de Pierre Assouline

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La République des livres
Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

On avait fini par l’oublier. D’aucuns l’avaient même déjà enterrée comme il est d’usage lorsque s’évaporent les reines d’un jour. De quoi lui prêter un futur d’influenceuse ordinaire. Jacques Prévert avait autrefois résumé tout cela d’un trait en prévenant que le danger d’être dans le vent, c’est de connaitre un jour un destin de feuille morte. En fait, Greta Thurnberg, la terreur de l’inconscience climatique, s’était retirée pour écrire. Du moins il faut le croire puisqu’elle nous menace d’un livre pour la rentrée.

The Climate Book est annoncé le 27 octobre prochain chez l’éditeur anglais Allen Lane (Penguin) et dans le courant de l’année 2023 aux Etats-Unis. Des livres, on ignore si elle en a vraiment écrits mais on sait qu’elle en a déjà signés au moins trois, des recueils de textes ou de discours. Celui-ci rassemblera sous son patronage rien moins qu’une centaine de contributions. 464 pages, tout de même. Et en couverture, entre le titre et son seul nom, un étrange « created by », usage plutôt baroque dans l’édition s’il est courant dans l’industrie de la mode. The Climate Book se veut un guide global de l’interconnection des crises écologique, économique, morale liées au climat. Avec en prime une dénonciation du greenwashing, cette communication verte que des entreprises brandissent afin de se donner une respectabilité dans la transition énergétique tout en portant préjudice à l’environnement.

Sur cette liste se bousculent d’éminents contributeurs à la renommée internationale bien établie parmi lesquelles des écrivains (Margaret Atwood, Amitav Gosh), des essayistes (Naomi Klein), des économistes (Thomas Piketty) et bien entendu un grand nombre de climatologues (Alexander Popp…), d’ingénieurs, de philosophes etc. Mais vous n’y trouverez pas le nom d’un pionnier en la matière tel que James Hansen, universitaire, chercheur, scientifique et activiste américain qui alertait déjà le Congrès sur le réchauffement climatique lors d’une audition historique en 1988 et qui n’a jamais cessé de le faire depuis à coups d’interventions et de rapports. Il est loué et lauré de partout mais le grand public ignore son nom car lui n’assure pas le spectacle.

L’historienne de l’art Laurence Bertrand Dorléac, qui lui consacre un abécédaire plein d’empathie (Un ours dans la tête. Greta Thurnberg, Folio) voit juste en la figurant en pythie grecque, qui aurait pu tenir le rôle-titre dans le Jeanne d’Arc de Robert Bresson et qui déploie son activisme dans un univers des formes : apparitions, gestes, langage, voix, visage, vêtements, coiffures… Mais quand on lit sous la plume de ses thuriféraires qu’elle est la réincarnation de Rosa Parks, l’héroïne afro-américaine, laquelle entra dans la légende de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en 1955 en refusant de céder sa place à un blanc dans le bus, au motif que Greta est, elle aussi, « une introvertie » ; ou qu’elle serait une lointaine cousine du prix Nobel de chimie de 1903 Svante Arrhenius qui dénonçait déjà l’effet de serre (bon sang ne saurait mentir), pour le coup on aimerait leur opposer à leur tour un cinglant « Comment osez-vous ! ». En attendant, on frémit lorsqu’on lit sous la plume de Chloe Currens, une responsable éditoriale du groupe Penguin qui a lu le manuscrit du Climate Book que Greta Thurnberg y partage « tout ce qu’elle a appris de ses propres expériences de la vie » (pour mémoire, elle est née en 2003…) et qu’elle s’y confirme comme « la plus galvanisante des nouveaux écrivains » (sans commentaire). Certainement l’une des rares à avoir déposé son nom au registre des marques afin de le protéger.

Ce qui consterne, c’est que des esprits aussi brillants, qui ont de longue date fait la preuve de leur compétence chacun dans leur domaine, se sentent tenus pour s’exprimer de passer par une militante écologiste radicale aux thèses pour le moins controversées, qui a commencé adolescente et dont l’extravagante notoriété mondiale à 19 ans, expertise qui ne s’autorise que d’elle-même, ne repose que sur le tamtam médiatique, autant dire un roc friable et totalement artificiel. Mais ce qui rassure, c’est que tous ces gens aient convenu de le faire par le biais d’un livre. Au moins cela fera rentrer du monde en librairie. Et qui sait, selon le principe de sérendipité dont les algorithmes des plateformes n’ont pas encore eu la peau, en cherchant ce livre en découvriront-ils d’autres dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.

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1 051 Réponses pour Greta de pythie grecque en Jeanne d’Arc

Paul Edel dit: à

Closer, merci de vos interventions. Je note qu’on retrouve un personnage nommé Cascade dans « Guignol’s band, (et aussi une Angele, mais ils ont changé de statut..)ce Cascade qui fuit passé par les armes dans « Guerre ». Dans » Guignol’s Band » Cascade est présenté comme un souteneur flamboyant à Londres.
Le ton entre « Guerre » et « Guignol’s band » à bien changé plus sobre, tranchant, plus direct, plus concis et rapide dans « Guerre », sans le système de ponctuation trois points qu’on retrouve partout dans « Guignol’s band » , dont la sortie était prévue dès 1936.
Finalement « Guignol’s Band » sortit chez Denoël en 1944 dans une version courte. On est frappé par les obsessions communes aux deux livres : d’abord cette obsession du paranoïaque Ferdinand d’être arrêté par la police militaire pour désertion aussi bien à Londres qu’à Hazebrouck. Ensuite, le mélange et la fusion si originale entre le féerique et le macabre, la poesie ineffable et azuréenne et la trouille noire, la multiplication des bouffées d’angoisse alternant avec la jubilation, voire la rigolade rabelaisienne, comme si la danse du style, la musique exaltée de la prose, sa joie boute-en, train percutait les peurs pour aboutir à ce curieux travelling émotif en forme de montagnes russes auquel Céline tient tellement. . Ces hantises et poilades, ces cauchemars de Ferdinand sont multipliés à Londres sous l’effet de drogues et de l’alcool pour aboutir à des explosions lyriques et des sidérations plus ou moins bien inspirées et vraisemblables. Ajoutez enfin le goût des personnages agités comme des pantins sous impulsions électriques , multiplication des rocambolesques scènes où tout tangue avec un accéléré des silhouettes digne des premiers films muets.. Ferdinand lève sur son passage des frénétiques, des allumés de première, et étale une collection zoologique de vrais cinglés .C’est Boro, un chimiste tripotant les explosifs, un autre français tombé dans les rites hindous, un général lancé dans la construction de masques à gaz, mais le pompon est cette Virginie, 13 ans, amoureuse de Ferdinand, à la fois espiègle, cruelle ,mignonne, lécheuse, et « méchante » enceinte de lui, déclare-t-elle. Ce qui le met dans une angoisse totale.
La grande différence, à mon sens entre les deux œuvres ça reste le style, c’est bien sûr, dans « Guignol’s band » une utilisation systématique de sa ponctuation exacerbée : les célèbres trois points avec points d’exclamation.. Ce n’est pas le meilleur de Céline. Il y a, je trouve, du racolage de bonimenteur de foire là-dedans, une manière de rattraper par la veste le lecteur distrait. Pour faire « danser la vie » ? Alors son vocabulaire argotique somptueux avec des nuances à la Madame de Sévigné suffisait largement.
Enfin Closer, je maintiens que les exécutions de soldats francais sont bien présentées par le Céline de « Guerre » non comme une exception mais un système. Je cite cette page 82 de « Guerre » : « C’est derrière le grand séminaire dans un enclos qu’on fusillait au petit jour. Une salve, la deuxième un quart d’heure plus tard. A peu près deux fois par semaine. De la salle Saint-Gonzef j’avais repéré peu à peu la cadence. C’était presque toujours le mercredi et le vendredi. »
Donc 2 fois par semaine… ça me semble être clair. Est-ce qu’il ment ? Les historiens ont sans doute du répondre mais je n’ai pas les textes sous les yeux. . Ce qui est evident c’est que Céline fut si marqué par ces exécutions si expéditives « pour l’exemple »(du côté anglais aussi..) qu’il y revient dans « Guignol’s band » à propos d’un certain Raoul Farcy.

Marie Sasseur dit: à

Tiens tiens, on dirait que finalement, c’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent…

et alii dit: à

interdit de porter des vestes en cuir,un jean, en corée du NORD
est ce ainsi que commence le fascisme?
https://news.ohmymag.com/insolite/coree-du-nord-voila-pourquoi-kim-jong-un-interdit-les-vestes-en-cuir_art146515.html?
https://news.ohmymag.com/insolite/coree-du-nord-voila-pourquoi-kim-jong-un-interdit-les-vestes-en-cuir_art146515.html?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_omm_article_desktop_desktop_coreevestes&dicbo=v1-bd5ef798b75563208e64306a1a90441e-00d72859f0fd5fb5b2e24e0be898eb7bcc-mq3tmnlbgzrdqljwgzrgmljuhezgmllchbsgiljrgbrwmyldgi3wgobqg4

Marie Sasseur dit: à

« Ils étaient cinq.
Cinq soldats français condamnés à mort par le conseil de guerre pour s’être automutilés. Cinq soldats qu’on a jetés dans la neige de Picardie, un soir de janvier 1917, devant la tranchée ennemie, pour qu’on les tue. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté désespérément de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il s’appelait Manech. »

Alors ça, c’est très très sympa, cette idée de feuilleton audio :

https://www.franceculture.fr/oeuvre/un-long-dimanche-de-fiancailles

Damien dit: à

« Guerre » de LF Celine est avant tout le texte d’un trouillard et d’un veule, sans arrêt sur ses gardes, une fois débarrassé de ces fausses vantardises: une virilité qui ne s’exerce qu’a l’encontre de prostituées ou de ce qui en tient lieu. Sasseur

« Guerre » décrit en effet une époque épouvantable, qui a avili les êtres humains. Céline ne fait que décrire la propre réalité à tarvers lui-même, comme exemple universel. La Grande Guerre a été un truc atroce, que les poilus n’ont pas choisi de faire. S’ils n’allaient pas au casse-pipe dans les tranchées boueuses, on les fusillait. Le message de « Guerre » est donc extraordinaire : la vérité nous est livrée, à nouveau, violemment. Elle est horrible. Aujourd’hui, les historiens ont rejoint Céline pour déplorer les horreurs de cette guerre. Et plus personne dans le public ne dira que c’était du bon temps. Tout le monde s’identifie plutôt aux déserteurs, et aux pacifiques. Pas à ces ordures de généraux. Peace and love ! — Je dis cela sans être antimilitarisme. En 39-40 (conflit du reste né de 14-18), il fallait se battre contre le nazisme. Là oui.

Jazzi dit: à

On avait entendu parlé de l’exécution des déserteurs avec « les Sentiers de la gloire », mais jamais des auto mutilés !
Il aura fallu plus d’un siècle et le manuscrit de Céline pour que le sujet soit abordé…
Où étaient passés les historiens ?
On ne doute pas que Marie Sasseur aurait fait une excellente infirmière branleuse dans les hôpitaux militaires en première ligne…

Marie Sasseur dit: à

Merci Damien.
Tout l’enjeu est de ne pas se laisser enfumer par ceux qui vous troquent du déserteur pour du pacifiste.

Dans « guerre » de LF Celine, l’essentiel du récit se passe dans une bourgade fictive du nord; là sont concentrés à la fois des hôpitaux de campagne où arrive son lot de blessés et dans le nombre, des blessés « volontaires » avec -pour leur plus grande peur- : le staff militaire service de santé mais aussi tribunaux, et conseils de guerre.

Ce qui apparaît d’emblée comme un état d’esprit, -une fois qu’ils ont été recouvrés, les esprits – c’est la simulation.

L’application mise d’une part à simuler un delire, « ai-je deconné assez » , pour bénéficier de repos supplémentaire,
et la dissimulation, d’autre part, qui consiste à sortir en loucedé de l’hosto de campagne, sans se faire pécho par miss Ratched, ou de se barrer en perm, au bordel, sans permission médicale…

Bref, vous l’aurez compris, c’est « bienvenu chez les chtis , on a retrouvé la 7eme compagnie en fuite  » film comique , seulement pour ceux qui lisent San Antonio en vo.

Marie Sasseur dit: à

Et tout ça, épouvantablement mal écrit !

et alii dit: à

les histoiresd’ato mutilation, j’en connaissais chez les russes et en Pologne

et alii dit: à

d’auto mutilation

Marie Sasseur dit: à

On va préciser à tous ceux qui ne le savaient pas, et comme on l’a pu voir dans ce merveilleux film , « un long dimanche de fiançailles », avec le très regretté et très talentueux Gaspard Ulliel, que R.Poincaré avait accordé la grâce présidentielle aux soldats mutilés volontaires, en décembre 1916.

et alii dit: à

‘ambassade d’Israël en Inde renforce la sécurité par crainte d’une attaque iranienne, selon un rapport
Une source israélienne a déclaré à Iran International, une chaîne d’opposition iranienne basée au Royaume-Uni, que la police indienne avait mené des exercices autour de l’ambassade de New Delhi.

rose dit: à

On ne doute pas que Marie Sasseur aurait fait une excellente infirmière branleuse dans les hôpitaux militaires en première ligne…

Aujourd’hui c sainte marie sasseur.
Moij. chaque fois qu’une infirmière m’a raconté qu’un croulant réclamait une branlette, elle était dégoûtée.

Comme quoi les choses vues d’un point de vue et de l’autre entraînent un énorme changement de paradigme.

rose dit: à

-une fois qu’ils ont été recouvrés, les esprits – c’est la

Ça peut prendre du temps.

À genoux, charogne !
Y aura une troisième étape.

Marie Sasseur dit: à

La tafiole ne doute de rien, et son amie la rosse , qui a déjà épuisé moult psychiatres, cherche sa Lespinasse. ( privatre joke)

Marie Sasseur dit: à

Private joke, pour ceux qui ont lu ce navet,  » guerre » de LF Céline.

rose dit: à

Et plus personne dans le public ne dira que c’était du bon temps.

Je dois vivre dans un lieu privilégié.

Personne dans mon entourage n’a jamais dit que c’était le bon temps.

Dans l’après-guerre ça oui. Mais pendant la guerre, ah ça non.

rose dit: à

Moi j’me marre, oui. La sasseurienne.

Bolibongo dit: à

Moij. chaque fois qu’une infirmière m’a raconté qu’un croulant réclamait une branlette, elle était dégoûtée.

Sucer, rose, ce n’est pas branler, comme dirait un ami de jazzi!
Laissons la part à Digme…

x dit: à

Un grand merci à VANINA, si elle vient encore sur le blogue ; grâce à elle, j’ai pu découvrir I cattivi pensieri de Sandro De Feo et passer des moments assez extraordinaires en compagnie de « Ange », Ottavia et du contino.
(Je ne fais que passer, aussi je serais reconnaissante à renato ou Pat V (etc.) de bien vouloir éventuellement relayer auprès d’elle l’expression de ma gratitude.)

Je vois qu’on parle des fusillés.
À ce propos je voulais simplement rappeler qu’il en est question dans Le Sang noir de L. Guilloux — de manière oblique, mais avec quelle puissance — à travers le destin de Pierre Marchandeau, « insurgé » et fils du proviseur.
Les réflexions de celui-ci contrastent singulièrement avec les discours officiels et l’ambiance belliciste, jusqu’au-boutiste, entretenue dans le lycée et la ville.
« On lui avait fait croire [à M. Marchandeau père] que tout allait “à merveille” et que ces milliers de jeunes gens jetés au fumier acceptaient joyeusement leur mort. Il s’était laissé duper sans penser une seconde que la machine meurtrière pouvait aussi se retourner contre lui et contre son fils. Il avait laissé faire, il avait consenti. Il était complice, hélas! »
« Un doute amer l’empoignait: celui d’avoir été prodigieusement trompé, de s’être laissé entraîner dans un guet-apens comme un naïf tombé aux mains d’escrocs habiles, d’avoir accepté de jouer, les yeux bandés, tout ce à quoi il tenait au monde. Sur une carte qu’on lui retournait, plus mauvaise que les autres, il découvrait que le jeu tout entier était truqué. »

Amanda Lire dit: à

Bolibongo, vous êtes dans l’extrême sexe et c’est sans doute pour cela que Mimi Pinson ne nous a pas gratifiée d’ une œuvre de Paul Klee. 😉

rose dit: à

« KLYTAIMNESTRA — Esclaves, pourquoi tardez-vous ? Ne vous ai-je point ordonné de couvrir son chemin de tapis ? Promptement ! Que son chemin soit couvert de pourpre, tandis qu’il ira vers la demeure qui n’espérait plus le revoir, afin qu’il y soit conduit avec honneur, comme il convient.
AGAMEMNÔN — […] Qu’on ne se prosterne point devant moi en poussant de hautes clameurs, et qu’on n’éveille point l’envie en étendant des tapis sur mon chemin. Il n’est permis d’honorer ainsi que les dieux. Je ne saurais sans crainte, moi qui ne suis qu’un homme, marcher sur la pourpre. Je veux être honoré comme un homme, non comme un dieu. Le cri public montera sans avoir besoin de ces tapis et de cette pourpre. »

— traduction Leconte de Lisle

Bolibongo dit: à

c’est sans doute pour cela que Mimi Pinson ne nous a pas gratifiée d’ une œuvre de Paul Klee. 😉

Wait a minute Amanda, il est juste 14 heures!

Marie Sasseur dit: à

Gallimard projette de faire fructifier cette poule aux oeufs d’or, que sont devenus ces manuscrits retrouvés, et dont Céline avait fait bien peu cas pendant 10 ans. 10 ans !

Vous aurez en septembre un nouveau « casse-pipe » Gallimard et sans attendre vous pouvez déjà voir les pinces à linge du toubib, dans une expo parisienne. Et bientôt peut-être, les pamphlets antisémites.
Y’a pas de petit profit.

Marie Sasseur dit: à

« Alors le drame éclate. Et pendant des heures, auprès du maréchal de l’Air Tedder (représentant le général Eisenhower), puis du maréchal Joukov, enfin de Vichinsky que Staline a envoyé de Moscou, de Lattre plaide la cause de la France avec toutes les ressources de son intelligence et de son cœur. Il use tout à la fois de son autorité, de son sens de la diplomatie, de la vigueur comme de la séduction qu’il sait donner à ses propos. C’est bien à son action personnelle que la France aura la légitime fierté de signer, ainsi que les États-Unis, comme témoin, l’acte de capitulation sans conditions établi entre les «parties contractantes», le maréchal Joukov et le maréchal Tedder. »

https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2015/05/07/26010-20150507ARTFIG00304-rene-bondoux-raconte-la-signature-de-capitulation-allemande-le-8-mai-1945.php

Bloom dit: à

Il aura fallu plus d’un siècle et le manuscrit de Céline pour que le sujet soit abordé…
Où étaient passés les historiens ?


Quels historiens lis-tu?

Un exemple parmi d’autres:
https://books.openedition.org/pur/118707?lang=fr

Ou encore, colloque en 2007, deux des plus fameux historiens de la Grande guerre:

(…) Une première question porte sur les
mutilations volontaires.
Frédéric Rousseau les définit comme une stratégie individuelle d ́évitement du danger. Les mutilations que l ́on connaît
sont celles identifiées en tant que telles et donc sanctionnées par les tribunaux militaires. Il y a aussi d ́autres stratégies,
comme le choix de l ́arme. Il cite ainsi l ́exemple des engagés militaires. En 1915, ils choisissent en majorité l ́infanterie,
pour tuer des Boches ! En 1916, ils prennent l ́artillerie, en 1917, ils s ́engagent massivement dans l ́ artillerie… lourde.
En 1918, ils choisissent la marine ! Y compris… à Nîmes ! Gerd Krumeich évoque le cas allemand. En Allemagne, les
historiens disposent d ́une source exceptionnelle, les Sanitärberichte über das deutsche Heer (les rapports sanitaires de
l ́armée allemande) publiés en 1936 dans cinq volumes. Les automutilations sont minoritaires. On trouve par exemple 10
cas pour un régiment ! Les automutilations sont vues comme un désaveu de la camaraderie militaire. « .

Ne pas prendre les historiens pour des imbéciles, les lire.

JC..... dit: à

UNIFICATION DE L’IRLANDE

Les écoutes de nos Services le confirment : l’Irlande du Nord sera envahie par la Grande Bretagne, suite au résultat des élections récentes, le 13 mai prochain afin de la contraindre à rester dans l’Empire.

Le travail de reprise en main sera confié à la milice de mercenaires anglais PURCELL, copiée sur la milice russe WAGNER, qui prendra le contrôle de l’Irlande du Nord.

Défendant la liberté et l’unité de l’île réunifiée, les Irlandais du Sud et du Nord repousseront certainement les assauts de leur puissant voisin.

Envoyez vos dons en $ à JC…, Poste Restante Porquerolles, qui transmettra.

Entre iliens, faut s’entraider !

et alii dit: à

ce n’était pas GRETA!
« Le gréviste de la faim pour le climat qui s’est affamé pendant plus de cinq semaines en dehors du Parlement a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que les ministres ignorent ses demandes et le laissent potentiellement mourir. »
https://www.theguardian.com/environment/2022/may/07/climate-hunger-striker-parliament-angus-rose?utm_term=62776a74ae61c93f9176ea9784e6a03e&utm_campaign=GuardianTodayUK&utm_source=esp&utm_medium=Email&CMP=GTUK_email

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…dimanche 8 mai 2022 à 15 h 00 min.

…a mon simple avis,!…de tout ce qu’on écrit, il doit en être des proportions dites;  » classées « , ou inconnus,!…exponentielles.

…et évidement des vertueux aux genres  » glaciers « , ou le crime cache et dépasse la fiction autorisé imaginable, avec nos cadres administratifs, et secrets d’états, longue durées  » autorisées « ,!…perpétuelles.

…les prétextes  » chameaux « , administrations nationalistes, pour se remplir les poches,!…

…et des pensionnés qui travailles encore, pour la  » bonne cause « , de tout rectifier,!…avec la grande muette de se faire des joints à vapeurs,!…

…défauts de payements, un simple avertissement, pour se taire, et nationalismes familles à contre-cœur,!…églises religions & patchouli compris, jalousies et haines des fruits stupides-riches,!…

…à la pêche aux moules, je n’irait pas maman,!…etc,!…tous dingo,!…
…etc,!…Go,!…Big,!…Big,!…
…avec les réseaux, les clans industriels partout,!…et planches à billets-actions,!…

et alii dit: à

Les antibiotiques causeraient des troubles neurologiques chez les femmes
Publiée en mars dans la revue scientifique PLOS, elle suggère que ces médicaments, destinés à empêcher le développement de bactéries, pourraient favoriser l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les femmes de plus de 50 ans.

Jazzi dit: à

« Ne pas prendre les historiens pour des imbéciles, les lire. »

Où ?
Travaux tardifs, confidentiels, où le problème semble minimisé…
Contrairement aux écrivains et poètes de la langue : Japrisot ou Céline !

renato dit: à

Avant Greta il y eut Severn Cullis-Suzuki, une jeune militante canadienne qui n’était âgée que de 12 ans, lorsqu’en 1992 elle prit la parole au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, devenant célèbre comme « la petite fille qui a fait taire le monde pendant 6 minutes ».

Phil dit: à


Travaux tardifs, confidentiels..

lisez Audouin-Rouzeau, dear Baroz, les baillonnettes s’enfilaient entre « eux » avant de casser leur pipe au front.
Merci à dis-closer d’éventer Céline en réponse au prestigieux pauledel qui fait embargo sur la Greta, mauvaise actrice. Thanks to Sasseur as well, rameuse à contre-courant avec ses petits bras impuissants.

Jazzi dit: à

Lien déjà fourni par Bloom, et alii.
Vous n’ouvrez pas les liens des autres ?

Bloom dit: à

Dans quel ouvrage d’Audouin-Rouzeau, dear Phil?

Patrice Charoulet dit: à

Beauté

« Demandez à un crapaud ce que c’est que la beauté. Il vous répondra que c’est sa femelle avec
deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune.
Interrogez le diable ; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes et une queue.
Consultez enfin les philosophes, ils vous répondront par du galimatias. » (Voltaire, 1764)

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr que tresser des louanges à LF Celine, un 8 mai, il n’y a que sur la rdl, qu’on peut lire ces petits bras du « pacifisme », qui hélas pour eux rime trop avec pétainisme.

S’ils ont pris un pète au casque comme Ferdinand, on va leur remettre les idées en place, histoire qu’ils ne simulent pas leur lâcheté incommensurable.

Et s’ils étaient  » absents » le 8 mai 1945, qu’ils n’oublient pas le 24 février 2022 !

«  »Chaque année, le 8 mai, avec l’ensemble du monde civilisé, nous rendons hommage à tous ceux qui ont défendu la planète contre le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Des millions de vies perdues, des destins mutilés, des âmes torturées et des millions de raisons de dire au mal : plus jamais ça. Nous savions le prix que nos ancêtres ont payé pour cette sagesse. Nous savions combien il est important de la préserver et de la transmettre à la postérité. Mais nous n’avions aucune idée que notre génération serait témoin de la profanation de ces mots, qui, comme il s’est avéré, ne sont pas la vérité pour tout le monde », a déclaré Volodymyr Zelensky en introduction de son discours. »
Figaro

rose dit: à

A priori, cela semble fini les candidatures issues du populo, cartomanciennes, coiffeuses pour chien etc.
Nous en sommes à mes amis à la députation :
 » Que ce soit en imaginant un nouveau nom pour le groupe des candidats, Renaissance, ou encore, en dévoilant sur ses 263 candidats. Et parmi ces derniers, un nom interpelle : celui de Marc Ferracci. Proche du chef de l’État, il a obtenu la 6e circonscription représentant les Français résidents de la Suisse et du Liechtenstein.  »

Aux bonnes places.

Marie Sasseur dit: à

Il faut écouter, ce 8 mai, le discours d’un chef, discours historique du président Zelensky , dans la dignité:

« Alors que la Russie s’était elle-même battue contre Hitler en 1945 au prix de multiples sacrifices, Volodymyr Zelensky évoque le nouvel agresseur russe. «Malheureusement, il y a ceux qui, ayant survécu à tous ces crimes, ayant perdu des millions de personnes qui se sont battues pour la victoire et l’ont gagnée, ont profané leur mémoire et leur exploit aujourd’hui», souligne-t-il. Et de pointer, sans le nommer, le maître du Kremlin, «celui» qui s’est fait agresseur de l’Ukraine en «défi(ant) toute l’humanité». «Celui qui a craché au visage de son « Régiment Immortel » (marche mémorielle populaire qui a lieu tous les 9 mai en Russie, ndlr), plaçant à ses côtés des tortionnaires de Boutcha», accuse Zelensky, achevant toutefois sur une note d’espoir. «J’ai oublié l’essentiel : tout mal se termine toujours de la même manière – il se termine». »

https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-le-discours-poignant-de-volodymyr-zelensky-pour-commemorer-le-8-mai-1945-20220508

Jazzi dit: à

« Qu’est-ce que la beauté ?
Consultez les philosophes, ils vous répondront par du galimatias. » (Voltaire, 1764)

Aristote :

« Est beau ce qui peut être choisi pour lui-même et est pour cette raison digne d’éloge, ou ce qui étant bon, est plaisant parce que bon. Si tel est bien le beau, il s’ensuit nécessairement que la vertu est une belle chose ; étant une bonne chose, en effet, elle est digne d’éloge. La vertu, à ce qu’il semble, est une aptitude à se procurer des biens et à les préserver, une aptitude aussi à rendre de nombreux et important bienfaits, de toutes sortes et en tout domaine.
Font partie de la vertu la justice, le courage, la modération, la magnificence, la grandeur d’âme, la générosité, la douceur, la sagacité, la sagesse. Les vertus les plus importantes sont forcément celles qui sont les plus utiles à autrui puisque la vertu est une aptitude à faire le bien. Aussi honore-t-on tout particulièrement les justes et les braves ; car le courage est utile aux autres dans la guerre, tandis que la justice l’est et dans la guerre et dans la paix. Vient ensuite la générosité, car elle fait qu’on donne à profusion de sa fortune, sans rivaliser dans l’acquisition des biens auxquels d’autres aspirent au plus haut point. »

Jazzi dit: à

Plotin :

« Le laid (aiskhron) n’est pas moins contraire à la Nature qu’à Dieu. La Nature, en effet, produit en regardant vers le Beau et donc vers le déterminé, lequel est de la même série* que le bon, tandis que l’indéfini est laid et appartient à l’autre série. Évidemment la Nature n’engendre qu’à partir de Là-bas**, c’est-à-dire du Bon et du Beau. Mais qui que ce soit qu’on aime et qui est de votre race, avec ses images (eikones) aussi l’on est en familiarité. Omise cette cause, on ne saurait dire d’où vient la passion et quelles en sont les causes, ni non plus celles des amours charnelles.
Même ceux qui s’unissent charnellement veulent « engendrer dans le beau », car enfin il serait absurde que, voulant produire de belles choses, la Nature voulût « engendrer dans le laid », mais ceux qui sont poussés à engendrer ici se contentent de la beauté d’ici, celle des images et des corps, car il leur manque cet Archétype qui est cause de leur amour pour les choses d’ici. Et c’est par anamnèse de (la Beauté) de Là-bas qu’à partir de celle d’ici ils en aiment l’image. Mais perdent-ils le souvenir de celle de Là-bas, par ignorance de leur passion ils imaginent vraie la beauté d’ici. S’ils sont tempérants, innocente demeure leur familiarité avec le beau d’ici, mais leur chute dans l’union charnelle est une faute. Celui qui garde pur l’amour (éros) du beau, avec ou sans anamnèse (du vrai Beau), ne fait que chérir (agapein) la beauté, mais quiconque y joint un autre désir, celui d’être « immortel autant que le peut être un mortel », celui-là cherche le Beau « dans l’engendrement perpétuel » et dans l’éternel. Procédant selon la nature, il ensemence et engendre dans le Beau, ensemençant pour toujours et le faisant dans le Beau par affinité avec le Beau. »

*Allusion aux séries pythagoriciennes d’opposés : blanc-noir, doux-amer, bon-mauvais, grand-petit, etc.
**Plotin, pour qui le Un désigne le Bien, oppose le Là-bas (le monde du divin) à l’ici (le monde des humains).

et alii dit: à

« grève de la faim » et » privation de sommeil » ont été considérées comme des « techniques d’automutilation »
je ne doute pas que BLOOM trouvera le lien où j’ai trouvé cette confirmation et m’excusera d’avoir redonné son lien ;

Phil dit: à

dear Bloom, in « Quelle histoire, Un récit de filiation (1914-2014) », Audouin-Rouzeau.
Les cinéphiles prendront le train pour revoir Adolphe Menjou, formidable frenchie vrai bilingue d’hollywood première mouture, dans les sentiers de la gloire.

Jazzi dit: à

Emmanuel Kant :

« 1° Le beau plait immédiatement (mais seulement dans l’intuition réfléchissante et non pas, comme la moralité, dans le concept). 2° Il plait indépendamment de tout intérêt (certes, le bien moral est nécessairement lié avec un intérêt, non pas avec un intérêt précédant le jugement sur la satisfaction, mais avec un intérêt résultant du jugement). 3° La liberté de l’imagination (donc de la sensibilité de notre faculté) est représentée dans l’appréciation de la beauté comme accordée avec la légalité de l’entendement (dans le jugement moral, la liberté de la volonté est pensée comme accord de cette dernière avec elle-même selon les lois universelles de la raison). 4° Le principe subjectif de l’appréciation du beau vaut universellement, c’est-à-dire pour chacun, mais n’est pas représenté comme connaissable par un concept universel (le principe objectif de la moralité est également dit universel, c’est-à-dire valable pour tous les sujets en même temps que pour toutes les actions du sujet, et par là on le dit connaissable par un concept universel). Par conséquent, le jugement moral n’est pas seulement susceptible de principes déterminés constitutifs, mais ce n’est que par la fondation des maximes sur ceux-ci et sur leur universalité qu’il est possible.
L’entendement commun est aussi habitué à prendre en considération cette analogie, et nous désignons souvent les beaux objets de la nature ou de l’art par des noms qui paraissent placer à leur fondement une appréciation morale. Nous nommons des édifices ou des arbres majestueux et magnifiques, ou des campagnes riantes et gaies ; même les couleurs sont appelées innocentes, modestes, tendres, parce qu’elles suscitent des sensations qui contiennent quelque chose d’analogue à l’état d’âme produit par des jugements moraux. Le goût rend en quelque sorte possible le passage du charme sensible à l’intérêt moral habituel, sans un saut trop violent, en représentant l’imagination dans sa liberté comme déterminable de façon finale pour l’entendement, et enseigne à trouver une libre satisfaction, même dans les objets des sens sans charme sensible. »

Jazzi dit: à

Nietzsche :

« CONTRE L’ART DES ŒUVRES D’ART. – L’art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous-mêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en brides, crée des formes dans les rapports, lie ceux dont l’éducation n’est pas faite à des lois de convenance, de propriété, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment. De plus, l’art doit cacher et transformer tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes qui, malgré tout les efforts, à cause des origines de la nature humaine, viendront toujours de nouveau à la surface : il doit agir ainsi surtout pour ce qui en est des passions, des douleurs de l’âme et des craintes, et faire transparaître, dans la laideur inévitable ou insurmontable, ce qui est significatif. Après cette tâche de l’art, dont la grandeur va jusqu’à l’énormité, l’art que l’on appelle véritable, l’art des œuvres d’art, n’est qu’accessoire. L’homme qui sent en lui un excédent de ces forces qui embellissent, cachent, transforment, finira par chercher, à s’alléger de cet excédent par l’œuvre d’art ; dans certaines circonstances, c’est tout un peuple qui agira ainsi. – Mais on a l’habitude maintenant de commencer l’art par la fin, on se suspend à sa queue, avec l’idée que l’art des œuvres d’art est le principal et que c’est, en partant de cet art, que la vie doit être améliorée et transformée. – Fous que nous sommes ! Si nous commençons le repas par le dessert, goûtant à un plat sucré après l’autre, quoi d’étonnant si nous nous gâtons l’estomac et même l’appétit pour le bon festin, fortifiant et nourrissant , à quoi l’art nous convie ? »

Jazzi dit: à

Henri Bergson :

« Si nous considérons, de notre point de vue, les choses de la nature, ce que nous trouvons de plus frappant en elles est leur beauté. Cette beauté va d’ailleurs en s’accentuant à mesure que la nature s’élève de l’inorganique à l’organisé, de la plante à l’animal, et de l’animal à l’homme. Donc, plus le travail de la nature est intense, plus l’œuvre produite est belle. C’est dire que, si la beauté nous livrait son secret, nous pénétrerions par elle dans l’intimité du travail de la nature. Mais nous le livrera-t-elle ? Peut-être, si nous considérons qu’elle n’est, elle-même, qu’un effet, et si nous remontons à la cause. La beauté appartient à la forme, et toute forme a son origine dans un mouvement qui la trace : la forme n’est que du mouvement enregistré. Or, si nous nous demandons quels sont les mouvements qui décrivent des formes belles, nous trouvons que ce sont les mouvements gracieux : la beauté, disait Léonard de Vinci, est de la grâce fixée. La question est alors de savoir en quoi consiste la grâce. Mais ce problème est plus aisé à résoudre, car dans tous ce qui est gracieux nous voyons, nous sentons, nous devinons, une espèce d’abandon et comme une condescendance. Ainsi, pour celui qui contemple l’univers avec des yeux d’artiste, c’est la grâce qui se lit à travers la beauté, et c’est la bonté qui transparaît sous la grâce. Toute chose manifeste, dans le mouvement que sa forme enregistre, la générosité infinie d’un principe qui se donne. »

Jazzi dit: à

Conclusion ?

Il n’a pas tort, Voltaire !

Marie Sasseur dit: à

Celine a la « guerre » ?

Un p’tit tour, 2 mois à peine ? Le temps de prendre le goût de la « médecine ».

Marie Sasseur dit: à

Médaille militaire avec quatre citations le Ferdine et le cadeau bonux ne sévissait pas encore dans les familles.

Voire, on dirait plutôt un hochet pour impressionner ceux des Flandres de Hennin Beaumont, on se comprend…

et alii dit: à

Les écoles ont été réorganisées en 1805 et tous les enfants sont maintenant qualifiés de cantonistes . Après la guerre de 1812, leur nombre augmenta considérablement, lorsque de nombreux enfants orphelins de militaires tués pendant la guerre s’inscrivirent volontairement dans les écoles cantonistes. Pendant cette période, le programme des écoles cantonistes était équivalent à celui de la gymnasia et les matières militaires n’étaient pas enseignées.

Jean Langoncet dit: à

Croix de bois croix de fer

B dit: à

Rose, pour le moment ils n’ont obtenu que l’accord du parti pour se présenter, la guerre n’est pas finie! Grande coalition pour remedier aux maux de  » l’extrême gauche » le couteau entre les dents.

Marie Sasseur dit: à

Langoncet vient de lever un lièvre, qu’il ne s’attendait pas à voir detaler si vite.

Un héros le Ferdinand

CELINE Le Marechal des Logis Destouches, du 12eme regiment de cuirassiers, a recu la medaille militaire pour s etre offert spontanement pour porter, sous un feu violent, un ordre que les agents de liaison d infanterie hesitaient a transmettre. Apres avoir porte cet ordre, il fut malheuresement grievement blesse au retour de sa mission .

Et voilà, pas de quoi faire bander un régiment.

B dit: à

En tout cas, je n’aurais pas aimé être un poilu, je n’ai vu qu’une fois de ma vie un revolver en service dans une rue, impressionnant. Alors le feu continu, la peur au ventre, les explosions, le tir de mortier, les baïonnettes, quel merdier!

rose dit: à

La boue.

Jean Langoncet dit: à

À la suivante, dont on célèbre l’armistice, ça donne suffisamment de crédit à Ferdine pour dire que l’agité du bocal a, lui, libéré Paris à bicyclette …

rose dit: à

Moi quand je lis Mélenchon extrême gauche, je rigole.
Ds mon village, qq allumés ont fait passer la liste de gauche pour des extrêmes gauchistes, ce qu’ils ne sont pas, ont inquiété les foules, avec le communiste en rouge avec le couteau entre les dents, et résultats, on se tape un bolo de droite en route ds ses certitudes, la trentaine, qui fait appel à la préfète et aux crs au premier pet de travers et vend la Briquetterie sans appel d’offres à son premier adjoint pharmacien infidèle.

rose dit: à

en route, certes, mais surtout encroûté.
A pigé très jeune que la politique c un métier qui rapporte.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, il aura fallu du temps, et la publication de ce  » brouillon » qu’est le livre  » Guerre » de LF Céline,
mais le prochain qui dit que LF Celine est un génie, qu’il sache non seulement qu’ un mensonge répété mille fois ne devient pas une verité, mais celui-là n’aura pas assez de temps qui lui reste a vivre, pour faire oublier cette honte absolue !

B dit: à

Pas vu au cinéma, ce film est programmé le 11 mai sur Arte : Snowpiercer.

Alors que la civilisation n’existe plus, le train des derniers survivants roule en boucle autour du monde. À son bord, les plus pauvres se révoltent contre les privilégiés… Signée Bong Joon-ho (« Parasite »), une spectaculaire fable dystopique, avec Tilda Swinton et Chris Evans.

B dit: à

MS, chacun a la possibilité de défendre un point de vue, apparemment tous n’ont pas lu le même livre que vous. Pourquoi vouloir absolument imposer votre vision comme si elle était étalon.

Marie Sasseur dit: à

« À la suivante, dont on célèbre l’armistice »

??

Heu, non, pas du tout !

Les mots ont un sens:

8 mai: Il s’agit de la signature de la capitulation de l’Allemagne nazie.

rose dit: à

coiffeuses pour chien etc.
Nous en sommes à mes amis à la députation :
B.

Ce que je tenais à souligner -observatrice que je suis- c’est que de si belles dénégations, cinq ans après, que reste-t-il ?, rien.
Mes amis, c’est à dire comme tout le monde quoi.
Où Macron nous apporte la preuve que le pouvoir corrompt. Et je ne fais pas plus confiance à Mélanchon sur ce point là.
Oui, ainsi que vous le soulignez, on verra le résultat des urnes aux législatives, mais le peuple est versatile et enfantin aussi.
Pfffff, je me méfie, un max.

Marie Sasseur dit: à

@Pourquoi vouloir absolument imposer votre vision comme si elle était étalon.

Pauvre connasse, parce que Céline a été un véritable héros… frappé d’indignité nationale ?

Jean Langoncet dit: à

Capitulation sans conditions, certes, mais néanmoins actée ; et l’Allemagne avait des alliés …

Jean Langoncet dit: à

La Capitulation vue de Paris

Les chefs d’État et de gouvernement alliés, dont le général de Gaulle, peuvent annoncer simultanément sur les radios la cessation officielle des hostilités en Europe.

Mais malgré la capitulation de l’Allemagne nazie, son allié le Japon poursuit un combat désespéré contre les Américains dans l’océan Pacifique. Il faudra les deux explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, pour le contraindre à capituler, près de quatre mois après l’Allemagne.

Les Français n’ayant eu aucune part à la capitulation militaire de l’Allemagne, à Reims, le 7 mai 1945, ils ont choisi par la suite de commémorer exclusivement la fin des combats, le 8 mai 1945.

En 1975, le président Giscard d’Estaing a souhaité mettre un terme à cette commémoration dans le désir de se réconcilier avec les Allemands… mais au grand scandale des associations d’anciens combattants.

En 1981, le président Mitterrand a voulu prendre le contrepied de son prédécesseur. Il ne s’est pas contenté de refaire du 8 mai un jour férié. Il en a aussi fait un jour chômé… sans rencontrer d’objections chez les citoyens (faut-il s’en étonner ? un jour de congé supplémentaire, ça ne se refuse pas). Cela fait, avec le 11 novembre, deux jours chômés pour autant de victoires sur nos « amis allemands » ! L’attention portée à cette célébration paraît d’autant plus incongrue que le 8 mai 1945 est aussi marqué par la répression sanglante de Sétif.

À noter que ni les Anglais, ni les Américains ne chôment le 8 mai bien qu’ils aient les meilleures raisons du monde de commémorer cet anniversaire. Quant aux Russes, rappelons-le, c’est le 9 mai qu’ils célèbrent la capitulation de l’Allemagne, la cessation des combats ayant été enregistrée ce jour-là à Moscou en raison du décalage horaire.

Notons enfin que cette date du 8 mai 1945 marque avant tout une victoire militaire. Le nazisme proprement dit est mort avec son fondateur dans le bunker de Berlin, le 30 avril précédent.

Source : http://www.herodote.net

Jean Langoncet dit: à

@Les Français n’ayant eu aucune part à la capitulation militaire de l’Allemagne, à Reims, le 7 mai 1945, ils ont choisi par la suite de commémorer exclusivement la fin des combats, le 8 mai 1945.

Armistice : convention conclue entre des belligérants afin de suspendre les hostilités

renato dit: à

Puisque, exploitation des ressources bien à part, un système basé sur l’économie ne lui réussit pas, Poutine veut le dissoudre et le remplacer par le pouvoir de la violence. Ça doit être le résultat de l’éducation soviétique…

Bon, cela bien à part :

https://www.politico.eu/article/blame-germany-russia-policy/

Jean Langoncet dit: à

@un système basé sur l’économie ne lui réussit pas, Poutine veut le dissoudre et le remplacer par le pouvoir de la violence.

Il est la combinaison des deux : dérive mafieuse. C’est pourquoi les sanctions économiques sont et seront efficaces

Jean Langoncet dit: à

@Il est la combinaison des deux : dérive mafieuse

La Russie de Poutine est une cleptocratie

Jean Langoncet dit: à

@Après l’huile de tournesol ( mais pourquoi aussi l’arachide), la moutarde devient elle aussi rare en rayon

Il existe tant d’autres huiles meilleures pour la santé, plus savoureuses et largement disponibles, à commencer par l’huile d’olive, que nous devrions survivre à ce désagrément

et alii dit: à

je n’ai pas donné le lien sur la conscription et les histoires de cantonistes:il est éloquent!
Cantonisme et minorités ethniques
Il y a eu la conscription forcée de recrues mineures parmi les populations des peuples autochtones, des vieux croyants , des Tsiganes et des vagabonds ordinaires à partir de 1805, des Juifs à partir de 1827 et des Polonais à partir de 1831 . [2]
https://stringfixer.com/fr/Cantonist

et alii dit: à

en route, certes, mais surtout encroûté.
à propos de croute, y a-t-il toujours l »foire aux croutes » à AIX?
J4AI EU UN AMI PEINTRE, qui ne disait pas « quoi qu’il en croute », mais croute que croute
bonsoir

rose dit: à

Les vieilles croûtes sont à l’huile souvent.

et alii dit: à

avec un commentaire précieux:
« Vous devriez contacter Le Rav Simon Livson, Grand Rabbin de Finlande.
Les juifs « finlandais de souche » se définissent comme « cantonistes ». Ils sont les descendants de soldats de l’armée du Tsar qui ont eu la possibilité de ramener des femmes juives de Vilna.

et alii dit: à

autrement dit: je renvoie ledit « lézard » à son terrarium et le dispense de me conseiller , interpréter d’après les clichés qu’il a emmagazinés,pour empapaouter ses cibles

B dit: à

Miss vibro à ses chaleurs, ce que j’en disais n’était que le resultat d’une observation. Ceci étant je ne connais pas assez l’oeuvre , de l’homme peu en dehors de son antisémitisme notoire. Vous devriez vous retenir, je ne suis en rien une cible expiatoire.

B dit: à

Rose, comme est étrange! Je suivais c’est politique et apprenant la reaction de Cohn-Bendit à l’annonce de l’alliance électorale opportune pour sauver quelques meubles à gauche, je me suis dit qu’il était devenu un vieux crouton.

et alii dit: à

consommateurs !
« Bernard Stiegler fait retentir de plus en plus sa voix singulière dans des textes directement politiques, où la honte pour notre «misère symbolique» de consommateurs est comme dramatisée par les menaces qu’il voit poindre sur notre être-ensemble de citoyens. Cet activisme philosophique d’un nouveau genre peut détonner dans le paysage français, mais il étonne moins si l’on suit le fil de son devenir intellectuel et humain : rapatrier la technique dans la philosophie comme son impensé originaire est sûrement un geste aux multiples valences politiques qui devaient un jour ou l’autre refaire surface ; avoir rendu public le fait qu’il est devenu philosophe en prison ­ où il purgeait une peine de cinq ans pour braquage ­ a aussi dû contribuer à libérer une parole jusqu’alors un peu objectivée et comme sous la tutelle de ses maîtres, et à en revendiquer la part qui lui revient en propre. En somme, le je biographique vient désormais donner consistance à la fois au penseur singulier et au nous de la communauté dont il se réclame autant qu’il l’appelle de ses voeux. Faute de quoi, la philosophie elle-même n’aurait pas beaucoup de goût au palais de Bernard Stiegler pour qui le savoir est avant tout question de saveur.

 » Stiegler cherche alors secours auprès d’André Leroi-Gourhan qui, à l’encontre de l’opération platonicienne, montre comment la technique est la condition même de cette mémoire qui, à la croisée de l’outil et du langage, a rendu possible ­ du silex à l’ordinateur ­ l’hominisation en tant qu’extériorisation de l’homme de lui-même.

Ce bout de la mémoire et de ses liens originaires avec la technique, Stiegler ne le lâchera plus, pour la bonne raison que mémoire et technique ont créé et continuent à gouverner ensemble le temps humain. Mais l’industrialisation de cette même mémoire et sa croissance exponentielle font encourir désormais les plus graves dangers au devenir même de l’homme. En effet, jusqu’au XIXe siècle et à l’invention du cinéma comme machine à capter, conserver et rejouer le temps, les «techno-logiques» axées fondamentalement sur l’écriture alphabétique donnaient lieu, au niveau individuel comme collectif, à une articulation des plus vertueuses entre diachronie et synchronie, autour d’un présent capable de traduire le passé en avenir. Bernard Stiegler, qui ne veut pas qu’on le classe comme un penseur des techniques, aime néanmoins faire preuve d’une technicité très poussée dans sa terminologie, non pas que la

Bref, pour revenir aux propos qu’il tient dans De la misère symbolique, c’est vers une synchronisation générale des consciences que semble s’acheminer notre époque hyperindustrielle.

A contrecoeur, avec pas mal de précautions et beaucoup de honte (qui est pour lui le ressort le plus sûr de la philosophie), Stiegler dresse un réquisitoire quelque peu désespéré contre la déliaison menaçant notre société, la crise de la «philia», cette «amicalité» entre ses membres qui est censée pourtant la fonder. Différents apports sont mobilisés pour cincorscrire ce mal-être : une variante de l’aliénation marxienne du producteur devenu consommateur, un certain dénuement des individus face à l’industrialisation du quotidien aux accents heideggeriens, et surtout la pensée de Deleuze, théoricien d’une société de contrôle où les réseaux techniques mondiaux auraient fini par capter et asservir totalement le symbolique.

«Or, cette misère symbolique, qui s’étend à présent bien au-delà des prolétaires, puisqu’elle affecte les consommateurs que nous sommes tous, puisqu’elle affecte nos enfants, nos amis, nos parents, puisqu’elle pollue nos milieux de vie les plus intimes, comme l’air qui empoisonne en certains endroits de la planète tous les habitants, qu’ils soient riches ou pauvres, propriétaires ou prolétaires, rendant le milieu inhabitable, cette misère est d’autant plus insoutenable qu’elle est symbolique, et pas seulement « physique ».»
https://www.liberation.fr/livres/2004/07/01/stiegler-du-temps_485006/

rose dit: à

Nicolas Santolaria in Le Monde.fr

« Instinctivement, tout le monde comprend ce qu’il peut y avoir à gagner à ne plus être cette ridicule statue du commandeur transmettant des principes virilistes obligés (« surtout, ne pleure pas ») comme on léguerait sa camisole. »

De force. Nicolas.
Camisole de force.

rose dit: à

B.
Ben oui.
Nos vingt ans sont derrière.

renato dit: à

Ceux qui manquent de culture politique préfèrent sauver quelques meubles plutôt que s’arrêter, réfléchir et se régénérer.

Jean Langoncet dit: à

@Ceux qui manquent de culture politique préfèrent sauver quelques meubles plutôt que s’arrêter, réfléchir et se régénérer.

Incidemment, ledit est acquis à la cause de renaissance sans avoir attendu le nouveau baptême de larem

Jean Langoncet dit: à

ledit > ledit Cohn-Bendit

rose dit: à

et alii dit: à
avec un commentaire précieux:
« Vous devriez contacter Le Rav Simon Livson, Grand Rabbin de Finlande.
Les juifs « finlandais de souche » se définissent comme « cantonistes ». Ils sont les descendants de soldats de l’armée du Tsar qui ont eu la possibilité de ramener des femmes juives de Vilna.
Écrit le
Mercredi 13 décembre 2017.
25 kislev 5778

rose dit: à

Ce serait plus rapide de savoir qui ne vire pas sa cutie.

B dit: à

Renato, ne pensez vous pas que notre président a habilement réussi à étouffer les partis, à sa droite directe, à sa gauche, et a su utiliser comme il se doit les centristes. Avant de disparaitre de la scène grâce à 5 ans de plus les uns les autres de gauche peuvent tenter de rester présents dans l’hémicycle à moins de vouloir la chasse hors saison, une déforestation sauvage, une écolgie d’opérette en gros. De plus lui même comme s’il était un modèle façon ne son mouvement Ensemble. Tous ensemble, ca vient d’où, en auriez vous gardé le souvenir?

rose dit: à

Enfin, 25 ans de service militaire, faut avoir tourné barjo.
Heureusement que le fils annule ce qu’a fait le père et qu’est née cette magnifique solidarité.

renato dit: à

B., quand on a recueilli 1 et quelques % se régénérer est plus important que sauver quelques meubles en coopérative.

rose dit: à

Je le comprends bien ce qui est écrit ds l’article sur les enfants cantonistes : le fait d’être un juif molesté par un juif est identique au fait d’être molesté par sa fratrie ou par le couple parental.
Cela induit, je pense, une absolue totale absence de sécurité ou que ce soit et de qui que ce soit.

Jean Langoncet dit: à

tracée > tracées

rose dit: à

Et d’ailleurs, « à quatre pattes minus ».
( Eh, mais si on n’est pas content, on s’en va ; alors si on reste, c’est qu’on accepté ).

Pour enfin « rampe donc, protozoaire ».

Clap de fin pour cinq ans de plus, c’est moi qui commande.

rose dit: à

où que ce soit

Jean Langoncet dit: à

@quand on a recueilli 1 et quelques % se régénérer est plus important que sauver quelques meubles en coopérative.

Dans cet ordre d’idée, il n’est pas absurde de se dire qu’avec des candidats à l’élection présidentielle autrement motivés, avec ne serait-ce que 10% des voix pour LR et 5% des voix pour le PS, Macron n’aurait pas été au second tour ; vous avez dit renaissance ?

Jean Langoncet dit: à

@10% des voix pour LR et 5% des voix pour le PS

Même avec de tels résultats les observateurs auraient conclu à un échec de ces deux formations traditionnelles

renato dit: à

Méfiez-vous toujours de ceux qui parlent avec leur index pointé vers le ciel, nous disait le prof d’histoire au lycée.

rose dit: à

Et alii
Ai suivi cette info.
Ai une voisine finlandaise.

rose dit: à

pour LR et 5% des voix pour le PS, Macron n’aurait pas été au second tour ; vous avez dit renaissance ?

12 candidats au premier tour.
Comment faire ?
Limiter à 6 le nbre de candidats pour échapper à l’évaporation des voix ?

Jean Langoncet dit: à

@Comment faire ?

En appeler à la relativité de l’élection présidentielle ; elle s’inscrit dans un dispositif démocratique qui ne se limite pas à la figure du « chef » à laquelle il faudrait se soumettre par conformisme ou opportunisme

Jean Langoncet dit: à

Se limiter à obéir à la figure du chef serait une régression insupportable et pour tout dire absolument incompatible avec ce qui fait la France

Jean Langoncet dit: à

Qu’on me reparle de septennat, je ressors mon revolver

D. dit: à

Heureusement femain je me fais du poisson pané Findus.

D. dit: à

renato m’a donné une recette. Poisson pané à la turinoise.

rose dit: à

Bon.
Je quitte le fil pour ce soir.
Hyper difficile de suivre ce fil.
Je n’ai pas compris, moi non plus, en quoi et pourquoi Céline est ou n’est pas un héros.

Moi aussi, j’use de l’ironie. De l’outrance parfois.

Mais je n’ai rien pigé du/au débat qui s’est tenu autour des mutilés de guerre, Céline y compris.

Je trouve qu’il serait pas mal :
-d’éviter les injures publiques.
-de faire confiance à l’autre.
-de persévérer à être attentif à autrui. Et courtois incessamment.

Oui, je me méfie de Mélenchon en particulier et des oriflammes en général.

Jamais, je n’ai observé avec une telle acuité le partage du gras et des bons morceaux comme cette année pour les Législatives. Il y a cinq ans, c’étaient les non-politiques qui se ruaient à l’Assemblée Nationale (pardon pour les coiffeuses pour chiens, je vous estime).

Ai lu plusieurs textes sur le discours poignant de Zelensky aujourd’hui. Qui est aussi le jour de la fête des Mères en Italie.

Et, en cette fin de journée pluvieuse, je trouve indécent, avec l’Ukraine en sang à nos côtés, d’assister aux partage des candidatures à venir, aussi ignoble que l’hallali lors d’une chasse à courre, lorsque le goût du sang dénature l’excellente nature du chien et que le cerf n’a d’autre avenir que renoncer à ses bois fièrement dressés en forêt de Compiègne.

Je finis ma journée comme je l’ai commencée, ita est, triste, et voudrai tant que nous mettions notre intelligence collective au service de l’humain.
Bonsoir,

rose dit: à

Lu les 2 liens sur la Finlande avant de débrancher. Merci et alii.

D. dit: à

Non je confonds, c’est Bérénuce qui m’a donné la recette. C’est à la crème de marron et à la banane. Miam. Avec des câpres c’est un délice.

B dit: à

Vous mélangez dessert et plat de résistance, une idée pour gagner du temps. Après, que faire?

B dit: à

Nous pourrions si vous voulez aller ramer, la mer est d’huile l’air délicieux le soleil pas encore cagnard. Un idéal à portée de mains, de muscles et de persévérance.

B dit: à

Ne prenez pas votre casque, ce ne sera pas nécessaire car je rame plutôt bien.

B dit: à

Et puis si finalement vous aviez autre chose à faire, qu’importe, je m’en tape. Voilà, ceci pour éviter toute hypocrisie dans notre relation épistolaire.

Marie Sasseur dit: à

A propos de, »guerre » de LF Celine vu dans le lien donné sur le site  » En attendant Nadeau », cette énormité anachronique :

« Ce que n’indiquent ni ce glossaire ni des notes de bas de page dont on comprend mal l’utilité (par exemple sur le nombre de galons d’un officier), c’est que la violence de ce texte a tout à voir avec le contexte de son écriture. Il date du moment précis où, en Allemagne et en France, les nazis et les ligues d’extrême droite renouent avec le bellicisme et revendiquent l’héritage des soldats de la Première Guerre mondiale. » 

Marie Sasseur dit: à

Autre énormité :

« Sa retranscription n’a rien d’esthétique, il ne s’agit pas de « bien écrire » comme le dit une autre note explicative. On n’entend plus les autres, on ne parle plus de langage commun : la guerre prive les hommes de ce qui faisait leur humanité »

Alors qu’il s’agit d’un brouillon , dont la syntaxe,les tournures, les répétitions, donnent plutôt l’impression d’avoir été écrit par un demeuré qui essaie de simuler la débilité.

Marie Sasseur dit: à

Et Edel, le seul truc qui l’intéresse, c’est de savoir historiquement si les infirmières
branlaient bien dans les baraquements sanitaires militaires, que LF Céline appelle indistinctelent  » le lazaret, » y’a comme di flou dans l »histoire..

Faut aller vous faire sonder mon vieux, bien faire racler le sifflet.

Et dire que tout ça, sont des lecteurs de Céline Destouches, le plus grand faisan des lettres parisiennes.

renato dit: à

Entre pollution médiatique et politiques lâches c’est toujours le déclin de l’occident qui est mis sur la table par les crétins : mais qu’ils aillent vivre en Russie ou en Chine ou en Corée du Nord !

Marie Sasseur dit: à

Et pour rester dans le niveau d’expression celinien:
ces bourriques de « critiques » parisiens avec ce brouillon de niveau attardé mental, qui se comprendre, sans eux connaitre les mots, dit Samoyault, l’autre compétente en connerie, se masturbent le ciboulot où y’a plus qu’un grand courant d’air chargé de méthane, pour essayer d’expliquer ce que l’autre n’a pas écrit !

Avec ce brouillon très mal écrit, ils sont en train d’élever le cloud celinien, mots-clés  » foutre merde bite enculer », et pour tout dire: LA LÂCHETÉ ,au rang d’art conceptuel.

Bonne journée.

B dit: à

3J, lu le contenu lien en attendant Nadeau. Une violence qui varie selon le site et avant de s’adresser à qui l’on sait se pose sur les arabes en la figure du bicot qui n’a pas de prénom et des femmes représentées dans ce récit à distance du traumatisme de la guerre par ces infirmières. Nadeau s’attache plus au fond qu’à la forme où est ce moi qui n’en retient que cela . L’analyse pour ainsi dire psychiatrisante du texte par Nadeau nous livre un Céline quelque peu obsédé, marqué définitivement par l’horreur du combat.

rose dit: à

Lu aussi.
L’île du Frioul était un lazaret. Lieu de quarantaine pour éviter les contaminations peste etc.

Je crois qu’il va falloir le lire pour se faire son propre point de vue.

Marie Sasseur dit: à

Dino dindon, l’important est d’abord de le lire ce brouillon écrit par un veule,,déserteur de la vie.

Sinon, moi y’en a pas parler le chti d’ Henin Beaumont !

Marie Sasseur dit: à

Je ne comprends absolument pas la rétention d’informations que font Gallimard et l’ayant droit de Lucette Destouches au sujet de ces manuscrits de LF Celine. De la pingrerie, comme Ferdinand ?

Pourtant avec les avancées de la science, il serait très très facile de dater ces papiers.

Alors ?

Marie Sasseur dit: à

Le mot  » lazaret » utilisé par Ferdinand dans ce brouillon, est effectivement assez exotique pour avoir éveillé mon attention.

« Établissement où sont isolées les personnes ou les marchandises contaminées ou susceptibles d’avoir été contaminées par une maladie épidémique. »

https://www.cnrtl.fr/definition/lazaret

Mais ça, les  » critiques » momifiés, pppfffuittt, ça leur passe a 15000 au-dessus du crâne.

B dit: à

Après tout ces liens et avis divers, constatons que le texte ouvre à des compte-rendus riches d’arguments explorant le style et le fond dont le votre MS, d’importance quoique voué à l’enfermement dans ce blog et par conséquent voué à ne pas rencontrer la diffusion qui lui conviendrait.

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr que les  » thèses  » du Dr Destouches ne vont pas figurer sans le quotidien du medecin.

En revanche on voit très très bien le voyeurisme, mais version fasciste , raciste , que des imbéciles s’évertuent a vouloir faire croire  » humanitaire  » , à l’œuvre dans ce texte « guerre ».
Alors que celui devenu médecin sans patientèle, montrait déjà des signes d’épuration raciale.

Alors ?

Soleil vert dit: à

« Cette beauté va d’ailleurs en s’accentuant à mesure que la nature s’élève de l’inorganique à l’organisé, de la plante à l’animal, et de l’animal à l’homme. Donc, plus le travail de la nature est intense, plus l’œuvre produite est belle. » Bergson cité par Jazzi

L’homme suprême exemple de beauté ? Eh bé

closer dit: à

J’avais cru détecter un sentiment d’amitié dans « Guerre », celui de Ferdinand pour Cascade. En lisant le remarquable lien donné par un certain Dino (?), je m’aperçois qu’il y en a au moins deux…

Je recommande la lecture attentive de cette prodigieuse citation:

« Je m’étais divisé en partie tout le corps. La partie mouillée, la partie qu’était saoule, la partie du bras qu’était atroce, la partie de l’oreille qu’était abominable, la partie de l’amitié pour l’Anglais qu’était bien consolante, la partie du genou qui s’en barrait comme au hasard, la partie du passé déjà qui cherchait, je m’en souviens bien, à s’accrocher au présent et qui pouvait plus – et puis alors l’avenir qui me faisait plus peur que tout le reste, enfin une drôle de partie qui voulait par-dessus les autres me raconter une histoire ».

De ce mélange génial de « parties » qui vont du corps aux sentiments et au temps, qui écartèle le sujet entre le passé et l’avenir, je retiendrai « l’amitié pour l’Anglais qu’était bien consolante ». Inattendu! ça m’avait échappé à la lecture. Le critique en profite pour s’étendre sur ce rapport de Céline avec l’Angleterre de la Renaissance (la « figure charitable » est l’Anglais qui propose à Angèle et Ferdinand de les emmener en Angleterre):

« Le nom de cette figure charitable, pour ne pas dire messianique, qui tranche avec la galerie sordide des personnages céliniens ? Purcell. Quand on sait à quel point la féerie, la musique, les ballets vont devenir l’obsession esthétique de Céline, ce nom de Purcell prend une résonance particulière. Comme par hasard, Ferdinand chante pour Purcell, son bienfaiteur. Purcell, ce sont les masques, ces allégories dansées en vogue dans l’Angleterre de la Renaissance. Mais Purcell, c’est aussi Shakespeare, qui va devenir après-guerre la grande référence célinienne. Purcell, c’est la possibilité – encore timide dans Voyage comme dans Mort à crédit – de faire vivre un univers aux confins de l’horreur et de la farce. De faire cohabiter le bruit et la douceur. »

Superbe analyse, qu’il complète par une référence au métier de la mère, dentellière. L’obsession de la dentelle dans le style…J’y ajouterai l’amour de la danse classique, cette dentelle du corps féminin en mouvement.

https://diacritik.com/2022/05/09/thomas-a-ravier-concernant-guerre-mon-avis-est-donc-sans-appel-cest-deja-de-loin-le-meilleur-roman-de-lannee/

Jazzi dit: à

« Alors ? »

A la fin du XXIe siècle, le lecteur lettré d’alors, qui disposera, chez divers éditeurs et dans diverses collections, des oeuvres vraiment complètes de Céline, pamphlets inclus, et libres de tous droits d’auteur depuis belle lurette, pourra faire la part des choses entre la folie meurtrière et le génie intrinsèque de cet artiste singulier, à coup sûr le plus important écrivain français du XXe siècle avec Marcel Proust…
L’art est un sacerdoce pas une sinécure !
(tout le reste n’est qu’agitation temporelle, vague fumée qui se dispersera pour laisser apparaître l’oeuvre dans toute sa puissance et sa netteté)

et alii dit: à

« ne pas faire dans la dentelle » expression !
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

On va pousser un grand ouf de soulagement, avec Renato, car la guerre globale a Colmar n’aura pas lieu, comme l’a confirmé Poutine, ce 9 mai.

Marie Sasseur dit: à

Le plus important, humm, c’est une question de valeur…

et alii dit: à

je me demandais si ,dans la photo mise par NADEAU
Louis Destouches (troisième à droite) au Val-de-Grâce (décembre 1914)
CELINE ne prenait pas la pose « historique » « main dans le gilet!
(La main dans le gilet est une posture répandue sur les portraits réalisés lors des xviiie et xixe siècles qui consiste à plonger sa main dans son gilet entre le torse et le ventre. Ce geste, régulièrement associé à Napoléon Bonaparte a suscité diverses explications, des plus plausibles aux plus farfelues.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Main_dans_le_gilet

et alii dit: à

main dans le gilet:
Ce geste rencontré dans les portraits officiels, était une posture inspirée de l’attitude du philosophe grec Eschine lors de ses discours,

JC..... dit: à

JEUX OLYMPIQUES LITTERAIRES

On ne m’auteura pas de l’idée que Destouches (pas à ma sœur, Esculape vicelape !) est le plus grand écrivain du siècle passé.

Le second n’est pas celui que l’on vénère bêtement tant il est illisible par le bolo standard : ce couillon radassier de Marcelo Proutprout, le pauvre type de l’époque, la limace de divan, la fiente francophone !

Le second ? mais cornecul, c’est évident ! Jacques Barozzi !

Jazzi dit: à

Pauvre spectacle des rats socialistes qui quittent dare dare le navire pour se raccrocher au radeau de la méluche !

Triste spectacle hier de nos commentatrices qui, discutant politique et littérature ici même, ne nous ont offert qu’une pénible caricature des précieuses ridicules…

Qui a dit : « une femme ça s’empêche » ?

PS. Signaler aux critiques de En Attendant Nadeau, qu’il n’y a pas que Céline qui ne nommait pas l’Arabe dans « Guerre », Camus aussi, dans « L’Etranger »…

Marie Sasseur dit: à

@J’avais cru détecter un sentiment d’amitié dans « Guerre », celui de Ferdinand pour Cascade.

Un fin limier ce water closet, et ce cascade c’est le chat bebert, un pote a dodo la saumure, qui tient business, dans un rade à Boulogne, avec Angèle, celle qui michetonne avec talent.

Ah ça, faut maîtriser le dico de la pègre, pour lire le toubib’.

et alii dit: à

un « ami juif » de F C/
3 à présent la nouvelle Section d’hygiène de la SdN. Selskar M. Gunn va recommander son protégé au directeur, le docteur Ludwig Rajchman, un ami polonais d’origine juive réputé pour ses travaux en médecine sociale.

Après une première rencontre entre les trois hommes à Paris, en avril, Rajchman écrit au secrétaire général de la SdN, le Britannique Eric Drummond, qui donne son aval à toute nomination: Destouches «est un homme très intelligent et enthousiaste […]. C’est un grand croyant des idéaux de la SdN.» Les deux hommes vont rapidement s’entendre et travailler à «réalisation d’un dessein sans précédent: la création d’un réseau mondial de bureaux sanitaires de renseignements épidémiologiques», écrit Théodore Deltcher Dimitrov, qui a réuni dans un volume l’ensemble de la documentation relative à Céline dans les archives de la SdN¹. »
https://www.letemps.ch/monde/geneve-docteur-destouches-devenu-celine-lecrivain-antisemite

Marie Sasseur dit: à

Le style: si tu lis pas San Antonio, t’es pas celinien.

Jazzi dit: à

Merci, JC, mais j’avais cru que j’appartenais au XXIe siècle !

JC..... dit: à

« En Ukraine, nous défendons la Patrie russe ! » (le Putin)

Nous avons un point commun, Lucifer et moi :

« En l’île de Porquerolles, je défends la Patrie islamo-judéo-chrétienne ! »

et alii dit: à

« . L’Eglise, c’est la SdN, une organisation contrôlée par des juifs qui veulent en faire un instrument de domination mondiale. Ce premier écrit antisémite annonce les pamphlets d’une tout autre virulence à partir de 1937, lorsque Céline se sera transformé en thuriféraire de l’hitlérisme en France.

Quand Rajchman devient Yudenzweck
«L’Eglise» est dirigée par trois juifs de 45 ans, Moïse, directeur du service des indiscrétions, Mosaïc, directeur des affaires transitoires, et Yudenzweck, directeur du service des compromis. «Quand Céline, dans les premiers mois de 1927, écrivait à Genève L’Eglise, il venait la lire, par petits bouts, à Marja Rajchman, qui, un beau jour, put entendre une description caricaturale, nettement antisémite, d’un protagoniste de la pièce, membre de la SdN, appelé «Yudenzweck»; compte tenu de son activité, que précisait le manuscrit, ce personnage ne pouvait être que Ludwig Rajchman, tourné par l’auteur en ridicule, et méprisé», écrit Marta Aleksandra Balinska, arrière-petite fille de Rajchman².

Destouches, qui était devenu un proche de la famille, ne se contente pas de faire la lecture de sa pièce à l’épouse de son directeur, mais la fait aussi à ce dernier. Un acte de rupture? Pas du tout. Destouches, même après avoir quitté la SdN, ne cessera de solliciter des bourses d’études à ce même Rajchman, auquel il donne du «Mon cher ami» et qui continuera d’agir comme un protecteur, cela jusqu’à la publication de la pièce, en 1933, qui marque la fin de leur correspondance.

Rajchman réapparaîtra en 1937 sous les traits de Yubbenblat dans Bagatelles pour un massacre, le premier pamphlet raciste publié par un Céline qui a embrassé la cause de l’Allemagne nazie. La SdN y est cette fois qualifiée de «Synagogue dans un temple maçon». «Par les circonstances de la vie, je me suis trouvé pendant quatre ans titulaire d’un petit emploi à la SdN, secrétaire technique d’un juif […]. Les places notables, les vrais nougats sont occupés, là comme ailleurs, par les juifs et les maçons», écrit-il. »
https://www.letemps.ch/monde/geneve-docteur-destouches-devenu-celine-lecrivain-antisemite

Marie Sasseur dit: à

Les bureaux sanitaires…
Parlons-en.

On a vu récemment des toubibs n’ayant jamais exercer, établir des  » politiques » dites sanitaires, en temps de guerre…

Vous souvenez-vous de la thèse de Destouches ?
C’était déjà de la « litterature »… et au jury, le grand-père de Me Sureau,comme il le raconte dans  » l’or du temps « .

JC..... dit: à

Marie,

M’intéressant à l’Histoire depuis tout petit, j’ai pris du plaisir à la lecture de « L’histoire de France vue par San Antonio » Fleuve Noir, 1964, 408 pages.

Plus vrai que vrai …

Marie Sasseur dit: à

Destouches aurait tout aussi bien pu mettre en oeuvre de vastes programmes de « santé » publique, mais les nazis lui ont piqué l’idée.

Alors ?

JC..... dit: à

« Merci, JC, mais j’avais cru que j’appartenais au XXIe siècle ! » (Jazzi)

Un auteur à succès comme toi appartient à tous les siècles, passés, présent, et à venir, non ?

Marie Sasseur dit: à

Cette histoire vue par San A’ , sûrement plus drôle, c’est pas bien compliqué, que celle de Ferdinand..

renato dit: à

Est-ce que Poutine est conscient qu’entre lui et Hitler il n’y a point de différence ?

Par ailleurs, pour les ignorants, et ils sont légion, WWII a été gagné par une coalition dont l’URSS n’était qu’une partie… et encore, pour le premier choix ils avaient espéré en une alliance avec les nazis (voir le pacte Molotov-Ribbentrop ou pacte Hitler-Staline, d’où les mensonges actuelles).

renato dit: à

Est-ce que c’est la pollution médiatique qui génère un public de merde ou c’est celui-ci qui favorise la bonne fortune de l’autre ?

Marie Sasseur dit: à

C’est hilarant cette lettre de Destouches au directeur ? de la SdN.

Confondu avec des « basanés »…ptdr

C’est quoi mission… 😁
Completer par: du giec, du comité covid…?

renato dit: à

Logique sans peine (et très à propos) :

« Si la grossesse est « la volonté de Dieu », l’impuissance l’est aussi », donc « interdiction du Viagra ».

Jazzi dit: à

C’est l’histoire de l’oeuf et de la poule, resto : l’un ne va pas sans l’autre mais qui a commencé ?

Marie Sasseur dit: à

Avec sa  » logique » Renato est en train de faire une grossesse nerveuse, a se faire enfler par Poutine.
Il va te pondre une politique de la natalité bien tordue. Comme LF Céline, dans le Voyage.

Alors ?

Marie Sasseur dit: à

Alors, il est déjà 11h30, et je dois quitter.
Tchssuce !

Paul Edel dit: à

Closer excellent!…la dentellière

renato dit: à

Poutine est un fasciste violent, mais historiquement il est un négligeable nabot.

et alii dit: à

IL FAUT DIRE QUE L’HYGIENE, ce n’était pas rien! LE PERE DE Proust est une figure paternelle:hygiéniste!

renato dit: à

La Sasseur ne voit que midi qu’à sa porte.

Marie Sasseur dit: à

Pas du tout Renato, mais vous-même avez combien ? 1 ou 2 heures d’avance à Moscou ?

renato dit: à

Hourra ! La Sasseur est la plus intelligente et cultivée de la RdL !

Marie Sasseur dit: à

Mollo sur le Martini, Renato, les voisins vous entendent.

Bolibongo dit: à

c’est moi qui commande.

rose règne sur le royaume du grangeon! 😉 / 🙂

Janssen J-J dit: à

@ zôr, bonjour, merci d’avoir évolué un peu sur le sujet, votre papier sous un autre pseudo est vraiment sympa…, je trouve. Bonne journée,
https://theconversation.com/les-cliches-sur-les-ehpad-pesent-sur-les-projets-de-vie-des-personnes-agees-179250?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%208%20mai%202022%20-%202284322713&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%208%20mai%202022%20-%202284322713+CID_ff8ddfa950c01d891787167632e9c7d9&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Les%20clichs%20sur%20les%20Ehpad%20psent%20sur%20les%20projets%20de%20vie%20des%20personnes%20ges

Jazzi dit: à

« excellent!…la dentellière »

Curieux aussi cette manière que Céline avait d’étendre ses feuillets sur un fil avec des pinces à linge !
S’inspirait-il du montage des plans cinématographiques ou des partitions musicales ?

Jazzi dit: à

« Alors ? »

Alors, ciao ciao, MS !
(Vous devriez être déjà partie…)

Vanina dit: à

@ x

ravie de votre gratitude: rare exemple de bonne éducation sur ce blog . Merci à vous.

« Non chieder più, nulla per te qui resta
Non sei della tribù, hai sbagliato foresta »

Giorgio Caproni, un grand à la fin de sa vie.

Anthime dit: à

Céline et Shakespeare, diantre. On salive d’avance, mais sur quoi au juste?
Céline et Purcell, pourquoi pas. Pour le messianisme, voir Haendel plutôt que le compositeur du King Arthur.
Cette anglophilie fit long feu. En 1942, il rédige un préface à la réédition de L’École des cadavres, une préface en forme d’auto-promo (Je mets la référence anglaise en majuscules)
« L’École était le seul texte à l’époque (journal ou livre) à la fois et en même temps : antisémite, raciste, collaborateur (avant le mot) jusqu’à l’alliance militaire immédiate, ANTIANGLAIS, antimaçon et présageant la catastrophe absolue en cas de conflit. »
NB: L’Ecole des cadavres fut publié en 1938.

et alii dit: à

BLOOM LA CONNAISSAIT.
Shakespeare aussi!
on en a retrouvé un exemplaire en nouvel Zélande
une Bible légendaire datant de 1631, une version de la fameuse Bible du Roi Jacques (du nom du roi Jacques VI, successeur d’Elisabeth première, qui en avait ordonné la traduction). Mais une version un peu spéciale

lmd dit: à

Marie Sasseur claironne  «…mais le prochain qui dit que LF Celine est un génie, qu’il sache non seulement qu’ un mensonge répété mille fois ne devient pas une vérité, mais celui-là n’aura pas assez de temps qui lui reste a vivre, pour faire oublier cette honte absolue »!
…et elle me qualifie de bouffon !

et alii dit: à

Lmd
elle s’est adaptée à la tchatche erdélienne; pas moi

Marie Sasseur dit: à

Plaît-il lmd ?

Je n’ai lu aucun commentaire de votre part sur ce texte  » guerre » de LF Céline.

Un peu de courage!
Montrez que vous en avez !

et alii dit: à

il y a quelque nuits, j’ai rêvé d’une  » chouette cheveche »
bien sur je connaissais un peu les chouettes, mais cheveche, je ne connaissais pas ce mot qui m’arrivait en rêve, décidément plus savants que moi;
une fois réveillée, j’ai sauté sur l’ordi pour savoir ; c’est bien ça: ». On la rencontre notamment dans les milieux ouverts et cultivés » dit wiki;
elle est , très attentive.!
c’est la chouette d’ATHENA
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chev%C3%AAche_d%27Ath%C3%A9na

MC dit: à

Bonjour. En effet la conjonction Purcell-Shakespeare signalée par le très interessant lien de Dino se fait par Timon d’ Athènes ( si la pièce est de lui, et pour Purcell, c’est une œuvre de jeunesse), et plus sérieusement avec la Tempête et le Songe d’une Nuit d’été. Soit misanthropie , utopie et féerie. De là à penser que le recueil « Ballets sans musique, sans personne , sans rien » lui doit quelque chose, c’est un pas que je ne franchirais pas. Cela n’ôte rien à la pertinence du rapprochement, et du lien. Ce n’est pas Masque, c’est Rigaudon, terme profondément corrélé à Rameau que Céline choisira pour titre. Un mot sur Lespinasse . Je ne serais pas étonné du tout d’une mise en abyme sciemment iconoclaste du Dix-Huitieme siècle allant dans le même sens que Rigaudon, vision structurée selon le modèle Rabelaisien des enfers, ou Didon Enee peuvent se retrouver à calfater des navires. De la même manière, Julie de Lespinasse se trouve projetée dans un corps d’infirmière, avec, au lieu de Diderot, d’ Alembert, et tant d’autres, un régiment de soldats. De ce point de vue, il y aurait moins tableau que reglement de comptes avec les Lumières, lesquelles n’avaient pas toujours bonne presse à l’époque. MC

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