de Pierre Assouline

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La République des livres
Fin de la biographie définitive

Fin de la biographie définitive

S’il y a un effet collatéral, discret mais remarquable, à la récente exhumation non sans fracas de manuscrits inédits de Genet, Proust et Céline, c’est bien celui-ci : l’éclatante vacuité de l’expression « biographie définitive ». Celle-ci nous vient du milieu éditorial anglo-saxon, les Etats-Unis et l’Angleterre ayant été et demeurant les terres promises de ce genre littéraire. Peu de biographies échappent à ce label. Généralement, dès que leur épaisseur excède cinq cents pages, elles sont aussi présentées et promues comme « monumental » – ce qui en impose et fait penser à une réflexion de Pierre Alechinsky : « On dit d’un peintre qu’il fait dans le monumental dès lors qu’il monte sur une échelle ». Mais si en sus, l’auteur en question a passé un certain nombre d’années à effectuer des recherches, qu’il dit avoir interrogé quelques centaines de personnes et compulsé un grand nombre de documents inédits, son œuvre sera aussitôt consacrée non sans emphase comme « a definitive biography » avec ce cela suppose de décisif, d’irrévocable, d’exhaustif et de final. Tout récemment, le  Churchill  d’Andrew Roberts, le Pessoa  de Richard Zenith, le Sebald  de Carole Angier n’y ont pas échappé. Et comme en France nous n’aimons rien tant qu’importer souvent le pire des mœurs étrangères sans le moindre esprit critique, on a vu fleurir ces dernières années sur des bandeaux et publicités, si ce n’est sous la plume des critiques, cette expression extravagante.

Maurice Thorez n’aurait pas pu dire « Il faut savoir finir une biographie ! » car une biographie n’est jamais achevée. Sa vocation est même de demeurer inachevée. Comme si ce type de recherche pouvait jamais être clos ! Comme si on pouvait assurer qu’aucune découverte ne pourrait jamais remettre en cause le fragile édifice, l’incertaine mosaïque, le puzzle précaire de la reconstitution d’une vie et d’une oeuvre ! Passe encore s’agissant d’une vie de Jules César (quoique…). Mais celle d’un contemporain, de quelqu’un dont la vie et l’œuvre ne sont pas encore achevées !

Il y a toujours quelque chose de plus à chercher et quelque chose d’autre à trouver, qu’il s’agisse d’un document, d’un témoignage, d’une lettre, d’une archive ou, s’agissant des temps plus reculés, d’un éclairage qui autorise une interprétation différente et, partant, modifie le regard tant sur l’homme que sur l’œuvre. Mais qu’on se rassure : la « dernière » biographie d’une personnalité n’est que la dernière en date et non l’ultime.

Depuis 2019, les spécialistes de Jean Genet se sont enrichis du contenu de trois valises (carnets, cahiers, bloc-notes, lettres, dessins, scénarios avec les brouillons d’Un Captif amoureux, les textes sur les Black Panthers et les Palestiniens) que son avocat Me Roland Dumas, à qui il les avait confiés, avait conservé par devers lui pendant trente-trois ans. Cette même année fut décidément féconde pour les chercheurs puisque les proustologues eurent enfin accès aux centaines de pages (ébauches, fragments, bouts de textes de jeunesse et autres inédits traitant notamment de l’homosexualité) récemment publiés sous le titre Le mystérieux correspondant et autres nouvelles. Ce coup de tonnerre fut suivi d’un autre encore plus essentiel pour comprendre la matrice de la Recherche du temps perdu et paru sous le titre Les Soixante-quinze feuillets. Enfin, les céliniens ont été également secoués ces jours-ci par les milliers de pages inédites que Céline disait lui avoir été volées à la Libération -mais on ne le croyait pas.

Le germaniste et traducteur Serge Niémetz a eu le courage et l’honnêteté, lors de la réédition (2011), quinze ans après de sa grande biographie de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (1996), de l’augmenter d’un avertissement et d’une postface. Il y confiait n’avoir jamais cessé depuis de remettre l’ouvrage sur le métier en cherchant et en s’interrogeant encore ; ainsi, si le biographe devait retoucher sans attendre (ce qu’il s’est gardé de faire), ce serait par exemple à propos de Romain Rolland, grand ami de Zweig : la consultation de son Journal à la Bibliothèque nationale engage à être plus critique et à prendre ses distances vis à vis de lui. De son propre aveu, des centaines de lettres de l’écrivain viennois sont encore inédites ; même s’il doute fort que son portrait de l’homme et son intelligence de l’œuvre en soient jamais modifiées, il a la curiosité d’aller sans cesse voir du côté de ce qui pourrait bousculer son image de l’écrivain. C’est ainsi : un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres ont occupé sa vie.

(« Portrait de W. G. Sebald, Paris, 1998. Photo de Francesco Gattoni »)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

937 Réponses pour Fin de la biographie définitive

D. dit: à

Le danger des test ADN est que vous balancez votre génome sous forme numérique associé à votre identité quasi-complète. A l’Etranger puisque c’est formellement interdit en France. Il y a les plus grandes chances que sous dix ans, le tout soit revendu à des entités privées, médicales, pharmaceutiques mais aussi de sécurité : détectives. Ou gouvernementales : police, justice de n pays dont vous ne saurez jamais le nom. Sauf si vous avez le malheur de matcher avec un prélèvement d’une scène de crime et que vous apprenez qu’un mandat d’arrêt existe pour vous à Pétaouchnok ou ailleurs. Le pire étant que vous l’appreniez en descendant de l’avion au moment où on vous passe les menottes.
A bon entendeur…

D. dit: à

Hêraclette, je connais, avec des pommes de terre et du jambon de pays c’est drôlement bon.

D. dit: à

Demain, changement de billet. Je l’ai vu dans les astres.

D. dit: à

J’ai vu aussi beaucoup d’autres choses concernant des personnages éminents de ce blog.

D. dit: à

Naturellement je vais vous en parlez. Mais je fais durer le suspense.

JiCé..... dit: à

Mercredi 15 septembre 2021, 6h01, 23°, vent d’est soutenu

BIOGRAPHIE

Nous sommes nos meilleurs biographes !

Bien meilleur que ceux qui écrivent venus de l’extérieur, attachés à la mode et à ce qui se vend, car nous, nous vomissons notre intérieur en continu, en toute inconscience…

La biographie définitive, on s’en fout. On vit au jour le jour.

JiCé..... dit: à

AUTOPSIE D’UN MEURTRE

Le corps d’un nouveau-né décédé a été retrouvé lundi 14 septembre au soir dans la poubelle d’un TGV en gare Saint-Charles à Marseille, a appris l’AFP de source policière.

La SNCF a confirmé la découverte du corps, sans souhaiter communiquer davantage car «tenue par le sceau de l’enquête».

Le train dans lequel le corps a été trouvé arrivait de Lille, selon des sources concordantes. Selon le parquet, «l’autopsie du corps de l’enfant ce jour révélait que celui-ci avait respiré et était donc né vivant et viable».

bouguereau dit: à

nous vomissons notre intérieur

et pas que..quelle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

en continu, en toute inconscience…

rien ne tient bon qu’elle dirait térezoune..

bouguereau dit: à

Le train dans lequel le corps a été trouvé arrivait de Lille

alcooliques consanguins dégénérés..c’est signé..d’une faucille et surtout d’un marteau qu’il dirait jicé

bouguereau dit: à

La biographie définitive, on s’en fout. On vit au jour le jour

la nuit tous les chats sont gris..

JiCé..... dit: à

Biographie définitive : a respiré 12 fois puis a expiré….

bouguereau dit: à

Hêraclette, je connais, avec des pommes de terre et du jambon de pays c’est drôlement bon

..il a ajouté « et le petit blanc qui descend a toujours ce même petit gout de revienzy »

bouguereau dit: à

Biographie définitive : a respiré 12 fois puis a expiré…

c’est un point de vue trop subjectif

bouguereau dit: à

la « biographie définitive » jicé c’est bien la forme hultime de la fétichisation de l’écrit..unee bible avec une uzi dessus..terminator a jéruzalème hen somme

Janssen J-J dit: à

12 respirations, ça suffit amplement pour pas vouloir aller plus loin dans (l’odeur de) la merde qui t’attend… C bin triste, 23° vent d’est soutenu : tu peux vivre sans proust, mais moins bien…, ou pas du tout. Lui, s’en fout pas mal… Tiens bon la barre, rptv.

bouguereau dit: à

..prends un vieux playboy..une vieille carte postale 1900..un post de térezoune et tout redébite qu’il dirait dirfilou

JiCé..... dit: à

La biographie définitive c’est la pierre tombale en papier qui tue une deuxième fois…

bouguereau dit: à

tu peux vivre sans proust, mais moins bien

..y’en a des c’est la tisane qu’elle dirait térezoune

JiCé..... dit: à

Pour le bolo standard ayant droit de vote, la limace Marcelito Proutprout est un malade mental, chiant à lire comme jamais !

(…si on ne peut plus exagérer, autant se mettre au tricot, n’est il pas vrai ?…)

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Contrairement à ce Jacques Barozzi-là, avec lequel il ne faut pas me confondre, dit lui, « le serpent compatissant »

Passionnant ce site (j’ai connu un Vignole d’ailleurs excellent technicien). Je connaissais la signification peu connue de « rôle » (registre), appliquée aux navires, mais je ne savais pas qu’on l’appliquait au Compagnonnage (liste des Compagnons de passage dans une ville). Tout Compagnon parisien devait accoler à son nom le qualificatif « La Sagesse ». Donc Barrozi La Sagesse ?

et alii dit: à

il ne me semble pas important qu’une biographie soit « définitive », à supposer que cela se puisse, mais c’est essentiel, que ce genre existe et sollicite des lecteurs « appliqués »; et soit reconnu comme tel;
j’ai juste voulu pour ce fil rappelé deux noms ,celui de DERRIDA ET celui de Benoît Peeters:
https://www.ledevoir.com/lire/316615/biographie-jacques-derrida-une-vie
bonne journée

JiCé..... dit: à

Dans ces conditions -Barozzi la Sagesse- je revendique « JiCé la Paresse » car l’une ne va pas sans l’autre.

Bonne journée, mes petits chéris !

Jazzi dit: à

Dans la série des enlaidissements de Paris, la sculpture en hommage à Johnny !
Une Harley Davidson du chanteur, suspendue sans moteur (sur ordre des talibans écolos de la mairie) en haut d’un mat de six mètres de hauteur en forme de manche à guitare…

et alii dit: à

La question de la biographie est très importante pour moi, pourtant pour ma génération c’était une question compliquée. Pendant longtemps on a eu une sorte de vision mécanique de la biographie… Paul Valéry lui-même a beaucoup lutté contre l’application des humeurs de Racine aux plus beaux vers de Bérénice, l’idée qu’il y aurait une sorte de translation directe. Je ne pense pas cela et toute la modernité qui m’a formé, Foucault, Barthes, Bourdieu, Lacan, luttaient contre ces idées-là ne serait-ce que parce qu’il fallait faire une place à l’inconscient individuel, social, et à tant d’autres dimensions qui nous empêchent de voir dans l’œuvre une application ou une conséquence directe de la vie.
Benoît Peeters

L’oeuvre et l’homme
L’idée de l’illusion biographique évoquée par Bourdieu dans sa radicalité me semble illusoire et il est d’ailleurs frappant de voir que les grandes figures de cette époque, Althusser, tragiquement, Foucault, avec sa mort précoce, ou Barthes, sont devenus des figures qui nous passionnent non seulement par leurs livres mais par le tout de ce qu’ils ont représenté, par une figure totale dont le corps et les accidents de l’histoire ne peuvent pas être écartés. Je crois qu’il y a une nouvelle manière d’approcher la biographie qui ne prétend pas à une sorte de réduction.
Benoît Peeters
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession-philosophe-67100-benoit-peeters-la-biographie-est-la-collaboration-avec-un-disparu

bouguereau dit: à

Vous aimez ?

le dessin de richard corben pour meat loaf étoye plus android associé baroz..pour un bien le moteur aurait pu pisser d’huile nouarte dans un bidon..dirfilou aurait aplé ça vidange définitive..a que ça aurait été une fontaine de la mort qui tue

bouguereau dit: à

Donc Barrozi La Sagesse ?

baroz en pagnon debout à 6h..houblie

et alii dit: à

Louis ALTHUSSER – L’avenir dure longtemps – Stock, Paris, 2007
Hélas, je ne suis pas Rousseau. Mais formant ce projet d’écrire sur moi et le drame que j’ai vécu et vis
encore, j’ai souvent pensé à son audace inouïe. Non que je prétende jamais dire avec lui, comme au
début des Confessions : « Je forme une entreprise qui jamais n’eut d’exemple ». Non. Mais je pense
pouvoir honnêtement souscrire à sa déclaration : « Je dirai hautement : voilà ce que j’ai fait, ce que
j’ai pensé, ce que je fus ». Et j’ajouterai simplement : « ce que j’ai compris ou cru comprendre, ce dont
je ne suis plus tout à fait le maitre mais ce que je suis devenu ».
J’avertis : ce qui suit n’est ni journal, ni mémoires, ni autobiographie. Sacrifiant tout le reste,
https://www.pratiques-sociales.org/wp-content/uploads/2021/06/Louis-ALTHUSSER.pdf

et alii dit: à

Quel risque court-on aujourd’hui à se faire le biographe d’un autobiographe ? D’un autobiographe vivant ? D’un autobiographe tardif, contrarié, repenti ? Ces questions liminaires ont certes donné lieu à de beaux défis intellectuels (on songe par exemple à la biographie d’Althusser par Moulier-Boutang1), ou, sous la plume inventive de Jean-Benoît Puech, aux aventures métafictionnelles de son « cycle de Jordane » 2. Elles n’en demeurent pas moins le plus souvent soumises, pour tout apprenti biographe, aux caprices du réel et au jeu de cache-cache de l’auteur avec sa légende, son miroir, sa conscience. L’entreprise biographique externe semble alors neutralisée par la sidération d’un affect (la pulsion de dévoilement d’un mensonge enfoui, la honte explosive soudain au cœur du texte) qui, par son efficace propre, dynamite le projet originel d’interprétation. Non seulement l’expert se trouve pris de court dans la
in
Donner forme aux impossibilités biographiques : Hélène Cixous et Günter Grass
https://books.openedition.org/enseditions/4515?lang=fr

et alii dit: à

Et quel jeu subtilement pervers de chat et de souris l’auteur entretient-il avec son malheureux biographe, le Danois Per Øhrgaard, contraint en toute hâte d’ajouter un chapitre d’équilibriste gêné à sa toute fraîche biographie de Grass6 ? Le contorsionnisme du biographe conduit en effet ce dernier à épouser soigneusement la ligne du «Praeceptor Germaniae » tout en s’abritant derrière son propre projet originel selon lequel l’œuvre seule délivre le sens d’une vie ; il suffirait seulement d’attendre et d’écouter les silences ou demi-aveux du matériau fictionnel :

7 Günter Grass, l’homme et l’œuvre, déjà cité, p. 201.
Ainsi, le dernier livre de Grass – à ce jour – est un portrait de jeunesse de l’artiste, tracé par le vieil homme qui sait que seules les histoires sont en mesure de dire comment les choses étaient réellement. […] L’autobiographie de Günter Grass est à la fois une œuvre documentaire et une œuvre de fiction, car c’est l’autobiographie d’un poète. Comme dans les romans de Grass, le narrateur là non plus n’est, par principe, pas fiable ; non qu’il mente ou embellisse, mais parce que la vie vécue et la vie racontée ne peuvent jamais se superposer totalement.7
même lien

Alexia Neuhoff dit: à

Merci à M. Assouline de m’avoir permis de lire gratuitement deux phrases du grand popupolémiste Eric Zemmour : « J’ai pêché, je le confesse. Pêché d’orgueil, pêché de vanité, pêché d’arrogance. » Des mauvais esprits prétendront que lorsqu’on ambitionne de relever la France on veille à ne pas bousiller sa langue. Des esprits mal tournés, comme certains accents. Arrêtons-nous plutôt sur la première phrase : « j’ai pêché, je le confesse » et d’abord sur le deuxième verbe : confesser. Pourquoi pas « avouer, reconnaître » ? Sans doute envoie-t-il, à travers ce choix, un clin d’œil complice au lecteur. Et même légèrement coquin. C’est, en bout de ligne, une sorte d’hameçon, d’appât, d’autant plus affriolant que le mot porte dans sa décomposition-même (con/fesse) une indéniable charge érotique. Zemmour, si attentif à défendre la France ne dédaigne pas de recourir à son vieux fond gaulois, excellente technique de pêche… aux voix.

et alii dit: à

même lien le temps:
un temps de latence ou d’incubation, emmêlant le sujet biographique et le temps collectif, auquel Hélène Cixous assigne une durée moyenne dans un précédent récit : « Les enchaînements destinaux nous restent cachés toujours pendant quarante ans au moins. Quarante ans, la durée d’un aveuglement humain vital. Tout ce qui aura été décisif dans l’histoire d’un individu ou d’un peuple ne montre son visage qu’après quarante ans de secret »8. Interrogeons ici le sens de cette mise en « quarantaine » de la parole autobiographique chez l’une et l’autre, produit d’un sentiment de culpabilité de nature très différente, mais surtout le recours à des formes d’écriture de ce refoulé biographique : la lettre, comme écrit adressé et la théâtralisation chez Cixous, l’arrêt sur image, l’ellipse et la métaphore obsédante chez Grass.

Clopine dit: à

Jazzy, tu es incorrigible, je n’avais pas l’intention de parler du documentaire de Patrick Bazin ici, mais bon, c’est fait (et au final, merci, peut être qu’il y aura plus que vingt-cinq téléspectateurs ce soir là. Bon, pour couper l’herbe sous le pied de ceux qui s’intéressent encore à ce qui m’arrive, sachez donc qu’au +modeste) salons des « amis d’écrivains), intitulé (soupir) la « minette de Combray, l’organisatrice a eu la gentillesse de m’inviter à prendre la parole à Combray, à 15 h 30, sur le thème de « petites considérations autour de la littérature ». Pas de panique, j’ai parfaitement conscience de mon manque de titres et de talent, qui m’empêchent absolument de Me prendre au sérieux. L’engin, comme dirait Gaston Lagaffe, si j’arrive à ce qu’on s’amuse en réfléchissant… Bien à vous tous, Clopine.

Clopine dit: à

M’enfin et pas l’engin, et pardon pour les fautes de frappe.

Soleil vert dit: à

Et les biographies des êtres imaginaires (Borges) ?
On peut aller plus loin et ne pas se contenter de les pêcher dans les contes.

Soleil vert dit: à

On pourrait s’inspirer de Jacques Sternberg et faire court.

bouguereau dit: à

bonne clopine..jamais sans ma plume..et sans les mains..

bouguereau dit: à

Bien à vous tous

polo y dicte à gorge profonde..les mains derrière le dos..tu peux phumer épicétou

bouguereau dit: à

les différentes étapes de la décomposition du corps humain

dla propandachtafèle à capitaliss qu’il dirait vladimir à dirfilou

Paul Edel dit: à

Merci et Alii.pour les textes sur Grass et Cixous.

bouguereau dit: à

C’est, en bout de ligne, une sorte d’hameçon, d’appât, d’autant plus affriolant que le mot porte dans sa décomposition-même (con/fesse) une indéniable charge érotique

il termine définitvment freud le père à kabloom pour se vautrer au pied de saint louis..qui lui au moins fait ça pour rien..même il en espère quelques putes..pour le mettre à l’épreuve!..il a compris que les français sont comme les talibans désintéressés..seul compte leur salut

bouguereau dit: à

et polo qu’a toujours quelques piécettes pour les pauvres..

Jazzi dit: à

Le boug, tu pourrais pas twitter à la presse d’opinion mon article titré « La supplique des Parisiens aux Provinciaux » (ça, je ne sais pas faire) ?
J’ai demandé à Passou l’aumône d’un twit, mais il fait la sourde oreille…

Jazzi dit: à

Clopine, sauf indication contraire, en général, je fais circuler les informations.
Nombreux ici se demandent ce que tu deviens…

Clopine dit: à

Ben voilà.

Jazzi dit: à

C’est ainsi que j’ai annoncé, hier, la triste nouvelle de la mort de Jacques Chesnel, 93 ans…

Clopine dit: à

Il était venu à Beaubec, je l’aimais beaucoup.

lmd dit: à

Renato, « L’Ermite S. Macaire montre à trois jeunes chevaliers les différentes étapes de la décomposition du corps humain : »
https://visionialdila.files.wordpress.com/2020/02/2-lincontro-dei-tre-vivi-con-i-tre-morti.jpg
Je ne connaissais pas cette fresque et j’ai eu un peu de mal à la lire. La prise de vue de la photo, habile, laisse voir les trois chevaliers sur un même plan alors que la scène se développe sur deux parois perpendiculaires. avec la pliure entre deux des chevaliers.
J’ai été alerté car je poursuis la lecture de Les formes du visible et j’en suis au chapitre du monde analogique où Descola compare les modes de représentation des paysages chinois/japonais et occidentaux avant la révolution « albertienne».

bouguereau dit: à

..descola qui cherche le troudbal à daniel arasse..rénateau va pas kiffer

bouguereau dit: à

bordel baroz..je t’ai donné les grandes lignes forts connus du moment et tu t’évertues a continuer avec ton tamtam et ta couverture mouillée de vieux sioux..tu hemphumes rénateau..nonobstant si tu arrives à casser les oreilles à renfield..c’est que t’es un grand sorcier

bouguereau dit: à

J’ai demandé à Passou l’aumône d’un twit, mais il fait la sourde oreille…

menace le de tartiner dans le lézard qu’il se fait mettre par drihon pour de l’argent..et pas beaucoup..et ajoute qu’il s’il répond pas..ça ressemble a du mozart

bouguereau dit: à

Ben voilà.

et ton bouquin de cul bonne clopine..il se noircit ou la page est encore blanche comme mon cul qu’il dirait polo

Jazzi dit: à

« Le dernier au revoir à Jacques Chesnel est prévu le lundi 20 septembre au Crématorium de Caen à 10:00 »

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

 L’optimisme est la rage de soutenir que tout est bien quand tout est mal.  (Voltaire)
*
Quand nous sommes, la mort n’est pas. Quand la mort est là, nous ne sommes plus. (Epicure)
*
La science ne procède que par conjectures et réfutations. (Popper)
*
Qui ne sait pas dissimuler ne sait pas régner. (Louis XI)
*
La Terre est une planète parmi des milliards d’autres. L’homme est une espèce parmi des millions d’autres. Un être humain est parmi des milliards d’autres. (X)
*
Chaque parole a des retentissements. Chaque silence aussi. (Sartre)
*
La démocratie n’est pas la suppression des intermédiaires. (Dominique Wolton)
*
La politique, c’est parler et agir. Et expliquer. (id.)
*
Sartre ne va jamais au cinéma, jamais au théâtre. Il ne lit pas de roman. (Jean Cau, qui fut secrétaire de Sartre)
*
Quand on veut se débarrasser d’un maboul, il faut toujours lui conseiller d’écrire. C’est radical. Il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n’entendez plus parler de lui pendant trois mois.
(Sartre)
*
Les socialistes et les communistes voudraient gouverner la France comme on joue à colin-maillard. (Raymond Barre, 1979)
*
Il n’y a que les tueurs qui ont des revolvers. (Guy Ducoloné, 1986)
*
François Jacob est le Rantamplan de la majorité. J’ai rarement vu plus bête en politique. (François Fillon, 2012)
*
Il ne suffit pas pour se dire prolétaire d’être un raté de la bourgeoisie. (Edouard Herriot, 1923)
*
François Mitterrand avait deux avocats : Badinter pour le droit, et Dumas pour le tordu. (Roger
Patrice-Pelat)
*
Le lendemain de ses obsèques, Félix Faure (*) sera plus oublié que les pharaons d’Egypte, que les
Incas du Pérou. (Laurent Tailhade, 1899)
*président de la République
*
Edith Cresson, à force de descendre dans les sondages, elle va finir par trouve du pétrole (André
Santini)
*
(En décidant la dissolution de l’Assemblée) On était dans un appartement avec une fuite de gaz.
Chirac a craqué une allumette pour y voir clair. (Patrick Devedjan)
*
(Après la mort du président Félix Faure) En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui.
(Clemenceau)

Jazzi dit: à

« il se fait mettre par drihon pour de l’argent.. »

En tant que following ou que follower, le boug ?
C’est ça que j’arrive pas à comprendre…

Jazzi dit: à

« Le risque de l’auto-édition, c’est qu’il n’y a souvent personne pour corriger l’orthographe »

Heureusement que j’ai et alii !

DHH dit: à

@alexia
je serais plus indulgente que vous
Il me semble que si Zemmour a dit « je le confesse » « et non « j’avoue et je reconnais, »formule prescrite par les guides de confession  » cela participe d’unn buzz dans une tentative maladroite de faire de l’humour
Il a voulu jouer au pénitent chrétien ,sans connaître le code de cet exercice ritualisé de contrition susurré face à un prêtre ,ce qu’il n’a lui jamais pratiqué .Il ne connait a ce sujet que le vocabulaire courant accessible aux non pratiquants : »la confession » ; »le confessionnal » ;il est donc tentant dans l’ignorance du rituel de se référer à ces mots et de dire « je confesse » plutôt que « j’avoue et je reconnais comme les initiés «

D. dit: à

Confesser, avouer, reconnaitre, trois significations différentes.

– reconnaitre un fait = admettre, sans implication personnelle : une chose est comme ceci, comme cela. Même déplaisante.

– avouer : dire enfin ce qui a été dissimulé, implique personnellement, contient une faute plus ou moins consciente.

– confesser : révéler sa faute au confident (une seule personne) en sollicitant son point de vue et lorsqu’il a le pouvoir de pardonner, son pardon.

bouguereau dit: à

l’odeur en himpose pas qu’à rénateau..à la morgue de paris..aprés 15 jours on sentait pus rien y parait..des trucs de bourgeois

bouguereau dit: à

lorsqu’il a le pouvoir de pardonner, son pardon

pépèpe..dieudonné il pointrait son indesque en l’air..a lorigine pour designer mithra..rien dbien méchant comparé au ms13

bouguereau dit: à

contrition susurré face à un prêtre

sapré drh..peut pas s’empécher dprende sa com

bouguereau dit: à

« Le risque de l’auto-édition, c’est qu’il n’y a souvent personne pour corriger l’orthographe »

là lassouline fais pas sa sourde oreille baroz..un ingrat épicétou

bouguereau dit: à

En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui

t’as déjà été à la baraque à clèm en vendée charoulais?..et pis on peut mettre un accent..là y s’en branle

D. dit: à

Anne Hidalgo veut doubler les salaires dans l’éducation nationale.
Un agrégé avec ses 15 heures de cours par semaine, tout pompé sur le net, et ses 4 mois de vacances percevant 3500 en touchera 7000.
Aux frais de l’État.
Warff. Vive la justice sociale !
Lol MdR. Et le premier qui vient me dire Ehhhhhhhhh, et la correction des copies, ehhhhhh, je lui fais bouffer une par une, ses copies, sans vinaigrette je précise.

Non mais.

D. dit: à

Ah ben oui.

D. dit: à

Parfaitement.

D. dit: à

Au bout d’un moment ça va bien.

closer dit: à

Que celui qui n’a jamais « pêché » lui jette la première pierre…

Le nombre de fois que j’ai vu confondus, ici, dans ce repaire d’agrégés, cote et côte et surtout tâche et tache, est à peine croyable! C’est pourtant pour moi évident; même la prononciation est différente…

D. dit: à

Elle est sensée s’occuper d’abolition des privilèges, la socialo olympique.

D. dit: à

Pas de les augmenter.

D. dit: à

Moi j’ai ma caissière monoparentale de Carrefour qu’est pas agrégée. Elle me l’a dit. Elle fait pas 15 heures, elle a pas 4 mois, elle a pas de copies.

Jibé dit: à

« Il a voulu jouer au pénitent chrétien ,sans connaître le code « , nous dit DHH, avec raison je pense. Connaît pas grand chose, il semble. Très restreinte, sa zone culturelle.
Car un des problèmes avec EZ, c’est qu’il manque de culture, vraiment. Je l’ai entendu manipuler l’imparfait du subjonctif, certes, mais pour dire d’énormes konneries en matière d’histoire, des sottises et contresens sur Tocqueville par exemple -malheureusement je n’ai pas de lien, c’était à l’époque de Ruquier. Il est le type même du cultivé d’apparat, de surface, qui semble avoir lu des citations et jamais d’oeuvres complètes -reader digest d’autrefois- avec des « bons » et des « mauvais » intellectuels auxquels il prétend décerner des brevets de francitude.
Je me rends bien compte qu’en écrivant ça, je représente tout ce qu’il dénonce comme l’arrogance des profs, qu’il déteste tant (toutes catégories dites « de gauche » pour toute forme de procès). Bref, passons.
Comme tout bon populiste, il va sortir une énormité régulièrement, les prénoms, la peine de mort, pour faire le buzz à vil prix. J’espère que ça ne va pas durer 8 mois, qu’il va caler avant. J’aimerais ouvrir un canard ou une radio sans entendre ses petites phrases et les commentaires qui vont avec.

bouguereau dit: à

« Il a voulu jouer au pénitent chrétien ,sans connaître le code « , nous dit DHH, avec raison je pense

cte blague..hassez dvos blagues raciss..pasque tu crois que les français et toi en connaissent davantage?..c’est qui les populiss

D. dit: à

Bon je leur ferai pas bouffer les copies, finalement, par clémence.

bouguereau dit: à

Un agrégé avec ses 15 heures de cours par semaine, tout pompé sur le net, et ses 4 mois de vacances percevant 3500 en touchera 7000

..ha que c’est dégueulasse dédé..mais en même temps hon est dans une société de l’esquélence houi ou merde..faut des carottes et moins de fessée qu’elle dirait ta monoparentale

bouguereau dit: à

C’est pourtant pour moi évident; même la prononciation est différente…

à héninbeaumont hon prononce pareil cloclo..fais pas ton malin..ça trend pas beau..moi aussi « euzède » je suis pour qu’y sorte dsa zone de confort à média driches..que tout lmonde baisse culotte..c’est moi qu’est la plus grosse tfaçon..tu lsais bien..ya pas drisque haucun

bouguereau dit: à

alesquia elle a raison..saint louis on l’prend..on lretourne..et..comme dab quoi!..pour les initiés ritualisés c’est plié quelle dirait drh

Janssen J-J dit: à

@ J’apprends l’existence d’une Mona Chollet, nouvelle féministe célèbre parait-il depuis la publication d’un best seller, Sorcières. Elle viendrait de publier un livre féministe sur les amours hétérosexuelles auxquelles elle s’efforce de croire. Me semble–t-il un peu comme Jablonka a essayé de l’envisager de l’autre côté. C’est-à-dire pour les deux d’imaginer les conditions d’un rapport de couple hétéro dépassant la « pbmtq » dominante/dominé ou dominant/dominée. Mona Chollet se vit comme une « passeuse » entre la 2e et 3e vague des féministes françaises, et entre les universitaires et le grand public de la RDL. Et se réjouirait d’atteindre cet idéal (une fantasmagorie, dit-elle) : « imaginer à quoi ressemblerait notre paysage amoureux si les femmes restaient inflexibles sur les respect de leurs besoins et si elles avaient toujours les moyens matériels de le faire »…

@ Fin des Buddenbrook. Ouf ! Deux grands moments de vérité en ce nouveau pavé… Le basculement de Thomas Buddenbrok, dépressif et las de porter à bout de bras une affaire qui commence à naufrager, un soir ébranlé par la lecture inopinée d’un passage de Schopenhauer,.. avant de se ressaisir le lendemain. Et surtout, les sentiments d’artifice qu’inspire au craintif petit Henno, son fils si décevant, les contradictions intimement ressenties chez son père autoritaire toujours tendu par le contrôle de l’honorabilité de son rôle social menacé. -… On a là du Henry James à l’état pur (analogue à ce que savait intimement de ses parents et de la comédie des adultes la petite Maisie d’Henry James) !… La marque d’un immense romancier naturaliste, en somme…
—-
Revenir à la call girl de Tanguy Viel et puis… aux farcesques annonces post Beauvau de la sécurité ?,… après une telle immersion… ! Ou bien aller se mettre en salle obscure avec : « Serre moi fort » ???… Non, j’annule le projet, je pourrions pas y tenir en place… Vu la rage de dents qui fouette…

A pluss. Trop d’affaires matérielles à boucler… Signalons (au fanal) un nouvel Édouard Louis (jamais lu) à la sagesse de l’herdélie normande ; « changer, méthode », 18 euros.

DHH dit: à

Pour avoir dans ma vie fait les deux metiers,je considere qu’ iln’y a rien de comparable en charge de boulot, en tension, en fatigue en accablement entre 15 heures d’une semaine de prof(en fait 50 heuresau moins de travail) et 40 heures dans un bureau (dont il faut deduire les conversations hors boulot les bavardages devant la machine à café etc..)
les vacances des profs ne sont pas un « avantage « du metier » mais la condition sine qua non de la protection de la santé physique et mentale des profs
Tous ceux et celles qui ont connu ces fins de trimestre où on ne trouve même plus ses mots tant on est essoré seront ,je pense, d’accord avec moi.
et quand je pense que le diplomé lamda d’une ecole de commerce peut facturer plus 100 euros l’heure un cours basique de comptabilité élémentaire pompé sur un manuelet pris en charge par la gabegie de la formation professionnelle , je considère que doubler le salaire des agregés n’a rien d’indécent.
Hidalgo ne peut pas avoir tout faux.
mais se moque -telle du monde en faisant semblant de croire qu’elle pourrait le faire ?

DHH dit: à

@janssens
la premiere génération acquiert la fortune ,la seconde le positionnement social ,la troisieme cherche l’épanouissement personnel hors du systeme dont elle est issue e
c’est le fil directeur du roman que vous venez de lire et qui aboutit à cet Henno qui ne sera ni négociant ni consul ,mais, autant que je m’en souvienne , musicien
Et ce parcours générationnel est tellement représentatif du devenir de nombre des lignées en vue ,qu’en parlant d’elles on se refere au Schema Buddenbrock(sic)

Soleil vert dit: à

Biographies imaginaires. Un membre de l’Académie Goncourt me semble tout désigné à cet exercice : Patrick Rambaud, dont je lus jadis les premiers écrits dans le défunt magazine Actuel, première époque.

Janssen J-J dit: à

Oui, merci pour ce rebond fort bien résumé, DHH. Hélas, le petit Henno B (destiné à devenir musicien, tellement il a en lui un don de compositeur – qui sait si dès 1901, TM n’avait pas déjà pressenti le futur Docteur Faustus ?)…, meurt d’une typhoïde à l’aube de son adolescence… Et Mann de donner une description clinique effrayante des symptômes, dans un avant dernier chapitre qui ne donne aucun espoir au sort de l’enfant maudit…
Bonne fin de journée… (oui, je crois qu’elle peut se permettre cette démagogie en direction de la communauté de l’EN, Mme H., vu qu’elle sait n’avoir aucune chance, et que par csqt, tout cela ne mange pas d’grand pain…)

Paul Edel dit: à

C’est quand même comique, cette idée de biographie. Raconter la vie d’un autre en 8OO pages.
Prenez déjà une seule journée, c’est énorme, gigantesque,saugrenu, ces milliards de secondes, ses steppes de vagabondage mental, ou d’inertie totale où l’on disparait à soi-même, on s’absente aux autres en faisant semblant d’être avec eux. . . Vous pensez, mangez, pissez, vous vous déplacez, vous regardez, vous écoutez, vous envoyez des textos, des vannes, des opinions, vous en lisez, vous riez au mauvais moment, vous vous assoupissez. Rien que sa façon de respirer ou regarder en une journée, c’est compliqué. Oh les milliers de beaux jours. Oh la belle bio. La littérature mange « bio « beaucoup ces temps de rentrée. Elle s’autobiographie de plus en plus.Un jour, un seul jour d’une vie , c’est déjà l’infini devant son assiette.. Une journée ? Un vertige de lenteur ou de rapidité ? on ne sait pas. Un Himalaya de pensées éclairs, sensations, ruminations, rencontres, gestes, silences, appréhensions, questions, hésitations, certitudes, obsessions, lire et relire » Ulysse » de James Joyce. Aujourd’hui, heureusement, ça se simplifie un peu. Avec SMS et selfies,les documents pleuvent.

et alii dit: à

Vies imaginaires est un ouvrage de Marcel Schwob, publié en juin 1896, qui se présente comme un recueil de 22 courtes biographies où l’auteur affirme ne pas se préoccuper du vrai : « Le biographe, comme une divinité inférieure, sait choisir parmi les possibles humains, celui qui est unique1».

Bloom dit: à

Un pays qui méprise ses profs n’a aucun avenir. C’est dans le respect que l’on porte au lǎoshī et à ses alter ego que réside une des grandes forces des pays d’Asie.

et alii dit: à

si on parle encore de masques
Le Roi au masque d’or est un recueil de contes fantastiques écrit par Marcel Schwob et publié en 18931.

Dans la première nouvelle, Le roi au masque d’or, le monarque et ses sujets, les femmes, les bouffons et les prêtres, portent tous un masque, selon l’ordre instauré par les rois ancestraux. Ainsi, personne à la cour du roi n’a jamais vu de visage humain, en particulier personne n’a vu celui du roi. Un jour, un mendiant aveugle se présente, qui dit au roi qu’il ne connaît pas ses sujets, et qu’il ne se connaît pas lui-même. Il décide alors de faire tomber les masques ; il découvre alors qu’il est lépreux, et que ses ancêtres ont ordonné le port du masque pour cacher ce mal dont ils souffraient aussi.Le Roi au masque d’or est un recueil de contes fantastiques écrit par Marcel Schwob et publié en 18931.

Dans la première nouvelle, Le roi au masque d’or, le monarque et ses sujets, les femmes, les bouffons et les prêtres, portent tous un masque, selon l’ordre instauré par les rois ancestraux. Ainsi, personne à la cour du roi n’a jamais vu de visage humain, en particulier personne n’a vu celui du roi. Un jour, un mendiant aveugle se présente, qui dit au roi qu’il ne connaît pas ses sujets, et qu’il ne se connaît pas lui-même. Il décide alors de faire tomber les masques ; il découvre alors qu’il est lépreux, et que ses ancêtres ont ordonné le port du masque pour cacher ce mal dont ils souffraient aussi.

Jean Langoncet dit: à

@Un pays qui méprise ses profs n’a aucun avenir

À plus forte raison quand le monde entier nous les envie

renato dit: à

Vies imaginaires

Voyez Brief Life de John Aubrey, et al.

Janssen J-J dit: à

@ Un jour, un seul jour d’une vie, c’est déjà l’infini devant son assiette
Oui, c’est ce que pensent en général les repus du verbe, mais pas ceux du ventre. Je ne crois ni au pacte ni à l’illusion autobiographique. Entre Lejeune Philippe et le vieux Bourdieu, il y a l’autobiographie de chacun d’entre nous, qui nous la racontons à chaque moment du jour, y compris dans notre sommeil le plus profond. La pluie des documents de ma soeur SMS ne fait strictement rien à l’affaire s’agissant de la conne naissance qu’on peut en avoir… Elle est censée être sensée, la biog Tapioca-Raphie…, jean-marcel Aimé ! Tchin.

Soleil vert dit: à

– Le doublement du salaire des profs… on pourrait évoquer le gel du point pour l’ensemble des fonctionnaires
– Page 170 de mon Blondin, Popo évoque les Kirghizes; tiens un crossover avec La montagne magique !

Soleil vert dit: à

« À plus forte raison quand le monde entier nous les envie »

Non, ça c’était La Poste des années 60, dixit Gabin dans Le cave se rebiffe.

Janssen J-J dit: à

« Autobiographie d’un autre » était le titre du roman d’un journaliste culturel de jadis, François Bott, fondateur du Mag Litt, qui sévissait au journal Le Monde des livres durant les années octante, si je me souviens bien… Je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable, du moinss. Sans doute, PE pourrait nous en dire pluss<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<;

et alii dit: à

oui, renato
. Aux parangons de la biographie antique, Suétone et Plutarque, Schwob préfère des compilateurs tels que Athénée, Aulu-Gelle et Diogène Laërce, dont l’œuvre lui semble fournir davantage de traits révélateurs d’une personnalité.

4Les Vies de philosophes s’inscrivent dans une tradition inaugurée par Diogène Laërce et poursuivie par deux des maîtres de Schwob, John Aubrey et Thomas de Quincey. Dans ses Brief Lives  [4]
[4]
Membre de la Royal Society, John Aubrey (1625-1697) fréquenta…, Aubrey a rédigé une biographie de Hobbes et une laconique Vie de Descartes, traduite intégralement dans la préface de Vies imaginaires. Les Derniers jours d’Emmanuel Kant de Quincey, dont Schwob a donné également une traduction, se présente aussi comme la biographie fictionnelle d’un philosophe, rapportant uniquement les anecdotes de sa vieillesse, sans la moindre allusion à son système philosophique.

5Diogène Laërce (IIIe siècle ap. J.-C.) est l’auteur d’une vaste histoire de la philosophie depuis ses origines, Vies et doctrines des philosophes illustres, qui combine biographie et doxographie. Deux vies imaginaires du livre de Schwob trouvent leur source dans cette œuvre : la « Vie d’Empédocle » et la « Vie de Cratès »  [5]
[5]
La « Vie d’Empédocle — Dieu supposé » et la « Vie de…. Confronter ces deux biographies à leur hypotexte antique permet d’analyser le travail de réécriture du texte de Diogène Laërce qui, par les déformations que Schwob lui fait subir, aboutit à la construction d’individus fictionnels, marqués par l’imaginaire personnel de l’écrivain.
https://www.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2006-1-page-37.htm

Janssen J-J dit: à

Il semblerait que certains biographisés comprennent et s’expliquent mieux leurs romans à la lumière de ce qu’en écrivent des gens à la lumière de la bonne connaissance de la vie de leurs auteurs encore vivants. D’ailleurs, on pourrait citer des noms… Idem en matière de peintres et de peintures, etc. Peut-être que ça pourrait faire avancer l’ancien art de la conversation à l’rdl sur le sujet.

Marie Sasseur dit: à

@ »Avec SMS et selfies,les documents pleuvent. »

Allô ?
Edel, j’ai lu aujourd’hui , et je ne vous donnerai pas le lien, une considération qui me paraît juste :  » despote éclairé  »
Elle s’applique aux journalistes , comme vous, qui se pensent critiques littéraires , des pros (des motodidactes à qui il manque quand même pas mal de connaissances, et de méthode…)
Alors avec votre  » il faut lire Joyce ( jusqu’à ce qu’il soit rattrapé par les AAR, alcooliques anonymes repentis ?) ou Passou avec son  » faites de la mobylette avec Bernanos  » je dois vous le dire Edel, on en a marre des vieux dépassés, qui pensent faire la pluie et le mauvais temps médiatique, en vampirisant et en étouffant la variété.
Et si vous avez des zemmouroïdes ( Copyright) comme Passou, Edel écoutez ce marin qui cause de plages pourries où viennent s’échouer toute cette merde que vous appelez litterature que vous avez encensée dans des journaux putrides, et cet écrivain qui va vous prescrire un antidépresseur.
Juste pour rire.

PÉPITE – Michel Houellebecq et Yann Queffélec prêts pour la rentrée littéraire.

https://www.rtl.fr/programmes/laurent-gerra/7900071997-pepite-michel-houellebecq-et-yann-queffelec-prets-pour-la-rentree-litteraire

Janssen J-J dit: à

@ a la vitesse de la lumière, deux fois… Faudrait ne jamais se relire, Javier…

renato dit: à

Il me semble, et al., que la référence à ‘maître’ implique une relation directe entre deux personnes. Dans le cas de Schwob, comme de beaucoup d’autres par ailleurs, on devrait simplement dire qu’il a choisi ses anciens.

et alii dit: à

renato
la référence à ‘maître’ implique une relation directe entre deux personnes.
je ne crois pas ;
il y a un précepte dans le judaïsme: »choisis toi un maître » ; mais ce maître n’est pas nécessairement vivant, ni établi dans un atelier (ou une école)
cela peut faite l’objet d’un étude serrée à propos de biographies

bouguereau dit: à

Non, ça c’était La Poste des années 60, dixit Gabin dans Le cave se rebiffe

c’est que soylentgrün a du bisquit qu’il dirait dirfilou

renato dit: à

Je crois que oui, et al., car il y a évidemment une conversation, au moins qu’un soliloque ne soit préconisé, mais peu importe,

bouguereau dit: à

ces milliards de secondes

..au pluriels tu nais le matin et tu claques le soir..et sinon la sieste crapuleuse..tintin quelle dirait bonne clopine..la mzure de toute chose..c’est ça l’homme et sa biographie

bouguereau dit: à

béré et drh rluque ceuxlà qui sfont plusse de thune..respect qu’il dirait soylentgrüne

B dit: à

De 1 à 11 , le temps de vieilir et faire plusieurs depressions. Les debutants sont rarement mutés là où il fait bon enseigner. Faudrait il eduquer les parents avant ?

bouguereau dit: à

je considère que doubler le salaire des agregés n’a rien d’indécent.
Hidalgo ne peut pas avoir tout faux.

..en même temps c’est pas..trés exactement son propos..mais voir midi à sa porte et se sentir la cible..comment dire..à défaut ça flatte..quelle confesse drh

B dit: à

Bouguereau, les gens qui font des etudes superieures sont de moins en moins séduits par les metiers de l’enseignement, on peut comprendre que débuter à 1600 euros nets ne soit pas très motivant en plus des lieux d’atterrissage. Il faut certes avoir la vocation. D’un autre côté, que faire d’un cursus littéraire, de geographe, de philo à part enseigner. Pour les scientifiques il y a plus de choix.

bouguereau dit: à

Mme H., vu qu’elle sait n’avoir aucune chance, et que par csqt, tout cela ne mange pas d’grand pain…

@ Un jour, un seul jour d’une vie, c’est déjà l’infini devant son assiette
Oui, c’est ce que pensent en général les repus du verbe, mais pas ceux du ventre

bouguereau dit: à

on peut comprendre que débuter à 1600 euros nets ne soit pas très motivant en plus des lieux d’atterrissage

passe lagreg sacrénom..

B dit: à

Bouguereau, à la place qui est la mienne et si je bossais à plein temps mon salaire serait honorable mais surtout ne pas en parler, les jeunes ont l’impression que tu voles l’argent que tu gagnes, 37 ans d’ancienneté, il faudrait rester au smic amélioré. J’ai quelquefois eu le sentiment qu’on nous chargeait aussi lourdement qu’il serait possible de le faire avec des baudets.

B dit: à

Tu as la grille, normal ne signifie pas sans diplôme.

Jean Langoncet dit: à

@Gabin

La fuite des cerveaux est-elle endiguée depuis lors ?

bouguereau dit: à

C’est quand même comique, cette idée de biographie. Raconter la vie d’un autre en 8OO pages

toutes les valeurs des biographes appartiennent a lancien régime..il faut tailler dans le vif..dans le temps y’avait dieu ldiable et son train..folklo et marrant..haujourdhui c’est trés souvent un culte écoeurant à lhindividualisme himbéciye..délétère..fétichiss

bouguereau dit: à

Tu as la grille, normal ne signifie pas sans diplôme

t’es la cible a hidalgo ou le faire valoir des agrégés..dis toujours..ça mange pas de pain

Marie Sasseur dit: à

« Raconter la vie d’un autre en 8OO pages »

C’est insupportable Edel, et ce n’est pas faute de vous avoir déjà corrigé. Un buté, un vrai crétin qui ne veut rien savoir.
Non, un O ne peut remplacer un 0.
Si vous n’êtes pas capable de faire la différence, ne venez pas faire croire aux LA, lecteurs anonymes, que vous savez lire et que vous avez quelque légitimité à balancer des injonctions,  » lisez »,  » il faut lire ».

bouguereau dit: à

quand e dis « il faut tailler dans le vif » c’est une illustration de lestoire dancien régime..quand au nouveau polo..surtout me fait pas croire que ya haussi du tenéssi dans « la vie ordinaire du pays breton au temps du roué » ..ça c’est dans le nouveau régime..au cas ou jme frais pas bien comprende..vu que je parle souvent hébreux matiné de chinois

Jean Langoncet dit: à

@haujourdhui c’est trés souvent un culte écoeurant à lhindividualisme himbéciye

La fuite des cerveaux et le pragmatisme appliqué au fusils d’assaut : entre le Sturmgewehr 44 des nazis, la Kalashnikov AK 47 des soviétiques et le Galil Blashnikov des israéliens, la filiation est évidente, tant sur le plan esthétique que conceptuel ; les profs de langue, à la suite …

et alii dit: à

si je comprends bien, vous êtes quelques recalés de l’Ig Nobel et demandez des dollars zimbabwéens
‘Les Ig Nobel, ces prix revenant aux études scientifiques les plus loufoques mais sérieusement menées, ont été rendus cette nuit. Avec des rires, de la réflexion et des dollars zimbabwéens à la clé.le monde

bouguereau dit: à

Non, un O ne peut remplacer un 0

toutafé..et t’avises pas de t’aroger zemmoroïde dans un de tes papiers..copieur de salo dpolo..

bouguereau dit: à

des dollars zimbabwéens

en shékel ça aurait été bat qu’il dirait dieudo

B dit: à

8 pages pour résumer une vie, c’est assez, non? Travail, famille, patrie!?

D. dit: à

en fait 50 heuresau moins de travail

Personne ne me fera avaler ça. Personne et jamais. Les profs je les ai côtoyés de très près en étant autre chose qu’élève. Quand ils depassent les 40 heures c’est déjà très rare et à des moments bien précis de l’année. Ceux qui font 50 heures en consacrent la moitié à écrire des manuels pédagogiques dont ils tireront souvent fes droits d’auteur très conséquents et pour longtemps.

D. dit: à

J’ai du respect pour les professeurs mais tout autant pour une caissière et bien davantage pour une infirmière.

B dit: à

Alors Paulo, n’êtes pas fichu, fichu Goncourisé, de faire la différence rntre un O et un 0, les zéros c’est tous sauf elle. Je vous donne raison, continuez à distribuer des 0, nous les valons bien, sans rien devant ni derrière ça ne coûte rien, pas même une amende ni une convocation à la brigade mondaine.

Phil dit: à

Mais qu’a donc miss sasseur à hurler comme une mouette mazoutée ? Un coup de grappa suffit à digérer la bio dreyfusarde de Morand.
Belle analyse des Buddenbrook, jjj, mais ne crois pas que Hanno voulait être musicien, simplement perdu le combat thomasmannien eros thanatos. Reich Ranicki glorifiait la description de sa mort, « meisterhaft ».

Jean Langoncet dit: à

Cadence

Sturmgewehr 44 : 500 coups par minute
Galil : 650 coups par minute

Voilà

Jean Langoncet dit: à

Une nouvelle méthode de lecture rapide reste à éprouver pour apporter un peu de crédit aux prix littéraires.

Jean Langoncet dit: à

Et les cerveaux enfuis à l’ouest ou récupérés par l’est se sont raréfiés ces derniers temps

B dit: à

500, 650, c’est mieux que contrex pour éliminer, il est vrai que nous sommes trop nombreux, à quoi servent les bombes? Au moins les russes savent s’en délester jusqu’à réduire un pays au stade du paquet de biscuits ecrabouillė. Faudrait voir à utiliser les stocks, quel cauchemar que ce monde. Un pompier me racontait que lors d’un incendie, subitement on s’ était souvenu qu’une réserve de produits chimiques d’usage militaire était stockee dans les parages, de quoi empoisonner toute une population. Cool, restons zen.

Jean Langoncet dit: à

@à quoi servent les bombes?

A illustrer les couvertures ?
Incidemment, la « rentrée littéraire », c’est de quelle date à quelle date ?

B dit: à

Bonne nouvelle, les talibans laissent tomber les Ouighours, eux les ultra musulmans , victoire du soft power chinois motivé par le sous sol afghan, hélas la diplomatie n’a pu négocier pour améliorer le sort des femmes afghanes. Là oú les russes et les américains ne peuvent plus être militairement, on peut compter sur la Chine et sa puissance économique.

B dit: à

Jean, jusqu’à la prochaine, janvier.

Jean Langoncet dit: à

Les deux derniers prix Goncourt ont été des succès de librairie, me dit-on. Quel tirage comparé à une publication de Zemour de La Télé puisque de lui il a été question ici ? Et en comparaison d’un prix Nobel de littérature ? Bien qu’avec celui décerné à Dylan, on ne peut plus justifié, on rit encore en pensant à la tronche qu’ont tiré les pros du tirage commandé et garanti dix ans ; « Dylan n’a pas d’oeuvre », rendez-vous compte ma bonne dame
https://www.youtube.com/watch?v=RUT7N8RYgSI&feature=emb_logo

D. dit: à

Je ne suis pas sûr que vous compreniez grand chose à cette situation géopolitique et stratégique complexe, Bérénice. Les choses ne sont pas si simple et la plupart du temos très différentes de ce que vous pouvez lire et répéter.

D. dit: à

« bonne nouvelle »

« les russes »

« la chine »

etc…

Incroyable comment on sait tout et donne des avis et des leçons sur tout, en France, le séant confortablement enfoncé dans son fauteuil.

D. dit: à

Si tu savais à quel point ils en ont strictement rien à foutre de tes considérations, les ouighours, Bérénice. Je suis désolé mais ils s’en tamponnent les fessier avec grande allégresse. Il faut le dire parce que c’est la pure vérité.

bouguereau dit: à

« Dylan n’a pas d’oeuvre »

pense..300myons a huniversal..et pas en francs congolais attation..respect ou pas respect dédé?

Jean Langoncet dit: à

@pense..300myons

Surtout quand tu penses que tout est distribué gratos ; y’a une couille dans l’pâté du Drouant qu’il dirait notre bon Pierrot le fou du Goncourt, habitué qu’il est aux bons usages aux moins trentenaires

B dit: à

D, oui situation complexe mais vous ne pouvez pas ne pas enregistrer que la Chine à coup d’investissements fait baisser d’un ton les plus véhémente, Erdogan par exemple pour ses lointains parents turcophones. Le progrès appelant le progrès il reste à espérer qu’en Afghanistan les investissements profiteront à tous et à toutes. Il y a plusieurs façons d’asseoir une domination, ils choisissent la voie économique.

Jibé dit: à

Le sport national qui consiste à tomber sur les profs agrégés (ou pas) me rappelle cette réflexion de Bayrou, qui fut professeur, seule chose que je me sais partager avec lui: « vous ne tiendriez pas 10 mn devant une classe », avait-il dit à un interlocuteur durant un échange à l’Assemblée Nationale.
Non mais.
Comme DHH, je peux dire que c’est crevant, physiquement et psychologiquement.
Mais il y a dans ce pays une culture morbide de la critique de tout enseignant, j’en-foutre par définition.
Vous êtes contre l’enseignement? Essayez l’ignorance, comme disait l’autre.

Jazzi dit: à

Formellement très élégant votre blog, Ed, et vos photos sont bien belles !

Soleil vert dit: à

B dit: à
D

grille-indiciaire-etat-Professeur-certifie-et-assimile-classe-normale

Sans avoir été prof, ça ressemble à ma grille indiciaire, je suis resté bloqué qq années à 843 brut

Janssen J-J dit: à

@ TTLT,, /// Là où la sororité du précédent livre m’avait touchée, l’obsession du frère et de la sœur pour une vieille bâtisse a eu l’effet inverse. Avec la description interminable des premières pages lors de la première visite du couple Conroy, on comprend pourquoi Elna a préféré fuir cette maison angoissante. Pendant tout le livre, je m’entendais hurler « JUST MOVE THE F*** ON, GUYS! »///.
Vu l’enthousiasme de cette lecture, je vais de ce pas me coller à ce grand roman, jusqu’à présent inaperçu en Francie… ! Merci à vous pour cette suggestion littéraire !,…

@… à quoi, on ne peut demander à Mme Taubira de garder son sang-froid juvénile plus de 10 minutes à l’égard du morbide Eric Z… Car personne à l’EN n’y arriverait !… Ste Ignorance contre Légitime Colère Indignée (LCI) ?… Pourmapar, je suis pour l’enseignement des Humanités, contre vents et marais. (Et contre toute forme d’arrogance d’une Patti S. à l’égard de Bob Zimm…).

@ BJ à toute l’Herdélie… Voilà le géomètre qui vient périmétrer la propriété en sortie d’indivision, donc je vous laisse avec la Duralex, sed lex… A pluss. Bonnes lectures (16.9.21@9.29)

Chantal dit: à

Est-ce que quelqu’un a des nouvelles de Versus ( la Galerie du Cadre à Cahors ) ? Il devait se faire opérer d’un triple pontage quand je l’ai croisé dans ses murs en août, et depuis no news of him.

renato dit: à

Musée de cire, spectacles d’ombres chinoises, fêtes foraines, voilà les biographies. La recherche futile et toujours défectueuse de connexions entre une œuvre et une vie — gens qui agissent : vie intellectuelle et impressions sensorielles, accidents, etc. —, et le public réagit à ça avec des attitudes changeantes entre l’expectative, l’attention, le refus et l’expression de quelques préjugés, appuyés ces derniers sur des conventions et des habitudes généralement sans justifications objectives. Il n’en reste pas moins que ce qu’une biographie fait ressortir et offre à la perception n’est malgré tout qu’un objet d’affection, mais objet quand même du moment où elle arrive à s’articuler et à se transmettre en participant ainsi à la glorification de la société qui l’a produite par le biais de la sévérité des auteurs envers eux-mêmes. Si je jette un coup d’œil à l’ensemble je ne vois que des tentatives de normalisation, de règlementation, afin d’établir un lieu fantasme d’autodétermination de l’attitude politique la plus juste — qui naturellement n’est jamais au rendez-vous.

À suivre…

rose dit: à

Il a écrit ici il y a qq.jours Chantal. Rarement présent.

et alii dit: à

il n’est pas très réjouissant d’être traité-e en mineur-e et abruti-e par son boulanger, son crémier, et son kinési ; et voilà comme les français-es ont la réputation d’être râleurs;
Le Râle d’eau (Rallus aquaticus) est une espèce d’oiseaux de la famille des rallidés.

rose dit: à

attation..respect ou pas respect dédé?

Pas respect.
Il y a des méthodes différentes.
Paul Belmondo, dont les enfants sont plus vieux que Stella, montre en vidéo un chien qui se toilette ‘achement bien avec les rouleaux d’un lavage automatique voiture.
Sinon, y’a les thermes de San Pellegrino.
(Pas encore pour les chiens, mais)
Là, dans un des 46 saunas précédant les 84 bains différents, un, qui suit la glace et le sel marin est consacré au foin.
Ben, je te le dis. Pas besoin d’en faire tout1.
J’l’ai touché, le râtelier (pas bouffé, non) et j’ai dormi.
Les ânes ont raison.

rose dit: à

Triple pontage coronarien.
S’agit pas de rigoler.
Fini le pastaga.
Fini le tabac.
Restent les femmes.

rose dit: à

Les feeeemes.
🦸‍♀️💪🌞😇🎉🫀💅🤷🧑‍🦼🤸🚵🤹🧙🧑‍🎄👸🧕🧓💃👯🧑‍🦳👭🤰🤱.

Je vous ai mis le choix.
Perso. je ne vous conseille pas les bébés passé un âge certain, mais à vous de voir.

rose dit: à

Merde. Z’ont deux m.
Restent les feeeeemmes.

rose dit: à

Incidemment, la « rentrée littéraire », c’est de quelle date à quelle date ?
Démarre en août. Lecture lecture sur les plages.
Termine le jour de l’attribution du prix Goncourt.

rose dit: à

Un pompier me racontait que lors d’un incendie, subitement on s’ était souvenu qu’une réserve de produits chimiques d’usage militaire était stockee dans les parages, de quoi empoisonner toute une population. Cool, restons zen.

Dans le foin.
À lire les faits divers, crois lire qu’il y a énormément de passages à l’acte liés à des vengeances personnelles.
Comme si on vivait tous en Corse désormais.
D’ailleurs, je ne sais si c pck g écrit (mafia corse ?) mais en attendant l’ARS commission d’enquête, surveillance, inspection ne m’a pas répondu (8 août 2021) et la directrice de l’Ehpad continue à me traiter mal. Cette lignée exceptionnelle.

rose dit: à

D. dit: à
en fait 50 heuresau moins de travail

Personne ne me fera avaler ça. Personne et jamais. Les profs je les ai côtoyés de très près en étant autre chose qu’élève. Quand ils depassent les 40 heures c’est déjà très rare et à des moments bien précis de l’année. Ceux qui font 50 heures en consacrent la moitié à écrire des manuels pédagogiques dont ils tireront souvent fes droits d’auteur très conséquents et pour longtemps.

Des miettes, les droits d’auteur. Tout pour les éditeurs.
50 heures c’est faux, totalement.
50 heures d’épuisement, oui. De retape psychologique, le double.
Sinon, c’est un permanent.
Ça personne, sauf nous ♥️, ne le comprend.
Laissons de côté les corrections de copies qui sont mortellement longues.
Permanent, c ce métier de prof. dont tu fais ton viatique*.
Et tout le temps (même la nuit parfois), tu penses à ce que tu et comment tu, et par quel biais tu, vas faire apprendre quelque chose à tes élèves.
Quand t’as fini, t’es sonné.
Un peu comme moi avec ma mère. C’est un plein temps.
Même quand tu fais un gâteau au chocolat, chez toi, tu réfléchis à l’apprentissage des pourcentages, au calcul des fractions et tu déménages tout à l’école, la semaine d’après.
Ça se passe comme ça : c’est avant l’entrée en sixième, tu as à coeur qu’ils soient prêts, vaillants et courageux, hop, faisons le gâteau.
Nous n’avons pas les mêmes plans et aucuns pré-requis en commun.
Ils te le bouffent le gâteau qu’on a mis deux heures à peser.
N’ont rien, de chez rien, compris.
Alors toi, tu leur dis « bon ben en sixième, vous comprendrez ce que vous n’avez pas compris en CM2. »
50 heures c un prof qui bosse à temps partiel et fait de la couture à côté, ou retape son appart.
Prof. c’est un sacerdoce.
Autant faire nonne.

* Viatique : peut-être comme journaliste ?

bouguereau dit: à

Fini le pastaga.
Fini le tabac.
Restent les femmes.

m^me pas les hommes..ça fait péter les veines du cul qu’il dirait lassouline

rose dit: à

evelent-surprises

OZYMANDIAS dit: à
« En son temps béni où la légèreté n’avait pas de magistère, Héraclite fut un immense radar qui repérait les mauvais palabreurs, ce qui lui fit affirmer sans ambages que les ânes ne préféreraient jamais que le foin même en présence de l’or ».
Gregory Mion

Quand tu as faim, va-t’en bouffer de l’or !

Même les hamburgers, désormais, sont empaquetés d’or à Dubaï.
Aïe aïe aïe.

Paul Edel dit: à

Quand les gens vivent en direct un truc pas ordinaire : accident de voiture, incendie, suicide, tuerie dans une rue, ils ne sont pas nombreux ceux qui savent raconter. En général, plutôt rien, micro trottoir pathétique. Mais qu’un Hugo ou un Stendhal qui n’étaient pas sur le champ de bataille de Waterloo le racontent si bien, à méditer, ce miracle littéraire .A propos de Hugo, je suis tombé sur cette phrase dans « Les Misérables » : « à voir tant de misère partout, je soupçonne que Dieu n’est pas riche. Il a des apparences, c’est vrai ,mais je sens la gêne. ».

bouguereau dit: à

Le sport national qui consiste à tomber sur les profs agrégés (ou pas)

meussieu troudbal..que je te fasse un peu de pédagogie politique..c’est bien le mot ‘doubler’ qui comme kabloom t’as fait rdonner des coups de menton.. »doubler » est un mot odieux car il segmente le marché de la com..les privilégiés encore plus privilégiés et les petits encore plus petits..respectivement..et ne me dit pas que ça t’as échappé pasque t’es agrégé de lettre moderne ou d’anglais..et que t’as passé qu’un pti myards de sconde a réfléchir..kapitche?

et alii dit: à

rose:
quand les « mères » sont filles de leurs filles, c’est encore l’école, la bio qui se réinvente:
Les enfants de l’école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
apollinaire

rose dit: à

Warff. Vive la justice sociale !
Lol MdR. Et le premier qui vient me dire Ehhhhhhhhh, et la correction des copies, ehhhhhh, je lui fais bouffer une par une, ses copies, sans vinaigrette je précise.

Non mais.
Ça D.est écrit par qqu’un qui n’a jamais corrigé de copies.
Avec sérieux.

Je cherche DHH et ne la retrouve pas.

bouguereau dit: à

« à voir tant de misère partout, je soupçonne que Dieu n’est pas riche. Il a des apparences, c’est vrai ,mais je sens la gêne. »

t’himagines seulement un pti myards de seconde ce que le gros léon a pu faire de cette phrase polo..

rose dit: à

D. dit: à
Moi j’ai ma caissière monoparentale de Carrefour qu’est pas agrégée. Elle me l’a dit. Elle fait pas 15 heures, elle a pas 4 mois, elle a pas de copies.

Quand, quinze ans après, on en est encore à draguer les caissières, faut se poser la question :
Pourquoi est-ce que je n’évolue pas ? »
Moi, perso. je vous y soumettrais bien.

bouguereau dit: à

rappelle cette réflexion de Bayrou, qui fut professeur, seule chose que je me sais partager avec lui: « vous ne tiendriez pas 10 mn devant une classe »

bayrou résume bien a lui seule cette horible schizophrénie politique des profs..les plombiers et les caissières la connaissent bien..elle commence enfin a être documenté : on peut être bon prof et être parfaitment con..le syndrome est vieux..il date de platon

rose dit: à

Heu, Et alii, vous en parlez tout l’temps.
et alii dit: à
Louis ALTHUSSER – L’avenir dure longtemps – Stock, Paris, 2007
Hélas, je ne suis pas Rousseau. Mais formant ce projet d’écrire sur moi et le drame que j’ai vécu et vis
encore, j’ai souvent pensé à son audace inouïe. Non que je prétende jamais dire avec lui, comme au
début des Confessions : « Je forme une entreprise qui jamais n’eut d’exemple ». Non. Mais je pense
pouvoir honnêtement souscrire à sa déclaration : « Je dirai hautement : voilà ce que j’ai fait, ce que
j’ai pensé, ce que je fus ». Et j’ajouterai simplement : « ce que j’ai compris ou cru comprendre, ce dont
je ne suis plus tout à fait le maitre mais ce que je suis devenu ».
J’avertis : ce qui suit n’est ni journal, ni mémoires, ni autobiographie. Sacrifiant tout le reste,
https://www.pratiques-sociales.org/wp-content/uploads/2021/06/Louis-ALTHUSSER.pdf

C’est votre gimm’ick à vous, Louis qui étrangle Hélène.

bouguereau dit: à

..finkie en est un exemple odieux..un bon plombier et une caissière le frait minable histérique couvert de honte en 30 secondes..

rose dit: à

Oui, mais, lorsque, à force de travail et d’acharnement, l’on devient un excellent prof.les cons, ils planent à douze mille (au dessous et a minima, parfois plus bas, avecque les vers de terre)

bouguereau dit: à

la directrice de l’Ehpad continue à me traiter mal. Cette lignée exceptionnelle.

si hen plus elle a un nom juif..elle serait parfaite..me serait parfaitment sympathique rosy..(comme dirait de minushabens de jibé)..(le diabe est dans les détails)

bouguereau dit: à

Quand, quinze ans après, on en est encore à draguer les caissières, faut se poser la question :
Pourquoi est-ce que je n’évolue pas ?

..défence et hillustration ?

rose dit: à

Trouvé DHH, aaahhhhh
💪🌞😇👍🌝🙏😋♥️

C’est exactement cela.

rose dit: à

ournée… (oui, je crois qu’elle peut se permettre cette démagogie en direction de la communauté de l’EN, Mme H., vu qu’elle sait n’avoir aucune chance, et que par csqt, tout cela ne mange pas d’grand pain…)

Paul Edel dit: à

Hypothèse :
Si on sort des considérations électorales, alors on peut supposer que c’est remerciements envers les profs grâce auxquels elle a fait de parcours.

rose dit: à

son parcours qui l’a conduite à devenir mairesse de Paris.
Pas le style de femme à être lèche-cul.

Lu DHH, votre belle analyse du métier de prof.

rose dit: à

Bouguereau
Pkoi est-ce que je n’évolue pas, quant à la drague des caissières.

Pas de défense, pas d’illustration : observation.

C comme les ouvriers du bâtiment, ou une femme de ménage analphabète.
On peut espérer/croire en l’intelligence.
On peut même en être convaincue.
Mais les faits sont têtus.

rose dit: à

bouguereau

Pas de nom juif.
Corse, je ne sais ?

D. dit: à

He bé si j’ai corrigé des copies de jury de concours. Double correction.
Serieusement et efficament. Des centaines. Un peu flippant quand on a ça chez soi d’ailleurs.

D. dit: à

J’y ai passé quelques heures mais c’est pas la mort.

D. dit: à

J’ai perçu une indemnité il est brai.

renato dit: à

«… le syndrome est vieux..il date de platon »

Avoir appris et savoir, Parménide avait déjà été clair à ce propos.

D. dit: à

Rose, il ne faut pas prendre votre cas pour une généralité. Les profs que j’ai côtoyés étaient fort tranquilles et semblaient pourtant faire ce qu’ils avaient à faire. Je suis désolé, je n’en sais rien, mais peut-être aviez vous des aptitudes certaibes de connaissance, de pédagogie et de contact humain mais une fragilité émotionnelle qui vous handicapait ? C’est assez fréquent et peu ou pas détectable au recrutement. Dans la police ils mettents des psy au recrutement, ils ont compris.

renato dit: à

Je me souviens avoir dû juger le travail de quelques étudiants en art : étonné par les limites de leur culture — me suis demandé s’ils avaient fait histoire de l’art ou si l’avaient faite en se limitant à l’anecdotique.

DHH dit: à

Pour les convaincus(Rose JB) et les sceptiques(Det les autres)
Sur le metier de prof je persiste et signe en recopiant ce que j’ai ecrit il y a deja longtemps sur la RDL
« Ceux qui n’ont jamais été prof de collège ou de lycée ne peuvent imaginer à quel point ce métier dévore votre temps vous épuise et ébranle votre santé ;ils n’ont aucune idée
• des corrections abrutissantes de paquets de copies dont on ne voit pas la fin progressant au fil des heures de paquets de 5 en paquets de 5
• du travail de preparation de l’ordre de deux heures, parfois plus ,rarement moins, par heure de cours .
• des fins de trimestre douloureuses où on ne trouve même plus ses mots dans l’attente de vacances qui sont comme comme une convalescence .
Ajoutez à cela le stress d’etre pendant les cours en permanence en représentation de ne pas se permettre un moment de relâchement , d’absence aux autres, comme quand on travaille dans un bureau, et cela devant un public qui est sans indulgence, en face de qui, aussi aguerri soit-on, on a toujours peur de ne pas être à la hauteur ,qui manifestera sans pitié son ennui ou son absence d’intérêt

bouguereau dit: à

..la pédagogie est une chose merveilleuse et comme tenessi ceux qui n’en ont pas quelquechose sont de bien malheureux hommes..ceux qui ne savent pas « transmettre » se sentent un peu comme des vrais damnés..je crois que ça dit quelquechose a n’importe qui qui a vécu rénateau..c’est un genre de grace..et tous nous plaignons sincérement ceux qui ont ressenti cette abscence..nonobstant c’est -aussi- une technique..et maintenant une -industrie-..le mot est « minorant » quil dirait dédé. on pourrait se demander quelques myards de seconde ce qu’un sophiste aurait pu en dire..drh cause comme une caissière..qui aurait une ‘audience’ et qui croirait encore que ce qu’elle a à dire et si hinterressant..mais y’a bien longtemps qu’elle parle parcimonieusement..certaine que ce qu’elle a a dire n’hinteresse personne

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