Epigraphes de rentrée
On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman (qui n’est pas une exergue, contrairement à une idée répandue, car celle-ci est juste une inscription en tête d’un ouvrage) est un ambassadeur et un chevau-léger. Elle donne le la. C’est souvent ce qu’on lit en premier bien que ce paratexte ne soit justement pas de l’auteur. Il engage l’auteur plus qu’on ne le croit, à supposer que celui-ci l’ait choisi avec soin, afin d’y synthétiser non sa pensée mais son état d’esprit au moment de la conception, du mûrissement et de l’achèvement de son monstre ; la précision vaut d’être formulée quand on en connaît tant qui ne placent deux phrases d’un fameux ou d’un obscur qu’à seule fin d’épater la galerie, de frimer.
Trop ostentatoire, l’épigraphe discrédite d’emblée l’auteur en le faisant passer pour un cuistre. Trop elliptique, il y a fort à parier qu’elle ratera son objectif (ah ! ces auteurs qui ne traduisent pas ! sauf à croire qu’ils ne veulent être entendus que de quelques uns, cela m’est arrivé mais enfin, avec de l’anglais non traduit, on ouvre généreusement le spectre des happy few…). Trop longue, elle court le risque de n’être pas lue. Trop multipliée, elle est sûre de voir son effet annulé par la concurrence. Frédéric Beigbeder a fait très fort cette année dans le genre tarabiscoté (voir ci-dessous le barde anonyme du XVIème siècle).
Les meilleures donnent envie de se reporter aussitôt non au livre qu’on tient entre les mains mais à celui dont la citation est extraite. Certains préfèrent ne rien mettre ; d’autres, dans un accès d’immodestie, se citer eux-mêmes ; d’autres enfin rechercheront une manière d’adoubement en se plaçant sous le patronage d’un grand esprit, lequel n’en peut mais, ce dont l’auteur se défendra en invoquant l’hommage à un classique admiré. Il en est qui en mettent tant, excédant les trois auteurs cités qui paraissent d’ordinaire un maximum, que ce n’est plus un hommage mais une rafle.
La citation peut se placer entre guillemets, ou en italiques mais c’est l’un ou l’autre. Parfois, l’osmose est telle qu’on a envie d’applaudir à cette fusion-acquisition : un modèle du genre demeure l’une des épigraphes de chacun des chapitres de la Société du spectacle, moins pour la phrase que Guy Debord avait choisie (« Nous n’avons rien à nous que le temps, dont jouissent ceux mêmes qui n’ont point de demeure”) que pour la qualité de son auteur, Baltasar Gracian, et l’influence par lui revendiquée de son traité sur L’homme de cour. Tant il est vrai qu’une épigraphe réussie, c’est à dire bien choisie, gouverne et irradie le livre qu’elle annonce. En cette rentrée 2014, à Aurélien Bellanger revient la palme de l’épigraphe la plus brève :
« Reviens, Robot ».
Et à Eric Reinhardt celle de la plus interminable :
« Je demeurai comme charmé, durant près d’une demi-minute à contempler ce féérique spectacle… Me sentant bien asséché de la route, j’éprouvai, malgré moi, -je l’avoue,- une attirance vers le ténébreux enchantement de cette onde ! Sans mot dire, je me dévêtis, posai mes vêtements à côté de moi, presque au niveau de l’étang, et, ma foi,- j’y pris un bain délicieux,- éclairé par la complaisance de l’hôtelier, qui me considérait d’un air de stupeur soucieuse, concentrée même… car, vraiment, à présent que j’y songe, il avait des expressions de figure incompréhensibles, ce brave homme ». Villiers de L’Isle-Adam, « L’Agrément inattendu », in Histoires inédites
Certes seul le citateur sait pourquoi il s’y est reconnu ; mais l’on évitera de faire aussi long car l’intérêt du lecteur faiblit au bout de deux phrases et il faut se garder de raconter une histoire là où le lecteur ne recherche qu’une pensée, l’aboutissement d’une réflexion, sa brillante synthèse, voire tout simplement une formule.
Certaines épigraphes mériteraient de figurer dans une anthologie ; un Québécois en tient registre sur la Toile en lui dédiant un site ; par son moteur de recherche, on y découvre par exemple, au hasard, que Jacques-Pierre Amette avait trouvé l’épigraphe de son roman Les deux léopards dans un texte de son cher Botho Strauss. On se souvient peut-être de celle du Rouge et le Noir trouvée sous la plume de Danton (“la vérité, l’âpre vérité”) ou de ce que Sartre citait Céline en tête de La Nausée. Certains ont le don de citer à seule fin de redresser une citation fameuse trop malmenée : ainsi le mot de Buffon qui n’est pas « Le style, c’est l’homme » mais « Le style est l’homme même ». La fidélité dans la citation est la moindre des choses. Ce qui n’a pas empêché il y a quelques années Yannick Haenel de renverser le sens d’un vers de Paul Celan en épigraphe de son Jan Karski en le traduisant à sa manière pour servir son propos quitte à trahir le sens que le poète lui avait donné.
La Bible fait toujours recette en toutes saisons. C’est probablement le livre dans lequel les auteurs puisent le plus. A la bourse des citations, Pascal fait toujours bonne figure malgré le vertige. Ce qui est tout de même moins énigmatique que les citations anonymes (« Ces traces de neige sur la neige, qui les distinguera ? ») Pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend à la rentrée, florilège suit :
« C’est une chose grave que d’être toujours à deux ».
Friedrich Nietzsche
« La cité des hommes, jadis une enclave à l’intérieur du monde non humain, se répand sur la totalité de la nature terrestre et usurpe sa place […] un appel muet qu’on préserve son intégrité semble émaner de la plénitude du monde de la vie, là où elle est menacée. »
Hans Jonas, le principe de responsabilité.
« One day I know/ We’ll find/ A place of hope/ Just hold on to me/ Just hold on to me. »
PJ Harvey, A place called home
« Il existe un rendez-vous tacite entre les générations passées et la nôtre. Nous avons été attendus sur la terre. »
Walter Benjamin, Sur le concept d’histoire
« L’homme est conduit, lorsqu’il croit se conduire, et pendant que par son esprit il vise à un endroit, son cœur l’achemine insensiblement à un autre ».
François de La Rochefoucauld, Maximes
« Nous sommes devenus des épines dans les yeux des autres »
Rose Ausländer
« Ce qui, vivant, ne vient pas à bout de la vie, a besoin d’une main pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin »
Kafka, Journal, 19 octobre 1921
« Vigila el mar, vigila les muntanyes/ Pensa en el fill que duus a les entranyes. »
« Surveille la mer, surveille les montagnes,/ Pense au fils que tu portes dans tes entrailles. »
Pere Quart (Poète catalan)
« Quant au Soleil, il repose au milieu de toutes choses. En effet, dans ce temple suprêmement beau qu’est le monde, qui choisirait de poser ce luminaire dans un lieu autre ou meilleur que celui d’où il peut illuminer le tout simultanément ? »
Copernic
« La scène n’était pas exempte de cette horreur profonde et comme religieuse que le spectacle de la culpabilité et de la honte d’un des leurs éveille chez les hommes avant que la société devienne assez corrompue pour que pareil spectacle fasse sourire au lieu de frémir »
Nathaniel Hawthorne, La Lettre écarlate
« Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d’une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan »
Arthur Rimbaud, Une saison en enfer
« Au-delà du texte écourté, lacunaire, que chacun gribouille comme il peut, dans son coin, la lueur fugace, énorme, de la syntaxe générale »
Pierre Bergougnioux
« Etouffons, étouffons une ardeur détestable ;/ Ou bien mourons, avant que d’être plus coupable./ Mais que mon frère, au moins, en me fermant les yeux,/ Joigne une dernier baiser à des adieux ».
Ovide, Les Métamorphoses
« Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir »
Blaise Pascal, Pensées
« Quelque part, je suis étranger par rapport à quelque chose de moi-même ; quelque part, je suis « différent », mais non pas différent des autres, différent des « miens » : je ne parle pas la langue que mes parents parlèrent, je ne partage aucun des souvenirs qu’ils purent avoir, quelque chose qui était à eux, qui faisait qu’ils étaient eux, leur histoire, leur culture, leur espoir, ne m’a pas été transmis. »
Georges Perec, Ellis Island
« Non, ce n’est pas moi. C’est quelqu’un d’autre qui souffre. Moi, je n’aurais pas pu souffrir autant »
Anna Akhmatova, Requiem
« Oh ! oui, c’était ainsi, la vie de cet enfant avait été ainsi, la vie avait été ainsi dans l’île pauvre du quartier, liée par la nécessité toute nue, au milieu d’une famille infirme et ignorante, avec son jeune sang grondant, un appétit dévorant de la vie, l’intelligence farouche et avide, et tout au long un délire de joie coupé par les brusques coups d’arrêt que lui infligeait un monde inconnu »
Albert Camus, Le Premier homme
« Kai jas ame, Romale ?/ Où allons-nous, Roms ?
N’avlom ke tumende/ o maro te mangel/ Avlom ke tumende/ Kam man pativ te den/ Je ne suis pas venu à toi/ Pour mendier du pain,/ Je suis venu à toi,/ Te demander de me respecter. »
(anonyme)
« Ne demande jamais ton chemin/ à celui le connaît. Tu risquerais/ de ne pas t’égarer »
Rabbi Nahman de Bratslav
« Il faut attendre que le sucre fonde »
Bergson
« Tels des sauvages qui ont bu à perdre la raison et, dédaignant la parole, braillent tous les à la fois, en pleine folie, durant des heures, ainsi, à mes oreilles, ces brisants funestes hurlaient contre Aros dans la nuit »
R.L. Stevenson, Les Gais Lurons
« La tête de poisson ricane/ entre les plis du chat crevé qui gonfle/- vert ou mauve ?- Le poil, couleur/ d’écaille, est misérable, colle »
Saint-John Perse, Eloges
« Un de mes rêves serait d’aller au cœur de notre planète Terre pour y chercher de l’uranium, des rubis et de l’or, et puis des monstres à l’état pur. Après, j’irai vivre à la campagne. Florie Rotondo, huit ans. » Florie, ma chérie, je comprends parfaitement ce que tu veux dire – même si toi tu ne le comprends pas : comment le pourrais-tu, à huit ans ? Parce que j’y suis allé, au cœur de notre planète, ou en tout cas j’ai enduré les tribulations de ce genre de voyage. J’ai cherché de l’uranium, des rubis, et de l’or (…) Ecoute, Florie, j’en ai rencontré des monstres à l’état pur ! Et aussi moins pur (…) La seule chose que je n’aie pas faite, c’est d’aller vivre à la campagne »
Truman Capote, Prières exaucées
« Les pères craignent que l’amour naturel des enfants ne s’efface. Quelle est donc cette nature sujette à être effacée ? »
Pascal, Pensées
« SA(U)VA(G)EMENT »
Jean-Jacques Schuhl, Télex No1
« Celui qui aujourd’hui ne se retire pas entièrement de ce bruit et ne se fait pas violence pour rester isolé est perdu »
Goethe, Entretiens avec Eckermann
« Elle était du nombre des femmes folles. Contrairement à la dignité royale, elle fit peu de cas des lois du mariage, et elle oublia le lit conjugal »
Guillaume de Tyr (XIIème siècle)
« Il aimait la reine avec fougue, et pour ainsi dire à la manière d’un enfant »
Jean de Salisbury (XIIème siècle)
« Voyez, seigneurs,/ Mon corps n’est-il pas délectable ?/ Et le roi disait que j’étais diable ! »
Philippe Mouskes, évêque de Tournai (XIIIème siècle)
« Are we going to Searborough fair ?/ (War bellows blazing in scarlet battalions)/ Parsley, sage, rosemary and thyme/ (Generals order their soldiers to kill)/ Remember me to one who lives there/ (And to fight for a cause they’ve long ago forgotten)/ She once was a true love of mine »
Barde anonyme du Yorkshire, XVIème siècle (Les paroles antimilitaristes, entre parenthèses, furent ajoutées par Paul Simon en 1966)
« Et qui suis-je ? Qu’un atome dans un rayon ? »
Joseph Joubert, Carnets
« Le bourreau a prise sur tout en moi, excepté sur mon pouvoir de changer tous les supplices en apothéose »
Marcel Jouhandeau, De la grandeur
« A la fin, la littérature se devait de plaider coupable »
Georges Bataille, La Littérature et le Mal
« I have only slipped away into the next room ».
Henry Scott Holland, Death Is nothing at all.
« Si peu de nous est en nous qu’il faut bien que le reste soit quelque part. »
Crommelynck, La Jeune Fille folle de son âme.
« Je ne sais quel lointain y baigne toute chose./ Ainsi que le regard l’oreille s’y repose,/ On entend dans l’éther glisser le moindre vol ;/ C’est le pied de l’oiseau sur le rameau qui penche,/ Ou la chute d’un fruit détaché de la branche/ Qui tombe du poids sur le sol. »
Lamartine
« La Terre était déserte et vide et les ténèbres à la surface de l’abîme »
Genèse, i, 2.
« Pour parler clairement et sans paraboles, – Nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel ; – On s’amuse avec nous sur l’échiquier de l’être, – Et puis nous retournons, un par un, dans la boîte du Néant. »
Omar Khayam, Les Quatrains, XCIV
« L’homme a une inclination à s’associer, parce que dans un tel état il se sent plus qu’homme […] poussé par l’appétit des honneurs, de la domination et de la possession, il se taille une place parmi ses compagnons qu’il ne peut souffrir mais dont il ne peut se passer. »
Emmanuel Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique.
« L’homme est un loup pour l’homme. »
Plaute, La Comédie des ânes.
« Mais les gens s’acharnent sur les paresseux. Tandis qu’ils sont couchés, on les frappe, on leur jette de l’eau fraîche sur la tête, ils doivent vivement ramener leur âme. Ils vous regardent alors avec ce regard de haine, que l’on connaît bien, et qui se voit surtout chez les enfants ».
Henri Michaux, Mes propriétés
« Aucun de nous ne sait combien d’innocence il a trahi »
Graham Greene, L’Agent secret
« Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. »
Henri Calet, Peau d’ours.
« Malheur à vous, riches. »
Luc, 6, 24.
« When the legend becomes fact, print the
legend »
The Man Who Shot Liberty Valance, 1962
« …oggi sono venuti da me diversi da Castelnuovo, ed altri luoghi raccontendo di avere veduti de Corsi ne boschie e chiedendomi riparo per la loro sicurezza. Ho procurato di fargli animo ma la paura, e l’immaginazione sono difficili a vincersi »
Lettre au Signore Siminetti, Segreteria Civile, livourne, 1773 (Archivio di Stato di livorno).
« Les gens ne croient pas qu’une fille de quatorze ans puisse quitter sa maison pour aller venger la mort de son père en plein hiver. Cela ne semblait pas si étrange, alors, mais j’admets que cela n’arrivait pas tous les jours. »
Charles Portis, True Grit, 1968.
« ¿De qué temes, cobarde criatura? ¿De qué lloras, corazón de mantequillas? »
Cervantes (Don Quijote, II, 29)
« Le réel, ce vaste abattoir des illusions… »
François-Olivier Rousseau, Projection privée
(Photos Martin Parr et Passou)
1 172 Réponses pour Epigraphes de rentrée
La barbarie se niche souvent dans les détails, en guise d’épigraphe, voici le lettre que vient de m’envoyer une amie :
« Chers collègues & amis,
Je suis sûre que vous savez déjà ce que je vais vous rapporter. Mais
j’ai besoin de partager avec vous mon inquiétude, je m’adresse donc à
vous qui êtes au cœur des jardins de Paris.
Voici les faits que je viens d’apprendre d’amies fiables et après
vérification il ne s’agit pas d’un canular !
Je me pose des questions :
Qui a bien pu pénétrer dans la nuit du 10 au 11 juillet 2014 dans le
Jardin botanique des serres d’Auteuil, fermé à cette heure ? Puis
pénétrer par effraction au niveau des ouvrants dans le Palmarium ?
Qui a bien pu casser la cage aux oiseaux dans le Palmarium ?
Qui a coupé l’arbre du voyageur de Madagascar (Ravelana) et le
châtaigner de Guyane (Pachira aquatica) et piétiner les héliconia en
fleurs dans la serre tropicale ?
Qui a entaillé le tronc du Tabebuia et l’a tailladé en de nombreux endroits ?
Qui a sectionné le très rare palmier Licuala grandis au bord du bassin
de la serre tropicale ?
Qui a détérioré la pergola de bois, support des plantes grimpantes
tropicales (Aristoloche gigantea, Passiflore, Thunbergia
mysoriensis……) ainsi que la barrière qui borde le bassin ?
Qui a bien pu, entre les parois de la serre tropicale, tendre un filet
de tennis qui a été retrouvé dans le bassin ?
Il y a eu un dépôt de plainte auprès de la police et une enquête est en cours.
Comment comprendre la violence gratuite et imbécile qui vient de se
déchaîner dans le Palmarium et la serre tropicale ? Peut-on l’accepter
silencieusement ?
A NOTER que le même jour s’est tenue dans les locaux de Roland
Garros, une réunion d’information organisée par la Fédération
française de tennis dans le cadre de l’enquête publique ouverte
jusqu’au 25 juillet 2014 à la Mairie du XVIème. Cette enquête, dont
vous avez certainement entendu parler, concernait les permis de
construire pour l’extension de Roland Garros….Mais cette réunion n’a
sans doute aucun rapport avec le vandalisme ci-dessus.
Très cordialement à vous et bon été »
« Au lecteur,
C’est l’Ennui ! L’oeil chargé d’un pleur involontaire,
II rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
– Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! »
…
…quel biscuit,…aux lèvres closes!,…la part du rêve,…
…entre les parfums des crèmes à nos bronzés,…
…l’odeur des pages,…du livre succinct,!…entré par l’épigraphe,…pour prendre son pieds,!…en cadences,…
…Ah!Ah,…etc,!…
« ne pas oublier que les gens ne vous pardonneront jamais le bien que vous leur avez fait »
Pierre Assouline, « le Portrait ».
En fait, dans « La Société du Spectacle » il y a une épigraphe par chapitre. L’épigraphe de Gracian est celle du chapitre 6, « Le temps spectaculaire ». Le livre de Debord comprend 9 chapitres, donc 9 épigraphes, particulièrement bien choisies.
On ne le dira jamais assez
..t’en abuses trop lassouline
…
…pourvu que çà consomme moins, que ce qu’çà produit,…
…
jamais les photos n’ont si cruellement manqué de cul..c’en est même douloureux
ne pas oublier que les gens ne vous pardonneront jamais le bien que vous leur avez fait
lassouline a peur des microtrottoirs c’est pour ça
… le site québecois est très bien ; on peut noter que Houellebecq est un adepte du genre, et qu’il affectionne particulièrement (élémentairement aussi) Auguste Comte. Et Balzac !
« Mais les gens s’acharnent sur les paresseux. Tandis qu’ils sont couchés, on les frappe, on leur jette de l’eau fraîche sur la tête, ils doivent vivement ramener leur âme. Ils vous regardent alors avec ce regard de haine, que l’on connaît bien, et qui se voit surtout chez les enfants »
ça se voit moins chez les grosse odalix a poil..c’est bien du michaux tient
à part « allez tous vous faire enculer » toute épigraf est superfétatoire
« jamais les photos n’ont si cruellement manqué de cul..c’en est même douloureux »
Appel au viol !
http://static.jardipedia.com/photos_articles/454_1.jpg
Sorry,
Appel au viol :
http://www.henrirousseau.org/The-Dream-large.html
Où t’as mis l’absinthe, Ginette ?
Toujours sur la citation de « L’Homme de cour » par Debord, le texte exacte telle qu’il est reproduit dans « La Société du Spectacle » donne : « Nous n’avons rien A NOUS que le temps, etc. » « A NOUS » a été oublié par Assouline. De plus, on comprend mal ce qu’Assouline veut dire à la fin de son propre paragraphe. Debord ne lui porte pas chance, ni Gracian ! Relisez-vous, Passou !
Donc
Plus de 5 lignes, c’est un roman.
A table !
http://www.dailymotion.com/video/x5xkcv_buffet-froid_news
Où t’as mis l’absinthe, Ginette ?
il faut ecrire un autre roman pour répondre comme les trappiss
« elle est dans ton cul henri »
c’est trés beau baroz..le douanier il aurait titré « plantes carnivores digérant des femmes nues »
Merci ST, je m’en étais remis à ma mémoire. Corrigé ! (de là où je suis impossible de consulter mon rayon Debord)
le beigbeder c’est du simone & garfunkel
@ Pierre Assouline : bravo, là c’est parfait !
l’intelligence : ST ; la connerie : bouguereau ; ya pas photo c’est clair
Assez cocasse impression de supermarché littéraire, ou on la le sentiment, peut etre erroné, que de grandes ombres sont convoquées pour pallier le vide de petits produits . Etiquetage Khâgneux garanti, mais au delà de la première page, est-il encore valable?
Bien à vous.
Hun billet de soixante-dix mètres ! Ha là c’est fort… Ce qu’il faudrait, c’est une épigraphe !
L’augure (mauvais, bien sûr !) de Matignon,
qui avait dévoilé, c’est normal, en premier
les bien belles perspectives de la rentrée,
a ôté l’envie d’en aoûticiper la dégustation.
Présentissivement.
L’idée répandue, c’est une idée reçue qui a décroché !
Nothing matters very much and few things matter at all
Arthur James Balfour
Whatever women do, they must do twice as well as men
to be thought half as good. Luckily, this is not difficult.
Charlotte Whitton
Aimer vraiment quelqu’un, c’est accepter de
n’avoir aucun rôle à jouer dans son bonheur.
AC
…having our lovely cake and
eating it too, One’ s great aim in life.
Nancy Mitford
Semblable à l’avare satisfait de savoir que ses caprices
peuvent être exaucés, elle n’allait même plus jusqu’au désir.
Balzac, La duchesse de Langeais
Ken, making a speech on economics is a lot like pissing down
your leg. It seems hot to you, but it never does to anyone else.
Lyndon B. Johnson to John Kenneth Galbraith
Good sex is like good bridge… If you don’t have a
good partner, you’d better have a good hand.
Mae West
14 h 26 : quand un pédant ricane, c’est un peu Court !
C’est pas le premier violon qui donne le la ? Mais nous comme c’est un ramier dès qu’il y a un Bösenway il se jette dessus y a rien à frotter…
Bihoreau,Mae West a elle-meme commis, ou on a écrit pour elle, un roman, paru vers 1950 peut etre chez Gallimard. Si c’est le cas , Gaston n’avait pas les yeux dans sa poche. Je ne crois pas qu’il y ait d’épigraphe. Pour renseignements complémentaires, s’adresser aux bouquinistes de Brassens qui l’ont peut etre encore.
Bien à vous.
MC
Un bain délicieux macache et Bonnot on se les caille à mort dans les étangs…
j’ai croisé bouguereau sur le Boulevard Aragots : il est petit, bossu, borgne, boitilleux et surtout il pue de la gueule comme dirait JC
Ce qu’on lit en premier dans un livre pour savoir si le reste vaudra la peine d’être lu, c’est la page 18.
L’épigraphe permet aux smsseux de lire deux lignes et de réfléchir: « qui k’c’est qui m’envoie ça ? ».
Passoupline est en forme, il a ressorti son « chevau-léger ».
Jacounet, vous qui connaissez bien Paris et ses édiles, que vont finalement devenir les Serres d’Auteuil?
Merci
La copine à baroz devrait y planter de la marijuana. Pour s’attirer la bienfaisance des botanistes de banlieue.
On apprend le suicide de Dieu. Conscient de la nullité de sa Création, de son incapacité radicale à l’améliorer en quoi que ce soit, il a jugé plus décent de mettre fin à ses jours. Cet acte, si tardif soit-il, rachète en partie une existence qui n’aura été qu’une longue suite d’égarements.
« Si tu reviens, j’arrête tout ! »
« Demain, j’enlève le bas ! »
« Mets ton casque, on ne sait jamais »
« Jacques Barozzi dit: 5 août 2014 à 11 h 25 min »,
Est-ce véridique ?
De Berlin, je n’ai rien lu sur ce sujet sur internet.
Il serait délassant que ce billet ouvre à un concours de citations ou un concert, qui nous éloignerait de l’intense réflexion qui déchire le monde en autant de morceaux que de camps à ce jour et irréconciliables. Un monceau de citations un peu comme un miroir brisé nous offrirait de n’y apercevoir qu’une partie de nous-même détachée par la ligne de fracture d’une autre et ainsi de suite ou la totalité en entité fragmentée mais néanmoins cohérente.
Cultivons l’ épigraphe jusqu’ aux 3000 commentaires, un vrai marronnier!
Merci Monsieur Assouline pour cet extrait de Bouvard et Pecuchet, c’est un de mes livres préférés…
merci encore pour cet extrait :
Bouvard :C’est une chose grave que d’être toujours à deux.
Pecuchet : oui parce que la cité des hommes, jadis une enclave à l’intérieur du monde non humain, se répand sur la totalité de la nature terrestre et usurpe sa place
B : tu veux dire qu’il est comme un appel muet qu’on préserve son intégrité semble émaner de la plénitude du monde de la vie, là où elle est menacée?
P : non, je crois plutôt qu’il existe un rendez-vous tacite entre les générations passées et la nôtre. Nous avons été attendus sur la terre. »
B : Quand l’homme est conduit, lorsqu’il croit se conduire, et pendant que par son esprit il vise à un endroit, son cœur l’achemine insensiblement à un autre….
P : tous les deux nous sommes devenus des épines dans les yeux des autres !
B : bof de toute façon ce qui, vivant, ne vient pas à bout de la vie, a besoin d’une main pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin…
P : Mon ami surveillons la mer et surveillons les montagnes.
B : Quant au Soleil, il repose au milieu de toutes choses.
P :En effet, dans ce temple suprêmement beau qu’est le monde, qui choisirait de poser ce luminaire dans un lieu autre ou meilleur que celui d’où il peut illuminer le tout simultanément ?
B : La scène n’était pas exempte de cette horreur profonde et comme religieuse que le spectacle de la culpabilité et de la honte d’un des leurs éveille chez les hommes avant que la société devienne assez corrompue pour que pareil spectacle fasse sourire au lieu de frémir !!!
P : Au-delà du texte écourté, lacunaire, que chacun gribouille comme il peut, dans son coin, la lueur fugace, énorme, de la syntaxe générale.
B : Etouffons, étouffons une ardeur détestable !
P : Ou bien mourons, avant que d’être plus coupable.
B : Mais que mon frère, au moins, en me fermant les yeux joigne une dernier baiser à des adieux .
P : pardon ?
B : Nous courons sans souci dans le précipice !
P : oui mais après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir
B : Non, ce n’est pas moi ! C’est quelqu’un d’autre qui souffre. Moi, je n’aurais pas pu souffrir autant.
P : Oh ! oui, c’était ainsi, la vie de cet enfant avait été ainsi, la vie avait été ainsi dans l’île pauvre du quartier, liée par la nécessité toute nue, au milieu d’une famille infirme et ignorante, avec son jeune sang grondant.
B : un appétit dévorant de la vie
P : et l’intelligence farouche et avide
B : et tout au long un délire de joie coupé par les brusques coups d’arrêt que lui infligeait un monde inconnu…
P : Ne demande jamais ton chemin à celui le connaît !
B: pourquoi ?
P : parce que tu risquerais de ne pas t’égarer
B : ah bon ?
P : Il faut attendre que le sucre fonde !
B : Un de mes rêves serait d’aller au cœur de notre planète Terre pour y chercher de l’uranium, des rubis et de l’or….
P : je comprends parfaitement ce que tu veux dire – même si toi tu ne le comprends pas
B : comment le pourrais-tu, à vingt huit ans ?
P :Parce que j’y suis allé, au cœur de notre planète, ou en tout cas j’ai enduré les tribulations de ce genre de voyage. J’ai cherché de l’uranium, des rubis, et de l’or.
B : La seule chose que je n’aie pas faite, c’est d’aller vivre à la campagne »
P : Celui qui aujourd’hui ne se retire pas entièrement de ce bruit et ne se fait pas violence pour rester isolé est perdu.
B : Et qui suis-je ? Qu’un atome dans un rayon ?
P : A la fin, la littérature se devait de plaider coupable
B : Si peu de nous est en nous qu’il faut bien que le reste soit quelque part.
P : La Terre était déserte et vide et les ténèbres à la surface de l’abîme
B : Pour parler clairement et sans paraboles, nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel.
P : On s’amuse avec nous sur l’échiquier de l’être.
P : Et puis nous retournons, un par un, dans la boîte du Néant.
B : L’homme a une inclination à s’associer, parce que dans un tel état il se sent plus qu’homme
P : poussé par l’appétit des honneurs, de la domination et de la possession ?
B : oui, il se taille une place parmi ses compagnons qu’il ne peut souffrir mais dont il ne peut se passer.
P : Aucun de nous deux ne sait combien d’innocence il a trahi…
B : Le réel ?
P : oui ce vaste abattoir des illusions…
greubou ! misère je te l’avais bien dit que c’était pas tiré d’un dialogue de Bouvard et Pecuchet !
tu ne respectes donc rien ?
sans doute la littérature en son entier n’est-elle qu’un long dialogue de Bouvard et Pecuchet ?
sans doute la vie en son entièreté n’est-elle qu’un long dialogue de Bouvard et Pecuchet ?
Pécuchet : sans doute l’humanité en son entier n’est-elle qu’un long dialogue de Bouvard et Pecuchet ?
Bouvard : entre les parfums des crèmes à nos bronzés
P : l’odeur des pages
B : du livre succinct
P : entré par l’épigraphe ?
B : pour prendre son pieds…
P : en cadences
B :jamais les photos n’ont si cruellement manqué de cul..c’en est même douloureux
P :Est-ce véridique ?
B : de Berlin, je n’ai rien lu sur ce sujet sur internet…
P : t’en abuses trop d’lassouline !
B : On ne le dira jamais assez.
Bouvard : On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman est un ambassadeur !
Pecuchet : et aussi un chevau-léger ?
B : oui elle donne le la.
P : bof c’est souvent ce qu’on lit en premier bien que ce paratexte ne soit justement pas de l’auteur.
B : Il engage l’auteur plus qu’on ne le croit !
P : oui mais à supposer que celui-ci l’ait choisi avec soin ?
B : tu veux dire afin d’y synthétiser non sa pensée mais son état d’esprit au moment de la conception
P : et aussi du mûrissement
B : et de l’achèvement ?
P : de son monstre !
B : la précision vaut d’être formulée…
P : et quand on en connaît tant qui ne placent deux phrases d’un fameux
B :ou d’un obscur
P :qu’à seule fin d’épater la galerie ?
B : et surtout de frimer !
» ceu fumus in auras »
( Virgile, « Géorgiques »)
Genette a analysé épigraphe et paratexte dans Seuil.
« Trop multipliée, elle est sûre de voir son effet annulé par la concurrence. » (Passou)
Tout est relatif, il y en a une au début de chaque chapitre du Rouge et le Noir… !
Genette, Seuils, avec un S.
On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman (qui n’est pas une exergue, contrairement à une idée répandue, car celle-ci est juste une inscription en tête d’un ouvrage) (Passou)
__________
« Je définirai grossièrement l’épigraphe comme une citation en exergue, généralement en tête d’œuvre ou de partie d’œuvre » (G. Genette, Seuils, p. 147, Points Essais)
radio keupute..
« Trop multipliée, elle est sûre de voir son effet annulé par la concurrence. » (Passou)
Tout est relatif, il y en a une au début de chaque chapitre du Rouge et le Noir… !
..stendahl bouffait plein de patate en salade à la crème..et dracul kiffe
« Je définirai grossièrement l’épigraphe comme une citation en exergue, généralement en tête d’œuvre ou de partie d’œuvre » (G. Genette, Seuils, p. 147, Points Essais)
genette..cor un qui kiffe la patate en crème aigre douce
« À première vue, l’épigraphe semble une pratique plus récente que la dédicace. Je n’en trouve aucune trace, au moins selon la définition susdite, avant le XVIIè siècle. »
Sérieuse, la proposition de rouvrir
le commentarium aux jeux d’été,
d’esprit, de mots et d’autres ?
Rébustringuement.
Crédits photos : Martin Parr et Passou reste.
Passérieusement.
« Je définirai grossièrement l’épigraphe comme une citation en exergue, généralement en tête d’œuvre ou de partie d’œuvre » (G. Genette, Seuils, p. 147, Points Essais)
Où la prétention va-t-elle se nicher… Ici dans ce « grossièrement », parfaitement inutile, puisque Genette n’a fait que définir très précisément l’épigraphe, et qu’il n’y a rien, mais vraiment rien, à y ajouter. Mais quand on s’appelle Gérard Genette, n’est-ce pas, sait-on jamais… Le plus drôle, c’est que la prétention se couvre ici du masque de la modestie. Bienheureuse et légère simplicité, que deviens-tu sous la plume de l’universitaire en proie à l’esprit de sérieux !
Trop multipliée
c’est comme la première fois lassouline y’en a qu’une et basta..franchement sinon comme modeste dédicace ça vaut keud..ou alors c’est un genre de voix off comme dans les polars..une mise en abime qui peut être cocasse..sinon c’est simplement pédant
Il est un peu facile de décréter que l’epigraphe du nouveau roman D’Éric Reinhardt est mauvaise parce qu’elle est longue. En réalité, elle est une mise en abyme de toute l’histoire qu’il raconte. Comme dans la nouvelle de Villiers de l’Isle-Adam dont l’epigraphe est extraite, l’héroïne va essayer d’ouvrir une trappe inattendue vers un ailleurs étonnant qui lui permet d’échapper à sa vie. Cette citation n’a rien d’obscur ou d’incompréhension. C’est comme un conte philosophique qui explique qui est, profondément, cette héroïne… D’ailleurs, l’auteur reprend, dans le contenu même du roman, le thème de cette nouvelle citée dans l’epigraphe et il en explicite le sens.
Il y a encore incertitude pour savoir quelle fut la première épigraphe. Genette la fait remonter aux Réflexions morales de La Rochefoucauld, 1678 : « Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés. » Elle serait donc apparue avec la crise de l’héroïsme et plus généralement de ce que Paul Hazard a appelé la Crise de la conscience européenne. Mais la première épigraphe remonterait peut-être plutôt au Lycée du sieur Bardin, en 1632, empruntée à Horace. L’enquête reste ouverte comme dirait Genette…
Belle mise au point, fcahen, qui permettra à Passou de rectifier le tir d’une de ses prochaines notes !
Contrairement aux jugement à l’emporte pièce de Prébois toujours errant dans les couloirs de l’hôpital psychiatrique, les choses justement ne sont pas si simple.
G. Genette écrit deux lignes plus bas (mais il est vrai que Prébois ne l’a jamais lu…) : » « en exergue » signifie littéralement hors d’œuvre, ce qui est un peu trop dire : l’exergue est plutôt un bord d’œuvre, généralement au plus près du texte, donc après la dédicace, si dédicace il y a . D’où ce métonyme aujourd’hui fréquent : « exergue » pour épigraphe, qui ne me semble pas très heureux, puisqu’il confond la chose et sa place. »
« C’est une chose grave que d’être toujours à deux ».
Friedrich Nietzsche
–
Pour une fois je suis d’accord avec ce sale type inconséquent et athée.
fcahen dit: 5 août 2014 à 19 h 02 min
C’est un faux problème.
Ce que vous dites n’est pas du tout contradictoire avec ce qu’en dit Passou. Passou insiste essentiellement sur la dimension de l’épigraphe, sur sa longueur, et n’ausculte pas son contenu. À ses yeux, quels que soient son contenu et sa fonction, sa longueur excessive est rédhibitoire.
C’est une façon de penser l’épigraphe qui me paraît typique d’une crise de la littérature qui veut des œuvres rapides à lire, courtes, pour des lecteurs rapides qui ont une vie pressée…
L’excès de raffinement dans l’épigraphe me semble aussi un signe de décadence de notre époque.
Mes sources sur les serres d’Auteuil viennent d’une amie jardinière et conférencière des parcs et jardins de Paris. Je n’ai pas mentionné son nom pour lui éviter des ennuis. J’ai fait des recherches sur internet et n’ai rien trouvé, même dans le Parisien ! Silence total ou indifférence ?
On détruit notre patrimoine minéral et végétal. Roland Garros vaut bien un Palmarium et une partie du plus prestigieux jardin botanique municipal de Paris…
« monaD.e »
On t’a reconnu !
La pratique de l’épigraphe se répand surtout au XVIIIè siècle, généralement en latin ; l’Esprit des lois : « Prolem sine matre creatam » (rejeton créé sans mère), citation d’Ovide mais sans mention de l’auteur. Intéressant ! L’enfant des Lumières se fantasme sans mère, c’est déjà le thème de Frankenstein… Très intéressant ! Le monstre est déjà au cœur même de la naissance des Lumières.
G. Genette écrit deux lignes plus bas (mais il est vrai que Prébois ne l’a jamais lu…) : » « en exergue » signifie littéralement hors d’œuvre, ce qui est un peu trop dire : l’exergue est plutôt un bord d’œuvre, généralement au plus près du texte, donc après la dédicace, si dédicace il y a . D’où ce métonyme aujourd’hui fréquent : « exergue » pour épigraphe, qui ne me semble pas très heureux, puisqu’il confond la chose et sa place. » (Gérard genette)
Laborieux pinaillage de ce trissotin de la rhétorique que fut toujours ce Gérard Genette.
« ne pas oublier que les gens ne vous pardonneront jamais le bien que vous leur avez fait »
Pierre Assouline, « le Portrait ».
Cette épigraphe vous est envoyée par Clopine, ML !
Après que vous ayez craché dans la soupe où vous avez rencontré votre grand Amour…
G. Genette écrit deux lignes plus bas (mais il est vrai que Prébois ne l’a jamais lu…) : » « en exergue » signifie littéralement hors d’œuvre, ce qui est un peu trop dire : l’exergue est plutôt un bord d’œuvre, généralement au plus près du texte, donc après la dédicace, si dédicace il y a . D’où ce métonyme aujourd’hui fréquent : « exergue » pour épigraphe, qui ne me semble pas très heureux, puisqu’il confond la chose et sa place. » (Gérard genette)
Quand on pense que ce Genette a assis sa réputation sur ce genre d’enculage de mouches, ça en dit long sur le sérieux de l’Université française.
Widergänger dit: 5 août 2014 à 19 h 21 min
« La pratique de l’épigraphe se répand surtout au XVIIIè siècle, généralement en latin ; l’Esprit des lois : « Prolem sine matre creatam » (rejeton créé sans mère), citation d’Ovide mais sans mention de l’auteur. Intéressant ! L’enfant des Lumières se fantasme sans mère, c’est déjà le thème de Frankenstein… Très intéressant ! Le monstre est déjà au cœur même de la naissance des Lumières. »
Quelle démonstration! Quelle logique!
Ahurissant!
Oui, dans « Le rouge et le Noir » il y a pratiquement une citation à chaque chapitre, souvent dans une langue étrangère (l’italien ou l’anglais). Quand j’ai lu ce roman pour la première fois, en édition de Poche, j’étais frustré et piqué parce qu’aucune n’était traduite en note. Il m’a fallu attendre la dernière Pléiade des Oeuvres complètes pour enfin en avoir connaissance. Les épigraphes, c’est important, ça demande un soin particulier. Par exemple, j’aime beaucoup celles des livres de Bernard Frank : lui, il faisait dans l’épigraphe ironique, pour nous mettre tout de suite dans le bain. Une bonne épigraphe, et tout est dit – ou presque. Selon le choix, on sait si oui ou non on a affaire à un charlatan.
Les premières épigraphes du XVIIIè siècle donnent à réfléchir :
Buffon : Naturam amplectimur omnem (Nous embrassons toute la nature), sans mention d’auteur. Le concept de Nature en lieu et place de D.ieu. L’effacement de l’auteur me semble tout aussi important que la citation elle-même. Un monde encore ancré dans la référence antique mais aussitôt pour s’en extraire. Une sorte de caution incontournable en quelque sorte pour légitimer un type nouveau de pensée.
La référence à Pétrarque dans La Nouvelle Héloïse, chez Rousseau, autrement dit le début de la Renaissance.
Diderot (Neveu de Rameau) : Vertumnis, quotquot sunt, natus iniquis (Horace, Satires) (de toute façon né sous influence maligne, quels qu’ils puissent être, ils sont nés malins). Le Mal est déjà là au cœur des Lumières. Et le Mal, dans le Neveu de Rameau, c’est immédiatement le discours de haine envers les Juifs tenu par le neveu ! On est déjà là au cœur des choses.
pourtant …
« Il n’est pas nécessaire que tu sortes de ta maison. Reste à ta table et écoute. N’écoute même pas, attends seulement. N’attends même pas, sois absolument silencieux et seul. Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi. » (Kafka, Méditations sur le péché, la souffrance, l’espoir et le vrai chemin, cité en exergue par Perec dans Un homme qui dort)
Dans les épigraphes des romans de la rentrée, que Pierre Assouline prend la liberté de diffuser, je n’en ai trouvé aucune qui me plaise vraiment. Aucune ne me donne envie d’aller plus loin, de lire la première phrase du livre. Le désastre a déjà commencé, et c’est non.
« Je définirai grossièrement l’épigraphe comme une citation en exergue, généralement en tête d’œuvre ou de partie d’œuvre » (G. Genette, Seuils, p. 147, Points Essais)
A partir du moment où le Genette considère que le mot « exergue » n’est pas un métonyme rigoureusement associable à « épigraphe » , il devrait éviter de l’employer dans sa définition. Cela lui éviterait de tenter de se rattraper piteusement et confusément quelques lignes plus bas. Sa définition est effectivement grossière et le condamne au pinaillage en guise de canot de sauvetage.
Pas si ahurissant que ça ! On peut toujours tout tourné en dérision. C’est la pratique courante ici sur la Rdl, le déni du savoir. Mais la création artificielle de l’homme sans passer par une mère est un fait de culture. C’est le siècle des Lumières qui l’a repris et promu. Voir par exemple :Dominique Lecourt, Prométhée, Faust, Frankenstein Fondements imaginaires de l’éthique, Les empêcheurs de tourner en rond ; les mythes littéraires :
http://www.univ-poitiers.fr/formation/nos-formations/ue-libres/mythe-et-litterature-l-homme-artificiel-26567.kjsp
Les trois épigraphes de mon Goût de la marche :
« Un voyage, fût-il de mille lieues,
commence sous votre chaussure »
CONFUCIUS
« Je suis le Chemin »
JESUS-CHRIST
« Je ne suis qu’un piéton, rien de plus »
ARTHUR RIMBAUD
« Et qui suis-je ? Qu’un atome dans un rayon ? »
Joseph Joubert, Carnets
Le malheureux romancier qui n’a trouvé que ça à mettre. Est-ce autobiographique ? Vraiment, il part avec un gros handicap. Ce sera difficile, voire impossible, de remonter la pente…
Le goût du bonheur :
« Il n’y a point de chemin vers le bonheur : le bonheur c’est le chemin »
LAO-TSEU
« Tous les hommes recherchent d’être heureux,
quels que soient les différents moyens qu’ils y emploient »
BLAISE PASCAL
« Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination. »
DONATIEN DE SADE
De toute façon, pour les gens comme Prébois, tout effort intellectuel innocent pour tenter de cerner les difficultés sera toujours lu comme du « pinaillage » inconsistant. C’est le discours ordinaire des barbares.
Le goût du cinéma :
« Je crois que je ne dois rien à aucun écrivain.
Ce qui m’a influencé, c’est le cinéma.
Ah ! ça, le cinéma, je le connais. »
CELINE
« Le théâtre, c’est la société ; le cinéma, c’est le monde »
SERGE DANEY
« Le cinéma américain est un cinéma de situations,
le cinéma français est un cinéma de personnages. »
FRANCOIS TRUFFAUT
On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman (qui n’est pas une exergue, contrairement à une idée répandue, car celle-ci est juste une inscription en tête d’un ouvrage
Assouline propose là une distinction entre épigraphe et exergue beaucoup plus simple et claire que celle de Genette, qui pinaille confusément sur le mot « exergue », en particulier parce qu’il omet de rappeler que ce mot vient initialement du vocabulaire de la numismatique, où il désigne une place bien particulière, à usage particulier, sur la pièce de monnaie. Pour simplifier et clarifier la définition, Assouline devrait ajouter que l’épigraphe est très généralement une citation extraite d’un autre ouvrage, comme le montre sa liste d’exemples.
Pour Le goût de la campagne, mes trois épigraphes témoignent plutôt d’un certain dégoût !
« Quel esprit ne bat la campagne ?
– Qui ne fait châteaux en Espagne ? »
JEAN DE LA FONTAINE
« La campagne n’a de charme que pour ceux qui ne sont pas obligés d’y habiter. »
EDOUARD MANET
« Moi d’abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir.
… Mais quand on y ajoute la guerre en plus, c’est à pas y tenir. »
LOUIS-FERDINAND CELINE
Comme si le théâtre d’Eschylle ou de Sophocle ou d’Aristophane pouvait se réduire à un théâtre social… Pauvre Serge Daney, un brave représentant de la médiocrité contemporaine, dont j’ai lu malheureusement les livres !
De toute façon, pour les gens comme Prébois, tout effort intellectuel innocent pour tenter de cerner les difficultés sera toujours lu comme du « pinaillage » inconsistant.
Tout effort intellectuel laborieux pour tenter de cerner les difficultés qu’on a soi-mêmes créées par manque de rigueur devra toujours être qualifié de pinaillage inconsistant.
L’usage du mot « exergue » en numismatique est simple et évident. Il l’est bcp moins en littérature. Les seuils d’un texte sont variés et multiples : dédicace, épigraphe. Qu’est-ce qui fait exergue ? Pas si facile à déterminer. D’où la discussion de Genette, qui est de rigueur dans un ouvrage qui se veut de réflexion sur les caractères définitoires des éléments du paratexte. Inutile de monter sur ses grands chevaux !
Genette vient rappeler à juste titre que l’épigraphe vient en lieu et place de l’épître dédicatoire dans les œuvres classiques du XVIIè siècle : préfaces de Corneille, Racine, etc, à leurs œuvres dramatiques. Exergue long qui n’est pas une épigraphe !
Qu’est-ce qui est hors d’œuvre et du bord de l’œuvre ? Pas si facile à déterminer. Est-ce qu’une épître dédicatoire est hors d’œuvre, donc exergue, ou du bord de l’œuvre, donc épigraphe ? Pas évident à déterminer.
On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman (qui n’est pas une exergue, contrairement à une idée répandue, car celle-ci est juste une inscription en tête d’un ouvrage
Les choses seraient plus simples si on rappelait que « épigraphe » et « dédicace » désignent un texte, tandis que « exergue » désigne une place (en tête d’ouvrage). Toute grossière qu’elle est à ses propres yeux, la définition que propose Genette a le mérite d’être parfaitement claire et conforme à l’usage courant. En cherchant inutilement à se rattraper, il n’introduit que de la confusion.
Faut-il définir exergue et épigraphe par leur contenu ou leur place dans l’œuvre ? Pas évident non plus à déterminer. D’où le pinaillage de Genette qui peut paraître à une première lecture fastidieux mais qui a sa raison d’être profonde si l’on veut être rigoureux dans ce qui semble échapper à toute rigueur.
Non, il ne cherche pas du tout à se rattraper, il discute c’est tout.
l’épigraphie est un art sumérien. Widergänger a raison. Pour le coup, c’est bien dracul comme dit bougreau.
Un peu dur avec Daney. Truffaut a raconté des conneries aussi. Au moins dans la citation donnée par Baroz. Comment se dit épigraphe en angliche ? ça se dit pas !
Ce qui me semble intéressant, bien plus que le « pinaillage » sur exergue/épigraphe, c’est l’évolution du paratexte entre le XVIIè s. et le XVIIIè siècle.
L’épître dédicatoire présuppose un ordre social et une place assignée et reconnue à la littérature, avec la garantie des Grands, une garantie auctoriale. Avec le XVIIIè siècle, il n’est plus question de ça ! Les Grands sont devenus les ennemis à abattre en somme. Et on va chercher une légitimité dans l’Antiquité, chez les auteurs latins pour dire la nouveauté, l’originalité des temps nouveaux avec une incertitude d’appréciation d’ailleurs (exergue/épigraphe) qui participe de cette époque troublée.
Genette rappelle que la mode de l’épigraphe romanesque est justement venu des Anglais et de W. Scott en particulier, passée en France au début du XIXè siècle.
C’est Nodier qui fait passer cette mode anglaise (qui a sa source dans le roman gothique anglais) en France, tenant du genre noir et frénétique qui aura son influence jusqu’à la fin du siècle chez Baudelaire et ses Petits Poèmes en prose d’ailleurs, qui s’en réclame.
Il est intéressant aussi de voir que chez le Baudelaire de la fin, il n’y a pas d’épigraphe.
Genette signale aussi que Stendhal reprend de W. Scott la mode des épigraphes de chapitre.
l’épigraphie est un art sumérien
toutafé.. »dracul doit un max de thune au roi »
où « son cul à dracul est à pharaon »
Aujourd’hui, il y a les fausses attributions d’épigraphes, déjà présentes chez Stendhal, comme le rappelle Genette. Et aujourd’hui, même les fausses citations, comme des fausses citations de Mallarmé dont est friand Jacques Roubaud.
tenant du genre noir et frénétique
« gode sève ze couïne »
même les fausses citations
ha dracul j’étais trés fort et trés malin je signais toujours mes fausses citations par des président américains..c’est pas popo l’amount de connerie qu’on peut faire dire a george washingtone!
en « anglish » ? epigeny
« Moi d’abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir.
… Mais quand on y ajoute la guerre en plus, c’est à pas y tenir. »
« même cul nu et en dentelle ? » dirait clopine
Widergänger pilonne. ça me rappelle la bataille navale à piles quand le bouton de la torpille restait coincé
« Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination. »
DONATIEN DE SADE
« imagine all dze pipeul fumant des oinj » qu’il disait déjà
Phil coulé !
quand le bouton de la torpille restait coincé
..hurkurkurkurk
L’usage du mot « exergue » en numismatique est simple et évident
« god bless america »
» L’enfant des Lumières se fantasme sans mère, c’est déjà le thème de Frankenstein… Très intéressant ! Le monstre est déjà au cœur même de la naissance des Lumières. »
La mère est LE TOUT
« imagine all dze pipeul fumant des oinj »
c’est nul de vouloit la ruine des guerres
Beaucoup de journaux, au début du XIXe, avaient une épigraphe. La tradition s’est perdue, sauf avec « Le Figaro » qui maintenait toujours la formule de Beaumarchais : « Sans la liberté de blâmer… ». Si la presse est si mauvaise aujourd’hui, c’est parce qu’il n’y a plus d’épigraphe possible.
L’ avez-vous noté?
Pierre Assouline, traité d’esclavagiste sur le fil précédent rentre en grace et redevient Passou.
Montesquieu est le père de Frankenstein. Le père et l’enfant se portent ils bien?
On ignorait que les Petits poèmes de Baudelaire étaient parus « à la fin du siècle »;
Walter Scott,anti-napoléonien faisait-il partie des lectures de Stendhal La traduction Defauconpret, c’est vers 1825, à titre d’information. Et est-on si sur que Scott est le premier? a-t-on regardé Sterne, par hasard?
Enfin, ce qui est dit sur le renoncement aux épitres dédicatoires à partir du dix-huitième siècle au profit de l’Antiquité gagnerait à etre sérieusement nuancé. Paul Hazard, c’est bien joli, mais je comprends les réticences d’Etiemble devant « La Crise de la Conscience Européenne; » ceci est une parenthèse.
l ‘affreux mot de paratexte comme il y a, j’imagine des parapluies, me ferait presque trouver délicieux le titre de l’article de Raymond Picard: « Nouvelle critique ou nouvelle imposture ».
pcc
MC
Enfin, se tromper d’épitaphe ce serait comme se tromper de cravate.
Come degnasti d’accedere al monte?
non sapei tu che qui è l’uom felice?
Dante, Purgatorio, XXX.
Epigraphe à Un homme magnanime de Reynolds Price NRF Gallimard 1970 pour la traduction de Yvonne Davet.
Une épitaphe est une épigraphe éternelle.
Ne pas se tromper !
fini d’ête con que pour une heure ma poule
se tromper de cravate
en chanvre mais en chanvre indien
Notre vie est du vent tissé.
Joubert
En épigraphe à AIRS poèmes 1961-1964 de Philippe Jaccottet gallimard 1967 E.O.
Notre vie est du vent tissé
..de pets de none dirait jicé
Le grand peuple pingouin n’avait plus ni tradition, ni culture intellectuelle, ni arts…
Il y régnait une laideur immense.
Anatole France,
L’île des pingouins (1908)
Épigraphe au Les derniers jours de Jean Clair Gallimard.
Soucieux de rationalité mais volontairement rebelle, il n’hésite pas à défier ses adversaires qui lui reprochent de quitter le terrain de la science positive pour celui de la spéculation. Aussi place-t-il en exergue de sa préface une citation latine empruntée à Virgile : Flectere si nequeo Superos, Acheronta movebo (Si je ne puis fléchir ceux d’en haut, je franchirai l’Achéron »). Par cette attitude faustienne, Freud prend le risque d’une « descente aux enfers », seule manière à ses yeux de combattre les dogmes du savoir dominant. exemple-pour quel fil, MON DIEU?
DE confusion ?
«
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2000/freud.htm
Le goût du rêve :
« Les auteurs nous ont donné pour des vérités, quantité de rêveries. »
FURETIERE
« Ma vie entière n’a été qu’une longue rêverie
divisée en chapitres par mes promenades de chaque jour. »
JEAN-JACQUES ROUSSEAU
« Seules les traces donnent à rêver »
RENE CHAR
Le goût du café :
« Il est une liqueur au poète plus chère,
Qui manquait à Virgile et qu’adorait Voltaire ;
C’est toi, divin café, dont l’aimable liqueur,
Sans altérer la tête, épanouit le cœur.»
L’ABBE DELILLE
« On change plus facilement de religion que de café. »
GEORGES COURTELINE
« Par le thé, l’Orient pénètre dans les salons bourgeois ;
par le café, il pénètre dans les cerveaux. »
PAUL MORAND
Le goût du tabac :
« Le tabac est l’herbe la plus souveraine et la plus précieuse
que la terre ait jamais offerte à l’homme. »
BEN JONSON
« C’est à coup d’excitants (café, tabac)
que j’ai écrit tous mes livres.
Depuis qu’il m’est impossible d’en prendre,
ma « production » est tombée à zéro.
A quoi tient l’activité de l’esprit ! »
CIORAN
« Un jour, quand on rééditera les romans du XXe siècle,
il faudra expliquer en note ce que voulaient dire
des mots comme cigarette et cendrier. »
FRANÇOIS WEYERGANS
L’ épigraphe à la photo de Passou est subtilement posé au fin fond des pavés : une petite culotte rose éjectée des membres mutilés…
Le goût de Nice (en exergue : une dédicace + 3 épigraphes) :
A la mémoire de Pierrette Barozzi, née Dalmas
« Je n’ai rien trouvé de plus beau que cette colline inspirée,
ni Capri, ni la radieuse baie de Salamine ne sauraient lui être comparées.
J’ai trouvé ma ville, c’est Nice »
HECTOR BERLIOZ
« Quand j’ai compris que chaque matin je reverrais cette lumière,
Je ne pouvais croire à mon bonheur ! »
HENRI MATISSE
« Nice retrouve l’équilibre perdu par la Grèce »
JEAN COCTEAU
Tiens, personne pour pontifier sur la névrose de la citation…
Baroz, c’est du va sortir ou du déjà en rayon ?
Le danger est de penser par citations/épigraphes (comme Jean d’Ormesson ou Sollers). Des épigrapheurs…
« exergue
NUMISM. Petit espace réservé au bas d’une pièce de monnaie ou d’une médaille pour recevoir une inscription (date, devise, signature du graveur, etc.). On met d’ordinaire dans l’exergue la date de l’année où la médaille a été frappée (Ac. 1798-1932). Ne montrez pas le revers et l’exergue à ceux qui n’ont pas vu la médaille (JOUBERT, Pensées, t. 1, 1824, p. 251).
P. méton. L’inscription elle-même gravée dans cet espace. Montrer, porter en exergue. Tout ce que je trouve encore aujourd’hui frappé sur ma mémoire en lignes aussi vivantes, aussi profondes et aussi durables que les exergues des médailles carthaginoises (BAUDEL., Nouv. Hist. extr., 1856-57 TLF)
« en exergue » signifie littéralement hors d’œuvre, ce qui est un peu trop dire : l’exergue est plutôt un bord d’œuvre, généralement au plus près du texte, donc après la dédicace, si dédicace il y a . D’où ce métonyme aujourd’hui fréquent : « exergue » pour épigraphe, qui ne me semble pas très heureux, puisqu’il confond la chose et sa place. » (Gérard genette)
Je reste persuadé que l’honorable Genette pédale dans la choucroûte, et plus encore que je ne croyais. Il semble bien qu’il ait en tête le sens du mot en numismatique, mais, dans ce cas, il introduit de la confusion, faute de rappeler précisément ce sens, en jouant à la fois sur l’étymologie du mot (« exergue » signifie bien, étymologiquement : « qui est en dehors de l’oeuvre » et sur sa signification concrète en numismatique : l’exergue n’est pas placé « en dehors de l’oeuvre », mais en bordure de la médaille. A partir de là, l’usage métaphorique du mot en littérature (et dans les techniques de l’édition) reste flou, c’est le moins qu’on puisse dire. Si bien que la distinction opérée par Widergänger entre ce qui est « hors d’oeuvre » et ce qui est « au bord de l’oeuvre » me paraît oiseuse et, en tout cas, non justifiée par ce que dit Genette. Là où celui-ci me surprend davantage, c’est quand il semble confondre « métonyme » et « synonyme ».
Par ailleurs , le glissement synonymique de « exergue » à « épigraphe » a été favorisé par le glissement (métonymique celui-là), en numismatique, de « place pour l’inscription » à « inscription » elle-même.
Si l’on suit la suggestion de la phrase de Genette, « l’exergue, est plutôt un bord d’oeuvre », on pourrait dire aussi que le problème se pose en termes de mise en page, mais on aboutit alors à une série de distinguos qui n’auraient d’intérêt que pour les imprimeurs.
Contentons-nous donc de l’usage courant, bien suffisamment clair, en nous rappelant qu’ « exergue » ne saurait être synonyme d' »épigraphe », le premier désignant une place dans un texte imprimé, le second une partie de ce texte.
Ce n’est pas la première fois que je regretterai chez Genette un goût excessif pour les distinctions et les nuances sans intérêt pratique, dans la discipline qui est la sienne.
@ MC 21 h 06 min
Il y a bien une épigraphe (epigraph ou motto) au Tristram Shandy chez Sterne en 1760 — ET épître dédicatoire To the RIght Honourable Mr Pitt (Never poor Wight of a Dedicator had less hopes from his Dedication, than I have from this of mine […] I humbly beg, Sir, that you will honour this book […] — mais pour la deuxième édition des vol. I et II, en avril, une fois le succès rencontré et la célébrité acquise.
Ταρασσει τοὐς Ἀνδρώπος οὐ τὰ Πρὰγματα, αλλα τὰ περι τῶν Πραγματων, Δογματα
tirée du Manuel d’Epictète (Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses)
Mais Sterne avait été précédé par Henry Fielding. En tête de l’Histoire de Tom Jones (1749), on trouve une citation tirée de l’Art Poétique d’Horace — celle-ci reprenant Homère disant d’Ulysse « il observa les mœurs d’hommes nombreux » — ET épître dédicatoire to the Honourable George Lyttleton, Esq. « Sir, Nowthstanding your constant refusal, when I have asked leave to prefix your name to this dedication, I must still insist on my right to desire your protection of this work […]
comme Jean d’Ormesson ou Sollers
Mouais… Mais tout de même… Ils ne passaient pas leur temps à parler des gens qu’ils n’avaient pas connus…
Mores hominum multorum vidit.
(Ni ds l’une ni ds l’autre ne figure le nom de l’auteur cité)
« Ils ne passaient pas leur temps à parler des gens qu’ils n’avaient pas connus… »
Si, bien sûr : Chateaubriand pour d’Ormesson, Casanova pour Sollers.
LE GOUT DE L’EPITAPHE
« le pire pour un amoureux des épitaphes est de se taper les livres qui vont avec »
(Lao Tseu)
Il me paraît bon de rappeler que, quelle que soit la beauté intrinsèque d’une épigraphe, celle-ci ne se justifie que si elle éclaire le texte qu’elle annonce et que si ce texte l’enrichit en retour. (Peut-être Asouline l’a-t-il dit, mais comme j’ai lu son texte un peu vite, ça a pu m’échapper).
LE GOUT DE L’EPIGRAPHE
« le pire pour un amoureux des épigraphes est de se taper les livres qui vont avec »
(Lao Tseu)
Alors j’espère que Sollers n’a pas raconté ses folles nuits avec Casanova.
Pendant que Prébois et WG empapaoutaient les exergues et les épigraphes (sujets dont tout le monde se fout au point que je soupçonne Passou de se payer la tête des Diafoirus du blog) et que Barozzi s’évertuait à vendre ses œuvres complètes, je regardais tranquillement Stéphane Bern, un verre de Brouilly bien frais à portée de la main, nous promener d’un endroit sublime à l’autre: les palais des Viscontis sur le lac de Garde et à Milan, la Scala, les Arènes de Vérone, le yacht Cristina, l’opéra de Paris, en compagnie de Maria Callas et de sa cour, jusqu’à son déclin et sa mort qui font monter les larmes…
La vraie vie quoi!
un parterre à fouler, qu’on disait
https://www.youtube.com/watch?v=XR95X2-uzdo
l’exergue est plutôt un bord d’œuvre, généralement au plus près du texte (Gérard Genette)
Cette formule de Genette me paraît surtout intéressante par ce qu’elle suggère des rapports subtils qu’entretient le texte avec une épigraphe, pour peu que celle-ci soit judicieusement choisie et qu’elle remplisse vraiment son rôle. On pourrait rêver longuement sur ces rapports, mais la première comparaison qui me vient, c’est celle des rapports, à la piscine municipale,entre le bac pédiluve et le grand bain.
Un exemple plus ancien avec épigraphe biblique : The Pilgrim’s Progress From This World, To That which is to come : Delivered uner the SImilitude of a Dream Wherein is Discovered, The manner of his setting out, His Dangerous Journey ; And safe Arrival at the Desired Countrey, by John Bunyan (là il faut se taper le titre …)
I have used Similitudes Hos.12, 10
(Hosea, c’est-à-dire Osée)
Là, c’est le genre (la parabole) qui est revendiqué et/ou annoncé.
The Pilgrim’s Progress, 1678.
Le goût de Versailles :
« On nous dit que nos rois dépensaient sans compter,
qu’ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils,
mais lorsqu’ils construisaient de semblables merveilles,
ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté? »
SACHA GUITRY
« Je ne crois pas que dans le monde entier il soit possible
de trouver un plus beau jardin que celui d’ici… »
PRINCESSE PALATINE
« Il faut savoir que la ville de France qui haïssait le plus la cour,
c’était celle qui la voyait le mieux, Versailles.
Tout ce qui n’était pas employé, ou serviteur du château,
était révolutionnaire. »
MICHELET
Pendant que Prébois et WG empapaoutaient les exergues et les épigraphes (sujets dont tout le monde (Closer)
Comment ça, tout le monde s’en fout ? Mais c’est de la plus haute importance, mon pauvre ami. C’est en réfléchissant à des sujets d’une haute portée comme celui-là qu’un Gérard Genette st parvenu à la situation éminente qui est la sienne dans l’Université française, et pas en écoutant Stéphane Bern nous débiter ses fadaises sur les malheurs de Marie-Antoinette, une kronenbourg en pogne.
« De chaque lettre tracée ici, j’apprends avec quelle rapidité la vie suit ma plume »
(L. Sterne)
épigraphe d’un livre mais j’ai oublié son titre.
Et rien sur ses amours avec Helmut Berger, closer ? Phil va être déçu !
» Se souvenir des choses du passées n’est pas nécessairement se souvenir des choses tels qu’elles étaient. »
(Marcel Proust)
Epigraphe de l’épisode 6 de la saison 3 d’esprits criminels.
« Presque toute l’absurdité du comportement émane du désir d’imiter ceux à qui l’on ne peut ressembler »
Samuel Johnson)
Epigraphe de l’épisode 7 de la saison 3 d’esprits criminels.
Bon halors c’est dans l’oeuvre, hors du hors d’oeuvre, ou dans le no man’s land ?
Helmut Berger a beaucoup grossi, dear baroz. y tient plus dans une épigraphie.
hamlet dit: 5 août 2014 à 22 h 39 min
passées
à la casserole ? Corboeuf !
Il y a ceux qui choisissent avec soin leurs épigraphes et ceux qui commentent dessus à l’infini…
Le goût des Baléares :
A la mémoire
d’Alain Quintrie Lamothe
« Il y a ici une espèce particulière de chiens que,
paraît-il, on ne rencontre nulle part ailleurs. »
WALTER BENJAMIN
« A Ibiza, la différence entre les saisons est minime.
L’hiver n’y est qu’une légère aggravation de l’automne. »
E.M. CIORAN
« Quelle marque de lunettes de soleil faut-il porter à Formentera ? »
FREDERIC BEIGBEDER
et ça vient encore cracher sur la récolte
Le goût de Montpellier :
« Les mignottes de Montpellier passent pour les plus jolies du Royaume,
et d’aucuns prétendent même qu’elles ont donné leur nom à la ville :
Monspuellarum (le mont des jeunes filles), tel serait le nom premier,
primitif et latin de notre cité. Pour moi, la plus belle de France.
ROBERT MERLE
« Comment ne voit-elle pas la différence qu’il y a entre cette ville noble,
occupée de ses propres affaires, vivant par elle-même,
et la grande foire de la Riviera ? »
VALERY LARBAUD
« Télérama publie un reportage sur Montpellier.
Parmi les dix personnalités qui font bouger la ville,
j’arrive huitième, qui compteront dans les prochaines années. »
CHRISTINE ANGOT
Le goût de l’Afrique :
« J’allais trafiquer avec eux des ivoires longs comme ça,
des oiseaux flamboyants, des esclaves mineures.
C’était promis. La vie quoi ! »
CELINE
« La langue française,
c’est le trésor de guerre des Algériens. »
KATEB YACINE
« En Afrique, quand un vieillard meurt,
c’est une bibliothèque qui brûle »
AMADOU HAMPÂTÉ BÂ
Retour en rdl.
L’heure des pubs de baroz.
Pire que la réclame de Zappy Max.
Il ne dépassera jamais la Blédine 1er âge.
Sur la prochaine œuvre de Bouguereau :
« A force d’aller au fond des choses, on y reste. »
Jean Cocteau
«5 août 2014 22 h 35»
Comme la Cour devait être chiante, mais qui aurait osé n’y point aller de peur que le Roi ne vous fasse embastiller. Dieu merci, mes ancêtres agnatiques étaient plutôt de bien humble (bien qu’ancienne) noblesse, genre bouseux, alors nos rois ne s’en occupaient guerre…
…guère. La guerre, ils la faisaient.
?
L’épigraphe apparaît au moment où la littérature se cherche une nouvelle légitimité. Elle est un indice de son caractère problématique et hasardeux. Elle n’est pas encore une affirmation de la création comme hasard pur, comme le posera Valéry.
Voyez-vous Jacques, en ce qui me concerne je n’ai jamais cru en l’Afrique. Je ne comprends toujours pas comment vous pouvez trouver le moindre attrait pour ce continent, une fois dépassé les quelques clichés de type cartes postales.
L’une de mes plus grande crainte est de devoir un jour m’y rendre pour une raison impérieuse.
J’ai beau passer en revue les pays d’Afrique, un par un, je n’en trouve aucun qui m’attire ni par ses paysages, ni par son climat, ni pas son peuple, ni par son histoire, ni par un prétendu avenir auquel je ne crois pas un instant.
Certes j’aimais bien regarder Tarzan dans ma jeunesse, mais je pense que la véritable Afrique n’est pas en réalité celle de Tarzan.
le sourire est une ride fugitive
sais plus si c’est d’hugo – auquel cas, manque un bout – ou d’un contemporain d’hippocrate
Sur ces considérations, je vais me coucher. Je travaille, moi, contrairement à beaucoup de professeurs agrégés qui font 15 heures par semaine 8 mois par an et perçoivent 4000 euros mensuels pour cette brillante prestation et en se permettant de voter à gauche par dessus le marché.
Mais je vous promet que si le FN arrive au pouvoir, ce qui est immanent, cette petite plaisanterie va changer rapidement.
Pourquoi installer une crédence éclairante en verre dans votre cuisine ?
Lapeyre
Inutile de répondre « pour éclairer ».
Comme dans le billet, il ne reste qu’à trouver pour quel ouvrage cet extrait pourrait constituer une exergue.
France en a enfanté pendant des siècles, loin de la Cour, en marge des châteaux et des monastères, dans cette bourgeoisie de souche paysanne qui savait se tenir à table, au feu et sur son lit de mort. Elle avait un pied dans la métairie ancestrale, il arrivait qu’elle posât l’autre dans les hautes sphères, plus souvent dans les moyennes, avec retour au bercail pour ripailler entre soi. Rétive aux autorité, peu accessible aux modes politiques. Il y avait de vrais livres dans les maisons de famille, de bons vins dans les caves; les gauloiseries fusaient au coin de l’âtre tandis qu’une aïeule hors d’âge marmonnait son chapelet. Le dadais était parti se déniaiser dans la capitale.
-Denis Tillinac
Ça commence par:
Son homélie a commémoré, avec l’accent, la geste toute simple d’un homme bon et probe, un juste comme la France…
Bu trop de scotch. Au lit!
Pour celle-là, je ne sais pas, mais pour
« Malheur à vous, riches. »
Luc, 6, 24.
C’est l’épigraphe de « une taupe au sommet du système », Jérôme K., Stock, à paraître.
très bon bon, quai de béthunes ; on vous imagine debout sur le bureau de votre cabinet, prenant la posture rebelle, pour palper du blé aux bourgeois – ces cons invétérés-, genre bebel dans un singe en hiver … sauf qu’on est en été
la reprise individuelle au temps jamais
Épigraphe, épitaphe :
« On nait seul, on meurt seul,
seuls l’amour et l’amitié nous donnent l’illusion de ne pas être seul ».
Orson Welles.
En architecture, une épigraphe est l’inscription sur l’édifice de sa date de construction. Le 30 février 1922 est inscrit dans ma chair depuis toujours …
Bonne après-midi, Passou !
« L’Afrique, notre parc d’attractions mal géré, est une horreur, désormais libérée de ses visiteurs venus de loin. Nos enfants, spectateurs impuissants, sans avenir, y tournent en cage ne songeant qu’à s’en échapper définitivement. »
(Patric Lumumba, Lagos, 2012)
« Tout cède, rien ne tient bon »
(Georg Lichtenberg, Göttingen, 2011)
Au fronton du Temple de Delphes : Connais-toi toi-même.
Au fronton du Bar de Dodo : Monnaie-la toi même
-« Je tiens que le bonheur est impossible sans la paresse.Mon idéal est de ne rien faire et d’aimer une grosse fille »
A.Tchékov
Epigraphe du roman de Bouguereau:
« Les loges de la paresse »
-« Depuis longtemps,je suis d’avis(opinion de plus en plus souvent négligé,si ce n’est raillée par la presse et la télévision,aussi bien que dans la littérature)qu’il existe une limite infranchissable à ce que l’on a le droit de dire aux hommes sur l’homme »
Gustav Herling.
Epigraphe du récit de Hamlet:
« Un homme,cent qualités »
-« Tout le monde connaît l’utilité de l’utile, mais personne l’utilité de l’inutile ».
Zhuangzi.
Epigraphe de l’essai de zouzou:
« Livre de la voix de la tortue »
-« Vous devez faire partie de l’intelligentsia pour croire une chose une telle chose-nul homme ordinaire ne saurait être aussi stupide »
Orwell.
Epigraphe de l’essai de jc:
« Vivre et penser comme à Porquerolles. »
-« Le salut du genre humain est solidaire de la destinée des Juifs »
Leon Bloy
Epigraphe de l’autobiographie de Widerganger:
« Poil d’Iscariot ».
-« Le Maître dit:je n’ai jamais rencontré personne qui eût autant d’appétit pour la vertu que pour le sexe »
Entretiens de Confucius.
Epigraphe du roman de Clopine:
« Laissant mille verges. »
-« Paris est l’endroit du monde où il est le plus facile de se passer de bonheur »
Kazimierz Brandys.
Epigraphe du recueil de poèmes de Baroz:
« Capitale de la douceur. »
de nota,
Celle-ci me plairait car plus raisonnable :
« Vivre, et ne pas penser, comme à Porquerolles. »
Celle-ci de Charles Guérin :
« La mitre de l’Orgueil te tombe sur les yeux.
Ote Là! »
Prononcé le 6 août 1945, à 8h30 :
« Bon ! les gars, c’est fait et bien fait. On rentre à la maison. Bon travail !… »
(Paul Tibbets, pilote d’Enola Gay, Hiroshima)
quel faignant tu fais à coté jicé..t’es bien un hollandais tien
« Les loges de la paresse »
grongron!
le goût du blog Apassou :
« L’idée répandue, c’est une idée reçue qui a décroché ! »
(Sergio)
« jamais les photos n’ont si cruellement manqué de cul..c’en est même douloureux »
(Greubou)
« La copine à baroz devrait y planter de la marijuana pour s’attirer la bienfaisance des botanistes de banlieue. »
(Phil)
Conscient de la nullité de sa Création Dieu a jugé plus décent de mettre fin à ses jours.
(OdP auteur de « Cent conseils pratiques pour détruire Israël à l’attention des jeunes djihadistes »)
« c’est comme la première fois lassouline y’en a qu’une et basta..franchement sinon comme modeste dédicace ça vaut keud..ou alors c’est un genre de voix off comme dans les polars..une mise en abime qui peut être cocasse..sinon c’est simplement pédant »
(Greubou)
« On détruit notre patrimoine minéral et végétal. Roland Garros vaut bien un Palmarium et une partie du plus prestigieux jardin botanique municipal de Paris… »
Jacques Barozzi
« Certes j’aimais bien regarder Tarzan dans ma jeunesse, mais je pense que la véritable Afrique n’est pas en réalité celle de Tarzan. »
(D.)
le sourire est une ride fugitive
baa..le sourire vertical est plus permanent que celui de bouda
Puisse une société basée uniquement sur le pouvoir de l’argent frémir en apercevant l’impuissance de la justice sur les combinaisons d’un système qui déifie le succès tout en en graciant tous les moyens!
La rabouilleuse.
Honoré de Balzac.
Le goût des chats :
« Le chien se prend pour un homme, le chat pour Dieu. »
ANONYME
Dieu à inventé le chat pour que l’homme ait un tigre à caresser chez lui. »
VICTOR HUGO
« La supériorité du chat sur le chien c’est qu’il n’y a pas de chat policier. »
JEAN COCTEAU
» J’ai enfilé tous les ponts de Cologne ! »
(Leclerc de Haute Cloque)
» Taisez-vous tous en bas ! »
( Pierre Assouline ,( « Vits de Zob » )
De même que Shakespeare est l’intraduisible des intraduisibles, l’amour est l’indéfinissable des indéfinissables.
François Weyergans.
» Massu soulève le coeur et le Salan couvre sa faute » ( Henri Alleg )
il n’y a pas de chat policier
que des greffiers
Le goût de la Corse :
« Les urnes sont déjà pleines avant les élections ? »
Astérix en Corse
« Ici le paysage somptueux me rappelait la description célèbre de l’Arcadie. »
Dorothy CARRINGTON
« En Corse, il n’y a pas de voleurs, Monsieur. Il n’y a que des bandits ; soyez tranquille ! »
Alexandre DUMAS
« lavion fait lever les yeux et la greffière fait lever la queue »
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