J.M. Besnier : « La technologie ne doit pas se couper des sources du langage »
Jean-Michel Besnier, philosophe, responsable d’un pôle de recherche sur les problèmes de santé connectée et d’humain augmenté à Paris-Sorbonne, est de ces chercheurs qui, en France, travaillent sur les conséquences du transhumanisme, du posthumanisme, de l’intelligence artificielle et de la robotisation sur la société. Il est notamment l’auteur de Demain les posthumains : Le futur a-t-il encore besoin de nous ? (Fayard/Pluriel, 2012), L’Homme simplifié : Le syndrome de la touche étoile (Fayard, avec Francis Brunelle et Florence Gazeau de Un cerveau très prometteur : Conversation autour des neurosciences (Le Pommier,
La République des livres : Curieux comme les robots se présentent presque tous sous une apparence androïde ou humanoïde… Comment expliquez-vous cela ?
Jean-Michel Besnier : Cette obstination à leur donner une forme humaine est pour moi une source d’interrogation. J’ai longtemps pensé que cela ne correspondait pas à une nécessité fonctionnelle. Une lessiveuse à roulettes ferait tout aussi bien l’affaire. On dit que c’est pour susciter l’empathie, ce qui ne pas de soi par exemple pour les robots utilisés en archéologie sous-marine. Parfois, on donne également une explication néo-darwinienne selon laquelle la forme humaine, autrement dit notre conformation physique correspond aux exigences de l’environnement. De ce point de vue là, le robot participerait de cette exigence et serait plus fonctionnel s’il est muni d’une tête, d’un tronc, de bras et de jambes.
C’est pourtant le cas depuis l’invention du mythe du Golem, non depuis sa apparition dans un psaume de l’Ancien testament mais depuis sa création dans le ghetto de Prague au XVIème siècle…
Certainement mais il y avait là une propension animiste : on était sinon dans une mentalité primitive, du moins dans quelque chose d’archaïque ; il y avait une projection. On peut penser que depuis, la chose ayant été largement décantée, la prévalence aurait été donnée à des impératifs pragmatiques. Ce n’est pas le cas. Même les roboticiens les plus raisonnables, ceux qui disent vouloir rendre des services, faire des outils et prendre leurs distances avec un imaginaire jugé plutôt parasitaire qu’autre chose, même ceux-là font des robots à forme humaine. Même quand ils fabriquent un robot aspirateur, ils ne lui donneront peut-être pas une forme humaine mais celle d’un animal domestique, quelque chose sur quoi mobiliser nos neurones-miroir à l’origine de nos comportements d’empathie. Comme si on avait besoin de ça ! Il y a là comme une persistance de l’animisme.
Le comité d’éthique a-t-il son mot à dire sur les problèmes soulevés par l’intelligence artificielle ?
Le comité les a déjà croisés à maints égards. Lorsqu’il aborde les problèmes entrainés par le décryptage et l’édition du génome, cela mobilise nécessairement l’intelligence artificielle. De toute façon, les questions de technologies d’imagerie, cérébrales ou médicales, relèvent déjà de l’intelligence artificielle. Cela dit, je n’ai pas lu d’avis du comité consultatif national d’éthique présidé par Jean-Claude Ameisen qui aurait exprimé une prise de position explicite sur la question. C’est totalement dans leur champ de compétences si l’on en juge par tout ce qu’ils ont déjà fait à propos des neurosciences.
Ceux qui fabriquent des automates réfléchissent-ils à la perspective de leur donner des dilemmes d’ordre moral ?
La direction générale des armements (DGA) se pose la question de l’éthique des robots. En 2010 déjà, j’y avais été auditionné sur la question et je m’étais rendu compte qu’ils allaient déjà très loin dans le domaine, mais avec des hypothèses de travail extrêmement naïves et déconcertantes pour un philosophe. Car ceux qui envisagent l’interface du robot en des termes moraux pensent la morale en termes de discrimination entre le bien et le mal, l’ami et l’ennemi, le favorable et le défavorable. On est là en plein dans le binaire imposé par le numérique. Faire un robot moral revient à faire un robot qui sait scanner l’uniforme de l’ennemi. Les roboticiens parlent de conscience. Ils peuvent la donner à leur robot à condition de s’attacher à une définition minimale de la conscience, à savoir : est conscient le dispositif ou l’organisme capable de distinguer entre soi et non-soi. Cela permet d’avoir une situation de retrait par rapport à une situation. C’est assez primaire. Mais quand les sciences cognitives se sont emparées de la conscience, elles avaient déjà opéré une déflation sémantique du concept, loin du cartésianisme, ce qui leur a permis de doter animaux et végétaux d’une conscience. Les roboticiens ont donc conçu des robots dotés d’heuristiques réflexives, c’est à dire de dispositifs de rétroaction qui réaménagent leur combinatoires interne en fonction du dispositif extérieur. Le robot aspirateur se cognera trois fois au pied d’une table jusqu’à ce qu’un calcul lui permette de l’éviter. Ainsi, on se donne à bon compte la possibilité d’appeler cela de la conscience puisqu’on a affaire à un système qui s’adapte. Avec la psychologie comportamentaliste, qui a fini par définir l’être humain comme une boite noire qui émet des output et reçoit des input, on aboutit à une éviction de la vie intérieure, laquelle ne pouvait qu’aboutir à ce minimalisme conceptuel.
En quoi la notion de plasticité cérébrale, de plus en plus souvent évoquée, est-elle lourde d’équivoque ?
Parce qu’elle accrédite l’idée que l’humain est indéfiniment malléable. Ce qui est potentiellement dangereux. L’homme n’est pas de la terre glaise que l’on peut sculpter indéfiniment. Les neurobiologistes savent bien que c’est faux, ils connaissent les limites de cette plasticité. Je lui préfère la notion rousseauiste de perfectibilité, qui me paraît plus réaliste et raisonnable. On ne peut pas augmenter l’humain indéfiniment et le plier à tous les formats. Pour autant, je ne suis pas essentialiste ; je ne crois plus dans la conception fixiste de l’humain, pour autant l’autre biais me paraît assez pernicieux.
Puisqu’on parle d’augmentation de l’humain, problématique au cœur du transhumanisme, comment définissez-vous celui-ci ? Philosophie ? Idéologie ? secte ?…
Plutôt un mouvement d’opinion dans lequel se reconnaissent des gens qui considèrent que, aujourd’hui, ce sont les sciences et les technologies qui doivent pouvoir réaliser les aspirations de l’humanité. Encore faut-il définir ce que veut celle-ci. Le transhumanisme va du plus soft, dans sa version française, au plus hard, dans sa version américaine. Les Français de ce courant sont là-dessus assez baba cool et new age ; ils disent en gros que les sciences et les techniques devraient se démocratiser et permettre la réalisation des idéaux égalitaires et l’augmentation de la longévité ; ils ont encore la candeur de s’imaginer qu’en se multipliant, l’offre technologique va diminuer le prix des produits. Les Américains, eux, n’ont pas cet idéalisme : ils sont même parfaitement cyniques ; ils croient à une rupture beaucoup plus radicale préparée aujourd’hui par les sciences et les technologies et annoncée pour 2045 ; ils l’appellent de leurs vœux car ils estiment que l’humanité a provoqué suffisamment de dégâts et qu’elle a donc fait son temps ; leur radicalité se manifeste par leur conviction que la rupture se traduira par l’émergence d’une nouvelle espèce ; c’est pour cela que le posthumain est dans leur lexique courant ; et comme on ignore tous ce que ce sera, c’est englobé dans le concept de « singularité ». Autrement l’inédit, l’imprévisible, l’imprédictible. Il y a là une composante quasi religieuse : on est dans l’attente. Mais les conditions de cette émergence se préparent tout en sachant qu’on ne sait rien de ce qui va émerger ! Ce n’est pas une secte car il n’y a pas de complot mais il y a un gourou (Raymond Kurzweil) et le sentiment d’appartenir à une certaine élite. L’université de la Singularité, dans la Silicon Valley, réunit les visionnaires du monde entier…
Mais ce ne sont pas de simples allumés quand on sait les forces financières qui sont derrière : Google, Microsoft, la Nasa, lesquels sont aussi en pointe dans la recherche sur l’intelligence artificielle…
Parfaitement. Il y a là des puissances d’argent redoutables. Ce qui m’impressionne le plus, c’est que ces gens sont pour l’innovation à tout crin, ils multiplient les start-up et investissent dans les biotechnologies ; or quelle est la logique intrinsèque qui conduirait de la gestion du cyberespace aux recherches sur le vieillissement. Seulement voilà, il leur faut impérativement prendre pied dans tous les champs de l’innovation, mus par une irrépressible pulsion d’hégémonie. On est passés d’une logique lamarckienne à une logique darwinienne : avant, du temps de « l’épopée de l’obscur » comme on disait, on considérait que la science et la technique servaient le progrès et permettaient une meilleure adaptation ; désormais, on est dans l’idée de multiplier objets et dispositifs, et attendre que s’opère une sélection par le marché à l’issue de laquelle certaines innovations survivront, d’autres pas. Face à ce cynisme, on ne peut plus moraliser. Ainsi on est passé d’une médecine qui soigne à une médecine qui répare.
La différence est si profonde ?
Et comment ! Elle engage une conception mécaniste du vivant et invalide complètement la conception traditionnellement vitaliste du vivant. On s’est donc installé dans l’idée qu’il peut en être de l’humain comme de la machine. On répare ! A mes yeux, ce qui est capital, c’est que l’on s’est engagé résolument dans une démarche désymbolisatrice. Lorsqu’il s’agissait encore de soigner, on était dans le langage, le culturel. Quand le médecin examinait un patient, il lui parlait et l’écoutait, persuadé qu’il ne souffrait pas que d’une panne mais que son mal avait aussi un environnement symbolique. Cette dimension disparaît dès lors que l’on ne considère plus l’organisme que comme une mécanique dont il faut entretenir et changer les pièces. Les médecins s’en plaignent mais s’y résignent et conviennent que le dialogue avec le patient ne soit plus essentiel.
Mais c’est toute la société qui a évolué ainsi…
Certainement et dans les hôpitaux, cela se traduit par l’obligation de ne pas rester plus de dix minutes avec un patient. L’entretien, tenu pour un bavardage, est considéré comme superflu. Il faut désormais être spécialiste en traitement du signal pour gérer l’imagerie médicale et pour traiter les datas résultant des capteurs et des implants. Là comme ailleurs, les ingénieurs vont prendre le pas.
A propos, comment traduisez-vous le maître-mot des colloques transhumanistes enhancement : « améliorer » ou « augmenter » ?
Ils n’ont qu’un seul mot pour les deux, qu’ils accentuent pour pencher du côté du quantitatif ou du côté du mélioratif. J’ai toujours soutenu qu’en français, on pouvait admettre les deux, mais il faut bien constater qu’« augmenter » l’a emporté. Et l’usage prévaut bien qu’il y ait un choix stratégique et idéologique dans l’utilisation qu’on fait de ce concept.
Mais quand des transhumanistes vous disent que, puisque vous portez des lunettes, vous êtes déjà augmenté, vous répondez quoi ?
Je réponds que c’est une idiotie. Ma vue est tout au plus réparée, remédiée, comme l’aurait pu être mon ouï par un sonotone, ou ma hanche. Je serais augmenté quand on aura introduit dans mon génome des gènes de la chauve-souris pour son audition ou des gènes du requin pour sa sensibilité aux ondes électriques. La limite, c’est la transgression de ce qui est donné nativement aux humains. Le prétexte à l’augmentation tient dans le déficit et dans le handicap. Quand on remédie à un handicap, on est tenté par l’idée de booster. Voyez l’athlète Oscar Pistorius amputé des jambes et équipé de prothèses en fibre de carbone. En 2008, le comité olympique lui avait interdit de concourir avec les valides parce qu’on avait peur qu’il les humilie ; derrière cela, il y avait l’idée que les Jeux n’étaient pas destinés à fabriquer des dieux mais à témoigner de l’excellence de l’humain ; or avec la candidature du sud-africain, le format valorisé depuis l’aube de la Grèce était transgressé.
Curieusement, la Renaissance est le modèle des transhumanistes…
Ce n’est pas Condorcet ni la Révolution française, ni l’annonce d’un progrès indéfini des sciences et des techniques, c’est la Renaissance comme ouverture de tous les possibles. Ils en conservé surtout la dimension de rupture avec le Moyen-Age et la mondialisation.
Tout de même, comment ne pas voir les germes d’un totalitarisme dans le projet de créer une nouvelle espèce ?
Il y a effectivement un totalitarisme soft dans l’ambition de créer quelque chose qui va bien plus loin qu’un homme nouveau. Mais je place cela en droite ligne avec le futurisme de Marinetti. La lecture de son manifeste est sidérante : la prémonition de l’homme d’acier, c’est l’homme qui en a fini avec la passivité du corps, de la nature, de la femme ; comme il ne veut plus subir, il agit mais grâce à l’acier. On est en plein mythe de la réactivité ; la réflexion, considérée comme une temporisation, est congédiée.
Mais n’y a-t-il pas un soubassement religieux dans cet esprit ?
Quand on lit attentivement les travaux du philosophe suédois Nick Bostrom, qui a créé la première association transhumaniste mondiale, on découvre des incursions du côté de la gnose des premiers siècles de la chrétienté. Il reprend l’idée selon laquelle Dieu, assailli par les forces du Mal qui l’ont obligé à saboter son travail, n’a pas pu aller jusqu’au bout de sa création, il a laissé des choses en chantier, d’où le fait que nous soyons inachevés, mortels etc Les transhumanistes veulent aujourd’hui en finir avec la conscience ; ils considèrent qu’elle a été un avantage sélectif à une période donnée de l’histoire de l’espèce, mais qu’elle est devenue un frein. Ainsi l’humanité serait menacée de disparition si l’intelligence n’est pas remplacée par l’instinct.
On n’a pas l’impression que votre cœur balance entre le cyborg et l’homme bionique, la machine métal et la reproduction du génome biologique. Alors, la peste et le choléra ?
Non, car je ne suis pas manichéen. Mais j’aime la chair ! Je place mes espoirs dans la biologie si elle permet de traiter des maladies génétiques. Mais je reste circonspect car, dès qu’il y a technologie, il y a risque de démesure. Ce qui m’inquiète le plus, c’est la disparition du symbolique. Si on laisse faire la technologie et qu’elle se coupe des sources du langage, l’hégémonie sera plus radicale ; rien ne m’inquiète comme de voir la technologie condamner le langage comme source de toutes les misères, et les technophiles substituer un univers de signaux à un univers de signes.
(Illustrations de Istock et Harry Campbell, photo Passou)
1 114 Réponses pour J.M. Besnier : « La technologie ne doit pas se couper des sources du langage »
Jibé dit: 13 juillet 2016 à 10 h 39 min
Oui, Charles, mais qui l’a créé ?
Quoi l’a créé ? mais l’agrégation d’atomes au sein du vaste Univers. Le reste est mythologie …
le temps désormais consacré à la consultation d’un médecin spécialiste est de 10 minutes, il vous ausculte, n’écoute pratiquement pas vos plaintes et petits bobos, seul le scanner ou l’irm font loi. Un moment décisif donc que le rapport médical d’une affection chronique.
notre corps a en fait 2 cerveaux, celui qui peut se dominer par la raison, et celui qui est le reflet direct de nos émotions, l’intestin.
En fait nous sommes mutants depuis la nuit des temps, et c’est ce que certains par la médecine de transplantation, la reconstruction articulaire et osseuse tentent de dépasser.
Je ne sais pas grand – chose, seulement procédé à quelques tests et examens récemment, pour le moment je préfère garder mon matos même un peu amoché que de me faire charcuter, si quelqu’un veut se dévouer pour raconter ses transplantations, je l’écoute avec attention.
le boug a bien compris que « LA TECHNOLOGIE NE DOIT PAS SE COUPER DES SOURCES DU LANGAGE » !
Le XVIème ?!
Ce quartier qui pue le parfum de l’argent volé aux pauvres, de l’inégalités, de l’hypocrisie sociale, du mensonge, de la combine capitaliste ?…
Comment peut on vivre, enseigner, dans ce cloaque propre, dans ce repaire de truands, dans cette Cour des Minables ?!
« Quoi l’a créé ? mais l’agrégation d’atomes au sein du vaste Univers. »
D’autres, comme D., prétendront que c’est Dieu. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas l’homme. Donc, la création de l’homme par l’homme relève bien de la mythologie, comme je le disais plus bas…
Abattons les abattoirs ! Liberté pour les bœufs, les vaches, les veaux, les moutons, les agneaux
..je vois que les chèvres n’y sont pas..pas facile de renvoyer 20000 de franche camaradrie au néant..
il vous ausculte, n’écoute pratiquement pas vos plaintes et petits bobos, seul le scanner ou l’irm font loi
même pas un touché ?..les carabins sont des jeanfoutes béré
« Comment peut on vivre, enseigner, dans ce cloaque propre, dans ce repaire de truands, dans cette Cour des Minables ?! »
En votant Macron, comme s’apprête à le faire WGG. Pour Passou, je ne sais pas ?
Je garde les chèvres pour mes frères Grecs, pensant que l’expérience des Dix Mille ne s’est pas perdue …
C’est pas béré mais Chantal qui n’a pas eu son touché rectal, le boug, faut suivre !
A qui profite le crime, Jibé? Certainement pas au petit gros à lunettes. Remplacer Valls par Macron pour le doubler à droite…Où est le gain? C’est même pire, car Macron n’étant pas Premier ministre est plus libre que Valls de se présenter en 2017.
La vérité est que le navire fait eau de toutes parts et que le pgàl ne contrôle plus rien.
Quant à l’illusion de WG sur la « nouveauté » de Macron, elle est à peine croyable. Macron est à l’Elysée depuis le premier jour du pgàl. Il a endossé, peut-être en partie suggéré, toutes les décisions catastrophiques prises depuis 2012! S’il arrive à donner une impression de virginité politique à quelqu’un comme WG, c’est vraiment un magicien hors pair, le Houdini de la politique!
Macron est un gérontophile …. c’est prouvé !
« c’est l’homme qui dit le droit, et lui seul. »
tes lois béré c’est que des conneries !
« c’est l’homme qui dit le droit, et lui seul. »
tes lois béré c’est que des konneries !
« Je garde les chèvres pour mes frères Grecs »
Et les ânes pour Clopine ?
ha bon béré l’a déjà eu..
Macron a la gueule de l’emploi : vendeur de Gode d’occasion…
ha oui c’est chantal..pardon chantal..je pensais que tu avais tout pour être heureuse..
Ce serait pas plutôt le 17ième, Jibé? Enfin, le « bon 17ième » vaut largement le 16ième…
Avec un mouvement et sans parti, Macron ne sera jamais élu, closer !
Et Hollande disperse pour mieux régner…
16e, bon 17e, 8e ou 7e, c’est ce qu’Aragon appelle les beaux quartiers, closer…
« Et les ânes pour Clopine ? » (JB)
Ces rumeurs sont infondées, des témoins dignes de foi ont décrit la scène : mis en présence du sujet, de l’objet si vous préférez, les ânes prennent la fuite …
Non closer, pas de sorbetière, c’est juste pour embellir la phrase.
Tout ça pour dire que la technologie de base utilisée échappe au plus grand nombre, je ne rejoins pas le point de vue de J M Besnier mais circule nombre d’objets à destination des masses consommatrices mis au point par des ingénieurs dont le fonctionnement et les principes échappent à la compréhension de l’utilisateur , en cela nous sommes déjà dépassés par nos outils, nous avons affaire à une sophistication aussi pouvons-nous prévoir être un jour dépassés par le produit des intelligence artificielles peut-être pas dans le sens de la prise de pouvoir mais dans le genre dérèglement, est-ce que les algorithmes sont potentiellement vulnérables? On pense à l’ingénierie de la NASA qui paraît comme le sommet de toutes les inventions et qui me paraît sur-humaine. A l’extrême opposé le secteur en développement des nano-technologies.
les objets connectés
http://www.stuffi.fr/20-8-milliards-dobjets-connectes-en-2020/
D’accord, Jibé, mais il faut être précis sur le « prestigieux blog à Passou » (copyright Phil)!
Hollande sera réélu avec 82% des voix, mais il parait que l’Histoire ne repasse jamais les mêmes plats ?
Sois gentil avec Clopine, JC, je crois qu’elle n’a pas trop le moral en ce moment…
bah çà va , ils ne m’ont trouvé qu’une hernie discale à la place d’un cancer de l’intestin, 1 an de recherche …
pour la vertèbre amochée je peux avaler du collagène marin, la prothèse en plastique je flippe encore un peu …
toucher rectal je veux bien si tu arrives à pincer mon coccyx et à tirer doucement, je te cache pas que je préfère un pro …
les analyses c’est rigolo surcout pour voir si ton cerveau percute, qui a vu l’expo de houellebecq avec ses radiographies exposées ?
Et Hollande disperse pour mieux régner…
c’est un malin..il a appris l’coup à chirac..talleyrand à coté c’t’un benet
post précédent en modération
Et Hollande disperse pour mieux régner
Décidément vous voyez en lui un stratège, je pense que s’il était réélu ce serait comme Chirac parce que l’électorat se verrait acculé à ce choix.
qui a vu l’expo de houellebecq
c’est un clystère qu’y tfaut chantal..ça prend cher
Prague est devenu un supermarché à touristes, le golem, une citrouille à la oual disney qui traverse un pont charles couvert de Chinois. voilà pour l’update techno du jour.
..elle plusse de cochonnerie qu’moi béré..
un pont charles couvert de Chinois.
un nouveau type d’emballage?
Prague est devenu un supermarché à touristes
suffit d’héviter tout les cashmachines phil..le quartier juif..le chateau en haut..le pont karlos faut l’faire 1 fois a 6 heure du mat..tout l’reste..la ville quoi c’est archi bonnard
Elu, peut-être pas, mais il peut vouloir faire un galop d’essai et, avec un score honorable, faire éclater le PS et fédérer un centre gauche ensuite. Valls non plus ne serait pas élu; il divise trop le PS.
Valls s’est fait coincer comme un bleu, il donne l’impression qu’il va imploser de rage !
» s’il était réélu ce serait comme Chirac parce que l’électorat se verrait acculé à ce choix. »
Il s’en f… (j’ai cru remarquer que ce mot déclenche la modération) complétement Bérénice. Tout ce qu’il veut c’est le poste et tout ce qui va avec, courtisans, actrices et coiffeur compris.
Qu’est-ce qui n’est pas devenu un supermarché à touristes en Europe, Phil ?
« Sois gentil avec Clopine, JC, je crois qu’elle n’a pas trop le moral en ce moment… » (JB)
Foin de compassion !
De la passion…. point barre !
les villes non ryanairisées, baroz.
Tout ce qu’il veut c’est le poste
mais non..il veut l’bien du populo..comme chirac
« Tout ce qu’il veut c’est le poste et tout ce qui va avec, courtisans, actrices et coiffeur compris. »
Oui, mais c’est le pouvoir pas pour le pouvoir mais pour pouvoir, closer…
Closer, la campagne et son cortège de sondages n’ont pas encore officiellement commencé. Une bataille de mensonges en promesses avec la ténacité de M Lepen en facteur exposant, cela risque d’être sympa.
Widergänger dit: 13 juillet 2016 à 1 h 12 min
« Le système éducatif public est tenu pour être en déserrance. »
Le mec qui s’est autoproclamé étalon-horizon indépassable du professorat de français, plus grand poète de l’Après-après-guerre, ne sait même pas écrire correctement « déshérence ».
Machine de Marly à insultes (« l’Angleterre du Brexit nous prépare quelque chose de pire que les camps de Himmler », verbatim), vis sans fin à prophéties plus vulgaires les unes que les autres, négateur de 2001 (« inside job »), jobard de l’antilibéralisme pour les enfants, rend publique sa micro génuflexion devant le ministre Macron.
Un condensé d’humour gris ce type, qui semble avoir trouver ici son public.
On attend avec impatience les fruits de sa cogitation sur une quatrième loi d’Asimov concernant les Tropbots comme lui.
les villes non ryanairisées, baroz
une façade baroque havec que des vieux en sandal and socks ça vaut rien nont pus phil
jibé est conquis.
CP pourrait toujours venir témoigner avec ses articulations en plastique depuis qu’il est tombé de son cheval.
le clystère en étain dans le fion, non merci c’est tout froid et pas stérilisé …
la ténacité de M Lepen en facteur exposant
..mais comment elle fait
On peut séjourner à Venise en évitant les touristes, Phil. Je suis en train de lire le Dictionnaire amoureux de Philippe Sollers, anti guide idéal !
non merci c’est tout froid et pas stérilisé …
hon fait bouillir dans une lessiveuse havant..y’a pas que toi qu’a lu semmelweis hé
non merci c’est tout froid et pas stérilisé
stérilisé ou pas, la géolocalisation n’est guère attractive.
conquis, c’est vite dit, bérénice !
Amusé, plutôt.
Et tout est bon à prendre, qui nous évitera le FN…
« la géolocalisation n’est guère attractive. »
Pas tant que çà, si l’on en croit la prospérité de la Bougboug entreprise !
béré elle y fourre hun gps..tu mhétonnes que lassouline y modère..c’est pas un partageux
béré elle y fourre hun gps
pas du tout, c’est une simulation en 3D avec lunettes et tout le bazar sur carte routière .
note que pour étayer mes expériences j’ai été consulter une rumathologue roumaine qui après m’avoir prescrit des médicaments de l’époque ceusescu aux effets hallucinatoires puissants m’a finalement prescrit des semelles orthopédiques arguant que si on a les pieds plats cela produit des nuisances migraineuses.
les nouvelles technologies pourraient résoudre radicalement les choses, après la voiture sans conducteur, la femme sans pieds ?
Chantal, remarque judicieuse et quoique l’essor de la pratique sportive vienne contrarier les projections des scientifiques qui prévoient en effet qu’en fonction de la modification de nos activités motrices le corps de l’homme soit modifié pour continuer sa longue évolution depuis les cavernes.
« après la voiture sans conducteur, la femme sans pieds ? »
Mais je l’ai déjà inventée, Chantal !
Les Homobiles
Les Homobiles n’ont pas de patronymes ni même de prénoms.
On les appelle par leur nom de marque ou de modèle, ce dernier n’étant parfois plus qu’un numéro.
Leur identification se fait grâce au code-barre tatoué sur l’intérieur du poignet gauche.
De la ceinture au sommet de l’occiput, ils sont hommes. En dessous, deux roues sur pneumatiques leur tiennent lieu de jambes. En place d’anus, ils arborent fièrement un court tuyau chromé d’échappement : ils se nourrissent d’un gaz explosif, qui les fait tout à la fois péter et avancer.
Les Homobiles n’ont pas de villes ni de maisons. Quand ils ne sillonnent pas inlassablement les routes, ils s’immobilisent sagement dans l’un des petits carrés individuels délimités sur les bas-côtés : certains préfèrent se regrouper sur de vastes parkings, tandis que d’autres, plus élitistes, s’isolent dans des box fermés.
Les Homobiles n’ont pas de sexe, au propre comme au figuré. Mais la façon dont ils se frottent frénétiquement le bout du tuyau, dos à dos, laisse à penser qu’ils ne sont pas dépourvus d’une certaine sexualité !
A ce jour, on s’interroge encore pour savoir si les Homobiles ont une conscience autonome ou s’ils sont simplement programmés ?
Bien que dotés de mémoire, les Homobiles ne rêvent jamais.
Quand on les interroge sur leurs origines, ils ne se souviennent pas d’avoir eu l’homme comme ancêtre.
Jacques BAROZZI
« après la voiture sans conducteur, la femme sans pieds ? » (chantal)
Fou de naines lubriques, car elles sont toutes lubriques, les naines, je rêve d’une naine sans pieds, sans jambes, sans cuisses, bref d’une femme cul de jatte, à la merci du barbu sans avoir à la voiler…uhuhu !
Envoyez votre photo à la Rédaction, qui transmettra.
d’aimables et pittoresques pépites de la nuit
@1.12, « un système public en deserrance ».
Ouf, l’Education nationale a fini d’errer, vigoureusement reprise en main par le gréco-latisniste flaubertien…
oui je me souviens de ce texte Jb, c’est dans le goût de la marche ?
bérénice, notre carcasse jusqu’ou ira – t -elle ? je pense que c’est une question de moyens financiers la chirurgie réparatrice va creuser encore l’écart entre ceux qui n’ont plus les moyens de se soigner et les autres, c’est ma réflexion à l’issue d’un an dans les couloirs des hopitaux à me soigner et soigner des proches.
Par exemple il n’est pas possible d’ôter neurologiquement un son permanent dans l’oreille, j’ai posé la question …
j’ai parlé de MH parce que j’ai lu ceci en rapport avec le titre du billet :
Avec les véhicules à pédales de Barozzi, on va pas bien loin. http://www.vivelessvt.com/college/reproduction-sexuee-et-milieu-de-vie/
Mais qu’elle est vilaine, cette LVDLB !
Pourtant, je constate que nous partageons souvent les mêmes goûts.
N’avais-je pas salué, ici, Yves Bonnefoy, deux jours avant sa mort ?
e d’un an dans les couloirs des hopitaux à me soigner et soigner des proches.
Dieu! on se croirait dans un pays en voie de développement. Les délais d’attente sont assez longs mais un an dans les couloirs à tenter d’être reçue, c’est à peine croyable.
bref d’une femme cul de jatte, à la merci
sur roulette bleue ciel avec plein de ticket gagnant entre les gros nibards..j’ai lu ça quelquepart..d’un grec actif
tu l’as pas fais bouillir ton gps béré..je scanne et ça bippe pas
Baroro, je vous avais posé une question sur le fil précédent, sur les bus, en Turquie et vous n’avez pas cru bon de me répondre…. pas très gdjantlemann, ça !
11h08 en modération alors que je ramenais des minéraux de Mars, Jupiter, lançais des astronautes courageux dans l’espace sous la surveillance de super structures informatisées.
N’avais-je pas salué, ici, Yves Bonnefoy, deux jours avant sa mort ?
baroz c’est l’mec de bonne augure
alors que je ramenais des minéraux de Mars
je pouvais bien géolocaliser..à part baroz..ça bippait pas
un an dans les couloirs à tenter d’être reçue, c’est à peine croyable
hon dirait du léon daudet béré
Berguenzinc, voulez-vous un carte des horaires? Si c’est comme en Grèce ils ne sont pas ponctuels, elle ne vous servira qu’approximativement, vous saurez si vous devez vous lever à 5 h ou si vous pouvez faire la sieste pour celui de 18h.
pas très gdjantlemann, ça !
baroz l’est parti manger sa wurst et boire sa braü
« Mais qu’elle est vilaine, cette LVDLB ! »
ici, je cherche un Homme, pas un agent conversationnel.
Par ailleurs, ce billet, comme tant d’autres, procède inlassablement de cette même aversion pour les femmes.
C’est un j’accuse.
C’est que je n’ai pas bien compris la question, le boug en zinc !
Sinon, je réponds toujours…
« ici, je cherche un Homme »
Faut aller sur meetic, LVDLB !
du dur et du mou; du réparable et de la coquetterie; du dépassement de soi et de l’art du botox.
Un Américain porteur d’une prothèse de jambe, véritable jambe bionique, est parvenu à gravir les 103 étages de la tour Willis a Chicago dimanche, un des plus hauts gratte-ciels au monde.
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/proth%E8se/un-americain-grimpe-une-tour-de-103-etages-avec-une-jambe-bionique_art27391.html
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Barozzi, je cherche un Homme, ici, sur ce sujet « grec ».
HUMAIN, TROP HUMAIN !
Deux cameras oculaires, un dentier en ivoire, le pacemaker en bon état, deux avant-bras plastiques suberbes, une mentule Bougboug industries à composante vocale, un exosquelette en carbone, deux jambes carbone Pastorius …. Yoopee ! je remonte dans mon fauteuil roulant Rolls Royce et hop ! en route pour aller danser, ce soir !
« il y a un gourou (Raymond Kurzweil) »
tiens, j’en ai déjà causé, ici, y’a pas si longtemps.
Je crois, en effet, le boug, que nos émotions comme nos actes nous suivent longtemps. Il y a probablement un phénomène de cause à effet entre ma vision de la cul de jatte du marché d’Izmir et la rédaction de mon conte des Homobiles, trente ans plus tard ! (Publié dans mon goût de la marche, Chantal.)
regardez bien cet enchainement:
-la prémonition de l’homme d’acier, c’est l’homme qui en a fini avec la passivité du corps, de la nature, de la femme ; comme il ne veut plus subir, il agit mais grâce à l’acier. On est en plein mythe de la réactivité ; la réflexion, considérée comme une temporisation, est congédiée.
-Mais n’y a-t-il pas un soubassement religieux dans cet esprit ?
ben voui, hein, la reproduction, c’est pas la copulation forcée.
C’est quoi, un Homme, pour vous, LVDLB ?
Question subsidiare : c’est quoi, une Femme ?
Barozzi, je fais comme l’autre qui cherche à définir la vie. Je le détecte par signes, signaux et symboles.
Et sur la rdl, ça fait un moment que le radar est muet.
Portrait de l’Homme grec parfait, LVDLB.
L’été qui suivit ma rencontre avec Osroès se passa en Asie Mineure : je fis halte en Bithynie pour surveiller moi-même la mise en coupe des forêts de l’État. À Nicomédie, ville claire, policée, savante, je m’installai chez le procurateur de la province, Cnéius Pompéius Proculus, dans l’ancienne résidence du roi Nicomède, pleine des souvenirs voluptueux du jeune Jules César.
(…)
On lut ce soir-là une pièce assez abstruse de Lycophron que j’aime pour ses folles juxtapositions de sons, d’allusions et d’images, son complexe système de reflets et d’échos. Un jeune garçon placé à l’écart écoutait ces strophes difficiles avec une attention à la fois distraite et pensive, et je songeai immédiatement à un berger au fond des bois, vaguement sensible à quelque obscur cri d’oiseau. Il n’avait apporté ni tablettes, ni style. Assis sur le rebord de la vasque, il touchait des doigts la belle surface lisse.
(…)
Je le gardai après le départ des autres. Il était peu lettré, ignorant de presque tout, réfléchi, crédule. Je connaissais Claudiopolis, sa ville natale : je réussis à le faire parler de sa maison familiale au bord des grands bois de pins qui pourvoient aux mâts de nos navires, du temple d’Attys, situé sur la colline, dont il aimait les musiques stridentes, des beaux chevaux de son pays et de ses étranges dieux. Cette voix un peu voilait prononçait le grec avec l’accent d’Asie. Soudain, se sentant écouté, ou regardé peut-être, il se troubla, rougit, retomba dans un de ces silences obstinés dont je pris bientôt l’habitude. Une intimité s’ébaucha. Il m’accompagna par la suite dans tous mes voyages, et, quelques années fabuleuses commencèrent.
Antinoüs était grec : j’ai remonté dans les souvenirs de cette famille ancienne et obscure jusqu’à l’époque des premiers colons arcadiens sur les bords de la Propontide. Mais l’Asie avait produit sur ce sang un peu âcre l’effet de la goutte de miel qui trouble et parfume un vin pur.
(…)
Ce beau lévrier avide de caresses et d’ordres se coucha sur ma vie. J’admirais cette indifférence presque hautaine pour tout ce qui n’était pas son délice ou son culte : elle lui tenait lieu de désintéressement, de scrupule, de toutes les vertus étudiées et austères. Je m’émerveillais de cette dure douceur ; de ce dévouement sombre qui engageait tout l’être. Et pourtant, cette soumission n’était pas aveugle ; ces paupières si souvent baissées dans l’acquiescement ou dans le songe se relevaient ; les yeux les plus attentifs du monde me regardaient en face ; je me sentais jugé. Mais je l’étais comme un dieu l’est par son fidèle : mes duretés, mes accès de méfiance (car j’en eus plus tard) étaient patiemment, gravement acceptés. Je n’ai été maître absolu qu’une seule fois, et que d’un seul être.
Si je n’ai encore rien dit d’une beauté si visible, il n’y faudrait pas voir l’espèce de réticence d’un homme trop complètement conquis. Mais les figures que nous cherchons désespérément nous échappent : ce n’est jamais qu’un moment… Je retrouve une tête inclinée sous une chevelure nocturne, des yeux que l’allongement des paupières faisait paraître obliques, un jeune visage large et comme couché. Ce tendre corps s’est modifié sans cesse, à la façon d’une plante, et quelques une de ces altérations sont imputables au temps. L’enfant a changé ; il a grandi. Il suffisait pour l’amollir d’une semaine d’indolence ; une après-midi de chasse lui rendait sa fermeté, sa vitesse athlétique. Une heure de soleil le faisait passer de la couleur du jasmin à celle du miel. Les jambes un peu lourdes du poulain se sont allongées ; la joue a perdu sa délicate rondeur d’enfance, s’est légèrement creusée sous la pommette saillante ; le thorax gonflé d’air du jeune coureur au long stade a pris les courbes lisses et polies d’une gorge de bacchante. La moue boudeuse des lèvres s’est chargée d’une amertume ardente, d’une satiété triste. En vérité, ce visage changeait comme si nuit et jour je l’avais sculpté.
Quand je me retourne vers ces années, je crois y retrouver l’âge d’or. Tout était facile : les efforts d’autrefois étaient récompensés par une aisance presque divine. Le voyage était jeu : plaisir contrôlé, connu, habilement mis en œuvre. Le travail incessant n’était qu’un mode de volupté. Ma vie, où tout arrivait tard, le pouvoir, le bonheur aussi, acquérait la splendeur de plein midi, l’ensoleillement des heures de la sieste où tout baigne dans une atmosphère d’or, les objets de la chambre et le corps étendu à nos côtés. La passion comblée a son innocence, presque aussi fragile que toute autre : le reste de la beauté humaine passait au rang de spectacle, cessait d’être ce gibier dont j’avais été le chasseur.
(« Mémoires d’Hadrien »)
Je vous ai mis le portrait de l’Homme grec parfait à 13 h 48, LVDLB, mais il est en attente de modération !
si c’est de l’imagerie médicale, barozzi, ne perdez pas votre temps; je suis au point sur le sujet.
Qu’est ce qu’un homme ?
Qu’est ce qu’une femme ?
Bonne question ! ce sont les éléments nécessaire et suffisant pour faire un enfant (ou plusieurs…)
Tout le reste, en ce qui les concerne, est littérature, distraction, hasard, bref sans intérêt.
les carnets inédits de Morand sur « Hiver caraïbes » viennent de sortir sans que le prestigieux passou en fasse une notule. ce blog n’est pas assez macronisé.
Hier soir en zappant, je suis tombé sur « Mon curé chez les nudistes », avec Paul Prévoit dans le rôle de l’évangélisateur textile. Il était assis sur la plage à côté d’un très jeune garçon nu dont le sexe n’était pas flouté. Les années 1970 semblent désormais bien loin de nous !
« ce blog n’est pas assez macronisé. »
Pas très libéralisé, Phil ?
Un livre à retenir pour un éventuel goût de l’hiver ?
« rien ne m’inquiète comme de voir la technologie condamner le langage comme source de toutes les misères, et les technophiles substituer un univers de signaux à un univers de signes. »
oh mais « ils » ont pensé à tout; il y a aussi la brain communication.
Déjà donné ici, en avant-première, pour les derniers informés:
SCIENCE – Des chercheurs affirment avoir transmis pour la première fois un message mental simple entre deux personnes séparées par des milliers de kilomètres, selon une recherche récemment publiée dans la revue américaine PLOS one.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/05/telepathie-premiere-experience-reussie_n_5770148.html
bérénice dit: 13 juillet 2016 à 5 h 02 min
une Prusse dont j’ignore tout excepté ce bleu qu’on ne trouve pas au naturel.
Faut le prendre en Klein ! C’est apolitique et très beau…
C’est vrai, ça, pourquoi on fabrique pas des tubes de bleu Klein et de noir Soulages… En acrylique !
Un extrait du goût de Nice, sergio !
« Sait-on que c’est le ciel et la mer de Nice, où est né Yves Klein, en 1928, dans la maison de ses grands-parents maternels, rue Verdi, qui lui inspirèrent son fameux bleu ! Un bleu outremer (ou bleu ultramarin) qu’il breveta, en 1960, et baptisa IKB « International Klein Blue ». Entre 1960 et 1961, Yves Klein peignit 15 monochromes en bleu IKB. Mort d’une crise cardiaque à Paris, en 1962, à l’âge de 34 ans, il repose désormais dans le petit cimetière de La Colle-Sur-Loup, proche de Nice, au côté de sa mère, le peintre abstrait Marie Raymond. »
le bleu orange des pti soldat dlart contemporain baroz..
pourquoi on fabrique pas des tubes de bleu Klein et de noir Soulages
du goudron et des plumes
à 11 h 09 min
il est trop à gauche pour les cervelets à klo seur et jicé, leur faudrait que se présente quelqu’un de transcendant bernadette par exemple ou rachida
11 h 29 min
« une façade baroque havec que des vieux en sandal and socks »
l e tableau ! et yen a qui parlent de vouloir devenir immortels..
Jibé dit: 13 juillet 2016 à 11 h 34 min
on n’a que le choix de voter contre
« les projections des scientifiques qui prévoient en effet qu’en fonction de la modification de nos activités motrices le corps de l’homme soit modifié pour continuer sa longue évolution depuis les cavernes. »
ici ya que des cerveaux !
Question subsidiare : c’est quoi, une Femme ?
question subsidiaire..quel hanculé ce baroz
ta gueule keupu..
Déjà donné ici, en avant-première, pour les derniers informés:
c’est quoi ctartic de merde..’télépathie’..tzz..ya quelques commentaires que t’aurais du lire en bas
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interface_neuronale_directe
le boug en zinc !
..ha ça va pas lui plaire..tu sais donc pas que chus un fachiss baroz
get a brain keupu..plusieurs si y faut
Entre 1960 et 1961, Yves Klein peignit 15 monochromes en bleu IKB. Mort d’une crise cardiaque à Paris, en 1962, à l’âge de 34 ans (jibé)
Crise cardiaque providentielle : peut-on imaginer sans frémir un Yves Klein nonagénaire continuant, imperturbable, de torcher des monochromes invariablement bleus ? De quoi vous dégoûter des ciels méditerranéens et de « ces pays imbéciles où jamais il ne pleut » (ou presque).
ça jean marron t’as raison..faut pas compter sur lui pour tamiser des culs..là daccord c’est du boulot d’artiss musculeux
Entre 1960 et 1961, Yves Klein peignit 15 monochromes en bleu IKB. (jibé)
Il y avait incontestablement chez cet Yves Klein une vocation contrariée de peintre en bâtiment.
comme je suis poli, je dis simplement :
votre gueule, mossieu bouguereau… épicétou
les carnets inédits de Morand
halors dis nous si c’est bien au moins..pallie a l’impéritie..est ce ça positive
Le lien de 14h21 a déjà été mis en ligne sur la rdl il y a des mois, soit bien avant que l’on se rende compte qu’il.avait du monde à la réception
Jibé dit: 13 juillet 2016 à 14 h 30 min
La Colle-Sur-Loup, proche de Nice,
La vallée du Loup c’est à des hectares de Nice ! J’y ai fait des footings terrifiants… Mais j’aurais pas fait Nice-Grasse ! Même dans l’autre sens… Comme dirait Bernanos il y a des motos pour cela !
faut varier les aoutpout keupu..tiens greffe toi un programmeur arthur martin..y’en a plein a la déchetrie
bougrocon
mort de rire
Le lien de 14h21 a déjà été mis en ligne sur la rdl il y a des mois
..ha si la konnerie hentérinée ici fsait science..vdqs
Mon portrait de l’homme idéal grec d’après Hadrien Yourcenar a été jeté à la poubelle. Qui a dit que c’était un blog littéraire, ici ?
..assez dmargueritte baroz..faut stopper net
un blog littéraire
ça se voit pas?
toutafet, Bougreau: Morand s’auto-censure en ne publiant que le politiquement correct de son époque, c’est dire si les carnets négrifient sans vergogne, avec une pointe de vérité qui fâchera toujours les fâcheux.
Concernant les implants dans la tête, c’était bien aussi que M.Meyer ait salué les précurseurs.Entre 2 parties d’échecs.
Charles dit: 13 juillet 2016 à 15 h 11 min
Il y avait incontestablement chez cet Yves Klein une vocation contrariée de peintre en bâtiment.
Ben houi ben ça a bien marché il a fait la maison bleue…
Il y a aussi les bleus de Kandinsky, du blaue Ritter !
On avance en neurologie bloguesque… Pour pour s’y retrouver un peu et résumer le tout de manière cohérente, l’ordinteur Karl a donc perçu du bleu Klein à l’âme des Niçois, au vu des implants mammaires et cervicaux fichés sur un blog de littératures dont les inepoutes échevelés alimentent des neurones mourants en interface avec des télépathétiques outsourcés qui le disputent aux Homobiles de marque Keupu.
Passou dit: 12 juillet 2016 à 20 h 09 min
J’accepte volontiers, Widergänger. On en reparle après la rentrée.
Comme quoi, quand vous voulez répondre à la place du robot, vous le faites… Alors une fois encore, Passou, pour l’amour du ciel : soyez charitables à tous les intervenautes, préparez leur une rubrique où ils peuvent se relire avant de poster leur message. Je crois que l’un deux, Serdgio ?, en avait récemment formulé le vœu. Vous n’imaginez pas combien cela épargnerait non seulement du travail au robot et améliorerait la qualité et l’intelligibilité des ‘diabloques’.
Et que celles/ceux qui s’y opposent fassent valoir leurs agruments (arguments ?)
Sergio vous poussez un peu, Kandinsky étale une palette on ne peut plus variée , joueur de bleus !
Déclaration fataliste de Macron, durant son fameux meeting, surfant sur la vague de la décadence – comme si lui-même, en tant que ministre de l’économie, n’était pas partie prenante (!?) :
« Ce monde est ancien, il est usé, il est fatigué. Il faut en changer. »
hinfâme delaporte
« Il y avait incontestablement chez cet Yves Klein une vocation contrariée de peintre en bâtiment. »
Vous confondez sans doute avec Hitler.
Delaporte hier une retransmission des rencontres de Pétrarque où trois philosophes donnaient leur vue sur ce monde comme il va et l’un deux dégageait la notion de progrès régressif à ce qu’il m’a semblé comprendre .
Janssen J-J dit: 13 juillet 2016 à 16 h 24 min
Passou dit: 12 juillet 2016 à 20 h 09 min
« J’accepte volontiers, Widergänger. On en reparle après la rentrée. »
La voilà l’inégalité criarde Paris/Province !!!
Passou n’aurait jamais accepté de venir plancher dans un dialogue libre avec les rentiers instruits, Bac+ 10, de notre Institut BARTABACS de Porquerolles : les gamins du XVIème d’abord ! WGG encore !
Solitude de ceux, insulaires littéraires atrabilaires, qui admirant les levers de soleil sur la mer, ne verront jamais un coucher de Passou après anisette GRAS, et grappa Cellini, servies par d’accortes chercheuses en sciences humaines !
« la notion de progrès régressif »
Comme cela colle bien à ce que font les socialistes !
Je tiens néanmoins à vous rassurer, guys : je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie.
« La France demande à Barroso de « renoncer » à travailler pour Goldman Sachs »
Quittons nous, définitivement, sur une question…. capitale :
« Qui est La France ? »
Bonne nuit, les petits choux …
Le 3/11/2015 pour les cahiers « Sciences&Éthique », dans un entretien sur le transhumanisme, J-M.Besnier répondait à M.Lamoureux :
« … éliminer les failles de l’homme, le rendre « parfait », c’est aussi en faire un être solitaire, qui se suffit à lui-même. Comme le disait l’écrivain Georges Bataille, nous ne communiquons jamais que par nos blessures… Il faut être blessé, ouvert, pour aller vers l’autre.
À cet égard, il est intéressant de se tourner vers l’imaginaire proposé par la science-fiction. L’être humain dépeint dans deux ou trois mille ans est un être solitaire qui, certes, évolue dans une foule bigarrée mais tout en restant profondément seul. De même, il est intéressant de lire Michel Houellebecq, avec ses anti-héros habités par un ennui mortifère, zombifiés par les technologies, notamment dans son livre La Possibilité d’une île… »
Quant à Kandinsky « Der Blaue Reiter » fut d’abord une exposition qui réunit en décembre 1911, « tous les arts » des œuvres de Kandinsky mais aussi de Münter, F.Marc, Macke, Delaunay, Schönberg et même le Douanier Rousseau… Il sollicita le marchand d’art Kahnweiler qui lui envoya de Paris des reproductions de Picasso.
Bien sûr « Le Cavalier bleu », ce chevalier en quête spirituelle, était une sorte d’autoportrait de Kandinsky.(autant dans la composition réaliste que dans celles purement abstraites. Ces dernières « chassèrent silencieusement et surement les formes d’origine objective ».)
Paul Klee, que vous citez aussi, écrivait : « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. ».
De la même façon que Yves Bonnefoy -que je ne reconnais pas dans ces mots (« poète officiel mou aux horizons lointains et si vagues »)-, cherchait à briser la langage pour atteindre le réel.
Autant de pistes qui m’incitent à trouver l’humain vulnérable, imparfait, mortel tellement préférable aux machines -bien qu’elles allègent le travail quotidien- elles qui n’entreront jamais en littérature, en philosophie, dans la création artistique ou dans la recherche scientifique, d’une façon tellement inouïe, insaisissable, émouvante, celle de l’homme. L’énigme de l’humain… sa conscience.
C’est marrant cette histoire d’oncle Wolf peintre en bâtiment… Genre Badinguet ! Il aurait pu repeindre le blockhaus de la chancellerie !
« Mais quand des transhumanistes vous disent que, puisque vous portez des lunettes, vous êtes déjà augmenté, vous répondez quoi ?
Je réponds que c’est une idiotie. »
Un poing américain ça réconforte quand même… Steelfingers !
« L’énigme de l’humain… sa conscience. »
Faux problème, fausse énigme !…
famalunette not war serdgio
« Qui est La France ? »
vive la france
JC….. dit: 13 juillet 2016 à 17 h 53 min
« La France demande à Barroso de « renoncer » à travailler pour Goldman Sachs »
On sait qui est la France : HARLEM DESIR !
(…on ne riz pas !…)
joueur de bleus !
le bleue c’est la couleur de marie et de l’oxident femme de peu de foi..le lapis coutait plus que l’or..le prix d’un tableau étoye commandé a sa surface..loutremer chtement..klein était qu’un vieux bourrin
il parle au nom du corps mystique de note bon roué jicé..barozo est un sataniss vendu à mamon
qu’il aille se pende havec ses 30 deniers..judas!
L’énigme de l’humain… sa conscience
l’énigme c’est toujours qu’on sla pose..c’est totologique..un bon programme en c++ devrait bien nous sortir de cet himpasse
@JC….. dit: 13 juillet 2016 à 18 h 56 min
« L’énigme de JC… sa conscience. »
Faux problème, fausse énigme !…
Les nocturnes du siècle…
Ce mercredi 13 /0h15 celui de Simenon
mercredi 20 /0h50 celui de Duras
L’être humain dépeint dans deux ou trois mille ans est un être solitaire qui, certes, évolue dans une foule bigarrée mais tout en restant profondément seul.
tandisqu’goering hon aurait été blond beau et alleus freundeu
goering il aurait pas été freundeu havec duras..pourtant il aurait fait des efforts
les moutons ont probablement moins besoin qu’on leur rappelle qu’ils sont de la même espèce, cela se conçoit assez clairement
« Genre Badinguet ! »
Pas sympa pour Napoléon III…
en fait cet entretien avec « le philosophe de la Sorbonne », c’est Gustave Meyer qui envoie Nina – fichée comme androgyne bisexuel dans les registres antropométriques de la police judiciaire où elle taffe- au casse-pipe.
Il lui a donné la photo de la bibli du doc Klapman, le doc que l’on voit de dos sur » photo Passou »
et surtout débrouille-toi avec ça !
ta sensiblilité aux ultrasons de la pipistrelle et ta sensibilité de requin à la gégène. Car la photo était très bonne !
moi, c’est bien simple, à la place de Nina, le prof de la Sorbonne, je te l’aurais démoli.
Hier soir, seul comme un mort dans sa tombe, à la réception de l’hôtel dans lequel je bosse, en lisant « L’imposture » de Georges Bernanos, je tombe sur cette phrase : »Ce fut un éclair de haine qui l’éclaira… ».
Sacré Bernanos !
La haine, plus que l’amour, éclaire mieux les insondables profondeurs de la nature humaine.
Foi de Bernanos ! Foi de Mauriac ! Foi de Graham Greene ! Foi de Gilbert K. Chesterton ! et de tous les catholiques déchirés entre haine et lumière.
professeur de la sorbonne:
« Cela dit, je n’ai pas lu d’avis du comité consultatif national d’éthique présidé par Jean-Claude Ameisen qui aurait exprimé une prise de position explicite sur la question. »
Ah bon, et pourtant sur la Rdl on peut même trouver la référence des articles de la loi « éthique ».
Mais on ne trouvera pas de livre chroniqué de JC Ameisen…
« et de tous les catholiques déchirés entre haine et lumière. »
J’imagine qu’il faut exclure ceux qui n’ont pas écrit à l’Eveque pour faire annuler leur acte de baptême, celui-ci ne les gênant pas plus que ça, bien au contraire ?
Pour ceux qui ont lu » Golem », mon 19h45 renvoie à la page 23.
Mais je cherche, dans ce livre, quelque chose à propos des précurseurs, du Pr Amin-Louis Benabid, que je ne retrouve pas.
La vision économique de long terme de l’union européenne rend dérisoire l’espoir de renégocier les traités européens affiché par « vingt intellectuels eurocritiques ». Car ce processus a démontré ses objectifs non pas « depuis au moins trois décennies, sur la base de traités marqués au coin du néolibéralisme alors triomphant (Acte unique, traité de Maastricht, traité de Lisbonne), ou de l’ordo-libéralisme allemand (traité de cohérence budgétaire dit «TSCG» de 2012) », mais depuis les origines. Il s’est agi, en effet d’assurer la tutelle maximale sur cette partie du monde de l’impérialisme le plus puissant, états-unien, escorté du second, l’impérialisme allemand, que les rivalités inter-impérialistes opposent cependant, à l’occasion des crises systémiques, jusqu’à la guerre générale. Le phénomène a débouché, entre autres, sur ce que Georges Gastaud qualifie « de protectionnisme » rigoureux au bénéfice exclusif de l’Allemagne et des États-Unis. Il est sans rapport aucun avec l’idéologie, la Guerre froide, le rêve de « démocratie », etc., et ne laisse aucune chance à la « réforme » à laquelle semblent croire les « vingt intellectuels eurosceptiques » qui ont signé ce manifeste. (Annie Lacroix-Riz
Et ce n’est pas le poltergeist qui pourra répondre à ma question de 20h17.
Il prépare son cours sur Frankenstein.
Commentaire d’Annie Lacroix-Riz: 1° Je suis stupéfaite que certains de ces signataires, que je croyais très bien informés de l’histoire vraie de l’union européenne, érigent en modèle la renégociation de « la conférence de Messine » de 1955 qui, après l’échec de la Communauté européenne de défense (CED), a[urait] permis de remettre la construction européenne sur les rails ». Ladite conférence se tint sous la stricte injonction de Washington, avec l’active contribution, selon la tradition, de ses purs et simples instruments, parmi lesquels Jean Monnet et Paul-Henri Spaak. Elle ouvrit sur une nouvelle étape majeure de la constitution de l’Europe germano-américaine, le marché commun, qui faisait suite à la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) dont le « père de l’Europe » Robert Schuman s’était fait l’initiateur officiel. La réalité est différente, comme je le démontre notamment dans Aux origines du carcan européen, 1900-1960, dont l’édition augmentée vient de paraître. Ce marché commun chemina, sans la « dérive » ici alléguée, vers l’union-carcan dont les hauts fonctionnaires français avaient révélé, avec une précision redoutable dès 1950-1953 (cette dernière date étant celle de la mise en œuvre de la Communauté européenne du charbon et de l’acier), tous les aspects, parmi lesquels l’impitoyable « dumping social ». Ladite « Europe » avait déjà, à l’époque du retour de De Gaulle aux affaires (1958), un aspect sinistre, marqué par la surproduction et les crises récurrentes (dont témoignait la fermeture des mines de charbon entamée par celles de France et de Belgique), décrit dans le même ouvrage. Dans le 13e et dernier chapitre d’Une comédie des erreurs, 1943-1956, Souvenirs et réflexions sur une étape de la construction européenne, Paris, Plon, 1983, « L’étouffement », p. 499-523, l’ambassadeur de France à Londres René Massigli dressa un tableau effarant de cette session. Elle fut animée, en apparence, par les pions « européens » de Washington, déjà cités, sans oublier les autres, dont Pinay, Hallstein, Adenauer et Beyen; en réalité par le tandem Département d’État-CIA, sous la houlette respective des deux frères Dulles, John Foster et Allen, partenaires essentiels de Sullivan & Cromwell, plus gros cabinet américain d’affaires internationales, lié à la finance allemande depuis le tournant du 19e siècle. Notons, au cas où on serait tenté de taxer l’intéressé de subversion ou de « nationalisme », que Massigli n’avait pas incarné la résistance au tuteur étranger, et qu’il se voulait « européen ». Cet ancien champion de l’Apaisement de l’entre-deux-guerres, artisan majeur des accords de Munich comme directeur des Affaires politiques du Quai d’Orsay (voir l’index du Choix de la défaite, Paris, Armand Colin, 2010), avait fini en 1943 par se rallier à de Gaulle. Ralliement tardif et fort contraint : les archives américaines le montrent littéralement agenouillé devant Washington et quotidiennement disposé, à Alger, en 1943-1944, à lâcher de Gaulle auquel il reproche une résistance très excessive aux exigences américaines. Allen Dulles, patron Europe de l’OSS (qui précéda la CIA) établi depuis novembre 1942 à Berne, avait alors déjà gagné, auprès de Robert Murphy, délégué de Roosevelt depuis décembre 1940 au débarquement en Afrique du Nord « française », ses galons de maître et de bailleur de fonds des « Européens » : c’est-à-dire des « élites » de la société acquises à la mainmise des États-Unis sur le continent européen après l’avoir été, le plus souvent, depuis les années 1930, à la mainmise allemande (sur ces noms, voir l’index de l’ouvrage Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Armand Colin, 2016). De l’origine américaine de cette mythique « conférence de Messine », il n’est pas question dans le manifeste des « vingt intellectuels eurocritiques ». Omission surprenante qui se maintient dans les deux autres points abordés.
2° La séduisante revendication de la renonciation au « modèle mercantiliste allemand (excédent extérieur approchant les 10 % du PIB) […] intransposable aux autres pays et notamment à ceux de l’Europe du Sud » équivaut, compte tenu de l’histoire réelle de l’union européenne, à la demande polie et vaine, adressée aux États-Unis et à l’Allemagne d’abandonner purement et simplement ladite union, leur créature. Autant vaudrait demander à une association bancaire de s’auto-transformer en entreprise de bonnes œuvres, pour réaliser la fameuse « Europe sociale » qu’on nous vante chaque jour. Cette revendication est aussi sidérante que celle d’un renouvellement de « la conférence de Messine » puisque l’objectif de l’union européenne a été précisément réalisé : nous bénéficions de son succès depuis bientôt plus de soixante ans, il faut le reconnaître, avec une intensité démultipliée par la destruction de la zone d’influence soviétique muée en zone américaine depuis 25 ans. « Dérive », vraiment?, par rapport au propos d’un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay de février 1950 (avant le fameux discours de Robert Schuman du 9 mai, donc), annonçant les effets imminents de « la pression du chômage sur le niveau des salaires [européens]. Or, il ne peut y avoir harmonisation des salaires et des charges sociales […] que par le jeu de l’offre et de la demande et elle se fera au niveau le plus bas. C’est bien là une des raisons pour lesquelles le Conseil national du patronat français se prononce en faveur de la libération des échanges et des Unions régionales : il y voit un moyen de réduire les prétentions des salariés lors des prochaines négociations des conventions collectives. » (Note du Service de Coopération économique (SCE), 10 février 1950, CE, 56, archives du ministère des Affaires étrangères, plus longuement citée dans Aux origines du carcan européen, p. 116-117). (Le Conseil national du patronat français succéda, en 1946, à la Confédération générale de la Production française devenue en juillet 1936 Confédération générale du patronat français, et précéda le MEDEF). Les exigences historiques et actuelles des États-Unis à l’égard de cet énorme marché unifié et non protégé de leurs marchandises et de leurs capitaux n’ont pas non plus, dans ce deuxième point du manifeste, été prises en compte.
la lâcheté, c’est comment en langage informatique ?
C’est faire du remplissage insane ?
>je ne l’ai pas lu Golem désolée je ne peux vous répondre.
Jibé la question sur les autobus turcs concernait les dolmus. Était ce un dolmus votre autobus turc ? Après il y avait une ville mais là il vous faudrait aller rechercher la question.
P.S c’est drôle, moi aussi, je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie : dans une contradiction inouïe qui me convient très bien : tout à la fois je suis éminemment lucide sur les/quant aux douleurs qui me constituent, et que je trouve, las, salement enkystées et dans le même balancement mais contraire, je ressens une espèce de plénitude confiante. Hic et nunc.
Merci à vous qui participez de cet équilibre : vous êtes versant équilibre, je vous en sais gré.
je repose la question elle est passée inaperçue:
Pour ceux qui ont lu » Golem », mon 19h45 renvoie à la page 23.
Mais je cherche, dans ce livre, quelque chose à propos des précurseurs, du Pr Amin-Louis Benabid, que je ne retrouve pas.
3° Le « dialogue avec la Russie, pays européen indispensable pour l’établissement d’une sécurité dont toutes nos nations ont besoin », etc., est-il compatible avec le maintien de l’union européenne dans l’OTAN, institution dont l’origine se confond strictement avec l’histoire de l’encerclement de l’URSS. Les États-Unis combattaient d’ailleurs la Russie depuis les débuts de l’ère impérialiste, plus de 20 ans avant 1917. L’a démontré l’un des deux pères fondateurs du courant historiographique américain dit « révisionniste » (courant scientifique sans rapport avec les « révisionnistes » français, simples « négationnistes » des chambres à gaz), William Appleman Williams. Sa thèse universitaire (Ph.D.) American Russian Relations, 1781-1947, New York, Rinehart & C°, 1952, a montré que le jeune impérialisme américain, soucieux de contrôler, entre autres, le sort de la Chine, avait jugé insupportable l’expansion de son (assez faible) rival russe, qui revendiquait participation au contrôle des transports ferroviaires de la Chine: « L’entente [russo-américaine] lâche et informelle […] s’était rompue sur les droits de passage des chemins de fer [russes] de Mandchourie méridionale et de l’Est chinois entre 1895 et 1912 ». On trouvera maintes références sur la vieille obsession antirusse des impérialismes américain et allemand et sur leur agressivité, dimension militaire incluse, envers l’empire russe puis l’URSS dans les références suivantes : « Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique » (http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du, juin 2014), et dans « L’apport des “guerres de Staline” de Geoffrey Roberts à l’histoire de l’URSS : acquis et débats », préface à l’ouvrage de Geoffrey Roberts, Les guerres de Staline, Paris, Delga, 2014, p. I-XXXIV. Ceux qui seraient tentés de balayer d’un revers de main les références fournies par l’universitaire sérieuse que je suis pourront constater que je les emprunte soit aux archives originales soit aux travaux historiques américains accumulés depuis des décennies. Ce travail, notons-le, qualifie les pratiques de la « soviétologue » de Rennes 2, Cécile Vaissié, qui met en cause l’« universitaire retraitée et militante au PRCF » Annie Lacroix-Riz dans Les réseaux du Kremlin en France. Le lecteur pourra juger du manque de sérieux de la documentation de ce récent ouvrage assuré d’un énorme écho médiatique, phénomène qui démontre le caractère plus que jamais actuel de mon livre de 2012, L’histoire contemporaine toujours sous influence, Paris, Delga-Le temps des cerises. Une « union européenne » à direction germano-américaine bien disposée envers la Russie, vraiment? Qu’est-il arrivé à certains, au moins, des « vingt intellectuels eurocritiques » qu’on avait pris pour des observateurs sérieux du « carcan » réservé de longue date aux « Européens » non détenteurs de profits monopolistes? Leurs « vœux pieux » européens traduisent-ils une nostalgie pour le « baiser Lamourette » de juillet 1792 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Baiser_Lamourette )?
3° Le « dialogue avec la Russie, pays européen indispensable pour l’établissement d’une sécurité dont toutes nos nations ont besoin », etc., est-il compatible avec le maintien de l’union européenne dans l’OTAN, institution dont l’origine se confond strictement avec l’histoire de l’encerclement de l’URSS. Les États-Unis combattaient d’ailleurs la Russie depuis les débuts de l’ère impérialiste, plus de 20 ans avant 1917. L’a démontré l’un des deux pères fondateurs du courant historiographique américain dit « révisionniste » (courant scientifique sans rapport avec les « révisionnistes » français, simples « négationnistes » des chambres à gaz), William Appleman Williams. Sa thèse universitaire (Ph.D.) American Russian Relations, 1781-1947, New York, Rinehart & C°, 1952, a montré que le jeune impérialisme américain, soucieux de contrôler, entre autres, le sort de la Chine, avait jugé insupportable l’expansion de son (assez faible) rival russe, qui revendiquait participation au contrôle des transports ferroviaires de la Chine: « L’entente [russo-américaine] lâche et informelle […] s’était rompue sur les droits de passage des chemins de fer [russes] de Mandchourie méridionale et de l’Est chinois entre 1895 et 1912 ». On trouvera maintes références sur la vieille obsession antirusse des impérialismes américain et allemand et sur leur agressivité, dimension militaire incluse, envers l’empire russe puis l’URSS dans les références suivantes : « Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique » (http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du, juin 2014), et dans « L’apport des “guerres de Staline” de Geoffrey Roberts à l’histoire de l’URSS : acquis et débats », préface à l’ouvrage de Geoffrey Roberts, Les guerres de Staline, Paris, Delga, 2014, p. I-XXXIV.
(suite du 3°)
Ceux qui seraient tentés de balayer d’un revers de main les références fournies par l’universitaire sérieuse que je suis pourront constater que je les emprunte soit aux archives originales soit aux travaux historiques américains accumulés depuis des décennies. Ce travail, notons-le, qualifie les pratiques de la « soviétologue » de Rennes 2, Cécile Vaissié, qui met en cause l’« universitaire retraitée et militante au PRCF » Annie Lacroix-Riz dans Les réseaux du Kremlin en France. Le lecteur pourra juger du manque de sérieux de la documentation de ce récent ouvrage assuré d’un énorme écho médiatique, phénomène qui démontre le caractère plus que jamais actuel de mon livre de 2012, L’histoire contemporaine toujours sous influence, Paris, Delga-Le temps des cerises. Une « union européenne » à direction germano-américaine bien disposée envers la Russie, vraiment? Qu’est-il arrivé à certains, au moins, des « vingt intellectuels eurocritiques » qu’on avait pris pour des observateurs sérieux du « carcan » réservé de longue date aux « Européens » non détenteurs de profits monopolistes? Leurs « vœux pieux » européens traduisent-ils une nostalgie pour le « baiser Lamourette » de juillet 1792 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Baiser_Lamourette )?
j’imagine que « Golem » n’a été lu par aucuns qui squattent ici à longueur de temps ?
Ah ben Gus, vous pouvez continuer d’envoyer des entretiens sans aucun intérêt, ils n’y verront que du orange.
Même pas du bleu comme une orange.
Le livre vaut- il le film, lavie ? Tentez une réponse entre deux tsunamis de Lacroix – riz.
Phil, la légende du Golem n’est pas mon intérêt dans ce roman.
J’avais déjà appris que met est un signe de reconnaissance, entre initiés. Malheureusement je ne pense pas en faire partie.
Les derniers qui se sont interessés à la légende étaient des nazis, je crois. mais je ne peux vous en dire plus. Encore une fois, je ne fais pas partie des initiés.
C’est le moins qu’on puisse dire…
Merci lavie. Perso, comme disait l’abdel, pas encore lu le Golem. Faut que je finisse un Dekobra, » flammes de velours » – jeu de mots !- 1925, aucun problème d’initiation. L’Europe en pullman contre les bolchéviques, du Macron débridé.
C’est Erri de Luca qui lit la bible en hébreu qui me fais vous dire cela, Phil, à propos des nazis.
@la vie dans les bois dit: 13 juillet 2016 à 20 h 40 min
réponse : page de 108 à 114
@lvdb (suite)
Pour erri De Luca, voir « Le tort du soldat »(Gallimard)
@ wunderwanker 11 h 29
Ne faites pas semblant de ne pas avoir compris que « Deserrance » de la part de WGG, ce n’est evidemment pas une faute d’orthographe mais un- assez joli- mot valise qui traduit son desarroi devant les derives hasardeuses de l’EN
@lvdb/lvda
ou se reporter à notre échange sous ce billet :
http://larepubliquedeslivres.com/senchainer-sans-sasservir-2/
Vous m’excuserez, Jibé, mais le brevetage d’une couleur est irrecevable. Heureusement !
On peut éventuellement breveter un procédé pour l’obtenir. C’est fort différent.
Non ce n’est pas pages 108 à 114 du roman » Golem » qu’est évoquée l’équipe du professeur Pollak.
Et je ne souffre pas d’alzheimer.
J’ai bien souvenir d’avoir vu Erri de Luca à la cérémonie des piolets d’or.
Il ne portait pas de bracelet comme Madonna. Ni rien de kabbalistique.
« Ce monde est ancien, il est usé, il est fatigué. Il faut en changer. »
–
User de telles formules est d’ailleurs un procédé ancien, usé, fatigué. Mais comme très peu s’y arrêtent, pourquoi se priver après tout ?
Ce n’est pas Christiane qui me contredira, elle m’apprécie trop. Il y a des ondes entre nous-deux, je les sens et je sais qu’elle les sent. Ça va en rendre jalouse plus d’une mais c’est comme ça.
Merci, rose. Je ne sais pas ce qu’est un dolmus, je ne me suis jamais beaucoup intéressé aux marques de voitures ou autres engins mécaniques. Je suis allé voir sur internet. Oui, ça pourrait être ça, encore que dans mon souvenir l’autobus me paraissait plus rustique, mais je peux confondre avec d’autres voyages, notamment en Colombie ? A l’époque, ma préoccupation essentielle était de faire le voyage Bodrum-Izmir dans les temps et de récupérer mon enveloppe, sans me retrouver abandonné à mon propre sort en Turquie ! Les hommes à moustache de ce pays ci m’étant apparus moins sympathiques que leurs homologues grecs avec lesquels, cet été-là, ils étaient en conflit.
@D
Oui, tout est plus simple ainsi
@la vie dans les bois dit: 13 juillet 2016 à 21 h 45 min
Bon, débrouillez-vous avec vos questions. C’est bien la dernière fois que je tente de vous aider.
je n’ai demandé l’aide le la madonna dolorosa.
Je cherche cette page du roman Golem, sur l’équipe de scientifiques grenoblois.
» je les sens et je sais qu’elle les sent. »
Quand on sait que Christiane est une bonne cliente du boug, on sait à quoi s’en tenir, D. !
Christiane, le surnom de LVDLB, c’est « Gracieuse », tu ne le savais pas ?
barozzi, si vous faites tourner vos pétards chez les vieilles hors d’état, laissez-moi en dehors de ça. Comme langue de p.te, on n’ira pas vous disputer le trophée. J’avais écrit déjà: mentalité de salopard, et puis ça évolue.
barozzi, si vous faites tourner vos pé.tards chez les vieilles hors d’état, laissez-moi en dehors de ça. Comme langue de péripatéticienne, vous êtes parfaite.
Gus au relookage, ça va barder.
Il a lu tout ce que la bibli comptait d’ouvrages sur le Golem. Premier à l’ouverture, dernier à partir le soir.
« il aurait voulu en dire tant de choses à l’écart de la signification ordinaire. Une réelle ambition de poète, mais il ne savait pas.
Avant de partir, il se rendit aux toilettes ».
Et puis il se mira, il se mira !
WunderWanker dit: 13 juillet 2016 à 11 h 29 min
Ben alors, mon pauvre chéri, tu vas nous faire un avc. Tu devrais te ménager. Tu oublies que tu vieillis.
La faute, si faute il y a (!), ce n’est pas moi qui l’ai faite, c’estPh. Kourilsky, et son éditeur, qui a orthographié ainsi le mot parce que la réforme de l’orthographe l’admet. Et paf dans ta sale gueule de c. !
>La chute du billet : » … Si on laisse faire la technologie et qu’elle se coupe des sources du langage, l’hégémonie sera plus radicale ; rien ne m’inquiète comme de voir la technologie condamner le langage comme source de toutes les misères, et les technophiles substituer un univers de signaux à un univers de signes…. »
Cachez ce sein hégémonique que je ne saurais voir
https://www.youtube.com/watch?v=Dw6Fjo6VXTg
>Jibé
c’est le message sur les autobus turcs
berguenzinc dit: 9 juillet 2016 à 16 h 27 min
Jibé dit: 9 juillet 2016 à 16 h 19 min
dis, Baror, ton autocar, c’était un dolmùs, non? en turc, ça veut dire fourré, remplis à ras bord…comme les dolmas, les feuilles de vigne…j’en ai pris moi aussi des dolmùs à Manavgat…amusant..
ils ont un autocollant « mashallah » en haut du pare-brise. Moi, je préfère mâcher autre chose, mais enfin bon !
bàt
bàt,
la vie dans les bois dit: 13 juillet 2016 à 20 h 30 min
la lâcheté, c’est comment en langage informatique ?
C’est faire du remplissage insane ?
C’est ce qu’on disait !
En Adda, quelques lignes pour afficher « Hello wprld ! » : premier essai de compilation trois cent quatre-vingts erreurs et six cents warnings.
On recommence en langage C, les quelques lignes de programme on les remplace par un bout d’article de journal on lance la compile, zéro erreur zéro warning !
Seulement évidemment lorsque l’on veut lancer l’exécution de ce truc on est immédiatement dans le décor. Le machin en Adda, lui, une fois réglées les palanquées d’erreurs, tourne à merveille.
Sergio dit: 13 juillet 2016 à 22 h 37 min
la vie dans les bois dit: 13 juillet 2016 à 20 h 30 min
la lâcheté, c’est comment en langage informatique ?
C’est faire du remplissage insane ?
bof, sergio, dites oui, en pascal, ce sera plus simple.
@Jibé dit: 13 juillet 2016 à 21 h 57 min
Oui, Jibé, je garde un souvenir émerveillé du MAMAC. La salle Yves Klein. Tout ce bleu : empreintes, éponges, branches… Une furie de bleu.
Les corps de femmes de Niki de Saint Phalle, si colorés et heureux.
La passerelle de verre d’où on domine la ville.
La baie des Anges.
Le chemin du littoral, les criques, le port…
Vous avez de la chance d’avoir vécu longtemps dans cette ville.
la vie dans les bois dit: 13 juillet 2016 à 22 h 40 min
en pascal, ce sera plus simple.
Le pascal, je me demande s’il n’a pas suivi le même chemin que le BASIC, celui d’un langage pédagogique. Je crois même qu’il a été conçu pour cela ; toutes les facs c’était probablement le pascal. Maintenant il était néanmoins aussi complet que le C, qui lui est et demeure partout dans la vie effective.
Pour la difficulté, peut-être un peu plus facile d’abord, mais là je comparerais au russe, où c’est l’alphabet qui fait peur, alors qu’en réalité c’est l’affaire d’une semaine.
Eh bien voilà, les derniers feux viennent d’être tirés. À l’année prochaine (89 ou 93 ? Y a une nuance dirait Kiss Kool)
Et je signale aux modos que les Sonics, ne leur en déplaise, c’est vachement entraînant, comme disait ma grand-mère… Sur pièce : https://m.youtube.com/watch?v=Dw6Fjo6VXTg
Ils ne savent plus quoi inventer !
« Anne Hidalgo souhaite remplacer les kiosques à journaux, marqués dans leur style par le Paris haussmannien. »
Des chiffres qui ne manquent pas d’intérêt :
Sous l’empire romain, du temps de Tibère :
— un ouvrier gagne l’équivalent de 760 €/an
— la solde d’un légionnaire s’élevait à 680 €/an
— un maître d’école gagne (ça dépend du nombre d’élèves/classe ; avec une classe de trente élèves) : 450€/an
— un sénateur gagne 760 000 €/an
— Trimalcion à sa mort a une fortune qui s’élève à 30 millions de sesterces, soit une somme astronomique de 22 millions 800 000 €, ce qui n’est rien par rapport à la fortune d’un sénateur.
— le budget nourriture à Pompéi en 79 s’élève à 290 €/an, soit le quart en moyenne du salaire moyen annuel.
— un litre de vin coûte 0, 76 €
— une tunique de soldat 11, 2 €
L’Italie au recensement de Claude compte quelque 6 millions d’habitants. Il n’y a que 900 sénateurs, qui sont tous immensément riches. Ils représentent 0, 015 % de la population.
C’est à peu près la même choses aujourd’hui ! Nous vivons quand même dans un monde incommensurablement plus démocratique que l’Empire romain puisque aujourd’hui les plus riches sont cent fois plus nombreux mais à l’échelle de toute la planète…
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