de Pierre Assouline

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La République des livres
Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi

Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi

Qu’on les baptise « Mémoires », « Autobiographie », « Racontage de mézigue » ou de toute autre manière, les souvenirs d’un créateur sont un genre en soi. Ce genre de livre, la romancière et nouvelliste irlandaise Edna O’Brien ne voulait pas en entendre parler, du moins pour elle. Autant préparer ses funérailles. Elle n’écrirait jamais rien de tel, promis juré. Et puis voilà… Fille de la campagne (Country Girl, traduit de l’anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat, 474 pages, 25 euros, Sabine Wespieser éditeur), intitulé en un clin d’œil à sa fameuse trilogie romanesque. Elle s’est laissée prendre il y a peu. Sa madeleine à elle, c’est le pain. Pas le pain de la boulangère : le pain de la maison, celui qu’on fait soi-même, car il dégage une odeur sans égale. Il faut la croire puissante puisqu’elle a déclenché la machine à réminiscences, un jour d’août, alors que l’auteur avait 78 ans…

Le principal écueil chez ceux qui ont beaucoup fréquenté, entendez qu’ils ont socialisé avec des semblables qui se trouvaient le plus souvent être des collègues de travail, c’est le name dropping. Traduction pour les germanistes : une tendance compulsive à balancer à chaque page quelques noms de célébrités que l’on a bien connues, ou même tout juste cocktailisées. N’allez pas croire que cette pathologie est contemporaine de l’ère people que nous vivons. En 1964, le très attendu Histoire de ma vie de Charlie Chaplin fut une grande déception car ce n’était qu’un chapelet de noms sur des centaines de pages. Un garde-fou existe : la relecture humble, attentive et enchantée des Mémoires d’un vieux con du regretté Roland Topor, mais tous les écrivains irlandais ne connaissent pas Roland Topor et rien n’indique qu’il soit traduit en gaélique.

Edna O’brien a parfois les souvenirs de tout le monde mais l’aigu des portraits et la couleur des descriptions fait la différence. C’est écrit, ce qui s’appelle « écrit » : soigné, composé, fignolé. Son penchant pour l’autodérision n’est pas seulement une forme d’humour mais une forme de violence exercée contre soi. Le ton de ces Mémoires, ce pourrait être ces quelques lignes :

« … je jetai un œil sur la page de garde de mon nouveau carnet et vis où j’avais recopié un vers de Joseph Brodsky : « Se débarrasser du superflu est en soi le premier cri de la poésie ». N’ayant absolument rien écrit, j’approchais de la poésie »

Il y a de belles choses dans ce récit, notamment son amour pour une religieuse rencontrée pendant ses « années d’incarcération » au pensionnat chez les soeurs ; sa déambulation dans un Dublin fourmillant d’histoires parmi une humanité de buveurs divisés en loquaces à la Joyce et taiseux à la Beckett ; sa passion revendiquée pour la mode ; ses démêlés avec les esprits réactionnaires qui la traitèrent d’« énigmatique petite cochonne des lettres de trente ans » et dénonça l’immoralité de sa trilogie sur les filles de la campagne alors qu’il ne s’agissait que d’amoralité (elle n’en fut pas moins interdite pour obscénité) ; les vertiges nés de ses liaisons avec les hommes ; son divorce scandaleux pour l’époque et la région, et la bagarre afin d’obtenir la garde de ses enfants ; son attachement indéfectible à sa langue et son pays, englobés dans un commun « Home », quoi que celui-ci lui ait réservé. Sa conception de l’art du roman est aussi entre ces lignes. Quant aux pages consacrées à la récente guerre de religions qui déchira une partie de l’Irlande, dans lesquelles elle se demande « comment la province n’a pas sombré dans l’anarchie et la folie totale » alors qu’il semble bien qu’elle y soit tombée même si elle s’en est relevée depuis, l’agonie de Bobby Sands que la mort de Mrs Thatcher a réactualisée, ces pages sont terribles. Sa réputation de sacré caractère n’est pas usurpée et n’a pas faibli avec l’âge (83 ans). On comprend qu’elle n’était pas du genre à laisser un quelconque biographe lui couper l’herbe sous le pied, et l’empêcher d’avoir son mot à dire sur sa propre existence. Son timbre de voix atteste déjà de son opiniâtreté.

A côté de cela, son petit côté name-dropper est sans importance, presque touchant ; faut-il être un critique à courte vue pour le lui reprocher et imaginer que l’évocation d’une coucherie d’un soir avec Robert « Let’s go… baby » Mitchum, une visite impromptue de Paul McCartney pour chanter une chanson aux enfants dans leur chambre à la maison, une nuit à préférer écouter Richard Burton lui réciter du Shakespeare alors qu’il brûlait de baiser la petite libertine, des soirées arrosées avec Marianne Faithfull, Roger Vadim, Jane Fonda,   éclipse ce qui fait l’essentiel de ce livre. Quand on a vécu à fond et avec un certain succès les Swinging Sixties, il en reste au moins la nostalgie de ce folklore, récits des trips lapis-lazuli au LSD inclus. Cette dernière expérience est d’ailleurs l’occasion d’hallucinations tordantes lorsque c’est elle qui les raconte, Beckett sirotant son whisky à son chevet tout en avouant ne pas écrire grand chose « et à quoi bon de toute manière ? » tandis que Marguerite Duras court lui chercher des suppositoires à la pharmacie ! Tiens, au passage, j’y ai appris qu’en anglais, les Vies parallèles de Plutarque s’intitulent The Rise and Fall of Athens.

Ceci pour vous dire qu’il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce livre, une fois débarrassé de son écume de célébrités : la sérénité de la mémorialiste lorsque, à l’issue de son entreprise, elle se sent prête à présider son dernier banquet personnel et privé, celui auquel sont conviées « les deux moitiés guerroyantes de mon moi » pour une ultime réconciliation. Il y a quelque chose de rassurant, un je-ne-sais-quoi de réconfortant, à découvrir des écrivains, des artistes, des créateurs qui gagnent bien leur vie avec leur art mais qui ont régulièrement des problèmes de fins de mois en début de mois. Et puis quoi, on ne se refait pas : j’aime qu’une romancière avoue avoir pleuré en écrivant certains de ses livres.

(« Elle, ici et là », photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

712 Réponses pour Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi

bouguereau dit: à

« Se débarrasser du superflu est en soi le premier cri de la poésie »

« le cri du rasoir entre mes cuisses »..par la contesse d’arbrakam

bouguereau dit: à

noms de célébrités que l’on a bien connues, ou même tout juste cocktailisées

..coctaux aurait été déçu..
coquetellisées?

bouguereau dit: à

Beckett sirotant son whisky à son chevet

toujours a boire celui des autres celui là..et rien, mais rien de rien qu’y fout

Luc-Antoine Marsily dit: à

Quiconque prétend se souvenir des sixties et les raconter ment ou alors n’ y était pas. Keith Richards. (Traduction non littérale)

Sergio dit: à

Ha ben ça c’est sûr qu’un bon pain on s’en souvient, hein, sinon c’est vraiment pas la peine de se décarcasser… Et le mec quand il se réveille aussi, évidemment s’il est pas amnésique…

tonton dit: à

Une Irlandaise aussi mimi, qui sait pleurer en écrivant, p’tain qu’est-ce que j’aurais aimé être name-droppé.

xlew.m dit: à

Son « Crépuscule irlandais » n’était pas non plus une autobio déguisée, sa « Country girl » (on dirait une chanson de Bob Dylan) n’est pas plus une confession maquillée comme une voiture ou un taxi mauve sur la banquette arrière desquels une écrivain étourdie par la beauté des verts paysages de sa jeunesse aurait oublié un roman, celui de sa vie. Moi qui ne suit plus très jeune, je pense que je vais lire son texte avec les yeux de David Lean (en chaussant ses lunettes) ou avec ceux de son vieux Ryan (mais pas avec ceux de l’instituteur Shaughnessy, plus très chaud ni très vert d’ailleurs sur son côté du lit froid.) Les belles rousses vivent jusqu’à cent dix ans en Irlande et ce n’est que justice. McCartney a toujours eu la moule of Kintyre du pêcheur de perles-émeraudes pour rencontrer, juste en claquant des doigts, des déesses comme il le voulait. c’était son destin, pas seulement de séducteur.

Jacques Barozzi dit: à

Papier émouvant, voire troublant, Passou !

xlew.m dit: à

Les typographes, les correcteurs, les filles comme les gars de tous les métiers de l’imprimerie pleuraient comme des madeleines lorsque les premières épreuves des « Misérables » de Victor Hugo sortirent de presse en 1862, paraît-il. J’ai tendance à la croire, l’Edna poétique.

christiane dit: à

Le dernier paragraphe de ce billet donne vraiment envie d’entrer dans ce livre. Un lien ne s’ouvre pas (celui « d’un critique à courte vue »), les autres sont étonnants. Cette dame d’un certain âge a du mordant ! Comme l’atmosphère change de film en livre, de livre en livre… Un des charmes de la RdL.

John Brown dit: à

 » ce livre, une fois débarrassé de son écume de célébrités  »

écume ? peut-être pas. après tout, il n’est pas déshonorant d’a

Sergio dit: à

On peut être germaniste et comprendre le godon mais, franchement, on n’a pas envie…

de nota dit: à

Qu’on se le dise!Edna O’Brien sera présente aux assises internationale du roman de Lyon(du 27 mai au 2 juin),il y aura aussi Claudio Magris!

John Brown dit: à

» ce livre, une fois débarrassé de son écume de célébrités »

écume ? peut-être pas. Après tout, il n’est pas déshonorant d’avoir couché avec Mitchum et compté Mac Cartney, Fonda ou Burton parmi ses intimes. Beauvoir ne se gêne pas pour parler des gens célèbres qu’elle a côtoyés, aimés. Colette non plus. Ce serait de ne pas en parler qui sonnerait faux.

John Brown dit: à

Ce qui fait toute la saveur de la photo du haut, ce sont les chaussures.

Polémikoeur. dit: à

Bref, une « femme tranquille » !
Guirlandement.

Polémikoeur. dit: à

A votre avis, volcanique, Edna ?
Magmatiquement.

John Brown dit: à

Pierre Assouline pourrait-il nous dire un mot de la réception d’Edna O’Brien en France ? D’après la liste des traductions françaises de ses livres donnée par l’article de Wikipedia, on pourrait croire que rien n’a été traduit en français avant 1986 (chez Fayard), c’est-à-dire plus de vingt-cinq ans après les premières publications en anglais. On a connu des délais plus longs, mais s’agissant d’un écrivain contemporain assez vite célèbre dans les pays anglo-saxons, on aurait là une manière de petit record.

Polémikoeur. dit: à

Wikipedna ?
Garde-foutriquettement.

bouguereau dit: à

Ce qui fait toute la saveur de la photo du haut, ce sont les chaussures

j’l’avais pas cru cheulou quand il a dit que t’aimais boire ta soupe dans les godillots de mère thérésa le soir des procession du 15 aout..

bouguereau dit: à

Papier émouvant, voire troublant, Passou !

et que toi tu voulais faire chabrot dans les calbuts de paul émile..

bouguereau dit: à

Quiconque prétend se souvenir des sixties et les raconter ment ou alors n’ y était pas. Keith Richards. (Traduction non littérale

ha la défonce..

tears dit: à

et pas d’e-drop-easy to night

des journées entières dans les arbres dit: à

« j’aime qu’une romancière avoue avoir pleuré en écrivant certains de ses livres. »
A 83 ans. Bon.
C’est, ou ce doit être, sublime, forcément sublime.

La musique irlandaise actualisée, vous connaissez ?
http://www.youtube.com/watch?v=tO5eDyirRA4

(c’est intrigant « un critique à courte vue », un lien qui ne donne rien à voir)

Mme Michu dit: à

une longue vue c’est un truc à chercher au supermarché ou dans un champ ?

tears dit: à

le crépuscule irlandais commence par des « remerciements »: une longue suite de noms
la dédicace « à ma mère et à mon pays natal
l’épigraphe de Faulkner « le passé n’est jamais mort.Il n’est même pas passé »

Mme Michu dit: à

Il n’est même pas passé, hou là, celle-là elle est vraiment tordante !

Diagonal dit: à

« qu’il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce livre, une fois débarrassé de son écume de célébrités »

Il reste combien de pages à lire au juste, une fois arrachées celles qui concernent les spumescents people, pour être profondément ému par EOB ? Franchement, vaut-ce vraiment la peine de les chercher ?

assez ! dit: à

Pourrait-on enlever la gueule de con du Dicker qui clignote depuis plus d’un an sur la droite ? Ca nous changerait un peu, non ?

La mauvaise langue dit: à

Mais quel intérêt d’écrire si on ne pleure pas en écrivant ? Les larmes c’est l’accès au sacré, à la transcendance. Grande tradition, autant chrétienne que juive (cf. le très beau livre de philosophie de Catherine Chalier, Traité des larmes). Un livre doit nous donner envie de nous mettre à genoux pour être un grand livre.

La mauvaise langue dit: à

Mais le name-dropping est-il compatible avec les larmes ? (merci, passou, j’ai enfin compris ce que veut dire cette expression dans cette foutue langue anglaise…).

mékilékon! dit: à

assez ! dit: 27 avril 2013 à 21 h 07 min

Il suffit de vous brancher le logiciel anti-pub Adblock Plus et vous n’ aurez plus d’ énervements inutiles…
Réfléchir avant de râler.

des journées entières dans les arbres dit: à

Pleurer, oui, enfin , il y a plusieurs situations qui peuvent y amener.
Me semble pas que cette auteure, dont on apprend par ailleurs qu’elle était pharmacienne, soit passée par la Blanchisserie Magdalen.
Sinon, sur l’Irlande, il y a un auteur épatant, autant que je m’en souvienne, de cette rencontre littéraire, c’est Robert.
Robert Mac Liam Wilson.

Sergio dit: à

mékilékon! dit: 27 avril 2013 à 21 h 53 min
assez ! dit: 27 avril 2013 à 21 h 07 min
Il suffit de vous brancher le logiciel anti-pub Adblock Plus

Il y aura un rectangle blanc à la place… Enfin c’est bon pour la luminosité…

big bisou dit: à

« Un livre doit nous donner envie de nous mettre à genoux »…
Uniquement devant une femme ML, vous vivez trop avec vos livres!

big bisou dit: à

D’ ailleurs je préférerais m’agenouiller devant l’auteure au vu de la photo. Mais ayant écouté sa voix grâce au lien de Passou, cela me rappellerait plutôt les voix des filles de Liverpool lorsque, mignonnes comme un cœur, elles vous envoyaient du « very mooutch » et que l’ on se consolait en écoutant « the sound of silence » de Simon and Garfunkel…

Mme Michu dit: à

voir soudainement des yeux rougis par les larmes, parfois c’est bizarre…

big bisou dit: à

..Ou bien même, I am a rock, pour parer à toute surprise!

Mme Michu dit: à

faut aller chercher très très (mais vraiment très) loin…

abdelkader dit: à

cocktailises…voila une expression qui vient de l’anglais mais ne pourrait, a mon humble avis, être utilisée en société…cock est bien sur anglish pour zob mais tail aussi …donc to be cocktailed (un peu approximative, ma traduc hein), a mon avis, indiquerait une pratique dont duquel la décence m’interdirait de détailler…Barozzi pourrait confirmer…a default, ML pourrait aussi nous illuminer sur le monstre a deux têtes et sa signification, post-Shoah et cette impulsion qu’il ressent tout d’un coup de se mettre a genoux…suis sur qu’il y’a un lien directe…et une thèse de doctorat qui attend l’heureux cock-tail…

La mauvaise langue dit: à

Dans ce cas, je les préfère à genoux (et pas l’inverse…).

Mme Michu dit: à

(les photos de l’enfance… mais zut, quoi, franchement…)

Mme Michu dit: à

(carton – chocolat – femina – stop – stop – stop !!!)

Sergio dit: à

big bisou dit: 27 avril 2013 à 22 h 19 min
« the sound of silence » de Simon and Garfunkel

Ca sert à une pub pour les sourds… Euh non, pour une voiture sans moteur… Enfin un truc dans le genre…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tenir un rôle dans l’histoire,…se faire le porte-drapeau élitiste d’une culture du Show-biz,…pourquoi pas,…une carte de plus dans la nomenklatura sociale irlandaise,…quelle région d’€urope n’as pas la sienne,…et elle écrit en plus,…

…non je ne regrette rien,…Edith Piaf,…des connexions de base dans les circuits électroniques pour en être talkie-walkie,…Oui,…j’en ai cinq cette semaine, l’équipe des tire-aux-flancs peux s’occuper des bleus d’orange à  » et sous-fler « ,…
…reçu cinq sur cinq,…
…rien de neuf,…pour placer des corner,…filer au but, et se faire balancer en traînant pour en faire touche,…
…la touche Övale ou rÖnd le ballon,…pourvu que çà rentre entre les piquets ou dans le cadre,…pour toucher sa mise ou au toto-calcio political long play-gay,…and resourses remember,…
…aucun respect pour les clients, la force de tout balancer,…c’est  » shoking « ,…pourvu que l’herbe et le trèfle reste Vert-Bio,…du terroir,…

…bon,…entre amis,…toute les mêmes,…les mêmes quoi,…les agrégés,…Öui,…des histoire d’Ö sécurisées,…etc,…Dr.Jivago aussi,…
…peut-être que Öui,…peut-être que Non,…
…avec autant de £ livres,…vous voulez que je me le mette en Raspoutine,…ou en héritier des Tsars,…c’est tu veux ou tu veux pas,…j’en ferais pas une maladie,…
…etc,…mais c’est bien sur,…tout ces monstres sacrés qui se trompent de chambre d’hôtel,…des ragots des Sot-y-tell à dada de chambrières,…
…Zorro est arrivé,…plume au cul,…

Sergio dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 27 avril 2013 à 22 h 50 min
nomenklatura sociale

Normalement c’est politique, la nomenklatura, mais comme tout le monde s’en fout, de la politique, finalement effectivement c’est social…

si javier sût.. dit: à

Qui est en échec, au sens propre, qui finira au trou?!

Joyeuses paques
Signé ptit gibius, pas benson smith qu’était pas moi, barde à mous, hé, toi comprendre ? Ou toi sourd ?

radotage et ragotage de loches dit: à

effectivement, mais vaut mieux pas manquer d’air à la pelle

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…faire du blé,…à tout prix,…y faut donner de sa personne,…se sacrifier aux taches,…et qui en est de séparer le grain de l’ivraie,…la bière c’est la bière, c’est pas de l’avoine,…
…du malt(e), de l’orge,…Non du chypre c’est l’oseille qui part offshore en bienfaisance,…la part des anges des tonneaux du sergent Garcia,…
…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’indépendance des  » Rapetoutes  » à col blanc,…faire équipe pour les liasses Vert(es), des causes à effets,…
…les habitudes à un genre d’histoire d’Ö,…chic cartier,…pour tomber sur des pirates de saintes-nitouches du droit-canon,…
…etc,…la notoriété et la garde  » a baissée « ,…Ah,…Ah,…
…direct dans les fossés d’Alésia,la lune aux champs,…des règles,…natures,…
…etc,…

Handkerboss dit: à

Benson Smith on s’en fout. Par contre comment circonvenir un Kleenex en deux temps trois mouvements, ça mérite le détour.

régime bananier dit: à

z’étaient habitués à bouffer des salades les limaces d’toute façon

Directeur d'école dit: à

La mauvaise langue dit: 27 avril 2013 à 22 h 28 min

Peut-on parler de vulgarité du petit fonctionnaire ?

tears dit: à

une citation de « la bible » qui fait lien :
 » Chaque fois qu`Anne montait à la maison de l`Éternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point.
I Samuel 1:7 ^
And year by year, whenever she went up to the house of the Lord, she kept on attacking her, so that Hannah gave herself up to weeping and would take no food.
I Samuel 1:8 ^
Elkana, son mari, lui disait: Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas? pourquoi ton coeur est-il attristé? »
I Samuel 1:7 ^

Magnus Pym dit: à

L’hyperlien avec « un critique à courte vue » est inopérant, Passou. Pouvez-vous le rétablir pour que l’on découvre la cible de votre hyper-perfidie confraternelle ?

renato dit: à

C’est vrai que si on y était ce n’est pas facile d’en parler. Ce qui saute aux yeux… aux oreilles plutôt… c’est l’abus qui est fait depuis quelque temps déjà du mot « travail »… tout le monde a ce mot sur la bouche… enfin-bref… dans les sixties on en parlait vraiment peu… parfois des mois passaient sans que l’on ne fasse pas usage de ce mot, pourtant…

christiane dit: à

ML,
je vous ai répondu à la fin des commentaires sous le billet précédent

T'as de beaux yeux, tu sais, schweinchen !..... dit: à

Ci-dessous, liste des succès indéniables de la première année de gouverne hollandaise :

Merci pour votre attention.

un pneu crevé dit: à

Cronos sans H doit probablement préférer les intérimaires

Marie dit: à

Non, il faut laisser Dicker en place… C’est la mauvaise conscience de P.A…. Je ne suis pas sûre qu’il ait voté pour lui au Goncourt…
Il faudrait y ajouter  » Les Derniers jours de nos pères » du même Dicker…

Le meilleur ami du chien..... dit: à

….ce n’est pas l’effrayant Joel Dicker, au faciès inquiétant !

Sa tête de noeud sublime, au regard d’escargot dopé à la batavia, fait hurler mon Coton de Tuléar lorsque lui et moi consultons ensemble le billet de la merveilleuse république de l’estimable Passouline …. Virez moi ce monstre, je vous en supplie, la démence guette mon petit compagnon… !

Marcel le petit dit: à

la pollution a démarrée tôt hier sur ce blog avec les raclures de bouguereau !

John Brown dit: à

 » Les larmes c’est l’accès au sacré, à la transcendance.  » (rédigé par LML)

surtout les larmes de crocodile

renato dit: à

Ah ! « la transcendance » ! On ne pleure vraiment que sur soi-même (le lait renversé — les œufs cassés dans le panier)

renato dit: à

Pour le moment, là, nous en sommes à attendre le printemps, tu parles d’une transcendance ! Mais bon, l’attente fut une partie importante de la modernité dans les années 50 et 60… peut-être un brin de 70 aussi… on peut donc vivre cette attente du printemps comme un moment culturel : les héros beckettiens attendaient Godot, nous attendons le printemps…

John Brown dit: à

» Les larmes c’est l’accès au sacré, à la transcendance. » (rédigé par LML)

Merci à LML, en tout cas, pour m’avoir fait accéder si souvent à la transcendance, car en lisant ses posts, je pleure, de rire ou de consternation, selon.

Transhumance nietzschéenne....... dit: à

Pour emmener les moutons en transcendance laineuse, Mauvaise Langue est un solide berger

Jacques Barozzi dit: à

Peut-être sauterons-nous directement dans l’été sans passer par la case été, renato !
Quel mot pour dire le contraire de la trascendance ?

bouguereau dit: à

car en lisant ses posts, je pleure, de rire ou de consternation, selon

ha jean marron laisse dracul faire le travlo à se parer des breloques des mystiques et souviens toi de tatave ‘le grantart c’est pas de faire pleurer ni de faire rire ni de mettre en rut, c’est d’agir comme la nature, de faire rêver »

Jacques Barozzi dit: à

la case printemps, un deuxième café !

bouguereau dit: à

Peut-être sauterons-nous directement dans l’été

c’est pasqu’on sait pu faire correctement les sacrifice..tartiner keupu de miel et l’emmener dans une fourmillière..ça frait pleurer beaucoup dracul..son prétre renfield aussi..christiane chiallerait comme dans la bibeul..bref les dieux serait content et le soleil darderait ses rayons de byciclette..c’est certain

renato dit: à

Immanence… si personne n’a changé les cartes sur la table… naturellement…

bouguereau dit: à

brancher le logiciel anti-pub Adblock Plus

..et caisse qu’ça dit quand tu l’installes ? « ha que c’est gratos mais que tu me dis tout ce que tu fais, signe ici que t’es okédaccord »..les plugs c’est toujours dans l’cul

Jacques Barozzi dit: à

Pas d’hésitation, sacrifions le keupu !
Faut-il le clouer sur la croix ?

bouguereau dit: à

Pas d’hésitation, sacrifions le keupu !

hé oui, les dieux c’est comme nous..que des boit sans soif

Commandos Keupuphiles...... dit: à

Nous veillons à la sécurité de Keupu car nous tenons à lui comme à la brunette de bouguereau

renato dit: à

« Faut-il le clouer sur la croix ? »

Ce serait antiéconomique, Jacques. Comme suggéré, on badigeonne de miel ; on couche sur la fourmilière le temps que ça fasse l’effet voulu ; on retire, on nettoie, et c’est prêt pour la prochaine fois — de plus l’offrande aura acquis une expérience, ce qui est toujours un plus…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il faut pas tout gober en littérature comme des enfants de coeur,…il faut en garder des réflexions à interpréter,…
…nous n’avons pas tous passer, les tests d’expertises en animation et planning sexuel,…pour en être  » lessivé « , d’une imagination personnel autodidacte et auto-suffisante d’épanouissement indépendant aux collectivisme sexuel des masses à abrutir, leurs gourdins en mains propres,…

…de toute façon,…tout mène à tout,…

…il suffit déjà, d’être sois-même, et de mouvements en dessins et pensées pour se trouver dans le « style » de ses mesures,…
…la recherche de son  » nombre d’or « ,et les algorithmes mathématiques qui sont en corrélations,…pour trouver les approximations virtuelles des « styles » in fine similaires ou complémentaires,…

…or,…se retrouver dans une position désagréable ou inappropriée,…relève plus, d’un piège pré-établis,…de farces et attrapes bien ficelé au antipodes du réels,…

…etc,…Nostrada-musc arrête ton chars tu nous les gonflent,…les coïncidences inversées,…envoyez aux limites-Stradi-varius à plumes de paons,…
…Go,!…

Commandos Keupuphobes..... dit: à

Farouchement opposés aux keupuphiles, nous sommes pour tartiner le Keupu au miel le plus attirant, et le livrer ainsi à la SFNG, section femen de Nouvelle-Guinée. Elles sont pires que les fourmis … ces diablesses !

Polémikoeur. dit: à

Un petit air de vacances :
rubriques déco du studio
et y’a plus d’saison.
Les pensionnaires
de la maison
trompent l’ennui
avec leurs obsessions.
Dimancheprochainement.

taper le carton dit: à

Nous voilà donc avec Escartefigue philosophe qui frétille d’immanence, pouah!

renato dit: à

Tape le carton et tais-toi, Guignol, ou alors suit le fil. Personne ne frétille d’immanence. Quelqu’un a posé une question, et il méritait une réponse.

Sigismond dit: à

tartiner bouguereau : j’accours !

Valeria Elena von Bank und Rottweiler............ dit: à

Je lui ai mis le marché en main, à mon p’tit gros François l’Indécis :
« C’est Claude Sérillon ou moi ! Choisis ! Pour une fois, décide-toi !…. »

Il va le virer : je le veux !

Dolly Pearson dit: à

La transe en dance, c’est pas mal non plus!
Danse de Saint Guy.

Bouguereau Taliban Club. dit: à

On laisse tranquille notre pépère pervers !

John Brown dit: à

« Mais quel intérêt d’écrire si on ne pleure pas en écrivant ? Les larmes c’est l’accès au sacré, à la transcendance. Grande tradition, autant chrétienne que juive (cf. le très beau livre de philosophie de Catherine Chalier, Traité des larmes). Un livre doit nous donner envie de nous mettre à genoux pour être un grand livre. » (rédigé par LML)

Comme autre forme d’accès à la transcendance, on recommandera la lecture des posts de LML : transcendants de connerie. en particulier celui-là.

ML Protect Team dit: à

Jambrun,
mauvais procés ! Que faites vous de la liberté personnelle de ressentir comme on l’entend ?…

tears dit: à

n’est-ce pas D.H.H. qui est ministre en palinodie de mauvaise langue des petits chéris ? enfin, si vous êtes charette , on peut sacrifier tous les it et « ti » -esti de
it – blog à péritonite, ça le fera le plein temps de la clic hic -et nunc- clITtéraire .

Suave Suede dit: à

Soft power ? Tout sauf soft. Merci.

John Brown dit: à

Jambrun,
mauvais procés ! (rédigé par ML team protect)

Je me sens teigneux ce matin, c’est pas ma faute c’est la pluie . Déprimant, déprimant. Tiens, ce matin, sous l’averse drue, je tombe dans la rue déserte sur une mémère, la croupe difforme sanglée dans un sarrau bleuâtre, à vous faire choisir sans hésiter l’homosexualité masculine; elle stationne sous son parapluie devant une porte, téléphonant d’une main et trifouillant de l’autre avec ses clés dans la serrure. Elle tient en laisse deux beaux chiens qui ont sans doute oublié d’être bêtes. Leur regard éloquent me prend à témoin : non mais elle va se décider à l’ouvrir, cette porte ? Tu te le bouges, ton gros cul ? tu te le bouges ? D’un hochement de tête discret au passage, je leur fais signe que je compatis.

Alors, forcément, les gens qui la ramènent avec leur transcendance, moi ça m’énerve.

bouguereau dit: à

Jambrun,
mauvais procés ! Que faites vous de la liberté personnelle de ressentir comme on l’entend ?…

mais justement, c’est là que se distille le frelaté, c’est trés exactement cela que l’on nomme « pose »..bordel, ce n’est pas la « liberté » qui compte en littérature, mais le crédit..l' »outpout » comme dirait kabloom..aprés que ça soit encore une fausse droledement bien imitée..quand le vin est tiré..
http://the-saffron-patch.tumblr.com/image/47174487200

tears dit: à

sacrifice propiTIatoire
le mot bapTIse, quinzième du billet (recomptez!)

Polémikoeur. dit: à

En attendant « Lacrymologie pour les Nuls »,
ouvrage collectif des blogueurs permanents,
il a déjà l’air bien compliqué pour un critique
biographe de se coltiner des mémoires d’auteur
sans vouloir en retoquer le programme contenu
comme si d’autres considérations que celles
de la première personne concernée devaient
l’emporter.
Ce qu’on met – ou non – dans ses mémoires,
la manière et la part de recul sur soi
forment un tout propre à cet exercice.
Il n’en reste pas moins éligible
à une forme d’étude où la subjectivité
est plus malmenée qu’un reflet
dans une galerie de glaces.
Mavimonœuvramiroitement.

renato dit: à

« … ce n’est pas la ‘liberté’ qui compte en littérature, mais le crédit… »

Faut pas donner les trucs du métier bouguereau !!!

tears dit: à

pas de lacrymologie pour les nuls tant que tous les mots en té comme cité n’autont pas été traduits en zig hurra t’es, t’es t’es! babel or not babel?

tears dit: à

« crédit » est un mot en « it » allez vous faire éliminer par l’auctorizigue et + si vous pensez penser

Le Brun dit: à

Flood of tears and bullshit.

tears dit: à

d’ailleurs dn’écrit plud crit comme crit-on parce que ce n’est pas assez zigmutché(c’est pas en té) , ne soyons plus si limizi-n-gués

tears dit: à

pardon on n écrit + (comme crit-on)

u. dit: à

« Tiens, au passage, j’y ai appris qu’en anglais, les Vies parallèles de Plutarque s’intitulent The Rise and Fall of Athens. »

Mais non, les Vies parallèles de Plutarque ont toujours été connues des anglophones sous le nom de « Parallel Lives », qu’ils lisaient dans la vieille traduction de Dryden.

Le titre malheureux de « The Rise and Fall of Athens » résulte d’un choix éditorial des Penguin Books, qui est la version la plus répandue aujourd’hui. Les éditeurs ont décidé de publier de manière séparée les Vies des personnages grecs et celles des romains. Il faut chercher César et Alexandre dans deux livres différents!

Ce qui naturellement constitue un contresens complet puisque ce parallélisme (« artificiel », disent les éditeurs modernes!) est au fondement de l’entreprise de Plutarque.
Il ne faisait pas oeuvre d’historien mais de moraliste.
C’est nous qui, faute de mieux, traitons aujourd’hui ses écrits comme des sources historiques.

tears dit: à

bullshit aussi c’est finigue parce que la finitude est un mot en « it »

Polémikoeur. dit: à

Deux moitiés guerroyantes à soi :
un tiers est désarmé dans ce combat.
Quarnageusement.

u. dit: à

J’avoue que mon coeur balance.

Faut-il partager un whisky avec Beckett ou un suppositoire avec Duras?

Pas de fanatisme, en tout cas.
Il faut garder la distance aussi bien avec les scotchés de l’un qu’avec les suppôts de l’autre.

renato dit: à

« J’avoue que mon coeur balance. »

Le mien pas tellement car « nous nous méfions de notre sympathie à l’égard de la nature et la renions intérieurement » ce sera donc whisky avec Beckett définitivement.

u. dit: à

« Je me sens teigneux ce matin, c’est pas ma faute c’est la pluie . Déprimant, déprimant. Tiens, ce matin, sous l’averse drue, je tombe dans la rue déserte sur une mémère, la croupe difforme sanglée dans un sarrau bleuâtre, » (J. Brown)

Bien sûr que la faute est à la pluie, mais il faut clarifier le lien causal.
S’abriter sous un parapluie oblige le regard à se déplacer à hauteur de cul.
La « mémère » avait peut-être de beaux yeux.

Quand il flotte, c’est l’empathie avec les chiens, si humains, mais quand il fait beau? Plus personne.

Je remarque que ce mépris un peu aristocratique pour la France d’en bas la critique par en bas.
Dans ce récit, on a pratiquement le museau sous le sarrau.

tears dit: à

d’ailleurs moitié est un mot doublement en « it » comme droItIer? avec son t médian et majeur ( de pendaison) Si Madame votre moItIé court dans les landes, ne cherchez plus ne faites surtout plus de kart, y’est, c’est pour mon larmier !

Polémikoeur. dit: à

Quand tous les toasts auront été portés
aux silences de Beckett, Duras courant
à la pharmacie O’Brien pourrait bien
être d’un grand secours anti gueule
de bois !
Herbouristement.

Ché Guerravacqua dit: à

Et le renato Pastaga, avec ses pensées qu’ il fait craquer sous les doigts comme des cigares un peu déséchés de Cuba!

La mauvaise langue dit: à

Ah, c’est sûr qu’il est pas transcendant, notre Jambrun, hein, mes petits chéris, avec ses obsessions pour les gros culs…!

Moi, je suis en train de lire un bouquin super sur les châteaux de la Loire, de Jean Vassort, Les châteaux de la Loire au fil des siècles, Art, politique et société, chez Perrin. Il fait beau malgré de gros nuages. Pauvre Jambrun avec sa flotte, il a toute ma compassion. Après je vais faire un tour à vélo (vélo électrique, mes petits chéris ! C’est la porche du vélo, vous voyez un peu ça d’ici, je file sur les route à une vitesse folle !) jusqu’à l’étang Perret, une petite merveille de poésie. Et puis dans la soirée, je me remets à mon roman. Là, je fais parler mon père, on est en 1931, c’est la faillite de la maison de haute couture et de fourrures R. Alba, mon père est amoureux d’une belle jeune fille juive, qui porte sans doute le nom de Haas, il rentre dans le tribunal de commerce pour l’adjudication de la maison, il se souvient du passé et il s’imagine à cheval comme il l’était au service militaire dans le Train mais dans une forêt qui prend peu à peu des allures de cauchemar où la nature se fige et le ciel s’ouvre. Et ça commence comme ça : « En pénétrant dans le tribunal de commerce pour l’adjudication de la Maison de haute couture et fourrure… Ah ! ça chauffe, là-haut, ça chauffe, mes petits chéris…

tears dit: à

et puis imaginez que tous les mots en « gique » deviennent des mots en zigue (par simple décret);
plus que de l’idéolozigue »,internet serait carrément le pas- léon- tau-l’eau -zigue…

tears dit: à

et puis imaginez que tous les mots en « gique » deviennent des mots en zigue (par simple décret);
plus que de l’idéolozigue »,internet serait carrément le pas- léon- tau-l’eau -zigue… sans puce , ni loin., tain’

renato dit: à

À l’amoureux de vieux Davidoff :

« Une sorte de croyance instinctive dans l’existence absolue de la nature est attachée aux sens, aussi qu’à l’entendement qui n’a pas été régénéré. Pour ce dernier, l’homme et la nature sont indissolublement liés. Les choses sont à elles-mêmes leur propre fin et ne s’entendent jamais au-delà de leur sphère. L’existence de la raison ruine cette croyance. »

Ralph Waldo Emerson, La Nature.

La mauvaise langue dit: à

Si Emerson avait lu Pascal, notre grand, immense Pascal, il aurait compris que la Nature n’existe pas. Je dis ça mais je sais que je parle dans le vide. Qui est capable de comprendre ce que ça veut dire parmi mes petits chéris d’ici ? Enfin, vous ne pourrez pas dire que j’ai essayé de vous rendre un peu plus intelligent ; et je n’aurais même pas au final quelque Croix du Mérite que ce soit. Vous n’êtes que des ingrats, nah !

tears dit: à

@mauvaise langue
Enfin, vous ne pourrez pas dire que j’ai essayé de vous rendre un peu plus intelligent : vous avez encore sauté oublié le pas qui compte
:que j’ai pas essayé
et voilà pourquoi ils sont toujours plus nuls vos zigues adorés de la RdL!

Bloom dit: à

Son penchant pour l’autodérision n’est pas seulement une forme d’humour mais une forme de violence exercée contre soi.

C’est aussi et surtout une caractéristique de l’être au monde de beaucoup d’Irlandais, qui trouve peut-être son origine dans la mise sous le boisseau et le négation de leur spécificité par la puissance coloniale anglaise; en reprenant l’initiative de la dérision, on récupère en quelque sorte une forme de contrôle sur sa destinée.
L’humour irlandais se rapprocherait en cela de l’humour juif, un fusible qui désamorce le tragique.
L’auto-dénigrement systématique serait aussi commun aux Irlandais et aux Français, si l’on en croit Pierre Frédrix qui écrivait en 1931: « Nul peuple au monde, sauf le Français, ne pratique avec tant d’ardeur l’art de se dénigrer ».

tears dit: à

@mauvaise langue
je le dirai pas que vous avez zézayé !
ah si j’étais une rousse alka !

u. dit: à

« Si Emerson avait lu Pascal, notre grand, immense Pascal, »

L’éloge superlatif a-t-il aussi pour motivation de se grandir soi-même?

Pour être aussi conscient d’une telle grandeur, il faut bien que je ne sois pas si petit.

John Brown dit: à

« Je dis ça mais je sais que je parle dans le vide. » (rédigé par LML)

Enfin un accès de lucidité !

tears dit: à

auto dérision :
c’est une fabuleuse anticipation du critique et de la grande famille qui cumque à venir: c’est toujours ça de pris sur le futur

John Brown dit: à

« Ah ! ça chauffe, là-haut, ça chauffe, mes petits chéris… » (rédigé par LML)

Tout ça pour en arriver à se faire éditer à compte d’auteur… Et merde !

u. dit: à

« Enfin un accès de lucidité ! »

Une lucidité électrique, qui est quand même la porsche des lucidités.

John Brown dit: à

« la grande famille qui cumque à venir: » (rédigé par tears)

Y en a qui causent le latin comme le pape François.

S..cryme dit: à

« On ne pleure vraiment que sur soi-même »

Pas besoin de vous pour y penser, sans parler des différentes manières de le faire

u. dit: à

« beaucoup d’Irlandais, qui trouve peut-être son origine dans la mise sous le boisseau et le négation de leur spécificité par la puissance coloniale anglaise.
L’auto-dénigrement systématique serait aussi commun aux Irlandais et aux Français, si l’on en croit Pierre Frédrix qui écrivait en 1931 » (Bloom)

Si la théorie est juste, de quelle domination souffraient les Français en 1931?

tears dit: à

et là père brown quand c’est qu’il faut trouver deux moitiés pour les débouter et les culbouter à l’erdélienne , on va pas chercher cayrou

Bloom dit: à

Comme beaucoup d’écrivains de sa génération Edna O’Brien a quitté très tôt l’Irlande pour s’installer à Londres. C’est rien de dire que l’Ile-Verte de Dev (de Valera) était un enfer d’étroitesse et de provincialisme catho (occis morts/cock-tail).

Ne pas oublier que dans les 26 comtés de la République d’Irlande, l’avortement est toujours interdit. On ne dira jamais assez le mal que l’église catholique, qui collabora fréquemment avec l’occupant anglais, fit et continue de faire aux Irlandais.

Pour avoir une idée de cette Irlande-là, loin du produit touristique, l’Irlande de la haine et de la paralysie, il faut lire les grands romans de John McGahern, noirs, dérangeants.

Je reviendrai sur la réduction de l’Irlande et de Dublin à Joyce et Beckett. La littérature irlandaise est d’une infinie richesse.

Merci à Passou de mentionner Bobby Sands, dont le portrait ornait les façades des quartiers républicains en 1981, des peintures murales que des préposés à la guerre des images juchés sur des blindés de l’armée britannique passaient leur temps à maculer de peinture…Sisyphe à Belfast.

Daaphnée dit: à

Qui est capable de comprendre ce que ça veut dire parmi mes petits chéris d’ici ?
LM

Notre luminosité phosphorescente, quand vous aurez fini de saluer servilement les rabbins pour leur grande connaissance du judaïsme, vous serez plus crédible.

u. dit: à

« c’est la faillite de la maison de haute couture et de fourrures
Ah ! ça chauffe, là-haut, ça chauffe, mes petits chéris… »

Chapeau polonais avec ce beau temps?
Il est vrai que le casque cyclopédique, ça fait un peu schtroumpf.

Bloom dit: à

Pas de théorie, u. – ‘serait aussi’. L’auto-dénigrement est distinct de l’auto-dérision. Faites pas l’innocent.

tears dit: à

elle est rabbin, Catherine Chalier ?

u. dit: à

Bah, il arrive à Mauvaise Langue d’avoir de l’humour, Daaphnée.

(Ou est-ce que je confond?
Dédé?)

u. dit: à

elle est rabbin, Catherine Chalier ?

Elle est rarement gaie, mais elle connaît bien les textes.

John Brown dit: à

« un enfer d’étroitesse et de provincialisme catho » (rédigé par Bloom)

C’est ce qui s’appelle cultiver le pléonasme

u. dit: à

« On ne dira jamais assez le mal que l’église catholique » (Bloom)

Surtout en effet quand la peste catholique s’allie au choléra anglican.

John Brown dit: à

La littérature irlandaise est d’une infinie richesse. (rédigé par bloom)

les peuples heureux ont rarement une grande littérature

God save the Queen !..... dit: à

Il a crevé tout seul, le bobby sands : pourquoi en faire un martyr de ce terroriste de l’IRA ? Et de ses copains poseurs de bombes ? …

John Brown dit: à

« elle est rabbin, Catherine Chalier ? » (rédigé par tears)

 » ma p’tite rabbine rime avec ma grosse ….  » ( Michel Houellebecq)

tears dit: à

ah bon, ueda, parce qu’apparemment, vous vous imaginez que je ne l’aurais jamais entendue dans une rencontre ici ou là !
et vous lui donnez combien pour sa réponse à la remarque de Derrida au colloque Levinas ?
Aucun rapport avec le juke box

u. dit: à

Vous lui avez fait la bise, tears, je n’en doute pas.

La remarque sur Derrida?
Je ne vois pas.

Daaphnée dit: à

Comment ça vous confondez, U ?
Bon, une lecture à finir et je reviens ..

Au fait à par la discutable figure christique

tears dit: à

les peuples heureux ont rarement une grande littérature
ah vous voulez dire que la littérature française est un peu chétive, ou que le peuple français n’est pas bien heureux en france qui dit, en sa langue « heureux comme Dieu en France » ? mais alors, peut- être ce qui attire ou éloigne de France et des français

tears dit: à

mettez votre main en visière, ueda , la gauche, comme edna, vous y verrez mieux!

renato dit: à

« Pas besoin de vous pour y penser… »

J’ai dit quelque chose qui vous fait croire le contraire ?

tears dit: à

une fatigue ueda, à cause de votre très chère ? vous confondez remarque DE Derrida et sur ce qu’avait dit Levinas!
mais embrassez comme vous voulez ! no bliss to-day

tears dit: à

l’heure des fausses polémiques de confusions ayant été sonnée par ueda, je vous salue.

tears dit: à

et puisque je ne crois pas que l’on achève les lectures à la manière de ueda, je ne pense pas revenir .

S..cryme dit: à

ou alors l’inverse ?

Al Balano & Alba Noto dit: à

‘ une forme de contrôle ‘

Alors le contrôle n’est pas une structure mais une forme ?

Grande forle hier, petite forme aujourd’hui.

Bougrin Durbouge dit: à

> Grande forle hier

Grande forme, âne.

Al Banano & Al Balanique dit: à

Subtil, Durbouge.

u. dit: à

(« Comment ça vous confondez, U ? »

Il me semble bien que ML m’ait fait rire volontairement.
Mais il est possible qu’il y ait eu là la main de Dédé).

u. dit: à

« et puisque je ne crois pas que l’on achève les lectures à la manière de ueda, je ne pense pas revenir . »

Allons, allons, achever a quelque chose de brutal, je n’ai jamais traité un livre comme un cheval, cette seule idée me remplit l’oeil d’une eau « transcendante » comme dit l’autre.

« Tears », pour le Korrektor automatique, c’est « tsars », pas mal.

Combat culturel dit: à

le casque cyclopédique

Veni, vidi, wiki.

tears dit: à

Elle n’écrirait jamais rien de tel, promis juré. Et puis voilà…
Peut-être ne faut -il mjamias jurer de rien, surtout quand on se met à écrire , et à propos d’écrivains, et en RDl…. des merveilles ?
tout ça va finir par une mare aux larmes

tears dit: à

Le korrecteur vous a donc laissé l’e-star , à l’instar de qui vous désirez

bouguereau dit: à

ou que le peuple français n’est pas bien heureux en france qui dit, en sa langue « heureux comme Dieu en France » ?

sa? non les zots qui le disent pour lui

bouguereau dit: à

Surtout en effet quand la peste catholique s’allie au choléra anglican.

et toi t’es ni dl’hopital ni dla charité

bouguereau dit: à

c’est vrai quoi merde..biffer henri8 c’est comme désabonner l’angleterre à dze sun..et kabloom aux coquetèles

bouguereau dit: à

tu sais zouzou le génie des autres c’est souvent leur défaut..que le sien qu’on prend pour une qualité

tears dit: à

hopital et charité, c’est pas des moitiés la question, c’est pas celle d’ entre ?

Phil dit: à

encore vivant ce Dauzat ? il y a vingt-cinq ans, traduction pourrie du « Budapest » de Luckac. que les boutonneux prennent note. l’Irlande, mais parlez-nous de Déon, sans traduction, il en a plus pour longtemps. sapré passou, faut voler plus souvent avec rayonnaire pour passer le goût de l’Irlandais. Un fort bon gâteau, au demeurant.
ah oui, faut pas oublier de conspuer la tronche à dicker qui clignote sans arrêt et toujours pas rasé.

bouguereau dit: à

ma p’tite rabbine rime avec ma grosse

c’est la rime du pauvre

bouguereau dit: à

c’est pas celle d’ entre ?

et charenton ?

tears dit: à

conseil de phil , faut voler plus souvent
je crois qu’il parle de jefferson airplane !
( White Rabbit (inspiré par le LSD, les champignons hallucinogènes, le Boléro de Ravel et Alice au Pays des Merveilles), et le vibrant Somebody to Love.)

renato dit: à

Phil, allez sur Chrome Web Store, installez Adblock Plus, et la pub c’est fini…

Sergio dit: à

John Brown dit: 28 avril 2013 à 13 h 34 min
Tout ça pour en arriver à se faire éditer à compte d’auteur

Le grand Marcel a commencé comme cela…

u. dit: à

tu sais zouzou le génie des autres c’est souvent leur défaut..

Quand je te lis bouguereau je me sens humble comme dit Mathieu Bastareaud.

Plus on est de cons, plus on fait rire ...... dit: à

Mur des cons: le SNJ soutient le syndicat de la magistrature.

Fin de la mi-temps.... dit: à

….on y retourne !

tears dit: à

le billet ne me surprend pas mais quand même la dernière phrase me renvoie à une perplexité réelle sur « la cruauté de l’intime » auprès de quoi les agitations autour des « leçons » du dénigrement à l’autodérision, sur ce blog, qui ne sont pas sans intérêt serait-il seulement pour la « machine à réminiscence » peuvent vite se laisser ramener à de piètres pantalonnades .ce qui serait aussi dommage. on ne se refait pas : même avec des livres , lus écrits,(pas thérapeutique, confie Edna O’B, et même avec des séances de psy peut-être ???? et des cours concoctés par les célébrités dans le genre sur l’objet, et le sujet en veux-tu en voilà: On a été fait, et on ne se refait pas , ainsi conclut le billet . soit!

Ras le bol de ses obsessions dit: à

15h59

JC tu nous merdes

tears dit: à

on ne se refait pas: c’est ce qui est plus qu’émouvant ou inquiétant selon, du billet .
Merci , P.Assouline, d’avoir risqué cet aveu
terrible

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme je dis toujours,…

…si le fait de rester nul,…
…peut contribuer au bonheur des tout un chacun,…
…merci de m’imaginer être âne ou bourricot dans ce miroir,…
…le gros plan,…11 h 15, ne semble pas de prime fraîcheur,…une innocence personnel très pratiquante de Dieu en son église,…déjà,…
…même comme simple modèle, y en a de plus murale, abrupte et opaque à trouver photogénique de sobriété,…

…enfin, entre amateurs chacun ses sommets alpestre de fil d’aplomb,…

…pratiquante,…sacerdoce,…les espoirs restent en vous avant la messe,…etc,…

Bloom dit: à

Surtout en effet quand la peste catholique s’allie au choléra anglican.

To be sure.
Ne pas oublier non plus la pestilence presbytérienne, notamment en Ulster. Les colons des « plantations » (colonies de confiscation et peuplement) comptaient souvent des disciples de Calvin et Knox plutôt que du compromis élisabéthain, notamment dans le nord, l’Ulster, la province qui résista le plus longtemps aux Tudors et au Stuarts, avant que ses chefs la quittent en 1607. Le meilleur spécialiste des protestants du Nord ATQ Stewart, dans The Ulster Crisis  » When in 1607, O’Neill and his ally Red Hugh O’Donnell suddenly left Ireland and went into exile on the continent, James I took advantage of the political vacuum to draw up plans for the plantation of Ulster with English and Scottish settlers. (…) The Ulster planters were either Anglicans or adherents of the Presbyterian Church of Scotland ».
Des puritains, en d’autres termes, comme ceux qui aujourd’hui encore interdisent aux enfants l’usage des parc de jeux le dimanche dans les six comtés d’Irlande du Nord. Juste pour corser le tout, les premiers révolutionnaires irlandais modernes Wolfe Tone (1798) et Robert Emmet (1803) étaient protestants anticolonialistes imbibés des idéaux de notre Grande Révolution.
Simplets s’abstenir.

(Oxford Companion to Irish History)

Bloom dit: à

(Oxford Companion to Irish History) faisait référence à une citation que j’ai effacée. Cela dit, je recommande le volume.

Sergio dit: à

Les madeleines pour la mémoire, les épinards pour le biceps, finalement, pour peu que l’on s’y connaisse…

Bloom dit: à

les peuples heureux ont rarement une grande littérature

Vous êtes sûrs? C’est un peu un cliché, non?
Prenez le peuple américain, ils est dans l’ensemble assez heureux d’être américain, voir très fier de l’être. Sa littérature n’est-elle pas de très haute tenue?
A l’inverse, le peuple du Bangladesh morfle: vous avez déjà lu un auteur bangladeshi? Pas Tagore ou Nazrul Islam, qui étaient indiens, d’avant la partition, mais depuis….

Non, ce qui’l y a de remarquable avec l’Irlande, c’est la densité de très grands écrivains, d’immenses poètes au sein de ce petit peuple narquois. Hier comme aujourd’hui.

Rouge et noir ou jaune et bleu dit: à

J’hésite

JC dit: à

Dieu se prénomme Jonny.
Vous avez vu ce drop ?….

1000 pages d'écriture dit: à

« Sa littérature n’est-elle pas de très haute tenue? »
Bloom

Son marketing sûr, sa littérature bof.

Petit journal dit: à

Quand la rade exulte JC redevient fréquentable.

bouguereau dit: à

les épinards pour le biceps

et la carotte pour le poil

bouguereau dit: à

Non, ce qui’l y a de remarquable avec l’Irlande

les contentions morales ou physiques sont excellente pour la trique et la littérature kabloom..mais il faut qu’elles ça soient ressenties comme telles, bref c’est un grand luxe

J'y retourne........ dit: à

Paradis offshore : j’adore !

bouguereau dit: à

Dieu se prénomme Jonny.

à que fais moi mal

Sigismond dit: à

mur des cons : bouguereau est trop con pour y figurer…mur des vierges : oui

Sergio dit: à

bouguereau dit: 28 avril 2013 à 17 h 04 min
et la carotte pour le poil

Les carottes, c’est pour la vision nocturne ; maintenant, ce qu’on veut voir…

tears dit: à

les peuples heureux ont rarement une grande littérature
évidemment, la réponse de Bloom me semblait nécessaire
comme cliché je ne connaissais pas et ce me semblait une transposition au niveau macro du cliché sur les heureux qui n ‘ont pas d’histoire etc ah, faire l Histoire(l’Afrique !) et des histoires….
ce que je voulais dire sur la conclusion « on ne se refait pas », c’est que si ce blog m’intéressa c’est qu’il était un extraordinaire laboratoire pour mon désir de comprendre..; et de comprendre le désir de comprendre … qui n’est pas étranger à P.Assouline , désir qui est mobilisé dans l’avec et l’entre ….cela dépassait très profondément donc ma personne même si la capacité à comprendre et de n’être pas comme on me comprenait m’a été reprochée depuis mon enfance lorsque vers cinq ans je déduisis à haute voix que le père Noël n’existait pas, et que c’était une invention de parents .
Bien sûr j’ai aussi vite compris, à peu près dans ces mêmes années, que l’on espérait à travers moi, comprendre et même résoudre des questions identitaires autrement difficiles : je les ai retrouvées sur ce blog .
Il est vraisemblable que comme P.Assouline,au blog duquel j’ai pu les repenser avec et entre des livres, des histoires, ceux qui les lisent et ceux qui les écrivent, alors que des professeurs dissuadent les étudiants d’ouvrir un ordinateur d’une manière qui va à l’encontre de ce qu’ils prêchent dans leur enseignement ,du moins au temps où j’ai suivi le leur,je devrais conclure qu’on ne se refait pas , même quand d’autres, que nous aimons, nous répètent « je veux que tu changes ».
bonne suite .

passou dit: à

Magnus Pym, Ca y est, le lien sous « critique » est réparé.

Un enfant expérimenté.... dit: à

« mon enfance lorsque vers cinq ans je déduisis à haute voix que le père Noël n’existait pas, et que c’était une invention de parents  »

Dans mes bras, HR, nous sommes parents !
(… bien plus tard je me rendis compte qu’il n’y a pas de syndicats honnêtes, ni d’élections honnêtes, ni d’écrivains honnêtes, ni d’honnêtes hommes et encore moins d’honnêtes femmes, ni de sens à cette fureur humaine d’essayer de mal vivre )

Bloom dit: à

Son marketing sûr, sa littérature bof.

Dos Passos, Faulkner et Steinbeck et des centaines d’autres n’ont rien à voir avec le marketing. Et les poètes des années 50, et Robert Lowell…Si vous trouvez du marketing ailleurs que dans A supermarket in California de Ginsberg, faites-moi signe:

« What thoughts I have of you tonight, Walt Whitman, for
I walked down the sidestreets under the trees with a headache
self-conscious looking at the full moon.
In my hungry fatigue, and shopping for images, I went
into the neon fruit supermarket, dreaming of your enumerations! (…) »

bouguereau dit: à

no ouimane no craï..
tire sur mon taaarpé
et mets toi à l’oalpé
..je rime du pauvre avec jean marron

petite fatigue dit: à

d’autres, que nous aimons, nous répètent « je veux que tu changes »

parce qu’ils voient en nous les défauts qu’ils ne voient pas chez eux et d’une identique manière ne nous voient pas changer

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