Hauts et bas d’un yoguiste en état limite
C’est l’histoire d’un écrivain qui avait entrepris d’écrire un petit livre souriant et subtil sur le Yoga et qui, chemin faisant, pris à son propre piège, s’est retrouvé en train d’écrire un grand livre grave et oppressant sur l’enfermement mental. Après tout, malgré de rares échappées, les livres d’Emmanuel Carrère ne parlent que de ça : la folie, l’horreur. Manifestement, il s’est produit comme un glissement progressif non de l’idée, ce qu’un roman n’est pas, mais du désir. Ce que ça raconte, c’est lui. Ce que ça dit d’autre que ce que ça raconte, c’est la difficulté d’être deux en soi.
Aussi clivant qu’il est clivé, le narrateur de Yoga (394 pages, 22 euros, Pol, on peut feuilleter ici le livre) oscille en permanence entre le yin et le yang, la grande loi de l’alternance au cœur de la pensée chinoise, la partie « Méditation » et la partie « Sainte-Anne », tranquillité et intranquillité, sans compter les nombreuses passerelles souterraines entre les deux. Tout le livre pourrait se résumer aux deux titres qu’il ne porte pas mais qu’il a failli porter : « L’expiration » et « Yoga pour bipolaires » – à condition d’entendre le mot « yoga » dans l’acception la plus large que lui-même lui accorde, englobant la méditation, la retraite radicale, la gymnastique chinoise, les arts martiaux… Son livre inclut son commentaire sur son livre non sans humour mais sans pudeur, ses doutes sur sa capacité à l’écrire, à choisir le mode de narration, à la mener à son terme. Il faut le croire quand il dit qu’à l’occasion il ment, imagine, invente, fantasme. Bousculée, la chronologie en est parfois fantaisiste. Ne lui dites pas que son livre le reflète dans son ego dévorant, son narcissisme exaspérant, son instabilité chronique, son tempérament autodestructeur, son penchant pour l’autoaffliction, son impudeur dans l’évocation de ses compagnes (toutes choses déjà à l’oeuvre dans Le Royaume que, pour ma part, j’avais détesté). Non seulement tout cela est vrai mais il devance le reproche en se l’adressant- et tant pis pour ceux qui n’y voient qu’une pose, un truc. Si on veut bien considérer qu’Emmanuel Carrère est un écrivain et rien d’autre, que la cohérence de son œuvre sur la durée plaide pour lui, alors il faut accepter l’idée qu’il n’a jamais été aussi écrivain que dans Yoga. Aussi artiste. Une phrase le gouverne depuis très longtemps, et elle n’est pas d’un écrivain mais d’un musicien, l’un des plus grands pianistes, Glenn Gould :
« La visée de l’art n’est pas la décharge momentanée d’une sécrétion d’adrénaline mais la construction patiente, sur la durée d’une vie entière, d’un état de quiétude et d’émerveillement »
Plein de pensées parasites et de fluctuations de la conscience avec parfois des lumières dans les abysses, le sourire fugace de Martha Agerich interprétant la Polonaise No 6 de Chopin, l’ombre fraternelle de feu son éditeur Paul Otchakovsky-Laurens ou celle de Saul de Tarse dit saint Paul « saint patron des bipolaires » pour ne rien dire de la rencontre de mots inconnus (de moi, en tout cas) tels que « ayurvédique » (qui se dit notamment d’une médecine qui puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l’Inde antique) ou encore « tachypsychie » (accélération anormale du rythme de la pensée créant un état de surexcitation).
On a rarement vu de nos jours un écrivain français aussi dégagé, entendez aussi délibérément rétif à engager son nom et sa notoriété au service d’une cause. Même dans Yoga, lorsqu’il consacre des pages au massacre de CharlieHebdo par des terroristes islamistes ou au lâche abandon européen des migrants sur l’île de Léros, il réussit à ne pas juger, critiquer, trancher, dénoncer. Moins politique, tu meurs ! ou plutôt, tu survis à l’aise tout à ton développement personnel, loin de la foule déchainée, protégé par l’enveloppe aérienne de la méditation transcendantale. Il n’y a pas à le lui reprocher, et de quel droit ; on peut juste le constater d’autant que, là encore, il est le premier à le faire.
On éprouve de l’empathie pour le narrateur mais pour autant, elle ne se transforme pas in fine par de la sympathie pour l’auteur confronté à sa page blanche et à son impuissance à écrire, malgré ses gros problèmes avec l’altérité. Trop toxique pour séduire, son livre est de ceux qui embarquent, envoûtent, fascinent avant de rejeter le lecteur épuisé qui sait déjà qu’il y repensera pendant des jours et des nuits. Toutes choses qui font de Yoga le grand roman de la rentrée littéraire.
Plus encore que dans Un roman russe (2007), il y fictionnalise son autobiographie. Réel et fiction s’y mêlent et s’y entremêlent jusqu’à ne plus se distinguer, illustrant ainsi le genre hybride et indéfini auquel Carrère se voue depuis longtemps, et ici de manière très convaincante. A ceux qui s’en offusquent déjà et rompent des lances sur le statut de ce livre, rappelons que de très longue date les écrivains n’ont cessé de nourrir leur intime fiction d’histoire, de réel, de faits, d’évènements réputés objectifs. Et pas seulement chez les romanciers, chez les philosophes aussi, Michel Foucault en particulier qui instrumentalisait les sources dans son Histoire de la folie par exemple.
La question de la sincérité de l’auteur ne se pose pas dès lors qu’une chose apparait évidente : tout est vrai, mais rien n’est exact. En l’écrivant, Emmanuel Carrère considérait son livre comme un roman ; il était même prêt à le préciser sur la couverture (ce qu’il n’a pas fait depuis La Classe de neige en 1995) mais y a finalement renoncé pour ne pas donner l’impression de courir après les prix littéraires. Le fait est que Yoga relève bien de la fiction, quand bien même sa vie, son expérience, son vécu sont la matière même (rien à voir avec la force du pur témoignage dans Le Lambeau de Philippe Lançon) ; non seulement tout y est mis en scène, mais nombre de détails sont inventés quand ce ne sont des séquences entières, notamment dans les pages sur ses rencontres avec de jeunes migrants échoués dans l’archipel grec, à commencer par le personnage de Federica, l’énergique, excentrique et charismatique universitaire américaine qui anime un étrange atelier d’écriture, une solitaire hantée par la disparition de sa sœur jumelle, obèse et schizophrène ; une partie de ce moment du livre qui se déroule à Léros tient sur les épaules de cette Federica qui sort de l’imagination de l’auteur.
Comme à son habitude, Carrère nous embarque dans son écriture, dans l’atelier de l’écrivain sinon dans sa cuisine ou son lit. Récit romancé d’une crise existentielle plein de sa vie et d’autres que les siennes, conduit par un mouvement incertain, tâtonnant même, qui avance par associations reliées souterrainement par un fil rouge à un axe central, Yoga n’est pas un livre sur le yoga mais ça l’est aussi. Mais, on s’en doute, c’est l’évocation des années d’enfer qui provoque la sidération. Certains lecteurs citent à ce sujet la manière d’Henri Michaux dans Connaissance par les gouffres. Carrère se dit pathétiquement névrosé mais c’est trop peu dire. Près de vingt ans sur le divan, dépressions à répétition et rémissions illusoires (est-on jamais tiré d’affaire ?) qui se concluent par quatre mois à l’unité protégée de l’hôpital Sainte Anne. Diagnostic : « Episode dépressif caractérisé, avec éléments mélancoliques et idées suicidaires dans le cadre d’un trouble bipolaire de type 2 ». Pour y remédier, les médecins auront recours à un traitement aux ECT (électro-convulso-thérapie) car le mot « électrochocs » effraie encore
Devenir un meilleur être humain, accéder à « une plus grande teneur en vérité», c’était son but en vivant l’expérience de cette écriture. Apprenant la mort de son ami Bernard Maris, il ose écrire : « J’ai éprouvé un immense soulagement à apprendre que Bernard était mort dans un attentat et pas quelqu’un de plus proche, pas un de mes enfants ». On comprend, bien sûr ; n’empêche , il faut oser l’écrire ainsi, être sacrément dépourvu de surmoi, le cas de l’auteur de Yoga que rien ne retient, pas même de se dire jaloux de Houellebecq ; on se demande bien pourquoi, les deux ayant « la carte », jouissant d’un public et d’une critique systématiquement à genoux, incarnant l’un et l’autre la littérature française à l’étranger
Par moments, le narrateur, qui ne parvient pas à échapper à lui-même, se prend pour Jack Torrance ; Carrère confesse qu’il l’a accompagné toute sa vie, l’écrivain gardien du grand hôtel déserté pendant la basse saison, interprété par Jack Nicholson dans Shining, le roman de Stephen King dont Stanley Kubrick a tiré le film éponyme. Il se sent glisser vers la folie, impuissant à écrire le livre qu’il doit écrire mais capable lui aussi de noircir des milliers de pages avec une phrase infiniment répétée :
All work and no play makes Jack a dull boy »
(Dans la version italienne, c’est devenu » »Il mattino ha l’oro in bocca » », dans la version allemande « »Was Du heute kannst besorgen, das verschiebe nicht auf Morgen » », dans la version espagnole « »No por mucho madrugar amanece más temprano » » et dans la version française… « »Un ‘Tiens’ vaut mieux que deux ‘Tu l’auras' » ». Ce qui n’a effectivement pas grand rapport avec l’original).
Aujourd’hui, Emmanuel Carrère semble apaisé, provisoirement. Il ne lit presque plus de romans. Que de la poésie. Ce qu’il manque à la seule déflagration littéraire de la rentrée ? un homme qui a été aimé mais qui n’a jamais su aimer en retour ne peut écrire qu’un livre sans amour parce que sa vie en est dépourvue. Après ça, il peut toujours se consoler avec la réflexion de Proust décrétant que les gens appartenant à la famille lamentable et magnifique des nerveux étaient le sel de la terre.
(Jack Nicholson dans « The Shining » de Stanley Kubrick )
1 253 Réponses pour Hauts et bas d’un yoguiste en état limite
Dites, notre hôte, cette phrase, là :
« Et pas seulement chez les romanciers, chez les philosophes aussi, Michel Foucault en particulier qui instrumentalisaient les sources dans son Histoire de la folie par exemple. »
pèche un peu, à cause du pluriel d’instrumentalisaient », bien singulier à cette place… Non ?
Sinon, je crois que je ne vais PAS lire ce livre, non que vous le rendiez rebutant, juste par prudence pour ma pauvre personne… Car ce qui me fait le plus peur dans la vieillesse solitaire qui m’attend a priori, c’est que je perde ma curiosité pour autrui, que je me mette à préférer avant tout mes souvenirs, bref que je « m’encroûte », comme disait ma mère, ou, si l’on veut un clin d’oeil un peu plus littéraire, que je m’étiole dans un « moi » sans divertissement…
Donc je vais lutter : je viens de m’inscrire en tant qu’auditeur libre à l’université de Mont Saint Aignan. A moi les cours de littérature moderne, un peu de philo aussi pourquoi pas, et si je peux choper un peu d’histoire de l’art, ce ne sera pas plus mal non plus. Coût de l’inscription : 250 euros pour l’année. De quoi motiver, non ?
« Et pas seulement chez les romanciers, chez les philosophes aussi, Michel Foucault en particulier qui instrumentalisaient les sources dans son Histoire de la folie par exemple. »
pèche un peu, à cause du pluriel d’instrumentalisaient », bien singulier à cette place… Non ? (selon Clopine)
Selon moi, il ne s’
agit pas d’un pluriel erroné mais d’une virgule absente après en particulier :
« Et pas seulement chez les romanciers, chez les philosophes aussi, Michel Foucault en particulier, qui instrumentalisaient les sources dans son Histoire de la folie par exemple. »
Honte sur moi!
J’avais mal lu la fin de la phrase ; Clopine a raison!
Mais c’est bien :
« Michel Foucault en particulier, qui instrumentalisait les sources dans son Histoire de la folie par exemple. »
Ce qui prête à interrogation à notre avis, c’est plutôt le terme « instrumentalisait ».
Peut-on parler d’instrumentalisation des sources dans le cas précis de Michel Foucault?
https://monoskop.org/images/2/29/Foucault_Michel_Histoire_de_la_folie_a_l_age_classique.pdf
« … de mots inconnus (de moi, en tout cas) tels que « ayurvédique ». »
Où l’on apprend que P.Assouline non seulement ne s’intéresse pas beaucoup à l’Inde mais qu’il ne fréquente pas les boutiques bio (rayon thé-tisanes) ou les Salons type Marjolaine.
Inde, la medecine ayurvedique
https://www.youtube.com/watch?v=PSumJTe2Lzg
Ça donne vraiment pas envie de faire du yoga pour aller mieux… Plutôt une bonne bouteille de Pommard (si l’on peut se la payer)…
@Passou
Qu’avez-vous omis d’écrire sur ce livre Yoga d’Emmanuel Carrère (P.O.L) ? Je ne trouve rien, reconnaissant en ce billet toutes les étapes de ma découverte, le lisant.
Et pourtant, les premières pages relatant ce stage où tous les participants sont coupés totalement du monde, sans avoir le droit de téléphoner, d’écrire, se parler, m’ont perturbée au point que j’ai refermé le livre.
J’ai repris la lecture après une pause, attachée à cette faculté qu’il a de parler sans gêne de ses misères, de ce qu’il est, ni sage, ni serein, pas terrible… avec m’a-t-il semblé, beaucoup d’honnêteté.
Ce qui m’a retenue, et vous l’évoquez, c’est « l’expiration » comme le seuil à franchir pour aller mieux. Expirer… se vider au lieu de se remplir… lâcher prise.
La partie consacrée à la chute libre dans la folie l’obligeant à demander une hospitalisation à l’hôpital Sainte-Anne (« Histoire de ma folie ») est angoissante. Heureusement, me disais-je, elle est écrite, donc il s’en est sorti pour pouvoir l’écrire cette souffrance.
Deux passages émouvants, mais là aussi, je les trouve évoqués dans le billet : cette longue amitié de 35 ans avec son seul éditeur, jusqu’à la mort de celui-ci : Paul Otchakovsky-Laurens.
Et cette autre amitié avec Bernard Maris massacré lors de l’attentat de CharlieHebdo pour lequel il a été « exfiltré » du stage grâce à la démarche de la compagne de Bernard Maris qui voulait qu’il dise quelques mots lors des obsèques.
Mais on découvre que personne n’était mis au courant parmi les stagiaires, ni pour cet attentat meurtrier ni pour d’autres drames qui se passaient dans le monde. Ahurissant… et pourtant il pose la question: qu’est-ce que cela aurait changé ?
Il y a une charge d’angoisse terrible dans ce récit. Si cela l’a aidé à aller mieux : tant mieux ! mais pour les lecteurs c’est l’inverse : on est mal, on souffre en lisant ce témoignage. « son livre est de ceux qui embarquent, envoûtent, fascinent avant de jeter le lecteur épuisé qui sait déjà qu’il y repensera pendant des jours et des nuits. »
Qu’il y ait de la fiction, c’est possible . Je ne l’ai pas repérée.
Par contre, repensant à son livre précédent : Le Royaume, je me dis que cet homme, non pratiquant, incapable maintenant de réciter le Credo, de trouver une vérité dans cette succession de « je crois à »…, a découvert dans cette « expiration » comment être devenu proche de l’esprit de l’Évangile…
J’ai oublié ce sourire : « le sourire fugace de Martha Agerich interprétant la Polonaise No 6 de Chopin. » Un moment de grâce absolu.
Merci Clopine pour la correction.
À propos d’E.Carrère, une question: Et sa femme, dans tout ça?
Carrère confesse qu’il l’a accompagné toute sa vie, l’écrivain gardien du grand hôtel déserté pendant la basse saison, interprété par Jack Nicholson dans Shining, le roman de Stephen King dont Stanley Kubrick a tiré le film éponyme. Il se sent glisser vers la folie, impuissant à écrire le livre qu’il do plus jeune assistantit écrire mais capable lui aussi de noircir des milliers de pages avec une phrase infiniment répétée …
La dernière image du film, une photo le représentant plus jeune au cours d’une soirée parmi d’autres invités dans le même hôtel. Désormais il est passé du statut d’invité à celui de gardien. Il tente grâce à l’écriture de rétablir vainement la situation. En gros c’est l’histoire d’un raté. Ceci m’a infiniment plus terrifié que les scènes d’hémoglobine.
Pour moi – je ne suis pas Carrère – ce n’est pas tellement l’impuissance de l’écrivain, que l’histoire d’un déclassement social (Les déclassés …).
« tout est vrai, mais rien n’est exact. »
?
un peu comme chez le Pr Raoult ?
à moins que ce soit le contraire ?
de la différence entre la vérité et l’exactitude…
l’exactitude est une notion statistique, couramment utilisée dans les calculs de probabilité, cette notion vient en complément de celle de précision. Lorsque un opérateur que nous nomme « o » obtient, après une série de mesures dont le nombre assez conséquent pour être jugé siginifiatif, cet opérateur qui s’appelle toujours petit « o » peut alors faire la moyenne de ces données, pour se faire il fait la somme des mesures obtenues et il divise cette somme par le nombre de mesures.
Ensuite, quand il prend, l’une après l’autre, chacune des mesures obtenues, il la note sur un bout de papier, ou de nappe dans le cas où petit « o » se trouve a la cantine.
par ailleurs, inutile de préciser que petit « o » a déjà une valeur donnée par le service des poids et des mesures situé de Clermont Ferrand et donc il sait la valeur qu’il faut obtenir.
à partir de là c’est très simple : si moyenne est égale à la valeur à obtenir il en déduit que ses mesrues sont exactes.
si ses valeurs sont différentes de la valeur à obtenir mais qu’elle sont groupées de telle sorte que la déviation standard par rapport à la moyenne de chaque esure est faible, il en déduit que ses mesures sont précises, mais qu’elles ne sont pas exactes.
tout à pour dire que l’on ne peut parler d’exactidtude que quand on sait la valeur aboslu de ce qui doit être.
sinon on parle de « précision » et non pas d’excatitude.
alors je veux bien que les critiques littéraires ne soient pas férues en calcul statistiques, mais faudrait arrêter d’utiliser des mots dont on ne connait pas le sens : ça manque d’exactitude, et on peut à partir de là écrire une critique précise, mais inexacte…
Hamlet, j’ai recherché des articles scientifiques, le covid 19 ne peut pas être une » chimère ».
Pablo, nous apprenons qu’il a des enfants. Vous aussi et deux fois divorcé.
de la différence entre la vérité et l’exactitude… (suite)
qu’est-ce que la vérité.
pour le savoir faut poser la question à pablito ou bien, si on en a un sous la main, un yoguiste indou spécialiste de la méthode dite « pranaya rien voir circulez! » ou « yoga respiratoire » dont les bases reposent sur la constatation biologique suivante : quand on a arrêté de respirer c’est qu’on est mort.
demandons à ce moine bouddhiste ce qu’il cherche !
après un moment de réflexion respiratoire il répond : la vérité!
à partir de là nous pouvons déterminer ce qu’est la vérité ! à savoir : c’est ce que cherche un mollah dans sa cathédrale !
peut-on dire que cette réponse est précise ? à l’évidence oui ! est-elle exacte ? ça c’est une autre paire de manche !
Je sens que ça va encore être Vol au-dessus d’un nid de cuculs!
Hurkhurkhurk!
C’est Martha ARgerich. Merci pour elle.
C’est les pingouins qui disent La polonaise N°6. C’est la Polonaise opus 53.
Merci pour elle.
compliments pour votre inscription contre l’encroutement, clopine
Mondieu qu’est-ce qu’il prend, Carrère!
Je ne l’ai pas lu, je ne peux pas en parler. J’ai entendu Carrère ce matin chez Finkie, il ne m’a pas bouleversé. J’ai trouvé qu’il défendait bien mal son oeuvre que ce soit sur le fond (par exemple, la pratique du yoga en groupe -qui donne une sensation de suffocation, tous ces égos assis ensemble mais séparés et s’ignorant, centrés sur leur respiration, comme de juste) ou sur la forme (pas un mot sur ses choix de construction littéraire ou de tissage fiction/autobio).
Bon, je n’ai pas envie de lire ce bouquin et, ni Passou, ni Christiane, ni aucun de mes proches l’ayant lu ne m’en on donné envie.
Mais pourquoi autant de boucan autour de lui? Un coup éditorial… En a-t-il besoin, lui Carrère, déjà bankable, non?
C’est pas gentilgentil, Passou, d’illustrer cette critique avec des images de Shining. Justifié, peut-être (le cinglé écrivain, écrit-vain) ?
Un mensonge peut être exactement mensonger bien qu’il soit admis que dans chaque mensonge il nous faut découvrir la part du vrai . Un mensonge serait la vérité qui a dérapé. Comme par exemples les empoisonnements russes qui vus par les autorités russes n’en sont pas parce qu’il n’y a pas de preuves , pas de traces, hormis les séjours en réa et les séquelles qui comme chacun sait peuvent être occasionnées par du sirop de grenadine.
la 8ème de Bruckner qui est pour son cas quasiment le fruit du hasard ou un coup de bol
hamlet dit:
Le niveau mental, le niveau de réflexion sur ce qu’est l’art en général et la musique en particulier et le niveau de connaissances sur l’Histoire de la Musique qu’il faut pour pondre une telle Perle de Pétomane, l’une des meilleures produites par la société Perles Desborels S.A. depuis sa création.
Je veux dire que le choix de Shining par Carrère me laisse songeur.
« Carrère confesse qu’il l’a accompagné toute sa vie, l’écrivain gardien du grand hôtel déserté pendant la basse saison, interprété par Jack Nicholson dans Shining »
ça fait fabriqué. Trop évident. Les images en illustration, ça rend la chose encore plus visible.
compliments pour votre inscription contre l’encroutement,
Ouais, moi ma croûte s’est déjà transformée en charbon de bois, on va pou voir faire cuire des saucisses.
Té!
le tout est de savoir de quoi on parle : Bach et Telemann ne jouent pas dans la même catégorie, c’est tout !
hamlet dit:
Tu as oublié de nous expliquer pourquoi Bach et Haendel, entre beaucoup d’autres, admiraient Telemann. Et pourquoi Bach a dirigée certaines de ses cantates, que longtemps on a cru de lui.
de « je crois à »…, a découvert dans cette « expiration » comment être devenu proche de l’esprit de l’Évangile…
Comment Christiane ?
Après sa devise immortelle « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison », qui a garanti pendant des années la valeur et la taille des Perles de Blog produites par la société Perles Desborels S.A., son directeur général, Mr Pétomane nous informe aujourd’hui que, face au succès de sa production, il est en mesure de proposer maintenant une garantie à vie de la qualité et la pureté de ses célèbres Perles de Blog: « Votre problème c’est que vous n’avez lu qu’une seule fois « l’art de toujours avoir raison de Schopenhauer » alors que je le connais par coeur ! et donc avec moi vous n’aurez jamais raison. »
Voilà qui augure d’un avenir radieux pour la production de Grosses Perles de Blog d’origine pétomanesque.
D’ailleurs, ça n’a pas traîné. Tout de suite on en a vu une d’une taille et d’une qualité exceptionnelles apparaître sur le blog:
« Barenboïm voila encore une erreur de casting. comme Jarrousky, comme Anne Sophie Mutter, comme Cécilia Bartoli, comme un tas d’autres ! »
On ne désigne jamais les polonaises de Chopin par leur numéro.
L’opus 44, qui réveille les morts. Ah, cette main gauche…
https://www.youtube.com/watch?v=Lq-ScKoB_BY&list=RDLq-ScKoB_BY&start_radio=1&ab_channel=hubanj
Carrère? Non merci.
D’ailleurs, pourquoi « yoguiste » au lieu du terme normal « yogi »?
Pablo, faut demander une annexe, créer une république musicale. Perso j’y vois pas d’inconvénients comme c’est la soupe populaire imposée aux riverains pendant plus de deux mois. Elle inspirait peut être les services culturels des mairies en mal de sono.
Entendu cet après midi sur France musique ce jeune pianiste, Thomas Enhco. Je me suis demandé pourquoi il avait choisi plutôt que développer son adresse au classique pur le jazz et ce passage d’un registre à l’autre.
@ Chaloux
Moi je préfère Rubinstein:
Frédéric Chopin – Polonaise in F-sharp minor, Op. 44 – Arthur Rubinstein
https://www.youtube.com/watch?v=6bNjnx__b5I
P.Sloterdijk a commencé par le yoga:
Peu de gens savent que, dans les années 1970, l’ashram interlope de Poona fut pour beaucoup de voyageurs européens une sorte d’école de la méditation et des philosophies orientales – sans oublier l’étude très libre du yoga, du zen et de l’éros tantrique. Que Sloterdijk ait connu cela ne devrait pas le rendre équivoque, au contraire. Il représente une nouvelle génération de philosophes qui savent traîner leurs guêtres…
https://www.lemonde.fr/blog/fredericjoignot/2007/09/10/peter-sloterdijk-lhomme-vit-dans-un-palais-de-cristal-menace/
et le « yoga respiratoire » est très à la mode depuis longtemps;on me l’a recommandé
Toujours sur Fr musique, j’apprends que la violoniste AS M violoniste a été repérée à 13 ans comme musicienne d’exception et engagée à 15 ans par Karajan. HvK dont elle finit par déclarer qu’il est un être
divin, un maître si l’on accepte qu’il ait toujours raison.
Inspirerait. Correcteur.
Auriez vous le niveau au piano de Thomas Enhco, Pablo, Chaloux?
@Pablo. Sur la D960, Richter répond à toutes mes questions, même si son tempo peut paraître un peu lent pour le premier mouvement et un peu rapide pour les deux derniers. C’est vraiment un génie, et sa lecture magistrale de la partition en même temps que son bon sens surpassent quasi tous les autres.
https://www.youtube.com/watch?v=lncNcNtGkJY&t=200s&ab_channel=incontrariomotu
Quel art du piano! L’Empyrée!
Bon la star et sa groupie daigneraient elles l’une sans l’autre ou d’un commun accord comme un programme dire où elles en sont de leur pratique instrumentale et pianistique. Merci de joindre un enregistrement.
Pablo, entre Rubinstein et Horowitz, je n’ai jamais pu choisir. Je ne te jette pas la pierre. Mais la main gauche d’Horowitz est unique, par son sens de la tension rythmique et son art de faire entendre des choses qu’on n’entendait pas avant lui. Il est un de ceux qui ont révélé que les deux mains sont d’égale importance sur le clavier, une révolution.
https://www.youtube.com/watch?v=vGAQONeLnXk&ab_channel=xper2xper
Bouh… par quoi commencer.
Rien ne me convient dans cette lecture de maître yoga.
Et encore moins les photos.
Sur la D960, Richter répond à toutes mes questions, même si son tempo peut paraître un peu lent pour le premier mouvement et un peu rapide pour les deux derniers. C’est vraiment un génie, et sa lecture magistrale de la partition en même temps que son bon sens surpassent quasi tous les autres.
Chaloux dit:
Personne joue l’Andante (à 24min35) comme lui. Il fait ressentir (je ne sais pas comment – on dirait que ses notes sont plus chargées de sens que celles des autres pianistes) toute la détresse de Schubert, là où avec M.J.Pires on sent plus son hypersensibilité maladive et avec Krystian Zimerman sa terreur devant la mort.
Et encore j’ai une autre version plus lente, avec un Andante encore plus « désespéré ».
Le réécoutant cela m’a rappelé les mots terribles de son ami J. von Spaun : « Les marchands de musique payaient si pitoyablement ses magnifiques compositions qu’il devait vivre continuellement dans un état proche de la détresse; ses moyens ne furent jamais suffisants pour qu’il puisse acheter ou même louer un piano. »
Il faudrait demander à J.Drillon quelle version de la D.960 il préfère.
Bouh… par quoi commencer.
Par la fin.
Ce bouquin est toxique, c’est le seul truc de vrai dans le billet de Passou.
Passou à choisi d’illustrer la folie. Soleil vert dit déclassement pour Shining mais il devient fou dangereux, décompensation de psychose sévère et hallucinée. Bien sur au départ comme le rappelle SV il était inclus. Est ce l’échec qui le précipite dans la folie ou le désordre intérieur qui le fait échouer.
la main gauche d’Horowitz est unique, par son sens de la tension rythmique et son art de faire entendre des choses qu’on n’entendait pas avant lui.
Chaloux dit
Sans doute, mais tu parles en pro. Moi on me met ces deux versions à l’aveugle et je choisis sans hésiter celle de Rubinstein. Et tu sais pourquoi? Je vais te scandaliser (et donner occasion aux chiens qui suivent la caravane d’aboyer un coup): je trouve que Horowitz tape trop fort, surtout avec la main gauche justement. Rubinstein ne cogne pas. Mais c’est aussi dû, peut-être à la prise de son, très mauvaise dans le cas d’Horowitz.
Il y a une élégance, une distance chez Rubinstein que j’aime beaucoup. Horowitz, peut-être parce qu’il est en concert, joue trop « passionné ».
donner l’occasion
…samedi 12 septembre 2020 à 22 h 12 min.
…
… » esclaves modernes « ,…de toutes sortes, entre sexes – religions – cinéma – crédits d’usures et autres loyers,!…
…
…le droit de félonie des cadres universitaires,…abaisser les populations en obsolètes et obscurantistes en express,…
…
…l’art de se dresser les chiens à se lécher les culs,!…
…faites comme des acteurs de cinéma, en répétitions collectives,…
…la classe des orgies – privées » grouper « , » bonne « , pour être engager, aux tests canapé, longue durée,…
…des emplois, pas si fictifs que çà,!…
…
rose dit: « de « je crois à »…, a découvert dans cette « expiration » comment être devenu proche de l’esprit de l’Évangile…
Comment Christiane ? »
Paradoxalement, je vais vous étonner Rose, mais je me souviens, un jour lointain, Chaloux dans un commentaire très bref, a répondu à cette question. Sans référence à Carrère. C’était un échange sur la foi. Il a écrit ce qu’il fallait.
Peut-être s’en souvient-il…
@B. Je ne m’enregistre jamais sauf quand je travaille. Quelques minutes de la prise de contact avec le premier mouvement de la D960 (sans doute deuxième ou troisième jour). A ce stade, on ne peut parler ni de jeu, ni d’interprétation, c’est du déchiffrage, exactement comme un comédien ferait une première lecture, répétant les même traits pour mieux les comprendre, ou les premiers tâtonnements d’une page à écrire, recherche des doigtés etc. Certainement plein de fautes, enregistré sans micro, uniquement avec un Zoom H4, le piano fermé, plaqué contre des bibliothèques archi-pleines et recouvert des cinq centimètres de bulgom et autres boutis qui le protègent des chats, donc très étouffé et en attente de l’accordeur. Avec le bruit de la partition dont on tourne les pages.
Pour le produit fini, il faudra encore attendre un peu…
S’écoute plutôt au casque.
C’est pas mal ça, Chaloux. Sonate que j’adore par ailleurs. Il y a du rythme, j’aime bien ce rythme bien net et propre.
« Yogi Bhajan a suivi un doctorat en psychologie à l’université de Californie », pointe Anne Bianchi. Pour mieux tisser des passerelles entre Orient et Occident ? Après tout, kundalini indienne et libido freudienne ne sont pas si éloignées. Dès 1932, C. G. Jung donnait des conférences sur le yoga de la Kundalini, alors inconnu, et faisait le parallèle entre le modèle symbolique offert par le système des chakras et les phases de développement de la conscience supérieure.
« L’esprit de l’Evangile », je ne saisis pas non plus, Christiane, ni votre réponse à rose.
Carrère est un grand dépressif avec ses névroses, ça le regarde, je ne suis pas psy (et la ref. à Shining est un pléonasme), mais qu’est-ce que l’esprit de l’Evangile?
Et quand bien même, ce livre semble avoir le don de fiche le cafard à tous ses lecteurs ou de les agacer au plus haut point…
Le manque de tenue d’un auteur qui se répand un peu trop est tout de même un problème. Pour s’autoriser ce genre de littérature il faut un talent immense, et en l’occurrence la question se pose.
@ Chaloux
Pas mal du tout pour un déchiffrage. On attend avec impatience la suite. Cela peut te prendre combien d’heures de boulot une sonate comme celle-là?
Je ne savais pas ce qu’est un Zoom H4, je viens de voir sur internet. Ça se connecte à l’ordinateur? Ça enregistre en quels formats?
@Pablo. Oui, ça se connecte. A priori là c’est du Wawe. Je t’avouerai que je n’ai pas encore ouvert le mode d’emploi, mais ça doit pouvoir faire un tas de choses. Comme ce ne sont que des enregistrements pour moi seul, je fais un enregistrement basique et ensuite je le transfère sur Audacity pour repousser un peu le son, de manière à mieux entendre, puis si j’ai besoin de le faire passer sur Souncloud ou une autre plateforme, je l’exporte. Je vais me pencher sur la question et essayer de faire des enregistrements plus propres.
C’était juste histoire de répondre à Bérénice qui me demandait si je joue avec un doigt.
La sonate complète, je dirais jusqu’en juin, mais j’ai l’opus 112 de Schumann aussi sur le feu… du Bach, et quelques autres petites choses, des études de Chopin (mais là c’est une autre paire de manches, je voudrais bien en maîtriser quelques une parmi mes préférées). Et les Scènes d’enfant de Schumann que j’ai mis beaucoup de temps à aimer et pour lesquelles j’ai une passion tardive.
Chaloux, du tout. Je suis du même avis que Pablo. Que je sache vous ne jouez pas de la guitare avec les pieds. Ensuite, je vous préfère sans électricité sur cet instrument.
@ Chaloux
Tu joues tous les jours? Et combien d’heures par semaine?
L’opus 112 de Schumann (pour piano et coeur) ou la Fantasiestücke op.12?
Oui, Pablo, tu as raison, les Fantasiestücke op.12. En fait j’ai longtemps joué très peu, mais j’ai déchiffré à peu près tout le répertoire pianistique disponible sur IMSLP. Souvent, quand on discute ou se dispute le soir sur la RDL, je suis en train de déchiffrer au casque sur mon piano numérique. Mais je voudrais maintenant me remettre à travailler et jouer plus proprement : ça m’intéresse de savoir jusqu’où je peux aller.
@ son impudeur dans l’évocation de ses compagnes (toutes choses déjà à l’œuvre dans Le Royaume que, pour ma part, j’avais détesté)., etc..
Nous sommes bien d’accord, c’était détestable, et depuis, c’est rédhibitoire Passou, je ne pourrai plus jamais lire un bouquin de ce type qui a vraiment raison de jalouser Michel Thomas (alias Houellebecq), car il ne lui arrive vraiment pas à la hauteur, en tant qu’écrivain. Je me demande bien pourquoi vous vous obligez à en faire des tonnes à son sujet, alors que ce Yogi est encore plus pire que Le Royaume. Non ce n’est vraiment pas la révélation française de la rentrée. Mais au moins votre billet en donne t il la certitude. Passons la main à Colum Mc Cann, ce qui nous changera de Martha Argerich, pas vrai l’boug. ?
Désolé de me mal raccrocher au billet, mais j’ai pas trop sommeil avec tout cet alcohol, et Carrère Dancaisse, je l’ai bien assez pratiqué par le passé – Passons-Doble à autre chose, & bonne nuit, non ?
Elle ne va pas bien du tout (13.9.20_1.26)
qu’un livre sans amour parce que sa vie en est dépourvue.
pas dépourvu d’amour s’il en a reçu;dépourvue de l’expérience d’avoir aimé en retour ;ou même de l’expérience d’avoir eu « l ‘initiative » d’aimer même sans être aimé en retour;mais il a vu chez les
« autres »,et les livres? même les enfants, les effets de l’amour
CARRERE psychiatre dit il
https://www.youtube.com/watch?v=ht1Wb2CDcZo
ici, il parle du YI JING
et de l’inconscient!
https://www.youtube.com/watch?v=5OqQz1iefmU
ce qui me laisse sceptique, c’est le traitement qu’il a reçu comme si c’était aussi pour faire son livre
Année LvB, Adelaide, Op 46 :
13.9 — 5.53
Dimanche 13 septembre 2020, 6h22
De l’intérêt de ne pas être un saint !
Souriant, je passe à côté de ce malade mental barbouilleur de texte sans la moindre compassion pour lui…Pôvre bête ! Comment peut on écouter quelqu’un qui n’a rien à dire ? Et qui manifestement cuisine sa nullité en vain, sinon pour une gloire de marionnettiste, handicapé au réel ?
pour lesquelles j’ai une passion tardive.
Com c beau.
Un été indien.
christiane dit: à
« rose dit: « de « je crois à »…, a découvert dans cette « expiration » comment être devenu proche de l’esprit de l’Évangile…
Comment Christiane ? »
Paradoxalement, je vais vous étonner Rose, mais je me souviens, un jour lointain, Chaloux dans un commentaire très bref, a répondu à cette question. Sans référence à Carrère. C’était un échange sur la foi. Il a écrit ce qu’il fallait.
Peut-être s’en souvient-il… »
Oui, vous me laissez surprise.
Chalou× voudriez-vous le réécrire ?
Christiane vous avez une mémoire d’éléphant.
Bien dormi.
Me réveille triste. Hier, ai enlevé les tongs à paillettes. Plur grimper à l’échelle haute c’était pas le sommet d’être en tongs.
Ai retrouvé de vieilles baskets.
En partant vers 19h, ai marché sur un fil de fer qui entoure l’élecrique tortillonné dressé. Me le suis rentré ds le pied droit.
Mauvais signe.
S’il faut couper le pied droit. Puis le tibia jusqu’au genou. Puis la jambe jusqu’à l’aine.
Rimbaud a eu la gangrène au retour d’Abyssinie où il traficotait les armes. Il était remonté de Marseille à Charleville pour voir sa soeur. Il est redescendu plur se faire soigner à la Conception.
Quand il a écrit à Verlaine « reviens » icelui n’est pas revenu.
D’où ce qui s’ensuivit. Catastrophique pour Rimbaud qui y a laissé sa peau. Et une jambe peut-être.
Enfin, depuis deux trois jours lorsque je me couche sur le perron contre l’escalier au soleil le corps et la tête à l’ombre, je sais qu’Arthur aussi le faisait, la pierre chaude qui réchauffait ses vieux os.
Les chats griffent le vernis du piano.
Dimanche.
Bonne journée
Dans la tête contre les murs, Arthur est transféré de Sainte à l’asile du Vaucluse, où est internée sa soeur qui a sombré ds la folie en fin de grossesse. L’enfant st né mort ou mort né.
L’asile est sous les frondaisons.
Les aliénés à leur arrivée direct dans la baignoire.
Glaçant.
Pourtant je crois savoir que l’eau est très chaude.
Ed
Tès exagéré vos compliments dityrambiques.
Ou ironiques ?
Les jeunes filles ou la face simiesque de Kilian M’Bappé ? Choisissez. Un sujet pck aujourd’hui je ne travaille pas. Je vais vous donner les clés.
dithyrambiques.
Com le Mozam.
transféré de Sainte Anne.
Onze patients.
Sainte Anne plein à craquer.
C’eût pu être à Saint Rémy avec Vincent.
Devant des champs entiers de 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 🌻 tournesols.
…oublier la date et l’ heure.
…dimanche 13 / 09 / 2020 à 7 h 27 min.
…
…il y a un vrai » art de la cuisine « , avec réellement, deux fois rien,…
…bien, sûr,…avec des conditions élémentaires,…être indépendant à sa cuisine, y exercer sa cuisine comme il lui plait, à sa guise, en tout temps, à chaque instant,!…
…
…et, puis de découvertes en caprices » isolés « , n’en faire qu’à sa tête,…
…manger sein et varier, en toutes réserves, à ses plats,!…le paradis gustatif,…
…
…mieux que du 4 ****,…le summum,!…discret,…
…la littérature, les arts, les gloires, nous y laissent » froids « ,…
…varier, varier; la digestion en accordéon » Ferrari « .
…content avec » riens « , avec ou sans » particule « , à se mettre,!…
…etc, envoyez,!…Go,!…à nos secrets,!…
« Pour l’instant, il se sentait trop éloigné des grâces d’Absalon. »
http://www.racontemoilhistoire.com/2015/02/absalom-destin-dune-famille-con/
Vulgaire et pas de réponse. Com l’esprit de l’évangile.
Durante Alighieri dit Dante
Ravenna 13 settembre 1321
https://st.ilfattoquotidiano.it/wp-content/uploads/2015/05/dante-alighieri-905-675×905.jpg
« moi, J’vous préfère sans le fil ». B
Moi aussi, sans le fil à la Pat (V).
Chui dans l’Vaucluse, hors l’asile puisqu’Arthur s’est fait la malle est chez Cheune, son pote, et hors les grâces d’Absalom.
Comment aller bien en sortant du dodécanèse où f7t écrit l’apocalypse. Aussi, faut choisir son lieu de vie,Ed.
Dante
Si le livre est écrit en hébreu, on va faire recension.
Isaïe. Prophère.
Dante Allieghieri.
À propos de Durante
durante preposizione – È propriamente il participio presente di durare, usato in origine in costruzioni assolute, alcune ancora sopravviventi (vita natural d., per tutto il tempo della vita), anche al plur. (col senso di «mentre dura, mentre durava»), e fissatosi poi nella forma del sing., come prep. temporale: avvenne durante la guerra che la reina di Francia infermò gravemente (Boccaccio), cioè nel tempo in cui c’era, in cui durava la guerra; così, d. il giorno, d. un mese, d. l’intero anno, nello spazio del giorno, di un mese, ecc.; d. la corsa, d. la salita, mentre si corre o si sale, ecc.
Durante, préposition, vaut pendant, durant, au cours – C’est proprement le participe présent de durable, utilisé à l’origine dans des constructions absolues, dont certaines survivent encore (vita natural d., pour tout le temps de la vie), même dans le plur. (avec le sens de « tant que ça dure, tant que ça a duré »), puis fixé sous la forme du chant., comme prep. temporel: il arriva pendant la guerre que la reine de France tomba gravement (Boccace), c’est-à-dire pendant le temps où elle était là, où dura la guerre; alors, d. le jour, d. un mois, d. toute l’année, dans l’espace du jour, d’un mois, etc. ré. la course, d. la montée, en courant ou en grimpant, etc.
Oups chant > singulier
durable > DURER
Isaïe prophète
Pablo75 dit: à
la 8ème de Bruckner qui est pour son cas quasiment le fruit du hasard ou un coup de bol
hamlet dit:
»
génial ! je me demande comment je peux avoir de telles fulgurances, incroyable :
Chez Bruckner le reste est tellement nul que sa 8ème semble être un coup de bol.
j’espère juste que Chevillard ne va pas me la piquer celle-là…
On peut toujours s’isoler dans un lodge au milieu des hippopotames, aunpied de volcans éteints en chaîne.
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/09/13/cinq-escapades-pour-profiter-de-l-ete-indien_6051968_4500055.html
il y a parfois, sur le blogapassou, des grands moments d’intimité, de complicité, qu’on aimerait pas brusquer, tant ils sont beaux, ce serait comme faire fuir un couple d’oiseaux au printemps… :
P : Moi je préfère Rubinstein….
C : entre Rubinstein et Horowitz, je n’ai jamais pu choisir, mais sur la D960, Richter répond à toutes mes questions,
P : Oui Chaloux, personne joue l’Andante (à 24min35) comme lui… Il fait ressentir (je ne sais pas comment – on dirait que ses notes sont plus chargées de sens que celles des autres pianistes) toute la détresse de Schubert, là où avec M.J.Pires on sent plus son hypersensibilité maladive et avec Krystian Zimerman sa terreur devant la mort.
C : la main gauche d’Horowitz est unique…
P : Sans doute, mais tu parles en pro. Moi on me met ces deux versions à l’aveugle et je choisis sans hésiter celle de Rubinstein ; je trouve que Horowitz tape trop fort !
C : Je ne m’enregistre jamais sauf quand je travaille, avec un Zoom H4
P : Pas mal du tout pour un déchiffrage. On attend avec impatience la suite. Cela peut te prendre combien d’heures de boulot une sonate comme celle-là?
C : La sonate complète, je dirais jusqu’en juin, mais j’ai l’opus 112 de Schumann aussi sur le feu, elle cuit avec une blanquette d’agneau…
P : Je ne savais pas ce qu’est un Zoom H4, ça se connecte ?
C : Oui, ça se connecte. A priori là c’est du Wawe. Je t’avouerai que je n’ai pas encore ouvert le mode d’emploi…
P : Tu joues tous les jours? Et combien d’heures par semaine?
C : En fait j’ai longtemps joué très peu, mais j’ai déchiffré à peu près tout le répertoire pianistique disponible sur IMSLP.
P : Chaloux
C : quoi Pablo ?
P : tu m’aimes ?
C : oui je t’aime et toi tu m’aimes ?
P : oui moi aussi je t’aime…
« je trouve que Horowitz tape trop fort »
alors celle-là je ne l’avais jamais entendue ! je vais la faire encadrer.
vous pouvez essayer d’y aller mollo je suis plié en 4 devant mon ordi : si je m’étouffe vous aurez ma mort sur la conscience : limite mes proches pourraient vous poursuivre pour atteinte à la vie d’autrui
Plaisants échanges musicaux, certes accessibles aux spécialistes de Lodéon qui faisait son cinéma radio à la Peter Lorre, pour oublier ce livre de Carrère que même la marie sasseur ne vient point défendre dans sa combinaison latex.
Que fait sa femme ? ask Pablo en épluchant sa partition de chorizo. elle crie, comme l’idiote de Nicholson mise en scène par ce Kubrick qui n’encadrait pas les femmes. l’amitié couillue de Carrère, Renaud Camus, perd des plumes dans ce livre, ça n’intéresse pas grand-monde. dommage de ne point comprendre pourquoi hamlet met Bruckner en enfer.
L’été indien ? tu parles ! ici ave 30° prévus c’est tropical modéré, plutôt.
Phil dit: Plaisants échanges musicaux
»
moi j’aurais dit hilarants échanges musicaux, presque mieux que ça :
« Vulgaire et pas de réponse. Com l’esprit de l’évangile »
rose, « l’esprit de l’Evangile » n’a pour le moment pas de réponse, mais n’est sûrement pas vulgaire…
belle journée
Sinon, j’ai demandé ce matin à un ami lecteur de ce Yogi d’E Carrere si le terme toxique convenait, car il me paraissait résumer ce que j’avais lu et entendu du bouquin et entendu chez Finkie de la bouche de Carrere soi-même.
Il a dit oui, toxique, exactement ça.
On va donc s’en passer, Passou.
Parlant :
Anne-Sophie Mutter n’est pas une erreur de casting hamlet!
Que Karajan ait été émoustillé par la ravissante (très) jeune fille qui se présentait à lui pour une audition, c’est très probable, mais son degré d’exigence était tel qu’il ne l’aurait pas engagée s’il n’avait pas perçu chez elle des qualités musicales exceptionnelles…
Le fait qu’elle soit encore superbe à l’approche de la soixantaine ne doit pas être retenu contre elle hamlet…
C’est quoi cette histoire d’erreur de casting ?
All work and no play makes Jack a dull boy.
J’ai compris — l’absence du calandrer devient fatigante —. Donc, s’il s’agit d’un erreur da casting on peut conclure que Karajan et Rostropovitch ne comprenaient que dalle de la nature de la musique.
moi j’aurais dit hilarants échanges musicaux, presque mieux que ça :
bonne idée hamlet mais j’aurais dit spontanés
bonne journée
MUSULMAN (S)
Ce qu il y a de bon dans le Coran ne fait pas que le Coran soit un bon livre. (Malebranche)
Mahomet s avise de prêcher ; son système va bien, et dans quatre ans de temps, ses successeurs détruisent toutes les armées d Héraclius, renversent le trône des Perses, passent dans toutes les parties du monde et dévorent presque toute la terre. (Montesquieu, 1725)
*
Le saint prophète ne savait ni lire ni écrire ; de là la haine des premiers musulmans contre toute espèce de connaissance. (Diderot)
* *
Mahomet est Tartuffe le grand. (Voltaire)
*
Mahométan du rite d’Omar ou de celui d’Ali ? (Voltaire, 1763)
*
La lutte des chrétiens et des musulmans, en Espagne, est un combat de huit cents ans. (Joseph de Maistre, 1796)
*
Si vous chassez le christianisme, vous aurez l islam. (Chateaubriand, 1802)
*
L esprit du mahométisme est la persécution et la conquête.(Chateaubriand)
*
De Java à Tanger, on peut dire que toutes les injures qui sont faites à un musulman sont ressenties par tout le monde musulman.(Jules Cambon, 1893)
*
J imagine sans peine ce qu un astucieux intellectuel de ce temps-là pouvait dire, en 732, à Charles Martel : « A quoi bon lutter contre la vague de l avenir qui déferle sur nous, après avoir recouvert l Afrique et l Espagne?
C est bien évidemment la fatalité historique qui veut que le Croissant domine nos contrées. » Mais Charles Martel n ayant pas compris ce raisonnement, gagna la bataille de Poitiers. (Jacques Soustelle, 1957)
*
En premier lieu, j excluais du domaine des possibilités toute idée d assimilation des musulmans (d Algérie) au peuple français. (Charles de Gaulle, 1970)
*
Il y a les gentils musulmans, qui s opposent aux Soviétiques, et qui sont des patriotes, des résistants, des guerriers héroïques ; et il y a les méchants musulmans, qui s opposent aux Américains, et qui ne sont que des fanatiques, des obscurantistes, et quasiment des anthropophages. (Matzneff, 1980)
*
Dans cinquante ans, Notre-Dame sera une mosquée. (Cioran, 1987)
*
En France, la religion musulmane est forte, la République est faible. (Jean-Claude Barreau)
*
L’islam est un communisme avec Dieu. (Maxime Rodinson)
*
L amalgame entre l islam et le terrorisme est un amalgame raciste. (Sarkozy, 2003)
*
Les islamistes sont les nouveaux fascistes. (Ivan Rioufol, 2004)
*
L islam- je regrette que ce soit à moi de le répéter- est une religion comme les autres. (Patrick Besson, 2004)
En 2020, les musulmans seront le quart de l humanité. (Jacques Attali, 2007) *
*
Les talibans modérés, ceux qui ne lapident qu’ avec de toutes petites pierres… (Gérard Miller, 2009)
*
Les dieux ne rient pas. Ceux des mahométans moins que les autres. (Marc Bonnant, 2012)
*
Tous les musulmans ne sont pas islamistes, mais tous les islamistes sont des musulmans. (Philippe de Villiers, 2016)
*
Les islamistes sont des musulmans impatients. (Boualem Sansal, 2016)
*
L’expansion de l’islam en France constitue un fait de première importance.(Patrick Buisson, 2016)
*
L’islam français est un oxymore. (Eric Zemmour, 2016)
*
L’islam est l’Allemagne de notre temps. (Eric Zemmour, 2019)
Rose, Jibé,
je vais essayer de vous répondre…
Dans son livre « Yoga » Emmanuel Carrère, tout au début, note que si l’inspiration a toujours été pour lui « facile », en revanche, « l’expiration » lui est très difficile.
Il tente d’expliquer cela par la pratique du tai-chi et du Yoga, (pas celle de ce stage ahurissant), mais son habitude durant 20 ans.
Donc, il a compris que « inspirer », « c’est prendre, c’est conquérir, c’est s’approprier » (et ajoute-t-il : » je ne sais faire que ça ».) et que « expirer », c’est « donner au lieu de prendre, c’est rendre au lieu de garder, c’est lâcher prise »
Il évoque alors son ami Hervé, son « contraire ».
« Nous sommes tous de passage dans la vie mais lui a conscience de l’être. Il ne s’y installe pas, il s’y sent locataire, voire sous-locataire » alors que lui se définit à l’opposé : « j’ai l’instinct du propriétaire soucieux d’étendre ses possessions. Ma pente est de croître, la sienne de décroître ».
Il songe aussi à l’angoisse que lui procure le mot « expirer » qui rend compte du dernier souffle, de la mort.
Il termine cette longue méditation sur leur amitié et sur le contraste « Inspire/expire » par ces lignes qui ont provoqué ma réflexion dans le commentaire qui vous paraît obscur : « le travail des années de vie qui me restent, je pense que c’est ça : apprendre à expirer ».
Il repense alors (voir « Le Royaume ») à son activité débordante à l’église, quelques années auparavant et écrit : « Je me la pétais.. J’étais heureux… cette occupation me donnait de moi-même une idée gratifiante ».
Il attend alors du tai-chi ou du yoga non pas « de réussir une performance mais de faire advenir quelque chose à l’intérieur de soi. D’éroder l’ego, l’avidité, l’esprit de conquête et de compétition. »
Il n’y arrive pas, sa vie »court au désastre » et cela « vient de lui ». Il se demande « ce qu’il voulait être ». Et se répond : un homme aimant, le seul enjeu de son combat car il se trouve « infirme » dans ce domaine, incapable d’aimer. (Cela est évident dans tous les souvenirs qu’il raconte dans ce livre, toujours lui, lui, lui… incapable d’aimer dans une « vie faite d’illusions et déroutes et folie. »
Il cite d’abord Michaux : « Rends-moi mon cœur, nous avons assez lutté. Et que ma vie s’arrête. On n’a pas été des lâches. On a fait ce qu’on a pu », puis, à la fin du livre alors qu’il part et qu’il est dans la salle d’embarquement d’un aéroport, il se récite un poème de Catherine Pozzi, (épouse d’Edouard Bourdet et maîtresse de Paul Valéry. De cette liaison malheureuse : six poèmes, qu’il trouve « d’inspiration autant amoureuse que mystique », « fulgurant croisement de Simone Weil et de Louise Labé. ») Donc il se souvient d’un de ces six poèmes. Il restera six pages au livre…
« Ave
Très haut amour, s’il se peut que je meure
Sans avoir su d’où je vous possédais
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps, en quelle heure
Je vous aimais
Très haut amour, qui passez la mémoire
Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour
En quel destin vous traciez mon histoire
En quel sommeil se voyait votre gloire
Ô mon séjour…
Quand je serai pour moi-même perdue
Et divisée à l’abîme infini
Infiniment quand je serai rompue
quand le présent dont je suis revêtue
Aura trahi
par l’univers en mille corps brisée,
de mille instants non rassemblés encore.
De cendre aux cieux jusqu’au néant vannée.
Vous referez pour une étrange année
Un seul trésor
Vous referez mon nom et mon image
De mille corps emportés par le jour,
Vive unité sans nom et sans visage.
Cœur de l’esprit, ô centre du mirage
Très haut amour. »
Voilà, pourquoi j’ai écrit : « repensant à son livre précédent : Le Royaume, je me dis que cet homme, non pratiquant, incapable maintenant de réciter le Credo, de trouver une vérité dans cette succession de « je crois à »…, a découvert dans cette « expiration » comment être devenu proche de l’esprit de l’Évangile… »
Rose et Jibé,
cette réponse a tardé car j’ai cherché dans le livre tous ces passages qui m’avaient interpellée. C’est pour moi le cœur du livre.
Et ce jour lointain où beaucoup échangeaient sur la foi, les croyances, Dieu… à grand renfort de pensées « intellectuelles » et de citations de livres savants, Chaloux a écrit un très court et très profond commentaire où il esquissait (mais ce n’est certainement pas avec ces mots) que Dieu attendait que l’orgueil soit brisé, que nous nous rendions, pour entrer dans nos vies. J’avais trouvé cette pensée capable d’effacer bien des questions vaines. Dommage… je n’ai pas noté le commentaire.
Carrère s’est trouvé une attachée de presse.
Il est sous presse!
Hurkhurkhurk!
JC….. ici et ailleurs : toujours aussi andouille et même de plus en plus si on peut dire
quelqu’un fait-il des listes de « livres toxiques » à offrir « à sa belle mère » à Noël ou pour puiser des citations traîtresses ?
A propos de troubles bipolaires, il y a une série québécoise : Trop. qui traite le sujet, le Language en est extrêmement savoureux, même si il faut 2/3 épisodes pour que les correspondances mots images s’invitent dans l’imaginaire. Les personnages sont attachants, il y a moyen de les regarder en depuis la France je pense.
Sinon, pour le moment pas énormément de temps pour lire, je range, retrouvé hôpital silence de Nicole Malinconi : https://www.espacenord.com/livre/hopital-silence/
@ e alli le meilleur moyen de ne pas avoir de belle-mère c’est de ne pas se marier …
Je me suis régalée avec çà l’autre soir, la comédienne qui interprète la petite soeur bipolaire est pétante de naturel :
https://www.france.tv/series-et-fictions/series-comedies/trop/
De plus en plus de mal à supporter E Carrère et ses convulsions d’enfant trop gâté, il doit encore en attendrir avec sa tête de sharpeï et ses gribouillis. Respirons, un grand coup, nous lecteurs.
« Souvent, lorsqu’on se dispute le soir sur la RDL, je suis en train de déchiffrer au casque sur mon piano numérique déchiffre avec mon casque mécanique… »
Ceci explique bien des choses .Qui disait qu’on ne peut pas en faire bien deux à la fois?!
le meilleur moyen de ne pas avoir de belle-mère
MAIS je n’ai pas ou plus de belle-mère depuis longtemps;et le mariage, une fois suffit, non?
JE me souviens quad bipolaire est devenu à la mode pour les femmes; je crois qu’on a même fait des conférences d’initiation chez les psys
Une conférence débat sur le thème « La dépression et les troubles bipolaires … c’est quoi au juste ? » est organisée par l’association France Dépression.
Cette conférence est ouverte à tout le monde et aura lieu :
jeudi 19 mai – 18h30
à la Fondation Abbé Pierre, 7 rue Clovis, 57000 METZ
par le Dr ADNET-MARKOVITCH Véronique, Médecin Psychiatre aux HPMetz (en savoir plus sur notre service de psychiatrie)
Trouble bipolaire : vraie maladie ou trouble cognitif surévalué ?
28/09/2017 (MIS À JOUR LE 28/08/2020 À 09:23)
Autrefois appelé « psychose maniaco-dépressive », le trouble bipolaire perturbe notre humeur, exagère le ressenti de nos émotions sous l’influence de facteurs situationnels : pertes affectives, variations saisonnières, gains ou pertes d’argent… Alors, vraie maladie ou trouble cognitif surévalué ?
https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/trouble-bipolaire-vraie-maladie-ou-trouble-cognitif-surevalue
la maladie bipolaire a droit à sa « journée! »
A l’occasion de la Journée Mondiale des troubles bipolaires, l’association Argos 2001 antenne du Doubs Franche comté et le centre expert fondamental organisent une conférence débat sur le thème « maladie bipolaire quels impacts ? » le samedi 30 mars 2019 à Besançon
Durante Alighieri dit Dante
Ravenna 13 settembre 1321
renato dit:
Dante Alighieri (Durante degli Alighieri dit « Dante ») est un poète, écrivain, penseur et homme politique florentin né entre la mi-mai et la mi-juin 1265 à Florence et mort le 14 septembre 1321 à Ravenne.
Demain fera, donc, 699 ans que Dante est mort.
En Allemagne, les statues déboulonnées se retrouvent au musée
Dans la citadelle de Spandau, la tête de Lénine tient compagnie à d’anciens monarques prussiens. Reportage.
obs
@ Ed
Comment aller bien en sortant du dodécanèse où f7t écrit l’apocalypse. Aussi, faut choisir son lieu de vie, Ed.
rose dit:
Pour comprendre cela il te faudra non seulement le Dictionnaire Rose-Français / Francais-Rose, mais en plus le MDACESSF (Manuel de Décryptage de l’Aspirant au Concours d’Entrée aux Services Secrets Français)
heureusement JiBé (Jacques Barozzi) est toujours là quand même !
le design museum à Londres:
Avec ses lumières et décorations, Londres est assurément l’une des plus belles capitales à découvrir au moment des fêtes. Chorales chantant des cantiques sur les places illuminées, marchés de Noël, shopping… Mais pour qui se rend à Londres dans les semaines à venir et s’assume en tant qu’amateur de design, il semble impossible de ne pas aller visiter son nouveau musée du Design tout juste inauguré.
Crédit Photo: Gareth Gardner
Le Design Museum, ouvert en 1989 par Sir Terence Conran dans un ancien entrepôt de bananes, s’est en effet déplacé à l’Ouest de Londres (Kensington) dans un bâtiment des années 60 du Commonwealth aux airs de vaisseau sptatial. Un lieu bâtiment trois fois plus grand (signé des architectes John Pawson et OMA) et qui affiche déjà l’ambition de devenir un « centre mondial du design ».
Il constitue l’occasion surtout d’y découvrir pas moins de 1000 objets couvrant tous les domaines, de la mode (avec les talons hauts « Pigalle » de Christian Louboutin) à l’industrie automobile dont la célèbre « Ford T », en passant par l’architecture, le mobilier, le graphisme, les produits ou la conception numérique. Un vaste champ des possibles et des techniques, dont le bâtiment lui-même avec son toit géométrique en forme d’hyperbole, comme la mise en scène intérieure – un vaste atrium paré de de couleurs jouant sur les effets de lumière – constituent en soi une exploration intéressante de la discipline que les architectes entendent célébrer.
Chez Bruckner le reste est tellement nul que sa 8ème semble être un coup de bol.
hamlet dit:
Encore une très belle Perle de Blog de la société Perles Desborels S.A, dont le pdg n’a toujours pas compris qu’on parle d’Anton Bruckner et pas de Pascal Bruckner.
Sache, Pétomane, qu’à partir de la Quatrième symphonie, incluse, toutes les symphonies de Bruckner sont des chefs-d’oeuvre. Et que même avant il y a d’excellents mouvements:
Bruckner – Symphony No. 2 – Scherzo
Royal Concertgebouw Orchestra & Bernard Haitink
https://www.youtube.com/watch?v=Z2Z-9-dYNmY
Demain fera, donc, 699 ans que Dante est mort.
Mais le coucourbitacé est-il toujours vivant? En le lisant, j’ai un doute.
S’il apprenait à faire deux choses à la fois, cet épouvantail à colloques apprendrait peut-être à lire. Pas gagné…
Hurkhurkhurk!
(« Épouvantail à colloques », je suis assez content de moi!).
J’avais écrit: « Je vais te scandaliser (et donner occasion aux chiens qui suivent la caravane d’aboyer un coup): je trouve que Horowitz tape trop fort, surtout avec la main gauche justement. Rubinstein ne cogne pas. Mais c’est aussi dû, peut-être à la prise de son, très mauvaise dans le cas d’Horowitz. »
Et ça n’a pas manqué: le Roquet Sourd du Blog, qui en a marre d’être pris pour un Rat d’Égout, se met à aboyer comme un malade pour bien montrer que c’est un vrai chien.
alors celle-là je ne l’avais jamais entendue ! je vais la faire encadrer.
hamlet dit:
Pourtant il suffit d’entendre le début de l’enregistrement d’Horowitz pour s’en apercevoir, chose que notre pauvre
Pétomane Sourd comme un Pot ne peut plus faire.
Paix à son ouïe.
Qui disait qu’on ne peut pas en faire bien deux à la fois?!
Petit Rappel dit:
Pourtant c’est bien ce que tu fais tous les jours: tu picoles et tu essaies de répondre aux objections qu’on te fait ici – mais comme tu es bourré tu écris n’importe quoi.
closer dit: Anne-Sophie Mutter n’est pas une erreur de casting hamlet! Que Karajan ait été émoustillé par la ravissante (très) jeune fille qui se présentait à lui pour une audition(…)
»
closer je reconnais là votre faible pour les jolies femmes, cela vous perdra !
Karajan ? elle avait 13 ans ! ce n’était pas une jeune fille c’était une enfant.
Karajan le roi de la compromission, que n’aurait-il pas fait pour plaire, plutôt pour ne pas déplaire.
Karajan aurait été même prêt à jouer pour Hitler pour ne pas déplaire à son entourage, ce manque de courage dans la vie reflète son manque de courage musical : lui c’est même plus une erreur de casting c’est carrément une erreur de la nature, j’espère que l’histoire oubliera très vite ce type.
par contre Celibidache était un génie de la musique, un artiste.
quand ce dernier (même s’il était parfois excessif) dit de Mutter qu’elle est incapable de pondre un gramme de musique tout en reconnaissant qu’elle est une violoniste extraordinaire ça veut tout dire.
sur ce coup il a raison à mille pour cent : Mutter est une instrumentiste exceptionnelle, seul problème ce n’est pas une musicienne, je ne l’ai jamais entendu faire de la musique, pourquoi ? parce qu’elle ne communique aucune émotion, Mutter c’est de la technique à l’état pur, mais la pusique ce n’est pas que de la technique, c’est bien plus !
la musique c’est quoi ? c’est de l’émotion ! rien de plus rien de moins !
et je n’échangerai pas cent Karajan contre un seul Celibidache !
et voilà ! Mutter, Bartoli, Jaroussky et tous les autres !
pourquoi ? parce que d’un côté on a des critiques qui s’aplatissent devant la demande du public et la pression marketing des maisons de disque, et de l’autre on a 2 pitres comme les deux zigomars sur ce blog qui font croire qu’ils parlent de musique alors que leur discours est aussi creux que je sais pas quoi.
et je vous fais le pari que 3 jours on verra Pablo nous pondre des remarques qui essaieront de faire la différence entre la technique et la musique.
Souvenir tourinois.
Après une soirée au restaurant Tre galline nous nous décidons pour un pousse-café au Sans Giors, auberge historique. Nous arrivons et l’espace bar est occupé par une grande tablée où Baricco est le seul que je reconnais — pas étonnant car l’auberge est voisine de la Scuola Holden —. L’aubergiste me dit que celui qui est assis devant une demie meule de Castelmagno est « un grand écrivain français : Carrère ».
On demande une bouteille de single malt japonais — Nikka 12 ans — et on regarde medusés le spectacle car ce n’est pas tous les jours que l’on voit un grand écrivain détruire à coup de couteau donnés au hasard une 1/2 meule de Castelmagno* pour, in fine, même pas le gouter. L’un de mes camarades de soirée — un qui m’aide à installer mes travaux depuis 30 ans — me rappelle que nous avons vu une scène analogue à Berlin dans l’interprétation d’un artiste allemand capable de l’incroyable exploit de gâcher un filet de bœuf.
• Fromage bleu mi-dur meule d’un diamètre compris entre quinze et vingt cinq centimètres et un poids entre deux et sept kilogrammes. La croûte plutôt fine est jaune brunâtre, avec des variations plus foncées selon l’assaisonnement, tandis que la pâte est blanche ou tendant au jaunâtre, jaune doré si vieillie, avec de rares veines vertes.
•
https://guffantiformaggi.com/formaggio/castelmagno-dop-di-alpeggio/
Enfin ! le gens qui gâchent la nourriture sont détestables, peu importe s’ils se vendent bien. Je ne l’achèterais donc pas même si j’apprécie son éditeur italien.
hamlet, merdre ! tout le monde connait les jugement à l’emporte pièce de ce grand chef qui fut Celibidache, d’ailleurs en aillant assisté à l’un de ses séminaires — surtout l’après séminaire — :
à un moment si vous vous calmiez ce serait extra.
renato dit: à
Souvenir tourinois.
Le discours de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite de l’élite.
La quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence de la quintessence!
Hurkhurkhurk!
Depuis qu’il a lu que peut-être un jour P.Assouline voudrait publier un livre intitulé « Les Perles les plus drôles de l’Erdelie », le pdg de la société Perles Desborels S.A, Mr Pétomane, s’est remis à en produire des tonnes, mais cette fois sur la musique, domaine dans lequel il est encore moins compétent que celui de la littérature (si, si, c’est possible). La preuve en est qu’il croit que les chefs-d’orchestre ont tous des contrats avec des boulangers français pour la fourniture des baguettes (sauf Gergiev, qui se fournit en cure-dents en Chine).
Deux exemples de superbes Perles musicales:
« Karajan aurait été même prêt à jouer pour Hitler pour ne pas déplaire à son entourage ».
Notre Analphabète Musical ignore, donc, que Karajan a joué, et pas qu’une fois, devant Hitler. Et que cela est très connu puisque ça s’est très mal passé:
« En juin 1939, Karajan dirige l’opéra favori du chancelier allemand : Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg de Wagner. Or un chanteur commet une erreur et plutôt que d’estomper celle-ci, le chef fait interrompre l’orchestre. Une interruption jugée intolérable par Hitler, présent ce soir-là dans la salle. »
« Celibidache était un génie de la musique »
Notre Analphabète Musical ignore, donc, que le dieu de Celibidache était Bruckner, sur lequel il a dit et écrit les éloges les plus profonds que je connaisse (voir son livre « La musique n’est rien. Textes et entretiens pour une phénoménologie de la musique », Actes Sud, 2012, et regarder sur Youtube les diverses interviews dans lesquelles il parle de Bruckner, notamment celles du documentaire où on le voit visiter l’un des endroits où il a vécu Bruckner et s’asseoir à sa table).
Il faudrait que notre Grand Pondeur de Perles nous explique comme un « génie de la musique » comme Celibidache peut admirer à la folie un compositeur qui écrit une bonne symphonie complétement par hasard (« la 8ème de Bruckner qui est pour son cas quasiment le fruit du hasard ou un coup de bol ») et dont le reste est nul (« chez Bruckner le reste est tellement nul que sa 8ème semble être un coup de bol »).
Mais bon, ne demandons pas trop au cerveau en pleine déliquescence du Pétomane, dont on sent la compote neuronal dans chacune des phrases qu’il écrit et que bientôt va s’éteindre définitivement, laissant cet endroit sans Fournisseur Officiel de Perles de Blog.
nous explique comment
Je remets ici mon commentaire sur Rimbaud, non pour lui-même mais pour inciter à lire le très beau livre de Yanni Hureaux, Un ardennais nommé Rimbaud.
Chaloux dit: à
Rimbaud ne détestait ni Charleville, ni les Ardennes. Bloomie répète bêtement ce qu’un jeune homme de dix-sept ans a dit. Mieux vaut lire le livre de Yanni Hureaux, un ardennais nommé Rimbaud, un superbe texte qui avait beaucoup intéressé Julien Gracq (hurkhurkhurk!), qui l’a écrit à l’auteur. J’en avais parlé ici il y a des années lorsque je l’ai lu.
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782716506014-un-ardennais-nomme-rimbaud-yanni-hureaux/
et voilà ! Mutter, Bartoli, Jaroussky et tous les autres ! pourquoi ? parce que d’un côté on a des critiques qui s’aplatissent devant la demande du public et la pression marketing des maisons de disque
hamlet dit:
Qu’est-ce que tu radotes, Pétomane !! Tu devrais aller voir ton neurologue pour qu’il te donne une pastille anti-radotage (mais méfie-toi qu’il ne te donne une de cyanure sous prétexte que c’est la seule qui pourrait te guérir définitivement de ta CNTI (Connerie de Naissance Totalement Inguérissable).
Renato
« Après une soirée au restaurant Tre galline nous nous décidons pour un pousse-café au Sans Giors, auberge historique. »
Vous m’aviez donné quatre adresses à Turin lorsque j’y ai emmené ma maman.
Pas celles-ci ci-dessus.
Navrée je suis.
Mais pas repentante.
« est une instrumentiste exceptionnelle, seul problème ce n’est pas une musicienne, je ne l’ai jamais entendu faire de la musique, pourquoi ? parce qu’elle ne communique aucune émotion, Mutter c’est de la technique à l’état pur, mais la »
Ainsi qu’une japonaise qui danse le flamenco.
C’est parfait techniquement. Mais c nul espagnolement.
Si ce n’est que la tête, passe. Mais s’il faut se taper le corps avec tous ces plis, ça non.
https://images.app.goo.gl/7FxtbNAiWaepMnJZ8
…dimanche 13 septembre à 12 h 55 min.
…
…le design muséum à Londres,!…ou ailleurs,…
…
…un prétexte de plus, pour faire parler les gens, à se faire dévoiler les sciences aux critères-limites,…des harmonies plastiques,!…
…
…non merci,!…
…il y a des astuces, que mêmes aux fils, on ne dévoile pas, par jugements de manque de maturité et de sensibilités,!…
…alors, du culot, sur ce blog des désintéressés,!…Tintin,!…
…
NOOOOOOOON.
Et non c non.
rose.
C pas oui déguisé.
C pas peut-être.
C pas je vais y songer.
C non.
C pas pkoi pas.
C pas un jour.
C pas demain dès l’aube.
Non.
L’ avis du chef sur ses collègues, abonnés, vaut le détour
J’ai une bonne mémoire, rose, toutefois le temps passant il arrive que je laisse quelque chose dans la plume — on dans le clavuer, c’est selon —. La semaine dernière une connaissance de bistrot m’a demandé des bonnes adresses à Milan. Fait sur le champ, mais en ai oublié un pourtant inoubliable : le Camparino. Enfin, c’est promis : la prochaine fois que j’aurais à vous donner des bonnes adresses je prêterai plus d’attention.
Pablo75 dit: à
@ Ed
Comment aller bien en sortant du dodécanèse où f7t écrit l’apocalypse. Aussi, faut choisir son lieu de vie, Ed.
Carrère a vécu à Patmos, Pablo 75 et Ed.
Là où fit écrite l’Apocalypse.
Une des dkuze îles du dodécanèse.
Cela ne lui a pas fait du bien.
Là où fut écrite l’Apocalypse.
Une des douze îles du dodécanèse.
Cela ne lui a pas fait du bien d’y vivre.
renato
Don’t apologize please.
deux étaient de superbes adresses.
Une pas essayé.
L’autre difficile pour ma mère, curieuse pour moi.
@ rose, pour le sharpeï oui, soupir !
Ma tante a décidé tt seule d’aller en maison de retraite, et a mis en vente son appartement. Je suis un peu stressée car depuis qu’elle est entrée elle est en quarantaine. Elle m’a laissé un message hier c’était son anniversaire. J’ai rappelé ce matin, j’ai eu le service, mais pas elle. Avant qu’elle ne parte j’ai lu ses documents de vente attentivement, elle était inquiète de savoir comment allaient se dérouler les visites d’acheteurs.
Et moi je vais devoir bien réfléchir parce que l’état ayant perdu ses tartines comme depuis trop longtemps au bord d’imploser ce pays fabriqué de tt pièces par les grandes nations voisines ) , on nous balance de programmes en recyclages qui ressemblent de plus en plus à des voies de garage.
Ce n’est pas en relisant Rimbaud l’ardennais ( merci Chaloux, je ne connaissais pas le livre et je note. ) que mes envies de me barrer en Abyssinie vont se calmer, d’autant que brrr on ne peut plus guère voyager.
Pablo : Notre Analphabète Musical ignore, donc, que Karajan a joué, et pas qu’une fois, devant Hitler. Et que cela est très connu puisque ça s’est très mal passé:
»
tout le monde sait que Karajan a joué pour Hitler !
Dieu que vous êtes lourdingue.
Et votre lourdinguerie a réussi à rendre lourdingue ce blog qui est est devenu un lieu de compétition de lourdinguerie !
« il ne sait même pas que Karajan a joué pour Hitler… »
qu’est-ce que vous pouvez être con mon pauvre.
Karajian est un Dolfie musical : il en faut pour tous les goûts, surtout en matière de non goûteux…
renato dit: hamlet, merdre ! tout le monde connait les jugements à l’emporte pièce de ce grand chef qui fut Celibidache
»
renato j’ai bien précisé qu’l pouvait être parfois un peu excessif.
n’empêche, comme vous l’écrivez : il a été un grand chef ! c’est la seule chose à retenir.
et quand il a dit que Mutter n’était pas musicienne, c’était peut-être excessif dans la façon de le dire, mais c’est la vérité.
une vérité que tout le monde pensait que lui seul était capable de dire publiquement.
c’est comme l’écrivain Emmanuel Carrère : tout le monde sait bien que c’est une daube égocentrée, sauf que passou joue le jeu médiatique comme tout le monde.
et seul un type comme Asencio peut dire publiquement que Carrère est une daube, parce qu’il est hors circuit, comme l’était Celibidache.
Et tout ramène Myriam Anissimov à ce « temps des ténèbres ». Sa rencontre avec Sergiu Celibidache, maître de son amant violoniste et génie ambigu, l’entraîne à Munich, où elle
et si Jaroussky ou Mutter étaient écrivains passou pondrait ses articles suer eux qui correspondent aux articles que le grand public attend.
et Asencio serait le seul à dire ce que tout le monde pense sans oser le dire : que Jaroussky et Mutter sont des daubes !
et voilà comment ça marche, parce que ça marche comme ça depuis la nuit des temps et ça marchera encore comme ça dans mille ans !
et à chaque génération on aura des crétins comme notre pablito pour tomber dans le panneau, et ciao !
Si vous croyez que c’est vrai, hamlet, ça doit être vrai. Ce n’est pas la perception que j’en est eu, mais puisque je suis peut-être pris dans les mailles de la société de consommation il s’agit sans doute de la perception d’un con — comme Rostropovitch, d’ailleurs.
Karajan aurait été même prêt à jouer pour Hitler pour ne pas déplaire à son entourage.
hamlet dit
tout le monde sait que Karajan a joué pour Hitler!
hamlet dit
Cherchez l’erreur….
Carrère a vécu à Patmos, Pablo 75 et Ed.
Là où fit écrite l’Apocalypse.
Une des douze îles du dodécanèse.
Cela ne lui a pas fait du bien d’y vivre.
rose dit:
Ah, je viens de comprendre… En faite, les messages de rose sont des mots-croisés qu’on doit faire. Et quand on y arrive pas, elle donne la solution…
Tu nous expliques, Pétomane, la passion de Celibidache pour un compositeur comme Bruckner qui écrit 8 symphonies nulles et une, par un étrange coup de bol, un peu moins nulle ?
Pablo75 dit: à
Karajan aurait été même prêt à jouer pour Hitler pour ne pas déplaire à son entourage.
hamlet dit
tout le monde sait que Karajan a joué pour Hitler!
hamlet dit
Cherchez l’erreur….
»
pas d’erreur Pablo ! vous seul êtes prétentieux pour imaginer que vous seul savez que Karajan a joué pour Hitler.
donc je le redis pour vous tel que je l’ai dit à closer :
Karajan était l’homme de toutes les compromissions, il aurait même été capable de jouer pour Hitler.
allez-y pablito : prouvez-nous que vous n’êtes pas aussi idiot que vous le laissez paraitre !
Pablo75 dit: à
Tu nous expliques, Pétomane, la passion de Celibidache pour un compositeur comme Bruckner qui écrit 8 symphonies nulles et une, par un étrange coup de bol, un peu moins nulle ?
»
c’est comme pour Karajan.
tout le monde est d’accord pour dire que la 8ème de Bruckner est de loin sa meilleure symphonie.
à tel point que l’on serait en droit de se demander si cette 8èm n’est le fruit du hasard, ou qu’il ne la piquée à un autre.
voilà ! comme Karajan l’homme tellement de toutes les compromissions qu’on l’imagine être capable de jouer pour Hiler tout en sachant qu’il a bien joué pour Hitler.
et là Bruckner sa 8ème est tellement meilleure que les autres qu’on se demande si c’est lui qui la écrite….
qu’est-ce qu’est donc devenu ce blog ?
avant j’aurais dit ça aurait marré tout le monde, et là tout le monde est crispé, le cul serré !
Pablo enlevez-vous ce parapluie que vous avez dans le cul bordel !
Le Grand Mystère de ce blog est la présence du Pétomane. Comment un type qui a dit autant de Conneries Monumentales, un si grand producteur de Perles de Blog, le plus grand qu’a connu cet endroit (et pourtant la culture des perles a été intensive ici pendant longtemps), un type qui a reçu d’innombrables baffes venant de partout, des gifles retentissantes dont tout le monde se rappelle ici…. comment un tel Crétin de Naissance, continue de venir dans ce blog sans la moindre honte, sans le moindre orgueil, sans aucun sens de la dignité, avec un cynisme typiquement léniniste de Raté Total qui veut à tout prix se venger et ne fait, à chaque fois qu’il essaie, que le ridicule le plus absolu.
Je ne peux pas le lire sans penser à Coyote et Bip Bip
Les Perles du Pétomane sont hilarantes. Mais il y a encore plus drôle qu’elles: les « arguments » qu’il donne pour les expliquer.
et si demain vous lisez sur le blog des Chevillard des trucs du genre :
Karajan était tellement l’homme de toutes compromissions qu’il aurait bien été capable de jouer pour Hitler…
ou
la 8ème de Bruckner est tellement supérieure aux autres qu’on se demande si c’est bien lui qui l’a écrite
hé ben quoi ? c’est juste drôle !
karajan faisait du yoga!
Asencio serait le seul à dire
hamlet dit:
Il est tellement nul notre Pétomane, qu’il ne sait même pas écrire les noms des gens qu’il admire.
AsenSio, abruti, AsenSio !!! Juan Asensio.
Pablo : oui c’est ça ! quand vous commencez à entrer dans ce genre de détail c’est que vous ne trouve plus rien à dire !
je vous l’ai dit : je connais le Schopenhauer sur le bout des doigts !
@ » pour oublier ce livre de Carrère que même la marie sasseur ne vient point défendre dans sa combinaison latex. »
L’infect a de drôles de fantasmes, pédérastie, et maintenant bdsm.
Je pense avoir dégainé la première sur ce blog, a propos de ce livre d’E carrere. Sans attendre des réactions testostéronees de vieux mâles que c’est pas la peine, ou des propos de vieille hystérique, qui ne comprend rien de ce qu’elle lit, pourvu qu’elle se baffre.
Oui, je reviendrai dire, ici, pourquoi ce livre d’E. Carrère fait réfléchir. Et en même temps, en fuir son auteur.
Mais plus tard. Bien plus tard.
Quand il aura raté le Goncourt, ce que je lui souhaite, histoire de bien voir si Manu a bien compris cette philo de vie, a laquelle il s’est astreint pendant plus de 20 ans !
Sur ce, après poisson grillé, et petite coupette, je vais retourner me baquer.
Profitons pour donner le lien vers le dernier article de J.Asensio, où il habille Raphaël Enthoven pour l’hiver:
« Le Temps gagné de Raphaël Enthoven, ce roman que l’on expédie d’un derrière (point tout à fait) distrait ».
je vais retourner me baquer.
Assasseure, change l’eau du baquet!
profitons pour écouter ce beau passage « la Calma » d’une pièce (Collectici intim) de Vicente AsenCio :
je connais le Schopenhauer sur le bout des doigts
hamlet dit:
Le pauvre Pétomane il est tellement désespéré de n’avoir jamais le dernier mot ici avec personne qu’il s’est mis à lire « L’Art d’avoir toujours raison », qui ne sert à rien évidemment quand on est Crétin de Naissance comme c’est son cas.
C’est aussi débile que si on donnait ce livre au Coyote pour qu’il attrape au moins une fois Bip Bip.
Karajan faisait du Yoga …
Et certains des bains de siège à l’Aloe Vera …
ce J.Asensio, est encore plus illisible que ceux avec qui il compète ; si les erdéliens veulent goncourir, c’est triste le monde des gendelettres
chanta, vous c’est le Saint Siège?
CHANTALpréférez les comme vous huiles essentielles
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et ils ont choisi leur adresse:
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Le contrepoison d’Asensio est un vrai tunnel, un tunnel hilarant.
(Karajan est un grand chef qui a beaucoup fait pour la qualité des orchestres et des chefs d’orchestres!)
Valse triste.
https://www.youtube.com/watch?v=5Ls8-pk4IS4&ab_channel=AngeloVullo
@Jibé
une reponse pour vous sous le fil précèdent ,à la lecture de Christiane également
une terreur, ce Karajan, en jet depuis Salzburg pour bombarder la Philarmonie à Berlin und zurück.
Böhm a t-il fricoté nazi, dear Chaloux Pablo ? Les introvertis de la critique musicale le salissent à jupe relevée comme des gorets mal élevés. Son fiston s’est racheté en épousant Sissi, grosse poilade avant de virer fassbinderien.
L’air constamment constipé de Carrère insupporte, Madame sa mère doit voir rouge, un comble.
c’est que j’ai été lire sa recenscion sorte de longue agonie colique dont aucun détail intime ne nous a été épargné, protubérances et squames, le critique rivalisant avec l’Enthoven critiqué dans le détail du scotex +++ et son plouf sans son.
Les huiles essentielles j’ai ce qu’il me faut, cyprès toujours vert, mandarine et romarin, j’ai reçu deux branches de sauge d’un copine, de quoi me détoxifier au naturel, sans grands frais. Et repartir du bon pied la semaine prochaine
Et certains des bains de siège à l’Aloe Vera …
Les gros calibres, effectivement. 😉 / 😉 / 😉
J. Asensio, un sous-Bloy de blog! 😉 / 😉 / 😉 /
Un anti-moustique avec quelles huiles essentielles, Chantal? 😉 /
Et voilà la compromission ! on soufrait de son absence, mais voyons.
Au XIXe siècle les boutiquiers ont perdu la virginité des femmes, ils exigèrent donc la pureté de cœur des artistes —, disait—, et les gauchistes ont hérité cette exigence en la coloriant de kierkegaardiens couleurs ce qui fit dire à de Kooning : « la pureté du cœur ? j’en suis malade seulement en y songeant ».
L’artiste doit jouer sur deux tableaux : l’individualisme créatif et l’appartenance à une société qui l’a produit culturellement. En d’autres termes, il faut qu’il puisse affirmes efficacement ses qualités d’artiste, compte tenu qu’il vit parmi les hommes et qu’il doit exprimer les qualités qui lui sont données en relation avec l’environnement dans lequel il vit. Peu importe si un artiste est de droite ou de gauche, s’il est riche ou pauvre, et ainsi de suite ; seulement importe comme il conduit son action créative. Fellini répétait à qui voulait l’entendre que obtenir un cheque d’un investisseur était le premier pas vers la réalisation d’un film.
Évidemment on trouve des crétins pour pousser des cris d’orfraie dans n’importe quel cas : p. ex., le bref chapitre dédié par Adorno à Proust — Minima Moralia : réflexions sur la vie mutilée — démontre que si ce n’est pas la compromission ce sera la richesse. Donc, Proust n’était pas compromis mais il était — quelle horreur ! — riche. Inutile d’aller plus loin, ce serait une perte de temps.
Ce —, disait—, est évidemment de trop.
France-Dépression est une association loi 1901, sans but lucratif, qui agit au quotidien en faveur des personnes touchées par la dépression ou les troubles bipolaires et leur entourage.
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Notre action est soutenue par des valeurs de bienveillance, d’accueil et d’empathie : nous avons à coeur de promouvoir la notion de rétablissement et de considérer les personnes qui font appel à nous comme des partenaires et des acteurs dans leur parcours de santé et de vie.
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Sites et numéros de téléphone d’écoute et de soutien
SOS Amitié
S.O.S. Amitié offre, à tous ceux qui choisissent d’appeler, la possibilité de mettre des mots sur leur souffrance et, ainsi, de prendre le recul nécessaire pour retrouver le goût de vivre. Le site donne les numéros d’appel de chaque région et offre aussi un service d’écoute web (anonymat, confidentialité et non directivité).
SOS Dépression
Cette ligne offre une écoute psychologique ponctuelle et une éventuelle orientation par des professionnels, anonyme et sans jugement, 7j/7 et 24h/24.
08 92 70 12 38 (0.33 cts/min)
SOS Suicide Phénix
Accueil et écoute des personnes confrontées au suicide, 7j/7 de 16h à 20h.
Numéro national : 0825 120 364 (15ct / min) :
Numéro régional Île-de-France : 01 40 44 46 45 (prix d’un appel local)
http://www.sos-suicide-phenix.org
Suicide écoute
Accueil et écoute des personnes confrontées au suicide, 24h/24, 7j/7
01 45 39 40 00 (prix d’un appel local)
Écoute-famille
01 42 63 03 03 (prix d’un appel local) : cette ligne d’écoute créée par l’Unafam est destiné aux familles ayant un proche en souffrance psychique. Des psychologues conseillent et orientent les familles.
L’Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques)
Les bénévoles des 97 sections départementales accueillent, soutiennent les familles et défendent leurs droits. L’Unafam organise des formations afin d’aider les proches confrontés à la maladie psychique. Des réunions, groupes de parole, conférences-débats, congrès ainsi qu’une revue et des brochures, participent également à cette mission de formation et d’information à laquelle des spécialistes, psychiatres, psychologues, juristes et assistantes sociales apportent leur concours.
Les coordonnées des sections départementales sont disponibles au 01 53 06 30 43 et sur le site web :
La F.N.A.Psy
Fédération Nationale des Associations d’(ex) patients en psychiatrie qui regroupe actuellement une cinquantaine d’associations. Elle soutient les associations membres et les représente auprès des instances concernées. Elle facilite le développement et l’entraide des associations et aide à leur création. La F.N.A.Psy remplit également une mission d’information vers ses associations membres comme vers le grand public.
Vous trouverez notamment sur leur site les contacts d’une cinquantaine d’associations membres partout en France :
Le Psy-Com 75
Syndicat interhospitalier qui regroupe les 4 établissements de santé mentale du département de Paris et l’association de santé mentale du 13° arrondissement, afin de mettre en œuvre une politique de communication externe en matière de santé mentale. Son objectif est de mieux faire connaître la réalité des maladies et le dispositif de soins offert par le service public.
Si vous êtes parisien, leur site Internet permet de trouver un lieu où consulter, le secteur dont vous dépendez, les associations locales, les rencontres et conférences…
Pour tout le monde, le site du Psy-Com 75 propose aussi de l’information générale, notamment sur les droits des patients, les traitements, l’organisation des soins…
dépression , bipolaire:
http://www.info-depression.fr/?page=liens_utiles
Si on veut vraiment faire entrer un couple celebre gay au panthéon on peut surement mieux trouver qu’un ivrogne qui abandonne femme et enfants pour une liaison à la limite de la pédophilie ou tout au moins relevant du détournement de mineur ,et un gamin qui a voulu tuer son amant et a passé sa vie d’adulte comme trafiquant d’armes et peut-être d’esclaves en Abyssinie
l’excrémentiel n’est-il pas devenu le nouveau conformisme DE FOND avec la pathologie psy?
un couple celebre gay
Oui, mais encore faut-il que les deux partenaires se soient illustrés dans des pages « glorieuses »
Laissons Karajan tranquille Phil : Anne-Sophie Mutter bien à part, il y a aussi, envers et contre les Berliner, Sabine Meyer :
DHH dit: à
Si on veut vraiment faire entrer un couple célèbre gay au panthéon
Deux fameux pistolets, hé, hé!
L’artiste doit jouer sur deux tableaux : l’individualisme créatif et l’appartenance à une société qui l’a produit culturellement.
Une soirée à l’Opéra.
Carrère répète que son livre est »utile »(sic)pour ses lecteurs
Jibé,
j’ai répondu à votre question, la même que celle de Rose.
Pas d’écho ni de l’un ni de l’autre…
Je lis, de vous, un commentaire matinal se terminant par ces mots :
« Sinon, j’ai demandé ce matin à un ami lecteur de ce Yogi d’E Carrere si le terme toxique convenait, car il me paraissait résumer ce que j’avais lu et entendu du bouquin et entendu chez Finkie de la bouche de Carrere soi-même.
Il a dit oui, toxique, exactement ça.
On va donc s’en passer, Passou. »
J’ai écouté « Répliques » où E.Carrère échange avec A.Finkielkraut sur ce livre. Je n’ai pas entendu cela.
Ce livre, s’il porte le titre de « Yoga » ne parle pas que de Yoga, c’est une sorte de puzzle fait de tant de morceaux de sa vie. Pourquoi les a-t-il réunis au risque de faire penser qu’il saute du coq à l’âne (cf : les musiciens de Brême) ?
Il semble débordé par son désir d’écrire, d’élucider, de tirer des fils entre toutes ces expériences vécues ou rêvées. Elles ont un point commun : il y est présent, c’est lui qui raconte, c’est son point de vue.
Un peu comme Rose quand elle aligne ici, parfois, une série d’envois qui semblent n’avoir aucun rapport entre eux et qui pourtant en ont un : elle.
E.Carrère voulait écrire un livre, c’était même ce qui rendait suspect sa présence à ce stage où les 80 participants devaient n’avoir ni livres, ni carnets, ni de quoi écrire ou téléphoner. Il confie d’ailleurs avoir refait un stage puisque le premier s’est arrêté brutalement à la mort de Bernard Maris dans l’attentat meurtrier de « charliehebdo ». Il dit avoir délibérément triché dans le deuxième, puisque là, il a écrit, dans sa cellule, le soir. Dit aussi s’y être ennuyé.
J’ai lu ce livre en considérant que ce stage de Yoga dans le Morvan (les 150 premières pages empreintes d’une ironie mordante), et les quatre mois de souffrance passés à Sainte-Anne, n’étaient que deux morceaux du puzzle.
Il y en d’autres, une scène érotique, précise et crue. Et pourquoi pas ! Il ne passe pas sa vie à méditer. Un autre morceau, non évoqué par Passou, c’est une scène brève dans le métro où il cherche à garder son équilibre sans appui alors que les mouvements de la rame l’inciteraient à se tenir à la barre. Anecdotes ? Pas certain… Ce sont certainement des notes éparses qu’il a rassemblées pour construire ce livre à la manière d’un cinéaste, ajustant les scènes tournées dans le désordre, leur donnant un sens par le montage. Je crois que c’est en cela que Passou le reçoit comme un écrivain même s’il éprouve des réticences comme d’autres sur la personnalité de l’auteur.
Un livre « toxique » ! qu’est-ce que c’est que ce jugement ? C’est un récit, troublant, avec des pages dures, d’autres douces. Certaines nous font frémir, d’autres nous font rêver. Je crois avoir cité les unes et les autres, partiellement, bien sûr.
Je suis étonnée que vous ne tentiez pas l’aventure de le lire…
CARRERE DIT/
C’est le contrat passé avec le lecteur, explique-t-il dans un entretien accordé au magazine Le Point : « C’est peut-être très prétentieux, mais je pense que cela lui fait du bien : il se dit ‘je ne suis pas seul’. » Et dans L’Obs : « J’ai tendance à penser qu’on fait toujours œuvre utile et bienfaisante en faisant état de sa propre misère, parce que nous avons tous en commun d’être absolument misérables. »
DHH dit: à
Si on veut vraiment faire entrer un couple célèbre gay au panthéon…
Tac et Tactac, les défuntes souris de Garcimore.
« Carrère répète que son livre est »utile » (sic) pour ses lecteurs »
Sans doute moins vaniteux, Montale disait que la poesie est « un produit absolument inutile ».
Un livre « toxique » ! qu’est-ce que c’est que ce jugement ?
La cristophèle l’a déjà opéré sur ce blog!
JE NE SUIS PAS CONVAINCUE que les erdélien-ne-s se considèrent absolument misérables;la plupart me donnent l’impression de vouloir être considérés comme enviables
« J’ai tendance à penser qu’on fait toujours œuvre utile et bienfaisante en faisant état de sa propre misère, parce que nous avons tous en commun d’être absolument misérables. »
cette phrase est absolument magnifique, il avait déjà dit un truc du même genre pour son livre « les autres vies que la mienne ».
il faut bien lire et comprendre la logique de cette phrase : tous les êtres sont misérables, mais je fais faire en sorte ma misère puisse permettre aux autres d’avoir une misère moins misérable.
à ce niveau ce n’est même plus de l’orgueil ou de la vanité, c’est un cran au dessus : c’est carrément de l’ignominie, le truc le plus abominable.
le type il se fait une idée tellement élevée de lui-même que même sa misère va être utile à l’humanité.
ça peut être parfois le cas, mais quand c’est le cas ce n’est jamais dit par celui dont c’est le cas !
ce type est absolument génial !
comment peut-on être à ce point imbu de sa personne ?
on a un autre cas à peu près similaire sur ce blog, je tairai son nom qui commence par « p » et finit par « o ».
« Carrère répète que son livre est »utile » (sic) pour ses lecteurs »
ça c’est le gros créneaux marketing depuis des années :
– j’écris pour mes lecteurs
– ce livre je le portais en moi, même si l’accouchement a été difficile je l’ai fait parce que j’aime mes lecteurs
– quand j’ai écrit ce livre je mesais à mes lecteurs
et des lecteurs par ci et des lecteurs par là : lecteurs je vous aiiiime !
comment a-t-on pu en arriver là ?
je me souviens du temps où les médecins parlaient du carnet de « toxiques »:des médicaments qui ne se prescrivaient pas sur une banale ordonnance
et le mot est entré dans le lexique de la relation:des personnes toxiques (voyez la toile) il n’y a pas si longtemps
la littérature médicament, littérature consolatrice, aimante, le livre comme aide à personnes en difficulté….
aujourd’hui quand on entre dans une libraire ça sent l’hôpital et la pharmacie.
au secours… Rabelais reviens ils sont devenus fous !
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