Fantômas, le retour
« Fantômas », quelle marque de génie ! dirait un pubard. Ce qui n’est pas faux. Même s’il va de soi que ses créateurs, Pierre Souvestre, avocat, journaliste, écrivain, et Marcel Allain, son jeune secrétaire, n’y pensaient pas lorsqu’ils ont lancé cette ombre en librairie en 1911, suite à la commande d’un éditeur. On ne pense jamais que l’on va créer un mythe ni une légende. Sauf à être un fabricant et à se planter. Le cinéma ne fut pas étranger à son succès immédiat. Car de même qu’il s’est emparé de Maigret dès sa naissance et ne l’a plus lâché, il a sauté sur Fantômas dès 1913 grâce à Louis Feuillade qui en a fait cinq films, en guise d’ouverture d’une mine qui donnera des pépites de plus ou moins de valeur (passons…). On y revient ces jours-ci en fanfare avec un essai Fantômas, biographie d’un criminel imaginaire de Loïc Artiaga et Matthieu Letourneux (Les Prairies ordinaires, 184 p., 21 €), et le début de la réédition des Œuvres complètes avec les mêmes comme responsables de l’édition (1 270 pages et 1250 pages, 30 €.Bouquins/ Laffont), deux premiers volumes qui seront suivis par six autres, le tout formant l’intégrale dans son intégrité- une première, soi dit en pensant, qui pourrait porter en bandeau « L’encyclopédie du crime ».
Insaisissable, Fantômas, celui qui défie l’ordre, le pouvoir, l’autorité, mais pas seulement. Provocateur, le bandit magnétique est partout et nulle part. Le slogan publicitaire imaginé par la librairie Fayard le prétendait plus inquiétant que Cartouche, plus subtil que Vidocq, plus fort que Rocambole. Ce qui est une manière d’annoncer dans quelle lignée dynastique on s’inscrit étant entendu que les intrigues, dictées plutôt qu’écrites, et parfois à la diable pour obéir aux cadences infernales de l’éditeur, sont tortueuses, sombres, tordues, ténébreuses.
Pas très politiquement correct, Fantômas. Tout ce qui fait sa gloire s’inscrit contre la morale bourgeoise. Crimes sans châtiment avec rapines à la clef. De plus il y met une pointe de sadisme. Forcément, le génie du crime étant aussi un génie du mal ne peut éviter de raffiner ses tortures. Mais sa cruauté gratuite gêne encore. Disons que cela participe de son excentricité.
Il a créé son poncif en intégrant ceux des autres à commencer par ceux du policier à la Conan Doyle, des habits noirs de Paul Féval, du fantômas de l’Opéra de Leroux, de l’Arsène à Leblanc, de l’exotisme social d’Aristide Bruant et ceux des mystères de Paris à la Eugène Sue. Tous les codes du feuilleton y sont, à commencer par sa périodicité (un roman par mois), de manière à créer un rendez-vous avec le lecteur accroché par cet appel. Malgré cet enracinement dans les techniques du XIXème siècle, l’épopée de Fantômas n’en est pas moins perçue en son temps comme une incarnation de la modernité grâce notamment au graphisme de ses couvertures, aux mutations urbaines qu’il décrit et aux nouvelles inventions techniques dont il fait usage (automobile, téléphone, métro…).
Les deux auteurs (ou Souvestre et son nègre Allain, comme on dit aussi) ont écrit trente-deux mois durant sans interruption trente-deux titres de la saga (février 1911-septembre 1913). Pas sûr que tous les historiens de la fameuse année 1913, qui concentre tant d’inventions, de créations et d’imaginations artistiques, aient rendu justice à celle-ci. La série propage un réel halluciné porté par une imagination nourrie à la lecture des faits divers (grands crimes, naufrage du Titanic) et de l’actualité politique (l’arrestation de la bande à Bonnot). Elle exerce une influence qui va de l’avant-garde poétique de son temps (Apollinaire et Max Jacob sont les fondateurs de la Société des amis de Fantômas dès 1912) aux surréalistes qui suivront et se passionneront, et au-delà au Francis Blanche de Signé Furax. Voilà une œuvre caricaturale et excessive jusqu’au mauvais goût revendiqué, ce qui ne va pas de soi lorsqu’on accède au double statut apparemment antagoniste de mythe populaire et littéraire.
Le maître de l’effroi est aussi un Protée des égouts. Ne pas oublier les personnages secondaires. Chacun le sien. Quant à moi entre Fandor et Juve, j’ai de longue date élu la maîtresse de l’anti-héros, Lady Maud Beltham, dont les cas de conscience adultérins fleurent bon le goût du pêché. Frac, haut-de-forme et loup noirs quand il apparaît, cagoule et collant noirs quand il disparaît, noir est ce géant qui domine la ville, spectre aux yeux gris qui s’efface sans laisser de traces.
On ne devrait pas pouvoir faire d’histoire de la ville au XXème siècle sans se référer, d’une manière ou d’une autre, à la violence urbaine selon Fantômas. De là à en faire, comme Cendrars, « l’Eneide des temps modernes », à voir une œuvre d’art dans chacune de ses scènes de crime et à en faire une figure de l’inquiétante étrangeté freudienne, n’exagérons rien. Unheimlich, Fantômas ? Hmmm… Une expression suffit déjà à faire le trait d’union entre le début et la fin du premier demi-siècle : « l’armée du crime » qui stigmatise les Apaches voyous-trafiquants-proxénétes et terreurs des bals au début ,et les « terroristes » de l’affiche rouge à la fin.
En un siècle et des poussières, l’aventure de Fantômas l’a fait passer du statut de personnage à celui d’icône, phénomène assez rare pour qu’on le re/marque. Si l’on devait effectivement assister à sa résurrection littéraire, ce serait aussi le signe de nos inquiétudes. Alors, ça se relit, Fantômas ? Et comment : essayez Le Mort qui tue, pour commencer. Rien que le titre, déjà…
(« Léon Smet dit Jean-Michel, père du futur… Johnny Hallyday, dans Monsieur Fantômas (1937) d’Ernst Moerman)
511 Réponses pour Fantômas, le retour
Sam Suffuie, merci !
J’en étais sûr : les Socialos ! mais aidés par l’imbécillité US d’Obama, et l’incompréhension du gloubi-boulga UE, ne croyez vous pas ?
Bien à vous !
Dites sam dupont, vous avez l’air intelligent, je peux vous poser une question qui me taraude. Vous ne préfériez pas le texan bien blanc Deubeuliou Bush, un cerveau celui-là, à ce métis parlant bien, mais incompétent, vous savez celui qui n’a pas fermé Guantanamo…? Alors, lequel vous préférez ?
Tant que je vous ai, sam dupont, vous ne croyez pas qu’il faudrait juger ce fada de BHL, le Mazarin de pizzeria, et cet agité de Sharko, grande gueule petit cervelet, pour le bordel qu’ils on foutu en Libye ?
Vous savez ce qui se passe, là-bas, depuis la « révolution intérieure » venue de l’extérieur ….?
nico le sauveur dévoué a fait ce qu’il a pu pour aider ces pauvres gens et voilà comment il est remercié
La boucherie égyptienne est la meilleure du monde. Les vétérinaires agissent. La pandémie infectieuse frappant le bétail est en nette régression.
Slawomir Mrosek.(publié dans la revue »Lettre Internationale,printemps 89)
L’autodérison.
« Observons l’autodérision.
Je me moque de moi,donc je suis plus intelligent que moi-même.(vous vous rendez compte?Vous en appréciez la portée?)
En me moquant de moi-même,je m’épargne les railleries des autres.(Ne vous moquez pas de moi,je l’ai déjà fait moi-même,je vous ai devancés.)
L’autodérision ne signifie pas le moins du monde que je me considère effectivement comme moins que rien.L’autodérision prouve que je ne suis pas sûr de ma valeur,bien que je veuille l’être.C’est pourquoi je préfère affirmer que je ne vaux rien du tout.
Mais puisque je me moque de moi-même,je m’élève au-dessus de ce rien,je suis plus intelligent,et donc je vaux malgré tout quelque chose,etc.
Il y a une différence entre la dérision et le jugement lucide.La dérision est une sorte d’ivresse,de griserie.Elle est grisante;Le jugement lucide,l’humour par rapport à soi-même,ce n’est pas de la dérision.L’humour est indulgent,et l’indulgence témoigne de la sûreté de soi.La dérision est dure et amère.Elle est mauvaise.Elle signale les nerfs en mauvais état.
La dérision est fille de la méfiance.D’une méfiance dirigée contre soi et poussée jusqu’à l’inflammation.Or la méfiance générale,commune et universelle,la méfiance tous azimuts,la méfiance en tant que style est la maladie de notre siècle.
Tout commence par: »ce n’est pas le Père Noel,c’est papa.Hé!Hé! »
Dire seulement: »ce n’est pas le Père Noel,c’est papa »reste dans les limites du criticisme,de la lucidité,de la perspicacité.Mais il y a ce « hé!hé! »et ce »Hé!Hé! »,ce ricanement s’amplifie et retentit sans cesse.Il crée un style.En ricanant,nous nous adonnons avec passion à l’activité qui consiste à démasquer.Nous « démasquons »tout à l’avance,par principe.Nous avons pris le rôle de « démasqueur »et nous n’en bougeons plus,comme Saint-Simon Stylite sur sa colonne.Comme toute position immobile,celle-ci,pas une autre,choisie et établie une fois pour toute comme unique,comme la « meilleure »-ce r^le est uen infirmité.Les asiles de fous sont pleins de malades qui,pendant des semaines,restent sans bouger dans la même position.Par exemple sur un pied ou bien face au mur…
« Moi,on ne m’aura pas! »Cette attitude,élevée au rang de programme,de vision du monde,de système,est un moyen facile,grossier et donc populaire,de bien se sentir,de se convaincre qu’on est supérieur aux autres et d’en apporter constamment la preuve.Le monde entier veut m’avoir,me rouler,mais,moi,je ne me laisserai pas faire,je suis plus intelligent,plus malin que tout le monde,que ceux qui veulent m’avoir et que les autres,ces imbéciles qui éventuellement se font avoir.Et d’ailleurs,la vie,tout le cours des choses dans l’univers,tout cela consiste à créer des simulacres que je dévoile et rejette avec mon « hé!hé: »aux lèvres.C’est simple et pratique.
Je le répète:il faut distinguer la vision claire et honnête de la perspicacité des démasqueurs maniaques.La vision claire et honnête ne préjuge pas de ce qu’elle va voir.En ce sens,elle ressemble à la morale du savant,du chercheur.En revanche,le démasqueur sait d’avance-et ce,avec la plus grande certitude-quel sera le résultat de l’analyse.
Primo,il sait que derrière toute chose se cache une autre chose,complètement différente.
Secundo,il sait que cette autre chose,que ce qui est en dessous est toujours,doit être toujours puant,moins bon que ce qui est au-dessus,inférieur.Et puisqu’il le sait,il n’a même plus besoin de regarder.Il se hâte vers son »hé!hé! ».
Si Freud,Darwin,Nietzsche et d’autres encore connaissaient leurs descendants…il ne suffir pas qu’une idée arrive dans une chaumière pour être par là-même corrompue,déformée et aplatie.Le noble art du doute s’est transformé en une pratique maniaque de la certitude a priori.Un démasqueur têtu et conséquent est tout aussi naif qu’un croyant têtu et conséquent.
Là,nous sommes à un pas de cette croyance,répandue aujourd’hui dans le monde entier,que les complots et les conspirations sont le moteur des événements.Parce que si tout le monde ruse,trompe,dissimule,manigance…Mais nous ne nous laisserons pas faire,nous savons sur quoi tout cela repose.
Le manque de preuves quant à l’existence d’un complot est la meilleure preuve de l’existence d’un complot,puisqu’un complot consiste justement en l’absence de preuves.
Tout est secret.Ils n’ont l’air de rien,donc ils ont sûrement quelque chose sur la conscience,les salauds.Nous jubilons.Nous avons sur le visage le sourire malin de la supériorité.La certitude injustifiée donne à notre visage un air d’euphorie triomphale archi-sacerdotale.Nous avons un visage de paranoiaque.
La paranoia est une folie qui possède un système.Nous avons un système d’interprétation infaillible qui nous permet de pénétrer tous les phénomènes et toutes les questions,de les maîtriser mentalement.Si nous pouvons dans une certaine mesure accorder le fait de vivre une époque folle(y a-t-il eu des époques non-folles,ou bien chaque époque a-t-elle sa propre folie?)avec cette plainte générale que l’époque est folle(générale,parce que celui qui affirme que l’époque est folle se considère par là même sain d’esprit et le fait comprendre aux autres.Et qui donc ne veut pas se sentir le plus intelligent du monde et ne veux pas le faire savoir aux autres?)-,c’est justement parce qu’il y a aujourd’hui beaucoup de paranoia.La manie de la persécution est une paranoia classique. »Moi,vous savez,j sais en quoi tout ça consiste et se qui se cache derrière,je vais vous le dire »Et on le dit,hélas!Ou pire:on l’écrit.C’est pire,parce qu’alors on s’adresse à un plus grand nombre de gens,récepteurs de sa folie.Une personne entend,quelques-unes,tout au plus,mais beaucoup lisent.Et vu que l’on n’est pas isolé dans sa paranoia,il se trouvera sûrement de nombreux paranoiaques-frères parmi les lecteurs.Ils applaudiront à cette paranoia,à leur paranoia commune et c’est ainsi que grandit et se renforce la paranoia commune »
Halte, JC.
Chaque mouvement d’Harlem a une signification non seulement pour la France, mais pour l’humanité.
C’est une des grandes voix, une des vigies de notre époque, Pierre Bergé, qui l’a naguère affirmé:
« Harlem Désir est un des moments de la conscience humaine. Il est aussi un des moments de l’honneur de la France »
« Pale rider », de et avec Clint Eastwood : alors là, Fantômas, tu peut t’accrocher !
alors là..si c’est pas la volonté de puissance pour les gros ploucs..note j’ai toujours aimé clint, mais jregrette presque le bon temps où les filles me traitaient de gros facho quand jl’es quittais le temps d’une comédie française
de nota dit: 16 août 2013 à 10 h 10 min
c’est de l’humour juif ?
Les gris de la photo du film de Moerman sont d’une insupportable vulgarité
..le studio enfumé un peu minab a du bon, aprés tout il pousse au respect par le spectateur des conventions, lui même est sollicité pour « ne pas voir » les coutures etc. c’est trés important jean marron, ça le rendintelligent et compétent pour que le cinéma reste -un genre-
@9 h 58 min
les intégristes prêts à tout pour servir leurs intérêts n’hésitent pas à envoyer les très croyants au sacrifice
Bouguereau
Mrozek est polonais,donc,pour un juif qui a de l’humour,c’est de l’humour juif,et pour un polonais qui a de l’humour c’est de l’humour judéo-polonais.
Je signale à Jacques que Mrozek est mort à Nice…
..oui c’est lui qui fait de l’humour et moi de la dérision..vdqs et dsk
JC, votre mépris pour les gens de couleur et les métis, est à l’aune de votre intelligence. Vous êtes un petit-blanc, comme l’autre franchouillard domicilié à Melun.
Regarde-moi sur la photo ce pitre en frac et haut de forme, on a envie de lui filer deux claques.
toutafé daccord, c’est justement l’propos, mais alors chte dis pas le batman de rénato qu’est qu’un chieur de libertarien de rien..avec son ptit collant ses dollars et faire le bien dans les caves..un petit con..mais un petit con ! mais voilà, c’est ça la culture populaire jean marron, on ne la reconnait plus qu’a une chose aujourdhui : les enjeux
ce qui disqualifie tes positions politiques c’est que tu ne peux les dissocier de tes necessités domestiques vontraube, élève toi un peu merde, fusse jusqu’au crime
Tu devrais te calmer bouguereau, te calmer et prendre une respiration profonde, sans quoi tu risques de faire petit blanc bouchonné…
tiens le petit blanc bouchonné..ça se précise..sapré rénato
ta gueule bouguereau, vive renato… conneries contre intelligence, t’as tout faux dugland même pas drôle
Je pense que bouguereau a tort de s’en prendre à renato. Il pourrait le regretter, car renato n’est pas n’importe qui, croyez-moi.
Il pourrait le regretter, car renato n’est pas n’importe qui, croyez-moi.
y’a même keupu qui vient à sa rescousse..j’ai tout l’complot de l’intelligence contre moi épicétou
..m’ress pus qu’a faire dl’autodérision de petit blanc..lassouline dirait le petit célinien..
..mais vu qu’on n’est pas isolé dans sa paranoia,il se trouvera sûrement de nombreux paranoiaques-frères parmi les lecteurs.Ils applaudiront à cette paranoia,à leur paranoia commune et c’est ainsi que grandit et se renforce la paranoia commune..vdqs et dsk
bon allez vous faire enlécu
de nota dit: 16 août 2013 à 10 h 10 min
Cher ami,
Votre texte cité est attribué à tort à Slawomir Mrosek. C’est du pur Hamlet de la rdl ….
TKT dit: 16 août 2013 à 10 h 37 min
« JC, votre mépris pour les gens de couleur et les métis, est à l’aune de votre intelligence. Vous êtes un petit-blanc… »
Euh, Thierry, pas de racisme anti-blanc, hein !
D’abord, je suis un grand-blanc fruité, long en bouche… Vous êtes, vous, certainement un petit-blanc bouchonné, car pas cher payé !
Bien à vous, et à madame.
@ Renato
Le livre de ce musicologue, Marius Schneider : « Le chant des pierres » est étonnant. Ce nombre sonore qui lierait architectes et musiciens transformerait, à le lire, les chapiteaux des cloîtres catalans en une « rota » musicale est déroutant. Une sorte de musique solidifiée. Chaque animal ou plante sculptés évoqueraient donc un son, une note selon le cycle des heures et des saisons. Étrange…
Quand il évoque dans les cosmologies anciennes une sorte de rythme sonore ayant précédé toute création je n’ai pu m’empêcher d’ouvrir, à nouveau, « Les esquisses de mythologie » de Dumézil. Dans « L’Apollon sonore » il parle de « Vàc », dont les Indo-Européens déclaraient que c’est elle qui portait les dieux par les musiciens et les poètes. Il évoque par ses recherches l’autonomie de cette présence sonore qui n’est conditionnée par aucun lieu précis . Marius Schneider relie, lui, les mélodies du chant grégorien à la musique du sud-est de l’Europe et du Proche-Orient, parle de substance acoustique sonore. (Il faudrait être musicien pour entrer dans son analyse des motets du Moyen-Age, du rapport consonant ou dissonant que les voix indépendantes entretiennent entre elles.) Il en revient à une représentation mythique du monde dont le symbole central serait la pierre, la colonne de pierre capable de relier la terre et le ciel.
Passionnant. Merci.
jc,
mais tout à fait!J’attends,d’ailleurs,le commentaire du cid hamlet qui infirmerait notre supposition ou bien nous informerait que le bon dieu a installé la wi-fi dans ses demeures…
Ah, de nota !
Si j’avais la chance de pouvoir croire en dieu et en la toute puissance de sa wi-fi! Je pourrais finir martyr, comme tant d’autres connards, entouré de vierges pures au paradis du Très-haut, batifolant près des fontaines de vin.
Peut-être excisées, à la réflexion, les houris … ! Va savoir, mon frère !
« comme tant d’autres connards, »
ce sont vos frères d’extrême droite, vous les valez bien
une « rota » musicale (christiane)
« jota » , c’est blu chôli
son analyse des motets du Moyen-Age, du rapport consonant ou dissonant que les voix indépendantes entretiennent entre elles. (Christiane)
Moyen-Âge ou Renaissance ?
« entouré de vierges pures »
Rêve pas trop. Comme les autres à part les boudins, elles s’enfuieraient en te voyant, fais-toi une raison
Il en revient à une représentation mythique du monde dont le symbole central serait la pierre, la colonne de pierre capable de relier la terre et le ciel. (Christiane)
Les Hindous disent « lingam », je crois. La rêverie de Christiane, via Schneider Marius, me semble excessivement orientée. Sont-ce les chaleurs d’août ?
NOUVEL OBSERVATEUR
« Base américaine de Guantanamo (Cuba) (AFP) – A Guantanamo, les détenus lisent aussi bien le Coran que les livres érotiques: le best-seller « Cinquante Nuances de Grey » y est autorisé, tout comme les ouvrages religieux et les revues de football qui s’alignent dans les rayonnages de la bibliothèque.
« L’affaire » a fait couler de l’encre, quand le représentant démocrate Jim Moran a révélé, après une visite à Guantanamo, que ce livre érotique, parfois sadomasochiste, était « le plus demandé » parmi les prisonniers du camp 7. Ce camp abrite une quinzaine de détenus sous très haute surveillance, notamment les cinq accusés du 11-Septembre et les autres détenus passés par les geôles secrètes de la CIA, où certains ont subi des interrogatoires musclés assimilés à de la torture. »
Tu vois bien Thierry, que le métis OBAMA et sa clique sont les bras armés du DIABLE ! Comment se peut-il que sa promesse de fermer le Camp n’est pas été honorée ?… Facile !… Guantanamo ne fermera pas : c’est un lieu où le Saint Coran se voit opposer des ouvrages pornos !!!
OBAMA corrompt ainsi les Purs d’entre les Purs !!! Scandaleux.
(on attend les statistiques de lecture, en provenance du bibliothécaire…)
Eh, les beaux gosses ! Vous me prenez pour un nain idiot, un don juan de patronage, un séducteur de monoprix ?
Quand j’approche les vierges pures (jusqu’à la prochaine fois …), je prend soin d’agiter au dessus de ma chevelure bouclée digne de Samson des mains pleines de dollars, fabriqués en Italie, bien évidemment …
Slawomir Mrosek. (cité par de nota)
Le théâtre de Mrozek est encore trop peu connu en France. Son humour, son goût du fantastique et de la fable, font de lui le digne rival polonais d’Ionesco. Dans le genre déjanté, ses « Révérends » sont très au-dessus du révérend du « Pale rider » de Clint Eastwood. « La Sérénade » est un petit chef-d’oeuvre de férocité lucide.
Comment se peut-il que sa promesse de fermer le Camp n’est pas été honorée ?
toujours a faire le plus catholique que le pape jicé.. mais ta question est malheureusement bonne, comme il avait dit qu’il réglerait le conflit israélopalestinien ..je ne parle pas de ses déclaration fracassantes sur les banques au début etc..en gros il ne fait rien de rien de son programme et perd ton son temps a gérer l’héritage bush..faible
Y a t il un être compatissant -en rdl ça m’étonnerait, mais on ne sait jamais- capable de confirmer ou d’infirmer l’impression que le Père Smet en Fantômas tient dans sa main droite un « archet de violoncelle » ? Cela ne semble pas être une arme blanche…
La rêverie de Christiane, via Schneider Marius, me semble excessivement orientée. Sont-ce les chaleurs d’août ?ains sont contents de lui
larchitecture de la musique pétrifié c’est le pillier central dans leur culotte des romantiques allemands ! ein zwei..! et ne dit pas de mal de chélingue..c’est beau épicétou
Cela ne semble pas être une arme blanche…
a que je trouve que l’arme est pas blanche mais plutôt grise jicé
L’architecture est une musique pétrifiée
cf Goethe (Ich habe unter meinen Papieren ein Blatt gefunden, wo ich die Baukunst eine erstarrte Musik nenne)
Dans ce cosmos musical, tu es un astre, JC, puisque tu es perpétuellement accompagné d’un petit satellite, qui peut changer d’allure sous le téléscope de l’observateur (andy, fred, anselme, etc.)
Une star.
Tant d’amour, c’est ego-boosting.
Moi, je n’ai droit qu’à de banales météorites.
12 h 02 min
oui mais sinon B.O. n’aurait pas été réélu, et aussi il aurait une majorité de ‘Republicans’pour lui bloquer la moindre réformette un tantinet progressive
u.
c’est que tu n’es pas assez c.n (jc te bat sur ce terrain)
Cela ne semble pas être une arme blanche…
..on dirait une courge..d’ici a ce que ça soit gaga
Mais ce satellite cite Goethe!
Je vais peut-être revoir quelques détails dans ma cosmologie.
oui mais sinon B.O. n’aurait pas été réélu
..banane de couillon de keupu..court et con
C’est embêtant pour les Européens qui voyaient en lui un prix nobel de la paix quand il était chef de guerre.
@John Brown – 16 août 2013 à 11 h 45 min
Merci, John. Je ne fais que le citer. Ce livre, Renato, l’avait signalé quand nous parlions d’architecture (sous le billet précédent). Oui, il est très orienté et n’est qu’une traduction possible des sculptures des chapiteaux romans de ces cloîtres catalans. Je suis curieuse. j’aime comprendre la démarche des autres et comme le dit Bouguereau : c’est beau !
A propos, Bouguereau « Osmane » n’était-ce pas « Haussmann » ? Si c’est le cas (il me faut le temps de traduire) il est aussi à l’origine des jardins et cela ce n’est pas un passif. (Un jour, devant la Pinacothèque, un ami m’a révélé son travail.)
Mais ce satellite cite Goethe!
depuis les premiers russes qui faisaient bip bip..les ricains on pas laissé von marron leur faire ali alo alla..mais avoue que ça a faillit
(Un jour, devant la Pinacothèque, un ami m’a révélé son travail.)
la première fois que j’ai entendu « pinacothèque » j’ai eu comme un rire irrépressibe..et une ami m’a révélé un « t’es vraiment con de chez con »
Pax tecum, andy.
J’ai dans les oreilles la musique des sphères de Stockhausen et je lève vers le ciel deux gros yeux bleus allemands.
Slawomir Mrosek.tres tres grand auteur drmatique.il y a un autre oublié polonais, le cinéaste Wojcieek J H
Il faut au regard de braise du latin beaucoup de force pour percer au travers du loup noir, là où l’oeil allemand placide nous convoque déjà à la question de l’être.
Mais Fantômas bouche un peu l’horizon, c’est la femme en loup qui fascine.
Si à l’évocation d’un loup, j’ajoute une Salomé, je resterai l’après-midi tout rêveux et rassoté.
Il n’en est pas question.
C’est embêtant pour les Européens
apré zouzou..toujours a s’inquiéter pour nous..mais oui y’a des tas de gens dans l’monde pour qui il est pas du tout embétant zouzou..en amérique, la défiance vis a vis de la politique augmente et la place peut se refaire pour un autre..un « reviens pov con »
Pardon, fausse manœuvre!
le cinéaste Wojciech J. Has, réalisateur polonais magnifique (sombré dans l’alcool et douteux pour le pouvoir..) a plusieurs grands films à son actif, dont « l’art d’être aimée (1963), « chambre commune »(1959)
et la méditation si mélancolique, assez extraordinaire de « adieu jeunesse » (1961) film beau comme du très grand Tchekhov avec une comédienne hors norme lidia wysocka .cette réflexion sur une comédienne qui sent soudain son âge.. et qui retourne dans sa ville natale, harcelée par un jeune homme, pour l’enterrement de son grand père ; elle revisite la belle grande maison du défunt où elle a passé sa jeunesse. Ce film est un peu l’équivalent polonais des « fraises sauvages » de Ingmar Bergman.il y a certains plans renversants de beauté. Les dvd sont publiés par malavida, et on les trouve à la librairie polonaise du boulevard saint- germain.
c’est la femme en loup qui fascine
toutes les premières représentation de chauve souris mondaine étaient féminine et plaisaient énormément aux symboliss..mais les ricains c’est comme les marlboro..que des femmes a barbes
A la Pinacothèque de Munich, où j’étais entré pour libérer mon trop plein d’affection croyant que cela signifiait « bordel » en bayerische … je suis resté un temps incertain devant un portrait féminin fabuleux dont le regard m’était manifestement destiné depuis un siècle !
Et l’archet violoncelle de Smet, vous m’aidez, ou quoi ? 1937 ! c’est pas loin, en numérique…
» (Un jour, devant la Pinacothèque, un ami m’a révélé son travail.) »
C’est cette phrase, christiane, qui fait planer JC et bouguereau.
Il leur suffit d’un rien.
bougros et les insultes: déjà bourré
celle là est bottante
Il faut vraiment être des cons d’Européens débiles pour bombarder Prix Nobel de la Paix, un Président d’Empire du Mal Libéral comme OBAMA !
(en plus, il est métis, démocrate et incompétent… T’as vu Thierry von Traube ? même pas peur ! beurck, beurck…)
Il leur suffit d’un rien.
..c’est que t’adores tenir la chandelle zouzou..t’es la caution « cothèque » mirifique
.on dirait une courge..
et pourtant c’est seulement bouguereau
plus poétique et convient pour les deux genres :pubarde et ce serait génial!
bouguereau dit: 16 août 2013 à 12 h 21 min
« Mais ce satellite cite Goethe! »
Oui : « La musique solidifiée »
Ces rapprochements entre le solide et le musical sont assez amusants… la bête humaine est inventive lorsqu’il s’agit de rêver.
bouguereau dit: 16 août 2013 à 12 h 51 min
celle là est bottante
http://melancholia.perso.sfr.fr/penot.htm
Je n’aime pas beaucoup, Boug, que tu traines dans les archives de la famille…
@JC (Prix Nobel de la Paix)
Comme des henry kissinger, c’est dire si ça s’impose!
« ce satellite cite Goethe »
faut bien essayer d’être un peu à la hauteur des lumières comme les u., bougrau et surtout JC, qui illuminent ce haut lieu de leur aveuglant éclat
ghostwriters ( tweet)2. H.P. Lovecraft
While a prolific writer during his lifetime, H.P. Lovecraft died relatively young, of intestinal cancer at 46. Consequently, fragments of his work were left behind for others to pick up.
Entre le Nobel de la dynamite, qui fit quelque chose de nouveau, et les Nobel qui se trompèrent si souvent ….
PS afflelou, tu es bien placé pour te fournir en lunettes solaires !
with the franchise style.!http://www.avclub.com/articles/pay-no-attention-to-the-man-behind-the-curtain-7-f,101553/
Le temps de nouer mes grolles, d’empoigner mes bâtons, de grimper la pente raide, de photographier les papillons, de poursuivre de quelques pages ma lecture en cours à côté des chamois, de redescendre,léger, léger, et quelques centaines de frérots musulmans auront sans doute rejoint le paradis d’Allah. Tandis que paisiblement, j’enchaînerai les virages du retour tout en savourant les échappées sur le lac, les familles, là-bas, en seront déjà aux lamentations. Pas la peine vraiment d’aller vérifier sur Mars le sens du mot « dépaysement ».
«Jacques Vergès était un acteur qui avait considéré que la vie était un film rocambolesque», a-t-il conclu.
a rappelé Me Jakubowicz,
Les jardins d’Haussmann sont pour l’essentiel dus à Alphand, Christiane.
Bien à vous.
MC
Question : une islamiste intégriste hyper-explosive qui accède au martyre, en se faisant péter dans un marché à légumes, a t elle droit à 70 jeunes hommes vierges au Paradis du Très Miséricordieux ?
Pour avoir lu l’Alcoran deux fois, il me semble que non… Qui peut confirmer ?…
Les ghilman sont là pour le service de tous, JC.
La logique du paradis permet au croyant d’assouvir dans l’au-delà les pulsions qu’il a su maîtriser dans ce monde, pour le récompenser.
En toute logique la majorité refuse de se convertir préférant ne rien maîtriser des pulsions à la promesse d’un au-delà nirvanesque.
Accentuer le dérisoire de tous ces sketchs macabres n’amoindrira pas le décompte des horreurs commises au nom d’un Dieu ou d’une cause, on peut rire de tout mais ça n’arrange pas la soupe des quotidiens ni n’en modifie la recette, à la galerie de la mort toujours autant d’affluence, les experts analysent et enfournent les données dans leur machine à calculer.
maitrise un peu tes pulsions bérénisse
« mais il faut bien que le peuple ait de la religion pour qu’il ne vole pas mon grain » sapré zouzou
Pour avoir lu l’Alcoran deux fois, il me semble que non… Qui peut confirmer ?…
tu sais bien que pour les chrétiens ce sont les promesses de l’enfer qui faisaient peur.. »croire au paradis » est au dessus des moyens des juifs et des chrétiens faut reconnaitre
dans le paradis chrétien on s’y emmerde..des juifs? vaut mieux faire l’impasse..alors bon jicé, les houris c’est pas que des blondes a fortes poitrines..faut tuner c’est normal
Je n’aime pas beaucoup, Boug, que tu traines dans les archives de la famille…
le peintre etoye de ta famille ?..ha je suis déçu je croyais que tes grand mère était reine en laponie et ton père grand roi nègre de père en fils comme dracul..ça déçoit
Bouguireau avant la pulsion,la passion amoureuse qui hélas semble avoir déserté définitivement la place. Le débat politique enlisé depuis Jérusalem ne m’intéresse pas pour peu qu’il nous soit donné d’en modifier les modalités: age tendre et langue de bois.
le nombre de ceux qui ne viennent plus sur ce blog à cause de ce boudegras, je vous dis pas que ça doit bien faire une centaine, à moins d’être complètement masochste (cf. « les chaleurs de Christiane » !)
une bonne intention? dit: 16 août 2013 à 14 h 12 min
L’art de la rhétorique, lorsqu’il est subtilement dévoyé:
En précisant: l’art de la rhétorique par un « salaud lumineux »
un pseudo qu’il s’est lui-même attribué, dans son grand, -comment dire-: cynisme voltairien ?
http://www.getty.edu/art/gettyguide/artObjectDetails?artobj=2277&handle=zm#0.5,0.8286,0.3005
Monsieur Fantômas semble tenir deux brins de cordelette. Peu probable qu’il s’appuie sur une sorte d’antenne de télévision. Un paratonnerre ?
Appel à témoin de l’époque. D’où nargue-t-il l’objectif ? D’assez haut ! Pas la tour Montparnasse, pas la tour Eiffel (maçonnerie !).
Vingt louis sur Saint-Sulpice ? Et puis non,
pour la gloire et la postérité ! (Un doute, surtout !)
Panoramasquement.
Merci, M.Court. Je découvre…
« Jean-Charles Alphand a notamment aménagé :
à Paris :
le square du Temple,
l’avenue de l’Observatoire de Paris,
les jardins des Champs-Élysées,
le parc Monceau,
le boulevard Richard-Lenoir,
le parc Montsouris,
le bois de Boulogne (1855-60),
le bois de Vincennes (1860-65),
le parc des Buttes-Chaumont (1864-67),
le square des Batignolles,
le square Santiago-du-Chili,
le jardin du Ranelagh,
l’actuel square d’Estienne d’Orves.
en province :
le parc Borely à Marseille,
le boulevard des Pyrénées à Pau.
Après le renvoi d’Haussmann, son successeur Léon Say confie à Alphand la direction des travaux. Il poursuit à ce titre l’œuvre d’Haussmann. Il dirige même le service des Eaux à la mort de Belgrand en 1878. Il s’occupe en particulier :
des fortifications de Paris et des forts avancés,
des jardins du Trocadéro, réalisés pour l’Exposition universelle de 1878,
il est un des principaux auteurs du règlement d’urbanisme parisien de 1884,
de la préparation de l’exposition universelle de Paris de 1889 »
Alphand-tômas !
Noticiellement.
Luc Alphand, grand bonhomme aussi !
@u. /16 août 2013 à 12 h 50 min
Vous écrivez :
» (Un jour, devant la Pinacothèque, un ami m’a révélé son travail.) »
C’est cette phrase, christiane, qui fait planer JC et bouguereau.
Il leur suffit d’un rien. »
Oui, ça vole bas !
C’est pourtant un très beau souvenir… Jean-Philippe Goldschmidt avait réuni une dizaine d’amis pour que nous découvrions, ensemble, l’exposition « Georges Rouault ». (Automne 2008).
Sa culture était éblouissante. Je ne sais ce qu’il est devenu et c’est bien triste.
Pour les prétendus ignares de ces derniers commentaires, vulgaires, un rappel :
Pinacothèque – du grec « pinacothêkê » : pinax (tableau) /akos (boite) : salle qui contient une collection de tableaux. Dans ce lieu parisien (Place de la Madeleine) de très belles expositions.
Quant aux écritures d’un désir brûlant, je préfère les chansons de Léo Ferré : Cette blessure, La mémoire et la mer, Ton style, La solitude… Ça, oui, c’est génial et délicat, ça a de la gueule. Sublime égotiste…
Et Basta !
Polémikoeur, cette vue panoramique, sur la photo, n’est sans doute pas prise à Paris, je n’y reconnais rien !
Alphand c’était l’ingénieur, qui sous Haussmann aménagea les deux bois, les trois parcs (Monceau, Montsouris et les Buttes-Chaumont) et les 24 squares parisiens en promenades publiques pour tous les Parisiens. Mais le paysagiste à qui l’on doit se style paysager si particulier et voulu par Napoléon III, c’est Jean-Pierre Barillet-Deschamps…
« cette vue panoramique, sur la photo, n’est sans doute pas prise à Paris, je n’y reconnais rien ! »
C’est normal !
« Monsieur Fantômas » est un film d’un cinéaste belge.
« pinacothêkê »
c’est un mot de mère tape-dur, ça , Bouguereau.
Bien sûr, c’était si simple !
Il faut se faire confiance :
on ne reconnaît pas : c’est ailleurs.
La fiche du film (http://www.cinematek.be/?node=31&film_id=71)
précise que la superproduction a bénéficié
d’un budget pharaonique rendant plus que probable
un tournage local (c-à-d belge).
Elémentairement.
Christiane,
Vous avez tort de vous priver de vulgarité, vous perdez beaucoup dans la compréhension de ce monde !
Continuez à « ne pas voler bas », vous n’en tomberez que de plus haut … Bien à vous !
Fantômas sur la plage, un régal.
@ JC… qui a dit le 17 août 2013 à 5 h 17 min
Oh, JC, vous écrivez comme André Suarès (« Temples grecs – maisons des dieux »):
« Toute misère est à la mesure du rêve ou de l’ambition qu’elle trahit. Plus haut on s’est élevé, plus la chute est profonde. J’ai encore dans les yeux mon adieu à Ségeste, la dernière vue qu’à jamais j’ai prise de son temple.(…) L’énorme puissance de l’édifice se dissout comme une vapeur ; les colonnes volent, aériennes, plumes de l’aile. Iktinos tournoie au-dessus du fronton. Et tout disparaît.(…)
La lumière seule habite le temple. Elle triomphe au fronton, et elle joue entre les colonnes. surtout, elle chante.(…) elle ignore la dissonance. »
Oh, merci de m’avoir fait ouvrir à nouveau ce livre.
Chère Christiane, trop tardivement : pour la Pinacothèque, ce n’est pas bien grave, et vous aviez auparavant réagi avec le sourire aux blagues de John Brown sur le chant de la pierre sous le ciseau.
Une remarque : Fantomas, un peu moins sans doute que Rouletabille et Arsène Lupin, avait encore des lecteurs assez nombreux jusqu’à la fin des années 50 (et même au-delà je crois). Je me souviens d’une petite librairie, rue Saint-Merri, tenue par une Madame Roby, qui louait des livres. On m’y avait inscrit, pas pour « l’épouvante » mais j’ai été friand une année durant de Fantomas, attendant que soit rendu l’exemplaire de telle ou telle aventure. Au collège et lycée Henri IV, on se prêtait aussi des Gaston Leroux et des Maurice Leblanc retrouvés dans des greniers durant les vacances, venus par exemple des éditions Pierre Lafitte (illustrées)des années 20.
« Fantômas »… La touche ^ me résiste parfois.
S’ils font toute une histoire pour « pinacothèque », j’imagine volontiers ce l’effet que « gypsothèque » pourrait leur faire… Cela dit, je me rappelle les réactions affligeantes des soi-disant lettrés (plus ou moins fins) lorsque j’ai fait usage du mot « lapicide ».
L’admirable lien Vimeo fourni aimablement par « Des journées entières dans les arbres » m’a permis de visionner les 17 minutes 28 du film de Moerman, dont 2 sec importantes pour trouver la plus simple des explications au problème qui me rongeait l’esprit : « Qu’y a t il dans la main droite de Fantômas ? »
Et bien… mais il n’y a rien ! La main droite de Smet-Fantômas est vide et son poing fermé vient en surimpression du bâtiment.
Christiane,
En retour, remerciements et courbettes courtoises pour m’avoir fait resonger à Segeste, en Sicilia, lieu habité d’une rare beauté, visité pour la dernière fois en novembre passé, dans de bonne condition de quasi solitude « touristique »…
Pour les commentaires, c’est sur Fantômas le retour que ça repart ? Les pseudos ne font pas recette ?
JC,
je ne résiste pas à vous offrir la dernière page de ce livre :
« Lieu sacré, malgré tout, si on le laisse à la solitude. L’engeance qui pullule aujourd’hui veut que les temples soient des auberges, les dieux des enseignes à boutiques, les enceintes des mystères une plage où des peuples hideux viennent prendre des bains ; en un mot, on ne ressuscite les Olympiens que pour faire aller le commerce.
Puisse Apollon, tireur d’arc, venir en aide à Poséïdôn, écarter les foules qui sont la peste, sauver l’innocence de la solitude et la virginité du silence !… »
Bonjour CP,
oui, je me souviens mais les deux situations ne sont pas comparables. Le paradoxal personnage de Bouguereau me met devant l’impossible : oublier Jean-Philippe Goldschmidt, sa culture, sa discrétion…
C’est comme de retourner un cube. La perspective se renverse. Ce qui était la face devient le fond… Je ne cesserai de remettre en question ce Janus qui est en même temps lumière et obscurité. Mystère… L’amitié ne supporte pas qu’on dévalue l’être aimé ni qu’on le méprise… Que de gâchis !…
A part cela, transformer les pierres (des cloîtres de Marius Schneider) en image de phallus en érection est effectivement banal. Cette métamorphose est une passerelle fréquente des hommes depuis les Taïnos et au-delà… qui se rêvent démiurges.
Toujours heureuse de vous lire.
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