Epigraphes de rentrée
On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman (qui n’est pas une exergue, contrairement à une idée répandue, car celle-ci est juste une inscription en tête d’un ouvrage) est un ambassadeur et un chevau-léger. Elle donne le la. C’est souvent ce qu’on lit en premier bien que ce paratexte ne soit justement pas de l’auteur. Il engage l’auteur plus qu’on ne le croit, à supposer que celui-ci l’ait choisi avec soin, afin d’y synthétiser non sa pensée mais son état d’esprit au moment de la conception, du mûrissement et de l’achèvement de son monstre ; la précision vaut d’être formulée quand on en connaît tant qui ne placent deux phrases d’un fameux ou d’un obscur qu’à seule fin d’épater la galerie, de frimer.
Trop ostentatoire, l’épigraphe discrédite d’emblée l’auteur en le faisant passer pour un cuistre. Trop elliptique, il y a fort à parier qu’elle ratera son objectif (ah ! ces auteurs qui ne traduisent pas ! sauf à croire qu’ils ne veulent être entendus que de quelques uns, cela m’est arrivé mais enfin, avec de l’anglais non traduit, on ouvre généreusement le spectre des happy few…). Trop longue, elle court le risque de n’être pas lue. Trop multipliée, elle est sûre de voir son effet annulé par la concurrence. Frédéric Beigbeder a fait très fort cette année dans le genre tarabiscoté (voir ci-dessous le barde anonyme du XVIème siècle).
Les meilleures donnent envie de se reporter aussitôt non au livre qu’on tient entre les mains mais à celui dont la citation est extraite. Certains préfèrent ne rien mettre ; d’autres, dans un accès d’immodestie, se citer eux-mêmes ; d’autres enfin rechercheront une manière d’adoubement en se plaçant sous le patronage d’un grand esprit, lequel n’en peut mais, ce dont l’auteur se défendra en invoquant l’hommage à un classique admiré. Il en est qui en mettent tant, excédant les trois auteurs cités qui paraissent d’ordinaire un maximum, que ce n’est plus un hommage mais une rafle.
La citation peut se placer entre guillemets, ou en italiques mais c’est l’un ou l’autre. Parfois, l’osmose est telle qu’on a envie d’applaudir à cette fusion-acquisition : un modèle du genre demeure l’une des épigraphes de chacun des chapitres de la Société du spectacle, moins pour la phrase que Guy Debord avait choisie (« Nous n’avons rien à nous que le temps, dont jouissent ceux mêmes qui n’ont point de demeure”) que pour la qualité de son auteur, Baltasar Gracian, et l’influence par lui revendiquée de son traité sur L’homme de cour. Tant il est vrai qu’une épigraphe réussie, c’est à dire bien choisie, gouverne et irradie le livre qu’elle annonce. En cette rentrée 2014, à Aurélien Bellanger revient la palme de l’épigraphe la plus brève :
« Reviens, Robot ».
Et à Eric Reinhardt celle de la plus interminable :
« Je demeurai comme charmé, durant près d’une demi-minute à contempler ce féérique spectacle… Me sentant bien asséché de la route, j’éprouvai, malgré moi, -je l’avoue,- une attirance vers le ténébreux enchantement de cette onde ! Sans mot dire, je me dévêtis, posai mes vêtements à côté de moi, presque au niveau de l’étang, et, ma foi,- j’y pris un bain délicieux,- éclairé par la complaisance de l’hôtelier, qui me considérait d’un air de stupeur soucieuse, concentrée même… car, vraiment, à présent que j’y songe, il avait des expressions de figure incompréhensibles, ce brave homme ». Villiers de L’Isle-Adam, « L’Agrément inattendu », in Histoires inédites
Certes seul le citateur sait pourquoi il s’y est reconnu ; mais l’on évitera de faire aussi long car l’intérêt du lecteur faiblit au bout de deux phrases et il faut se garder de raconter une histoire là où le lecteur ne recherche qu’une pensée, l’aboutissement d’une réflexion, sa brillante synthèse, voire tout simplement une formule.
Certaines épigraphes mériteraient de figurer dans une anthologie ; un Québécois en tient registre sur la Toile en lui dédiant un site ; par son moteur de recherche, on y découvre par exemple, au hasard, que Jacques-Pierre Amette avait trouvé l’épigraphe de son roman Les deux léopards dans un texte de son cher Botho Strauss. On se souvient peut-être de celle du Rouge et le Noir trouvée sous la plume de Danton (“la vérité, l’âpre vérité”) ou de ce que Sartre citait Céline en tête de La Nausée. Certains ont le don de citer à seule fin de redresser une citation fameuse trop malmenée : ainsi le mot de Buffon qui n’est pas « Le style, c’est l’homme » mais « Le style est l’homme même ». La fidélité dans la citation est la moindre des choses. Ce qui n’a pas empêché il y a quelques années Yannick Haenel de renverser le sens d’un vers de Paul Celan en épigraphe de son Jan Karski en le traduisant à sa manière pour servir son propos quitte à trahir le sens que le poète lui avait donné.
La Bible fait toujours recette en toutes saisons. C’est probablement le livre dans lequel les auteurs puisent le plus. A la bourse des citations, Pascal fait toujours bonne figure malgré le vertige. Ce qui est tout de même moins énigmatique que les citations anonymes (« Ces traces de neige sur la neige, qui les distinguera ? ») Pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend à la rentrée, florilège suit :
« C’est une chose grave que d’être toujours à deux ».
Friedrich Nietzsche
« La cité des hommes, jadis une enclave à l’intérieur du monde non humain, se répand sur la totalité de la nature terrestre et usurpe sa place […] un appel muet qu’on préserve son intégrité semble émaner de la plénitude du monde de la vie, là où elle est menacée. »
Hans Jonas, le principe de responsabilité.
« One day I know/ We’ll find/ A place of hope/ Just hold on to me/ Just hold on to me. »
PJ Harvey, A place called home
« Il existe un rendez-vous tacite entre les générations passées et la nôtre. Nous avons été attendus sur la terre. »
Walter Benjamin, Sur le concept d’histoire
« L’homme est conduit, lorsqu’il croit se conduire, et pendant que par son esprit il vise à un endroit, son cœur l’achemine insensiblement à un autre ».
François de La Rochefoucauld, Maximes
« Nous sommes devenus des épines dans les yeux des autres »
Rose Ausländer
« Ce qui, vivant, ne vient pas à bout de la vie, a besoin d’une main pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin »
Kafka, Journal, 19 octobre 1921
« Vigila el mar, vigila les muntanyes/ Pensa en el fill que duus a les entranyes. »
« Surveille la mer, surveille les montagnes,/ Pense au fils que tu portes dans tes entrailles. »
Pere Quart (Poète catalan)
« Quant au Soleil, il repose au milieu de toutes choses. En effet, dans ce temple suprêmement beau qu’est le monde, qui choisirait de poser ce luminaire dans un lieu autre ou meilleur que celui d’où il peut illuminer le tout simultanément ? »
Copernic
« La scène n’était pas exempte de cette horreur profonde et comme religieuse que le spectacle de la culpabilité et de la honte d’un des leurs éveille chez les hommes avant que la société devienne assez corrompue pour que pareil spectacle fasse sourire au lieu de frémir »
Nathaniel Hawthorne, La Lettre écarlate
« Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d’une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan »
Arthur Rimbaud, Une saison en enfer
« Au-delà du texte écourté, lacunaire, que chacun gribouille comme il peut, dans son coin, la lueur fugace, énorme, de la syntaxe générale »
Pierre Bergougnioux
« Etouffons, étouffons une ardeur détestable ;/ Ou bien mourons, avant que d’être plus coupable./ Mais que mon frère, au moins, en me fermant les yeux,/ Joigne une dernier baiser à des adieux ».
Ovide, Les Métamorphoses
« Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir »
Blaise Pascal, Pensées
« Quelque part, je suis étranger par rapport à quelque chose de moi-même ; quelque part, je suis « différent », mais non pas différent des autres, différent des « miens » : je ne parle pas la langue que mes parents parlèrent, je ne partage aucun des souvenirs qu’ils purent avoir, quelque chose qui était à eux, qui faisait qu’ils étaient eux, leur histoire, leur culture, leur espoir, ne m’a pas été transmis. »
Georges Perec, Ellis Island
« Non, ce n’est pas moi. C’est quelqu’un d’autre qui souffre. Moi, je n’aurais pas pu souffrir autant »
Anna Akhmatova, Requiem
« Oh ! oui, c’était ainsi, la vie de cet enfant avait été ainsi, la vie avait été ainsi dans l’île pauvre du quartier, liée par la nécessité toute nue, au milieu d’une famille infirme et ignorante, avec son jeune sang grondant, un appétit dévorant de la vie, l’intelligence farouche et avide, et tout au long un délire de joie coupé par les brusques coups d’arrêt que lui infligeait un monde inconnu »
Albert Camus, Le Premier homme
« Kai jas ame, Romale ?/ Où allons-nous, Roms ?
N’avlom ke tumende/ o maro te mangel/ Avlom ke tumende/ Kam man pativ te den/ Je ne suis pas venu à toi/ Pour mendier du pain,/ Je suis venu à toi,/ Te demander de me respecter. »
(anonyme)
« Ne demande jamais ton chemin/ à celui le connaît. Tu risquerais/ de ne pas t’égarer »
Rabbi Nahman de Bratslav
« Il faut attendre que le sucre fonde »
Bergson
« Tels des sauvages qui ont bu à perdre la raison et, dédaignant la parole, braillent tous les à la fois, en pleine folie, durant des heures, ainsi, à mes oreilles, ces brisants funestes hurlaient contre Aros dans la nuit »
R.L. Stevenson, Les Gais Lurons
« La tête de poisson ricane/ entre les plis du chat crevé qui gonfle/- vert ou mauve ?- Le poil, couleur/ d’écaille, est misérable, colle »
Saint-John Perse, Eloges
« Un de mes rêves serait d’aller au cœur de notre planète Terre pour y chercher de l’uranium, des rubis et de l’or, et puis des monstres à l’état pur. Après, j’irai vivre à la campagne. Florie Rotondo, huit ans. » Florie, ma chérie, je comprends parfaitement ce que tu veux dire – même si toi tu ne le comprends pas : comment le pourrais-tu, à huit ans ? Parce que j’y suis allé, au cœur de notre planète, ou en tout cas j’ai enduré les tribulations de ce genre de voyage. J’ai cherché de l’uranium, des rubis, et de l’or (…) Ecoute, Florie, j’en ai rencontré des monstres à l’état pur ! Et aussi moins pur (…) La seule chose que je n’aie pas faite, c’est d’aller vivre à la campagne »
Truman Capote, Prières exaucées
« Les pères craignent que l’amour naturel des enfants ne s’efface. Quelle est donc cette nature sujette à être effacée ? »
Pascal, Pensées
« SA(U)VA(G)EMENT »
Jean-Jacques Schuhl, Télex No1
« Celui qui aujourd’hui ne se retire pas entièrement de ce bruit et ne se fait pas violence pour rester isolé est perdu »
Goethe, Entretiens avec Eckermann
« Elle était du nombre des femmes folles. Contrairement à la dignité royale, elle fit peu de cas des lois du mariage, et elle oublia le lit conjugal »
Guillaume de Tyr (XIIème siècle)
« Il aimait la reine avec fougue, et pour ainsi dire à la manière d’un enfant »
Jean de Salisbury (XIIème siècle)
« Voyez, seigneurs,/ Mon corps n’est-il pas délectable ?/ Et le roi disait que j’étais diable ! »
Philippe Mouskes, évêque de Tournai (XIIIème siècle)
« Are we going to Searborough fair ?/ (War bellows blazing in scarlet battalions)/ Parsley, sage, rosemary and thyme/ (Generals order their soldiers to kill)/ Remember me to one who lives there/ (And to fight for a cause they’ve long ago forgotten)/ She once was a true love of mine »
Barde anonyme du Yorkshire, XVIème siècle (Les paroles antimilitaristes, entre parenthèses, furent ajoutées par Paul Simon en 1966)
« Et qui suis-je ? Qu’un atome dans un rayon ? »
Joseph Joubert, Carnets
« Le bourreau a prise sur tout en moi, excepté sur mon pouvoir de changer tous les supplices en apothéose »
Marcel Jouhandeau, De la grandeur
« A la fin, la littérature se devait de plaider coupable »
Georges Bataille, La Littérature et le Mal
« I have only slipped away into the next room ».
Henry Scott Holland, Death Is nothing at all.
« Si peu de nous est en nous qu’il faut bien que le reste soit quelque part. »
Crommelynck, La Jeune Fille folle de son âme.
« Je ne sais quel lointain y baigne toute chose./ Ainsi que le regard l’oreille s’y repose,/ On entend dans l’éther glisser le moindre vol ;/ C’est le pied de l’oiseau sur le rameau qui penche,/ Ou la chute d’un fruit détaché de la branche/ Qui tombe du poids sur le sol. »
Lamartine
« La Terre était déserte et vide et les ténèbres à la surface de l’abîme »
Genèse, i, 2.
« Pour parler clairement et sans paraboles, – Nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel ; – On s’amuse avec nous sur l’échiquier de l’être, – Et puis nous retournons, un par un, dans la boîte du Néant. »
Omar Khayam, Les Quatrains, XCIV
« L’homme a une inclination à s’associer, parce que dans un tel état il se sent plus qu’homme […] poussé par l’appétit des honneurs, de la domination et de la possession, il se taille une place parmi ses compagnons qu’il ne peut souffrir mais dont il ne peut se passer. »
Emmanuel Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique.
« L’homme est un loup pour l’homme. »
Plaute, La Comédie des ânes.
« Mais les gens s’acharnent sur les paresseux. Tandis qu’ils sont couchés, on les frappe, on leur jette de l’eau fraîche sur la tête, ils doivent vivement ramener leur âme. Ils vous regardent alors avec ce regard de haine, que l’on connaît bien, et qui se voit surtout chez les enfants ».
Henri Michaux, Mes propriétés
« Aucun de nous ne sait combien d’innocence il a trahi »
Graham Greene, L’Agent secret
« Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. »
Henri Calet, Peau d’ours.
« Malheur à vous, riches. »
Luc, 6, 24.
« When the legend becomes fact, print the
legend »
The Man Who Shot Liberty Valance, 1962
« …oggi sono venuti da me diversi da Castelnuovo, ed altri luoghi raccontendo di avere veduti de Corsi ne boschie e chiedendomi riparo per la loro sicurezza. Ho procurato di fargli animo ma la paura, e l’immaginazione sono difficili a vincersi »
Lettre au Signore Siminetti, Segreteria Civile, livourne, 1773 (Archivio di Stato di livorno).
« Les gens ne croient pas qu’une fille de quatorze ans puisse quitter sa maison pour aller venger la mort de son père en plein hiver. Cela ne semblait pas si étrange, alors, mais j’admets que cela n’arrivait pas tous les jours. »
Charles Portis, True Grit, 1968.
« ¿De qué temes, cobarde criatura? ¿De qué lloras, corazón de mantequillas? »
Cervantes (Don Quijote, II, 29)
« Le réel, ce vaste abattoir des illusions… »
François-Olivier Rousseau, Projection privée
(Photos Martin Parr et Passou)
1 172 Réponses pour Epigraphes de rentrée
Colette sur son pliant papote sur le tennis »
( Henri Leconte )
(la greffière n’est pas la meilleure amie de baroz..mais il kiffe le maitre du chien policier)
sinon keupu weyergans est le plus cons des plus cons
Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au-delà de l’intelligence rationnelle.
Robert Musil
L’homme sans qualités.
Épigraphe pour ML.
WGG ou le penseur confus
« Parle à mon cul, ma tête est malade »
(Anonyme, Grotte de Chauvet).
Le goût de la mer :
« Chaque jour, on regardait ça : la mer écrite. »
MARGUERITE DURAS
« La mer, la plus intacte et ancienne chose du globe.
Tout ce qu’elle touche est ruine ;
tout ce qu’elle abandonne est nouveauté. »
PAUL VALERY
« Qu’est-ce que la mer ? C’est la réserve des déluges. »
VICTOR HUGO
» Claudel, voilà une chose qui me fait bien prier »
( André Gide )
ne dites pas « je ne sais pas compter » dites « ce monde nous dépasse » muzil
9h16 Etaient-ils.. très liés?
» Les jeunes filles ressentent la profonde aversion de l’asperge »
( Henri de Montherlant )
ODP cette réflexion parce qu’il semble que la fellation connaisse un bel avenir et tutoie les océans depuis Gide et Claudel, les économistes ont planché et étudié la courbe de croissance, secteur en plein essorage si l’on en croit les dernières observations.
bouguereau dit: 6 août 2014 à 9 h 13 min
sinon keupu weyergans est le plus cons des plus cons
Proust n’a jamais déploré les Jeunes filles en fleurs !
( Gérard Genette )
Le goût des jardins :
« Enfin, les plantes dont est planté le jardin
De l’éternel Jardinier, je les aime,
A raison des vertus dont il les a dotées. »
DANTE
« La Divine Comédie »
« JARDINS ANGLAIS. – Plus naturels que les jardins à la française. »
GUSTAVE FLAUBERT
« Dictionnaire des idées reçues »
« On nous dit que nos rois dépensaient sans compter,
qu’ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils,
mais lorsqu’ils construisaient de semblables merveilles,
ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté? »
SACHA GUITRY
« Si Versailles m’était conté »
« c’est la mer qui prend l’homme et les fait cocu »
« L’important est donner plutôt que recevoir ! »
(Cassius Clay, Madison Square Garden, 1964)
ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté?
..les morts ne te contredisent jamais
» C’était un petit vieux qui vendait de la serge »
( Guy de Maupassant )
JC pour les gifles c’est tout à fait adapté, pour les mauvais coups de façon générale, à moins d’être déréglé et trouver son compte à l’amour qui fait mal, je vois pas…
Zürich als geteilte Stadt beschreiben.
(Max Frisch, Aus dem berliner Journal)
la fellation tutoie les océans
..ben mon colon
Le goût de Cannes :
« Le masque de fer était sans doute un frère, et un frère aîné de Louis XIV. »
VOLTAIRE
« Vis à vis du petit chemin au bord de la route de Cannes sur un étroit plateau autour duquel la rout a croulé, il y a deux mûriers. C’est entre ces deux mûriers que l’empereur se plaça pour passer en revue le bataillon qui sera dans l’histoire aussi grand que la grande armée, puis il se dirigea vers l’ouest, passa près de cette vieille batterie basse que je viens de traverser et une heure après son débarquement, il entrait à Cannes. Ceci se passait le 24 février 1815. Toute cette scène semble encore vivre là. »
VICTOR HUGO
« Cannes est un paradis bien sûr, comment voulez-vous qu’il en soit autrement avec les pépinières des saints consacrés par le monastère des îles. »
JEAN COCTEAU
Ta gueule baroz.
Littératures parisiennes, Hervas, 1997 :
« Ajoutez deux lettres à « Paris » : c’est le Paradis. »
Jules Renard
Les cercles de mots projetaient aussi sur moi une puissance féerique parce que l’effrayant, le repoussant, le mal y apparaissaient sans doute en abondance, mais n’y jouaient qu’un rôle marginal, prenaient leur place dans un ensemble et, au moins dans le dictionnaire, ne parvenaient jamais à vaincre.
Peter Handke
Die wiederholung.
Toute cette scène semble encore vivre là
« avec 10 bouteilles de chianti..en plus tu vois arriver hannibal »
« South Beach reste un refuge cuit par le soleil pour bouffons de la promenade dominicale et narcisses désespérés ».
Irvine Welsh, La vie sexuelle des jumelles siamoises.
« Le dégoût du goût d’égout »
(Max Pompamère, vidangeur retraité, Montreuil, 2014)
Secrets des cimetières de Paris, Massin, 2012 :
« A cette apologie du désordre sympathique, s’oppose la tentation mesquine de la bureaucratie individuelle : une chose pour chaque place et chaque place à sa chose et vice versa. »
« Penser/Classer, Georges Perec
« Triste est le sort des héros qui ne sont pas morts d’une mort héroïque »
Hannah Arendt
– Pietro & Ernesto, En Angola, Equatoria, P. Deville.
Le commentarium de cette note contiendra toutes les épigraphes de mes livres que l’on pourra désormais se dispenser de lire…
« Jacques Barozzi dit: 6 août 2014 à 9 h 00 min
Le goût des chats : »
« le chat est le stade humoristique du tigre »
(Stephane Legrand)
« longtemps mon chat s’est couché de bonne heure »
(anonyme)
« ce matin mon chat a décidé de ne plus manger ses croquettes »
(Thomas Wiskas)
« the answer my friend is blowing in the wind »
(Bob Dylan)
« Obladi oblada, life goes on, bra ! Lala how the life goes on »
(Paul McCartney)
« A civilization, a culture, cannot survive without passion, cannot be saved without passion. »
(Oriana Fallaci, La Rage et l’Orgueil, 2002)
L’analyse rapide de mes épigraphes montre un doublon (Sacha Guitry) et place en tête du hit-parade Victor Hugo et Jean Cocteau, qui sont loins d’être mes auteurs préférés !
Le livre est taché.
La couverture cartonnée est anglo-saxonne.
La lecture fait parasol.
Le bras est fatigué.
L’oeil pique, sueur et ambre solaire.
Un seul chapitre a été lu.
Ce sera le dernier.
Le spectacle de trois membres masculins est accablant.
Choisit-on ses épigraphes ou est-on choisi par elles ?
Je sature les couleurs et je coupe, c’est une oeuvre.
« Moi, j’aime les chats et les chiennes »
In : La morale à Bonux.
le goût de la variété
« on a tous en nous quelque chose de Tennessee »
(Johnny Akeu)
« elle jouait du piano debout, c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup »
(Michel Berger)
« Je l’ai rêvée si fort que les draps s’en souviennent »
(?)
Sur l’arène grise et sèche du triste Réel, à gauche, la boutonnière verte d’un Pays de Bray.
Le géographe érotomane y a placé le bijou.
« L’assassin a superbement détaché les jambes du tronc de la jeune morte : pourquoi s’encombrer inutilement quand il est si facile de découper … ?! »
(Catalogue Black & Decker, 2014)
J’ai dit à la maîtresse: la nature n’a pas de goût, le bleu et le vert ne vont pas ensemble.
Selon les travaux récents d’une faculté de médecine vétérinaire, le chien est beaucoup plus intelligent que le chat. Après lecture de l’étude, que je n’ai malheureusement pas classée dans mes favoris, j’ai déduit que le chien est même plus intelligent qu’un tas de gens car il peut comprendre 500 mots, parfois plus. Bref, la chose que l’on prends par de l’intelligence chez le chat ne serait que l’expression de son impossibilité de comprendre le langage humain. Cela dit « moi, j’aime les chats et les chiens ».
C’est l’installation d’un artiste assassin.
Les parties féminines sont dans le sac rose, le reste du corps dans la valoche.
Dans la foire aux collectionneurs d’épigraphes
logée sur la Rdl comme un marronnier dans la cour
d’une école primaire fermée pour grandes vacances,
qu’est-ce qui est le plus bêtement insupportable,
de la foire, des collectionneurs ou des épigraphes ?
Baldechiffonniaisement.
Il a mis un journal par dessus pour passer le temps, car le sexe est à mourir d’ennui.
« Je l’ai rêvée si fort que les draps s’en souviennent »
(Il était une fois, Louis XIV, au Louvre Paris)
C’est une expo de photos, Les bras et les jambes.
On voudrait La tête et le cul.
Le pied du garçon reste, habituellement, plus de 10 heures par jours dans une chaussure plutôt étroite.
La une est pour Jacques, la deux pour bouguereau.
Une fois encore je passe mon tour.
« qu’est-ce qui est le plus bêtement insupportable, de la foire, des collectionneurs ou des épigraphes ? »
Euh ?…Paul et Micoeur ?…
Hé! merdre! Bref, la chose que l’on prends > Bref, ce qui fait que l’on prends
D’épigraphe à épitaphe:
sur la tombe de sa mère, Sophie Calle (artiste plasticienne) a fait écrire:
« Je m’ennuie déjà »
L’épigraphe, listée comme ici, au cœur de l’été,
évoque les noms de villas des stations balnéaires
récoltés lors de la promenade du soir en bord de mer.
Cartepostalistement.
« Jacques Barozzi dit: 6 août 2014 à 9 h 50 min
Le commentarium de cette note contiendra toutes les épigraphes de mes livres que l’on pourra désormais se dispenser de lire… »
et ça c’est mes épigraphes d’un livre que je vais me dispenser d’écrire :
« Ceux qui ont la bonté de nous accorder leur pardon le font parfois avec l’intention de faire de nous leur esclave. »
« En multipliant à l’infini les discours savants nous nous sommes crus capables apprivoiser la réalité du monde. »
« la philosophie consiste en l’art de toujours courir derrière des faits sans jamais pouvoir les rattraper. »
« la seule chose qu’on puisse vraiment reprocher aux philosophes c’est leur manque d’imagination ».
« En poursuivant à l’infini la voie tracée par Spinoza nous avons définitivement fini par nous perdre. »
« les récits des destins tragiques s’accumulent, ils s’empilent à l’infini sans que nul ne comprenne vraiment la signification de cette profusion. »
« Les auteurs de témoignages de destins tragiques nous mettent dans une situation inconfortable : ils nous obligent à renoncer définitivement à l’éventualité de trouver un alibi. »
« L’impuissance est notre unique réconfort. Notre âme est aussi vaste que notre impuissance, elle peut héberger tous les malheurs de ce monde. »
« Il nous faudra désormais faire comme les philosophes : apprendre à nous mentir à nous-mêmes. »
Jonathan dit: 6 août 2014 à 10 h 25 min
Sophie Calle (artiste plasticienne)
Merci, c’est gentil.
Où l’on voit que vous av(i)ez l’esprit philosophique, hamlet !
Il est vain, en effet, d’opposer les chats et les chiens, renato. Mais les humains adorent diviser pour mieux rêgner… en maître !
http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1311953-Chien_et_chat.jpg
La moisson continue et sépare tiges et boutons,
la farine obtenue aura beau être très riche,
ni forme ni goût ne viendront à la miche
s’il manque du levain à la préparation.
Meuniétiquement.
« En multipliant à l’infini les discours savants nous nous sommes crus capables apprivoiser la réalité du monde. »
Les peintres sur roche avaient déjà fait l’essentiel, en ce sens.
Les photos de Passou sont ses meilleures épigrahes, elles contiennent toutes ses obsessions et fantasmes !
Est-ce à dire que le rupestre
se contentait d’être figuratif ?
Fresquillement.
« Ceux qui ont la bonté de nous accorder leur pardon le font parfois avec l’intention de faire de nous leur esclave. »
C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai jamais pardonné personne : oublier me semble plus élégant.
« Meuniétiquement. »
Votre goût du blé, Polémikoeur, comment faut-il l’entendre, trébuchant ou nourricier ?
Est-ce que l’image peut entrer
dans l’épigraphe au sens large ?
Nikôniquement.
…
…pour les seuls grands esprits,…
…rien ne sert de jouer à l’infini du strip-tease,…pour en attiser par son psycho’s fer à boeuf,…
…autant, tout exhiber en confiance tout & tout de suite,…
…pour s’en détourner les yeux droits dans les chats à l’oeil,!…
…
…le bain à marie des religions,!…
…
…vous sortez déjà,…du temple des paillardises,…pour traverser & les monts et chemins et autres sentiers des raccourcis,…
…
…tempérances d’oiseaux,…à l’oeil des vautours,…saignante ou avariée quels niveaux pour quels esprits,…
…
…aux grâces des péteurs,…ressuscité de ses amours,…une diversion, un oubli, le tir un poil à coté,…
…ressuscité de la moutarde qui monte au nez!,…
…la force, ne pas s’y trempez,!…le doigt,!…à la plume d’encre de chine,!…
…
…le poulpe de trop de politesses quand les feux sont éteints,…& trop des respects pour les morts d’esprits,!…
…Nom de Dieu, je vous aime,!…enfin c’est partis,…Bordel de Janus revient,…
…mon temple, ma gloire de feux me revient,…etc,!…
…
…contradictions épisodiques,…à l’équilibre des grands-mats,…les voiles des timoniers,…aux cargaisons des frégates aux couguars galions,…
…déjà la mèche pour l’odyssée,…la même sur d’autres variantes grâces con-sacrés,…
…tous des enculés de naissance,!…
…Ah,!…Ah,!…Bip,!…Bip,!…etc,!…
…
…à l’épigraphe d’un bout à l’autre,…ma trampoline à mandoline pour deux-mains,…
…
…çà seras tout,!…avec vos croissants,…un lien de réseaux de passe passe,!…
…No milk today,…1966, Herman’s Hermits,!…
…Ah,!Ah!,…etc,!…
« Est-ce à dire que le rupestre
se contentait d’être figuratif ?
Fresquillement. »
Entre le félin et le corne qui le transforme en licorne il y a une intervalle de quelques millier d’années…
« Est-ce que l’image peut entrer
dans l’épigraphe au sens large ? »
Sur la première de couv.
Commercialement
Jacques Barozzi dit: 6 août 2014 à 10 h 49 min
Où l’on voit que vous av(i)ez l’esprit philosophique, hamlet !
« Il nous faudra désormais faire comme les philosophes : apprendre à nous mentir à nous-mêmes. »
C’est le syndrome du pêcheur chez le poissonnier…
Qui est-ce qui pose les questions, ici ?
Les valeurs d’usage et d’échange des récoltes
n’ont-elles pas été longtemps confondues ?
Coffragrainciennement.
« Il nous faudra désormais faire comme les philosophes : apprendre à nous mentir à nous-mêmes. »
Les philosophes ont apprit cet art en lisant les révolutionnaires sur papier.
« …Nom de Dieu, je vous aime,!…
…tous des enculés de naissance,!… »
Sodomite et homophobe, Giovanni ?
« Jacques-Pierre Amette avait trouvé l’épigraphe »
« C’est probablement le livre dans lequel les auteurs puisent le plus. »
C’est bien vrai ça
« TA vie sera comme en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, tu douteras de ton existence »
D’accord : UN intervalle !
perso je suis capable de divaguer sur à peu près n’importe quelle phrase, comme celles-ci :
« faire fi du plaisir que la crainte peut corrompre. »
« l’indicateur des chemins de fer est le plus enivrant des romans d’amour »
« Ce qu’on fait par amour l’est toujours par-delà le bien et le mal. »
« Marcel me harcèle »
(bon d’accord, je sors).
« Il y a des gens qui n’auraient jamais été amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler de l’amour »
François de La Rochefoucauld
A quel stade en est notre espèce
de l’apprivoisement de la réalité du monde ?
L’image y a-t-elle bien précédé le discours ?
Quelle sorte d’image, qui ne soit pas
déjà en voie vers l’écriture,
surtout dès lors qu’elle
est manuelle ?
Représintentionnellement.
Faut dire qu’il y a des phrases vraiment formidables. Je ne parle même pas du « roman en six mots », qu’on a demandé à Hemingway (il a pondu : « à vendre, chaussures bébé, jamais portées »), mais simplement une phrase comme :
« aimer c’est toujours emporter quelqu’un sur son cheval » (formidable Giono !)
« Apprivoiser la réalité du monde », tout de même !
Dès Lascaux (and co.), l’essentiel,
par tous les feux de camp !
Peut-être par la technique représentative
mais est-ce là l’essentiel ?
Ou est-il dans le sens du signe ?
Le doigt, la Lune ou le raisonnement qui les relie ?
Trépensivement.
Il y a des formules vraiment formidables :
e = mc² !
Boumcraquement.
« Peut-être par la technique représentative
mais est-ce là l’essentiel ? »
Il ne faudrait quand même pas s’arrêter à la technique !
…
…@,…Jacques Barozzi,…à 11 h 08,…
…
…écrire ou penser à combler les vides dans les discussions,…c’est tout,…une sorte de manque de ciel,!…et de sel, mon mari,!…
…
…pour bien, marquer le rôle de comédien, qu’un écrivain est libre de prendre à son compte,…en voyant,…l’évolution des textes paralysées par le mythe du sujet en cour,!…
…
…à changer de costumes et masques,!…
…
…et maintenant,…le chemins des arts & lettres,!…aux jardins,…
…
…avant ou après les pelleteuses,!…etc,!…
…
« SA(U)VA(G)EMENT »
Jean-Jacques Schuhl, Télex No1
Epigraphe fautive : Savaement pour Savamment et la forme correcte serait assez illisible
SA(U)VA(GE)M(M)ENT !
Sous les vrilles du lierre qui pendent, sous la
Grotte
est tapie la nymphe, elle aime y taquiner le voyageur,
Lui adressant un salut avec ses coupes de marbres, et les joyeuses
Gouttes
Qui éclaboussent son front, il veut en humidifier ses
Lèvres.
Ainsi jaillit la vie à Rome. Ses manières timides
Sont une invite à boire à petite gorgée, ou elle vous lave la
Tête.
(W. Müller, Épigramme de Rome)
« et la forme correcte serait assez illisible » (JBa)
Ouais…
C’est encore pine ailleurs et compagnie.
Sous les vrilles du lierre qui pendent, sous la
Grotte
est tapie la nymphe, elle aime y taquiner le voyageur,
Lui adressant un salut avec ses croupes de marbres, et les joyeuses
Gouttes
Je lis ça congestionné.
C’est qui ce Müller et ses histoires de cul?
« Ses manières timides
Sont une invite à boire à petite gorgée, »
Ah!… Bip! Bip!
Sous un soleil accablant, le long des berges souillées de détritus de l’égoût à ciel ouvert de la RdL se traînent, à toute heure du jour, des cohortes de vieillards cacochymes. De temps en temps ils y glaviotent ce qui voudrait être une pensée, un trait d’esprit, une vague réminiscence, ou bien l’un d’entre eux pose plus longuement culotte sur la berge, expulsant un interminable filament glaireux. Rien n’est plus révoltant, plus répugnant, plus repoussant que le spectacle de ces cadavres ambulants rappliquant rituellement à l’appel du taulier de la gargote, métèque graisseux et veule, qu’ils abreuvent de leurs compliments serviles. Lui, dans les relents de la station d’épuration voisine, leur sert rituellement sa soupe fadasse ou son brouet infect. Il y a là de quoi vous dégoûter à jamais de la littérature et des oeuvres de l’esprit. On appréhende immédiatement, en découvrant ce panorama hideux, les vertus de la kalachnikov,du lance-flammes et du gaz sarin.
obstourmf otto muller..c’était celui qui torturait les femmes nues dans les caves de singmarigueune..tu suis pas zouz
Vidangeur dit: 6 août 2014 à 12 h 30 min
Désir de pureté?
Moi je dirais: l’Ismal, porté aux confins par les rudes Abares.
Ah la pureté des dunes ismalistes…
Le Père de Foucault…
Mr. Lawrence, pourquoi aimez-vous tant le désert?
– Because it’s clean.
vidangeur il copie sur millet et ses héros viking.. »fool métal straitjackette » avé des boulons le vidangeur
son incipit a vidangeur c’est « personne ne court aussi vite qu’une balle » de idi amin
« renato dit: 6 août 2014 à 10 h 51 min
« En multipliant à l’infini les discours savants nous nous sommes crus capables apprivoiser la réalité du monde. »
Les peintres sur roche avaient déjà fait l’essentiel, en ce sens. »
ouai ! d’ailleurs c’est de cette époque que datent les premiers massacres de masse.
ce serait chouette comme épigraphe :
en même temps que les premières peintures rupestres datent les premiers massacres de masse, les hommes ont eu besoin d’inventer l’Art pour apprendre à génocider leur prochain….
avec l’arrivée de la philosophie ils n’ont fait que passer à la vitesse supérieure.
sans Beethoven, Kant et Goethe, Auschwitz n’aurait pas été possible.
sans Beethoven, Kant et Goethe, Auschwitz n’aurait pas été possible
incipute a keupute
Pour les œuvre complètes de Michel Sapin
« Il arriva, suivi de Cinq cent mille francs »
D’Arlincourt, Arbogast
Pour un « Gout du Bois »
« Ma mère ,en ma prison,seule, à manger m’apporte »
id, op.cit
Pour un Gout du Portugal
» Ah Ah, fit Don Manuel en portugais! »
Dumas père
Pour un Gout de Voltaire
« Non, il n’est rien que Nanine n’honore! »
Voltaire, Nanine ou le Préjugé vaincu
Pour un Gout des Héritages:
» Ah, faut-il hériter de ceux qu’on assassine! »
Crébillon père, Pyrrhus.
Pour un Gout du Roman-Feuilleton
« Ses mains étaient froides comme celles d’un Serpent » (attribué à Ponson
Ou l’apocryphe de Souvestre et Allain;
« On entendait marcher dans les tuyaux de gaz… »
Bonne journée.
MC
PS
Merci, Elena, j’avais pensé à Fielding mais sans possibilité de vérifier. Scott en dit d’ailleurs grand bie, comme de notre Le Sage, dans ce qu’on a traduit sous le titre d’Etudes sur les Romanciers Contemporains. »
Bien à vous.
MC
jamais de vidangeur sans keupute..ha c’est des maous de corniaud..c’est l’heure du yaourt maigre pour l’un et des coups de baton pour l’autre
« bouguereau dit: 6 août 2014 à 12 h 36 min
vidangeur il copie sur millet et ses héros viking.. »fool métal straitjackette » avé des boulons le vidangeur »
greubou tu sais quoi ? j’aime bien tes épigraphes.
tu sais la différence entre une épigraphe et une épitaphe ?
l’épigraphe c’est le premier graphe d’un livre.
et l’épitaphe c’est la dernière taf d’un joint.
« hahaha » fit clopine en normand..on t’entend marcher dans les tuyo du gaz et tes mains sont frouade comme ceux d’un serpent
Eh bien, que pensez-vous de ce petit couplet ?
Franchement, il est bon à mettre aux cabinets.
« ouai ! d’ailleurs c’est de cette époque que datent les premiers massacres de masse. »
Il ne faudrait pas vous faire des illusions, hamlet. Par ailleurs, c’est en se fondant sur des opinions telles les vôtres que les massacres de masses sont possibles… C’est, peut-être pour cette simple raison que sur la tombe de Charles Bukowski on peut lire : « Don’t try ».
Cela dit, c’est quand même agréable, contrairement à ce que l’on trouve dans beaucoup de villes qui se veulent « civilisées » : trois librairies dans une seule rue ; des téléphones publics ; les trottoirs propres et les espaces verts bien entretenus ; l’illumination publique conçue pour ne pas tuer les oiseaux nocturnes ; des bars avec fumoir, et là je cite Gadda : « Ne serais-tu si luthérien d’empêcher que l’autre fume sa cigarette ? ».
« Sous un soleil accablant, le long des berges souillées de détritus de l’égoût à ciel ouvert de la RdL se traînent, à toute heure du jour, des cohortes de vieillards cacochymes. »
Il faut croire que Vidangeur aime la compagnie des vieillards cacochymes. Il se peut, cependant, que n’ayant rien à offrir il cherche ici quelque lambeaux d’idée pour se donner l’illusion que d’une façon ou d’une autre, il vit.
j’aime beaucoup l’épigraphe de « le livre à venir » de M. Blanchot =
« courgettes oeufs pain – pharm : dentifrice »
« j’aime beaucoup l’épigraphe de « le livre à venir » de M. Blanchot =
‘courgettes oeufs pain – pharm : dentifrice’ »
Quoi ?! vous vous cachez entre les cuisses de la littérature maintenant ?
« je m’ennuie déjà » n’est pas une invention de Sophie Calle !
c’était déjà l’épigraphe de la première édition de « être et temps » d’Heidegger.
« renato dit: 6 août 2014 à 13 h 25 min
« j’aime beaucoup l’épigraphe de « le livre à venir » de M. Blanchot =
‘courgettes oeufs pain – pharm : dentifrice’ »
Quoi ?! vous vous cachez entre les cuisses de la littérature maintenant ? »
non j’ai la mauvaise habitude de noter mes listes de courses dans les bouquins.
désolé.
j’aime bien les épigraphes des livres d’Onfray :
la sculpture de soi : « deviens ce tu es » (Nietzsche)
la puissance d’exister : « tous les hommes collaborent à la puissance du cosmos » (Nietzsche)
théorie du corps amoureux : « les femmes ne connaissent pas l’amitié, elles ne connaissent que l’amour » (Nietzsche)
traité d’athéologie : « Dieu aussi a son enfer : c’est l’amour des hommes » (Nietzsche)
l’art de jouir : « l’omme est une chose qui doit être dépassée » (Nietzsche)
manifeste hédoniste : « pour les forts le danger c’est la pitié » (Nietzsche)
de la sagesse tragique : « il faut faire périr les faibles » (Nietzsche)
« non j’ai la mauvaise habitude de noter mes listes de courses dans les bouquins.
désolé. »
C’est drôle, j’avais prit ça pour une « idée littéraire » que vous comptiez développer… ultérieurement…
Enfin, expliquez-moi pourquoi vous tapez toujours sur Beethoven, Kant et Goethe… Vous avouerez que Tchekhov, Tolstoï, Dostoïevski, pourraient aussi bien exemplifier vos propos. Pour ne rien dire de la joyeuse participation française envers et contre Pascal, Flaubert, etc.
disons Hegel ? le théoricien du totalitarisme?
Moi je croyais que les mains froides comme celles d’un serpent, c’était Eugène Sue dans les Mystères de Paris ?
« deviens ce tu es » (Nietzsche)
keupu tu crois avoir inventé la connerie..tu l’as incarné avec une demi douzaine de million de couillon c’est vrai..mais sans plus
c’est ève dans son string
« C’est celui qui l’a fait qui l’a supprimé » : cette citation d’Aristote est l’épigraphe de quel livre, mmmmmhhhhh ? (un indice ? Ma devinette pourrait être un jeu oulipien….)
du taulier de la gargote, métèque graisseux et veule
sous l’soleil de satan lassouline a pas bsoin d’écran total
Au fait, Jacques, avez-vous écouté les Papous dimanche dernier ?
mmmmmhhhhh ?
on t’entend marcher toute pâle dans les tuyo du gaz clopine
Il faut croire que Vidangeur aime la compagnie des vieillards cacochymes. Il se peut, cependant, que n’ayant rien à offrir il cherche ici quelque lambeaux d’idée pour se donner l’illusion que d’une façon ou d’une autre, il vit. (Renato)
Sur la rive encombrée de détritus divers, l’ignoble Renato, le froc largement souillé de déjetions diarrhéiques, tente de former quelques pensées d’occasion propres à éloigner de lui la vision de l’informe agrégat de cellules pourrissantes qui lui tiennent lieu très provisoirement de moi. S’il est vrai que, comme on le dit, Dieu a fait l’homme à son image, il y a de quoi vous guérir à la fois de tous les monothéismes et de toute tentation de visiter la Suisse.
Non, Clopine, je n’écoute plus la radio depuis des décennies et jamais la télé dans la journée…
Je suis sensible à la lecture de Hegel par Popper, hamlet, mais il ne faudrait pas oublier que le philosophe suit la société, il ne l’anticipe pas. Or, Hegel a eu à sa disposition assez de temps à perdre pour décrire des faits que d’une manière ou d’une autre la société avait déjà exprimé (l’approche des peuples moins développés, par exemple). Les Tzars russes n’ont pas eu besoin de l’apport de Hegel…
agrégat de cellules pourrissantes qui lui tiennent lieu très provisoirement de moi
une bonne pompe a merde c’était zinc et caoutchouc vulcanisé attation..t’es la goulue
Je suis sensible à la lecture de Hegel par Popper
lis le direc rénateau..popeur c’est un besogneux casuiste
Je ne peux que m’incliner devant l’exemplarité des commentaires de Vidangeur.
En fait, Clopine, il semblerait que l’on -un vaudevilliste du Second Empire, je crois- ait fait croire à Ponson qu’il avait écrit cette phrase. La production de ce dernier étant mammouthesque, il le crut. Mais c’est bien Ponson, authentique sieur du Terrail et Descendant de Bayard, qui est crédité de ces « mains froides comme celles d’un serpent ».
Bien à vous.
MC
Bredouillant d’énonnants borborygmes insanes, l’impotent bouguereau prend un bain de caca, et, tout en s’ébrouant, asperge l’Ueda. Trébuchant dans la bouse, un Hamlet embourbé s’effondre dans les bras d’une Clopine usée.
Dante l’a absolument dans le cul.
mais il ne faudrait pas oublier que le philosophe suit la société, il ne l’anticipe pas.
Pensée issue de la tête d’un bidet.
Chacun de mes « Goûts de… » est généralement composé de trois parties auxquelles les trois épigraphes d’introduction renvoient. Et chacune des parties comporte neufs extraits. J’ai toujours fait ça d’instinct. Trois, neuf, vingt-sept, ce sont de bons nombres ou de mauvais nombres D. ?
Diaboliques ou divins ?
Et j’en ai publié dix-sept, avant de décider de m’arrêter, car ça devenait trop facile : je pouvais en faire sur des lieux et des sujets qui n’étaient pas vraiment à mon goût (commandes d’éditeur)…
Chacun de mes « Goûts de… » est généralement composé de trois parties auxquelles les trois épigraphes d’introduction renvoient. Et chacune des parties comporte neufs extraits. J’ai toujours fait ça d’instinct. (Jacque Barozzi)
Eh ben dis donc, quel manque d’imagination.
Verrouillé, constipé, captif de ses étrons,
L’impuissant Barozzi, ne sachant plus ses tables, a zappé que vingt-sept, multiplié par trois, ça fait cinquante-et-un, même pour un minable.
greubou trop fort ! j’étais pas loin :
Onfray épigraphe de la sculpture de soi : « sois le maître et le sculpteur de toi-même » Nietzsche la volonté de puissance !
même pour ses épigraphes c’est même pas la peine de le lire on peut les trouver tout seul.
Vidangeur fait tout.
Il nous fait chier !
Il vide les pots, les seaux, les tonneaux, les fosses et les citernes,
Il écoute un peu Onfray, lit un peu d’Eddy …
Puis recommence …
« vingt-sept, multiplié par trois, ça fait cinquante-et-un »
En revanche, Vidangeur est un grand mathématicien devant l’éternel !
Verrouillé, constipé, captif de ses étrons,
L’impuissant Barozzi, ne sachant plus ses tables, a zappé que vingt-sept, multiplié par trois, ça fait cinquante-et-un, même pour un minable.
Laaaa Forme !
Verrouillé, constipé, captif de son caca,
L’impuissant Barozzi, oublieux de ses tables,
A zappé que vingt-sept, multiplié par trois,
ça fait cinquante-et-un, même pour un minable.
Là ! Comme ça, je suis vraiment sur le chemin de la Bibine Comédie de la RdL.
« l’impotent bouguereau prend un bain de caca, et, tout en s’ébrouant, asperge l’Ueda. »
L’incontinent Ueda, if you please.
« vingt-sept, multiplié par trois, ça fait cinquante-et-un »
En revanche, Vidangeur est un grand mathématicien devant l’éternel !
Merdre ! Cent fois sur le métier…
Verrouillé, constipé, captif de son caca,
L’impuissant Barozzi, oublieux de ses tables,
A Zappé que vingt-sept, multiplié par trois,
ça fait soixante-et-onze, en dépit des minables.
Là, effectivement, comme ça, je le sens mieux.
Il faudrait peut-être regarder les philosophes de près… en essuyant la vitre avec un torchon propre, éventuellement… Adorno dit clairement que l’œuvre vient avant sa perception esthétique… et ce qui vaut pour l’art…
« comme ça, je le sens mieux. »
Dix-sept et non vingt-sept, Vidangeur.
A force de chercher la paille dans le cul de ton voisin tu ne vois plus la poutre enfoncée dans le tien !
L’incontinent Ueda, if you please. (Ueda)
Suggestion des plus pertinentes, mais j’arrive pas à le caser dans un alexandrin.
«…j’arrive pas à le caser dans un alexandrin. »
Essayez avec un cairote.
Jacques Barozzi dit: 6 août 2014 à 15 h 00 min
la poutre enfoncée dans le tien !
Dans la marine royale, on dit tangon. C’est une grosse pièce de charpente. Maintenant dans les cuirassés évidemment y en a plus nu même le Potemkine…
greubou, tu veux que j’écrive le discours ton horizon funeste pour quand tu meurs ?
il faudrait que tu me préviennes juste avant.
je peux aussi faire ton épitaphe si tu veux.
un horizon du genre : ici repose Greubou… ici Greubou a trouvé le repos… ahhh Greubou, il l’a recherché toute sa vie, le repos, repos de l’âme, mais il ne l’a jamais trouvé dans sa vie terrestre, parmi les hommes, et les femmes, et aussi les enfants… ahhhh Greubou, ahhh mon boubou… Boubou a vécu sur cette terre… et cette terre s’en souviendra… pas que la terre, les arbres et les fleurs, le ciel et les étoiles…. arrêter les pendules ! arrêtez vos iPad, coupez le wifi, empêcher le chien d’aboyer pour le nonosse qu’on lui donne, faites taire les pianos et les guitares électriques, même les Gibson Lespaul modèle 1956 avec trois micros plaqués or, greubou il était notre nord, notre sud, notre est et notre ouest, il était le midi, le minuit et les paroles de nos chansons, même celles de France Galles que nous chantions ensemble sur les gradins, ahhhh Greubou….
ça te plait Greubou comme horizon funeste ?
Sois sage, ô Vidangeur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais ton dû ; il descend ; le voila :
Une odeur effroyable embaume cette ville,
Aux uns portant le pet, aux autres le caca.
Le dernier tangon à Paris est chez Vidangeur, Sergio.
renato dit: 6 août 2014 à 15 h 03 min
«…j’arrive pas à le caser dans un alexandrin. »
Essayez avec un cairote.
–
Quel boute-en-train ce renato !
Hamlet,
Colle nous, en lien, une Gibsonnerie de ton fait … Please !
L’humour de renato est enseigné dans toutes les bonnes madrassas …
Alors, D., cette analyse de chiffres : 3x9x17 ?
Adorno dit clairement que l’œuvre vient avant sa perception esthétique…
Quel rapport avec » le philosophe »?
« Quel boute-en-train… »
Vous oseriez nier qu’il ne méritait pas une connerie en retour ?
« Quel rapport » ?! mais bougez votre cul, une fois.
U. faut pas le caser dans l’alexandrin faut le mettre dans du rap :
U. il porte le monde sur son dos comme Atlas
il a l’expérience du terrain qu’on mate là sur les matelas
Faut qu’on passe sa vie au tamis pour récupérer l’or
Quand la haine prend son cœur ça part en grabuge
comme le grabuge du greubou qui met les bouts quand ça grabuge
Ceux avec qui, il a partagé les choses s’aigrissent trop vite
sur le blog d’Assouline faut pas avoir la frime si tu veux faire long feu
Les appétits s’aiguisent, et y a pas de place pour les tocards comme greubou
chez passou les agneaux se laissent pousser les griffes
Mais seule la gamberge de ML vite te hisse hors du panier de crabes
Dans la nasse on dit, u. il est trop gentil
Ou bien il joue un jeu et c’est un gros bandit
un bandit comme greubou un caïd comme Edel
Laisse-moi être clair, u. c’est pas un type lambda
Et u. il le sais, alors dis lui d’arrêter un peu de mentir
Au quotidien, il n’a pas besoin d’escorte pour se balader, ni pour parader
Ni pour que ses paroles soit jugées à la force de son poignet, il s’en tiens à la forme il lui donne ses formes
Façonné par l’armada de son alphabet
En embrassant les livres il se croyait meilleurs que les autres
Mais très vite il a vu qu’il ne valait pas mieux que greubou…
bouguereau dit: 6 août 2014 à 14 h 01 min
keupu tu crois avoir inventé la connerie..tu l’as incarné avec une demi douzaine de million de couillon c’est vrai.
à cheval sur son bidet, renato dit : » mais bougez votre cul, une fois. »
Passou dans peu de temps entrera en scène à Lagrasse…
« à cheval sur son bidet… »
J’ai donné un nom et il est largement suffisant… pour ce qui est du bidet : la monture peut se révéler sympathique ; l’objet ne fait pas partie de mon environnement car c’est de l’espace mal utilisé… une douche, etc.
Bon, A+
Deux épigraphes qui n’ont pas encore de livres
Il est possible que Moscovici rate son recasage à Bruxelles.
Le peuple attend le second volume de la correspondance Chardonne-Morand.
Comm d’hab’, personne pour jouer avec moi… Alors l’épigraphe aristotélicienne ouvre le livre de Queneau « Zazie dans le métro », voilà.
Une musiquette pour illustrer ma première phrase !
» mais bougez votre cul, une fois. »
Encore une moule à son rocher.
C’est le pot belge!
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous à Lagrasse notre Passou de ce jour.
Pardonne-lui nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ses billets qui nous ont débauchés,
et fais nous entrer dans la tentation,
car il n’y a que cela qui est bon !!!
(Car c’est à Toi qu’appartiennent :
la Malice la Luxure et l’Orgueil,
Aux siècles des siècles.
Amen.)
greubou tu le préfères genre poème ou bien genre rap ton horizon funèbre ?
parce que si tu préfères je peux aussi te le faire en rap du genre :
Greubou il aimait les filles au beau fessier
il lisait SAS pour se remémorer
il rêvait de bas résille, de filles qu´on déshabille
Qui l’agrippent et glapissent et l´égosillent
ses yeux brillaient devant une photo de passou
Oh sa Daphnée qu’il mate sa photo à la main
il avait des remords car il pensait à des choses pas bien
refrain :
oh greubou à quoi tu pen..sais
quand tu gémi…ssais
oh greubou maint’nant t’as mis les.. bouts
grebou.. bou. bou…
couplet :
mais grebou surtout fallait pas l’chercher
sinon tété sûr qu’il allait te trouver
il te balançait trois mots et après t’étais mort
c’est le roi des blogs avec son esprit re..tors
refrain en choeur :
oh greubou à quoi tu pen..sais
greubou quand tu gémi…ssais
oh greubou maint’nant qu’t’as mis les.. bouts
grebou.. mon boubou. bou… bou
couplet:
les mots de greubou c’était beau comme du Racine
s’il s’en prenait à toi fallait ue tu te débines
greubou les tassepé c’est son truc à lui
sa lecture préféré c’est l’magazine.. ? lui ?
refrain en choeur :
oh greubou à quoi tu pen..sais
greubou quand tu gémi…ssais
oh greubou maint’nant qu’t’as mis les.. bouts
grebou.. mon boubou. bou… bou
greubou tu préfères ? c’est du rap funk, ça fera plus classe au cimetière non ?
Comm d’hab’, personne pour jouer avec moi…
Chaque chose en son temps.
Chaque chose a son temps.
Clopine dit: 6 août 2014 à 15 h 42 min
« Comm d’hab’, personne pour jouer avec moi… »
Mais si, ma Clopinouille !
(… j’ai même acheté à un Erdéelien cultivé son costume d’Eddy Louis, rien que pour faire joujou avec Toi, ma belle Normande aux yeux de génisse et aux doigts d’aurore …)
Renato, vous avez adoré Sollers mais lui ne le sait pas.
Il écrivait en épigraphe de Femmes, devinez quoi?
« Jansénistes »
« j’ai même acheté à un Erdéelien cultivé son costume d’Eddy Louis »
Le boug, cultivé !
Comme Clopine cultive ses panais.
Normande aux yeux de génisse et aux doigts d’aurore
..ben mon colon
Phil, non ! par pitié ne venez pas plomber l’atmosfère avec vos Chardonne et vos Morand !
Deux Morand d’accord mais pas un seul !
en plus vous savez y faire pour prendre Monsieur Assouline et son faible pour les écrivains de droite, même très à droite, d’aucuns diraient un peu trop à droite.
c’est vrai que tous ces écrivains humanistes de gauche à la longue c’est gonflant, je vous l’accorde, mais au moins ça vous arrive parfois de lire des écrivains de gauche ? genre Mathias Enard ?
donnez nous vite un nom, une preuve, même infime ! avant qu’on vous dénonce !
pas vrai greubou qu’on en dénoncé pour moins que ça ?
et n’essayez pas de vous défiler en sortant que vous lisez Onfray, tout le monde que ce type n’est qu’un auteur bourgeois de droite, un libertaire de droite, vu que les nietzschéens n’ont jamais été de gauche mais là, mon cher Phil, je ne vous apprends rien….
« Encore une moule à son rocher. »
Vous auriez sans doute préféré un : « Vous pourriez, en partant du nom (Adorno) vous faire une idée »… mais que voulez-vous, le temps étant ce qu’il est…
JC….. dit: 6 août 2014 à 15 h 47 min
costume d’Eddy Louis
Chez Margerin y doit en rester… Ca fera un peu suranné…
» Y a un mort à la maison, si le coeur vous en dit
Venez l’pleurer avec nous sur le coup de midi… »
Mais les vivants aujourd’hui n’sont plus si généreux
Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux
C’est la raison pour laquell’, depuis quelques années
Des tas d’enterrements vous passent sous le nez
«…vous avez adoré Sollers… »
Depuis quand lire un auteur serait un équivalent d’adorer ?
Phil, y’a une vie en dehors de Morand et Chardonne !
Pour Moscovici, on compatit…
Baroz, c’est l’inverse !
Faut pas se moquer des Normands Château-Gaillard a été bâti en un an… Evidemment ils avaient pas de DDE…
Y vont causer de quoi au colloque de Lagarce ?
Passou sera pas revenu de sa plage caillouteuse de l’adriatique.
Ca fera un peu suranné…
lui aussi l’est..margerin..pas mal vu..il a un air a jouer dans la vie de jésus
J’apprends que je viens d’acheter à Court non pas un « costume d’Eddy Louis, étudiant à Normale Sup », mais un « costume de P’tit Louis, auditeur-libre petit-bras » …. !
Rien à voir avec les flons-flons de la médiacratie !
J’en suis désespéré…
Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie,
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans la peine et l’oubli
Que pour voir en un jour perdus tant de louis !
Passou sera pas revenu de sa plage caillouteuse de l’adriatique
il tourne un porno sur le costa concordia avec rocco
L’inverse ce serait : il n’y a pas de vie en dehors de Morand et Chardonne !
auquel cas on s’attriste pour vous !
@Renato
depuis un peu après la fin des temps
Le Rocco ça fait longtemps qu’il bande plus, le boug !
Pour Passou, je sais pas ?
remorquage, c’est le titre
un peu qu’il bande le rocco..et il a de beau reste..et toute une maison de prod dans son giorgio armani de bénard
l’histoire c’est qu’il se tape toute la croisière avec si fort coup de rein que le bateau se vautre..à la fin lassouline se barre de l’épave nu en deltaplane..avec clopine qui la lui tient bien de ses deux mains de serpente..tout est tourné en gopro.. »à suivre » que c’est écrit au début
très bon scenar, bougreau. pas oublier la musique d’annie cordy et votre dracul en capitaine ad hoc.
Bouguereau ! toi qui a le sens des affaires… j’ai des projets : l’affaire à Rocco débandant m’interpelle au delà du vrécul.
Ne pourrait-on pas inventer un soutien-mentule pour vieillards lubriques ? L’équivalent du bra des pulpeuses… Rien que le marché des maisons de retraite ! celui des croisiéristes ! la horde enflammée des professeurs d’université ! Immensité des besoins …
Crois moi, Boug : bois, pense, dessine moi le plan …
On fait fabriquer le soutien-mentule à baleines par les chômeuses de chez LeJaby, ou en Chine, on recrute les DG : Abdel pour les Brits, Bloom pour l’Asie, Wiedersehen pour Israel, Oussama ben Prébois pour le reste du MO, Medvedev pour la Russie, Clinton pour les Ricains… La Fortune est là, mon frère… Y a plus qu’à se baisser pour ramasser les pépètes !
bouguereau dit: 6 août 2014 à 16 h 03 min
il a un air a jouer dans la vie de jésus
Comme La Vigue ! Enfin de la référence indiscutable…
… Dites les zozos, sans rire, y’a pas moyen de savoir ce que dit notre hôte, là ? Z’avez pas une connaissance avec un portable, qui pourrait se planquer derrière un pilier claudelien, et nous envoyez ses révélations ? « En direct de Lagrasse… ouillette… »
JC….. dit: 6 août 2014 à 16 h 43 min
Ne pourrait-on pas inventer un soutien-mentule
Les clebs ils ont un os ! Pourtant c’est pas très reluisant, comme bête, un clebs… Eh ben là au moins ils ont rusé…
Clopine dit: 6 août 2014 à 16 h 50 min
se planquer derrière un pilier claudelien
Hon pourrait mettre des micros chez Drouant… Des vieux soviétiques rempaillés…
Il ne manque pas de personnes de qualité, ici présents en RdL, pour écrire le discours de Passou que nous eussions aimé entendre en direct de Lagrasse, non ?
A vos plumes, forçats et galériens…!
dracul en capitaine ad hoc
je le vois bien le forieux se caltant « je ne vais pas risquer ma peau pour une poignée de sale goy sans dieu et de salopes sans culotte abandonnés de dieu! »
« En direct de Lagrasse… ouillette… »
Rassurez-nous, c’est bien vous, Clopine?
Ne pourrait-on pas inventer un soutien-mentule
un etuit pénien comme les cannibales tu veux dire ? et la civilisation ?
Pendant d’office, il n’y a pas d’offense…
Ne pas confondre cache-sexe et soutien-mentule : nous sommes dans la créativité la plus pure, dans le nouveau le plus frais, le rabelaisien facturé au maximum … Mohair et soie !
mais enfin arrêtez donc d’insulter Monsieur Assouline ! comme lui nous portons la culture et aussi la littérature à son plus haut !!!
Car à l’évidence notre humanité cachent en elle un tas de vilains défauts. Il suffit de vous lire pour s’en convaincre !
Qu’y faire ? Sans ces défauts notre humanité ne présente aucun intérêt. Sans le Mal, le Bien n’existe pas ! N’est-ce pas là, justement notre rôle, à Monsieur Assouline, ML, Monsieur Court, Paul Edel, Phil et nous tous, hommes et femmes qui portons la culture à son plus haut niveau.
Car elle est notre unique moyen de corriger les défauts humains. Notre monde n’a pas besoin d’êtres parfaits !
La culture est l’outil inventé par les hommes pour les tirer vers une perfection qu’ils n’atteindront jamais.
C’est pourquoi notre travail au service de la littérature et de la culture est sans fin. Mais d’autres avant nous ont mené cette mission d’humaniser les hommes. D’autres que nous la mèneront après nous.
Mais aujourd’hui cette mission nous appartient !
Pour cette unique raison nous sacrifions notre vie entière à la culture et à la littérature !
pour rendre ce monde meilleur !
alors de grâce, je vous en supplie, cette affaire ce n’est pas un vulgaire divertissement, souvenez-vous de ce que disait Pascal à propos du divertissement, reprenez conscience de votre mission et redevenez sérieux deux minutes !
notre délégué hors cadre a pris la route depuis cahors ce matin ..
La citation de Nietzsche semble faire partie de ces épigraphes pliées à la volonté de l’auteur, en l’occurrence par la magie d’une traduction biaisée. « Es ist ein grosses Ding, immer zu Zwein sein! » est généralement rendu, y compris dans les traductions classiques de Zarathoustra, par « C’est une grande chose… », et non « une chose grave » – gross, en allemand, ne devient grave que par une extension non négligeable du sens. Moi ça m’énerve un peu, en fait.
à propos des épigraphes, je viens de découvrir un truc hyper sympa, comme quoi parfois la littérature nous fait découvrir de beaux moments d’amitié : Onfray a pris pour épigraphe de tous ses livres des extraits de Nietzsche, et bien qu’est-ce que je découvre en ouvrant mon Zarathoustra ? que Nietzsche pour rendre l’ascenseur à mis en épigraphe une citation de Michel Onfray ! tirée de la Sculpture de Soi « la version idéaliste de l’art contemporain est comme une réactualisation de la théologie négative : cacher pour mieux montrer, taire pour mieux dire, révéler pour mieux obscurcir. Plus je dis moins je sais. Là où on attend l’hypostase accomplie, il n’y a que souffle, ombre et vent ».
c’est pas du vent !
c’est sympa non ?
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