Esprit de Racine, es-tu là ?
Cela faisait un certain temps que l’on n’avait entendu à l’issue d’une pièce un concert si dissonant d’applaudissements, d’éclats de rires et de huées. C’était hier soir à Paris, au théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt, pour Bérénice. Le pauvre Racine n’y était pour rien ; heureusement pour lui, il était absent, mais totalement. L’interprète quasi unique Isabelle Huppert non plus qui aurait pu le rejoindre au rang des victimes à ceci près qu’elle au moins était consentante. Romeo Castellucci, le metteur en scène et « concepteur » de ce spectacle créé le mois dernier à Montpellier, est le seul coupable et responsable. Du meilleur comme du pire. C’est à lui qu’il faut éventuellement en vouloir de nous avoir volé une heure et quarante minutes de notre vie.
Cinq actes par sa seule voix. Audacieux pari, ambitieux parti pris et pourquoi pas ? Sauf que le bout à bout de ces monologues ne permet absolument pas de savoir de quoi il en retourne, d’où elle vient, ce qu’elle veut eu juste et quels sont les enjeux. Plaignons les jeunes qui découvraient Béré hier soir. Ils seront dédommagés du voyage par la scénographie éblouissante ; pour un peu, aidée par la musique, elle envoûterait.
La Bérénice de Racine est une merveille sans égale. Je le dis au présent bien qu’elle soit de 1670. Inentamée par les âges, sa beauté résonne comme au premier jour. Encore faut-il l’entendre. Anticipant sur son inaudibilité, la direction du théâtre propose des casques pour les mal-entendants. La voix de la comédienne est amplifiée par un vocodeur, appareil analysant les composantes spectrales de la voix pour en produire un son synthétique ; mais comme elle se déploie de manière interrompue sur un tapis sonore assez envahissant de l’électroacousticien Scott Gibbons, « figure de proue du dark ambient et et de la micromusique« , cela aboutit à l’effet précisément recherché par Castellucci : le fameux « brouillard de mots » cher à Roland Barthes (voir son Sur Racine) chaque personnage évoluant dans un halo visuel et une bouillie sonore qui le rend indistinct. L’acoustique en est insupportable. Le fait est qu’avec ou sans casque, sans être bouchés à l’émeri, on n’y comprend rien. On glane bien des mots par-ci par-là, mais c’est un miracle si l’un des 1506 alexandrins nous parvient dans son intégralité. Un comble alors que si on est là, c’est avant tout pour le bonheur d’entendre la langue de Racine, d’écouter sa musique intérieure même si le force d’attraction d’Isabelle Huppert, « synecdoque de l’art du théâtre mondial (?)… actrice définitive (?)… chargée d’exprimer l’hardcore du théâtre » ( ?) selon le metteur en scène (il doit sacrément l’aimer), joue aussi. Même s’il est précisé qu’il s’agit d’une Bérénice « d’après Jean Racine », c’est dans ce spectacle que l’on a le plus de chance de le trouver absent.
Ce n’est pas la première fois que le metteur en scène italien fait un sort au théâtre classique. Plutôt que de servir les auteurs, il les met à son service, les instrumentalise en les asservissant à son projet esthétique jouant sur la provocation, l’outrance, l’intensité. Sachant que Romeo a l’habitude de castellucciser les œuvres (Jules César, Hamlet, Orestie, La Divine comédie) convoquant tous les arts et toutes les techniques loin de toute reconstitution historique, on ne s’attend pas à ce qu’il respecte Bérénice à la lettre. Même pas l’esprit, au moins ? C’est un revisiteur de chefs d’œuvre jugés assez inactuels pour être nos contemporains. De son propre aveu, le théâtre grec n’est pas sur sa table de chevet. Il n’en est pas moins curieux.
« Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,/ Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?/ Que le jour recommence et que le jour finisse,/ Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,/ Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?/ Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/ Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?/ Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts. »
S’il s’est emparé de Bérénice, alerté par l’urgence de donner à voir et à entendre une autre sensibilité, c’est dans la perspective de faire mieux que ses prédécesseurs, disons de Maurice Escande à Muriel Mayette en passant par Roger Planchon, Klaus Michaël Grüber, Lambert Wilson, Jean-Louis Martinelli, lesquels, selon lui, ont tous lamentablement échoué dans cette mission impossible. Alors quoi, échouer encore, échouer mieux ? Sur ce plan-là, c’est réussi. Il en fait une œuvre retenue, empêchée, bloquée, figée et… obscure tant il est convaincu que la fameuse clarté racinienne n’est pas celle que l’on croit : en vérité, elle pleine d’ombres ce que qu’accentue le filet tamisé tendu de haut en bas entre le public et la troupe. CQFD. Sans attendre la démonstration, au bout de dix minutes et régulièrement jusqu’à fin des spectateurs ont quitté la salle bondée.
Il pleut des dispositifs de partout, sonores ou plastiques. Des spectres, des revenants, des fantômes rôdent sur la scène. A un moment, on se félicite de voir enfin une pièce de théâtre où les comédiens ne se sent pas obligés de se balader dans le plus simple appareil. Las ! A mi-chemin du spectacle, alors que les sénateurs romains glabres et squelettiques vont et viennent torse nu, ne voilà-t-il pas qu’ils se mettent tous à poil, exhibant leurs attributs sans que l’on en devine la nécessité. Titus, empereur de Rome, et Antiochus, roi de Commagène, sont réduits au statut de figurants. Ils sont bien là sur scène mais n’ont pas la parole. Mais pourquoi le radiateur en majesté, instrument de la solitude ontologique de la comédienne ? Pourquoi la machine à laver (il y a bien un hublot mais rien ne s’y passe, comme sur la scène ) ? Et pourquoi la queue et les oreilles des sénateurs romains ? Bref, pourquoi le Brésil.
« Je l’aime, je le fuis; Titus m’aime, il me quitte » (acte V, scène VII)
La comédienne, au centre du chaos et du typhon, est parée avec un grand raffinement (les robes sont signées Iris van Herpen). Bien le moins pour du radical chic. Encore que rien n’est suspect comme ce qui se donne pour radical, adjectif dont le metteur en scène use et abuse dans sa présentation. Le tout manque de transcendance. Où est passée la tristesse majestueuse que Racine prêtait à la reine de Judée ? Qui ça ? Ah oui, on avait fini par l’oublier sous le déluge d’effets spéciaux, l’amoureuse de Titus que l’empereur renvoya de Rome inuitus inuitam, malgré lui et malgré elle et, avouons-le, malgré nous. De quel amour blessés nous mourûmes aux bords de la scène du Théâtre de la Ville, ô mânes de Sarah-Bernhardt, où nous fûmes laissés et même abandonnés au seuil d’un réel autrement plus tragique, celui du métropolitain.
A la fin, Bérénice s’en va croit-on, mais non, elle se retourne et, s’en prenant au public qui ne lui avait pourtant rien fait, lui hurle trois fois en pleine figure « Ne me regardez pas ! », son vocodeur achevant nos tympans une fois pour toutes, avant qu’une voix d’outre-tombe le répète à nouveau pour les mal-entendants. On se dit que c’est fini mais non, encore quelques effets stromboscopiques dans un déluge de sons. Pourquoi ? On ne le saura pas non plus. La pièce est à l’affiche à Paris jusqu’au 28 mars avant de partir en tournée à travers l’Europe. Après cette première performance de l’année olympique, on peut s’attendre à un dépôt de plainte du Racine club de France.
(Photos Alex Majoly et Jean-Michel Blasco)
1 012 Réponses pour Esprit de Racine, es-tu là ?
Racine a-t-il écrit des comédies drôles?
Racine, lecteur de Sophocle.
https://lagalee.hypotheses.org/421
Eh bé dites donc, vous n’y allez pas de main morte Pierre ! dans ce nouveau billet dédié au théâtre.
Peut-être un peu d’indulgence, non, le temps que la première se peaufine et que les maladresses soient atténuées…
Huppert est une grande dame… Pourquoi la ridiculiser ainsi en évoquant la « propagande » du metteur en scène à son sujet ?… Souvenez-vous de sa prestation dans Orlando (VW) et oubliez-là dans la Cerisaie… Elle contre perfomre parfois, mais à qui la faute ? Il est de bon ton aujourd’hui d’accabler la meilleure d’entre toutes, à un moment où cette femme de mon âge va présider le jury du prix Inter 2024.
Castellucci, quant à lui, reste l’un des plus originaux et inventifs de nos metteurs en scène, un brin provocateur, mais est-ce une tare ?. Souvenez-vous de son admirable « concept du visage du fils de Dieu » par ex. et de bien d’autres… plutôt que d’établir des comparaisons mal embouchées avec les prédécesseurs des mises en scène de Bérénice depuis le 17e siècle. Vouloir entendre aujourd’hui du pur Racine, avec des sourds ou des aveugles, est-ce si gênant ? Enfin quoi ! Plus personne ne cherche aujourd’hui au théâtre à retrouver la pureté des vers raciniens, enfin, voyons !
Bien entendu, pmp, je n’ai pas vu ce spectacle, mais le dégoût qu’il semble vous avoir provoqué donnerait plutôt envie d’aller vous démentir. Mais au fait, c’était combien déjà, le prix de la place en euros, sans invitation ?
(***excusez cette trivialité, mais en général, vous donnez le prix des bouquins recommandés… ceci explique peut-être cela, va savoir)
nb / je crois qu’il faut rectifier
– elle pleine d’ombres ce que ///
– De quel amour blessés,
mais enfin, tout cela restera un brin dérisoire.
Bien à vous, PA. Et merci à nouveau pour ce changement de billet racynique. A pluss…
1506 alexandrins =
1506 fois /dadadadadadadadadadadada/, chapeau!
Beaucoup moins long que la plus longue et la plus célèbre et la plus jouée des pièces de Hamlet, « Shakespeare », qui contient 2661 vers et 1708 lignes de prose.
Dans ces 2661 vers, une bonne proportion de vers libres (pentamètre iambique: tiTAM/tiTAM/tiTAM/tiTAM/tiTAM/
La plus courtre des tragédies d’Hamlet, « Macbeth », ne fait que 2016 vers et 146 lignes de prose.
Racine a-t-il été arrêté pour vol?
Et je ris.
« […]qui aurait pu le rejoindre au rang des victimes à ceci près qu’elle au moins était consentante. »
@Racine a-t-il écrit des comédies drôles?
Serait-ce comme se demander si renato, pour ne citer que lui, a jamais éprouvé de l’empathie pour les palestiniennes (autrement que pour les conduire à épouser la politique de Netanyahu)
? (question non inductive)
Beaucoup de dé-huppertdition sonore, inaudiblement.
« Sonne, o tonne, o tonnerre de Zeus-eu ».
un réel autrement plus tragique, celui du métropolitain
—
Sous la racine, pousse la rame
Sous le Racine vibre une femme
Le premier que j’ai vu nu, ai fui le théâtre ensuite, fut Charles Berling dans le Hamlet de Shakespeare, à Marseille, théâtre du Gymnase, il y a longtemps.
Depuis il est devenu directeur du théâtre Châteauvallon-Liberté à Toulon.
C’est sévère.
Moi, je déteste les muses en scène contemporaines. Donc, je ne vais plus au théâtre.
Je me la boucle, comme toujours. Récemment, une de mes amies, qui a quinze ans de moins que moi, m’a avoué ne plus aller au théâtre.
En vrai, les mises en scène contemporaines.
Mais, in fine, aussi les muses en scène. Merci correcteur A. Et aussi pour les fantaskes sexuels. Parfois, tu es poète.
Mon plus grand Hamlet français, Gérard Desarthe, dans la mise en scène de Patrice Chéreau, avec Didier Sandre, Nada Strancar, Pascal Gregory et un cheval noir tout droit sorti de l’enfer où cuit le père du Prince du Danemark…Malemort…
When in Paris, il faut aller à la Cartoucherie, rose, voir les créations d’Ariane Mnouchkine bien sûr, mais aussi celles de Koumarane Valavane du Théâtre IndiaNostrum, ou encore du grand Simon Abkarian (Electre des faubourgs).
Souffle des cartouches!
Vous vivez de préjugés, Langoncet, et vous ne lisez que ce qui vous convient… comme tous les extrémistes.
Rien de plus normal que cette mise en scène ubuesque de Castellucci: il a reçu quatre fois le Premio Ubu !!
(« Il premio Ubu, fondato nel 1977 dal critico Franco Quadri, è considerato il riconoscimento più importante di teatro in Italia. […] Il nome del premio è un riferimento all’opera teatrale Ubu re (Ubu roi) di Alfred Jarry, drammaturgo francese. »).
Première et dernière saison du prix Ubu
1977/78
Miglior spettacolo: Le Baccanti di Euripide, regia di Luca Ronconi, produzione del Laboratorio di Progettazione Teatrale di Prato
Migliore regia: Luca Ronconi per Le Baccanti e La torre
Migliore scenografia: Gae Aulenti per Le Baccanti, La torre e Calderon
Migliori costumi: Carmelo Bene per Riccardo III
Miglior attore protagonista: Carmelo Bene per Riccardo III
Migliore attrice protagonista: Marisa Fabbri per Le Baccanti
Miglior attore non protagonista: Mauro Avogadro per La torre
Migliore attrice non protagonista: Miriam Acevedo e Gabriella Zamparini per Calderon
Gruppo sperimentale dell’anno: Il Carrozzone.
Miglior film italiano: Ecce bombo di Nanni Moretti
Miglior film straniero: Quell’oscuro oggetto del desiderio di Luis Buñuel
2022/2023
Miglior spettacolo di teatro: Anatomia di un suicidio, regia di Lisa Ferlazzo Natoli e Alessandro Ferroni (lacasadargilla)
Miglior spettacolo di danza: Gli anni di Marco D’Agostin
Miglior regia: Lisa Ferlazzo Natoli e Alessandro Ferroni per Anatomia di un suicidio e Il ministero della solitudine
Miglior attrice: Marta Ciappina per Gli anni
Miglior attore: Francesco Villano per Anatomia di un suicidio e Il ministero della solitudine
Nuova attrice o performer (under 35): Petra Valentini
Nuovo attore o performer (under 35): Alberto Boubakar Malanchino
Miglior scenografia: Margherita Palli per Romeo e Giulietta
Migliori costumi: Federica Del Gaudio per Natale in casa Cupiello/Spettacolo per attore cum figuris
Miglior disegno luci: Cesare Accetta per La cupa
Miglior progetto sonoro o musiche originali: GUP Alcaro per Lazarus
Miglior nuovo testo italiano o scrittura drammaturgica (messi in scena da compagnie o artisti italiani): Via del popolo di Saverio La Ruina
Miglior nuovo testo straniero o scrittura drammaturgica (messi in scena da compagnie o artisti italiani): Anatomia di un suicidio di Alice Birch
Miglior spettacolo straniero presentato in Italia: Caridad di Angélica Liddel
Premio UBU alla carriera: Danio Manfredini
Premi speciali: Kepler-452, Franco Scaldati, AMAtl – Archivio Multimediale degli Attori Italiani, las Mascareddas, La Bottega Dello Sguardo, Eugenio Barba
une bonne proportion de vers libres (pentamètre iambique: tiTAM/tiTAM/tiTAM/tiTAM/tiTAM/)
Bloom dit:
Quel génie, notre Bloom, Bloom le Mytho. Aux nombreuses activités où il excelle (selon lui), il faut ajouter maintenant celle de spécialiste de la métrique. Notre agrégé de versification est tellement compétent dans cette matière que pour lui des pentamètres iambiques ce sont des vers libres !!!
Dios lo pille confesado…
Dans un mois dans un an comment souffriront nous ?
Première et dernière saison du prix Ubu
1977/78
renato dit:
« Récompenses:
1996 : Prix spécial UBU pour la Résistance, décerné à la suite de l’exclusion de la Socìetas Raffaello Sanzio de l’aide publique destinée au théâtre de recherche, par le ministère du Tourisme et du Spectacle de la République italienne
1997 : Prix UBU meilleur spectacle de l’année décerné à Giulio Cesare
2000 : Prix UBU meilleur spectacle de l’année décerné à Genesi, from the museum of sleep
2004 : Prix spécial UBU, décerné pour le travail sur la Tragedia Endogonidia
« Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,/ Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?/ Que le jour recommence et que le jour finisse,/ Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,/ Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?/ Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/ Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?/ Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts. »
Les Plaideurs
Quoi de plus beau que la versification de Racine ? L’écriture en alexandrins avec césure à l’hémistiche.
Des blanks verse, Pabo, des vers blancs. T’es tellement étroit qu’il n’y a pas de place pour une petit bout cervelle, Madderchod.
Il y a , pour les Comédies, « les Plaideurs ». Pour le reste, plein accord avec Pierre Assouline sur les productions Castelluciennes et leur effroyable nullité. MC
alexandrins avec césure à l’hémistiche
rose dit:
Pléonasme…
Bloom, j’ai répondu à votre question sur les rapports entre Thomas Mann et Brecht dans la rubrique précédente .
L’alexandrin est le vers qui sonne le mieux en français comme l’hendécasyllabe (11 syllabes) en espagnol (surtout avec l’accent dans la sixième) et en italien (à confirmer par Renato).
En espagnol, el alejandrino, très utilisé aussi, est composé de 7 + 7 syllabes, donc, deux heptasyllabes « indépendants ».
Une grande partie de la meilleure poésie en espagnol du XXe et XXIe siècle (et que les ignorants croient écrite en vers libre) est écrite en heptasílabos, endecasílabos et alejandrinos mélangés et sans rime (en vers blanc, donc).
De belle façon, et je vous en ai remercié, Paul Edel.
Il faudrait écrire quelque chose à propos des rapports tendus entre ces écrivains dont ont connait finalement peu de choses en France, en tous cas dans le grand public…
Des blanks verse, Pabo, des vers blancs.
Bloom dit:
Il est vivement conseillé à ceux qui veulent se la péter de bien vérifier avant leurs affirmations.
Surtout ici.
Le poète en espagnol le plus musical, celui qui a le mieux joué avec la métrique, jusqu’à obtenir des résultats ahurissants, c’est le très francophile Rubén Darío (qui a vécu des années à Paris et écrit des poèmes en français).
Le début de sa célèbre (à juste titre) « Marcha triunfal », qui est de la pure musique:
« ¡Ya viene el cortejo!
¡Ya viene el cortejo! Ya se oyen los claros clarines,
la espada se anuncia con vivo reflejo;
ya viene, oro y hierro, el cortejo de los paladines.
Ya pasa debajo los arcos ornados de blancas Minervas y Martes,
los arcos triunfales en donde las Famas erigen sus largas trompetas
la gloria solemne de los estandartes,
llevados por manos robustas de heroicos atletas.
Se escucha el ruido que forman las armas de los caballeros,
los frenos que mascan los fuertes caballos de guerra,
los cascos que hieren la tierra
y los timbaleros,
que el paso acompasan con ritmos marciales.
¡Tal pasan los fieros guerreros
debajo los arcos triunfales!
Los claros clarines de pronto levantan sus sones,
su canto sonoro,
su cálido coro,
que envuelve en su trueno de oro… »
Ce que je préfère dans Racine, au-delà de la mélodie suave,envoûtante, d’un grand violoncelliste, c’est quand un personnage habillé tout en plissés,et toge bien repassée (pas comme ces héros cornéliens garnements à moitié couverts de sang , en sueur, sur des fringues décousues au combat) donc quand un de ces élégants nous fait part qu’il vient de découvrir quelque chose de capital sur lui-même comme s’il était sur le divan du psy. Exemple .
Athalie se demande : »Je serais sensible à la pitié ? »
Tout ça pour épater le bobo à Hidalgo !
https://www.lelezarddeparis.fr/renaissance-dun-theatre
Oui pour l’hendécasyllabe, Pablo. Dans l’usage italien accents rythmiques est sur les syllabes 6 et la 10 ; ou sur la 4, la 8 et la 10 ; ou sur la 4, la 7 et la 10.
Vivaldi
@ Un récent hommage du Bar Tabac à Pina B., très émouvant, à la césure de notre hémistiche favorite, càd d’un évident continuum homme/animal —
———–
( in, taxifolia@etalii.com ) -> ZINGARO : Nom italien pour dire nomade, tsigane. En découvrant la beauté du cirque équestre Zingaro, Pina Bausch a demandé à Bartabas, directeur de la compagnie, de l’initier au cheval : « Je n’avais jamais de ma vie approché un tel animal. J’avais peur d’une morsure ou d’un coup de sabot. Parmi ses bêtes, Bartabas a cherché celle qui pouvait s’entendre avec moi. Mon manque total d’expérience l’intéressait. Il voulait observer comment nos deux énergies se combinaient. Ces nuits passées avec le cheval s’apparentent pour moi à un conte de fées. » Les animaux sont l’avenir de l’homme.
moi, CT, j’essaie d’y aller de plus en plus souvent, au théâtre, mais hélas, les offres d’icite sont plutôt pauvres, à la différence de celles de Paris, où durant plus de trente ans, je pus bénéficier de places gratuites à cause de ma copine et pu voir des choses extrêmement variées (répertoires, auteurs, metteurs en scène, lieux), avec des stars comme avec des anti stars. Aujourd’hui, j’en suis à compenser le manque avec les salles de cinéma d’art et d’essai, même décalés, mais quelle déchéance culturelle… pour nos jeunes provinciaux des classes moyennes et populaires, uniquement gavés de séries et de mangas.— Le théâtre popu est mort, vu que les critiques du dimanche sont le plus souvent devenus incultes, ridicules et matuvuistes.
Passou, »stromboscopiques », c’est « stroboscopique » & « vrombissant », non?
Joli! Très joli!
Danseuse, ostrakon, calcaire, vers 1295-1186 avant J.-C.
Museo Egizio, Torino
Les abus de vocodeur viennent tout droit d’Ostermeier qui a su en tirer des effets remarquables, non ?
Ici dans Richard III à 00:35.
https://www.theatre-contemporain.net/video/Richard-III-extraits-69e-Festival-d-Avignon
Blank verse
« Un type de poésie qui ne rime pas et qui comporte généralement dix syllabes par ligne. » — deepl
« a type of poetry that does not rhyme, usually with ten syllables in each line »
https://dictionary.cambridge.org/fr/dictionnaire/anglais/blank-verse#google_vignette
Pablo75 dit: à
alexandrins avec césure à l’hémistiche
rose dit:
Pléonasme.
Faux Pablo 75
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?/
[…]
/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/
Deux césures au bout de deux syllabes, marquées par une virgule.
Très beau en passant.
Ciel mon Castelluci ! pour ceusses que la curiosité démange, le tarif oscille de 8 à 38 euros, ne me demandez pas pourquoi je ne sais pas.
J’ai quand même ri de la provocation pour la journée des femmes, recenser un Huppert too much …
https://www.artistikrezo.com/spectacle/berenice-avec-isabelle-huppert-sans-racine.html
Ne me regardez pas, je souffre.
Merci Chantal pour le lien.
François Hollande a dû lire Bérénice.
Vaut mieux Ciel, mon Castelluci que Ciel mon Roméo.
Nous aurions eu Juliette en pâmoison.
Mais qu’ont les parents ?
Roméo.
« Aujourd’hui, j’en suis à compenser le manque avec les salles de cinéma d’art et d’essai, même décalés, mais quelle déchéance culturelle… »
De quoi vous consoler, JJJ !
Ou définitivement vous désoler ?
https://www.amazon.fr/Lieux-spectacle-vie-artistique-Paris/dp/2707208116
C’est aussi ce que sous entend Catherine Ringer qui s’est dégagée du président Macron après avoir chanté une Marseillaise revisitée …
Bonsoir les filles,
Christiane P.
À vous lire sur le blog de Soleil Vert, vous me faites surgir cette pièce éblouissante Le roi Lear de William Shakespeare à la campagne Pastré, il y a de cela des années.
Je t’en foutrais, moi, des hendécasyllabes…
hendécasyllabe mon cul, oui !
/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/
Deux césures au bout de deux syllabes,
rose dit:
Tu confonds la pause de la virgule avec la césure après l’heptasyllabe. Toutes les pauses ne sont pas des césures. La césure est la pause qui divise le vers en deux parties en les rendant « indépendantes », du point de vue de la métrique, l’une de l’autre.
« Bonsoir les filles »
Et les garçons, ils puent de la gueule, Chantal !
Dans l’usage italien accents rythmiques est sur les syllabes 6 et la 10 ; ou sur la 4, la 8 et la 10 ; ou sur la 4, la 7 et la 10.
renato dit:
En espagnol aussi. Mais le plus beau (de très loin) est en espagnol celui qui a un accent sur la sixième syllabe (c’est celui presque exclusivement utilisé par Borges). En italien aussi?
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Charles Baudelaire
Ce:
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons…
m’a l’air bien « suspect »…
Ai-je bien compris ?
Passou prend le métro, après le spectacle !
Pablo 75
Non.
Virgule ou pas virgule, la césure a l’hémistiche est pile poil au milieu du vers.
Six syllabes césure six syllabes. C’est un équilibre parfait.
Mais
Seigneur et/,ou Ingrat deux syllabes, suivies de dix syllabes c’est pas mal non plus.
Jazzi,
Z’avez pas constaté que ici, les garçons sont des filles ? Sommes toutes concernées/englobées par le salut de Chantal.
Pour cela que, et alii, pour ne pas la nommer, n’a pas moufté.
Une césure est l’endroit où, à partir d’une certaine longueur, les vers sont, dans les métriques de nombreuses cultures, assez généralement subdivisés en plusieurs « parties » ou composants. On nomme césure le lieu où s’articulent ces composants.
In wiki pour Pablo.
Qui n’a pas moufté non plus.
Permet aussi la respiration.
Dans le métro, Pierre Assouline, écrivain,
Après le spectacle, son esprit est serein.
Dans les rames bruyantes, il trouve l’inspiration,
Écrivant des vers avec passion.
Entre les stations, ses pensées voguent,
Sur les rails de la vie, son esprit divague.
Les mots s’entrelacent dans son esprit fertile,
Comme des notes dans une symphonie subtile.
Le métro devient son sanctuaire poétique,
Où les idées fleurissent de manière esthétique.
Pierre Assouline, voyageur solitaire,
Trouve dans le métro son refuge littéraire.
Dans l’ennéasyllabe, s’il y a deux syllabes césure et heptasyllabe alors c’est une forme de diction qui donne un effet particulier.
Le pas mal non plus, c’est le rejet au vers suivant. En début de vers. Qui laisse planer ce que l’on veut. Un doute, une hésitation, un ressentiment ou être furieusement amoureux. Très bel effet retardé le passage à la ligne.
vous voulez dire qu’elle serait ambidextre ?
Inscrivons le dans la Constitution !
La question est, grave : qui peut considérer qu’un jour, on jettera Racine aux oubliettes ?
Furieusement amoureux : merci ma Maÿa.
Un poète pieux, ennemi du sommeil
Et là, dierèse
Un poète pi-eux.
Nanmého.
Racine sera encore là quand on aura oublié Castelluci depuis longtemps, rose.
Quelle horreur que le fonctionnement de ce Bolloré, un huit mars. La honte sur lui.
https://www.liberation.fr/culture/livres/fayard-sous-la-coupe-de-bollore-isabelle-saporta-demise-de-ses-fonctions-20240308_GTAWQFM4CNEKXMW6SNEL3XHPF4/
Oui, Jazzi.
Et quand Roméo sera encore celui de Juliette.
@ Rose
Tu répètes ce que je dis, donc.
Et tu admets (l’objet de la discussion) que dire « alexandrins avec césure à l’hémistiche » est un pléonasme, puisque tous les alexandrins ont une césure à l’hémistiche.
Dans l’ennéasyllabe, s’il y a deux syllabes césure et heptasyllabe alors c’est une forme de diction qui donne un effet particulier.
rose dit:
Tu as des idées très confuses sur la métrique (on sent que tu n’as jamais écrit des vers).
Un ennéasyllabe ne peut pas avoir de césure, parce qu’il est trop court. Et jamais une césure divise 2 syllabes de 7 (trop dissymétrique). Les césures en français divisent 6 + 6 (dans l’alexandrin) ou 4 + 6 (dans le décasyllabe).
Tu confonds, encore une fois, pause grammaticale, accent et césure.
Le Racine club de France…? Et on se plaint de ses mauvais jeux de mots… Elle a retourné son baise-main à Macron… et refusé de se coller sur la photo avec eux. J’adore cette Catherine. Pourquoi la traiter de p…, mon p’tit kon de chaville ? Où est-il question de rentrer en métro ? Claude François, ou la bataille des alexandries, Sandra…—, ça vole en érudition poïétique, comme une maïeutique erdélienne… Admirassion de la séquence ! A venir…, un excellent reportage sur une autre créature de grand talent, Brigitte de La Fontaine. Va plaire à MC et DD., pour sûr !
Bàv,
Les saillies de Chantal B. sont rares, mais toujours bienvenues… Elle est drôle, cette Chantal, enjouée, naturelle, rieuse, spirituelle, ironique et subtile, inattendue, déroutante. Bàv,
@ on jettera Racine aux oubliettes
La RDL l’a déjà fait depuis longtemps avec le gros jean Séniste, Chachale 1er, celui qui voulut le détrôner en l’extirpant par la Racine.
hendécasyllabe mon cul, oui !
Ⓓ. dit: à
Non « mon cul » est dissyllabe. Mais moins beau que ceux de V.Hugo:
« Murs, ville,
Et port.
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise,
Tout dort.
[…]
On doute
La nuit…
J’écoute : —
Tout fuit,
Tout passe ;
L’espace
Efface
Le bruit. »
À propos de V.Hugo et de Racine:
« À mon sens, le style de Racine a beaucoup plus vieilli que le style de Corneille. Corneille est ridé; Racine est fané. Corneille reste magnifique, vénérable et puissant. Corneille a vieilli comme un vieil homme; Racine comme une vieille femme. »
(V. Hugo)
On pourrait faire un bouquin avec les conneries écrites par le père Hugo. Celle-là (entre beaucoup d’autres qu’il a écrites contre l’auteur de « Bérénice ») ressemble à la célèbre sur Mozart, après avoir écouté son « Réquiem »: « Belle musique, déjà ridée ».
Mais pour ce qui concerne la musique, dans les Mages on a de belles choses: «Gluck et Beethoven sont à l’aise. Sous l’ Ange ou Jacob se débat; Mozart sourit, et Pergolese. Murmure ce grand mot: stabat »
« N’est-ce pas que c’est ineffable ´. De se sentir immensité, D’ éclairer ce qu’on croyait fable, À ce qu’on nomme vérité? « Le Père Hugo est tout de même quelqu’un. La réaction anti-Racine correspond à son temps. Je renverrai pour cela à la Preface de Cromwell.,,
« Alexandrin avec césure à l’hémistiche » n’est pas un pleonasme , vu l’existence du trimètre, romantique ou non. C’est ce trimètre là, et ce Corneille là, qui fascine Hugo: « Je veux, sans que la mort ose me secourir, / Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir » soit 6/6 puis 4/4/4.Dans Surena. Et il faut bien avouer que ce trimètre correspond à la virtuosité hugolienne. MC
Ce que tu appelles un alexandrin trimètre, c’est un alexandrin accompagné d’un autre vers composé de 3 hexasyllabes auquel on aurait dû trouver un autre nom.
« Les métriciens du XIXe siècle ont cru pouvoir identifier deux formes d’alexandrin : le tétramètre, ou alexandrin classique, et le trimètre, forme particulière popularisée à l’époque romantique. On tend aujourd’hui à considérer que ces découpages rythmiques secondaires ne relèvent pas à proprement parler de la métrique et que, par conséquent, ils ne sauraient participer à la définition de l’alexandrin. »
(Wikipédia)
Et ici on discutait de l’alexandrin classique…
Le Père Hugo est tout de même quelqu’un.
MC dit:
Ce n’est pas incompatible avec le fait d’avoir dit beaucoup de conneries (et cela d’autant plus qu’il a beaucoup – trop – écrit).
Moi je l’aime bien (sa poésie, ses aphorismes – dont on pourrait faire un très joli livre -, ses Choses vues, son spiritualité ésotérique, sa lucidité politique, sa « foi océanique », etc. – par contre jamais j’ai pu lire ses romans).
Il est clair que c’est un géant à côté des poètes français du XXe siècle, comme les surréalistes par exemple.
Je veux, sans que la mort ose me secourir
Nous sommes dans le même cas de figure que Seigneur,
Ingrat
Je veux
Deux syllabes, césure
Sans que la mort o-se me secourir dix syllabes.
Avec mes élèves nous scandions, Ô les beaux jours.
Et stabat mater.
Pas besoin d’aller chercher à la six quatre deux.
Victor Hugo, un géant.
Pablo 75
Écrire tous les alexandrins ont une césure à l’hémistiche me montre que tu es bornée. Je te laisse à tes acquis. Durant ce temps, je navigue. Stagne au porc. Ou au port. Enfin, marine.
Et à Moa, bon vent !
En fait, Pablo 75, tu es tellement dans ton monde, fermé et personnel (comme on est soi-même) que tu ne t’,intéressés pas aux autres de manière approfondie.
Ton intérêt doit te ramener à toi-même : jamais je n’ai jamais écrit que la césure est au milieu de l’enneasyllable, elle est après, ni, pire, au milieu de l’heptasyllabe, sept syllabes ne se coupent pas. De l’importance du sept déjà.
Si je t’avais eu comme élève, je t’aurais foutu dehors. Si tu ne t’étais pas calmé, je t’aurais expédié dans un lycée agricole. Où ils t’auraient aussi foutu dehors.
À part semer le bordel, et en jouir, qu’est ce que tu sais faire ? 4h54 le 9 mars 2024.
Moa est au milieu des terres, rose, en Utah.
après avoir écouté son « Réquiem »: « Belle musique, déjà ridée.
Bah.
Lire Settembri dans un de ses premières rencontres avec Hans Castorp et ce qu’il dit sur la musique. Inutile. Empêché de penser. Seule compre la littérature. À lire Pablo 75, me demande si ce n’est pas un gros pansement Urgo.
Settembrini.
Très beau portrait de Chantal ci-dessus. Autre chose que d’être rabat-joie.
Et ton ne moufte pas, rose.
Ben ouais, il n’a pas moufté. Les autres pas plus. Et pendant cela, fête les femmes, toute la journée, nous ne sommes pas à un paradoxe près.
Élodie Arnould la journée de la femme
https://www.instagram.com/reel/C4QpHb3PcUj/?igsh=cjg4NGZxbDM2ODNt
À travail égal, salaire égal : encore 14% de différence entre les femmes et les hommes.
Un gros pansement Urgo : la musique bien sûr.
Pablo 75, lui, est plutôt du genre cynorhodon. Comme Renato. Son frère ?
Rugby, Haka féminin.
https://www.instagram.com/reel/C3_0YWWNORl/?igsh=MTBpZXN0aWhkNTk3MA==
Pkoi ce lien ?
9 mars, journée de la femme.
Retour à la racine de la pièce
« Amoureux de la reine Bérénice, qu’il a emmenée à Rome après la conquête de Jérusalem, l’empereur Titus la renvoie, aux premiers jours de son règne, au mépris de ses promesses et de leur passion dévorante, devant l’hostilité du peuple romain à leur projet de mariage. Antiochus, prince oriental lié à Bérénice par un amour malheureux, s’éloigne à son tour, désespéré de n’avoir pas su l’émouvoir. »
Lu:
» ( la musique de Scott Gibbons) aboutit à l’effet précisément recherché par Castellucci : le fameux « brouillard de mots » cher à Roland Barthes (voir son Sur Racine) »
Stop
Rhhooo, Passou !
s’il y en a un qui a défiguré Racine et toutes ses tragédies , comme Castelluci et la vieille Huppert ont cloné Bérénice,
c’est bien le béret basque !
Remember cette analyse salutaire du « sur Racine de Barthes », par René Pommier.
Le donneur de leçons s’est fait renvoyer dans les cordes. Et quelle manière!
Mes amitiés à Forcalquier et à sa sympa petite piscine découverte près du centre-ville.
La » musique » de Scott Gibbons, ça ressemble à un brouillard électronique, plutôt.
I prefer Beth, Beth Gibbons, toujours aussi planante depuis le rivage electro de Portishead.
Et de quelle manière
Ce qui fascine dans cette Bérénice, ce n’est pas on ne sait quel mécanisme tragique voulu par les Dieux, mais dans cette pièce c’est un problème d’étiquette et de Cour. Titus peut tout par sa position mais c’est la bienséance qui l’empêche d’écouter sa passion.
George Steiner dans son essai « La mort de la tragédie » explique :»Le lieu de l’action dans les pièces de Racine, c’est cette partie de Versailles placée directement sous les yeux du roi. Là est le décorum, la retenue, la maîtrise de soi, le rituel et l’attention totale sont de rigueur. Même la plus grande douleur ou la plus grande espérance ne doit pas rompre la cadence cérémonieuse du discours et du geste(..) La tragédie naît du refus de tout désordre: un suprême élégance d’action est obtenue au dépens de la vie.(..) Racine est l’historien de la chambre du roi. »
Profaner les vers de Racine en les rendant incompréhensibles est du même ordre que jeter de la soupe sur la Joconde…Ce devrait être du pénal.
Un peu courte l’analyse de Steiner, Paul…
Racine serait-il donc une sorte d’anti-Shakespeare, qui dans Macbeth (1606) met en scène une Ecosse primitive alors que c’est précisément de cette nation encore indépendante que vient le nouveau roi Jacques I (ex-Jacques VI d’Ecosse), monté sur le trône à la mort d’Elisabeth I en 1603?
Si la fin de la pièce met en scène un rétablisement de l’odre grâce à l’intervention des troupes anglaises, le message adressé au pouvoir est clair. La civilisation, c’est l’Angleterre, la barbarie, l’Ecosse.
Ce qui se passe dans la chambre du roi et de la reine est plein de bruit et de fureur, tout comme ce qui bouillonne sous les crânes à la manière du brouet des sorcières (qui contient du ‘foie de Juif blasphémateur’ / ‘liver of blaspheming Jew’).
D’une certaine façon, ces pièces sont des Mirror for Magistrates, des manuels informels à l’usage des souverains, compléments du Prince de Machiavel, indispensable
Louis XIV et Fouquet possédaient chacun un exemplaire du Folio de 1623. L’ont-il lu? Le bibliothécaire du Roi regrettait que les « belles qualité » du Barde soient salies par des « saletés »…
Le plus beau quelque chose n’est pas ma tasse de thé, Pablo. Je sais que selon certains le plus bel hendécasyllabe est le 6 – 10. Pour ma part, un vers est beau lorsque son rythme correspond à la nature des matériaux, des figures, des formes et du processus. Puis, il y a la question très subjective de la sensation et de la perception (attention et attente), du goût et de la culture. Cela ne tient pas compte de l’état émotionnel du moment de l’écoute — état qui peut en altérer la qualité.
9.3 — 9.12
1 – On devrait revisiter le portrait de Racine par F. Mauriac, même s’il n’est plus très en odeur de sainteté rance. C’est dommage, mais il reviendra bientôt à la mode, ce grand romancier, croyez-moij.
2 – Steiner ? Il aurait écrit : « au dépens de la vie » ? Cela m’étonnerait, PE, pouvez-vous vérifier, merci !
3 – Oui, Chantal…, mais aussi Chantal Jaquet, une transfuge de place issue du monde rural qui nous aura bien aidé.e à aller de l’avant, comme notre amie Marie-Hélène Lafon dans un autre champ complémentaire,… à la différence de Michel O. On peut y ajouter Chantal Moufte (!), même si elle ne fait pas L’Hu Nannie Mitée chez les nos penseuses de La Femme, toujours hélas encore impactées et tétanisées par Judith & les siennes (JB, pas JG).
4 – Etonnant silence de B., notre collègue erdélienne l’ancienne sage-femme, sur le personnage de Bérénice.
5 – Au cours de ma carrière, aij lu quasi tous les romans de Victor Hugo, de plus en polus passionnément en vieillisant, et ne m’en suis jamais porté plus mal, d’auant qu’ils m’ont bin rajeuni. Il me reste « Claude Gueux » et « Bug Jargal », je crois bien, des petites choses. Pas de quoi hennir de dégoût. En revanche, relativement à la totalité de l’œuvre poétique, là, j’avouerais mentir. Un quart m’a suffi, je pense. « On ne va pas s’mentir, je sais pas vous », comme disent les gens et CT, parfois.
6 – Bien au gardavous, les « garçons-filles ». Il est vrai que nos petites querelles d’ergots ne nous grandissent pas, les « just » garçons. Elles sont amusantes, parfois, mais tellement attendues et convenues. Nous ne savons pas sortir de nos habitus binaires, prétendument genrés par la biologie génétique, et ce n’est pas là un paradoxe hendréparasyllabique. Alors que les « fi(lles)-filles » nous comprennent beaucoup mieux. C’est elles qui préfigurent l’avenir officiel à l’air libre du passé officieux, trop longtemps souterrain, qui nous explosent tous les déterminismes sociaux du monde. Il leur en aura fallu du temps, mais elles sont sur le point de gagner. Elles donneront toujours de la vie, avec ou sans nous. Tous les jours seront leur année pacifique, leur pâque, leur ramadan, leur premier mai. Elles ne seront plus l’avenir de l’homme, mais le présent éternel de l’horizon humain/no humain.
Voilà ce qu’elles nous disent, si on sait entendre percer leurs balbutiements et murmures libérateurs plutôt que leurs slogans victimaires.
(JE / 9.3.24_9.08)
Quelqu’un à une idée sur la présence de la machine à laver et du radiateur dans les décors ?
Symbolisent-ils la modernité et la grandeur de l’empire Romain ?
Les avantages que perd Bérénice en étant renvoyée chez elle et qui rendent Isabelle Huppert inconsolable !
« Elles ne seront plus l’avenir de l’homme, mais le présent éternel de l’horizon humain/no humain. »
Entre la maman et la putain, JJJ choisit les horizontales !
Le metteur en scène devrait nous dire s’il est présent au moment du lavage ou de l’essorage.
présent > présentE
@ Ce devrait être du pénal.
On ne refera jamais les gens de la droite bellamyste, et les idéologies tirées de leurs pulsions primaires, hélas ! que ce soit à la closerie des lilas, ou à fleury-merogiste… Le monde compliqué est si simple à solutionner pour ce-ceux qu’ils n’aiment pas. Punir, mon beau souci, yakafocon, madrée naline !
Pour se faire enculer, jzmn choisit l’oblique, c’est son choix, peut-être pas celui de l’avenir.
Un radiateur de chauffage, RM, c’est toujours bien utile, au moins pour symboliser au théâtre ou ailleurs, le problème ET la solution du défi contemporain de l’urgence climatique, déjà entraperçu en son temps par Bérénice de Jean Racine.
Bàv,
@ la maman et la putain,
Il cherche encore la 3e voie à son âge, le jzmn qui nous fait son cinéma ! A besoin de la caution de Jean Euh… c’tache. Pauvre gars…, raidie bitoire 🙂
Et il y en a qui ne se contentent pas d’un bol de soupe… celui-ci a même pris des notes, sans oublier l’action !
https://x.com/historyinmemes/status/1766175981516054700?s=20
JJJ, exact! il a écrit « aux dépens de la vie » bien sûr.
Closer, je n’ai donné qu’une toute petite partie l’analyse développée des Racine par Steiner.Ne m’obligez pas à tout recopier… Vous devriez lire cet essai « la mort de la tragédie » en folio essais.ce que Steiner écrit à propos du théâtre élisabéthain , sur Victor Hugo et les causes de l’échec du théâtre romantique (Musset mis à part) , sur Faust, sur le théâtre de Kleist, ou sur Büchner ou Tchekhov reste toujours clair, lumineux, précis. Il y a 3O pages superbes sur la tragédie classique française et même un extrait de quelques vers de la traduction de « Phèdre » par Schiller.
Quand bien même la définition serait ultérieure, ce qui resterait à prouver en lisant le très méconnu Agesilas, on a ici le rythme 4/4/4. On peut aussi le trouver dans d’ Aubigne, Misères; « Que fait la biche/ après le faon/ qu’elle a perdu ». 4/4/4. .Et on ne me dira pas qu’un homme comme Racine avait ses hardiesses là présentes à l’esprit. Sur le rythme 6/ 6, quelqu un du Dix septième dit que c’est un vers qui s’impose quand il n’y a pas d’indication de tempo plus nette, mais, dans sa pensée, c’est loin d’etre un compliment ! MC
Hardiesses passées de mode sous Louis XIV….
@ jeter de la soupe sur la Joconde
d’aucuns ont commis pire sacrilège sur la bande de Gaza… oui, par exemple !
Mais sans doute ne faut-il pas comparer les échelles aux grandeurs du blâme dans les différentes cités de la souffrance à distance, comme nous en ont averti saints Luc et Laurent.
@ Que fait la biche/ après le faon/ qu’elle a perdu
Je dirai pmp qu’elle brame au clair de lune, mais j’ignore si ce serait politiquement correct à vos yeux, mon cher bell amy. Bàv,
Quel humour gratiné, JJJ !
Les théâtres parisiens (gratuits) vous manquent tant que ça ?
(Vous êtes culotté de demander à Passou combien il a payé sa place…)
@ celui-ci a même pris des notes
on dirait que c’est une fille avec ses nattes. Encore un genre d’akhtivisme plutôt confus…
Cela dit, RM, lord Balfour, il les avait bien foutus dans la merde en son temps, non ?
Jazzi, les thermes de Caracalla, à Rome, étaient une gigantesque machine à laver les sénateurs romains et une partie du peuple romain. Une superficie de plus de onze hectares, de la place pour 1 600 baigneurs et 64 citernes de 80 000 litres avec un chauffage au bois. ,mais surtout ce fut un lieu pour diffuser dans la population toutes les épidémies possibles.
@ Vous êtes culotté de demander à Passou combien il a payé sa place
Oui, j’avais anticipé cette demande audacieuse et imaginé qu’il ne le connaissait pas. Ai vu juste, puisqu’il n’a pas répondu et que vous faites part de votre fausse indignation à sa place. Vous êtes semblables, tel ce ministre des transports qui ignorait le prix d’un billet de métro.
Je suisj certes gratiné, mais répètej ne pas faire partie du pratin germano-gratin, à mon grand desespoir de toujours. Une différence substantielle entre luij et moij, croyez pas ? Bàv.
Je les ai toujours confondus avec la Cloaca Maxima, ces chaudes Clara Callas. Merci pour la rectification.
Explication lumineuse, Paul.
C’est une Bérénice lessivée que l’on peut voir au Châtelet et bientôt en tournée !
Je propose à Passou de changer de titre et légendes :
Titre : Bérénice lessivée
Légende photo 1 : Bérénice essorée
Légende photo 2 : Et Bérénice séchée et pliée !
Hommage au très honnête témoignage d’une internaute qui ne voulait plus être harcelée sur cette chaîne de l’herdédlie, mais toujours restée à l’écoute.
______________
(citation) La colère de Pierre Assouline quant à la mise en scène au théâtre de la ville de « Bérénice » est toute construite sur la nostalgie d’un amour de la beauté de la langue de Racine et des mises en scène classiques au service de cette beauté. Paul Edel l’écrit merveilleusement. Les tentatives actuelles de chambouler le théâtre classique sont souvent décevantes, déplorables, désastreuses. Par ailleurs, Isabelle Huppert qui est une si fine actrice au cinéma ne me paraît pas être dans son élément sur une scène de théâtre. Son vis-à-vis c’est la caméra scrutant son visage, ses expressions, ses silences, sa voix souffle, rare.
Quant à ce metteur en scène, je ne connais pas du tout son travail (fin de citation).
La fête à Huppert chez dear Passou qui n’aime probablement pas sa « petite robe mouillée », dixit Pauledel. L’emperruqué Racine à profil d’abyssin en est fort aise. On se prend les pieds dans les acrostiches érudits de M. Court, Racine se lit mieux qu’il ne s’écoute.
oui, Racine s’écroule mieux qu’il ne s’encroûte, dirfilm
ah voilà les acrostiches en accroche-coeur enracinés, voilà la métaforte que je cherchions depuis ce matin, merci, Hurck. Comment va notre bel ami, dubouguereau ?
du grain du bourg, qui sévit sur france inter dans une pub bollorée des plus niaise, à chaque minute. On dirait qu’ils font tout pour nous exaspirer.
Quelqu’erdélien.ne de droite quelque peu charitable pourrait-iel nous faire un CC intégral de ce papier apparemment significatif ?
Merci pour son courage éventuel (nb/ en tant qu’abonné.e, à ce journal, a le droit pour iel)
Vous dites que vous avez été au spectacle gratuitement une trentaine d’années grâce à votre copine, JJJ.
Elle était journaliste ?
Huppert dans « la Cerisaie » de Tchekhov dans la mise en scène de Tiago Rodrigues cour d’Honneur d’Avignon,en 2021, avec des chaises éparpillées sur la scène comme pour un Ionesco.je remarque que comédiens remuent les bras et les jambes sans trop de conviction. Tous ils gardent la distance avec l’icône, LA « Huppert », notre Sarah Bernhardt, notre Greta Garbo anorexique, froide comme un sorbet au citron avec ses grands yeux noirs de migraineuse ..ce fut un dur moment à passer. La critique dramatique du Monde avait sobrement écrit : »Tiago Rodrigues prend ses aises avec Anton Tchekhov. «
Merci Paul, je suis très ouvert à la pensée de Steiner.
Claude Gueux n’est pas une petite chose chez Hugo. Au contraire, perso j’ai souvent pensé que si Hugo n’avait pas cédé au torrent lyrique qui l’empoignait si souvent, il aurait été le tout premier des nouvellistes. De la concision avant toute chose. Il en était capable, aussi. Gide, à qui on demandait qui était le premier poète français, répondait « Victor Hugo, hélas ». Ben ça marche aussi pour les textes courts. Faudrait-il ajouter là aussi un « hélas » ? Non, si, au-delà du sourire provoqué par la formule, on bannissait la jalousie qui le sous-tend.
Et pendant ce temps-là, à Gaza… Soupir.
Rose, la robe d’Isabelle Huppert( ci-dessus) a un coté Issey Miyake ,vous sembliez ne pas connaitre la marque de fabrique du regretté, le pli.
https://metropolismag.com/viewpoints/the-a-to-z-of-issey-miyake/
3J, je n’ai lu de Racine que son Phèdre. Mon Bérénice fait référence à la formation stellaire, rien à voir avec ces amours malheureuses.
Oui, Paul Edel, mais les héros cornéliens ne sont pas non plus sans manières. On lit dans Nicomede la transcendance d’ Attale. Entre le persiflage du demi-frère: « Attale a le cœur grand, l’esprit grand, l’âme grande », et la suppression entre eux de toute rivalité au dénouement, il y a une marge qu’ Attale franchit: « Le voulez-vous, Seigneur, le prendre de ma main? ». On ne comprend rien si on ne voit pas qu’entre ces deux théâtres, l’un est peut-être plus métaphysique que l’autre. Hélas, Polyeucte, entre autres, n’intéresse pas Louis XIV, venu d’une autre génération. Et l’héroïsme sublime de Tite et Berenice doit lui paraître daté, à tort quand on lit des vers comme ceux-ci, « Du levant au Couchant, du Maure jusqu’au Scythe, Les peuples adoreront et Berenice et Tite. Et l’ Histoire à l’envi forcera l’avenir D’en garder à jamais l’illustre souvenir »…
A mi-chemin du spectacle, alors que les sénateurs romains glabres et squelettiques vont et viennent torse nu, ne voilà-t-il pas qu’ils se mettent tous à poil, exhibant leurs attributs sans que l’on en devine la nécessité.
c’est pourtant pas signé Olivier Py! Sûrement est-ce une critique due aux restrictions des budgets, on déshabille la culture pour habiller Jacques, c’est bien connu.
OUI, L’ARC DE TITUS EST AUSSI CELEBRE QUE BERENICE/
L’arc de Titus (en latin : Arcus Titi) est un arc de triomphe romain à un balcon, érigé à Rome par l’empereur Domitien en 81 ap. J.-C. pour célébrer les victoires de son frère Titus durant la guerre de Judée entre 66 et 73 ap. J.-C. L’arc a été construit après la mort de Titus.
L’arc est érigé peu après la mort de Titus en septembre 81 ap. J.-C. pour commémorer la prise de Jérusalem et la destruction du Second temple de Jérusalem. wiki plus image
Et pendant ce temps-là, à Gaza… Soupir.
Et en Ukraine, clopinoputinophile, tu dis quoi?
@ Rose
Tu es très, très, très têtue. Et confuse quand tu t’exprimes. Tes posts ici auraient besoin souvent de notes ou de traduction dans une autre langue pour être compris. Souvent on dirait des messages laissés dans cet endroit pour des espions du groupe secret auquel tu appartiens.
Et malgré le fait d’avoir été prof de français tu ne connais pas grand chose à la métrique, que visiblement tu n’as jamais pratiquée. Tu écris:
« Je veux, sans que la mort ose me secourir
[…]
Deux syllabes, césure
Sans que la mort o-se me secourir dix syllabes. »
Alors que c’est: « Je veux, sans que la mort [6 syllabes – CÉSURE] ose me secourir [6 syllabes] »
Tu écris aussi: » jamais je n’ai jamais écrit que la césure est au milieu de l’enneasyllable, elle est après, ni, pire, au milieu de l’heptasyllabe, sept syllabes ne se coupent pas. »
Or, tu as écrit: « Dans l’ennéasyllabe, s’il y a deux syllabes césure et heptasyllabe alors c’est une forme de diction qui donne un effet particulier. »
À quoi je t’ai répondu: « Un ennéasyllabe ne peut pas avoir de césure, parce qu’il est trop court. Et jamais une césure divise 2 syllabes de 7 (trop dissymétrique). Les césures en français divisent 6 + 6 (dans l’alexandrin) ou 4 + 6 (dans le décasyllabe). »
Bref, c’est redoutable de discuter avec toi, parce que tu écris de façon confuse et tu raisonnes de façon… disons, étrange pour rester poli. Et si en plus on ajoute à cela une mémoire qui flanche…
« Si je t’avais eu comme élève, je t’aurais foutu dehors. Si tu ne t’étais pas calmé, je t’aurais expédié dans un lycée agricole. Où ils t’auraient aussi foutu dehors. »
Et j’aurais porté plainte contre toi pour incompétence. J’aurais marqué sur un cahier toutes les bêtises que je t’aurais entendu dire et avec cela j’aurais demandé un changement de prof. Une prof qui ne connaît rien à la métrique française c’est grave…
« À part semer le bordel, et en jouir, qu’est ce que tu sais faire ? »
Contredire des femmes têtues comme toi pendant la Journée de la Femme.
(Qui sème le bordel…récolte l’orgasme).
@ rien à voir avec ces amours malheureuses (B)
ah quand même!… pmp, je vois d’indéniables parallèles entre votre chevelure astrale et les boucles de la perruque de Jean…
« la musique de Scott Gibbons »
La musique? La diarrhée de bruits plutôt….
https://www.youtube.com/watch?v=rfpdrIfVY50
(Difficile de faire plus nul).
Profaner les vers de Racine en les rendant incompréhensibles est du même ordre que jeter de la soupe sur la Joconde…Ce devrait être du pénal.
closer dit:
Et au lieu de cela ils sont payés avec l’argent de nos impôts.
On aimerait savoir combien il a été payé Romeo Castellucci pour massacrer Racine…
evidemment, j’ai écrit « arc de titus »parce que j’ai pensé aussi « arc républicain »
le point
Ce que cache la notion d’« arc républicain »
Smaïn Laacher
Smaïn Laacher
CHRONIQUE. Le sociologue Smaïn Laacher analyse ce nouvel élément de langage qui fleurit dans les discours politiques et cherche à imposer une configuration nouvelle.
Selon France Cul, il paraît que Romeo Castellucci, dans ses mises en scène, « interroge le sens de la vie, le sens de l’art, du geste ou de la geste artistique ».
https://www.youtube.com/watch?v=p56P0Pjneb0
(Le type, on dirait Emmanuel Carrère en moins ridé).
« A mi-chemin du spectacle, alors que les sénateurs romains glabres et squelettiques vont et viennent torse nu, ne voilà-t-il pas qu’ils se mettent tous à poil, exhibant leurs attributs sans que l’on en devine la nécessité. Titus, empereur de Rome, et Antiochus, roi de Commagène, sont réduits au statut de figurants. Ils sont bien là sur scène mais n’ont pas la parole. Mais pourquoi le radiateur en majesté, instrument de la solitude ontologique de la comédienne ? Pourquoi la machine à laver (il y a bien un hublot mais rien ne s’y passe, comme sur la scène ) ? Et pourquoi la queue et les oreilles des sénateurs romains ? Bref, pourquoi le Brésil. »
Des questions qui résistent à l’analyse? Quelqu’un pourrait-il expliquer ces objets dans la mise en scène?
Il m’a l’air très, très con, ce type:
Romeo Castelucci : blasphème à l’italienne – ARTE
https://www.youtube.com/watch?v=pN2fDDxLae4
présision de wiki:
L’Arc républicain est une forme de coalition soutenue pour les élections présidentielle et législatives de 2012, notamment par le magazine Marianne, les responsables politiques François Hollande et Dominique de Villepin1, ainsi que le Mouvement démocrate, par la voix notamment de Jean-Luc Bennahmias2.
Tous ils gardent la distance avec l’icône, LA « Huppert », notre Sarah Bernhardt, notre Greta Garbo anorexique, froide comme un sorbet au citron avec ses grands yeux noirs de migraineuse…
Paul Edel dit:
Encore un croquis littéraire excellent.
Elle avait juste un réseau densément étoffé avec les DRH des théâtres franciliens, et parfois provinciaux. Juste un échange entre eux « de bons procédés », car c’était pour le bien de la mission dévolue à son monde à elle… améliorer d’abord leurs connaissances générales du milieu, toujours en être à la pointe, pour pouvoir utilement conseiller et éclairer les clientèles comme la vôtre. J’ai beaucoup bénéficié de cette chance-là. Comme Passoul, dans le monde de l’édition qui ne sait que faire des centaines de books reçus chaque jour à titre GRASSIEUX, hein !
Ne bavez pas. Ces scandales est bel et bien terminé, vu le budget de la Kulture, même s’ils perdurent comme jamais un peu partout dans les autres offices dits régaliens, en macronie. Voilà ce que je pouvais dire pour satisfaire votre curiosité toujours en éveil, jzmn. Remerciez m’en. Quant à vous, seriez-vous toujours à sec et démuni depuis la fin des généreux Chirac et autres Tibéri qui vous couvrirent de tant de cadeaux ? D’où, on le comprends bien, votre rage anti delano-hidalgienne inassouvie, cette gauche qui pour pouvoir continuer à se gaver de caviar, dut vous fermer le robinet !
A quoi tiennent les virages idéologiques des gens basés sur les vexations personnelles !…
Cela ne laisse jamais de méduser le prolo.
Bàv,
La critique de Transfuge: « Le spectacle ne choisit pas. Tout comme les objets qui l’entourent, machine à laver, radiateurs, qui nous placent dans ce paradoxe : la réalité archaïque de la douleur entremêlée à la dimension expiatoire du mythe. Castellucci tente de joindre ces deux lieux par l’agonie de la reine de Judée, et par instants, y parvient. Car étape par étape, Isabelle Huppert descend dans un abîme dont la fin s’avère inouïe. Les cinq dernières minutes, moment ultime de jeu pour la comédienne, nous invitent à repenser toute la pièce. Et sans doute à y adhérer. »
La machine à laver, Les Echos ( pour mieux comprendre de quoi il retourne):
https://www.lesechos.fr/weekend/spectacles-musique/berenice-dans-les-limbes-castellucciennes-2081293
Paris m’appartient, JJJ, et j’en fais tous les jours gratuitement de tour du propriétaire.
Tandis que les Parisiens quittent en masse la ville, la mafieuse Hidalgo en est réduite à piquer l’argent des touristes…
« Louvre, tour Eiffel, Catacombes… la spectaculaire flambée du prix d’entrée des musées et monuments à Paris
En dix ans, les sites culturels les plus visités de la capitale ont augmenté leur billet plein tarif de 55 % en moyenne. Malgré cette lourde tendance à la hausse, l’attrait touristique ne semble pas se tarir. »
https://www.leparisien.fr/economie/louvre-tour-eiffel-catacombes-la-spectaculaire-flambee-du-prix-dentree-des-musees-et-monuments-a-paris-09-03-2024-UL45BBET6NAQVB4U2FLEWGZZ4U.php
Ces choix ( electroménagers) permettent, je suppose, à chacun des spectateurs et spectatrices de s’incarner dans les rôles proposés par le drame qui se joue ou de mesurer la chance de n’avoir pas souffrir d’aimer entre un programme court et l’injonction à régler le thermostat sur 19.
« Et en Ukraine, clopinoputinophile, tu dis quoi? »
Elle ne dit rien du viol des femmes israélienne non plus, donc nous ne sommes pas inquiètes : à l’horizon de son nada historique rien ne change ! et surtout la compassion selon les préjugés en vogue, ce qui implique que son féminisme n’est qu’un « produit » d’emprunt.
c’est qu’ils ont bien retenu les leçons du post capitalisme autodestructeur le plus gangrené qui soit, avec messieurs Macron et autres Bardella, jusqu’à ce qu’il finisse par leur imploser à la goule. Mais ils ne seront plus là pour en enkaisser les retours de bâton merdeux ou les dividendes caviardeux…, ils auront tous bien vécu en attendant de ne plus croire que le politique pouvait dominer cette économique.
RM et kilekon, votre apparente convergence d’opinion opportunément misogyne à l’égard de CT cache en réalité fort mal les désaccords habituels de vos affects souvent puérils en matière de diplomatie internationale réaliste. Bàv
vos affects souvent puérils en matière de diplomatie internationale réaliste.
Toi et ton mentor socialo bidochon, tu es juste ridicule! 🙂
Vous êtes ridicules!
( prends la mobylette bleue et le casque sans pointe pour niquer la belle payse!)
Je vous renvoie au réel, JJ-J : c’est un fait que la compassion pour la pseudogauche (LFI & Co) les « mères palestiniennes » son un équivalent du pacifisme collaborationniste.
Cela dit, si ce n’est pas trop demander, il faudrait une explication pour « affects souvent puérils en matière de diplomatie internationale réaliste ».
un nom:
WHATIFTHEWORLD
« Maja Marx : Penser en langues »
à l’affiche Investec Cape Town Art Fair, 2024
Le Père Hugo est tout de même quelqu’un. La réaction anti-Racine correspond à son temps.
MC dit:
Pourtant beaucoup de « grands esprits » de son temps aimaient Racine, comme par exemple Delacroix, Sainte-Beuve, Baudelaire ou Benjamin Constant (« Racine, le plus grand, peut-être le seul poète français… »).
Et une chose est de ne pas aimer un écrivain, et un autre, le mépriser sans nuances:
Racine est le premier des seconds.
(V. Hugo)
Pêcher à la ligne ou écouter les tragédies de Racine, même genre de plaisir. Cela a ses fanatiques.
(Id.)
Racine fait de la poésie pour décorer le règne de Louis XIV comme Lebrun fait de la peinture pour décorer son palais.
(Id.)
Racine roi des esprits médiocres.
(Id.)
« Contre les agresseurs, levons les yeux », tel est le slogan de la nouvelle campagne gouvernementale pour tenter de lutter contre le harcèlement dans les transports en commun.
À propos de jugements : « On ne peut pas juger l’opéra Lohengrin de Wagner après une première écoute, et je n’ai certainement pas l’intention de l’écouter une deuxième fois ».
Gioachino Rossini.
@ pacifisme collaborationniste.
Il y eut des pacifistes dans les tranchées durant la grande guerre. Je me souviens de Léon Werth à qui j’aurais sans doute ressemblé. M’enfin, comparaison n’est pas raison, je le sais.
@ ton mentor socialo bidochon,
Inutile de chercher à savoir à quel point qu’ii est con ce kilekon, vu sa haine frustrée pour l’excellent rBl. Il est vrai que les juifs de gauche super intelligents resteront toujours un grand mystère pour les petits goys fachos du poutinisme anti ukrainien virés de droite à leur extrême droite, par ressentiment de n’avoir rien réussi de bien dans leur vie de merdre pro palestinienne.
C’est ainsi que le monde se subdivise un brin dans la diplomatie interne de l’RDL réfractée dans les spectacles et combats à distance des belligérants du jour. Bàv,
« Être ministre, aujourd’hui, ce n’est plus rien. On te prend, on te jette, ton cabinet est déjà prévu, tu ne rencontres jamais Macron et tu n’as pas le droit de t’exprimer dans la presse ! »
REBS le point
JJJ organise sa bipartition comme il l’entend, ce sourd d’oreilles.
JJJ organise sa bipartition comme il l’entend
Pas mieux que c’est Golène et son discours foireux de Melle.
L’homme anéantit plus d’individus vivants que tous les carnassiers n’en dévorent. (Buffon, Hist.nat. animaux)
Mon père était un pacifiste combattent (WWII)… mais vous avez compris de qui je parle !
JJJ organise sa bipartition comme il l’entend
St. Pierre à l’entrée du paradis sur terre.
St. Pierre à l’entrée du paradis sur terre.
Et il triera tous les affreux!
salle des profs (le monde)
Edith Piaf – C’est à hambourg (Audio officiel)
https://www.youtube.com/watch?v=IXQVUVmTg5Y
A Jazzi, dans le tuyau de l’oreille.
Des années durant, les amateurs de théâtre parisiens ont vu une célèbre critique, assez star dans son genre, flanquée d’un chevalier servant au bras duquel elle s’accrochait à l’instar de Brigitte et ses talons aiguilles sur les pavés des Invalides. Et tous de se demander : mais qui est celui qui sert de béquille à Armelle H. ?
l’ancien champion d’échecs Garry Kasparov placé sur la liste des « terroristes et extrémistes » par Moscou
C’est « un honneur qui dit plus de choses sur le régime fasciste de Poutine que sur moi », a réagi l’opposant en exil sur son compte X, mercredi.
Catherine Ringer, plus fort que Gainsbourg !
https://youtu.be/tirU92Sbzn4
Sincèrement, ça fait peur… C’est un chant guerrier, du reste. Macron s’est mis en travers, que voulait-il faire ? Ce n’est pas clair ? Sa tentative de baise-main ressemble à un attentat à la pudeur, aisément évité par Ringer. Il n’y a pas eu de sang versé.
Quoi, JJJ, un vulgaire escort boy, Alexia !
« Bérénice », c’était pourtant sympa. Une jolie petite pièce, sans guère d’intrigue. Des vers tissés sur le néant. Une prose digne de Liberati dans « Match ». Rien à voir avec « Phèdre », cette chose atroce : « Mon mââââââll vient de plus loooooiiiiinnnn Oenoooone !!!!! » Ridicule quand c’est déclamé par la tragédienne avec cette emphase interminable !
vous souvenez-vous de la photo de steve Mc Curry de la belle afghane aux yeux vertes
https://media.vogue.fr/photos/5c46f00fbc36eb17ea6d5630/2:3/w_1920,c_limit/AFGRL-10001_PRINT_@stevemccurry.jpg
quand on pense aux malheurs de la vie de ces femmes
verts
un entrtien de Mc Curry;
En 1978, alors que je collaborais au “Today’s Post”, un journal local, j’ai eu envie de découvrir de nouveaux horizons. Comme j’avais été fasciné par un reportage sur la mousson en Inde réalisé par le photographe néo-zélandais Brian Brake en 1960 et publié dans “Life” l’année suivante, j’ai mis le cap sur l’Asie du Sud-Est.
J’y ai rencontré par hasard des réfugiés afghans, dans la région montagneuse du nord du Pakistan. Ils avaient fui la crise politique qui sévissait dans leur pays [un coup d’Etat a installé au pouvoir, en avril 1978, un gouvernement pro soviétique que combattent des nationalistes et des moudjahidine], certains s’apprêtaient à y retourner et m’ont proposé de les suivre. L’Afghanistan n’était qu’à deux ou trois jours de marche. Comme il m’était impossible d’obtenir un visa, j’y suis entré clandestinement en juin 1979.
https://www.polkamagazine.com/steve-mccurry-le-monde-qui-minteresse-sexprime-en-couleur/
quelques images qui avaient été présentées au MUCEM
MARSEILLE)
De la série “The Heavens”, paradis) réalisée entre 2012 et 2015. Photographie exposée dans la section “Flux”.
https://www.polkamagazine.com/civilization-quelle-epoque-lexposition-monumentale-du-mucem/
raconter le monde:
En plus de quarante ans de carrière, le photojournaliste français Pascal Maitre a rapporté, de ses centaines de voyages, des images chatoyantes porteuses d’histoires. La Villa Tamaris organise, jusqu’au 5 mai prochain, une grande rétrospective intitulée “Lorsque la photo raconte le monde”. L’occasion pour le photoreporter de partager, avec Polka, sa vision du métier.
https://www.polkamagazine.com/pascal-maitre-grace-a-la-couleur-jallie-mes-imperatifs-journalistiques-et-ma-sensibilite/
@ c’est Golène et son discours foireux de Melle
Au lieu de fréquenter feue Claire Brétecher, allez donc plutôt lire de bons romans, celui-ci par exemple d’un auteur attachant disparu trop tôt lui aussi, et qui ne le campait pas à Cintegabelle non plus. Michel Chaillou… J’en avais rédigé le pitch, me souviens-je, ils en ont gardé la trace, apparemment… Bien à vous, soyez moins con. Merci possible. Vous feriez honneur à votre charmant pseudo !
_________
Mémoire de Melle
Michel Chaillou
Mémoires de Melle. Un jeune homme au cœur d’âne. Enfant, il fut voleur ; adolescent, il aime comme on respire, s’efforçant d’entrer par effraction dans le sentiment des femmes, dans la chambrée obscure de leur sexe. Devant elles, il perd souvent le nord. Justement le voilà à Niort au terme de ce livre, enfin à côté, à Melle, plaisante bourgade des Deux-Sèvres. Mais Melle, prononcé à l’arabe, « Melh », signifie sel. Notre héros qui arrive du Maroc comme on tombe de la lune n’est pas dépaysé. Mémoires de Melle, mémoire du sel, de cette blancheur qui active, réjouit le sang, toute une somme d’événements cuisants, le sel d’aventures passées, égrené, compulsé à Melle. Samuel Canoby en brûle, se rappelle : il revit, de quatorze à dix-neuf ans, ses cinq années d’âne à Casablanca, dans les années cinquante. Le Maroc retrouvait son indépendance, un jeune homme s’efforçait de gagner la sienne. Les Mille et Une Nuits de ses désirs, de ses frayeurs, de son émoi grandissant devant l’Atlantique, ce grand intempérant qui donne l’accolade aux plages. Samuel se revoit dans le hasard des rues, des places, des carrefours. Que cherche-t-il dans les cages d’escalier ? Il en rougit, coup de soleil, coup de chagrin. Il forcit, aucun vêtement ne résiste à sa croissance. « Qu’est-ce que tu uses ! » déplore sa mère, une enfant d’à peine trente ans. Toutes ces heures au pain et à l’eau, les démêlés de Charlotte Canoby, de son fils Samuel avec la misère qui les matraque, et autour d’eux la meute des amants voltigeurs, toute cette mêlée confuse criblée d’oublis (les haillons du souvenir) et cette foule étrangère qui dans une autre langue muettement les regarde. Un jour au Maroc, une jeune femme et son ânon pas très vieux.
@ L’homme anéantit plus d’individus vivants que tous les carnassiers n’en dévorent. (Buffon, Hist.nat. animaux)
Le jour où il pensera quelque chose par lui-même, il aura fait un grand pas sur la lune, c’te bouffon !
J’ai été assez emballé par le « Bolero » de Anne Fontaine, sur un compositeur dont je ne sais presque rien.
Cela m’a donné envie d’en savoir un peu plus sur ce personnage mystérieux, un dandy tout à la fois mondain et misanthrope, si j’en crois le film, tourné en grande partie dans sa maison de Montfort l’Amaury, devant laquelle je suis plusieurs fois passé.
Dois-je commencer par le roman de Jean Echenoz, à lui consacré, ou me conseilleriez-vous une biographie mieux appropriée ?
Sur le film
https://www.lelezarddeparis.fr/le-tempo-retrouve
C’est tout ? On pourrait ajouter certaine séance spirite ou Racine himself paraît devant l’ Inquisiteur-« Ma perruque est roussie »-« que penses tu d’ Athalie »-« grands vers- « Tu le dis parce qu’ils sont longs » «.-« oui, « Cela dit, ni Delacroix , ni Sainte Beuve, ni même Baudelaire n’ont reçu dans leur éducation de mélodrame comme les Ruines de Babylone, et cela à compte pour Hugo qui s’en souvient encore dans VH raconte par un témoin de sa vie. Il s’opère là un mélange explosif entre Shakespeare et Pixerecourt. MC
À propos de Ravel :
Melle, prononcé à l’arabe, Melh
A l’allemande, Mehl, c’est la farine, dear jjn. On n’en sort pas, dirait dame Clopine.
De la robe mouillée au sorbet citron, critique numide du prestigieux pauledel, Huppert a droit au sucré, pas la grande Sarah.
Sur Ravel , il y a le livre de la violoncelliste Hélène Jourdan-Morhange, « « « Ravel et nous ». On trouve aussi parfois La Revue Musicale parue à l’occasion de son décès. Ce qui n’ est pas dit est parfois plus intéressant que ce qu’on affirme sans preuve, et en diffère parfois pas mal! MC
renato, de Stravinsky:
L’idéal, c’est le bon goût. Le mauvais goût, c’est encore très bien. Le pire, c’est l’absence de goût.
Stravinsky appelait Ravel « l’horloger suisse ».
@ Dois-je commencer par le roman de Jean Echenoz,
Surtout pas, jzmn…!, Echenoz n’évoque que ses dix dernières années à Montfort l’Amaury, uniquement préoccupées par le soin maniaque du musicien à l’égard de sa garde robe. Dont il n’aurait même pas voulu confier le repassage de ses costumes à une chambrière.
Tu peux toujours courir, Zatopek ! et t’électrocuter des étincelles, Tesla ! hein ?
Dois-je commencer par le roman de Jean Echenoz, à lui consacré, ou me conseilleriez-vous une biographie mieux appropriée ?
Jazzi dit:
Commence par Echenoz et si le personnage te fascine toujours, lis la biographie de Marcel Marnat (Fayard, 1995). Et sa « Correspondanc, écrits et entretiens » (Le Passeur, 2018 – 1840 pages).
Ravel – Bolero
« Dansé » ici jusqu’à « l’apothéose » finale par Sergiu Celibidache en 1971 avec The Danish National Radio Symphony Orchestra
j’allais oublier :Roger Pic, de son vrai nom Roger Pinard (15 septembre 1920 – 3 décembre 20011), est un grand reporter, photographe, photojournaliste et cinéaste françaischez qui j’avais été invitée ,je ne sais plus par qui;
Il poursuit avec un succès mitigé ses activités de théâtre jusque dans les années 1950 avant de se tourner vers la photographie de spectacle. Il a ainsi couvert des spectacles de théâtre et de danse donnés dans des salles parisiennes (notamment le Théâtre des Nations, ou le Théâtre national populaire) des années 1950 aux années 1970. Il a vendu une partie de ses photographies, ainsi que les droits afférents, à la Bibliothèque nationale de France, qui les a en grande partie numérisées et mises en ligne sur Gallica en 20103.wiki
Le grand mystère de Ravel, que personne a résolu jusqu’à maintenant, c’est sa sexualité. Ou plutôt son apparente absence de sexualité.
1012
commentaires