de Pierre Assouline

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Esprit de Racine, es-tu là ?

Esprit de Racine, es-tu là ?

Cela faisait un certain temps que l’on n’avait entendu à l’issue d’une pièce un concert si dissonant d’applaudissements, d’éclats de rires et de huées. C’était hier soir à Paris, au théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt, pour Bérénice. Le pauvre Racine n’y était pour rien ; heureusement pour lui, il était absent, mais totalement. L’interprète quasi unique Isabelle Huppert non plus qui aurait pu le rejoindre au rang des victimes à ceci près qu’elle au moins était consentante. Romeo Castellucci, le metteur en scène et « concepteur » de ce spectacle créé le mois dernier à Montpellier, est le seul coupable et responsable. Du meilleur comme du pire. C’est à lui qu’il faut éventuellement en vouloir de nous avoir volé une heure et quarante minutes de notre vie.

Cinq actes par sa seule voix. Audacieux pari, ambitieux parti pris et pourquoi pas ? Sauf que le bout à bout de ces monologues ne permet absolument pas de savoir de quoi il en retourne, d’où elle vient, ce qu’elle veut eu juste et quels sont les enjeux. Plaignons les jeunes qui découvraient Béré hier soir. Ils seront dédommagés du voyage par la scénographie éblouissante ; pour un peu, aidée par la musique, elle envoûterait.

La Bérénice de Racine est une merveille sans égale. Je le dis au présent bien qu’elle soit de 1670. Inentamée par les âges, sa beauté résonne comme au premier jour. Encore faut-il l’entendre. Anticipant sur son inaudibilité, la direction du théâtre propose des casques pour les mal-entendants. La voix de la comédienne est amplifiée par un vocodeur, appareil analysant les composantes spectrales de la voix pour en produire un son synthétique ; mais comme elle se déploie de manière interrompue sur un tapis sonore assez envahissant de l’électroacousticien Scott Gibbons, « figure de proue du dark ambient et et de la micromusique« , cela aboutit à l’effet précisément recherché par Castellucci : le fameux « brouillard de mots » cher à Roland Barthes (voir son Sur Racine) chaque personnage évoluant dans un halo visuel et une bouillie sonore qui le rend indistinct. L’acoustique en est insupportable. Le fait est qu’avec ou sans casque, sans être bouchés à l’émeri, on n’y comprend rien. On glane bien des mots par-ci par-là, mais c’est un miracle si l’un des 1506 alexandrins nous parvient dans son intégralité. Un comble alors que si on est là, c’est avant tout pour le bonheur d’entendre la langue de Racine, d’écouter sa musique intérieure même si le force d’attraction d’Isabelle Huppert, « synecdoque de l’art du théâtre mondial (?)… actrice définitive (?)… chargée d’exprimer l’hardcore du théâtre » ( ?) selon le metteur en scène (il doit sacrément l’aimer), joue aussi. Même s’il est précisé qu’il s’agit d’une Bérénice « d’après Jean Racine », c’est dans ce spectacle que l’on a le plus de chance de le trouver absent.

Ce n’est pas la première fois que le metteur en scène italien fait un sort au théâtre classique. Plutôt que de servir les auteurs, il les met à son service, les instrumentalise en les asservissant à son projet esthétique jouant sur la provocation, l’outrance, l’intensité. Sachant que Romeo a l’habitude de castellucciser les œuvres (Jules César, Hamlet, Orestie, La Divine comédie) convoquant tous les arts et toutes les techniques loin de toute reconstitution historique, on ne s’attend pas à ce qu’il respecte Bérénice à la lettre. Même pas l’esprit, au moins ? C’est un revisiteur de chefs d’œuvre jugés assez inactuels pour être nos contemporains. De son propre aveu, le théâtre grec n’est pas sur sa table de chevet. Il n’en est pas moins curieux.

« Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,/ Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?/ Que le jour recommence et que le jour finisse,/ Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,/ Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?/ Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !/ L’ingrat, de mon départ consolé par avance,/ Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?/ Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts. »

S’il s’est emparé de Bérénice, alerté par l’urgence de donner à voir et à entendre une autre sensibilité, c’est dans la perspective de faire mieux que ses prédécesseurs, disons de Maurice Escande à Muriel Mayette en passant par Roger Planchon, Klaus Michaël Grüber, Lambert Wilson, Jean-Louis Martinelli, lesquels, selon lui, ont tous lamentablement échoué dans cette mission impossible. Alors quoi, échouer encore, échouer mieux ? Sur ce plan-là, c’est réussi. Il en fait une œuvre retenue, empêchée, bloquée, figée et… obscure tant il est convaincu que la fameuse clarté racinienne n’est pas celle que l’on croit : en vérité, elle pleine d’ombres ce que qu’accentue le filet tamisé tendu de haut en bas entre le public et la troupe. CQFD. Sans attendre la démonstration, au bout de dix minutes et régulièrement jusqu’à fin des spectateurs ont quitté la salle bondée.

Il pleut des dispositifs de partout, sonores ou plastiques. Des spectres, des revenants, des fantômes rôdent sur la scène. A un moment, on se félicite de voir enfin une pièce de théâtre où les comédiens ne se sent pas obligés de se balader dans le plus simple appareil. Las ! A mi-chemin du spectacle, alors que les sénateurs romains glabres et squelettiques vont et viennent torse nu, ne voilà-t-il pas qu’ils se mettent tous à poil, exhibant leurs attributs sans que l’on en devine la nécessité. Titus, empereur de Rome, et Antiochus, roi de Commagène, sont réduits au statut de figurants. Ils sont bien là sur scène mais n’ont pas la parole. Mais pourquoi le radiateur en majesté, instrument de la solitude ontologique de la comédienne ? Pourquoi la machine à laver (il y a bien un hublot mais rien ne s’y passe, comme sur la scène ) ? Et pourquoi la queue et les oreilles des sénateurs romains ? Bref, pourquoi le Brésil.

« Je l’aime, je le fuis; Titus m’aime, il me quitte » (acte V, scène VII)

La comédienne, au centre du chaos et du typhon, est parée avec un grand raffinement (les robes sont signées Iris van Herpen). Bien le moins pour du radical chic. Encore que rien n’est suspect comme ce qui se donne pour radical, adjectif dont le metteur en scène use et abuse dans sa présentation. Le tout manque de transcendance. Où est passée la tristesse majestueuse que Racine prêtait à la reine de Judée ? Qui ça ? Ah oui, on avait fini par l’oublier sous le déluge d’effets spéciaux, l’amoureuse de Titus que l’empereur renvoya de Rome inuitus inuitam, malgré lui et malgré elle et, avouons-le, malgré nous. De quel amour blessés nous mourûmes aux bords de la scène du Théâtre de la Ville, ô mânes de Sarah-Bernhardt, où nous fûmes laissés et même abandonnés au seuil d’un réel autrement plus tragique, celui du métropolitain.

A la fin, Bérénice s’en va croit-on, mais non, elle se retourne et, s’en prenant au public qui ne lui avait pourtant rien fait, lui hurle trois fois en pleine figure « Ne me regardez pas ! », son vocodeur achevant nos tympans une fois pour toutes, avant qu’une voix d’outre-tombe le répète à nouveau pour les mal-entendants. On se dit que c’est fini mais non, encore quelques effets stromboscopiques dans un déluge de sons. Pourquoi ? On ne le saura pas non plus. La pièce est à l’affiche à Paris jusqu’au 28 mars avant de partir en tournée à travers l’Europe. Après cette première performance de l’année olympique, on peut s’attendre à un dépôt de plainte du Racine club de France.

(Photos Alex Majoly et Jean-Michel Blasco)

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commentaires

1 012 Réponses pour Esprit de Racine, es-tu là ?

rose dit: à

Lu, pas le lien, le débat de criminologie concernant les victis et les agresseurs. Étonnamment, ai fait deux rêves successifs en ce sens. Un avant, et un autre après la pause pipi puisque j’ai fait la choix de me rendormir nuitamment. Au lieu de regarder les oscars, andouille que je suis.
Le jour où la victime ne l’est plus, et elle n’a de cesse, cela prend du temps, trop, désolant, l’agresseur n’existe plus, il se dégonfle, il est anéanti. D’où l’intérêt de ne pas laisser, jamais, les situations perdurer.

rose dit: à

les victimes, erreur bienvenue Invictus.

rose dit: à

I have a dream.

closer dit: à

Rappel:

« Loin d’une pensée «stoïcienne» ou «extrêmement religieuse» selon laquelle la souffrance devrait être acceptée jusqu’au bout, Robert Badinter avait fait valoir devant les députés que «la vie d’autrui n’est à la disposition de personne». «Tout être humain a droit au respect de sa vie, y compris de la part de l’État, surtout en démocratie», avait martelé le célèbre avocat. Le corollaire de ce «respect à la vie» est «la liberté de se suicider», avait-il estimé, soulignant que «chacun est maître de son corps, et donc libre de disposer de son corps et de sa vie». Attaché à cette liberté, il n’imaginait cependant pas qu’elle puisse s’exercer à l’aide d’un «service d’assistance au public, ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre», pour ceux qui auraient décidé de mettre fin à leurs jours «L’être humain est fragile. L’angoisse de mort est présente. Par moments, chez chacun, elle connaît une très forte intensité. Chez certains, face à une épreuve, il y a une tentation de mort qui est inhérente à la condition humaine. L’existence d’un service prêt à vous accueillir pour répondre à cette tentation me paraît présenter un risque d’incitation au suicide», avait-il réagi.

Sénateur PS à l’époque, cet ancien proche de François Mitterrand se disait agacé par la «fureur de légiférer de notre temps pour répondre à l’appel médiatique». D’autant que le droit pénal avait à ses yeux non seulement «une fonction répressive» mais aussi «une fonction expressive» traduisant les valeurs essentielles de notre société : «Sur ce point, je ne changerai jamais. Nul ne peut retirer la vie à autrui dans une démocratie».

Sur l’exception d’euthanasie, Robert Badinter avait soulevé d’autres difficultés. Comme concevoir qu’une autorisation de tuer puisse dépendre d’«un comité quelconque», «aussi honorable soit-il», «en dehors de toute décision de justice». Il avait aussi rappelé sa méfiance en matière de «juridiction d’exception», notamment «quand il s’agit de principes fondamentaux». De plus, l’introduction de cette notion dans la loi, et donc dans le droit, n’aurait pas empêché les procès : «Si on légalise l’exception d’euthanasie, vous aurez des zones d’ombre. Au sein d’une famille, certains diront : « Non, grand-mère ne voulait pas mourir ! », et d’autres : « Si, elle m’a dit qu’elle voulait mourir ! » Il m’est arrivé de connaître de telles situations et d’entendre de tels propos», avait-il averti. »

rose dit: à

Gardien de musée, le rêve.
Tu passes tes journées et tes nuits, tu dors sur place à mater Actéon et Artémis et Phyllis et…
Puisque tu es au rez de chaussée sculptures.

closer dit: à

Je signale à JJJ que, ni les évêques, ni personne, ne demande que les grands malades meurent dans d’atroces souffrances. La loi Claes Leonetti répond parfaitement au problème et permet la sédation de la douleur jusques et y compris si elle entraîne la mort.

Le problème, c’est que les unités de soins palliatifs ne sont pas assez nombreuses.

Le personnel qui y travaille se tue à répéter que 99% des gens qui disent vouloir mourir, ne le veulent plus dès lors qu’ils sont entourés de soins et d’amour.

lmd dit: à

AUTORISATION UNIVERSITAIRE
extrait de la lettre adressé à M.L. Quicherat, par M. le Ministre de l’Instruction publique

Paris, le 2 aout 1839.

Monsieur,

Vous avez présenté au suffrage universitaire un Petit traité de Versification française.
Cet ouvrage a été examiné en séance du Conseil de l’Instruction publique, le
30 juillet dernier. D’après la délibération du Conseil, que j’ai approuvée, l’usage de cet ouvrage est autorisé pour les classes d’humanités dans les collèges.

Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée.
Le ministre de l’instruction publique
VILLEMAIN

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2009908/f14.item.texteImage

Dans l’avertissement par lequel commence cet ouvrage je lis :

«…les règles de notre versification sont généralement ignorées. On voit dans la poésie la même chose que dans la prose, les pensées et l’expression ; l’on néglige la partie technique. On sait que nos vers sont rimés, et l’on n’a aucune idée des règles de la rime. On croit, on sent même qu’ils ont une cadence, et l’on ne pourrait dire ce qui produit cette cadence. On se tromperait même sur le nombre de syllabes qu’il faut attribuer à une foule de mots.
Or cette ignorance, honteuse dans celui qui a parcouru la carrière des études classiques, est encore regrettable dans celui qui n’a pu fréquenter les colléges. Comme la lecture des poëtes n’appartient pas exclusivement aux personnes qui ont reçu une instruction supérieure, il importe à des conditions plus modestes d’apprendre aussi comment se construisent nos vers, et nous ne voyons pas de développement à l’instruction primaire qui soit d’un intérêt plus général.

L’étude du mécanisme de notre versification convient à l’instituteur; car l’instituteur est appelé à conquérir par son savoir une position élevée dans la commune. Et, en particulier, si quelque notable le consulte sur des vers dont il se sera avisé; si une fête particulière ou publique a inspiré u quatrain qu’on vienne lui soumettre, il faut que l’instituteur soit capable de donner un conseil éclaire, et de remettre sur leurs pieds les vers qui braveraient la rime. et la césure. Il doit surtout être en état de donner à ses élèves les plus avancés des explications, que même leur curiosité provoquera plus d’une fois. L’étude de notre métrique me parait donc devoir être introduite dans toutes les écoles normales primaires. »

La question de l’hémistiche est certainement abordée de façon précise plus loin …
mais on doit se poser la question de savoir si la règlementation n’a pas évolué depuis 1839 ?

Janssen J-J dit: à

1/ ce matin, il y avait le François Sureau. Je crois que vais enfin aller à sa rencontre, avant qu’il ne « s’en aille » en un monastère. On dirait un home qui n’a jamais réussi à se trouver, j’ai trouvé que je lui ressemblais un peu.

2/ Je suis au courant pour la loi CLaes Léonetti, Closer, merci de me la signaler… La sédation profonde, je connais aussi, j’ai tenu la main de mon beau père durant quatre heures, avant la décision collective de l’équipe médicale des SP, la sienne et la nôtre de le débrancher… Cela faisait des plombes qu’il le demandait, tant il souffrait, et personne ne voulait l’aider, tant la peur de l’affaire Lambert paralysait encore tout le monde. Je ne souhaite à personne d’avoir à connaître cela, et pourtant ses souffrances eussent pu être écourtées comme il le souhaitant, n’était les divergences d’appréhension des « acteurs » présents à son chevet, peut-être encore mal coordonnés dans leurs attentes respectives, faute d’avoir été clairement déclinées sous son égide.
Pardon de rappeler que c’est bien au nom de ce vécu intime que mes convictions idéologiques se sont accentuées et exacerbées sur le sujet… Toutes vos objections, que je connais par coeur, ne feront rien à l’affaire. Profond respect pour l’autorité morale de Robert Badinter, mais ses réticences bien compréhensiblement liées à son histoire familiale sur le sujet ne sont plus recevales ni même audibles à mes yeux, aujourd’hui. Bàv,

FL dit: à

Je viens juste de me rappeler qu’à une époque fort tendre de ma vie il m’a bien semblé que si je n’avais pas été attentif je passais à la casserole.

Ces mères de famille je te jure.

Janssen J-J dit: à

@ Closer, 1 vs 2, dixit :

Le problème, c’est que les unités de soins palliatifs ne sont pas assez nombreuses.

Le personnel qui y travaille se tue à répéter que 99% des gens qui disent vouloir mourir, ne le veulent plus dès lors qu’ils sont entourés de soins et d’amour.

Je vous invite à bien réfléchir à l’illogisme de l’appareillage de vos deux arguments mis sur des plans très différents, et certainement pas causalistes de 2 vs 1. N’importe quel erdélien normalement articulé comprendra bien que vous mélangez tout, comme la plupart des gens en « mauvaise foi » argumentative. Or, je vous estime assez pour vous faire ce procès en contexte de pure laïcité démocratique, ce qui ne serait pas le cas à l’égard de bien d’autres réticents moins armés que vous pour argumenter rationnellement.
Bàv,

closer dit: à

Aucune douleur ne résiste à une augmentation des doses de morphine: elle disparaît ou elle est remplacée par la mort. Dans les deux cas elle disparaît. Pas besoin de loi sur l’euthanasie dont on sait parfaitement qu’elle entraînera des assassinats déguisés. Aucune loi sociétale n’a jamais été contenue dans les « strictes limites » soi-disant imposées au départ.
En Suisse, un frère et une soeur trentenaires ont été euthanasiés (ou « suicidés assistés ») pour cause de schizophrénie; à leur âge il y avait toutes les chances qu’un traitement efficace soit découvert avant leur mort naturelle…

et alii dit: à

victis:
il y a une expression qui dit « vae victis
« 

et alii dit: à

Vae victis est une expression latine signifiant « Malheur aux vaincus », prononcée par le chef gaulois Brennos (ou Brennus), qui avait vaincu Rome.

De nos jours, cette expression s’emploie pour rappeler que le vaincu est à la merci du vainqueur, surtout pendant les négociations qui suivent le combat.

et alii dit: à

vae victis voir wiki

et alii dit: à

excuses;cette histoire de vaincus, et de lois me rappelle au poème de CAVAFI/
“Qu’attendons-nous, rassemblés sur l’agora?
On dit que les Barbares seront là aujourd’hui.
Pourquoi cette léthargie, au Sénat?
Pourquoi les sénateurs restent-ils sans légiférer?

Parce que les Barbares seront là aujourd’hui.
À quoi bon faire des lois à présent?
Ce sont les Barbares qui bientôt les feront.

Pourquoi notre empereur s’est-il levé si tôt?
Pourquoi se tient-il devant la plus grande porte de la ville,
solennel, assis sur son trône, coiffé de sa couronne?

Parce que les Barbares seront là aujourd’hui
et que notre empereur attend d’accueillir
leur chef. Il a même préparé un parchemin
à lui remettre, où sont conférés
nombreux titres et nombreuses dignités.

Pourquoi nos deux consuls et nos préteurs sont-ils
sortis aujourd’hui, vêtus de leurs toges rouges et brodées?
Pourquoi ces bracelets sertis d’améthystes,
ces bagues où étincellent des émeraudes polies?
Pourquoi aujourd’hui ces cannes précieuses
finement ciselées d’or et d’argent?

Parce que les Barbares seront là aujourd’hui
et que pareilles choses éblouissent les Barbares.

Pourquoi nos habiles rhéteurs ne viennent-ils pas à l’ordinaire prononcer leurs discours et dire leurs mots?

Parce que les Barbares seront là aujourd’hui
et que l’éloquence et les harangues les ennuient.

Pourquoi ce trouble, cette subite
inquiétude? – Comme les visages sont graves!
Pourquoi places et rues si vite désertées?
Pourquoi chacun repart-il chez lui le visage soucieux?

Parce que la nuit est tombée et que les Barbares ne sont pas venus
et certains qui arrivent des frontières
disent qu’il n’y a plus de Barbares.

Mais alors, qu’allons-nous devenir sans les Barbares?
Ces gens étaient en somme une solution.”

Traduction du grec: Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras
Peinture: Valerios Kaloutsis, Trois figures assises (1954)

Janssen J-J dit: à

@ Water CL. – Pourriez vous nous citer une étude un tant soit peu sérieuse, en Belgique par ex., qui tendrait à prouver que depuis la légalisation, TCPA, un lien solide entre l’apparition efficiente du texte aurait généré une augmentation vertigineuse de vos « assassinats déguisés » ? – (faites bin attention, si vous la trouvee, de vérofier à ne point confondre : causalité, corrélation et co-évolution). Merci de mieux nous en éclairer, car nous sommes entre gens cultivés, en principe, par icite.

(polémologique) – Merci, en passant, closterman, d’avoir bien l’obligeance de dépasser la célèbre formule rituelle « ON sait parfaitement que »…, car vous valez mieux que cette brève de comptoir. A moinss que non ? qu’on se soit mépris sur vos capacités mal masquées derrière votre appatente politesse… (toujours se méfier des troppolis)…
Voui, voui, ON SAIT bien que l’IVG légalisée à augmenté de manière spectaculaire le nombre des infanticides dans des proportions jamais connues auparavant… Le cri de souffrance des foetus assassinés nous en poursuit encore !
Oui, voui, ON Sait que la pédophilie ecclésiastique qui n’avait jamais vraiment existé a diminué drastiquement depuis le « rapport Sauvé ». Les cris de souffrance des enfants abusés n’est audible que par Dieu.
Oui, oui, ON SAIT que le mariage pour tous (et la GPAS) a irréversiblement entrainé une spectaculaire hausse de violence et de souffrance parmi les enfants adoptés ou fabriqués par les couples et accru parmi iels, leur propension à vouloir changer de sexe quand bon leur semble.

Oui, oui, ON sait que… tout le monde sait qu’
AO Hirschman est l’auteur d’un fameux essai sur deux siècles de rhétorique réactionnaire. IL FAUT ne l’avoir pas lu, pour imaginer le troisième, et toujours lui préférer le message des religions monothéistes révélées à l’heure de la post vérité triomphante chez les bovidés.
Trèfle…, tu peux aller brouter dans ta bouse, vu qu’à chacun sa merdr’…, comme on dit à Pariss.
Bàv,

closer dit: à

Il faut replacer cette histoire de loi sur la fin de vie dans le cadre de la tactique politicienne de Macron.

Pendant des mois, il a flatté la droite estimant que là se trouvait son plus grand réservoir de voix (en cas d’éventuelle dissolution par exemple): éducation nationales avec l’interdiction de l’abaya, l’essai de l’uniforme, l’introduction de groupes de niveau. Le JDD adorait Attal. Loi sur l’immigration dont les effets sont à peu près nuls sur les flux de masse mais qui donne l’impression de faire quelque chose…Et puis, oh déception!…les gens « préfèrent l’original à la copie » et restent fidèles au RN. Et, seconde déception encore plus douloureuse que la première, de plus en plus de gens de gauche se tournent vers la liste Glucksman! Les macronistes de gagnent rien à droite et l’hémorragie commence à gauche! Panique à bord, tout le monde sur le pont!

Macron avait oublié un détail, dans les élections européennes à la proportionnelle il n’y a aucune raison de voter Macroniste plutôt que Glucksman pour « faire barrage au RN », puisque cela ne change rien au nombre de députés qu’obtiendra ce dernier! Léger détail en effet.

D’où le soudain déluge de signaux vers la gauche: inscription de l’IVG dans la constitution, loi fin de vie, imprécations constantes anti RN et, cerise sur le gâteau, posture ultra martiale sur la question ukrainienne. Des bruits de bottes ne font jamais de mal au pouvoir en place; on l’a vu de manière spectaculaire en 2022…

Reste à savoir si les électeurs vont se faire avoir une fois de plus. Une grave crise avec violences, soit à l’intérieur, soit sur la scène internationale, pourrait lui sauver la mise une fois encore.

closer dit: à

Le terme « assassinat déguisé » est volontairement polémique, JJJ. Mais dès qu’une porte s’ouvre, des gens malintentionnés peuvent l’emprunter et on parle ici de vie et de mort. Il ne faut donc pas l’ouvrir.
Badinter l’a parfaitement exprimé: grand mère voulait elle ou ne voulait elle pas mourir?

La loi actuelle, je le répète et pas seulement moi, répond à 99% des besoins. Quelques ajustement à la marge sont peut-être nécessaires, à étudier.

Votre polémologie est pitoyable. Pas le temps d’y répondre.

Marie Sasseur dit: à

La tactique de water closet c’est shoot de morphine pour tous.

A part ça, qu’il fasse signer sa DA par le curé, formulaire disponible en ligne, et vote pour le pen en son nom.

On fera ce qu’on veut de notre côté.

et alii dit: à

YOU KNOW WHAT?
ON SAIT QUE
« Peste soit l’opinion de savoir »
arc -républicain- « ligne de crête »
que de géométrie « more geometrico »-

Janssen J-J dit: à

@ D’où l’intérêt de ne pas laisser, jamais, les situations perdurer (r^^z)

Mais quel intérêt « défendable » y aurait-il à faire laisser perdurer l’impunité des coupables, à supposer qu’ils fussent connus et/ou présumés tels ?… A cette gigantesque restriction près, ON ne voitj pas trop…, à moins, une fois encore, de sacrifier à l’idée d’un complot hardi… par le capitalisme patriarcal soutenu par une police et une justice le reflétant, amenées à tolérer les féminicides qui n’ont assurément jamais existé depuis qu’on en cause depuis moijtoo… (version droite dure)… Ou bien à se plaindre d’une justice publique trop lente, et donc peu dissuasive par défaut de « moyens » (version centriste de gauche molassonne), à laquelle on va substituer une autodéfense armée milicienne et citoyenne, si ça continue, hein (version russifiée)…
etc,

Bon, je sors j’ai cours de dessin, car je dois encore apprendre l’art. Quant à mes petits étudiants qui me lisent tjs, ils en ont un brin marre d’entendre toujours mes mêmes jérémiades désormais balancées à la périphérie virtuelle de leurs cercles étroits. Tant pis pour eux, on ne pourra jamais contenter tout le monde sur les rézozoziaux…

closer dit: à

Parmi les signaux vers la gauche, j’ai oublié la nomination de Belloubet et l’abandon de fait des groupes de niveaux pour calmer les gros bataillons de gauche de l’EN…Quant à l’uniforme, on en parle de moins en moins.

J J-J dit: à

@ Le terme « assassinat déguisé » est volontairement polémique, JJJ. (sic)
@ Votre polémologie est pitoyable. Pas le temps d’y répondre. (sic)
Brefl, comme dans la chanson, l’une est bonne, l’autre pas… Celle qui ne l’est pas, c’est celle qui cloue le bec à la bonne qui n’en peut mais… et qui s’en va, dépitée et disruptive. C’est tjs ainsi que ça se passe… Bon, cette fois j’y va…hein !

Janssen J-J dit: à

encore un mot à Walter-laferme ! … mais mon gros sot, quand je disais que j’haÏssais Macron, c’était précisément pour les raisons que vous énoncez, son girouettisme opportuniste frénétique, capable de faire flèche de tous les bois, à chaque jour suffisant sa peine. Voilà où nous en sommes, et ce sera bien pire avec Ma Rine…,mais attendons la fin de la copie à l’originale, vous dit-on !

et alii dit: à

Un artiste défend l’exposition par la Tate Britain d’une fresque murale de Whistler « indéniablement raciste »
Keith Piper dit que s’intéresser à des images offensantes et traumatisantes peut être important pour garder un sens clair de l’histoire
« Un artiste chargé de réagir à une fresque murale de la Tate Britain qui est fermée au public depuis 2020 en raison de ses représentations de Noirs et de Chinois, affirme que regarder des images traumatisantes et racistes est crucial pour que nous puissions véritablement affronter notre histoire.

Keith Piper a été chargé par la Tate Britain en 2022 de créer une œuvre en réaction à la fresque murale de Rex Whistler, intitulée The Expedition in Pursuit of Rare Meats, qui avait été fermée après que le comité d’éthique de la Tate ait jugé qu’elle était « offensante ».

Piper a défendu la décision de conserver la fresque – qui a presque 100 ans, classée au grade 1 et qui sera restaurée le mardi 12 mars – plutôt que de la retirer, arguant qu’il est « important d’examiner les représentations historiques afin de comprendre ». histoire ».
« l a déclaré : « Je sais qu’il y a maintenant un débat parmi les jeunes selon lequel ces images sont à nouveau traumatisantes, mais je pense que soit nous regardons, soit nous oublions. De nos jours, nous sommes très doués pour oublier et les choses qui sont hors de vue disparaissent. Pour garder un sens clair de l’histoire, nous devons voir ces choses.

« Nous devons reconnaître l’importance des luttes noires, l’importance des images difficiles. Si l’on revient à la lutte contre l’apartheid, la vidéo très graphique et traumatisante de George Floyd lors de Black Lives Matter, sa vie sortant de son corps. Et sans cette image très problématique, on peut se demander si le mouvement aurait eu le même élan, tout comme les images des droits civiques.»

La fresque murale de Rex Whistler a causé des maux de tête à la Tate Britain pendant plus d’une décennie , après que les visiteurs ont pour la première fois exprimé leurs inquiétudes concernant les images d’un enfant noir réduit en esclavage et de sa mère, représentée nue et dans un arbre, tandis que l’œuvre contient également des caricatures offensantes. du peuple chinois. »
La fresque originale a été commandée en 1926 pour « décorer la nouvelle buvette », ce qui a pris 18 mois à Whistler alors qu’il était un artiste de 21 ans récemment diplômé de Slade.

Piper, qui a émergé au cours du mouvement britannique des arts noirs du début des années 1980, a décidé de créer Viva Voce – une vidéo de 20 minutes dans laquelle Whistler est interrogé sur son travail par un universitaire fictif appelé Professeur Shepherd.

Dans une vidéo sur deux écrans, les deux hommes discutent non seulement de la fresque murale, mais aussi du cercle social de Whistler, qui comprenait Stephen Tennant et les « Bright Young People », qui traînaient au Gargoyle Club où jouaient des musiciens noirs à l’époque du jazz.

L’utilisation constante par Whistler d’images racistes de personnes noires dans son travail est remise en question, tout comme son lien avec Edith Olivier, la figure littéraire qui s’est liée d’amitié avec Whistler et a produit une brochure expliquant les idées derrière la peinture murale et qui a constitué en partie la base de la réponse de Piper.

Il est inaccessible au public depuis 2020 , lorsque le restaurant Rex Whistler qu’il occupait a été fermé pendant la pandémie et n’a pas rouvert par la suite.

Un artiste défend l’exposition par la Tate Britain d’une fresque murale de Whistler « indéniablement raciste »
Keith Piper dit que s’intéresser à des images offensantes et traumatisantes peut être important pour garder un sens clair de l’histoire

Lanre Bakare Correspondant arts et culture
lun. 11 mars 2024 07h00 CET

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Un artiste chargé de réagir à une fresque murale de la Tate Britain qui est fermée au public depuis 2020 en raison de ses représentations de Noirs et de Chinois, affirme que regarder des images traumatisantes et racistes est crucial pour que nous puissions véritablement affronter notre histoire.

Keith Piper a été chargé par la Tate Britain en 2022 de créer une œuvre en réaction à la fresque murale de Rex Whistler, intitulée The Expedition in Pursuit of Rare Meats, qui avait été fermée après que le comité d’éthique de la Tate ait jugé qu’elle était « offensante ».

Piper a défendu la décision de conserver la fresque – qui a presque 100 ans, classée au grade 1 et qui sera restaurée le mardi 12 mars – plutôt que de la retirer, arguant qu’il est « important d’examiner les représentations historiques afin de comprendre ». histoire ».

Il a déclaré : « Je sais qu’il y a maintenant un débat parmi les jeunes selon lequel ces images sont à nouveau traumatisantes, mais je pense que soit nous regardons, soit nous oublions. De nos jours, nous sommes très doués pour oublier et les choses qui sont hors de vue disparaissent. Pour garder un sens clair de l’histoire, nous devons voir ces choses.

« Nous devons reconnaître l’importance des luttes noires, l’importance des images difficiles. Si l’on revient à la lutte contre l’apartheid, la vidéo très graphique et traumatisante de George Floyd lors de Black Lives Matter, sa vie sortant de son corps. Et sans cette image très problématique, on peut se demander si le mouvement aurait eu le même élan, tout comme les images des droits civiques.»

La fresque murale de Rex Whistler a causé des maux de tête à la Tate Britain pendant plus d’une décennie , après que les visiteurs ont pour la première fois exprimé leurs inquiétudes concernant les images d’un enfant noir réduit en esclavage et de sa mère, représentée nue et dans un arbre, tandis que l’œuvre contient également des caricatures offensantes. du peuple chinois.

La fresque originale a été commandée en 1926 pour « décorer la nouvelle buvette », ce qui a pris 18 mois à Whistler alors qu’il était un artiste de 21 ans récemment diplômé de Slade.

Piper, qui a émergé au cours du mouvement britannique des arts noirs du début des années 1980, a décidé de créer Viva Voce – une vidéo de 20 minutes dans laquelle Whistler est interrogé sur son travail par un universitaire fictif appelé Professeur Shepherd.

Dans une vidéo sur deux écrans, les deux hommes discutent non seulement de la fresque murale, mais aussi du cercle social de Whistler, qui comprenait Stephen Tennant et les « Bright Young People », qui traînaient au Gargoyle Club où jouaient des musiciens noirs à l’époque du jazz.

L’utilisation constante par Whistler d’images racistes de personnes noires dans son travail est remise en question, tout comme son lien avec Edith Olivier, la figure littéraire qui s’est liée d’amitié avec Whistler et a produit une brochure expliquant les idées derrière la peinture murale et qui a constitué en partie la base de la réponse de Piper.

Il est inaccessible au public depuis 2020 , lorsque le restaurant Rex Whistler qu’il occupait a été fermé pendant la pandémie et n’a pas rouvert par la suite.

Juste avant sa fermeture, une pancarte affirmant que le restaurant était « la salle la plus amusante d’Europe » a été retirée. Tate a également été critiquée pour avoir mis cinq ans à installer une nouvelle signalisation reconnaissant les éléments offensants de la fresque en 2018, malgré les premières inquiétudes soulevées en 2013 .

Piper a déclaré que la peinture murale, qui entoure tout l’espace, est « indéniablement raciste » et a reconnu qu’il s’attend à des critiques de la part « d’un groupe de personnes très bruyantes qui disent qu’un travail comme celui-ci ne devrait pas être exposé [et] d’un autre groupe qui dirait ‘quittez notre seul patrimoine’».

Mais l’artiste, qui était membre du Blk Art Group , affirme qu’à l’ère de l’intelligence artificielle, nous avons plus que jamais besoin de voir de véritables images historiques – aussi difficiles soient-elles. « Il devient de plus en plus important de posséder l’artefact historique lui-même en raison de la quantité de choses fabriquées par l’IA », a déclaré Piper.

« Nous sommes confrontés à tous ces éléments qui nous donnent une idée fabriquée de l’histoire. Il est donc plus important de pouvoir revenir aux archives historiques réelles afin d’éclairer ensuite notre jugement et nos recherches. »
https://www.theguardian.com/artanddesign/2024/mar/11/artist-defends-decision-to-display-undeniably-racist-tate-britain-mural

D. dit: à

Bloom dit: à

Beau succès d’Anatomie d’une chute à Hollywood.

Ben pas du tout, ils s’attendaient à plusieurs oscars et il n’y en a eu qu’un.
C’est plutôt une déception. Ou peut-être un dégonflage de ce que l’on avait un peu trop vite surgonflé, dans la démesure intello-médiatique française trop bien connue.

renato dit: à

Et si l’on est intolérant à la morphine, que fait-on ? Une overdose de paracétamol ?

Jazzi dit: à

Revenez quand vous ferez plus court, et alii !

Jazzi dit: à

Vous parlez en ancien français, et alii !

et alii dit: à

j’évite le genre  » drague de garçon de café de la côte française »

Jazzi dit: à

Je lis le « Ravel » de Jean Echenoz, emprunté à ma médiathèque.
C’est… prenant.
J’ai commandé à la réserve centrale l’exemplaire de Michèle et Michel Chaillou, sur la promenade littéraire dans le Paris du 17e siècle, recommandé par JJJ.
Une lecture qui se mérite !

Bloom dit: à

Non, D.
Ce qui est surgonflé, c’est la super production atomique américaine. Comparez les budgets entre le film d’auteur français et le mammouth US.
Le vrai succès, c’est sa réception populaire à l’étranger et en France, où il totalise aujourd’hui 1,7 million d’entrées, dont beaucoup de jeunes.
A la suite du discours librement offensif antigouvernemental de Justine Triet lors de la remise de la Palme d’Or, le CNC, dont une partie du aux ordres (le directeur, mis en examen pour agression sexuelle, est un proche du petit lieutenant), a décidé de choisir « La Passion de Dodin Bouffant » plutôt qu’Anatomie d’une chute pour représenter la France dans la catégorie du meilleur film….
La presse étrangère ironise sur la médiocrité de la « foodie romance »*comparée à la haute tenue artistique du drame judiciaire.
On ne peut que se réjouir qu’il soit encore possible de produire un film d’une telle richesse en 2024, quand le monde retentit des dissonances funestes des décérébrés en tout genre.

*sorte d’anatomie d’une chiure….

et alii dit: à

P.Assouline pourra entendre dire dans la cérémonie des oscars sur le guardian que « costums are so important »!

Jazzi dit: à

« drague de garçon de café de la côte française »

A un serveur m’ayant mal servi dans une brasserie, je dis : « Vous devriez vous marier »
« Pourquoi », demande t-il ?
« Parce que vous ne devriez pas rester garçon. »

Bloom dit: à

Echenoz diminue Ravel qui n’était déjà pas bien grand.
C’est mesquin et sans aucune compassion.

Bloom dit: à

Et si l’on est intolérant à la morphine, que fait-on ? Une overdose de paracétamol ?

Il existe de subtiles gradations dans l’administration d’antalgiques en France, renato.
Si après l’administration d’au moins 4 différents produits (dont certains issus du curare) la douleur persiste, on vous administrera de la morphine, mais pas avant. Et si vous ne la supportez pas, pas de bol…
La morphine a été découverte en tant que principe actif du pavot à opium au début du 19e par le pharmacien allemand F. Sertürner. Quelques années plus tard, il fait des expérimentations, s’administre de la morphine ainsi qu’à trois jeunes garçons, trois chiens et une souris ; les quatre personnes manquent d’en mourir, quant aux animaux, couic… Le petit chimiste allemand (ils sont très fort dans le domaine) appelle sa découverte «morphium » d’après Morphée, car elle fait un peu dormir…Son « morphium » était six fois plus puissant que l’opium.
Imaginez que les Anglais aient inondé le marché chinois de morphine plutôt que d’opium indien dans les années 1830-40 afin de continuer à pouvoir s’approvisionner en thé, leur addiction nationale…
Sister Morphine, The Rolling Stones
https://www.youtube.com/watch?v=GrwwiAUYdpA

et alii dit: à

AUJOURD4HUI? UN HOMME AMPLEMENT MAJEUR? ET ORIGINAIRE DE Tarbes m’a parlé de sa passion pour la cosmologie -il s’intéresse donc aux étoiles et au soleil, et regrette de n’avoir eu aucun enseignement le préparant à l’intérêt dont il compte bien soutenir sa vieillesse;
je crois que c’est le mari de Marie DARRIEUSECQ qui s’intéresse aux astres, et à l’espace sublunaire

et alii dit: à

Darrieussecq

Marie Sasseur dit: à

A la suite du discours librement offensif antigouvernemental de Justine Triet

______

Qui, pour un petit budget subventionné avec l’argent public, réussit à faire se pâmer des bobos devant l’histoire d’une femme psychopathe ayant poussé son mari au suicide; ai-je bien lu ce bon résumé… sur le projet de loi en macronie.

Paul Edel dit: à

Un écrivain qui n’arrive pas à écrire et écoute de la mauvaise musique trop fort, une romancière accusée de plagiat(psychique?) et qui n’arrive pas à parler français après des mois en France, un enfant qui a eu un accident de la circulation et qui massacre Albeniz et Chopin , un chien qui bouffe du vomi à base d’aspirine, franchement, j’évite ce genre de famille.

Marie Sasseur dit: à

Ah, ça, Edel à le chic choc pour vous pourrir le prochain séjour à la neige…😁

Bloom dit: à

C’est vrai que le film n’est pas flatteur pour les écrivains. La mismesis, en-deça ou au-delà de la réalité?
Les scènes filmées au tribunal de Saintes, 3J, c’est doublement votre province, non? Cet avocat général brillant et langue de pute, génial, non?

Bloom dit: à

mimesis…

Clopine dit: à

Bon, je vais me lâcher… S’il y a une seule (bonne) raison de vouloir s’en référer à Racine encore aujourd’hui, ce n’est pas parce que, comme d’autres noms illustres, il est le référent d’une culture bourgeoise et cultivée. C’est juste parce qu’il parle de truc très simples, très universels : les femmes n’arrêtent pas d’éponger leurs pleurs de petites filles, quand ces dernières, en grandissant, vivent la violence du monde dans lequel elles doivent vivre, les mecs sont partagés, ad vitaem eternam, entre leur « devoir » et leur « ressenti », tout en exerçant le pouvoir à l’envi. Le contraste absolu entre l’art déployé (pièces de théâtre, vers, alexandrins, mise à distance du réel pour lui revenir via le truchement d’une esthétique codifiée à l’extrême) et la réalité brute de la société décrite là, provoque chez les lettrés un sanglot qui ressemble à la douleur éprouvée par chacun d’entre nous, les mal aimés dirons-nous par aller vite, les écartelés entre notre image de nous-mêmes et ce que nous devons vivre réellement. A part ça, l’émerveillement, ce n’est pas qu’on puisse encore produire une pièce de Racine de nos jours, même avec l’échec au bout, c’est que personne ne voit de quoi il est vraiment question. Des trucs simplissimes, encore une fois. Mais la tentative de mettre sur scène, je ne sais pas moi, une femme en train de passer du café et une héroïne de Racine tombe forcément mal (d’où la colère de notre hôte). Pourtant, pourtant, la tentative est louable, non ? Si on y réfléchit deux secondes, et quand je dis « réfléchir », c’est à la façon des miroirs. Bon.

Bolibongo dit: à

J’ai commandé à la réserve centrale l’exemplaire de Michèle et Michel Chaillou, sur la promenade littéraire dans le Paris du 17e siècle, recommandé par JJJ.

Livre remarquable, que jazzi, notre spécialiste de Paris devrait avoir lu depuis longtemps! 🙂

renato dit: à

Le problème surgit, Boom, lorsqu’on arrive à la morphine (synt) et l’on se découvre intolérant.

rose dit: à

Eh bien les hommes vous avez pu vous exprimer sur Anatomie d’une chute et ce n’est pas à piquer des vers !
Pour ma part, me heurte à un seul souci : je ne sais pas si elle est coupable ou pas. Elle le sait, mais pas nous.

Ⓓ. dit: à

La pendule fait tic-tac tic-tic
Les oiseaux du lac pic-pac pic-pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding ding dong…

Ⓓ. dit: à

Non, D.

Si.

Clopine dit: à

Et je préfère Andromaque, nom de zeus.

et alii dit: à

ROSE SUR « piquer des vers »
votre expression est bizarre avec ce « à piquer »,ceci surtout puisque aujourd’hui, à propos du projet de Macron, on parle de « confusion sémantique, jeu sur les mots, »
j’ai donc jeté un oeil:l’expression est: »ne pas être piqué des vers »(wiki pour commencer)

Bloom dit: à

On atteint les limites de la médecine, renato.
Je parlais de 4 paliers en fait c’est 3.
Personnellement j’ai une intolérance à l’acupan, antalgique non opiacé de palier 1 à l’effet comparable à ceux de niveau 2, ce qui me permet de passer directement à la morphine, dont sous laquelle j’espère pouvoir partir avec dignité le moment venu.

Bloom dit: à

Pas de dont…Zarbis les ☎️

Bloom dit: à

La fin, ouverte, est un des point forts du film. Beaucoup de nouvelles et romans américains ont une fin ouverte…à soi de se (re)faire le film…

rose dit: à

C’est ce qui a fait le succès du film, sa fin ouverte.

rose dit: à

Et alii,
J’ai cherché les synonymes
« parfait ; excellent ; exceptionnel ; très réussi ; formidable ; bien conservé ; intact. »

Clopine dit: à

Rose, bon sang !

Bloom dit: à

Oh, God will save her, fear you not:
Be you the men you’ve been,
Get you the the sons your fathers got,
And God will save the Queen
– A.E. Housman, A Shropshire Lad, 1896

Dernier quatrain d’une ode à l’empire, au machisme militariste et la royauté britannique, les 3 intimement liés.
Marrant de penser qu’aujourd’hui la future reine d’Angleterre utilise photoshop sur son Mac pour trafiquer sa photo de famille, comme au plus beaux jours de l’URSS.
Pauvre pays qui investit symboliquement autant dans ses risibles crétins couronnés accros au « deep fake »…
God saved her, Photoshop killed her.

MC dit: à

En somme , si je comprends bien, et compte tenu de l’ instrument de distanciation qu’est l’ alexandrin, les qualités clopiniennes pour lesquelles on joue Racine conviendraient aussi bien pour définir Corneille. «  les femmes n’arrêtent pas d’éponger leurs pleurs de ressenti » , cela pourrait valoir pour Emilie . » Impatients désirs d’une illustre vengeance /Dont la mort de mon père a forgé la naissance », ou Cleopatre dans Rodogune.? Quant aux etres crucifiés « entre leur image de nous-mêmes et ce qu’ils doivent vivre réellement « , on voit très bien ça de Cinna à Othon, Bref, une excellente définition qui vaut aussi, peut-être surtout , pour le theatre cornélien. Bien à vous. MC

Paul Edel dit: à

Bon sang, moi aussi je me lâche .Ce qui me fascine dans le théâtre de Racine, c’est le naufrage. Tous les grands personnages sombrent ,ils sombrent profondément et solennellement, lourds de parfums, de bijoux, fardés, paupières bleues, avec des bras dont on ne sait s’ils enlacent ou étouffent, tous ivres de plaire dans des palais un peu à l’abandon à l’heure de la sieste. Et tous captifs d’une parole piquée chez les Précieux de Madame de Scudery et leur cage d’élégance .Malgré les conseils d’un bataillon de confidents, amis, veuves, ils sombrent, dans des situations inextricables, imbibés, enveloppés, aspirés, entraînés, asphyxiés, ils se réveillent la nuit ou sortent d’une forêt qui brûle , roussis d’on ne sait quel exode Et puis vers la fin, il y a souvent une vision de mer lointaine, d’Orient, une touche de rose dans le décor ,un jeune homme le cœur nu, jupette légère, un soupir, et hop, le rideau tombe.
En sortant du théâtre, j’ai l’ impression de n’avoir saisi qu’une infime partie du texte avec son réseau de malentendus, de contraintes, je suis perdu au milieu des stratagèmes, dans ces couloirs où les plafonds et les sentiments sont plus hauts que chez moi. Affections oscillantes , exclamations surjouées, craintes simulées. L’égarement sur la scène répond, à l’égarement que j’éprouve dans mon fauteuil. Qui est qui ? Ils chantent ou ils pleurent ? Tout ce jeu de Sérail où chacun s’enchaîne à l’autre  en voulant s’«y délivrer » c’est quoi ?
Pourquoi sont-ils déchirés , pourquoi désirent-ils , craignent ils, s’évitent ils, se cherchent-ils en ayant peur de se trouver ?
Vous remarquerez l’incroyable quantité de phrases interrogatives (pourquoi suis-je empereur ? Que faut-il que je croie ? Quel sera ce bienfait que je ne comprends pas ? Etc etc. sans compter les « que dis-je » de Phèdre ou « Madame, quel bonheur me rapproche de vous ? » Quoi ? je puis donc jouir d’un entretien si doux ?  » ) Pourquoi ? Il y a toujours un moment où je ne comprends plus rien devant ces égarés qui balbutient tout bas une sublime mélodie La minute d’égarement absolu me tombe dessus au milieu du spectacle. Je regarde ma montre.
De qui , de quel Dieu caché sont-ils les marionnettes ? Qui tire les ficelles? Est-ce le Dieu cruel des Jansénistes?   Qui est à la manœuvre? Pourquoi leurs intérêts changent d’heure en heure ? Ou est-ce, comme le soulignait Roland Barthes, « un art inégalé de la disponibilité qui lui permet de se maintenir éternellement dans le champ de n’importe quel langage critique ».Bref çà tourne autour d’un vide.
Envie qu’un bouffon shakespearien déboule et crie : quand est-ce qu’on mange ?

rose dit: à

Clopine

Sur quel commentaire bon sang ?

rose dit: à

Si tout le monde se lâche, où va-t-on ?
rose, inquiète.

Janssen J-J dit: à

@ Cet avocat général brillant et langue de pute, génial, non ? (rBl)

ouij, et c’était mon personnage préféré dans le film… Rusé, intelligent, putassier et un brin comediante !… (***je l’avais remarqué comme excellent dans un film dédié à l’histoire du mouvement d’Act Up,son nom m’échappe toujours)… Un peu comme moij à ma semblance, si j’avais dû faire magistrat au pénal…, bien le rôle que j’eusse aimé endosser au théâtre pénal :
requérir à charge contre les présumées criminelles, au nom de « la défense de la société » !… Quant au petit avocat défenseur de la dame, il était fastoche d’en faire le « bon » de l’histoire… Non, non, peu de goût ai-j pour jouer les Dupont-Moretti, quand on voit ce qu’ils deviennent à l’usage de l’Exécutil macronien… Hein !?
Saintes, yes… ma ville de naissance, et sans doute de mort, espèrj du moinsj… Une sous-préfecture propriétaire d’un TGI (filmé) où siège aussi la cour d’assises. Cette anomalie administrative est issue d’une histoire mouvementée datant du premier Empire, le Napoléon ayant dû trancher pour Saintes entre les deux prétendantes pour la localisation d’une cour d’assises, face à l’ambitieuse La Rochelle promue préfecture de la Charente Inférieure qui en revendiquait la primauté, puis sous la Charente-Maritime en 1945 (17000). Saintes (17100), noyée dans ses larmes fluviatiles en ce moment, à laquelle je suis toujours resté attaché sentimentalement, continuera à vivre sous la protection bienveillante de notre brave Bernard Palissy et au souvenir de Germanicus, le fondateur gallo romain de Mediolanum Santonum. Et la renommée internationale de son festival annuel de juillet à l’abbaye aux Dames. Bàv, merci.

J J-J dit: à

@ qu’un bouffon shakespearien déboule et crie : quand est-ce qu’on mange ?

Nous en avons un, icite, dieu merci qui nous l’a envoyé avec ses endives farcies par la Racine !
Bon sang, je me lâchitou ! Tchin !

Ⓓ. dit: à

Ce soir je mange du petit salé au lentilles.

Ⓓ. dit: à

P’tain ! Perso, moi aussi je me lâche.

et alii dit: à

ourquoi Hans Blumenberg est-il le must read des erdéliens?
BONSOIR

et alii dit: à

Pourquoi

MC dit: à

Je crois qu’on a abandonné Goldmann et Racine et le Dieu caché. Ce qui m’étonne , PE, c’est que vous trouviez pour Duras les trésors d’admiration qui, ici , vous font cruellement défaut . Je ne crois pas qu’un Bouffon Shakespearien débouchant chez Racine soit d’un bien grand secours. Cela donnerait au plus un effet digne de « Cromwell »Reste une langue de pouvoir et de liturgie, qu’on peut aimer servir, quand on ne s’en sert pas pour un prétendu spectacle… Bien à vous. MC

et alii dit: à

hier, j’ai eu un trou de mémoire d’un nom (au moins);c’était affreux jusqu’à que me revienne à l’esprit comment le retrouver, le lire écrit;
j’ai réussi à penser un site probable sur internet où je risquais le retrouver; c’est ce que j’ai fait aussitôt, et il était là ;j’ai recommencé de respirer normalement ;je n’aurais jamais cru refrôler ainsi ma mort, et retrouver ma vie ,hors de cet abîme; nul effectivement n’aurait pu m’aider; ce fut une rude expérience;

Jazzi dit: à

« Je regarde ma montre (…) : quand est-ce qu’on mange ? »

Racine, t’ouvre l’appétit, Paul.
Trop drôle !

Jazzi dit: à

« son nom m’échappe toujours »

Antoine Reinartz, JJJ.
Une vraie tête à claque, dans ce film !
Comme idéal, on fait mieux…

Bloom, je te trouve bien sévère avec Echenov ?
Tu devais aimer le « Bolero » de Anne Fontaine.
Là, Ravel est proprement magnifié !

Ⓓ. dit: à

Bon alors qui est Hector ??

Jazzi dit: à

« Si tout le monde se lâche, où va-t-on ? »

Un homme ça s’empêche, moi aussi !

Jazzi dit: à

« je n’aurais jamais cru refrôler ainsi ma mort, et retrouver ma vie (…), ce fut une rude expérience »

Racinien !

FL dit: à

Ou est-ce, comme le soulignait Roland Barthes, « un art inégalé de la disponibilité qui lui permet de se maintenir éternellement dans le champ de n’importe quel langage critique » ?

Bah ! phénomène sociologique. La distinction.

FL dit: à

« Ou est-ce, comme le soulignait Roland Barthes, ‘un art inégalé de la disponibilité qui lui permet de se maintenir éternellement dans le champ de n’importe quel langage critique’ ? »

Bah ! phénomène sociologique. La distinction.

FL dit: à

D’après Antoine Compagnon le « Sur Racine » n’est vraiment pas bon. Un Racine sans tragique et d’un esprit petit-bourgeois.

Sans entrer dans le débat. Je trouve que l’analyse des lieux raciniens est plutôt bien vu.

closer dit: à

Comment pouvez-vous ne pas avoir encore cité:

«Ariane, ma sœur, de quel amour blessée Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! »

et: « Tu connais ce fils de l’Amazone, Ce prince si longtemps par moi-même opprimé ? »

Pas besoin qu’un bouffon vienne casser la porcelaine, Paul!

FL dit: à

Ça me rappelle un enseignant de collège qui se demandait qu’enseigner à ses chers enfants. Propp lui semblait un peu bébête.

Je lui ai fait remarquer que Propp c’était quand même bien trouvé.

FL dit: à

* l’analyse des lieux raciniens est plutôt bien vue.

FL dit: à

« Ou est-ce, comme le soulignait Roland Barthes, ‘un art inégalé de la disponibilité qui lui permet de se maintenir éternellement dans le champ de n’importe quel langage critique’ ? »

A-t-on un Racine woke ? J’attends avec impatience. Phèdre c’est une grosse badass amoureuse comme Françoise Giroud. On peut rien dire : l’amour c’est fort.

FL dit: à

Ca m’étonnerait qu’on retrouve le sens du tragique.

rose dit: à

L’a-t’on jamais perdu ?

FL dit: à

Racine féminicide ?

Peut-on le mettre au programme de l’agrégation ?

FL dit: à

Le « nourrisson méchant » dans « Chéri » de Colette. Construction de la masculinité toxique.

Bloom dit: à

Envie qu’un bouffon shakespearien déboule et crie : quand est-ce qu’on mange ?

Employé par le Bouillon Racine?

Falstaff, Feste, Bottom, le Fou du roi Lear, Lavache, bouffons majeurs.
Falstaff, cette « outre à vin », ce mélange de Dionysos et de Lord of Misrule, ou Prince des Scots, officier chargé d’organiser la Fête des fous médievale…
Pas de ce type de démesure démotique chez nos tragédiens. Une autre époque bien sûr, mais aussi un autre rapport au pouvoir dans cette « Merry England » d’avant le corsetage victorien; une société en transition perpétuelle, où l’effet de la Réforme est combiné à la survivance du paganisme (voir le grand livre de Keith Thomas, Religion and the Decline of Magic).

FL dit: à

« Je lui ai fait remarquer que Propp c’était quand même bien trouvé. »

Un peu brouillon mais bien trouvé.

J J-J dit: à

DECODAGES -> Goldmann et Racine et le Dieu caché. (Lucien ?) –
-> Antoine Reinartz, c’est cela !… Mais ne confondez pas son rôle de salaud en pute borgne, l’un des plus difficiles à interpréter, et les rôles judiciaires, tel celui de l’avocat général, gens de robe loin d’être dépourvus de noblesse à l’épée P. Un idéal ? peut-être pas. Une nécessité démocratique, bcp + certainement ! Sans doute pas pour les foules sentimentales incarnées par nos jzmn qui mélangeront tjs allégrement les fictions aux réalités… 50 ans de cinémas assidus, faut dire, y’a de quoi plus savoir comment faire le tri, hein ?
-> Une bonne tête LENINIENNE ? LEONINE, plutôt ?… de quoi : Morphologie du contre (sic) ?… juste bon pour les enfants des Bruno Bettelheim ? Chafoins…
@ PE, qui a de + en + de foucades débridées sous la plume… Était temps qu’il nous fasse son outing de critique littéraire revenu à la normalité (de l’Allemagne au Point final à la ligne du Prince de) du lecteur lambda furibard ! Un ex mandarin qui s’écroule sur le parvis romain !
*** Suivez-moi dans mes associations libres de droits et de devoir, à l’RDL, chaque jour… L’art conceptuel pour déboucher sur l’abstraction ou le néo réaliste. Voilà le canal latéral de dérivation. La Distinction. Inutile de citer l’auteur pour clouer le bec aux enfants demeurés… Bàv et BN à tous les trisomongolitos de l’erdélie !

FL dit: à

« Racine féminicide ?

Peut-on le mettre au programme de l’agrégation ? »

Non ! Il faut respecter le principe de précaution.

FL dit: à

Le wokisme c’est comme le stalinisme. C’est terrifiant mais ça incite à la dérision.

FL dit: à

Virginie Despentes, c’est la dame qui a écrit « Cher Connard ».

Elle a l’air d’être aussi difficile à vivre que Marguerite Duras.

FL dit: à

Mais elle est moins suave.

Ah ! « Moderato cantabile » !

J J-J dit: à

Sûr que Marguerite n’aurait pas intitulé « l’Amant de la chine du Nord » : « baise-moi, chère connasse »… Et pourtant, c’était le sujet… Despentes, forcément coupable, ma FLibuste !…

J J-J dit: à

@ le savant qui intervient hors de son champ de compétence

C’est mi tout moij, ça !

rose dit: à

aux enfants demeurés, c joli ça.

rose dit: à

[…] »depuis longtemps, et on pourrait même dire depuis toujours »[…].
Cqfd.

rose dit: à

Je ne suis pas votre sœur. Ni ne la suis ailleurs de surcroît.

rose dit: à

Christiane,
Le roi Lear lui-même.
Sa vulnérabilité et son aveuglément m’émeuvent inconsidérément.

Et Cordélia qui, tout ce qu’elle fait, ne mène absolument à rien.

rose dit: à

Je ne conçois le théâtre qu’à Delphes dans une dimension cathartique.
La pureté de la langue est première.

rose dit: à

Christiane

La campagne Pastré c’est où se sont tenus des spectacles de Zingaro qui avec sa troupe menée par Bartabas a une réelle expression théâtrale. Loin de toute recherche du scandale et de la provocation.
Dans cette mise en scène, très contemporaine, le décor avait été bâti avec un immense plateau, je m’en souviens encore, qui s’incurvait vers l’avant droit. La pente était conséquente et les acteurs devaient se déplacer sur cet espace incliné.
Dans l’intensité de son marasme, doute et incompréhension, le roi Lear se tenait dans l’angle avant droit, au point le plus bas.

Moi, je trouve que, comme dans la traduction, un metteur en scène devrait se mettre en retrait et s’effacer derrière le texte. En laisser la prééminence aux spectateurs.
Enfin, sortir du théâtre en se sentant floués, c’est tout de même un comble !

rose dit: à

Merci Christiane pour les incises.
Non, je ne me souvenais pas du rôle du fou.
Comme le bouffon du roi, comme Louis XIV lorsqu’il a validé la troupe de Jean Baptiste Poquelin comprenant l’importance du regard critique sur son royaume, le fou sait tout avant que l’autre ne le comprenne.
Comme moi-je, qui, au moins quinze ans auparavant, ai été confrontée à ce grand roi berné par ses plus proches.
Tiens, comme cela ne me fait pas du bien de revenir sur ce souvenir.

Mes bonnes pensées pour vous, chère Christiane, si attentive et ô combien cultivée !

Pablo75 dit: à

Beau succès d’Anatomie d’une chute à Hollywood.[…] Tout aurait pu être primé, le jeu des actrices & acteurs, du chien Snoop, les mouvements de caméra
Bloom dit:

Je ne savais pas qu’il y avait un Oscar des Meilleurs Mouvements de Caméra.

Et je ne savais pas non plus que les Oscars étaient un prix prestigieux primant les meilleurs films, acteurs et réalisateurs chaque année, alors que c’est pire que le prix Nobel de littérature ou que le Goncourt, question gros ratages.

Aucun film de Hitchcock n’a jamais obtenu un Oscar, par exemple. Et des cinéastes comme Chaplin, O.Welles, Fellini, Kubrick ou Lynch – en plus de Hitchcock, encore une fois – , n’ont jamais obtenu l’Oscar de la meilleure réalisation (David Cronenberg ou Brian De Palma n’ont été même pas nommés).

Et des chefs-d’oeuvre du cinéma ont obtenu des Oscar ridicules, comme « Citizen Kane » celui du meilleur scénario original ou, pire encore, « 2001 : L’Odyssée de l’espace » celui des meilleurs effets spéciaux (le seul Oscar de Kubrick !!).

Sans parler des grands acteurs qui n’ont jamais eu un Oscar: Greta Garbo, Charles Chaplin, Buster Keaton, Groucho Marx, Kirk Douglas, Cary Grant, Montgomery Clift, Marilyn Monroe, Richard Burton, etc, etc, etc.

Et il vaut mieux ne pas regarder quels films et réalisateurs ont obtenu les Oscars du meilleur film et du meilleur réalisateur à la place des grands films de l’histoire du cinéma. En 1969, par exemple, à la place de Kubrick et son « 2001 : L’Odyssée de l’espace » ces deux Oscar ont été obtenus par « Oliver » de Carol Reed.

Bref, prendre les Oscars pour des prix sérieux c’est montrer qu’on ne connaît rien au cinéma.

Pablo75 dit: à

Il y a un couple d’habitants bien connu rue du Cirque, qui vivent le parfait amour libre dans un grand duplex décoré de jolis objets précolombiens, avec vue imprenable sur le bureau présidentiel.
Bloom dit:

Deux habitants de Gauche, cela va sans dire… De la Gauche votée par des gens qui s’étonneront beaucoup de voir MLP arriver au pouvoir en 2027.

et alii dit: à

@prééminence et Rose
comme le suggérait Compagnon en conclusion de sa leçon, il se pourrait que la vérité soit bien triste

Pablo75 dit: à

« J’ai fait un rêve. Passou, prenait la tête d’un comité de défense de la langue française et, avec tout son entregent et son influence, s’agitait activement en vue de faire bénéficier les oeuvres de la littérature du statut de Monument National, au même titre que le patrimoine minéral ou végétal. »
Jazzi dit:

Il interdirait aussi de façon drastique dans la pub, les chansons, la presse, la radio et la TV les mots anglais et les expressions anglaises quand il existe un mot ou une expression français équivalents, ce qui est la plus grosse atteinte contre la langue française pratiquée en totale impunité dans ce pays, en plus d’un acte d’un ridicule sans nom (on voit des pubs dans le métro avec une phrase en anglais énorme, un astérisque à la fin et en bas, dans un côté, en caractères minuscules, la traduction française obligatoire).

Depuis 20-30 ans l’invasion de l’anglais a redoublé de force. On dirait que les snobs français se sont reproduit 4 ou 5 fois plus que ceux qui respectent la langue la plus parfaite qui existe. Moi, en tant qu’étranger, je trouve cela d’une crétinerie sans nom et l’un des signes les plus clairs de l’inéluctable abêtissement de la société française.

PS. Je précise, pour les esprits tordus, que ce message n’est pas adressé de façon sournoise à Bloom. Il n’a donc rien à voir avec sa manie de nous faire savoir plusieurs fois par jour depuis des années qu’il connaît l’anglais. Dans son cas, il ne s’agit pas de snobisme irréfléchi qui met en danger la langue française, mais d’une vraie pathologie dont tout le monde s’en fout.

Pablo75 dit: à

Je signale à JJJ que, ni les évêques, ni personne, ne demande que les grands malades meurent dans d’atroces souffrances. La loi Claes Leonetti répond parfaitement au problème et permet la sédation de la douleur jusques et y compris si elle entraîne la mort.
closer dit

Aucune douleur ne résiste à une augmentation des doses de morphine:
closer dit:

C’est faux. Il y a des maladies qui tuent petit à petit « dans d’atroces souffrances », souffrances contre lesquelles aucun produit anti-douleur est efficace. Informe-toi sérieusement, au lieu de croire d’emblée les médecins catholiques.

: elle disparaît ou elle est remplacée par la mort.
closer dit:

Donc tu es pour l’euthanasie à la morphine. Et dans ce cas-là il faut une loi. Qui décide et quand d’administrer au malade une dose létale de morphine?

Et surtout, pourquoi il y a encore beaucoup trop de monde dans ce pays qui meurt en souffrant, pour des raisons diverses? Alors qu’en Suisse, par exemple, on meurt quand on veut (et il me semble que la Suisse n’est pas un pays de sauvages, mais plutôt de calvinistes pragmatiques).

Derrière tous les refus de l’euthanasie il y a des raisons morales. Laïques, comme dans le cas de Badinter, ou religieuses (comme dans ton cas). Mais la morale des autres n’a rien à voir avec la liberté sacrée de l’individu de mettre fin à ses propres souffrances (comme le problème de fond de l’euthanasie n’a rien à voir avec l’utilisation politique qu’on peut en faire).

Moi si j’étais catholique, je ne vois pas au nom de quoi je serais contre une Loi sur l’euthanasie pour ceux qui veulent la pratiquer. Au nom de quoi un croyant serait contre une loi sur l’euthanasie pour les non-croyants?

Dans les délires des religions (ne pas confondre religion et spiritualité ou foi personnelle) il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre. L’une c’est le besoin d’appartenir à un troupeau et de pratiquer avec lui des rites communautaires et d’essayer d’exercer une influence sociale et politique (alors que la foi est une affaire intime entre nous et « Dieu »). Et l’autre c’est d’imposer aux agnostiques et aux athées nos propres croyances, notre propre morale.

et alii dit: à

il m’apparait tres inquiétant de traduire toute pratique dune personne en « psy » et je suppose que quelqu’ un qui ferait un lexique de cette néolangue serait vite un « best seller », en français du moins;(ça existe peut-être déjà!je ne cherche pas)

Jazzi dit: à

« 50 ans de cinémas assidus »

Plus de 60 ans, JJJ.

Jazzi dit: à

And the winner is ?

« Pauvres créatures » a tout raflé dans les catégories techniques en s’adjugeant l’oscar des meilleurs costumes, des meilleurs maquillages et coiffures ainsi que celui des meilleurs décors. La version féminine du mythe de Frankenstein a remporté pas moins de quatre statuettes dont celle de la meilleure actrice pour Emma Stone.
https://www.lelezarddeparis.fr/pauvres-humains-de-demain

Marie Sasseur dit: à

@ « Ou est-ce, comme le soulignait Roland Barthes, « un art inégalé de la disponibilité qui lui permet de se maintenir éternellement dans le champ de n’importe quel langage critique » ?
Bah ! phénomène sociologique. La distinction » FLou

C’est de l’agitprop un peu paresseux, prélevant au hasard un bout de phase en guise de d’avis personnel, ou pour remettre deux pièces dans le nourrin ?

Ou cet essai du Bere Basque a véritablement été lu, par celui qui en preleve un fragment sans référence ?

On peut demander à Passou de substituer à un lien polémique, celui du texte, et rien que le texte:
https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:486d0e02-0900-4482-af14-e0f985a434a8.

Pas tout lu.
Mais cette étude  » anthropologique  » de l’homme racinien, 1ere partie, qui puise aux idéologies structuraliste et analytique, ici au sens psy, est consternante, à plus d’un titre ; le fait qu’elle revendique une pseudo autorité pour répondre à cette injonction  » la nature ( humaine) a horreur du vide ( de la tragedie racinienne) » et vouloir le remplir de mots et de concepts, n’est pas le moindre.
Les lettres françaises à l’akademie de Paris ont péri par la psychosociologie, et Barthes en est un pape.

Le théâtre de Racine est sur le fond, et sur la forme très pauvre , et se suffit à lui-même, ce que Barthes définit comme transparence d’un classique. Ce qui lui permet d’affirmer que cela met le théâtre de Racine à la portée de toute forme d’analyse critique, telles que les définit Barthes : psychologique, sociologique, biographique.
Il évacue , lui-même l’analyse historique…en réduisant les tragedie raciniennes à trois décors de plateau…

Cette platitude des situations, quasi schématiques, ce sur quoi on peut s’accorder, est servie par une mise en forme  » métrique » imposée, scansion mécanique quasi liturgique, qui prime sur le sens et par le truchement d’accentuations formelles donne à l’ensemble une fausse impression de richesse de la langue .
Ce qui est faux.

A vous , FLou.

Paul Edel dit: à

MC. Autant je me méfie des mises en scène de Racine, avec bandes son tonitruantes ou décor de laverie automatique autant j’ aime voguer chez moi dans le silence du bureau vers les rivages raciniens pour écouter Roxane ou Bajazet s’ épancher dans une langue qui transforme leur douleur humaine en murmure de mots.

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Edel, en fait il suffit de régler le sonotone.

Marie Sasseur dit: à

Double negation à corriger

scansion mécanique quasi liturgique, qui prime sur le sens et par le truchement d’accentuations formelles donne à l’ensemble une impression de richesse de la langue .
Ce qui est faux.

Marie Sasseur dit: à

En fait pour une tragédie de Racine, Roger Harth n’a pas trop à se casser le bonnet. Si on en croit Barthes, faut pas grand chose :

Un désert , une chambre, et la mer.

Y ajouter un radiateur et un lave-linge, relève de l’audace.

Marie Sasseur dit: à

Que dis-je, cela relève du crime de lèse- majesté.

Marie Sasseur dit: à

Faut prendre le mal à la racine c’est un bon principe.

Jazzi dit: à

DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME DE GRIGNAN.

À Paris, mercredi 16e mars (1672)

(…)
Vous me demandez, ma chère enfant, si j’aime toujours bien la vie. Je vous avoue que j’y trouve des chagrins cuisants ; mais je suis encore plus dégoûtée de la mort : je me trouve si malheureuse d’avoir à finir tout ceci par elle, que si je pouvois retourner en arrière, je ne demanderois pas mieux. Je me trouve dans un engagement qui m’embarrasse : je suis embarquée dans la vie sans mon consentement ; il faut que j’en sorte, cela m’assomme ; et comment en sortirai-je ? Par où ? par quelle porte ? quand sera-ce ? en quelle disposition ? Souffrirai-je mille et mille douleurs, qui me feront mourir désespérée ? aurai-je un transport au cerveau ? mourrai-je d’un accident ? Comment serai-je avec Dieu ? qu’aurai-je à lui présenter ? la crainte, la nécessité, feront-elles mon retour vers lui ? N’aurai-je aucun autre sentiment que celui de la peur ? Que puis-je espérer ? suis-je digne du paradis ? suis-je digne de l’enfer ? Quelle alternative ! Quel embarras ! Rien n’est si fou que de mettre son salut dans l’incertitude ; mais rien n’est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre. Je m’abîme dans ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu’elle m’y mène, que par les épines qui s’y rencontrent. Vous me direz que je veux vivre éternellement. Point du tout ; mais si on m’avoit demandé mon avis, j’aurois bien aimé à mourir entre les bras de ma nourrice : cela m’auroit ôté bien des ennuis, et m’auroit donné le ciel bien sûrement et bien aisément ; mais parlons d’autre chose.

Je suis au désespoir que vous ayez eu Bajazet par d’autres que par moi. C’est ce chien de Barbin qui me hait, parce que je ne fais pas des Princesses de Clèves et de Montpensier. Vous en avez jugé très-juste et très-bien, et vous aurez vu que je suis de votre avis. Je voulois vous envoyer la Champmeslé pour vous réchauffer la pièce. Le personnage de Bajazet est glacé ; les mœurs des Turcs y sont mal observées ; ils ne font point tant de façons pour se marier ; le dénouement n’est point bien préparé : on n’entre point dans les raisons de cette grande tuerie. Il y a pourtant des choses agréables, et rien de parfaitement beau, rien qui enlève, point de ces tirades de Corneille qui font frissonner. Ma fille, gardons-nous bien de lui comparer Racine, sentons-en la différence. Il y a des endroits froids et foibles, et jamais il n’ira plus loin qu’Alexandre et qu’Andromaque. Bajazet est au-dessous, au sentiment de bien des gens, et au mien, si j’ose me citer. Racine fait des comédies pour la Champmeslé : ce n’est pas pour les siècles à venir. Si jamais il n’est plus jeune, et qu’il cesse d’être amoureux, ce ne sera plus la même chose. Vive donc notre vieil ami Corneille ! Pardonnons-lui de méchants vers, en faveur des divines et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de maître qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plus que moi ; et en un mot, c’est le bon goût : tenez-vous-y.
(…)

closer dit: à

La loi actuelle:

« La sédation profonde et continue jusqu’au décès est un soin consistant à endormir profondément une personne atteinte d’une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire.

Elle est associée à une analgésie et à l’arrêt des traitements de maintien en vie.

Le droit d’accéder à une sédation profonde et continue jusqu’au décès a été introduit par la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 »

« La sédation profonde et continue jusqu’au décès peut être mise en œuvre dans trois situations, sur demande du patient ou sur proposition médicale :

Le patient est en état d’exprimer sa volonté, il est atteint d’une affection grave et incurable, son pronostic vital est engagé à court terme et il présente une souffrance réfractaire aux traitements ;
Le patient est en état d’exprimer sa volonté, il est atteint d’une affection grave et incurable, il demande l’arrêt des traitements mais cet arrêt engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable ;
Le patient n’est pas en état d’exprimer sa volonté, son maintien en vie dépend de traitements qui sont considérés comme de l’obstination déraisonnable, le médecin décide de les arrêter, il doit alors mettre en oeuvre une sédation profonde et continue jusqu’au décès pour être sûr que le patient ne souffrira pas de cet arrêt des traitements »

Cette loi me paraît répondre à la quasi totalité des cas.

Je ne sais pas pourquoi on veut absolument que mes positions sur ces questions soient dictées par des convictions religieuses. Ce n’est absolument pas le cas.

Marie Sasseur dit: à

Je vous conseille la lecture de Bérénice et Titus par Barthes, dans le lien donné de son essai  » sur Racine « .
C’est pour rire.

rose dit: à

Flou flibustier, ce qui est oxymorique.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
MC. Autant je me méfie des mises en scène de Racine, avec bandes son tonitruantes ou décor de laverie automatique autant j’ aime voguer chez moi dans le silence du bureau vers les rivages raciniens pour écouter Roxane ou Bajazet s’ épancher dans une langue qui transforme leur douleur humaine en murmure de mots.

Me too.

Marie Sasseur dit: à

@Cette loi me paraît répondre à la quasi totalité des cas.

Ce qui interpelle, effectivement.

Que rajoute ce projet de loi, qui nous arrive quasi déjà formalisé, et annoncé au détour d’une itw, un scoop  » exclusif » du président de la,République donné à des journaux ?

Marie Sasseur dit: à

A mon avis personnel, qui n’engage que moi, ce projet de loi sur la fin de vie, est un projet de loi économique.
La pression sociale fera le reste, c’est une dérive prévisible.

rose dit: à

Même Molière est massacré. Le pire que j’ai eu vu est la mise en scène d’un truc banal style -je je sais plus le titre. Disons Le Bourgeois gentilhomme.
Le metteur en scène avait conçu un plateau, bien plus petit que celui du roi Lear, carré, et des cintres tombaient de hauts et étroits kakémonos rouges. Je veux sais pas six ou huit par côté. Cela signifiait la jonction entre scène et coulisses et les comédiens entraient et sortaient en vociférant et faisant claquer les kakémonos. Comme Mme Chauchat la porte du restaurant du sanatorium.
Un homme jeune devant moi a fait claquer son strapontin et est sorti furieux. Sa femme qui était sur un fauteuil après avoir morigéné est sortie aussi. Ils se sont engueulés comme du poisson pourri et ils ont fait l’amour.
Lui, je l’admire.
Jamais, je ne serai sortie en claquant le strapontin. Pourtant, c’était nul à chier.

rose dit: à

ce projet de loi sur la fin de vie, est un projet de loi économique.
Comme l’annonce de Bruno Lemaire : les dix milliards d’économie su gouvernement, c’est pour nous préparer, nous le peuple, à pire : et ce n’est pas une théorie du complot.

rose dit: à

Et alii
Je n’ai pas ecouté l’entièreté de Compagnon et ne sais pas donc la triste vérité. Est-ce une chance ou un déni ?

J J-J dit: à

@ Au nom de quoi un croyant serait contre une loi sur l’euthanasie pour les non-croyants ?

Agréablement surpris, ce matin, par cette remarque et les justificatifs de son auteur. Rare. La garde en besace et la ressortirai en disputatio publique. Merci.
(JE – 12.3.24_8.28)

rose dit: à

Et des chefs-d’oeuvre du cinéma ont obtenu des Oscar ridicules, comme « Citizen Kane » celui du meilleur scénario original ou, pire encore, « 2001 : L’Odyssée de l’espace » celui des meilleurs effets spéciaux (le seul Oscar de Kubrick !!).

Sans parler des grands acteurs qui n’ont jamais eu un Oscar: Greta Garbo, Charles Chaplin, Buster Keaton, Groucho Marx, Kirk Douglas ♥️, Cary Grant, Montgomery Clift, Marilyn Monroe, Richard Burton, etc, etc, etc.

Vous parlez de monuments.
Or, en quoi un monument nécessite t’il d’être oscarcisé, puisqu’il trône, immuable ?

rose dit: à

rue du Cirque, qui vivent le parfait amour libre dans un grand duplex décoré de jolis objets précolombiens

Nom de rue préminitoire.
Couple désormais marié.
Diego Riviera aussi collectionnait les objets pré-colombiens.
Quai Branly rue du cirque ? Une écuyère en tutu, un clown avec des dents ?

rose dit: à

singulars.fr
https://singulars.fr › le-musee-anah…
Le Musée Anahuacali, la collection d’art préhispanique de Diego …
27 janv. 2024 — Le musée réunit la collection d’art précolombien du peintre Diego Rivera (1886-1957), des tableaux contemporains et ses fresques, dont certaines ..

Diego, hors ses fresques (et ses frasques) ne faisait que cela, collectionner les objets d’art préhispaniques. Frida s’habillait des costumes traditionnels.
C’est pour mieux te séduire, mon enfant.

Frida, la magnifique ! En sa maison bleue.

rose dit: à

Donc tu es pour l’euthanasie à la morphine

Tout le monde réclame de ne pas souffrir et est donc accompagné par et avec la morphine.

rose dit: à

Sur le français, je ne dis rien de blablabla puisque tous les amoureux de la France et ils sont légion, parlent français. Cette langue est loin de s’éteindre.

rose dit: à

Et l’autre c’est d’imposer aux agnostiques et aux athées nos propres croyances, notre propre morale.

Cela s’appelle du prosélytisme.
Alors que nous avons gagné, chèrement, la liberté du culte. Et donc, du non-culte. Puisque, lorsque on gagne une liberté, on gagne son contraire. J’ai la liberté de ne pas avorter.

rose dit: à

Ouf Amen, Alleluyah.
Pas tout lu.
Tout ce temps de vécu !

J J-J dit: à

@ Je me trouve dans un engagement qui m’embarrasse : je suis embarquée dans la vie sans mon consentement ; il faut que j’en sorte, cela m’assomme (…)

-> Cette Sévignée, elle écrivait des choses drôlement banales et formidables. Je me sensj très marquise, ce matin, ma fille ! -> Je sais pas, vous, ma soeur au FLou oxymorique. -> J’edelise, jme lâche et jme déracine, mais sors-j plus de la carrée sans mon Bajazet (hein, mon bas jazzi 🙂

rose dit: à

Madame de Sévigné ira vivre ses vieux jours en Provence, chez Madame de Grignan.
Ah oui, comme la Princesse de Clèves est sensiblement plus intéressante/passionnante/emportant l’adhésion, que ses sempiternelles jérémiades à sa fille, heureuse en amour, avec ce vieux fauché qui refuse de vendre sa charge pour se renflouer et projette de faire entrer Blanche au couvent puisque pas de dot ma fille !

rose dit: à

Bisous.
Je lâche la erdéelle : j’ai un jardin, moi. Et deux jours de soleil. Cela va changer de la grêle d’hier !!! Taillons, taillons, le parpaillon.

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais plus quand et où, j’ai lu un texte sur la peur de la mort, comment elle avait été instituée en occident chrétien par les clercs et princes d’églises. Qui faisait relire Montaigne avec une autre focale.

Bonne journée.

Janssen J-J dit: à

DEVOIR DE SOCIOLOGIE DU DROIT A L’USAGE DES ETUDIANT.ES DU MASTER DE L’HERDELIE (cf. cours n° 12)

@ « j’ai la liberté de ne pas avorter », soutient courageusement une féministe sur un réseau social de bonne facture, après la constitutionnalisation française de la loi sur l’IVG)

Ne peut-on pas dire que cette liberté réelle reste du domaine d’un prosélytisme moral genré ne concernant qu’une moitié de l’humanité. En dépit du mouvement dit de Mitoo, cette « liberté » reste formelle, vu qu’objectivement, elle ne peut pas être mise en pratique pour une moitié de la population française. La seule chose qe l’on pourrait soutenir avec Me François Sureau, c’est que cette moitié de la population masculine ne puisse objecter à cette affirmation : « je ne peux pas obliger ma copine à ne pas faire ce qu’elle veut ou ne veut pas » au sujet d’un avortement éventuel. Sachant que le contrat moral laïquement consigné chez leur notaire notaire stipulait : « je suis le gardien de tes droits, pas le maître de tes devoirs/je suis la gardienne de tes droits, pas la maîtresse de tes devoirs » et que le code civil qui nous régit encore depuis 1804 stipule, comme vous le savez désormais : « les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites »,…
comment justifieriez-vous la sortie de ce dilemme classique de conflit d’interprétations des normes morales, légales, pénales et civiles coexistantes entre les protagonistes, à l’aide de la jurisprudence mobilisable. Vous avez quatre heures.

Janssen J-J dit: à

Hommage au passage au rochefortais Olivier Falorni, un vrai député socialiste de notre bien aimée Charente-Maritime.

closer dit: à

Il ne faudrait pas juger la Marquise à partir du mauvais film récent, Rose.
La lettre postée par JB est admirable. Remercions le.

Au passage, Sévigné lisait Montaigne, Pascal, Descartes, Pierre Nicole, les grands prédicateurs jansénistes (planqués) ou pas et l’Arioste dans le texte.

lmd dit: à

Et finir par la fin :
Article 10
I. – La charge pour l’État est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

closer dit: à

JJJ, quelque chose me dit que vous avez écouté Jérôme Guedj ce matin chez Sonia Mabrouk. Un socialo fréquentable, je l’admets.

closer dit: à

243 000 électeurs en Corse…hé, hé…A la proportionnelle, ça ne se néglige pas.

rose dit: à

Entre les protagonistes.

Auparavant, c’était plus compliqué. Aujourd’hui, il me semble que les femmes ont pris en main le sujet, leur corps, leur contraception, leur désir d’enfant ou pas.
Puissent leurs compagnons être consultés et que la décision soit bi-partite.

rose dit: à

Closer

Je ne juge pas.
La lisant, cette lettre, me souviens juste que durant le film me disais Ah La princesse de Clèves. C’est, en passant, une remarque.

et alii dit: à

aujourd’hui, un homme, amplement majeur,et originaire de TARBES,m’a parlé de cosmologie sur laquelle rien ne lui avait été enseigné pendant la scolarité-évidemment il s’y connait en étoiles, mais rien de la face cachée de la lune-et compte bien y consacrer sa vieillesse;je crois que c’est le mari de DARRIEUSECQ

Janssen J-J dit: à

De toute façon l’herdélie démocrate n’aura pas le choix de voter en juin pour autre chose que la liste de Glucksman-Salamé. Non, non, moi j’ai juste écouté ce matin le chevalier sondagier à la triste teinture et à son foutage de g… par le grand guignol, sur la chaîne gauchiste. Je n’en connais pas d’autres, Cl., désolé… On ne se refait pas du bourrage de crâne permanent sur france inter, depuis 60 ans. Hélas peut-être, mais chacun.e a sa servitude volontaire. @ chacun sa merdr’aux cinémas, comme dirait un lézard vert.
Bàv.

lmd dit: à

«Au nom de quoi un croyant serait contre une loi sur l’euthanasie pour les non-croyants?».
Parce que justement les croyants (d’une religion) imaginent une loi divine qui s’impose à tous au-delà des lois civiles. C’est au nom de ce principe que les missionnaires ont missionné, détruit des civilisations, ont réduit en esclavage, etc.

J J-J dit: à

@ Aujourd’hui, il me semble que les femmes ont pris en main le sujet, leur corps, leur contraception, leur désir d’enfant ou pas. Puissent leurs compagnons être consultés et que la décision soit bi-partite.

Sortie sociologiquement honorable et apaisée par la morale du droit. Une bonne note, haut la main !…

____
Au fait, désolé, j’ai encore oublié de vous préciser ceci :
aujourd’hui, un homme, amplement majeur,et originaire de TARBES,m’a parlé de cosmologie sur laquelle rien ne lui avait été enseigné pendant la scolarité-évidemment il s’y connait en étoiles, mais rien de la face cachée de la lune-et compte bien y consacrer sa vieillesse;je crois que c’est le mari de DARRIEUSECQ

renato dit: à

« C’est au nom de ce principe que les missionnaires ont missionné, détruit des civilisations, ont réduit en esclavage, etc. »

Et comme l’a dit Dossi, « ils baptisent des populations entières avec des gros seaux d’eau au nom de dogmes qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes ».

Ⓓ. dit: à

L’Yonne est en crue et à Paris on devrait se ramasser l’onde de crue d’ici 48 heures alors qu’on a déjà à cette heure une hauteur de 3,10 mètres à la station débimétrique d’Austerlitz.
Il faut considèrer que d’ordinaire le débit principal est apporté par l’Yonne et non pas par la Seine. En réalité c’est donc l’Yonne qui passe à Paris et non la Seine.

A suivre…

et alii dit: à

LIBERTE D’AVORTER
A qui profite un avortement?

closer dit: à

« L’avocat Erwan Le Morhedec s’oppose au projet de loi sur «l’aide à mourir», présenté dimanche par Emmanuel Macron dans un entretien à La Croix et à Libération. Et il dénonce, entre autres, une «tromperie» dans le vocabulaire utilisé par le chef de l’Etat. »

J’invite tous les Rdéliens à lire cet article remarquable, pour une fois en accès libre, qui met en évidence une malhonnêteté du Chef de l’Etat…Mensonge, mensonge, mensonge…

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/fin-de-vie-emmanuel-macron-pretend-que-le-texte-ne-prevoit-ni-l-euthanasie-ni-le-suicide-assiste-alors-qu-il-instaure-les-deux-20240311

Janssen J-J dit: à

@ Parce que justement les croyants (d’une religion) imaginent une loi divine qui s’impose à tous au-delà des lois civiles (lmd).
—-
Oui, bien sûr, mais ce n’est justement pas le cas de P75, pourtant croyant. Et sur ce point, on sent chez lui un progrès d’ouverture indéniable, comme chez Cl… Non, non, ce sur quoi on pourrait ergoter avec lui, c’est plutôt sur sa plainte d’un anglais invasif et dévastateur dans la langue française, alors qu’il a 1000 fois plus infesté la langue espagnole dont il se réclame d’être issu. Or, c’est la langue quasi la plus répandue au monde certes pas mal bigarrée, m’enfin quoi ? plus que jamais bien vivante ! Halte aux nostalgies sempiternelles aux thèmes de la pureté de ceci ou cela…, un mythe purement fantasmatique chez les bas du front qui ne comprendront jamais rien…
Laissez les portes ouvertes, bordel, là !

J J-J dit: à

Stigmatiser en permanence la duplicité ou les maladresses de vocabulaire d’un Macron quand on n’ose pas s’afficher soi-même du front bas est une chose. Eviter de se prononcer sur la nécessité historique de cette réforme en est une autre. On peut toujours s’abstenir face à des calculs véreux, mais parfois il faut savoir oser sauter sur l’occasion du larron… hein !
Petit rappel : la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif… Et on ne reviendra pas sur la souffrance lamentable de ces millions de gens que l’on n’a pas voulu ou pu « aider » à s’en aller où ils le voulurent.

Janssen J-J dit: à

@ Monsieur l’avocat Erwan de closer. Fort bien, vous avez rendu votre copie en PJ annexe…

Quoique vous disiez de votre tristesse, on y est quand même parvenus, sauf volte face électorale de dernière minute… Tant de français sont pour, nous dit monsieur Tinture (92%), mais surtout, le boulot des citoyens représentatifs qi ont planché pendant des plombes sur le sujet demandé par ce président est remarquable au sujet de leurs écoutes mutuelles… De la vraie démocratie… Leurs conclusions ont été rendues publiques et, vous le savez, ont toutes abouti à la nécessité d’un texte dépassant le cadre des failles du texte progressiste en son temps Claes-Leonetti. Que ce président s’en soit emparé par pur calcul électoral opportuniste ou non, on n’en est plus à ce genre de crapulerie près avec lui. On les connait par coeur… Pas la peine d’aller nous chercher de nouveaux « arguments » d’indignation de ce curé breton, Me Erwan (bénévole en soins palliatifs, comme chacun de nous autres, à La Croix ou ailleurs). Dites-nous donc plutôt ce que vous voulez prouver vous-même exactement à l’RDLie, Cl., à partir de vos propres convictions face à celzéceux qui estiment être en présence d’une avancée sociologique majeure de « civilisation » éduquée, relativement à l’aide à ne plus mourir dans l’indignité.
Merci par avance de votre réponse qui départagera soigneusement vos arguments en « morale de conviction » et en « morale de responsabilité ». Vous pourrez peut-être ainsi accéder à une note supérieure à 12/20 au repêchage. Vous n’avez plus que deux heures de sursis… Bàv,

MC dit: à

Blanche de Grignan est nommée quelque part par sa Grand Mère « mes petites entrailles » .Allez expliquer ça à Madame Badintruche!

et alii dit: à

Selon l’APA, les symptômes comme la tristesse, la dépression et l’anxiété sont parfois signalés après un avortement. Toutefois, aucune recherche ne prouve que l’avortement crée automatiquement ces troubles ou que les femmes qui se font avorter sont plus à risque de vivre ces effets psychologiques. « Les femmes qui vivent un avortement ne risquent pas plus d’avoir de troubles psychologiques que les femmes qui font une fausse couche durant leur premier trimestre », dit le rapport.

Les chercheurs de l’APA rappellent que le profil des femmes qui subissent un avortement est extrêmement variable et donc que «toute conclusion sur les impacts psychologiques de l’avortement serait erronée».
https://www.lapresse.ca/societe/200809/08/01-661128-lavortement-ne-cause-pas-de-troubles-mentaux.php

Jazzi dit: à

Quel est donc cet autre couple qui habite rue du Cirque, Bloom ?

et alii dit: à

MORT DE Maseleine Chapsal;
lemonde remarque un ultime mariage:
Elle s’était mariée à nouveau avec Jean-Marc Vallet au Pouliguen en 2019, à l’âge de 93 ans.

MC dit: à

Et, a propos des Racineries désignées ici, on se souvient de Sara Mesguich, la meilleure sans contredit des œuvres de son père, arpentant le plateau en Berenice portant ses valises ou prenant un café. Deux fois, cela peut passer, cinq fois ou plus, c’est trop! Se souvenir aussi de la délirante fontaine qui emporta au Français le spectacle de Gruber avec Ludmila Mikael…. MC

Marie Sasseur dit: à

lmd dit: à
Et finir par la fin :
Article 10

Largement compensé par le départ hâté de ceux qui  » coûtent un pognon de dingue « , faites le bon « calcul » cynique, lmd.

avant l’art 10, lisez bien le premier :
Comment en 6 jours, ça peut être plié.

Après l’article L. 1110‑5‑3 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 110‑5‑4 ainsi rédigé :

« Art. L. 1110‑5‑4. – L’aide active à mourir telle que définie dans le présent article signifie la prescription à une personne par un médecin, à la demande expresse de celle‑ci, d’un produit létal et l’assistance à l’administration de ce produit par un médecin, dans un établissement de santé public ou privé, à domicile accompagné d’une équipe de soignants spécialisés, ou dans un établissement d’une association agréée par la loi.

« Toute personne majeure et capable, telle que définie par les articles 1145 et 1150 du code civil, en phase avancée ou terminale, même en l’absence de diagnostic de décès à brève échéance, qui se trouve dans une situation d’affection accidentelle ou pathologique avérée, grave, incurable et/ou à tendance invalidante et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qu’elle juge insupportable ou la plaçant dans un état de forte dépendance qu’elle estime incompatible avec sa dignité, peut demander à bénéficier, dans les conditions prévues au présent article et aux suivants, d’une aide active à mourir. »

Et si vous n’êtes plus en  » capapabilité » de faire valoir votre choix, on fait comme d’habitude…à la discrétion de la sensibilité de vos proches, sauf si vous avez signé le papier, enregistré dans le dossier médical.

Ⓓ. dit: à

et alii dit: à

LIBERTE D’AVORTER
A qui profite un avortement?

Au diable.

FL dit: à

« Les lettres françaises à l’akademie de Paris ont péri par la psychosociologie, et Barthes en est un pape. »

Mettre le dépérissement des études de lettres sur le compte de Barthes me semble bien facile.

D’abord parce qu’on ne voit pas très bien pourquoi ni comment.

C’est comme l’Église qui met ses scandales sur le dos de mai 68.

Pour ne pas parler du journal Libération qui regarde facilement le nombril des autres pour ne pas avoir à se pencher sur le sien.

On trouve facilement des responsables extérieurs à ses propres turpitudes.

FL dit: à

Ensuite Barthes fait partie d’un mouvement.

Il devient professeur à l’Ecole des hautes étdudes à l’invitation de Braudel.

Alors Barthes, pape de l’anti-histoire. Ca ne correspond ni à ce qu’il écrit ni aux relations avec les historiens de son temps.

Il a une relation sceptique avec l’histoire littéraire. Pas du tout une relation de déboulonnage.

https://www.roland-barthes.org/article_noghrehchi.html

Marie Sasseur dit: à

FLou, j’ai lu en partie cet essai de Barthes sur Racine, que j’ai mis en lien et ce n’est visiblement pas votre cas.
Maintenant, je sollicite de ce qu’il vous reste de bon sens, de m’excuser.
Le temps de vie est nous est maintenant calculé, souffrez que je n’emploie pas le mien à troller ou bavasser.
Votre imbecillité aura au moins permis de comprendre comment ce pourrissement de l’akademie de Paris perdure.

lmd dit: à

Marie Sasseur, je suis, sans contestation, favorable à cette «avancée sociétale», et la lecture du projet de loi que vous avez mis en ligne (merci) m’a simplement rappelé cet automatisme – on rédige une loi et on la fait adopter – qui me paraît une façon trop paresseuse de régler les problèmes. Je n’ai signalé ce dernier article instituant un taxe taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles etc. que parce qu’il accuse encore plus, de façon caricaturale, cette automatisme légiférant.

renato dit: à

Il y a des positions que je ne comprends vraiment pas. Qu’importe à un tel que des personnes de même sexe veuillent se marier ? Le mariage est déjà un truc qui intéresse surtout les curés – et encore, pas tous -, puis, personne ne m’oblige à épouser une personne de mon sexe, alors si deux homosexuels veulent se marier, tant pis pour eux !

La question du droit de choisir sa mort n’est pas différente. Puisque, pour ce qui me concerne, j’ai déjà résolu, de votre loi je me fous pas mal, cependant, si quelqu’un considère que son passage sur Terre n’a plus de sens, ou bien il est à un moment où la douleur parasiter ses jours et ses nuits, pourquoi ne pas lui donner la possibilité de franchir ce pas dans la dignité ?

J’attends impatiemment les crises et les insultes des intolérants notoires d’ici… car j ne perds jamais une bonne occasion pour rire…
Bonne journée.

Marie Sasseur dit: à

lmd, moi je suis ni pour ni contre, tant qu’on ne nous oblige pas à avoir un avis définitif  » sans contestation »
J’imagine que tous avons accompagné un proche…

FL dit: à

« […] j’ai lu en partie cet essai de Barthes sur Racine […] »

Faut terminer.

Marie Sasseur dit: à

Allez-y FLou, le passage sur Bérénice ne vous fera pas perdre une occasion de vous amuser.

J J-J dit: à

@ MORT DE Maseleine Chapsal;

MaDeleine… Elle fut l’une de nos très célèbres citoyennes de Saintes, et sut très longtemps nous honorer de sa généreuse présence. Je salue bien respectueusement sa mémoire. Je sais qu’elle n’a pas trop souffert en Vendée, à la fin.

rose dit: à

la discrétion de la sensibilité de vos proches

Douce rigolade.

J J-J dit: à

… et elles ne viendront pas de moi, les insultes, @ cher RM…, soyez-en assuré. D’autant que vous m’avez bien fait rire avec votre aimable saillie : « personne ne m’oblige à épouser une personne de mon sexe, alors si deux homosexuels veulent se marier, tant pis pour eux ».
Cela dit, à votre différence, nous sommes un brin préoccupés par cette loi française en discussion, car nous ne sommes pas en Italie pour y porter le chapeau de paille. Personne du reste ne songerait icite à insulter votre charmant gouvernement. Pas plus MC que quiconque, encore que… une femme à la tête d’un Etat voisin, quelle horreur !En France, en revanche, cela ne posera aucun problème dans quelque temps… La France restera progressiste ou ne serait pas ce qu’elle est.

@ lui -> Quant à cette femme de lettres ayant eu la malheur de proclamer, voici 40 balais, -sans le consentement de son noble mari qui n’était pas trop d’accord avec sa thèse-, que l’amour maternel n’existait point, hein ! Une honte nationale imprescriptible pour notre littérature française de gauche.
(Mme de Sévigné avait l’amour maternel bien accroché, il est vrai… Jzam, pouvez nous nous réexhumer cette lettre où elle disait à Mme de Grignan, enrhumée : « Ma fille, j’ai mal à votre poitrine »…

@ jzmn, mitou, j’ignore tout de ce couple lesbien qui dominerait l’Elysée… Mais je dois dire que je m’en branle grave. S’il fallait répondre à tous les fake news des cinglés du music hall du fbg st Honono… Hein !

Bàv, à tab’… les garçons célibataires, c l’heure !

Janssen J-J dit: à

…euh, sorry, Madeleine… Loire-Atlantique, pas Vendée.

MC dit: à

« La France restera progressiste où ne serait pas ce qu’elle est ». Posez-vous la question, JJJ, qu’est-elle précisément devenue? Celle-là, je l’encadre! Bien à vous.
MC

renato dit: à

Actuellement, l’euthanasie est illégale en Italie, JJJ. Toutefois, grâce à un arrêt de la Cour constitutionnelle, il est possible de demander un suicide médicalement assisté, c’est-à-dire une assistance indirecte à la mort par un médecin. Quatre conditions sont requises (et nécessaires afin de la non-sanction de l’aide médicale) : la personne qui le demande doit être pleinement capable de comprendre, doit être atteinte d’une pathologie irréversible entraînant de graves souffrances physiques ou psychiques, et doit survivre avec un traitement de maintien en vie.

Du coq à l’âne. Immédiatement après la constitutionnalisation de l’avortement, une élue a dressé une liste de ceux qui, en Europe, sont contre l’avortement, et sur cette liste, elle y a mis Meloni. Or, Meloni a déclaré : « Je n’ai pas l’intention d’abolir la loi 194. Je n’ai pas l’intention de modifier la loi 194. Dans quelle langue dois-je vous dire cela ? Je veux appliquer la loi 194, et y ajouter un droit : si aujourd’hui il y a des femmes qui se trouvent obligées d’avorter, par exemple parce qu’elles n’ont pas d’argent pour élever cet enfant, ou parce qu’elles se sentent seules, je veux leur donner la possibilité de faire un choix différent, sans rien enlever à celles qui veulent faire le choix de l’avortement ». Mais apparemment les gens comprennent ce que bon leur semble !

closer dit: à

« franchir ce pas dans la dignité »

Tout le monde peut le faire dès aujourd’hui. B a donné une recette très simple et sans douleur il y a quelques semaines.
Pour les cas impossibles à régler soi-même, il y a la loi Claes Leonetti.

Je suppose que le nom breton de l’auteur de l’article que j’ai mis en ligne vous a fait suspecter un suppôt des curés, JJJ. Vous auriez cependant gagné à le lire.

Sur toutes ces questions de société, il y une « reductio ad ecclesiam » qui vaut bien la « reduction ad hitlerum » en politique. Il suffit d’être un défenseur d’une position plutôt conservatrice sur ces sujets pour être aussitôt suspecté d’être un horrible bigot.

Je note cepndant que: « Les personnels des soins palliatifs sont massivement satisfaits du cadre législatif en vigueur (90%) et hostiles (85%) à l’évolution de la législation actuelle, selon un sondage publié par Marianne et réalisé par l’institut OpinionWay »

Ils connaissent la question un peu mieux que vous et moi et ne sont pas à 85% des piliers de sacristie; en tout cas j’en doute.

Bloom dit: à

Pas lesbien, ZéTéros, issus de familles de Résistants.

Dans son Racine et Shakespeare, Stendhal n’est pas très tendre avec la règle des 3 unités. Il a choisi son camp, qui fut aussi celui d’Hugo.
Louis XIV et Fouquet possédaient chacun un exemplaire du Folio de 1623. L’ont-il lu ? Le bibliothécaire du roi regrettait que les « belles qualités du cygne de l’Avon fussent gâtées par des « saletés »…
Il n’avait pas lu Last Exist to Brooklyn.

Bloom dit: à

Last Exit…

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