de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Erich Kästner, romancier d’alerte dans l’Allemagne de 1931

Erich Kästner, romancier d’alerte dans l’Allemagne de 1931

A quels signes comprend-on que l’on vit une avant-guerre et que l’époque qui s’achève n’était jamais qu’un entre-deux-guerres ? Taux de chômage, crise économique, dépression morale, corruption des mœurs,  politiques tous pourris, besoin impérieux de s’étourdir, tout cela annonce la catastrophe. Encore faut-il savoir conjuguer ces phénomènes pour les rendre intelligibles. Vers l’abîme (Der Gang vor die Hunde, traduit de l’allemand par Corinna Gepner, 268 pages, 21 euros, éditions Anne Carrière) d’Erich Kästner y parvient remarquablement, la fluidité de la traduction ajoutant encore à l’énergie propre du texte.

Jakob Fabian, jeune publicitaire doué, auteur d’une thèse consacrée à l’hypothétique bégaiement d’Heinrich von Kleist, promène un regard cynique, railleur et destructeur sur la société de la République de Weimar. Il se nourrit de la lecture des Principes de la philosophie de Descartes et puise dans les aphorismes de Schopenhauer, « cet oncle aigri de l’humanité », un mode d’emploi de la distinction platonicienne entre dyscholos/d’humeur difficile et eycholos/ d’humeur facile. De sa mélancolie il a fait une cuirasse. Revenu de la grande guerre blessé au cœur, il plaint plus malheureux que lui, les gueules cassées, des hommes dont la monstruosité fait des humanoïdes.

Il tient que tout individu, à l’exception notable des enfants et des vieillards, doit être considéré comme fou tant qu’on n’a pas prouvé le contraire. L’argent et les moyens d’en gagner ne sont pas ses préoccupations premières. La randonnée est davantage son souci, les plus belles crêtes et les meilleurs sommets en espérant parvenir enfin à « se trouver là-haut » dans son splendide isolement. Ou tout au moins un but qui mérite l’engagement d’un individu. Nulle part il ne sentait lui-même mieux que dans le giron de la nature. Un moraliste au fond, défenseur des causes perdues, dont on ne comprend pas de manière évidente la devise : « Pourtant ! »

L’auteur de ce roman cinglant, Erich Kästner (Dresde, 1899- Munich, 1974), était un journaliste berlinois, célébrissime dans son pays et dans le monde pour avoir écrit en 1929 un roman pour la jeunesse Emile et les détectives, qui fut mis sur la touche en 1933 par les nazis ; bien que victime d’un auotodafé auquel il assista avant de s’enfuir dans la nuit berlinoise une fois sa présence dénoncée par la foule, il refusa de quitter l’Allemagne pour mieux en observer la recomposition après s’être fait le chroniqueur de sa décomposition ; il fit donc le choix de l’exil intérieur en rédigeant des œuvres anodines sous pseudonyme, avant de reprendre ses activités de plus belle après la guerre mais sous son nom.grozs

Le roman avait été publié pour la première fois en 1931 sous le titre Fabian. Die Geschichte eines Moralisten (Fabian. Histoire d’un moraliste) mais émondé de ses scènes les plus audacieuses, jugées obscènes par l’éditeur même. Stock l’avait repris en français en 1937 avec les mêmes coupes. La version française qui vient de paraître, grâce à l’œil et la persévérance de la traductrice Corinna Gepner et de l’éditeur Stephen Carrière, est évidemment fidèle au texte original de l’auteur, ainsi rétabli dans une nouvelle édition allemande il y a deux ans. Elle permet enfin de prendre la mesure de sa complexité et de sa profondeur.

On navigue avec une certaine délectation dans l’absurde, le comique des situations. Les mœurs sexuelles y sont décrites avec une liberté inhabituelle dans les romans de l’époque, non sans humour :

 « Elle alluma une lampe de poche, posa un mouchoir sur le visage de Fabian et examina son appareil génital avec le savoir-faire d’un vieux médecin conventionné ».

On y baise avec l’instinct vital de ceux, manifestement bestiaux, et celles, apparemment nymphomanes, qui devinent que la fin est proche. La satire sociale et politique est implacable. Désespérément noire et glauque. Comme la loi du genre l’exige, elle exagère et force le trait. On peut également y lire un brûlot antimilitariste bien que ce ne soit pas sa principale qualité. Sa verve, trempée dans une remarquable maîtrise du style, rend sa caricature redoutable. Et pourtant, au-delà du rire, c’est bien l’effroi face à un tel désarroi qui domine.

Il manie la litote notamment dans les scènes les plus cyniques, par exemple celle qui se déroule aux dépens d’un aveugle : « L’humanité était indéniablement en progrès ». Son ironie fait des ravages. Ca grince de partout, en toutes situations avec tous les personnages, et ils sont nombreux et attachants quoique secondaires. La Spree silencieuse est le décor familier de ce roman-ville dont Berlin est le héros subliminal, malgré la précision cadastrale avec laquelle ses rues sont évoquées. Elle n’est pas décor mais personnage, d’une toute autre manière que chez Alfred Döblin mais avec une égale intensité.

C’est une fascinante méditation sur la précarité d’une époque qui trouve d’inquiétantes résonances dans notre actualité. Certes, l’inflation n’en finissait pas. Mais, plus important encore, le héros avait le sentiment de vivre à nouveau dans « une grande salle d’attente qui s’appelait l’Europe » sans savoir, une fois de plus, ce qui allait arriver. Il faut prendre cette métaphore au sérieux car Kästner/Fabian est un flâneur, quelqu’un qui traîne en ville et se considère en permanence en attente des événements tandis qu’à l’horizon, de noirs nuages menacent d’éteindre la lumière. C’est peu dire que Vers l’abîme est visionnaire : il est écrit comme on rapporte une vision mais avec une parfaite maîtrise des moyens narratifs.

Signe de la décadence d’une société qui se dirige vers l’abîme, ou plus précisément comme le suggère le titre, vers une fin misérable : la boite la plus courue de Berlin est alors « le cabaret des anonymes », un endroit où, pour quelques marks, des gens viennent chanter et danser sur scène tandis que le public les insulte copieusement sous les encouragements de l’animateur. Sur le Kurfürstendamm, certains promeneurs sont si endimanchés pour un lundi que leur élégance révèle ainsi leur qualité de chômeurs :

 « Ils portaient leur costume du dimanche et ils avaient raison, parce qu’ils avaient plus de dimanches que quiconque ».

Partout sur les affiches, ce n’était qu’interdiction et indication. Jamais l’un sans l’autre. On ne lit pas sans en être saisi la lettre d’adieu laissée par son meilleur ami, Stephan, quelqu’un qui cognait et mordait et usait de sa plume comme d’un sabre, repoussé de tous côtés et notamment par l’université qui lui refuse un poste, à la veille de son suicide :

« L’Europe n’a pas besoin de moi pour survivre ou sombrer. Nous sommes à une époque où le marchandage économique ne fera qu’accélérer ou ralentir la faillite. C’est une des rares tournants historiques où il faudrait élaborer une nouvelle conception du monde, tout le reste est vain. Je n’ai plus le courage de me faire ridiculiser par des spécialistes de la politique qui, avec leurs petits remèdes dérisoires, poussent un continent vers la mort en prétendant le guérir. Je sais que j’ai raison mais aujourd’hui cela ne me suffit plus… »

Klaus Mann et André Suarès dénonçaient déjà, en des termes plus directs et plus radicaux, le danger à venir. Ils ne passaient pas pour des lanceurs d’alerte, comme on ne disait pas, mais pour des Cassandre. Au vrai, des vigies de démocratie en péril. Erich Kästner n’a-t-il pas l’un des précurseurs de ceux qu’on pourrait appeler des « romanciers d’alerte » ? Dans sa postface de l’été 1946, s’il n’emploie pas le mot, il use tout de même de celui d’ « avertissement ». Tel était l’objectif qu’il assignait à son livre.

Il fut dit qu’en son temps, soit une dizaine après la fin de la première guerre mondiale, ce livre fut incompris tant par ses admirateurs que par ses détracteurs. Moral ou immoral ? Au fond, on n’en sait rien. Question de point de vue. Quant à la chute, vous vous en doutez, je ne vous en dirai rien. Elle dit tout de son héros en une poignée de mots. Emparez-vous de ce puissant roman toutes affaires cessantes !

(« L’ingénieur Heartfield, 1920 », « Metropolis, 1916-1917 »  oeuvres de George Grosz)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

575

commentaires

575 Réponses pour Erich Kästner, romancier d’alerte dans l’Allemagne de 1931

JC..... dit: à

Ne nous attendons pas à trouver dans cette œuvre des réponses anciennes à des situations européennes totalement différentes aujourd’hui !

L’acheter sera donc l’acheter pour le « ton » de l’auteur. Espérons qu’il est bien servi par la traductrice.

pado dit: à

Emile, Le club des cinq,….. Idéal-Bibliothèque.
Ils étaient chouettes mes polars.

Phil dit: à

Les pythies littéraires ont bon dos, dear passou. Puisque vous titillez la fibre berlinoise, « Törless » de Musil adapté par Schlöndorff vient d’être projeté entre les immeubles écrabouillants du potsdamer platz. Effet garanti, le public binoclard n’y voit que le nazisme en rampante marche. Musil l’a pourtant écrit en 1906 et n’aurait sûrement pas donné ses droits au cinéaste qui a judaïsé sans vergogne le personnage principal.

Paul Edel dit: à

Précisons que Erich Kastner -dont les œuvres furent brulées comme le dit Pierre Assouline- put quand même travailler sous pseudonyme, pour la très surveillée boite de production officielle , la UFA, puisqu’il fut l’auteur du scénario d’un des plus célèbres films allemands(gros budget) tournés pendant la guerre et sorti en salles en 1943, avec « Les aventures du baron de Münchhausen ».
Installé après la guerre à Munich, il fut un collaborateur régulier et tres apprécié et populaire d’un cabaret « Die Schaubude » (« la baraque foraine » en français) à partir de 1945. Il y montrait d’ailleurs une sorte de mélange de verve anarchiste de goguenardise pacifiste , émerveillement d’enfance, un ton enjoué- humour de cabaret et un coté fleur bleue sentimental qui le rapprochent de notre Jacques Prévert.
Il écrivit aussi plusieurs ouvrages à caractère autobiographique , notamment « Als ich ein kleiner Jünge war ».Mais, léger signe de désaffection auprès des nouvelles générations les récents dictionnaires de littérature lui consacrent une assez petite place, soulignant surtout sa production pour la littérature enfantine et mettant en évidence ce roman « Fabian, » analysé ici… Il reçut la plus haute récompense littéraire allemande, le Büchner Preis en 1957.

Polémikoeur. dit: à

Continuer d’aller « vers l’abîme »
n’implique-t-il pas d’écrire encore boîte ?
« Quant à la chute », très bien de n’en rien dire
mais sans conditionnel.
Attentivement.

Bloom dit: à

Passionnant.Et hop, ajouté à ma lite de lecture pour l’été.
« Romancier d’alerte », dites-vous, Passou. Qui aujourd’hui? Wellbeck, soit, mais encore…(?)

Bloom dit: à

liste…

tonton dit: à

Bloom dit: 19 février 2016 à 18 h 57 min
liste…

2417ème : Welbek

C.P. dit: à

Phil, vous avez raison : remonter à « Törless » est sans doute abusif. Mais, connaissant le roman de Kästner (et la traduction citée), j’ai bien aimé l’article et son « romancier d’alerte ». Je suis en revanche étonné que Pierre Assouline n’évoque pas, en aval, Jünger et « Auf den Marmorklippen », à coup sûr plus abstrait, plus symbollque (dit Gracq), plus naturiste que « Der Gang vor die Hunde », plus ouvert vers un refuge sur les falaises de marbre. Et pourtant, dans mes mauvais rêves, j’entends passer la bande de La Picousière, piétinant dans les marais et coassant comme les grenouilles (dans la traduction de Henri Thomas) :
« Marguerite a le craque moisi
Les seins pendants
Des pieds de cochon
La faridondaine »

C.P. dit: à

« symbolique »

closer dit: à

WG, qu’attendez-vous pour dire le droit sur ce sujet qui doit vous passionner?

Javert "évidemment fidèle" dit: à

J’adore l’aplomb de Passou qui laisse entendre par exemple qu’il avait déjà lu cent fois le roman dans son jus originel et dans sa dernière traduction :

« La version française qui vient de paraître, grâce à l’œil et la persévérance de Corinna Gepner et Stephen Carrière, est évidemment fidèle au texte original de l’auteur, ainsi rétabli dans une nouvelle édition allemande il y a deux ans. Elle permet enfin de prendre la mesure de sa complexité et de sa profondeur ».
C’est sûr que sans la rdl, on n’aurait jamais touché du doigt la profondeur de l’opus, et dieu soit loué, on en touche enfin le fond.
Plus sérieusement, sur les « romanciers d’alerte »… Les cimetières en sont peuplés, et d’ailleurs aujourd’hui, on n’a affaire qu’à ça, mon bon monsieur, c’est une véritable épidémie. Sauf qu’aucun historien d’aujourd’hui penché sur le passé d’hier (sic) n’a jamais réussi non plus à départager entre l’écrivain qui avait annoncé (sic) une prophétie autoréalisatrice (genre Kl. Mann) de celui qui avait prédit (sic) une prophétie non réalisée !(genre Th. Mann)…
L’histoire littéraire contrefactuelle n’a toujours produit que des grosses blagues. J’ai toujours préféré les écrivains qui me prédisaient le futur à ceux qui me prédisent le passé. Je sais, c’est un peu bêta, du gros bon sens, wouac.

de nota dit: à

le cabaret des anonymes », un endroit où, pour quelques marks, des gens viennent chanter et danser sur scène tandis que le public les insulter copieusement sous les encouragements de l’animateur.

Et sur « le blog des anonymes », un endroit où, pour des clopinettes, des gens viennent écrire tandis que d’autres les insultent copieusement! c’est-y pas là un signe de décadence d’une société qu’elle coure à l’abîme? Mais en tenue de jogger et avec de la zique dans les oreilles!

Jibé dit: à

« la boite la plus courue de Berlin est alors « le cabaret des anonymes », un endroit où, pour quelques marks, des gens viennent chanter et danser sur scène tandis que le public les insulter copieusement sous les encouragements de l’animateur. »

C’est un film de Fassbinder ?

Beau papier, Passou !
J’aime les romans dont la ville est le personnage principal de l’histoire qui nous est contée…

Widergänger dit: à

Mais non, voyons ! remonter à Törless n’est pas du tout abusif ! Comme si Hitler était un jour descendu du ciel de l’enfer. Nombre de romans allemands montrent la militarisation de la société allemande. Tiens, ne serait-ce que le roman de Theodor Fontane, Effi Briest !

L’Ecole était un lieu de terreur, de dressage épouvantable. Aujourd’hui, le balancier est symétrique dans le laisser-faire, le laxisme le plus épouvantable aussi…! C’est pas comme ça qu’on éduque les enfants et les jeunes gens. Les adultes ont démissionné de leurs reponsabilités d’éducateurs.

Widergänger dit: à

Voilà un extrait significatif en allemand, mes petits chéris :

Fabian lief auf den alten, vertrauten Pfaden, setzte sich auf eine Bank, blickte in die Wipfel der Bäume, ging weiter une wehrte sich vergeblich dagegen, daß ihn das, was er sah, zurückverwandelte. Die Bäume und Beete, die ihn umgaben, waren keine Wirklichkeit, sondern Erinnerungen. Hier hatte er seine Kindheit zurückgelassen, und nun fand er sie wieder. Si sank von den Zweigen und Türmen auf ihn herab und bemächtigte si seiner. Er schritt immer tiefer hinein in den melancholischen Zauber. Er kam zur Kegelbahn. Fabian sah sich um, er war allein, da nahm er eine Kugel aus dem Kasten, holte aus, lief vor und ließ die Kugel über die Bahn rollen. Sie machte ein paar kleine Sprünge. Die Bahn war immer noch uneben. Sechs Kegel fielen klappernd um.

Ma tradale au pid levé, mes chéris (ne soyez pas trop regardant…) :

Fabian parcourait les anciens sentiers qui lui étaient familiers, s’assayait sur un banc, jetait son regard à la cime des arbres en poursuivant son chemin mais c’est en vain qu’il se défendait d’être transformé en retour par ce qu’il voyait. Les arbres et les parterres de fleurs qui l’entouraient, n’étaient pas des réalités mais des souvenirs. Ici il avait laissé son enfance et à présent il la retrouvait. Elle tombait raide sur lui des branches et des tours et prenait possession de lui. Il s’enfonçait toujours davantage dans la magie de la mélancolie. Il arriva au bowling. Fabian jeta un œil autour de lui, il était seul. Il prit une boule de la caisse, la sortie, s’élança et fit rouler la boule sur la piste. Elle fut prise de menus sautillements. La piste n’était pas tout à fait plane. Six quilles tombèrent d’un bruit sec.

la vie dans les bois dit: à

Toutes affaires cessantes, tous au grantopital, service des d’urgences ?
Y’à pas le feu au lac.
« On y baise ». Well, c’est un effet collatéral de la crise en hollandie en 2016?

la vie dans les bois dit: à

Au pid levé. Le service des urgences est open 7/7 H24 pour les profs de collège auf.

Un dur moment à passer dit: à

la vie dans les bois dit: 19 février 2016 à 21 h 07 min
« On y baise »

Notre vieille Tique moralophile emploie des mots dont elle n’a jamais bien compris la signification.
Le soupçon de péché met un voile sur toute compréhension de sa part.
Passou a osé écrire le mot « baise ».
LVDLB (notre Ste Thérèse à nous) va nous en faire une tartine pendant toute la semaine à venir.
Soyons forts et laissons passer la foudre.

Widergänger dit: à

« Was soll denn das » ? fragte jemand ärgerlich. « Fremde haben hier nichts zu suchen ! » Es war der Direktor. Er hatte sich kaum verändert. Sein assyrischer Bart war nur grauer geworden.
« Entschuldigen Sie, sagte Fabian, zog den Hut und wollte sich entfernen.
« Einen Augenblick », rief der Direktor. Fabian drehte sich um. « Sind Sie nicht ein ehemaliger Schüler von uns ? » fragte der Mann. Dann streckte er die Hand aus. « Natürlich, Jakob Fabian ! Herzlich willkommen ! Das ist nett. Haben Sie Sehnsucht nach ihrer alten Schule gehabt ? » Sie begrüssten sich.
« Eine böse Zeit », sagte der Direktor. « Eine gottlose Zeit. Die Gerechten müssen viel leiden. »
« Wer sind die Gerechten ? » fragte Fabian. « Geben Sie mir ihre Adresse. » — « Sie sind immer noch der alte », meinte der Direktor. « Sie waren immer noch einer der besten Schüler und einer der Frechsten. Und wie weit haben Sie es damit gebracht ? »
« Der Staat ist im Begriff, mir eine kleine Pension zu geben », sagte Fabian.
« Arbeitslos ? » fragte der Direktor streng. « Ich hatte mehr von Ihnen erwartet » (…).
__________________

Mais qu’est-ce que ça veut dire ? demanda quelqu’un visiblement irrité. « Les étrangers ne sont pas admis ici ! » C’était le directeur. Il avait à peine changé. Son bouc pointu à la syrienne avait simplement pris des couleurs poivre et sel.
« Pardonnez-moi », dit Fabian, souleva son chapeau et allait s’éloigner.
« Un moment », lança le directeur pour le rappeler. Fabian se retourna.  » N’êtes-vous pas un de nos anciens élèves? » demanda l’homme.
Alors il lui tendit la main. « Bien sûr, Jacob Fabian ! Cordiale salutation ! C’est gentil à vous. Avez-vous la nostalgie de votre ancienne école ? » Ils se saluèrent.
« Sale époque », dit le directeur. Abandonnée de Dieu, vous voulez dire. Les justes doivent souffrir le martyre. »
« Mais qui sont les justes ? » demanda Fabian. « Donnez-moi votre adresse. » — « Vous serez toujours l’ancien », pensa le directeur. « Vous avez toujours été un de nos meilleurs élèves et aussi un des plus insolents. Et comment vous en êtes-vous sorti ? »
« L’Etat est sur le point de m’accorder une pension », dit Fabian.
« Au chômage ? » demanda le directeur d’un air sévère. « J’avais attendu mieux de vous. » (…)

la vie dans les bois dit: à

@21h23
J’ai bien l’heur de susciter tant de démangeaisons.
M’est avis que cette histoire de Fabian va vous inspirer.
Alors t’en dis quoi, de ton souvenir de germanie in Paris?  

La Reine des chats dit: à

Beau billet alléchant, et qui donne envie de s’y mettre. Je vais néanmoins (re)tirer avant, pour la nième fois sur l’oiseau moqueur, Harper Lee ayant décidé d’imiter Ettore Scola, Bowie,Tournier, Zulawski… ça en deviendrait presque lassant.

D. dit: à

NVB se lance dans un grand discours…
http://www.youtube.com/watch?v=fOslbC5Nv_M
Certes pas coupable, mais il me semble qu’elle est responsable au plus haut niveau du fonctionnement de l’Éducation nationale, jusqu’à preuve du contraire.

tournesol dit: à

Sein assyrischer Bart war nur grauer geworden.

« à la syrienne », traduction absurde. Il s’agit évidemment d’une référence aux assyriens de l’Antiquité dont on peut voir les profils sur des bas reliefs au musée de Berlin.

Un minimum de réflexion dit: à

Parfois mon dédé tu déco.nes. Grave.

D. dit: à

da nahm er eine Kugel aus dem Kasten, holte aus, lief vor und ließ die Kugel über die Bahn rollen.

Pour une traduction plus exacte :
da nahm er eine Kugel aus dem Kasten, der ausgang, lief vor und ließ die Kugel über die Bahn rollen.

Auteuil dit: à

« Mémoires de Roland Garros » (bandeau)

Newcombe-Roche / Emerson-Laver
Eh oui ! C’était possible.
Le double était presque plus suivi que le simple.

Djokovic-Wawrinka / Federer-Murray
Je suis sûr que ça ferait péter les audiences

D. dit: à

Je répète : un fonctionnement correct de l’Éducation nationale, dont NVB est ministre n’aurait pas du permettre que cet enseignant soit réintégré. Il est évident que la responsabilité est très indirecte dans ce cas, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle existe puisqu’elle est au haut de la pyramide hiérarchique, donc organisatrice au plus haut niveau du fonctionnement.

D. dit: à

Pourquoi le Pape, qui n’est coupable de rien non plus, comme elle, vient présenter des excuses au nom de l’Église, lui ?

C'est plus acceptable dit: à

D. dit: 19 février 2016 à 22 h 12 min

C’est plus acceptable

la vie dans les bois dit: à

Danger à venir, cassandre, madame soleil sous prozac…
Il est strange d’utiliser de tels stratagèmes, pour ce qui se veut une alerte . Mais à force de nostalgie d’apocalypse-après vous , le déluge, et pourquoi pas, au fond, si ça vous botte- je comprends qu’il en va d’un « honneur’, si la guerre à laquelle vous aspirez tant n’aura pas lieu.
Je ne vais interrompre aucune affaire, d’aucune sortie. Demain j’ai glisse, sur du blanc.

Cares en sac dit: à

la vie dans les bois dit: 19 février 2016 à 22 h 22 min
Demain j’ai glisse, sur du blanc.

Demain il pleut sur les Alpes.
Glisse annulée.
Il va falloir vous supporter.
Triste.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 19 février 2016 à 22 h 22 min
la guerre à laquelle vous aspirez tant n’aura pas lieu.

Je me tue à leur dire ! La bombinette, donc pas de guerre, ça fait depuis le début que c’est comme cela… Ou alors en tous cas y en aura pas de seconde !

En attendant on peut essayer de creuser dans le sol… Mais comme la Terre est ronde, on va se rencontrer ! I restera plus personne pour faire la guerre à la surface…

Bloom dit: à

Les écrivains, eux aussi, sont mortels….Valérie Paule.

JC..... dit: à

Qu’est ce qu’on en a à foutre des célébrités qui meurent, hein ?! Rien.

La vie continue sans eux. Belles dames, gentils messieurs, vous n’arriverez pas à me tirer la moindre larme sur un phénomène de fin de vie organique programmé à la naissance.

Tant que la comédie musicale actuellement en plein triomphe : « Europa pour les Nuls » se joue sur nos écrans … Mutti Merkel Castafiore nous enchante !

Vivons, bon dieu ! et entre deux grappas…. baisons la romaine !

JC..... dit: à

Pour saluer Umberto Eco, et basta…. il reste la Rose !

la vie dans les bois dit: à

Une insulte à 2h01, qui tombe sous le coup de la loi française. L’auteur de ce message qui fait le siège de ce blog, va- je le souhaite pour lui- voir jusqu’où va la bonté de Pierre Assouline. Qui a certainement commis une faute morale en en faisant trop pour sauver de la  » noyade » une belle ordure.

JC..... dit: à

Lvdb,
Le message de 2h01 me parait tout à fait anodin … ce recours à la Loi n’est pas nécessaire.

La LOI ?… elle a mieux à faire !

renato dit: à

« Son bouc pointu à la syrienne avait simplement pris des couleurs poivre et sel. »

Trop lointains dans le temps les assyriens! ainsi le traducteur, notre contemporain, mêle l’Assyrie et les territoires contrôlés par l’Assyrie et transforme les assyriennes en syrien…

renato dit: à

« syrienS »

La Reine des chats dit: à

La gomme qui efface de cette nuit vers 2h, je vous propose de vous l’appliquer un bon coup. Si ça ne part pas, essayez le savon.
Relecture de la note de PA ce matin, assombrie par la mort d’Umberto Eco. Pas tant que ce soit une « célébrité », JC. L’ennui est qu’il a écrit des livres qui comptent. Dans l’état actuel, je doute qu’il puisse poursuivre. Mais sait-on jamais.
Entre Tournier, Bowie et j’en passe ça commence à faire désordre. Il ne m’a pas semblé pourtant que PA « golemito nostro » nous avait asphyxiés plus que nécessaire de nécros pesantes.
Pour en revenir à la note du jour, sacré billet, oui. Comme ça se bouscule au portillon des hommages, entre Eco et Harper Lee, tant pis je vais privilégier Fabian. Rien que cette histoire du « médecin conventionné » fait froid dans le dos. Ou le « cabaret des anonymes », karaoké sadique et/ou collectivement expiatoire ou punitif… Pas faux qu’on pense à Fassbinder. Ces aperçus, déjà, sur les maladies, les bornes de l’Europe, à l’heure où David Cameron avant-hier quittait les négociations à 5heures du matin, disant qu’il ne signerait rien tant que les desiderata de UK ne seraient pas mieux pris en compte, brandissant le Brexit. ..le livre fait envie

William Legrand dit: à

Madame Verniglia nous relate que JC a toujours confondu Umberto Eco avec le patron de l’économat du Camp à Nella de la rue Toufournier, les gens ne rigolent pas car il a complètement perdu les pédales

jean-paul dit: à

D. dit: 19 février 2016 à 22 h 12 min

Pour racoler pour sa boutique, qui prend de l’eau

christiane dit: à

« Souvent femme varie,
Bien fol est qui s’y fie. »
— (Victor Hugo, Marie Tudor, Journée III, part. I, sc. II)

Souvent on dit que femme varie ? pas que !

Jibé dit: 19 février 2016 à 20 h 05 min
« Beau papier, Passou !
J’aime les romans dont la ville est le personnage principal de l’histoire qui nous est contée… »

Jibé dit: 18 février 2016 à 18 h 14 min
« …que de béquilles pour soutenir la prose branlante de notre Passou ! »

Javert dit: à

« Les écrivains, eux aussi, sont mortels… »
Oui, quelle intuition puissante, Paule Valérie ! Certains d’entre eux furent même des ex caelis oblatus : Umberto (désolé, JC) m’a tellement apporté de moments de joie, de bonheur et de peine qu’aujourd’hui je suis un peu triste… Le « chef du grand Protagoras » est parti. Pourquoi cracher sur Harper Lee ?

de profundis dit: à

« La vie continue sans eux. »

le blairot de pq toujours là

en passant dit: à

la brêle de PQ incuculte de JC crache sur tout ce qu’il ne connait pas or comme il ne connait rien il crache toujours… CQFD

JC..... dit: à

« Vivons, bon dieu ! et entre deux grappas…. baisons la romaine ! »

Pardonnez moi, gentes dames et beaux messieurs, mais l’essentiel n’est-il pas dit en ces quelques mots qui m’ont échappé comme un cri vital, vers 5h43 ?

On a échappé au Brexit, évitons le Sexit !

JC..... dit: à

Les Etats Unis d’Europe ne peuvent pas réussir comme les Etats Unis d’Amérique, pour trois raisons :

– tous les Etats de l’Union ont massacré des Indiens, collectivement : ça crée des liens, une entraide historique, des souvenirs communs. Nous, on s’est étripés entre nous…

– tous les Etats US, ou presque, ont pratiqué un esclavage des nègres, un goût pour l’argent, un capitalisme et un racisme sans complexes. Nous, on a honte, on culpabilise, on se repend …

– Les Etats d’Europe épuisés par les guerres sont devenus faibles, mous, flagadas, nuls, crouilles molles. Les Américains sont restés de ces brutes splendides, des Barbares, capables de tout ! Nous, on a tout faux, on est des humanistes de gauche, bons à jeter dans les poubelles de l’Utopie.

Bref, c’est la débandade, le baisser-culotte, la diarrhée politico-économique. Mutti Merkel, c’est Blanche-Neige et les 28 nains !

Vaisons la robaine dit: à

@mais l’essentiel n’est-il pas dit en ces quelques mots qui m’ont échappé comme un cri vital, vers 5h43 ?

JC, vous voulez dire… vers 2h01, non ?

Jibé dit: à

Aucune variation, christiane, la prose du romancier n’étant pas la même que celle du journaliste, critique ou biographe.

en passant dit: à

10:21, JC ou la façon de se traiter soi-même !

Jibé dit: à

Cette note, texte et illustrations, témoigne que les nazis étaient d’excellents critiques artistiques : les meilleurs auteurs et peintres furent semble t-il sélectionnés par eux pour être jetés au feu !
Dans le genre, ne pas oublier l’Adieu à Berlin de Christopher Isherwood…

Javert dit: à

La seule question qui nous attend en politique littéraire intérieure pour les 23 avril et 7 mai 2017 prochains est de savoir pour qui, nous autres les écrivains de la rdl, voterons au 2e tour : Marine Le Pen ? François Hollande ? ou pour un reste de Blanc bulletin après la neige ? Et accessoirement, de savoir quelles seront les viandes froides à trépasser entre temps. Étrangement, Michel Houellebecq reste mutique à ce sujet et on entend moins Michel Onfray se prononcer.

Javert dit: à

@ »les nazis étaient d’excellents critiques artistiques : les meilleurs auteurs et peintres furent semble t-il sélectionnés par eux pour être jetés au feu ! »…
ou leurs œuvres soigneusement gardées au fond des caves de quelques dignitaires d’entre eux qui ne perdirent jamais le nord.

Javert dit: à

@ne pas oublier l’Adieu à Berlin de Christopher Isherwood…
Nous ne l’oublions pas, JiBé, mais la question est de savoir si CI fut un écrivain « prophétique » et « anticipateur » du genre de klaus Mann (pour rester dans le sens du billet du jour), ou fut bien plutôt un « fuyard » déçu par la fermeture à la « gayté » berlinoise, et par conséquent, avec stephen Spender ou quelques autres bons potes, ayant encore intérêt à s’incruster là bas. Il était bien temps de quitter le navire nazi pour rejoindre Albion et les States, puis, une fois l’abri, se donner en exemple d’écrivain étranger politiquement lucide avant tous les autres.

christiane dit: à

Ah vous aviez lu le roman « Golem » pour porter ce jugement ? quels romans de P.Assouline avez-vous lus dont la prose était « branlante » ?
De plus la réponse que je vous adressée le 18 à 16h49, enfin affichée en soirée, n’a provoqué aucune réaction de votre part, alors que vous aviez été … expéditif dans votre façon de me lire.
Vous êtes variable comme le temps, Jibé…
Je retiens votre intéressante remarque concernant ma pensée d’un romancier désarçonné par son… Golem.

JC..... dit: à

Javert, vous êtes un étalon d’intuition…. inimitable !

Vous croyez que dans notre beau pays envahi par la vermine migrante, inutile, inemployable, papouilleuse de nos fessiers féminins de souche, une ruine de gauche/droite/repos comme HOLLANDE POURRAIT ÊTRE AU SECOND TOUR !!!

La finale de 2017 aura lieu entre deux tortues de droite…

Javert dit: à

@« sale youpin », « vieille fiotte », « Bicot pourri », « Naine lubrique », « Bigote empalée au crucifix », « Trrrouduc nauséabond »
C’est vrai ça, il est normal que le robot ne trouve rien à redire à ces aimables qualificatifs d’un amoureux de la langue française si talentueux ! L’algorithme qui « modère » pendant des plombes pour étudier les innocents dossiers de Christiane pas ex., a eu l’ordre de « laisser passer » ces trésors de la langue pour peu qu’ils soient accouplés à l’adresse IP de JC, pq et de tous ses avatars.

Javert dit: à

@ »La finale de 2017 aura lieu entre deux tortues de droite… »
Et non mon bon, tu comprends rien au monde qui se prépare, t’es qu’un écrivaillon à la petite semaine. Allez, RV dans 15 mois, si t’as survécu aux attentats de pq, on en recausera !… Et surtout garde bien ce billet de 11.27 sous ton coude, petit joueur de bacasab’. Et d’abord, commence donc par y enlever les crottes de chien, tu vas te salir la culotte.

JC..... dit: à

Je regrette de vous décevoir, mon brave Javert, mais à mon âge vénérable, je ne prend plus de rendez vous à 15 mois !

Surtout avec un gros gland maquillé, comme vous ! …

Bon week-end.

Le gros gland maquillé dit: à

J’aurais espéré un ti poil mieux,

christiane dit: à

@Javert dit: 20 février 2016 à 11 h 21 min
Oui, Javert. Je me suis posé la même question… A croire que ce n’est pas une question de vocabulaire (inadmissible dans le cas que vous citez) qui déclenche le robot censeur mais une sorte de hasard lié à un algorithme. Cela nuit aux échanges. Hier j’ai posté trois fois le commentaire « en attente » destiné à Jibé. Trois fois il a été mis en attente… Mystère et boule de gomme !
Quant à JC, ces propos-là me révulsent. Je lui ai déjà exprimé ma condamnation pour de tels propos. Mais ça glisse comme de l’eau sur les plumes d’un canard en plastique, insubmersible !

JC..... dit: à

Il va de soi qu’un romancier d’alerte n’arrivera jamais à la cheville d’un « blogueur d’alerte » en pyjama taché, comme le numérique en sécrète 24h sur 24 …

en passant dit: à

condamnez JC ici, des mamours chez sergio, alors ???

JC..... dit: à

Christiane,
tu ne vas tout de même pas frayer avec cet étalon de basse-cour de Javert ? Ton attitude me révulse !

Entre l’âne et l’agneau, tu choisirais l’âne ?!!! Toi ?…..

JC..... dit: à

Quittons nous sur une certitude : je ne suis pas un canard en plastique.

bouguereau dit: à

un vrai canard ça n’a pas de sphincter..pour ça que ça chie partout..plaide le spécisme..c’est pas dta faute jicé

bouguereau dit: à

Je lui ai déjà exprimé ma condamnation pour de tels propos

..il n’a vraiment rien a péter de rien

bouguereau dit: à

les meilleurs auteurs et peintres furent semble t-il sélectionnés par eux pour être jetés au feu ! »…

..c’est comme avec staline..on aime les choses simples..c’est pas comme ça que ça s’est passé voilà tout

bouguereau dit: à

deux tortues de droite…

la droite..un logiciel qui tient sur une texas instrument de 1972..on change les hommes

bouguereau dit: à

gueubels avait un penchant certain pour l’expressionnisme..et pas que..

La Reine des chats dit: à

Javert 10h45, où avez-vous pris que Michel Houellebecq est lanceur d’alerte? Un écrivain comique incompris, froid, anxieux et dépressif, je veux bien, sur ces points il est loin d’être dépourvu de qualités, mais lanceur d’alerte? Le pb est sans doute de le tenir pour ce qu’il n’est pas. Quand il y a quelques années il donne à Rostov on the Don une conférence entre trente vodkas avec un Frédéric Beigbeder ad hoc, le spectacle est dans la salle quand les étudiant(e)s voient de l’exégèse partout. C’est dans l’hybridité qu’il est fort,intuition & bcp panem et circenses, ça occupe maintenant que le Club Med est moins attractif

les voisins dit: à

bouguereau dit: 20 février 2016 à 12 h 11 min
..il n’a vraiment rien a péter de rien

dont lui-même ce néant

Sofresse dit: à

JC….. dit: 20 février 2016 à 11 h 19 min
HOLLANDE POURRAIT ÊTRE AU SECOND TOUR !!

Mais bien sûr, il suffit que le petit nico gagne sa primaire et youpi, François repart pour un tour.
Chouette non ?

les voisins dit: à

JC….. dit: 20 février 2016 à 11 h 53 min
un « blogueur d’alerte » en pyjama taché, comme le numérique en sécrète 24h sur 24 …

le robot se dépeint

Manuel et Emmanuel dit: à

Sofresse dit: 20 février 2016 à 12 h 42 min

François pas assez à droite?

christiane dit: à

JC….. dit: 20 février 2016 à 11 h 57 min
Je ne sais pas qui est javert(ici) et je m’en moque mais ce qu’il écrit à propos de la modération ubuesque de ce blog est réel.
Quant aux qualificatifs que tu emploies sur cette page, oui, ils me révulsent. Et tu le sais.
Qui ne dit rien, consent et là, je ne te suis pas, même si cela amuse beaucoup bouguereau.

christiane dit: à

@en passant dit: 20 février 2016 à 11 h 53 min

Un peu facile ! non ? je trie, c’est tout, que ce soit ici ou chez Sergio. Mais JC n’est pas tout à fait le même ici et là-bas.
Je pense même, qu’ici, il poste sous plusieurs pseudos différents par jeu, pour voir vos réactions, pour voir si un jour quelqu’un de bien anonyme – comme c’est le cas ici – lui donnera une contradiction étayée d’arguments (comme l’a fait Annelise) plutôt que de jouer aux vierges effarouchées qui crient au scandale et implorent la censure. Vous êtes forts pour trouver un bouc émissaire mais peu l’affrontent vraiment.
Par ailleurs, il sait poser des commentaires intéressants.
Je me souviens d’un jour où il a amorcé un changement et où l’un d’entre vous lui a sommé de rester l’affreux, sale et méchant auquel on s’était habitué sous peine de le trouver inintéressant. Assez d’hypocrisie ! il tient un rôle de croquemitaine dans cette galerie de clowns à la J.Bosh et vous y tenez pour que le « charme » de cette RDL persiste.
De temps à autre un saupoudrage intello et très très sérieux (CP – P.E – M.C- La reine… L’ogre WGG…), et hop, les jeux d’hiver reprennent le dessus.

Paul edel dit: à

Christiane à hélas raison car jc représente sans aucun doute une large partie de la population francaise tandis que nos passions littéraires ne sont partagées que par un minuscule club il suffit de regarder régulièrement le tableau des meilleures ventes en librairie

Effet garanti dit: à

christiane dit: 20 février 2016 à 13 h 29 min
@en passant dit: 20 février 2016 à 11 h 53 min
Un peu facile ! non ?

Dire que les propos de en passant/roro/les voisins/Hadrien….Javert ? sont un peu faciles démontrent une fois de plus la retenue naturelle de notre chère cricri.

Ils ne sont pas faciles, ils sont stupides, ineptes, ridicules, lassants, répétitifs, sans imagination, risibles et surtout dérisoires.
Les propos cuculs d’un crétin qui croyant combattre JC ou MC les met en valeur, pour leur plus grand bonheur (et le nôtre)

réponse courte dit: à

A Effet garanti : Christiane a écrit à 13h29 : « je pense même qu’ici, il poste (JC) sous plusieurs pseudos différents par jeu »… la preuve !

lit et ratures dit: à

Vous évoquez les livres de JC, Paul Edel ?

on se marre dit: à

À 13h29 cricri revêtue de sa panoplie « grande prêtressse de la vérité » son cadeau de noël préféré

Effet garanti dit: à

réponse courte dit: 20 février 2016 à 14 h 17 min

Mon cher roro/en passant/réponse courte/……..
vous savez fort bien que les 3 ou 4 pseudos de JC sont connus et revendiqués par lui, donc faire semblant de croire (je n’ose imaginer votre bêtise si le croyez vraiment) que mon 14h01 est de JC ne peut que vous assimiler à ce charmant duo obsessionnel que forment Clopine et Chaloux.
Enfin pouvez vous approcher de vos idoles.
Bravo.

pat dit: à

« jc représente sans aucun doute une large partie de la population francaise  »

même pas – c’est un pervers, ne représente que sa c.nnerie ridicule et pitoyable qui a besoin d’attirer l’attention en faisant ch.., ce qui exalte les dames patronnesses en quête de raison de vivre

pat dit: à

Effet garanti dit: 20 février 2016 à 14 h 39 min

et le concierge en rajoute

bernadette dit: à

jibé c’est comme jc et bouguereau il n’a qu’un seul pseudo

christiane dit: à

@réponse courte dit: 20 février 2016 à 14 h 17 min

« A Effet garanti : Christiane a écrit à 13h29 : « je pense même qu’ici, il poste (JC) sous plusieurs pseudos différents par jeu »… la preuve ! »

La preuve ? pas plus opportune que votre pseudo qui cache certainement bien des autres pseudos… Dans un bal masqué il serait déplacé d’ôter le masque de celui ou celle avec qui vous dansez ! porterait-il le masque de Lucifer…
L’anonymat que vous revendiquez est un costume d’Arlequin dans la Nef des fous…
Votre « effet garanti » ne pèse pas tripette !

Bip dit: à

C’est moi (mais d’autres ont pu le faire) qui ai signalé le message avec « you… » dedans.

Se rappeler que Passou n’est pas devant son écran 24h/24.

L’algorithme ne connaît peut-être pas ce mot, car il et revenu en citation.

christiane dit: à

@pat dit: 20 février 2016 à 14 h 41 min
Dames patronnesses ? Pas vraiment le genre de la maison.
Allez, cherchez mieux vous qui n’êtes « ni pervers, ni c.n, ni ridicule ni pitoyable, vous qui n’avez pas besoin d’attirer l’attention en faisant ch… »
(Enfin, c’est vous qui le dîtes… vous opposant comme la blanche colombe à celui que vous détestez et qui n’existe peut-être pas plus que vous.

on se marre dit: à

cricri sous le charme de ‘vespa-rose’

Jibé dit: à

Christiane, de l’oeuvre romanesque de Passou, je n’ai lu que « Vies de Job », et j’ai dit ici ce que j’en pensais de bien. Tous les autres romans, je les ai feuilleté en librairie, et n’ai jamais eu envie d’en savoir plus. Pour l’instant.
Je disais « branlante », car je pensais que ses phrases devaient bien être creuses pour que vous agitiez une vingtaine des plus prestigieux noms de la littérature mondiale pour en rendre compte. Trop d’éloge nuit, enterre, enfouit sous les couronnes de fleurs funèbres le travail de celui qui les reçoit ! C’est comme pour les critiques excessives.

jicé dit: à

christiane dit: 20 février 2016 à 15 h 19 min
merci christiane c’est beau ce que vous dites dieu vous le rendra

Sergio dit: à

Et la chute alorsse ? Hein la chute…

Elle est pas si terrible finalement bien réfléchi…

Un bon Curé de campagne c’est la chute à partir de la ligne un… Avec l’accélération de la pesanteur ça croît embellit ! C’est une charpente climaxique inverse…

pat dit: à

christiane dit: 20 février 2016 à 15 h 19 min

pfff justifier les commentaires fhaine vous rend hystérique, attention de pas vous étouffer

Effet garanti dit: à

pat dit: 20 février 2016 à 15 h 35 min

pat/roro/en passant/Hadrien/réponse courte/on se marre/……
Notre petit NPA rdélien toujours fidèle à sa logique, entre cracher ou argumenter il a définitivement choisi.

Sergio dit: à

Il a vraiment l’allure du Hauptmann von Köpenick ; et pourtant c’est pareil, c’est bien aussi un avant-guerre, mais avant l’aute, de guerre !

bouguereau dit: à

vous opposant comme la blanche colombe

jacob delafon

bouguereau dit: à

Assez d’hypocrisie ! il tient un rôle de croquemitaine dans cette galerie de clowns à la J.Bosh

et toi cricri qui va cul nu pour faire croire qut’es la vérité..

bouguereau dit: à

c’est bien aussi un avant-guerre, mais avant l’aute, de guerre !

t’es ptête le futur soldat inconnu serdgio..c’est quantique

bouguereau dit: à

C’est comme pour les critiques excessives

tu causes comme un vieux loup dmer à jambe de bois qu’en a essuyé des tempêtes baroz

Jibé dit: à

Juste des tempêtes de verres d’eau, le boug…

bouguereau dit: à

« Elle alluma une lampe de poche, posa un mouchoir sur le visage de Fabian et examina son appareil génital avec le savoir-faire d’un vieux médecin conventionné »

elle cherche pas elle trouve, elle

personne à tout le monde dit: à

j’espère que vous avez bien tout volé, bon week-end

bouguereau dit: à

keupu c’est pas une raclure peut être..je suis comme cricri moi..je ne peux consentir..parfaitment

effet mère dit: à

à 15 h 13, Christiane écrit que vous ne pas « tripette », effet garanti, vous voilà servi… quant JC, raciste assumé et MC (l’insupportable méprisant de Clopine) jouer aux pauvres victimes d’une horde de commentateurs multiples,il y a vraiment de quoi rire

Sergio dit: à

bouguereau dit: 20 février 2016 à 16 h 35 min
t’es ptête le futur soldat inconnu serdgio..c’est quantique

Ha ben ça c’est pas mal du tout ; je vrais préparer que les cigarillos, pour le briquet c’est tout bon…

Encore qu’il y a des politiques, faut voir comment ils raniment ça, suffit qu’ils posent une première pierre les trente bâtiments s’écroulent !

on s'marre dit: à

Effet garanti dit: 20 février 2016 à 15 h 49 min

Le concierge multiples pseudos, qui se fait un ciné

saturday afternoon fever dit: à

bouguereau dit: 20 février 2016 à 16 h 46 min

retourne faire ta sieste épicétout

Sergio dit: à

je VAIS préparer, Trommelfeuer !

Effet garanti dit: à

effet mère dit: 20 février 2016 à 16 h 50 min

Mon petit effet mère/pat/roro/en passant/Hadrien/réponse courte/on se marre/……
croyez bien que je n’en veux pas une seconde à christiane qui nous le savons tous ne lit pas tous les commentaires et peut donc se méprendre sur des recopies de ceux-ci.

Par contre votre « horde », qui se résume à un simple petit agent du NPA chargé de défendre (si mal, si mal) les orientations du parti sur la rdl, me semble tenir sur LE doigt d’une seule main, le pouce.

fort en maths dit: à

bientôt deux cents commentaires

ami sincère dit: à

otre « horde », qui se résume à un simple petit agent du NPA

ah ah vous vous fourrez le doigt dans l’oeil demeuré que vous êtes, qui croiyez tout voir savoir et régenter, allez donc vous récon forter chez sainte cricri

pat dit: à

« un simple petit agent du NPA chargé de défendre (si mal, si mal) les orientations du parti sur la rdl, »

dans tes rêves (vos obsessions ça se soigne)

christiane dit: à

@Jibé dit: 20 février 2016 à 15 h 21 min
Je n’ai fait aucun éloge. J’ai écrit de mémoire les rencontres que j’ai faites au fil des pages (les séparant par des points de suspension), citant certains passages. L’éloge vous vous l’avez fabriquée tout seul comme le fait d’avoir rappelé les livres (Bible – Kabbale… ) étudiés chez les dominicains de la bibliothèque du Saulchoir.
Au contraire de ce que vous affirmez, j’ai écrit avoir été perdue dans ce livre labyrinthe, avoir laissé de côté les histoires d’intelligence artificielle et y avoir perçu, plus qu’un thriller une sorte de méditation philosophique sur la vie, la mort, le bien, le mal….. Ce qui m’a plu c’est justement la prose (d’où ma question) qui m’a entraînée dans une sorte de bercement de la langue, un peu comme les contes, autrefois, à la veillée.
Mais comme vous l’aviez remarqué : l’écrivain est désarçonné par le Golem (enfin ce qui m’est apparu dans le dernier tiers du livre) et Gustave Meyer n’a qu’une envie : devenir un homme ordinaire fuir sa passion : les échecs où il deviendrait une bête de foire au cerveau trafiqué incognito. C’est pour cela que j’y ai vu un personnage gris de Simenon qui s’efface dans la neige.
Mon énumération était une trace des rencontres que j’ai faites dans le livre et que je n’avais pas envie de développer. j’en ai néanmoins développée une pour vous (la bibliothèque – la citation du poème « El Golem » de Borges).
Et vous, en représailles de votre lecture erronée de mon commentaire, vous évoquez une prose branlante des romans de P.Assouline alors que vous n’en avez lu qu’un : « Job » (qui n’est pas tout à fait un roman, convenez-en).
En fin de compte, persuadé que j’allais faire une éloge dithyrambique vous l’avez crée de toute pièce.
Merci de votre honnêteté.

D. dit: à

Hier soir j’ai regardé en VOD Charlie et la chocolaterie, adapté d’un roman d’un certain Roald Dahl, illustre inconnu, film que je n’avais jamais encore vu, et j’ai été époustouflé par sa qualité. Je croyais ce film réservé aux enfants mais en réalité il s’adresse aussi aux adultes en faisant passer des messages très subtils.
Une grande réussite: c’est drôle, émouvant et moral en même temps, ce qui n’est pas fréquent. Très belle réalisation, images somptueuses et justes, excellents acteurs, dont l’ex-mari de Vanessa Paradis dans l’un des rôles principaux.
Je vous le recommande sans réserve.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_et_la_Chocolaterie_%28film,_2005%29

christiane dit: à

@bouguereau dit: 20 février 2016 à 16 h 34 min
Non, il fait trop froid et en ville… quand même ! C’est bon pour les criques désertes, l’été. Et là, se baigner cul nu c’est un enchantement…
Quant à la vérité, fol est celui qui croit la détenir. Vous savez bien que je fonctionne à l’intuition, à l’impulsion, à la contradiction. La vérité ? Elle ressemble à un caméléon !

christiane dit: à

@D. dit: 20 février 2016 à 17 h 42 min
Oui, le film est réussi mais j’ai un petit faible pour le livre. En école primaire, ses albums sont très prisés et intéressent beaucoup les enfants se situant toujours dans un imaginaire un peu cruel où les enfants malchanceux s’en sortent avec malice et humour :
James et la grosse pêche (James and the Giant Peach, ), Gallimard ;
Charlie et la Chocolaterie (Charlie and the Chocolate Factory, ), Gallimard ;
Le Doigt magique (The Magic Finger, 1966), Gallimard-Jeunesse « Enfantimages » ;
Fantastique Maître Renard (Fantastic Mr. Fox, 1970), Gallimard-Jeunesse ;
L’Énorme Crocodile (The Enormous Crocodile, 1978), Gallimard-Jeunesse ;
Les Deux Gredins (The Twits,), Gallimard-Jeunesse « Folio junior » n° 141 ;
La Potion magique de Georges Bouillon (George’s Marvelous Medecine), Gallimard-Jeunesse « Folio junior » no 215 ;
Le Bon Gros Géant (The BFG), Gallimard-Jeunesse « 1000 soleils » ;
Sacrées Sorcières (The Witches), Gallimard-Jeunesse « 1000 soleils » ;
Matilda, Gallimard-Jeunesse « 1000 soleils » …
Beaucoup ont donné naissance à des films, à des dessins animé.
C’est chouette que vous ayez aimé !
Dans le livre, la famille qui dort, corps tête-bêche, tous dans le même lit, m’avait frappée. Je ne me souviens plus si cette scène est dans le film…

JC..... dit: à

« La vérité ? Elle ressemble à un caméléon ! » (Christiane)

C’est pire que ça car le caméléon est, lui, une bonne bête sans mystère, sans malice …. La vérité, elle, est une vieille putain en guenille, sale, couverte d’oripeaux rapiécés, chaque morceau brodé par des aveugles du mot magique : « VRAI »…..

Lavande dit: à

Comment D.? Votre maman ne vous a jamais raconté des histoires de Roald Dahl? Un pur bonheur!
Un autre très bon souvenir, Christiane, vous qui avez l’air de bien connaître les livres pour enfants, c’est « l’enlèvement de la bibliothécaire »: tous les RDLiens devraient le lire et mademoiselle Labourdette devrait être fait citoyenne d’honneur de la République des Livres!

JC..... dit: à

C’est bizarre ce gout des mamans pour les livres d’enfants, Lavande !

Les miens lisaient Parménide, Héraclite, Anaximandre, et adolescent Tintin Heidegger, puis Adolf P’titmoustach, deux grands philosophes contemporains de BHL.

christiane dit: à

Merci, Lavande.
Quel beau souvenir du rire des enfants. De plus, même illustrateur génial que pour Roald Dahl : Quentin Blake. Ces petits folio-Cadet (Gallimard) sont des merveilles. L’histoire est très proche des « Trois brigands » de Tomi Ungerer. (sauf que là, c’est une gamine qui met au pas les trois brigands. Ou du « géant de Zéralda » du même auteur – Ecole des Loisirs).
C’était mon activité préférée avec les enfants : s’enfouir dans ces albums et livres plus sérieux pour les grands.

cric cric dit: à

C’est très beau ce qu’écrit JC tout en perspective du vécu auquel on croit , il devrait écrire

D. dit: à

Dans le livre, la famille qui dort, corps tête-bêche, tous dans le même lit, m’avait frappée. Je ne me souviens plus si cette scène est dans le film…

_

Il s’agit des quatre grands-parents !
http://www.youtube.com/watch?v=6ua7wHJjdMM

christiane dit: à

@cric cric dit: 20 février 2016 à 19 h 26 min
Donc, il dit des craques ?

christiane dit: à

@D. dit: 20 février 2016 à 19 h 32 min
Ah, merci. très jolie scène.

D. dit: à

Je vous en prie, Christiane. C’était avec plaisir.

D. dit: à

J’ai appris tout-à-l’heure la mort d’Umberto Eco.
A vrai dire je n’ai pas eu l’occasion de lire ses œuvres mais j’avais regardé à la télévision l’adaptation cinématographique de l’un de ses romans nommé « Le nom la Rose ».
J’avais été fort peu emballé, une histoire abracadabrante et surtout invraisemblable, une atmosphère sombre et froide déplaisante, une scène de copulation odieuse du jeune moine et d’une villageoise crasseuse. Et surtout, impossible de comprendre le titre de ce film par rapport à l’histoire dans laquelle sauf erreur de ma part -du moins dans le film- il n’est pas un seul instant question de rose.
Bref, cela ne m’a pas donné du tout envie de lire quoique ce soit de ce bonhomme, mais peut-être devrais-je faire l’effort si l’on me confirme que le roman vaut nettement mieux que le film ?

Profy dit: à

D. dit: 20 février 2016 à 20 h 07 min

Mon dédé chéri, lisez « Comment voyager avec un saumon », certaines pages devraient vous convenir.
Un certain humour.

la vie dans les bois dit: à

Ne mets pas tes doigts en bouche, Javert. Ce livre dont tu voudrais tourner les pages, n’est pas pour toi.

Ex Eco dit: à

« Descartes aurait-il programmé en Pascal » ?

Vaste question.

Faut le dire dit: à

la vie dans les bois dit: 20 février 2016 à 20 h 36 min

Malgré tous ses défauts LVDLB a un truc pour elle qui nous fait tout pardonner :
elle exècre Javert.

la vie dans les bois dit: à

Javert, note bien. Mi sono sbagliata. Au lieu de dire: tourner les pages, j’ aurais dû écrire effeuiller.

la vie dans les bois dit: à

Tu vois Javert, je t’ai donné le fin mot de  » la rose effeuillée ».

J’ai déjà vu Charlie dans la chocolaterie.
Ce soir je me fais « Wild » , pas  » into the wild », mais Wild tout court. Tu connais cette histoire de nana avec un sac à dos ?

D. dit: à

Comment voyager avec un saumon


Pourquoi ce titre ?

Profy dit: à

D. dit: 20 février 2016 à 21 h 44 min

Première nouvelle.
« J’ai demandé un avocat, on m’a apporté une mangue.. »
Faut-il transformer un mini-bar ?

Profy dit: à

Nouvelles ?
Non, plutot un côté « Captain Cap ».

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 20 février 2016 à 20 h 36 min
Ne mets pas tes doigts en bouche,
Ce livre dont tu voudrais tourner les pages

C’est dangereux, en effet ; c’est comme cela que Catherine de Médicis a eu la peau de son fils Charles IX en essayant d’avoir celle d’Henri de Navarre… Ils se prêtaient les bouquins, dans leurs piaules, au Louvre ! Un peu de bon poison italien sur les coins des pages, et hop…

Sergio dit: à

Le pascal, comme le basic (Beginners Allpurpose Set Instruction Code) sont des langages pédagogiques, en quelque sorte pour apprendre à programmer ; le basic est un peu sorti de ce rôle à une certaine époque. Le cas général c’est le langage C, avec son C++.

et à part ça dit: à

« la vérité, fol est celui qui croit la détenir. Vous savez bien que je fonctionne à l’intuition, à l’impulsion, à la contradiction. La vérité ? Elle ressemble à un caméléon ! »

christiane est trop modeste! sa défense, éblouissante, du pervers la grandit

maurice dit: à

« Catherine de Médicis a eu la peau de son fils Charles IX en essayant d’avoir celle d’Henri de Navarre… »

elle culpabilise sûrement

JC..... dit: à

Dans le fond ce qui nous gène le plus chez le barbare Donald TRUMP, c’est qu’il laisse apparaître sa pourriture politique et humaine dans la plus totale impudeur américaine.

Ce qui est, évidemment, choquant pour des gens comme nous autres, Européens raffinés et pudiques ….

L’ignoble François MITTERRAND était tout aussi pourri politiquement et humainement que Donald Trump, mais l’emballage était bien plus présentable. Le président faux-cul des Français faux-culs….

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

« célébrissime dans son pays et dans le monde pour AVOIR écrit en 1929 un roman pour la jeunesse  » : petite omission à corriger, Pierre Assouline…

Aviez-vous une idée derrière la tête en écrivant cette chronique, et cette idée ne serait-elle pas d’assimiler notre monde actuel à celui de Weimar ? Vous rejoindriez, si tel était le cas, le pessimisme ambiant qui sert de monture à Houellebecq en littérature, et de planche de surf au F Haine en politique. Sans être d’un optimisme exagéré, je préfère pour ma part tendre l’oreille aux thèses « podemos » – et aller voir le film « demain », qui m’est recommandé par au moins cinq personnes différentes – peut-être devriez-vous vous laisser tenter vous aussi ?

jorge de burgos dit: à

Je n’ai pas réussi à tenir plus d’un quart d’heure devant Charlie et la chocolaterie, l’univers ‘onirique’ de tim burton me fatigant assez vite. Pareil pour son adaptation d’Alice, visuellement écœurante et dépourvu du charme qui faisait tout le prix du film Disney.
En revanche j’ai dû voir le nom de la rose une vingtaine de fois au rythme des diffusions à la télé, toujours avec un plaisir égal. Impossible pour moi de voir deux minutes de ce film sans être immédiatement pris par son atmosphère, le jeu des acteurs, Sean Connery, Ron Perlman, Michael Lonsdale, etc.
Quant à la rose du titre, celle-ci n’a rien de mystique, c’est la jeune fille crasseuse avec laquelle il couche et dont il ignore le nom, souvenir qui hantera Adso le jeune moine jusqu’à la fin de sa vie.

Javert dit: à

@ 12.26 Jamais parlé de Houellebecq comme d’un « lanceur d’alerte » (au sens politique de whistleblower), contrairement à Passou dans son évocation de Kästner. Voulais simplement suggérer que MH, quoiqu’on pense de son style, représente dans la littérature d’aujourd’hui deux des plus puissantes composantes de cette tentation hypermoderne du dépassement de la finitude humaine que pointent certains philosophes de l’individualisme : l’idéal du devenir-Dieu vs la nostalgie du redevenir-fœtus. A mes yeux, c’est cela lui vaudrait bien un brevet de « visionnaire ». P-H. Tavoillot par exemple ne s’y est pas trompé qui évoque une double convergence de ces deux pulsions du narcissisme postmoderne. Je cite : « Le désir fou d’une immortalité clonée et téléchargée dans la Tentation d’une île rejoint l’abandon assumé et réfléchi de l’exigeante autonomie dans Soumission » (SH, 2016, 56). On peut toujours discuter… mais cela dit exactement ce que je pense des romans irritants et séducteurs de MH. Si chacun d’entre eux m’exaspère et me trouble immanquablement, -tout en suscitant apparemment des passions déchaînées chez ceux qui s’efforcent de le lire et de le méditer vraiment-, cela prouve assez qu’il déstabilise ou dérange profondément quelque chose du ‘moi social’ de chacun d’entre eux. Alors, alerteur ? prophète ? imposteur, MH ?… Je me moque bien des étiquettes et laisse aux taxinomistes de la littérature le soin de lui accoler celle qu’ils voudront si ça doit les rassurer.

JC..... dit: à

Pour avoir beaucoup lu Eco, ce qui m’a frappé c’est la diversité de ses talents, large panel, curiosité immense, puissance, domaines multiples.

Un seul de ses écrits ne m’a pas accroché : Le Cimetière de Prague, je ne sais pourquoi, et ne me pose pas vraiment la question, d’ailleurs. C’est comme ça.

JC..... dit: à

Mon rêve ? Déjeuner d’un bon couscous avec JAVERT qui parlerait de façon continue comme une fontaine de village glougloutante…

Pourquoi un couscous ? je ne sais pourquoi, et ne me pose pas vraiment la question, d’ailleurs. C’est comme ça.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Jorge de Burgos, tout pareil ! L’esthétique Burtonienne me laisse froide et me semble toujours relever de ce courant de la fin du 19è siècle qui mélangeait une sorte de romantisme fin de siècle avec un ésotérisme de pacotille, mais bon.

Suis-je la seule ici, à avoir lu le livre d’Eco avant d’en voir l’adaptation au cinéma ? J’avais regretté la « simplification » (sans doute nécessaire à l’écran) des ordres religieux en présence, et la réduction de certains des caractères les plus intéressants à d’insuffisantes indications (ainsi, l’avarice et l’attrait de l’or de Messer l’Abbé, son attachement à l’ordre moral par cupidité… Tout cela disparaît dans le film) ; de même vous, Jorge de Burgos, bibliothécaire aveugle, êtes insuffisamment traité dans le film mais passons).

Quant au nom de la Rose, c’est LA trouvaille selon moi. Guillaume de Baskerville place le jeune Adso de Melk devant un choix : le service du seigneur exclut l’amour charnel des femmes, et ce, à une époque où l’on n’affirmait pas vraiment que la femme puisse être elle aussi porteuse d’âme. Le dialogue entre Guillaume et Adso (Guillaume faisant l’hyptohèse que dieu n’a pu créer les femmes sans les parer de quelques vertus tout de même..) est une des clés du livre – d’autant que la rose mystique est le lien entre l’église et la vierge Marie, comme chacun sait…

Le livre m’avait donné du fil à retordre à cause des citations latines même pas traduites en bas de page. Mais c’était justement cette obscurité qui manquait, à mon sens, au film. Bon, c’était du bon boulot tout de même, et puis, qui n’a pas entendu une fois le terrible petit thème à clochettes qui annonce les morts dans le film ne sait pas ce qu’est une musique d’ambiance.

J’ai toujours regretté qu’il n’y ait pas eu une adaptation cinématographique aussi puissante que celle-ci pour un livre comme l' »oeuvre au noir » de Yourcenar…

évidence dit: à

« pour avoir beaucoup lu Eco » sur wiki je ne me sens plus passer… uhuhuhuhuh

D. dit: à

’autant que la rose mystique est le lien entre l’église et la vierge Marie, comme chacun sait…

Même au Moyen-âge ?

« Titre du roman

Le choix du titre ne s’est pas fait sans quelques difficultés. Umberto Eco souhaitant un titre neutre avait écarté le titre de travail (L’Abbaye du crime) trop centré sur la seule trame policière et avait proposé Adso de Melk3, mais son éditeur italien y mit un veto.

Umberto Eco a écrit qu’il avait finalement retenu pour titre Le Nom de la rose, car il l’aimait du fait que « la rose est une figure symbolique tellement chargée de significations qu’elle finit par n’en avoir plus aucune ou presque »3.

Ce titre, de son propre aveu, fait référence à l’hexamètre latin final, tiré du De contemptu mundi de Bernard de Morlaix3, quelque peu sibyllin et nostalgique qui conclut le roman, « Stat rosa pristina nomine, nomina nuda tenemus » (« La rose d’origine n’existe plus que par son nom, nous ne possédons plus que de simples noms »). En fait, cette phrase est une transposition de la citation fameuse tirée du De contemptu mundi de Bernard de Morlaix, moine bénédictin du XIIe siècle : Nunc ubi Regulus aut ubi Romulus aut ubi Remus? / Stat Roma pristina nomine, nomina nuda tenemus.

Le titre Le Nom de la rose est aussi une référence à un très grand succès littéraire du Moyen Âge dont le début est ésotérique et la suite satirique, le Roman de la Rose[réf. souhaitée]. » – Wikipédia

D. dit: à

oui, finalement, même au Moyen-âge, puisque ça remonte au moins à Saint-Bernard.

Javert dit: à

20.51, mais non je n’ai pas senti d’exécration, bien au contraire, un conseil de prévention pour ne pas ma laisser empoisonner la santé. Juste un poil de paranoïa peut-être comme chez nous tous, une tendance à penser que je pourrais me faire passer pour D. qui prétend n’avoir jamais entendu causer d’Eco ni rien compris au film… Heureux homme que voilà qui, en outre, vient de découvrir les pâtes au chocolat !
Cela dit, je confirme pour « DEMAIN », allez m’voir ça tout de suite, ça vous changera de la déprime ambiante, au moins durant deux heures intenses, et puis, durant… trois jours solaires sur un nuage de vapeur et non de pollution. C’est ce qui m’est arrivé l’autre jour.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

D., je ne suis pas assez savante pour discuter de ce genre de point avec vous (ou wikipédia…), mais j’ai toujours vu associée la rose et la figure de Marie , surtout par les ordres franciscains – il me semblait donc voir dans ce titre une fameuse cohérence…

William Legrand dit: à

Madame Verniglia regrette que ses commentaires soient jugés lassants et répétitifs par un vieux ronchon méprisant bien connu et se réjouit par ailleurs des nombreux messages de soutiens si sympathiques venus de partout.
La vie est belle, les gens rigolent

Goebbels, doctorant..... dit: à

Je suis avec vous, Madame Verminiglia … « Tous ensemble ! tous ensemble ! roué ! roué ! »

Pol Pot, philanthrope asiate..... dit: à

Je suis avec vous, Madame Verminiglia … « Tous ensemble ! tous ensemble ! khmer ! khmer ! »

Javert dit: à

@ce qui nous gène le plus chez le barbare Donald TRUMP,
Moi… rien ne me gêne vraiment chez le guignol JC, mais je sais pas pourquoi j’aimerais pas manger du couscous avec lui. Pourquoi du couscous d’ailleurs et pourquoi au McdoTrump du coin-coin de pq ? Je sais pas non plus mais c’est comme ça.

JC..... dit: à

Chaque grain de semoule, aux dires de notre Grand Javert, mérite commentaire : quel bavard !

correcteur dit: à

« et ce, à une époque où l’on n’affirmait pas vraiment que la femme puisse être elle aussi porteuse d’âme. »

Les mêmes mensonges répétés inlassablement ne font pas des vérités…Jamais une telle niaiserie n’a été prêchée au Moyen Age, qui mettait d’innombrables femmes au portail des églises, sur les vitraux, dans ses monastères et même à la tête du royaume…

Polémiqueur dit: à

Bon dimanche.
Ecolâtrement,
…;) # Sant’Ang ;…(

bouguereau dit: à

l’univers ‘onirique’ de tim burton me fatigant assez vite

il est trés bon dans tous ses débuts texmex..c’est un excellent marabout dficelle..mais voilà les amerloques savent pas rester dans leur garage où c’est des kings..faut souvent qu’ils en sortent pour montrer une salle trogne

JC..... dit: à

Longtemps j’ai hésité de bonne heure … mais là, j’en suis certain : « Je suis Donald », plutôt que « Je suis Charlie »

bouguereau dit: à

Les mêmes mensonges répétés inlassablement ne font pas des vérités…Jamais une telle niaiserie n’a été prêchée au Moyen Age

je contresigne des deux mains..la légende nouarte

ZEUS dit: à

notre Grand Javert… enfin reconnu à sa juste mesure par le petit grain de semoule

bouguereau dit: à

Pourquoi un couscous ? je ne sais pourquoi

ça srait d’l’estomac dporc farci tut tposerais la même question..en bouffe il faut se décider

JC........ dit: à

Désolé, mais … les femmes n’ont pas d’âme, c’est bien connu ! Les hommes non plus, d’ailleurs, uhuhuhu !

JC..... dit: à

Le respect dû à Marie, la Vierge folle de son corps sautée par un archange vite fait/bien fait, ce respect antique de la femme a sauvé l’honneur des chrétiens !

bouguereau dit: à

Un seul de ses écrits ne m’a pas accroché : Le Cimetière de Prague

aucuns dses romans m’ont convaincul..tous fabriqués à la cucul..les trucs pompés ici et là..et j’avais beaucoup aimé ses « bouquins sérieux »..l’exact opposé

bouguereau dit: à

les femmes n’ont pas d’âme, c’est bien connu ! Les hommes non plus, d’ailleurs, uhuhuhu !

assez dnivellement par le bas..on veut s’en sortir par le haut

bouguereau dit: à

un âme..c’est pas cher..t’es un radin

c'est comme ça dit: à

Quand on est un grand intellectuel comme vous JC, on doit être capable de dire pourquoi on aime ou on n’aime pas un livre comme Le cimetière de Prague, voyons… lisez Paul Edel, meussieu courte, Dame Cricri, WGG ou Chaloux…

bouguereau dit: à

Dans le fond ce qui nous gène le plus chez le barbare Donald TRUMP, c’est qu’il laisse apparaître sa pourriture politique et humaine dans la plus totale impudeur américaine.

..c’est pas faux..et même un milliardaire peut y avoir son garage..mais gare sil va sur un parking walmart

bouguereau dit: à

un âme..c’est pas cher

une âme..c’est féminin..comme la feuille de rose

DHH dit: à

Je suis une inconditionnelle d’Umberto Eco même si comme romancier je considère qu’il est l’homme d’un seul livre, mais quel livre.
Pour le nom de la rose il a puisé aux multiples sources de son immense culture croisant en permanence une époustouflante érudition et un humour decapant dans la lignée d’un Borges qui aurait en plus été un semiologue innovant
Ce qui me fascine dans tout ce que j’ai lu de lui ,qu’il s’agisse de ses ouvrages theoriques , ou de leur exploitation dans ce roman, c’est l’intelligence, la finesse et la fécondité de sa réflexion sur le langage ,et la luminosité avec laquelle, il met en evidence la notion « d’œuvre ouverte ».

J’ai lui quatre fois le Nom de la Rose, chaque lecture me révélant un centre d’intérêt que la lecture précédente m’avait occulté.

Débarrassée de la tension de la lecture policière, j’ai pu, aux lectures suivantes, savourer la qualité de la mise en cause, si perfidement caricaturale, du discours politique de la démocratie chrétienne,ou du parti communiste , l’injustice et la mauvaise foi qui peuvent s’abriter derrière le ton et le style technocratiquement objectif et serein des puissants, comme il le montre dans le jugement d’inquisition qui condamne l’un pour faits véniels, et absout l’autre pour des faits plus graves, tout en se référant à la même logique, faussement impartiale, et au même mode de raisonnement.

Et puis le roman, tout plein d’allusions, donne à celui qui les comprend le plaisir de se sentir intelligent, de participer de « l’âme du rond », parce qu’on a saisi le clin d’œil, parce qu’on a vu une parodie de la parodie qu’est Zadig dans la scène du cheval ; parce qu’on a compris que ce n’est pas par hasard que le bibliothécaire est aveugle, qu’il s’appelle Jorge, qu’il parle l’espagnol, et qu’il est de Burgos, et ceci donne un sens nouveau à l’architecture à base d’hexagones du labyrinthe… qui pourrait se trouver à Babel.

Et il y a aussi les clins d’œil internes, en direction de son œuvre elle-même, qui font prendre un relief nouveau et inattendu à certains passages : par exemple l’idée qu’en fonction du code auquel on se réfère, les mêmes phrases peuvent avoir un sens différent, ce qu’il explicite etanalyse dans l’Oeuvre ouverte et Lector; et qui éclate – pour qui sait lire – dans ce dialogue du Nom de la rose où le chrétien « djiadiste » et le chrétien pacifiste en répétant la même phrase expriment ce qui est en fait leur désaccord : « Même la guerre sainte est une guerre » exprime, en effet, pour l’un l’acceptation délibérée de la violence pour faire triompher le christianisme ; pour l’autre elle est l’explication, la justification d’un refus inconditionnel de la guerre quelque sacré que soit son objet ,dés lors qu’elle implique inévitablement cette violence.

De même, il est délicieux de repenser à la bibliothèque du Nom de la Rose en se référant au texte du De Bibliotheca où il explique ce qu’est l’anti-bibliothèque, avare et jalouse, qui conserve et cache, n’expliquant et ne diffusant qu’avec réticence, qui multiplie les écrans entre les lecteurs et les livres, et on en retrouve les thèmes, transposés de manière un peu surréaliste, dans la description qui est faite dans le roman de la fonction et du fonctionnement de l’Edifice.
Et j’ajouterais que si je n’ai pas eté convaincue par « comment voyager avec un saumon »,j’avais eté enthousiasmée par son recueil antérieur de la même veine Pastiches et Postiches , qui nous offre a partir d’un parti pris de regard éloigné des moments tres drôles comme le commentaire d’une comptine enfantine connue à la manière des chats de Baudelaire par Jakobson et levy Strauss, quand il imagine les lettres de refus que les éditeurs auraient pu envoyer à Dante ou Shakespeare en réponse à l’envoi du manuscrit d’Hamlet ou de la divine comédie, ou quand il presente le texte d’un sociologue aborigène décrivant la société occidentale

JC..... dit: à

Certaines femmes n’ont pas d’âme, nous le savons de Marseille avec Edmonde, ou de R.abat avec N.ajat.

D’autres, comme notre Béatrice, sont des envoyées du Ciel pour notre salut …

La vie est un couscous où chaque grain apporte son goût.

JC..... dit: à

« Quand on est un grand intellectuel comme vous JC, on doit être capable »

Quand on est un grand intellectuel, on est capable de peu !

Lavande dit: à

« Suis-je la seule ici, à avoir lu le livre d’Eco avant d’en voir l’adaptation au cinéma ? » (Clopine)
Mais non, Clopine, mais non! et j’ai beaucoup apprécié les deux, même si un film est toujours un peu réducteur par rapport à un livre où on peut laisser voyager, à son rythme, sa propre imagination.
Quant à « Demain »: précipitez vous aujourd’hui, n’attendez surtout pas demain, vous en sortirez revigorée!

JC..... dit: à

Je vous quitte, le devoir m’appelle : un dimanche sans piller quelques troncs d’église est un dimanche perdu.

bouguereau dit: à

parce qu’on a compris que ce n’est pas par hasard que le bibliothécaire est aveugle, qu’il s’appelle Jorge, qu’il parle l’espagnol, et qu’il est de Burgos

roo..passe pour ces trucs bédés..l’pire c’est que par ses laborieux collages qu’il a ouvert la porte aux conneries anglaises et américaine à la dan marron..la super honte..la déculturation c’est un peu lui

bouguereau dit: à

un dimanche sans piller quelques troncs d’église est un dimanche perdu

..miser sur la charité des autres c’est mieux que croire au père noel jicé

gérard-Jean dit: à

Mis en cause par un collectif d’universitaires sociologues qui lui reprochent d’alimenter l’islamophobie ambiante, Kamel Daoud annonce son retrait du débat public. Tant mieux : ça lui évitera de soutenir des thèses simplistes, comme le lui reproche son ami Adam Shatz (voir « Le Monde » de ce jour).
Ce retrait ressemble fort à une dérobade. Quand on a lancé un débat, on devrait avoir le courage de le soutenir. Après Onfray, Daoud lancerait-il une mode? Vous n’êtes pas d’accord avec moi et vous le dites ? Vilains ! Puisque c’est ça, je me retire sous ma tente !
Kamel Daoud annonce qu’il va désormais se consacrer à la littérature. Tant mieux : ça lui permettra peut-être de faire des bouquins un peu plus réussis que le très médiocre « Meursault contre-enquête », dont la médiocrité est d’autant plus voyante que son auteur prétendait « rebondir » sur une des plus éclatantes réussites du roman français : « L’Etranger ». Il a expressément voulu cette comparaison : elle est cruelle pour lui.

gérard-Jean dit: à

« Suis-je la seule ici, à avoir lu le livre d’Eco avant d’en voir l’adaptation au cinéma ? » (Clopine)

Peut-être. Je me souviens d’avoir renoncé, à l’époque de la sortie du livre, au bout de trois pages, ayant buté sur un fort suspect « clergé séculaire », à la place d’un très probable « clergé séculier » . Bourde du traducteur ou coquille à l’impression ? J’ai remis à plus tard. Puis, séduit par l’excellente adaptation cinématographique, j’ai jugé inutile d’y repiquer.
Eco restera surtout pour moi l’auteur de l’excellent « Lector in fabula », exploration des rapports entre l’oeuvre de fiction et son lecteur.

bouguereau dit: à

ayant buté sur un fort suspect « clergé séculaire »

si je te dis ‘ben mon couillon’ tu pourrais te désabonner de la rdl, note c’est pas trés cruel..pas téméraire

in memoriam dit: à

Tout le monde n’étant pas invité dans les salons du Duc d’Edel, je vous indique ce que j’y ai trouvé, Apostrophes avec Umberto Eco :

http://www.ina.fr/video/I12003139

g-j contre enquête dit: à

@mon bon couillon,… T’dois avoir un sacré pb perso avec Daoud pour revenir 3 fois enfoncer « Meursault, contre-enquête » qui r’donnait pourtant un peu d’éclat au médiocr « Etranger » d’Camus. c quoi ton pb au just’ avec KD et MO ? te font de l’ombre ?

Oce Otrebmu dit: à

« Suis-je la seule ici, à avoir vu le livre d’Eco avant d’en lire l’adaptation au cinéma ? (Clopine).
Oui, la seule.

Echolalie dit: à

Cassandre : « elle reçoit d’Apollon le don de prédire l’avenir mais, comme elle se refuse à lui, il décrète que ses prédictions ne seront pas crues, même de sa famille » (wikipépé). C’est tout le problème des oiseaux de mauvais augure ou de ces « vigies des démocraties en péril » (passou). On ne les croit pas, d’autant plus qu’on ne sait même pas qu’ils ont été interdits d’être crus et d’où ils parlent. Qu’ils ont fini par s’en persuader eux-mêmes, et s’en déblatèrent : pourquoi me croit-on pas ? pourquoi crois-je pas moi-même en mes certitudes que tout va aller de mâle en pis (io), que tout ça, ce sont des racontars pour nous fout’les jetons ?

Court dit: à

« L’homme d’un seul roman. » DHH
Très juste. La chute commence dés le Pendule de Foucault, ou le poids des références empeche l’incarnation des personnages… Et ça ne s’arrange pas ensuite.
MC

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Merci, DHH et Lavande, pour vos précieux souvenirs de lecture. Soupir : si internet avait existé à l’époque, nul doute que ma lecture d’au nom de la Rose aurait été, grâce à des filles comme vous, moins laborieuse…

CNRS recherche médicale..... dit: à

Vous avez tous constaté le décalage flagrant chez le Premier Secrétaire du Parti Socialiste CAMBADELIX entre ses propos divagants à gauche et la réalité politique du gouvernement VALLS, à droite toute.

L’opération est réussie ! Un implant d’Intelligence Artificielle vient d’être installé dans l’organisme du vieux trotskyste qui se rétabli à vue d’œil en devenant enfin cohérent et parfaitement intelligible.

Nous remercions, au nom des militants PS, le MEDEF pour ce financement désintéressé de l’implant IA ///.

Jibe dit: à

La différence entre Au nom de la Rose et Da Vinci code ?

Chaloux dit: à

l’immortel Lucien Jerphagnon avait lu Le Nom de La Rose cinquante-et-une fois.

Je signale aux quelques lecteurs sensés qui passent ici la réédition chez Aubier – je viens de recevoir un message sur ce point- des Controverses et Suasoires de Sénèque Le Père, préface Pascal Quignard, un des plus grands livres de l’Antiquité. Selon Quignard, qui a puisé (sans s’en cacher) son Albucius dans les Controverses, l’origine du roman. voire… Mais on doit une reconnaissance éternelle à l’ermite de Sens pour cette résurrection. Un texte fascinant.

Echo dit: à

à 13 h 15 : ce n’est pas l’avis bien documenté de Philippe-Jean Catinchi dans Le Monde

Sergio dit: à

Et le couscous va être gratos alors ? Comme Mein Kampf ? Mais le Sidi Brahim le gris de Boulaouane ? Numérotés comme les concombres soviétiques alors…

personne à tout le monde dit: à

tapez « blood grail » dans google jibé, chez wiki vous trouverez une liste, bref…

personne à tout le monde dit: à

Et sinon, qu’avait pensé Eco du film ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*