de Pierre Assouline

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La République des livres
Gabo et Mario vont en bateau

Gabo et Mario vont en bateau

Pas facile d’organiser la rencontre publique de deux « titans des lettres latinoaméricaines », comme il est d’usage de présenter les deux Nobels Gabriel Garcia Marquez (1927) et Mario Vargas Llosa (1936), en l’absence de l’un des deux. Disons que c’est une rencontre à moitié posthume qui s’est donc tenue hier à l’Escorial dans le cadre du programme estival de l’université de la Complutense de Madrid, l’un des deux étant décédé il y a trois ans. Gabo et Mario vont en bateau… On pourrait raconter un demi-siècle de littérature et de politique latino-américaine à travers leur amitié intense, houleuse, contrastée, interrompue.

Des titans, vraiment ? L’essayiste colombien Carlos Granes, qui animait la soirée a placé d’emblée la barre assez haut puisqu’il a mis la conversation entre les deux écrivains, certes interrompue par des années de brouille radicale (le coup de poing le plus célèbre d’Amérique latine), au niveau de celles de Camus et Sartre, ou Tolstoï et Dostoïevski, excusez du peu. Mais après tout, d’un certain point de vue , pourquoi pas, et ce n’est pas Gerald Martin, désormais biographe de l’un après avoir été celui de l’autre, qui s’en plaindra ; c’est juste qu’une vieille fréquentation de l’histoire littéraire nous a appris à nous méfier des analogies trop lyriques et des embaumements définitifs, surtout du vivant des écrivains. On ne peut pas dire que dans ce domaine-là, le principe de précaution ait fait des ravages. Bref !

Le colombien et le péruvien avaient fait connaissance en 1967 à Caracas lorsque que le second a reçu le prix Romulo Gallegos, considéré comme la plus haute distinction littéraire d’Amérique latine, pour son troisième roman La Maison verte. Ils avaient entretenu auparavant une intense correspondance, brûlant de se rencontrer enfin.1397771695_679769_1397773884_noticia_normal

Vargas Llosa a joué le jeu, rappelant l’homme que fut Gabo, si timide et réservé en public mais si loquace et drôle en privé, sans trop s’attarder, peut-être pour ne pas avoir à rappeler la nature du différend pas du tout littéraire qui les éloigna l’un de l’autre pendant des années. Mais il a heureusement vite dévié sur l’écrivain, l’écriture, les influences littéraires (on peut suivre ici l’intégralité de la rencontre en espagnol). Dès le début de leur amitié, outre leurs relations conflictuels avec leur père, les leurs années d’internat et leurs débuts dans le journalisme, ils se sont trouvés surtout deux points communs : une passion pour Faulkner (avant que Gabo se tourne plutôt vers Virginia Woolf et que Mario se laisse happer par vers Sartre) et la nécessité de partir vivre en Europe pour prendre la mesure de tout ce qu’il y avait de viscéralement latinoaméricain en eux. C’est là qu’a surgi la première brèche. Elle était politique : Cuba. Paradoxalement, au début, Vargas Llosa était beaucoup plus enthousiaste de la Révolution que Garcia Marquez. Puis ils ont évolué en sens inverse, le colombien de plus en plus castriste, le péruvien de plus en plus libéral conservateur. Pourquoi ?

« Je crois qu’il avait un certain sens pratique et qu’il a compris que, pour un écrivain, il valait mieux être avec Cuba que contre Cuba » a commenté MVL, réduisant ainsi l’engagement castriste de GGM à un certain opportunisme.

N’empêche que l’admiration de Vargas Llosa pour Cent ans de solitude est inentamée. C’est là un trait de caractère, assez rare dans le milieu littéraire en Europe (un Cioran fait exception avec ses Exercices d’admiration, de même qu’un André Suarès avec ses essais sur les écrivains et les musiciens), trait qu’il partage avec le mexicain Carlos Fuentes : de grands lecteurs qui paient leurs dettes et expriment régulièrement leur reconnaissance aux autres écrivains, ces derniers fussent-ils leurs contemporains sinon leurs rivaux. Il lui sait gré d’avoir avec ce roman traité le lecteur comme quelqu’un d’aussi exigeant pour l’originalité de l’histoire que pour la qualité de la langue, aussi attaché à l’imagination qu’à son substrat réel. Au fond, d’avoir parié sur l’intelligence du lecteur. Il avait même consacré sa thèse de doctorat, soutenue en 1971 dans cette université madrilène précisément, à  García Márquez: lengua y estructura de su obra narrativa (elle fut publiée sous forme d’essai et sous le titre plus vendeur de García Márquez: historia de un deicidio, le déicide en question visant les dieux et divinités, l’écriture étant un acte de rébellion contre eux, coupables d’avoir créé la réalité). Et par la suite, même s’il s’est longtemps opposé à la réédition de ce texte avant de l’admettre dans ses œuvres complètes, il n’a jamais failli dans son attachement à son œuvre puisqu’il l’a enseigné dans les universités de Porto Rico, du Royaume Uni et d’Espagne.

garcia-marquez-llosa-kM3G--620x349@abcMais l’admiration pour ce chef d’œuvre, ou par exemple pour « le réalisme strict et la précision de l’écriture » de Pas de lettre pour le colonel, ne l’a pas aveuglé pour autant. On le comprit lorsqu’il réserva ses flèches à l’Automne du patriarche, jugée « caricaturale » tant l’écrivain semble s’y imiter lui-même. Le plus important à ses yeux c’est qu’un tel écrivain, tout comme un Alejo Carpentier ou un Juan Rulfo (quel romancier latinoaméricain n’est pas débiteur de son Pedro Paramo ou des nouvelles de sa Plaine en flammes ?), ait du génie pour extraire de la beauté à partir de la laideur et du sous-développement de l’Amérique latine. De là à souhaiter que le continent demeure en l’état afin de continuer à produire une littérature de cette puissance, n’exagérons rien. Cela rappelle un vieux débat sur l’état de la fiction en Union soviétique comparée à celle qui s’est manifestée en Russie depuis la fin de la dictature communiste. « Les pays ont la littérature qu’ils méritent » a conclu sans trop s’avancer Vargas Llosa qui a conclu sur une note attristée : depuis la mort de ses amis Garcia Marquez, Fuentes, Cortazar, mais aussi Onetti, Cabrera Infante, Donoso, Sabato, il était le dernier survivant de cette génération littéraire du boom latinoaméricain qui a changé notre regard sur le monde.

On ne lira jamais le roman que les deux amis complotaient d’écrire à deux mains dans leurs jeunes années, en 1967. Le sujet ? La guerre qui opposa la Colombie au Pérou en 1932…

(« Mario et Gabo à Barcelone » photo D.R. ; De gauche à droite Garcia Marquez, Jorge Edwards, Vargas Llosa, Ricardo Munoz Suay entourant leur agent littéraire Carmen Balcells à Barcelone en 1974″, photo ABC ; « Gabo et Mario lors de la remise d’un prix en 1970 » photo D.R)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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1 469 Réponses pour Gabo et Mario vont en bateau

JAZZI dit: à

« sans trop s’avancer Vargas Llosa qui a conclu sur une note attristée : depuis la mort de ses amis Garcia Marquez, Fuentes, Cortazar, mais aussi Onetti, Cabrera Infante, Donoso, Sabato, il était le dernier survivant de cette génération littéraire du boom latinoaméricain qui a changé notre regard sur le monde. »

Curieusement, le seul que je retiens, c’est Borges, hors catégorie de la génération littéraire du boom américain ! Comme pour Beckett ou Duras avec le Nouveau Roman…

P. comme Paris dit: à

« Trois tristes tigres » de Infante.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«…pour extraire de la beauté à partir de la laideur et du sous-développement de l’Amérique latine.»

Il n’y a pas que de la laideur. Quant au sous-développement, à quoi s’attendre dans un univers où la catholicité et diverses croyances animistes gardent les masses ignares. Si la Scandinavie doit servir d’exemple en ce qui a trait au développement, reconnaissons qu’un strict protestantisme et un respect total pour la science y sont pour un gros quelque chose. Mais, tout ça reste un peu grisâtre alors que l’Amérique latine regorge de couleurs. Quoi choisir ? Angoisse…

Janssen J-J dit: à

@une passion pour Faulkner (avant que Gabo se tourne plutôt vers Virginia Woolf et que Mario se laisse happer par [vers] Sartre).

Je comprends mieux pourquoi j’ai toujours préféré Gabo à Mario, en dépit du soi-disant opportunisme du premier à l’égard de Castro (petite vacherie post mortem du deuxième au demeurant).
Donc, Mario serait le seul grand survivant de sa génération littéraire…(et Amado, Neruda, Asturais, Mistral, Puig, Paz…) bah, il aurait quand même pu rendre hommage aux petits djeunes (dont certains sont déjà partis : Bolano ou Areinas, par ex.) avant de s’effacer lui-même sous le parapluie de Borges, je pense à castellanos-moya, valdès et autre guttierez, etc, trop injustement sous évalués. Evidememnt pour Coelho et Sepulveda, il pouvait passer son camino sans encombre.
Fait chaud à l’Escorial en ce moment. Donc, merci RDL pour ce moment de pélerinage littéraire madrilène.

bob dit: à

JJJ « petite vacherie post mortem  »
ça en dit long sur l’auteur de la ‘petite’ vacherie

P. comme Paris dit: à

Bihoreau :
on croirait entendre Erckmann-Chatrian dans la balade que fait l’Ami Fritz avec le collecteur d’impôt.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

P. comme Paris à 14 h 18

Vous n’avez pas tout à fait tort. Confrontés au luthériens, les pauvres catholiques paraissent bien … pauvres.

D. dit: à

La secte luthérienne ?

D. dit: à

Ce sarment sec coupé de la vigne ?

Jean dit: à

 » Les pays ont la littérature qu’ils méritent « … A comparer celle que la France eut jadis et même naguère (voir le niveau des années 50/70) et celle dont nous devons nous contenter aujourd’hui, la dégringolade est spectaculaire !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

D. à 15 h 03

Je ne crois pas qu’il s’agisse d’une secte au sens le plus dur, mais d’une philosophie, d’une approche, voire d’une certaine idée de ce que doit être la vie. Le jansénisme n’est pas loin. Évidemment, tant de retenue amène frustrations et névroses. Dieu voudra t-il de moi ? Serai-je sauvé ? Ma pauvreté annonce t-elle ma perte ? Les cathos se consolent en se souvenant que les derniers seront les premiers et que les riches n’iront pas au Ciel. Tout cela est bien compliqué.

Widergänger dit: à

J’ai quand même beaucoup de mal à voir le rapport entre le style de Virginia Woolf et Gabo ! C’est le mariage de la carpe et du lapin…

Sergio dit: à

A moitié posthume c’est comme le chat !

D. dit: à

Il n’existe qu’une seule Église, Bihoreau. Celle fondée par Saint-Pierre sur demande du Christ. C’est la vigne. Tout ce qui s’en est coupé est sectaire (par définition). A fortiori quand on renie la Sainte Eucharistie. C’est excommunicatoire, de fait et de droit.

JC..... dit: à

En ce qui me concerne, c’est l’Uruguayen Horacio Quiroga des « Contes d’amour, de folie et de mort » ou des récits d' »Anaconda » que je retiens, et Borges que je place au dessus de la canopée…

Vos deux Nobel… euh… oubliés !

JAZZI dit: à

Bien ton dossier sur « Le marchand de Venise », Jean. N’oublie pas que le mot « ghetto » est un mot vénitien…

JAZZI dit: à

On aurait préféré un compte-rendu de la gay pride madrilène, Passou !

Janssen J-J dit: à

15.31 @le rapport entre le style de Virginia Woolf et Gabo ?… A-t-il jamais été question de rapport de style dans ce papier ? (plutôt que d’inspiration et d’influence, genre intériorité émotionnelle vs extériorité d’engagement politique)… N’importe quoi comme d’hab.
16.13 @ mais vous êtes débranché ou quoi en ce moment, jazzman ? On y a vu passou tenir la main à mario, au coeur de la parade, après la réunion.

Widergänger dit: à

Tu sais même pas ce que c’est que le style, mon pauvre JJJ ! Ferait mieux de te taire. Et comme s’il n’y avait paqs d’engagement social et politique chez Virginia Woolf. Relis plutôt Mrs Daloway, ou plutôt lis le… Quelle arrogance de nain pathétique, ce JJJ !

Janssen J-J dit: à

A-t-on déjà vu des nains pathétiques dénués du poncife de l’arrogance, rose ? Il est certain que j’ai toujours souffert de mon nanisme physique, mais cela ne m’a pas empêché de ressentir des correspondances spirituelles entre virginia et gabriel, surtout quand ce dernier était très jeune et cherchait encore à habiter son écriture. Et j’ai été très heureux d’apprendre que la RDL y avait donné crédit dans ce post. Parfois, on a comme de bonnes intuitions qui vous blindent contre les grêles atrabilaires.

Passou dit: à

Sauf que, Widerganger, à ses débuts, Gabo était très influencé par la littérature de langue anglaise, comme l’a rappelé hier Vargas. Et puis chez Woolf, il y a le fameux courant de conscience qui en a fasciné plus d’un sur le plan technique au moins… Gabo portant Virginia aux nues, c’est aussi étonnant a priori que Kundera révérant « L’ile aux pingouins » d’Anatole France, et pourtant, à l’examen…
Il est vrai que l’influence de Faulkner est plus nette, Gabo et luiayant créé leur propre monde avec son territoire.

JC..... dit: à

Wiwi,
On ne tape pas sur plus petit que soi ! … épargne Gigi Courtepattes …. par Pierral !

JC..... dit: à

Moi aussi j’habite mon écriture, comme l’autre zigue,…. mais je découche souvent.

Janssen J-J dit: à

« Trois guinées » eut été plus seyant pour exemplifier ses engagements féministes, je pense. Mais on voit bien une fois de plus l’élégance consommée du mécanisme à l’oeuvre dans le détournement du sens de ce que disent les gens. Une injure sur un argument d’autorité, et voici la guerre allumée, et surtout passée à la trappe l’idée originelle émise totalement dévoyée, et perdue de vue.
Basta, JJJ !… tu t’enfonces à discutailler ainsi avec la conscience fêlée du blogue & cela n’est point digne de tes engagements et confessions auprès de passou.

Delaporte dit: à

« La secte luthérienne ? »

Il y a la grande idée de l’oecuménisme, ravivée par Jean Paul II, le saint, notamment dans son encyclique, cette idée qui nous dit que chaque tendance du christianisme a quelque chose de bon à apporter à l’architecture d’ensemble. Personnellement, je suis même en faveur d’un oecuménisme qui toucherait aussi l’islam, le bon islam, car tous les efforts humains vers la vérité sont nécessaires, et rien ne doit être méprisé.

JC..... dit: à

« Personnellement, je suis même en faveur d’un oecuménisme qui toucherait aussi l’islam, le bon islam, car tous les efforts humains vers la vérité sont nécessaires, et rien ne doit être méprisé. » (Delaporte)

Je suis de cet avis : oecuménisons ! oecumenisons ! Ajoutons au monothéistes fous, les pédophiles bons, les tortionnaires bons, les bouchers bons, les éboueurs bons, les péripatéticiennes bonnes, les cégétistes bons, les autistes bons, les sourds bons et les muets bons.

Tous ensemble, marchons vers la falaise en gracieuse oecumenisation : en avant ! la vérité est tout en bas.

Jacques Chesnel dit: à

Tous ces écrivains sud-américains sont de formidables conteurs mais un seul possède un style immédiatement identifiable, principalement dans ses nouvelles : JULIO CORTAZAR

D. dit: à

Vous avez raison, Delaporte. Toute union vers le bien doit être respectée.
Mais la verité ne peut être niée pour faire plaisir à x ou y.
Et la vérité c’est que l’Église catholique était très malade et qu’on a utilisé ce prétexte pour tenter d’en fonder une autre, en touchant très abusivement au dogme. C’est assez grave, me semble-t-il.
J’ai bien conscience que Jésus écoute aussi la prière sincère d’un protestant. Ce n’est pas au protestant pris individuellement que j’en veux, c’est à ceux qui ont organisé la Réforme.

Widergänger dit: à

Comme si le courant de conscience, Passou, pouvait se ramener à la technique ! Virginia Woolf n’appréciait guère le courant de conscience chez Joyce et son Ulysses. Vous le savez bien !

Pessoa aussi était très influencé par la littérature anglaise…! Il a même écrit des poèmes en anglais. Mais tout cela ne veut rien dire.

Virginia Woolf est aussi étrangère à Gabo que Gabo à Virginia Woolf. Il n’y a d’ailleurs qu’à relire les pages critiques qu’Erich Auerbach dans Mimesis a consacré à l’analyse d’une page de La promenade au phare pour se rendre à l’évidence que le rapprochement de Gabo et de Virginia Woolf est complètement farfelu. Ni dans le style, ni dans la sensibilité, ni dans les structures narratives, ni dans la reprsentation du monde qui en est fournie par l’écriture.

Widergänger dit: à

Delaporte parle comme un prêtre défroqué en chaire ! Mais on est où là ? Chez les dingues, assurément.

Widergänger dit: à

Intériorité ? Alors pourquoi pas rapprocher Gabo et Proust pendant qu’on y est !

Non, c’est n’importe quoi !

Widergänger dit: à

Il serait plus intéressant de s’interroger sur ce qu’a apporté à la littérature la branche latino-américaine. Là, on parlerait vraiment technique et métier. Mais tout ce fratras de sottises, ce n’est que confusion, qui ne permet en rien de comprendre la littérature sud-américaine.

À mes yeux, c’est une littérature à laquelle on attache du pris parce qu’elle est encore ancrée/encrée dans le règne de l’Histoire comme tout le continent sud-américain qui a lutté et lutte encore contre l’impérialisme américain.

Pour ma part, elle ne m’apporte aucun éclairage sur ma vie d’Européen décadent qui est précisément sorti de l’Histoire. La littérature sud-américaine est simplement une belle œuvre d’art que je salue comme telle. Mais elle ne vit pas en moi pour éclairer ma conscience d’Européen dans le monde foutu où je suis bien obligé de vivre.

bouguereau dit: à

Comme si le courant de conscience, Passou, pouvait se ramener à la technique !

c’est plus fort que lui lassouline d’ête pris dans lcourant à dracul..ma mère de ma mère

bouguereau dit: à

la vérité est tout en bas

vdqs

bouguereau dit: à

Ajoutons au monothéistes fous, les pédophiles bons

tu veux noyer l’poisson épicétou

bouguereau dit: à

Comme pour Beckett ou Duras avec le Nouveau Roman…

pouah..t’as pas d’gout

rose dit: à

ouais bougereau à 18h16.

C’est leur judéité : tous les autres sont exclus.

bouguereau dit: à

Delaporte parle comme un prêtre défroqué en chaire ! Mais on est où là ?

et toi dracul tu trouves qu’un rabin a bouclette ça a plus de sesque apeal..ha on est pas sauvé comme dirait dédé

rose dit: à

cela donne des arbitrages partisans ; on commence à avoir l’habitude, à ceci près que jamais nous ne nous y habituons

mon com du 5 juillet à 21h57 enfin sorti de la modération.

Cela eût pu être huit jours après. Façon sournoise d’influencer le débat et de prendre parti dans la bagarre.

Importance zéro si c n’est que mes sympathies s’accentuent et mes antipathies aussi.

rose dit: à

jjj à 17h04

ne vous considère pas comme un nain pathétique ; et pense de surcroît qu’il est temps de considérer les nains différemment, c’est à dire comme les autres.

quand à l’arrogance c’est l’apanage des faibles, des vaincus. Comme les arbitres qui faussent le jeu.

rose dit: à

jean langoncet

merci pour l’échange musique cinéma d’hier au soir, ai bcp apprécié ce moment ponctuel ;

bouguereau dit: à

Tout cela est bien compliqué

byo y pleure pour une bonne poire d’angoisse bien prof..ha torquemada c’est hun peu ote chose que widgueunchtein a mon cul faut rconnaite

bouguereau dit: à

quand à l’arrogance c’est l’apanage des faibles, des vaincus

mais nananère si ça les fait gagner rose..ta morale est indécidabe..la poire d’angoisse ça c’est une ligne

bouguereau dit: à

Mais elle ne vit pas en moi pour éclairer ma conscience d’Européen dans le monde foutu où je suis bien obligé de vivre

jéruzalème peut bien cuire dans sa propre crème.. dracul y cause comme un sale bobo serbe européen

bouguereau dit: à

ai bcp apprécié ce moment ponctuel

langoncet c’est un vaudois..faut l’mette a rotir dédé

rose dit: à

Gallegos vient du rio du même nom au sud de l’Argentine, province de santa cruz juste avant d’atteindre le cap des onze milles vierge qui marque lui l’entrée du détroit de Magellan. Cap croisé le jour de la sainte Ursule. Gallegos était le nom d’un lieutenant de Magellan de la grande expédition de 1519.

https://www.google.fr/maps/@-51.6283564,-69.3417888,12z

rose dit: à

te faire gagner toi-même tout seul cela n’a strictement aucune importance ; l’important c’est de gagner à beaucoup.

bouguereau dit: à

« Les pays ont la littérature qu’ils méritent » a conclu sans trop s’avancer Vargas Llosa qui a conclu sur une note attristée : depuis la mort de ses amis Garcia Marquez, Fuentes, Cortazar, mais aussi Onetti, Cabrera Infante, Donoso, Sabato, il était le dernier survivant de cette génération littéraire du boom latinoaméricain qui a changé notre regard sur le monde

c’est toutafé lgenre a vargaz de pas trop s’havancer lassouline..modéré

bouguereau dit: à

l’important c’est de gagner à beaucoup

pas à beaucoup..ha hassez..pas trop pour spartager l’fromage et à hassez pour stenir les coudes rose

rose dit: à

Bravo à Clopinou pour cette belle réussite àl’ENS : suis franchement admirative, eu égard à la somme de travail et de connaissances qui mènent à un si beau succès.

Suis contente pour vous Clopine et pour votre mari, toutes mes félicitations à votre famille.

rose dit: à

se tenir les coudes et avoir chaud comme hier soir avec jean langoncet

le fromage on peut toujours faire de petits bouts, rien ne vaut le fait d’être à plusieurs

déteste cette notion de mérite d plus en plus galvaudée et à toutes les sauces

de plus, pense que l’Amérique latine n’est pas laide et pas non plus sous-développée : c’est un pays en bonne voie de développement

bouguereau dit: à

Suis contente pour vous Clopine et pour votre mari

l’important c’est de gagner à beaucoup..

bouguereau dit: à

déteste cette notion de mérite d plus en plus galvaudée et à toutes les sauces

tes dégouts sont déplacés

rose dit: à

ce truc de dire à tout propos, très tendance, « tu le mérites » c’est d’un niveau de c…incommensurable. Les choses on ne les mérite pas. On se bat pour les obtenir.
Clopine son mari et leur fils cela fait déjà trois.

c’est aussi c… que l’autre poncif « tu as joué, tu as perdu »

les résultats obtenus sont le fruit de beaucoup d’efforts, pas du mérite, notion obsolète.

bouguereau dit: à

»Plus tu refuses ,plus t es opposé, plus tu vis. »marguerite Duras

chez les chamanes et les « animiss » la vie c’est prendre sur soi pour une grande acceptation..faut donner havant drecevoir polo c’est ça la loi

bouguereau dit: à

j’ai approche des ENA des polytechniciens ,des agregés, des HEC et cela a toujours débouché pour moi sur la démythification de l’image d’excellence qu’ils détiennent habituellement.
Mais Normale c’est autre chose .Y entrer suppose une culture solide riche diversifiée et originale, un esprit de synthèse acéré et beaucoup de brio à l’écrit comme à l’oral.
Prof il y a bien longtemps, j’ai eu deux élèves qui sont entrées à Normale; leurs devoirs étaient pour moi un enchantement

..mes petits son minions disait la chouette

la vie dans les bois dit: à

GGM a emporté son secret Virginia dans la tombe à Carthagene des Indes et Mario veut le récupérer. Tu parles d’un scoop.

la vie dans les bois dit: à

Oui enfin, dans ces conditions on peut aussi dire que le normalien Bellegueule a fait beaucoup d’efforts. Debout, couché, debout, couché.

bouguereau dit: à

Les choses on ne les mérite pas. On se bat pour les obtenir.
Clopine son mari et leur fils cela fait déjà trois

mais jleur souhaite aucun mal rose..

bouguereau dit: à

tarzoune c’est tout dbout..ça s’acquiere

la vie dans les bois dit: à

Cela fait bien loongtemps- bientot 4 ans deja ?- qu’on ne parie plus sur L’intelligence de ducon.

JAZZI dit: à

« On y a vu passou tenir la main à mario, au coeur de la parade, après la réunion. »

Ils vont pouvoir écrire un livre à deux mains, mais qui enc.le Totor ? Il était plutôt joli garçon le Mario mais il est désormais passablement défraîchi ! Chacun son goût…

bouguereau dit: à

merci de tnir les comptes tarzoune..petit effort que je n’avais pas fait

bouguereau dit: à

mais qui enc.le Totor ? Il était plutôt joli garçon le Mario mais il est désormais passablement défraîchi ! Chacun son goût…

toi baroz pour les efforts nibe..la pente savonneuse des plaisirs toujours

JAZZI dit: à

« Gabo et lui ayant créé leur propre monde avec son territoire. »

Oui, mais celui de Gabo est bien trop baroque à mon goût, sans parler du machisme sous-jacent partout…

closer dit: à

« Personnellement, je suis même en faveur d’un oecuménisme qui toucherait aussi l’islam, le bon islam, »

Mon bon Delaporte, lis ce qu’écrit la Grande mosquée de Paris, en principe le coeur du coeur de l’islam respectable, sur les autres religions, en particulier le judaïsme, et on en reparlera de ton oecuménisme…

https://www.causeur.fr/mosquee-paris-dalil-boubakeur-religions-145197?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=8a8915670a-Recap_semaine_28_janvier_20171_28_2017&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-8a8915670a-57402721

JAZZI dit: à

Je me demandais quand vous alliez réagir, Jacques Chesnel : che viva Cortazar !

Delaporte dit: à

« Delaporte parle comme un prêtre défroqué en chaire ! »

Pourquoi ? Je parle simplement comme un homme de bonne volonté. Et de bon sens, dont manque tant Wgg avec ses gros délires.

Delaporte dit: à

« Mon bon Delaporte, lis ce qu’écrit la Grande mosquée de Paris »

Ce n’est pas pour autant en effet que l’islam ne doit pas faire des progrès dans certains de ses propos. Mais ce n’est pas une raison pour barrer la voie à tout oeucuménisme exigeant. C’est sans doute une question vitale aujourd’hui…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il manque quelque chose, avec toutes ces cigarettes,!…
…mais, Non, pas le cigare en public,!…

…pour les Tintin, au Temple du soleil, par exemple,!…çà doit être les cornets de frittes,!…mayonnaise ou sauce andalouse,!…
…un verre de Saint-émilion,…des steacks de chameaux,…salade et tomates,!…
…du soleil, les fenêtres ouvertes, le ventilateur,!…
…à la Paloma-Bianca,!…rêve toujours,!…
…la culture pétards sous le sombreros,!…
…l’Amérique du sud et ses exportations, d’Amazonie,!…etc,!…
…ses liens transatlantiques,!…
…etc,…

JC..... dit: à

« ne vous considère pas comme un nain pathétique ; et pense de surcroît qu’il est temps de considérer les nains différemment, c’est à dire comme les autres. »

Le « jeté de nains » était mon sport favori. Interdit par des inculturists !

Delaporte va se prendre son œcuménisme dans le culte…. quelle brêle !

JC..... dit: à

Quittons nous sur une William Codyterie : un bon islam, c’est un islam défunté…

Delaporte dit: à

Les vieux et repoussants cyniques égoïstes qui rejettent l’oeucuménisme et son ouverture… Ils ont le regard tourné vers l’arrière, pour le peu de temps qu’il leur reste à éructer sur cette planète et sur ce blog.

Chaloux dit: à

Borgès d’abord, Garcia-Marquez dont l’univers m’a marqué pour la vie, peut-être surtout les nouvelles. Vargas-Llosa, jamais pu m’y intéresser.

A bientôt,

christiane dit: à

J.Chesnel – 18h42
Oui. Ce jugement vous ressemble. A la… marelle de J.Cortazar y a-t-il un ciel ? Au cimetière du Montparnasse, il y a une tombe en marbre blanc avec deux noms gravés : Carol Dunlop. (Qui est-ce ?) et Julio Cortazar et une sculpture de Julio Silva, son ami, je crois. On voit une série de cercles concentriques et, sur l’un d’entre eux, une figure énigmatique. Comment la comprendre ? Est-ce une partie de l’énigme de Julio Cortazar ?
Merci de m’avoir fait goûter son œuvre.
Pour le billet ? Je préfère le « Grand entretien Mario Vargas Llosa » mené par A.Bensoussan et A.Brocas, paru en mars 2016 sur le Maglitt.
(Un écrivain, à la fois me suffit. Pourquoi ces comparaisons ?) J’aime quand J.C évoque la bibliothèque de l’Alliance française à Lima. Le lieu où il a découvert la « merveilleuse collection de La Pléiade, ces pages fines, une caresse pour les doigts »… là où il a lu Balzac, Zola, Montaigne, Baudelaire, Flaubert, Rimbaud, Stendhal, Proust… et la petite librairie française de Lima « Plaisirs de France », située sous les arcades de la place San Martin, là où Mme Ortiz, lui réservait chaque nouveau tome de La Pléiade, qu’il payait en mensualités, car il était étudiant.

la vie dans les bois dit: à

« Et puis chez Woolf, il y a le fameux courant de conscience qui en a fasciné plus d’un sur le plan technique au moins…  »

autrement dit: elle écrivait tout ce qui lui passait par la tête.
La pauvrette, finir à la baille, et tout ça pour avoir une chambre peinarde, pour elle toute seule, en HP.

christiane dit: à

JAZZI dit: 7 juillet 2017 à 13 h 29 min
Oui, Borges… un de mes trésors
Janssen J-J dit: 7 juillet 2017 à 14 h 13 min
J’aime votre mémoire
Clopine par Jazzi : la joie pour elle, c’est bien.

la vie dans les bois dit: à

@très beau portrait vraiment.

Oui, mais là, les virils comme gabo, préfèrent les dingues, à leur merci.

christiane dit: à

W.
Ces paroles angoissées de Pierre Emmanuel comme une fêlure, un exil :

« Que sait-il d’autre que ceci Quelque chose a failli en lui
Quelque chose qui s’effondra sous ses talons un pont peut-être

Mais autre chose dont il n’ose penser que c’est peut-être lui
Demeure telle une araignée en suspens au-dessus du centre

De son centre qui continue de s’effondrer et qui l’aspire…
Se digérant se restituant son perpétuel commencement…

Mourir et naître étant l’avers et le revers d’un Acte unique
Ce monde-ci est-il l’avers ou bien quelque autre nul ne sait. »
(Introït du Grand Œuvre – Cosmogonie)

la vie dans les bois dit: à

Tiens, un petit souvenir que j’associe, sur la forme qu’il garde, aux chemins de Compostelle. Qui passent au Nord de l’Espagne, je vous conseille Logrono, si vous n’êtes pas loin (entre deux étapes dans les caves de Rioja).

Donc ce souvenir, ce sont des chemins entre des stations, en Californie.
Le plus drôle, c’est qu’une halte se fait sur une aire d’autoroute, là où j’ai découvert cette histoire:

« San Francisco, Santa Barbara, Los Angeles, San Diego, Santa Clara… Peu savent aujourd’hui que les plus grandes villes de Californie furent à l’origine de modestes missions catholiques – une chapelle de brique de style baroque, quelques habitations – établies par les franciscains espagnols qui leur donnèrent les noms des saints les plus populaires. Aujourd’hui encore, les rues du centre-ville de Los Angeles continuent de se former autour de la petite église d’Olvera Street. Et trois siècles après leur arrivée sur la côte pacifique, on peut encore voir à intervalles réguliers, le long de l’autoroute 101 reliant ces mégalopoles, des cloches suspendues à des pôles : elles rappellent le tracé historique du Camino Real (le « Chemin du roi »), la route historique des 21 missions espagnoles.

Un homme présida à leur fondation, le F. Junipero Serra (1713-1784). Cet aventurier en robe de bure, envoyé par l’Espagne implantée au Mexique, sillonna pendant quinze ans à dos de mule ces régions alors inexplorées et peuplées d’Amérindiens, pour y établir le christianisme et la « civilisation ». »
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Aux-Etats-Unis-l-heritage-controverse-du-bienheureux-Junipero-Serra-2015-04-29-1307682

JAZZI dit: à

Revêtant ses habits neufs d’aventurière (de retour à l’ambassade de France en Inde couverte de sueur et de poussière), Irène Train trace en effet un beau portrait de Simone. Madame portait la culotte !

JAZZI dit: à

Irène Frain, foutu correcteur automatique !

Jean dit: à

un Juan Rulfo (quel romancier latinoaméricain n’est pas débiteur de son Pedro Paramo ou des nouvelles de sa Plaine en flammes ?)

Un grand, celui-là, trop vite disparu. « La Plaine en flammes », je suppose que c’est « Le Llano en flammes » (titre de mon exemplaire Gallimard)

D. dit: à

Rose, êtes-vous sûre que Clopine soit mariée ?

la vie dans les bois dit: à

ducon tient ses fiches à jour.

closer dit: à

« telle une araignée en suspens au-dessus du centre
De son centre qui continue de s’effondrer et qui l’aspire…
Se digérant se restituant son perpétuel commencement… »

Arrêtez Christiane…N’en rajoutez pas sur le poème ridicule de PE cité par WG…Oubliez le centre de votre centre qui s’effondre, aspire, se digère…

Comment ne pas trouver cela absolument nul?

closer dit: à

« Rose, êtes-vous sûre que Clopine soit mariée ? »

Je comprends parfaitement le souci de D.

Clopine vit-elle dans le péché ou sa relation avec Clopin est-elle sanctifiée par le sacrement du mariage?

P. comme Paris dit: à

Elle est sanctifiée par le clopinou, ce qui suffit.

closer dit: à

« Les vieux et repoussants cyniques égoïstes qui rejettent l’oeucuménisme et son ouverture… »

LVDB, vous savez bien que cette description ne peut me concerner…En attendant, à lire votre lien, la mère Pénicaud est mal barrée!

la vie dans les bois dit: à

closer, bien sûr que non !
langue de p.te comme Zemmour le délinquant, vous ressemble beaucoup plus.plus.

christiane dit: à

closer dit: 7 juillet 2017 à 21 h 59 min
Je trouve ce poème pas ridicule du tout. C’est un portrait de W.

JAZZI dit: à

Jeune ou moins jeune, Il a toujours un peu l’air bête sur les photos, Mario Vargas Llosa, genre grand dadais à la Yves Montand !

JAZZI dit: à

Le poème de Pierre Emanuel se défend très bien tout seul, Christiane, certains y sont sensibles, d’autres pas, voire sont un peu gêné : rien de plus difficile que de parler du bonheur du couple et des mystères du miracle de l’accouplement…

JAZZI dit: à

Emmanuel, pardon…

rose dit: à

lvdlv et bâties sur du sable

christiane merci pour Lima JC l’alliance française ; ne savais rien de cela

jazzi
n’avais pas lu l’auteur

en 2004 a fait ce pèlerinage à Auschwitz en famille ; un des fils a refusé d’y aller; ses parents l’ont laissé décider

la vie dans les bois dit: à

et pourtant, entre GGM et MLV, il n’y a pas photo. Enfin, c’est un avis de lectrice.

la vie dans les bois dit: à

Autrement dit, je me sépare volontiers de cette histoire de malédiction jusqu’à la dixième génération.

la vie dans les bois dit: à

MLV, ça veut dire Vargas Llosa, cette manie de le nommer par un acronyme, aussi !

JAZZI dit: à

Vous préférez gabonais, LVDLB (acronyme) ?

JAZZI dit: à

Gabo a pris de la couleur, par la faute du correcteur !

closer dit: à

« Je trouve ce poème pas ridicule du tout. C’est un portrait de W. »

Effectivement Christiane. J’aurais du remarquer que:

« Quelque chose a failli en WG
Quelque chose qui s’effondra sous les talons de WG, un pont peut-être
Mais autre chose dont WG n’ose penser que c’est peut-être lui
Demeure telle une araignée en suspens au-dessus du centre
De son centre qui continue de s’effondrer et qui l’aspire…
Se digérant se restituant son perpétuel commencement… »

Pauvre WG! Ça doit être dur, très dur!

la vie dans les bois dit: à

si le toquard qui signe  » xavier » pouvait se présenter en salle de rédaction, merci .

Widergänger dit: à

Tout va bien, vous inquiétez pas pour moi, mes pauvres chéris ! Vous faites pitié avec votre haine misérable.

Widergänger dit: à

Franchement je ne crois que ce soit le courant de conscience en soi qui influença les lecteurs de Virginia Woolf. C’est bien plutôt ce qu’elle en a fait : l’aura poétique qu’elle produit, grâce à cette technique, autour de ses personnages et de leur regard, un effet de sfumato d’une grande poésie, qu’analyse fort bien Erich Auerbach dans son article fameux.

En plus ce qu’elle met ainsi en évidence, ce sont des sensations qui appartiennent plutôt à la psychologie féminine.

Gabo c’est le mâle viril, qui n’a aucun rapport avec l’univers tout en subtilités et en méditations intérieures tragiques, la plupart du temps, de Virginia Woolf.

Passou dit: à

M’enfin Widergänger, qui vous parle de « rapprochement » entre Gabo et Virginia ? personne. On vous dit simplement que Vargas Llosa a témoigné de ce que dans leur jeunesse, Gabo ne jurait que par Virginia dont il vénérait les livres rien de plus. Si je retrouve un article de lui sur elle, je vous le mets en ligne.

Passou dit: à

INTI
JOURNAL ARTICLE
A SECOND GLANCE AT THE SPOKEN MIRROR: Gabriel García Márquez and Virginia Woolf
Suzanne Jill Levine
INTI
No. 16/17, GABRIEL GARCÍA-MÁRQUEZ: LECTURAS TEXTUALES Y CONTEXTUALES (OTOÑO 1982-PRIMAVERA 1983), pp. 53-60
Published by: INTI, Revista de literatura hispánica; Roger B. Carmosino, Founder, Director-Editor, 1974-
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/23285317
Page Count: 8

Passou dit: à

« Los 24 libros más influyentes en la vida de Gabriel García Márquez
Publicado por Carmen Guillén el 11 de Febrero de 2016 a las 12:36 »

La señora Dalloway” por Virginia Woolf
De la que anotó lo siguiente:
“Era la primera vez que escuché el nombre de Virginia Woolf, a quien Gustavo Ibarra llama Vieja Señora Woolf, como Old Man Faulkner. Mi asombro le inspiró para el delirio. Cogió el montón de libros que me había mostrado como sus favoritos y los colocó en mis manos.

Para mí eran un tesoro inconcebible que no me atrevo a poner en riesgo cuando yo no tenía ni siquiera un agujero miserable donde podía mantenerlos. Por fin se resignó a darme la versión en español del de Virginia Woolf Mrs. Dalloway, con la predicción inapelable que aprendería de memoria.

Fui a casa con el aire de alguien que había descubierto el mundo”.

Ca vous suffit, Wgg ?

JAZZI dit: à

Gabo n’avait pas peur de lire Virginia Woolf, c’est bien son droit !

Passou dit: à

Hommage à Gabo lu à la tribune de l’ONU en 2014 par l’écrivain Juan Gabriel Vasquez :

« En 1949, poco después de cumplir los 22 años, el joven Gabriel García Márquez recibió por correo un paquete de libros que le enviaba su amigo Álvaro Cepeda Samudio. Entre ellos estaba Orlando, de Virginia Woolf, en la traducción que Borges hizo para la editorial argentina Sur. Muchos años después, frente al actual propietario de ese libro, el periodista Gustavo Arango encontró la nota que aquel joven lector había dejado en la primera página. García Márquez apenas estaba escribiendo por entonces sus primeros cuentos y le faltaba todavía un lustro para publicar su primera novela, pero eso no le impidió comentar a Virginia Woolf con esta frase lapidaria: “Imita mucho a Gabriel García Márquez”.

Siempre me ha parecido que en esta línea burlona se condensa la que ha sido, en mi opinión, la gran lección de García Márquez: su relación con sus influencias. No está de más repetir lo que ya he dicho otras veces: para mí, que nací siete años después de la publicación de Cien años de soledad, que publiqué mi primer libro quince años después de que García Márquez hablara en Estocolmo sobre la soledad de América Latina, leer la obra del más grande novelista colombiano ha sido leer a un clásico, un clásico que fue esencial para mi vocación, y no, como suele creerse, una amenaza o una sombra. Cuando se me pregunta sobre la presencia de García Márquez en la nueva literatura colombiana, suelo sorprenderme de que la misma pregunta no se le haga con tanto ahínco a Salman Rushdie, a Toni Morrison o a Mo Yan, cuyos libros la delatan (orgullosamente) mucho más que los nuestros.

En el fondo, se trata de un gran malentendido: la idea de que la influencia literaria es territorial. Es decir: si yo soy colombiano y novelista, la influencia del gran novelista colombiano me resultará inevitablemente contagiosa. Más que hablar de influencias, como he dicho en otra parte, parece que habláramos de infuenza. La mejor prueba en contra de esta idea recibida (la mejor vacuna, si me permiten ustedes la expresión) es la obra misma de García Márquez, cuyo desarrollo está lleno de pequeñas pero invaluables epifanías sobre ese proceso aterrorizador que es la búsqueda de la identidad literaria. Pues lo interesante y lo iluminador, en el caso de García Márquez, es que ese proceso se basó, por completo o casi por completo, en tradiciones que no eran las de su país, ni siquiera las de su lengua.

“Todavía no se ha escrito en Colombia la novela que esté indudable y afortunadamente influida por Joyce, por Faulkner o Virginia Woolf”, escribe García Márquez en un artículo de 1950. Y luego: “Si los colombianos hemos de decidirnos acertadamente, tendríamos que caer irremediablemente en esa corriente”. El joven García Márquez ha advertido que los caminos de la novela colombiana serán híbridos o no serán. Enfrentado a las hordas de nacionalistas literarios que durante décadas habían defendido a ultranza la pureza de la retórica hispana, García Márquez se atreve a sugerir que la vida está en otra parte; enseguida entra a saco en esos novelistas, robándoles todo lo que era capaz de llevar en sus bolsillos. Ha descubierto, por ejemplo, que el mundo de William Faulkner, con sus plantaciones de algodón y su guerra civil –la de Secesión– flotando en el pasado, es extraordinariamente parecido al mundo de su infancia, con sus plantaciones de banano y una guerra civil –la de los Mil días– flotando en el pasado. Con esto en mente inventa La hojarasca. Luego descubre que la historia que cuenta Hemingway en El viejo y el mar, con esa especie de héroe trágico luchando contra los tiburones por conservar el pez que acaba de picar, se puede transformar en una historia caribeña de otro tipo de heroísmo, y que el gobierno colombiano puede tomar el lugar de los tiburones, y un gallo, el lugar del pez. Con esto en mente inventa El coronel no tiene quien le escriba. Podría seguir dando ejemplos (recordando, por decir algo, los pájaros que en Orlando se mueren de frío en pleno vuelo y aquellos otros pájaros que también mueren en pleno vuelo, pero no de frío, sino de calor, en un cuento de Los funerales de la Mamá Grande); pero lo que me interesa es notar que estos libros fueron escritos años después de que aquel joven inédito vaticinara los nuevos derroteros de la ficción colombiana. En otras palabras: García Márquez escogió sus modelos deliberada y conscientemente, y a lo largo de sus primeros libros se dio a la tarea de convertirlos en sus influencias. “Imita mucho a García Márquez”, había escrito. Y tenía razón: cuando el futuro novelista escribe su nota irónica en la primera página de un Orlando prestado, no está haciendo nada distinto de cumplir el mandato de Borges: crear a sus precursores….. »

Widergänger dit: à

Passou, si vous étiez plus précis aussi dans votre article, hein…! Ce n’est que maintenant que vous le dites qu’il ne s’agit que d’une simple admiration.

Quel écrivain n’admirerait pas d’ailleurs Virginia Woolf !

Ce n’est pas en tout cas ce que laissait entendre votre article au départ.

D. dit: à

C’est un blog en Français, ici. On y comprend rien à ce charabiah.

christiane dit: à

W. 23h02
de la haine ? Tout au long de son existence, Pierre Emmanuel a été tourmenté par le sens de la vie, du monde, par ce qui est ou n’est pas le réel, par la mort, par le bien et le mal (rappelant le livre du prophète Isaïe « Je veux faire le bien et je crée le mal ! ». Ce Grand Œuvre, il en parlait comme des fragments d’une cosmogonie, une tentative de comprendre l’univers comme une germination, un chaos (l’œuvre du commencement) en prélude à la Genèse, mais aussi une prophétie inquiétante comme vous le faites parfois. Le tsimtsum de la Kabbale, le néant. Une sorte de négativité. C’est tout cela ce poème et non de la haine.
Il écrit encore :
« Tout ce qui vit est écartelé
Entre l’horizon et l’étoile
L’existence et le sens. »

D. dit: à

Clopine vit-elle dans le péché ou sa relation avec Clopin est-elle sanctifiée par le sacrement du mariage?

Oui j’accepte cette reformulation, Closer.
On attend la réponse, maintenant.

Widergänger dit: à

Virginia Woolf précurseur de Gabo ? Vous voulez rire, Passou ! Virginia Woolf, c’est du domaine de l’intime (c’était d’ailleurs l’objet d’un des programmes de littérature comparée à l’agrégation il y a quelques années : « les romans de l’intime », dont un roman de Virginia Woolf, Mrs Daloway.

Vous n’allez tout de même pas me dire que les romans de Gabo sont des romans de l’intime ?!!!

Faut arrêter de délirer…!

L’intime, comme forme romanesque et comme œuvre, est né au XIXè siècle. C’est Sainte-Beuve qui, le premier, en a fait la théorie. Ce sont des romans en marge de l’histoire. Vous voyez, rien à voir avec Gabo !

Mrs Daloway est le roman intime des répercussion de la Grande Guerre dans la conscience des personnages du roman avec des effets merveilleux de sfumato, qui n’appartiennent pas du tout à la poétique de Garcia Marquez, enfin !

Widergänger dit: à

Je n’ai jamais écrit que la poésie de Pierre Emmanuel exprimait de la haine…!!!!

J’ai simplement parlé de la haine des quelques tristes sires de ce blog.

J’ai rarement vu des gens pratiquer de tels malentendus, fruit d’une lecture très superficielle des commentaires. Faut venir sur un blog pour lire de tels contre-sens aussi délirants.

Widergänger dit: à

En tout cas, Passou, vous n’êtes vous-même pas très clair parce que vous citez un article qui dit quand même le contraire de ce que vous prétendez qu’il dit : « En el fondo, se trata de un gran malentendido: la idea de que la influencia literaria es territorial. »

Aux yeux de l’auteur de cet article, il s’agit bien d’une influence littéraire ou je ne sais plus lire l’espagnol… et non d’un simple exercice d’admiration. Mais on peut fort bien être Gabo et admirer son conraire en Virginia Woolf ! Mais ça n’a rien à voir avec ce que vous laissiez entendre dans votre article, ni dans celui-ci…!

Or, je récuse formellement (et dans tous les sens du terme…!) que Virginia Woolf puisse jamais être pensée comme un précurseur de Gabo ! Ça n’a strictement aucun sens de parler de la sorte.

Widergänger dit: à

D’ailleurs, ce que dit Juan Gabriel Vasquez dans son discours prête à sourire quand il suppose qu’on croie l’influence littéraire purement territoriale… Qui croit ça ? Certainement pas les lecteurs européens qui depuis toujours ont appris à l’école l’importance des écrivains de l’Antiquité gréco-latine sur les écrivains européens, sans parler pour les plus érudits d’entre eux les influences réciproques en Europe entre les différentes cultures. Je ne sais pas au juste de qui il parle, de quel genre de lecteur qui n’a jamais existé qu’en Amérique latine, avec ce nationalisme étroit face à l’influence des Etats-Unis. Il faut en conclure que la territorialité des influence ne serait pas un « malentendu », comme il le prétend, mais bel et bien un trait latino-américain qui n’a jamais existé en Europe, une caractéristique même des pays qui se cherchent une identité.

La culture européenne était alors à des années-lumière d’un tel souci. Son souci c’était après guerre de mettre en forme le fait patent que le monde était devenu — et depuis Kafka finalement — illisible.

Widergänger dit: à

En même temps, je pense qu’un trait dominant de la littérature européenne — et ce depuis ses origines, à savoir depuis Chrétien de Troyes — c’est qu’elle a toujours consisté à mettre en forme — en inventant justement de nouvelles formes pour le dire — l’illisibilité du monde.

Le dernier roman de Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal est précisément l’histoire d’un héros, Perceval, qui ne connaît pas et ne comprend pas le code de la chevalerie, et ce faisant Chrétien invente, à la place de la séquence habituelle de monstration du code, de la performance romanesque, le motif de la quête avec des événements non plus qui s’accumulent les uns derrière les autres mais se déduisent les uns des autres dans une chaîne logique, la logique des événements ou ce que Roland Barthe a appelé « l’indirection romanesque », produisant une vision, une spatialisation du temps qu’on appelle depuis lors une « scène » qui repose depuis lors toujours sur un scandale.

On pourrait en dire autant par exemple des grands romans de Balzac comme Le Père Goriot qui repose sur le même principe de l’illibilité du monde tel qu’il est devenu pour Rastignac et qu’il découvre sous la forme du scandale, notamment dans la fameuse scène au début à l’hôtel de Mme de Restaud.

P. comme Paris dit: à

Le kiravi a encore frappé.
A quand les larmes et la repentance?

JC..... dit: à

Avant de parler d’œcuménisme ouvert au bon islam, lis le Livre, naif que tu es, Delaporte de la Mosquée ! Il n’y a pas de réforme possible, tant l’objectif est clair : le règne sans partage !

JC..... dit: à

Pour quelles raisons, Passou met-il le paquet sur ces deux joueurs de bandonéon …. ? Mystère !

rose dit: à

Yvain le chevalier au lion, roman courtois, récit initiatique

rose dit: à

JC à 6h04

bonjour

c’est son aréopage ; et non il ne le mérite pas. C’est un choix.

rose dit: à

comme il s’instaure maintenant un dialogue duel entre pierre assouline et widergänger : qui se ressemble s’assemble.

la vie dans les bois dit: à

GGM, un écrivain qui lit, un auteur sous influence. Il a aimé lire VW, la belle affaire.
That’s it.
Il s’agit donc de comprendre quelle a ensuite été leur intertextualité.
Et là, quand on regarde dans le détail, cette universitaire américaine Suzanne Jill Levine fait un lien entre  » cet ans de solitude » et  » Orlando », qui tient à cette seule technique de reconnaissance textuelle, sur la base du mot: fable.
C’est complètement nul. Mais vraiment le degré zéro de la littérature.

rose dit: à

A retenir l’extrême fécondité de ce pays neuf.

De quelques populations autochtones (en Patagonie les patagons, ah les grands pieds des patagons, au chili les indiens capuches, en Amazonie les peuplades tribales au fin fond des forêts anciennement inexplorées, plus tard surexploitées pour leur richesse) l’Amérique latine est passée à une immigration de l’ancienne Europe.
Cela semble surprenant ces familles juives, échappées à l’horreur des camps qui côtoient les anciens nazis réfugiés pour échapper à leur sort.

Parfois extradés de force et rapatriés en Europe pour être jugés de force aussi.

Continent passionnant. En voie de grand développement.
Mixité de la population étonnante, venue d’ Europe de l’est, Europe du sud, Irlande, serbes et peut-être croates, un melting pot qui ne cesse de s’entremêler (au hasard de copulations frénétiques -là, je charrie, mais comment faire autrement, hein thérésa de Calcutta ?).

Pays neuf, construit de la vieille Europe.
Fécondité au propre et fécondité au figuré.

rose dit: à

les indiens mapuches

cet automatique est un ignorant

mapuches que l’on soupçonne, on ne sait jamais si c’est à tort ou à raison.

Les terres sont elles brûlées autour de Conception Chile par les indiens mapuches qui luttent contre l’expropriation d leurs terres ou bien par des promoteurs immobiliers malveillant qui les acquérant à vil prix pour augmenter leurs bénéfices ?

renato dit: à

Roland Barthe ?!

la vie dans les bois dit: à

C’est toujours cette même prise de tête, à deux balles: dis-moi qui tu lis, je te dirai qui tu es.
Mais pour un écrivain, c’est encore pire: dis-moi qui tu lis, et on te dira ce qui t’arrive inconsciemment, car ce que tu écris en absolu ne vaut pas un pet de lapin, tellement tu as des dettes envers tes mentors.

rose dit: à

histoire d’un monde comme celui de ferrand et pénicaud ; monde à part qui se prend pour la lanterne du monde.

Choses faites légalement pour Ferrand ou illégalement pour Pénicaud, le résultat en passera par un vice de forme appelé aussi vice de procédure et on sera gouverné par des bandits.
Des accapareurs des grands truands.

Il est vrai que sur le continent américain, refuge et développeur des grands cartels de drogue pour et à destination de l’Amérique du nord et la grande Europe, tout se règle différemment.

Chez le voisin on aurait déjà mis une bombe pour récupérer la cave qui est sous la terrasse de la voisine. Et c’est sa maison qui saute. Le marchand de tapis juif et tunisien, ah ce goût des cumuls ! qui te touche la naissance des seins en disant vous aussi vous avez une cicatrice là, tu lui tires une balle direct entre les deux yeux, et puis quelques cerveaux qui fondent impunément lorsque leur dose de travail est en surchauffe, en moins de huit jours. Hop, cerveau fondu. Le tour est joué.

Les opposants, les qui ouvrent leur gueule, les fils des folles de mai, on t’embarque tout ça ds quelques véhicules héliportées, qui ne transportent pas des futurs ministres aux juteux bénéfices sur les shampoings, on te fait un petit tour au-dessus de l’atlantique, au dessus du pacifique, le si mal-nommé et hop un petit plongeon sans ta ceinture de sauvetage.

Y aura le mémorial, comme au musée du mémorial Santiago du Chili où seront alignées toutes les photos des jamais revenus.

Y aura les folles de mai ou de la place trucmuche qui arpenteront incessamment des déserts, des déserts, des déserts déserts pour retrouver les bouts d’os.
Carmen, j’ai retrouvé le tibia de José. Lolita j’ai l’os iliaque de Pedro. Et cela deviendra relique sur la table de chevet.

bouguereau dit: à

De quelques populations autochtones (en Patagonie les patagons, ah les grands pieds des patagons, au chili les indiens capuches, en Amazonie les peuplades tribales au fin fond des forêts anciennement inexplorées, plus tard surexploitées pour leur richesse) l’Amérique latine est passée à une immigration de l’ancienne Europe

chirac qu’aurait pitché te conseillerait d’urgence un bouquin d’histoire géo rose..t’es dans un état pire que lui

rose dit: à

c’est plutôt vrai ; dis-moi qui tu lis et je te dirai qui tu es.

Mais on pourrait rajouter, dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es.

bouguereau dit: à

C’est toujours cette même prise de tête, à deux balles

c’est dans tes moyens tarzoune

rose dit: à

Je sais les approximations qui n’ont rien de définitif. Ds qq instants je passerai du gris au blanc et ce n’est pas le cas de tout le monde.

C’est manière de dresser un large inventaire d’un continent extraordinaire.

D’autres peuvent se bouger.

bouguereau dit: à

le même principe de l’illibilité du monde

dracul est performatif..quand il lit la tora il doit se gratter l’cul

bouguereau dit: à

le monde pour rose c’est moi je..des deux mains elle se gratte le cul..c’est son droit dirait polo

rose dit: à

Hommage à Gabo lu à la tribune de l’ONU en 2014 par l’écrivain Juan Gabriel Vasquez :

c’est extrêmement passionnant et c’est exactement cela qui se joue. C’est comme l’enfant qui apprend à marcher.

Ce pays neuf et vivant se tourne vers la vielle Europe et lui lance tous les hommages appuyés des à son héritage et puis crée quelque chose d toutes pièces;

Et cette création à l’image de son territoire est neuve et puissante dans une totale innovation.
Avec une puissante terrible,c elle des sud américains, une potentialité énorme (et politiquement les mêmes magouilles que dans la vieille Europe, les femmes présidentes n’y échappent là et se verraient bien reconduites à long terme).
Alors, qualifier le continent sud américain de faible et sous-développé c’est juste avoir cent ans de retard. Cent ans de solitude sûrement. Triste constat.

renato dit: à

Pour le plaisir, Joachim Du Bellay, sonnet n° CXIII

Si notre vie est moins qu’vne iournée
En l’eternel, si l’an qui faict le tour
Chasse noz jours sans espoir de retour,
Si perissable est toute chose née,
Que songe-tu mon ame emprissonée ?
Pourquoy te plaist l’obscur de notre iour,
Si pour voler en vn plus cler seiour,
Tu as au dos l’aele bien empanée ?
La, est le bien que tout esprit desire,
La, le repos ou tout le monde aspire,
La, est l’amour, la e plaisir encore,
La, o mon ame au plus hault ciel guidée !
Tu y pouras recongnoistre l’Idée
De la beauté, qu’en ce monde i’adore.

rose dit: à

tu as qq obsessions bouguereau, qui, hélas pour toi, t’appartiennent.

et systématiquement mon correcteur écrit bourreau lorsque je tape ton pseudo.

la vie dans les bois dit: à

Mais tout ça, c’est le fruit d’une véritable contamination des lettres parisiennes, par des gourous de la sickanalyse.

« La notion d’intertextualité est apparue à la fin des années 1960 au sein du groupe Tel Quel. Julia Kristeva définit l’intertextualité comme une « interaction textuelle » qui permet de considérer « les différentes séquences (ou codes) d’une structure textuelle précise comme autant de transforms de séquences (codes) prises à d’autres textes1. » Le texte littéraire se constituerait donc comme la transformation et la combinaison de différents textes antérieurs compris comme des codes utilisés par l’auteur. Elle montre ainsi que le roman médiéval Jehan de Saintré peut se définir comme l’interaction entre le texte de la scolastique, celui de la poésie courtoise, la littérature orale de la ville et le discours du carnaval. »
wiki

rose dit: à

Ce pays neuf et vivant se tourne vers la vieille Europe et lui lance tous les hommages appuyés dûs à son héritage et puis crée quelque chose de toutes pièces ;

bouguereau dit: à

Or, je récuse formellement (et dans tous les sens du terme…!) que Virginia Woolf puisse jamais être pensée comme un précurseur de Gabo ! Ça n’a strictement aucun sens de parler de la sorte

lassouline il aime pas a se fourrer dans des guépiers mais direc dans les fosse de chalets dnecessité..plus pire que jean marron

rose dit: à

C’est comme l’enfant qui apprend à marcher.

un jour, il lache la main, il est autonome et oui il a une gratitude envers celui, celle qui lui a tenu la main jusqu’à ce qu’il ose.

rose dit: à

de cet aller retour, de cette influence, de cette inspiration de cette matrice nourricière de la vieille Europe se sont inspirés nombre d’individus, artistes, écrivains, peintres : par exemple diego riviera. De son séjour en Europe où il a acquis les « classiques » est née la formidable expression lyrique picturale qui est la sienne.

Et au fur et à mesure qu’a jailli sa propre individualité dans sa peinture, son art des fresques murales, il a collectionné, sa vie durant des objets archéologiques venant de fouilles au Mexique, de Oaxaca où est née la mère de frida kahlo aux chiappas en passant par etc. (trop d’approximations tuent l’approximation). Et a crée le musée Anahuacalli situé à Mexico city.
Amérique centrale, certes, mais continent neuf tambien. En réalité à l’immigration plus récente, une petite centaine d’années que sa moitié l’Amérique du nord, trois cents ans ?.

la vie dans les bois dit: à

@ »c’est plutôt vrai ; dis-moi qui tu lis et je te dirai qui tu es.
Mais on pourrait rajouter, dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. »

*________________________________

‘ttation ! ce rajout ne va pas de soi.

Entre le  » pourquoi lit-on » et le « pourquoi ce livre a retenu notre attention », qu’on ait à le justifier ou non, et encore en vertu de quoi ? si l’on est pas lecteur-prescripteur,
, il en va tout autrement dans ce rajout  » dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es », qui pour le coup est un acte qui engage.

Ainsi dit-on  » hier j’ai fait la teuf à la gay-pride européenne à Madrid », comme si de rien n’était ? ET DEMANDER DE DEDUIRE.
je vais te la faire la déduction:
soit le gay-prider est un journaliste,
soit il est écrivain, dont l’un des personnages macho, participe, à la teuf, car il est  » croyant, non pratiquant ».
soit il est devenu pratiquant.
Je précise que cet écrivain journaliste, n’est pas, Vargas Llosa.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/vargas-llosa-la-pleiade-mieux-que-le-prix-nobel-parce-c-est-pour-toujours/63753

Jean dit: à

Il se dit que Delon aurait fricoté avec Simone. De-lon- au Pan-thé-on ! De-lon au Pan-thé-on ! De-lon au Pan-thé-on !
Sûr que Simone au Panthéon accompagnée de son seul légitime, ça fait un peu mesquin. Tandis que si on avait ouvertes toutes grandes les portes du Temple à la fratrie élargie, maris, fils, amants, belles-soeurs, beaux-frères, cousins cousines, chiens chats et poissons rouges, ça vous aurait eu tout de suite une autre gueule. Surtout si on avait préalablement immolé tout ce monde façon Sardanapale. De quoi donner un sacré coup de djeuhne (ou de vieux) au vénérable rituel républicain. J’imagine un Maraux revenu d’outre-tombe chevrotant les noms des impétrants :  » Entre ici, Zébulon !… C’est qui, Zébulon ? — C’est le chat,Maître, … enfin… un des chats — Ah bon… Vus m’en direz tant ».

la vie dans les bois dit: à

@Sûr que Simone au Panthéon accompagnée de son seul légitime, ça fait un peu mesquin.

Ce post de JB n’est pas mesquin, il est à son image finalement. De faux provocateur, mais versant sur le tard dans le nihilisme.

Jean dit: à

Qué nihilisme ? La panthéonisation généralisée, des amants aux poissons rouges en passant par les chats, quoi de moins nihiliste ? Vive la diversité !

Janssen J-J dit: à

en somme, j’en connais un brin sur les déductions du « lecteur-prescripteur » de la rdl, j’ai pas mal bossé sur la 7e fonction du langage, et moi on va pas me la faire, pas vrai les quotards ?

Janssen J-J dit: à

moi non plus je suis pas allé acheter MVLL dans la Pléiade. Et puis quoi encore ? pourquoi pas Jeand’Orm, autant influencé par jeanpaul-albert que virdginia, pendant qu’on y est ?

JC..... dit: à

Le panthéon est une déchetterie….

JC..... dit: à

« j’ai pas mal bossé sur la 7e fonction du langage » (JJJ)

Orgueil de nain jaune… ! On attend des preuves.

Janssen J-J dit: à

@8.33, perso : pour une fois, j’aime pas du tout cette photo, elle jure un peu dans le bestiaire matinal.

JC..... dit: à

Vous ne connaissez pas votre bonheur, les citadins, l’eau de la Mer Nostre est à 18° ce matin …. Brrrrr !

JC..... dit: à

La panthéonisation, c’est le retour à l’Etre Suprême de ces cronnards de révolutionnaires républicains (!), car il fallait bien canoniser ses saints, sans l’Eglise de Roma !

Jacques Chesnel dit: à

à Christiane à propos de Cortazar : Carol Dunlop est sa deuxième épouse qui mourra quelques mois avant lui ; si vous ne connaissez pas je vous recommande le livre qu’ils ont écrit pendant un périple en camping-car (Fafner) entre Paris et Marseille en s’arrêtant sur chaque parking : LES AUTONAUTES DE LA COSMOROUTE

Janssen J-J dit: à

@10.22 je pastichais un commentaire…, gros lourdaud. Sinon, pour la performative, qu’elle arrive en 7e position (après la référentielle, l’émotive-expressive, la conative, la phatique, la métalinguistique et la poétique), c’est qu’une convention… Moi, perso, je te la sers à toutes les sauces et à n’importe quel moment… Si je te déclare poétiquement que t’es qu’un pauv’quotard, c’est performatif et en même temps poétique…, brefl, c pas une preuve. Tu le prends comme tu le sens épicétout, tu pars méditer sur les lancers de nain et la jurisprudence liée à la notion de « dignité de la personne humaine » et de « trouble à l’ordre public »… Et dans dix minutes, tu reviens remettre ta copie…, au moins t’auras fait qq chose d’utile dans ta vie de misère.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000007877723

JC..... dit: à

J’aime la qualité fabuleuse des conseils avisés (avinés ?) de Chesnel, alors que je n’en suis aucun …. Comme c’est bizarre !

Jean dit: à

J’avoue n’avoir jamais pris très au sérieux le rituel panthéonistique. Je me revois jadis, compissant discrètement le tombeau de Jean-Jacques. Imprescriptible outrage ? J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie.
Le Panthéon … Résurrection du paganisme antique dans ce qui fut autrefois une église. En somme l’inverse du processus qui affecta plus d’un temple païen. En tout cas, témoignage de l’ancestral et quelque peu répugnant besoin des humains de sacraliser leurs propres restes. Je finirais par comprendre les destructions de mausolées par Daech. Quant à moi, j’aurais plutôt le goût d’ouvrir toutes grandes les portes du Panthéon au valeureux taureau qui aurait étripé un quelconque torero.

JC..... dit: à

JJJ est un nain bouffi d’orgueil qui finira agonisant comme tout le monde dans les plus grandes douleurs … Il me suffit de patienter en attendant le travail de la Camarde, que je féliciterai alors tendrement !

Janssen J-J dit: à

quel mauvais perdant çui-là, qu’il ait besoin d’en appeler à la camarade Camarde pour avoir le dernier mot (elle i’aura jamais pardonné d’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez, etc.), qu’il est grand, not’grand JC….. national, un vrai géant vert !

Janssen J-J dit: à

soit le gay-prider est un journaliste ; soit il est écrivain, dont l’un des personnages macho participe à la teuf, car il est croyant non pratiquant ; soit il est devenu pratiquant.

A mon avis, rin de toussa : faudrait prévoir d’aut’zhypopo, ou laisser le spectre des réponses ouvert au directeur de la rdl soi-même, si on admet chez l’enquêteur déontologique le bon usage de la méthode non inductive (ou non insinuante).

JC..... dit: à

TAGRADEG !
…. ta gueule raclure de Gigi !

JAZZI dit: à

A propos de Mare nostrum, JC, crois-tu qu’il existe une identité méditerranéenne ? Comment la définirais-tu et t’en réclames-tu avant toute autre ?

Janssen J-J dit: à

(sur le blog de sergio) T’as de la veine d’être un nain, mon pauvre Gigi…. et de tomber sur un haltérophile humaniste dans mon genre …uhuhu ! Écrit par : JC….. 5h57
Oufl, on a eu peur pour ses 3 gosses, des orfelins d’sa poésie haltérosifilique !

Lucienne dit: à

entendu à l’HP de Porquerolles, cette conversation entre deux pensionnaires :
– je suis allé en avion à Nou York écouter des jazzmen, ça m’a coûté des fortunes
– moi je suis allé au Festival hier, le taxi m’a pris 5 euros

christiane dit: à

@Jacques Chesnel dit: 8 juillet 2017 à 10 h 33 min
Merci, Jacques.

Widergänger dit: à

Si l’influence de Virginia Woolf sur Gabo se limite à Orlando, c’est évidemment très excessif de parler d’une influence de Virginia sur Gabo, parce que Orlando n’est pas du tout caractéristique du style de Virginia ni de la beauté ni de la grandeur ni de l’originalité des romans de Virginia. Orlando n’a tout simplement qu’un rapport extrêmement lointain avec ce qui fait qu’on aime ou qu’on n’aime pas Virginia, c’est-à-dire la très belle et très grande poésie tragique de ses romans, dont la satire de la bonne société britannique ne saurait cacher le charme infini du regard poétique que ses personnages portent sur le monde et qu’elle fait vivre grâce à sa technique très personnelle du monologue intérieur qui font de ses romans des romans de l’âme, des romans de la vie intérieure que ne sont pas les romans de Gabo.

L’originalité de Virginia tient précisémnt au fait qu’elle a réussi à se dégager de la veine satirique qui est la grande invention de la modernité avec Rabelais et bien en-deçà de Rabelais la grande invention de Chrétien de Troyes avec ce qu’on appelle en ancien français le « gab », la plaisanterie, l’humour qui tient une place si centrale dans les romans de Chrétiens de Troyes, sans parler du personnage de Keu qui, par ses sarcasmes souvent piquants anime les dialogues et même sert de moteur à l’action. Et la parodie du roman chevaleresque, bien avant Cervantès, est la grande invention du Conte du Graal, de Chrétien, que Rabelais développera pour en faire le contenu essentiel de sa poétique comme l’a montré Bakhtine. Au reste, c’était déjà la source principale du rire au Moyen-Âge dans le Roman de Renart.

Que Gabo ignore tout ce fond de la littérature européenne montre tout le provincialisme de la littérature sud-américaine, au moins dans ses sources d’inspiration.

JC..... dit: à

JiBé,
L’identité Mare Nostrum ?

Identité commerciale d’abord. Lieu d’échange forts, par cabotage, entre identités ethnologiques irréductiblement diverses.

Climat, géographie, culture, religion irréductiblement divers. Mais propices à de fervents échanges de toutes sortes, normés.

Rien d’autre.

Widergänger dit: à

Jean est un ayatolah de l’athéisme, un fanatique de la Nature. Y a pas plus dangereux sur la terre.

Depuis que homo sapiens sapiens est né sur la terre, grâce au hasard et à la nécessité divine qui nous habitent, les hommes ont éprouvé la nécessité d’élire au rang de héros quelques-uns de nos semblables pour servir de modèles à l’humanité toute entière. La littérature en a pris le relais avec Yvain, Don Quichotte et tant d’autres. L’homme est un « animal politique » (zoon politikon, comme dit Aristote), ce serait le diminuer et le mettre en danger que de le ramener à la seule Nature. L’homme dépasse infiniment l’homme !

Widergänger dit: à

Mais c’est déjà beaucoup, JC ! Tu ne te rends pas compte, enfin ! C’est ça la mondialisation. Ça a commencé là, par le cabotage et le cabotinage de tous les JC de la terre…

JAZZI dit: à

« Identité commerciale d’abord. »

Comme pour l’Europe, JC ?
N’est-ce pas avant tout le « bassin » d’où est né l’Occident : le lieu où a été inventé la philosophie, la mythologie, le monothéisme et jusqu’au roman moderne, de langue castillane, avec Cervantes ?

JAZZI dit: à

Jean suit les pas de Lucrèce, WGG !

Jean dit: à

Widergänger dit: 8 juillet 2017 à 12 h 04 min
Jean est un ayatolah de l’athéisme, un fanatique de la Nature. Y a pas plus dangereux sur la terre.

C’est un des plus beaux compliments qu’on m’ait jamais faits. Merci ! merci !
Je ne fais que tirer les enseignements logiques de quelques uns de nos plus éminents ayatollahs : Jean-Marie Schaeffer (« La fin de l’exception humaine »), Philippe Descola (« Par-delà nature et culture), l’excellent auteur de « La Vie secrète des arbres », et quelques autres.
Comme dirait Zazie :  » Dieu, il m’intéresse pas du tout, cet ……. invérifiable « . Par contre, la nature, elle, elle me passionne. Domaine de la connaissance vérifiée : c’est à elle que je dois de poster encore ici (et ailleurs).

Widergänger dit: à

C’est lui faire trop d’honneur, Jazzi !

Au reste, on ne saurait réduire la seconde sophistique chez Lucrèce à un quelconque naturalisme. Si l’on y regardait de plus près, on pourrait se rendre compte que la distance entre le hasard lucrétien et Dieu comme hasard transcendant en hébreu dans le Judaïsme n’est pas si grande.

JAZZI dit: à

« Climat, géographie, culture, religion irréductiblement divers. »

DHH te dirait qu’il y a pourtant un lien très fort entre les diverses cultures méditerranéennes, spatiales et temporelles, sa cuisine à l’huile d’olive et ses recettes culinaires plus ou moins semblables et diverses…

Jean dit: à

JAZZI dit: 8 juillet 2017 à 12 h 15 min
Jean suit les pas de Lucrèce, WGG !

Oui. Quand je le relis (à voix haute, car c’est ainsi qu’il faut pratiquer les grands textes) , l’émotion et la gratitude me submergent.

Widergänger dit: à

Tu parles ! Elle a bon dos ta logique, mon jeanjean ! Et tu pourras attendre longtemps sur la vie des arbres avant qu’elle te produise un ordinateur quantique.

Ce naturalisme naïf et bcbg bobo est toujours sur la pente glissante d’un renouveau du nazisme. Je ne crains comme la peste brune.

JAZZI dit: à

« Quand je le relis (à voix haute) »

En latin, Jean ! En toge et sandalettes, face à la mère ?

JAZZI dit: à

La mer, lapsus !

Jean dit: à

L’homme est un « animal politique » (zoon politikon, comme dit Aristote), ce serait le diminuer et le mettre en danger que de le ramener à la seule Nature. (Widergänger)

Pof pof. L’observation des comportements du moindre clan de babouins ( et je ne parle pas des abeilles ni des fourmis) démontre amplement que l’homme n’est pas seul à jouir du privilège d’être un  » zôon politikon « .

JAZZI dit: à

« Ce naturalisme naïf et bcbg bobo est toujours sur la pente glissante d’un renouveau du nazisme. »

Du temps où j’étais au lycée, les profs de philo marxistes n’en avaient que pour Lucrèce, WGG. Dirais-tu que communisme et fascisme c’est le même combat ?

Widergänger dit: à

L’homme est divers mais les hommes sont tous à la recherche de l’Un. Comme dit si joliment René Char dans son poème emblématique de sa poétique, « Le rempart de brindilles » : « Les poèmes sont des bouts d’existence incorruptibles que nous lançons à la gueule répugnante de la mort, mais assez haut pour que, ricochant sur elle, ils tombent dans le
monde nominateur de l’unité. »

Et c’est un athée qui parle par sa bouche !

Passou dit: à

Wgg :  » Virginia Woolf précurseur de Gabo ? Vous voulez rire, Passou ! etc etc

Vous êtes un drôle de type, Wgg, car à part vous-même, qui a jamais employé le mot de « précurseur » en l’espèce ?

Widergänger dit: à

Tu sais bien que non ! Ne soyons pas réducteur à notre tour.

Le matérialisme réel a une dimension forcément mystique très éloigné du dogmatisme marxiste qui le fige dans une doctrine mortifère. Le véritable matérialisme est forcément allègre, parce que le hasard invente l’existence à tout instant.

Jean dit: à

JAZZI dit: 8 juillet 2017 à 12 h 24 min
« Quand je le relis (à voix haute) »

En latin, Jean !

Parfaitement. Bien que, malgré de savantes tentatives de reconstitution, les charmes de la prosodie latine nous échappent toujours quelque peu.

Widergänger dit: à

Mais, Passou, si j’ai employé ce mot de « précurseur », ce n’est pas un hasard (et j’aurais dû le mettre entre guillemets), c’est le mot qu’emploie Juan Gabriel Vasquez à la fin de son article : »crear a sus precursores…..  » !

JAZZI dit: à

« la gueule répugnante de la mort »

A la fin est le verbe !

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