de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Une onde faite femme

Une onde faite femme

On reconnaît un écrivain à sa voix. Il n’est que de le lire pour l’identifier. Un livre d’où elle ne se dégage pas, quand bien même d’autres l’appelleraient style, ton ou petite musique, n’est pas d’un écrivain mais d’un auteur. Une page, un paragraphe parfois même une seule phrase suffisent à mettre un nom sur un texte, dès lors que l’on prête l’oreille au son qu’il émet. S’il est d’un inconnu qui signe là son premier roman, la voix suffit à flairer un nouvel écrivain. Ou pas.

Elle permet de savoir à qui on a affaire, et qu’un tri s’opère. Qu’il s’agisse de Modiano, de Proust ou de Duras, la voix qui émane du livre ne trompe pas. Avec les étrangers, c’est plus délicat car la voix peut varier selon le traducteur, celui-ci superposant la sienne propre au romancier qu’il interprète en français. Mais des écrivains que l’on a eu le privilège de côtoyer et d’aimer, on retient au fond davantage la voix de la personne que celle de ses écrits, lesquels sont avant tout le reflet de son travail.

Des disparus dont l’absence nous dévaste, nous conservons des images si ténues, des odeurs si fugaces, des écrits si durables, mais leur voix ? Nous pouvons pourtant en rêver tout autant. La présence des morts passe souvent par elle ; de leur vivant, on ne l’écoute pas tant elle fait corps avec eux ; après, elle revient nous hanter si fort qu’elle peut faire corps à nouveau mais avec nous. La voix est la seule partie du corps qu’on ne peut enterrer. Les cordes vocales on peut, pas la voix. A la tristesse née de la disparition s’ajoute la prise de conscience que jamais plus nous n’entendrons le timbre familier de l’être cher, ses silences aussi. Les photos ne sont que des traces, quand la voix est aussi un prolongement du corps.

Poétesse et traductrice, Ryoko Sekiguchi est une japonaise de Paris qui écrit en français depuis 2003. La Voix sombre (112 pages, 9 euros, POL), petit livre car bref et compact, est porté par une lumière intérieure que n’annonce pas son titre. De sa méditation sur la vraie voix de nos semblables éclipsés à jamais émerge une singulière voix d’écrivain. Sa double culture, qui lui fait naturellement comparer les mœurs japonaises et françaises, l’a poussée à confronter l’absence de culture de la voix enregistrée dans son pays d’origine avec l’abondance de voix enregistrées dans son pays d’adoption.

Ce constat lui est venu à l’écoute, régulière, passionnée et à toute heure, de France Culture, exceptionnel conservatoire de voix. La radio étant par excellence un support fantomatique, Ryoko Sekiguchi s’est laissée caresser par des fantômes de voix au fil de ses réflexions nouées en fragments. C’est aussi que ce media s’adresse publiquement à chacun de nous personnellement ; il nous parle à l’oreille, parfois même en chuchotant.  Mais si riche qu’il soit, il ne nous fera jamais entendre les voix d’autrefois. Il manquera toujours au biographe d’un écrivain d’avoir une idée, même fugace, de ce à quoi pouvait ressembler la voix de son héros, quand bien même tenterait-on de reconstituer la sonorité de Stendhal ou de Voltaire par les témoignages ou l’étude des correspondances.

Le souvenir de la voix de son grand-père qu’elle n’a pas enregistrée hante ses pensées. N’en demeure que sa voix mentale. Car une exilée a encore plus de mal à croire à la mort de l’être cher, il est encore plus long à mourir ; elle l’a apprise par un coup de fil du Japon, par une voix lui annonçant qu’elle n’entendrait plus jamais « sa » voix. Elle évoque le grain de la voix avec la sensualité généralement réservée à célébrer le grain de beauté. Ce qu’elle dit du timbre de ceux qui sentent leur mort proche bouleverse par l’éclat de sa vérité poétique,

« leur voix en quelque sorte habillée pour l’au-delà (…) qui prévient qu’elle ne se suivra plus, qu’elle atteint à son terme, comme une bande magnétique qui se termine donne des signes que la fin approche, par un grésillement ou de petites coupures ».

Avec une légèreté et une délicatesse mêlées de gravité, Ryoko Sekiguchi nous enjoint d’ enregistrer la voix des êtres chers, notre temporalité dut-elle en être troublée à jamais par ce « présent pour toujours » (on peut feuilleter le livre ici). Elle réussit à effleurer l’universel sans jamais cesser d’être intime. Au terme de cet éloge de l’ombre de la voix, elle n’est plus qu’une onde faite femme. On en sort grandis, et comme lavés de la bêtise des jours.

(« Ryoko Sekiguchi » photo de Felipe Robin illustrant la lettre de la poétesse à Madame Butterfly)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

609

commentaires

609 Réponses pour Une onde faite femme

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 10h34

de nota, vous ne connaissez rien de la paysanne solognote. Fille de l’ouvrier agricole employé par son père, elle tord en causant le cou des volailles, écorche les lapins, se divertit dans des rifles et roule en 205 customisée. Pour elle, Al-baladinde, si elle le rencontre au bord d’un chemin creux, sera plutôt à donner aux cochons.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 10h54

Je ne savais pas que cette japonaise de Paris était en fait une japonaise de la pasta et du nutella.
On l’apprend en lisant le célèbre questionnaire. Je comprends mieux ce grandissement… Avec Marcel P. au moins, on le sait: la madeleine, ça bourre.
http://remue.net/spip.php?article4624

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 10h58

« S’agissant de livres, hors de la cuisine, c’est inévitablement Proust et La Recherche du Temps Perdu : c’est le livre qu’on ne peut que logiquement placer au-dessus de tout et de tous. C’est un moment de grâce et de conclusion absolue dans la littérature. Sinon ce sont inévitablement Duras et Savitzkaya.
Le reste n’a pas beaucoup d’importance, et me paraît très fragile. »

C’est Ryukonkon?

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 11h00

Cette fois, je suis prêt. J’en ai pour 20 minutes. Al-baladinde, tu peux préparer le café.

JC..... dit: 18 avril 2016 à 11h02

« Je ne parlerai plus politique, ces gens en déroute me dégoûtent. »

Chaloux, ces braves outres n’ont que cela, la politique, pour les amuser, intéresser, accueillir, financer, admirer, entretenir ! Soyez humain ! Aidons nos politiques, intellectuellement démunis ! …

Tous ensemble ! Tous ensemble ! Beuuuurck…

JC..... dit: 18 avril 2016 à 11h16

« S’agissant de livres, hors de la cuisine, c’est inévitablement Proust et La Recherche du Temps Perdu : c’est le livre qu’on ne peut que logiquement placer au-dessus de tout et de tous. C’est un moment de grâce et de conclusion absolue dans la littérature. Sinon ce sont inévitablement Duras et Savitzkaya.
Le reste n’a pas beaucoup d’importance, et me paraît très fragile. »

Quel est l’auteur, le taré, le clonnard, qui ose dire de telles bêtises ? Proust est une tumeur de son époque…. ça se soigne !

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 11h18

JC, on ne peut plus partir ! L’auteur, c’est Ryokonkon, l’objet -ou le sujet- de l’article.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 11h24

Si vous le permettez, je vais me servir de l’entame – à boire et à manger- du billet.

« On reconnaît un écrivain à sa voix. Il n’est que de le lire pour l’identifier »

Et vous proposer un test à l’aveugle.
L’idée m’en est venue, en pensant à cet accord si particulier au Japon, du Maître et de l’élève. Un apprentissage, qui n’a que peu d’équivalent, s’agissant d’ateliers d’écriture à la française.

L’auteur de l’extrait suivant, je ne l’ai jamais entendu à la radio, ni vu à la télé. Et pour tout dire je ne sais pas du tout à quoi il ressemble. Et n’a même peut-être jamais été chroniqué sur ce blog de littérature.
Un petit plaisir à partager, donc.

« Début mai, Yuna prend la route qui mène à la demeure du calligraphe.
Par une curieuse coïncidence, elle décide de s’y rendre à pied, comme pour un pèlerinage.
La première heure de marche, elle parcourt des banlieues tranquilles, mais sans âme. La deuxième, elle longe des rizières bordées de villages qui semblent n’avoir pas bougé depuis une éternité. La troisième, elle traverse une forêt d’érables à l’ombre légère et à la chevelure flamboyante.
Parvenue au bout du sentier, la voici enfin à destination.
Devant elle, un mirage improbable et soudain, apparait la maison de Maître Kuro.
Yuna est éblouie par le calme apparent qui émane de la pagode. Bois et verre. Pureté et simplicité. Paix et quiétude.
Le jardin zen amplifie le sentiment de plénitude qui l’assaille. Pas un souffle de vent. Son pas crisse sur le gravier, produisant une musique légère.
La baie vitrée donnant sur l’atelier s’ouvre, et la silhouette de Maître Kuro surgit. Se dessine dans la lumière de midi. Avance de quelques pas sur la terrasse de bambou et se fige face à la jeune femme.
Qui se tient parfaitement immobile.
Maître Kuro croise les bras et attend en silence. Prestige et charisme dans chacun de ses gestes.
Yuna s’incline, humble et douce.
-Vous êtes venue, dit-il.
De sa voix grave, et réconfortante cependant.
La jeune femme relève la tête et sourit.
Elle aime le ton de cette voix. Qui lui inspire aussitôt une confiance absolue.
– Oui, cela faisait si longtemps que j’espérais ce jour précieux… Merci de me recevoir dans votre palais.
Elle s’incline encore puis se redresse définitivement.
-Ce n’est pas un palais, mais une simple demeure où je travaille, et vis le plus modestement du monde.
Yuna fixe le calligraphe. Sans ciller. De ses grands yeux sombres. Comme deux diamants noirs.
Femme de caractère, pense-t-il.
– La maison du plus grand maître de calligraphie du Japon est, à mes yeux, plus précieuse que le palais d’un roi !
Répond-elle.
Dans un souffle.
Cette fois, Maître Kuro se laisse charmer. Il sourit. Tend la main dans un large geste, et invite la jeune femme à le rejoindre.
-Entrez, je vous attendais. »

ce livre, de 2015, s’appelle  » Zen », édité chez Michel Lafon.

Au fait, il est dédié à la maman de l’écrivain, décédée cette même année.

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 11h27

« bordées de villages qui semblent n’avoir pas bougé »‘

Vrai que quand les rizières et les villages commencent à se promener…

J’y vais.

Signé Samson!

Hurkhurkhurk!

JC..... dit: 18 avril 2016 à 11h29

Alors … ?
Alors ……..?

Le vit dans les doigts, l’enbulle t il, la jeune garce aux yeux sombres ?

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 11h29

JC….. dit: 18 avril 2016 à 13 h 27 min

Chez la japonaise tout est dans l’acoustique. Particulièrement stimulant.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 11h31

chaloupe, j’ai fait l’effort de donner un extrait, dont vous pouvez certes, faire du pâté pour chien, mais il n’en reste pas moins que patience t longueur de temps, viendront bien à bout de la connerie.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 11h33

je disais, avec force courbettes au robot:
chaloupe, j’ai fait l’effort de donner un extrait, dont vous pouvez certes, faire du pâté pour chien, mais il n’en reste pas moins que patience et longueur de temps, viendront bien à bout de la c.o.nn.erie. Et pas seulement de la vôtre.

Jibé dit: 18 avril 2016 à 11h35

« Interrogé par le « Cercle des Volontaires » alors qu’il quittait la place de la République, Alain Finkielkraut a expliqué qu’il ne venait « même pas pour intervenir ou faire valoir [ses] idées » mais seulement pour « écouter ». « On a voulu purifier la place de la République de ma présence », a-t-il estimé en présence de sa femme. « Je pense que s’il n’y avait pas eu de service d’ordre, je me faisais lyncher ».
« J’ai été expulsé d’une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme, donc cette démocratie c’est du bobard, ce pluralisme c’est un mensonge », a encore regretté le philosophe »

Il a oublié sa participation à mai 68 ?

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 11h38

Vide dans la boîte, personne ne peut vous interdire de préférer la pâtée pour chats à la gastronomie. Comme le remarquait déjà le Dante, avec son habituelle sagacité, chacun vogue sur la mer de l’être avec ce qui lui a été donné.

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 11h49

« Elle s’incline encore puis se redresse définitivement. »

Vite à la boîte, je ne me sens pas prêt à m’incliner. Connaissez-vous un seul être dans la Création qui soit en mesure de « se redresser définitivement »? Ce texte est un chapelet de cu.cu.leries.

Et maintenant, chez Al-baladinde!

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 11h50

chaloupe, quand vous êtes à plat ventre dans la nef, qui vous relève ?

Oh stupeur et tremblements.

Ď. dit: 18 avril 2016 à 11h51

C’était Histoires Naturelles – Réalisateurs : Igor Barrère, Jean-Pierre Fleury, De Nota, Chaloux.
Remerciements à la communauté de communes de Lamotte-Beuvron.

sse ? dit: 18 avril 2016 à 11h53

« Des esprits logiciens considèrent comme une faute le fait de mettre une conjonction de coordination après un point.

On opposera à cette logique logicienne l’exemple célèbre de « Candide » :

 » — Non, dit l’un de ces messieurs, nous vous demandons si vous n’aimez pas tendrement le roi des Bulgares ? — Point du tout, dit-il, car je ne l’ai jamais vu. — Comment ! c’est le plus charmant des rois, et il faut boire à sa santé. — Oh ! très volontiers, messieurs.  » Et il boit.  » C’en est assez, lui dit-on […]  »

Dans ce passage, « Et » a moins une valeur de coordination qu’une valeur consécutive ( = « et donc » )

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 11h55

Javert, tu as le goût du saqué ?

Fais-nous un seppuku de cette chronique  » la cocotte à Passou ».

sse ? dit: 18 avril 2016 à 12h03

 » Et il boit.  »

Valeur conclusive, plus exactement. Dernière étape, décisive, d’un rituel d’enrôlement où Candide n’a vu que du feu.

ugh! dit: 18 avril 2016 à 12h05

merci à chaloux et la vie dans les bois d’illustrer si bien la bêtise des jours

Paroles, paroles dit: 18 avril 2016 à 12h28

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 10 h 32 min
vous allez l’avoir sur le dos toute la semaine

Depuis Chaloux nous a pondu une bonne quinzaine de commentaires crachouilleux et nauséabonds.

Alma dit: 18 avril 2016 à 12h39

Paroles, paroles dit: 18 avril 2016 à 14 h 28 min
une bonne quinzaine

Bien plus,
une fois lancé ce stupide crétin de Chaloux ne sait plus s’arrêter, comme il n’a rien d’autreà f.outre, il inonde.

Polémikoeur. dit: 18 avril 2016 à 12h59

Est-ce que la littérature (« Cette entrée a été publiée
dans Littérature de langue française ») donne à entendre
des voix ?
Si littérature sous-entend écrit(s), la question trimbale
sa dose de paradoxe, sauf à convoquer le pouvoir évocateur
des mots bien assortis.
Tenez, le début de discussion sur l’emploi des conjonctions
de coordination ne part-il pas d’un bout d’amalgame
entre le parler d’un auteur et une exigence de rigueur
grammaticale qu’il conviendrait déjà de satisfaire
(ou pas) dans l’expression écrite ? Si tant est
que toute règle ou convention langagière ne soit pas
remise en question à l’envi.
Force reste à la littérature, comprise comme art d’opérer
la projection des idées en composant avec les mots,
de pouvoir décrire presque tout en y mettant la sueur
et la concentration nécessaires.
Les mots existent pour caractériser une voix.
Et pas seulement (la conjonction de coordination
forcée en début de phrase exprime une forme voulue
d’insistance, de soulignement), les mots donnent
de l’aise avec les idées autant concrètes qu’abstraites,
où d’autres moyens d’expression n’ont pas les mêmes facilités.
Ils peuvent en avoir d’autres. Un chien flairant une piste
n’a pas besoin de rédiger la somme intégrale de ses impressions
en cours de filature pour remonter jusqu’à son gibier. Ce n’est qu’un exemple.
Une voix évoquée en littérature n’est pas la voix
en vibration dans le volume d’un espace jusqu’à des tympans.
Une voix enregistrée n’est pas la voix qui sort en direct
des voies aériennes de la personne à qui elle appartient.
Avec un échantillon vocal assez représentatif
et un bon synthétiseur, il doit être possible
de faire prononcer une bénédiction papale
« ubi et orbi » par Woody Allen ou de faire parler Charles de Gaulle avec la voix de Marlène Dietrich, dans un film publicitaire, bien sûr.
Le statut de la voix change-t-il d’un pays à un autre,
d’une culture à une autre ?
Une voix étrangère n’émeut pas comme celle
d’une personne proche.
Le timbre dépend de l’age comme de la situation…
Toutes les constatations sur la voix sont à la portée
de l’écrit qui a les ressources pour leur faire traverser
le temps et l’espace sans pour autant remplacer
l’expression orale en direct ou différée.
La technique a beau avoir élargi les possibilités
de mise en boîte du son depuis un gros siècle,
n’est-ce pas au stade de l’émission, voire du contenu,
pour la voix, plutôt qu’à celui de la réception,
y compris de l’enregistrement, qu’il y a besoin
d’exigence ? A moins de ratisser large pour trier ensuite,
ce que le progrès technique permet avec de plus en plus
de latitude.
Un mot encore sur l’accélération du débit verbal,
qui semble diffuser par contagion.
Il va y avoir un besoin médical de réserves sonores
où se reconnecter avec soi loin des attaques de décibels
deviendra vital.
Alors, vos gueules, les voix !
Acouphènoménagement.

Ď. dit: 18 avril 2016 à 13h19

Je précise que mon pseudonyme portera désormais une couronne (que certains ont déjà remarquée) compte-tenu de mon rang particulier.

Bloom dit: 18 avril 2016 à 13h30

Je trouve tout simplement merveilleux qu’une femme japonaise écrive en français. Il y a comme cela quelques écrivains qui ont choisi d’écrire dans la langue des Éditons POL alors que leur idiome maternel est à mille milles de la nôtre. Un phénomène courant (presque « normal »…) pour l’anglais/l’ américain mais assez rare dans d’autres langues.
On peut aimer ou non ce qu’ils écrivent, mais cette maitrise d’un vaste matériau d’expression vraiment « autre » et la prise de risques qu’elle suppose forcent l’admiration. On entend déjà les analphabètes monolingues ajouter leurs cacophonies au choeur des tristes commères de Saldoror (Vogel, les mouettes!)
Profonde estime donc pour Milan Kundera, Atiq Rahimi, Pavel Haq, Gao Xingjian, Ryoko Sekiguchi, et les autres…

Sergio dit: 18 avril 2016 à 13h38

de nota dit: 18 avril 2016 à 12 h 27 min
il faut se glisser dans la forêt, au crépuscule, et attendre, en silence,

Houi, oui, dans ces zones prestigieuses c’est plein d’étangs dissimulés ça va gâter les Berluti le Francesco Smalto…

zouzou dit: 18 avril 2016 à 13h43

« a expliqué qu’il ne venait « même pas pour intervenir ou faire valoir [ses] idées » mais seulement pour « écouter ». »

Seule une poignée des présents l’ont viré semble-t-il –ils n’auraient pas dû (un comble :Gattaz n’a été que chahuté… )Si Fink n’avait pas été viré, le résultat aurait été le même il n’aurait pas manqué de se désespérer de leur nulllllité crasse, de les écraser de son divin mépris exacerbé -victime de son génie éblouissant

ça mange pas d'pain dit: 18 avril 2016 à 13h52

13h35
Il a oublié sa participation à mai 68 ?

jibé et ses clichés

Sergio dit: 18 avril 2016 à 14h23

Nondedieu de nondedieu hon peut plus aller crécher comme tout le monde Saint-Ex au Lutetia, Passou a essetrêmement fermé la boutique, on recommence les fouilles si le pinard emmuré s’est pas carapaté…

Et ensuite, si ce coup-ci c’est les barbus qui menacent, avant de refermer on boit tout le pif et on planque des hectolitres de Fanta* !

* C’est pas l’idéal, comme boisson, hein ! Et puis avec des pipe-lines, tant qu’à faire…

Ď. dit: 18 avril 2016 à 14h31

Je trouve très intéressant qu’une onde se transforme en femme et vice-versa. Cela fait d’ailleurs partie des très importants travaux que j’ai entrepris depuis quelques années. Bien entendu, je n’utilise pas de femmes car je n’en dispose pas, mais de drosophiles à ventre noir de souche sauvage à yeux rouges, ce qui est une option de remplacement astucieuse et peu coûteuse laquelle m’a évité bien des déboires.

Ď. dit: 18 avril 2016 à 14h38

Je consomme néanmoins des gigawatts pour transformer mon onde en mouche, je dois donc impérativement résoudre ce problème avant de passer à la phase II de mes travaux qui consistera à modeler une onde pour en faire une femme répondant point par point à mes exigences : belle, intelligente, travailleuse, avec des gros seins, sensiblev à mon humour, ne me contredisant pas incessamment et n’allant pas commenter sur la RdL.

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 14h42

Rassurons les supporters d’Al-Baladinde, ce massif professeur d’illettres. Suite à une courte enquête menée dans un lépreux quartier de Paris –je me suis fait passer auprès des commerçants que j’ai pu interroger pour un journaliste à la recherche du plus grand écrivain du XXIe siècle refusant tout contact avec les Medias et le monde l’édition- je suis en mesure d’affirmer qu’il n’est nullement « en Sologne », mais qu’il va bien. Actuellement retranché dans son deux-pièces cuisine, tous volets roulants baissés pour faire croire à son absence, muni de ses plats surgelés préférés, il s’imagine lisant –lui qui n’ouvre jamais un livre- au bord d’un lac –probablement une ti.nette, et pédale mollement sur un vélo électrique d’appartement. S’adonnant sans retenue à ce régime, il espère prendre des couleurs, mais on ignore encore lesquelles. Reportage photographique dans la semaine.

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 14h51

Un phénomène courant (presque « normal »…) pour l’anglais/l’ américain

des gars normals..profondes courbettes etc

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 14h55

transformer mon onde en mouche

y’avait pas une caisse qui s’aplait l’ondine..jme souviens d’avoir joué d’dans au fond d’un jardin..on mettait une bache dessus pour faire nautilus et faire le docteur durgence

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 14h56

durgence

vu qu’on pouvait pas faire surface facilement dédé..c’était dangeureux comme tout

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 14h56

J’auto-censure mon reportage chez boumou. C’est trop affreux. La radio, même allemande, ne doit pas se nourrir des misères de la France du bas d’en-dessous du fond du trou.

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 14h58

si ce coup-ci c’est les barbus qui menacent

ils en ont dégommé un dernièrement..un playboy..chus sur que bonne clopine le kiffe

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 15h01

une fois lancé ce stupide crétin de Chaloux ne sait plus s’arrêter

il sonne comme un panzère..à chnille de fadaises téléphonées

Ď. dit: 18 avril 2016 à 15h01

J’imagine Bouguereau bambin en train de faire le docteur. Yen à qu’on dû avoir peur du thermomètre haprès.

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 15h03

une couronne (que certains ont déjà remarquée) compte-tenu de mon rang particulier

..de cocu?..noblesse de robe

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 15h03

Avant de partir, notons que France Culture découvre enfin, non sans maladresse ni conformisme, l’existence d’un écrivain nommé Marguerite Yourcenar.

http://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/marguerite-yourcenar-14-portrait-mosaique?xtmc=YOURCENAR&xtnp=1&xtcr=2

(Le petit ouvrage de Mme Levillain paru récemment chez Fayard n’encombrera pas les esprits, même les moins meublés : il s’oublie au fur et à mesure qu’on le lit et n’apporte aucun point de vue singulier ou nouveau).

Ď. dit: 18 avril 2016 à 15h06

belle, intelligente, travailleuse,

Notez quand même que j’ai tenu à hierarchiser.

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 15h07

Yen à qu’on dû avoir peur du thermomètre haprès

le coup dla bache c’est une de mes nombreuses hinventions..le gars qui devait la machiner à l’exterieur était le frère des deux soeurs qui étaient au tube numéro 1 et numéro 2..hon avait un walkie talkie..c’était du matos à l’époque..on parlait hallemand comme kabloom..

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 15h09

boumou : fadaises téléphonées

Pas de réseau chez boumou. Tout juste, au-dessus, celui des égouts.

Ď. dit: 18 avril 2016 à 15h13

Pauvre Prunier qui s’est fatigué à faire un gros pavé à 10h 59, que tout le monde à sauté pour se dépêcher d’aller lire l̈impayable Chaloux.

La blagounette chalouette dit: 18 avril 2016 à 15h21

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 16 h 42 min

Mais qu’il est drôle ce Chaloux, il devrait écrire des livres.
Un recueil de blagues carambar par exemple.
Pour copier son copain il pourrait l’intituler « Le goût de la burne ».
Sûr que ça deviendrait un classique.
Ici déjà !

Sergio dit: 18 avril 2016 à 16h18

raymond prunier dit: 18 avril 2016 à 10 h 59 min
les épousailles délicates des voyelles et des consonnes

Oui. Quelqu’un qui aurait à la fois beaucoup de recul (comme lorsque l’on écoute parler une langue étrangère que l’on ne connaît qu’à l’état d’ébauche) et des connaissances, des assises étymologiques infinies et surtout immédiates conclurait inévitablement qu’au fond on en est toujours à prononcer des onomatopées.

Ce qui signifie au passage qu’un écrivain, lui aussi, ne fait rien d’autre que coucher sur le papier, transcrire des onomatopées ; même sans les méthodes Duployé ou Prévost-Delaunay !

raymond dit: 18 avril 2016 à 16h54

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 17 h 03 min

D c’est le fils du curé de la paroisse tout le monde sait ça

MONTAIGNEACHEVAL dit: 18 avril 2016 à 17h20

Ah ,si un Tariq Ramadan quelconque ou un autre antisémite de même farine se fût pointé sur la Place de la République, nul doute que ces sauvages ne l’eussent porté en triomphe !!!!!

Mais, dame, un Finkelkraut ! un Juif, donc forcément un tueur de musulmans et un apatride cosmopolite !! Pensez donc !!! Car de Finkosse, ces crétins ne savent rien, ne savent même pas que c’est un intellectuel tourmenté, un fouignozophe, et qui, c’est vrai est fondamentalement tombé dans le préchiprécha réac. Et alors??? On préfère laisser la bonne vieille sanie antisémite couler dans le dos tiède de lq démocratie?
Ce qu’a, ces derniers temps, gloussé Finkosse est navrant, on dirait du Sarkozy cultivé, une France rance, moisie, mais, depuis hier, depuis qu’il a failli se faire lyncher par des djeunnnzzz qui ont autant à voir avec mai 68 que moi avec Montaigne, me rend ce bougre de fouignozof bougrement sympathique..et je préfère 100000 Finkelkraut à un niqab.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1506415-finkielkraut-chasse-de-nuit-debout-au-pays-de-voltaire-on-ne-debat-plus-on-lynche.html

Jibé dit: 18 avril 2016 à 17h23

« les analphabètes monolingues »

Chez toi on sent le pléonasme, Bloom, doublé de mépris !
Tu as oublié Beckett dans ta liste…

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 17h26

Les émissions 2 et 3 sur Yourcenar sur france Q. sont plus intéressantes que la première. Dans la deuxième, Josyane Savigneau qui devrait écrire un livre sur ses rencontres avec l’écrivain, dans la troisième, la si subtile et délicate Sylvia Baron-Supervielle qu’on a toujours grand plaisir à écouter.

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 17h27

je préfère 100000 Finkelkraut à un niqab

..pub des labo suisse lapiquouse pour le libre accés des cochons aux antibiotiques…free pigs

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 17h29

D c’est le fils du curé de la paroisse tout le monde sait ça

une création du crif et du bétard..dracul est infecté aussi
piquouse pour tout lmonde

Sergio dit: 18 avril 2016 à 17h30

MONTAIGNEACHEVAL dit: 18 avril 2016 à 19 h 20 min
autant à voir avec mai 68

Normalement, ça doit sauter une génération, ces trucs, nichtevare ; c’est un peu dans les lois de Mendel et ça y est un peu pas…

Donc faut encore attendre un chouïa havant d’enlever les housses Amadeus…

Jibé dit: 18 avril 2016 à 17h31

« belle, intelligente, travailleuse, avec des gros seins, sensiblev à mon humour, ne me contredisant pas incessamment et n’allant pas commenter sur la RdL. »

Introuvable car inexistante, sérénissime D. !

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 17h33

Mépris. Pauvre Bloomy, c’est son seul bagage. Cependant, ne lui jetons pas la pierre, que nous pourrons garder pour un plus conséquent légume. Il cite le nom Gao Xingjian, un grand écrivain véritable. Et c’est si rare.
On n’entend plus parler de ses traductions en placo-plâtre de Joyce. C’est grand dommage, c’était si drôle.

bouguereau dit: 18 avril 2016 à 17h34

Un recueil de blagues carambar par exemple

je crois qu’a un moment il y havait dla colle de cochon dedans..mais hop le surgeon djénéral a fait mette dla sécotine..

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 17h37

Le style Montaigne vieillit. Le style boumou pourrit. Deux en un destin. Hurkhurkhurk!

Bloom dit: 18 avril 2016 à 17h51

Il cite le nom Gao Xingjian, un grand écrivain véritable. Et c’est si rare.

Minable persifleur, Gao & moi avons la même éditrice: nous nous retrouverons en juin pour un petit repas entre amis. Je lui dirai que parmi ses lecteurs, il y a au moins un xiao ren. C’est un junzi, ça ne le surprendra pas. Zou kai, xiao ren…

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 17h56

Mon pauvre Bloomy, tu lui diras ce que tu voudras, et dans tes termes par toi choisis. Mais aucune de tes paroles ne te rendra moins sot.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 17h57

Finkie , place de la République, comme si vous y étiez.

Le grand Autre, se pointe la gueule -pas encore – enfarinée, pour voir si les Debout débattent.
Malheureusement pour lui, il n’a pas de Périscope, et s’écoutant parler sur F. C., n’écoute pas radio Debout.
Si bien qu’il arrive sur la place pavée, regarde les personnes qui sortent du théâtre , en substance: ignorant totalement cette « kermesse sous cloche »
Las, les indignés n’était pas là pour débattre de la GPA, comme le regrettait finkie, se souvenant de ses heures héroïques du cul pour tout le monde.
Mais le flâneur inconscient, venu en découdre, semble se gourer sur toute la ligne, comme le faisait remarquer un grand reporter qui suit ce mouvement.
Et finkie, sur son visage de grand  » Autre » ne reçut qu’un crachat. Celui d’une femme.

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 18h00

Sans compter qu’il faut toujours être prudent s’agissant du jugement de ceux avec qui l’on déjeune.

Pablo75 dit: 18 avril 2016 à 18h09

@ Janssen J-J

« Je cherche à retrouver une critique de la RDL sur 2066, le roman fleuve de Bolano, sans succès. Quelqu’un saurait-il comment faire ? Je ne suis pas satisfait de ce lien http://www.enriquevilamatas.com/escritores/escrboujue2.html. »

Tu cherches une chronique de P.Assouline ou de n’importe qui en français sur « 2066 »?

Avec Google on ne retrouve pas sur la RDL actuelle de critique sur ce roman de Bolaño. Mais, avant, ce blog avait une autre adresse qui ne marche plus:

http://passouline.blog.lemonde.fr/

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 18h12

Reste, mon pauvre Bloomy, que tu pourrais déjeuner avec le Dalaî Lama, tes traductions n’en seraient pas moins au-dessous du médiocre. Les quelques extraits produits ici l’on suffisamment prouvé. Tu n’y peux rien et moi non plus.

La vie des bêtes dit: 18 avril 2016 à 18h23

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 19 h 37 min
Hurkhurkhurk

Le cri de la burne au fond des bois.
La Tique en est glacée d’effroi.

Polémikoeur. dit: 18 avril 2016 à 18h23

La balise de la page Internet dit : « éloge de la voix »
et la fin du papier dit : « éloge de l’ombre de la voix »,
clin d’œil à Tanizaki inclus, ce n’est pas la même chose,
sans compter que « l’ombre de la voix » est une expression osée.
La voix de l’ombre est assez compréhensible
mais l’ombre de la voix… un écho silencieux ?
Spectrâlement.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 18h31

Elle a publié quoi en japonais, au fait?
Bloom devrait le savoir.

Peut-il ? dit: 18 avril 2016 à 18h35

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 20 h 12 min
et moi non plus

Il est vrai que le pouvoir (comme le savoir) de Chaloux est si proche de l’infiniment petit que seul nano peut « préfixer » sa possible influence sur sa femme, ses enfants et son entourage.
Triste constat.

Polémikoeur. dit: 18 avril 2016 à 18h45

La voix du « courageux inconscient »
ne semble pas avoir laissé de grande ombre
sur la place de la République.
La trace eût-elle été plus mémorable
sans le rejet méprisant et méprisable,
dont il n’est pas question de glorifier
l’atteinte à la liberté d’user paisiblement
de la voie publique ?
Déstabilisiblement.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 18h53

bien sûr, Polé, le grand Autre était là part hasard et il a vu les lumières des flonflons dans le kiosque sous cloche.

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 18h54

J’espère qu’Al-Baladinde n’est pas tombé dans le « lac » auprès duquel il « lisait ». Presque neuf heures et toujours pas de nouvelles. Je commence à m’inquiéter.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 18h57

par hasard
finkie, voulait des répliques. Il en a eu une. Et de taille.
Qu’il sait médiatiser comme une vieille dame âgée à qui on a piqué son sac à main.
Ce qui est à la mesure du personnage c’est qu’il a regretté n’être reconnu que des personnes qui sortaient du théâtre.

Constat dit: 18 avril 2016 à 18h57

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 20 h 54 min
Je commence à m’inquiéter

Sans WG Chaloux n’est rien.
Avec non plus, d’ailleurs.

Chaloux dit: 18 avril 2016 à 18h59

Constat dit: 18 avril 2016 à 20 h 57 min

Je m’inquiète surtout de la pollution des eaux dormantes.

Le lac dit: 18 avril 2016 à 19h08

« eaux dormantes »

Auto-appréciation de Chaloux.
Stagnantes, serait plus juste.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2016 à 19h24

« Nous autres Japonais sommes tous un peu Madame Butterfly ; ou nous l’avons été. Nous avons tous connu ce tourbillon d’émotions que provoque la rencontre avec le grand Occident. Sauf ceux, peut-être, qui se recroquevillent sur un nationalisme étroit pour se protéger d’on ne sait quoi, d’on ne sait qui – peut-être de leur propre peur. La peur d’être bouleversé, modifié au contact d’autrui. Mais si ce n’est pas là ce qu’on appelle la vie, ou l’amour, alors à quoi bon vivre ? »
ah la la c’est beau comme tout ce partage de midi.

Widergänger dit: 18 avril 2016 à 21h07

J’ai plus que 9% de batterie et j’ai oublié mon cordon à Paris. Il y avait un silence magique sur l’étang. C’était divin.

Sergio dit: 19 avril 2016 à 22h11

Widergänger dit: 18 avril 2016 à 23 h 07 min
J’ai plus que 9% de batterie et j’ai oublié mon cordon à Paris.

Des fois il arrive que l’on produise des alims, dites génériques comme beaucoup de choses, censées avec un peu de chance s’adapter à son matériel ; dans un Cora un Casto, on sait jamais… Même les magasins de vélos électriques, ça doit quand même peu à peu se répandre…

JC..... dit: 19 avril 2016 à 4h21

VIOLS TRAGIQUES EN SOLOGNE : 9(petite) morts

Alors qu’il se délectait, près d’un lac paisible, à la lecture du Guide des Egarés de Moise Maïmonide, notre ami Wiwi a été agressé par les walkyries sorties d’un minibus de la Cie Lubrik Way of Life.

Ces neufs jeunes étudiantes scandinaves en sexologie, l’ayant pris pour un sanglier en rut ont exigé de lui ce dont, seul, Casanova fut capable au sortir des Plombs vénitiens…

On l’aurait entendu murmurer entre deux saillies nordiques : « Ah ! la Blaise ! Joies, joies, pleurs de joie ! »

Libéré par des campeurs flamands qui assurèrent l’après vente, il reprend des forces à la Clinique du Docteur Groddeck en ville. Son état est jugé satisfaisant compte tenu de l’épreuve subie…

JC..... dit: 19 avril 2016 à 4h41

Dans la Ville Trois Fois Sainte, un opérateur distrait à oublié sa bombe dans un bus : 21 blessés. On recherche le négligent.

Trois fois sainte ….!

On se demande si au Moyen-Orient, tous ces croyants explosifs n’ont pas intérêt à revêtir leur chef d’un canotier blindé : le Soleil tape si fort sur les calebasses creuses de certains …

dom dit: 19 avril 2016 à 5h00

18 avril 2016 à 19 h 20 min

remue-ménage germanopratin
(à part Sa Grandeur (surtout médiatique), tout le monde s’en fout)

les gens ont le droit de savoir dit: 19 avril 2016 à 5h04

« je préfère 100000 Finkelkraut à un niqab. »

Les gens qui lui ont crâché dessus étaient en niqab ou revendiquaient le port du niqab ??

JC..... dit: 19 avril 2016 à 5h16

Adepte de la lutte contre l’obscurantisme boboïde germano-gratin, nous recommandons la libération de la place de la République, la libre circulation des réacs sur la voie publique, l’usage modéré du canon à eau, du lance-flammes, du gaz moutarde, là où règne Sa Solitude Anne Hidalgo, prêtresse du bon goût ….

JC..... dit: 19 avril 2016 à 6h06

TWEET TWEET

« Un sondage révèle que la lecture est loin de faire partie du quotidien des Tunisiens. Le livre coûte-t-il trop cher ? Comment comprendre les raisons de cette indifférence ? »

Jugement étroit et occidental ! Tant que l’Alcoran est présent dans toutes les bonnes familles, l’essentiel des besoins en lecture est assuré ….

Tout le reste est littérature.

Jibé dit: 19 avril 2016 à 6h34

« Ces neufs jeunes étudiantes scandinaves en sexologie, l’ayant pris pour un sanglier en rut ont exigé de lui ce dont, seul, Casanova fut capable au sortir des Plombs vénitiens… »

D’où les 9% de batterie à l’issue des ébats ? Il est à plat notre WGG !

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 6h35

« Bloom dit: 18 avril 2016 à 19 h 51 min
Minable persifleur,(…)Je lui dirai que parmi ses lecteurs, il y a au moins un xiao ren. C’est un junzi, ça ne le surprendra pas. Zou kai, xiao ren… »

Il y a dans cette communication de notre ami Bloomy un sujet absolument formidable. Si quelqu’un le trouve, je lui envoie un paquet de sucettes. Sujet qui prouve soit qu’Alceste aurait dû « déjeuner » avec Orgon, soit qu’il faut savoir fâcher les cuistres.

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 7h12

J’ai plus que 9% de batterie

plus fort que les 50 belges coincés dans un escalator à une panne de courant..les élus à yavé c’est pire que des bruxellois..ou yavé il a houblié son cordon ptête

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 7h13

je préfère 100000 Finkelkraut à un niqab

..ça hen frait des pauvres konnes

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 7h16

J’ai plus que 9%

havec ça vercingétorix il mettait la paté à jules..mais a la camionetta le dracul..ha la france est foutue..vidé..à plat

Jibe dit: 19 avril 2016 à 7h23

L’essentiel c’est que le vélo électrique ne soit pas à plat aussi, sinon c’est la nuit en forêt assurée pour WGG ! Après l’herbe menue voilà le temps de la froidure…

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 7h30

Jibe dit: 19 avril 2016 à 9 h 23 min

Pas de panique, l’affreux plan d’eau est aux portes du trou. Pas de quoi passer la nuit dehors.

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 8h03

Pour Al-Baladinde, inventons le verbe ‘niaitre ». Il oublie son cordon, il reniait, c’est une reniaissance.

Widergänger dit: 19 avril 2016 à 8h45

La meilleure c’est quand même celle de JC.

Bon, je vous quitte, je n’ai plus que 7%… Je ne sais pas si c’est une renaissance mais ça va s’éteindre, mes pauvres chéris…

Fait un temps magnifique à aller se balader (mon vélo n’est pas électrique cette fois). Je vais passer par Chitenay où il y a la maison de Denis Papin puis vers la vallée de la Loire. Un tour des plus charmants, mes chéris.

chantal dit: 19 avril 2016 à 9h00

très drôle jc, le campeur flamand est un piège pire que les jeunes filles scandinaves, je file me faire une toile : les innocentes ?? je n’ai pas le courage de voir çà …

et l’inconnu du lac, on nous vend du nu bronzé qui fini mal …

https://www.youtube.com/watch?v=J0kISIVjHMY

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 9h01

Widergänger dit: 19 avril 2016 à 10 h 45 min
Fait un temps magnifique à aller se balader

Ouvre au moins tes volets.

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 9h09

Fait un temps magnifique à aller se balader

..va va défoncer les portes houvertes dracul..

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 9h10

c’est mieux que se faire défoncer dans la cave dla commandantur hin mon couillon dchaloux

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 9h12

ma parole baroz et chaloux à deux font la paire..les tontons sont fier comme sil havait un bartabac..profitez profitez..zêtes minions

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 9h15

La meilleure c’est quand même celle de JC

pour faire l’intelligent élu..par les temps qui courent..toutes les aides sont fortutiles et trés necessaires

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 9h23

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 11 h 10 min

Chez boumou, c’est toujours en costumes d’époque.

Polémikoeur. dit: 19 avril 2016 à 9h26

« Courageux et inconscient » ?
Pléonasme ou paradoxe ?
Ni l’un ni l’autre ?
L’un OU l’autre ?
En tout cas, s’il y avait une leçon collective
à tirer de la visite ratée d’une figure
de vedette plus ou moins construite,
ne serait-ce pas de se méfier
de la fabrique d’image
qui, pour fournir
autant de têtes d’affiches
qu’en demandent les « néostars »
et leurs publics de « fans et d’antis »,
produit de plus en plus de l’indéterminé,
du jus de confusion des genres ?
Le (nouveau ?) philosophe pourra toujours
se demander ce qui différencie encore
l’arène médiatique de l’arène tout court.
Terraintement.

Đ. dit: 19 avril 2016 à 9h41

Les batteries qui se déchargent anormalement vite sont révélatrices de la présence d’entités cherchant à se manifester dans le monde matériel.

bonus dvd dit: 19 avril 2016 à 9h57

On retrouvé Julien Clerc et Nicolas Sarkozy, par le réalisateur de Ma mère.

Giovanni Sant'Angelo dit: 19 avril 2016 à 10h07


…inutile de tourner en rond,!…

…enfin des motifs sérieux pour démasquer la vie sociale,!…des liens associatifs mafieux ou  » ripoux « , en relation avec l’état,!…

…des combines et des combines pour nous voler à tour de rôle,!…gentils depuis les crédits, jusqu’à vos collections de bouchons à éventails pour dire,!…

…votre concert d’admirateurs comme pour mes  » grenats démantoïdes « , des prétextes conjugués pour vous obliger à vendre,!…Nenni,!…les liens sociaux trop frais,!…les combines,!…maffias de pierres précieuses en échecs et en plus,!…mon Van Gogh,!…et mes tableaux,!…Ah,!Ah,!…
…les circoncisions dérisoires pour faire complot,!…Ah,!Ah,!…

…chacun les siens pour se faire piéger par l’état et ses collabos ripoux,!…
…la part belle sur le dos d’économies des autres,!…
…comme un film du déjà vu,!…investir dans la vie sociale truffés de parasites ad-hoc,!…
…( parenthèse qui vaut le détour )

…(  » ami entend tu le vol noir des corbeaux sur la plaine,!…ami entend tu ,!…),!…mais on s’en fou,!…cinéma et diversions de terrorismes agrée pour mieux nous voler,!…90 Oui,!…
…l’état coupable express de tout laxisme social, pour nous voler,!…là,!…
…bonjours chez vous,!…etc,!…
…votez pour de la merde de vendus,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
…automatic lover,!…etc,!…à l’onde,!…
…tchin-tchin,!…

Paul Edel dit: 19 avril 2016 à 10h55

Ce qui fascine aujourd’hui c’est un certain silence des écrivains sur la politique du gouvernelent, de Annie Ernaux à Le Clézio.. ou celui des jurés des académies (Goncourt ou Française), alors que les problèmes actuels du pays sont énormes et que la littérature française du 20 ° siècle a une tradition des écrivains engagés : Giono, Gide, Camus, Breton ,Malraux, Bernanos, Sartre, Duras, Blanchot, Semprun.. Aragon, etc etc.. oui les les écrivains se lançaient dans la bataille politique . aujourd’hui ce sont des Finkielkraut, des Onfray, plutôt philosophes.. Millet, ou Houellebecq sont des exceptions. ça étonne..

que sais-je dit: 19 avril 2016 à 11h06

Paul Edel dit: 19 avril 2016 à 12 h 55 min

maintenant il y a prolifération de films, d’écrans , d’images tv et d’ordinateurs, de journalistes, de documentaires, de ‘confessions’ en public, et de séances psys (le moi au centre)

raymond prunier dit: 19 avril 2016 à 11h15

Puisqu’on en est au sujet de la voix et que Paul Edel à juste titre évoque l’absence d’interventions politiques des littéraires voyons voir ce que l’on peut dire de la voix de Hollande: elle est au-dessus du cou, ne vient jamais des tripes, voix de tête avec du vent à l’intérieur, elle évoque l’absence de corps, l’impossibilité de l’incarnation du pouvoir à travers un homme. C’est le corps qui manque le plus. C’est à cet endroit (la voix) que l’on éprouve l’accablant sentiment de n’être pas gouverné, la voix ne touche pas terre, elle vole comme une graine de pissenlit poussée au gré du vent. Les mots eux-mêmes sont hachés n’importe comment, les phrases sont informes, il n’articule rien, la syntaxe ne ressort pas du discours et c’est en ce non sens qu’il est inaudible. Il ne nous parle pas, derrière son front buté sa voix meurt à peine franchie la barre trop légère des lèvres. C’est un blagueur fatigué de ses propres plaisanteries, en rien un orateur.

bernadette dit: 19 avril 2016 à 11h39

« C’est un blagueur fatigué de ses propres plaisanteries, en rien un orateur. »

1/2 neurone cet orateur né et président génial

Quelle voix aujourd'hui? dit: 19 avril 2016 à 12h14

Ce qui fascine aujourd’hui c’est un certain silence des écrivains sur la politique du gouvernelent
Mais il faut plutôt s’ étonner de l’ étonnement de Paul Edel.
A ce sujet Annie Ernaux, par exemple, c’ est uniquement un plan de carrière au sein de la gauche bon ton, bonne forme.
Elle doit tout son engrais à ce terreau.

Quelle voix aujourd'hui? dit: 19 avril 2016 à 12h16

gouvernelent : gouvernement.

Mais accordez-moi un aspect descriptif positif de celui qui nous gouverne lentement…jusqu’ aux prochaines élections!

En anglois dit: 19 avril 2016 à 12h58

Il falloit lire « exploding »; évidemment. C’est de l’anglois ou c’est pas de l’anglois.

Bloom dit: 19 avril 2016 à 13h06

pus sac

du pur dominique venner.
c le moment de s’éclater à Unsere Dame, scumbag!

Miroir, mon beau miroir dit: 19 avril 2016 à 13h07

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 8 h 35 min
il faut savoir fâcher les cuistres

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 13h32

Bloom dit: 19 avril 2016 à 15 h 06 min

Si on n’apprécie pas Blooming Pimple, on est forcément politiquement suspect. Panoplie d’intellectuel de Mardi Gras.

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 13h33

Bloomy, avant ton déjeuner avec « Gao », je vais lui envoyer un petit digest de tes interventions ici. M’étonnerait qu’il digère.

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 13h37

Miroir, mon beau miroir dit: 19 avril 2016 à 15 h 07 min

Même après deux AVC et une hémorragie cérébrale, il y arrive encore. Ce que c’est que le talent, ça ne vous lâche jamais.

Noir c'est noir dit: 19 avril 2016 à 13h45

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 15 h 33 min
je vais lui envoyer un petit digest de tes interventions ici.

La Kommandantur va encore avoir du boulot, le corbeau est à fond.

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 13h50

J’aime beaucoup cet écrivain. Par respect pour lui, je préfère qu’il sache avec quoi il va déjeuner. Je ne fais que mon devoir de lecteur. C’est une grande mission qui m’est confiée. Je ne reculerai pas devant l’ampleur de la tache. Bloomy, ce Confucius en riz gluant, est tellement bête que mon seul souci est que le Maître s’imagine que j’exagère.

Guy Debord. dit: 19 avril 2016 à 14h09

« Il faut lire ce livre en considérant qu’il a été sciemment écrit dans l’intention de nuire à la société spectaculaire. Il n’a jamais rien dit d’outrancier. »

Giovanni Sant'Angelo dit: 19 avril 2016 à 15h03


…enfin, un bout de printemps,…

…lire les bords des nuages,…

…jouer avec les chats, qui ne s’entendent pas,!…chacun pour soi,!…

…encore des courses ou rester chez soi,!…
…un peu d’air alors,!…etc,…

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 16h27

certains mettent Comencini au niveau du Laughton de La Nuit du chasseur

cette démonstration est bizarre puisque ce film a ruiné un espoir de carrière pour laughton. ce srait en effet trés interessant de savoir pourquoi un film ne marche pas..il y en a eu un paquet qui on fait carrière..haprés..haprés hon peut haller au scours dlamère victoire..comprende ça srait mieux
mon pti avis c’est que le cinéma doit hévidemment définir une cibe..mobilisabe a la demande et à l’instant t..y’a pas de martingal pour que ça marche..en revanche y’en a des caisses d’idée reçu pour affirmer qu’ça marchra pas..hon peut tout a fait définir le biznèce d’aujourdhui par leur sinistre effet d’apriori..jicé pourrait te faire un cours la dessus..mais il garde tout pour lui

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 16h34

Je ne reculerai pas devant l’ampleur de la tache

..pour bien moins qu’ça mon fin lettré..il sra flatté d’ête renseigné par un larbin qui raplique quand on le siffle..un lache rédiciviss..et oui tout ça c’est consigné de tes petites mains pleine de pipi ici même ma gargouille..
bref t’es une crevure qu’a même pas les moyens de sa politique de crevure..

la vie dans les bois dit: 19 avril 2016 à 16h53

12 heures sans aucune intervention d’une ondine ici… on voit le niveau où ça nous descend la rdl… heureusement qu’il y a Polémikoeur pour écoper.

Chaloux dit: 19 avril 2016 à 17h17

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 18 h 34 min

Ils ont porté, hein boumou, mes coups! T’en remettras pas.

Sergio dit: 19 avril 2016 à 17h27

@ils sont priés de me l’astiquer dit: 19 avril 2016 à 18 h 37 min

Bon c’est bon on voit bien l’anaglyphe, mais maintenant pour les lunettes 3D faut déterminer si on les met verticalement ou si on superpose les yeux ça pourrait être pas mal, après tout…

la vie dans les bois dit: 19 avril 2016 à 18h03

Pour saluer… Dina, une femme aux yeux diamant. Qui avait accueilli, dans les confins, la fanfare.
http://www.la-croix.com/Culture/Ronit-Elkabetz-ecorchee-vive-cinema-israelien-2016-04-19-1300754436

_______________________

@18h53, usurpant un pseudo, mais plus que ça, tu me sembles habité d’un noir désir. Il ne me plairait pas d’être le jouet de ta rechute.
Fais-toi soigner, c’est mon seul conseil.Pour ton entourage, ou ce qu’il en reste.

Al Ceste dit: 19 avril 2016 à 19h28

bouguereau dit: 19 avril 2016 à 18 h 27 min

certains mettent Comencini au niveau du Laughton de La Nuit du chasseur

cette démonstration est bizarre puisque ce film a ruiné un espoir de carrière pour laughton.
……………
La comparaison portait surtout sur la façon de respecter les enfants.

Et, pas si bizarre que ça car La Nuit du chasseur, lui aussi boudé à sa sortie (j’en parle aux débuts de ce blogue), s’il a carbonisé Laughton comme auteur, a pu faire une carrière en cinéclub et en DVD.

JC..... dit: 20 avril 2016 à 5h46

« Bloomy, ce Confucius en riz gluant »

L’image est belle, certes, mais injustifiée, car Confucius… tout de même, c’est immérité !

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 6h09

« un junzi ». JC, c’est Blooming Pimple qui a fait lui-même allusion au confucianisme. Je me suis contenté (ô combien) de lui répondre.
J’ajoute pour les autres -ceux qui ne sauteraient pas les communications de boumou- que je ne perdrais évidemment pas une seconde à signaler à qui que ce soit un convive de bout de table dont personne sur le moment ne remarquera la présence, et que tout le monde aura oublié le lendemain.

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 6h19

D. dit: 20 avril 2016 à 0 h 47 min
Ce soir j’ai mangé du boudin aux châtaignes.

Un boudin et deux chataignes? D. a dû regarder « L’inconnu du Lac »…

renato dit: 20 avril 2016 à 6h53

« Ce qui fascine aujourd’hui c’est un certain silence des écrivains sur la politique du gouvernelent… »

Il y a une réaction s’il y a une stratégie; or, depuis environ 30 années on ne voit que de la tactique, partout où on regarde, du moins en Europe. Donc, il est vrai que les écrivains ne sont pas très intelligents… je dirais même qu’ils sont un peu bêtes, mais pas assez pour tomber dans l’inanité politique qui s’exprime désormais à tous le sauces…

JC..... dit: 20 avril 2016 à 7h05

Les écrivains sont des bons à rien, des rêveurs solitaires, des malades de l’ego, des porteurs de décorations littéraires à la Brejnev.

Ceux qui n’ont rien écrit, rien publié, vont hurler à la destruction d’icones ! Mais ceux qui ont transpiré devant leur clavier pour de vrai seront d’accord avec ce que j’affirme haut et fort : les écrivains sont des gros nuls, tout juste bon à impressionner le bourgeois qui n’a pas à gagner sa vie….

Une activité qui se perd…. heureusement pour la société humaine qui a autre chose à faire qu’à proustiser moderne !

bouguereau dit: 20 avril 2016 à 7h20

tout juste bon à impressionner le bourgeois qui n’a pas à gagner sa vie….Une activité qui se perd….

hurkurkurkurk ?

bouguereau dit: 20 avril 2016 à 7h21

c’est une question jicé..je ne me permétrais pas de persifler sur leur acharnement hà la tâche

bouguereau dit: 20 avril 2016 à 7h23

s’il a carbonisé Laughton comme auteur, a pu faire une carrière en cinéclub et en DVD

le film pas laughton..mort depuis longtemps.
et pour comenchini ta citation d’un con de critique de l’époque ne fait pas une analyse dun bide au box office..hévidemment

bouguereau dit: 20 avril 2016 à 7h26

Ce soir j’ai mangé du boudin aux châtaignes

..dabitude t’es plus impliqué gonzo dédé..là hon dirait du cristine

JC..... dit: 20 avril 2016 à 7h46

Peu à peu, tombant sous notre pression dans le strip-tease Face de bouc, notre compère Dédé va arriver à nous pondre un terrible aveu nécro-zoophile qui nous retournera les sangs:

« Ce soir, j’enfile une mouche morte… ! »

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 7h51

 » tout juste bon à impressionner le bourgeois qui n’a pas à gagner sa vie…. »

JC, on ne peut pas réduire la réflexion sur « la vie » au discours ultra-libéral. Vous êtes aliénant. La littérature -la bonne, pas tous ces pâtés industriels qu’on essaie de faire passer à un public dénué de références et vraiment désarmé pour des « romans »- enseigne la faculté de choisir. Il est évident que l’ultra-libéralisme, qui n’est rien d’autre qu’un système d’esclavagisme consenti, a pour premier ennemi la faculté de choix, donc la littérature. La monétisation du littéraire par les éditeurs, à l’exception de tout autre critère de sélection de la production, le dégrade au rang de « divertissement », éjectant de la sorte sa fonction première, et obéissant aux principes économiques et politiques qui s’imposent. C’est évidemment le trait d’une époque qui tend vers la privation des libertés individuelles par un système qui n’a d’autre modèle, pas l’exclusion de tout ce qui n’est pas lui, que le religieux. Ce que Dieu -le dieu des hommes, il n’y a pas lieu de statuer sur les intuitions religieuses des mystiques- permettait autrefois en matière de pouvoir, l’ignorance des masses l’accomplit aujourd’hui. Gattaz est le Bossuet que mérite notre temps.

JC..... dit: 20 avril 2016 à 7h54

« JC, on ne peut pas réduire la réflexion sur « la vie » au discours ultra-libéral. » (Chaloux)

Chaloux, on ne peut pas réduire la réflexion sur « la vie » au discours ultra-littéraire …

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 7h54

 » par l’exclusion ».

boumou devrait cesser d’exhiber sans relâche les plaies que je lui causées. Il n’y a pas plus maladroit que de signer les bulletins de victoire de son adversaire…

JC..... dit: 20 avril 2016 à 7h59

Bouguereau, ne nous mentons pas, est le magnifique Quasimodo de Notre-Dame de Passouline !
(le premier qui dit que Clopine en est l’Esméralda est prié de joindre d’urgence un magasin Afflelou…)

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 8h09

JC, le pouvoir de choisir n’est pas une donnée « ultra-littéraire », c’est une faculté humaine.
Pour cette raison, d’ailleurs, je suis persuadé que les écrivains vont devoir redevenir des artisans indépendants, ce qui exclue donc la gratuité qui est une illusion d’auteur-fonctionnaire, et tout monopole des grands trusts éditoriaux sur la création. Cela malgré les résultats parait-il « décevants » des productions sur Internet (encore qu’il en sorte aussi de grands succès de librairie, souvent pour le pire pour l’instant). Mais on ne peut pas non plus juger l’histoire de l’imprimerie sur ses dix ou quinze premières années.

JC..... dit: 20 avril 2016 à 8h24

Vous comprenez que la littérature ne me passionne plus depuis longtemps, Chaloux, car c’est du passé… du passé décomposé !

Par contre, l’élection américaine me procure des orgasmes intellectuels inouïs, me passionne intensément : DONALD TRUMP est si sympathique, son épouse si discrète, ses interventions si nuancées, son charisme si turbulent….

Un milliardaire, entrepreneurial, ne peut pas être un mauvais homme : on est pas au Mexique ou au Brésil.

Dieu ! J’aurais aimé le voir à la NUIT DEBOUT en lieu et place de FINKIE la pleurniche !

JC..... dit: 20 avril 2016 à 8h39

Le jury du Goncourt grec de l’époque lui avait filé un Prix de Poésie, il me semble …

Ah ! l’objectivité des jurys !

Clopine, définitivement un cas à part... dit: 20 avril 2016 à 8h39

Bravo, bravissimo, MERCI VRAIMENT à Samuel Gontier de Télérama pour sa lettre au CSA, merci à notre hôte de l’avoir relayée, et si, effectivement, l’incident « Finkielkraut » pouvait servir à arrêter ce genre de manipulations « par défaut » (présenter un intervenant sans mentionner sa place réelle sur l’échiquier politique ou syndical), ce serait pain béni.

Dans les exemples cités par Gontier, les plus nombreux proviennent des personnalités de la FNSEA, qui parlent « en tant qu’agriculteurs » sans qu’on sache qu’en réalité, ils font partie des lobbys de la malbouffe et ont complètement partie liée au système qui détruit, d’abord lentement et désormais de plus en plus vite, la terre qui nous nourrit tous…

Mais comment le faire savoir au plus grand nombre ? Comment arriver à faire prendre conscience de l’urgence d’une sortie de modèles mortifères et dépassés ? Tous les (petits) pas sont bons !

Et enfin, je suis bien contente d’apprendre que ce n’est qu’une infime minorité radicalisée et religieuse des Nuits debout qui a participé à l’exclusion d’Alain Finkiekraut ; je l’avais pressenti, même si j’avais attribué à l’extrême-droite ce qui relève, apparemment, de l’extrême-gauche.

Encore qu’à mon sens, il y a une contradiction irréductible entre les positions politiques de l’extrême-gauche et une quelconque acceptation de la religion. Je sais qu’il y a quelques années, une mésaventure de cet ordre est arrivé au NPA, qui avait accepté de donner des responsabilités politiques à l’une de leurs adhérentes, qui portait le voile (!!!). C’est effarant et consternant. Pour ma part, je reste fermement appuyée sur mes deux jambes, laïcité et athéisme : c’est la meilleure position, à mon sens, pour rester debout et tenter d’appréhender le monde…

ribouldingue dit: 20 avril 2016 à 8h54

« je l’avais pressenti, même si j’avais attribué à l’extrême-droite ce qui relève, apparemment, de l’extrême-gauche. »

Voilà qui montre le degré de culture politique de Clopine! Nuit debout tolérant la présence de militants d’extrême droite! Pauvre Clopine.

Đ. dit: 20 avril 2016 à 9h03

laïcité et athéisme : c’est la meilleure position, à mon sens, pour rester debout et tenter d’appréhender le monde

L’avenir le dira mais ne jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une position largement minoritaire au vu des convictions de la population mondiale.
(la petite gauche franchouillarde et nombrilustevayant toujours eu cette sale manie d’imaginer que le monde entier à le regard posé sur elle).
Quand on sait à quoi pense et ressemble le monde entier, cela aboutit à un immense éclat de rire.

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 9h04

Je ne connaissais pas Samuel Gontier. Merci à Pierre Assouline et à Clopine. L’article sur le débat qui a suivi le docu-drame Hollande avec les journalistes de F2 (notamment les deux inénarrables, Saint-Cricq -mais que fait-elle là?- et Lenglet), est lui aussi édifiant. A part Elise Lucet, le journalisme sur France 2 est une somme d’amateurismes, une chaîne de maillons faibles dont on cherche le maillon fort…

JC..... dit: 20 avril 2016 à 9h05

« je l’avais pressenti, même si j’avais attribué à l’extrême-droite ce qui relève, apparemment, de l’extrême-gauche. » (Clopine)

C’est la meilleure de l’année …. et ça a le droit de vote !!! On devrait généraliser le vote à point, en fonction des neurones en activité.

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 9h07

Clopine, l’idée de Dieu (rien que l’idée si l’on ne veut pas du reste) me semble tout de même difficile à ignorer complètement, c’est une partie de l’homme.

Clopine, la têtue du têtard... dit: 20 avril 2016 à 9h13

Ribouldingue, ce que j’avais dans la tête, c’était que des militants d’extrême-droite s’étaient infiltrés chez les Nuits Debout pour, à force de provocations, tenter de discréditer le mouvement. Ce sont donc des militants « islamo-gauchistes antisémites » (c’est-à-dire, à mon sens, une tendance qu’on ne peut ranger commodément dans le même tiroir que Mélenchon, nous sommes donc là en-dehors des clivages habituels droite-gauche) qui se sont chargés du boulot… L’important est que les Nuits Debout tiennent le coup et continuent d’interroger le monde. A mon sens, bien sûr.

Chaloux dit: 20 avril 2016 à 9h15

Clopine, l’antisémitsime était en grande partie à gauche avant l’affaire Dreyfus qui l’a fait basculer à droite. Il y retourne par l’extrême gauche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*