Houellebecq et l’islam : bis repetita
Remettez-nous ça ! La scène qui se jouera bientôt devant un tribunal entre Michel Houellebecq et l’Islam de France a un petit air de déjà vu et entendu. Car il semble bien qu’elle aura tout de même lieu : Chems-Eddine Hafiz, directeur de la mosquée du 5ème arrondissement dite « Grande mosquée de Paris », a retiré sa plainte pour « provocation à la haine contre les musulmans » après une négociation avec l’écrivain à l’issue de laquelle celui-ci a accepté de modifier, d’atténuer ou de supprimer des passages dans le livre qui sera tiré de l’entretien ; mais pour sa part, l’Union des mosquées de France (UMF) a maintenu sa plainte de même que le Conseil français du culte musulman (CFCM).
La judiciarisation de la vie littéraire est certes regrettable mais le phénomène est plus ancien qu’on ne le croit. Sauf que le procès à venir n’aura rien de littéraire. Il ne sera pas question des livres de Michel Houellebecq, mais de certains ses propos récemment parus à l’occasion d’un copieux entretien croisé avec le philosophe Michel Onfray dans un hors-série de sa revue Front Populaire. Il lui est reproché d’essentialiser tous les musulmans comme des islamistes et d’appeler les Français à prendre les armes contre eux. Qu’on en juge :
« (…) Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par des musulmans, bref, des Bataclan à l’envers (…) Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, c’est qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien autre solution, qu’il s’en aille ».
Face à la bronca, Michel Onfray vola à son secours en mettant cela sur l’exigence de « généralisation » (?) qu’exigerait toute conversation (!). Lui et d’autres tel l’éditorialiste Mathieu Bock-Côté et le philosophe Robert Redeker déplorent la décontextualisation (air connu) des propos incriminés ; en appellent à la défense la liberté d’expression en agitant le spectre de la censure et en usant de grands mots tel que « inquisition », « scandale absolu », « bouc-émissaire », « délit d’opinion et de blasphème »… A les en croire, Houellebecq est juste pessimiste. Il ne souhaite pas : il décrit. Ben voyons ! (si je puis permettre sans que pour autant…). Plus nuancée, Caroline Fourest estime dans Franc-Tireur que la plainte de la mosquée n’est pas « déraisonnable ». Toutes choses qui rappellent des souvenirs.
C’était en septembre 2001. Le romancier venait de publier Plateforme. A cette occasion, le magazine Lire consacra plusieurs pages à un long entretien qu’il accorda à un journaliste de la rédaction, Didier Sénécal. Ils passèrent toute la soirée à discuter à bâtons rompus, du livre et du reste. Il y disait notamment ceci :
« (…) Et la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré ! (…) L’islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition. Heureusement, il est condamné (…) À long terme, la vérité triomphe (…) L’islam est miné de l’intérieur par le capitalisme. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est qu’il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l’islam. »
Il faut au moins lui reconnaitre de la suite dans les idées. Plusieurs associations musulmanes à commencer, déjà, par la mosquée de Paris et celle de Lyon, ainsi que la Ligue islamique mondiale rejointes par le MRAP et la Ligue des droits d l’homme, portèrent plainte. En ce temps-là, l’écrivain était soutenu par la critique de gauche et d’extrême-gauche qui applaudissait à chacun de ses livres ; et malgré la misogynie qui se dégageait de ses romans comme de ses interviews (à l’époque, des esprits crédules faisaient encore le distinguo entre les deux mais ça leur a passé depuis), un large public féminin en France comme à l’étranger s’enthousiasmait pour leur lecture.
L’audience se déroula de 13h30 à 22 h en présence de très nombreux journalistes français et étrangers devant la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris. Je me trouvais également sur le banc d’infâmie in solidum en tant directeur de la rédaction de Lire. Michel Houellebecq se montra d’une parfaite lâcheté. Au lieu d’affronter les représentants des organisations musulmanes qui lui faisaient face, il se défaussa sur le magazine, allant jusqu’à prétendre, en dépit des preuves irréfutables (bande magnétique etc) que son interview était truquée, qu’on avait sorti des phrases de leur contexte (air archi-connu) que la transcription était fautive, que ses propos avaient été mis en scène, qu’ils étaient tenus dans le cadre d’une œuvre de fiction (métaphore inédite pour désigner un bistro, euphémisme original s’agissant d’une interview journalistique), qu’on l’avait fait boire (comme s’il avait besoin qu’on l’y aide !) et que toute façon il changeait souvent d’avis. Les magistrats suivirent le parquet et, au nom de la liberté d’expression, Houellebecq et Lire furent relaxés.
Vingt-deux années ont passé. Il ne fait plus régulièrement la couverture des Inrockuptibles mais celle de Valeurs actuelles. Seuls les naïfs s’imaginent encore qu’il a évolué ou retourné sa veste, ce qui les dispense de s’interroger sur leur propre aveuglement. Car il est d’une absolue fidélité à ce qu’il a toujours été : un décliniste apocalyptique profondément réactionnaire, menteur et provocateur, bien plus malin et intelligent que ses admirateurs. S’agissant de l’Islam, il n’a pas bougé d’un iota. Il sera néanmoins intéressant d’observer les suites de ce nouveau procès. Il agira comme un reflet de l’air du temps. En 2001, le tribunal avait débouté les plaignants au motif que les propos incriminés relevaient du droit à la critique des doctrines religieuses. Qu’en sera-t-il dans une société où les notions d’identité, d’assimilation, d’islamophobie sont désormais largement controversée, vis-à-vis d’un public et un milieu littéraire où sa misogynie crasse sera traitée avec moins d’indulgence ?
On verra bien ce qu’il en sera au prochain procès. La première fois, le procureur de la République estimait que les propos de Michel Houellebecq visaient l’islam et non les musulmans Ce qui n’est pas le cas de la récidive. Vingt deux après, la société a changé. Mais pas l’écrivain. Il pourra toujours plaider qu’il avait simplement voulu venger sa race. Mais ca ne lui vaudra pas le prix Nobel de littérature.
(Métaphore théâtrale de l’entretien Houellebecq/Onfray : une remarquable adaptation de Fin de partie de Samuel Beckett à l’affiche du Théâtre de l’Atelier à Paris jusqu’au 5 mars dans une mise en scène de Jacques Osinski avec, dans les rôles principaux, deux comédiens époustouflants : Denis Lavant (Clov) et Frédéric Leidgens (Hamm). Photo Pierre Grosbois)
1 443 Réponses pour Houellebecq et l’islam : bis repetita
Belle photo, qui renvoie à un beau spectacle,
Belle mise au point de Passou sur Houellebecq !
Attention de ne pas en faire un martyr…
(@Clopine, ce soir sur la 4 à 21.10 : Maîtres anciens de Thomas Bernhard.)
Tiens, voilà qui devrait peut-être intéresser Pierre Assouline (je n’ose pas dire lui changer les idées):
https://www.editionsladecouverte.fr/aux_origines_de_la_pop_culture-9782348074738
Décidément, Annie Ernaux reste sur l’estomac de notre hôte. L’évoquer en fin d’un article sur Houellebecq est parfaitement scandaleux. M’enfin, une petite chose rassurante… Quand l’extrême droite aura pris le pouvoir, et que la chasse aux arabes commencera, donc, notre hôte pourra inscrire son nom parmi les justes qui en sauveront certains. A suivre. Quant à moi, dans mon ghetto (non, le nom et la chose ne sont pas réservés aux juifs, il suffit de trois conditions, la densité de la population, sa pauvreté et sa discrimination, toutes trois parfaitement remplies sur les Hauts de Hurle Rouen), je suis aux premières loges.
En mangeant ma soupe tout-à-heure avec mon chat je me suis amusé à faire slourp et je me suis dit qu’il était bien dommage que la paysannerie tel qu’on la comprenait autrefois ait disparu.
telle que
De cela
misogynie crasse
je vous remercie Pierre Assouline.
En effet, ses propos sur les femmes sont pornographiques et d’une laideur incommensurable.
Mais nous, les femmes, attendons d’être cinquante pour sur-réagir.
De plus, ai grandement apprécié votre papier, Pierre Assouline.
En effet, avec certaine délicatesse mais pas sans détermination, vous rappelez l’antériorité de votre position et retracez une chronologie.
Et développez vos arguments.
Une personne musulmane, hier, à moi inconnue, m’a demandé « priez pour nous ».
Je vais m’y atteler.
Je désire une cohabitation pacifique entre musulmans, juives, chrétiens, athées, dans un monde où règne la tolérance.
Telle cet après-midi, où nous étions stationnées face à la grande bleue, en plein soleil au midi.
Une armada d’optimistes face à nous, au loin (trente), un petit voilier de plaisance devant nous, plus près une planche à voile.
À notre gauche, un couple juif.
À notre droite, un couple musulmans.
Au milieu, deux chrétiennes.
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
Que les déclinistes déclinent seuls.
« la densité de la population, sa pauvreté et sa discrimination, toutes trois parfaitement remplies sur les Hauts de Hurle Rouen), je suis aux premières loges. »
Comme Esmeralda à la cour des Miracles !
« À notre gauche, un couple juif.
À notre droite, un couple musulmans.
Au milieu, deux chrétiennes. »
Et les athées et agnostiques, rose ?
L’Islam est plus qu’une maladie pour les musulmans, c’est aussi une malédiction pour eux. Et une menace pour les autres. Tous les autres.
Au milieu, deux chrétiennes. »
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Et les athées et agnostiques, rose ?
Ils marchaient, sur la corniche.
Nous, nous regardions la mer.
Cela s’appelle la contemplation.
Hé oui.
Il faudrait déjà que les monothéistes fassent preuve de tolérance dans les faits, autrement le mot ne renvoie qu’à une maison dite aussi bordel.
Bon. Me voici Esmeralda. Pourtant, entre elle et moi, seule la chèvre nous réunit. C’est mon signe chinois, et j’ai toujours voulu en posséder une, à cause des yeux, en sens interdit.
Mais cela m’était refusé : la chèvre est infernale, m’expliquait-on, bouffant tout, se juchant sur n’importe quel escarpement, et, tout en étant grégaire, n’ayant aucun souci du troupeau. Mais plus on m’en décrivait les méfaits, plus je la trouvais sympathique, avec points communs.
Et puis, comme elle, c’est à l’aube que l’on me mangeait.
Pourtant, les. cornes ne vous ont pas manqué, Clopine.
« Paris est la grande salle de lecture d’une bibliothèque que traverse la Seine »
Walter Benjamin
@ Ou bien autre solution, qu’il s’en aille (sic)…
C’était écrit ainsi, dans le journal d’Onfray ?…
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Avant le mag « Lire » de 2001…, existait-il un « Houellebecq décliniste, apocalyptique, misogyne profondément réactionnaire, menteur et provocateur, bien plus malin et intelligent que ses admirateurs » ?
Savaient-ils qu’un jour, les contempteurs du nouveau Sénile iraient l’encourager, telle la grande Annie Ernaux, à « venger sa race » ?
Plutôt celle-là que çui-ci…
Obsession récurrente de la rdl : un Nobel à Houellebecq et pas à Rushdie !!! Un comb’!
MC dit: à
Pourtant, les. cornes ne vous ont pas manqué, Clopine.
À moi aussi.
Pas dans les mêmes conditions, mais quand même.
Aussi, lorsque je me gare en ville, j’ai souvent une veine de cocue.
Comme les chèvres du Rove.
Un Nobel à Sylvie Germain, par exemple.
Quoique, qu’ont à faire les écrivains des prix ?
Au bout de 22 ans, la hargne est toujours la même.
Dommage.
Au lieu d’insulter les lecteurs, et en majorité des lectrices, de Houellebecq, il eût été profitable pour « l’audience » de dire que Houellebecq a changé, et la société aussi.
Dommage.
Les propos condamnables de Houellebecq dans cette « entretien » du hors série » Front populaire » n’ont absolument rien à voir avec des propos soutirés un soir de beuverie, il faut imaginer la scène…qui voulaient faire dire au roman » Plateforme » bien autre chose que le propos du roman, que le journaliste n’a certainement pas lu.
Bien naïfs sont ceux qui font l’amalgame entre ces deux » entretiens ».
L’histoire, c’est surtout que la chèvre, outre qu’elle bouffe les fleurs, elle a un sacré caractère.
M’en suis encore achetée une chez Marcel Carbonel.
Ai désormais une Blanchette, une Grisette et une autre Grisette avec la chevrière.
« mais pour sa part, l’Union des mosquées de France (UMF) a maintenu sa plainte »
Venant du Maroc…
On appréciera.
Déjà vu : 4 + 20
https://www.youtube.com/watch?v=_cNbOmVgFuc
Dans les infos françaises : La plainte contre Houellebecq a également été déposée contre Onfray et directeur de la revue Front populaire Stéphane Simon.
Annette Wieviorka, où comment en passer par la dépression permet de devenir qui on est.
Incidemment, bécassine, selon les infos françaises, Dylan est toujours vivant ; et jusqu’à nouvel ordre, la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances
En lien
Eh oui, le pilier de bar langoncet semble découvrir que la République française dispose d’une constitution, que l’on doit à De Gaulle.
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Si a la lecture du billet, on peut y lire une sorte de volonté de procès en récidive, les lecteurs de Houellebecq ne s’y trompent pas.
J’espère ne pas être la seule à souhaiter un procès exemplaire. Et une sanction à la hauteur des enjeux politiques qui menacent les valeurs républicaines, comme on en a vu la percée avec des délinquants comme Zemmour, R. Camus, etc.
@que l’on doit à De Gaulle.
Autant dire à Dieu ; Dieu affranchi de 89, ça va sans dire
« On verra bien ce qu’il en sera au prochain procès »
Tout à fait Passou.
Ce qui est remarquable c’est que cette idée de « justice » développée dans ce billet, vous la partagez presque avec Houellebecq comme il la développe dans cet entretien du front impopulaire et donc dans son futur bouquin, à savoir, une certaine idée de la vengeance.
on verra bien.
@une sanction à la hauteur des enjeux politiques qui menacent les valeurs républicaines
Elles en ont vu d’autres et devraient pouvoir surmonter sans trop de difficultés ces redoutables adversaires du jour ; pendant ce temps, la guerre, oui la vraie guerre, avec toutes les horreurs qu’elle implique, sévit au coeur de l’Europe
Certaines personnes se contentent de ce qu’ils ont.
Pas tous.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/01/23/television-les-ambitions-de-xavier-niel-bousculent-m6_6158893_3234.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
Les contemplatifs se reposent. C leur septième jour. Sont face.
Les autres arpentent en long en large. Sont perpendiculaires.
@ »ce soir sur la 4 à 21.10 : Maîtres anciens de Thomas Bernhard » avec l’excellent N. Bouchaud.
Suivi du remarquable » la collection » de H. Pinter, avec les non moins excellents M. Almaric, en vieil homosexuel cruel et M. Lescot en giton fashion victim.
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J’étais seule, l’autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seule ; le politicien n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Houellebecq, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour le » voyant »,
Ignora le bel art de chatouiller l’esprit
Et de servir à point un grand remplacement bien moisi.
De cette foire d’empoigne au programme du théâtre de la rdl, je ne suis pas certaine de la pertinence de ce nouveau casting Honfray,
Mouaiellebecq pour une pièce de Beckett, et je regrette la deprogrammation, en dépit du bon sens, et à la trop vite, du Labiche, « Embrassons-nous Michel ».
8h, un matin bien froid
P.A. : « Il pourra toujours plaider qu’il avait simplement voulu venger sa race. » 7/12/2022
P.A. : « Le problème, c’est qu’elle [Annie Ernaux] est bornée ». 22/1/2023
Les métamorphoses du lundi matin erdélien :
Clopine en chèvre à cornes,
Emma en conseillère d’outil oedipien
et Marie Sasseur en plagière poético-politique…
Seuls, les hommes demeurent inchangés ?
Le prostitué du blogapassou demeure.
Ce billet est menteur. Mais le ressentiment est un argument en défense.
Houellebecq est un menteur.
A deux reprises, dans le texte initial de l' » entretien » avec Onfray. Et dans sa réponse à la mosquée de Paris, dans le point.
Et là c’est indéfendable :
Détournement des propos de Sartre dans sa préface au texte de F. Fanon, » les damnés de la terre » pour relativiser sa propre charge identitaire nationaliste contre les musulmans.
Détournement des propos de E. Carrère sur R. Camus.
Quand l’extrême droite aura pris le pouvoir, et que la chasse aux arabes commencera, donc, notre hôte pourra inscrire son nom parmi les justes qui en sauveront certains.
Clopine, je réside dans un centre ville, la ville administrée par un maire sympathisant du RN et souvent me vient qu’après l’Algerie francaise chère à de Gaulle c’est maintenant la France algérienne bien qu’on puisse deviner des Syriens, Marocains, Turcs, que sais-je encore moi qui ne comprends pas un mot de ces langues orientales. Il ne me parait pas qu’il y ait une guerre, les rues occupées majoritairement par ces personnes qui viennent d’ailleurs sont paisibles . Il est vrai que Mlle a localité n’atteint pas les 80 000 habitants et l’urbanisation plutôt horizontale ne favorise pas, je crois, les problèmes rencontrés dans les banlieues ghettos. Pour l’affichage religieux, les femmes répondent présentés et depuis environ dix ans , éclosion de voiles et tenues intégrales pour certaines et parmi elles de très jeunes femmes en âge de fréquenter un lycée ou une fac si l’idée venait à germer au milieu de cette revendication identitaire et religieuse. Cet affichage me semble inutile car au premier coup d’oeil il est tout à fait évident que cette population à des racines africaines et par conséquent assez rarement catholique ou protestante. Quant aux plus âgées, quand j’en croise et c’est fréquent, je me demande depuis quand elle se sont échappées du bled tant elles semblent hors du monde où elles ont été parachutées, rien n’indique un désir d’épouser les us et coutumes du pays d’accueil.
Que cette localité n’atteint pas… Excusez les fantaisies du clavier. Merci.
Quand les cons pourront s’exprimer, ils viendront se faire « soigner » sur la rdl, par des vieilles connes.
C’est pas l’islam, ou un délit d’opinion, qui intéressent Passou. C’est Houellebecq.
C’est personnel et cela ne nous regarde pas.
B comme Béziers ?
Moi j’ai pas porter plainte contre Passou, quand il a attaqué les cathos, de manière anachronique. Bon, c’etait des espagnols,
mais,quand même, hein, bon.
Porté
« Sauf que le procès à venir n’aura rien de littéraire. Il ne sera pas question des livres de Michel Houellebecq »
Preciser : romans, ou fictions.
Ses tribunes politiques sont éditées sous le titre » interventions ».
Des propos dits » societaux » qui dont autant de sujets de réflexion.
Sauf que les prochaines témoignent d’un grand dephasement. Faites que Houellebecq, au sortir du confinement ne soit pas devenu un con fini. Que Dieu m’entende.
MS qui vit dans une villa perchée dans une bourgade cossue comprend tout des problèmes des peuples déracinés. Passer d’une famille bourgeoise à une famille bourgeoise sans avoir à affronter le racisme autre que de classe, l’apprentissage d’une langue, la difficile insertion, l’ascenseur plus en panne si vous êtes nord africain ou moyen-oriental, sans avoir à esquiver les gangs et les dealers, sans risquer d’être exclus du clan si vous renoncez aux preches de l’imam, doit faire de vous, MS, une specialiste et tolérante de tous les problèmes liés à l’installation massive de peuple qui ont en commun avec vous, avec nous, l’instinct de survie. Une prouesse pour tous ces gens que d’apprendre notre langue, pour ma part je serais bien incapable d’apprendre la leur. Parmi eux, une mine de talents et d’intelligence en friche. Vous remarquez que je n’aborde pas la question de l’Islam. L Strauss estimait quecdevtoutes cette religion était la plus contraignante et puis maintenant avec tous ces extrémistes on lui fait dire ce que l’on veut. Pauvres femmes afghanes, pauvres iraniens et iraniennes pour n’évoquer que les plus meurtris.
MS vous emmerde, tous , ici.
Vos histoires, je les zappe.
A propos de prosélytisme, voir ou revoir le film des Dardennes, Le jeune Mohamed.
Dardenne, le jeune Ahmed.
Ces jours derniers, comme à l’accoutumée, je suis allé rendre visite plusieurs fois à La
(si bien nommée) République des Livres et de m’étonner, à chaque fois, de l’absence d’un nouvel article ou, gourmandise, d’un tweetvitesse…
Je n’ai pas été frustré de cette attente à la lecture de votre papier ce matin (il y a quelques mots qui y manquent…).
Il est bien pesé, avec son carottage historique nécessaire pour bien expliquer que ce qui survient ces jours-ci n’a pas à surprendre.
Et puis aussi bien pesé quant à la cécité de certains qui adulaient cet écrivain hier et aujourd’hui le rejettent.
Ce qui laisse, à leur propos, planer beaucoup de doutes quant à la sincérité de leurs engagements et surtout à propos de leur fiabilité intellectuelle…
Nous le savons maintenant, il serait illusoire de compter sur eux, si tant est que nous l’ignorions, si par malheur notre société bascule dans le pire des régimes …
B comme Béziers ?
On peut continuer les suppositions, un jeu plus que drôle, non?
C comme quoi?
M comme quoi?
@ jzmn…, pour vous, une étape sexag supplémentaire sur le rushdie précédent. Bàv,
Jazzi, oui, je réside dans cette ville. Mais le B de mon pseudo d’origine ailleurs. B comme bonbonne, bonbon, bavoir, bille, boule, bail, nous, bout, botte, bosse
Alexia, honneur du blog, MS, une main, bolibongo, est ce que j’en oublie?
C comme cocue?
M comme maquerelle?
Pourquoi nos souvenirs quand ils jaillissent clairement du fin fond de notre mémoire nous émeuvent sombrement jusqu’au tréfonds de notre coeur ?
@ Samu. Je suis sûr que vous connaissez la réponse mais ne la donnerez pas. Et d’ailleurs, il n’y en a pas pour les autres, et vous n’en attendez point.
Bàv et à B., une infirmière très futée et nullement infirme.
La cécité ? dit AZ le clairvoyant.
C’est juste le 500eme billet Houellebecq sur la rdl…qui s’en frotte les mains d’avance a la perspective d’un nouveau lynchage, la fatwa précédente, en 2015, ayant échoué…
Faut revenir plus souvent. Passez chez Afflelou d’abord.
… AZ vote certainement écologique à Grenoble.
Ce gros naze de AZ , outre qu’il est prêt a croire n’importe quoi, ignore certainement comment fonctionnent les institutions de la République française, attaquée de toutes part, à commencer par l’émergence d’écoles un peu » privées »
https://www.senat.fr/commission/enquete/radicalisation_islamiste.html
Moi je n’ai jamais douté de Houellebecq, je lui pardonne tous ses éventuels écarts qui sont « humains ». Car jusqu’à preuve du contraire, ses bouquins parlent pour lui. Ils intéressent ou ils indiffèrent. Point barre. Du moment qu’il nourrissent ses lecteurs de quelque chose qui les concernent… Hein ! C’est comme la mère Despentes… Tout le reste n’est guère qu’écumes folkloriques pour germanopratins qui s’emm… en leurs mondanités à cent soudleurs. Sont pas dans la vraie vie, comme B., qui voit le monde à bonne distance, pas loin de Montpellier. C’est une fille courageuse qui s’en laissera jamais conter par aucun comptable. Voilà, c’est dit.
Bàv,
B.
Votre recension ressemble à celle que je vis à Marseille.
Des gens pacifiques à l’exception du trafic de drogue.
L’autre jour, dans ma conversation avec un black de Chicago dont les racines sont au Congo, il s’est tourné vers ses potes et leur a dit : « on a tort nous de ne pas y aller manifester. On est des hommes, on est machos mais on devrait participer ».
C’était très intéressant ; je pense que les choses sont en évolution.
Ce n’est pas aimer Houellebecq ou pas. Le déjuger aujourd’hui.
C’est comment intégrer des gens qui vivent ici depuis 40 ans et qui, depuis les attentats sont hyper mal vus.
Où je vis dans un village, il y a un effet grégaire qui se construit.
Les femmes âgées qui étaient jeunes il y a quarante ans disent je ne suis pas d’ici. Elles disent ne pas parler français ce qui est faux dans la majorité des cas. Elles se voilent, alors qu’elles étaient tête nue en 1988. Certaines (je suis tjrs incroyablement surprise, chez les gens du voyage et les maghrébins) sont totalement analphabètes. Et vivent avec.
Je ne crois pas que nous allions vers le RN au pouvoir. Trop de gens sont contre. Ni que nous allions vers des attentats à l’envers.
Assouline et Houellebecq, je ne le vois pas comme une compétition mais plutôt comme deux mondes opposés.
D’un côté un homme pieux, bosseur, silencieux.
De l’autre un agité du bocal avec sa crécelle qui fait un tabac partout. Et du bruit, du bruit.
Pas de point commun, pas d’entente possible.
Depuis que Houellebecq fait la promotion de la self défense, des armes pour tous, apprise chez les keufs lorsqu’il était » sous protection » selon ses dires, on comprend bien quels » lobbies » lui « pardonnent « . Les mêmes qui mettent la République à sac.
Ah, le coup des cornes, excellent MC ! Et tellement à votre image : un petit peu ignoble, sur les bords…
Moi je n’ai jamais douté de Houellebecq
Nous non plus, bien que son œuvre est loi d’ être parfaite et nous plaise qu’à moitié.
Guyotat, oui, nous partageons ce cas.
son œuvre est loin.
( Très loin…)
Houellebecq « c’est pas comme »
Despentes
Guyotat,
tcetera..
Reste à espérer que ces comparateurs, cons tout court, n’ont JAMAIS eu d’autre responsabilité sociale que leur gueule à préserver.
Ah ça, racontapatavi, tous les normands entre Rouen et Bernay vous le confirmeront : Houellebecq est loin.
Bon d’accord, je sors.
« Le Français, lui, se classe au contraire par la manière qu’il a de parler littérature, et c’est un sujet sur lequel il ne supporte pas d’être pris de court : certains noms jetés dans la conversation sont censés appeler automatiquement une réaction de sa part, comme si on l’entreprenait sur sa santé ou ses affaires personnelles – il le sent vivement – ils sont de ces sujets sur lesquels il ne peut se faire qu’il n’ait pas son mot à dire. Ainsi se trouve-t-il que la littérature en France s’écrit et se critique sur un fond sonore qui n’est qu’à elle, et qui n’en est sans doute pas entièrement séparable : une rumeur de foule survoltée et instable, et quelque chose comme le murmure enfiévré d’une perpétuelle Bourse aux valeurs. Et en effet – peu importe son volume exact et son nombre — ce public en continuel frottement (il y a toujours eu à Paris des » salons » ou des » quartiers littéraires « ) comme un public de Bourse a la particularité bizarre d’être à peu près constamment en » état de foule , même happement avide des nouvelles fraîches, aussitôt bues partout à la fois comme l’eau par le sable, aussitôt amplifiées en bruits, monnayées en échos, en rumeurs de coulisses[…]. »La littérature à l’estomac » Julien Gracq, 1949
Bon, très bien et alors Paul Edel?
et alors, rcptv ?
Traduction de Paul Edel dans le texte : tempête dans un verre d’eau…
Raconpatavi, les querelles, les disputes, les anathèmes, les sarcasmes, les cris à l’injustice, les flambées, les batailles, font partie du vrai charme du Milieu Littéraire Français .J’y tiens beaucoup. Et la RDL nous offre de jolies batailles. Chacun s’y exprime en toute liberté. La Littérature en France vit de grandes polémiques. Souvenez-vous Sartre/Camus. Ce que je note aussi c’est la difficulté à hiérarchiser dans le moment même de la publication. Prenez l’exemple de Gracq. Il est plutôt lecteur attentif . Mais dans ce pamphlet écrit en 1949, Gracq se plaint de la confusion et des nombreuses fausses valeurs, et des basses eaux. Au fond ,mais il est surtout agacé par la domination de Sartre et de son existentialisme, et de l’importance de la littérature communiste, bref par la « littérature engagée » car ce sont eux tiennent le haut du pavé. Gracq devient injuste en oubliant qu’entre 1946 et 1949, le paysage littéraire français est varié et passionnant .les écrivains français continuent à offrir de beaux textes en librairie. […]. entre 1947 et 1949 on peut lire ceci :
Antoine Blondin, L’Europe buissonnière.
• Frédéric Dard, Réglez-lui son compte, premier volume signé San-Antonio.
• Jean Genet, Journal du voleur.
• Marguerite Yourcenar, Le Coup de grâce.
« Je vivrai l’amour des autres » de Jean Cayrol
• Albert Camus, La Peste
• Jean-Louis Curtis, Les Forêts de la nuit, éd. Julliard.
• Jean Dutourd, Le Déjeuner du lundi, éd. Robert Laffont
• René Fallet, Banlieue sud-est
• Jean Giono, Un roi sans divertissement
• Boris Vian, L’Automne à Pékin
• Boris Vian, L’Écume des jours
•
Georges Bernanos, Monsieur Ouine (mai)
• B. R. Bruss, Et la planète sauta…, éd. Le Portulan
• René Char, Les Feuillets d’Hypnos
• Jean-Louis Curtis, Les Jeunes Hommes, éd. Julliard
• Joseph Kessel, L’Armée des ombres (février)
• Boris Vian, J’irai cracher sur vos tombes
Audiberti, Monorail
Voilà une conception pourrie de la vie : organisée par des relations sémantiques simples autour de la complainte et de la conviction profonde de chacun que personne n’a jamais été aussi malchanceux, aussi harcelé, aussi fatigué, aussi malheureux qu’eux. Ils ruminent des rancunes non résolues aux implications parfois tragiques, parfois mesquines, parfois tout à fait ordinaires. Ils sont incapables de comprendre que surmonter la douleur et changer sa vie est un processus qui exige conscience, volonté et effort, ce qui ne peut être conquis par la magie d’un instant. Nous sommes assiégés par des gens qui se prétendent intelligents, mais qui sont constamment à la recherche d’avantages — plus banalement, meilleure position sur le présentoir au supermarché de la vie.
Michel H. redoutable phénomène éditorial jadis créé par les Inrocks en dérive toxique dans les eaux glacées du néant, du ressentiment… il se rêvait Roi Lear il ne fut que Silène, enivré de sa propre bave…
@ CT (Houellebecq est loin. Bon d’accord, je sors).
Mort de rire, pour le décalage de province surtout ! X-cellentissime !
On peut rappeler « Loin d’où ? »
Merci et bisousses, paul Edel.
Ccomme CétaCée dit là bas à bas la BAleinne qui se CACHallo, allo brigitte:
https://www.bide-et-musique.com/song/14232.html
@ RM (de la part de CT)
https://www.lebechellouin.fr/
@ cher PE, vos fiches sont pas mal à jour entre 47 et 49, mais il en manque quelque-z-unes, et cela me reste un brin sur l’estomac. TVB à Mal aux Seins ?
NB/ aufé, le dernier Malaussène vaut-il le détour par Pennac ?
Bàv,
C’est bien « BR Bruss », Paul?
Un nom à manier avec précaution sauf erreur…
Ils sont incapables de comprendre que surmonter la douleur et changer sa vie est un processus qui exige conscience, volonté et effort, ce qui ne peut être conquis par la magie d’un instant.
Magnifique, Renato.
«Et la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré… » .
Les responsables musulmans de France lui font un procès, s’en remettent à la justice ; ce n’est pas extravagant. C’est une façon tout à fait «assimilées» de rouspéter ; les mollahs, eux émettent des fatwas. ou mettent des bombes .
Dans un cas similaire, des groupes ultra-catholiques appelleraient à manifester dans la rue. Imaginez une manifestation de musulmans barbus en djellabas et de femmes voilées brandissant des pancartes, de la Nation à République (Houelbec, on t’encule, on t’encule en majuscule ).
Pour saluer Glaucon
Pour saluer Glaucon
c’est glauque!
cette image en tête du billet ma fait trop penser à un tableau de BACON
« (Houelbec, on t’encule, on t’encule en majuscule ) »
Strictement interdit par le Coran !
LAMBDACISME
Raconpatavi,… ?
c’est Glaucon vu par Paul’Edel, ou quoi ?
et alii vous êtes mauvaise langue. Non, Glaucon n’est pas la contraction de glauque et de con ; en matière de Justice, vous tireriez profit d’aller voir chez les grecs et chez Glaucon en particulier
AH LANCONCET§ Javais bien cru pouvoir CONclure que sue ce blo, les CONtributeurs étaient des « grecs »;
mais je me demande ce qu’ils font des « lois de l’hospitalité »
chez Nadeau:
La table des lois de l’hospitalité
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/01/05/table-lois-hospitalite-derrida/
« La pluie a été inventée pour que l’homme se sente heureux sous un toit. »
Sylvain Tesson
Quel penseur puissant, Marie Sasseur !
Les lois de l’hospitalité :
Un autre exercice mémoriel, JJJ.
Il s’agit de se raconter, se souvenir, sans jamais parler directement de soi, mais à travers les citations d’auteurs qui nous ont marqué, dans lesquels on s’est reconnu…
Les lois de l’hospitalité #2 :
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Le-Chemin/Les-Lois-de-l-hospitalite#
En début d’après-midi était diffusée sur France Culture une intéressante émission sur le remembrement des terres agricoles en Frabce, debuté dans les années 60 et dont les conséquences écologiques et humaines furent catastrophiques.
« Timeo Danaos et dona ferentes »
Je crains, les Grecs, surtout quand ils font des présents ». Relire le bon Virgile…
Cette virgule de trop ne vous est pas favorable, MC.
@ MC
je suis pas d’accord sur votre traduction
pour moi sce searait
je crains les grecs , meme même quand ils font des presents ;
et j’aime bien voir la citation ecrite comme le fait Perec en forme de noms d’auteurs dans la bibliographie de son pseudo et hilarant article scientifique: cantatrix sopranica, à savoir ;
TIMEO, W.,DANAOS,I.& DONA-FERENTES,HEW ,auteurs de l’article » Brain cutting and cooking «
Timeo Danaos ETSI dona ferentes.
Rosanette, merci pour cet article culinologique bien que j’avoue qu’il m’ait déçue;notamment parce que je ne l’ai pas trouvé drôle;peut-être parce que j’ai connu beaucoup d’hommes adorant tant cuisiner au point d’en faire ponctuellement leur métier, pour des collectivités, que de lire des livres de recettes de cuisine;et les dézinguer ; et ne parlons pas des convives qu’ils étaient quand la « cuisinière » s’était pété les méninges pour eux:c’étaient d’horribles macistes!
Il s’agit de se raconter, se souvenir, sans jamais parler directement de soi, mais à travers les citations d’auteurs qui nous ont marqué, dans lesquels on s’est reconnu…
VENI, VICI, VINCI.
1)PRONONCIATION
J’entends une personnalité que tous les Français connaissent prononcer « yé » la fin du verbe « osciller ». Eh bien, non. La fin doit se prononcer « lé ».
2) Paul Soriano
La femme de Régis Debray, Isabelle, m’avait dit : »Mais il y a un médiologue à Dieppe ! Paul Soriano. »
Grâce à elle, j’ai pu converser avec lui, qui dirigea la revue « Médium ». Homme très intéressant.
Nous avons eu une passionnante conversation pendant une heure dans un café dieppois. Nous en aurons d’autres.
« Timeo Danaos et dona ferentes »
Sans nécessairement craindre, je suspecte toujours si un présent n’est pas justifié par un anniversaire par exemple.
renato, vous avez raison;
d’ailleurs un exemple peu imaginé:
Promotion au travail : attention aux cadeaux empoisonnés !
https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/mauvaise-promotion-carriere
@je suspecte toujours si un présent n’est pas justifié par un anniversaire par exemple.
Que refuser aux stendhaliens en ce 23 janvier ? (si l’un d’eux pouvait retrouver un dessin de lui représentant un arbre assorti de cette mystérieuse annotation : chimie sead(seed?) ; merci de la mettre en ligne, c’est pour offrir)
(le croquis doit se trouver quelque part là dedans https://www.manuscrits-de-stendhal.org/index2_show_rechercher_rechercher_fichier_5896-11-005_xml_conjonction_AND.html?show=pageapage )
La recherche de l’arbre dessiné par Stendhal risque d’être longue et peut-être infructueuse, je mets donc en ligne cet arbre que l’on doit au crayon de Beethoven :
renato SVP
la signature du dessin de l’arbre n’est pas celle de BEETHOVEN/Comment l’expliquez vous?
Ce n’est pas une signature, et al.
ALORS QU’EST CE RENATO?
Il faudrait consulter un graphologue.
Source, sixième Cahier de Conversation, janvier 1820, feuille 66
On peut au moins lui reconnaître ça : Pierre Assouline est équilibré. Un petit billet d’humeur contre Ernaux, un petit billet d’humeur contre Houellebecq.
Pas de jaloux.
Gros gros procès « J’irai craché sur vos tombes ». Et plus tard « Nord » (Céline).
En fait il y a toujours eu des procès.
En fait écrivain c’est un peu le métier à la con où il y a toujours des preuves.
Tandis que haut fonctionnaire…
On s’en tire.
Facilement.
Je me bidonne parce que « J’irai craché sur vos tombes » aujourd’hui l’éditeur le retirerait de la vente en disant qu’il s’excuse mais qu’il l’avait pas lu.
Quatre glypodontes trouvés en Argentine dans une rivière près de Buenos Aires
https://www.instagram.com/p/CnGfVd3reoO/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Vous devriez trouver un graphologie, ici. Un astrologue aussi.
graphologue
« Pas de jaloux. »
Ou doublement jaloux ?
Un expert en écriture, plutôt.
Ce soir j’ai mangé du poulet froid-mayonnaise.
« Un public féminin s’enthousiasmait pour l’antiféminisme de Houellebecq. » Amusant.
Son dernier mariage a l’air d’être heureux.
Lors du lancement d’un livre de Houellebecq, je me souviens d’une dame se précipitant dans une librairie comme si sa vie en dépendait.
Que trouvait-elle de si passionnant dans un livre de Houellebecq ?
@ D., FL et AZT : ce soir j’ai mangER du filet mignon à la sauce au vin, mais ça n’allait pas très bien ensemble, c’était juste un essai pour voir.
Puis, j’irai CRACHE sur ma tombe. Noge.
@ MS, voici quelques formules de politesse amicales quand on adresse des emails aux personnes proches de l’RDL:
Veuillez croire à mon meilleur souvenir.
Veuillez trouver ici l’assurance de mon amitié.
Recevez, avec toute mon amitié, mes salutations distinguées.
Recevez, chère amie, mes sincères salutations.
Amitiés.
Amicalement.
Croyez, Madame, Monsieur, à mes sentiments les meilleurs.
Veuillez trouver ici l’assurance de mon amitié.
Toutes mes amitiés.
Bàv,
Vous allez me dire, le couple Céline était solide et heureux lui aussi.
Les gentil.le.s ratent toujours leur vie : c’est Sade qui l’écrit.
> A Janssen
J’avais bien compris que j’avais fait une faute cher Monsieur. Tout le monde avait compris.
Que trouvait-elle de si passionnant dans un livre de Houellebecq ?
____
Suffit de lire soi-même Anéantir (avec un petit a), et on comprend immédiatement pourquoi notre vie en dépend. Du moins moj-, comprendsj cette femmej. Je m’en souviens bien : elle ressemblait à masoeur, plus qu’un brun ; célib à terre, même.
Le problème c’est que ça « change » jusqu’à nouvel ordre. C’est très « changeant ».
Le problème des « sociétés » c’est que ça « change » jusqu’à nouvel ordre. C’est très « changeant ».
Le filet mignon est très bon avec des herbes du maquis corse ou bien à l’échalote ou encore à la moutarde.
@ FL / Y’apad mal, c humain. Toutes mes aménitiés, nonob stant…
@ MS, Je vous conseille un bon recyclage de formation aux Data, ma soeur, vous n’en avez que pour 7 ou 8 minutes à savoir comment vous faire un pognon de dingue !… « J’M bien la Data » !
https://www.youtube.com/watch?v=Jz4XMTlGg9g
Bàv,
@ sinon, FL, voyez la conjointe qui vous ressemb’ à s’y méprendre… Personal Branding… pour un bon coaching en psychologie du travail sur l’internet. De la très haute littérature en très bon français. Houellebecq Michel va bientôt nous en torcher son nouveau roman, avec AF en porn-guest star ! https://www.annagibert.com/blog-1
Bàv,
De l’âge auquel prendre sa retraite. Je retiens qu’il vaut mieux être en vie pour en profiter ; ce ne sera pas mon cas
Retrouvé ceci sous la plume de Séline M., dans une correspondance inédite : « Je combine mes compétences de psychologue du travail, de coach et mon expérience internationale des ressources humaines pour vous accompagner dans vos enjeux professionnels. Je vous aide à restaurer une énergie positive, à développer votre potentiel et vous permettre de devenir l’artisan de votre réussite ».
Quelle date et quelle lettre, jzmn ? Bien à vous,
@ Vous en êtes certain, JL ? Ce serait dommage alors que toute la vie s’ouvre encore devant vous. N’allez pas faire de bêtises, hein ! On peut vous coacher pour la bonne gestion de votre retraite anticipée, Bàv,
IL AUT CREER DE LA VALEUR, mon Charoulet !
C’est chou de ménager la chèvre et le loup, MS (oui je sais c’est nul)
À part ça, Houellebecq misogyne ce n’est pas vraiment un scoop non plus!
Disparaître avant l’heure ne me tente nullement, J-J J ; mais 65 est une deadline objective
Et puis sinon, Sérotonine, le dernier lu (de MH) je ne l’avais pas trouvé spécialement raté, au risque de passer pour une passionaria de l’écrivain, aïe aïe aïe
Comme disait notre Mado quand on se pressait inutilement: « On arrivera tous à l’heure au cimetière ». Enfin, il y a l’espérance de vie et puis il y a les tuiles aussi, qui vous l’abrègent…
@la mère de ma mère
C’est naître qu’il aurait pas fallu … N’est pas Céline le premier pochtron droitard à succès venu
pochetron
@« La pluie a été inventée pour que l’homme se sente heureux sous un toit. »
Sylvain Tesson
Quel penseur puissant, Marie Sasseur !
ce ne sera pas mon cas.
Plus que désolant, tragique.
65 c’est à peine dépasser la moitié de sa vie.
nonob stant
Nabab stand.
Le filet mignon, c très bon avec du riz basmati, une banane confite 🍌 dans la cassonade et une tranche d’ananas frais itou confit 🍍.
Sucré salé c bien pour le porc.
Son dernier mariage a l’air d’être heureux.
Comment ne pas être heureux avec une chinoise ?
Ou en Argentine ?
Buenos Aires
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/24/argentine-une-photo-de-l-actrice-moria-casan-en-bikini-alimente-la-revolution-des-vieilles_6159022_3210.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
Houellebecq dans cet entretien avec Onfray ne cause pas que du » grand remplacement », bannière politique de Zemmour et R.Camus.
Il y développe son goût de tuer…
Qui a lu » Sérotonine » se souviendra de la scène du guetteur…
Il cause surtout aux vieux, et ça c’est new.
C’est pourquoi je n’ai d’ailleurs pas encore terminé son dernier roman, Anéantir; l’ehpad pour tous, qui fait un tabac sur ce blog de vieux cons toxiques.
Et puis Houellebecq cause beaucoup démographie , galopante, cela va de soi; son » dada « .
Mais ce qui ça plaire aux vieux cons toxiques de ce blog, c’est son extrémisme en faveur de la fin de life agonisante.
J’ai été la première à faire part du dérapage de Houellebecq dans cet entretien du HS de la revue Front populaire, à sa parution.
J’ai indiqué n’en avoir retenu qu’une seule phrase à sauver. Très puissante.
Je n’ai pas changé d’avis.
24/01/2023 6h56, bonne journée.
« Son dernier mariage a l’air d’être heureux.
Comment ne pas être heureux avec une chinoise ? »
Comment ne pas lui souhaiter une madame Kodama, pour veiller sur lui.
Son oeuvre romanesque et poétique, le mérite.
En fait, les dérives houellebecquiennes reflètent tout simplement les dérives de notre société occidentale. Au début, H. était « salubre », quand il mettait sous le nez des soixante-huitards leurs contradictions, avec ce grincement du bas de visage qui pouvait encore, à la rigueur, passer pour un sourire (extension du domaine de la lutte, faut reconnaître à H. l’art du titre). Après, il a creusé la veine, et le grincement est devenu rictus, puis les filets de bave ont commencé à couler. H. dit des énormités de sa voix douce et monocorde, tout en soignant son personnage de victime de sa laideur, et surtout, il offre à ses lecteurs des identifications toujours dangereuses. Ainsi, dans « soumission », le héros prof d’université, dans un pays déchiré par une guerre civile qui ne dit pas son nom, entre dans une station service où des corps agonisent. H. fait simplement enjamber ses corps par son héros, qui s’en va après, tranquillement, rejoindre son hôtel. Ce cynisme est proposé aux lecteurs comme « allant de soi », rien ne sépare l’épisode d’un autre dans le livre, et tout est comme ça chez Houellebecq. Cette disparition de tout sens collectif, au profit d’individualités dépourvues de tout sens moral, est le terreau où l’écriture de Houellebecq se déploie, et dans ce sens, n’importe quelle provocation, comme ses propos devant l’autre ordure d’Onfray, n’est que l’aboutissement du système auquel il doit son succès. Maintenant, à nous, collectivement, de gratter un peu notre conscience, pas vrai ? Car Houellebecq pourra toujours se défendre en plaidant la posture du témoin qui ne fait rien d’autre que de nous tendre un miroir, où ce sont nos propres dérives qui se reflètent.
Faut-il inclure ses chansons dans son œuvre poétique ?
Merci pour le dessin, renato, mais outre qu’il était de circonstance (anniversaire), l’arbre dessiné par
Stendhal est plus majestueux et surtout assorti d’un commentaire mystérieux
Un quotidien de gauche (arrrh!) m’apprend la sortie, demain, d’un film de propagande, une production du Puy du Fou. Guerre de Vendée, de bons royalistes contre de méchants républicains. Titre : « Vaincre ou Mourir ». Rien que ça ! La contre-révolution réac est en marche et de Villiers est son prophète. Il paraît que 3 historiens auraient cautionné ce western manichéen. Notre ami Marc va se précipiter au cinéma.
Son oeuvre poétique : pouet, pouet.
À propos de l’imbrication des dessins dans l’œuvre de Stendhal … tiré par les cheveux ?
https://www.cairn.info/revue-romantisme-2007-4-page-119.htm
Il pourra le prétendre car il y a de quoi.
Ai appris hier que des policiers en uniforme sillonnent des universités aux USA.
Et aussi que le port d’armes est encore et toujours autorisé.
Alors, enjamber des corps comme ça me paraît difficile.
La rosse, c’est un peu la « cantine » du blogapassou, une antiquité comme on en voit encore à la quincaillerie Empereur, vers la Canebiere, un vieux pot de chambre qui fuit, ffffttttt.
La brayonne toujours aussi con, et ce n’est pas le celibat du 3ème âge qui l’amende.
Mais attation, la quincaillerie Empereur, c’est une institution marseillaise, comme l’apothicairerie du Père Blaize.
Marie Sasseur, mettez à jour vos tablettes. Je ne suis plus brayonne, mais rouennaise.
Un peu de musique Houellebecquienne pour vous souhaiter la bonne journée.
« Serotonine », p. 227:
LA CHINOISE DE ST GODARD
@ J’ai été la première à faire part du dérapage de Houellebecq (MS)
n° 51 – Je me souviens de sa légendaire extra lucidité. Elle fut anéfé la première au monde à alerter les cons et les connes de l’ère Delly de ce qu’il fallait penser de son ancienne soumission et de son relatif anéantissement au grand Michel Des Rivets.
@ et alii, alexia, gisèle, fleur de cactusse, emma, Ed., rosanette, B., et autres meufs aux ehpad de marseille et rouen : ne vous mettez pas en travers du chemin de celle qui fut l’hégirie de passoul, s’agissant de ce qu’il devait penser de l’influence de Houellebecq sur la scène littéraire internationale !
@ D., Essayons d’aller déjeuner dans un bon restaurant chrétien, pour une fois…
Bonne journée aux Vendéens du globe, ibères, malouins, italiens et autres parigots cuissots/cuisseaux/têtes de veaux.
24.1.23_9.26
D, la paysannerie a été gazés aux phytosanitaires, restons optimistes , quelques uns abrités dans les cabines et revêtant des masques échappent non seulement au cancer mais à la faillite ou au suicide. Pensez-vous que la situation soit semblable dans les autres contrées européennes? Pourtant nous est dit que l’agriculture francaise est de l’Europe la plus subventionnée ( la GB sortie). Peut-être les subsides européens ne financent-ils que l’agro-industrie; MH dans Sérotonine décrit assez bien le marasme économique et le désespoir qui atteint le milieu. Des personnages dans ce roman l’agriculteur et celui qui m’a le plus séduit ( et pour cause…) , la manif, le blocage, etc etc
Gazée .
Dans la série de je me souviens, d’un cultivateur d’une trentaine d’années à qui la bronchoscopie réalisée sous anesthésie locale à l’époque révéla une tumeur bronchique, un petit bourgeon rouge, année 80. Les produits, disait on alors.
MH soutient des propos indignes d’un homme cultivé. Cette généralisation abusive n’efface néanmoins pas les problèmes, qu’ils soient liés à une radicalisation d’une partie minoritaire mais mal agissante des musulmans, de l’échec de la république à répondre aux banlieues en déshérence avec tout ce que cela charrie.
Dans Soumission pourtant, il entrevoyait de possibles alliances politiques (FN allié
à un parti représentant les musulmans), des émeutes, une guerre civile, des broutilles.
Et encore, ne s’est-il pas attaqué au drame créole des utilisateurs et usagers du chlordécone, un produit censé faire jaunir plus rapidement nos bananes en métropole…
Il est pourtant un homme cultivé qui devrait pouvoir diversifier ses champs de maïsse ou de riz…, L’ennuyeux est qu’il s’attarde trop sur le sort franchouille de nos cultivateurs gentlemen-managériaux en reconversion écologique qui ne s’y retrouvent pas.
M’enfin…, il parle aussi de l’élevage industriel de nos gallinacés… Mais hélas, pas du broyage de masse des poussins mâles, cette pratique élégamment reconduite par Manuel O’Micron, de même que celle du besoin du glyphosate pour nos betteraviers sucriers.
Il parle aussi de la manière d’exfiltrer nos vieux de l’enfer de leurs ehpads, plutôt que de les anéantir avec leur consentement éclairé.
Que voulez vous ? il y a toujours quelques bonnes intentions dans tous ses romans romanesques. C’est pas comme chez Cénile à St Macloux ou aux Leclerc de Cergy ou Niort. Hein !…
Bàv,
« l’autre ordure d’Onfray »
Je me souviens que durant des années Clopine nous a tressé les lauriers de Michel Onfray et de ses universités populaires de Caen et que l’on avait pas intérêt alors à émettre la moindre réserve à ce sujet et sur ce personnage…
n° 60 – Je me souviens de Georgina Dufoix, responsable mais pas coupable de la transmission administrative du sida.
n° 61 – Je me souviens que j’aimais bien Huguette Bouchardeau, mais ne sais plus trop pourquoi. (***un jour à Paris, dans le XIVe, la voyant aller faire ses courses avec son petit panier, je l’ai hélée : « bonjour Huguette » ! Et, sans me répondre, mais en me regardant droit dans les yeux, elle m’adressa un beau sourire.
n° 62 – Je me souviens que je n’aimais pas trop l’arrogance de Françoise Giroud, de Christine Okrent et d’Anne Sainclair, pas plus que celle de Léa Salamé aujourd’hui. Certes, toutes ces femmes (fortes ?) durent « surjouer » pour égaler leurs concurrents télévisuels, bien plus nuls qu’icelles au demorand-erner. Seule, Natacha Polony arrive à quelque chose sans efforts apparents, vu qu’elle est bien plus instruite, cultivée et posée que la plupart de ses congénères. Anne-Marie Lapix m’agace profondément, elle ne fait pas le poids.
n° 63 – Je me souviens de : « Lux Guy marie sa fille » (en une de Paris-Match)
n° 64 – Je me souviens également de la une du journal Point de vue-Images du monde, avec en couverture le mariage de Diana et Charles. Nous vendions cet été-là le journal Sud-Ouest dans les campings de Royan et de Meschers, et nous fîmes un carton grâce à cet événement !
n° 65 – Je me souviens d’être totalement resté froid à l’annonce de l’accident de la Princesse de Galles à Paris avec dodid’alfayède et leur chauffeur ivre (Paul ?), mais d’avoir toujours été impressionné, durant 15 ans, par le culte fleuri qui s’ensuivit sur les lieux du drame.
n° 66 – Je me souviens d’avoir été exaspéré par la coutume qui se répandit, telle une trainée de poudre, de crocheter des cadenas sur le pont des Arts pour sceller des amours, parait-il. Et de celle qui vit fleurir dans toutes les couches de la société les horribles tatouages sur la peau de chacun.e, une nouvelle mode de tags lancée, me semble-t-il, par le film de cette australienne palmée, « la leçon de piano ».
n° 67 – Je me souviens avoir dû expliquer aux étudiants les raisons anthropologiques précises de l’apparition de la pratique des selfies… Et de ces deux jeunes japonaises qui me demandèrent, un soir d’hiver sur le port de la Canebière quasi désert, de les prendre en photo avec leur appareil. Je fus maladroit comme à mon habitude, car elles virent photographiée ma bouille au moment de vérifier leurs propres grimaces sur l’écran. J’étais mort de rire de ma stupidité, évidemment, elles en furent profondément vexées, croyant que je me moquais d’elles !
Bàv,
Oui, c’est parfaitement exact, Jazzy. Je voyais en Onfray un transfuge de classe qui n’oubliait pas ses origines, et se mettait au service des humbles, et tentait d’instruire les ignorants (dont moi). J’y croyais, quoi. J’ai vécu son virage médiatique, ses prises de position populistes et démagogiques, son racisme anti-musulman, en pleine poire. Une trahison… Même sa voix, chaude et si intéressante, n’éveille plus chez moi que la colère née de la déception, alors que je l’écoutais si attentivement, si pleinement, quand il parlait des philosophes sciemment oubliés ou aux théories déformés par les religions, ou qu’il parlait de Montaigne, avec les mots simples qui permettaient l’accès, même partiel, à la philosophie.
J’aurais vécu, je crois, plus de trahisons qu’autre chose, dans ma vie. Et tes remarques mi-malicieuses, mi-sarcastiques, sont fondées- à part une chose, essentielle : ce n’est pas moi qui ai changé. Ce sont tous ceux en qui je croyais.
3J, pensez-vous qu’il défende une position aussi insoutenable que celkecde Céline à l’égard des juifs? Propos de café du commerce, il n’avait pas pris ses amphétamines ce jour là du mauvais exercice journalistique. Ceci dit je ne suis pas l’actualité des sieurs Onfray, Finkielkraut et Houellebecq. Il parait qu’ils se baignent dans le même courant de pensée. Si tout était simple, nous aurions résolu l’équation qui je crois de pose ainsi: L’Islam est-il soluble dans la république. Mon point de vue , les radicaux nuisent aux autres et quand en plus un pourcentage conséquent de la génération est exclu, que le phénomène s’origine dans des carences éducatives, une incompatibilité culturelle, dans la faillite du système en l’ état face à la composition sociale, que de tout cela naît un communautarisme pacifique ou hostile , il faut en parler. D’ailleurs on ne fait que cela et c’est sans résultats sur l’harmonie sociale. Sarko voulait un Marshall des banlieues, pour décrire le terrain c’est assez révélateur. Et puis maintenant s’ajoutent de nouveaux flux migratoires liés à la pauvreté des pays d’origine , il se rencontre aussi l’impossible renvoi dans les pays d’origine des ressortissants coupables et expusables. De quoi faire bouillir les marmites. Tous les pays d’Europe sont concernés, comment répondent-ils? Diversement, auriez vous des détails?
@ jzmn – c’est bien normal, voyez ! beaucoup de gens bien deviennent des ordures avec le temps et la célébrité. Vous ne vous en êtes jamais aperçu, ni ne vous être jamais trompé sur vous-même par hasard, mon ami jzmn-le lézard vert ?
3J, Natacha P était pro russe , critiquait notre atlantisme il y a quelques années de cela, tout le monde peut se tromper . J’aime beaucoup Alain Duhamel pour tout vous avouer de mes affections .
Paul Verlaine
Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d’eau sur de la mousse !
La voix vous fut connue (et chère !),
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,
Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d’automne,
Cache et montre au cœur qui s’étonne
La vérité comme une étoile.
Elle dit, la voix reconnue.
Que la bonté c’est notre vie.
Que de la haine et de l’envie
Rien ne reste, la mort venue.
Elle parle aussi de la gloire
D’être simple sans plus attendre,
Et de noces d’or et du tendre
Bonheur d’une paix sans victoire.
Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n’est meilleur à l’âme
Que de faire une âme moins triste !
Elle est en peine et de passage
L’âme qui souffre sans colère.
Et comme sa morale est claire !…
Écoutez la chanson bien sage.
(« Sagesse », 1893)
la leçon de piano ».
Campion, Jane Campion!
B. Je vous aurais mis 18/20 pour avoir suivi le sens de mes cours en socio. Scuzi, mais je vais pas les refaire icite… Bàv.
n° 68 – Ah… le « plan Marshall des banlieuesu ! QU’elles étaient jolies les formules des conseillers du cabinet de Sarko à l’époque de 2005…
Et dieu sait pourtant qu’on a bossé sur la Ville, avex les sous préfets à la ville, et sur le rapport de Borloo, le maire de Valenciennes, un gars sympathique qui y croyait vraiment, etc…
https://www.leparisien.fr/politique/jean-louis-borloo-reunit-les-ex-ministres-de-la-ville-15-05-2018-7717623.php
Un beau mirage effacé d’un seul revers de manche par la macronie en 2019, moins scrupuleuse ou hésitante que l’hollanderie en la matière, depuis ces putains d’attentats islamofascistes de 2015 et 2016… C’est le pays entier qui l’est devenu, facho, ils ont gagné. Et l’Houellebecq l’avait bin compris. Et tu fais quoi, maintenant ? Comment tu rames-tu à contre-courant des Zonfrais, des Zouellebecq et des Camuss ? Moij pour l’instant, j’ai pas trouvé la recette tout seul, chez Mélanchmuche. Et la Nupess me fait rire, à défaut de pleurer… Où est passé le Cohn-Bendit à Macron ? Au fait ?
° 69 – Je ne me SOUVIENS PAS du nom de cette journaliste télévisuelle qui fut la compagne de Jean-Louis Borloo../
Incroyab’ le nb de ces journalistes qui furent les compagnes de nos politicards.
Voulez vous qu’on y joue ?
Qui furent celles de Mitterrand ? de Chalandon ? de Kouchner ? de Glucksman ? de Borloo ? de Trauskann ? (rajouter à la liste de vos souvenirs, svp., moi-jm’y perds en vertiges mémoriels)
Un jour, j’ai demandé aux étudiants qu’ils m’expliquent les raisons sociologiques profondes de tels appariements, et je précise que c’était bien avant le « phénomène mitou ».
Bàv,
https://direct-radio.fr/popup_podcast?nid=972
A écouter si vous voulez, Yanis 13ans, moi président.
Ah, « les dérives de notre société occidentale » ! ce poncif à l’usage des conformistes.
et sinon vous voulez aussi parler de Jacqueline Chabridon 3J ?
@ RM, sur une chaine que j’écoute pas très souvent
https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-fait-la-guerre-comme-staline-la-faisait-selon-stephane-courtois-13680174.php
@ Rosemond Lehmann, Oui, j’en parlerai bientôt… de Jissé, ! Pas de soussi !
Le cas d’Empoli et les voies sans fin du poutinisme culturel :
Ce sont tous ceux en qui je croyais.
Clopine, on vous l’ a dit tout à l’ heure, cessez de croire comme une naïve Catho.
Connaître avant tout, analyser ce n’est pas superfétatoire.
Bonne journée!
En plus d’un faux concerto de Mozart, Adélaïde est aussi le nom d’un lied de Beethoven, et Alii…
Cela dit, 3J, vous pouvez vous diriger vers » les mots du sexe », « trouver l’orgasme », » le grand remembrement » avec toutefois des réserves pour le 3ème volet car je ne sais s’il est question du domaine agricole ou du terrain sexuel, remembrement grand membre? C’est peut être aussi politique, rien n’est clairement ( un mot à la mode, après le « juste » _> c’est juste une question d’interprétation, par exemple) défini dans le titre. Auriez vous, vous, trouvé facilement l’orgasme dans les rayons du prêt à porter que je crois vous avouez ne guère visiter , ou ailleurs, là où il vous a plu de converser, l’amour est une conversation, après tout.
@ Janssen .
Ne pas oublier les « servantes & maîtresses » officieuses . Plus discrètes . Mais bien présentes .
Ni les courtisans au masculin .
Ni,ni,ni…
Qui peut (sérieusement) répondre à cette question ?
La chaîne CNews du matin au soir a une particularité : tous les animateurs de débats ont reçu pour mission de favoriser les idées d’ extrême droite , concrètement les idées de Mme Le Pen et de M.Zemmour.
A qui appartient cette chaîne ? Vincent Bolloré. Pour l’essentiel, il s’agit de la 14e fortune de France
(environ 6 milliards d’euros). Si le directeur général, Serge Nedjar, a choisi ces animateurs de débats-là et leur a donné ces consignes politiques-là, on ne peut pas penser un instant qu’il ait fait ce choix sans l’accord formel de son patron, Vincent Bolloré.
Ma question est donc la suivante : Pourquoi Vincent Bolloré ( ce n’est pas le cas d’autres milliardaires français) a-t-il choisi de favoriser non pas les idées de droite ou de centre-droit, mais les idées d’extrême droite ?
Si vous possédez des informations très sérieuses (et non de vagues intuitions), n’hésitez pas à me répondre. Grand merci, par avance.
« Il lui est reproché d’essentialiser tous les musulmans comme des islamistes et d’appeler les Français à prendre les armes contre eux. Qu’on en juge :
« (…) Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par des musulmans, bref, des Bataclan à l’envers (…) Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, c’est qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien autre solution, qu’il s’en aille ». »
Il est assez pénible d’avoir à relire ces 42 pages d’entretien , non structuré et où tout part dans tous les sens, pour » qu’on en juge » et constater que le résumé ci-dessus provient en fait de deux passages différents, deux » moments « , très différents.
A quoi sert d’essentialiser un propos qui n’a pas besoin de tels raccourcis pour être démonté. Alors qu’une explication de texte vaudrait mieux comme dit la chanson, lol…outre qu’elle permet de mettre en évidence le cheminement d’une pensée biaisée, elle aurait le mérite de donner à chacun une autre vision que celle de la mosquée ! et en permettant de dégager les manquements aux valeurs républicaines, que Houellebecq dispense sans compter dans cette intervention.
Le premier passage , page 28:
« Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par des musulmans, bref, des Bataclan à l’envers »
Débute par une référence à l’histoire espagnole, la reconquista. Qui venait après in très bon développement sur son roman » soumission » et le wokisme à l’université…
Dommage d’avoir tronqué le début, un tel anachronisme, une récupération idéologique de l’histoire aurait due être relevée, par Passou, surtout par Passou.
Houellebecq ajoute » on n’est pas encore dans cette situation » ( en Espagne au XVeme siècle, note de moi), mais il constate » que des gens s’arment. Ils se procurent des fusils, prennent des cours dans des stands de tirs. Et ce ne sont pas des têtes brûlées »
Ce pauvre Michel, c’est plutôt son cerveau qui a fondu au comico.
_______
Le deuxième passage , page 31:
« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, c’est qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien autre solution, qu’il s’en aillent »
Cette considération, outre la connotation très marquée » français de souche » qui est une marque déposée, applicable à une faction extrême de la mouvance nationaliste identitaire cathos tradi de la messe en latin, et apparentés: neo convertis comme Onfray , vient en conclusion d’une défense illustration de l’immigration chinoise ( non delinquante selon Houellebecq) vs immigration musulmane.
Et affirme qu’il y a une terre d’islam , dans laquelle, si on a bien suivi, les musulmans devraient restés cantonnés, puisque comme il l’explique un peu plus loin, le Coran, dans son interprétation salafiste, le prophète Mahomet n’a pas de prétention à coloniser le monde entier. Et que pour être un bon musulman, il n’y a que la terre d’islam qui le permette, comme le lui a appris son voisin pakistanais en Irlande.
L’équation de Houellebecq, elle est vite résolue : musulmans = délinquants.
Ce pauvre Michel, à ce niveau ce n’est même plus de la connerie populiste, c’est juste un naufrage.
Un jour, j’ai demandé aux étudiants qu’ils m’expliquent les raisons sociologiques profondes de tels appariements, et je précise que c’était bien avant le « phénomène mitou ».
La spécificité du métier, c’est quand même de rencontrer des gens, poser des questions, enquêter avant d’écrire pour informer. Et quand vous etes jeune encore, homme ou femme, ces contacts peuvent de temps à autre se révéler fructueux du point de vue affectif. Bien sûr, si vous êtes à la rubrique des chiens ecrasés, vos chances seront amoindries. A Paris il doit y avoir collusion. Mon père était choqué de constater combien des opposés, voire ennemis en politique pouvaient se montrer amicaux entre eux. C’était, il est vrai une autre époque, les gens croyaient encore à la politique et en ses hommes. Dans ces conditions passées, comment ne pas être déçu ou surpris.
Avec cette parodie de procès, on touche(presque) le fond, le pire n’étant jamais acquis. Le buzz a eu la peau de la littérature comme les réseaux sociaux celle de la conversation. Ce n’est plus, ici, le déclin, mais le crépuscule de la pensée. Les romans de Houellebecq : une compilation de ressentiments et un florilège de poncifs qui finissent par nous plomber d’ennui.
Si vous possédez des informations très sérieuses (et non de vagues intuitions), n’hésitez pas à me répondre.
Bolloré est un catho extrémiste. Il est breton. Il possède une île des Glénans.
Si ça peut vous aider.
Y a aussi Michèle Laroque qui est clown de nature et qui vit un bel amour avec un bel homme politique.
Sasseur
Continuez, vous brûlez.
Père Blaise, l’Empereur.
Et ?
Nota : ai trouvé une boulangère trentenaire en France qui pétrit entre 40 et 60 kg par sem. de pain et cuit au feu de bois.
Il y a peu, une dame m’a demandé où était la ressourcerie chez moi : je lui ai expliqué les deux.
Elle avait sa petite voiture pleine jusqu’au plafond : coffre, fauteuils arrières et avant.
Une idée du bonheur parfait.
Chez le père Blaise et à l’Empereur, bcp de jeunes ; je vais dans ce dernier pour les moules à baba.
Commencer par bien ecrire : le Père Blaize.
Ensuite pour le cabinet de toilette et vos « vidanges », c’est là :
https://empereur.fr/fr/180-amenagement
Moi je suis allée à la maison Empereur pour les jouets.
Clopine et Paul Edel sont deux personnes très intelligentes épicétou.
La première a compris Onfray et blang le piédestal.
Le second a relu Ernaux et finie la critique imbécile.
Restent ceux qui ne changent jamais d’avis.
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