de Pierre Assouline

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La République des livres
Esprit de Racine, es-tu là ?

Esprit de Racine, es-tu là ?

Cela faisait un certain temps que l’on n’avait entendu à l’issue d’une pièce un concert si dissonant d’applaudissements, d’éclats de rires et de huées. C’était hier soir à Paris, au théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt, pour Bérénice. Le pauvre Racine n’y était pour rien ; heureusement pour lui, il était absent, mais totalement. L’interprète quasi unique Isabelle Huppert non plus qui aurait pu le rejoindre au rang des victimes à ceci près qu’elle au moins était consentante. Romeo Castellucci, le metteur en scène et « concepteur » de ce spectacle créé le mois dernier à Montpellier, est le seul coupable et responsable. Du meilleur comme du pire. C’est à lui qu’il faut éventuellement en vouloir de nous avoir volé une heure et quarante minutes de notre vie.

Cinq actes par sa seule voix. Audacieux pari, ambitieux parti pris et pourquoi pas ? Sauf que le bout à bout de ces monologues ne permet absolument pas de savoir de quoi il en retourne, d’où elle vient, ce qu’elle veut eu juste et quels sont les enjeux. Plaignons les jeunes qui découvraient Béré hier soir. Ils seront dédommagés du voyage par la scénographie éblouissante ; pour un peu, aidée par la musique, elle envoûterait.

La Bérénice de Racine est une merveille sans égale. Je le dis au présent bien qu’elle soit de 1670. Inentamée par les âges, sa beauté résonne comme au premier jour. Encore faut-il l’entendre. Anticipant sur son inaudibilité, la direction du théâtre propose des casques pour les mal-entendants. La voix de la comédienne est amplifiée par un vocodeur, appareil analysant les composantes spectrales de la voix pour en produire un son synthétique ; mais comme elle se déploie de manière interrompue sur un tapis sonore assez envahissant de l’électroacousticien Scott Gibbons, « figure de proue du dark ambient et et de la micromusique« , cela aboutit à l’effet précisément recherché par Castellucci : le fameux « brouillard de mots » cher à Roland Barthes (voir son Sur Racine) chaque personnage évoluant dans un halo visuel et une bouillie sonore qui le rend indistinct. L’acoustique en est insupportable. Le fait est qu’avec ou sans casque, sans être bouchés à l’émeri, on n’y comprend rien. On glane bien des mots par-ci par-là, mais c’est un miracle si l’un des 1506 alexandrins nous parvient dans son intégralité. Un comble alors que si on est là, c’est avant tout pour le bonheur d’entendre la langue de Racine, d’écouter sa musique intérieure même si le force d’attraction d’Isabelle Huppert, « synecdoque de l’art du théâtre mondial (?)… actrice définitive (?)… chargée d’exprimer l’hardcore du théâtre » ( ?) selon le metteur en scène (il doit sacrément l’aimer), joue aussi. Même s’il est précisé qu’il s’agit d’une Bérénice « d’après Jean Racine », c’est dans ce spectacle que l’on a le plus de chance de le trouver absent.

Ce n’est pas la première fois que le metteur en scène italien fait un sort au théâtre classique. Plutôt que de servir les auteurs, il les met à son service, les instrumentalise en les asservissant à son projet esthétique jouant sur la provocation, l’outrance, l’intensité. Sachant que Romeo a l’habitude de castellucciser les œuvres (Jules César, Hamlet, Orestie, La Divine comédie) convoquant tous les arts et toutes les techniques loin de toute reconstitution historique, on ne s’attend pas à ce qu’il respecte Bérénice à la lettre. Même pas l’esprit, au moins ? C’est un revisiteur de chefs d’œuvre jugés assez inactuels pour être nos contemporains. De son propre aveu, le théâtre grec n’est pas sur sa table de chevet. Il n’en est pas moins curieux.

« Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,/ Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?/ Que le jour recommence et que le jour finisse,/ Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,/ Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?/ Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/ Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?/ Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts. »

S’il s’est emparé de Bérénice, alerté par l’urgence de donner à voir et à entendre une autre sensibilité, c’est dans la perspective de faire mieux que ses prédécesseurs, disons de Maurice Escande à Muriel Mayette en passant par Roger Planchon, Klaus Michaël Grüber, Lambert Wilson, Jean-Louis Martinelli, lesquels, selon lui, ont tous lamentablement échoué dans cette mission impossible. Alors quoi, échouer encore, échouer mieux ? Sur ce plan-là, c’est réussi. Il en fait une œuvre retenue, empêchée, bloquée, figée et… obscure tant il est convaincu que la fameuse clarté racinienne n’est pas celle que l’on croit : en vérité, elle pleine d’ombres ce que qu’accentue le filet tamisé tendu de haut en bas entre le public et la troupe. CQFD. Sans attendre la démonstration, au bout de dix minutes et régulièrement jusqu’à fin des spectateurs ont quitté la salle bondée.

Il pleut des dispositifs de partout, sonores ou plastiques. Des spectres, des revenants, des fantômes rôdent sur la scène. A un moment, on se félicite de voir enfin une pièce de théâtre où les comédiens ne se sent pas obligés de se balader dans le plus simple appareil. Las ! A mi-chemin du spectacle, alors que les sénateurs romains glabres et squelettiques vont et viennent torse nu, ne voilà-t-il pas qu’ils se mettent tous à poil, exhibant leurs attributs sans que l’on en devine la nécessité. Titus, empereur de Rome, et Antiochus, roi de Commagène, sont réduits au statut de figurants. Ils sont bien là sur scène mais n’ont pas la parole. Mais pourquoi le radiateur en majesté, instrument de la solitude ontologique de la comédienne ? Pourquoi la machine à laver (il y a bien un hublot mais rien ne s’y passe, comme sur la scène ) ? Et pourquoi la queue et les oreilles des sénateurs romains ? Bref, pourquoi le Brésil.

« Je l’aime, je le fuis; Titus m’aime, il me quitte » (acte V, scène VII)

La comédienne, au centre du chaos et du typhon, est parée avec un grand raffinement (les robes sont signées Iris van Herpen). Bien le moins pour du radical chic. Encore que rien n’est suspect comme ce qui se donne pour radical, adjectif dont le metteur en scène use et abuse dans sa présentation. Le tout manque de transcendance. Où est passée la tristesse majestueuse que Racine prêtait à la reine de Judée ? Qui ça ? Ah oui, on avait fini par l’oublier sous le déluge d’effets spéciaux, l’amoureuse de Titus que l’empereur renvoya de Rome inuitus inuitam, malgré lui et malgré elle et, avouons-le, malgré nous. De quel amour blessés nous mourûmes aux bords de la scène du Théâtre de la Ville, ô mânes de Sarah-Bernhardt, où nous fûmes laissés et même abandonnés au seuil d’un réel autrement plus tragique, celui du métropolitain.

A la fin, Bérénice s’en va croit-on, mais non, elle se retourne et, s’en prenant au public qui ne lui avait pourtant rien fait, lui hurle trois fois en pleine figure « Ne me regardez pas ! », son vocodeur achevant nos tympans une fois pour toutes, avant qu’une voix d’outre-tombe le répète à nouveau pour les mal-entendants. On se dit que c’est fini mais non, encore quelques effets stromboscopiques dans un déluge de sons. Pourquoi ? On ne le saura pas non plus. La pièce est à l’affiche à Paris jusqu’au 28 mars avant de partir en tournée à travers l’Europe. Après cette première performance de l’année olympique, on peut s’attendre à un dépôt de plainte du Racine club de France.

(Photos Alex Majoly et Jean-Michel Blasco)

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commentaires

1 012 Réponses pour Esprit de Racine, es-tu là ?

Pablo75 dit: à

V.Hugo n’est pas le seul qui déconne à propos d’un « grand ». « Ravel, prince des médiocres ».(Jean Cocteau).

Janssen J-J dit: à

@ De la robe mouillée au sorbet citron,
____
… Tiens, dirfil, vous me faites penser à cette théorie économique dite du « marché de citrons » dont je viens d’apprendre récemment, mais sur le tard, l’existence telle qu’elle fut postulée jadis par George Akerlof (1970) et resta en vogue assez longtemps, y compris dans les manuels de Raymond Barre. Akerlof expliqua les effets pervers d’une configuration de relation asymétrique entre offreurs et acheteurs d’un produit, liée à de fortes incertitudes d’informations fiables sur le produit offert. Genre : les acheteurs espèrent réduire leurs pertes en achetant une bagnole à bas prix sur l’avis de proches peu spécialisés, qu’ils croient être mieux informés qu’eux (le garagiste du coin), pour ne pas être déçus s’ils en arrivaient à découvrir s’être trompés sur sa médiocre qualité effective. Voilà ce qui expliquerait par exemple à son époque la persistance de différences de prix entre une bagnole neuve (satisfaisant pourtant à toutes les garanties assurantielles) et les bagnoles d’occasion recyclées, quand bien même eussent-elles été remises à neuf, été parfaitement entretenues ou auraient peu circulé. Une affaire problématique de « gestion de la confiance » dans une configuration d’échanges d’un marché légal, comme d’un marché marché illégal.
Je m’étonne qu’Etalii n’ait pas encore signalé cette théorie à la sapience de la RDL, et à DD en particulier, sauf erreur dmp.
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Market_for_Lemons
Bàv,

Samuel dit: à

Pourquoi la nuit est un jour aveugle ?

Janssen J-J dit: à

Pour récapituler l’affaire, disons qu’un « marché du citron » se caractérisait pour Akerlof par les 5 éléments suivants :
– Asymétrie de l’information : aucun acheteur ne peut évaluer avec précision la valeur d’un produit en l’examinant avant la vente et tous les vendeurs peuvent évaluer avec plus de précision la valeur d’un produit avant la vente.
– Le vendeur est incité à faire passer un produit de mauvaise qualité pour un produit de meilleure qualité.
– Les vendeurs ne disposent d’aucune technologie de divulgation crédible (les vendeurs qui possèdent une excellente voiture n’ont aucun moyen de la divulguer de manière crédible aux acheteurs).
– Soit il existe un continuum de qualités de vendeurs, soit le type de vendeur moyen est plutôt bas (les acheteurs sont suffisamment pessimistes quant à la qualité du vendeur).
– Absence d’assurances publiques efficaces en matière de qualité (par la réputation ou la réglementation et/ou de garanties efficaces)
———–

Janssen J-J dit: à

@ son apparente absence de sexualité.

Comme si l’asexualité de certaines personnes, célèbres ou anonymes était un mystère ! Pas vrai, D ?

rose dit: à

des mosquées

et alii dit: à

)
chambrière : Bâton au bout duquel est attachée une courroie ou une longe de cuir pour fouetter les chevaux dans un manège

renato dit: à

Le père de Ravel, ingénieur civil et inventeur suisse, a été un pionnier de l’industrie automobile. Il a inventé et conduit la voiture à vapeur à la fin des années 1860 ; mis au point un moteur à deux temps fonctionnant à l’acétylène ; construit la voiture de course qui pouvait atteindre une vitesse de 6 kilomètres à l’heure ; il construit aussi un véhicule capable d’effectuer un raid. Pendant la guerre franco-prussienne, le hangar où était entreposée la voiture fut enseveli sous les fortifications construites pour la défense de Paris, ce qui ruina Ravel. La passion de Maurice pour la précision est peut-être un héritage de son père.

Enfin, le surnom donné par Stravinsky au compositeur de Ma mère l’oye n’est pas tout à fait gratuit.

MC dit: à

On parlait je crois d’ Hugo et de Racine. Pas de Cocteau et de Ravel. MC

Janssen J-J dit: à

Épistémon eut la tête tranchée lors de la bataille de Pantagruel contre Loup-Garou et ses géants. Panurge sut remettre la tête en place et user d’un onguent qui redonnèrent vie à Épistémon. Il regrette d’avoir été si tôt ramené à la vie et ainsi d’être privé du spectacle de l’enfer.
Ce dernier raconte ce qu’il a vu en enfer. Les damnés ne sont pas si mal traités. Mais les grands personnages y sont occupés à des tâches secondaires. Cléopâtre vend des oignons, Alexandre le Grand y est cordonnier, Démosthène simple vigneron. Ulysse faucheur pour ne parler que des plus connus. L’enfer n’y est donc qu’un monde à l’envers. Le monde à l’envers est le mécanisme du carnaval. Le fou devient roi, le peuple y devient puissant. Ne faut-il pas en déduire que c’est lorsque Rabelais est le plus hors de l’ordinaire qu’il se veut le plus profond ? Ce serait probablement trop réducteur. Rabelais reprend ici le thème de la Nékyomancie de Lucien. Les hommes puissants sont de simples hommes éventuellement des esclaves. Philippe de Macédoine y répare de vieilles savates, et Passouline y prend Racine.

rose dit: à

Pablo 75

Alors que c’est: « Je veux, sans que la mort [6 syllabes – CÉSURE] ose me secourir [6 syllabes] ».
Non seulement ta nullité me stupéfie mais encore tu es un mec qui n’a jamais déclamé.
J’ai eu affaire au petit roquet comme toi qui se targuer de trouver leur prof incompétente : généralement, on reçoit les parents derrière et là, on n’est pas déçu du voyage

Où je réalise de toi, Pablo 75, que croyant tout savoir, tu ne sais rien. Pas grave pour moi qui m’emploie à descendre de mon échelle, mais quel camouflet pour toi !

J J-J dit: à

On peut toujours bifurquer sur les épices de Rabelais, car rien n’interdit à Cocteau de Ravéliser, ce me semble, c’est même le principe du jeu culturel quand on s’ennuie par temps de pluies.
LA Huppert et LA Bernhart. Et LA Magnani et La Callas ? un chien de ma chienne, oui…, mais quid Du kon de la Caste Tration, non ?

J J-J dit: à

rôz, faut pas trop lui iech dans les bottes à la fin de la journée. Elle a bien raison, même si on n’est pas là pour compter les points. Cesse de la tutoyer, d’abord, c’est une grande dame que TU lui arriveras jamais à la cheville. Et Toi, T’es rin qu’un petit péteux à la con. Depuis le temps que tout le monde TE le dit. T’as pas compris le film aux puces de montreuil avec chachale ou quoi ?
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

« Radical chic », ou de l’art conceptuel.
En tout cas, ce n’est pas une « petite robe noire ».

 » Les robes d’Iris van Herpen réinventent aujourd’hui le « mode d’habiter » un vêtement. Ses textiles deviennent innovants, hybrides, résultats d’impression 3D et de découpes laser ou bien encore des textiles connectés. En générant ces matériaux inédits et en employant ces textures révolutionnaires, Iris van Herpen définit, à la manière des bâtisseurs, des microarchitectures, mais, à leur différence, des microarchitectures en mouvement. Ses robes prennent vie dès la première action du corps dans l’espace, dans un ballet de textures et de matières, de frottements et de glissements, de couleurs et de transparences. »

https://madparis.fr/Expo_IrisvanHerpen

Pablo75 dit: à

On parlait je crois d’ Hugo et de Racine. Pas de Cocteau et de Ravel.
MC dit:

Moi j’ai entendu parler de Ravel. Demande à Jazzi.

J J-J dit: à

Vous nous faites désormais dans la promo du chiffon ma soeur ? Enfin, un retour à vos sources naturelles comme aurait dit MC, dans son fameux Petit Rappel à l’ordre du monde un temps déstabilisée par quelques bas-bleus. Ou quoi ? Bàv, guiliguili. Pouick,

J J-J dit: à

@ moi qui m’emploie à descendre de mon échelle
Faut dire que lui, l’est jamais monté bien haut du premier rolon, hein !

Marie Sasseur dit: à

« Vous nous faites désormais dans la promo du chiffon »
Castellucci fait dans la fast fashion.
Pour rhabiller Huppert voir E. Neuhoff.

Marie Sasseur dit: à

https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/03/20/berenice-la-reprouvee_376277_3208.html

« Deux mille ans plus tard, Bérénice demeure une oubliée de l’Histoire, sauf dans la version édulcorée, apolitique, des auteurs classiques. Elle a pourtant été reine, deux fois, elle a joué, au côté de son frère, le roi Agrippa II, un rôle majeur d’intermédiaire entre les Romains et les Juifs, et tenté d’éviter la guerre de Judée ; elle a organisé et aidé le couronnement de Vespasien, puis participé à la vie politique romaine, au côté de Titus ; elle a même, peut-être, failli réaliser son rêve d’un empire romain d’Orient. Oui, Bérénice, la grande amoureuse, était d’abord une politique, une femme de pouvoir, élevée, comme Cléopâtre, au milieu des intrigues de palais, dans une société où les femmes ne pouvaient gouverner que par procuration. Une ambitieuse ? Sans doute. Une traîtresse ? C’est moins clair. »

Vous pouvez aussi étudier la piste antisémite, pour Bérénice réprouvée, hypothèse qui a été explorée.

Bonsoir

Janssen J-J dit: à

etalii… Allez donc réviser vos cours de vieux français, ma grosse poule buante !
____________
chambrière \ʃɑ̃.bʁi.jɛʁ\ féminin
(Métier) (Vieilli) Servante, femme de chambre (pour un homme, on peut dire : chambrier, valet de chambre).
-< La maison se composait en outre d’un rustique valet de chambre qui avait nom Pierre, de Fanchette, la chambrière de miss Suzanne Temple ;[…]. — (Paul Féval, Jean Diable, tome 1, 1862, Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits », page 104)
-< Ses mains, assez fortes, étaient satinées et habiles, écartaient la chemise ou la chemisette avec une adresse de chambrière. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 128)
-< À peine Virginia avait-elle réintégré sa chambre, que la chambrière poussa son minois futé par l’entrebâillement de la porte. — (Jean Ray, Harry Dickson, L’Effroyable Fiancé, 1932)
-< Cet enfant naturel qu’il avait eu d’une chambrière (et qui d’ailleurs n’était peut-être pas de lui) avait facilité ses rapports conjugaux plutôt qu’il ne les avait dérangés. — (Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 335)

***Pas la peine de hennir, au bar Tabasse du coin… hein ! bien à vous, taxifolia… Inutile de répondre, la graine semée à tous vents suffit à l'érudition de l'herdélie. Chacun apporte sa besace aux sien.nes, et tant qu'on met des copiés/décolletés, ça craint rin…, même si c'est bin ianch, Tuwois !

Kilékon dit: à

Michel Chaillou… 3J.

J’ai lu et même connu ainsi que sa charmante épouse! 🙂

Marie Sasseur dit: à

Bérénice, 41 ans, Huppert , 70.
Même ça, c’est raté.

FL dit: à

Je me suis plongé dans le « blank verse » selon l’Oxford English Dictionary.

Je ne sais pas, M. Charoulet, si vous connaissez l’Oxford English Dictionary, mais si vous pratiquez l’anglais c’est un « must have ». C’est labyrinthique. C’est une merveille.

Donc d’après l’Oxford English Dictionary, le « blank verse » (non rimé donc) a été inventé par le Earl of Surrey (mort en 1547). Sous sa forme de pentamètre iambique. Fort prisé pour la poésie dramatique et épique. Et donc quand Shakespeare le reprend (avec quelle maestria !) c’est déjà une institution.

FL dit: à

« je les ai beaucoup aimés, lui et Michèle »

Ah ! j’ai un de ses volumes à la maison.

FL dit: à

Je note d’ailleurs que je me suis peut-être trompé sur le sens d’une remarque de M. Bloom. Il disait qu’on pouvait donner un sens personnel à « Ulysses ». Je répondais qu’il fallait pas aller trop loin.

Je pensais surtout à ces commentateurs qui veulent faire de Proust un antisémite, ou veulent voir dans le livre de Jonas une préfiguration du Christ aux enfers.

Mais M. Bloom voulait peut-être dire qu’on peut avoir ses propres associations d’idées, en étant bien conscient qu’elles sont personnelles, et sans vouloir en faire « le » sens du texte.

A cela je n’ai rien à redire. Je fais pareil.

Pablo75 dit: à

Alors que c’est: « Je veux, sans que la mort [6 syllabes – CÉSURE] ose me secourir [6 syllabes] ».
Non seulement ta nullité me stupéfie mais encore tu es un mec qui n’a jamais déclamé.
rose dit:

Si tu continues à nier que dans l’alexandrin « Je veux, sans que la mort ose me secourir» la césure se trouve entre « mort » et « ose », c’est que, en plus d’exhiber ton ignorance dans ce thème avec un entêtement de mule, tu es devenu folle (de rage).

Il ne s’agit pas de me croire moi, mais de consulter les spécialistes:

« La place de la césure est fixe : dans l’alexandrin, elle délimite deux hémistiches ou sous-vers de même longueur, soit six syllabes : Je suis romaine, hélas, // puisque mon époux l’est. (Pierre Corneille, Horace, 1re édition). »

Ce qui est ahurissant c’est qu’une prof de français, après 40 ans d’enseignement, arrive à écrire des énormités comme celle-ci:

« Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?/
[…]
/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/
Deux césures au bout de deux syllabes, marquées par une virgule. »

Ou à parler de la « nullité » et de l’ignorance de celui qui écrit:

« Un ennéasyllabe ne peut pas avoir de césure, parce qu’il est trop court. Et jamais une césure divise 2 syllabes de 7 (trop dissymétrique). Les césures en français divisent 6 + 6 (dans l’alexandrin) ou 4 + 6 (dans le décasyllabe). »

Ce qui est étrange c’est que des gens compétents dans la matière comme MC ou Rosanette, ne veuillent pas te contredire.

rose dit: à

Bàv, êtes-vous J.L., finalement bienveillant.
Euh, non.

À mes yeux, le meilleur ds ce papier de Passou est la queue et les oreilles.
Coup d’oeil/ clin d’oeil discret à la tauromachie pour des individus qui eussent pu se contenter de leurs pas de sénateurs.
Mais non, toujours plus, toujours pire.

rose dit: à

Et je ne suis pas folle, et je ne suis pas enragée : ne ferais-tu pas ton portrait là Pablo 75 ?
Or, pour moi, le bordel conduit direct à la merde.
Si toi à l’orgasme, sans moi.
Je suis absente.

et alii dit: à

d’une certaine façon Martha Bernays est aussi une
Bérénice
(martha Best la femme de FREUD

et alii dit: à

Sans contester la pertinence de la lecture sacrée des tragédies raciniennes (à l’exemple de Chateaubriand et sa « Phèdre chrétienne »), ni celle de la lectio moralis qui envisage l’œuvre comme un enseignement moral déguisé sous une fable, le critique entend investir un autre « niveau » d’interprétation allégorique et découvrir dans le texte racinien, plus encore que la présence d’un « sens caché », celle de son auteur même et de ses choix dramaturgiques : « Dans le nœud de ses tragédies, [Racine] chiffra un conflit de styles dont les actes successifs élaborent la solution ou dénouement spéculatif sous le voile de l’intrigue » . Le déroulement de la fable réfléchirait en somme un cheminement théorique dont Racine serait tout à la fois auteur et acteur.
INLa Tragédie spéculative de Racine
Jean-Christophe Cavallin
https://www.nonfiction.fr/article-7232-dun-art-poetique-racinien.htm

et alii dit: à

A PROPOS DE BERENICE? , selon Cavallin,de il s’agit pour Racine de « faire quelque chose de rien », et de réduire la tragédie « à son plus simple appareil » ,et . l’on retrouve le billet »les comédiens ne se sent pas obligés de se balader dans le plus simple appareil. »

J J-J dit: à

@ mais dites-nous qui est ce kilekon si c pas langoncet ou wilboquet, r^^z, ceti vous ?

@ PW ? le piano solo prodigue et dilapidateur de fortune ? Je sens qu’on va repartir sur un débat sur thomas Bernhardt en pauledelie, à défaut de sarah… et s’éloigner encore d’Hugo von Ravelstein ou Hofsmanthal… que sais-je . et MC va encore nous faire un foin, pourra plus en placer une sur Béré… Go… voy ! heinj – ninja ?
Quelqu’un a t il icite pratiqué ce Japonais inventeur des mangas, qui vient de trépasser au point de provoquer un deuil mondial ?
Pmp, je sais pas trop quoi en penser…, je ne l’ai jamais rencontré, à la différence d’Haruki Murakami.? On m’a dit que j’étais haz bine… je vis avec le club des boulistes Tamaloù, et on ne revient pas en arrière… Bàv,

Jazzi dit: à

Merci pour le lien Chailloux, JJJ.
Très intéressant !

J J-J dit: à

@ frère de Ludwig
son neveu, plutôt, non ? Paul…

renato dit: à

Non.
Paul est le fils de l’industriel Karl Wittgenstein et d’une mère mélomane, Leopoldine. Son frère, le futur philosophe Ludwig Wittgenstein, naît deux ans plus tard et sera également épris de musique. Les parents Wittgenstein, mécènes, reçoivent régulièrement la visite des figures culturelles d’alors : Johannes Brahms, Gustav Mahler et Richard Strauss, avec lequel le jeune Paul joue en duo.
wiki

Jazzi dit: à

Merci, Pablo75, pour tes conseils sur Ravel.

rose dit: à

L’Enfer, c’est pour les Autres.

J J-J dit: à

Je demande à la sagacité d’un Paul Edel de nous expliquer pourquoi TB aurait intitulé son roman « le neveu de Wittgenstein », alors que la fiche wiki ne mentionne qu’un frère Paul à Ludwig, et un vague cousin, du même prénom. En aucun cas, un « neveu »… M’aurait-on abusé ?
————–
Karl et Léopoldine ont neuf enfants — quatre filles : Margarethe (dite Gretl), Hermine, Hélène, et une quatrième fille Dora mort-née ; cinq garçons : Johannes (Hans), Kurt, Rudolf (Rudi), Paul, et Ludwig, le benjamin.

Karl Wittgenstein (1848–1913), capitaine d’industrie, père de :
Margarethe Stonborough-Wittgenstein (1882–1958), mécène,
Paul Wittgenstein (1887–1961), pianiste, dédicataire du Concerto pour la main gauche de Maurice Ravel et du Concerto pour piano nº 4 de Prokofiev,
Ludwig Wittgenstein (1889–1951), philosophe et logicien.
Paul Wittgenstein (1907–1979), philosophe, cousin des précédents, héros du roman Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard.

J’en suis tout mêlé… Ou alors…, le fils du frère de Karl… Mais quel était son nom, au juste ? Merci lcé,

renato dit: à

Si vous n’y prêtez pas attention, vous devenez votre propre enfer.

Jean Langoncet dit: à

@Bàv, êtes-vous J.L., finalement bienveillant

Du point de vue des déambulations capitales, les situationnistes formaient une élite … Les gros nazes qui subsistent se résument à la figure dictatoriale du bon client des IA ; renato, typiquement …

Jean Langoncet dit: à

@Du point de vue des déambulations capitales, les situationnistes formaient une élite …

… et peut-être les lettristes avant eux

Samuel dit: à

Pourquoi une vie sans livres est une vie sans vie selon Naguib Mahfouz ?

Suzy dit: à

Pas mieux pour Deux mille vingt-trois, spectacle de Maguy Marin, qui a vu un grand nombre de spectateurs quitter Les Abbesses, autre site du Théâtre de la Ville.
Au-delà de la déception face à la dérive de cette chorégraphe prestigieuse, il est sidérant de voir produit un grand n’importe quoi de cette envergure. Un spectacle s’apprécie sur le fond et la forme. Le
fond ne se discute pas, mais la forme est supposée servir le fond. Il s’agit ici d’une logorrhée d’un simplisme indigne, dans une ambiance agressive à tous les niveaux : la vue, l’ouïe, l’intelligence et l’esprit.
Où est passé l’art, où se cache l’imaginaire ? Comment peut-on cautionner une ineptie de cette ampleur, digne d’un enfant ayant mal digéré la conversation entendue à la table familiale. C’est une insulte au public supposé ouvert et cultivé.

renato dit: à

Paul Wittgenstein n’aimait pas le concert de Prokofiev et il ne l’a jamais joué en public, par ailleurs il jouait à sa manière celui de Ravel aussi, ce qui créa une situation conflictuelle. Ravel entra en conflit avec Toscanini aussi, ce fut pour le Bolero, car lors d’un concert en 1930, AT dirigea l’œuvre en accélérant progressivement le tempo, alors que la partition précise qu’il doit rester immuable.

et alii dit: à

statut de figurants. Ils sont bien là sur scène mais n’ont pas la parole. Mais pourquoi le radiateur en majesté, instrument de la solitude ontologique de la comédienne ? Pourquoi la machine à laver (il y a bien un hublot mais rien ne s’y passe, comme sur la scène ) ? Et pourquoi la queue et les oreilles des sénateurs romains ?
d’une certaine façon, nous sommes sur cette scène
dans et à cause de notre solitude, notre nudité ,qui est celle de notre temps

J J-J dit: à

Mais qu’avez-vous donc à vous enfoncer tous les trois, langoncet, maestri et bloom, alors que vous êtes si intelligents, cultivés et si subtils dans vos champs de compétences respectifs, à la différence des closer, charoulet, D., MC et autres P75 de la fachosphère habituelle ?

@ Kilekon ?…, c’était sans doute pour mieux vous démarquer de rosanette, qu’on s’imagine, peut-être un masque familial pour berner la fratrie et la juge des tutelles ?

@ Quant à FL, pkoi pas bolibongo ?… [« M. Bloom voulait peut-être dire qu’on peut avoir ses propres associations d’idées, en étant bien conscient qu’elles sont personnelles, et sans vouloir en faire «le» sens du texte, ni les imposer aux autres »}… Bien vu !

Bàv,

Jazzi dit: à

Devoir surprise : commentez cette assertion de Jack London :

« La fonction propre de l’homme est de vivre, non d’exister. »

Pablo75 dit: à

Paul Wittgenstein a commandé des oeuvres pour la main gauche non seulement à Ravel ou à Prokofiev, mais aussi à Britten, Hindemith, Korngold, Godowsky, Richard Strauss et bien d’autres.

Il refusa de jouer certaines, comme le concerto pour piano de Prokofiev (le nº 4) et celui de Hindemith (opus 29).

Prokofiev: piano concerto no. 4
Vladimir Ashkenazy – piano, with London Symphony Orchestra conducted by André Previn (1975).

https://www.youtube.com/watch?v=mpCo2No9BVA

rose dit: à

Ils se sauvent, tous, et ils ont raison : ils se sauvent au propre et au figuré.
https://www.lefigaro.fr/bordeaux/fiston-reviens-je-t-aime-comme-tu-es-une-semaine-apres-la-disparition-de-leur-fils-ses-parents-lui-adressent-une-video-20240308
Pour ceux et celles qui ne se font pas violer, ni découper en tranches, fuyez mes bébés. Une des bonnes adresses est Buenos Aires, pas loin du stade des bébés où Maradonna a fait ses passes. Puerto Santa Cruz où vous côtoierez la plus belle colonie de manchots au monde.

On ne revient jamais en arrière, dieu merci, alleluyah amen.
La césure se fait où il y a une pause rythmique et elle favorise la déclamation. Il n’y a pas d’automatisme six/six avec césure à l’hémistiche. D’ailleurs, c’est le poète qui décide. Pas le simple péquenot.
Lorsque l’on écoute et reçoit les parents, nous les profs, parents qui n’ont rien à foutre dans les lieux d’enseignement, qu’ils fassent leur taf d’éducateurs, on a un regain extraordinaire de patience, de compassion et surtout de patience envers l’agité du bocal qui a son orgasme en foutant le bordel en cours.
En lycée agricole, il sera au cul des vaches, cela lui éclaircira les idées. J’en ai connu un -sans doute de la DAASS, heu-reux au cul des vaches, comme personne.

rose dit: à

Organisation secrète. Hier matin, avais un mal fou à émerger à cause de comment, cette brutalité infâme a été vidée la maison de Michel, notre poète.
Maÿa est venue, nous avons ri, pour le furieusement amoureux, c’est du Shakespeare ou bien Macbeth, ou bien Le roi Lear. Et autour de un puis deux cafés et d’un thé noir pour moi, nous avons parlé littérature, poésie, philosophie, sexualité, âge adulte, nous y sommes toutes les deux, mari, drague, rupture amoureuse et Tutti quantité, dans la joie et la bonne humeur. J’ai beaucoup exprimé de moi, et lui ai dit ce qui avait été essentiel pour ma mère au bout de soixante quatre ans de mariage avec mon père. Elle m’a dit pour sa sœur aînée avant sa mort, il y a deux ans.
Nous devons être de la même organisation secrète puisque tout a coulé de source.
En passant, elle m’a signalé la compréhension des hommes concernant les femmes puisqu’ils ne sont pas compliqués. J’ai surenchéri : « oui, ils sont sommaires ».

Lâchez-moi : j’ai ma vie, elle me convient grave !
J’aborde calmement le chapitre cinq de La montagne magique, je tiens le coup. Hans est prolongé pour une fièvre à 37°6 et un rhume.
Il ne doit pas avoir de fort intérieur, le pauvreté. Et son intérêt pour Mme Chauchat semble maladif. Comme le jeune homme qui ramasse le mouchoir de Baptiste de Mme De Rénal.
Je crains pour sa santé à long terme, et cette dilatation du temps atteint déjà, fin du chapitre quatre, des dimensions inqui-é-tantes.

rose dit: à

à cause de comment, cette brutalité infâme, a été vidée la maison

La virgule a son importance.
Bien sûr la pause ne se fait pas après coeur, mais après la virgule qui suit les deux premières syllabes. Déclamez dans votre salle de bains, et vous aurez une maigre chance de comprendre l’alexandrin.
Quand même, écrire un livre où règne la virgule et son commensal, le point virgule, ou son vassal peut-être, et ne rien y comprendre, autant ne pas faire d’études et se pendre aux pis des vaches (quatre, sauf erreur d’anatomie, lait cru,/entier assuré). Il y a pis.

rose dit: à

Voilà. Bon dimanche. Nous avons dépassé la mi-carême jeudi dernier, le 7 mars. Hier, pour fêter cela, ai mangé un risotto italien aux artichauts avec trois coquilles saint jacques. Et on continue, rose et moi-même, haut les cœurs !

rose dit: à

tutti quanti.
Vrai que c’est une quantité, dear correcteur automatique.

rose dit: à

Le pauvre.
Ou le pauvret, au choix.

rose dit: à

M’aurait-on abusé ?

Vous n’êtes pas responsable.
Construisez votre confiance en soi.
Renforcez votre for intérieur.

rose dit: à

Karl Wittgenstein (1848–1913), capitaine d’industrie, père de :
Margarethe Stonborough-Wittgenstein (1882–1958), mécène,
Paul Wittgenstein (1887–1961), pianiste, dédicataire du Concerto pour la main gauche de Maurice Ravel et du Concerto pour piano nº 4 de Prokofiev,
Ludwig Wittgenstein (1889–1951), philosophe et logicien.
Paul Wittgenstein (1907–1979), philosophe, cousin des précédents, héros du roman Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard.

Et Léopoldine, quid ?

rose dit: à

Presses Universitaires de Provence
« La cesure est un point de repère sensible à l’oreille et situe à l’intérieur du vers. Selon la longueur du mètre, elle comporte un nombre plus ou moins grand de syllabes avant elle et les groupe sous son accent; elle est suivie d’autres syllabes, qui sont également en nombre déterminé et qui se rassemblent sous l’accent de la rime. Il n’y a qu’une césure par vers, comme aussi bien il n’y a qu’une rime. Telle est la règle de la versification française à l’origine ; elle est absolue et sans exception.[…] »

À l’oreille. D’où l’intérêt de la déclamation.

Marie Sasseur dit: à

Viens voir les comediens.

« Jean Racine : Bérénice (La Comédie-Française / France Culture). Portrait de Jean Racine par François de Troy. Une création France Culture et La Comédie-Française. Enregistrement en public de “Bérénice” de Racine, avec les comédiens de la troupe de la Comédie-Française, le mardi 31 octobre 2017 au Studio 104 de la Maison de la Radio. Diffusion sur France Culture le 03 février 2019. »

https://youtu.be/UP1Ivs5dea4?feature=shared

Marie Sasseur dit: à

De la mécanique à mécaniciens.

Presses universitaires

Le vers de Racine

Par Jean-Michel GOUVARD, «Le vers de Racine», La Licorne [En ligne], Vers et déclamation, Racine poète, 1999

https://licorne.edel.univ-poitiers.fr/index.php?id=4375

« Les métriciens contemporains ont aujourd’hui abandonné l’idée qu’une analyse métrique consistait à attribuer à chaque vers d’un corpus une scansion à peu près concordante avec le rythme de ce vers. Cette assertion, avancée sans précaution au début d’un exposé sur le sujet, pourrait apparaître comme un postulat. Les paragraphes qui suivent chercheront au contraire à expliciter pour quelles raisons le mètre n’est plus associé systématiquement à la prosodie de la phrase, et les conséquences qui en découlent sur le plan strictement métrique, aussi bien pour l’alexandrin que pour les autres vers. Dans un premier temps, nous montrerons qu’un certain nombre de configurations linguistiques peu susceptibles de recevoir une accentuation n’apparaissent jamais en fin d’hémistiche dans l’alexandrin racinien (§ 1).(…) »

Janssen J-J dit: à

@ La fonction propre de l’homme est de vivre, non d’exister

C’est ce qu’on se dit quand on mesure le témoignage en enfer de cet intérimaire qui débitait à longueur de journée de la poiscaille, empilait des crustacés, découpait des tonnes de morceaux de porcs, le travailleur social reconverti Joseph Ponthus pour gagner sa croûte. Il avait encore une pensée qui s’envolait du côté de la grande Boucherie du chemin des dames, et encore le temps d’observer et de regarder son monde à travers son usine. Il en est mort aujourd’hui. Ayant laissé une des traces les plus impressionnantes du vécu d’un jeune sous prolétaire au 21e s. encore assez lucide pour vouloir exister.
Je n’avais pas eu le temps de saluer sa mémoire ni présenter mes condoléances à son « épouse », à cause du covid. De la rage et de l’apaisement, toute honte bue en nos terreurs les plus intimes, notre petitesse à côté d’une telle noblesse dans la généreuse beauté de ce jet d’écriture.
(JE/10.3.24_8.11 – A la ligne, feuillets d’usine)

Marie Sasseur dit: à

Ces grands vers héroïques à longueur monotone,
Leur pauvreté du sens enrichie d’imparfait,
Bercent l’auditeur dans une langueur atone,
Pratiquant la césure il s’endort, satisfait.

J J-J dit: à

Donc, je renforce mon forT intérieur…
Et parmi le tombereau des liens posés sur son établii, il y a cette itw de Max Brod en 1968, sur K. Incroyablement émouvantes ces 21 minutes, dans la même foulée. Merci d’exister parfois, taxifolia, faites comme si je n’étais qu’un de vos rêves utiles en passant…
Bàv,

closer dit: à

Le pauvre monsieur Charoulet va s’étrangler quand il verra que JJJ le place dans la fachosphère, lui qui passe son temps à dénoncer l’extrême droite!
JJJ se démasque: il pense que tout ce qui n’est pas à gauche est fasciste…comme au bon vieux temps.

J J-J dit: à

Très fort ce chatgpt, l’a tout assimilé de la rhétorique ugolienne, on se croirait en terre des châtiments sous les pont de Paris, MS.
Que vous est-il arrivé récemment ? On vous reconnait plus. L’amour physique à vous révélé par un vrai homme, enfin là, broutant sous vos jupes d’issé miyaké, peut-être ?

BF (la chatte, j’ai pété) 🙂
-> les flics ont des puces
-> Merci à Dieu d’avoir créé Marx

renato dit: à

« La fonction propre de l’homme est de vivre, non d’exister »

Me revient à la mémoire Oscar Wilde : « Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d’exister. »

J J-J dit: à

@ mais mon bellamy, le pauvre charoulet en a vu bin d’autres !… Il fera comme tout le monde et vous-même, finissant bin par se convertir à la droite extrême, plutôt que d’aller se frotter à la gauche mollassonne. Même pas peur ! Bàv,

Ⓓ. dit: à

Aujourd’hui je vais me faire des endives brlaisées à la mode de Chaville.

Ⓓ. dit: à

Quand je jardine dans ma propriété de Chaville, derrière la haie j’entends parfois les gens passer conversant à deux ou trois ou bien au téléphone. Ils oublient qu’on peut facilement les entendre.
Et ce que j’entends est assez pitoyable, dans la grande majorité des cas. Il faut bien reconnaître que bon nombre de gens du 92 sont d’une vulgarité et surtout d’une matérialité effrayantes. Il y aurait de quoi devenir misanthrope que d’entendre ça toute la journée.

Ⓓ. dit: à

Il y a une sorte de bêtise heureuse vide de tout esprit et de toute générosité chez ces gens qui causent derrière ma haie.
A Paris, ce n’était pas mieux mais différent. On sentait plus l’expression de la frustration d’être parisien, plus le boboïsme délirant, et on entendait plus aussi la racaille désœuvrée et grossière, potentiellement dangereuse, que je n’ai plus du tout ici. Mais c’était moins triste.

Ⓓ. dit: à

La conversation à Aurillac est si différente, tellement plus décontractée tout en pouvant être élevée, plus élégante et généreuse. Et beaucoup moins de téléphones. Franchement les gens du 92 auraient beaucoup de choses à apprendre ou à réapprendre de ceux du Cantal.

D. dit: à

Voys créchez où, voys Sasseur, ar curiosité et si ce n’est pas trop indiscret ?

Marie Sasseur dit: à

Nothing personal.

closer dit: à

« Quand je jardine dans ma propriété de Chaville, derrière la haie j’entends parfois les gens passer, conversant à deux ou trois… »

Beau début de roman, D; ça vaut « Longtemps, etc ».
Vous regrettez votre déménagement?

Bloom dit: à

Le Julius Cesar de WS aurait sû s’intituler Brutus, tant celui-ci y occpue une place centrale, dans l’intrigue et dans l’économie poétique de la pièce.
Que nous dit le fait que nombre des plus grands moments shakespeariens soient le fait de « villains », de méchants, de scélérats?
Iago bien plus flamboyant qu’Othello, Edmund surpassant de mille coudées Edgar, Aaron le Maure déclamant son amour du Mal à l’orée du supplice (Si dans toute ma vie j’ai fait une seulle bonne action/ Je m’en repens du fond de mon âme), Macbeth et sa Lady éclaboussant de sang et de leur classe une pièce composée de personnages mineurs, Caliban rivalisant de créativité langagière avec le mage Prospero.
Rien d’axiomatique dans tout cela, juste une tendance qui stimule l’esprit critique.
Encore une demi-douzaine de pièces et j’aurai lu l’intégralité de l’oeuvre. Les comédies sont plus attrayantes sur scène qu’à la lecture, les Histories, Roman plays & Tragedies restent indépassables, les poèmes répétitifs, surtout les Sonnets, parcourus par les thèmes du passage inexorable du temps et de l’éphémère des beautés du monde sublunaire…Un monde sans dieu.

closer dit: à

Dis moi si je me trompe, JB, mais je comprends que tout ce qui est interdit pendant la journée est autorisé après le coucher du soleil ?

closer dit: à

Tout à fait d’accord sur Jules César, Macbeth et Othello. J’ai vu cette dernière dans une version de la BBC des années 80. Franchement je n’aime pas cette pièce dans laquelle un monomaniaque met un bon quart d’heure à tuer sa femme à la fin.
J’ai planifié une lecture intégrale de WS pour l’été prochain dans la traduction de FVH…

Bloom dit: à

Merci à Dieu d’avoir créé Marx

Et Engels, 3J, et Mary Burns, qui l’a déniaisé dans tous les sens du terme.
Burns est un nom irlandais, anglicisation de Ó Broin, descendant de Bran.
« La Situation de la classe ouvrière en Angleterre en 1844 », est LE livre de sociologie du siècle victorien. Vient ensuite Charles Booth & son Life and Labour of the People.

Jazzi dit: à

La nuit tombée, ni vu ni connu, closer.

Moliéresque ou tartuffien !

renato dit: à

Ces Australiens sont des Sudafricains, il me semble.

Jazzi dit: à

Oui, renato.
Pas encore pris mon second café !

Bloom dit: à

Il faut voir l’Othello d’Orson Welles, closer, avec ce début hiératique où Micheál MacLiammóir / Iago est trimbalé le long des remparts dans une cage avant d’être exécuté.
L’Anthony Hopkins de la version de la Beeb n’est pas un aussi bon Othello que Welles; in fine, la pièce ne vaut que par le personnage de Iago, double du Maure, hypostase du Mal et du « ketman » (dissimulation), comme l’étudie si brillamment Czesław Miłosz dans La Pensée captive…
Je fais toujours remarquer que Iago dit « I am no WHAT I am », et non « I am not WHO I am », (‘ce que je suis’, et non ‘celui que je suis’) avec ce que cela implique en termes de départ entre fonction sociale (enseigne d’Othello) et caractère (scélérat qui s’assume comme tel, à l’instar de Aaron, création antérieure).

François-Victor a fait un excellent travail. Quelle famille ! Exilés sur leurs cailloux anglo-normands, le père écrit ou termine des textes intemporels comme Les Contemplations, La Légende des siècles, Les Misérables, ou encore Les Travailleurs de la mer, tandis que le fils traduit l’oeuvre dramatique Shakespeare en intégralité. Par peur d’être envahi par l’ennui, probablement.
Les salisseurs professionnels peuvent s’aligner, ils n’ont rien à montrer sinon leur ineptitude.

Jazzi dit: à

« Par peur d’être envahi par l’ennui »

Et le soir, ils faisaient tourner les tables !

Kilékon dit: à

@ mais dites-nous qui est ce kilekon

il vient de prendre un second café! 🙂

Michel Chaillou, ami de Jean-Loup Trassard.. 🙂

et alii dit: à

« I am no WHAT I am », et non « I am not WHO I am », (‘ce que je suis’, et non ‘celui que je suis’)
votre distinction,Bloom, me fait penser à la traduction si commentée de [Chaque traduction du « Ehieh Acher Ehieh » biblique (Ex (3,14)), en hébreu « אהיה אשר אהיה »

et alii dit: à

– I am that I am (King James)
qu’on voie bien que la question pour exode ne porte pas seulement sur le verbe (temps)

MC dit: à

De 1853 a 1855 seulement , Jazzi. Ce que vous appelez Fachosphere s’appelait naguere Gaullisme. Vous savez ce que c’est, je suppose , JJJ? Aujourd’hui , on fait du Jean Monnet. Sans commentaires. Pour la Du Parc et sa participation à l’Affaire des Poisons, Raymond Lebegue a posé la question qui tue; que penser d’un homme qui s’´enferme avec sa maitresse alors qu’elle agonise ? Ne soyons pas trop méchants, il est déjà bien que Marie Sasseur nous ait déterré Funck-Brentano, et son érudition Fallieresque ou sommeille tant de fatras! . MC

Bloom dit: à

Et alii, pas d’essence divine indéfinissable chez Shakespeare, juste de l’existence en action, un vaste désordre, politique, passionnel, etc, prélude à un retour à l’ordre. Quitte à donner le pouvoir à ses ennemis, comme dans Hamlet, où c’est Fortinbras, opposant historique, qui rafle ma mise.

J’ai oublié de citer Richard III tout à l’heure, l’archi-scélérat quasi caricatural.

« Ma conscience parle mille et une langues différentes,
Et chaque langue raconte mille et une histoires différentes,
Et chacune de ces histoires fait de moi un scélérat. »

et alii dit: à

marx
une lettre d’un traducteur sur mediapart écrit:
Dans le contexte géopolitique tendu d’aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de penser à la phrase de Marx : « l’histoire se répète toujours, d’abord comme tragédie, puis comme farce ». Les danois eux, ont un proverbe plus grinçant: « l’erreur est humaine, mais quand elle se répète, c’est de la bêtise ».

J J-J dit: à

@ Vous savez ce que c’est, je suppose, JJJ ?

Elles ont bon dos, les deux gaulées, hein !…
Eric et Marion, on y vient pas à pas… La preuve : MC et MS se rapprochent de plus en plus sur le PLM, vont finir par se conjoindre à Lyon. C merveilleux, les racines souterraines qui se solidarisent à la fin… Il faut les laisser nuitamment s’enlacer (sans lacets, sans lasser). Wouarf.

et alii dit: à

ce traducteur sur mediapart: (spécialité: Groenland, neutralité suédoise), ancien enseignant Sorbonne.

et alii dit: à

c’est vrai je devrai dire son nom ,(à ce traducteur du nord )sur sa lettre

et alii dit: à

excuses:il s’agit de jacques Privat

J J-J dit: à

Bon, je sors aller m’acheter mes trois dz d’huîtres du coin comme chaque dimanche matin…
Des endives braisées à la mode de Chachaville, non mais tu plaisantes ! Et pkoi pas à la mode d’Aurillac, faudrait savoir où on veut vivre pour manger, comme disait Wildoscar… Hum. Nothing personal. OK, dear, you’re right, personnaly, I know, I am not WHO I am, thank’s for a folk !

Marie Sasseur dit: à

Le vieux perruqué moche et méchant, c’est beaucoup d’effet de manches et du vent.

Il a lancé une opa sur Racine ? Heureusement qu’il y a des spécialistes dignes de ce ce nom, et pas des imposteurs.

Marie Sasseur dit: à

En outre les trois petites crottes laissées sur ce fil par le vieux moche et méchant sont absolument ridicules.

J J-J dit: à

tais-toi ma gaupe, on sent bien que t’y crois pu…

J J-J dit: à

@ jzmn, confirmez-vous pour Kilekon, avec vos 2 tasses de coffee matinales pour y voir un brin plus clair ?
no-replay, pliz, seriez obligé de prend’un nouveau chedlyk!
Bàv, mes huîtres sont prêtes. A la bonne vôtre !

renato dit: à

« Il n’était jamais arrivé, en un siècle de guerres mondiales et autres, que l’appel à la paix d’un pape ne s’adresse qu’à une seule des parties en présence, sans même mentionner l’autre. En choisissant de façon scélérate et impardonnable de s’adresser à la victime et non à l’agresseur. En demandant à la victime de se rendre à son destin « inexorable » de victime pour sauver des vies. Bénir en fait le mécanisme à la base de tout chantage mafieux : le plus faible cède au plus fort s’il ne veut pas avoir d’ennuis plus graves. Paul VI s’adresse aux Brigades Rouges : « Je vous écris, hommes des Brigades Rouges : rendez l’honorable Aldo Moro à la liberté, à sa famille, à la vie civile ».
Jean-Paul II a jeté l’anathème sur la mafia sicilienne : « Ce peuple, le peuple sicilien, si attaché à la vie, un peuple qui aime la vie, qui donne la vie, ne peut pas toujours vivre sous la pression d’une civilisation opposée, d’une civilisation de la mort. Ce qu’il faut ici, c’est une civilisation de la vie ! Au nom de ce Christ crucifié et ressuscité, de ce Christ qui est la vie, le chemin, la vérité et la vie, je dis aux responsables : convertissez-vous ! Le jugement de Dieu viendra une fois ! ».
Le pape François renverse la perspective éthique qui consiste à demander au tortionnaire de cesser d’être un tortionnaire, à l’envahisseur criminel de cesser ses intentions criminelles.
Mais ce qui est vraiment insupportable dans les propos du pape, une faute indélébile qu’aucun normalisateur du lendemain ne pourra effacer, c’est l’accusation implicite que la victime qui ne se rend pas porte la responsabilité des morts passés, présents et futurs. Voilà une déclaration digne du plus sournois des propagandistes russes. Et juste à temps, en fait, est venue la bénédiction de Travaglio [journaliste prorusse] pour les mots de Bergoglio. Tout se tient.
»

https://x.com/partigggiano/status/1766764671221018817?s=20

closer dit: à

François est argentin, il doit partager l’anti américanisme viscéral des latinos…
Forcément « les ennemis de mes ennemis, etc… »

Jazzi dit: à

Le léZard ne recommande pas seulement aux profs cet haletant film sociétal allemand, nommé aux Oscars, sur les problèmes d’éducation nationale, microcosme de nos sociétés…

renato dit: à

« François est argentin, etc. »
Je crois plutôt que le pouvoir lui a fait fondre le moteur, et il a perdu les repères du christianisme.

MC dit: à

Parce que Raymond Picard est un imposteur,Marie Sasseur? Voilà autre chose, et pas des mieux inspirées…. MC

MC dit: à

Renato. Je partage votre avis sur. François l’ Argentin, MC

Marie Sasseur dit: à

Le vieux MaCaque a des hallucinations.
Commence à me gaver sévère ce connard.
Qu’il reprenne les liens que j’ai postés.

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas où R’né va chercher ses infos complotistes, mais enfin aux actus, le pape appelle à négocier, ce qui serait un acte de courage.
Ben oui.

Marie Sasseur dit: à

« Parce que Raymond Picard est un imposteur,Marie Sasseur?  »

où ce vieux MaCaque a t il halluciné ça.
Complètement cinglé, allez à la niche.

Clopine dit: à

Bon, ben moi j’ai toujours préféré Andromaque à Bérénice. Si on peut se permettre de le dire.

Janssen J-J dit: à

la criminologie positiviste française voire mondiale avait subi une inflexion significative dans les années 70 quand l’Egyptien Ezzat Abdel Fattah inaugura un courant de recherhes qui n’allait plus tarir, celui qu’on allait appeler la victimologie quantitative. Avec son bouquin inaugural encore encore fortement mâtiné de psychologisme sommaire face au duo pénal classique le criminel (qui n’intéressait que les spécialistes) ET sa victime (qui ne souciait pas grand monde) : »la victime est-elle coupable », allait changer la focale d’une irréversible manière…
https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/2010-v43-n2-crimino1512856/1001770ar/
Pas étonnant que ces concepts de victimisation (quali/quanti) » aient colonisé toutes les sciences humaines =, jusque et y compris la géopolitique mondiale actuelle, au sein d’une Eglise judéo chrétienne de plus en plus sensible à la relativité des catégories du bien et du mal…
Je n’ai pas suivi les propos du pape actuel, mais j’imagine bien qu’on soit à l’aube d’un aggiornamento mutagène au Vatican… Ce dont je me fiche un brin n’étant pas croyant, mais dont je me soucie grave quant aux impacts des discours de toutes les autorités religieuses dans le champ des RI en totale recomposition. Que lui reproche t on, au juste à ce François d’Argentine… ? Si quelqu’un d’un peu distancié pouvait l’expliquer à la RDL, en rapportant des faits plutôt que des interprétations, on lui en saurait fort gré. Merci.

Patrice Charoulet dit: à

@Fl

Alors que l’un des nos confrères d’ici passe ton temps à m’insulter- je ne sais pas d’où vient sa rage contre moi- vous m’honorez d’une question. Je m’empresse de vous répondre.
Il est vrai que peu d’entre vous ont plus ouvert de dictionnaires dans leur vie que moi. Mais il s’agit de dictionnaires unilingues (180 !), autrement dit écrits entièrement en français.
S’il y a bien chez moi quelques dictionnaires bilingues (latin-français, allemand- français, anglais-français…), je m’en sers peu et je n’ai pas d’avis sur ces dictionnaires bilingues. Je n’en sais pas plus sur eux que n’importe qui.

Marie Sasseur dit: à

Petit problème de traduction ?
Négocier ne veut pas dire capituler.

J J-J dit: à

Allons bon ! OK… merci RM…
Si c’est pour complaire à Cyrille, me semble que c’est pas trop la bonne Méthode, hein ? 🙂

renato dit: à

 » … hisser le drapeau blanc… ! « 

renato dit: à

La décadence des monothéismes est déchirante, même pour les non-croyants.

Clopine dit: à

La décadence des monothéismes serait a contrario une victoire, sauf que c’est précisément l’inverse qui s’inscrit dans la réalité. Je veux dire que le monde, le monde sensible, les êtres et les choses, sont si totalement dévastés par le capitalisme (1 pour cent bouffant les 99 pour cent des ressources terrestres) que les pstupides êtres humains s’en remettent à la magie pour justifier leur présence, leur prééminence, leur existence. Si seulement nous faisions appel à cenotre cerveau . Mais les religions sont là, pour veiller au grain, quitte à ce que nous roulions dans l’abîme. La terre, elle, s’en remettra. Pas nous.

Phil dit: à

Cyrille.. Méthode

Très bon, dear jjj. Les huîtres vous réussissent comme au Prince de (la) Ligne

Clopine dit: à

Oh, je veux dire… Petite, ce qui me plaisait le plus, qui était d’ailleurs le signe que l’addiction, les addictions, me guettaient, c’est quand la réalité devenait trouble. J’adorais positivement quand mon parrain, objectivement un gros connard, me prenait par les pieds et me faisait voltiger autour de lui. J’en ressortais vertigineuse, assise sur le sable de la plage, et voyant ma réalité sensible altérée : c’était si génial de voir le monde tourner ! Quand j’avais la fièvre, c’était pareil : j’avais accès d’un coup à un monde tournoyant, mes sens me trompaient et j’aimais tant ça qu’après, les ivresses étaient toutes les bienvenues. Mais pourtant : on ne peut pas vivre comme ça. Même si les religions, avec leurs encens, leurs diktats absurdes, leurs morales, ne sont qu’ivresses, nous font croire à des mondes tournoyant autour de nos nombrils, il n’empêche que l’espèce humaine est totalement mortifère
. La raison est triste, zéro vertige, zéro poésie, mais c’est la seule voie. Non ?

Clopine dit: à

La religion, opium du peuple, c’est trop réducteur. La religion, qu’elle qu’elle soit, c’est l’addiction à la croyance qu’on serait plus fort que la réalité. Or, qui court le plus vite, in fine ?

et alii dit: à

huitres
sur la règle du jeu:
Les Huîtres, Guy de Malherbe et Francis Ponge
11 février 2024

La proximité du poète des huîtres et du peintre des huîtres. Un cousinage de la Parole et du Voir.

et alii dit: à

les tableaux des huitres:
Courtesy Galerie La Forest Divonne.

et alii dit: à

. This concert, dedicated to late Jan Kulczyk and organized in cooperation with the Kulczyk Foundation, was the first female cantors’ concert in the history of the festival and the first one in Poland. Cantors: Sveta Kundish (Berlin) Aviv Weinberg (Berlin) Rachel Weston (London)

FL dit: à

 » […] je m’en sers peu et je n’ai pas d’avis sur ces dictionnaires bilingues. »

C’est un dictionnaire unilingue anglais cher M. Charoulet. Mais un dictionnaire… ! Il faut que vous regardiez ça une fois. Au moins pour voir à quoi ça ressemble. Même le « Trésor de la langue française » à côté c’est rien.

Pablo75 dit: à

« La césure se fait où il y a une pause rythmique et elle favorise la déclamation. Il n’y a pas d’automatisme six/six avec césure à l’hémistiche. D’ailleurs, c’est le poète qui décide. Pas le simple péquenot. »
rose dit:

Difficile d’être plus têtue que toi.

Je te l’ai dit depuis le début: tu confonds la césure et les pauses grammaticales.

Et pour défendre ton erreur, au lieu de le reconnaître, tu dis des conneries de plus en plus grosses, comme par exemple que dans l’alexandrin il n’y a rien d’automatique et que chacun peut en faire comme il veut. Du pur délire. Chacun peut écrire des vers libres, ça c’est sûr, mais pour écrire des alexandrins il ne peut que se plier à la règle des six syllabes, césure + six syllabes.

On comprend l’état de l’Éducation Nationale quand on voit une prof défendre, après 40 ans d’expérience dans l’enseignement, l’idée que chacun peut faire les alexandrins comme il veut ou appeler les vers libres des alexandrins si ça lui chante (et pourquoi pas appeler un haïku un sonnet; ou une pièce de théâtre un roman, ou le romantisme le baroque, tant qu’on y est). Puisque c’est chacun qui décide…

Qu’une prof de littérature défende l’idée que les dictionnaires dissent n’importe quoi en affirmant qu’un alexandrin est un vers de douze syllabes et que « la coupe qui sépare les deux hémistiches ne peut pas être déplacée : elle tombe obligatoirement après les six premières syllabes et coupe le vers en deux parties égales comme nombre de syllabes » (TLF), c’est tout simplement ahurissant.

« D’ailleurs, c’est le poète qui décide. Pas le simple péquenot. »

Si le poète ou « la péquenotte » décident d’écrire des vers de 48 syllabes avec 25 césures personne les empêche. Mais ils ne pourront pas les appeler des alexandrins sans tomber dans le ridicule le plus complet.

Décidément, on aura tout vu sur ce blog. Y compris une prof de littérature avec 40 ans d’expérience derrière elle nous dire que chacun donne aux mots la signification qu’il veut.

Pablo75 dit: à

Quand « Le Parisien » rappelle quelques bonnes règles d’usage à ses lecteurs. Inchallah !
Jazzi dit:

« Il est important de noter que le jeûne est obligatoire pour tous les musulmans pubères, à l’exception des… […] et des personnes faisant un voyage de plus de 84 km.
[…]
Le guide pratique de la Grande mosquée de Paris ajoute que […] l’extraction d’une dent [….] ou encore mettre un parfum léger sont autorisés et n’annulent pas le jeûne. »

On sait qui a décidé que si on fait un voyage de 83 km on doit pratiquer le ramadan, mais pas s’il est de 85 km? Et qui dit si un parfum est léger ou pas?

Dans le reste de l’univers, qu’est-ce qu’on doit rigoler de nous !! En n’en parlons pas de l’Autre Monde, celui qui nous attend après le trépas…

renato dit: à

Ce soir à 20h30 sur Mezzo, Cleveland Orchestra, Franz Welser-Möst ; Simon Keenlyside baryton : Mahler : Symphonie n°7 et Lieder.

Pablo75 dit: à

A Paris, […] on sentait plus l’expression de la frustration d’être parisien
Ⓓ. dit:

Parle pour toi, mangeur d’endives !!

J J-J dit: à

en ce moment, un match de rugby entre France Gall et Michel Berger. Ca craint ! Peuvent s’anéantir…

Pablo75 dit: à

« Il n’était jamais arrivé, en un siècle de guerres mondiales et autres, que l’appel à la paix d’un pape ne s’adresse qu’à une seule des parties en présence, sans même mentionner l’autre. En choisissant de façon scélérate et impardonnable de s’adresser à la victime et non à l’agresseur. En demandant à la victime de se rendre à son destin « inexorable » de victime pour sauver des vies. Bénir en fait le mécanisme à la base de tout chantage mafieux : le plus faible cède au plus fort s’il ne veut pas avoir d’ennuis plus graves. […] Mais ce qui est vraiment insupportable dans les propos du pape, une faute indélébile qu’aucun normalisateur du lendemain ne pourra effacer, c’est l’accusation implicite que la victime qui ne se rend pas porte la responsabilité des morts passés, présents et futurs. Voilà une déclaration digne du plus sournois des propagandistes russes. Et juste à temps, en fait, est venue la bénédiction de Travaglio [journaliste prorusse] pour les mots de Bergoglio. Tout se tient. »
(Cité par Renato)

Cela fait longtemps qu’on sait que ce pape est un faux pape, un argentin crétin qui n’a jamais eu le niveau intellectuel pour être habillé de blanc. Mais les Jésuites ont gagné la bataille de l’Église et il était le plus obéissant des cardinaux de la Compagnie de Jésus. Dans la poudrière du Vatican (où les Jésuites sont en train de liquider leur ennemi principal, l’Opus Dei – humilié en Espagne jusqu’à des niveaux difficilement imaginables – pour prendre le pouvoir, contre l’avis de beaucoup de cardinaux conservateurs) Poutine a ses hommes depuis longtemps et sait des choses qui ne doivent pas être rendues publiques (on connaît la vie sexuelle – homosexuelle plutôt – très agitée du Vatican, et on parle aussi beaucoup dernièrement de pédophilie).

Bref, les Russes ont de quoi faire du chantage au pape, dans un moment clé de la guerre, où ils font tout pour que l’Ukraine demande la paix juste avant de recevoir les avions, les munitions (800.000 obus) et des nouvelles armes (des canons laser américains très efficaces contre les drones iraniens des russes et de drones français que les russes sont incapables de brouiller – mais aussi de missiles de longue portée en grande quantité que les anglais pourraient leur donner en achetant, eux, des Taurus allemands pour l’armée anglaise) qui risquent de liquider ce qui reste de l’armée russe, qui a de plus en plus de mal à recruter des hommes et à trouver des armes.

Poutine sait que l’Ukraine et l’Otan montent en puissance dans l’achat et la production d’armes, au même moment que la Russie décline, ne trouvant plus personne qui lui en vende (cela fait des semaines que la Corée du Nord aurait arrêté ses livraisons – préoccupée comme elle l’est par une possible guerre avec la Corée du Sud). Et les sanctions occidentales, de plus en plus nombreuses et lourdes (y compris à contre des entreprises chinoises) sont en train de détruire l’industrie russe en général et la militaire en particulier).

Pablo75 dit: à

Bon, ben moi j’ai toujours préféré Andromaque à Bérénice. Si on peut se permettre de le dire.
Clopine dit:

« Si on peut se permettre de le dire… ». Étrange ce besoin de s’exhiber toujours en tant que victime.

Jean Langoncet dit: à

@des canons laser américains très efficaces (…)

Heu ! non, rien …

Pablo75 dit: à

La décadence des monothéismes est déchirante, même pour les non-croyants.
renato dit:

La décadence des monothéismes en Occident (et pas partout – voir le retour des fanatismes religieux aux USA).

renato dit: à

«… le retour des fanatismes religieux aux USA »

Je me réfère aux monothéismes avant qu’ils perdent leur capacité civilisatrice. Les fanatismes religieux, et non seulement aux USA, sont un moment tragi-comique de la pensée religieuse.

Ⓓ. dit: à

Qu’il est bête, ce JJJ. C’est pas possible, i sont morts tous les deux.

Ⓓ. dit: à

Je commence à comprendre. Le cerveau de Clopine a été comprimé par la farce centrifuge. Tout est en haut maintenant et en bas il y a de l’air. Comment voulez-vous qu’elle pense normalement ?

Ⓓ. dit: à

Firce centrifuge qui, je le rappelle, n’existe pas en physique. Il s’agit tout simplement d’une force d’inertie d’une trajectoire circulaire.

Ⓓ. dit: à

renato, le radis est racine. Le savuez-vous ?

Ⓓ. dit: à

Alors que l’endive, non.

Ⓓ. dit: à

Ah ouais, Cyrille, Méthode. Ouarf.
Et après ?

Bloom dit: à

Belle après-midi rugby au NCNW avec mon acolyte Pol (10 années de rugby ensemble) et un ancien coéquipier de M.Bastaraud. Comme je disais à ce dernier, Mathieu a pâti de ses qualités.. Cela lui sera dit. The rest is silence

et alii dit: à

vraiment, je ne comprends pas les rapports entre CLOPINE ET LA RDL.ET vraisemblablement entre Clopine
et ses mondes;mais il reste cela que je trouve ces relations affligeantes; et tout cela l’un dans l’autre me confirme dans mon projet de prendre si se peut du recul par rapport à vous tous;
quand je souffre d’une façon que je peux dire, et parfois montrer(comme des chevilles qui enflent)je m’adresse à un médecin -de mon choix-et je n’ai pas une haute estime des personnes, hommes ou femmes, qui prétendent intervenir à ce stade du « mal être », et se considèrent, eux et leur moi-je ,comme sollicités, lorsque tout dit l’inverse; oui, le consentement n’est pas une question simple aux réponses évidentes ;une artiste que j’ai un pu connue, plusieurs fois mariée, (morte il y a quelques mois)avait interdit à ses proches de la visiter, et même lui téléphoner;
bonne suite à tous;

et alii dit: à

que j’ai un peu

Jazzi dit: à

Longue promenade cet après-midi avec Hector par temps doux et printanier.
Pour échapper aux touristes nombreux dans les jardins des Champs-Elysées en fleurs, nous nous sommes dirigés à grands pas vers la rue du Cirque, saluant au passage la mémoire de Jeanne Moreau, qui y résidait, et fut retrouvée morte, un matin, par sa femme de ménage, et nous amusant de François Hollande sur son scooter, qui y fut photographié au petit matin, en sortant de chez Julie Gayet.
Parvenus place Beauvau, nous avons été stoppés net dans notre élan par des flics en faction devant les grilles du ministère de l’Intérieur, le temps de laisser passer trois voitures noires à vitres teintées suivies de deux motards.
Je dis alors à Hector : « Le ministre doit se trouver dans l’une d’entre elles ! »
Poursuivant notre chemin sur l’un des trottoirs de la rue Saint-Honoré, devant le palais de l’Elysée, placé sous haute surveillance policière, je vois arriver, en jean et polo, tenant sa compagne par la main, Darmanin en personne !
Le temps de dire à Hector : « regarde qui vient en face ! », celui-ci, en nous croisant, nous sourit et nous dit : « Bonjour ».
A Hector, qui passe son temps à me dire tout le mal qu’il pense du gouvernement et de Macron, je déclare : « N’est-il pas charmant ? Il est mieux au naturel qu’à la télé. »
Tandis que nous le regardions poursuivre sa route à pied en direction de son ministère, Hector me répond : « Il a un gros cul ! »

closer dit: à

D’accord avec JB sur « Bolero », malgré quelques longueurs.
Fin bouleversante.
On aurait rêvé d’être dans la salle de l’Opéra avec Ida Rubinstein sur la scène, Ravel, Misia Sert et Marguerite Long dans une loge et cette musique hypnotisante et sans précédent qui a dû empoigner les premiers auditeurs…
Enfin, on peut toujours aller voir le film.

closer dit: à

Plus de 20 euros par place sous prétexte d’immenses fauteuils inclinables et mous dans lesquels on s’effondre…Mal au dos garanti.
Quelle arnaque!

D. dit: à

Qui est Hector, Jazzi ? Ton nouveau toutou ?

J J-J dit: à

ils ont vu un charmant gros cul dlab vache place du beau veau, une journée historique, l’autre avait vu simone & jean-paul sur l’autre rive ; il s’en passe des choses à paris ! on y côtoie tjs du linge avec des frissons au bas ventre… hector (?) est à lamy de tjs ce que chedlie est à lamant du présent – faut suivre un brin … c’est marqué dans gal’a-m’rdl julie.gaillet@fh.com & son nouveau toutoux ! ouarf 😉 Une sacrée hémistiche. Je saigne du nez. Atys.

J J-J dit: à

et tout cela l’un dans l’autre me confirme dans mon projet de prendre si se peut du recul par rapport à vous tous
__________
je préfère franchement mon charabia au sien… hein. Surtout le dimanche soir. Demain, 6 heures, à l’abattoir, je me comprends. Au fait, il n’y a jamais de point final à la ligne. Pontus de Tyard, son ancêtre… « qu’incessamment en toute humilité, ma langue honore et mon esprit contemple »… Rideau. Envoyez !

J J-J dit: à

@ Bref, les Russes ont de quoi faire du chantage au pape, dans un moment clé de la guerre, où ils font tout pour que l’Ukraine demande la paix juste avant de recevoir les avions, les munitions (800.000 obus) et des nouvelles armes (des canons laser américains très efficaces contre les drones iraniens des russes, et cetera ….
—-
Ayai, je viensj enfin de tout comprendre à l’affaire. Merci pour nous avoir divulgaché la nature de ce subtil complot russo vaticanesque hourdi sur le dos de l’Ukraine… En direct du blog de Filipopot…, j’avions oublié d’en lire la dernière mouture… Quel puissance d’analyse déniaisante chez ces espagnols stratagèmes éprs de pacifisme jésuitique, aux puces aargentiques de montreteuil ! —- Allons nous coucher enfin rassurés, la paix est à nos portes européennes, la prochaine guerre mondiale s’éloigne… Trump va protéger ceux qui paient ou pas leur cotise à l’OTAN… La Suède naïve s’aligne… bêtement apeurée, à contre courant… Ne veut jamais croire aux vrais complots, quand on les lui explique leur vertu performative… Quan dire sait faire…

Marie Sasseur dit: à

« je viensj enfin de tout comprendre à l’affaire. »

Moi aussi. 3 fachos en goguette fortement alcoolisés, revisionnistes et complotistes , prennent ce blog pour leur lieu d’aisance.

Marie Sasseur dit: à

« Après cette première performance de l’année olympique, on peut s’attendre à un dépôt de plainte du Racine club de France. ».
Excellent.
Vous devriez breveter certaines inventions. Le Racine Club a droit à un ©️ Passou. ( dans quel roman déjà ?)

En province nous parviennent en inbox de lointains échos des scènes parisiennes, qui nous font regretter de ne pas pouvoir aller au théâtre dès demain soir.

« Récompensée aux Globes de Cristal 2023 « Meilleure Pièce de Théâtre de l’année » »
Adaptation du texte inoubliable de K. Kressmann Taylor.

https://www.theatre-antoine.com/inconnu-a-cette-adresse-3

Marie Sasseur dit: à

Mais oui, R’né va l’avoir son corps à corps avec vlad l’empereur, à l’épreuve mma des jo de kolmar, catégorie gros bourrin bas de plafond.

renato dit: à

«… le radis est racine. Le savuez-vous ? »

Non, est-ce vrai ? Qui l’aurait cru ?

Marie Sasseur dit: à

Pour la bonne bouche

« 1882 Les prémices du Racing
Comme chaque semaine, un groupe d’élèves du Lycée Condorcet, passionné de course à pied, se retrouve au beau milieu de la Gare St Lazare pour pratiquer son sport favori.
Rapidement, ils prirent l’habitude de se retrouver sur un terrain du Bois de Boulogne, mieux adapté à leur loisir.
C’est dans la grande salle de la gare que naquit officiellement, le 20 avril 1882, le Racing Club qui deviendra en 1885 le Racing Club de France. »

Palmarès : 98 médailles olympiques.

https://www.racingclubdefrance.net/fr/histoire-palmares

rose dit: à

Ô joie de cette lecture publique, in Le Monde.fr, au réveil.
Jimmy Kimmel : « Je viens de recevoir une critique : “Y a-t-il DÉJÀ eu un PIRE PRÉSENTATEUR que Jimmy Kimmel aux Oscars ? Son discours est celui d’une personne inférieure à la moyenne qui essaie trop fort d’être quelque chose qu’elle n’est pas et ne pourra jamais être. Débarrassez-vous de Kimmel et remplacez-le peut-être par un autre talent ringard de ABC mais bon marché, George Stephanoupolos. Il ferait paraître tout le monde sur scène plus grand, plus fort et plus glamour. Bla, bla, bla. Rendre sa grandeur à l’Amérique.” OK, maintenant est-ce que vous pouvez deviner quel ancien président s’est laissé aller sur Truth Social. Quelqu’un sait ? Eh bien, merci, président Trump. Merci d’avoir regardé. Je suis surpris que vous soyez toujours là, est-ce que l’heure de la prison n’est pas arrivée ? »

rose dit: à

Au fait, il n’y a jamais de point final à la ligne.

À vérifier. Pas sûre.
Pontus de Tyard, son ancêtre…
 » qu’incessamment en toute humilité, ma langue honore et mon esprit contemple  »
Deux décasyllabes, sans césure.

rose dit: à

qu’incessamment en toute humilité,
ma langue honore et mon esprit contemple

renato dit: à

Comique et obscène : selon Maria Zakharova, « le pape demande à l’Occident d’admettre qu’il s’est trompé ».

Marie Sasseur dit: à

C’est plutôt R’né qui est obscène a prendre les lecteursde ce blog pour des imbéciles, ses motivations d’enfant de chœur monomaniaque et brimé sont pour le moins assez troubles, euphémisme. Disons irresponsable.

Le président ukrainien a répondu au pape, une fin de non recevoir, et il salue les aumôniers, des soldats.

J J-J dit: à

PECHES A LA LIGNE DE L’A MORAL(E)
———-
@ un des nos confrères d’ici passe ton temps à m’insulter- je ne sais pas d’où vient sa rage contre moi… ____
… Juste un brin permanent de pédagogie « réaliste » à l’égard de ces insupportables ex profs de français ayant toujours été aveugles à leurs auditoires. Le nez sans cesse reniflant dans leurs dictionnaires, ils ne voient pas la souffrance sévissant parmi leurs élèves harcelés par leurs petits « collègues », juste parce qu’ils n’aiment pas l’un des leurs, d’où leur besoin grégaire d’en faire le bouc émissaire de leurs frustrations scolaires ou autres.
Tel est sur cette chaine, le charoulet qui ne comprend pas les raisons du harcèlement rageur d’un jjj (nullement son « collègue »), qui ne supporte juste pas son insupportable suffisance et bêtise. L’jjj espère bêtement le faire s’éveiller au monde cruel qui l’entoure, ailleurs que dans ses 108 dicos ou chez monsieur Bilger, de fort mauvais conseil. Sans aucune illusion…, au demeurant, vu le vernis de la couche de crasse accumulée.
____
Macron annonce ce jour le fruit de ses longues méditations : « l’auto suicide assisté ». Personnellement, je hais depuis toujours ce petit homme trop court pour sculpter correctement son costume bien trop large pour lui. L’Eglise officielle française, je la hais plus encore, qui lui objecte ce matin que les « ehpad » ne sont pas des hôpitaux (!).
Bon là, il faut rajouter quelque chose : on va regarder scrupuleusement les avancées et EN MEME TEMPS les reculs sur la question. Mais surtout, comment nos grands évêques de France et leur ouailles vont justifier de souffrir le martyre de leurs tourments physiques jusqu’à ce que leur dieu cruel daigne les rappeler à lui pour les apaiser un brin…
Pas merci Macron, adonc, même si je me sesnj juste un brin « libéré », ce matin. C’était un jour d’éclaircie sur ce bout de terre qui n’allait pas durer bin longtemps. Valait le coup de le noter (au JE du 11.3.24_8.43),
Bàv.

Bloom dit: à

Beau succès d’Anatomie d’une chute à Hollywood. Et comme par hasard, c’est le scénario qui est primé par un Wilde Oscar, tant ce film est parfaitement écrit.
Tout aurait pu être primé, le jeu des actrices & acteurs, du chien Snoop, les mouvements de caméra, la bande son, etc autant d’éléments qui en font une œuvre d’une richesse formelle et thématique exceptionnelle, que l’on ne rencontre que très rarement, y compris, en littérature.
Cette chute est une élévation.

Bloom dit: à

y compris en littérature.

Janssen J-J dit: à

@ r^^z /// Au fait, il n’y a jamais de point final à la ligne. À vérifier. Pas sûre.

C’est tout vérifié, chère amie. Il s’agit de la dernière phrase du splendide petit roman biographique de Joseph Ponthus qui lui donna son titre (A la ligne, feuillets d’usine), au moment où notre Joseph apprend devoir aller courageusement lutter contre le cancer qui le frappa à 40 ans… Il optimise alors, ne veut pas conclure, bien décidé à « se battre »… Sa lutte ne dura que deux ans, on sait qu’elle eut lieu, mais on ne sait pas dans quelles affres il s’y débattit… Seul son petit livre lumineux et incandescent survivra longtemps dans la nuit de notre mémoire.
Il aura cet immense mérite de sortir de l’oubli son ancêtre du club de la Pléiade dont vous venez de généreusement commenter la métrique.
Mes pensées émues à la « Paix des 2 roses », cet épisode unique de l’histoire mondiale trop injustement passé sous silence. Bàv,

renato dit: à

La fasciste Maria Zakharova est la directrice de l’information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères et, de fait, la porte-parole de ce ministère.

Bloom dit: à

Il y a un couple d’habitants bien connu rue du Cirque, qui vivent le parfait amour libre dans un grand duplex décoré de jolis objets précolombiens, avec vue imprenable sur le bureau présidentiel.

J J-J dit: à

Elle a un gros cul ?

Paul Edel dit: à

Pour un week-end d’évasion, A louer Chartreuse de Parme , aspect majestueux et tranquille, avec tout le confort moderne. Tarif spécial pour les couples en pleine cristallisation.

FL dit: à

« Le nez sans cesse reniflant dans leurs dictionnaires, ils ne voient pas la souffrance sévissant parmi leurs élèves harcelés par leurs petits ‘collègues’, juste parce qu’ils n’aiment pas l’un des leurs, d’où leur besoin grégaire d’en faire le bouc émissaire de leurs frustrations scolaires ou autres. »

Tout ça est très daté cher M. J-J-J. Dans le « Figaro » de ce jour on apprend que ce sont les professeurs qui font l’objet de harcèlements journalières de la part de nos chers jeunes et de leurs aimables parents.

Sauf à Stanislas et à l’Ecole alsacienne.

FL dit: à

Mon correcteur me propose de choisir entre le « français de France » et le « français ».

FL dit: à

* harcèlements journaliers

Jazzi dit: à

J’ai fait un rêve.

Passou, prenait la tête d’un comité de défense de la langue française et, avec tout son entregent et son influence, s’agitait activement en vue de faire bénéficier les oeuvres de la littérature du statut de Monument National, au même titre que le patrimoine minéral ou végétal.
Impossible, dès lors de déformer ou défigurer les oeuvres du passé, destinées à être transmises dans toute leur intégralité aux générations futures !
Avec l’aide de l’actuelle ministre de la culture, il parvenait à ses fins et dans un premier temps, une grande partie du répertoire théâtral fut ainsi classée.
« Bérénice » dut immédiatement être retirée de l’affiche du Châtelet, sous peine d’amende exorbitante à l’encontre de la mairie de Paris, en charge du théâtre !
Par la suite, de nombreux metteurs en scène au chômage durent se reconvertir en gardiens de musée.
C’est alors que je me suis réveillé…

FL dit: à

Dans une conférence à Monaco M. Compagnon parle de « Chéri » comme d’un ouvrage nouveau car il parle des relations entre une femme mûre et un adolescent.

Bon soit. Mais les relations entre une femme mûre et un très jeune homme avaient déjà été explorées plusieurs fois (comme il le fait remarquer lui-même) : « L’Education sentimentale », « Le Lys dans la vallée ».

Mais ce ne sont pas des adolescents non plus.

Dans « Chéri » la mère est complice.

Bloom dit: à

L’occis Maure, c’est Othello, qui se poignarde quand il découvre que « l’artificieuse putain de Venise » qu’il a tuée est la chaste et pure Desdémone.
Le modèle dont s’inspire WS est probablement celui des « Bacchantes » d’Euripide où les femmes de Thèbes, d’abord bienveillantes, se changent en Furies, et où Agavée dans son délire bachique sacrifie son fils Penthée avant de réaliser sa tragique méprise:
« O douleur sans mesure,…la victime est belle que tu viens d’immoler… »

Marie Sasseur dit: à

les couples en pleine cristallisation.

_____

Un mot, un jour
C’est du freudjien dans le texte, ça, la cristallisation.

Ça me fait rire, car j’ai entendu cette expression il n’y a pas longtemps dans un film truculent où Fanneeey l’ardente, déjantée en psy freudjienne, disait qu’elle « cristallisait », évoquant sa relation de vieux couple en débandade.
De la chimie organique, lol.

Bloom dit: à

cristallisation
« Sous peine de paraître inintelligible dès les premières pages, il fallait porter le public à accepter le mot nouveau de cristallisation, proposé pour exprimer vivement cet ensemble de folies étranges que l’on se figure comme vraies et même comme indubitables à propos de la personne aimée. »
– Stendhal, De l’Amour

rose dit: à

Seul son petit livre lumineux et incandescent survivra longtemps dans la nuit de notre mémoire.
Et bien dear Janssen J-J,
Vous le dites vous-meme qu’après le point final cela continue.
Au même titre que avant-propos, épigraphe etc. et au cinéma ces films qui continuent après la fin, signalant ainsi qu’il n’y a pas de fin, nous spectateurs étant invités à conclure par nous-mêmes,mêmes selon nos propres inclinaisons, pourquoi n’y aurait-il pas un post-propos, une possibilité d’envisager le débat ?

rose dit: à

le débat. La suite, in fune ce que vous voulez.

Marie Sasseur dit: à

Pas mal, Henri.

rose dit: à

In fine

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