de Pierre Assouline

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La République des livres
Fruits secs et échec littéraire

Fruits secs et échec littéraire

« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux ».

Du Beckett tout craché, sans aucun doute, mais dans lequel de ses livres, cela m’échappe encore. Impossible de ne pas y penser en découvrant le très instructif dossier consacré à « Autopsie de l’échec littéraire » sous la direction de Christophe Bertiau et Chanel de Halleux dans COnTEXTES, une revue de sociologie de la littérature consultable en ligne.

Passons sur son titre qui suppose le phénomène inactuel quand la chose nous parait intemporelle si l’on en juge par les cris et chuchotements de notre vie littéraire. L’histoire de la littérature étant avant tout la chronique et l’analyse du succès, son envers est rarement évoqué. Trop négatif, trop sombre, trop pessimiste ? Peut-être mais, ce dossier en témoigne, ce n’est pas une raison pour reléguer ad eternam les fiascos dans le long silence, contre lequel ces sociologues plaident brillamment au tribunal de la postérité littéraire » – même si dans Voyage au bout de la nuit, Céline faisait dire à Bardamu qu’invoquer sa postérité revient à « faire un discours aux asticots ».

Il y est question d’écrivains illégitimes, d’auteurs non consacrés, de poètes crottés, de génies malheureux, d’artistes maudits, de grands esprits incompris, de tout petits maitres, de malchanceux des lettres, de martyrs ridicules, de publicistes obscurs, de déclassés des lettres, de Bartleby d’estaminet, de talentueux mal aimés, d’invendus qui se font une gloire de n’être donc pas des vendus… De ratés, au fond, dont beaucoup imputent leur infortune au milieu, au système, au gouvernement…

Certains livres inconnus gagneraient à ne pas sortir de l’ombre, et certains romans jamais réédités depuis des lustres méritent de le rester. Il n’empêche : rien n’est plus subjectif que l’échec, notion des plus fuyantes, qui est le plus souvent un sentiment d’échec. Tout dépend du point de vue et de l’époque. La nôtre a tendance à considérer que le capital symbolique (prestige, honneur, reconnaissance) est inversement proportionnel au capital matériel ; et comme la société héroïse la victime, valorise la souffrance issue de la marginalité, il arrive qu’un échec soit couronné de succès et participe même du culte si contemporain de la performance. Il ne suffit pas de rater, encore faut-il y mettre un certain talent, les plus rares y parvenant même avec génie.

Deux contributions en particulier émergent ce dossier. L’une signée de Jean-Didier Wagneur consacrée à la notion de « bohème littéraire » née sous la Monarchie de juillet. 1830 est un tournant. Faute de trouver des médiations (revues, journaux, librairies), le candidat à l’échec littéraire usa dès lors d’une stratégie de groupe. D’où une esthétique du ratage, la passion romanesque des losers etc. La seconde due à Marceau Levin revient longuement sur l’expression « fruit sec » (terme d’argot désignant à Polytechnique celui qui avait raté sa sortie de l’Ecole et dont Flaubert fit le titre originel de L’Education sentimentale) ; elle désigne par extension un auteur comme unique responsable de son échec. Son sentiment d’exclusion l’encourage inévitablement au ressentiment, à l’amertume, à l’envie, à la récrimination.

L’échec littéraire suppose l’incompréhension suivie du rejet d’une œuvre qui échappe aux radars de la consécration.Mais qu’il s’agisse de Victor Segalen et de Georges Darien jadis ou, plus près de nous, de Jean-Marc Lovay et d’Eric Chevillard, des écrivains dont le cas est longuement examiné dans le dossier, leur échec apparaît finalement très relatif. Car s’ils ne sont guère lus, ils sont loués, laurés, commentés, on leur dédie des rétrospectives, des thèses, une Pléiade ou un cahier de l’Herne. Les grâces du prestige et de la reconnaissance à défaut des grelots sonnants et trébuchants du succès.

Cela me revient : la citation figurant au début de cet article est extraite de Cap au pire, l’avant-dernière des nouvelles de Samuel Beckett que les éditions de Minuit publièrent en 1991 dans une traduction d’Edith Fournier :

« D’essayé. De raté. N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux ».

Il y dévoilait son art et sa manière de créer le pire des livres. Il n’y a pas à dire : Beckett, prix Nobel de littérature, une œuvre universelle traduite dans de nombreuses langues, pas un jour de l’année sans que l’une de ses pièces soit jouée quelque part dans le monde, question échec, c’est assez réussi.

(« Victor Segalen en Chine, 1914 » photo D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

1 313 Réponses pour Fruits secs et échec littéraire

rose dit: à

D.
Je vais manger une tarte au comté et des fenouils braisés.
Bon app.

Suis aussi suspendue au discours.
Ds l’Ehpad de ma mère, une a fêté son anniv.hier avec une bougie sur une tarte au citron. Toute pâle, c’est une miraculée.

Jean Langoncet dit: à

@depuis Giscard, surtout, et on ne s’habitue pas..

Estupendo

D. dit: à

Pour moi le fenouil est un condiment. Impossible d’en manger en grande quantité tellement le goût anisé est puissant.

D. dit: à

L’endive se braise assez facilement.
Pas d’endives mal braisées chez moi.

D. dit: à

Moi les endives, Puck, je les braise à l’aise.

Jazzi dit: à

« c’est vraiment pas bon les endives mal braisées. »

C’est comme la Sasseur mal baisée, puck ?

Marie Sasseur dit: à

« Le dernier tour de vis », c’est le « freinage  » imaginé par la macronie sous la pression de la junte médicale.
En attendant les vaccins.

Vendredi, les cloches vont se barrer, quand même.

31 mars 2021, 19h40

Marie Sasseur dit: à

« « L’arrogance des petits bourgeois autocrates issus des écoles de commerce »
Oui Bloom,
depuis Giscard, surtout. »

Indépendamment de l’opinion que l’on peut avoir de Giscard, on peut se demander si la jibe est chargée de cours pour segpa.

Marie Sasseur dit: à

Le président français oublie que la responsabilité est d’abord la sienne.
Pleine et entière, dans la situation en rea.
Cette congugation au pluriel, le  » nous » est un poisson d’avril en avance.

On attend les vaccins. Point barre.

Marie Sasseur dit: à

Conjugaison.

qu’il apprenne a conjuguer à la première personne du singulier.
Après le scandale des masques, il sera temps de prendre la mesure de celui des vaccins.

Autre chose qu’un remède par le télétravail , la fermeture des commerces, et des ausweis.

Une autre fenêtre sur zoom, ça continue à l’école, avant les grandes vacances, lol.

Le chômage aussi.

Oui à cette heure, dit le président, il n’y a que 8 millions de vaccinés.
Les vieux de l’ehpad ont pu reprendre une vie normale. Lol.

Quand on n’a plus les moyens de trouver des vaccins, il faut racheter les licences…

Vacciner, vacciner. Les vieux. Personne au bout du fil…

A partir du 15 mai la rdl sera sauvée !

Marie Sasseur dit: à

Vinciane Despret a très heureusement rendu a JC Ameisen et son prince des profondeurs,
tout ce que son récit déjanté lui doit.
Bonsoir.

Jazzi dit: à

« A partir du 15 mai la rdl sera sauvée »

Pas avant que la vieille ripopée Sasseur ne soit crevée !

Marie Sasseur dit: à

Cette vieille pute à maquereaux de Barozzi a zappé l’info: Je suis vaccinée.

Jazzi dit: à

Et l’ordure de puck jeté à la décharge publique.
Nettoyage de printemps !

puck dit: à

« qu’il apprenne a conjuguer à la première personne du singulier. »

je sais pas qui c’est mais je peux l’aider.

puck dit: à

Jazzi dit: Et l’ordure de puck jeté à la décharge publique.
 »

allons bon ! et après c’est qui va t’aider si tu décides un jour d’écrire « le goût de comprendre ce que je lis »
hein mon petit Stéphane Bern adoré ?

puck dit: à

trop marrant le bras de fer entre l’Angleterre et l’Europe, les européens ils ont l’euro et l’union européenne, les anglais ils ont le brexit et l’astrazeneca : qui va gagner le match ?

1/ les européens boycottent le vaccin anglais en disant qu’il tue ceux qui se vaccinent avec.
2/ les américains en profitent pour augmenter le prix de leur vaccin
3/ les européens qui n’ont rien compris au libéralisme économique ils disent pas question qu’on paye ce truc aussi cher à des boites américaines !
4/ les anglais se confinent 3 mois et vaccine à tour de bras avec leur vaccin : à ce jour pas un seul mort ni du covid ni du vaccin
5/ là ça devient marrant parce qu’en France, grand pays des mondanités comme on peut le voir sur ce blog, les toubibs et les pompiers ont vacciné en priorité leurs potes (dixit Julien Courbet qui se vante sur toutes les antennes : mon médecin m’a appelé pour dire rapplique ! je viens de recevoir des vaccins)
6/ pendant que les anglais avec leur esprit patriotique et maritime suivaient la règle : les vieux et les fragiles d’abord !

dénouement du film : l’Europe reconfine et vaccine avec l’astrazeneca pendant que les anglais rouvrent leurs pubs et restos !

c’est pas beau les mondanités ?

rose dit: à

D. dit: à
Pour moi le fenouil est un condiment. Impossible d’en manger en grande quantité tellement le goût anisé est puissant
Les graines pour le poisson, pas le bulbe.
Tant pis.

D. dit: à

Boris Johnson est quand même une sacrée pointure. Macron ne lui arrive pas à la cheville.

Jazzi dit: à

Belle chronique de Jean-Pierre Pisetta dans La Version du traducteur, sur un auteur italien oublié, qui est tout à fait d’actualité avec le papier de Passou.

Jazzi dit: à

Pour D. c’est toujours mieux avant et à côté : pour lui, la femme de son voisin est sans doute mieux que la sienne !

D. dit: à

Moi je n’ai aucune femme, Jazzi. Je n’ai jamais connu de femme ni d’homme. Et j’en suis fier.

Jazzi dit: à

Tu es fier d’être un fruit sec, une branche sans rameaux et un coeur stérile, D.
Tu as offert ta virginité à Dieu, mais pour en faire quoi au juste ?

rose dit: à

>D.

À mes yeux, D. vous êtes 🥰 à mes yeux, important, unique et magnifique ❤.
Répétez-vous le tous les jours, si vous n’en êtes pas convaincu.

Gros bisous

Bloom dit: à

Boris Johnson est quand même une sacrée pointure.

Juste 27 000 morts sur la conscience, d’après les médias britanniques, en mars-avril 2020.
Les scientifiques anglais sont excellents, lui est un bouffon.
Une fois l’euphorie des vaccins passée, il v falloir qu’il s’explique sur sa gestion de l crise. Sans parler des effets du Brexit, catastrophiques.
Les Brits ne sont pas stupides

https://www.theguardian.com/news/2021/mar/24/the-clown-king-making-sense-of-boris-johnson-inside-the-26-march-guardian-weekly

rose dit: à

À fruits secs, vendanges tardives.

John B dit: à

L’art du ratage, un râteau!

Brinqueballe dit: à

Vendanges tardives, saut terne! 😉

closer dit: à

Je ne sais pas si les anglais ont la mémoire plus longue que les français mais, d’une façon générale, les peuples ont la mémoire courte et le nez sur le guidon. Déjà un sondeur soulignait récemment que l’opinion française oubliait peu à peu le ratage majeur des masques…Celui des vaccins sera oublié lui aussi quand nous sortirons du tunnel, ce qui arrivera bien un jour.

JiCé..... dit: à

Jeudi 1 avril 2021, 9h04, 13°

On apprend de source sûre que bébé Macron le gérontophile, annoncera aujourd’hui vers 15 heures la nomination de notre cher Pierre Assouline au poste de Ministre de la Culture.

Enfin une bonne nouvelle en ce beau jour de fête !

Jazzi dit: à

Tu pues le poisson pas frais, JiCé !
Tu pourris par la queue ?

D. dit: à

Je suis surpris de cette information, JiCé.
D’où tenez-vous cela ? Parce que de mon côté je n’ai pas été consulté.

D. dit: à

Rose, on est pas sensé se faire plaisir le vendredi saint. Donc pas, d’aioli s’il vous plait.

D. dit: à

.

À mes yeux, D. vous êtes 🥰 à mes yeux, important, unique et magnifique ❤.
Répétez-vous le tous les jours, si vous n’en êtes pas convaincu.

A mes yeux également, Rose. Et je me le répète plusieurs fois par heure. Vous prêchez un convaincu.

Janssen J-J dit: à

Pêcheries et anecdotes du 1 avril 2021_9.20 …
_________

@ sur l’endive de Dreux-Brézé (un petit rappel) :
 » M. -> Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l’on vous a chargé de nous faire sortir d’ici, vous devez demander des ordres pour employer la force ; car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes. – DB. -> Merde ! »

@ N’avoir connu ni homme ni femme, au sens biblique du terme, ne fait pas de vous un petit Saint-Pusseau végétarien.

@ un gosse de 3 ans a éclaté en sanglots hier soir devant sa télévision, en voyant apparaître Macron pour la 7e fois. Or, il reste encore au président quelques stations avant de trébucher pour la 2e fois (c’est le Calvaire de la Passion). Le gosse n’a pas fini d’exploser.

@ Les enseignants en 3e cycle peuvent continuer leur office en présentiel une fois par semaine, mais pas ce lundi prochain, ni durant les deux semaines suivantes dédiées aux vacances, si j’ai bien compris. Nous serons en Charente Maritime, ce lundi, reconfinés sur tout le territoire, solidaires avec les franciliens. Suis très embêté pour mes courses : le « C. Leclerc » est à 11 kilomètres.

@ Pâques. Autrefois, nous devions aller nous confesser la semaine précédant le dimanche de Pâques pour la seule fois de l’année où nous devions impérativement communier, càd recevoir l’Eucharistie sacrée sans la toucher. Je me souviens que nous préparions dument nos listes de pêchés commis « depuis la dernière fois que nous nous étions confessés »… Mais le curé Albouit n’aimait pas qu’on lui lise la liste de nos pêchés qu’on ne voulait pas oublier, puisque l’oubli d’un pêché pouvait être mortel. Anéfé, les exemples de péchés que nous lui proposions ne satisfaisaient jamais ce curé… Il voulait toujours savoir si je n’avais pas eu des désirs impurs « volontaires », et faute de compréhension et au vu du silence gardé à ce sujet, il précisait, un brin impatienté : « est-ce que tu t’es touché » ?… Je répondais que non, sans comprendre ce qu’il voulait dire par là, car ce n’était pas marqué dans le « manuel » 🙂 – « Bon ! c’est bien, répondait-il alors, à moitié convaincu. Allez !… je te donne l’absolution, tu dirais juste un notre père et deux je vous salue marie ». (idem, pour mon frère qui passait juste après, et qui avait tout entendu de l’autre côté du soupirail).

@ Aujourd’hui, y’a plus aucune morale au sien du clergé catholique
https://www.europe1.fr/societe/je-vous-pardonne-tous-vos-peches-40-pretres-devoilent-ce-quils-entendent-en-confession-4030586

Bonnes pêches et BJ pré-pascales à tous.tes et à chacun.e,

D. dit: à

Tu te fiches de nous, Jicé.
Je viens de vérifier, c’est ministre des sports.

Bloom dit: à

SCOOP: avant de passer l’arme de service à gauche, écœuré par le Brexit, John Le Carré a pris la nationalité irlandaise (sa mère était originaire de Cork).
John « Paddy » Le Carré s’est fait photographier, enveloppé dans un ‘Tricolour’, la chevelure teinte en vert…
Désormais l’Irlande est l’autre île de John Le Carré et plus seulement John Bull’s Other Island (GB Shaw).
Il faudra donc parler en ce qui le concerne d’auteur anglo-irlandais…(après tout Auden était anglo-américain & Eliot américano-anglais)
Hyphenation rules OK!

PS: David Hockney vient de sortir un joli livre sur le printemps en Normandie, où il coule des jours heureux.
Spring Cannot Be Cancelled: David Hockney in Normandy, Thames & Hudson Ltd, 18 mars 2021

JiCé..... dit: à

Dans le but de réduire une dette abyssale, on sait de source sure que Pierre Assouline sera nommé Ministre de la Culture ET Ministre des Sports, car le nombre de Ministres va être réduit drastiquement.

Nicolas Sarkozy sera nommé Ministre de l’Intérieur, de l’Extérieur ET Ministre de la Frontière, Jean-Cul Mélenchon sera nommé Ministre de la Sécurité Sociale, Navale et Aérienne ET Ministre des Éoliennes au pétrole brut.

Janssen J-J dit: à

J’aime bien le Paddy de Cork, ne connais pas d’autres whiskeys irlandais, mais disons que sans sa femme, john le rectangl’ n’aurait jamais rien écrit… Jane Cornwell lui finissait et réécrivait tous ses romans qu’il lui dictait oralement, de manière un brin distraite et j’menfoutiste… Il vaudrait désormais mieux intituler différemment ces 2 auteur.es anglo-irlandais.es sans les dissocier.
https://www.franceinter.fr/emissions/les-80-de/les-80-de-18-mars-2021

Janssen J-J dit: à

@ Les Brits ne sont pas stupides

Ah, Bl. ? N’est-ce pas là une affirmation un brin contradictoire ou du – téméraire par rapport aux résultats du réf. sur le Breixit ?
Comment gérez-vous cette apparente dissonance cognitive ?

rose dit: à

Vendanges tardives, vin de paille.

et alii dit: à

lepoisson du 1Avril des gens dulivre c’est le BROCHE TTTEH

et alii dit: à

Le broché désigne un type de livre, ou plutôt le mode de reliure du livre. Vous ne le savez peut-être pas, mais les pages d’un livre ne sont pas imprimées indépendamment puis assemblées les unes à la suite des autres : en fait, ce sont plusieurs cahiers de pages que l’on imprime. Ces cahiers font toujours un nombre pair de pages, et comme il est très rare d’avoir un compte rond, en général il y a trop de feuilles par rapport aux pages imprimées du livre. C’est la raison pour laquelle vous remarquerez qu’il reste fréquemment des pages blanches à la fin de vos livres. Ce n’est pas pour que vous y notiez vos impressions de lecture : ce sont les pages inutilisées (c’est-à-dire pas imprimées) du dernier cahier. Normalement, vous n’en avez pas trop car éditer un livre coûte cher, et le but des imprimeurs, c’est de calculer le nombre de pages requis au plus près afin de ne pas gâcher du papier.

Maintenant, une fois que l’on a rassemblé tous les cahiers de pages imprimées, il faut bien les mettre ensemble pour que ça fasse un livre. Et là, il y a deux méthodes : la reliure ou le brochage. Pour la reliure, on met dos à dos les cahiers et on les coud ensemble. C’est un travail très minutieux qui rend normalement le livre très solide, idéal pour lui faire traverser les épreuves du temps. Et si au fil des décennies, le livre s’abîme quand même, vous pouvez vous diriger vers un relieur professionnel qui défera la couture pour en faire une nouvelle. Mais cette méthode coûte cher car elle prend plus longtemps. Elle n’est donc pas utilisée pour les tirages standards des livres.

Soleil vert dit: à

Je les ai vu en 98 et j’ai fait une balade dans les canaux de cette « Venise » chinoise

Marie Sasseur dit: à

« Le jésuite italien Matteo Ricci (1552-1610), fondateur de la mission jésuite en Chine, est célébré chaque année en Chine pour avoir amorcé les échanges culturels et savants entre Orient et Occident. Cette statue a été érigée à Pékin en son honneur. À partir de 1582, Ricci se consacra à ces échanges. Il s’éteignit à Pékin, où il fut enterré avec l’approbation de l’empereur. »

https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/la-mission-jesuite-en-chine-tempetes-science-et-politique-6178.php

et alii dit: à

À Dieppe a été déposé par l’ancien musée des arts et traditions populaires la série Poisson d’avril de l’important legs de Madame Hélène Meillassoux, de son immense collection de cartes postales (source : Timbres magazine, no 89 d’avril 2008, article de Serge Zeyons « Poissons d’avril ! »).

Marie Sasseur dit: à

08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »

09 Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »

10 Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.

11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”

12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »

13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

puck dit: à

le texte a beaucoup été modifié, l’original c’était ça :

08 Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les sandwichs pour que le pique nique, surtout n’oubliez pas les bières et les chips. »

09 Ils lui dirent : « Veux-tu que nous te fassions des falafels ? »

10 Jésus leur répondit : « génial ! quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; demandez-lui comment il fait ses falafels, je les ai goutées elles sont super bonnes presque qu’autant que Madeleine. »

11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où as-tu mis les sacs à dos et les gourdes ? on prend les motos et on part faire un pique-nique avec Jee au bord du lac de Tiberiade !”

12 Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »

13 Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent le pique-nique »

vanina dit: à

Jardins de Ninfa,près de Latina, des fleurs et des ruines, un mélange unique dont les Princes Caetani étaient propriétaires.
Beyle a fréquenté la famille Caetani à Rome, pendant son exile à Civitavecchia, je l’imagine en promenade sur le rivage avec un petit chien,avec ses regrets, ses souvenirs et sa santé défaillante.

Le pauvre Segalen et bien moche sur cette photo. Pierre Assouline choisit d’ailleurs très bien ses images.J’ai longtemps contemplée l’oeuvre d’Edouard Boubat avec délice. Un photographe de paix, séduit par la beautè d’une chevelure, des vieux à la sortie de l’église, la vie et rien d’autre.

Claudel, un grand poète, quant’à son traitement de sa soeur, » un bel tacer non fu mai detto ».

Marie Sasseur dit: à

La suite, comme ils étaient plus de 6, la Cène rusqyait d’être annulée. Pierre s’était arrangé pour prévenir les gardiens de la paix.

Bloom dit: à

Comment gérez-vous cette apparente dissonance cognitive ?

Le Brexit n’est qu’en partie le résultat de la stupidité: il est aussi celui d’une illusion nostalgique, celle que le bon vieux temps peut revenir, etc. etc. Le désarroi des anciennes communautés ouvrières du nord du pays est réel et les rendrait sensibles aux vendeurs de poudre de chez nous, qui collent tout les malheurs sur le compte de l’immigration et des personnes issues de l’immigration.
Les 30% du FN/RN, et 2 fois leur candidat au second tour devraient peut-être nous inciter à un peu d’humilité. Patrie des droits de l’homme, liberté, etc etc…

Reste que les Brits ont encore une production culturelle assez phénoménale, notamment dans le domaine du livre, de la fiction, sans parler de leur excellence dans les sciences dures, où ils sont bien devant nous.

Une assez courte majorité de Brits (Anglais surtout & Gallois un peu) ont effectivement cru au père Noël, ce que l’on disait des Allemands des années 30 & 40 (heureusement, les dégâts sont moindres). Leurs élites mondialisées n’ont pas été capables de leur vendre les bienfaits d’une Europe où ils étaient déjà entrés sur la pointe des Doc Martens…
Pas sûr que si l’on organisait un référendum aujourd’hui en France, l’Europe en sorte gagnante…

Je terminerai par deux considérations:

– ce que me rapportent mes amis étrangers francophiles et parfois -phones sur la perception de la France d’aujourd’hui dans les médias et chez ceux qui causent, en Europe, mais surtout dans le vaste monde: arrogance un peu mal placée, approximation politique et surtout « où en est le vaccin français?

– les effets de la pandémie sur le maillage de la diplomatie d’influence, spectaculaires. Mes amis directeurs/trices d’AF s’arrachent les cheveux devant la chute vertigineuse des cours et donc des recettes (auto-financement moyen autour de 95%).
L’AF de Paris licencie 30% de son staff, et 2 AF de province ont déjà fermé.

Worstward Ho/ Cap au pire, dirait Beckett.

Le bateau « soft power » est mal barré!

rose dit: à

Comme les falafels que me prépare ma Marie-Madeleine. Les meilleurs de tout Jérusalem.

Jazzi dit: à

Le jardin anglo-chinois

Subtile résultante de diverses influences entremêlées, le jardin anglo-chinois apparaît en France dans les années 1770. L’influence anglaise se traduit par un retour au côté naturel du paysage, une tendance qui existe déjà en Angleterre depuis les années 1740, dans des jardins qui ne peuvent être conçus que sur de grandes parcelles ; la nature y est donc traitée pour elle-même, ce qui implique la disparition progressive de ces morceaux d’architecture que sont les fabriques.
L’influence de la Chine, civilisation où l’art du jardin est une véritable tradition, imprégnée de littérature et de poésie et traduisant un profond sentiment religieux, s’exprime à la fois dans la création de scènes à signification symbolique, destinées à provoquer une émotion, et dans l’introduction d’un répertoire de formes et de motifs tirés de l’art chinois. Cette influence chinoise est arrivée en France à la fois par le biais de l’Angleterre, qui l’avait déjà dépassée, et par des échanges entretenus entre la France et la Chine.
Le plus parfait représentant en France du style anglo- chinois est un Ecossais, Thomas Blaikie, qui crée à partir de 1779 pour le comte d’Artois le jardin de Bagatelle et remanie en 1783 pour le duc de Chartres le parc de Monceau.
Le jardin anglo-chinois se caractérise par un tracé sinueux d’allées et de rivières, qui dessinent tantôt des îles et des îlots, tantôt de vastes espaces de pelouses vallonnées. Le terrain est modelé, accidenté, et permet de varier les effets. Les fabriques prennent place sur de petites buttes, les ponts enjambent lacs et rivières, les rochers forment des grottes et des cavernes. Des bosquets fournis servent à fermer le cadre des scènes ainsi créées et à marquer les lisières du jardin ; des végétaux isolés dimensionnent l’espace en créant des repères visuels et des perspectives ; les arbres ne sont plus taillés mais laissés libres de se développer. Les fabriques ne sont ni anecdotiques ni traitées pour elles-mêmes dans un but esthétique, mais chacune revêt une signification particulière, en accord avec la portion de paysage dans laquelle elle s’inscrit ; elles forment ainsi une succession de scènes destinées à susciter la surprise et l’émotion, chaque scène étant pensée dans une vision d’ensemble et l’addition de toutes formant l’univers du jardin.
(in « Histoire des Jardins de Paris »)

rose dit: à

Y en avait six à table et six ds la cuisine.

Marie Sasseur dit: à

« On se souvient tous du livre (ou du film) QUO VADIS, et des poissons que dessinaient sur les murs les premiers chrétiens pour se reconnaître entre eux. C’est évidemment là une vision assez romancée, mais il est vrai que le poisson est sans aucun doute l’un des plus anciens signes religieux de l’ère chrétienne.

Au début, l’art chrétien, notamment celui des catacombes (I à IIIe siècle) se limite à des graffitis et des symboles pour initiés : c’est le cas de « l’ichtus »chrétien, ce poisson très stylisé, (du grec ancien ἰχθύς/ ikhthús, qui signifie le poisson) dont les lettres grecques sont aussi les initiales de la profession de foi : Ιêsoûs Khristòs Theoû Uiòs Sôtếr, « Jésus-Christ Fils de Dieu, le Sauveur ». C’est une sorte de code pour les premiers chrétiens, contraints de vivre leur foi dans la clandestinité. »

http://broannavari.over-blog.com/2019/04/romancee-cette-vision-que-le-poisson-d-avril-est-l-un-des-plus-anciens-signes-de-l-ere-chretienne.html

renato dit: à

« … un bel tacer non fu mai detto »

Il aurait vendu sa mère pour la carrière, sa sœur n’était donc que quantité négligeable.

Pour l’autre, Rodin, vaut la définition de Duchamp selon qui il était une bête.

Janssen J-J dit: à

Comment gérez-vous cette apparente dissonance cognitive ?

@ Bl. merci de votre réponse que j’imaginais à 112%, elle n’appelait aucun jugement de valeur de ma part sur le comparatif GB/France, ni aucune allusion à un quelconque chauvinisme… Elle faisait ressortir chez vous deux considérations propres à avoir suscité mon étonnement, face à une prise de position à trois dimensions : une dimension explicative, une dimension justificative et une dimension normative. Voilà tout.
(rappel de votre propos par C-C : « Une fois l’euphorie des vaccins passée, il va falloir qu’il (BJ) s’explique sur sa gestion de la crise. Sans parler des effets du Brexit, catastrophiques. – Les Brits ne sont pas stupides »).
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Comment les intellectuels réduisent-ils leur dissonances cognitives ? En voici une belle illustration : « Le Brexit n’est qu’en partie le résultat de la stupidité: il est aussi celui d’une illusion nostalgique, celle que le bon vieux temps peut revenir »,

En d’autre termes, aurait dit Manuel Valls, ras le bol de ces gens qui ont toujours la culture de l’excuse à la bouche !… Mais moi je dis pas ça, je traduis : « une part majoritaire des britanniques a certes été stupide de s’être laissée enfumer, mais con ne peut pas leur reprocher les conséquences qu’ils n’ont pas vraiment voulues, alors qu’ils en étaient encore à des nostalgies de grandeur… Mais ils vont se ressaisir en faisant « payer » ceusses qui les ont trompés…

Les intellectuels peuvent toujours rêver à une histoire qui repasserait les plats… En attendant, l’essentiel est qu’ils n’aient pas éludé cette question de la DC toujours un brin épineuse… Le prolétariat, la réduit plus simplement : « y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis »…
Souvent, je préfère le prolétariat de droite, genre « GJ », aux intellectuels de gauche… comme moi. J’aurais sans doute eu une vie moins tourmentée, si c’était à refaire.

Bàv, Bl… vraiment, ne m’accablez point, vous avez toute ma sympathie quoiqu’il vous en croûte… 😉

JiCé..... dit: à

On ne peut pas, nous Français envieux, ne pas admirer la Nation britannique qui a vu naitre Chamberlain, Churchill, Benny Hill et Terry Gilliam sans oublier, Dieu m’en garde, cerise sur le gâteau la merveilleuse fée : Margareth Thatcher !

Pensée chevaline de l’illustration de billet :
« Quand va t on faire descendre ce pitre de cavalier segalérien ? »

renato dit: à

« Il chevauchait hardiment son cheval* »… enfin, hardiment c’est beaucoup dire, car vu la position du mors on dirait qu’il a peur.

*Titre d’une chanson pop italienne des années 60.

et alii dit: à

j’ai tant été promener mon fils bébé au parc Monceau:
« Emile Zola, par ailleurs auteur de superbes photographies du parc sous la neige, débute ainsi son discours d’inauguration du monument, le 24 octobre 1897 :
« Je ne suis qu’un ami ; je parle simplement au nom des amis de Maupassant, non pas des amis inconnus et innombrables que lui valurent ses oeuvres, mais des amis de la première heure, qui l’ont connu, aimé, suivi dans sa marche vers la gloire.
C’est près d’ici que je le rencontrai pour la première fois, il y a déjà plus d’un quart de siècle, chez notre bon et grand Flaubert, dans ce petit appartement de la rue Murillo, dont les fenêtres donnaient sur les verdures de ce parc. Je me revois, penché là-haut, coude à coude avec lui, regardant tous deux les beaux ombrages, apercevant un coin luisant de la nappe d’eau qui est là, causant de ce portique dont les colonnes s’y reflètent. Et quelle étrange chose, après plus de vingt-cinq ans, que ce jeune homme, alors inconnu, revive même dans le marbre, et que ce soit moi qui aie la joie d’y saluer son immortalité ! … »

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Maupassant situe une scène de Bel-Ami à proximité de l’endroit où il demeure pour la postérité :
« … Il (Du Roy) allait riposter avec ironie ; on lui apporta une dépêche contenant cette seule phrase, sans signature : ‘J’avais perdu la tête. Pardonnez-moi et venez demain, quatre heures, au parc Monceau’.
Il comprit, et, le cœur tout à coup plein de joie, il dit à sa femme, en glissant le papier bleu dans sa poche :
‘Je ne le ferai plus, ma chérie. C’est bête. Je le reconnais’.
Et il recommença à dîner.
Tout en mangeant, il se répétait ces quelques mots : ‘J’avais perdu la tête, pardonnez-moi, et venez demain, quatre heures, au parc Monceau’. Donc elle cédait. Cela voulait dire : ‘Je me rends, je suis à vous, où vous voudrez, quand vous voudrez.’
Il se mit à rire. Madeleine demanda :
‘Qu’est-ce que tu as ?
-Pas grand-chose. Je pense à un curé que j’ai rencontré tantôt, et qui avait une bonne binette.’
Du Roy arriva juste à l’heure au rendez-vous du lendemain. Sur tous les bancs du parc étaient assis des bourgeois accablés par la chaleur, et des bonnes nonchalantes qui semblaient rêver pendant que les enfants se roulaient dans le sable des chemins.
Il trouva Mme Walter dans la petite ruine antique où coule une source. Elle faisait le tour du cirque étroit de colonnettes, d’un air inquiet et malheureux. »

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Cent vingt ans plus tard, les choses ne changent guère ; deux jeunes amoureux se retrouvent fiévreusement devant la fameuse réplique de naumachie, nom savant qui désigne dans le monde romain, un spectacle représentant une bataille de navires et par extension, le lieu où se déroule tel spectacle. Le bassin, vestige d’une des folies de Carmontelle, offre un aspect un peu négligé et les colverts ont du mal à barboter parmi les bouteilles en plastique et le tapis de feuilles mortes qui s’amoncellent à la pelle à la surface de l’eau.

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Telles les rues traditionnelles, les allées principales portent le nom de personnalités plus ou moins célèbres, ainsi j’ignore qui fut Garnerin.

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Bientôt, après être passé sous une arcade Renaissance provenant de l’ancien hôtel de ville, je parviens au monument dédié à l’écrivain Edouard Pailleron, écrivain de comédies de mœurs mettant en scène la bourgeoisie de l’époque, élu à l’Académie française en 1881.

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Au pied de la statue, deux masques d’inspiration grecque symbolisent la Tragédie et la Comédie. Comme pour Maupassant, une femme, sous les traits de Jeanne Samary actrice de la Comédie française très populaire en ce temps-là, rend hommage à l’artiste en déposant une guirlande de roses.

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Pailleron serait tombé dans l’oubli si, retour de flamme macabre, son nom n’avait été associé à l’incendie d’un collège parisien, en 1973, causant la mort de vingt et un enfants. Par extension, de nombreux établissements scolaires de même architecture, ont été qualifiés de type « Pailleron ».
Une stèle m’informe qu’André-Jacques Garnerin effectue dans ce parc, le 22 octobre 1797, le premier saut en parachute de l’histoire à partir d’une montgolfière.

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A quelques mètres d’un curieux monument, une plaque discrète sur la pelouse mentionne le pacte d’amitié scellé le 14 juillet1982 entre les villes de Paris et de Tokio, par Jacques Chirac, maire de Paris, et M. Shun-Ichi-Susuk, gouverneur de Tokyo. Une lanterne japonaise construite en 1786 par le dixième Shogun, donc sensiblement contemporaine de la Folie de Chartres, a été offerte en 1986, en symbole d’amitié éternelle entre les deux capitales.
Encore quelques pas et je me retrouve en lieu et place de Félicien Mouginot, savant spécialiste de la vie après la mort, devant la mystérieuse pyramide fréquentée par les adeptes de la secte Pazuzu et où se serait réfugiée la momie d’Adéle Blanc-Sec.

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Que d’émotions, cette nuit-là ! Filant quelques personnes dans des fauteuils roulants, Mouginot est témoin de meurtres en série dans le monument d’inspiration égyptienne. C’est d’abord Simone Pouffiot qui, malgré son grand âge, décoche une flèche empoisonnée dans la troisième vertèbre cervicale de Louis-Ferdinand Chapoutier puis une seconde fléchette dans l’aorte de son neveu Jérôme Plumier avant d’être abattue par Carlo Gelati, un handicapé au pied bot, lequel, dans la foulée, descend deux créatures monstrueuses, le démon Pazuzu et le diable des catacombes derrière lesquelles se dissimulaient le commissaire principal Dugommier et un haut fonctionnaire de la 3ème République dont le nom sera tu. Puis, Gélati s’entretue avec le gardien de la pyramide tandis que la comédienne Clara Bernhardt déguisée en momie masquée, transperce la pauvre Adéle (qui ressuscitera dans l’aventure suivante). A l’extérieur, l’inspecteur Carboni et ses hommes, n’ayant pu forcer les portes de la pyramide, repartent bredouilles au petit matin.

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Si je vous dis que Chapoutier, Gelati et Plumier, à la solde de la secte Pazuzu, avaient, auparavant, coulé le Titanic à l’aide d’un faux iceberg, vous désirerez vous plonger très vite dans les savoureuses aventures des héros de Tardi dans multiples décors de la capitale.
Cet après-midi, deux enfants sautillent joyeusement devant les deux momies de pierre gardant l’entrée, à cent lieues (en l’occurrence, deux ou trois mètres) d’envisager la boucherie prédécrite.

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Un peu plus loin, après un obélisque et quelques colonnes grecques taguées, autres marques de fabriques de Carmontelle, je m’avance sur une pelouse pour contempler le monument à Charles Gounod, œuvre d’Antonin Mercié. A ses pieds, encore des femmes, trois en l‘occurrence, évoquant trois opéras célèbres du compositeur, Faust, Roméo et Juliette et Sapho. Plusieurs instruments de musique dont un violon et un orgue ornent le socle.

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Juste derrière, démarre un étroit chemin en escaliers qui sinue dans une rocaille recouverte d’une abondante végétation, malheureusement interdite au public.
Demi-tour jusqu’à la grille sud du jardin que j’atteins après avoir emprunté la courte avenue Ruysdaël, véritablement enclavée dans le parc. Avenues Velasquez, Ruysdaël, Van Dyck, rues Murillo et Rembrandt, la peinture espagnole et néerlandaise du XVIIe siècle est honorée. Qui sait d’ailleurs si quelques toiles de ces maîtres ne trônent pas aux murs des luxueux hôtels particuliers dont les terrasses et les jardins privatifs donnent sur Monceau. Au numéro 3, une superbe façade néo-classique cache le siège de la firme Rolex.

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Coup d’œil attentif aux motifs de la grille reprenant le blason de la ville de Paris avec les fleurs de lys et le navire symbole de la corporation des Nautes, gérante de la municipalité au Moyen Age. La devise « Fluctuat nec mergitur », « il est battu par les flots sans être submergé », est également une allusion au bateau.

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Rolex ou pas, le temps passe, je reprends donc ma flânerie. L’automne met en valeur les nombreuses essences d’arbres qui peuplent le parc, parmi lesquelles un platane d’Orient de sept mètres de circonférence, un érable sycomore aux branches tordues, un érable pourpre à « peau d’éléphant », un tulipier de Virginie.

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A hauteur de l’entrée ouest, je m’engage dans la vaste allée de la Comtesse de Ségur. Le week-end, les poneys y promènent les enfants, en hommage peut-être à l’âne Cadichon dont la comtesse conta les mémoires.

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En bordure de l’allée, est installé, depuis 1981, le monument à Alfred de Musset, inauguré en 1906, à l’angle de la Comédie Française. Il s’inspire du poème La nuit de Mai :

« … LA MUSE

Poète, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse,
Balance le zéphyr dans son voile odorant.
La rose, vierge encor, se referme jalouse
Sur le frelon nacré qu’elle enivre en mourant.
Ecoute ! Tout se tait ; songe à ta bien-aimée
Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée
Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux.
Ce soir, tout va fleurir : l’immortelle nature
Se remplit de parfums, d’amour et de murmure,
Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.

LE POETE

Pourquoi mon coeur bat-il si vite ?
Qu’ai-je donc en moi qui s’agite
Dont je me sens épouvanté ?
Ne frappe-t-on pas à ma porte ?
Pourquoi ma lampe à demi morte
M’éblouit-elle de clarté ?
Dieu puissant ! Tout mon corps frissonne.
Qui vient ? qui m’appelle ?-Personne.
Je suis seul ; c’est l’heure qui sonne ;
Ô solitude ! Ô pauvreté ! … »

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Les Nuits, écrites entre 1835 et 1837, relatent un dialogue entre la Poésie, incarnée par la Muse, et le poète accablé par ses souffrances. Auparavant, Musset avait vécu des amours tumultueuses et douloureuses avec George Sand, souvenez-vous des amants du siècle, une lune de miel en Italie qui lui inspire Lorenzaccio, la maladie, Sand éprise de son médecin, la rupture … On ne badine pas avec l’amour !
Musset inspira furieusement Sand, ainsi cette fameuse lettre érotique :

« Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite… »

Lisez un vers sur deux, vous serez édifié !

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Hasard ou pas, nous baignons en plein romantisme, de l’autre côté de l’aire de jeux d’enfants, Frédéric Chopin, qui succéda à Musset dans le cœur de la dame de Nohant, compose La marche funèbre sur son piano de marbre tandis que pleure à ses pieds la figure de la Douleur.

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Qui sait si parfois, au clair de lune, réunis dans l’éternité, Chopin, jouant un de ses nocturnes, ne reçoit pas le bonsoir d’Alfred déclamant ses Nuits ?
Qui sait encore si Chopin n’entend pas parfois quelques unes de ses notes portées par le vent d’ouest depuis la salle Pleyel proche où il donna son premier concert parisien en 1832 (le salon Pleyel était en fait, à l’époque, rue Cadet) ?

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Il est probable, par contre, que les joggers, avalant inlassablement les mille cent mètres de circonférence du jardin, ne l’entendent pas de cette … oreillette de baladeur, de même, les quelques adolescents évoluant sur la piste de roller, plus sensibles aux musiques actuelles. La rotonde est en vue ; pour achever ma promenade, un crochet vers une fontaine aménagée de l’autre côté de la rocaille entrevue précédemment.

« Qui se souvient encore du père de Mignon ?
Chacun de ces auteurs que le grand parc honore
S’assoupit sur un socle auprès d’une Lénore,
Sa muse à robe longue au sévère chignon.

Devant l’ancien grand homme, éteint sous une palme
Une cascade saute aux roches de béton,
Devient un vert ruisseau paressant sous un pont,
Refuge d’amoureux étreints dans le soir calme… »

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Paul Blondel dans ses Cascatelles, évoque le monument à Ambroise Thomas, compositeur célèbre grâce à ses opéras Mignon d’après Goethe, et Hamlet d’après Shakespeare.
Aujourd’hui, un fontainier répare la cascade tandis que deux adolescents soupirent d’amour sur le pont.

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Un dernier regard vers Maupassant, mon « pays » dont de nombreuses nouvelles ont pour décor le plateau cauchois de ma Normandie natale, avant de retrouver à l’extérieur de cette oasis de verdure, les embouteillages et l’inaccessible rond-point de l’Etoile !

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PUBLIÉ DANS : COUPS DE COEUR, MA DOUCE FRANCE |LE 5 NOVEMBRE, 2008 |2 COMMENTAIRES »

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2 Commentaires Commenter.
le 9 novembre, 2009 à 1:22 G. Schellberg écrit:
très beau livre sur le parc Monceau Á paris.

UNE PETITE CORRECTION de la phrase:
Une stèle m’informe qu’André-Jacques Garnerin effectue dans ce parc, le 22 octobre 1897,…………………
IL FAUT DIRE: 22 octobre 1797 (car André-Jacques Garnerin a vécut de 1770 à 1823)

Répondre

le 9 novembre, 2009 à 1:57 encreviolette écrit:
Merci beaucoup.
Excusez ma faute d’inattention d’autant que la date exacte figure sur la photo. Elle est désormais rectifiée.
Cordialement.

http://encreviolette.unblog.fr/2008/11/05/au-parc-monceau-paris-viiieme/

DHH dit: à

@M Sasseur
Votre traduction de l’acronyme ICHTUS n’est pas tout à fait exacte .
Dans la période souffrante de l’Eglise, quand le dessin d’un poisson était un signe secret de reconnaissance entre chrétiens, le Sauveur ne s’appelait pas encore Jésus Christ, comme vous l’écrivez, mais tout simplement Jésus’ (Ichoua dans sa langue). Christos, adjectif signifiant oint (celui qui a subi l’onction) était une des caractéristiques qui lui étaient associées dans sa désignation , au même titre que « fils de Dieu » qui complète la formule

renato dit: à

Chez Paul Edel Jeunesse dans une ville normande

renato dit: à

Il y en a qui aiment les potées !

renato dit: à

1 avril 1976, à Cupertino, en Californie, Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne créent Apple.

Jazzi dit: à

C’est une belle potée, renato.
Nul n’est obligé d’y goûter…

Thomas Blaikie (1750-1838)
Botaniste écossais, Thomas Blaikie fut adressé par un pépiniériste anglais à Louis de Brancas, comte de Lauraguais, dans la propriété normande duquel il travailla de 1776 à 1778. C’est le comte de Lauraguais qui le recommanda en 1778 à l’architecte François-Joseph Bélanger, qui venait de construire pour le comte d’Artois la Folie de Bagatelle et qui demanda à Blaikie de créer un jardin anglais, tâche à laquelle il s’attacha dès 1779. Il fut d’ailleurs cette année-là nommé Inspecteur de tous les jardins du comte d’Artois. En 1783, il reçut du duc de Chartres la charge de son jardin de Monceau que Carmontelle avait créé dans un goût pittoresque et qu’il remania en le simplifiant. Thomas Blaikie a travaillé pour le comte d’Artois au château de Maisons, à Maisons-Laffitte, pour le duc de Chartres au Raincy et à Saint-Leu, mais aussi pour nombre d’aristocrates et riches propriétaires qui s’étaient entichés de ses nouveaux jardins paysagers à la mode anglaise. La Révolution, ruinant ses commanditaires, le ruina également et cet homme que les grands s’étaient arrachés mourut presque oublié rue des Vignes à Paris. Savant botaniste, amateur de plantes rares et connaisseur de l’art des pépiniéristes – il allait en Angleterre acheter les plantes qu’il ne trouvait pas en France –, Thomas Blaikie a fait évoluer l’art des jardins en France en substituant au style pittoresque créé par des artistes comme Carmontelle ou Hubert Robert, le style anglo-chinois, plus proche de la nature.
(op. cit)

DHH dit: à

A propos de jésuites en Chine Chine ce document d’une exceptionnelle richesse disponible en livre de poche ,eclairant sur ce qu’ils ont vu ce qu’ils on realisé ,sur ls formes prises par leur influence: Les lettres édifiantes et Curieuses de Chine par les missionnaires jesuites ,
Ces sortes de dépêches diplomatiques adressées à leur maison mère occidentale portent sur la periode 1702-1776 d’un siècle postérieure à la presence pionniere du pere RICCI dans le pays

Jazzi dit: à

PARC MONCEAU 1773-1778 / 1861
8° arr., boulevard de Courcelles, avenue Velasquez, avenue Ruysdaël, avenue Van-Dyck, M° Monceau

Lorsqu’en 1769 Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres et futur Philippe-Egalité, acquiert un terrain d’un hectare appartenant à l’architecte Louis Marie Colignon et situé sur le territoire du petit village de Monceau, la plaine alentour est surtout formée de jardins maraîchers, de terres incultes et de remises à gibier destiné à la couronne. Quelques particuliers cependant commencent à s’y faire élever de belles demeures.
Le duc de Chartres charge Colignon, son vendeur, de lui dessiner les plans d’un pavillon et d’un jardin à la française.
Mais à peine le jardin terminé, le duc en désire un plus grand, plus à la mode. De 1773 à 1778, il acquiert 12 hectares de terrain limitrophe dans la plaine de Monceau et dans celle de Clichy. Il en confie l’aménagement à Louis Carrogis, dit Carmontelle (1717-1806), dessinateur et auteur dramatique qui était aussi l’ordonnateur des fêtes du prince. Carmontelle mit en application sa théorie selon laquelle le jardin était un théâtre, succession de tableaux qui devaient avant tout surprendre et ravir. Il entreprit de réunir à Monceau « tous les temps et tous les lieux » et parsema le parc de « fabriques » qui lui valurent son nom de Folie de Chartres. On y trouvait un pavillon chinois au décor de glaces peintes en arabesque, une grotte meublée à la manière d’un cabinet anglais, de fausses ruines d’un temple dédié à Mars, un minaret, une tente tartare, un moulin à vent hollandais, un bois de Tombeaux, une naumachie, une pyramide, etc., le tout disséminé dans un paysage de sentiers sinueux imités des jardins chinois, de bosquets boisés, d’îlots rocheux, de cascades et d’une rivière serpentant entre des pelouses.
De ce « jardin d’illusion » qui enchanta si fort les contemporains, ne nous sont parvenus que de rares vestiges : la pyramide du bois des Tombeaux et le bassin ovale de la Naumachie – évocation des jeux romains de combat naval –, avec son ordonnance de colonnes corinthiennes qui proviendraient, sans que l’on en ait de certitude, de la chapelle funéraire des Valois à Saint-Denis, commandée en 1575 par Catherine de Médicis et restée inachevée.
En 1783, le duc de Chartres confie au jardinier paysagiste écossais Thomas Blaikie, qui travaillait à Bagatelle pour le comte d’Artois, l’entretien de son jardin.
Celui-ci, sur un terrain agrandi qui compte alors 19 hectares, le remodèle dans un style plus proche de la nature. Du jardin pittoresque de Carmontelle, il fait un jardin anglais avec de nouvelles allées, des pelouses, un jardin d’hiver et une serre.
A partir de 1785, la Ferme générale, chargée de percevoir les droits sur les marchandises entrant dans Paris, fait élever tout autour de la ville une enceinte haute de 4 mètres et longue de 23 kilomètres destinée à faciliter le recouvrement des taxes. Aux points d’arrivée des routes de province, des pavillons d’octroi de style néoclassique sont élevés par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux pour le logement des gardes préposés à cette fonction. Le tracé du mur tient compte de la propriété de Monceau qu’il devait englober dans Paris, mais le prince, devenu duc d’Orléans depuis la mort de son père en 1785, obtint que le mur soit transformé en fossé entre les barrières de Courcelles et de Monceau afin de ne pas gêner la vue dont il disposait. De même, désireux d’implanter un poste d’observation à l’orée de la plaine, les Fermiers généraux élevèrent, en bordure nord du parc, le pavillon plus connu sous le nom de Rotonde de Chartres, mais ils durent laisser le deuxième étage à la disposition du duc, qui en avait d’ailleurs financé le coût, pour y installer un appartement ouvrant sur une terrasse circulaire dominant à la fois son jardin et la plaine.
Cette rotonde, qui marque aujourd’hui l’entrée du parc sur le boulevard de Courcelles, est achevée en 1788 par Ledoux. Toutefois son couronnement ainsi que les cannelures des colonnes – lisses à l’origine – datent de la restauration menée en 1860.
A la Révolution, après la mort de Philippe-Egalité sur l’échafaud (1793), le domaine de Monceau devient bien national. Le jardin est alors une promenade publique et toutes sortes de manifestations et de fêtes populaires s’y déroulent. C’est ainsi qu’André Garnerin y effectue en 1797 le premier saut en parachute en se laissant tomber d’un ballon à plus de 300 mètres d’altitude.
A la Restauration, Louis XVIII restitue Monceau à la famille d’Orléans mais la demeure du duc de Chartres a été détruite et le parc dévasté.
Lorsqu’il accède au trône en 1830, Louis-Philippe, héritier d’Orléans, fait don du jardin à ses enfants pour éviter que ses biens soient réunis au domaine public. Cette donation est contestée par l’Etat en 1852 et une situation juridique inextricable apparaît, une partie du jardin revenant à l’Etat et une autre à la famille d’Orléans. Haussmann porte la ville acquéreur de l’ensemble en expropriant la famille d’Orléans. Un peu plus de la moitié de la superficie du jardin est alors vendue aux frères Pereire qui vont la lotir de somptueux hôtels particuliers formant sur trois côtés du parc un ensemble unique à Paris. Le reste du terrain est confié à l’ingénieur Alphand pour y aménager une promenade publique.
Assisté de l’horticulteur Jean-Pierre Barillet-Deschamps et de l’architecte Gabriel Davioud, Alphand transforme les 8,5 hectares restant, donnant au jardin l’aspect qu’il a aujourd’hui, avec ses deux grandes allées perpendiculaires et le tracé sinueux de l’allée qui ceinture le jardin. Aux fabriques de Carmontelle qui ont échappé à la destruction – la pyramide et la Naumachie –, Davioud ajoute un pont et une grotte artificielle. Il dessine les grilles et les très belles portes en fer forgé qui ferment les entrées du parc, et c’est lui qui transforme les colonnes et la couverture de la Rotonde de Chartres. Le parc est replanté et le jardin inauguré en 1861, en même temps que le nouveau boulevard Malesherbes.
L’arcade Renaissance, provenant de la galerie de la cour
d’honneur de l’ancien Hôtel de Ville de Paris, a été installée dans la partie est du parc après l’incendie de l’Hôtel de Ville pendant la Commune en 1871.
A la fin du XIX° et au début du XX° siècle, de nombreuses statues de personnalités du monde des arts ont pris place dans le parc Monceau : monuments aux compositeurs Gounod par Antonin Mercié (1897), Ambroise Thomas par Alexandre Falguière (1902) et Chopin par Jacques Froment-Meurice (1906), à l’écrivain Guy de Maupassant par Raoul Verlet (1897) et à l’auteur dramatique Edouard Pailleron par Léopold Bernstamm (1906). Pas de statue en revanche pour Marcel Proust, qui a pourtant vécu longtemps dans le quartier du parc Monceau dont il appréciait les ombrages. Parmi ceux-ci, un platane d’Orient plus que centenaire dont la circonférence dépasse 7 mètres et un surprenant figuier.
(op. cit)

christiane dit: à

Pour faire lien avec les mots de Samuel Beckett («Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux»), ceux de Victor Segalen dans « Equipée » (« Équipée est le journal de route « au pays du réel »).
Extrait :
« Quant au réel, il triomphe avec brutalité. Le coup de plongée a réussi. J’ai brutalement étranglé ma peur du réel. Je m’en suis allé au-delà. Le foulement perpétuel de la boue grasse, élastique et nourrissante ; les constantes réactions grossières et quadrupèdes du cheval. […] — Ce sont de lourds sommeils musculaires, d’un lourd horizontal, — et qui n’en demande pas plus. Les réveils nets sont directs et lucides […] J’embrasse d’un seul coup tout ce qu’il faut faire aujourd’hui qui n’est que l’en-demain répété de cette veille bien acquise… Ceci tue l’Imaginaire rétif, au lieu de s’opposer tout simplement à lui.
[..] Rien, ou si peu tout d’abord, et maintenant plus rien. […] Le plus grand nombre de ces mots ne m’évoquent plus rien du tout. Les mêmes mots, il faut les repenser, les mûrir, les adapter à mes très grossiers besoins quotidiens…
Non ! le Réel mijoté d’avance ne s’oppose pas à l’irréel comme un gros lutteur au maître en lutte japonaise ; — il existe, tout simplement, et on le subit. Jeté à l’eau comme je l’ai fait, et sans cesse nageant entre deux eaux, je ne cherche plus les grandes bouffées du vent tourbillonnant. […] C’était donc cela, le Réel ! Imaginer est bien plus plein d’angoisse que faire. Si tu as peur de la chute, jette-toi. Si tu crains l’eau, mouille-toi bien. […]
L’accomplissement n’a pas donné l’ivresse forte imaginée, mais le constat : c’est cela . — C’est fait . Ce n’était donc que cela ; et l’on reste étourdi du limité, bien vite repu, satisfait ! Et l’on ne demande pas plus. […] pan ! dans la flaque sale ; la boue est une coque, une armure, une défense, un vêtement Les souliers se trouent ? On marche plus librement à travers. […] on donne l’effort, en pensant à autre chose, à n’importe quoi. Et les mouvements deviennent gros. Et l’on n’est plus sensible à tout ce qui dansait autrefois. Et l’on s’attache avec ses mains et sa bouche au concret : au chemin fait, à celui qui reste à faire, au sommeil empuanti d’odeurs humaines, à ce que l’on mangera, à la quantité qu’on mangera, — la nuance est méprisée ; la notion pleine du geste, voilà ce qui sert, où l’on se vautre. […] On devient tour à tour peuple, ouvrier, paysan ; du cheval, on descendrait volontiers à la mule, de la mule à l’âne, comme plus sûr ; et de l’âne plus bas encore dans la grossièreté paresseuse : de l’âne porteur, à l’homme de bât. »

renato dit: à

Puisqu’il ne s’agit pas de farine de son sac elle pourait mettre un ou des liens, car Sur le net un lien consomme moins d’énergie qu’une potée, Jacques ; mais peu importe.

Claudio Bahia dit: à

@ e alli
… « Et là, il y a deux méthodes : la reliure ou le brochage. Pour la reliure, … »
Et pour le brochage, c’est comment ?
j’ai un livre de Claude Allègre « Un peu de science pour tout le monde », de chez Fayard; les pages de ce livre se détachent de plus en plus, cela s’est produit dès ma première lecture; c’est broché ou relié ? le prix était de 20 €, c’est triste un livre qui se détruit tout seul ainsi. déçu
il y a en effet 4 pages blanches à la fin

puck dit: à

« dissonance cognitive »

comme quand Jazzi dit que les romains ont crucifié Jésus, avec l’aide de quelques collabos juifs genre pétainistes, et que dans la foulée Jazzi remercie les juifs qui au péril de leur vie, et malgré toutes les persécutions ont apporté au monde cette nouvelle religion chrétienne !

ça c’est une dissonance totale quand on sait que comme le dit Renan tous les juifs ont demandé avec insistance aux romains de crucifier Jésus !!!

et Renan c’était une tête de gondole !

tous les juifs peut-être à l’exception peut-être des apôtres, et encore ça reste à vérifier.

ça c’est de la dissonance cognitive !

Jazzi dit: à

Musset inspira furieusement Sand, ainsi cette fameuse lettre érotique :

« Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite… »

Lisez un vers sur deux, vous serez édifié !

« Je suis très émue de vous dire que j’ai
toujours une envie folle de me faire
baiser et je voudrais bien que ce soit
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
cul, et si vous voulez me voir aussi
toute nue, venez me faire une visite… »

puck dit: à

si on appelle « dissonance cognitive » une décision de rejet du système actuel tout à fait logique alors il faut m’expliquer ce qu’est une « dissonance cognitive ».

comme quand on dit que les anglais ont beaucoup perdu avec le brexit, le problème est que ceux qui ont voté pour le brexit n’avait plus rien à perdre, limite ils seront jamais plus pauvres que ce qu’ils étaient avant le brexit.

Bloom avec vos propos mondains, totalement à l’ouest et déconnectés du monde réel vous êtes un bel exemple de dissonance cognitive !

limite on pourrait vous mettre dans le labo pour vous étudier.

vous voyez ce que je veux dire : le brexit c’est juste un dans la logique des choses, et on ne peut pas parler de « dissonance cognitive » pour un truc qui est dans la logique des choses.

ou alors il faut me le réexpliquer autrement mon petit snobinard adoré !

puck dit: à

comme pour Judas : on dit Judas a trahi Jésus.

ça je peux pas le croire : ils étaient 12 apôtres juifs et un sur 12 juifs, ce qui représente moins de 10%, il ne peut y en avoir qu’un seul qui trahisse Jésus.

pour moi ils l’ont tous trahi ! sinon ça voudrait qu’on aurait eu à persécuter que 10% des juifs durant 2000 ans et là on nage en pleine dissonance cognitive.

Marie Sasseur dit: à

@M Sasseur
Votre traduction de l’acronyme ICHTUS n’est pas tout à fait exacte .

Il faudra dès lors, en faire part à Isabelle de Gaulmyn.

rose dit: à

« pour moi ils l’ont tous trahi ! sinon ça voudrait qu’on aurait eu à persécuter que 10% des juifs durant 2000 ans et là on nage en pleine dissonance cognitive. »
Puck

Judas l’Iscariote l’a désigné du doigt au soldat et Pierre deux fois l’a renié.
Moi je ne sais s’ il est dejà à Gethsemani dans ce merveilleux jardin des oliviers.

Assez crevée puisque g failli être un cas contact. Et apparemment, non.

Pour ma part, ai décidé de mettre à terre mes vieux oripeaux (mais garde 💂 mes tenues de travail) et de me débarrasser de toutes vélléités d’antisémitisme primaire et cjrétien.
Deux mille ans, c’est bon.
Tournons la page.
Je fêterai cette modernité demain midi avec un aïoli.

rose dit: à

et chrétien.

On ne va pas rejouer incessamment la vieille histoire. Non.

renato dit: à

La Tempesta

Les personnages peints semblent avoir été ajoutés comme figures de remplissage
et ne seraient pas importantes pour en comprendre le sens — une radiographie a révélé que dans une première version à la place de l’homme il y avait une femme nue assise au bord de l’eau. Même le pont au loin était complété par une silhouette qui marchait avec un baluchon attaché à un bâton posé sur son épaule.

rose dit: à

Pierre l’a renié deux fois avant le chant du coq.
Faut pas me remettre sur cette histoire car elle me bouleverse profondément.
Me voilà à pleurer.
En fait Jésus voit tout, sait tout, a le regard de dieu. C son fils, tiens. Tu parles d’un étonnement.

Bloom dit: à

qui a vu naitre Chamberlain, Churchill, Benny Hill et Terry Gilliam

Pas de chance, Terry Gilliam est le seul Python américain. Mais, bon la confiture, c’est comme etc…

Terry Jones était gallois (RIP), Graham Chapman était gai comme un pinson anti-thatchérien, Cleese a quitté le RU pour Nevis, Eric Idle réside à L.A., et Michael Palin fait constamment le tour du monde pour ses documentaires.

John Cleese,’of Fawlty Tower fame’, a refusé l’équivalent anglais de la Légion d’h. et une nomination comme Pair à vie, qui lui aurait valu d’entrer à la Chambre des Lords, qualifiant ces colifichets de « too silly ». Honneur à lui.

La bande des Cambridge Footlights n’est pas à mettre dans le panier des torchons où croupit Maggie Tas-de-chair (pas fraîche).

renato dit: à

pour en comprendre le sens > pour comprendre le sens de l’œuvre.

rose dit: à

Exemple : avant que Caïn ne tue Abel, son jeune frère, dieu le prévient. La veille au soir. Il lui dit  » tu sais, mon vieux, fait faffe, le diable rode à ta porte, tu vas tuer ton frère. »
Caïn était prévenu et ce qui est grave est qu’il ne tient aucun compte de l’avertissement donné et le lendemain, paf, il va et il tue Abel.
Pour Pierre, c’est pareil.
Jesus lui dit « tu vas me renier deux fois avant le chant du coq. »
Et Pierre le renie.
Je connais un type comme cela bas de plafond, à St Just, Marseille.

rose dit: à

Judas a dit
Ecce homo.

rose dit: à

fais gaffe

et alii dit: à

@Et pour le brochage, c’est comment ?
je ne suis pas compétente pour vous conseiller mais j’ai vu qu’il y a des videos à « brochage video » qui pourraient vous aider à retaper votre bouquin ;
bonne chance

Bloom dit: à

votre réponse que j’imaginais à 112%, elle n’appelait aucun jugement de valeur de ma part sur le comparatif GB/France,

3J, pour un angliciste de formation, qui de surcroit a travaillé de longues années hors les frontières de son pays de naissance, fortement imprégné de cultures autres que la sienne, la perspective est FORCEMENT comparatiste, discipline qui a ses lettres de noblesse, y compris du Collège de France (l’université la moins chère du monde, mais qui ne délivre hélas pas de diplôme et c’est dommage).
Parler de l’autre, soit, mais on le fait de quelque part & la comparaison, ‘qui certes n’est pas raison’ (hmhmhm), éclaire tout de même un peu le fond de la caverne où dansent d’étranges Idées…

Vous me dites ‘intellectuel’, ce que je ne suis pas vraiment, quand bien même j’exerce une profession considérée comme telle.

Je me dirai plutôt « projeteur culturel », qui ne déteste pas la conception et de la réalisation* de projets dit ‘culturels’, de ceux qui rapprochent et font dialoguer et travailler ensemble les femmes et hommes qui s’intéressent avec talent à l’Autre, fût-il sarthois, foukiennois, pachto, dublinois, aborigène du Centre Rouge ou encore résident de l’état de New York.
Pas fastoche en ce moment, mais nous sommes l’arme au pied, bien évidemment.

Programme : pousser les murs. Trompettes de Jericho, à vous de jouer!

* je déteste le jargonnant « porteur » de projet, l’horrible vocable anti-Etiemble « implémentateur » etc…Toutes ces préciosités me les brisent menu. Grave.

D. dit: à

PETITE ANNONCE

On recherche : petits thons, jeunes maquereaux, morues à barbe et belles raies pour poissonerie de prestige.

rose dit: à

Magellan aussi a été haché menu.
Terrible destin.
Après avoir été l’inventeur de son détroit.

rose dit: à

, et que dans la foulée Jazzi remercie les juifs qui au péril de leur vie, et malgré toutes les persécutions ont apporté au monde cette nouvelle religion chrétienne ! »

Puck

Je pense cela aussi.
Dimanche, sortie de la scène, me disais in petto « quand même les juifs pourraient devraient, ont pluka nous demander pardon d’avoir ceucifier notre fils de dieu » que vous appelez prophète mais que nous appelons fils de dieu.
Aujourd’hui, jeudi saint, je commence à être contente, plus que deux jours et commence à penser que dimanche je vais, moi-même, vous remercier.
Sans vous, nous n’en serions pas là.

et alii dit: à

« Je t’ai dit avoir été heureux sous les tropiques, c’est violemment vrai. Pendant deux ans en Polynésie, j’ai mal dormi, de joie. J’ai eu des réveils à pleurer d’ivresse du jour qui montait. Les dieux du jouir, savent seuls, combien le réveil est annonciateur du jour et révélateur du bonheur continu que ne dose pas le jour. J’ai senti de l’allégresse couler dans mes muscles. J’ai pensé avec jouissance. J’ai découvert Nietzsche. Je tenais mon œuvre, j’étais libre, convalescent, frais et sensuellement assez bien entraîné. J’avais de petits départs, de petits déchirements, de grandes retrouvées fondantes. Toute l’île venait à moi, comme une femme. Et j’avais précisément, de la femme là-bas, des dons que les pays complets ne donnent plus. Outre la classique épouse maorie dont la peau est douce et fraîche, les cheveux lisses, la bouche musclée, j’ai connu des caresses et des rendez-vous, et des libertés qui ne demandaient pas autre chose que la voix, les yeux, la bouche et de jolis mots d’enfant. À Tahiti donc, j’ai sans geste précis connu des heures nocturnes radieusement belles. Les parfums s’y mêlaient sans doute, mais je sais fermement pourquoi j’y fût heureux. Je sais aussi que lorsque j’y retournerai pour vivre et y écrire mon maître du jouir, j’y retrouverai sous des espèces nouvelles, oh, pas de passion personnelle, d’analogue moment, ou bien je ne serais pas digne de sentir et de vivre. »
Extrait de lettre de Victor Segalen à son ami Henry Manceron, 24 décembre

Bloom dit: à

Magellan aussi a été haché menu.
Terrible destin.

Le capitaine Cook a fini cru, à Hawaï, île réputé pour son surf et ses « grass skirts ».
Découpé en quartiers dont les meilleurs firent les délices des chefs maoris.
Melville, lui, s’en est sorti, comme on sait.
Qui a vu le Pacifique sait qu’il est ainsi nommé par pure antiphrase…

Ne jamais oublier que les voyages de Cook ont sonné le glas des populations aborigènes d’Australie dont les cultures étaient multiséculaires et parfaitement adaptées à la préservation de cet immense étendue de terre à l’équilibre fragile que les colons britanniques allaient passablement abîmer…

Rien de scandaleux à ce que les Polynésiens aient vengé par anticipation leurs lointains voisins d’Australie.

christiane dit: à

renato dit: « Chez Paul Edel « Jeunesse dans une ville normande ».

Merci, Renato. Un livre qu’on n’oublie pas facilement. Un des meilleurs de J-P. Amette qui avait obtenu une belle critique de F. Nourissier. J’ai aimé en citer des passages…

rose dit: à

Bloom

Qui a vu le Pacifique sait qu’il est ainsi nommé par pure antiphrase…

Dans Magellan de Stefan Zweig, ce dernier explique que le nom donné Pacifique l’a été par antinomie avec les quarantièmes rugissants suivi du passage du Cap Horn.
Nom mal choisi, cet océan n’a de pacifique que le nom.

MC dit: à

La description d’ et ALii pour etre techniquement exacte, ne tient pas compte du passage du passage du brochage au collage, qui constitue la plupart des livres modernes, Claudio Bahia. Il est donc normal qu’ils de décollent, et, si vous voulez les relier, il vous faudra apparier les pages pour reconstituer le texte en cahiers , qui, dans ce système, n’existent plus! Bon courage!
MC

et alii dit: à

MC j’ai dit que je n’étais pas compétente mais qu’il y avait des vidéos soignées pour guider les impétrants; on peut aussi s’inscrire dans un atelier reliure !
bonne suite !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 1 avril 2021 à 16 h 57 min.

…une fois, n’est pas coutume; je voudrais signaler,…l’existence d’une série de publications intituler,… » publication de l’école de la cause freudienne-ACF  » Revue de psychanalyse,…
1, rue Huysman, 75006 Paris, France.
e-mail: ecf@amp.org
Diffusion Navarin Seuil

…toucher au réel qui suscite l’horreur, etc,…
…c’est pas le job promotion  » canapé « , ou autre embarras du choix, les mains serviles des copains d’abord,!…en confréries,!…
…Go,!…

et alii dit: à

pure antiphrase…
ou par une stratégie banale,comme les « euménides »

puck dit: à

rose tout à fait ! les romains portent une lourde responsabilité collective sur la crucifixion de Jésus, mais croyez-moi un jour ils le paieront ! Dieu fera surgir de la mer une immense vague qui engloutira Rome et tous ses habitants !

puck dit: à

les romains crucifiaient des centaines de juifs chaque jour, Jésus a tiré toute la couverture à lui (on dit le drap en été et la couverture en hiver) et tous les autres sont passés à la trappe, encore c’est plus les pendus qui passent à la trappe.

en fait je me demande si la religion ça sert pas essentiellement à ça ?

puck dit: à

« il vous faudra apparier les pages pour reconstituer le texte en cahiers »

moi ça m’est arrivé pour Mme Bovary, sauf qu’il y a eu un courant d’air et hop ! toutes les pages se sont envolées, et comme elles étaient pas numérotées je suis pas sûr d’avoir lu ce livre dans le bon ordre, en tout cas quand j’ai vu le film j’ai pas trop reconnu l’histoire.

mais fort heureusement avec Flaubert c’est le style qui prédomine… du coup l’ordre des pages on s’en tape un peu.

lmd dit: à

Pour Magellan, lire Pigafetta, Relation du tour du monde. Lui a fait le tour complet.

renato dit: à

rose, initialement connue sous le nom de mer du Sud, le Pacifique fut découvert par Vasco Núñez de Balboa 1513 qui l’appela mer du Sud ; fut en suite baptisée Pacifique par Magellan en raison de ses eaux calmes lors de l’expédition de 1519.

Soleil vert dit: à

« Qui se souvient encore du père de Mignon ? »

Non

« Qui se souvient encor du père de Mignon ?

Encore sans e (forme anachronique comme on en trouve chez Chénier) pour conserver les douze pieds

Soleil vert dit: à

Ce billet sur Segalen est royal 🙂

et alii dit: à

mer du sud,
c’est ou ce fut une couleur d’encre: »bleu des mers du sud »
L’encre initialement appelée Bleu des Mers du Sud est une encre Turquoise dont le nouveau nom est Bleu Inspiration, on a retrouvé la même couleur sous l’appellation Waterman Bleu Pacifique à une certaine époque…

puck dit: à

« Amérigo » de Stephan Zweig est très drôle.

et alii dit: à

L’encre Waterman « Bleu des Mers du Sud » est actuellement vendue sous le nom suivant : « Bleu Inspiration ».

Son équivalent chez Irishizuku est, toutes proportions ou nuances gardées : Ama Iro.

JiCé..... dit: à

Mais qu’il est c… ce Bloomie, un régal ! Et il n’en sait rien !

Clopine dit: à

Puck, avez vous lu « soif » de Nothomb ? Un regard intéressant sur la passion du Christ.

Janssen J-J dit: à

Ségalène Royale, SV ? – Je l’ai pensé, il l’a fait !

Jibé dit: à

DHH
« Les lettres édifiantes et Curieuses de Chine par les missionnaires jesuites ,
Ces sortes de dépêches diplomatiques adressées à leur maison mère occidentale portent sur la periode 1702-1776 d’un siècle postérieure à la presence pionniere du pere RICCI dans le pays »
Ah oui alors! voilà encore une lecture que je dois à mes chères études, et quel régal! On avait étudié ça de tout près avec un prof d’histoire merveilleux, son nom m’échappe, qu’il me pardonne, avec contextualisation culturelle et géographique. Merci d’en parler.

A ce moment là, Bloom, il n’y avait pas d’AF mais beaucoup de Jésuites voyageurs et lettrés.
On ne leur coupait pas 30 % de leur personnel (on dit « charges salariales », ou « masse salariale ») à eux.
Bloom,
mon soutien vous est acquis, mais je crains que les AF ne sombrent. Les lycées français à l’étranger aussi de même que les lycées/collèges internationaux en France. Certains où j’ai eu l’heur d’enseigner sont sur le point de disparaître (et je jure que c’est sans rapport avec mon passage, il y a en gros trente ans maintenant). Des amis prédisent que nous n’auront bientôt plus en France que St Germain en Laye et Sofia Antipolis d’ici une dizaine d’années.
Pas assez d’expats, trop de frais pour les sections nationales, trop d’heures de FLE en petits groupes, bref, trop chers. CQFD

Jibé dit: à

Judas n’a pas trahi; il a participé à un « scénario » de dénonciation grâce auquel Jésus a pu être traîné devant un tribunal
Sans Judas, pas de Christ. Il fallait bien qu’un des douze s’y colle, ou un autre. Mais il en fallait un.

Jibé dit: à

PS ds mon adresse à Bloom
SoPHia Antipolis (pas sofia)
scusi

Marie Sasseur dit: à

Sur cet acrostiche, rappelé plus haut:

« l’ichtus »chrétien, ce poisson très stylisé, (du grec ancien iχθύς/ ikhthús, qui signifie le poisson) dont les lettres grecques sont aussi les initiales de la profession de foi : Ιêsoûs Khristòs Theoû Uiòs Sôtếr, « Jésus-Christ Fils de Dieu, le Sauveur ». 

« Ajoutez à cela que, si l’on joint ensemble les premières lettres de ces cinq mots grecs que nous avons dit signifier Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur, on trouvera Ichthus, qui veut dire en grec poisson, nom mystique du Sauveur, parce que lui seul a pu demeurer vivant, c’est-à-dire exempt de péché, au milieu des abîmes de notre mortalité, semblables aux profondeurs de la mer. »

— Saint Augustin, La Cité de Dieu, XVIII, 23

rose dit: à

« Elles portent un blouson noir
Elles fument le cigare
Font parfois un enfant
Par hasard
Et dès que vient le soir
Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires
Où sont les femmes? »

On vous a copié.
On a gagné la liberté et perdu tout le reste.
RIP

D. dit: à

Patrick Juvet est mort. Grande tristesse. Il était spécial mais très gentil et humain.
Il va retrouver là-bas son pote Balavoine parti trop tot il y a déjà si longtemps.

Marie Sasseur dit: à

Christ  (du grec χριστός / christós) est la traduction du terme hébreu מָשִׁיחַ (mashia’h, dont dérive le nom français « Messie »), signifiant « l’oint [du Seigneur] », c’est-à-dire une personne consacrée par une onction divine. Les deux dernières lettres de Christ (st) ne sont généralement pas muettes ; elles se prononcent habituellement[1].

Ce titre est fréquemment donné à Jésus de Nazareth dans les quatre évangiles, et surtout dans les lettres de saint Paul.

Wiki

Brinqueballe dit: à

Rien ne vaut le bleu des encres Antoine, j’en ai un litre sous la main et surtout le pinceau!

Marie Sasseur dit: à

« Vous ferez peut-être un bon philosophe à condition de ne pas vouloir être trop politique. 16/20 »

Excellent, le brillant bachelier est devenu le « super-menteur » que l’on sait.

et alii dit: à

Jésus de Nazareth
areth :vous voyez bien que c’était un poisson ( mais pas du genre lotte ) auféminin:Aretha Franklin

Marie Sasseur dit: à

Le poisson de philo mag est très gros et très fin.

J’aime bien les poissons de G. Perros.

et alii dit: à

Lady Soul — aretha

Petit Rappel dit: à

Le pere de Mignon. Il me semble que l’un des grands airs « connais- tu le pays où fleurit l’ oranger «  est encore pas mal représenté sur YouTube. Une preference pour la version Leila ben Sedira n’ en exclut pas d’autres. De quoi démentir le mot de Chabrier: il y a la bonne, la mauvaise musique, et celle d’ Ambroise Thomas! A noter que les orangers remplacent les citronniers de Goethe pour des raisons poetico- prosodiques!

Marie Sasseur dit: à

Jésus de Nazareth
areth :vous voyez bien que c’était un poisson

Jesus de Nazareth, le galiléen.

 » son nom Ieschoua, extrêmement répandu à l’époque, est une contraction du nom biblique Yehôshoua, Josué, le successeur de Moïse. Il signifie  » YaHWeH sauve » ou  » Dieu est le salut »
J-C Petifils, op.cit. chapitre III,  » Jesus et le Précurseur « 

DHH dit: à

@et alii
vous dites « un poisson pas du genre lotte ». vous vouliez dire « cacher »?

DHH dit: à

Tres bonne biographie de Magellan par Stéphane Zweig

DHH dit: à

@marie sasseur
Ichtus est un acronyme (un sigle) pas un acrostiche et vous confirmez que madame de Gaulmyn n’a pas lu WIKI avant d’écrire sur le poisson christique

et alii dit: à

@DHH
L’an dernier, le Black Diamond Caviar de Brooklyn a commencé à être commercialisé. Il s’agit d’un substitut de caviar de poisson casher non menacé appelé le « bowfin » qui est pêché en Louisiane. Et en février, le Rafael est devenu le premier restaurant casher en France à gagner deux étoiles au Guide Michelin.

Marie Sasseur dit: à

Acrostiche : définition

Acrostiche prénom : comment faire ?

Acrostiche prénom avec des adjectifs

Acrostiche prénom pour un anniversaire

Exemples d’acrostiches

Acrostiche : définition

Le terme « acrostiche » serait apparu au XVIe siècle et vient du grec akrostikhos. Pour autant, son utilisation semble remonter à l’Antiquité, notamment avec Quintus Ennius (239 av. J.-C), auteur de l’époque de la République romaine, considéré comme le « père de la poésie latine ». L’acrostiche est un poème, une strophe (ou série de strophes) que l’on lit verticalement de haut en bas et où les premières lettres de chaque vers, une fois assemblées, composent un mot ou une expression.

et alii dit: à

L’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem, située à l’endroit où Jésus aurait été crucifié, présente une multitude de croix gravées sur ses murs.

Les chercheurs ne savent pas vraiment comment elles sont arrivées là, même si on a longtemps pensé que les pèlerins les avaient peut-être gravées dans la pierre, comme on pourrait graver son nom sur un arbre, pour dire « j’étais là, j’ai vu ».

Marie Sasseur dit: à

Des exercices d’application, pour faire des acrostiches, sur le site Hugo l’escargot point com

rose dit: à

Précisions : judas l’Iscariote n’a pas désigné jesus du doigt mais d’un baiser.
=> le baiser de Judas.
Sur Gethsemani

« Grâce à la pèlerine Égérie, nous savons que vers la seconde moitié du IV° siècle, on célébrait une liturgie le Jeudi Saint “ sur le lieu où le Seigneur avait prié” et qu’il y avait-là “une belle église” (Itinerarium Egeriae, XXXVI, 1 (CCL 175, 79). Les fidèles entraient dans ce temple pour prier, chanter des hymnes et écouter les récits évangéliques de l’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers. Ensuite, en procession, ils se déplaçaient sur le lieu où l’on évoquait l’arrestation. (Cf. Ibid., 2-3 (CCL 175, 79-80). »
On gouguel

puck dit: à

« Puck, avez vous lu « soif » de Nothomb ? Un regard intéressant sur la passion du Christ. »

ah bon ? moi la Passion du Christ le seul truc intéressant c’est la musique de Bach, sinon je m’en tape complet.

les romains crucifiaient des dizaines de juifs chaque jour, limite je m’intéresse plus aux autres, les anonymes, les sans voix, les invisibles, les oubliés, enfin tous ceux qui en ont chié autant et dont personne ne parle.

puck dit: à

cette focalisation sur un seul individu au détriment de tous les autres j’y vois plus un truc de l’ordre de la dissonance cognitive.

puck dit: à

« areth :vous voyez bien que c’était un poisson »

je confirme ! areth signifie poisson.

et Nazareth désigne une ville on l’on vend du poisson pas frais.

christiane dit: à

Merci, Soleil vert. Ce onzième chapitre du journal de Segalen est celui que je préfère dans «Equipée – au pays du réel».

rose dit: à

Aime plutôt les poussons szns areth.
Tel le colin pané.
Pas né, pas crucifié, c tjrs ça de gagné.

rose dit: à

Zut.
plutôt les poissons sans areth.
Tel le colin pané.
Pas né, pas crucifié, c tjrs ça de gagné.

Janssen J-J dit: à

Je dirais qu’on a affaire à une synecdoque sémique en l’occurrence, plutôt qu’à « un truc ce l’ordre de la DC ».

Petit rappel à Puck, MC et DHH : -> :
« C’est le contexte qui oriente l’interprétation de la synecdoque. La synecdoque référentielle est parfois symbolisée par le symbole ∏ (donc : Sg∏ et Sp∏), et la synecdoque sémique par le symbole ∑ (Sg∑ et Sp∑). On appelle mode Σ le mode de décomposition d’une classe en espèces, parce que la classe est la somme (Σ) de ses espèces ; on appelle mode Π le mode de décomposition en arbres disjonctifs, parce que l’objet est le produit logique (Π) qui résulte de la décomposition distributive. Au surpllus, l’antonomase peut être considérée comme un cas particulier de synecdoque particularisante sémique (Sp∑). ex : Berne a protesté énergiquement contre l’attaque d’un véhicule diplomatique. (Berne = les autorités officielles de la Suisse, localisées à Berne, la capitale Sp∏). Les mortels ( = les hommes : Sg∑). Notons enfin qu’une large tradition range dans la même catégorie la métonymie, trope complexe obtenu par la conjonction de deux synecdoques, et les tropes simples que sont les synecdoques ∏. Dans le cas de la métonymie, les deux termes sont en effet unis par un rapport de contiguïté à l’intérieur d’un même ensemble logique (cause–effet, contenant–contenu, abstrait–concret, auteur–œuvre, nourriture–membre d’une ethnie, etc.). >-
C’est pourtant clair !

@ MS_-_- pas non plus très convaincu par votre défense de l’acrostiche, en l’occurrence, c’était un sigle à n’en point douter, d’ailleurs il est dans ma liste !… comme INRI = iesus nazareus, rex iudaeorum : etchetarac, Bàv

Janssen J-J dit: à

@ Homélie Nothomb. A « la Soif » », préférer :
« L’Évangile selon Jésus-Christ » (en portugais O Evangelho Segundo Jesus Cristo), un roman de l’écrivain portugais prix Nobel de littérature José Saramago, paru en 1991.
C’est une relecture iconoclaste des évangiles racontés depuis le point de vue de Jésus Christ. Le livre suit la chronologie des évangiles, néanmoins l’enfance et l’adolescence de Jésus y sont bien plus développées. Le roman débute par la conception de Jésus à Nazareth. Quatre semaines plus tard un mendiant qui prétend être un ange annonce sa grossesse à Marie, lui laissant en cadeau un étrange feu inextinguible au fond de l’écuelle de soupe qu’elle lui a tendue. Plus tard à Bethléem, Jésus naît dans une étable et trois bergers ainsi que « l’ange » lui apportent des présents. Comme dans l’évangile selon Matthieu, Hérode est averti de la naissance du « Roi des Juifs », il ordonne donc le Massacre des Innocents. Joseph, qui a eu connaissance à l’avance du plan d’Hérode; sauve son fils mais néglige de prévenir les autres familles du village. À la suite de cet événement, il sera poursuivi par des cauchemars toute sa vie. Plus tard, alors que Jésus entre en adolescence, Joseph est crucifié par les Romains qui le prennent pour un combattant zélote. À partir de ce moment, Jésus hérite des cauchemars paternels. C’est Marie qui lui explique le massacre à l’origine de ses rêves : ne pouvant supporter cette révélation, Jésus quitte sa famille. Pendant son exil, Jésus travaille pour un berger (à la fois le Diable et l’ange du début du livre) jusqu’à ce qu’il rencontre Dieu dans le désert. Celui-ci lui fait vaguement entrevoir un destin particulier et l’oblige à sacrifier son mouton préféré, ce qui déclenche la colère du Diable. Le berger renvoie Jésus qui décide de rentrer à Nazareth. Sur le chemin du retour il rencontre une prostituée, Marie de Magdala, et en tombe immédiatement amoureux. Après être rentré à Nazareth où il se heurte à l’incrédulité des siens, Jésus retourne chez Marie de Magdala qui a renoncé à son métier, et ensemble ils partent sur les routes. Jésus trouve du travail en tant que pêcheur sur le lac de Tibériade et accomplit ses premiers miracles. Dieu et le Diable lui rendent visite, Dieu lui révèle le destin qu’il lui a choisi : créer le christianisme afin d’étendre son pouvoir sur d’autres peuples que le seul peuple juif, avec tout le bagage de souffrances et de guerres que cela impliquera. Bien que Jésus refuse au départ de suivre ce plan, il ne pourra pas s’y soustraire, Dieu est tout puissant. Voilà donc Jésus en prophète, qui exhorte les gens au repentir, et prêche la « bonne nouvelle » avec douze disciples, tout en accomplissant des miracles. Angoissé par le sort inéluctable qui l’attend, il est tenté de le devancer : il sera donc arrêté et crucifié comme Dieu l’a voulu. Le livre se termine sur la mort de Jésus en demandant pardon aux Hommes pour ce qu’a fait son Père et sur une étrange silhouette s’éloignant après avoir déposé aux pieds de la croix l’écuelle du début.
– L’ouvrage fait la part belle au thème de la culpabilité. Elle frappe Joseph et l’amène à la mort. Jésus souffre à son tour des remords liés aux massacres d’innocents lors de sa naissance. Dieu culpabilise des massacres accomplis en son nom. Somme toute, le personnage le plus sympathique est Satan. Après le sacrifice par Jésus de son agneau préféré, il lui souffle ceci : Tu n’as donc rien appris ?… le seul à témoigner de sa compassion.
(Une histoire à dormir debout, Amélie !…)

Petit Rappel dit: à

On a aussi Alain Coelho , Le Je de Nazareth, sorte de Mémoires christiques pas si betes…..

Jazzi dit: à

On peut aussi raconter les choses d’un point de vue plus historique et c’est ce que fait justement Ernest Renan.
Mais qui l’a vraiment lu ici ?

Marie Sasseur dit: à

« l’ichtus »chrétien, ce poisson très stylisé, (du grec ancien iχθύς/ ikhthús, qui signifie le poisson) dont les lettres grecques sont aussi les initiales de la profession de foi : Ιêsoûs Khristòs Theoû Uiòs Sôtếr, « Jésus-Christ Fils de Dieu, le Sauveur ».

IKTHUS est ici un acrostiche. Le mot poisson est formé à partir des initiales d’une expression, en l’occurrence, d’une profession de foi.

INRI, est l’inscription, résumant le motif de la condamnation à mort de Jesus. C’est aussi l’acrostiche d’un titulus. Qui éclaire sur le terme Nazôreen, à l’époque de Jesus.

Janssen J-J dit: à

-< non ce n'est pas un acrostiche
– Attention aux superstitieux, demain du « Vendredi saint », jeûnons et point de lessive en Bretagne, car : « Malheur à qui fait la lessive le Vendredi-Saint ! tout drap blanchi ce jour-là devient un suaire dans le courant de l’année ».
BN à tous.tes, (1.4.21_23.59)

rose dit: à

INRI est une pancarte clouée sur la croix.
La curatrice a refusé que ma mère sorte pour le we de Pâques. Sous le prétexte des conditions sanitaires.

rose dit: à

Les poissons sans areth.
Avons Aretha Franklin.
3h46.
Suis réveillée.

rose dit: à

« Sur le chemin du retour il rencontre une prostituée, Marie de Magdala, et en tombe immédiatement amoureux. Après être rentré à Nazareth où il se heurte à l’incrédulité des siens, Jésus retourne chez Marie de Magdala qui a renoncé à son métier. »

Vendredi Saint.
Quelle chance de renoncer à son métier inique.
Vomme quoi la rencontre avec Jesus n’etait pas un hasard.

rose dit: à

Comme quoi

rose dit: à

L’histoire racontée par Saramago esy vraiment pas mal, avec Marie Mad repentie.
Amélie Nothomb a travaillé du chapeau même si pas lu Soif.

Sur l’agneau, me revient cette phrase :  » Agneau de Dieu, toi qui enlève tous les péchés du monde, prends pitié de nous ».
À cela servent les rituels, à pacifier nos angoisses existentielles, et d.ieu à toutes ces absurdités donne un sens. Celui de croire en la résurrection.
Ceci même si jésus crie, et toi pas.
En la résurrection des morts.

rose dit: à

D’ailleurs, l’a pas crié, l’a pleuré des larmes de sang.
Pour la lessive, l’a tourné cette nuit.
Dedans, y a ma couette et ma housse de couette pck mon chat a pissé dessus hier soir.
Si je meurs, pensez à moi. Avec gaieté.
J’aurai aimé la vie.
Je ne me soignerai pas.
Les chemins de croix, ça me connaît, et les calvaires j’en ai quelque connaissance aussi.
L’a tourné à minuit trente, sont les heures creuses.

rose dit: à

Renoncer à son métier lorsqu’on fait un métier inique, quoi de plus beau en ces temps pascals ?

rose dit: à

« Changer de métier : l’envers du décor » Quentin Hugon / Le Monde

Cf graphe de Quentin Hugon ❤🌍✝️ sur ce thème du changement de métier. On lr monde. fr, rubrique Pixel, inventivexau possible, 4h40.2/04/2021

rose dit: à

« La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Douai a estimé que, dans cette affaire, ayant valu à M. Ferrand sa mise en examen en septembre 2019 pour prise illégale d’intérêts, la période de prescription prenait effet au plus tard en 2012. »

Où l’on constate en France, la Justice inique.

JiCé..... dit: à

Vendredi 2 avril 2021, 5h45, 13°

Je souhaite un Joyeux Vendredi Saint aux Crédules chrétiens !

JiCé..... dit: à

Avoir la foi ? … Les dieux !
Avoir les foies ? … Le COVID !

Marie Sasseur dit: à

« non ce n’est pas un acrostiche »
INRI n’est effectivement pas un acrostiche, car le mot formé par les initiales de la motivation de la condamnation a mort n’a pas de sens. Le préfet de police de l’époque n’était pas non plus un artiste.

Jean Langoncet dit: à

New York au théâtre, l’Europe à la traîne

Les New-Yorkais retrouvent vendredi le plaisir des spectacles vivants avec la réouverture des théâtres rendue possible par une campagne massive de vaccinations, au moment où l’OMS dénonce à l’inverse la lenteur de l’immunisation contre le Covid-19 en Europe où plusieurs pays ont durci leurs mesures sanitaires.
(AFP)

Soleil vert dit: à

> »Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques »

Gravé dans ma mémoire.
Cela pourrait être une définition de la science-fiction. Mais la littérature se construit généralement en opposition : des pensées anciennes et des vers nouveaux. Je me suis débarrassé bêtement d’une vieille édition des œuvres d’André Chénier. Elle contenait des fac-similés de papiers minuscules contenant ses vers et qu’il faisait passer dissimulés dans du linge entre les barreaux de la prison de St Lazare

… Elle a vécu Myrto la jeune Tarentine …

>Père, pourquoi m’as tu abandonné ? temps fort des Evangiles, plainte universelle.

DHH dit: à

@ JJJ
D’où est extrait ce texte lumineux dont vous nous faites partager la découverte? Avec quelle efficacité pédagogique il met magnifiquement a la portée du profane la compréhension de ce qu’est une synecdoque !

et alii dit: à

SI INRI N’ EST PAS UN ACROSTICHE,est-ce que les vers sont des asticots -Tycho Brahe ? voyons je prends ma longue vue

rose dit: à

Ai eu une amie prof hier à 14h.
Contente. Crevée.
Apprécie la décision de Macron de fermeture, une semaine de plus que les vacances scolaires de son établissement.
Va pouvoir se reposer.
Les profs et enseignants en général qont mis à rude contribution.

Marie Sasseur dit: à

Les initiales ne doivent elles pas former un mot avec un sens?
Et puis un acte d’accusation a lire, comme.. comme quoi ?

Patrice Charoulet dit: à

« – Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ? »
« – Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »(Alexandre Dumas)

Janssen J-J dit: à

@ Agneau de Dieu, toi qui enlèveS tous les péchés du monde, prends pitié de nous

-> Chantons en choeur la joie retrouvée : Agnus dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem ! Allez… six minutes de pure extase pour Emma ; Patience dans l’azur. Bises pascuales à v2.
https://www.youtube.com/watch?v=tdLCcQixNvg

@ DHH, ce sont les infra-paginales d’un grammairien sur wikip, je crois. On les trouve en tapant tout simplement le mot ‘synecdoque’ –
Belle journée sainte à vous aussi. A fort bientôt.

Janssen J-J dit: à

@ « Si je meurs, pensez à moi. Avec gaieté. J’aurai aimé la vie. Je ne me soignerai pas ».
Ne dites pas cela, Emm, vous me donnez envie de trop pleurer.
@ Idem : je mets la machine en branle la nuit aux heures creuses, avec du Skip.
@ Jésus-Christ aurait dû tomber amoureux de toutes les femmes perdues pour qu’elles renoncent à leurs métiers et le suivent. Hélas, il n’a trouvé que 12 crétins pour ce faire, résultat : notons que nous avons perdu 2000 ans, Amélie ! Bàv,

JiCé..... dit: à

Combien grande est ma joie de découvrir un nouveau mot dont la technicité m’enchantera certainement à l’usage. « Synecdoque » !

On ne perd pas son temps à parader en RdL….

et alii dit: à

jour saint donc:
l’origine du verbe asticoter serait un croisement entre astiquer et une forme ancienne dasticoter (aussi tasticoter ; testicoter en picard), issue de l’allemand Daß dich Gott… « Que Dieu te… », formule préparatoire à un juron. Au départ, le mot signifiait « parler allemand » puis « contester » et « jurer »

Janssen J-J dit: à

@ Toutes ces préciosités me les brisent menu.

C’est un peu leur fonction, non ?

Jazzi dit: à

Entre judaïsme et Christianisme Jésus n’a-t-il pas accompli une forme de complexe d’Oedipe ?
Freud s’est-il exprimé la-dessus ?

Janssen J-J dit: à

tasticoter ; testicoter @

… un rien tarabiscoté, carabistrouille !

IL n’y a plus acun commentaire grillons le vendredi saint à 11 a.m , tu m’étonnes. En dehors d’une petite ritournelle misogyne habituelle sur les maïeuticiennes à la mayonnaise destinées à faire bondir CT, rien du tout… Comme un vide abyssal. Il est temps de cesser ! (un lapin au chocolat dans les laitues).

Janssen J-J dit: à

« Elles m’ont brisé les précieuses », que disait jmb !

@ jazmn, non pas freud… mais Th. Mann plutôt, cf. son roman l’Elu… plus intéressant (métaforikment) que celui Chaïm Potock, au même titre, à découvrir surtout pour sa bonne sociologie des milieux hassidiques orthodoxes US dans le NY d’après guerre. Apparemment très peu connu sur cette chaîne de la rdl, pourtant réputée plutôt philosémite en son genre.
Voir lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89lu_(roman)
Bàv,

et alii dit: à

J.DRILLON, quand j’étais enfant ,on disait envoyer chez Plumeau:
En argot, depuis le début du XXe siècle, « chez Plumeau » veut dire « au diable » ou bien « nulle part ».
Il n’existe aucune explication sûre de l’origine de cette expression.
Les trois versions les plus proposées sont les suivantes :
Ce « plumeau »-là serait un dérivé de « Plumepatte » (l’expression « envoyer chez Plumepatte » existait aussi, employée par Aristide Bruant) qui aurait été un barbier célèbre.

et alii dit: à

un calvaire :et des filles pour Drillon
: Filles du Calvaire. On remonte le temps pour enfin comprendre d’où il vient…

Mais quel est donc ce fameux calvaire que les filles de cette station ont subi ? Eh bien aucun ! Il y avait tout simplement un couvent situé entre le rue de Turenne, la rue du Pont-aux-choux et le boulevard des Filles-du-Calvaire, juste à côté de l’actuel Cirque d’Hiver. Ses habitantes étaient les bénédictines de Notre-Dame du Calvaire. Ces religieuses, plus communément appelées Filles du Calvaire, appartenaient à un ordre catholique. L’origine de leur nom n’a rien à voir avec leur pénitence, mais vient du Calvaire, la colline où Jésus a été crucifié selon les évangiles.

et alii dit: à

excuses :avec l’image:
Le couvent a été construit non loin de l’actuelle station de métro en 1637. La congrégation y restera jusqu’à sa suppression pendant la Révolution Française. Une des nonnes, Rosalie Céleste de la Sorinière, est alors guillotinée tandis que la propriété des soeurs devient un bien national. Devenu un temps quartier de cavalerie, l’édifice sera finalement détruit. Son nom subsiste aujourd’hui grâce à cette station de la ligne 8 ouverte le 5 mai 1931.
https://www.pariszigzag.fr/secret/histoire-insolite-paris/le-secret-derriere-les-noms-de-stations-de-metro-filles-du-calvaire

puck dit: à

« Jésus n’a-t-il pas accompli une forme de complexe d’Oedipe ? »

Jésus a en effet une relation un peu zarbi avec sa mère. D’abord il ne l’appelle jamais « mère », mais le plus souvent « femme », et le plus souvent pour lui gueuler dessus.

par exemple dans Mathieu : « Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère. »

ou dans Jean : « Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi?3

Jazzi dit: à

PÂQUE(S) AU DIVAN

« On pourrait placer la démarche analytique sous l’adage évangélique : celui qui veut gagner sa vie la perdra, mais celui qui consent à la perdre, la gagnera. Désignant une vie qui est plus que sagesse humaine, l’évangile prolonge néanmoins une loi qui est inscrite au cœur de l’existence. Freud l’énonce dans une phrase qui a valeur de sentence de sagesse : si vis vitam, para mortem ; si tu veux vivre, prépare la mort. L’homme devient malade, selon Freud, non seulement par le refoulement de la sexualité, mais aussi par celui de la culpabilité et de la mort.
La psychanalyse manifeste que le schème initiatique n’appartient pas seulement aux cultures anciennes, mais qu’il constitue la vérité nodale de l’existence humaine. De cette manière, la psychanalyse peut elle aussi présenter une précompréhension pour l’intelligence de la croix.
Jésus a intégré la loi de la mort, confiant, dans la nuit de l’incertitude affective ou rationnelle, que Dieu le destinait à un surcroît de vie divine […]. Et s’il a pu libérer du péché, c’est que d’abord Lui-même ne lui a pas cédé et qu’Il est “mort au péché” (Rom., VI, 10). Lui, qui était “de condition divine” (Phil., II, 6), ne s’égalait pas au Père. Or, c’est là le fond masqué du péché : de s’égaler à Dieu, de se substituer à Lui, de se poser soi-même en Dieu. Dans l’ordre religieux, il reproduit le fantasme du désir, qui d’après Freud, cause la rupture psychotique : le désir d’être son propre père. Présent au cœur du narcissisme, ce désir pousse l’homme à s’arroger imaginairement la plénitude et l’immortalité divines. »
https://theo-psy.fr/vergote/textes-dantoine-vergote/la-mort-du-christ-a-la-lumiere-de-la-psychanalyse/

puck dit: à

« Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? »

jamais bien compris cet enchainement : sa mère lui dit dit « ils n’ont plus de vin » et Jésus répond « femme, qui a-t-il entre toi et moi ? » ???

pour moi soit Jésus devait être un peu bourré soit il s’agit d’un cas de dissonance cognitive.

puck dit: à

L’accrochage le plus violent on le trouve dans Luc :

« Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté! heureuses les mamelles qui t’ont allaité! Et il répondit: Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent! »

MC dit: à

Il s’agit des Calvairiennes, ordre d’une spiritualité exigeante créé par un maître:le Père Joseph. Les constitutions de l’ Ordre témoignent d’une fréquentation des mystiques espagnols. Pour Edouard, etrillage dans les règles par E de Montety dans les colonnes du Figaro d’hier. Une bonne raison de faire des économies, Clopine ou pas! . Voilà ce qu’on ne dira pas du Nostradamus de Mireille Husson, très prometteur.

Jazzi dit: à

Gracq : « J’ai l’air assez cul. »

Est-ce un acronyme ou une acrostiche ?

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