Flaubert sous le regard de l’historien
Dans le civil, un biographe peut être journaliste, écrivain, critique, universitaire, poète, c’est selon. Son récit épousera les modulations de son regard, reflet d’une formation particulière, sinon d’un tropisme. Qu’advient-il si le biographe est historien ? Un regard d’historien ? Gustave Flaubert, vie et œuvre mêlées, a rarement reçu l’éclairage que lui apporte Michel Winock, spécialiste notamment l’histoire des intellectuels, dans son Flaubert (534 pages, 25 euros, Gallimard) ; il s’inscrit dans une lignée où l’ont précédé René Descharmes, René Dumesnil, Albert Thibaudet, Maurice Nadeau, Nathalie Sarraute, Jean-Paul Sartre, Herbert Lottmann. Il leur doit nécessairement quelque chose puisqu’il met ses pas dans les leurs ; mais il doit davantage aux indispensables défricheurs et éclaireurs de l’immensité du corpus, qu’il s’agisse de Pierre-Marc de Biasi ou d’Yvan Leclerc et Jean Bruneau.
Difficile de venir après eux ; pratique, aussi car il y a peu à chercher : on ramasse tout, à commencer par l’érudition des éditions savantes. Mais même avec la mise en ligne de tout ce qui le concerne par le Centre Flaubert de l’université de Rouen, un tel livre ne peut s’écrire en pantoufles. Il ne faut pas seulement aller caresser, autant que faire se peut, les manuscrits originaux de L’Education sentimentale à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, ou guetter les remords dans la graphie de ses lettres ; il faut humer ses lieux, s’y perdre et s’en imprégner, s’envelopper des ciels de Croisset et de l’atmosphère du vieux Rouen. Toutes choses qui imposent de lâcher les livres, les manuscrits et l’ordinateur pour marcher dans le motif.
C’est à ce prix qu’un flaubertien saura s’il ne s’agit que d’un livre de plus. La « touche Winock », que l’on a déjà pu apprécier dans un étincelant Madame de Staël (2010), s’affirme et se confirme. Elle est non d’un spécialiste, même s’il consacra dans ses jeunes années son mémoire de maîtrise à « Flaubert historien de son temps », mais d’un historien inspiré. Entendez : l’un de ceux qui savent écrire, s’est manifestement plu à s’enflaubertiser pour les besoins de ce livre et qui a eu le souci de faire passer ses enthousiasmes, certitudes, partis pris, critiques, souvenirs, intuitions, ferveurs, doutes et admirations.
On connaît les sources : ses romans, contes, nouvelles (des sources, parfaitement, même s’il ne fut pas plus la Bovary que Frédéric Moreau) et surtout leur examen génétique (à noter que l’auteur fait grand cas des Mémoires d’un fou) sans oublier les cinq volumes de sa Correspondance dans l’édition de la Pléiade, dont on dirait volontiers que c’est son chef d’œuvre si un tel jugement ne dévaluait pas son œuvre de fiction par contre coup. Il abhorrait le réalisme et le romantisme, plaçait le style au-dessus de tout. La réception critique de chaque livre est bien exposée, admirative pour Madame Bovary, implacable pour le peplum anthropophagique de Salammbô, impitoyable pour l’ennui né de la grisaille descriptive et des perdants amers de L’Education sentimentale… Parmi les à-côtés, on retiendra l’influence durable de Rabelais et Byron qui furent les maîtres de sa jeunesse, sa négligence dans la peintures des personnages secondaires, l’incroyable rapidité de la Poste grâce à la ligne de chemin de fer Paris-Caen. Ses amours sont difficiles, impossibles. Il y a bien des coups de foudre et des liaisons, mais la femme incarne à ses yeux un abîme aussi attirant qu’effrayant. Quant à s’interroger, une fois de plus, sur la nature homosexuelle cryptée de ses amitiés masculines (Alfred Le Poittevin, Maxime du Camp, Louis Bouilhet), j’avoue que toute enquête sur leur degré d’intimité, ou sur l’expérience sodomite aux bains en Egypte, me laisse indifférent.
Parmi les morceaux de ce livre, on retiendra la convaincante mise en relief de l’amitié entre Flaubert et George Sand et, in fine, le portrait psychologique de Gustave. Mais c’est ailleurs que l’historien est guetté au tournant, et c’est là que Michel Winock enrichit le mieux notre intelligence du sujet, et tout autrement qu’un Sartre, pour ne citer que lui : dans le frottement de Flaubert, né sous Louis XVIII et mort sous Jules Grévy, à l’Histoire. Non pas tant celle des personnages de Salammbô, mais l’Histoire en marche, celle de son temps dans ses furies et ses débordements, la seule qui puisse le révéler en profondeur : la révolution de 1848, la guerre de 1870 et la Commune.
Patriote en armes durant la première prêt à en découdre au corps à corps avec les Prussiens, il est dégoûté par « la sauvagerie moyenâgeuse » des communards. Sa réaction est celle d’un gardien du libéralisme. Son plus grand reproche aux partisans de la Commune est d’avoir réussi ce tour de force de « déplacer la Haine » : les bourgeois parisiens en veulent désormais davantage aux insurgés qu’aux envahisseurs ! L’auteur ne lui en concède pas moins que lui, au moins, ne se joint pas à la curée des grandes plumes : il n’est pas « un lyncheur de communeux ». On le retrouve pourtant dans l’immense cortège aux funérailles de Thiers, bourreau de la Commune, « un géant qui avait une rare vertu : le Patriotisme. Personne n’a résumé comme lui la France ». Ainsi parlait aussi l’ami de l’Ordre.
Flaubert selon Winock est certes un réactionnaire mais à sa manière, on s’en doute, qui n’est pas celle d’un Joseph de Maistre ou des monarchistes. Pour la saisir dans sa complexité, l’auteur nous invite à relire Tocqueville. Les pages de De la démocratie en Amérique, dont on ignore d’ailleurs si Flaubert les a jamais eues sous les yeux, reflètent bien son état d’esprit : phobie du nombre, de la foule, des masses ; haine de la démocratie et du suffrage universel ; plébiscite de la supériorité des élites, des aristocraties, des mandarins et des savants. Et alors ? Cela n’a pas empêché le XXème siècle d’en faire le patron des écrivains, et pas seulement en France.
Travail, exigence, orgueil et solitude : voilà le bonhomme. Rajoutez-y le gueuloir pour la musique, au mépris parfois de la syntaxe et de la grammaire, dans le seul culte des lois de l’harmonie. Il n’en fréquentait pas moins les dîners Magny et le salon de la princesse Mathilde, et n’en était pas moins un bourgeois qui toujours vécut de ses rentes, même si ce fut de plus en plus périlleux les derniers temps, l’épargne lui étant étrangère et les ennuis financiers de sa nièce, insurmontables ; ce qui ne l’empêchait pas d’éprouver un mépris inépuisable pour la bourgeoisie, classe à laquelle il reprochait sa mesquinerie, sa petitesse, sa bassesse, son indifférence à la beauté, aux choses de l’art et de l’esprit, et, pour tout dire, sa bêtise crasse. Lui ne voulut vivre que pour son art dans ce qu’il a de fondamentalement intemporel. Le journal quotidien condensait toute sa détestation du monde par son culte de l’éphémère, de la nouveauté, de l’inessentiel. C’est peu dire que son époque l’ennuyait. Ah, si seulement il avait pu changer de contemporains… Michel Winock veut voir un paradoxe en ce que Flaubert soit devenu le romancier le plus moderne de son temps tout en rejetant la modernité. Il suffit pourtant de faire un pas de côté pour s’apercevoir qu’en art, les esprits qui passent parfois pour les plus rétrogrades et réactionnaires sont à l’avant-garde du goût. Un exemple parmi d’autres : Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème siècle. Qui d’autre que ce grand bourgeois, partisan intraitable de l’alliance du Trône et de l’Autel, a tout sacrifié jusqu’à risquer de tout perdre pour qu’un ultra-républicain (Monet), un anarchiste juif (Pissarro) et d’autres encore s’imposent et imposent cet impressionnisme voué aux gémonies par les journaux que leur marchand lisait tous les matins ?
Flaubert disait qu’écrire, c’est s’emparer du monde. Loué soit celui qui nous incite à nous emparer de Flaubert.
950 Réponses pour Flaubert sous le regard de l’historien
la hargne et la volonté sont les deux mamelles de Flaubert.
quand il commence un livre il sait où il va : il va dégommer la bêtise du bourgeois !
et hop ! comme un bulldozer il y a va.
d’autres ne savent pas, par exemple quand Dostoïevski commence l’Idiot il sait pas où il va, jusqu’à la fin il ne sait pas.
quand un écrivain utilise ses personnages comme des marionnettes pour l’aider à tracer son chemin, l’autre écrivain se fait manipuler par ses personnages, c’est un combat car les personnages de Dostoïevski ont compris que l’auteur doute, du coup ils essaient d’en tirer profit, c’est un combat permanent.
Chez Flaubert celui qui détient la Vérité c’est lui ! d’ailleurs il la doit à ses lecteurs.
Chez l’autre qui détient la vérité ? surement pas l’auteur, les personnages ? sauraient-ils quelque chose que lui ignore ? il faut dire que ses personnages n’ont pas le temps de se reposer, de s’assoupir pur reprendre leur esprit, non c’est la pression permanente, une lutte à mort pour savoir qui sombrera le premier dans la folie.
au final, on obtient 2 livres totalement different, dont l’un n’arrive à la moitié de la cheville de l’autre.
mais curieusement Flaubert a plus de fans, de lecteurs heureux et satisfaits, aussi une plus grande influence sur les auteurs à venir.
l’autre restera unique dans la annales.
Je me disais bien que vous aviez lu Cavell, hamlet.
C’est juste, mais il vous a fallu treize minutes pour trouver ça ?
0h09
D., vous êtes merveilleux.
Un vrai commentaire de critique du Monde des Livres.
Ne veux rien dire, aucun intérêt, mais lu avec ferveur par Daaphnée et Chaloux.
D., je vous aime, en tout bien tout honneur comme dit baroz
Bon, alors si on m’aime je vais me coucher, heureux.
Vous êtes distrait D., je le lui ai dit sous le billet « Quel grand roman américain ? ».
0h13
Sans D. que serait ce blog ?
renato 0h20
Un jour renato il est possible que vous soyez capable de sourire.
Ce jour sera béni car au fond vous êtes plutôt sympa.
Cheeeeeeeessseeee !
Flaubert ne fait jamais dans la dentelle.
la dentelle c’est pas trop son truc.
la subtilité est loin d’être sa qualité première, d’ailleurs Sand ne cessera de le lui reprocher : vous gagneriez à être un peu plus proche de vos personnages, avoir un peu plus d’empathie pour eux, vous savez même les imbéciles n’en sont pas moins des hommes et des femmes, pour qui explore le fond de leur âme et ne reste pas en surface ils peuvent découvrir de bons côtés.
pour lui faire plaisir il écrira son meilleur roman : un coeur simple.
quand on lit ce livre on en tombe : comment cet écrivain a-t-il pu écrire un livre aussi grand avec autant de bonté.
Pourtant Félicie aussi est bête, autant qu’Homais, mais pour la première fois Flaubert éprouve un attachement sensible pour cette bêtise, peut-être parce qu’elle n’est pas une bourge ? on se dit alors : mais pourquoi n’-t-il donc écrit que pour dégommer les bourges ? pourquoi un écrivain qui possède une écriture aussi merveilleuse, qui peut se hisser au niveau des plus grands quand il montre un bout de sa bonté a-t-il gâché autant de talent juste pour régler ses comptes avec les bourgeois ? régler ses comptes que sur des questions liées à son époque, des combats qui perdraient tout leur sens une fois que les Bouvard et Pecuchet ont disparu alors que le personnage de Félicité est intemporel.
S’il y a une bonne raison je souris, mais disons que d’habitude ce sont le bonnes raisons de s’ennuyer qui se présentent… et lorsqu’on a compris un jeu on s’ennuie vite, surtout s’il se repete sans aucune invention.
qui perdraient tout leur sens une fois que les Bouvard et Pecuchet ont disparu
Des mecs qui ne savent même pas qu’ils se rencontrent sous les fenêtres de C.P. ( et ses filles ?)
Un écrivain qui n’est pas géographe ne mérite aucune attention (un exemple au hasard, les cartes pourries de welbec)
Hamlet, DES bêtises, soit ! Mais seuls Bouvard et Pécuchet finissent en copistes rigolards. Tiens, je pense à Gombrowicz, qui dit à peu près (pardon !) dans son JOURNAL que la bêtise est une bête si dangereuse qu’il vaut mieux la saisir par la queue.
Je crois que vous faites de Flaubert un écrivain trop raisonnable. Il exprime parfois aussi les sentiments d’une vieille chaisière, et le dit à Sand. Et même l’imbécile Charles Bovary meurt d’amour au printemps.
Hamlet, oui, mais pas QUE dans « Un coeur simple ».
Hamlet, je crois que le personnage d’Emma Bovary vous laisse indifférent. Moi, j’y suis sensible, et cela ne me gêne pas du tout de le dire. Et pas besoin de Nabokov pour cela. On peut contester d’ailleurs que Flaubert soit étranger au romantisme, même un peu « château des coeurs ». Il a eu des déceptions, quoi ! Elles se sentent.
…
…pour la facilité d’une vie rangée,…
…une majorité absolue dans l’administration et l’enseignement fait son » Flaubert « ,…
…comme un royaliste collabo du temps de Louis XV,…
…
…c’est un système qui persiste dans les pays au climat chaud,…
…le » plus » consiste à prendre ses rêves sous les sombreros et parasols pour des réalités,…trop de soleil détruit la logique de la communauté,…la seule intelligence qui y survit c’est du domaine de la » flatterie « ,…les A.D.N.,…des courtisans,…
…
…genre le film « la folie des grandeurs »,…avec Louis de Funès, Alice Sapritch, Yves Montant,…
…etc,…
Bonne nuit, D. Et bonne nuit à tous.
« j’avoue que toute enquête sur leur degré d’intimité, ou sur l’expérience sodomite aux bains en Egypte, me laisse indifférent. »
Cachez ce sein (ou plutôt cette bite) que je ne saurais voir !
Quel Tartuffe ce Passou !
tartuffe ? je ne crois pas : mais avec ses ruses, comme on dit aujourd’hui, consciemment ou inconscemment , pourquoi pas ?
quand même ceci me frappe « . Il suffit pourtant de faire un pas de côté pour s’apercevoir qu’en art, les esprits qui passent parfois pour les plus rétrogrades et réactionnaires sont à l’avant-garde du goût. Un exemple parmi d’autres : Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème siècle. Qui d’autre que ce grand bourgeois, partisan intraitable de l’alliance du Trône et de l’Autel, a tout sacrifié jusqu’à risquer de tout perdre pour qu’un ultra-républicain (Monet), un anarchiste juif (Pissarro) et d’autres encore s’imposent et imposent cet impressionnisme voué aux gémonies par les journaux que leur marchand lisait tous les matins ? »
autrement dit cessons d’être simplistes dans nos hypothèses et nos conclusions sur les autres, le passé , et l’avenir .. quand nous ignorons u ne voulons rien savoir du présent .
hamlet dit: 21 mars 2013 à 22 h 37 min
Mauvaise Langue : c’est hyper gonflé de répéter mot pour mot ce que j’ai écrit sur le blog d’Amette !
alors que sur ce blog vous disiez l’exact contraire.
Je ne vois à quoi vous faites allusion. Je ne m’intéresse qu’assez peu à ce que vous écrivez. Vous avez dû confondre avec quelqu’un d’autre. Je ne savais même pas que vous aviez pondu un truc chez Paul. Pas grave. La connerie ordinaire.
de distingués commentateurs ont tant répété sur ce blog qu’ils dédaignaient la grammaire , parce que professeurs , que bêment , certes , je leur soumets ce lien -info
« Chers amis,
La première session de l’atelier de topologie clinique a eu lieu lundi
18 mars. L’objet étant la structure syntaxique. Cette session est
maintenant sur YouTube.
Pour y accéder:
http://topologos.org/fr/2013/03/18/atelier-de-clinique-topologique/
que bêtement
Le rapprochement entre Flaubert et Rabelais n’est pas arbitraire. Il est avéré que Flaubert a passé sa vie à lire et relire Rabelais. B et P est un roman encyclopédique comme l’est (avec comique aussi) le Quart-Livre de Rabelais. Il est évident que Flaubert a voulu faire pour son époque en écrivant B et P ce que Rabelais avait fait pour la sienne avec tous les problèmes politiques et religieux de leur époque respective.
Dans les critiques littéraires de B et P, il y a souvent des jugements littéraires fort intéressants et justes. A travers ces jugements, Flaubert dit des choses sérieuses sur ce qu’il peut aussi penser de ces écrivains. Il n’y a pas que de la poilade dans B et P.
Le rire des deux héros n’est pas toujours forcément le rire de deux personnages. A travers eux, c’est aussi les choses qui apparaissent ridicules et drôles par le sérieux même avec lequel ils en parlent : l’idée métaphysique de la possibilité d’un savoir global par l’édification d’un musée hétéroclite et par là ridicule, la possibilité d’une morale avec le nez de la statue de Saint-Pierre « pareil à un monstrueux cor de chasse » et dont Bouvard décide de se débarrasser en la jetant par la fenêtre.
Il n’y a pas que Queneau qui a été influencé par le B et P de Flaubert comme roman encyclopédique pour écrire en particulier son propre roman encyclopédique, Les enfants du limon, il y a aussi Borgès, grand lecteur et admirateur du B et P. Foucault s’y est aussi intéressé de près pour inventer cette notion foucaldienne des « espaces hétérotopiques ». Flaubert est en somme l’inventeur des espaces hétérotopiques ou « espaces autres » comme le jardin et le musée dans B et P : « …l’idée de tout accumuler, l’idée de constituer une sorte d’archive générale, la volonté d’enfermer dans un lieu tous les temps, toutes les époques, toutes les formes, tous les goûts, l’idée de constituer un lieu de tous les temps qui soit lui-même hors du temps, et inaccessible à sa morsure, le projet d’organiser ainsi une sorte d’accumulation perpétuelle et indéfinie du temps dans un lieu qui ne bougerait pas (…, tout cela appartient à notre modernité. » (M. Foucault, « La bibliothèque fantastique »).
« On n’en finirait pas de lire les écrits borgésiens à partir de Bouvard et Pécuchet (et l’inverse: Bouvard à partir des grands thèmes borgésiens), tel que celui, bien sûr, de la Bibliothèque, mais aussi du double, de l’altérité et de l’identité, du mythe de Babel, du hasard comme principe (dés)organisateur et surtout, peut-être, d’un fantastique commun de l’érudition. Il ne s’agirait pas de répéter des influences ou d’établir des filiations, mais dd’analyser un effet de lecture intertextuel, autorisé par l’éloge répété de Borgès. » (Yvan Leclerc, La Spirale et le monument. Essai sur Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert? 1988, p. 169).
Topologie clinique :
À mon avis dans les phrases :
Je suis ému par l’amour des hommes
Je suis ému par la haine des hommes
Il n’y a pas d’équivoque syntaxique. « Des hommes » ne peut être qu’un génitif objectif : l’amour/la haine que les hommes se portent entre eux. Autrement ça ferait redondance ou paradoxe : je suis ému par l’amour que je porte aux hommes ; je suis ému par la haine que je voue aux hommes (par exemple le misanthrope : il n’est pas « ému » par sa haine envers l’humanité, il l’éprouve, c’est tout).
Je ne vois à quoi vous faites allusion.
La mauvaise langue dit: 22 mars 2013 à 1 h 31 min
pfft .. à force de citer des fiches dont il ne comprend un traître mot il en oublie l’origine .
renato, pourquoi vous cachez-vous ? pffftttt… ridicule.
cible raté LML
Tout est bon dans Flaubert, y compris La Tentation. Mais pour moi, le summum d’un style et d’un rapport au monde, c’est la Correspondance, où le limeur de Ruchiouk-Hânem se donne sans fard et sans compter:
« Ici, un voyage en Orient est si peu de chose que le moindre décrotteur vous parle de Jérusalem, du Caire et de Persépolis comme de rien du tout. Ça ravale la bonne opinion qu’ont d’eux-mêmes les gens qui croient faire un grand coup en y allant ».
32 octobre 1849.
sur son blog Y.MIchaud nomme le patron aussi :
« 10
02
2013
Amours et tourisme
Par Yves Michaud / 1
On m’a proposé l’été dernier de préfacer un recueil de communications données par des professionnels du tourisme sur le thème Amours et tourisme. Je l’ai fait avec plaisir quand j’ai eu lu les contributions.
Elles n’étaient pas « théoriques » mais apportaient beaucoup de renseignements et d’informations sur un thème passionnant.
Le recueil en question, sous la direction de Claude origet du Cluzeau, vient de paraître aux éditions de L’Harmattan sous le titre Amours et tourisme.
Je donne ci-dessous le texte de ma préface, mais je recommande vraiment d’aller voir le livre, même si, avec vertu, il ne traite pas des aspects les plus noirs de la question qu’aborde aussi le film d’Ulrich Seidl Paradis: Amour.
« Amours et tourisme, voilà un sujet dont l’évidence crève les yeux, mais qui reste bizarrement peu traité, comme s’il gardait quelque chose de tabou ou d’évanouissant.
Car la relation entre amour et tourisme est bien connue et ne date pas d’hier.
Dans l’Odyssée d’Homère, les aventures d’Ulysse retournant dans sa patrie sont jalonnées d’amours – de Calypso à Nausicaa sans oublier les Sirènes. Il ne manque pas même les drogues des Lotophages… Tourisme forcé, dira-t-on, mais tourisme quand même.
Le journal de voyage de Montaigne serait une très curieuse exception « asexuée », mais la littérature picaresque associe voyage et aventures sexuelles et au 18ème siècle, le grand tour sur le Continent est l’occasion de plaisantes rencontres, que ce soit celles avec les belles et nobles dames qui s’ennuient ou celles, expéditives, avec les servantes. En témoigne ce passage d’une lettre de Samuel Johnson, qui n’a rien à envier à notre DSK national en sa chambre du Sofitel. Il l’écrit depuis Berlin le 11 septembre 1764 et a alors 24 ans:
« Je n’avais pas dormi de la nuit. Vers huit heurs du matin, entra une femme de chambre avec un panier de chocolat à vendre. Je jouai avec elle et me rendis compte qu’elle était enceinte. Oh! un beau morceau sans risques. Aussitôt dans mon cabinet. « As-tu un homme? » « Oui, dans les gardes à Potsdam ». Au lit direct. En une minute – terminé. Je me lève tranquille et étonné. A moitié en colère, à moitié rieur. Je la mets dehors aussitôt. »
Au 19ème siècle le voyage en Orient n’est pas uniquement culturel mais toujours aussi sexuel. Artistes et écrivains en reviennent même, comme Flaubert, avec la syphilis. A la fin du siècle, l’association tourisme-exotisme-érotisme sera devenue banale.
Pourquoi ce lien entre amours et tourisme?
Pour une raison fort simple, à savoir que l’expérience touristique et l’expérience amoureuse ont beaucoup de choses en commun – presque tout.
Le touriste est à la recherche du dépaysement, de la rupture avec le quotidien et les contraintes. Il largue les amarres pour entrer dans un régime de perception et de sensorialité qui l’ouvre du même coup aux aventures. Il est disponible, échappe pendant une parenthèse de temps à son milieu, entre dans une vie facile et rêvée, dans un régime de perception spécifiquement « esthétique ». En reprenant ce mot d’esthétique, je ne fais pas allusion à l’art, même si l’art peut être de la partie, mais je reviens simplement à l’origine étymologique du mot, qui renvoie à un régime de sentir et d’expérience ouvert à l’inhabituel, à la sensation, à la surprise, à un régime de perception à la fois « relâché » et sensuel.
… Michel Winock veut voir un paradoxe
ces interprétations en « paradoxe » , »incohérence » irrationnel (etc) m’étonnent toujours comme obsession »psychologique que je trouve terriblement réductrice : donc merci au billet d’avoir prévenu le lecteur de se secouer et de ne pas céder à des automatismes ..
le volume Tocqueville dans la collection « le Monde de la philosophie » est présenté comme Tocqueville ou les paradoxes(!!) de la démocratiede tant notre temps semble préoccupé de trouver les paradoxes comme composante de « la normalité » !
Pas convaincu par l’argumentaire de Michaux: Paris et la province regorgeaient de femmes spéciales, et Flaubert n’a pas attendu l’Egypte pour s’adonner aux plaisirs tariffés.
L’Orient n’est que la continuation de pratiques habituelles par d’autres moyens.
des excuses de riquer une remarque à mes yeux personnelle ad hominem :
l’introduction du billet manifeste une exacerbation de la problématique « de statut » ,d’identité , qui fait crisser tout le billet .
ce n’est pas mon intention de minimiser cette problématique mais je m’étonne que sa tension dans cette introduction n’ait pas été relevée , et peut-être rééclairée .
certains commentateurs se plaignant de ne pas être lus , je dis très volonteirs que j’aurais imaginé que Chaloux ne se serait pas fait prier!
La Spirale et le monument.
exemple
@D (21 heures)
vous ecrivez:
« Judith, j’ai connu pas mal d’Enarques, et je peux vous dire qu’ils sont bien moins cons que vous ne l’êtes. »
Je n’avais pas expressément relevé la bêtise et aussi la grossièreté de votre post à mon endroit
Mais à sa relecture je le trouve de plus absurde me concernant.
Il relève du même paradoxe que le syllogisme inabouti :
« Les Crétois sont des menteurs
Or je suis un Crétois
Donc….?
sur Flaubert et l’orient le mieux est de lire ce qu’en dit Edward Saïd, c’est toujours mieux d’avoir l’avis des personnes concernées.
on a déjà eu droit à Flaubert et Rabelais, c’était le pompon.
ensuite la cerise sur la gâteau : Flaubert et Cervantès.
je sais bien que quand on aime on est capable de sortir n’importe quoi (je le sais j’ai aussi connu l’amour) mais je pense qu’il vaut s’arrêter là.
sinon, à ce rythme, on va en avoir qui risque de nous pondre dans deux minutes un parallèle entre Flaubert et Shakespeare.
« …l’idée de tout accumuler, l’idée de constituer une sorte d’archive générale, la volonté d’enfermer dans un lieu tous les temps, toutes les époques, toutes les formes, tous les goûts, l’idée de constituer un lieu de tous les temps qui soit lui-même hors du temps, et inaccessible à sa morsure, le projet d’organiser ainsi une sorte d’accumulation perpétuelle et indéfinie du temps dans un lieu qui ne bougerait pas (…, tout cela appartient à notre modernité. » (M. Foucault, « La bibliothèque fantastique »).
Michel Foucault a inventé wikipédia !
on rencontre couramment une grande ignorance de l’oeuvre d’un grand auteur classique et de sa valeur
Judith
On ne peut pas dire que votre « Le mépris rageur que Flaubert nourrit pour Homais comme pour Pécuchet » manifeste une fine lecture de Flaubert. Votre « mépris rageur » est complètement à côté de la plaque.
« Amours et tourisme, voilà un sujet dont l’évidence crève les yeux, mais qui reste bizarrement peu traité, comme s’il gardait quelque chose de tabou ou d’évanouissant. »
Yves Michaud devrait (re)lire Michel Houellebecq.
une chose importante qu’il faut garder à l’esprit chez Flaubert il n’y a jamais de bonté naturelle, comme chez Twain, quand il est capable d’un geste de bonté pour quelqu’un ce n’est pas par égard pour cette personne mais toujours dans le but d’en gonfler une autre.
la bonté chez Flaubert est une valeur boursière sur laquelle il est toujours possible de spéculer.
nous visons aujourd’hui dans un monde éminemment flaubertien, je veux dire un monde qui lui ressemble.
cela doit sans doute vous faire plaisir, pas moi.
Chaloux est parti, il ne revient pas. Il vous dit juste qu’il n’y a ni Bouvard ni Pécuchet, juste l’immense encyclopédie d’un univers inconnaissable.
(Lire Bouvard, Flaubert et Pécuchet de Roger Kempf).
ur Flaubert et l’orient le mieux est de lire ce qu’en dit Edward Saïd, c’est toujours mieux d’avoir l’avis des personnes concernées.
—
Racisme de bas étage. Différentialisme de mauvais aloi.
On parle de l’Orient de Flaubert,qui appartient à tous ses lecteurs, que ça vous plaise ou non.
comme chez Twain,
—
Merci de laisser Twain aux Américains.
Ben oui, quand tu as une tendresse réelle pour un personnage que tu as créé, tu l’appelles sur ton lit de mort « mon Homais », sinon rintintin. Il l’aime bien Homais Flaubert, faut pas croire !
Sauf s’il a dit « nanmého » en verlan sur son lit de mort, on ne le sait pas : ce dernier souffle qui y était ?
Pas moi.
Toujours voir de la médiocrité dans les personnages, je ne le comprends pas. C’est par ses failles qu’un personne nous devient attachant? pas par ses forces. Ses forces sont mises en œuvre pour résister au grand tourbillon, mais qu’est ce qui fait que le cœur flanche, les failles, les fragilités.
Enfin, hier matin, en partant travailler, vers 10h, in petto, je me disais, ah on l’aime bien quand même, on devrait l’appeler Gustave. Ben le soir, je rentre, crevée, je lis le billet de Passou et je vois qu’il l’a appelé Gustave : cela a suffi à mon bonheur : Passou, merci !
Sur ce, bonne journée et si vous vous battez Rabelais les guerres picrocholines il aime ça.
http://blogamots.files.wordpress.com/2011/11/guerrepicrocholine.png
(la taille de la lance n’est pas anodine)
Attention ! Baissez la tête !
non non je ne le crois pas la bonté destiné à gonfler d’autres personnages : je crois à l’attachement de l’auteur pour les personnages qu’il crée.
Cela n’a rien à voir du tout, mais Maupassant dans ses nouvelles, je prends Miss Harriett au hasard, je l’aime bcp, il a une tendresse pour ses personnages : même les plus vils, les plus ratés, les plus qui s’en sortent pas, l’auteur les aime bien, et nous aussi. C’est comme Bérenger dans Rhinocéros il aune touche qui fait qu’on l’aime bien même pas rasé, bourré, mou comme une figue molle, on l’aime bien et on a raison par ce qu’il est le seul à résister, et le plus psychorigide, sûr de tout, dominateur, donnant des leçons à tout le monde, pof le premier à se transformer c’est lui. C’est comme Gervaise dans l’Assommoir, elle est vahcement attachante alors que sa vie est un désastre.
Je défends mordicus ce point de vue là : non, nous n’avons pas besoin de héros pour s’attacher à eux.C’est pas une raison d’identification, c’est une histoire de tendresse. Même des un peu minables comme Julien Sorel ben on leur voue une espèce de tendresse.
C’est la peinture des individus dans ce qu’ils sont réellement.
la bonté destinée
non, mais nous on est derrière la colline, on attend qu’ils s’approchent on baisse pas la tête, on va leur tendre un piège des appeaux à canard tout ça.
Allez je file.
On peut bien aimer des gens pas terribles, juste parce qu’ils sont humains.
enfin y’a pas plus terrible que la perfection et errare humanum est
Contrairement à Passou, je pense qu’il serait temps de tirer au clair la sexualité singulière et contradictoire de Flaubert : idéalisation et mépris de la femme, trivialité infantile avec ses petits camarades et rejet de l’homosexualité…
Sa personnalité pourrait ainsi mieux s’expliquer et éclairer en grande partie son oeuvre, la reliant de la sorte d’une certaine manière à celle d’un Marcel Proust ?
Article très intéressant dans la revue « Epistémocritique » sur Le savoir médical dans Bouvard et Pécuchet » où l’on voit notamment comment B&P sont l’outil d’une critique du positivisme.
L’auteur conclut par « Avant Bergson et Brunetière[39], l’auteur de Bouvard et Pécuchet s’inscrit en faux contre le positivisme et ne pense pas que le progrès scientifique puisse éliminer la souffrance et la maladie, qui sont inhérentes à la condition humaine. Mais il est surtout révolté lorsque le savoir (vrai ou faux) se monnaie en pouvoir politique ou social et permet le contrôle du corps et de l’esprit par une caste bourgeoise, médiocre et moralisatrice. Profondément attaché à la liberté individuelle, Flaubert se montre préoccupé par une évolution démocratique qui pourrait aboutir à une uniformisation, et s’opposant à toutes les tentatives normalisatrices, il affirme les pouvoirs de l’art, qui utilise certes le savoir mais le transfigure pour atteindre la Beauté. »
http://www.epistemocritique.org/spip.php?article254
Car, comme le faisait remarquer quelqu’un, il y a bien deux Flaubert. On chercherait en vain des traces d’homosexualité dans la partie fictive de son oeuvre, sinon que Rodolphe, pour le lecteur concerné, est un vrai fantasme de pédé, mais en revanche dans les textes autobiographiques, là, il se lâche et relâche nettement !
J’imagine très bien une étude à la manière de Sainte Beuve par Angelo Rinaldi : Flaubert, la tante de la famille (littéraire) !
Il m’est à peu près impossible de dire en mon nom « Gustave » pour Flaubert , même de l’enfant Gustave Flaubert ..et ce n’est pas par idolatrie ni idéalisation.
c’est déjà assez dur ici d’écrire Passouline, parce que cela semble la loi du lieu , de son fait à lui, à sa demande . Mais c’est dur pour moi .
à propos de Chaloux, je me souviens effectivement qu’il a dit qu’il en avait fini avec cette « expérience ».: et alors ? ce n’est pas une raison pour que je ne fasse pas part de quelque chose comme un regret….
je ne me sens pas loquace du tout, après les scènes traversées sur ce blog où j’i envoyé assez de titres et de liens pour qu’on ne puisse pas me faire trop de griefs .
Il serait surement plus « utile » pour ce blog que je ne revienne plus , moi non plus .
Donc, je songe aussi à ne plus y écrire ni y envoyer un lien , comme le geste le plus approprié
@Jacques Barozzi : la citation Foucault et Wikipedia. Comprends pas votre analogie, j’ai l’impression qu’elle fonctionne pas.
« un lieu de tous les temps qui soit lui-même hors du temps, et inaccessible à sa morsure » » un lieu qui ne bougerait pas ».
Wikipedia n’est pas du tout hors du temps, sa « morsure » se fait sentir, d’ailleurs pour le meilleur et pour le pire, et puis ça bouge tout le temps.
Ne vous demandez pas ce qui serait plus « utile » pour ce blog , HR, mais plutôt ce qui serait plus utile pour vous.
Le lieu c’est internet, polder, réunissant, réunifiant toute la connaissance (la bêtise) humaine, à travers l’espace et le temps : un rêve d’Homais et de Bouvart et Pécuchet tout à la fois !
Et dire qu’on a passé la soirée d ‘hier avec un Homais à la sauce américaine…
D’ailleurs, polder, les fiches de Bouvard et pécuchet n’annoncent-elles pas les liens d’HR ?
Aujourd’hui, la bétise humaine universelle que dénonçait Flaubert, n’est-ce pas ce que l’on nomme la pensée unique, la bien pensance ?
les fiches de Bouvard et pécuchet n’annoncent-elles pas les liens d’HR ?
Et celles de renato, pardine!
la mauvaise pensance, les décomplexés, ça c’est moderne, chic, ça peut rapporter gros
acques Barozzi dit: 22 mars 2013 à 9 h 25 min
la bétise humaine…. la pensée unique
Pensée unique rabâchée chaque jour par le baroz de service
<monsieur Barozzi,
il ne me semble pas que vous ayez bien appris à vous adresser aux gens, à vous présenter en conseiller des uns et des autres : je vous parlerai de moi, en vous quittant :
j'ai découvert la correspondance de Flaubert à l'occasion d'une opération bénigne mais qui prêtait à rire : à un pied : un névrome que ça s'appele ce genre de tumeur !
un jour, en sortant d'une boulangerie, j'ia croisé un homme qui me regarda d'un regard très flaubertien (je viens de regarder toue la page google image, en plus) et dis à la personne qui m'accompagnait que je prenais rendez-vous chez le chirurgien, le jour même : il se moqua de moi, je acceptai un stade intermédiaire en allant chez un rhumatologue auquel j'expliquai exactement le genre de douleur qui me mettait au supplice depuis plusieurs année, crayon en main : et cet homme de l'art demanda : mais qui êtes-vous ?
c'était la première fois qu'on me posait pareille question : il confirma mon diagnostic
(dont je n'avais rien dit) et me dit qu'il fallait m'opérer toutes affaires cessantes, sinon, je ne remarcherais jamais . il prit le rendez-vous , et je demandais qu'on m'opéra^t de manière à sortir le lendemain au plus tard . c'est à la clinique qu'on m'apporta le premier tome de la correspodance de Flaubert que l'on savait que je désirais , et de plaisanter que c'était le pied , tu parles !
donc je sortis , me déplaçais chez moi sur une chaise à roulettes,c'éit folklorique à souait , sexy peut-être comme on dit aujourd'hui .
C'est à peu près à cette époque -là que j'imaginais d'écrire un drôle de roman par lettres que j'imaginais, qui seraient les destinataires de mes lettres, d'où j le posterais (unité de lie : une seule chambre d'écriture , le reste , d'autre lieux, beaucoup plus compliqué.
je ne l'ai pas fait, alors que j'aiun peu voyagé , plus tard …
puis j'ai remarché sans avoir été grabataire .
je me souveindrai toujours du moment où j'ai compris que je devais me faire opérer vite, -c'est arrivé une autre fois, plus sérieux , et les conseillers habituels étaient du genre à dire folie, que je me trompais , pourquoi pas parano , mais ce n'était pas encore à la mode , et je ne connaissais peut être pas le mot, et eux non plus . c'étaient quand même eux qui se trompaient toujours!
je ne sais pas si j'écrirai un jour de petit roman que je trouve toujours tentant, sauf que le "je" serait toujours le même personnage , "moi" , mais pas ses interlocuteurs, -il y a des hommes, des femmes, de différents métiers, , différents âges n'importe comment , un excellent exercice, toujours tentant .
au revoir messieurs dames, et chéris à/de tous, petits et grands, et à P.Assouline bonnes fêtes de Pâque-s!
bon design d'expérience de co-coaching !
jb : la comparaison avec « internet » ? hum, c’est à la louche tout ça. A notre époque y’a tout de même une dimension de vitesse, d’interaction… La vitesse est sans doute productrice de bêtise, mais peut-être que l’interaction la compense… Chépas… Je reprends un café et je travaille. ‘bye!
ah oui, je vais vous raconter autre chose de drôle:
j’ai un jour fini par comprendre qu’on a d’abord essayé de me liquide , dans ma vie, ,puis comme ça m’endurcissait au contraire et que je n’arrivais pas à mourir,mourir comme il faut , où il faut que tout ça ait l’air convenable, normal, et que je devenais qui ? quoi ?, du moins je devenais, et juste alors on se rendit compte soudain qu’on avait au contraire le plus grand besoin de moi, qui avais résisté comme le petit figuier du nonjardin ; j’ai donc mis assez longtemps à comprendre de drôles d’histoires quand même,
avec des gens que j’ai vus vivants, puis morts , beaucoup, ça me fait du monde à qui écrire , « tout ça comme ils disent les gens qui veulent du simple , à 2paranos et 1 autiste, et quelques sours pour la figuration.
bonnes fêtes de Pâque-s
Interaction ?
Hum…
Pâque dans la Torah
Pâques dans la Bible
oui c’est l’histoire du petit malingre qui résiste mieux que le grand costaud. Le chêne et le roseau etc. Jean qui résiste moins bien que Bérenger.
Comme Oedipe dans La machine infernale de Cocteau qui dit je veux plus (plusse) souffrir que mourir, alors il se crève les yeux avec la broche en or de Jocaste. Notons que la petite Antigone il s’en fout, qu’elle l’accompagne à Colone, parce que lui, le bâton d’augure que lui offre Tirésias ben c’est pas suffisant. Il lui faut une jeune épaule de surcroît.
Notons aussi que l’entourage vit de celui qui porte, parce qu’on ne porte jamais seul.
l’entourage vit avec celui qui porte. Vit de ?
(à creuser, sous les mots, la plage)
folklo à souHait , je ne vais pas faire le coup d’oublier la H sous un fil Histoire !
que ça s’appelle
je n’ai pas la patience de corriger les autres coquilles : unité de lieu et de lit , pars pro toto.
ce genre de tumeur – névroMe s’appelait -tous le noms changent si vite- névrome plantaire
Il y en a un qui caquette pendant sa pause café, à croire que sur ses fiches il n’arrive à écrire que « Cot, cot, cot codec ».
On attend après Pâque-s la résurrection d’HR disant enfin « je » !
Baroz, toi qui t’intéresses aux tribulations bonhomme du petit bout de queue chez le mage de Croisset, tu pourras trouver des suggestions mathodologiques chez au moins un membre (ah) de la Philip Roth Society:
“Queering Philip Roth: Homosocial Discourse in ‘The American Trilogy,’ ” by David Brauner, who teaches at the University of Reading in England, did not entirely live up to its title; it did not turn Mr. Roth into a gay writer. But it lingered on some passages like the one where Nathan Zuckerman talks about what Swede Lvov looked like without his T-shirt on in “American Pastoral” or the poignant scene in “The Human Stain” where Zuckerman and Coleman Silk dance together, and suggested that eros in Roth is even more complicated than many readers suspect. «
« Pensée unique rabâchée chaque jour par le baroz de service »
Flaubert, c’est moi !?
C’est vrai ML que je crois que vous avez trouvé un paquet de fiches aux pouces et que vous les citez sans comprendre grande chose aux contenus, vraisemblablement je ne suis pas le seul qui s’est fait cette idée.
« eros in Roth »
C’est beau comme un poème, Bloom !
What about eros in Joyce ?
Baroz a sûrement lu dans la correspondance les passages dans les étuves d’istanbul ou le grand Flaubert ne se fait pas uniquement frotter le dos. Gardons-nous des déductions hastives à la manière des Biasi, le coup de bite oriental a toujours fait partie du Grand Tour des gens distingués et virils.
Je ne m’intéresse pas particulièrement « aux tribulations bonhomme du petit bout de queue chez le mage de Croisset », Bloom, mais ne pas vouloir prendre en compte cet aspect de sa personnalité de la part d’un biographe comme Passou, sans parler du romancier, me semble une faute professionnelle.
Comme Loti, Phil ?
Le lieu c’est internet, polder, réunissant, réunifiant toute la connaissance (la bêtise) humaine, à travers l’espace et le temps : un rêve d’Homais et de Bouvart et Pécuchet tout à la fois !
l’élitisme c’est un boneto c’est dans un même mouvement décréter en être et rejeter la masse montrer qu’on sait trancher le noeud gordien au bon endroit, sans s’oublier et qu’on engage tous le monde a faire idem, au prorata de ses moyens évidemment, de tous ses moyens, la démocratie c’est évidemment signer un pacte avec la connerie..et faire semblant d’oublier qu’on en est ou qu’on en sera
Je retourne à Istanbul dans quelques semaines, Phil, mais je ne sais pas si je vous raconterai…
« Parmi les morceaux de ce livre, on retiendra la convaincante mise en relief de l’amitié entre Flaubert et George Sand et, in fine, le portrait psychologique de Gustave. »
Je me souviens que dans les dîners de chez Magny, on découvre un Flaubert offusqué par les râles bruyants de la vieille George Sand se faisant tringler dans un salon privé par un jeune maître d’hôtel !
il manquait a flaubert d’être un peu minusculement hénaurme et trés trés con..chais pas, il aurait pus aimer 3 kils de viande rouge au petit dèj, néchin, poutine..au hasard..c’est pas dur bordel
Eroth, Baroz…
Ulysses en est plein, sur la plage de Sandymount, quand Bloom (le vrai) se poli le Chinois allègrement en matant la jeune Gertie MacDowell qui l’allume en jouant du sous-vêtement mineur, et dont il ne découvrira l’infirmaité qu’après s’être délesté dans sa poche…
Un petit pas de valse entre Eros et Thanatos aussi, lors des funérailles de Paddy Dingham, et la mémorable scène du bordel, avec Stephen, fils putatif, les voix des sirènes habillées de rouge. Le déclin sexuel de l’homme d’âge mûr (l’homme du monde occidental) est un des récurrents thèmes du magnus opus de JJ, dont on n’oubliera pas qu’il fut interdit à la publication pour obscénité et perversions polymorphes.
on découvre un Flaubert offusqué par les râles bruyants de la vieille George Sand
je me souviens que j’ai eu une piaule à coté d’une comme ça..hé ben y’a des moment tu te dis que c’est chiant les connes sans gêne qui vivent intensément pendant que tu lis un mauvais livre et que t’es obligé d’aller à la cuisine boire une kro pour pas trop réfléchir à tout ça
le coup de bite oriental a toujours fait partie du Grand Tour des gens distingués et virils.
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Un coup des deux jamais n’abolira le désir, Phil…
Savoir doser son exposition.
« la chaleur descelle les moeurs comme les dalles »
Flaubert icite et chez Popol, un overdose flaubertienne… et les écrivains d’aujourd’hui , les Flaubert de demain ???
« les écrivains d’aujourd’hui , les Flaubert de demain ??? »
On te dit qu’ils sont sur internet, Marcelito, cherche !
À GUY DE MAUPASSANT.
Croisset, 2 janvier 1880.
Que 1880 vous soit léger, mon très aimé disciple. Avant tout, plus de battements de coeur, santé à la chère maman ; un bon sujet de drame qui soit bien écrit et vous rapporte cent mille francs. Les souhaits relatifs aux organes génitaux ne viennent qu’en dernier lieu, la nature y pourvoyant d’elle-même.
« Ulysses en est plein »
I know, Bloom, dès le début, quand il chie volutueusement son petit-déjeuner !
Deux hommes parurent.
L’un venait de la Bastille, l’autre du Jardin des Plantes. Le plus grand, vêtu de toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue.
Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s’assirent à la même minute, sur le même banc.
Pour s’essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : Bouvard ; pendant que celui-ci distinguait aisément dans la casquette du particulier en redingote le mot: Pécuchet.
« Il suffit pourtant de faire un pas de côté pour s’apercevoir »… (billet)
Les républicains des livres sont donc invités à faire un pas de côté.
Comme l’aurait remarqué le logicien D., soit on fait tous un pas de côté dans la même direction, et on se trouve dans la position précédente, soit on le fait dans des directions opposées et on se marche sur les arpions.
Evidemment, si les progressistes guidés par Bloom font un pas en avant et les réactionnaires guidés par M. Régniez font un pas en arrière, ça permet d’éclaircir un peu les rangs et d’améliorer le vivre ensemble.
« d’améliorer le vivre ensemble. »
Et les Versaillais feront un pas de deux avec les Communards !
« râles bruyants de la vieille George Sand se faisant tringler dans un salon privé par un jeune maître d’hôtel »
si encore ça avait été ceux d’un ‘vieux’ avec une jeune femme, ça serait passé pour admirable
Le plus efficace c’est le pas de côté en l’air…
Aujourd’hui, les derniers communards fusillés et Adolphe Thiers reposent au Père-Lachaise. Pas ensemble, il est vrai. Les premiers dans une fosse commune, devant le Mur des Fédérés, et l’autre perdu dans un vaste mausolée, dans lequel je suis entré, et qui a été entièrement élevé à la suite d’une souscription nationale !
« râles bruyants de la vieille George Sand se faisant tringler dans un salon privé par un jeune maître d’hôtel »
Encore un coup d’Abdelkader ! Y respèque rien…
Je vous supplie de ne plus me parler de ces fusillés communards tant cela m’enchante le Vicomte du Milieu
« les écrivains d’aujourd’hui , les Flaubert de demain ??? »
Ça on verra demain.
ou hier : on peut revoir hier
si encore ça avait été ceux d’un ‘vieux’ avec une jeune femme, ça serait passé pour admirable
..flaubert aurait même kiffé les smartphones vidéo comme phil
Je vous supplie de ne plus me parler de ces fusillés communards tant cela m’enchante le Vicomte du Milieu
vlà qu’jicé préfère les bains de siège un peu frais
C.P., hier je passais par hasard vers 15 heures devant la caserne des Célestins, quand soudain j’ai entendu la musique d’une fanfare. Je me suis approché de l’entrée principale où un officier de la Garde Républicaine, en uniforme, m’a invité à entrer. J’y ai assisté à un élégant spectacle durant plus d’une heure où les chevaux, dressés de main d’hommes (et quelques rares femmes) dansaient !
Et dire que tout ça finit en lasagne !
« Raymond Le Nain mis en examen…. »
Bouvard et Pécuchet ? –> Zhollande et Zayrault !
j’espère que t’as pas trop râlé baroz..sinon phil est encore en train de jaser
Et dire que tout ça finit en lasagne !
pour le cheval..pour toi la vie va commencer baroz
« vlà qu’jicé préfère les bains de siège un peu frais »
avec l’âge il se repent
avec l’âge, il se répend plutôt !
Flaubert un jour ? Flaubert toujours 22 mars 2013 à 12 h 10
quel malélevé ce juge vraiment c’est trop injuste (texte d’une chanson prochaine)
Jacques, je sais, pour Les Célestins, mais ne suis pas fou du dressage.
Les chevaux de la Garde sont réformés assez tôt (avant seize ou dix-sept ans), et on peut même les acheter. Ils ne vont pas chez le chevillard, pour autant que je le sache. Certains vont aussi finir, plutôt heureusement, dans deux réserves. Ceux (rares) qui sont atteints d’arthrose grave sont euthanasiés.
Pauvre cheval Coco dans une nouvelle de Maupassant : un horrible môme le laisse au licol de sorte qu’il meurt de faim dans un pré.
C.P., durant les présentations, on nous a annoncé des ongres, avant de les dresser on les castre !
Bien des livres peuvent être conçus en rêvant sur deux noms propres.
Fannie Mae and Freddie Mac.
Guéant et Guaino…
Pendant quelques secondes, on sent le chef d’oeuvre possible.
Hélas, tout le monde n’est pas travailleur comme GF.
Sur la tête des cavaliers on voyait pendre la même longue queue de cheval qu’au derrière de leurs montures : le scalp des indiens ! J’ai appris que la Garde Républicaine a été créée sous le Consulat, en 1802. Un sacré bail !
Passant de la bêtise dissertante du passé, à la bêtise agissante d’aujourd’hui, particulièement dans le domaine judiciaire … on peut se poser la question. Quel gain pour tous ?
Jacques, très vite : l’achat d’un cheval réformé s’accompagne d’un engagement quant à son usage (personnel ou dans un centre de promenades, etc.). Il existe une surveillance suivie de la gendarmerie.
Evidemment, je ne suis pas certain de la manière dont tous ces chevaux finissent.
J’ai encore connu, fin des années 50, début des 60, des chevaux de ferme qu’on n’utilisait plus, mais qu’on laissait finir leur vie au pré.
Voilà, je n’embête plus personne avec la vie des bêtes.
Un roman sur Saatchi et Saatchi
Troublant aussi, pour un logicien comme D.
Ma nièce, avec son modeste salaire de prof de collége, paye une heureuse retraite à son vieux cheval, ce qui lui fait deux bêtes à nourrir.
Avant hier, vers la même heure et dans le même quartier, j’ai croisé Passou…
Hier, vers 20, à l’inauguration du salon du Livre, porte de Versailles, j’ai trouvé l’ambiance plutôt morose et les buffets étiques. Pas vu Hollande, pourtant annoncé !
Jacques, décidément : « hongres ». En réalité, la plupart des chevaux mâles de la Garde sont castrés. Sinon, vous entendriez des coups encore plus violents dans les stalles en passant rue de Sully la nuit. Et les défilés risqueraient d’être troublés, si une jument était « sous l’influence de son sexe », comme dit Louis de Funès dans je ne sais plus quel film. On évite de faire sortir quelques « entiers » quand ils sont trop chauds, ou on les met sous léger bromure. Enfin, les étalons proprement dits sont dans la réserve de Vincennes ou celle de Limoges.
pauvre jc toujours aussi lamentable
Déprime dans l’édition.
Interrogation:
« A l’inauguration du salon du Livre, porte de Versailles, j’ai trouvé l’ambiance plutôt morose et les buffets étiques. » (J. Ba.)
Réponse
« On évite de faire sortir quelques « entiers » quand ils sont trop chauds, ou on les met sous léger bromure. » (C.P.)
Homais abonné aux Inrocks, Bouvard passant à On n’est pas couché tous les samedi soirs, Pécuchet bouffant du homard aux fraises tous les jours au petit déjeuner au frais de la princesse cinquième République qui est bonne fille, c’est cela le présent de la France flaubertienne par défaut mais aussi par élection, par choix, en 2013. Le roman national français est bavard mais bien narré, c’est l’essentiel, de temps en temps on place dans une cangue la tête et les poignets d’un ministre qu’on promène ensuite dans l’agora des colonnes à potins des journaux. La vraie question serait peut-être, non pas tant forcément de s’intéresser aux Flaubert du futur, mais de constater que les personnages du fameux binôme ont pris le pouvoir, dans l’alpha d’un copié non-violent et le bêta d’un collé pacifique d’un doux putsch impotent, que leur bêtise s’est fondue dans la graisse épaisse qui sert de barrière thermique à tous les corps sociaux du pays, celle qui leur permet d’affronter le long hiver de la pensée relativement à l’aise. C’est une bêtise nouvelle, sourde, totalement liquéfiée dans l’océan de vacarme du laid-aujourd’hui, elle semble avoir disparu, s’être effacée de la face du monde, et ne plus se faire sentir que dans l’insoutenable légèreté de son manteau d’invisibilité tissé de plumes de pigeon et cousu de filaments de goudron blanc. Plus personne ne le quitte ou le laisse tomber au sol, même lorsqu’il s’agit de se mettre à nu, comme dans l’amour par exemple. La prévisibilité de la bêtise, sa visibilité, ne sont plus que souvenirs, nous sommes toutes et tous devenus des Flaubert commentant, discriminant tout, protestant de la clarté de l’eau du bain de notre intelligence, et prospérant à partir d’elle, dans la propreté, propriété prioritaire. Le premier qui ouvrira un « bar à bêtise » comme il existe des bars à sieste fera peut-être fortune mais deviendra moins riche intérieurement, c’est un risque à courir. Moi, je m’en suis fabriqué un à la maison, nuit et jour, j’en suis le parfait et unique barfly. Je me sens un peu mieux depuis, même si la Police m’arrête beaucoup plus souvent qu’avant dans le métro pour un contrôle d’identité. C’est une histoire de liberté comportementale plus que de rééducation sentimentale. C’est pour ça qu’elle fait peur peut-être. La ré-acquisition de la bêtise par tous et pour tous au grand jour n’est pas chose simple depuis qu’elle ne s’expose plus binaire. C’est une question de soif aussi.
« La ré-acquisition de la bêtise par tous »
Excellent mot d’ordre.
Prêt à défiler dans la première « Asshole Pride ».
ueda dit: 22 mars 2013 à 12 h 55 min
Gilbert and Georges, pas mal non plus!
@CP(23H53,21H05)
CP
Sur Pécuchet et Homais vous avez effectivement raison et je reconnais que mon post de moins bonne connaisseuse que vous de l’œuvre de Flaubert faisait un amalgame un peu hâtif entre sa relation à d’Homais et sa relation à Pécuchet et j’y ai réfléchi
En fait ce que Flaubert déteste c’est la bêtise, pas forcement les imbéciles et il a une certaine tendresse pour ceux qui sont les victimes de leur propre bêtise.
Il exècre Homais parce qu’il est un imbécile triomphant, ivre du sentiment de supériorité que lui donne la détention d’un savoir qu’il croit rare et qui n’est qu’un fatras d’idées reçues et de cliches appauvris
Mais pour Emma Flaubert a une certaine tendresse pétrie d’amertume car il voit en elle une victime de sa propre sottise à travers les cliches tirés d’un romantisme de pacotille qui obnubilent son esprit et qui en font la proie d’un beau parleur et la rendent aveugle à l’amour vrai de Charles.
Pour Pécuchet aussi Flaubert éprouve une certaine compassion devant la naïveté et la bonne volonté de cet etre, qui croit à la légitimité de son entreprise d’accumulation encyclopédique de savoirs, sans mesurer ce qu’elle a de dérisoire, et qui manifeste une certaine capacité à douter devant l’échec auquel elle le conduit.
Il faut ajouter que dans Bovary, Homais est un personnage secondaire, dénué de complexité psychologique dont la personnalité est figée d’un bout à l’autre du roman dans sa bêtise satisfaite.
En revanche Pécuchet, comme Bouvard et leur destinée commune, constituent le sujet central du roman eponyme et la matière de l’etude psychologique autour de laquelle il s’articule. Ce que Flaubert cherche à montrer, et qui fait le sujet du roman, c’est la complexité du personnage, son évolution avec le temps, et aussi ,ses doutes, la maniere dont il vit l’echec, et egalement la forme que prend au cours d’une vie la combinaison entre une aventure intellectuelle ratée partagée et une amitié
Une intimité avec les personnages ,qui implique nécessairement une relation progressive de d’empathie avec leur créateur et de compassion pour leurs deconvenues
« Asshole Pride »
c’est d’un gout.. »je préfèrerais un défilé de la pastille de menthe » aurait dit notre biloveud président chirac..du temps où il avait toute sa teutê
« Cela n’a pas empêché le XXème siècle d’en faire le patron des écrivains, et pas seulement en France. »
Saint Gustave, priez pour nous !
Flaubert patron des patrons des écrivains, on se croirait au CNPF.
Sainte Anarchie, guérissez-nous de la manie des hiérarchies. En matière de littérature et d’art, le diable, c’est la hiérarchie !
« et la rendent aveugle à l’amour vrai de Charles » (rédigé par DHH)
L’amour vrai du roi des cons, il n’y avait pas de quoi la séduire,et on la comprend. Le gros handicap de Charles Bovary, c’est qu’il est vraiment le roi des cons.
En revanche Pécuchet, comme Bouvard
je sais pas pourquoi j’ai tout de suite fait le rapporchement avec le cinglé de céline qui fait pousser ses patates au courant..son engouement communicatif, une empathie fusionnelle, une ivresse bien plus inquiétante..exactement la même qu’on trouve dans la nouvelle de maupassant avec ses maboules de la métempsychose..ou les morticoles..ou bien sur dans villiers..c’est pas des doux dingues à la flaubert
c’est qu’il est vraiment le roi des cons.
on dirait le cri du coeur..du tiens..c’est que des salopes jean marron
Bouguereau, exactement la même idée ce matin, et je crois que Céline a pensé à B&P : dans MORT A CREDIT, c’est l’épouse de Courtial qui entreprend la poussée des pommes de terre à l’électricité. Echec, patates grouillant de vermine et hostilité croissante des paysans alentour…
JohnCNPF Brown, avez vous jamais entendu parler de » Braque le patron » de Paulhan ?
» Mais pour Emma Flaubert a une certaine tendresse pétrie d’amertume car il voit en elle une victime de sa propre sottise » (rédigé par DHH)
Sûrement, oui. Nous sommes tous des Emma Bovary, d’ailleurs. La sottise d’Emma, c’est largement le produit de son inexpérience. Ce qui guérit de la sottise, c’est l’expérience. Jura, mais un peu tard, mais jura tout de même. A condition d’avoir droit à l’erreur. Avec Charles, Rodolphe, Léon, Emma a droit à l’erreur. On se guérit de la sottise d’un Charles, du cynisme d’un Rodolphe, de la lâcheté d’un Léon. Mais avec Lheureux, Emma n’a pas droit à l’erreur. Lheureux ne fait pas de cadeau et n’accorde pas de session de rattrapage. Sauf à un tarif qu’Emma juge prohibitif. Dès lors, tout est perdu pour elle, fors l’honneur, et l’honneur se paie cash, au prix fort, à l’arsenic. C’est Lheureux, son erreur fatale. Sans doute qu’Emma est victime de ses mauvaises lectures: dans la littérature romantique, il n’est presque jamais question d’argent. Sauf chez Balzac. Emma aurait été bien inspirée de lire Balzac. Un Gobseck, un Nucingen, c’est autre chose qu’un Rodolphe.
« JohnCNPF Brown, avez vous jamais entendu parler de » Braque le patron » de Paulhan ? »( rédigé par passouline )
Ah! Ah ! On a senti la pique ? Braque,Picasso, Staël, Kandinsky, Mondrian, sans compter le Matisse cher à Aragon (sans compter tous ceux que j’oublie), que de patrons potentiels ! Je sais bien que Paulhan s’est toujours un peu pris pour un conclave à lui tout seul. Faiseur de papes et de rois, à défaut de pouvoir se couronner lui-même. Au fait, le Paulhan a beaucoup baissé dans mon estime depuis que j’ai appris que c’était grâce à lui qu’après 1945 le Jouhandeau, antisémite et collabo s’il en fut, s’était remis en selle.
salambo et la tentation, en 3d avec lunettes ! par les 2 soeurs wachoski ! dla tripe sur les genoux..du cul de 10 mètres de haut !..ça ça déménagerait qui dirait phil..et il aurait raison
« dans MORT A CREDIT, c’est l’épouse de Courtial qui entreprend la poussée des pommes de terre à l’électricité. » (rédigé par C.P.)
Vous êtes sûr, C.P. ? Il me semble bien que c’est Courtial lui-même. Quel extraordinaire personnage que ce Courtial ! Un Homais façon Céline, mais un Homais délirant, frénétique et génial !
Judith, oui ! bouguereau joue les durs, mais il a lu la mort de Charles.
Au fond, John Brown a raison : « patron » est une piste toute relative.
Sur un Flaubert « romantique » déçu, on peut bien m’accrocher. Tout de même, la féérie « Le Château des coeurs », que je connais bien et qui n’a pas été représentée du vivant de Flaubert, en profite, avec bien des ficelles si l’on veut.
Gosh ! C’est aussi que chacun plus ou moins banalement assassine son enfance, comme le dit Kantor dans sa présentation de « La Classe morte », et qu’on la porte comme une (gênante) poupée.
que de patrons potentiels !
non..par exemple dans la drogue on parle de « pape » jean marron..et par exemple dans les tuyaux de plomb on dirait « empereur »..l’empereur du tuyau de plomb..à l’ump on parle d’éléphant..chez clopine d’ours..c’est teutchy la littérature ejan marron
j’ai trouvé l’ambiance plutôt morose
—
Baroz, si tu arpentais les couloirs des ministères, tu comprendrais que plutôt morose, c’est très loin de VRAIMENT morose et de moroZissime. Et pourtant, chaque jour et à tous les points de vue, les choses vont mieux.
Je ne m’explique pas cette déprime maussado-mélancolique-morne. Complexe de riches (4e économie du monde). Debout, crénom!
Bloom, le Quai a changé depuis l’époque des Hoppenot ?
Que vivent les hiérarchies, fruits de l’Ordre Naturel, sans elles c’est la morne platitude. Je crois me souvenir qu’il n’y a pas si longtemps certains ici même s’amusaient à donner des notes et à faire des classements. Les principes à géométrie variable.
« C’est aussi que chacun plus ou moins banalement assassine son enfance, comme le dit Kantor dans sa présentation de « La Classe morte », et qu’on la porte comme une (gênante) poupée. »
Dans ma chambrette, je garde une grande poupée qui ressemble à ma maman. Chaque nuit elle vient s’asseoir sur mon visage. Je suffoque, mais comme c’est bon. Slurp !
Gosh ! C’est aussi que chacun plus ou moins banalement assassine son enfance
..on a toujours l’age de jouer au docteur cépé..enfin le physique de l’emplois..la moindre sacoche à la main, et scotlandyard se lève
Slurp !
..tu devrais mettre une webcam dans ta chambre et ouvrir un blog « mis en ligne par jean marron »..un malheur
John, j’en suis sûr. Le projet vient de Courtial, mais il s’en désintéresse (préférant fréquenter le bistrot et parler de doctrine aux nabus) et laisse sa femme à moustaches s’occuper de l’entreprise avec les gosses, dont Ferdinand le plus mûr. Les autres fauchent heureusement des victuailles un peu partout, jusqu’à la catastrophe. J’aime bien celle qui, lorsque l’Assistance Publique vient recueillir les enfants après le suicide de Courtial, déclare s’appeler « Mésange-petite-peau ». Quel livre !
@john brown
vous faites de nuncingen et gobseck des freres de Lheureux.
suggerez vous par là que Flaubert aurait laissé entendre que c’est un juif, se montrant ainsi lui-meme dupe de l’idée reçue du juif cupide et sans pitié des lors qu’il ya de l’argent à gagner.
en tout cas je n’ai pas le souvenir que cela soit dit dans le roman
..c’est vrai que t’en as déjà un de blog toi..mais qu’est ce que tu fouts !
Phil, y a plus que le jargon qui sauve, « l’appréciation de la capacité managériale des cadres supérieurs du Départment » (vrai nom du QdO pour les insiders), « l’évaluation à 360° », « le pied de pilote », « le contexte contraint »…
On joue aussi beaucoup contre son camp, c’est assez tendance…
« on découvre un Flaubert offusqué par les râles bruyants de la vieille George Sand
je me souviens que j’ai eu une piaule à coté d’une comme ça.. t’es obligé d’aller à la cuisine boire une kro pour pas trop réfléchir »
On a tous connu ça, bouguereau.
C’est même un signe poignant de notre petitesse d’âme.
Chacun devrait se réjouir d’un peu de bonheur vécu à côté, dans cette vallée de larmes.
Quel philosophe s’est étonné qu’il y ait tant de mots pour exprimer son empathie avec le malheur d’autrui mais si peu avec son bonheur ?
On devrait crier « hourrah », et même faire connaître son assentiment joyeux. Sans pousser malgré tout la sympathie jusqu’à l’indiscrétion (« Et comme ça, vous avez essayé aussi ? »).
Ta méthode est la bonne, aller boire un coup dans la cuisine (tu écris Kro pour te foutre de nous).
Ouvrir la fenêtre et regarder le ciel, siffloter l’Hymne à la joie (Etreignez-vous, millions d’êtres), penser aux populations entières qui râlent aussi au même moment… Rêvasser, évoquer le déplacement des cris d’est en ouest, selon l’ordre des fuseaux horaires… (C’est une raison simple de se féliciter que les Anciens aient eu tort et que la Terre ne soit pas plate).
Non, tout cela est simple à vivre.
La difficulté, c’est de devoir écouter ce concert quand on est allongé à côté d’une compagne de lit.
Il y a comme un silence pénible.
Selon mon expérience, il n’y a strictement rien à faire.
Remplir le vide par un trop plein, par une sorte de détachement rationnel (« quelles étaient les normes en matière d’isolation à l’époque d’Haussmann ? »), ça ne sert à rien.
Pas la peine non plus de parler au passé ou au futur (nous aussi, on a fait, on fera…) : on est fatalement sous la dictature du présent. On a sur le corps et l’esprit le poids du devoir-jouir ici-maintenant, c’est l’époque.
C’est naturellement une question d’intensité et de longueur. La sonatine qui correspond à une étreinte furtive, à un accouplement matrimonial, on la supporte avec patience. C’est le concerto des hurlements prolongés et des bruits de meuble qui crée le désarroi.
Quoique qu’on fasse, on imagine à ses côtés une rêverie nostalgique et on sent naître chez soi un léger doute, surtout quand on est japonais.
On est flaubertisé jusqu’à l’os : on essaie de s’endormir à côté d’une bovary, en tournant dans sa tête des pensées de pécuchet.
« en tout cas je n’ai pas le souvenir que cela soit dit dans le roman » (rédigé par DHH (Judith) )
Moi non plus. De fait, Lheureux est l’équivalent chez Flaubert de ce que sont Gobseck et Nucingen chez Balzac, la grandeur en moins et la vulgarité en plus . Jamais un Gobseck n’aurait suggéré à Emma le marché que Lheureux lui propose pour racheter sa dette. L’action de « Madame Bovary » est située vers 1840, autant dire que les deux romanciers peignent la même société, où l’usure continue d’exercer ses ravages.
« Que vivent les hiérarchies, fruits de l’Ordre Naturel, sans elles c’est la morne platitude. » (rédigé par Philippe Régniez)
Les hiérarchies, fruit de l’Ordre Naturel ? Ben voyons. J’adore la façon dont Philippe Régniez use des majuscules, ça fait très Ordre Nouveau. Quant à remédier à la « morne platitude », il me semble que la merveilleuse diversité du désordre naturel y pourvoit largement.
« vous faites de nuncingen et gobseck des freres de Lheureux.
suggerez vous par là que Flaubert aurait laissé entendre que c’est un juif, se montrant ainsi lui-meme dupe de l’idée reçue du juif cupide et sans pitié des lors qu’il ya de l’argent à gagner. » (rédigé par DHH (Judith) )
Ah bon ? Gobseck et Nucingen sont Juifs ? Ah? Je ne savais pas.
« Ah bon ? Gobseck et Nucingen sont Juifs ? Ah? Je ne savais pas. » (rédigé par John Brown)
Hi hi !
Dites donc, ueda, chouette commentaire ! Mais vous en avez, des essspériences auditives ! Du coup, encore MORT A CREDIT, Ferdinand et Robert entendant (et matant) la Gorloge au lit avec Antoine, jusqu’à ce que ça leur fasse peur.
Bon, le mieux, c’est que ça porte à la peau… Plainte pour plinthe.
en passant, après avoir à peu près tout lu, mais vite , et sans m’appesantir , j’ai relevé un échange qui m’étonne
» en tout cas je n’ai pas le souvenir que cela soit dit dans le roman »
et cela m’étonne… parce qu’il me semble que ce qui n’est pas dit n’est pas moins important que ce qui est écrit , et qui demeure après toutes les re-lectures et corrections de l’auteur .
D’où ma fatigue à ces défilés de psychologisme et ce qu’ils font apparaître de la manière dont les unes et les autres nou nous racontons .
Autant que je me souvienne, c’est, avant 68!, en première que les lycéens et les lycéennes découvraient Emma Bovary , avec une petite expérience de « la famille », et de « la société » ,( dans des années très télé , et cinéma selon, les uns citadins, d’autres encore non loin des campagnes )
j’ai aussi lu quelques tweets
bonnes écritures !
Cher ueda, sale mec (comme aussi bien C.P.), les filles ne dorment pas forcément.
Il y a tout de même une différence entre se réjouir du râle de la voisine qu’on a pas encore eu, et souhaiter comme ueda : « penser aux populations entières qui râlent aussi au même moment… Rêvasser, évoquer le déplacement des cris d’est en ouest,
….. la différence entre le plaisir singulier et la copulation de masse collectiviste, animale, ignoble, car détachée du saint sacrement du mariage ….
A Ueda,
Je cite de mémoire, cela me fait penser à cette lettre de Flaubert à Baudelaire : « Vous savez que ce c’est que l’ennui de vivre! » ou qq chose comme ça.
Ce XIX est un trou, le XX un gouffre, nous ne sommes plus rien ou vraiment plus grand chose.
Illusions perdues, après Lucien de Rubempré quel ennui! « vertiges, écroulements, déroutes et pitiés » comme disait le poète de 7 ans…
…
…rien de nouveau sous les tropiques,…le jazz et la java,…
…moule et contre-moule,…réduit ou agrandi en reproduction,…
…les variantes du Schmilblick au canard à l’orange,…
…encore un tour à tourner manège,…à dos d’âne,…çà use les morpions des voyageurs,…
…etc,…sans gènes,…pas çà,…Nom de Dieu,…Ah,…Ah,…
…
Que l’on soit croyant, athée, cartésien ou probabiliste tendance chaotique, Philippe Régniez a tout bon : tout serait plat sans les nécessaires hiérarchies….!
Recommandons chaudement aux Bouvard et aux Pécuchet de la RdL, la lecture de Philippe Régniez : il n’y a pas meilleur homme au monde;
(cessez de penser à jambrun, wrong way !)
« Elle se dévorait d’impatience ; si ses yeux l’avaient pu, ils l’eussent fait sauter par les fenêtres. Enfin, elle commençait sa toilette de nuit ; puis elle prenait un livre et continuait à lire fort tranquillement, comme si la lecture l’eût amusée. Mais Charles, qui était au lit, l’appelait pour se coucher.
-Viens donc, Emma, disait-il, il est temps.
-Oui, j’y vais, répondait-elle.
Cependant, comme les bougies l’éblouissaient, il se tournait vers le mur et s’endormait. Elle s’échappait en retenant son haleine, souriante, palpitante, déshabillée.
Rodolphe avait un grand manteau… »
C’est le concerto des hurlements prolongés et des bruits de meuble qui crée le désarroi
c’est comme à table, ça a peu à voir avec les manières quoique qu’elles fassent diversion, le plaisir des autres fait envie ou pas zouzou, et si pas, on leur en souhaite, mais qu’ils te permettent de l’ignorer, mais l’inverse est parfaitement vrai aussi, et font beaucoup de femmes trés avares de ce qui ne leur couterait rien et ferait beaucoup, ce qui est moral en revanche c’est de laisser à l’argent faire le tri, entre deux se loge le géni de l’époque, malheureusement on là choisit pas..quoiqu’avec internet une brêche énorme est taillée, sa perception de « gratuité » a beaucoup a voir avec ça je pense, mais les marchands veillent
Philippe Régniez : il n’y a pas meilleur homme au monde
non c’est toi le meilleur, défacé de keupu, tu résumes comme personne tous les culots des tartuffes
…
…les livres, des films,…des personnages et des histoires,…
…mais nom de Dieu,…comment arriver à se mettre dans la peau de tel rôle,…
…il faut être très disjoncter,…pour en faire des barricades et en mater,…et se faire écrivain sur filles du voyage,…un bordel à lui tout seul pour la postérité,…
…il faut pas chercher des exemples de liaisons illégitimes qui ont fait écoles,…
…si mêmes les liaisons légitimes sont mortes à crédit,…
…les liaisons à l’abstinence encore gratuite,…le balai des rats du tour de France,…etc,…
…
et font beaucoup de femmes trés avares de ce qui ne leur couterait rien
ce n’est qu’une façon de parler zouzou, par exemple je me souviens des aboiements (retenus) d’un cleps au retour de sa mémétresse, et va comprendre, ça me plaisait
Mais enfin monsieur Bourrebeau, vous exagérez : je ne suis rien à côté de Philippe Régniez … Sincèrement, ne croyez-vous pas que la vie serait plate sans diversités, sans hiérarchies induites par la diversité même …?
…
…les nouvelles culottes » petit bateau « ,…avec code barre et carte à puces,…
…à employer avec modération le zouzou à batteries,…
…
…lire l’étiquette,…attention aux fuites impromptues dues aux excroissances subites de l’imagination palpable à distance,…
…les télécommandes,…pousser librement sur le bouton d’embrayage,…et développer manuellement,…garanti sans expériences personnelles,…
…les » petit bateau « ,…aussi en taille XXL,…la marchandise n’est pas échanger,…lots à la douzaines pour Mat-Sup,…
…etc,…on n’arrête pas le progrès,…
…
Monsieur Bourretot, on m’a dis que vous déménagiez dans l’ESSONNE ? Comment est-ce possible, un territoire aussi ringard ! Ah ?… Le département semble sur le point d’autoriser un groupe d’assistants sexuels aux personnes handicapées. …Bon séjour !
Madame Christiane Betterave, Sotte de Garde, vient d’inculper le cheikh Rudolph François pour « abus de faiblesse » dans l’exercice de son mandat.
Pour l’instant, nous n’avons enregistré aucune protestation de la part des mandataires.
Bloom, pour la morosité des ministères, fallait pas voter pour Hollande ! Et celui-là a tellement peur pour son grade qu’il fait sortir l’artillerie lourde contre son ancien adversaire. Moins d’un an après son élection, ça promet pour la suite…
ueda et HR sont en progrès de commentaires, continuez !
Philippe Régniez semble avoir la nostalgie de l’ordre des anciens ghettos ? Et le boug qui le défend contre keupu ! Mais qu’est-ce qui nous a changé notre Màc ?
Où s’arrêtera le testeur, observe l’objet.
Observatoire des pseudos multiples dit: 21 mars 2013 à 18 h 03 min
> H. R. crache son fiel
Rien ne sert de courir, il faut partir à poing.
Je vous fais savoir que, sous certaines hypothèses interprétatives qui restent à spécifier, ce qui se lit ici peut tomber sous le coup du mauvais aloi. Tirez-en les conséquences.
Flaubert un jour 16H26
Quelle bonne idée ! J’aime aller à la rencontre de mes lecteurs, leur offrir une dédicace même, mes ouvrages sont facilement disponibles, et, pour l’achat de dix ouvrages, on pourrait même proposer un livre de J. Barozzi pour la mamie.
Philippe, c’est un vendredi de carême et ce genre de propos relève d’un manque caractérisé d’amour pour votre prochain.
discutable.
Fions nous à ce jugement avisé et partons. Bonseoir.
D. Nous sommes en guerre, j’ai une dispense.
Ah, dans ce cas ça va. Pardon.
Cela fait deux nuit que je fais des rêves quasi-érotiques avec W. qui apparait sous les traits d’une jeune femme svelte aux cheveux tirant sur le blond. Cela est-il révélateur d’un problème quelconque ou faut-il considérer que c’est de l’ordre provisoire (succube de passage).
De passage, certes…. mais facturable !
Deux nuit, dites vous ? deux nuit…. Cela nuits à votre histoire !
Il faut tenir jusqu’aux Lémuria, D., c’est le 9 mai.
« Cela fait deux nuit que je fais des rêves quasi-érotiques avec W. »
Tout va bien.
Faites signe quand le quasi tombera.
Le prochain est proche… ce n’est pas n’importe qui ! il ya des proches plus proches que d’autres.
Islamiste : le prochain est aussi soumis que moi, et encore …Les autres prochains (des bêtes, des chiens, des porcs) sont à égorger, à brûler, à convertir.
Juif : les prochains, on s’en fout, ils servent à rien, on préfère rester entre nous.
Chrétien : tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens, les évangélistes font du hors-piste !
« ueda et HR sont en progrès de commentaires, continuez ! »
Merci, Jacques, cette proximité me trouble.
Si je fais des rêves quasi-érotiques ce soir, faut-il considérer que c’est révélateur d’un problème quelconque?
Special pour bouguereau :
Ce lien … ça sent le désir, le besoin, de celui qui est en manque ….. et pour cause : on ne peut pas avoir l’oeil et le cerveau.
Votre bienséance, vous savez ce qu’on va en faire, où on va se la mettre, qu’est ce qu’elle va subir ?….
Le monde ancien est mort, disait l’autre austropithèque.
interdiction de poster des liens X, renato.
Bof, D., vous postez bien des coms porno.
à 20 h 08 min
Je ne pige rien à votre truc, pourriez-vous être plus explicite ?
> Quantum Physics / ça sent le désir
Ils font pas le même avec des gonzesses ?
Si je fais des rêves quasi-érotiques ce soir, faut-il considérer que c’est révélateur d’un problème quelconque?
Si c’est quasi-érotique, oui; si c’est franchement érotique, non. (mais attention de ne pas mordre trop fort les fesses)
C’est un peu plus difficile que ça. Le problème c’est orbite or not orbite.
not orbite, ça sert à rien.
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