de Pierre Assouline

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Ici l’ombre : en faire l’éloge ou la louange ?

Ici l’ombre : en faire l’éloge ou la louange ?

Il y a une dizaine d’années, le Seuil avait publié un pénétrant essai de Max Milner sous le beau titre L’Envers du visible. Avec une vivifiante liberté intellectuelle qui convoquait tous les arts au service d’une curiosité sans borne, le critique y faisait rendre l’âme à un thème que l’on croirait infini : ce que l’on voit de l’ombre. Jamais rien lu d’aussi clair sur l’ombre dans l’art. Autrement dit sur la part d’ombre de l’invisible. Sa promenade érudite nous emmenait revisiter aussi bien le mythe de la caverne que le Diderot de la Lettre sur les aveugles, les enténébrés du Caravage, les règlement des comptes du siècle des Lumières avec l’ombre, l’ambiguïté du syntagme « clair-obscur », les Caprices et peintures noires de Goya… Et naturellement, « le » Tanizaki, classique parmi les classiques.

Jusqu’à présent, on pouvait trouver son Eloge de l’ombre (陰翳礼讃In’ei raison) soit aux Publications orientalistes de France, soit dans la Pléiade de ses Œuvres, soit dans un mince volume chez Verdier, et dans les trois cas dans la même traduction de René Sieffert. Une nouvelle traduction, oeuvre de Ryoko Sekiguchi (à qui l’on doit une magnifique méditation sur l’énigme à l’oeuvre dans la voix) et de Patrick Honnoré, paraît dans quelques jours sous le titre Louange de l’ombre (106 pages, 13 euros, Editions Philippe Picquier). Changer le titre d’un texte célèbre nous trouble et nous dérange dans nos habitudes. On se demande soudain l’on ne s’était pas trompé dans son interprétation, si on a été bien inspiré de placer notre confiance dans la version qui faisait autorité depuis des années, on est pris d’un doute ou s’il s’agit simplement de la volonté du traducteur d’imprimer sa marque.

Ce fut le cas récemment avec les traductions de Frédéric Boyer (Les Aveux en lieu et place des Confessions de saint Augustin) et avec la traduction du Romancero gitano de Garcia Lorca, improprement rendu en Romancero gitan alors que le premier mot de ce titre ne veut rien dire en français, jusqu’à ce que la traductrice Line Amsellem lui rende justice avec Complaintes gitanes (Allia, 2013). S’agissant de Junichiro Tanizaki (1886-1965), le parti pris du titre est déjà provocateur; car si « éloge » et « louange » sont considérés comme des synonymes (et les nouveaux traducteurs parlent bien d’ « éloge » dans le cours du texte à propos de la couleur d’une pâte de fruit par Sôseki), il y a bien une nuance entre les deux: l’éloge est une célébration alors que dans la louange, il y a une volonté de flatter, de flagorner, de corrompre. Mais appliqué à l’ombre…

On dit que sur le tournage de Tous les matins du monde, Alain Corneau demanda à tous ses acteurs de lire cet essai pour s’imprégner de son esthétique. De Tanizaki, on retrouve le non conformisme, le goût de la provocation et du paradoxe, la volupté à jouer sur l’équivoque. Ce texte, qui est l’un de ses chefs d’œuvre a été dénoncé à sa parution en 1933 comme le reflet d’un esthétisme décadent, en raison de son indécence revendiquée, avant d’être loué haut et fort par de grands noms de la littérature japonaise. On peut le lire comme un recueil de réflexions sur la conception japonaise du beau, et une observation sans pareil de la nature humaine à rebours de la morale ambiante, encore que d’autres de ses livres, notamment La Clef ou La Confession impudique choquèrent bien davantage et suscitèrent l’ire de la censure en raison d’un érotisme hâtivement assimilé à de la pornographie et de la perversité. cartier

Eloge de l’ombre a le ton et l’allure d’une longue nouvelle, davantage que ceux d’un essai comme on le présente parfois, sur les déboires d’un amateur d’architecture soucieux d’installer l’électricité, l’eau et le gaz dans une maison de pur style japonais. On s’en doute, une querelle des Anciens et des Modernes, de l’Orient et de l’Occident, se profile derrière cette parabole dont on pourrait faire le point de départ d’une méditation sur le choc des civilisations. Il n’est guère question de l’ère Meiji (l’ère de la lumière, justement) ni de la Révolution industrielle, mais leurs effets se font bien sentir dans l’attitude de l’auteur. Sauf que Tanizaki y met un tel humour, une ironie si grinçante, qu’il jette le trouble dès les premières pages en proposant d’explorer moins le pavillon de thé que les lieux d’aisance (lire ici l’extrait). C’est là que ça se passe ; c’est donc là d’abord qu’il entend faire l’apologie d’une certaine qualité de pénombre, aussi indispensable que la propreté et le silence ; il en appert que nulle part ailleurs mieux qu’ici s’exprime le raffinement d’un peuple et d’une nation –ce qui n’était pas fait pour leur plaire.

« Lieux d’aisance » est l’expression, choisie par le traducteur René Sieffert aux dépens de « toilettes », « cabinets » et autres, car elle est aussi délicate que ce que l’auteur en fait. Or dans la nouvelle traduction, c’est bien de « toilettes » qu’il s’agit. L’air de rien, cela dit tout de l’intention du tandem de traducteurs. Car, ainsi que l’explique Ryoko Sekiguchi, leur but est aussi de démythifier ce que le regard occidental a voulu faire de ce chef d’œuvre : le prétendu reflet des fondements de l’esthétique japonaise sous l’angle du clair-obscur. Comme si ce phénomène lui était propre et qu’il était inné. Ce qui n’est certes pas faux, mais incomplet et trop essentialiste. Elle observe qu’à notre époque, cette esthétique de l’ombre subsiste davantage en Occident qu’au Japon et que les réflexions de Tanizaki valent aussi bien pour notre appréhension de la lumière que pour la leur.

Dans son « Eloge/Louange de l’ombre », l’écrivain ne s’en tient pas là et explore tout ce que son pays s’apprêtait à perdre (nous sommes dans les années 30) en se laissant séduire (déjà !) par le vertige de la consommation à l’occidentale. Cela va jusqu’au cinéma, au phonographe, à la radio, non dans le principe même de leur invention, mais dans le fait qu’ils aient été d’abord conçus pour complaire à des mentalités venues d’ailleurs, dans la plus totale négation des valeurs japonaises (jeux d’ombres, valeurs des contrastes, discrétion de l’art oratoire, goût de l’ellipse, art de la pause). Même le haut-parleur, qui aplatit les sons des instruments, lui est un fléau. Pour ne rien dire du papier dont l’usage est jugé par lui purement utilitaire d’un point de vue occidental, quand la texture du papier de Chine ou du Japon fait sentir « une sorte de tiédeur qui nous met le cœur à l’aise ».

cartier-bresson-5Il est encore plus précis s’agissant de la nécessité de la patine en toutes choses, « ce lustre qui est la crasse des mains », souillure qui est en fait un ingrédient du beau. Car c’est bien de cela qu’il s’agit tout au long de cette description tranquille et terrible à la fois, qui envoûte sans crier gare, pour nous faire découvrir tout ce que l’ombre recèle. Tanizaki loue haut et fort « nos ancêtres » pour avoir eu le génie de faire tenir un monde dans un univers d’ombre en lui conférant une qualité esthétique qu’il juge infiniment supérieure à toute fresque. Il tient que les Orientaux savent, eux, créer de la beauté en faisant naître des ombres dans des endroits insignifiants. Tout ne serait donc que dessin d’ombres et jeu de clair-obscur, y compris dans le nô et le kabuki dont il compare la beauté avec ou sans fard sous différents éclairages ? Il n’y a pas que les décors : à ses yeux, même les costumes, transition entre l’ombre et le visage, doivent leur splendeur à l’accommodement de la lumière.

On le croit lorsqu’il avoue n’avoir retenu de sa mère que le visage, les mains et les pieds, à l’exclusion du corps. On en ressort convaincu que la beauté de toute pièce d’habitation japonaise ne se joue que sur le degré d’opacité de l’ombre. Il n’est pas de plus bel ornement, d’objet plus fin, ni de meuble plus attachant que cette clarté ténue cramponnée à la surface d’un mur. On comprend alors la réputation de réactionnaire nostalgique qu’il s’est attirée avec ce texte lorsqu’il suggère que le goût des villageois est bien plus et bien mieux développé que celui des citadins ; mais il sera beaucoup pardonné à celui qui nous offre en passant, en une page bien sentie, la recette des sushi aux feuilles de kaki (on en oubliera même les quelques lignes sur Einstein, et d’autres sur la couleur de la peau des Occidentaux, qui suscitent encore un faux-débat sur le «  »racisme » » de l’auteur). Cet admirable livre est si personnel, subjectif, poétique, arbitraire qu’il paraît vain dès lors de chercher à le démentir en lui opposant d’érudits traités d’histoire de l’art sur le culte de l’ombre et du clair-obscur dans la peinture occidentale depuis des siècles.

Tanizaki écrit quelque part que lorsqu’on en sera à placer des agents de la circulation  aux carrefours de Kyôto, ce sera la fin de tout car la pure atmosphère des rues japonaises en sera dévastée. Il est mort à temps en 1965 pour assister non à la fin du monde mais à la fin du sien. Qu’on ne s’y trompe pas : l’écrivain reconnaissait les avancées de la civilisation de la technique, et il avait parfaitement senti que son pays s’engagerait dans cette voie, mais il craignait que cela entraînât une occidentalisation qui nieraient ses valeurs ancestrales. Il croyait que la littérature offrait un moyen de limiter la casse. Ou plus exactement de « compenser les dégâts » en plongeant dans l’ombre tout le superflu de notre quotidien. Il faudrait offrir ce livre si éclairant à tout propriétaire de ces maudites lampes à halogène qui écrasent sans distinction les nuances d’une maison, tuent les détails, les couleurs, les lignes, l’harmonie et la vie qui s’y épanouissent.

Alors, Eloge de l’ombre ou Louange de l’ombre ? Laquelle des deux traductions ? Jugez-en par les deux fins :

« Pour moi, j’aimerais tenter de faire revivre, dans le domaine de la littérature au moins, cet univers d’ombre que nous sommes en train de dissiper. J’aimerais élargir l’auvent de cet édifice qui a nom « littérature », en obscurcir les murs, plonger dans l’ombre ce qui est trop visible et en dépouiller l’intérieur de tout ornement superflu. Je ne prétends pas qu’il faille en faire autant de toutes les maisons. Mais il serait bon, je crois, qu’il en reste ne fût-ce qu’une seule, de ce genre. Et pour voir ce que cela peut donner, eh bien, je m’en vais éteindre ma lampe électrique »(traduit du japonais par René Sieffert, 1977)

Je voudrais retenir de la voix, ne serait-ce qu’à l’intérieur du territoire de la littérature, ce monde du clair-obscur qui est en train de s’effacer. Je voudrais allonger l’avant-toit du sanctuaire qu’est la littérature, assombrir ses murs, plonger dans le noir ce qui est trop visible, en éliminer les décorations intérieures inutiles. Je ne demande pas que toutes les rues deviennent ainsi, mais ne pourrait-on garder ne serait-ce qu’une maison sur ce modèle ? De quoi cela aura-t-il l’air ? Eh bien éteignez donc un peu la lumière, pour voir (traduit du japonais par Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré,, 2017)

Italo Calvino définissait le classique comme une œuvre qui n’a jamais fini de dire ce qu’elle a à dire. Mais s’agissant d’une traduction, c’est doublement vrai car, en sus de son caractère inépuisable, la relecture d’un classique dans une nouvelle version donne vraiment le sentiment de découvrir un autre livre, bien différent de celui que l’on croyait connaître et aimer.

(« A Kyoto, 1965, Photos Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 183 Réponses pour Ici l’ombre : en faire l’éloge ou la louange ?

OZYMANDIAS dit: à

Tu manques même à mon ombre…

OZYMANDIAS dit: à

 » Sous l’ombre du cerisier
je compte les feuilles mortes
et je contemple ma peine « .

Haïku de Kobayashi Issa

MORASSE dit: à

Je reste fidèle à René Sieffert, ce grand maître.

JC..... dit: à

« Tanizaki écrit quelque part que lorsqu’on en sera à placer des agents de la circulation aux carrefours de Kyôto, ce sera la fin de tout car la pure atmosphère des rues japonaises en sera dévastée. Il est mort à temps en 1965 » (Passou)

Le Japon a perdu la guerre et ne règnera jamais, ni sur la Chine, ni sur un Occident qui n’a pas la même conception de la lumière et de l’ombre.

Plus généralement les vieux voient l’avenir avec tristesse, car le changement leur fait horreur. Dieu merci, ils crèvent, et disparaissent au profit de jeunes vieux en puissance…

gontrand dit: à

La traduction de Sieffert est évidemment plus fluide, plus légère, plus élégante…Certaines phrases divergent dans leur sens littéral: « la voix », « la rue », l’adresse au lecteur à la fin, tout cela n’est pas dans Sieffert…Quelqu’un pourrait-il nous dire qui est le plus fidèle au sens littéral?

En tout cas, je n’hésite pas, je lirai la traduction de Sieffert qui, de plus, a certainement un parfum des années trente que la seconde a sans doute perdu avec cette obsession imbécile des traducteurs de « mettre à jour » des textes qui restent d’époque dans l’original…

JC..... dit: à

Est ce si sûr que cela que les traducteurs du siècle suivant soient des criminels de rendre accessibles des textes anciens, devenant au fil du temps illisibles aux vivants ?

CF. « Les Essais » de Michou le Bordelais dans le texte original, assez rébarbatif pour le contribuable 2016 non-spécialiste.

Pablo75 dit: à

Pour savoir quelle est la meilleure traduction il faudrait comprendre le japonais. Parce qu’il y a des différences importantes entre les deux textes. Ce n’est pas la même chose écrire « J’aimerais élargir l’auvent de cet ÉDIFICE qui a nom « littérature » » que « Je voudrais allonger l’avant-toit du SANCTUAIRE qu’est la littérature… ».

Ou: « Je ne prétends pas qu’il faille en faire autant de toutes les MAISONS. » Et: « Je ne demande pas que toutes les RUES deviennent ainsi… »

L’essentiel, dans les traductions, est l’exactitude. Après, on peut broder sur le style. Il est évident que « le sanctuaire de la littérature » c’est plus beau que « l’édifice de la littérature », mais si Tanizaki a écrit « édifice », « sanctuaire » est incorrect.

Les traducteurs qui essaient de corriger ou embellir le texte traduit, pour moi ils se trompent, sauf quand ils sont de grands écrivains eux-mêmes. Tagore traduit par Juan Ramón Jiménez et sa femme, qui était « hispano-nord-américaine », c’est beaucoup plus beau en espagnol qu’en anglais. C’est une récréation très « juanramoniana ». Mais si on n’est pas un J.R.J. on est priés de rester fidèle au texte original.

Sauf si l’auteur vous incite à changer son texte, à l’adapter, comme ça a été mon cas. Mais dans ce cas-là il faut consulter avec lui chaque mot changé, lui donner plusieurs options en expliquant bien ce que ça change par rapport au texte original.

D’ailleurs, j’ai remarqué que les grands écrivains tenaient moins à l’exactitude qu’à la beauté ou l’efficacité, dans la traduction de leurs propres textes ou des textes d’autres auteurs. C’était le cas de Borges, par exemple, autant en tant que « victime » des traducteurs qu’en tant que traducteur lui-même (les mauvaises langues disaient que c’était sa mère qui traduisait et lui qui corrigeait un peu et signait).

gontrand dit: à

Oui JC, si le texte est trop ancien pour être compréhensible par tout lecteur d’aujourd’hui normalement cultivé, on est bien obligé de recourir à une traduction ou à une retraduction s’il s’agit d’un texte non français…Mais tant que l’on peut garder la saveur d’origine, cela me paraît bien préférable.

gontrand dit: à

« il y a bien une nuance entre les deux: l’éloge est une célébration alors que dans la louange, il y a une volonté de flatter, de flagorner, de corrompre. Mais appliqué à l’ombre… »

Oui, excellent Passou. Votre remarque finale si juste m’incite à être extrêmement méfiant vis-à-vis de la nouvelle traduction…

gontrand dit: à

Au fait, demandons à WG…il doit bien connaître le japonais, comme tout le reste.

Janssen J-J dit: à

Et voici poindre un nouveau débat un peu vain.
Juché sur mes réflexes d’ancien plouc réfugié à la ville, j’avais toujours trouvé suspect cet enthousiasme boboïsant pour L’Eloge de l’ombre faisant l’apologie des souillardes obscures tout juste éclairées à la chandelle de suif. Cela m’énervait. Une nouvelle lecture du texte, dont Passoul a résumé l’essentiel, m’indifférerait. Car bien souvent, le contenu désagréable fiché n’arrive pas à effacer le prétendu raffinement d’une nouvelle traduction. D’autant que ‘la Confession impudique’ ou le ‘Journal d’un vieux fou’, sinon ‘le Goût des orties’ ou ‘le chat, le maître et ses deux maîtresses’ méritent à eux seuls un meilleur détour. Ces romans et nouvelles se lisent avec encore bien du plaisir, infiniment mieux que l’essai sur l’ombre… Mais nous n’en sommes plus là à l’orée de l’année 2017. Le défi de nos jeunes et futurs parents qui nous interpelle le plus est bien de savoir comment leurs éventuelles défaillances lors des tétées (la tête ailleurs, plongés dans Tanizaki) pourraient être utilement remédiées. Baby Gigl a trouvé la lumière de la solution, oufle ! Il s’agit d’un porte biberon connecté capable d’analyser, de corriger et de surveiller le geste p/maternel de sevrer, grâce à un inclinomètre émettant un signal sonore et lumineux en cas de mauvaise manière. On annonce qu’une nouvelle application de cet objet révolutionnaire permettrait au bébé d’activer une petit décharge électrique à ses géniteurs, s’ils venaient à récidivent trop fréquemment dans la défaillance de son allaitance.

de nota dit: à

l’auvent est un petit toit en saillie.
l’avant-toit est la partie du toit qui fait saillie.

le mot « auvent » est plus musical et plus poétique que « l’avant-toit », mais aussi bien c’est cette traduction qui est la plus fidèle au texte source, comment savoir?

Bloom dit: à

In Praise of Shadows, en anglais, Vintage Books. Très fluide. Montre bien le fossé entre les sensibilités japonaises et occidentales.
2 pris partout en Asie dans les musées: local, étranger (X2 ou 3). Cela n’était pas le cas il y a 20 ans quand il s’agissait d’attirer le chaland.
On ferait pareil qu’on nous taxerait de rassiste-là..!

Bloom dit: à

PriX

gontrand dit: à

Si « praise » est bon en anglais, alors « éloge » est bon en français…D’après mon « Cambridge dictionary », il n’y a pas trace de flatterie dans « praise ».

Pablo75 dit: à

« avec la traduction du « Romancero gitano » de Garcia Lorca, improprement rendu en « Romancero gitan » alors que le premier mot de ce titre ne veut rien dire en français, jusqu’à ce que la traductrice Line Amsellem lui rende justice avec « Complaintes gitanes » (Allia, 2013). »

Pas d’accord. « Romancero » signifie collection de romances. La vraie traduction de ce titre serait: « Collection de romances sur des thèmes gitans ». Le titre de Line Amsellem aurait été possible si Lorca avait été gitan, ce qui n’était pas le cas, et si tous les romances avaient été tragiques, ce qui n’est pas non plus le cas.

De toute façon, c’est un livre intraduisible, ou plutôt, un livre dont ne passe en traduction que le 10 %.

« Sobre el rostro del aljibe
se mecía la gitana.
Verde carne, pelo verde,
con ojos de fría plata.
Un carámbano de luna
la sostiene sobre el agua.
La noche su puso íntima
como una pequeña plaza.
Guardias civiles borrachos,
en la puerta golpeaban.
Verde que te quiero verde.
Verde viento. Verdes ramas.
El barco sobre la mar.
Y el caballo en la montaña. »

“Devant la face du puits,
se balançait la gitane.
Verte est sa chair, cheveux verts,
son regard de froid métal.
Un bout de lune glacée
la retient à la surface.
La nuit prit un tour intime
comme une petite place.
Des gardes civils grisés
viennent à la porte et frappent.
Verte que je t’aime verte.
Verte brise. Vert ramage.
Le bateau est sur la mer.
Le cheval dans la montagne. »

Il y a, d’ailleurs, de trop grandes libertés dans la traduction de Line Amsellem. Un « aljibe » ce n’est pas un puits, mais une citerne. « Un carámbano de luna » n’est pas ici « Un bout de lune glacée » mais un morceau de glace pointu suspendu de la lune auquel est accrochée la gitane. »La noche se puso íntima » est mal traduit par le très lourd « La nuit prit un tour intime ». »Borracho » c’est beaucoup plus fort que « grisé », etc, etc.

Donner la priorité au son (en choisissant de traduire en octosyllabes, comme dans l’original) en détriment du sens, ça ne vaut vraiment pas le coup en français, puisque même comme ça on a aucune « musique » (en espagnol il y a en plus rime assonante dans les vers pairs).

Pablo75 dit: à

@ gontrand

« Au fait, demandons à WG…il doit bien connaître le japonais, comme tout le reste. »

Il est allé acheter « Le Japonais en 1h chrono ».

Bloom dit: à

Praise the Lord (celui qui flatte va droit en enfer).

Le passage le plus chouette du Tanizaki, c’est celui sur les lieux d’aisance, avec vue sur nature, matériaux nobles, etc. Le reste est un peu chi.ant.
Acheterai demain les témoignages de 90 soldats japonais rescapés de la campagne de Birmanie, à quelques kilomètres d’où nous avons posés nos sacs . Tous des traitres, qui n’ont pas sacrifié leur vie à la cause, à l’Empereur. La 4e de couv parle de « témoignages choquants ».
Dés-hygiéniser le Japon; toujours très salutaire.

Bloom dit: à

C’est Tagore qui lui-même se traduisait en anglais, de l’original bengali. Comme le faisait Beckett, du français vers l’anglais ou inversement. Les auteurs ont à coeur d’éviter de se desservir.
amar sonar Bangla,
amar tomake bischon bhalo bashi,
tomake charra, ami bachbo na!
Ne pas connaitre l’original interdit de se prononcer sur la « fidélité » au texte, pas sur « le texte cible », comme on dit en traductologie (horrible mot, à ne pas confondre avec la trouductologie, encore plus effroyable car il s’agit de l’étude de types comme jc, des pour sots. etc. )

la fille à la voilette dit: à

Eloge de l’ombre , célébration du corps féminin ,dans « les amours »de Ronsard : dehttp://www.persee.fr/issue/rhren_0181-6799_1997_num_45_1?sectionId=rhren_0181-6799_1997_num_45_1_2163 Ronsard.
C’est une fin d’année pleine de réflexion, et c’est du bonheur, un bonheur joyeux, et festif.
Et puis, hourrahs pour thomas Coville et les voileux bienheureux.

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 26 décembre 2016 à 13 h 33 min
El pobre qui n’a absolument aucune idée de ce que signifie traduire. Rarement vu un pauvre en esprit de cette ampleur…

DHH dit: à

Ce qu’on demande avant tout à une traduction d’etre fidele et seulement en plus d’être élégante
Compte tenu des multiples divergences de sens entre ces deux traductions,-,qui ont eté relevées par de précédents commentateurs ,il est clair que la comparaison de leur qualité passe d’abord par une confrontation avec le texte japonais afin d’ apprécier la fidelité de l’une et de l’autre à l’original
Peut-être que de ces deux textes de tournure française apparemment aussi élégante, pour chacun a sa manière, on s’apercevra alors que l’un d’eux est a remiser dans la catégorie de belles infidèles, certes sans les outrances caricaturales des mille et une nuits de Madrus ou de l’iliade de Leconte de Lisle .
Il faut bien avoir en tête que les aspérités d’une traduction sont le plus souvent le résultat d’un travail scientifique soucieux de précision et de fidélité au texte d’origine, dont s’exonèrent souvent avec légèreté ceux qui cherchent d’abord à faire « du beau » .
Un exemple qui m’a frappée
La meilleure car la plus précise des traductions de Thucydide est celle de Jacqueline de Romilly ,parfois un peu laborieuse dans sa formulation ; celle qui figure dans la Pleiade est plus fluide et aisée ; mais si on se rapporte au texte grec on voit que cette élégance a pour contrepartie la perte de nuances ,des à-peu- pres dans le choix du vocabulaire, des oublis de particules qui soulignent l’organisation du propos argumentaire ,des coupes intempestives de phrases complexes et structuréees dans le texte original etc…,bref un tissu de mini trahisons
Qui ici peut donc ,nous éclairer sur les mérites comparées des deux traductions de Tanizaki, d’abord au regard de cette exigence première,la fidélité au texte ?

Sergio dit: à

« Jamais rien lu d’aussi clair sur l’ombre dans l’art. »

C’est clair !

Nicolas dit: à

Le coup de l’halogène fallait y penser. Ça m’a bien fait rire. Sinon les photos de Cartier-Bresson ne sont pas du tout dans le style japonais (merveilleux photographes japonais) ce qui entre assez bien en résonance avec ce qui est dit d’intéressant dans ce papier, faut que j’y réfléchisse, d’autant plus que nous présenter un livre qui sort dans deux semaines c’est un peu sadique non?

Widergänger dit: à

Les remarques de Pablo75 sur les traductions relèvent vraiment de la çonnerie pure et simple. Rien compris de ce que veut dire traduire, le pauvre.

Widergänger dit: à

Pour moi, « Eloge de l’ombre » est bien meilleur. Dans l’autre titre, il y a une syllabe de trop. En plus ici, le jeu sonore : /lo/ /lom/ crée un effet intéressant.

En général les « retraductions » sont pesantes. C’est le cas ici. Comme Les aveux » pour « Les confessions », cette manie de l’exactitude tue la poésie. C’est encore le cas dans la nouvelle traduction. On y sent ce désir très désagréable et prétentieux de pinailler sur l’exactitude au détriment de la poésie et de la simplicité. À force de vouloir être exact, on en devient désagréable. On est à la limite du jargon indécent.

Je préfère de beaucoup la première traduction. Elle dit l’essentiel avec une remarquable économie de mots et avec élégance.

Delaporte dit: à

La traduction de Sieffert était déjà une oeuvre en soi, et semblait (je ne connais pas le japonais) refléter l’esprit de l’auteur. On va avoir du mal à s’habituer à la nouvelle version complètement rénovée. L’exemple que donne Passou pour « lieux d’aisance » est effectivement caractéristique, ainsi que la comparaison entre les deux versions qui termine l’article. Je crois que je m’en tiendrai à celle que j’ai, sans acquérir la nouvelle qui me semble une trahison.

Widergänger dit: à

Qui dit ombre, dit lumière.

Éloge de l’ombre implique qu’on ne désire que suggérer la lumière. Pas la lumière elle-même mais ses effets sur les objets. Pas la source mais ses conséquences.

On connaît quelque chose de ce genre avec Verlaine. Époque de la passion pour les japonaiseries en France.

Delaporte dit: à

« Je voudrais retenir de la voix, ne serait-ce qu’à l’intérieur du territoire de la littérature, ce monde du clair-obscur qui est en train de s’effacer. »

C’est moins clair que la version Sieffert. On est proche du jargon universitaire, on s’éloigne de la littérature. Cette nouvelle traduction n’a pas du tout capté l’esprit qu’on retrouvait dans celle de Sieffert.

Jibé dit: à

Et ils se sont mis à deux pour massacrer ce que le premier avait réussi tout seul !
En trahissant le trahisseur (je sais, le traître), ils trahissent l’auteur…

Widergänger dit: à

Titres de Saint-John Perse :
Eloges
Récitation à l’éloge d’une reine.

Le mot « éloge » est privilégié. Il ne lui serait jamais venu à l’idée d’employer le mot « louange », qui appartient plutôt au vocabulaire religieux, catholique.

« Louange » ne convient pas ici.

Widergänger dit: à

Je pense comme Jibé, cette traduction est un massacre.

Jibé dit: à

C’est comme « Guerre et Paix » devenu « La guerre et la paix », je n’en suis toujours pas remis ! Qe la peste soit sur ces retraducteurs !

Widergänger dit: à

Proust aussi aimait les lieux d’aisance. C’est, paraît-il, le premier endroit où il se rendait quand il était invité chez quelqu’un.

Et quelle expression idiomatique extraordinaire tout de même que « lieu d’aisance » pour nommer un tel endroit.

Et dire qu’il y a aussi : Mettez vous à votre aise. Qui n’a rien à voir. On n’y pense même pas. Quelle merveille que la langue française !

Delaporte dit: à

Retraduire est souvent une nécessité. Encore ne faut-il pas causer un suraccident : faire pire.

Widergänger dit: à

Oui, La guerre et la paix, c’est vraiment nul. Il faut vraiment être çon pour préférer un tel titre !

Décadence des bureaucrate de l’exactitude en traduction ! Çonnerie généralisée des chiens savants.

Widergänger dit: à

N’empêche, ces « retraductions » en disent long sur cette époque de merbe !

Widergänger dit: à

« l’avant-toit du sanctuaire »… Ce n’est même pas du français ! C’est du jargon de bureaucrates mal embouchés. C’est affreux, d’une laideur hideuse et repoussante. Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour mériter ça…!

Jibé dit: à

Le danger c’est la bonne écrivance, dans le droit fil de la bonne pensance, qui semble régner désormais dans l’édition !

En septembre 1871, Verlaine exhibe son jeune protégé, qu’il vient d’accueillir à Paris. Il le mène chez Théodore de Banville, prince des Parnassiens. Rimbaud récite « Le Bateau ivre », dont il vient d’achever la rédaction : « Comme je descendais des Fleuves impassibles… »
A la fin de la lecture, après les éloges de circonstances, Banville, suggère poliment à Rimbaud de remplacer le mot « bateau » par « vaisseaux », plus suggestif. Et il lui conseille de commencer directement, pour la bonne compréhension du lecteur, par : « Je suis un bateau qui descends des Fleuve impassibles… »
Rimbaud marmonne entre les dents à l’adresse de Verlaine : « Le vieux c.on ! »

Widergänger dit: à

Oui, Jibé, ces « retraductions » donnent de même l’impression d’avoir affaire à de vieux çons ! Une époque de vieux çons qui ont complètement perdu le sens de la beauté ! Une sombre époque de merbe !

Petit Rappel dit: à

Autre chose, Sieffert a traduit dans Connaissance de l’Orient presque tous les classiques japonais, lui, ce qui lui donne une vision d’ensemble, que d’autres traducteurs n’ont pas.
Je ne suis pas sur que Romancero ne veuille rien dire. Le Père Hugo, bilingue par nécessité en son jeune temps, a pu composer dans la Légende des Siècles un Romancero du Cid.

Widergänger dit: à

Des vieux çons prétentieux. Les pires !

Delaporte dit: à

« Le philosophe Ivan Segré dresse une analogie entre affaire Dreyfus et affaire Tarnac. »

C’est sans doute aller un peu loin, pour une affaire de canular d’étudiants contestataires qui a mal tourné, même si en l’occurrence la justice peut prêter le flanc à la critique.

Widergänger dit: à

Oui, mais c’est là où les choses se corsent, mon cher Marc. Il faut user de l’esprit subtil pour comprendre pourquoi il est possible à V. Hugo d’écrire un « romancero du cid » et pourquoi dans le même temps, il est impossible de traduire romancero gitan par « romancero ».

C’est que V. Hugo raconte une romance/roman de l’histoire du cid et de Chimène, tandis que Garcia Lorca ne raconte rien, il chante une histoire tragique qu’il brosse par tableaux successifs et rapides qui appartiennent au genre de la complainte, ce qui n’est pas du tout le cas des poèmes de La Légende des siècles, qui sont autant de « petites épopées ». Lyrisme de Lorca, ton épique de Hugo. C’est ce qui différencie à juste titre « romancero » de « complantes » dans la traduction de Lorca. le mot « romancero » aurait eu une connotation trop épique.

Jibé dit: à

« EN FAIRE L’ÉLOGE OU LA LOUANGE ? »

En l’occurence, substituer la lourdeur à la grâce !

Delaporte dit: à

Le court livre « L’Insurrection qui vient » était une sorte de pastiche amusant, écrit par des collégiens se prenant un peu trop au sérieux. Ils n’ont pas maîtrisé où allait le gag et se sont retrouvés pour certains en taule. C’est évidemment fort regrettable, et même scandaleux, mais de là à invoquer Dreyfus, il y a un pas qu’on ne peut franchir.

Jibé dit: à

Le traducteur doit rester le plus fidèle possible à l’esprit du texte, ici, les nouveaux traducteurs s’en tiennent trop à la lettre.

anticaillerie dit: à

du moment qu’on peut y lire dans ces lieux , ils sont d’aisance et beaucoup sont aaménagés en mini bibliothèque :ou traduisez comme on doit appeler le choix de livres sélectionnés pour ces lieux bonsoir

Widergänger dit: à

Oui, c’est exactement ça, Jibé. Tu pointe à juste titre le défaut majeur de ces nouvelles traductions. C’est l’esprit qui manque. La lettre doit toujours le céder à l’esprit chez les gens distingués. Là, on a affaire à des gros ploucs de la traduction, des chiens savants et prétentieux. Comme pour Augustin, comme pour Tolstoï, comme pour Dublin avec la nouvelle traduction débile d’Alexanderplatz (que la mienne dépasse de cent coudées, soit dit en passant).

Sergio dit: à

Jibé dit: 26 décembre 2016 à 15 h 31 min
C’est comme « Guerre et Paix » devenu « La guerre et la paix »

Je crois que c’est vieux, cette histoire-là ; on en parlait déjà à mon époque, donc peu de temps après la sortie de l’ouvrage !

Et là ça faisait moderne de mettre les articles…

Widergänger dit: à

C’est l’époque qui est pourrie ! Des nouveaux riches de la science qui veulent péter plus haut qu’ils n’ont le derrière ! Qui n’ont aucun sens de la poésie, de la beauté, de la langue elle-même. Ils n’ont pas de sensibilité littéraire pour écorcher la langue de cette manière sauvage ! Pour produire de tels textes d’où on a du mal à se désincarcérer. On est prisonniers des çons. Situation la plus affreuse qui soit !

Widergänger dit: à

Pas Dublin mais Alfred Döblin ! œuf course.

Nicolas dit: à

Est ce que vous pourriez cesser vos élucubrations? Je vous demande de vous arrêter.

Widergänger dit: à

Et inversement pour Nietzsche . Au lieu de conserver « Au-delà du Bien et du Mal », on a cru bon de retraduire par « Au-delà de Bien et Mal ». Faut-il être çon pour s’abandonner à pareille turpitude…!

Delaporte dit: à

Il y a aussi « Les hauts de Hurlevent ». Un titre tellement excellent que lorsque ça a été retraduit, ils ont laissé le titre en anglais, faute de mieux. Un comble.

Widergänger dit: à

J’ajouterais, pour être complet, que les lieux d’aisance relève de l’intimité et que l’intimité est une réalité historique qui est du reste assez tardive puisqu’on ne la rencontre pas avant le XVIIè siècle, ni dans les textes ni dans les mœurs.

Dans les Mémoires de Saint-Simon, une page célèbre raconte comment le duc de Vendôme reçoit sur son cabinet d’aisance disposé en pleine salle je ne sais plus quel ambassadeur de Toscane. D’autres épisodes sont encore plus atroces comme la fin de certains dîners de la duchesse d’Harcourt, où Saint-Simon excelle dans l’horreur…

Sergio dit: à

Bon ben c’est bon ! Hauvent et havant-toit c’est pareillement lourdingue…

Mais faut bien voir que les Japonais au Japon ils ont des toits pas comme nous c’est là que ça veut pas se plier selon le pointillé… Le seul truc c’est que ça fait couleur locale ; faudrait consulter un Alsacien, avec une cigogne !

Widergänger dit: à

Les Hauts de Hurlevent c’est un pu.tain de sacré bon titre ! Génial !

Widergänger dit: à

L’ombre c’est aussi l’inconscient. Tanizaki l’indique bien dans son éloge des lieux d’aisance. C’est le lieu de fabrication des grande œuvres. Il est connu que Luther a eu ses grandes illuminations sur son trône.

Mais delà à affirmer que l’Orient ce serait l’inconscient alors que l’Occident serait le conscient, serait manquer quelque chose. Après tout, Freud, l’inventeur de l’inconscient, est bien occidental. Mais il est vrai qu’il théorise l’inconscient, ce qui est autre chose que de simplement l’exprimer dans des œuvres d’art.

Mais je crois que l’évolution de la science elle-même en occident, avec les avancées de la mécanique quantique et ce qui se dessine à l’horizon, à savoir une physique de la conscience et de l’information, va déboucher sur une nouvelle vision spirituelle du monde, en somme quelque chose qui va ressembler aux intuitions d’un Theillard de Chardin. Car c’est en réalité l’esprit qui crée la matière et non l’inverse, aux yeux de la mécanique quantique, qui permet aujourd’hui d’affirmer que ni le temps, ni l’espace n’existe vraiment, du moins tels qu’on les éprouve. Ce qui existe, c’est l’information qui n’est ni fermée sur le passé ni sans ouverture sur le futur que finalement notre conscience seule détermine. Le monde est spinoziste : notre désir crée le monde. Et l’émotion normale, basique est la joie. Notre conscience individuelle est reliée à une conscience plus vaste qui est l’inconscient collectif, déjà exploré par C.G. Jung et par le physicien W. Pauli, qui a échangé une vaste correspondance avec le grand psychanalyste suisse. Dans la révolution spirituelle qui s’annonce pour ce XXIè siècle, C.G. Jung détrônera Freud. L’Occident se rapprocgera de l’Orient.

Pablo75 dit: à

@ Blabla Widergänger

« El pobre qui n’a absolument aucune idée de ce que signifie traduire. »

Pourtant j’ai traduit beaucoup plus que toi, qui ne connais qu’une seule langue, et mal: le français. Et beaucoup parlé de traduction avec des écrivains importants, très traduits, ce que tu n’as jamais fait.

« Rarement vu un pauvre en esprit de cette ampleur… »

Si tu te lavais tu pourrais en voir un dans la glace de ta salle de bain tous les jours – dans le cas que tu sois capable de supporter une glace chez toi (moi à ta place je ne pourrais pas)…

Blabla Widergänger c’est le genre de type qui, comme dit le proverbe espagnol, essaie d’apprendre à son père comment on fait les gosses…

Pablo75 dit: à

@ Gontrand

« Au fait, demandons à WG…il doit bien connaître le japonais, comme tout le reste. »

Pas besoin de lui demander: il nous donne tout seul son avis définitif d’expert incontestable (vu le ton qu’il emploie pour affirmer quelque chose dont il ignore tout à partir d’un minuscule échantillon):

« Widergänger dit: 26 décembre 2016 à 15 h 31 min
Je pense comme Jibé, cette traduction est un massacre. »

Widergänger dit: à

Pablo75 confirme à chacun de ses commentaires le degré élevé d’imbicilité qui le caractérise. C’est même en croissance exponentielle…

e(puissance 10 minimum). C’est comme une gigantesque et monstrueuse érection priapique…

Pablo75 dit: à

« Titres de Saint-John Perse : Eloges, Récitation à l’éloge d’une reine.
Le mot « éloge » est privilégié. Il ne lui serait jamais venu à l’idée d’employer le mot « louange », qui appartient plutôt au vocabulaire
religieux, catholique. »
(Blabla Widergänger)

Tous ceux qui admirent et ont lu St.J.Perse savent que « louange » est un mot qu’il utilise beaucoup (comme tout lecteur ici qui connait Blabla Widergänger sait qu’il dit n’importe quoi sur n’importe quel thème).

Petit échantillon trouvé en cinq minutes:

« Ainsi louée, serez-vous ceinte, ô
Mer, d’une LOUANGE sans
offense.
[…]
Comme il est bien, dans la requête au
Prince, d’interposer
l’ivoire ou bien le jade
Entre la face suzeraine et la LOUANGE courtisane. »
Saint-John Perse. « Et vous, mers »)

« Crusoé! – ce soir près de ton Ile, le ciel qui se rapproche LOUANGERA la mer… »
Saint-John Perse. « Images à Crusoé »)

« Irréprochable, ô terre, ta chronique, au regard du Censeur ! Nous sommes pâtres du futur, et ce n’est pas assez pour nous de toute l’immense nuit dévonienne pour étayer notre LOUANGE… »
(Saint-John Perse. « Chronique »)

« Honneur au Prince sous son nom ! La condition de l’homme est obscure. Et quelques-uns témoignent d’excellence.
Aux soirs de grande sécheresse sur la terre, j’ai entendu parler de toi de ce côté du monde, et la LOUANGE n’était point maigre. »
(Saint-John Perse. « Amitié du Prince »)

Il n’y a qu’une chose qui est plus grande encore que la bêtise de Blabla Widergänger: son ignorance.

Pablo75 dit: à

« Widergänger dit: 26 décembre 2016 à 15 h 39 min
N’empêche, ces « retraductions » en disent long sur cette époque de merbe ! »

Avez-vous remarqué que tout ce qui ne plaît pas à Blabla Widergänger « en dit long sur cette époque de merbe »?

Widergänger dit: à

Pas dans les titres. Une preuve de plus de l’imbécillité maligne de Pablo75 !

Widergänger dit: à

Le mot « louange » avec le déterminant zéro ne s’emploie en grande majorité que dans le vocabulaire religieux dans les titres. Inversement, le mot « éloge » s’emploie beaucoup plus facilement avec le déterminant zéro, et rarement avec un déterminant dans le corps même des textes. Tel est sans doute le génie de la langue française, qui l’impose.

christiane dit: à

Si la traduction de René Sieffert du livre de Junichirô Tanizaki (pour ce livre Éloge de l’ombre) ne m’avait pas révélé autant de beauté, peut-être aurais-je risqué sa lecture dans une nouvelle traduction. Mais dans ces 91 pages, j’ai souligné tant de phrases que lire une nouvelle traduction m’embrouillerait la mémoire. Ces pensées sont inscrites comme des révélations picturales. Ainsi quelques trésors :
(de l’ombre derrière une poutre) « ce sentiment que cet endroit-là renferme une épaisseur de silence »
Sur les rayons lumineux, la blancheur « du hôsho ou d’un papier blanc de Chine(…) pareille à la surface duveteuse de la première neige,les absorbe mollement.. (…). Le contact en est doux (…) émet un rayonnement mystérieux (…)révélant un univers ambigu. »
D’une pièce sombre : « leurs reflets irréels comme un songe (…) pareils à une ligne d’horizon au crépuscule. »
De la lumière « faible et indécise, dont la fonction est la même que celle d’un mur sablé » pour ne pas sortir de l’obscurité « quelque peinture dont on vous dit qu’elle est le trésor d’un monastère. »
D’un « laque décoré à la poudre d’or pas fait pour être embrassé d’un seul coup d’œil, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse… »
Et j’en ai souligné tant d’autres.
Le seul passage que je déteste dans ce livre (messieurs ne riez pas !), c’est celui sur les femmes !
« Nos ancêtres tenaient la femme, à l’instar des objets de laque à la poudre d’or ou de nacre, pour un être inséparable de l’obscurité, et autant que faire se pouvait, ils s’efforçaient de la plonger tout entière dans l’ombre ; de là ces longues manches, ces longues traînes qui voilaient d’ombre les mains et les pieds, de telle sorte que la seule partie apparente, à savoir la tête et le cou, en prenait un relief saisissant. Il est vrai que comparé à celui des femmes d’Occident, leur torse démesuré et plat pouvait passer pour laid. »
Non mais !

Janssen J-J dit: à

« Jamais rien lu d’aussi clair sur l’ombre dans l’art. Autrement dit sur la part d’ombre de l’invisible »
La part d’ombre de l’invisible, c clair, pas de souci, passou… mais je préfère quand même la part de clarté du visible, c + lumineux.

Pablo75 dit: à

[À propos du « Romancero gitano » de Lorca] « il chante une histoire tragique qu’il brosse par tableaux successifs et rapides qui appartiennent au genre de la complainte ».
Blabla Widergänger)

Encore une con.nerie de notre Grand Moulin à Con.neries.

Lorca écrit 18 « romances » dans lesquels il parle des gitans andalous et leur culture. Point. Il ne « brosse par tableaux successifs et rapides » aucune histoire. Les poèmes n’ont aucun lien entre eux. Et n’appartiennent pas du tout tous « au genre de la complainte ». Lorca écrit sur ce qu’il voit et qui l’inspire (pour ne pas dire le fait ban.der – tellement parfois le livre est érotique).

bérénice dit: à

Bloom, j’ai répondu à votre moquerie sur le billet précédent, sur ce, je vous laisse en l’agréable compagnie qui vous mérite.

Widergänger dit: à

Pour les femmes, l’Occident a aussi le goût de l’échancrure et du jeu du caché/visible si charmant et suggestif. Souvent l’homme est tellement déçu en voyant ce qui demeurait caché…! Après ça, on s’étonne du nombre élevé de divorces…

Widergänger dit: à

Pablo75 est un imbécile qui ne comprend même pas ce qu’il lit dans sa propre langue maternelle. C’est dire le degré d’imbécilité de ce bouffon, qui prétend être traducteur alors qu’il n’entrave que dale à l’art de la traduction. Il se moque du monde pour être aussi çon !

Janssen J-J dit: à

« Ici l’ombre… »
Un rapport avec l’appel du Général ?

Widergänger dit: à

Pablo75 est un sacré numéro qui ne connaît rien aux genres littéraires ni à leur définition ni à leur rénovation dans la littérature moderne depuis les fameuses Complaintes de Jules Laforgue. C’est un ignare satisfait de lui-même. Un imbécile bestial…

D. dit: à

Ce soir je mange des spaghettis bolognèse n° 6 de chez l’illustre maison Barilla.

Janssen J-J dit: à

Le nombre de passages soulignés que j’ai de mon côté détestés…
s’il n’y avait que le passage sur les femmes ! Non décidément, ce n’est pas la traduction qui soucie, c’est le contenu… Arrêtons de nous pâmer en faux débats sur la forme, que diantre, c clair. il y a longtemps qu’on a débattu du mérite de Siefert, n’allons pas discuter de celui des nouveaux traducteurs, surtout si on ne lit pas le japonais dans le texte, le lot de la plupart de nous autres, (sauf du spécialiste de martin Weïdeggher, c claro).

Janssen J-J dit: à

les spaghettis chanel n° 5 sont bien meilleurs, c clair.

Pablo75 dit: à

@ Blabla Widergänger

C’est faux que tu ne parlais que des titres de Saint-John Perse à propos du mot « louange ». Tu cites des titres dans ton message parce que c’est la chose que tu connais de lui.

Et après, explique-moi pourquoi le mot « louange » qui selon toi « appartient plutôt au vocabulaire religieux, catholique » il « ne lui serait jamais venu à l’idée » de l’employer dans un titre mais ça ne lui pose aucun problème dans les poèmes. Sa signification change pour lui selon la place qu’il a dans ces textes, sinistre abr.uti?

D. dit: à

Après j’irai à la répétition de la chorale, pour le concert du nouvel an.
Cette année, comme les années passées, nous chanterons La Moule grise.
http://youtu.be/y-R5c6_8S_I

Pablo75 dit: à

« cette manie de l’exactitude tue la poésie. […] À force de vouloir être exact, on en devient désagréable. »
(Blabla Widergänger)

On imagine une traduction « blablawidergängeriènne » ! Ce gigantesque cré.tin serait capable de transformer « Le Petit prince » en « Finnegans Wake ».

Pablo75 dit: à

…la seule chose que tu connais de lui.

D. dit: à

Au retour, sur le coup de 00h, j’établirai une communication quantique avec les factions sélénites.

Widergänger dit: à

Le plaisir est grand pour nous de voir figurer les Complaintes gitanes, notre traduction du Romancero gitano de Federico García Lorca auprès des œuvres de Mahmoud Darwich et de René Char au programme de l’agrégation de lettres modernes, nous remercions la Société Française de Littérature Générale et Comparée de nous avoir invitée à en parler.
http://www.vox-poetica.org/sflgc/a/spip.php?article1016

Sergio dit: à

Janssen J-J dit: 26 décembre 2016 à 18 h 06 min
les spaghettis chanel n° 5 sont bien meilleurs, c clair.

Houi mais c’est dangereux y a des types qui bouffent le flacon avec…

Pablo75 dit: à

« Pour les femmes, l’Occident a aussi le goût de l’échancrure et du jeu du caché/visible si charmant et suggestif. Souvent l’homme est tellement déçu en voyant ce qui demeurait caché…! Après ça, on s’étonne du nombre élevé de divorces… »
(Blabla Widergänger)

Là, sans commentaires. On reste bouche-bée devant un tel degré de bêtise crasse.

La con.nerie blablawidergängerienne frôle l’infini en direct…

Janssen J-J dit: à

@ « y a des types qui bouffent le flacon avec » …
ça arrive que le s’prennent pour des triples autruches, la tête enfouie dans les sab’autrichiens.
Bonne fête à vladimir netanyaou et adieu à ceux qu’auront eu la chance de pas connaître les futures horreurs de 2017 !
http://www.georgemichael.com/

Sergio dit: à

Pablo75 dit: 26 décembre 2016 à 18 h 10 min
transformer « Le Petit prince » en « Finnegans Wake ».

Il y a de l’idée, et d’autant plus que le bouquin tient par son style ; Ferdine, mais d’autres. A ce moment-là le contenu n’a plus une si importante importance, et si vraiment on a des idées rutilantes pour traduire et surtout restituer le style, à la limite que l’histoire narrée soit la balade de Gérard Lambert ou le catalogue de la Manu…

Widergänger dit: à

Tais-toi donc ! Tu fais honte à ce blog avec toutes tes saloperies stupides. T’es qu’un sinistre crétin qui ne trompe personne. Lis plutôt les commentaires de la traductrice du romancero gitan, ça te mettra peut-être un peu de plomb dans la cervelle, çonnard !

Janssen J-J dit: à

La Moule grise ?
c pas réjouissant comme plan Q de noël ! essaie donc la poule gousse, après tes pâtes.

Janssen J-J dit: à

@14.55 « Qui ici peut donc nous éclairer sur les mérites comparées des deux traductions de Tanizaki, d’abord au regard de cette exigence première, la fidélité au texte ? »

En principe…, c’est la job d’assouline, c’est lui qu’a mis ça sur le tapis, doit répondre de ses act. j’allions point faire le steve job à se place, c clair pas d’souci.

Pablo75 dit: à

« Pour les femmes, l’Occident a aussi le goût de l’échancrure et du jeu du caché/visible si charmant et suggestif. Souvent l’homme est
tellement déçu en voyant ce qui demeurait caché…! Après ça, on s’étonne du nombre élevé de divorces…  »
(Blabla Widergänger)

J’ai du mal à croire que quelqu’un qui ne soit pas un Cré.tin Absolu ait pu écrire ça: l’une des causes principales des divorces est la nudité
des femmes !!! L’homme est tellement déçu par le fait de voir sa femme nue qu’il n’a qu’une envie: divorcer. Ce qui implique, d’ailleurs, qu’il ne l’avait jamais vu nue avant de se marier. Comment est-ce possible qu’un type proche de la retraite ne sache pas encore qu’on peut coucher avant d’être marié??

Je vous avoue que Blabla Widergänger me fait peur: être capable de penser des con.neries de cette taille et, croyant qu’elles sont des réflexions importantes, sentir l’envie irrépressible de les faire connaître en les publiant dans ce blog, me paraît le signe définitif de la décadence de notre civilisation et de l’arrivée imminente de l’Apocalypse..

Widergänger dit: à

Aucun sens de l’humour, ce pauvre nain intellectuel, ce sinistre imbécile ! Ferme ta grande gu.eule, c’est tout ce qu’on te demande, t’es trop çon ! On n’en fais plus comme toi…

Janssen J-J dit: à

18.43, je voudrais pas me mêler d’un conflit dégo assez drolatique, mais je crois que parfois il faut faire semblant de ne pas le prendre au premier degré (avant d’invoquer la bête de l’Apocalypse 666). C’est qu’il est au troisième, il s’amuse bien à faire monter les anchois, c clair

etudiant sérieux dit: à

« la traduction du Romancero gitano de Garcia Lorca, improprement rendu en Romancero gitan alors que le premier mot de ce titre ne veut rien dire en français, jusqu’à ce que la traductrice Line Amsellem lui rende justice avec Complaintes gitanes »

Mais non, pas du tout ! ‘complaintes gitanes’ pour ‘romancero gitano’ , c’est grotesque ridicule et geignard

Romancero est bel et bien dans Le PETIT ROBERT 2016 de la langue française ÉdItion 2016 / Recueil de poèmes époques espagnols en octosyllabes. Le romancero du Cid. Des romanceros

« Collection de romances sur des thèmes gitans »
Affreux -Lourd et trop long

etudiant sérieux dit: à

Le PETIT ROBERT de la langue française Édition 2016
Romancero : Recueil de poèmes époques espagnols en octosyllabes. Le romancero du Cid. Des romanceros

Widergänger dit: à

Que l’étudiant retourne sur les bancs de l’université. Il n’est pas sérieux. Mérite pas de passer dans l’année suivante. Trop nul.

Pablo75 dit: à

@ Blabla Widergänger

« Pour les femmes, l’Occident a aussi le goût de l’échancrure et du jeu du caché/visible si charmant et suggestif. Souvent l’homme est
tellement déçu en voyant ce qui demeurait caché…! Après ça, on s’étonne du nombre élevé de divorces…  »

Et toi, tu as pensé à la panique, à la terreur, à l’épouvante qu’ont dû ressentir les femmes qui t’ont vu nu (même si elles étaient des vieilles catins myopes)?

etudiant sérieux dit: à

« Les Hauts de Hurlevent c’est un pu.tain de sacré bon titre ! Génial  »

Ultra génial !

etudiant sérieux dit: à

Widergänger dit: 26 décembre 2016 à 18 h 53 min
Regardez donc à la page 2265 du PETIT ROBERT DE LA LANGUE FRANCAISE EDITION2016! C’est écrit en toutes lettres ROMANCERO Recueil de poèmes épiques espagnols etc etc

Sergio dit: à

Non mais un spaghetti en anneau de Moebius i faut au moins dans les six heures pour se l’encastrer… Se le coller dans le fusil !

Sergio dit: à

Les Hauts de Hurlevent c’est vraiment la terreur habsolue… Mais après unfortunately ça se délitte ça deviendrait presque humain ! Pas tout de suite, on a le temps de voir venir…

Janssen J-J dit: à

@Se le coller dans le fusil !
Ben mon colon ! pire qu’une histoire de ténia de race Wuthering Heights.

gontrand dit: à

« Il faut bien avoir en tête que les aspérités d’une traduction sont le plus souvent le résultat d’un travail scientifique soucieux de précision et de fidélité au texte d’origine, dont s’exonèrent souvent avec légèreté ceux qui cherchent d’abord à faire « du beau » . »

Peut-être DHH, mais quand le texte original est beau pour les lecteurs de l’original, c’est une trahison plus grande encore d’en faire un texte laid pour les lecteurs de la traduction.

Il faut parfois faire un peu de concessions sur l’exactitude millimétrique du sens pour rendre l’élégance et la fluidité d’un texte.

D. dit: à

J’ai récemment découvert ces remarquables et astucieuses utilisations de cure-dents et je souhaite vous les faire partager.
https://youtu.be/IdLkL6-A9uY

Widergänger dit: à

Mais faut vraiment être stupide comme un étudiant pas sérieux pour croire qu’on règle des problèmes de traduction à coups de dictionnaire ! Faut-il est nul et incompétent pour nous sortir pareille sottise !

Lis plutôt les explications fort intelligentes de la traductrice, espèce de nullard confit d’orgueil et de sottise qui n’a que mépris pour les gens de savoir et d’expérience ! Symptôme de cette époque de trouducs prétentieux. Quelle horreur une telle époque !

Tu ne m’inspire que du dégoût ! Du dégoût !

Chaloux dit: à

Aujourd’hui, c’est de la grande république.

christiane dit: à

Les photos d’H-C.B, magnifiques !

Chaloux dit: à

En cherchant un peu, on retrouverait dans les archives les exploits de Blabla traduisant un poème portugais. Il n’en restait littéralement rien, ni un mot ni une idée. Blabla est quelqu’un qui vous transformerait Shakespeare en quelque chose qu’on pourrait confondre avec la liste des courses.

Chaloux dit: à

Cette traduction, je la lirai peut-être un jour, mais il n’y a pas d’urgence. Je serais plus curieux de voir ce qu’en ont fait les traducteurs anglais.
En revanche, j’attends avec impatience la nouvelle traduction -annoncée- du Genji qui n’est pas une petite montagne.

http://cipango.revues.org/586

Chaloux dit: à

« Pour les femmes, l’Occident a aussi le goût de l’échancrure et du jeu du caché/visible si charmant et suggestif. Souvent l’homme est
tellement déçu en voyant ce qui demeurait caché…! Après ça, on s’étonne du nombre élevé de divorces… »

Blabla, si la femme est si »décevante »,pourquoi ne pas tâter d’autres divertissements? Tu fais ton coming out?

gontrand dit: à

Je vais regarder ce nouveau Genji, Chaloux, mais je ne vois pas comment on peut dépasser la beauté de la traduction de René Sieffert (une fois de plus). Dans le texte que vous mettez en ligne, je vois qu’il est question d’un « ministre de droite ». Ça m’inquiète beaucoup…il me semble (malheureusement je ne l’ai pas ici) que, dans ma traduction, l’on parle de « ministre de la droite ». Vous percevez bien que dans un cas, on a l’impression que l’on parle d’un gouvernement de la 5ième république et que dans l’autre, on se trouve devant une énigme qui ne manque pas de poésie: en quoi « la droite » ou « la gauche », vagues notions topographiques, nécessiteraient-elles un ministre?

Widergänger dit: à

Faut être profondément insignifiant comme l’est ce misérable chaloux pour se livrer au genre de blagues de potache auxquelles il se livre maintenant depuis des années avec une constance et une équanimité qui relèvent de l’hôpital psychiatrique… Et je suis gentil en disant ça !

Et il a toujours pas mis au point son fameux blog avec ses inénarrables stupidité qui lui prennent des lustres à écrire !

Il y a vraiment deux grosses buses sur ce blog, chaloux et Pablo75. Et aussi courageux l’un que l’autre pour se cacher derrière leur pseudo. Des minables ! lamentables minables !

Chaloux dit: à

Gontrand, ce n’est peut-être pas un extrait de la nouvelle traduction mais c’est intéressant à lire. A propos du Genji, ce qu’on reprochait à Sieffert, c’est d’avoir un peu transposé d’une civilisation l’autre, pour donner des équivalences. Mais c’est un très beau texte. J’ai lu beaucoup de ses traductions à une époque, les Nô, etc.

Chaloux dit: à

Blabla, je vais te mettre tes exploits sous le nez.

Chaloux dit: à

Erreur, Blabla, ce ne sont pas des blagues de potache. Si tu le crois, c’est que tu ne vois pas ce que tu écris.

bouguereau dit: à

mon larbin à sucer sa pastille..et la trogne de dracul qui s’allume comme un réverbère dans la ténèbre..y’a un lien sousterrain taupissime

bouguereau dit: à

clercs obscurs…

de darque vadeur qui hahanent sous l’max a gaz

Widergänger dit: à

Oh si ! blagues de potache pour les répéter ainsi pendant des années ! Faut être débile et çon comme la lune. C’est tellement bête, tellement bête !

bouguereau dit: à

et lassouline qui vient de découvrir quy peut enflammer ses pets au briquet..y’est jamais trop tard..mais faut faire gaffe a pas foute le feu au sapin

bouguereau dit: à

Et toi, tu as pensé à la panique, à la terreur, à l’épouvante qu’ont dû ressentir les femmes qui t’ont vu nu

pablo y les fait rigoleye comme don quéroté..non mais quel engin ce pablo

Chaloux dit: à

 » C’est tellement bête, tellement bête ! »

Pauvre Blabla, tu m’inspires une certaine compassion, mais je ne peux pas dire non plus que je te trouve tellement intelligent. La seule chose qui ait un tant soit peu d’intérêt chez toi, ce ne sont certes pas tes copier-coller, mais plutôt la somme énorme de tes mensonges, petites impostures et frustrations.

bouguereau dit: à

Non mais un spaghetti en anneau de Moebius

in giroume nocté pis tout..des slurp hinfinis comme mon larbin

Widergänger dit: à

Que de haine chez ce Pablo75 ! Sa haine finira par le consumer, comme chaloux. S’il savait, le pauvre diable !

bouguereau dit: à

bah chacun prend son plaisir la hoù il le trouve mon larbin..vdqs

la vie dans les bois dit: à

« Eh bien » ressortez les bougies, au moins, que les ombres tremblent.

Widergänger dit: à

Pour lire des mensonges et des copier-coller dans mes commentaires, faut vraiment être stupide, mon pauvre chaloux. T’es qu’une pauvre diable prétentieux et gonflé comme une outre. T’es pas à la hauteur. Des minables dans ton genre, j’en ai connu plus d’un ici. T’es pas le premier et certainement pas le dernier des çons…!

Chaloux dit: à

Ce n’est pas de la haine, c’est du bon sens.

bouguereau dit: à

la truc a lassouline mfait penser au zéro en flamme dans la nuit nouarte de ballard..ça fait du bruit haussi y parait

bouguereau dit: à

dédé si y connait pas le fanzine lumière dans la nuit il est en carton

la vie dans les bois dit: à

Moi, le truc, c’est que je me demande si Diogene est reste coincé dans les gogues avec sa lanterne.

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla, que veux-tu que je te réponde? … En 2017, je m’en vais te crier mon admiration. Et tu verras, ce sera bien pire.

bouguereau dit: à

l’écrivain ne s’en tient pas là et explore tout ce que son pays s’apprêtait à perdre (nous sommes dans les années 30) en se laissant séduire (déjà !) par le vertige de la consommation à l’occidentale

..un pti verre de saké havant de monter

Widergänger dit: à

Ferme-la, ça vaudra mieux. De toute façon t’as jamais eu rien à dire sinon billevesées sur billevesées ! T’es gonflé comme une outre d’outrecuidance et de sottises. La seule attitude qu’on puisse avoir à ton égard, c’est le mépris. Je te réponds parce que ça m’amuse. Mais tu es trop çon pour répondre à tes stupidités dans lesquelles tu te complais depuis maintenant des années. Je dois dire que j’ai rarement connu un tel çon dans ma vie. Avec l’autre débile de Pablo75, vous battez les records de la Rdl sur la longue durée. Faites partie sans doute des Annales historiques du blog…

Chaloux dit: à

« Mais tu es trop çon pour répondre à tes stupidités ».

C’est vrai, Ô divin Blabla, je me réponds rarement. quel Himalaya de pertinence tu fais…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 26 décembre 2016 à 22 h 09 min
Moi, le truc, c’est que je me demande si Diogene est reste coincé dans les gogues avec sa lanterne.

Surtout s’il avait pas de pognon pour payer… L’est filé à l’anglaise !

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 26 décembre 2016 à 18 h 05

Mais pourquoi faire une lecture exhaustive de ce livre ? Les remarques de Tanizaki sur la façon de vivre des occidentaux comparée à celle des japonais ne m’a guère intéressée, elle est de l’ordre de la caricature et de la provocation. Il faut l’évacuer pour entendre ce monde de silence, de ténèbres et remonter vers la lumière. Ce fameux clair-obscur, les encres et la papier de chine la patine des ors et les reflets des laques m’ont plongée dans le ravissement. C’est le domaine du non-spectaculaire, du neutre, du vide où s’éveille la conscience de l’écrivain.
Je n’ai trouvé d’égal que dans les toiles de Morandi. Ça commence aussi dans l’invisible, le blanc du papier devenant vide puis espace.
« Le sage est sans idée, dit-on en Chine… » On pourrait aussi écrire « apaisé », lui qui écrit pour déchiffrer l’opacité immobile du temps qui passe, de la mort qui approche. La meilleure façon qu’il semble avoir trouvé pour se cacher, c’est de se montrer, enfin, de sembler se dévoiler. Son texte est poreux et laisse entrer la nuit et le silence derrière mille et une facéties. Il faut faire des trous dans ses mots pour trouver la racine de sa pensée à laquelle répond le silence.
J’avais aimé le beau livre de Ryoko Sekiguchi sur l’énigme à l’œuvre dans la voix mais je resterai fidèle aux traces laissées par René Sieffert, âme de lumière donnée aux choses dans un mouvement d’apparition et de disparition. Ce livre est une méditation picturale plein de légèreté et de rayonnement du visible.

bérénice dit: à

sergio 17h02 Bon ben c’est bon ! Hauvent et havant-toit c’est pareillement lourdingue…

Ayant juste noté qu’avant vous un donnait une définition précise de l’avant-toit et du auvent, plus poétique, remarquons, avec toute la légèreté et l’immense répertoire culturel qui tient lieu de fondation aux différents commentaires, qu’un chansonnier, une chansonnière plus exactement a commis une chanson en forme d’après toi qui risque fort de faire s’écrouler cette vénérable maison de maître( non chanteur), je cite et vous la donne en lien, vous recommandant malgré l’immense renommée qu’elle a su susciter de rester à distance de la source sonore dans l’éventualité d’une inadéquation entre vos goûts musicaux, votre sensibilité acoustique et ce qui va suivre si l’envie vous prenait de cliquer sur ce maudit lien:

https://www.youtube.com/watch?v=Cd8vbRaHBuw

Chaloux dit: à

Est-ce que L’Éloge de l’Ombre n’était pas tout d’abord destiné à un petit cercle de lettrés japonais, et n’est-ce pas ainsi qu’il doit continuer à être lu? Certaines grandes œuvres -et c’est un des plus grands livres du XXe siècle- ne gagnent pas particulièrement à être envisagées du point de vue de la sacro-sainte world-lecture qui promet d’être un des aspect les plus saillants de la stupidité du XXIe siècle.

bérénice dit: à

C’est vrai, Ô divin Blabla, je me réponds rarement. quel Himalaya de pertinence tu fais…

voyez cher Chaloux, si je savais où et quand pouvoir vous le livrer, je vous enverrais bien un méga stock de PQ comme une prophylaxie au harcèlement systématique qui ressemble bien à une addiction dont vous semblez ne pouvoir vous passer à l’encontre de WGG, on sait depuis des mois que vous ne lui concédez aucun crédit, pourquoi insister? Pour votre plaisir?

Chaloux dit: à

On pourrait presque faire la même remarque, dans un style très différent, à propos de Grand Meaulnes que je suis en train relire.

Sergio dit: à

bérénice dit: 26 décembre 2016 à 23 h 36 min
votre sensibilité acoustique

Wieso ? Belle voix, belle orchestration, ça suffit à faire fondre les gros boeuf* dans mon genre, et pas nécessairement sur le toit… Y a que les batteurs on peut pas les empêcher i tapent sec mais ça ils le font partout !

Je mets pas d’esse y en a plus et c’est pas déco…

Sergio dit: à

J’ai houblié l’astérisque du renvoi c’était pour boeuf…

Chaloux dit: à

Béret naïce, gardez votre « stock » pour vous, bouffez-le et lâchez-moi.

bérénice dit: à

Béret naïce, gardez votre « stock » pour vous, bouffez-le et lâchez-moi.

je fais tout ce qui est en ma mesure pour ne plus exister d’aucune façon dans votre espace cérébral et puis j’ai pris en horreur cette façon de monologuer avec un fantôme surdoué, bourgeois, cruel, injuste, malhonnête et égoïste cependant j’ai remarqué que vous vous efforciez d’améliorer vos attaques en les amenuisant, en les civilisant; je ne suis pas mère Théréa ou chargée de la protection en garde rapprochée de WGG mais il est vrai que c’est mieux entre vous, moins brutal et moins méprisant et au total moins humiliant .

bérénice dit: à

Thérésa* excusez.

Petit Rappel dit: à

 » oUi, mais iL faut user de l’esprit subtil pour comprendre pourquoi il est possible à Victor Hugo d’écrire un Romancero du Cid  » etc
 » C’est que Victor Hugo raconte une romance -roman de l’Histoire de Rodrigue et de Chimène, et que Lorca,non » (w 16H 12)

Hélas,vous avez du passer vite sur le texte ou vous fie à votre mémoire. Si l’absence d’histoire est le critère à retenir pour distinguer le vrai du faux Romancero, il n’y a pas ici d' »histoire de Rodrigue et de Chimène », mais une déploration caustique en seize sections sur les faibles mérites du Roi Sanche et la nécessaire loyauté qui lie le vassal au Roi, si minable soit-il
A noter, Etudiant sérieux, qu’elle est bien en Octosyllabes…
Bien à vous.
MC

Widergänger dit: à

Petit Rappel, avec son ton sarcastique, ne fait que confirmer ce que j’avais écrit du ton épique du romancero, qui est tout le contraire du ton lyrique des complaintes de Lorca.

À bon entendeur, salut !

Widergänger dit: à

chaloux est un malade mental. Il ne peut plus se passer de son addiction au harcèlement. Même avec le PQ… c’est dire quel cinglé il fait. Jamais vu un âne pareil !

Pomaré dit: à

On est content de voir réunis ici autant d’étudiants en langue japonaise, prêts à en découdre sur les qualités respectives de Sieffert et de Sekiguchi / Honnoré. Pour un bénéfice pédagogique plus conséquent, on apprécierait quelques exemples concrets dans les démonstrations.

Bloom dit: à

Retraductions possibles d’un classique (que personne n’a lu):
Finnegan’s Wake
On veille Finnegan
Finnegan veillé
(La) veille funèbre de Finnegan

JC..... dit: à

« Chaloux …/… Je dois dire que j’ai rarement connu un tel çon dans ma vie. Avec l’autre débile de Pablo75, vous battez les records de la Rdl sur la longue durée. Faites partie sans doute des Annales historiques du blog… » (Wiwi,22h33)

Ne m’oublie pas, mon ami, ne m’oublie pas … ! Avec le mal que je me donne pour laisser s’épanouir un don héréditaire exceptionnel…

bérénice dit: à

A propos de Finnegann’s wake, un article de l’OBS datant de 2013 et ayant trait au travail ardu fourni par une traductrice chinoise et qui si l’on en croit le chiffre des ventes le hisse presque en Chine au rang du best seller.

http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130204.OBS7724/james-joyce-c-est-vraiment-du-chinois.html

Concernant sa traduction en Français, chez Gallimard, avec à la fin de cet entrefilet, cette très belle phrase encadrée comme il se doit de guillemets:

Finnegans Wake
Première parution en 1982
Adapt. de l’anglais (Irlande) par Philippe Lavergne
Présenté par Philippe Lavergne
Collection Folio (n° 2964), Gallimard
Parution : 14-05-1997
Traduit pour la première fois dans sa version intégrale, Finnegans Wake, œuvre rebelle, s’exprime par épiphanies, telles que définies dans Ulysse – c’est-à-dire ces instants où les mots comme des photons reconstituent la figure d’interférence, visible seulement dans sa frange brillante. Pour certains, la révolution est à peine suffisante. Ils partent, hantent les asiles dont ils font une bibliothèque, habitent les prisons où flotte le feu de leurs rêves, créent un pseudo-langage qui n’est plus entendu mais reconnu de leurs seuls semblables. Errants jusqu’à l’inconsistance, telle la révolutionnaire russe Alexandra Kollontaï : «… Comme j’aimais Kuusa en septembre… l’odeur des pins et, comme des toiles d’araignées tendues entre eux, les nuages chargés de rosée, au matin.»
Philippe Lavergne.

JC..... dit: à

Eloge ? Laïc
Louange ? Religieux

Tel est l’opinion du bolo de Porquerolles, pour qui ces notions bizarres sont étrangères depuis toujours…

bérénice dit: à

Extrait de l’extrait:

« . Aussi n’est-il pas impossible de prétendre que c’est dans la construction des lieux d’aisance que l’architecture japonaise atteint aux sommets du raffinement. Nos ancêtres, qui poétisaient toute chose, avaient réussi paradoxa­lement à transmuer en un lieu d’ultime bon goût l’endroit qui, de toute la demeure, devait par destination être le plus sordide et, par une étroite association avec la nature, à l’estomper dans un réseau de délicates associations d’images. Comparée à l’attitude des Occidentaux qui, de propos délibéré, décidèrent que le lieu était malpropre et qu’il fallait se garder même d’y faire en public la moindre allusion, infiniment plus sage est la nôtre, car nous avons pénétré là, en vérité, jusqu’à la moelle du raffinement. Les inconvénients, s’il faut à tout prix en trouver, seraient l’éloignement, et l’inconfort qui en résulte lorsqu’on est obligé de s’y rendre en pleine nuit, et d’autre part le risque, en hiver, d’y prendre un rhume ; si toutefois, pour reprendre un mot de Saitô Ryoku.u, « le raffinement est chose froide », le fait qu’il règne en ces lieux un froid égal à celui de l’air libre serait un agrément supplémentaire. »

– Le raffinement est chose froide-, si l’un d’entre vous se lançait dans une explication comparative et consolidant cette vision, Saitô Ryokuu est mort prématurément atteint par la tuberculose.

JC..... dit: à

Eloge ou Louange pour Barack Hussein OBAMA ?

Euh…. plutôt dégout devant son culot ! Nous préférons la discrétion empreinte de retenue de son successeur régulièrement désiré par le Peuple américain souverain, Donald le Magnifique !

JC..... dit: à

L’Eloge des Chiottes au pays de Fukushima ?
Entrons dans le raffinement froid ! Il suffit de passer la delaporte ….

etudiant sérieux dit: à

Widergänger dit: 26 décembre 2016 à 19 h 56 min

C’est stupide ! « Complainte » ne correspond pas du tout au sens du titre espagnol
Traduire n’est pas rivaliser avec l’auteur, ni prétendre se faire valoir
On ne peut pas affirmer que ce mot, « romancero », ne correspond à rien en français alors qu’il est dans le dictionnaire de langue française et est en tous points l’exact équivalent du titre espagnol dans ce contexte. Excusez du peu.
Un peu d’humilité face à l’auteur ne vous ferait pas de mal !

JC..... dit: à

Etudiant ! vous n’êtes pas sérieux… On ne donne pas de leçons à notre cher Wiwi !

On en reçoit…

gontrand dit: à

WG, vous aurez beau chercher dans tous les sens, il n’y a pas l’ombre d’une plainte ou d’une complainte dans le contenu sémantique de « romancero » en espagnol…

Conserver « romancero » dans le titre me paraît la solution la plus juste.

Chaloux dit: à

« Un peu d’humilité face à l’auteur ne vous ferait pas de mal ! »

Pas pour demain. Mais on y travaille.

Delaporte dit: à

Rencontre historique pour la paix dans le monde 65 ans après :

« Ce mardi 27 décembre, Barack Obama et Shinzo Abe se retrouveront devant le mémorial honorant les morts de Pearl Harbor à Hawaï. »

Delaporte dit: à

L’étudiant a l’air très calé sur le Romancero, c’est probablement l’unique chose qu’il a apprise sur les bancs de la fac, quand par hasard il y est allé.

Delaporte dit: à

Aucun commentateur ne le remarque, mais les Tupolev (comme celui qui s’est écrasé dans la Mer noire) sont des avions extrêmement dangereux, et déjà victimes de quantités de catastrophes aériennes. Voyager en Tupolev (ça m’est arrivé une fois) est l’expérience la plus suicidaire qui puisse exister.

etudiant sérieux dit: à

« c’est probablement l’unique chose qu’il a apprise sur les bancs de la fac, quand par hasard il y est allé. »

vexé, delaporte-le-génie!

etudiant sérieux dit: à

Delaporte dit: 27 décembre 2016 à 9 h 43 min
Aucun commentateur ne le remarque,

seul delaporte y pense et réfléchit

JC..... dit: à

SIGNE DELAPORTE

1/ « Voyager en Tupolev (ça m’est arrivé une fois) est l’expérience la plus suicidaire qui puisse exister. »

2/ « L’étudiant a l’air très calé sur le Romancero, c’est probablement l’unique chose qu’il a apprise sur les bancs de la fac, quand par hasard il y est allé. »

3/ « Rencontre historique pour la paix dans le monde 65 ans après : ce mardi 27 décembre, Barack Obama et Shinzo Abe se retrouveront devant le mémorial honorant les morts de Pearl Harbor à Hawaï. »

1 – Ce sont les Russes de la maintenance qui, picolant dans les ateliers, font des aéronefs Tupolev des machines à l’entretien aléatoire.

2 – Pas la peine d’étudier pour ouvrir un Petit Robert sur le mot !

3 – Un enfumage de ce pauvre Obama, vent divin sorti de ses boyaux affaissés, et aucun regret des Japs qui ont attaqué une flotte US bêtement regroupée…
Le côté « rencontre historique pour la paix dans le monde » est à se fendre la gueule d’un coup de sabre, tellement c’est ckon !

etudiant sérieux dit: à

Elevons le niveau: en termes non offensants pour l’orgueil de delaporte de la supériorité de la création : pourquoi chercher midi à quatorze heures; pas la peine d’en faire un fromage; quand on peut faire simple … etc etc . Il comprendra!
Sans rancune

Chaloux dit: à

« les Tupolev  »

Il fut un temps où l’absence d’ennuis mécaniques n’empêchait pas toutes sortes d’autres débordements : batailles rangées dans les avions pour avoir les plateaux-repas que les équipages entendaient garder pour nourrir leurs mémés. Toute une époque. la guerre de Troie dans les airs.

DHH dit: à

Avec tous les échanges, souvent contradictoires ci-dessus entre spécialistes sur le bon usage du mot « romancero », je me sens un peu perdue.
Je sollicite donc ces spécialistes pour qu’ils m’expliquent si c’est à bon escient ou non que Paul Benichou a intitulé son recueil de chansons judeo-eqpagnoles venues du folklore juif d’Afrique du Nord: »ROMANCERO judeo-español de Marruecos

etudiant sérieux dit: à

JC Delaporte est comme vous, trop génial, un génie créateur, ça le mine

etudiant sérieux dit: à

DHH dit: 27 décembre 2016 à 10 h 22 min
peut les intituler comme il l’entend. Là il s’agissait de traduction
Bref…

JC..... dit: à

En ce qui concerne mon génie propre, j’adhère. Pour Delaporte, j’hésite encore …

bouguereau dit: à

ces maudites lampes à halogène qui écrasent sans distinction les nuances

..de gris..de gris
sapré lassouline..

bouguereau dit: à

du gris qu’on prend dans ses mains et qu’on rouleu..

bouguereau dit: à

..pablo y dit ‘assez de particularisme fachiss’ drh..

bouguereau dit: à

lassouline et ses attaques contre les soviet et la fée éléctricité ça va bien..vive lénine..vive mélanchon..l’ombre c’est le stupre le lucre..la fraude

Pablo75 dit: à

« Que de haine chez ce Pablo75 ».
(Blabla Widergänger)

Pour haïr quelqu’un il faut un motif. Moi j’en ai aucun pour toi.Tu es si insignifiant que tu n’es même pas digne de haine, mon pote. Si je
joue avec toi c’est parce que ça m’amuse de boxer en français. Malheureusement tu es un sparring-partner qui n’est pas à la hauteur. Tu es tellement grotesque qu’avec toi c’est trop facile.

bouguereau dit: à

harangue de pablo sur son haridelle..

Pablo75 dit: à

Grand événement annoncé hier dans ce blog et passé complétement inaperçu: le polyglotte Blabla Widergänger, que dis-je ! le Génie des langues capable de qualifier une traduction du japonais faite par une japonaise et un français de « massacre » en lisant uniquement quelques lignes (« cette traduction est un massacre »), a apparemment finit sa monumentale traduction de « Berlin Alexanderplatz » de Döblin:

« Comme pour Augustin, comme pour Tolstoï, comme pour Dublin [sic] avec la nouvelle traduction débile d’Alexanderplatz (que la mienne dépasse de cent coudées, soit dit en passant). »
(Widergänger dit: 26 décembre 2016 à 16 h 29 min).

Et tout cela sans savoir l’allemand !

« TKT dit: 12 juillet 2014 à 15 h 30 min

Michel Al.ba Widerfehlermacher nous écrit: « Begebenheit veut dire histoire vraie »

Duden: Episode, Ereignis, Erlebnis, Intermezzo, Vorfall, Vorgang, Vorkommnis, Zwischenfall; (gehoben) Geschehen, Geschehnis (bildungssprachlich) Phänomen

Michel Al.ba, qui n’est pas professeur d’allemand, ni vraisemblablement un réel germanophone, traduit Begebenheit à sa guise. Je m’explique quand Widerspucker parle lui de Begebenheit, cela devient une vérité. Pas vraiment étonnant, Michel Al.ba a toujours raison et quand il a tort, il a raison par rapport à son sens personnel de l’histoire.

Vous vouliez traduire en français « Berlin, Alexanderplatz » et aussi un texte de Max Frisch, où en êtes vous ?
Munissez vous quand même du Duden et du Langenscheidt allemand-français, puis en derniers recours un dictionnaire de la langue française.

Pensée émise par Mauvaise Langue = vérité absolue.
Cet homme là devrait travailler pour le dictateur de Corée du Nord.

Tout le monde peut se tromper, Michel Al.ba, mais vous vous prenez pour un Grand, et vous êtes assez médiocre.
Toutes proportions gardées à ce que vous êtes, bien entendu, votre problème est que voulez penser plus haut que votre pomme d’Adam. »

http://larepubliquedeslivres.com/le-probleme-avec-martin-amis/comment-page-3/

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

De toutes manières, les histoires d’ombre n’existent qu’à travers la lumière, qui vient toujours en premier et n’a pas besoin de la seconde pour exister (par contre, l’inverse…Ô zénith ! Que d’ombres n’as-tu pas massacrées !) (*)

Moi, j’en ai bien une, toujours collée à mes talons, soupir, mais sourire, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Allez vous fier à cela, vous.

(*) eh oui, depuis l’autre jour je cultive mes racines, na.

bouguereau dit: à

Un enfumage de ce pauvre Obama, vent divin sorti de ses boyaux affaissés

..non mais franchment..sfumato tant que tu y es

JC..... dit: à

Il y a dans ces combats, dans cette relation étroite, dans cette amitié repoussante, du Don Wiwichote et du Pablo Sancha ….

C’est pas chez Popaul le Sinistre, où on trouverait cet inédit de Cervantès !

D. dit: à

« la lumière, qui vient toujours en premier »
Ben non…

In principio creavit Deus cælum et terram.

Terra autem erat inanis et vacua, et tenebræ erant super faciem abyssi: et spiritus Dei ferebatur super aquas.

Dixitque Deus: Fiat lux. Et facta est lux.

bouguereau dit: à

bonne clopine elle préfère qu’on laisse la lumière allumée..faut rien rater

bouguereau dit: à

pas d’hérésie cataracte dédé..la ténébre ne préexistait pas..sinon c’est l’buchet épicétou..ça t’apprendra

Pablo75 dit: à

@ DHH

« Avec tous les échanges, souvent contradictoires ci-dessus entre spécialistes sur le bon usage du mot « romancero », je me sens un peu perdue. »

C’est pourtant simple: d’un côté il y a le producteur de con.neries à la chaîne Blabla Widergänger, connu depuis des années sur ce blog pour dire n’importe quoi sur n’importe quel thème à n’importe quel moment de la journée, et d’un autre côté il y a les dictionnaires français, dont le TLF (Trésor de la langue française), par exemple:

ROMANCERO, subst. masc.
HIST. LITTÉR. Genre littéraire espagnol regroupant l’ensemble des romances (v. romance A); recueil de romances espagnol(e)s appartenant à un même thème ou auteur ou à la même époque (généralement ancienne). Romancero gitano (œuvre de F. Garcia Lorca, 1928). En ce qui touche surtout les contes de l’histoire d’Espagne, il y avait cependant pour l’écrivain [don Telesforo de Trueba] un parti bien meilleur à prendre. Puisqu’il empruntait le fond de ses sujets aux chroniques et au Romancero, que ne s’inspirait-il aussi de leur poésie? (MUSSET ds R. des Deux Mondes, 1832, p. 611). Qu’il [Pierre Corneille] ait lu Las Mocedades del Cid avec passion, cela n’est pas douteux, et aussi ces fragments du Romancero qu’il cite en espagnol, et tout ce qui pouvait servir à dresser devant lui l’image du chevalier conquérant et chrétien (BRASILLACH, Corneille, 1938, p. 137).
P. anal. Recueil de poèmes médiévaux ou ensemble de récits populaires écrits en une autre langue. Romancero français (Le), recueil des romances des trouvères, par Paulin Paris (1834). La romance des anciens trouvères (…) contient tout un récit, tout un petit poëme d’amour ou de bravoure (Lar. 19e). Les innombrables récits de Coppée, genre Grève des Forgerons, ont formé une sorte de romancero du petit (THIBAUDET, Hist. littér. fr., 1936, p. 332).

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=2607077670;

boudegras dit: à

10 heures 54, la JCette porquerollaise écrit : « chez Popaul le sinistre »… où cette andouille s’est empressé d’envoyer ses vœux !!! quel pignouf

bouguereau dit: à

TKT dit: 12 juillet 2014 à 15 h 30 min

y fait pousser sa boeuf a l’alogène vontraube..

JC..... dit: à

« 10 heures 54, la JCette porquerollaise écrit : « chez Popaul le sinistre »… où cette andouille s’est empressé d’envoyer ses vœux !!! quel pignouf » (Boudegras)

Une certitude : Bousegrasse n’est pas une andouille, mets délicieux, mais se comporte comme un banal « exécutant », incapable de tenir un double langage courtoisement signifiant en milieu élitiste …

Bousegrasse a un comportement de dealer d’immeuble dans le 93, et je me retiens de ne pas être plus clair, car Noël a irrigué mon cœur de la plus tendre tendresse.

closer dit: à

Merci D. Je ne savais pas qu’un tel engin existait…Quel est son usage? Sur quelles lignes?

Phil dit: à

Le plaisant dans les commentaire de (von)traube était bien ce pilpoul un peu bancal qui coupait tout de même la chique, toujours plus agréable à lire qu’un essai entêtant de Milner. Depuis les menus aux chicons de D, le prestigieux blog à passou est passé de Tchernia à Hanouna.

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