de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Heidegger contre les notaires du passé

Heidegger contre les notaires du passé

Voilà un billet qui ne risque pas d’atteindre le fameux « point Godwin » au centième commentaire car il y sera dès le premier, et pour cause ! Le point Godwin ? Juste un constat établi au début des années 1990 sur le réseau Usenet par l’avocat américain Mike Godwin (1956), lequel, restons simple, préfère parler de « loi de Godwin ». Il tient en ceci : plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se rapproche de 1. Il désigne donc le cap d’un échange d’arguments dans lequel l’une des parties invoque une référence à la seconde guerre mondiale, à l’Allemagne nazie, à la solution finale, ce qui a pour effet de clore le débat. Ainsi le point Godwin marquerait un point de non-retour au-delà duquel la conversation devient pourrie…

Il y a un peu plus de cinq ans, un important Dictionnaire Martin Heidegger paraissait en France qui nous invitait à « penser à neuf »avec le philosophe. Un travail remarquable mais conçu avant la divulgation de ses fameux Cahiers noirs. En France, à l’évocation de son seul nom, chaque camp fourbit ses armes. Les pro et les anti y sont encore plus virulents que les chapelles freudo-lacaniennes. D’un côté, ceux qui estiment que la recherche critique sur l’œuvre de Heidegger jusque dans ses rapports avec le nazisme doit tout s’autoriser (Victor Farias, Emmanuel Faye,  Georges-Arthur Goldschmidt, François Rastier, Stéphane Domeracki…). De l’autre, tout autant d’intellectuels, de philosophes, de germanistes et de traducteurs qui ne supportent pas qu’on établisse un lien entre l’attitude politique et professionnelle du penseur et sa pensée même, celle-ci étant considérée comme le pilier de la philosophie au XXème siècle (François Fédier, Pascal David, Stéphane Zagdanski …). Ces derniers estiment qu’il a commis « une erreur d’appréciation » sur la nature du régime instauré en Allemagne fin janvier 1933, qu’il ne s’est jamais rallié s à son idéologie et l’a même combattue, acceptant d’être recteur de l’université de Fribourg en mai 1933 comme d’être inscrit, sous certaines conditions, au NSDAP à l’égal d’ « une simple formalité administrative » et nullement comme l’acte militant d’une adhésion..

Il n’en est pas moins impossible de faire comme si sa face noire ne le défigurait pas d’une certaine manière. Si le penseur en question était mineur ou de second ordre, on le passerait par profits et pertes, dans une colonne comptable de l’histoire des idées déjà pleine d’imposteurs à plume et d’intellectuels fourvoyés. Mais Martin Heidegger (1889-1976) est le plus grand philosophe du XXème siècle, le maître à penser de générations de philosophes occidentaux. On n’a donc pas fini de se demander : que faire du « nazisme » de Heidegger et, partant, de la pensée de Heidegger ?

La fascination, l’influence, l’empire même exercés par lui sur la pensée française, de même que l’admiration de nombre de nos écrivains pour l’œuvre d’Ernst Jünger, demeurent un mystère inentamé depuis la fin de la guerre, surtout aux yeux des Allemands, lesquels sont loin de partager cette ferveur. Aussi la récente publication par Gallimard des deux premiers volumes des fameux Cahiers noirs (comme la couleur de leur reliure in Réflexions II-VI, 544 pages, 45 euros) rédigés entre 1931 et le milieu des années 70 par le penseur était-elle très attendue ; et ce d’autant plus qu’elle était précédée par sa légende noire et le scandale de sa révélation lors de sa parution en allemand dès 2014.

En principe, ces notes rédigées sur sa table de chevet pendant ses nuits d’insomnies, remises au Deutsches Literaturarchiv de Marbach vers le milieu des années 70, n’auraient pas dû paraître avant la date prévue de la fin de l’édition intégrale de son œuvre (une centaine de volumes) à Francfort par la maison Klostermann ; le philosophe avait expressément stipulé que nul n’avait même le droit de les consulter avant ; mais ses ayants droit en ont décidé autrement en estimant que cela ne porterait pas préjudice à l’œuvre. Un pari risqué. Il s’agit de recueils de plusieurs de ses 34 carnets de travail de l’époque qui court de l’automne 1931 à fin août 1939. Cela couvre donc notamment la période critique pendant laquelle il fut recteur de l’université de Fribourgen- Brisgau (21 avril 1933-28 avril 1934).

Ce que ça n’est pas ? Des aphorismes délivrant des leçons de vie, des notes en vue de l’élaboration d’un système, un testament philosophique. Ce que ça veut être ? Des réflexions, un chemin, des tentatives pour parvenir simplement à nommer, un journal de pensée, une tentative pour arriver à simplement nommer. Leur lecture n’en est pas moins fascinante car elle permet d’entrer dans l’atelier du créateur, dans une pensée en train de s’élaborer, non après coup avec toutes les réécritures que cela suppose mais en son temps (et quel temps !) au saut du lit.Image-1

On s’en doute, Heidegger s’y tient en surplomb des évènements, ce qui ne l’empêche pas, il s’en faut, d’exprimer ses convictions en faveur d’un national-socialisme spirituel en ce qu’il est gouverné par une métapolitique. Ou de reprocher au judaïsme de faire profit de tout, de n’avoir pas d’ancrage, d’être habile « à calculer, à jouer des coudes et à faire des entourloupes » et autres stéréotypes habituels, sujet qui n’occupe d’ailleurs que peu de place. Il est bien plus intéressant dans ce qu’il dit de l’Histoire, qui est, avec philosophie le mot-clé qui compte le plus d’occurrences dans l’index établi par lui-même. Il ne cesse de naviguer entre « vraie histoire » et « histoire vraie », dans les deux cas l’opposé de la « blafarde traque d’événements absorbés en eux-mêmes ». Heidegger reproche à la connaissance historisante, faite selon lui d’anecdotes, de légendaire, de propagande, de stériliser les Allemands, de les rendre superficiels :

 « C’est toute une tâche : que dans la vraie histoire — non pas simplement au passé — de nouveaux soleils soient amenés à briller. »

Méditant sur la fin de l’Histoire, prenant acte qu’elle va à sa ruine, il en dénonce le caractère histrionique dès lors qu’y règnent le spectacle et le vacarme ; il se désole de penser que ce n’est qu’à ce prix, en satisfaisant ce critère-là, qu’elle restera digne de « mémoire » historialement » – historial s’entendant comme une histoire de l’être. Nul doute à ses yeux qu’en s’obsédant de l’évolution, en s’en tenant à analyser la suite des événements en un décompte historique focalisé sur la continuité entre l’antérieur et l’ultérieur, éclairés par l’accumulation de connaissances sur des faits avérés (et par lui méprisés), les historiens s’avèrent incapables de prendre la mesure de « la grandeur historiale » et passent à côté de l’essentiel : la dimension métaphysique de l’Histoire qui est son essence même.

« Les historiens pensent la plupart du temps anhistorialement — à supposer même qu’ils pensent (…) Et pourquoi l’histoire vraie demeure-t‑elle lettre morte pour l’historien ? Parce qu’il n’est pas un créateur, mais seulement un notaire du passé ».

C’est peu dire que sa conception s’oppose au fameux « Comment ça s’est vraiment passé » que l’historien allemand Leopold von Ranke (1795‑1886) définissait justement comme l’objet de l’histoire. Phénomène rare, la traduction même de ces Cahiers noirs sera contestée car elle est l’œuvre de François Fédier, qui déplore que la lecture de Heidegger souffre d’une « attitude soupçonneuse », et de Pascal David, qui renvoie dos à dos le Heidegger antisémite et ses critiques contemporains accusés d’instrumentaliser ses réflexions douteuses. Tous deux également auteurs, l’un d’un avant-propos, l’autre d’un avertissement, exceptionnellement engagés pour des traducteurs. Leurs textes en liminaire visent clairement à dédouaner Heidegger de griefs nés de « falsifications » et de« contrevérités » s’agissant du soutien du philosophe au régime et à l’idéologie nazie. Ces Cahiers noirs sont d’une richesse et d’une densité incontestables. Toute la question est de savoir si leurs aspects les plus critiquables sont une clé pour la lecture de ces carnets de travail et si cela invalide la pensée de Heidegger sur l’histoire de l’être.

(Photos et illustration D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Philosophie.

1613

commentaires

1 613 Réponses pour Heidegger contre les notaires du passé

Bėrėnice dit: à

Pour revenir aux GJ, le mouvement rassemble toutes les expressions de ceux qui s’estiment lésés, , malmenés, maltraités par un système auquel ils attribue la responsabilité d’un largage social. Les possédants , les possédés. Compte tenu du bilan humain, des dégâts economiques et materiels, je ne suis pas loin d’y voir une guerilla urbaine hebdomadaire. Du jamais vu, il est vrai que depuis les derniers grands combats syndicaux , étudiants, lycéens, la coupe à continué de se remplir , la situation de certaines zones continue de stationner soit de se degrader. Les instances representatives du cote des oppositions ont perdu de leur pouvoir . Il ne reste donc plus à ceux qui pourraient être encore représentés par elles à manifester et aux autres, ceux qui ne sont ni salariés, ni étudiants , aux laissés pour compte à casser . L’énergie du désespoir. Les auteurs des dégradations pourraient être des extremistes de droite, des extrémistes de gauche, ou des gens sans culture politique ni convictions profitant de l’occasion pour régler des comptes qu’ils pensent s’ils pensent être justifiés et justifiables. S’en prennent ils à des symboles du capital parce qu’ils n’y ont pas accès , ces réactions s’appuient elles sur une theorie politique qui aurait trouvé son utilité et son efficacité quelque part sur cette Terre un lieu égalitaire . Quant aux tags anti sémites, le sommet de la bêtise . Houellebecq verrait peut être que la politique actuelle a contribué à réveiller » la population dangereuse » ( je cite), si c’est le cas pour quelles raisons cette population l’est elle devenue? Pour ce qu’on rapporte du maintien de l’ordre, la France apparait être une exception concernant l’utilisation de certaines armes. Là aussi la sociologie pourrait renseigner en fournissant des études comparatives s’agissant de la composition des populations émeutieres selon les pays où ont lieu des mouvements protestataires. Disposons nous d’un materiel humain different .

Bėrėnice dit: à

Attribuent, prouvé pour trouvé. Mes excuses.

Chaloux dit: à

vedo dit: 13 février 2019 à 3 h 17 min

Un mauvais pianiste est un mauvais pianiste, même sur un piano d’exception. Il n’existe aucun transfert de compétence entre l’instrument et l’instrumentiste (il faut être un bon pianiste pour que ce transfert existe). C’est exactement la même chose qu’avec un ordinateur. On n’écrit pas mieux sur un truc à 5000 balles que sur le premier PC venu…

Lavande dit: à

Rose (4h37) vos posts sont bien mystérieux.

Lu moi aussi André Bucher : « Un court instant de grâce ». Beau portrait d’une femme solide et courageuse dans une région âpre et superbe à la fois.

Clopine dit: à

Histoire d’A.

A. n’était pas une grande amoureuse, repoussait généralement les avances et n’aimait que ceux qui ne la recherchaient pas.

Quand on s’en fâchait – et les éconduits lui demandaient souvent des comptes, car son attitude allait contre l’instinct de l’espèce, et les mâles s’irritent de ce genre de contestation, même innocente – elle avait une manière bien à elle de plisser un peu les yeux, de remonter ses lunettes sur son nez, de passer une main dans ses cheveux, de se gratter le menton, de se toucher l’oreille et de finalement soupirer, en guise d’explication, qu’elle « n’avait pas la tête à ça ».

Déplorable attitude, qui la conduisit, ou peu s’en faut, à l’échafaud. Car seule la guillotine décide si, oui ou non, vous avez la tête à ça.

et alii dit: à

C’est une véritable somme – presque au sens propre – que nous propose ici le philosophe Bernard Stiegler. Agrégeant trois ouvrages publiés en 1994, 1996 et 2001 chez un autre éditeur (Galilée), et y ajoutant une postface d’une trentaine de pages (intitulée « Le nouveau conflit des facultés et des fonctions dans l’Anthropocène »), le philosophe se relie et se relit, en quelque sorte.
sur en attendant nadeau
je suis malade bonne journée

Bėrėnice dit: à

9h18 la grippe ?

renato dit: à

De mieux en mieux : selon un animateur de Fox News, puisqu’il ne les voit pas, les microbes n’existent pas…

et alii dit: à

9h18 la grippe ?
peut-être;ça prend tout jusqu’à la nausée mais ça va se remettre avec un peu de sommeil!
merci,je me soigne!

Bėrėnice dit: à

Nous regrettons déjà cette mise en veille de vos puissantes capacités à communiquer , du moins pour la journée. A jeudi, donc.

et alii dit: à

Et aussi…

Philippe Lançon reçoit le prix Roger-Caillois, Judith Lyon-Caen propose une expérience de lecture historienne d’un texte littéraire, Kamar Idir présente une vingtaine d’exilés franco-algériens de Marseille… Retrouvez notre sommaire complet en suivant ce lien.

renato dit: à

« Quant aux tags anti sémites, le sommet de la bêtise . Houellebecq verrait peut être que la politique actuelle a contribué à réveiller » la population dangereuse » ( je cite), si c’est le cas pour quelles raisons cette population l’est elle devenue? »

Le racisme — et l’antisémitisme en est un aspect — est une perversion, peu importe l’origine.

et alii dit: à

Qu’on ne confonde pas cet épais volume de « philosophie morale » avec le Traité des vertus que Vladimir Jankélévitch a publié en 1949 et qu’il considérait comme sa réplique à L’Être et le Néant de Sartre. Le présent ouvrage, particulièrement utile, rassemble sept essais que le philosophe français a publiés entre 1933 (La mauvaise conscience) et 1967 (Le pardon). Des textes où l’on retrouve le ton inimitable – une savante oralité – qui a séduit tant d’auditeurs, la même richesse un peu voyante de références empruntées au grec, au russe, à la musique, une pensée à la fois claire et mouvante, « fluante et fluide », qui prend plaisir à manier avec brio des mots rares et nouveaux. Mais surtout cet ensemble met en évidence la cohérence (sur plus de trente ans) de la pensée de Jankélévitch, en même temps qu’un sensible glissement. Car au fond cette pensée du temps est tragique.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/02/12/vers-pardon-jankelevitch/
je me couche je n’en peux plus vous me dépassez très bien

renato dit: à

Si je ne fais erreur, c’est seulement en 1967 que les aborigènes ont été reconnus comme humains, avant ils étaient classé sous la voix « flore et faune » !

Ed dit: à

Chaloux,

Débat = branlette. Les gens ne convainquent jamais personne pendant les débats. Mitterrand était le seul à l’avoir compris.

renato dit: à

Il aurait fallu poser des guillemets avant Qu’on ne confonde pas et après tragique.

D. dit: à

Et le débat Mitterrand-Chirac en 88 ?
Il est convenu qu’il fut determinant.

christiane dit: à

Oh là, soignez-vous bien.
C’est une bouffée d’air pur cette entrée de Vladimir Jankélévich. Merci.
La première fois que je l’ai entendu à la radio, j’étais sous le charme de cette voix. Une grande impression de liberté, d’improvisation mais aussi d’authenticité et de pertinence. Beaucoup d’humour (la meilleure façon de traiter les choses sérieuses !). Il semblait s’adresser à l’homme libéré des moralismes béni-oui-oui ou à ceux qui ne s’étaient pas arrêtés une fois pour toute à des choix politiques et idéologiques. Une attitude morale donnant des armes pour résister autant à la désespérance qu’à un acquiescement de renoncement, un repliement enlisé dans le confort. Un être courageux que j’ai aimé lire. Chasse spirituelle autant dans ses cours (écoutés à la radio) que dans ses livres.
Et cette blessure qui lui a fait arrêter le temps au bord du gouffre de l’Histoire… Le passé à défendre, ce temps où les morts étaient encore vivants… D’où sa fureur, parfois.
Pour lui le Bien n’est pas antérieur à l’Être, c’est quelque chose qu’il faut faire.
C’est bien que vous l’évoquiez.
Merci, Et Alii.

christiane dit: à

PS : dans votre lien de 10h01, émotion de découvrir son écriture.

et alii dit: à

j’ai vu le médecin qui m’a confirmé que la grippe était très mauvaise cette année:donc faites attention à ne pas la contracter(les vaccins ne protègent pas!j’en ai fait de toutes sortes parce que j’ai ronches et poumons très fragiles;et j’ai fait confiance! )donc je dois garder la chambre et avec toutes les pilules(!)ça ira;c’est vrai,je pense à janké;il faudrait trouver une vidéo;il y en a surement,j’en ai vues,il y a quelques années;
ici le temps est radieux;vous savez,que vous ne disiez pas que je vous cache tout!j’ai un fils qui est marié maintenant au canada qui l’a séduit :l’appel de la nature!il était là dimanche dernier:j’ai beaucoup de chance avec lui,mais ce n’est pas un intello du tout;il s’intéresse à la politique:c’est au canada , dont il a pris la nationalité qu’il a fait ses premières manifs!on se mail un peu des infos surtout ;c’est un gourmand et un gourmet:sa femme a appris à cuisiner pour lui plaire!je ne me mêle pas du tout de son couple, et je vois sa femme de temps en temps quand il passe par la France avec elle qui a pris la nationalité française:et vogue la galère;
après cette confidence, je vais me reposer et vous souhaite bonne étude et bonne journée

Bėrėnice dit: à

Et alii. Vous avez de la chance, dans un lien donné par Christiane , je notais l’humour acide qui soulignait qu’autrefois nous on soulignait la connerie des parents alors qu’actuellement certains pourraient statuer sur la la connerie de leur progéniture en un  » parents de cons » et bien qu’il soit aussi possible dans certains cas de partager la responsabilité ou l’irresponsabilité. Sont ce les parents qui impriment le modèle ou les enfants échappent ils à toutes impressions en raison des nombreuses autres influences véhiculées par media interposees?

Bėrėnice dit: à

Mais surement, les nids névrotiques ne réussissent ils qu’à amplifier l’héritage. La chaine pathologique est signifiante dans certains dossiers mais pas tous, ce qui peut amener à créditer l’idée la plus connue de JJ Rousseau.

Bėrėnice dit: à

Les sondages du Figaro annoncent une hausse de popularité president et de son premier ministre.

Bėrėnice dit: à

Reposez vous , avec cette fièvre il ne faudrait pas que vous risquiez une surchauffe et le coulage de bielles, votre apport nous est précieux. ( et meme marrant tant on vous décrypte sans trop d’effort).

Bėrėnice dit: à

De mon côté. J’ai une amie qui connaît moins de chance, son fils est un gros nul hideux et de là s’est développé chez elle un ressentiment qu’elle a su exploiter pour cultiver un jardin extraordinaire sans pour autant pouvoir éteindre en elle cette jalousie ou cette rage qui la mène à séduire tout ce qui brille pour se donner de l’importance alors qu’elle n’a rien à envier à ces hommes . Cela la console d’un malheur auquel personne ne peut rien et c’est compréhensible bien que cela ne soit pas sans consequences sur des gens qui n’ont pas l’heure de lui convenir pour des raisons tout à fait injustifiables . En cela on peut parler déraison ou de folie en poussant un peu, de haine qui ne l’éloigne guère des mauvais tagueurs sauf que dans son cas ses haines recuites ne sont pas liées à l’élément religieux, peut être une question d’extraction.

Bėrėnice dit: à

L’heur, correcteur.

D. dit: à

Bérénice, pourriez-vous lui demander quand, où et dans quelles circonstances précises ce fils a été conçu ? J’étudie depuis quelques années les influences astrales et occultes au moment de la conception.

D. dit: à

Après si vous estimez que ça peut la troubler inutilement, ne lui demandez pas. Je vous laisse voir.

jazzi dit: à

« pourriez-vous lui demander quand, où et dans quelles circonstances précises ce fils a été conçu ? »

Et pourquoi pas dans quelles positions, D., pendant que tu y es !

D. dit: à

En effet Jazzi cela a une influence assez considérable. Vous riez mais c’est vrai.

D. dit: à

Je veux dire par là qu’il y a dans mon étude les positions ortho et méta. Or on observe davantage de problèmes issus des conceptions effectuées en positions méta.

D. dit: à

Il y a un troisième groupe dit para dzns lequel les enfants conçus sont dans une moyenne en termes de caractèristiqued mais extrêmement rares, de l’ordre de 0,05 %.
Avec l’incertitude associée, on peut négliger ce groupe.

Bėrėnice dit: à

Le député Mr Orphelin prepare un projet de taxe carbone sur les carburants. Quelle bonne idée et de sortir d’en marche.

Bėrėnice dit: à

13h43 ce serait indiscret. Moi meme je me pose souvent la question du oú quand comment mais là , ce serait déplacé, comprenez, je n’aimerais pas brouiller cette amitié qui m’est chère.

christiane dit: à

Ah, merci. j’étais certaine que vous trouveriez dans la mémoire de l’INA un peu de Jankélévitch. Quelle présence ! Sa vérité se manifeste avec son exaltation. Excellent choix !
Pour votre fils, heureux père êtes-vous d’avoir accepter sereinement qu’il quitte la maison et s’éloigne. Déchirure très douce. Oui, l’enfant doit partir, échapper à l’amour immodéré des parents pour rencontrer, s’essayer, construire, devenir. Pas d’enfermement dans la famille ! Mais sa tendresse sûre, au loin. Grande sagesse encore de ne pas vous mêler des choix de leur couple.
Eh bien, vous allez bien du fond de votre grippe.
Ici, un jour soleilleux mais un soleil d’hiver. Tout est acéré et aiguisé comme un cristal, comme les trottoirs quand on choisit l’ombre. Les oiseaux ne chantent pas. Trop tôt. Je les imagine dormant dans leur boule de plumes. J’ai vu, hier, remontant le boulevard Raspail une façade d’immeuble Art Déco, couverte de tuiles en céramiques vernissées. Des grandes baies vitrées… mémoire des ateliers d’artistes d’autrefois…. De quoi pensez à nos aventureuses jeunesses. Merci pour la claire musique ce matin.
Pour les livres, l’histoire des livres l’emporte souvent sur le livre lui-même… ce, pour quoi on écrit. Ce qui était resté en suspens en soi ou sédimenté et qui un jour trouve son chemin en mots. Mais la langue ne reste-t-elle pas la doublure de cette intimité car peut-on retrouver cette merveille à l’état naissant ? Bien après, pour qui écrit-on ?
Vous parliez d’aquarelle. C’est une art difficile si on ne triche pas. Tout doit être saisi avant que la feuille ne sèche. Le plus difficile : les blancs (espace épargné).
Je repense à Cézanne (échange commencé ailleurs). Rilke a dit que dans sa vieillesse solitaire, Cézanne n’était plus qu’accueil et don, se laissant habiter par cette immense chose qui le dépassait : sa montagne. Il n’y a que la nuit où il ne l’a pas peinte…. Seul ce fou de Van Gogh, collant des bougies sur son chapeau, a peint le ciel étoilé en pleine nature.

christiane dit: à

penser

Marie Sasseur dit: à

Il y a un aspect tres important que les ecologistes de l’anthropocene devraient lire attentivement.
C’est l’apport de Heidegger à leur cause.

« Il est temps de réfléchir à ce qu’impliquerait la construction d’une écologie conforme à la réflexion, difficilement contournable, de Heidegger. Et de réfléchir aussi, pour rire, à ce qu’est, en comparaison, l’écologie version Cohn-Bendit. »

https://www.leretourauxsources.com/blog/la-question-de-la-technique-m-heidegger-n341

Marie Sasseur dit: à

Il fait tellement soleil, que c’est pas possible ce printemps qui vient.
Bon rétablissement Et Al.

Bėrėnice dit: à

Gare à mars attaque! C’est encore assez frequent de voir des fruitiers amorcer leur floraison trop tôt pour souffrir de la suite, les cavaliers et saints de glace. La où j’ai passé mon adolescence, il neigeait parfois sur les pétales de mai. C’était avant que l’industrie, nos consommations ne fassent fondre les pôles, ne nous parvenait encore qu’une inquiétude liée aux trous d’ozone qui sont en voie de résolution grace à l’effort des fauteurs de trouble alors qu’actuellement les scientifiques tirent toutes les sonnettes d’alarme et nous évoluons dans la plus grande hypocrisie vers l’irremediable et irreversible.

et alii dit: à

je ne sais plus comment me mettre portousser etracler ma gorge enfeu;j’appréhende la nuit avecles sueursglacées autour de la nuque;l’expression de sueur froide est si juste,j’y pense toujours chaque fois que j’e ai;vais-je m’asseoir au bod du li, accoudée à une chaise?LA meilleure position pour bien tousser, voilà mon oobsession!et puis dormirc’est à se cogner latete comme un autiste,enferméqu’on est dans la souffrance etrien n’y fait, aucune respiration ventrale, rien rien;on étouffe,je ne peux pas non plusme saouler d’eau glacée;je ne trouve pas de solution;mettre de la musique et m’envelopper dedans , quoi, comme musique?BON JE COMPTE UN PEU SUR VOUS POUR ME DETOURNER DE CE PASSAGE

et alii dit: à

D,mon fils est né un 27 D2CEMBRE? Tot le matin, un lundi;je ne voulais pas que tous ces excités me le fassent naitre le 25

et alii dit: à

AUTREFOIS,quand j’avais ces problèmes de toux, je me droguais à la codéine;c’était bien! maintenant, j’envisage de me renseigner sérieusement sur le cannabis;un médecin m’a dit impossible maisça je n’y crois pas :qui a des tuyaux?on m’a bien soulagé ma BPCO.JE PEUXA NOUVEAU BOUGER DANS LE LIT? maudites bronches et j’ai ça depuis l’enfance;et je fume!

D. dit: à

Les gens naissent quand ils naissent.
J’évoquais la conception. Par exemple une conception aux solstices peut engendrer des individus voués au mal.

et alii dit: à

la codéine, c’était parfait!j’ai suivi descours de philo sous codéine, sans tousser!

D. dit: à

Non pardon, aux équinoxes. Lapsus.
Aucun problème pour concevoir aux solstices.
Avec sa femme mariée religieusement, cela va de soi. Mais autant le préciser quand même.

et alii dit: à

bien sur, je ne peux pas demander à ma belle fille qu’elle m’amène du canna du canada où c’est libre!

D. dit: à

Moi quand je tousse je prends de l’Euphon, efficace et pas cher. Respecter les doses prescrites et les mentions de précaution.

D. dit: à

C’est sur prescription, attention. Et pour toux sèches uniquement.

et alii dit: à

d, mon fils n’est pas « voué au mal »!
non les gynécos programment les naissances quand ça les arrange, en déclenchant les contractions,par exemple,sans parler des interventions,comme les fers; il y a eu plein d’articles la dessus

D. dit: à

Mais à aucun moment je n’ai affirmé ni même laissé entendre que votre fils était voué au mal. J’ignore totalement quand il a été concu, comment voulez-vous que je deduise quoique ce soit d’une absence de donnée ?!

et alii dit: à

tenez ,d,
Il ne faut pas confondre le « déclenchement » du travail avec sa « stimulation ». Lorsqu’on stimule le travail, les contractions ont déjà commencé. Le but de la stimulation est d’augmenter l’intensité, la durée et la fréquence des contractions en administrant par intraveineuse un médicament appelé « ocytocine ».

Votre médecin pourrait recommander le déclenchement artificiel du travail pour plusieurs raisons. Très souvent, c’est parce que la grossesse a dépassé son terme normal. En effet, cela peut paraître étrange, mais après 42 semaines, la santé du bébé pourrait être menacée. Cette intervention est aussi nécessaire lorsque la poche des eaux se rompt sans que les contractions se déclenchent naturellement. Lorsque le bébé n’est plus protégé par ce liquide, cela augmente les risques d’infection pour lui comme pour la mère.

D. dit: à

Oui en cas de problème pathologique l’autorité médicale habilitée consultée peut décider d’avancer. En l’absence c’est bien entendu interdit.

et alii dit: à

ocytocine ».
ça, est-ce que c’est un nom pour MH,l’autre, michel?

et alii dit: à

ON VOIT BIEN ?D,que vous ne connaissez pas le milieu des obstétriciens!que vous n’avez jamais servi en salle d’op

vedo dit: à

« Vladimir Jankélévitch, figures du philosophe. BnF (site François Mitterrand). Du 15 janvier au 3 mars 2019 »

Merci. Je regrette de la manquer, mais ainsi, j’ai pu donner l’information à un ami pour qui Y. compte beaucoup, beaucoup. Il ira. (Il pourrait y a voir un billet de PA sur Y).

et alii dit: à

figure vous ,d, qu’il y eut un temps où l’autorité cimme vous l’appelez n’était pas joignable alors la femme était accouchée par une sage femme mais croyait que c’était son médecin qui l’avait accouchée, puisqu’il signait ses papiers!
les sages femmes en ont eu marre du système,des médecins aussi d’ailleurs

D. dit: à

On fait de nos jours beaucoup de tintoin des naissances, on finirait presque par nous faire imaginer que grossesse et accouchement sont des maladies alors qu’il s’agit de choses très naturelles.
Le problème est principalement l’augmentation du volume de la tête des foetus de dizaines de millenaires en dizaines de millenaires, alors que la morphologie féminine elle ne se modifie pas en conséquence, augmentant la nécessité de recourir aux césariennes lesquelles ne peuvent être pratiquées que sous asepsie en structure médicale équipée.
Je pense que d’ici 20000 ans plus aucune femme ne pourra accoucher normalement et d’ici 1 millions d’années le volume de la tête aura tellement augmenté que c’est la simple grossesse utérine qui sera devenue impossible. Il faudra grossir les foetus hors utérus dans des grands bocaux. Mais peut-etre que le fin du monde sera survenue avant et on en parlera plus. En tous cas beaucoup de civilisations extraterrestres procèdent comme ça et ça ne semble pas leur poser de problème de fond.

et alii dit: à

vedo, pourquoi Y et pas J?
ce n’est pas yankel

et alii dit: à

beaucoup de civilisations extraterrestres procèdent comme ça :
nous y voilà, alien mon amour!

et alii dit: à

yankel est un prénom;mais c’est aussi
Jacques Yankel, pseudonyme de Jakob Kikoïne, né le 14 avril 1920 à Paris, est un peintre français. Il est le fils du peintre Michel Kikoine. Wikipédia

D. dit: à

Et alii, ça ne vous dérange pas d’avoir écrit le 666ème commentaire un 13 ?
En ce qui me concerne je me serais bien gardé de le faire.

D. dit: à

Si vous allez acheter du sirop aujourd’hui, évitez de croiser un chat noir en passant sous une échelle.

et alii dit: à

un 13 c’est pas un vendredi!et toc

et alii dit: à

mon sirop, c’est de l’hélicidine,ça ne fait pas un titre pour M.H.mais ça fera peut-être mon bonheur!

et alii dit: à

« Qu’est-ce que la musique ? se demande Gabriel Fauré à la recherche du « point intraduisible », de la très irréelle chimère qui nous élève « au-dessus de ce qui est… ». C’est l’époque où Fauré ébauche le second mouvement de son premier Quintette, et il ne sait pas ce qu’est la musique, ni même si elle est quelque chose ! Il y a dans la musique une double complication, génératrice de problèmes métaphysiques et de problèmes moraux, et bien faite pour entretenir notre perplexité. Car la musique est à la fois expressive et inexpressive, sérieuse et frivole, profonde et superficielle ; elle a un sens et n’a pas de sens. La musique est-elle un divertissement sans portée ? ou bien est-elle un langage chiffré et comme le hiéroglyphe d’un mystère ? Ou peut-être les deux ensemble ? Mais cette équivoque essentielle a aussi un aspect moral : il y a un contraste déroutant, une ironique et scandaleuse disproportion entre la puissance incantatoire de la musique et l’inévidence foncière du beau musical. » yanké la musique et l’ineffable

et alii dit: à

«J’ai commencé à jouer du piano en cachette, quand ma sœur aînée, qui était déjà virtuose, n’était pas là […]. » janké

renato dit: à

Berlin, loyers trop élevés, référendum probable pour l’expropriation d’appartements…

Delaporte dit: à

Il y a tellement de manières d’accoucher, déjà. Et puis, avant tout ce que vous prévoyez, D, il y aura certainement la possibilité pour les hommes d’accoucher eux-mêmes, ce ne sera plus un privilège réservé aux seules femmes. Et là, on aura fait un grand pas pour l’égalité entre hommes et femmes.

christiane dit: à

Merci pour ces nuits Et Alii… je cherche et mystérieusement je remonte jusqu’au maître du clair-obscur : Rembrandt. La nuit, elle vibre à la lueur d’une lampe, d’une chandelle…
Les mangeurs de pommes de terres de Van Gogh, La Madeleine à bougie de Georges de La Tour, le philosophe dans sa nuit de Rembrandt, les cafés la nuit E.Hopper… et notre Van Gogh à Arles et son chapeau de paille où il collait des bougies…
« Sueurs froides »… alors je vous souhaite un sommeil profond jusqu’au matin.

Delaporte dit: à

Mettre au monde un enfant est une chose grave, presque philosophique. Lorsqu’un enfant naît, c’est la faute à qui ? A l’homme ou à la femme ? Sans doute aux deux. Aujourd’hui, avec la PMA, il y a des spermatozoïdes en veux-tu en voilà. C’est l’anarchie libérale. Pour un acte sérieux, on a fait sombrer la procréation dans l’anarchie. Les parents pensent-ils aux enfants à naître ? Sans doute pas, ils pensent surtout à eux. C’est une chose vraiment dramatique. Jamais un coup de dé n’abolira le hasard.

vedo dit: à

et alii,

Oups, vous avez complètement raison. Quelle erreur! Je me suis fait avoir par ma précipitation. Vous avez d’autant plus raison que, si je me souviens bien, il insistait pour la prononciation J et non Y, et il avait ses raisons pour cela.

Delaporte dit: à

Tolstoï imaginait un monde sans procréation. Il pensait que de toute façon, la fin du monde viendrait un jour. Alors, un peu plus tôt, un peu plus tard… C’est la sagesse de penser ça, mais les hommes (et les femmes) sont-ils sages ?

vedo dit: à

Ceci dit, un billet sur J ferait un sacré contrepoint à H, et outre les écrits sur divers sujets, on pourrait parler musique française/allemande, piano, etc…

Delaporte dit: à

Une naissance qui était méditée, c’était celle du Christ. La Vierge Marie rencontre au préalable l’ange Gabriel, qui lui fait comprendre l’importance de cet acte. Marie a été directement fécondée par l’Esprit Saint. Le Christ a été un enfant voulu, désiré, dès sa conception miraculeuse. C’est LE modèle pour les chrétiens, et il faut admettre que ce n’est pas si con…

Delaporte dit: à

Pour Jésus, c’est une procréation médicalement assistée par le Saint-Esprit, excusez du peu !

Bėrėnice dit: à

16h51 je prends du sirop vert à l’eucalyptus ou toplexil pour la nuit. De fait je ne suis que rarement mal car j’ai horreur de ça. La volonté est elle efficace contre les microbes, virus. Si une fois au Népal, comme un chien et le lendemain plus rien. Aussi une angine il y a 30 ans et j’imaginais que j’allais mourir +40, et une autre où je me Truffaut de codeine jusqu’à n’en plus pouvoir, j’ai refusé l’hospitalisation inenvisageable dans ma situation d’alors, il y a 20 ans. Depuis rien. Je ne fais pas la bise, je ne d’être aucune main, je fuis les contacts physiques , à l’origine de contaminations virales, herpetiques, galeuses, d’autres vraisemblablement. Je ne suis pas pour autant phobique. Mon dernier bilan est honorable tant sur le plan des images que des prélèvements biologiques et cellulaires.

D. dit: à

Oui Delaporte, c’est très beau ce que vous écrivez. Le désir de l’enfant saint et non pas seulement sain, écrasant le plaisir égoïste comme la Sainte vierge écrase le serpent sous ses pieds.
C’est tellement éloigné de la mentalité pervertie actuelle que très peu de gens le comprennent et en saisissent la beauté.

Bėrėnice dit: à

17h17 vous évoquez les césariennes? Parce que pour ne pas faire indifférence entre un obstétricien et unexsagecfemme qui se présentent si les presentations n’ont pas eu lieu avant, il faut dormir.

Bėrėnice dit: à

La difference.

D. dit: à

La prochaine fois que j’irai chez Truffaut, j’y demanderai du pavot.

Bėrėnice dit: à

Je ne serre aucune main .

Bėrėnice dit: à

Truffais, c’est ce fichu correcteur.

D. dit: à

Je vous avouerais que si je prends 2 jours due l’Euphon en cas de toux sèche, ça me constipe un peu.

Bėrėnice dit: à

Mangez des figues, du poireau, des asperges ou prenez de l’huile de paraffine.

D. dit: à

Très important en cas de maladie de ne pas serrer de mains, en effet.
D’ailleurs quand vous l’expliquez les gens comprennent et vous remercient.
Là où je suis je me méfie comme de la peste de la photocopieuse. Tous les gens défilent dessus à longueur de journée en toussant et postillonant sur l’écran tactile qui est un vrai nid de miasmes. J’ai appris à sélectionner dessus avec l’ongle et en plus je me mets du gel ou je me lave les mains après chaque utilisation.
Et j’aère mon bureau. L’aération fréquente est très importante. On rechigne à le faire par temps froid mais il ne faut pas hésiter 2 fois dix minutes en début et fin de journée. Et surtout après chaque réunion dans les salles de réunions avec fenêtres. Les gens ne comprennent pas qu’ils attrapent un germe respiratoire à cause du confinement et non pas à cause du froid.

D. dit: à

Oui ou même des lentilles qui sont assez riches en fibres. Nous sommes d’accord, Bérénice.

Bėrėnice dit: à

Et alii, espérons qu’il ne soit pas victime. Il se croise tant de brutes épaisses passablement derangées que les mères tremblent pour leur fils. C’est comme quand femme vous sentez que celui ci, il ne vaudrait mieux pas se trouver dans une rue avec lui un soir desert et qu’instinctivement vous le rangez chez les violeurs potentiels. Il faut parfois écouter son  » instinct ».

Bėrėnice dit: à

D, les rampes d’escalier, les poignées de porte, tout ce qui est emprunté par un public nombreuses est sale.

Bėrėnice dit: à

Mais n’est ce pas au sujet de Yankelevitch qu’une querelle sans fin vit le jour entre hamlet et Pablo?

D. dit: à

Bien sûr. Et d’ailleurs dans les lieux publics ou même chez soi on aura avantage à installer de belles poignées en laiton, alliage riche en cuivre, dont la surface s’oxyde naturellement en permanence, libérant des ions cuivre antiseptiques. Une étude a montré que les germes étaient considérablement moins nombreux sur ces objets en laiton.

Janssen J-J dit: à

une réplique intéressante de gérard noiriel sur son blog à l’égard des commentaires de p. boucheron sur le mouvement actuel des GJ. Il a l’air de lui dénier sa compétence de médiéviste macronien pour s’exprimer avec pertinence sur le sujet. Y interviennent des gens intéressants (morin ? bantigny, etc).
Je ne comprends pas comment les trombinoscopes des internautes apparaissent sur les comptes touiteurs, faute de, il est vrai qu’on est aussi handicapé avec les touches que la grande romancière du temps jadis.

Paul Edel dit: à

« Ce qui nous fait vivre, c’est l’hypothèse selon laquelle les problèmes, insurmontables de nuit, sont surmontables de jour. Et c’est pour cette raison que nous pouvons philosopher. Quand nous commençons à penser à notre manière de marcher, il ne nous est bientôt plus possible de marcher, quand nous commençons à penser à notre manière de philosopher, il ne nous est bientôt plus possible de philosopher. Et quand nous commençons à penser à notre manière d’être, nous nous désagrégeons dans les plus brefs délais.Thomas Bernhard

christiane dit: à

@et alii dit: 13 février 2019 à 17 h 55 min
Ses monographies musicales (Gabriel Fauré, Debussy, Ravel….) et ses essais d’esthétique musicale (Le Nocturne, La Musique et l’Ineffable…). Oui, la musique l’a accompagné tout au long de sa vie.
Anne Philipe écrit ce beau témoignage pour la revue L’Arc N°75 qui lui est consacré :
« […] Je l’ai rencontré grâce à Violette Morin ; à ma demande elle m’a emmenée chez lui. J’ai reconnu la voix et découvert le visage. Un air de bonté, presque de tendresse, un visage d’une mobilité extrême, de la douceur et de l’humour dans le sourire, une impression de fragilité et de courage en même temps.
Je cherchais alors à rassembler pour la librairie Plon ses écrits sur la musique, moins connus que ses ouvrages philosophiques. […] Plon accepta le risque et le projet prit corps. Nous nous revîmes plusieurs fois, nous décidâmes du titre : De la musique au silence et du nombre de volumes. Je me souviens de nos rencontres pour le tome I « Fauré et l’inexprimable ». Il fallait trouver un thème musical pour illustrer la jaquette. Nous étions chez lui ; il s’est mis au piano sans partition, chantonnant tout en jouant, transporté par son seul contact avec le clavier. Il joua longtemps, alla d’un thème à l’autre ; il hésitait, voulait trouver quelque chose qu’il aime complètement et qui corresponde bien au texte. A la fin, il choisit une phrase du quatuor n°2. Une autre fois, pour Debussy, il prit plusieurs partitions sur les genoux, les chanta en les lisant, hésita à nouveau avant de se décider pour un prélude « les fées sont d’exquises danseuses ».
Je n’avais jamais vu une telle familiarité avec la musique, une sorte de connaissance amoureuse, plus particulièrement encore avec le piano. […] »
Bonne soirée.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 13 février 2019 à 19 h 23 min
Bien vu !

Delaporte dit: à

Paul Edel dit: 13 février 2019 à 19 h 23 min

Belle citation, mais tirée précisément de quel roman ?

Janssen J-J dit: à

Je me demande si le nouveau film de françois Ozon est bien intéressant. J’attends un compte-rendu des spécialistes de la rdl, bien sûr, mais ma réponse est presque déjà prête : sur un sujet aussi casse-gueule, on ne saurait s’attendre à rien de bon, depuis Almodovar, un vieux film dont je ne me souviens plus du titre, qui abordait déjà le sujet des curés pédophiles.

Janssen J-J dit: à

@19.38, Maîtres anciens.

Delaporte dit: à

Autre citation, de Baudelaire :
____________________________
La destruction

Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ;
Il nage autour de moi comme un air impalpable ;
Je l’avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l’emplit d’un désir éternel et coupable.

Parfois il prend, sachant mon grand amour de l’Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.

Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,
Haletant et brisé de fatigue, au milieu
Des plaines de l’Ennui, profondes et désertes,

Et jette dans mes yeux pleins de confusion
Des vêtements souillés, des blessures ouvertes,
Et l’appareil sanglant de la Destruction !

Delaporte dit: à

JJJ, ce film d’Almodovar devait être « La mauvaise éducation ». Je l’ai vu à sa sortie, ce n’était pas si mal que ça. Juste un peu pervers. Peut-être pour annoncer le scandale futur qui allait tant troubler l’Eglise catholique (aujourd’hui). Almodovar, prophète du péché.

Marie Sasseur dit: à

« Et quand nous commençons à penser à notre manière d’être, nous nous désagrégeons dans les plus brefs délais.Thomas Bernhard »

Décédé à 58 ans d’une maladie pulmonaire.

Paul Edel dit: à

Janssen J-J
j’ai donné un extrait de « Perturbation » un des meilleurs Thomas Bernhard.et dans « maitres anciens,  » il faut faire attention et préciser quand il y a un portrait hilarant de Heidegger(et les bouses de vache) , c’est un personnage prétentieux qui fait ce portrait dans une soirée de mondanités éblouissant de conneries et de drôlerie…

Marie Sasseur dit: à

En arrivant au village, un nouveau panneau précisait : 
Messkirch (circonscription de Sigmaringen )

Je le demande si Passou a poussé l’ontologie jusque là.

Janssen J-J dit: à

Oui c’est cela il était annonciateur de l’Annonciation.
Une petite dernière, avant la goute de cannabis dans le thé au jasmin et au dodo, faites nous de beaux rêves
_______
Embrasse-moi, mon cœur, baise-moi, je t’en prie,
Presse-moi, serre-moi ! À ce coup je me meurs!
Mais ne me laisse pas en ces douces chaleurs :
Car c’est à cette fois que je te perds, ma vie.
Mon ami, je me meurs et mon âme assouvie
D’amour, de passions, de plaisirs, de douceurs,
S’enfuit, se perd, s’écoule et va loger ailleurs,
Car ce baiser larron me l’a vraiment ravie.
Je pâme ! Mon ami ! mon ami, je suis morte !
Hé ! ne me baisez plus, au moins de cette sorte.
C’est ta bouche, mon cœur, qui m’avance la mort.
Ôte-la donc, m’amour, ôte-la, je me pâme !
Ôte-la, mon ami, ôte-la, ma chère âme,
Ou me laisse mourir en ce plaisant effort !

Janssen J-J dit: à

Oui, il est même allé jusqu’à Wilflingen au nord est, dans la future demeure de Junger pour voir si la smala de Laval avait bien failli s’y établir. Oui, oui, l’sétait bien documenté à partir de Sigmaringen… Pas toujours bon écrivain, mais très bon enquêteur, point n’en faut douter.

Janssen J-J dit: à

J’aurais plutôt pensé à la Plâtrière, mais enfin si vous le dites… je préfère vous croire, d’autant que je n’ai pas ma collec de TB sous la main, hélas.

Delaporte dit: à

« c’est un personnage prétentieux qui fait ce portrait dans une soirée de mondanités éblouissant de conneries et de drôlerie… »

Ceci, n’est-ce pas plutôt « Des arbres à abattre » ?

hamlet dit: à

« Bėrėnice dit: 13 février 2019 à 19 h 04 min
Mais n’est ce pas au sujet de Yankelevitch qu’une querelle sans fin vit le jour entre hamlet et Pablo? »

quelle querelle sans fin ? je me suis fait chié pour vous débarrasser de ce crétin et c’est comme ça que vous me remerciez ?

putain j’y crois pas ce manque de reconnaissance…

Delaporte dit: à

Dans Maîtres anciens, Thomas Bernhard règle son compte à Heidegger. Abattage de monuments, comme l’énonçait une célèbre caricature de Bernhard dans un journal autrichien.

Marie Sasseur dit: à

Ah oui, je vois bien Julius , quitter les cuisines, et se travestir pour aller rencontrer le dasein.

« Messkirch… « Kirche » : l’Eglise. Heidegger l’appelle par son nom dans Le Chemin de Campagne : « Eglise Saint-Martin ». L’église lui a emprunté (ou donné) son prénom : « derrière le Château se dresse la tour de l’Eglise Saint-Martin… » écrit-il très précisément. Le Château m’intéresse plus que l’église : c’est, en effet, « de la porte du Jardin du Château » que part Le Chemin. Voilà ce que j’avais retenu de mes lectures. Pas plus. J’étais ravie. Tout serait neuf. C’était LUI que j’allais chercher, « le chemin de campagne », celui qui « court vers les terres humides d’Ehnried ». Der Feldweg. Un chemin sur lequel marche un enfant – seul, ou avec d’autres enfants. Ensemble, ils se dirigent vers « le grand chêne », dont ils découpent l’écorce pour en faire des bateaux. Un chemin qui ressemble à tous les chemins, et pourtant unique. C’est sur ce chemin que l’enfant est entré dans le vingtième siècle : en 1900, Martin Heidegger avait neuf ans. » ( meme lien)

C’est un gros sentimental, le Julius.

Marie Sasseur dit: à

faut faire attention et préciser quand il y a un portrait hilarant de Heidegger(et les bouses de vache)

Faut aussi faire attention aux commentaires, de maintenant et d’il y a 15 ans ?
Paul Edel donne toujours l’impression de tourner en rond dans le cantou…

Paul Edel dit: à

« Heidegger était un homme tout à fait dépourvu d’esprit, dénué de toute imagination, dénué de toute sensibilité, un ruminant philosophique foncièrement allemand, une vache philosophique continuellement pleine […] qui paissait sur la philosophie allemande et qui, pendant des décennies, a lâché sur elle ses bouses coquettes dans la Forêt-Noire. »

(Thomas Bernhard, Maîtres anciens, trad. Gilberte Lambrichs, p.73, Folio n°2276)

Marie Sasseur dit: à

Bests regards.
Le texte mus en lien à 19h48 est de Beatrice Commengé.

Marie Sasseur dit: à

A 20h31, voir le 10 fevrier à 14h18.
Marre de ces vieux qui radotent.

x dit: à

Paul Edel, cela faisait hier 30 ans qu’il a cessé de respirer.
Justement un commentaire d’hier soir me faisait penser au « sombreur » (der Untergeher) ce personnage qui ne s’était jamais remis d’avoir étudié en même temps que Glenn Gould.

x dit: à

MS, vous qui REtrouviez hier soir avec soulagement et délices votre livre de chevet, La Métaphysique (on aurait dû s’en douter à vous lire : le principe de (non) contradiction inspire tellement votre approche), vous pourriez peut-être REplonger maintenant dans ce livre qui vous a tant marquée : l’éthique à Nicomaque ?

Paul Edel dit: à

X, n’oublions pas ce que Thomas Bernhard dit de la mort dans
Le Naufragé !
« Nous tentons encore et toujours de nous faufiler hors de nous-mêmes mais la tentative échoue et nous prenons encore et toujours un coup sur la tête parce que nous ne voulons pas reconnaître que nous ne pouvons pas nous faufiler hors de nous-mêmes si ce n’est par la mort. »

Marie Sasseur dit: à

x, on se souviendra que vous avez une propension à vous mirer dans la boue.

Marie Sasseur dit: à

N’oublions pas que Paul Edel est obligé de defendre son blog de Stendhal à T. Bernhard…

x dit: à

Bérénice, c’était moi qui avais eu le malheur de déclencher l’ire de l’éructant ibère en citant Jankélévitch. Dans mon souvenir, à part Christiane et Hamlet, ses lecteurs d’aujourd’hui ne s’étaient pas manifestés pour dire leur admiration. Dommage, mais après tout ils n’étaient peut-être pas devant leur ordinateur ces jours-là et de toute façon je préfère voir V. Jankélévitch célébré qu’enseveli sous les bouses comme il l’avait été alors.

Marie Sasseur dit: à

N’oublions pas que Paul Edel est obligé de defendre son blog de Stendhal à T. Bernhard…
Et il vient balancer 2 ou 3 crottes hors sujet ici…

et alii dit: à

j’ai pu dormir!et je vais remettre ça:j’ai rebu du siropau goulot(mais je dose et fais attention)c’était bien de retrouver Th.Bernhard !oui à relire!
bonne soirée et fertiles idées

Marie Sasseur dit: à

Surtout T. Bernhard et le neveu de Wittgenstein !

et alii dit: à

[parce que] « la mort est le seul événement biologique auquel le vivant ne s’adapte jamais » ; [parce que] « ce fait divers ne ressemble à aucun des autres faits divers de l’empirie : ce fait divers est démesuré et incommensurable aux autres phénomènes naturels. […] Elle n’est pas un gain, mais une perte : la mort est un vide qui se creuse brusquement en pleine continuation d’être ; l’existant, rendu soudain invisible comme par l’effet d’une prodigieuse occultation, s’abîme en un clin d’œil dans la trappe du non-être. »
janké la mort

Phil dit: à

Je me demande si le nouveau film de françois Ozon est bien intéressant.

dear jjj, fut apprécié à Berlin, capitale de l’incroyance prussienne passée par le nazisme nihiliste. Libération a trouvé aussi le film bien, mais c’est Libération. Réjouissez-vous, en mars (le 20, exactly) sort en France une excellent film sur les rabbins pédophiles en Israël.

Clopine dit: à

Dans « l’homme irrationnel », film de Woody Allen, le héros, philosophe « de profession », laisse tomber qu’il a failli écrire un livre sur Heidegger et le fascisme. Puis, se retournant vers la paillasse de l’évier de sa cuisine, il se sert une grande rasade de bourbon et ajoute, pathétique « eh oui, comme si le monde n’attendait que ça, un autre livre sur Heidegger et le fascisme »…

(à part ça, c’est un film largement inspiré de Crime et Châtiment. Mais on ne sait pas trop si le châtiment n’est pas plutôt pour le spectateur. Non, j’exagère, comme d’hab. C’est plus qu’honnête pour de vrai).

En tout cas, il faudrait avertir Woody que notre hôte, au moins, l’attend, lui, le nouveau livre sur Heidegger et le fascisme. Il semble même l’attendre si intensément qu’il finira bien par l’écrire. Sisisi. Vous verrez !

jazzi dit: à

« BON JE COMPTE UN PEU SUR VOUS POUR ME DETOURNER DE CE PASSAGE »

Tenez bon, et Alii !
De tout coeur avec vous…

Bėrėnice dit: à

Hamlet, je me souviens que Pablo soutenait que dans telles compositions il fallait entendre ceci et qu’un autre exprimait que rien n’était fixée dans l’écoute d’une musique qui sollicite chacun dans sa sensibilité , la subjectivité ,. Ainsi contrariant il le point de vives Pablo qui rejetait tout ce que Yankelevitch avait pu écrire à ce propos.

x dit: à

N’oublions pas, MS, que vous avez été bien contente de vous y réfugier pendant un certain temps, sur ce blog.
Le mythe parlait du limon d’où l’on tire quelque chose, du matériau d’une création, pas de la boue que l’on jette sur les autres.
Mais si vous y tenez absolument, vous pouvez faire le chœur comme chez Aristophane, brekekekex coax coax, tant que votre gosier y suffira :
https://www.youtube.com/watch?v=RF2bCJw2m_A

Et aussi, Paul Edel, puisqu’il est question de création et de créature :
« Wertheimer n’était pas en mesure de se voir lui-même comme quelqu’un d’unique, chose que chacun peut et doit se permettre s’il ne veut pas désespérer : quel que soit l’homme, il est unique, me dis-je moi-même encore et toujours, et du coup, je suis sauvé. Cette bouée de sauvetage, à savoir le fait de se considérer soi-même comme un phénomène unique, Wertheimer n’avait jamais pu la prendre en considération, toutes ses dispositions s’opposaient à cela. Chaque homme est unique et chaque homme, pris isolément, est effectivement la plus grande œuvre d’art de tous les temps, et cela, je l’ai toujours pensé. […] Il n’est pas besoin d’être un génie pour être unique et pour pouvoir le reconnaître, pensai-je. »

Quant aux reflets, aux images et aux ressemblances il faudrait ajouter la suite
« Wertheimer war ein ununterbrocherner Nacheiferer, er eiferte allem nach, von dem er glaubte, dass es besser gestellt sei als er, obwohl er nicht die Voraussetzungen dazu hatte, wie ich jetzt sehe, dachte ich […] »

Bėrėnice dit: à

Phil, Denys Arcand nous offre une seconde version du déclin de l’empire américain. Je ne sais si vous l’aimez mais j’avais adoré le premier et beaucoup ri aux invasions barbares. Sortie le 20 février.

Marie Sasseur dit: à

Qu’est devenu
MICHEL dit: 22 décembre 2013 à 16 h 00 min
Il a dû encore une fois penser que ses efforts etaient vains ?

http://larepubliquedeslivres.com/heidegger-en-dictionnaire/

Apres tout Gallimard fut le premier éditeur français du gourou… En 1939 ( Henry Corbin)?

Pourquoi les Editions du Seuil ont choisi une autre présentation des cahiers noirs, mystère et boule de gomme…

Marie Sasseur dit: à

Ca va, ça va, x, on a bien compris que vous avez revé de faire un petit trek au Thor avec le pouete.

Marie Sasseur dit: à

Oui, comme déjà dit, pour ceux qui ont un peu de culture philo: billet honteux.

et alii dit: à

comme j’ai dormi avec le sirop, ça va mieux merci à tous;je tiens le coup

et alii dit: à

13 février 2019 à 22 h 23 min
non marie, ne déconnez pas!heureusement que P.Assouline amène ses lecteurs à prendre pleine conscience de l’état de la question M.H.c’est une chance au contraire que chacun soit appelé à s’en saisir;vous faites l’enfqnt gatée:reprenez vous et travaillez au contraire ;que vaut une opinion qui n’est pas éclairée?

Delaporte dit: à

Mine de rien, c’est un bon argument : ne pas avoir de chien, pour se consacrer entièrement aux Américains. Je trouve pour ma part que, lorsqu’on a un chien, on n’est plus libre de soi. C’est le chien qui vous accapare. C’est lui le maître, et vous l’esclave. Une partie de l’humanité bourgeoise a besoin d’un chien pour s’occuper, par exemple pendant la retraite, et même avant. Les gens ne savent pas quoi faire de leurs dix doigts. Ne savent pas occuper leur vie vide. Même quand ils travaillent, soi-disant. Alors, ils ont un chien, parce que c’est plus prenant et plus « rémunérateur » qu’un enfant, sur ce plan-là. Quelle absurdité, finalement. Je ne sais pas combien de Français, ou d’Américains ont un chien, mais, vraiment, ce qu’en dit Trump est bien-fondé, pour une fois :

« Lors d’un meeting à El Paso ce lundi 11 février, Donald Trump a fait des confidences assez intimes à ses partisans. Il leur a avoué ne pas avoir de chien car il trouverait ça « bidon ». Le président des États-Unis n’a, selon lui, pas le temps d’en avoir un. »

Delaporte dit: à

Par exemple, Macron et son chien. Maintenant, il en a un. Du coup, il ne s’occupe pas des Gilets jaunes. C’est le chien qui gouverne la France, et vraiment un chien n’est pas fait pour ça. Les Français ont voté pour un président homme, et ils se retrouvent avec un chien à la tête de l’Etat. Ne vous étonnez pas du désastre !

Chaloux dit: à

Bégaudeau contre les notaires du présent.

vedo dit: à

Rose, s’est de la crème de marron ou du chocolat? Si c’est de la crème de marron, c’est ce qu’en Alsace on appelle une torche; une de mes gourmandises préférées.

Delaporte dit: à

Chevillard, je suis sûr qu’il a un chien. Avant, c’était ses deux filles qui lui dictaient ses livres, maintenant c’est son chien.

x dit: à

Bonne traversée de la nuit et des livres à Et alii et à tous les lecteurs de bonne volonté.

rose dit: à

des figues et des asperges en janvier ; bon. Mais impossible si ce n’est sèches et en bocaux ce qui est extrêmement dangereux (mortel même)

je serre toutes mains, embrasse pestiférés et galeux et va mon chemin souriante et sereine.

empoignades sans fin entre hamlet et pablo, période rose et bleue : mais il y en eût tant et tant et plus. Moins depuis que widergänger hante d’autres lieux.

Delaporte dit: à

Le véritable auteur de l’Autofictif, ce sont les deux filles de Chevillard, du moins jusqu’à une époque récente. Maintenant, elles sont trop grandes, elles ont dépassé le niveau d’infantilisme de la littérature de leur pauvre père. Du coup, sans doute que Chevillard s’est rabattu sur son chien. D’où des livres de plus en plus misérables, des aphorismes de plus en plus affligeants, bref le summum de la stupidité littéraire et de la sous-littérature !!!

rose dit: à

vedo j’ai cru voir de la crème de marron ; je ne sais pas le nom mais cela semble somptueux, avec un thé blanc de l’Himalaya , non ?

rose dit: à

vedo

je vous le remets avant qu’il ne soit entamé : il suffit d’attendre un peu, hum, sagement
https://www.google.com/maps/uv?hl=fr&pb=!1s0x47e6702fc80ddedd%3A0x8ec699a9e7977487!2m22!2m2!1i80!2i80!3m1!2i20!16m16!1b1!2m2!1m1!1e1!2m2!1m1!1e3!2m2!1m1!1e5!2m2!1m1!1e4!2m2!1m1!1e6!3m1!7e115!4shttps%3A%2F%2Flh5.googleusercontent.com%2Fp%2FAF1QipP0BqhkK9PSqyhn-3UI2uJjoOQmFuQxfJbeGh4c%3Dw130-h87-n-k-no!5spatisserie%20japonaise%20paris%207%20-%20Recherche%20Google&imagekey=!1e10!2sAF1QipP0BqhkK9PSqyhn-3UI2uJjoOQmFuQxfJbeGh4c

Delaporte dit: à

Dans le dernier livre de Chevillard, l’héroïne est une tortue. Une tortue ! Le chien de Chevillard a accouché d’une tortue !

rose dit: à

et alii
je ne sais plus comment me mettre portousser etracler ma gorge enfeu;

je serai assez pour des bonbons au miel, puis du miel et enfin des tisanes au miel : adoucissez le tout gorge, oesophage etc. allongez-vous en chien de fusil (sans arme) et écrivez ce que vous ne dites pas, vous verrez,

bises affectueuses

rose dit: à

Lavande

ne l’ai pas lu celui- là ;
Lu moi aussi André Bucher : « Un court instant de grâce ».
vais aller demain à la librairie pour lire l’entièreté de ses bouquins

rose dit: à

Lavande

à 4heures 37

lorsque je portais mon premier enfant, j’étais en trek au Népal, au pied de l’Himalaya, lors d’un parcours où les cols se franchissaient à 4000 mètres.

C’est terrible qu’un homme ne puisse s’occuper de vous alors que vous portez son enfant dans votre ventre parce que toute son énergie à lui est centrée sur sa survivance à lui.
Voilà : un homme qui n’a pas de place pour vous : c’est une intense douleur pour une femme.

Mais je guéris, moi, à allure débonnaire. Toutefois, revivre/répéter à de multiples reprises ce fait là, d’un homme pour lequel vous n’avez pas de place réveille ancienne douleur. In fine, lorsque l’on croit guérir, sous la carapace, purule.

vedo : l’important, dans le lien de pâtisserie japonaise n’est pas tant le gâteau ; c’est l’astérique qui le précède.

bah

sous le feu brûlant
sanglotent les hirondelles
à tire d’ailes volent

rose dit: à

et alii

contre la grippe

repos, repos et douceur à soi accordé,

bien cordialement

Janssen J-J dit: à

crème de marron ou rème de macron, – c’est pas possible cet histoire d’abandon d’une femme enceinte dans l’Himalaya pour que l’homme puisse assurer sa propre survie. – tant d’histoires épouvantables parsmées, et de la résilience au bout de la corde, après tant de temps , où peut se loger l’art de la joie alhors ? – les « pelleteux de nuages », comme ils disent là-bas, en Abitibi Témiscamingue. – le couple paul et siri, je les ai vus sur l’arte. C’est insensé, un amour pareil après quarante ans. Je peine à le comprendre. SI j’y arrivais je ne serais pas là. Pourtant, ils ont l’air équilibrés. De quoi sont-ils remplis ? Ont-ils eu de la place pour les enfants ? Ils ne le disent pas.

rose dit: à

je n’ai pas été abandonnée, j’ai gravi seule le col. Sans aide sans soutien. Avec un bébé que je portais.

Bėrėnice dit: à

Excusez, pour divertir ces graves problèmes de societê qui nous émeuvent et nous choquent, nous révoltent, nous érigent, nous révulsent, nous dégoutent, nous mobilisent d’une seule voix. Bien aimé que Sasseur nous fasse part de la parution chez Seuil d’un autre brouet concernant Heidegger.

Bėrėnice dit: à

Rose, je revenais sur certaines coutumes en certains lieux de travail qui obligent. Je suis assez tactile mais la bise à des gens que je n’aime pas plus que cela, non meme si c’est en quelque sorte un pacte tacite de non agression. Serrer des mains. Passe encore, on peut toujours se les laver ensuite à moins, en étendant la remarque, de se laver les mains de tout. De façon générale je me méfie, je n’aime pas les boutons et cette maladie assez grave, il y a trente ans, a été occasionnée par un probable contage sur lieu de travail, depuis prudence. J’évite les gens qui toussent et je n’embrasse pas sans être assurée de l’intégrité physique et morale de l’individu.

rose dit: à

Bérénice

chaque fois que je lis sassoeur, je pense et ta soeur en mode injures.
brefle

moi je touche, claque la bise trois voire quatre fois, c tactile

vedo
je ne cherchais pas du tout ce type de gâteau, mais japonais oui, rectangulaire, lisse et sobre, marron avec une branche verte , une petite boule rose ou rouge et le titre printemps hâtif sur le mont Fuji.
Et dedans, je ne vous dis pas dedans, une subtile variété en tranches superposées. On le coupe, on s’arrête, on regarde émerveillée et on se questionne si on va le manger.

L’autre, il est esbrouffe mais- reconnaissons-le- magnifique.
Me demande si je devrais pas changer de blog et me coller en cuisine.

bérénice
comptez les moutons ; sans sommeil, le lendemain on est out of order.

vedo dit: à

Avant que cela ne me sorte de la tête, Fontane, dans sa visite de la cathédrale de Strasbourg mentionne l’horloge, mais n’a aucun regard pour une des parties les plus remarquables, juste à côté, le pilier des anges. (Bon, il faisait sombre, mais même en plein midi, il ne l’aurait pas vu, prenant la cathédrale, ainsi que d’autres célébrités avant lui, comme une expression pure de l’esprit germanique). Les anges de ce pilier ont été sculptés par des artisans français. Beau trait d’union. Il y a-t-il un autre endroit semblable où on peut noter le contraste côte à côte entre l’art gothique français et l’art germanique?

vedo dit: à

Bien entendu, j’ajoute qu’il n’y a aucune preuve solide pour être sûr que le pilier des anges à Strasbourg a été fait par des artisans français. Cela reste lui des plus beaux endroits de la cathédrale (avec la statue de la synagogue, la galerie des empereurs, la chaire historique, le rose de la pierre et la flèche). Le choeur n’est pas une réussite–Victor Hugo, je crois, en avait fait la remarque.

Marie Sasseur dit: à

Et Al. , il faydraut diminuer la dise de rhum dans vos grogs. Votre etat grippal ne necessite peut-etre oas ce prétexte ?
Cela dit vous avez raison, j’espère que les profs de philo vont faire leur boulot. Soignez-vous.
Et je ne retire pas un mot!

christiane dit: à

Et Alii,
ce colloque… Peter Sloterdijk…
Un « Soi sans lieu » ? Le nomadisme du judaïsme de la diaspora, un peuple sans pays qui n’aurait que le Livre comme patrie… ou un « lieu sans Soi » des régions inhabitables, les déserts… ou des groupes sédentaires, ouverts à l’ennui… L’ennui, (notion qui traverse ce colloque ? Ni dépression ni apathie, une léthargie fébrile, un état insupportable, un engourdissement, ou encore « l’angoisse ignorée du néant »…) se trouverait au cœur de l’Histoire en Occident et serait la clé des interrogations de Heidegger ? « La vie qui n’est pas suffisamment saisie s’ennuie ».
Les frontières de cette construction me paraissent poreuses et incertaines. Je préfère l’audace de Jankélévitch : vivre sans réserve,ne pas craindre notre liberté, rester ouvert aux contradictions, se laisser interroger, s’ouvrir à l’inconnu de l’imprévisible. C’est l’inconnu, l’inattendu, « le surgissement de l’inachevé » qui nous mènent…
Ou encore la parole d’un poète que j’aime lire : Bernard Noël : « La vie n’en finit pas de commencer, ici et maintenant, chaque minute, la vie n’en finit pas d’être possible – et le livre s’efface, douloureusement impossible devant tant de possibles. »

Marie Sasseur dit: à

« heureusement que P.Assouline amène ses lecteurs à prendre pleine conscience de l’état de la question M.H.c’est une chance au contraire que chacun soit appelé à s’en saisir »
Vous avez raison, Et. Al.
Que Passou soit sincèrement remercié de nous laisser faire etat de notre opinion, au sujet de la philo de Heidegger.
Pouvoir lire en 2019:

« Mais Martin Heidegger (1889-1976) est le plus grand philosophe du XXème siècle, le maître à penser de générations de philosophes occidentaux. On n’a donc pas fini de se demander : que faire du « nazisme » de Heidegger et, partant, de la pensée de Heidegger ? »

Est une question, viciée dans la formulation.
En quoi Heidegger était-il le plus grand philosophe de XXeme ?

Marie Sasseur dit: à

On aurait plutôt aimé qye soit développé le sens de cette mystification.

Marie Sasseur dit: à

« chaque fois que je lis sassoeur, je pense et ta soeur en mode injures. »

C’est l’air vivifiant du Thor.

« Me demande si je devrais pas changer de blog et me coller en cuisine. »

Et Sasseur, vous invite à diner…🍽

https://youtu.be/hdPdyJAIXlc

christiane dit: à

Vedo,
vous me donnez envie de me replonger dans un livre fascinant de Marius Schneider : Le chant des pierres (études sur le rythme et la signification des chapiteaux dans trois cloîtres catalans de style roman)- édité par Arché – Milano, Bibliothèque de l’unicorne – traduit de l’allemand par François Rüegg.
Il interroge la pierre, la nuit étant le commencement de toutes choses, le matin éclaire les chapiteaux occidentaux, ces colonnes de pierre imagées – arbres du monde capables de relier le ciel et la terre dans la symbolique médiévale, cette tradition populaire à demi-chrétienne. Le soir ce sont les images érotiques et celles du diable des chapiteaux orientaux. Un monde intermédiaire où l’on trouve des sculptures d’animaux fabuleux (les griffons, les sirènes, les dragons), contrairement aux chapiteaux sur lesquels figurent les anges, les saints, les signes du Zodiaque (que l’on appelle les 12 vieillards).
Il présente les anges musiciens (harpes, luths, orgues) comme les gardiens de la montagne céleste, d’autres comme des messagers. Il accorde, alors, un soin particulier à décrire la position des doigts et des mains : pouce et index tendus vers le ciel, trois autres doigts pliés sur la paume (le même geste que celui du Bouddha Krakucchanda. Le sens : don miséricordieux.)
Il associe ces représentations à des attributs mythologiques des rituels taillés dans la pierre depuis les civilisations anciennes de l’Amérique du Sud, de l’Asie, de Nouvelle Zélande, d’Égypte… analysant les rapports entre l’art indien et celui du Moyen-âge. Ce petit ouvrage repose sur les résultats d’une série de recherches archéologiques, mythologiques, ethnologiques parus d’abord en langue espagnole puisque l’édifice choisi est la cathédrale Sainte Marie de Ripoll en Catalogne et surtout son portail construit au XIIe siècle, chef-d’œuvre de l’art roman catalan, surnommé la « Bible en pierre ». L’architecture y cède la place à la sculpture.
Je crois que vous aimeriez beaucoup ce petit livre.

et alii dit: à

14 février 2019 à 6 h 58 min oui,dimuniez le rhum!
je ne tousse plus (sirop efficace)mais je suis crevée
bonne journée

christiane dit: à

@renato dit: 14 février 2019 à 8 h 16 min
Vous êtes incroyable ! Merci. Le livre que vous citez ne m’étonne pas car pour M.Schneider, le « son » est le seul pont qui puisse être jeté entre les hommes vivants et leurs ancêtres défunts ou leurs dieux. »
Il a une réelle passion pour le monde acoustique, la musique et comme G.Dumézil (« L’Apollon sonore ») évoque la Vâc, personnification de la Parole et de la Voix, de la tradition indienne qui un jour échappa aux dieux et alla se loger dans les eaux, les arbres, les tambours, les arcs donc : les cithares, les lyres (cordes vocales).
Plus tard, les images acoustiques devinrent des formes. Le son descendit dans la pierre….
Dans Le chant des pierres il nous emmène dans un long périple près de Barcelone, le cloîtres catalans de Saint Cugat et de Géronepuis, les chapiteaux et le portail de Ripoll.
La musique est présente de la première à la dernière page car il établit des correspondances entre les notes et les animaux sculptés et autres figures, décryptant une charpente mélodique dans ces sculptures, ces chapiteaux en lien avec le répertoire médiéval du chant grégorien.
C’est sur ce blog, un jour, qu’un commentateur a fait référence à ce livre. Quelle joie cela a été de le trouver chez un bouquiniste et de le feuilleter face au portail de Notre-Dame ! Mais je n’ai pas tout compris de l’interprétation musicale des chapiteaux n’étant pas musicienne. Je n’ai retenu que son regard précis et sa grande culture pour explorer ces édifices (surtout les cloîtres et les portails) et les représentations qu’on y rencontre d’animaux ou de personnages. (La représentation allégorique et symbolique des nombres passionnerait D. !)

christiane dit: à

@et alii dit: 14 février 2019 à 8 h 36 min
Ah, chic alors. Je regarde !!!

christiane dit: à

Je crois que Passou a pris une superbe photo en ce lieu (monastère de Santa María de Ripoll), posée récemment sur son blog.( A l’époque je crois de la sortie de son roman Retour à Sefarad.) On voit merveilleusement bien les chapiteaux. Merci Et Alii.

christiane dit: à

Et le portail.

renato dit: à

Toujours de Marius Schneider, La danza delle spade e la tarantella : saggio musicologico, etnografico e archeologico sui riti di medicina — La danse des épées et la tarantella : essai musicologique, ethnographique et archéologiques sur les rituels de la médecine —.

[J’ai suivi l’un de ses cours à Lugano, été 1970.]

christiane dit: à

renato dit: 14 février 2019 à 9 h 35 min

« J’ai suivi l’un de ses cours à Lugano, été 1970. »
Chanceux !
Peut-être est-ce vous qui aviez cité ce livre un jour lointain ?

christiane dit: à

@Marie Sasseur dit: 14 février 2019 à 7 h 38 min
Excellente, cette scène du « dîner de cons » avec « sa soeur/Sasseur ».
Merci pour toutes vos interventions passionnantes sur la pensée de Heidegger.

et alii dit: à

un zaïrois et la technique
« Vous les Occidentaux, vous avez la montre ; nous, en Afrique, nous avons le temps. »

P. comme Paris dit: à

Pour la palabre sous le baobab.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*