivi une série de conférences sur Paul de Tarse au Collège des Bernardins. La question de savoir s’il était à cheval ou non n’était pas centrale évidemment. Mais je me souviens avoir entendu que les représentations de la rencontre avec Jésus (plus approprié que le mot « conversion » dans la mesure où Paul s’est toujours considéré comme juif) par les peintres étaient largement enjolivées, rien ne prouvant qu’il était tombé de cheval plutôt que sa hauteur…

rose dit: à

Jésus aussi était juif.
Faut-il tomber pour comprendre ?
Je comprends que cela ne soit pas la question centrale, pourtant, si le cheval te désarçonne, c’est qu’il n’apprécie pas que tu sois son cavalier.
Comment s’appelait le sujet de ce cycle de conférences ?

rose dit: à

Moi aussi, je suis juive et noire comme Clarisse Abdégnougnou.
Et je lui donne raison pas comme Douillet avec ses pièces jaunes qui lui, se met du côté du manche.
Contente que cette grande négresse ait du caractère et l’affirme.
On devrait applaudir Clémentine Célarier, noire aussi, en lieu et place de l’agonir d’injures. Va falloir que cela cesse de réclamer des excuses aux gens.

J J-J dit: à

ne vous en faites pas roz, j’essaie de numéroter tous mes abattis, mais je défaille encore un peu… Oui, le 138 manque à la liste. Le voilà :
GP n° 138 – Je me souviens qu’au Trivial Pursuit, à la question « quel est l’auteur de la Cité de Dieu ? »…, comme tout le monde séchait, j’avais répondu modestement, après quelques secondes de fausse hésitation : « saint Augustin »? -… Et provoqué, à l’époque de mes 26 ans, une immense admiration collective, devant mes proclamations d’athéisme. J’étais fier de mon intelligence, tout comme aujourd’hui, ma soeur Artabane.

rose dit: à

Je ne connais pas « ma sœur Artabane ».

Je n’ai jamais joue au trivial pursuit, mais aurai répondu Dominique Lapierre.

J J-J dit: à

fier comme Artaban, clin d’oeil à marie sasseur
j’ai redécouvert ce jeu de société qui faisait fureur dans les années 80′, hier chez de nouveaux voisins…
Non…, là ç’aurait été « la cité de la joie », je crois. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, vu votre photo de Marlon Brando, jeune et tout nu. La connaissais pas : ce mec avait une plastique splendide que tous les hommes hétéros envieraient d’avoir eue, à cet âge là je crois, pour séduire autant ces dames et ces messieurs. En tout cas, moij.

@ GP n° 140 – Je me souviens de cette audition parlementaire d’il y a quleques années, où il fut incapable de résumer sa pensée, à la question de savoir s’il fallait, oui ou non « casser le thermomètre ».
///En observant la vidéo de l’audition par hasard découverte sur la toile le son coupé, je Le trouve encore très beau et sa gestuelle intéressante. Il aurait dû lui souffler à l’époque de répondre OUI et NON. OUI, messieurs, « cessons le ridicule d’en faire un instrument rituel de communication politique à l’usage de la gloire de l’action du MI ». NON, messieurs, « laissons simplement cet instrument de mesure à la seule gestion interne du pilotage de leur travail collectif et individuel, sous le contrôle des directions RH assistées au besoin des lumières de spécialistes extérieurs à la maison, mis à disposition, mais pas détachés///.

GP n° 141 – Je me souviens de l’amour incompréhensible de ma prof de français pour Colette (en 1ère et term), que je prenais à l’époque pour une écrivaine pas très sérieuse. Aujourd’hui, 150e ann. de sa naissance, je comprends mieux la ferveur collective dont elle fait apparemment l’objet. Il me reste à la re-découvrir, en dehors de deux romans de jadis à relire, qui ne m’avaient pas convaincu…. Et la remettre à sa vraie place, entre Proust et Céline… Comme nous l’a dit Chantal S., hier : « vous devriez plus vous préoccuper de votre corps ».

Janssen J-J dit: à

@ LSS (- tiré du 6) : un diplôme attique,

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