Il n’y a pas d’écrivains maudits
Quelle étrange entreprise collective que ce Réprouvés, bannis, infréquentables (350 pages, 20 euros, Léo Scheer) dans lequel Angie David a recueilli une quinzaine de portraits desdits proscrits. A priori, on se dit qu’il doit s’agir d’écrivains français de la fin du XIXème siècle. Quelque chose de ce goût-là. Mais dès qu’on y pénètre, la fausse route s’impose à la lecture du sommaire : Maurice Dantec, Pierre Boutang, Cristina Campo, Pier Paolo Pasolini, Dominique de Roux, Simon Leys, Guy Debord, Michel Houellebecq, Renaud Camus, Jean-Claude Michéa, Baudoin de Bodinat, Marc-Edouard Nabe, Philipe Muray, Peter Handke. Ce n’est plus un rassemblement : c’est une rafle. Céline y a échappé par miracle et on ne peut que s’en féliciter. Car on doute que tous aient goûté l’honneur d’un tel coude à coude (avec les disparus, c’est plus facile). Sans oublier le principal, Richard Millet, puis qu’il est le rédacteur en chef de la Revue littéraire. Le projet tel qu’il se dessine laisse à penser qu’on a imaginé constituer ainsi une famille d’esprit autour de lui, de sa revue et de son éditeur. Pas un clan, ni une secte, encore moins un parti, pas même un mouvement mais une sorte de tendance.
Il y a de cela aux éditions de Minuit grâce à l’obstination de Jérôme Lindon, poursuivie par sa fille Irène Lindon, à creuser une seul et même sillon pendant des décennies avec une exigence inentamée par les modes et les demandes du marché ; nombre de jeunes écrivains qui y présentent leur premier manuscrit le font pour y être publié par « l’éditeur de Jean Echenoz », lequel s’y était présenté autrefois pour y être publié par « l’éditeur de Samuel Beckett »… Il y a de cela aussi chez Verdier, où le phénomène de « famille d’esprit » est conforté par la réussite du Banquet du livre, manifestation estivale qui permet aussi aux auteurs de se retrouver. On retrouve aussi ce phénomène de bande d’écrivains du côté de chez Verticales. Sur un autre plan, notre récente histoire littéraire n’a pas été avare d’« écoles ». Mais elles ont ceci de particulier qu’elles n’ont jamais été lancées par les intéressés, et qu’elles n’ont jamais été des écoles.
Ce fut le cas tant du « Nouveau roman », expression de Bernard Dort popularisée en 1957 par Emile Henriot dans son feuilleton du Monde avant d’être reprise par Alain Robbe-Grillet qui sut la faire prospérer aux Etats-Unis, que des « Hussards » lancés par un article de Bernard Frank dans les Temps modernes des « Nouveaux philosophes » regroupés par Paul Guilbert dans un article des Nouvelles littéraires, avec la même désinvolture que tel ou tel de leurs devanciers en regroupements hasardeux avaient lancés qui les impressionnistes, qui les cubistes ou encore les fauves. C’est bien là une manie typique des chroniqueurs de regrouper des artistes et de les étiqueter en fonction de quelques points communs nonobstant tout ce qui les sépare, les distingue et parfois les oppose entre eux. Ce qui était censé cimenter (écriture blanche, objectivation du réel, disparition du personnage etc) les écrivains (Sarraute, Pinget, Simon, Beckett etc) prétendus membres du « Nouveau Roman » ne faisaient illusion que sur la photo historique prise devant le siège des éditions de Minuit ; les intellectuels (BHL, Glucksmann, Lardreau, Jambet, Dollé…) dits « Nouveaux philosophes » n’avaient de commun que la critique du totalitarisme ; les « Hussards » (Blondin, Nimier, Déon, Laurent), s’ils étaient liés d’amitié autour d’une vision littéraire de la politique vue de droite, ne se sont jamais réunis tous les quatre, même pas sur une photo dans un bistro ! ; quant aux « non-conformistes des années 30 » (Mounier, Marc, Dandieu, Maulnier, Rougemont, Robert Aron …), ils ont été ainsi baptisés tardivement par le politologue Jean-Louis Loubet del Bayle, dans un essai de référence paru au Seuil en 1969, comme un agrégat de groupes et de revues soucieux de situer leur engagement en marge de l’establishment politique.
Au moins tout cela a-t-il eu le mérite d’avoir été improvisé sans la moindre prétention de conceptualiser quoi que ce soit ni de modifier le cours de l’histoire des lettres et des idées. Ces chroniqueurs auraient été bien surpris si on leur avait dit que leur « invention » d’un jour, une formule tout au plus, parfois brillante (la « Nouvelle vague » des cinéastes lancée par Françoise Giroud) figurerait un jour dans les manuels scolaires et qu’elle susciterait des thèses universitaires. Une commune sensibilité littéraire ne suffit pas. Surtout, si elle doit constituer une famille d’esprit, cela ne se fait jamais volontairement. Cela ne s’organise pas. Faut-il être naïf pour imaginer que ces choses-là se préméditent ! Tous ceux qui s’y sont essayés ont échoué, et pour cause. Ce qui sera le cas des écrivains rassemblés dans Réprouvés, bannis, infréquentables. Pour chacun des écrivains consignés dans ce livre, on trouvera bien, à un moment de leur vie et de leur œuvre, de quoi justifier l’un ou l’autre de ces qualificatifs. Mais enfin un Guy Debord est vite devenu un totem et sa Société du spectacle un bréviaire transgénérationnel ; la dénonciation de la maolâtrie française par Simon Leys, édité et soutenu par Jean-François Revel qui ne manquait pas de réseaux, a éclaté au grand jour avec succès très rapidement dès que le sinologue s’encoléra contre la Machiocchi sur le plateau d’Apostrophes ; Pasolini, le poète comme le cinéaste, sont des classiques ; les philippiques de Philippe Muray contre l’homo festivus et les années Jack Lang appartenaient déjà à la doxa grâce à lui de son vivant etc Quant à Michel Houellebecq, l’auteur français le plus lu dans le monde, invité au JT de 20.00 à chacun de ses livres avant de saturer tous les médias sans exception par sa présence, il doit bien rire de découvrir que sa posture de suicidé de la société est toujours efficace et qu’il n’a pas eu tort de se faire masque d’Artaud pour mieux gruger les gogos. Lui, un réprouvé, un banni, un infréquentable parce que les mosquées l’ont une fois poursuivi en justice ?
Pour chacun, on trouvera bien un petit quelque chose : la serbophilie qui valut à Peter Handke de recevoir des seaux de boue sur la tête, mais ce fut provisoire, éphémère, déjà oublié et n’empêchera pas son œuvre d’être un jour rassemblée en un gros volume de Quarto sinon dans la Pléiade ; la marginalisation de Simon Leys par le parti intellectuel, et la conspiration du silence et du mépris, ont passé d’autant plus vite que ledit parti a été confondu dans son soutien criminel à la révolution culturelle chinoise. Peu d’entre eux ont subi le sort d’un Richard Millet, objet d’un immonde lynchage médiatique de la part d’autres écrivains assemblés pour réclamer et obtenir sa tête.
Il n’y a pas d’écrivains maudits, les pires étant les autoproclamés que leur paranoïa aveugle tant ils sont prompts à interpréter comme une exclusion personnelle le refus d’un manuscrit par un éditeur ou l’absence de critique dans un journal. Tous ceux-là ont été ou sont publiés chez les plus grands éditeurs, ou de plus modestes tout aussi prestigieux. Et ceux qui ne le sont plus, ce n’est pas en raison d’un ostracisme, d’un boycott ou d’un complot éditorial souterainement ourdi mais parce qu’ils ont jugé préférables pour maintes raisons de s’autoéditer après avoir épuisé nombre de bonnes maisons (M.E. Nabe). Eu égard au nombre d’éditeurs, à la quantité de revues et à la prolifération des blogs et des sites indépendants, il faut vraiment y mettre du sien pour ne pas se faire lire et entendre lorsqu’on a une parole un tant soit peu subversive à lancer dans l’agora. Cela dit, il faut mettre au crédit de ce recueil la qualité d’écriture et l’acuité de l’analyse de plusieurs de ses portraits, ainsi que des révélations. Pour ma part, j’ignorais tout de cette poétesse italienne nommée Cristina Campo, « indépendante jusqu’à l’impardonnable » que Pietro Citati compara à une statue toscane du XVème siècle discrète et sévère ; ce qui est raconté de sa recherche faite de grâce, de beauté, de souffrance, de sa lutte pour le maintien du latin dans la liturgie catholique, de sa dénonciation d’« une Eglise morte par apostasie », me donne envie de la lire pour ses excès et sa violence même.
(Photos Devin Yalkin, Raymond Depardon, Brassaï)
1 096 Réponses pour Il n’y a pas d’écrivains maudits
Ce soir j’ai mangé des sardines à l’huile.
Et pour Renaud Camus, Passou, pas de malédiction non plus ?
Bon ça passe pas; Jazzi, j’ai répondu, dis-moi si tu vois ma réponse en tapant « Clopine Sivoussaviez » sur facebook ?
…En effet, cet adjectif « maudit » est à manier avec précaution. Pour traiter d’un sujet que je connais un peu, cela m’a toujours fait sourire de voir Céline traiter d’écrivain « maudit ». Est-on un écrivain maudit lorsqu’on a toute son oeuvre romanesque disponible dans la Bibliothèque de la Pléiade et en collection de poche ? Poser la question c’est y répondre. En revanche, on peut affirmer qu’une partie de son oeuvre est maudite : les fameux pamphlets qu’Antoine Gallimard pensait pouvoir rééditer sans encombre. Ce qui est le plus difficile à admettre, c’est que « Bagatelles pour un massacre » est un grand livre malgré ses outrances, d’aucuns diraient ses ignominies. Charles Plisnier (Prix Goncourt 1937) parlait d’un livre « génial et malfaisant ». Les deux adjectifs avaient sous sa plume le même poids. C’est tout l’honneur d’un Emile Brami de dire publiquement la qualité d’écriture qui surgit ici et là dans ce livre qui ne peut que lui être insupportable, et pas seulement à lui. Henri Godard, le grand spécialiste de l’oeuvre célinienne, dit, lui, qu’un lecteur de bonne foi ou qui parvient à surmonter son ressentiment légitime, dirait après avoir lu ce brûlot : « Tantôt : je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir de telles horreurs. Tantôt : je n’imaginais pas qu’il y avait de si beaux passages, ou si drôles.» Céline romancier maudit ? Assurément non. Céline pamphlétaire maudit ? Evidemment oui.
http://bulletincelinien.com
Le terme « Nouveau roman » n’est-il qu’une fiction journalistique ? Je ne crois pas du tout ! B. Dort a eu une intuition qui a du sens quand on compare les productions du courant du « Nouveau roman » et ls productions romanesques antérieures.
Et même si on peut établir des liens de Balzac à La Modification de Butor, par exemple, dans la mesure où il arrive aussi à Balzac de mettre le lecteur à la place du héros en disant « vous ». La rupture n’est pas totale, elle est annoncée par une révolution continue de l’art romansque depuis Balzac, mais elle est quand même consommée et correspond grosso modo, avec toutes les approches personnelles différntes, à un vision du monde d’après la catastrophe de la guerre avec la crise d’identité, déjà présente chez Balkzac mais approfondie après 1945, et la crise des repères de la culture, des grands récits fondateurs qui ne fondent plus rien n raison de la guerre qui les a rendus caduques.
C’est à la fois un mouvement littéraire très français qui s’attache à la forme, qu’on ne trouve pas en Allemagne, et un courant de pensée qui unit un certain nombre d’écrivains et de penseurs qu’on put appeler « déconstructionnistes » (Derrida, Deleuze, Lacan, etc.), qui déconstruisnt la métaphysique comm les romanciers du NR défont les a priori des formes de la narration inventées par Balzac en son temps, où il fut lui aussi, à sa manière, un très nouveau romancier par rapport à Mme de Staël ou Chateaubriand.
Qui ne dit mot consent
https://uploads.lebonbon.fr/source/2013/11/baiser-hotel-ville_950x380.jpg
Ovide, dans l’antiquité romaine, a été un vrai écrivain maudit. Exilé par l’empereur loin de Rome, il a su transformer ses Tristes en chant d’amour de sa patrie et engendrer au XXè siècle bien des imitateurs dont le grand Mandelstam, lui aussi grand poète maudit du régime stalinien, et qui le paya de sa vie. Il existe bel et bien des poètes maudits au XXè siècle.
Lu, Clopine.
Merci, allez zou j’efface (et puis ma réponse à Paul n’était pas si rancunière que ça;bibi elle me faisait sourire, en fait…)
A part les Pamphlets de Céline, comme le dit Marc LAUDELOUT, je ne vois pas d’auteur maudit à proprement parler en France au XXe siècle, WGG. Sade ou Lautréamont, au XVIIIe et XIXe, peut-être. Il y a bien Antonin Artaud, mais là c’est plutôt un cas de folie.
On n dit pas « maudits » mais « réprouvés, bannis, infréqentables ». Boutang correspond assez bien à ce label.
Mais c’est plus du marketing ici qu’autre chose. Au reste c’est le public qui en décidera s’ils sont « maudits » ou pas.
À part Richard Millet, qui est un vrai grand écrivain, les autres ne m’inspirent rien.
Céline est quand même rejeté des commémorations. Mais il est au programme de l’agrégation.
La révolution formelle du roman balzacien correspondait d’ailleurs aussi à la rupture historique de la Révolution. La crise d’identité qui en résulte et ses inventions formelles en découlent directement.
Stendhal avec ses « effets de régie » et son art de la litote et de l’ellipse s’articule sur la révolution de 1830 et la crise que constitue le romantisme.
Pour Flaubert, la crise de la révolution de 1848 est une cause indéniables des rupturs formelles dans L’Éducation sentimentale, qui est une sorte de parodie du roman d’apprentissage et d’éducation à la Gœthe.
À chaque grand crise politique, un crise spirituelle et de la vision du monde s’ensuit, qui ne manque pas de produire une révolution des formes de la narration. Il en est de même pour le Nouveau roman après la guerre, qui a transformé notre vision du monde et dont les romanciers se sont emparés.
Derrière les pamphlets de Céline qu’on voudrait isoler, se cache tout Céline, toute son œuvre ; combien de temps ce subterfuge tiendra-t-il ? Rien ne résiste au flot célinien, Klarsfeld dixit. Le talent représente une menace imprescriptible. Alors qu’est-ce qu’on attend pour interdire tout Céline ? Ceux qui se gargarisent de n’en avoir jamais lu une ligne sont parfaitement définitifs à cet égard. En tout cas en France qui comme chacun sait représente la lumière du monde libre.
…
…présent,…écrivains, maudits ou et complices,…
…
…le commerce des pensées et des idées, subversives, en êtres complices,…des fonctions commerciales, des religions,…pour leurs emprises à ne maintenir, que des soumis aux croyances, pour soumettre les peuples, aux managements, à se faire , plumer, par leurs politiques économiques et sociales,…
…
…des oppositions, réellement inexistantes, pour sauver, nos âmes, des feux du lucres éternel,…etc,…
…
…intranquillité, quand tu, nous tient, commerces compris,…et jeux de cinémas, pour se faire avaler, les couleuvres des doxas,!…
…
…libertés des esprits, pour quels tableaux, et dans quels cadres,…
…etc,…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…les repos,à ses choix,…
…
Je ne vois pas au nom de quoi on interdirait Voyage au bout de la nuit. Mais en revanche, je vois très bien pourquoi on interdit Bagatelles pour un massacre. Ce n’est pas le talent qui est en cause mais le contenu. Il y a des lois dans la République contre la haine raciale. Je ne vois vraiment pas en quoi il faudrait faire une exception à propos de Céline sous prétexte que l’expression de cette haine ne manque pas de talent. C’est un raisonnement de concierge, ça ! Le talent n’a jamais constitué un argument juridique.
C’est pourtant ce que prétendent certains juristes quand ils affirment qu’aucun appareil critique – ni aucun lecteur, soit dit en passant – ne saurait contenir le « flot célinien » ; parfaite mauvaise foi franco française pour ne pas la taxer de parisianisme … Le reste du monde appréciera
C’est pourtant ce que prétendent certains juristes quand ils affirment qu’aucun appareil critique – ni aucun lecteur, soit dit en passant – ne saurait contenir le « flot célinien » ; parfaite mauvaise foi franco française pour ne pas la taxer de parisianisme … Le reste du monde appréciera
Enfin est-il scandaleux de voir dans les pamphlets de Céline la plus radicale critique qui soit du totalitarisme ?
…Interdire, interdire, la belle affaire, Widergänger. A ce compte-là, vous pouvez aussi interdire « D’un château l’autre » dans lequel Céline affirme, mi-figue mi-raisin, qu’il est « extrêmement raciste ». Ou « Féerie pour une autre fois » où il parle avec bienveillance de George Montandon.
On en arrive à cette aberration : les pamphlets de Céline sont commentés dans toute une série de livres critiques alors que le corpus analysé, lui, n’est pas disponible de la même façon. Anormal aussi de considérer que le lecteur n’est pas suffisamment adulte pour se faire son propre jugement.
Je ne vois pas en quoi Bagatelles pour un massacre serait un « grand livre ». Quand j’y lis ce qu’il écrit notamment sur le film La grande illusion, je n’y lis que sottises et encore sottises ! Il n’y a rien d’intelligent là-dedans, rien de pertinent ni sur les Juifs ni l’art du film. Il n’y a qu’un succession de pures idioties doublées d’insanités répréhensibles au regard de la loi. C’est bête et sans intérêt.
Est-ce que vous respectez les lois de la République, oui ou non ?
Enfin est-il scandaleux de voir dans les pamphlets de Céline la plus radicale critique qui soit du totalitarisme ?
_________
Faut arrêter de nous prendre pour des cons !
Oui WGG tu as raison. Tous les cinq ou dix ans, on veut réenterrer le « Nouveau Roman »,on lui flanque une fois de plus des coups de pelle à ce soi-disant cadavre. Un cadavre qui ne veut pas mourir car de nouvelles générations découvrent Simon, Sarraute, Beckett, etc…. Régulièrement on le dénigre, on le trimballe au musée le NR , on veut le momifier, le rigidifier, impossible.. On affirme à la fois qu’il n’existe pas vraiment, (que c’est une simple photo de circonstance dans une ruelle un jour un peu gris entre gens travaillant chacun dans son coin ..) et en même temps on affirme qu’il est bien mort- voyez la contradiction !
oui, à propos de Stendhal, dont tu aprles, l’analyse d’une campagne électorale et de ses tricheries dans la dernière partie de « Lucien Leuwen », est un moment fabuleux dans l’histoire du roman francais,une conquête de 1789.. et prépare ce que dira Flaubert de la révolution de 48 dans « l’éducation sentimentale ».je ferme la parenthèse.
Les romans de Claude Simon ne ressemblent ni à ceux de Beckett ni à ceux de Sarraute, ni à ceux de Pinget, mais tous, inventent des Formes. Leurs Formes. Sans eux il n’y aurait actuellemnt ni de Darrieussecq ni de JP Toussaint , ni de Echenoz, ni de Marie Ndiaye et tant d’autres. .Oui « le voyeur » de Robbe-grillet ou « la Modification » de Butor ou » l’inquisitoire « de Pinget frappent encore par leur liberté temporelle et spatiale. Oui, ce sont des écritures à la fois singulières, personnelles et qui disloquent le vieux discours chronologique par exemple. Le Nouveau Roman ne nait pas de rien, il y a des filiations avec Faulkner, le Joyce d’Ulysse, avec Dostoïevski ou Virginia Woolf, etc.. Et la description change de nature et de philosophie, comme un rouge chez Pollock change de nature avec un rouge chez Cézanne.. le ou les rôles des monologues intérieurs, qui jouent et miroitent avec le fonctionnement mental, oui quel nouvel outil magnifique est né dans l’atelier Editions de Minuit.je me souviens des étirements du temps, dela journée joycienne et les cartes postales de « Histoire » de Simon, avec quelle jubilation, je découvrais cette écriture si, musicale de reprises, ces insistances, ces dérivations si opulente dans les images, cette foret touffue, cet enfoncement mental et ces superpositions, ces strates, qu’il y avait dans « la route des Flandres.. »pour nous dire la défaite de 40. vécue de l’intérieur dans son effroi intérieur avec un travail sur la Forme magnifique.
Jean Langoncet dit: 25 mars 2018 à 23 h 31 min
C’est pourtant ce que prétendent certains juristes quand ils affirment qu’aucun appareil critique – ni aucun lecteur, soit dit en passant – ne saurait contenir le « flot célinien »
_________
Et alors ? En quoi est-ce une objection à ce que je disais ? Ça n’a strictment aucun rapport avec un argument juridique.
Résumons : Céline est un écrivain de combat médiocre, il perd tout son talent lorsque le romancier se mue en pamphlétaire et il n’écrit que des sottises sur la standardisation du livre, le culte des vedettes, les dangers de la pollution urbaine (en 1937), la teneur du communisme, etc. Il a donc tout faux sur toute la ligne. Finalement, est-ce que ce ne serait pas aussi un écrivain surfait qui ne mérite pas d’être reconnu comme l’un des auteurs majeurs du XXe siècle ? Quand je pense qu’il est le seul à se voir consacrer un bulletin mensuel, une société d’études, des traductions dans le monde entier, etc ! Quelle imposture !
gargarismes
Le paradoxe, c’est que le Nouveau Roman n’est certainement pas né de rien en tant que recherche formelle. On pourrait même dire, à bien des égards, qu’on en trouve des ébauches chez Balzac, Flaubert, Stendhal, Breton, et tout au long de l’histoire de l’art romanesque depuis Balzac, s’il est concevable de prétendre qu’il existe bel et bien une histoire ds formes romanesques, et en même temps il paraît légitime d’affirmer que le NR constitue une rupture formelle dans l’art du roman.
Comme la Révolution française n’est pas tombé du ciel un beau jour mais a été préparée de longue date, tout en constituant une vraie rupture politique dans l’histoire du monde.
Les Nouvaux romanciers ont tous cherché à leur manière personnelle à invnter des formes nouvelles, non pas pour faire du nouveau pour le nouveau et choquer les traditions du lecteur moyen, mais tout simplment pour essayer de traduire leur appréhension du réel par souci de réalisme et de vérité, les anciennes formes leur paraissant désuettes, mortes, caduques, incapables d’exprimer ce que leur expérience du monde pouvait avoir d’inédit, d’original, de nouveau.
Un véritabl artiste se définit toujours par des inventions formelles qui traduisent une nouvelle sensibilité, un nouveau rapport au monde qu’il s’agit de mettre en forme. À la base, ce n’est pas une recherche esthétique, c’est une question de vie ou de mort.
Marc LAUDELOUT dit: 25 mars 2018 à 23 h 51 min
Au lieu de partir dans des tirades lyriques qui nient la réalité du texte, expliquez-nous en l’analysant en quoi ce que Céline écrit sur le film La grande illusion est pertinent et intéressant.
C’est facile de faire des effets de manche. C’est plus difficile de penser à partir d’analyses du texte.
SAG, nombre de banquiers, profession que vous semblez exécrer, en tout cas ceux qui versent dans la finance, portent particule ; pourfendeur de l’ancien régime en république, ça vous sied
…
…pour SAG,…c’est pas Louis IX,…ou les templiers,…
…il voit venir,…
…les montages cinématographiques,…
…tout des saints des saints, aux portefeuilles bien garnis,…
…et les châteaux et ses livrées,…
…les partouzes d’états,…et ses banquets,…collabos,…etc,…
…
Pour quelle raison un admirateur de Céline devrait-il être en accord avec tout ce qu’il a écrit ? Il a dit des bêtises sur Proust avant de reconnaître, à la fin de sa vie, que c’était l’un des plus grands écrivains de sa génération (cf. entretien avec Jean Guenot et Jacques d’Arribehaude).
Quant à « La Grande Illusion » vue par Céline, on peut lire ceci sur la toile :
http://ednat.canalblog.com/archives/2007/12/25/7342129.html
« Je trouve très souvent les éructations de Céline jubilatoires et dans “Bagatelles”, on ne manque pas d’occasions de rire (sa peinture anti-alcoolique de la France profonde des bistrots est au moins savoureuse), mais là, sur la Grande Illusion, outrant le trait, il est plutôt passé “à côté” du fond. À trop biaiser, on invente des complots où il n’y a que des circonstances et sans doute la sincère envie, chez un cinéaste, d’un monde un peu meilleur.» Ça vous va, Widergänger ?
Mon point de vue, c’est que Céline est un écrivain surfait, purement émotionnel, qu’il est loin d’égaler en profondeur les grands romanciers du XIXè siècle. Au reste, son art s’inscrit dans une tradition romanesque, les formes du roman picaresque.
Il a juste inventé un style, un phrasé. Mais il n’y a pas chez Céline la profondeur de vue qu’on trouve abondante chez proust. On entend une colère, un flot d’émotions avec beaucoup d’effet de manche, souvent très artificiels, trop raffinés pour être honnêtes. Il dit d’ailleurs lui-même qu’il est un « raffiné ». Ce n’est pas le même raffinement que celui de Valéry évidemment. Mais il prend bien sa revanche ! Il y a plus dans son art des effets assez artificiels de sincérité qu’une véritable sincérité. Et au fond les pamphlets le mettent en évidence, son art ne reposant plus que sur du vide et ne tenant plus que par le style.
Mais il ne s’agit pas d’être d’accord ou pas avec Céline. Il s’agit de trouver intéressant ou pas ce qu’il dit du film de Renoir.
Vous me confirmez vous-même que ce qu’il en dit n’a aucun intérêt. Pourquoi alors s’y intéresser au point de vouloir le publier ? J’ai du mal à suivre votre logique…!
Sa critique de « La Grande Illusion » n’est qu’une partie infime du livre. Cela étant, elle est fort intéressante car elle permet de COMPRENDRE quelle est alors la démarche de Céline : « …un refus horrifié de la croisade antifasciste, de cette guerre civile européenne qu’on est en train de nous préparer sous couleur de Front Populaire, avec tout le camouflage d’optimisme et de progressisme bêtifiant que l’on retrouve dans les films français des années trente ». La critique ne porte donc pas vraiment sur l’esthétique du film mais sur son idéologie implicite que Céline juge délétère. La citation est celle d’un critique perspicace que seuls les érudits reconnaîtront.
» Un véritable artiste se définit toujours par des inventions formelles qui traduisent une nouvelle sensibilité, un nouveau rapport au monde qu’il s’agit de mettre en forme. À la base, ce n’est pas une recherche esthétique, c’est une question de vie ou de mort. » wgg.
Il faudrait que vous nous expliquiez ce que sont des inventions formelles et en quoi elle ne serait donc pas esthétiquement analysables…
Je répondrais avec wgg à wgg : » C’est facile de faire des effets de manche. C’est plus difficile de penser à partir d’analyses du texte. »
Bonne soirée!
La citation n’est pas de Céline ! La critique de Céline ne s’élève nullement jusqu’à de telles hauteurs de vue. Elle reste plate et sans le moindre intérêt. Je vous défie de m’extraire de sa critique du film de Renoir le moindre propos qui mériterait qu’on le lise.
C’est peut-être une faible partie de l’ensemble. Mais la voilà déjà passée à la poubelle. Il ne manque que de faire la même chose avec le reste.
(…) » avec la même désinvolture que tel ou tel de leurs devanciers en regroupements hasardeux avaient lancés qui les impressionnistes, qui les cubistes ou encore les fauves. C’est bien là une manie typique des chroniqueurs de regrouper des artistes et de les étiqueter en fonction de quelques points communs nonobstant tout ce qui les sépare, les distingue et parfois les oppose entre eux. » Passou.
Il me semble que c’ est aller vite en besogne que de ramasser de la sorte l’ histoire de l’ impressionnisme ainsi que celle du cubisme. ( Il faudrait vérifier pour celle des Fauves…)
Il faudrait que vous nous expliquiez ce que sont des inventions formelles et en quoi elle ne serait donc pas esthétiquement analysables…
________________
Voilà, une fois de plus, un contre-sens totale de lecture de mes propos. Je n’ai jamais dit que ces invntions formelles n’étaint pas analysables ! J’ai précisément dit tout le contraire.
Il y a deux niveaux de réflexion dans mon commentaire : le niveau du lecteur et celui du créateur.
Du point de vue du créateur, il ne s’agit pas de questions formelles mais vitales pour dire ce qui a bsoin d’être dit. Cela n’a jamais voulu dire qu’on ne pouvait pas les analyser, enfin !
» mais vitales » wgg.
» À la base, ce n’est pas une recherche esthétique, c’est une question de vie ou de mort. »
Mais si, tous ces auteurs ici considérés, ne baignent pas dans le pathos de la vie à la mort! Et leur point de vue, du moins pour la majorité d’ entre eux est un creuset de recherches formelles ( esthétiques ), donc.
Michel Butor, par exemple n’ abandonnera jamais ses recherches formelles après ses écrits » nouveau roman « .( Et ce ne sera pas à la vie à la mort!)
Vous voudriez que dans ce pamphlet (que Céline ne destinait pas aux intellectuels) on trouve une « analyse » sur la teneur du film de Renoir. Le critique cité dit précisément de quoi il retourne. Pour le reste, Widergänger, vous vous êtes démasqué : Céline écrivain surfait, uniquement styliste, aucun imaginaire personnel, pas de profondeur, etc. Et vous lui opposez Valéry qui est tout sauf un romancier. Et vous évoquez le « roman picaresque ». A croire que vous n’avez lu de lui que « Voyage au bout de la nuit » (qui est bien autre chose que cela). Tout le monde se serait donc trompé sur Céline sauf vous et quelques uns de ses détracteurs. En fait, vous ne voyez en lui qu’un écrivain vociférateur et dont le seul moteur serait la colère. Preuve que vous ne l’avez pas lu… ou que vous ne savez pas le lire. J’arrête là ce dialogue qui constitue une impasse.
@J’arrête là ce dialogue qui constitue une impasse.
Une aporie dirait-on
https://www.youtube.com/watch?v=xePzjd7_JGE
Libérer Céline des prétentions totalitaires ; on compte sur Passou et son éditeur
Balzac invente des formes nouvelles dans le roman.
Choderlos de Laclos, Mme de Staël, Diderot sont les grands héritiers d l’art de la conversation.
Balzac invente le réalisme reposant sur la mimesis avec des points de vue déjà en crise d’identité : les signes censés rendre compte du réel sont trompeurs.
Le Nouveau roman met en crise la mimesis en introduisant un point de vue subjectif qui n’est jamais explicitement défini comme tel mais marque néanmoins de son empreinte le réel décrit jusqu’à n’être parfois que la projection de l’inconscient du personnage qui fait passer auprès du lecteur sa perception pour le rél. L’art de Robbe-Grillet par xmple dans La Jalousie est de semer des indices tout au long du récit qui permettent à un lecteur attentif de comprendre que les longues descriptions minutieuses traduisent ses obsessions de jaloux à travers les jalousies de la fenêtre par laquelle il regarde. L’art de Robbe-Grillet consiste à créer des ambiguïtés suffisamment perceptibles à un lecteur attentif pour ne pas se laisser piéger par le regard des personnages. On a parlé ainsi d’une littérature du regard à juste titre. Mais les lecteurs pressés n’ont pas compris le sens qu’il fallait donner aux descriptions et ls ont interprétées bêtement et paresseusement comme un fascination des objets alors qu’ils ne sont que des cristallisations des fantasmes inconscient du personnage. Il y a une logique narratif qui est celle d’un névrosé obsssionnel et non pas celle d’un culte des objets. Et même, à travers ces fantasmes projetés sur les objets, on a pu y lire à juste titre une critique du colonialisme.
que Céline ne destinait pas aux intellectuels
_________
Une analyse reste un analyse, qu’on la dstine aux intellectuels ou à sa concierge. Je ne vois pas la pertinence d’une telle objection, qui n’en constitue pas une.
Mais pourquoi parler de « pathos » ? Rendre compt d’une expérience de vie par la littérature, n’a rien à voir avec l’esthétique du pathétique et des larmes telle qu’elle s’exprime au XVIIIè siècle des romans libertins au théâtre de Beaumarchais.
Il me semble que vous confondez un peu tout. Je ne parle pas du tout de ça !
Non, ce n’est pas moi qui lui oppose Valéry, c’est lui ! Moi, je n’apprécie pas plus le raffinment de Valéry que la vulgarité raffinée de Céline, assez creuse au reste.
Je lui préfère de beaucoup, par exemple, la profondeur d’un Aragon, et son art des plus subtils aussi, nettement au-dessus de Céline à mes yeux. Aurélien, c’est autre chose de bien supérieur au Voyage, dans la forme comm dans la profondeur de la méditation sur le monde social de son époque et la génération d’Aragon.
Le critique cité ne dit rien qui se trouve chez Céline mais uniquement chez le critique cité…!
Je pense en effet que le monde se trompe sur Céline, qui n’est pas le grand romancier qu’on prétend. Et plus j’avance en âge, plus je le trouve surfait, oui. J’ai assez le même point de vue que Tadié sur Céline.
En revanche, plus je lis Proust, plus je le trouve profond et moderne.
Mais c’ est vous qui mélangez maintenant confusément ( volontairement ? ), le fait d’ analyser ( travail sur l’ esthétique )une œuvre et le fait de dire qu’ elle est faite à la vie à la mort. J’ oppose le pathétique à l’ analytique et vous, vous mélassez ( mélange gluant ) cela lourdement, comme à votre habitude ici, d’ ailleurs.
Bonne nuit et à demain en fin de matinée.
La littérature de Céline, c’est un littérature fondée sur le ressentiment. Il se moque des codes de ce qu’il prend pour la littérature de bon aloi. Alors il fait de la parodie des Caractères de La Bruyère, il fait de la parodie de roman picaresque, il fait de la parodie de ci ou de ça. Mais que ressort-il de tout ça au bout du compte ? Des remugles de sous La Bruyère, de sous ceci, de sous cela, avec le point de vue du prolo écrasé par les puissants comme s’il détenait forcément la vérité sous prétexte qu’il est pauvre, paumé, écrasé !
Quand je lis Céline, j’entends sans cesse Jean Gabin dans ds dialogues d’Audiard. Et je n’aime pas ça !
Non, pas du tout, j me place simplement du point de vue de clui qui invente des formes. Ils ne les inventent pas pour en inventer, il les invente parce qu’il en a besoin ! Le plus bel exmple est celui du Verdict de Kafka, qui invente dans la nuit un structur narrative qui rpose sur un double bind pour rndre compte d son rapport au père dans une fiction narrative. Mais il st clair qu’il ne s’est pas assis à sa table pour écrir c soir-là d 1912 n se disant qu’il allait inventer un récit avec ce genre de structure. mais c’est nous qui aujourd’hui pouvons l’analyser comm telle et en comprendre la raison, la portée pour lui et le sens universel de cette structure, de cette Forme narrative nouvelle.
Tout ce que j’explique là st d’ailleurs bien connu aujourd’hui et n’a plus rien d’original depuis que Didier Anzieu a écrit son essai de poïétique psychanalytique avec de belles analyses des romans de Robbe-Grillet notamment, entre autres :
— Le corps de l’œuvre, essais psychanalytiques sur le travail créateur, Paris, Gallimard, 1981
Passou était à F cult sur le sujet et sur Maurras. Tout à fait d’accord pour les « maudits », en désaccord complet sur MauMau.
C’est pas Céline et les autres qui ne passent pas, c’est le rôle de la France et des Français sous l’occupation qui n’est toujours pas digéré.
Céline romancier maudit ? Assurément non. Céline pamphlétaire maudit ? Evidemment oui.
–
Tout chiffonnier sait qu’on trouve parfois des trésors dans les ordures.
Sioniste de raison et de coeur, malgré cette coloration je vous le dis en vérité : vouloir interdire, dénigrer, méjuger, un immense écrivain comme Ferdine est un travail minable de « lobbying juif imbécile » s’y prenant fort mal pour défendre un passé lointain sur lequel il n’y a pas à revenir …
C est la semaine sainte et « Passou donne les absolutions litteraies qu’ il croit bon de donner.
Sur les » infrequentables » faut aussi voir la liste du bloyesque S.talker.Un pro du sujet.
Non merci pour Campo.Toutes ces toquees de la messe du rite tridentin ça va bien pour névrotiques sexuels.
Absolutions pas si littéraires que ça d ailleurs. Plutôt mediatico éditoriales.
Un prisonnier politique en Allemagne : la rediffusion d’un vieux programme serait malvenue.
Pour les amateurs du genre, faut leur redire que les pamphlets de Céline seront libres de droit en France en 2031 et que d ici là ils peuvent les trouver librement aux puces ou dans des éditions « exotiques » dont l une est un nid de délinquants d extrême droite. Et plus récemment republies au Canada.
Y a pas que Gallimard dans la vie.
Le qualificatif « maudit » est totalement ridicule, particulièrement en ce qui concerne la liberté d’écrire ce que l’on pense.
Liberté fondamentale en démocratie, en temps de paix
Mais c’est aussi Céline et Maurras qui ne passent pas. C n sont pas seulement des écrivains, ce sont des assassins.
Libres de droit ne veut dire du tout publiables. La loi vindra les frapper d’interdiction à tout jamais. Ou alors nous passerons dans un autre régime, une dictature antisémite, ce qui n’est pas exclu avec la clique d’historiens de salon qui a ses entrées dans les ministères.
Matera, par l’un de mes amis:
« Au moins tout cela à été improvisé sans la moindre prétention »
Sans sous entendu,sans insinuation, sans leçon de morale.
Inoffensif.
Juste un annuaire de quelques écrivains qui ont été impopulaires.
La malhonnêteté de cette entreprise viendrait donc de ne pas distinguer d ou vient cette impopularité?
Entre ceux qui font des apologies de la haine,du racisme et de la violence, vilipendés par la majorite.
Où infréquentable par le peu de crédibilité accordée à des faux lanceurs d alerté gourous prophétiques auto proclamés.
Et d autres les moins nombreux dont leur succès auprès de lecteurs devient suspect. Salut Michel !
Infréquentable à pariss.
A ce compte là Musso Gavalda Lévy ne sont ils pas infréquentables ?
Concertino for Trombone :
Le qualificatif « infréquentable » est lui aussi ridicule. Faudra t il avoir une liste des fréquentables ? On vous prend pour des débiles, joyeux contribuables !
Cela me rappelle ce crétin de la France Insoumise qui ne supporte pas l’idée qu’un lieutenant de Gendarmerie soit un héros puisque c’est un militaire, forcément « infréquentable »….
« Pour chacun on trouvera bien quelque chose
»
Roo « Passou » blanc comme neige qui fond trouve toujours la petite saleté qui va bien pour justifier qu’ elle n en est pas une pour être publié chez Gallimard.
M’enfin Paul Edel, ça ne vous vient pas à l’esprit que l’on puisse porter au plus haut les livres de Simon, Sarraute and co tout en reconnaissant que le label « Nouveau roman », qu’ils ont eux-mêmes dénoncé, avec lequel ils ont tous pris aussitôt leur distance, n’était qu’une habile récupération marketing de Minuit et de Robbe-Grillet ?
Les bisounours du lire se croient autorisé à interdire la libre circulation, édition, lecture, de ceux qui ne partagent pas leurs idées bon chic bon genre c’est moi qui a raison, coco !
Et ils ont le culot de parler de dictature de la pensée, et ils vous traitent de criminels !
On reste calme. Surtout en pleine tempête. Un vieux principe, toujours efficace car bien utile. Ne nous énervons pas !
Censurer c’est plus facile qu’argumenter — on peut affirmer que la censure est la discipline des faibles.
« Il n’y a pas d’écrivains maudits, les pires étant les autoproclamés que leur paranoïa aveugle tant ils sont prompts à interpréter comme une exclusion personnelle le refus d’un manuscrit par un éditeur ou l’absence de critique dans un journal. » (Passou)
Hum ! Ne me dites pas que vous n’avez pas pensé, en écrivant cela, à une très célèbre commentatrice ici même en RdL, notre étoile normande de la littérature ?!….
Non ?!
Compris….
Je me souviens:
Cette phrase, il n’y a pas d’écrivains maudits, me fait penser à une autre : « Il n’y a pas de génies méconnus ». Affirmation invérifiable…
pas plus d’écrivains maudits que d’obsessions médiatiques ?
Elle me fais penser à celle-ci, célèbre : « Il n’y a plus de whisky dans la boite à gants », extraite du livre de souvenirs signé Johnny Hallyday, préfacé par Renaud.
Ce goût des étiquettes, ça tient à quoi ?
Etiquettes ? Fonction normale chez les mammifères : répertorier, classer, par ordre de danger croissant …
« je me place simplement du point de vue de celui qui invente des formes. Il ne les invente pas pour en inventer, il les invente parce qu’il en a besoin ! »
Ne faudrait-il pas revenir à l’invention du roman, WGG ? Comment, pourquoi est-on passé d’Homère à Pétrone ?
« Après Paris et Nancy, la société littéraire des Goncourt dispose désormais d’un troisième port d’attache : Aix-en-P… »
C’est un appel aux dons, Passou ?
« Compte rendu de « Retour à Séfarad » dans les pages Livres de Libé »
Passou n’est plus un auteur maudit ?
J’aurais tant de plaisir à déshériter mes fils qui n’ont besoin de rien, comme mes concubines qui ont déjà tout, pour offrir à la SARL Goncourt un quatrième site aux valeureux écrivains en recherche de paix …
Porquerolles est à vous, Passou !
(pendant que j’y pense, il faut que je vous fasse découvrir sept romans écrits de ma propre main, en attente de succès …)
Quittons nous sur un atroce constat : Laurent Joffrin, vu à la TV, ressemble à une grenouille sans bénitier.
Les romans avortés de JC me font penser aux poésies de cristina campo, des chants de ruines.
M’enfin Pierre Assouline, je ne suis pas tout à fait d’accord. Ce n’est pas si simple. Cette étiquette « Nouveau Roman » on ne peut la réduire à une » habile récupération marketing de Minuit et de Robbe-Grillet « .
En Allemagne, aux états unis, en Italie, la critique a immédiatement réagi. Elle s’est souvent enthousiasmée et pas du tout en ne privilégiant que le « théoricien » Robbe grillet. La presse étrangère et les maisons d’édition anglo saxonnes ou scandinaves découvraient une série d’œuvres originales, de « La modification » au « planetarium », de « la route des Flandres » à » l’inquisitoire » de Pinget , qui enthousiasma John Updike ….L’Europe littéraire a découvert pendant les années 60 de nouvelles sensibilités, un air vif, un renouvellement des Formes. Même Perec est imprégné de ce renouvellement des Formes. Et ce n’est pas seulement une esthétique plate, et déshumanisée..comme les détracteurs l’assuraient avec une mauvaise foi évidente (déshumanisée Sarraute ? déshumanisé Butor ? déshumanisé Claude Simon ?).
l’essai « L’œuvre ouverte » d’ Umberto Eco en italie, indiqua tout ce qui se passait dans ce renouvellement .. ….Les journaux étrangers ne s’y sont pas trompés. Ils ont été suivis ou précédés par des éditeurs, critiques, traducteurs et l lecteurs universitaires. un printemps des Formes en France était en train de naitre… il y avait bien un groupe de novateurs et ça va de Butor à Pinget et de Sarraute à Claude Ollier,(un peu oublié celui-là dommage…) rassemblés dans des refus communs: refus des littératures engagées, moraleuses(violence et polémique de Simon contre Sartre dans « l’obs » de l’époque ») et les refus tres vifs également du » réalisme socialiste » à la sauce soviétique.. » refus de l’engagement sartrien, refus des messages catholiques qui vont de Mauriac à Bernanos et refus des insolences droitières des « Hussards ».. La querelle fut longue, violente dans la presse littéraire francaise (De Pierre -Henri Simon à Kleber Haedens, que de violences et ricanements, du Figaro au Monde.. ….)
Les romanciers de Minuit, proposaient enfin autre chose que les romans d’ Hervé Bazin, de Sagan, de Druon, de Lanoux , de Michel de Saint- Pierre.. En 1959 cette « école de Minuit » bouscula le paysage français et changea l ‘écriture ,même celle du cinéma, avec le surgissement de l’année dernière à Marienbad « . bien sûr les écritures de ces auteurs sont irréductiblement personnelles .Mais il y eut un vrai front commun des refus de Formes Usées. les analyses théoriques de Roland Barthes l’expliquent bien, et il est passionnant de les relire.
Mon bon Gigi, tu es magnifique de petitesse !
Tu penses en cm2, là où nous raisonnons Passou et moi en hectares goncourables….
Perso, peu m’importent les étiquettes. Reste que la lecture de La modification, puis son étude, en Lettres sup, sous la houlette du maitre Jean Jaffré, transforma en profondeur ma vision de la littérature, au même titre que Jacques le Fataliste, et Requiem for a Nun, de Faulkner.
Chacun son truc (different strokes).
At last car cette petite haine , le crincrin de « Passou » qui use meme les moins vaindicatifs, devient ridicule,
non ! les lecteurs de Houllebecq n y sont pas venus en découvrant un éditorial scandaleux d un magazine littéraire.
A propos d un roman de Houellebecq qui n avait pas été lu.
Mais le responsable, auquel Houellebecq a parfaitement repondu dans un livre, en lui accordant toute l importance qu il merite, y a gagné une certaine renommée, j’dis pas.
» Pour la décrire citons Pietro Citati (article publié dans le Monde) : « Cristina Campo avait un visage de statue toscane du quinzième siècle : un visage comme on en voit aux bustes et aux sculptures de Desiderio da Settignano ou de Mino da Fiesole, ou à ceux de Laurana. Elle promenait toujours avec elle cet air de Florence, glacé, mordant, baigné d’une lumière perpétuellement blanche. Elle avait aimé le trésor des contes où elle retrouvait la somme de toute poésie, de toute religion ; la délicatesse des anges orientaux de Rilke ; les épices, les déserts, les dromadaires, les fantaisies, les richesses, les couleurs flamboyantes, les villes abandonnées des Mille et une nuits ; la Thébaïde et ses anachorètes ; l’opulence rituelle de Byzance ; les vagabonds mystiques de la Russie de Tolstoï et de Leskov ; la tristesse métaphysique de Donne ; et surtout, vers la fin, l’Espagne de la Contre-Réforme, le Greco, sainte Thérèse, saint Jean de la Croix – ce sombre catholicisme et cette ardeur ténébreuse et surabondante du coeur. Mais elle était la Toscane discrète et sévère de toujours. »
J’ai vu des photos sur le net…Quel canon cette Campo!
Il est inconcevable que Popaul ne nous en ait jamais parlé lui qui reluque les belles italiennes à longueur de journée.
Reste à trouver quelques textes. Ce qu’en dit Citati ne peut que nous y inciter.
la dénonciation de la maolâtrie française par Simon Leys, édité et soutenu par Jean-François Revel qui ne manquait pas de réseaux, a éclaté au grand jour avec succès très rapidement dès que le sinologue s’encoléra contre la Machiocchi sur le plateau d’Apostrophes
…
Mais y’a t’il au moins des écrivains bénis ? Pas seulement consensuels, hein, comme le désormais maître Pierre Lemaître ou l’historien Boucheron, au style d’une limpidité parfaite et qui parle de sa discipline comme un amant de sa bien-aimée, ou encore Maylis de Kerangal et sa trousse à outils (pour réparer les vivants, of course), mais encore des auteurs à qui tout semble facile, promis, sans effort, au moins apparents ?
Et de ces écrivains bénis, combien tiennent l’épreuve du temps ? Voyons, de qui nous souvenons-nous le plus ? De celui qui, répondant sans le savoir ou en le sachant à l’attente inexprimée d’un lectorat, présente ainsi des livres qui charment et touchent ? (j’ai commis, vous allez tous m’excuser mais bon, un classement en deux catégories, les écrivains qui touchent et ceux qui se touchent, bref)
Quels noms viennent à l’esprit ? Je dirais Kerouac, sans trop savoir mais il me semble que celui-là était effectivement béni… Et Giono en France, avant les mauvais procès qu’on lui a intentés, évidemment (mais y’en a-t’il des bons, en matière littéraire ?)
Closer je prefere les italiennes maternelles des quartiers populaires, entourées d’enfants;on va,en groupe, à la sortie de l’école, manger des gelati et papoter sur des bancs tagués,et j’aime le soir quand l’eau des spaghetti se met à bouillir ; je lave les vongole et je coupe le persil fin dans un bol tandis que ça crie dehors dans la cour. les écrivaines italiennes j’en connais pas de visu.elles doivent se cacher.
« les écrivaines italiennes j’en connais pas de visu.elles doivent se cacher. »
Comme Elena Ferrante. Mais pourquoi ?
On peut toucher et se toucher, Clopine. Houellebecq !
Jazzi, je ne sais pas. Mais l’exemple de Ferrante est curieux:plus on se fait mystérieux, plus on vend.. au fond, les lecteurs aiment-ils tant que ça les écrivains,hommes ou femems,jeunes ou vieux qui font les plateaux tv Berlusconi coincés entre un fabricant d’huile d’olive parfumée aux truffes, une transsexuelle tigresse décolletée qui raconte ses opérations de chirurgie esthétique, un militant cinq étoiles rageur, et une orpheline sicilienne qui fut harcelée par un curé?
C’est vrai Paul, vous préférez les romaines des quartiers populaires, mais pourquoi ne pas explorer d’autres milieux et d’autres régions?
Comment abandonner la RdL alors que la fange y est si chaudement lustrante….
De fait, Elsa Morante était plus discrète qu’Alberto Moravia, Paul.
Quittons nous sur cette offre raisonnable de ma part :
Je tiens à la disposition de Paul le témoignage d’un type que je connais bien pour en être très proche : prêtre défroqué en 1933, amant religieux de Pie XII, converti à l’islam en 1956, circoncis en 1957 par Golda Meir, frère adultérin de Tariq le dément, compagnon de jeu des nubiles de Mao Zedong le pédophile le plus sympa qui soit…
Faire offre à la rédaction qui trans mettra.
Kerouac ? Couac !
closer les quartiers populaires dont vivants et sans touristes et le pizzaiolo du coin raconte le quartier
Trastevere?
Allez ! on se quitte….
Il n’y a que deux catégories de gens : les vivants et les morts !
Et ne me faites pas le coup du : « et les marins ? », c’était une combine des Grecs pour avoir 15% de réduction sur les boissons au Port du Pirée comme à celui de Syracuse.
En 1961, Elsa Morante, Alberto Moravia & Pier Paolo Pasolini ont voyagé en Inde. Pasolini en a tiré l’excellent « Odeur de l’Inde », et Moravia « Une certaine idée de l’Inde » (que je n’ai pas encore lu).
en revanche, je ne sais pas ce que ce voyage a inspiré chez Elsa Morante…
» Mais il y eut un vrai front commun des refus de Formes Usées. les analyses théoriques de Roland Barthes l’expliquent bien, et il est passionnant de les relire. »
C’ est bien de le dire Paul Edel.
( Et l’ autre qui nous serine son pathos à la vie à la mort de l’ auteur en train de créer…)
Michel Butor en quittant le nouveau roman est toujours resté un inventeur de formes narratives, notamment avec son » Les mots dans la peinture « .
L’autre jour, Bloom, dans ton énumération des écrivains écossais, tu as oublié le plus célèbre d’entre eux : sir Conan Doyle ! Comment se fait-ce ? Tu n’aimes pas Sherlock Holmes ? La dernière fois, qui était aussi la première, que je suis allé à Edimbourg, je demeurais juste en face de sa maison natale…
« une habile récupération marketing de Minuit et de Robbe-Grillet »
On peut voir les choses comme ça, surtout avec Claude Simon. Cette étiquette a permis d’associer des écrivains qui avaient de lointaines ressemblances les uns avec les autres, mais qui n’appartenaient certes pas tous à une même famille. C’est plus clair aujourd’hui, surtout en lisant Simon ou Sarraute.
JC….. 10 h 34 min
« Il n’y a plus de whisky dans la boite à gants » mais si chez Gainsbourg :
Écoute
C’est toi qui conduits ou moi ?
C’est moi, bon alors tais-toi
Y a du whisky dans la boîte à gants
Et des américaines t’as qu’à taper dedans
extrait de « Du jazz dans le ravin »
https://www.youtube.com/watch?v=bvDDhuaoR5Y
Cristina Campo Le parc aux cerfs : «Les cerfs enfermés dans un parc, offerts hagards et pleins de grâce aux regards distraits, ne se demandent pas : pourquoi avons-nous perdu la grande forêt et notre liberté, mais : pourquoi ne nous chasse-t-on plus ?
Une jeune main parfois les caresse : «Le roi Arthur est mort, expliquent aux cerfs les enfants, et avec lui les chasses et les tournois, les duels prodigieux et les saintes réjouissances. Jamais plus un cerf ne sera poursuivi par les douze Cavaliers, jamais plus on ne ceindra son encolure d’une couronne d’or. Jamais plus il n’arrêtera une meute en faisant se lever entre ses bois la croix du Sauveur, ni son corps ne sera nourriture à la cène du Saint Graal. Désormais, plus rien ne menace votre harde – et voilà, c’est de nos mains que vous recevez votre pâture.»
Les cerfs inclinent la tête. De leurs cornes massives, ils heurtent à coups légers les grilles de l’enclos. Mais la nuit une douce fièvre les prend, ils brament, ils s’appellent. Ils entendent, ou croient entendre, le cor d’Arthur. «Il n’est pas mort, se disent-ils, il reviendra. Et de nouveau notre vie sera suspendue à la pointe d’une flèche.»
sir Conan Doyle !
–
Baroz, t’aurais pu me reprocher de ne pas avoir cité la puissante Val McDermid & Alexander McCall Smith, mais tu m’as mal lu – je parlais des écrivains écossais contemporains.
Je suppose que Conan Doyle ne t’a pas fait signe de la fenêtre d’en face ou alors tu avais un peu forcé sur le Glenlivet…
Et puis, Sir Arthur a tout fait pour qu’on oublie:
1. qu’il était d’origine irlandaise (Doyle est un des noms les plus courants sur l’île d’Erin)
2. qu’il était écossais (où habite Holmes? A Baker Street, London NW1, en plein centre de la capitale anglaise);
Tu le sais, comme l’ami A. Manguel, j’aime bien les listes & s’il s’était agi de citer les écrivains écossais les plus marquants, j’aurais parlé de Robert Burns,de Walter Scott, de R.L. Stevenson, de James Hogg, de JM Barrie (créateur de Peter Pan), de Hugh McDiamid (écossais ET socialiste) et de Dame Muriel Spark, ma préférée…
lavande au trastevere bcp de mauvaises gargottes .allez plutôt au Nord de la via Nomentana le long de la rivière Aniene vers la piazza Sempione au Monte Sacro ,là un quartier populaire avec marches et des villas à jardins exquis et trattorias familiales que des Italiens.
…
Moi aussi je lave mes vongoles. Tous les jours.
Dédé, stop !
Où on va, là ? ….où on va !
Le trastevere compte sûrement autant de mauvaises pizzeria que de mauvais garçons mais il est rare de trouver une gargotte à touristes sans romains attablés, constat impossible à Montmartre, par exemple.
Il faut aller à Rome fin janvier, pas de touristes, il ne fait pas vraiment froid, il y a du soleil, on se balade tranquillement.
Je ne suis jamais allé à Rome et je n’en ai strictement aucune envie pour tout vous dire.
Phil, Trastevere est un quartier charmant où j’ai pu (grâce à un ami ex éditeur chez Einaudi) dîner dans une trattoria confidentielle qui ne reçoit que des gens du quartier : ni carte, ni menu, la cuisinière décide. Savoureux !
D, moi j’irais volontiers chaque année à Rome, tant pis pour vous, vous ne savez pas ce que vous perdez, mais rassurez-vous, Rome s’en remettra très bien.
En règle générale les villes ne m’attirent pas. Aucune.
Si un jour je dois me rendre à l’etranger, ce sera pour la campagne et uniquement si on m’invite parce que Je considère comme un principe de politesse et de respect des plus élémentaires de ne se rendre chez autrui seulement que lorsqu’on y est invité, et seulement le temps de l’invitation, bien évidemment.
Tous les conflits mondiaux sont nés du non-respect de ce principe.
De toutes façons je ne vous ai pas demandé votre avis, zerbinette.
Je ne faisais qu’exprimer le mien, ce qui me semble légitime.
Je n’ai pas compris votre histoire de grecs, JC. J’ai beau retourner ça dans tous les sens, rien n’y fait.
Radioscopie, vous crois volontiers, gardez cette adresse au creux de vos tablettes sans la routardiser; Einaudi qui fut président de la république avant de faire éditeur connait la musique.
Une question me taraude, Phil : êtes-vous monarchiste ?
On ne perd pas grand chose -sinon la désirable proximité avec le Saint-Père – en allant pas à Rome. C’est une ville qu’on dit terne et embouteillée, affreusement chaude et poussiéreuse en été, envahie de touristes et pleine d’italiens très sonores (ce qui n’est pas une critique, ils sont chez eux et ils y fond ce qu’ils veulent).
C’est juste un constat qui ne souffre aucune discussion.
Passou dit: 26 mars 2018 à 8 h 58 min
De tels propos sont indignes d’un journaliste sérieux ! Comme si tout le débat public de l’époque pouvait se ramener à une question de fric et de marketing. C’est vraiment se fo.utre du monde !
Les écrivains concernés ne sont les mieux placés d’ailleurs pour en juger.
Nier l’inventivité formelle de ces écrivains c’est nier tout simplement l’histoire littéraire.
La vie intellectuelle se nourrit de débats, de tendance, de manifestes littéraires aussi. Les articles de Robbe-Grillet sont de vrais articles de réflexion critique.
Bref, les propos de Passou sont du grand n’importe quoi ! Le niveau a baissé depuis longtemps au jury Gongoncourt ! Et le ton sur lequel ces propos sont tenus, leur arrogance avec cette formule de mépris « M’enfin ! » sont tout à fait insupportabls ! Comm si Paul Edel était le dernier crétin venu se mêler de ce qu’il ne le regardait pas. Odieux, le Passou là !
Après,les pizzas, les meilleures que j’aie jamais mangées étaient françaises.
Ça ne souffre aucune discussion non plus puisque je ne suis jamais allé en Italie.
( Et l’ autre qui nous serine son pathos à la vie à la mort de l’ auteur en train de créer…)
________
Parce que t’es bien trop tartignolesque pour comprendre ce qu’est la création littéraire. Relire ce qu’en écrit Kafka dans son Journal de cette nuit de 1912 où il écrivit Le Verdict.
Tu fais partie des sombres co.nnards qui affadissent la littérature !
un vrai front commun des refus de Formes Usées
__________
Oui, absolument ! Des formes jugées à juste titre artificielles, ne correspondant plus à rien. Passou veut démolir le Nouveau roman pour promouvoir ses vieilles biques ringardes déjà mortes avant d’être lus et qui ne tiendront pas la durée du Nouveau roman !
On fait avec du vieux qui veut paraître neuf ! Tragique époque de crétins !
Paul Edel dit: 26 mars 2018 à 13 h 04 min
Aaaaaaahhhhhhhh aahahahahahaha hihihihihihihihihih !!!!!!!!!!!!!
Gen Paul parla di Céline ; du bon vieux, rien que pour la description physique de Céline
https://www.youtube.com/watch?v=LwT8B8Em4w8
Je connais une petite romaine qui fait mal, j’ai passé une soirée avec elle où l’on se parlait près, si près qu’elle m’efleurait du bout des seins, on prenait du poppers en se racontant des histoires de carré blanc. Malheureusement ça se goupillait pas bien. Peut être une autre fois…
Excellent article sur Cocteau :
JC à 17 heures 08 : « où on va là » ? réponse : à la charcuterie Landouille
Jazzi dit: 26 mars 2018 à 10 h 57 min
« je me place simplement du point de vue de celui qui invente des formes. Il ne les invente pas pour en inventer, il les invente parce qu’il en a besoin ! »
Ne faudrait-il pas revenir à l’invention du roman, WGG ? Comment, pourquoi est-on passé d’Homère à Pétrone ?
_____________
Voilà au moins une question de fond !
On en trouve indirectement une réponse chez Platon. Il dit que L’Odyssée a servi aux Grecs de livr d’éducation, de « Bible » en quelque sorte.
L’épopée raconte des hauts faits de héros, autant dire d’hommes d’exception. Mais que dit-elle du commun des mortels ? Eh bien rien, justement ! Il y a donc un vide à combler. d’où la nécessité à côté de l’épopée d’une autre forme de littérature qui nous parle de la vie quotidienne de héros qui n’ont rien de glorieux comme Ulysse, mais sont de pauvres hères comme Trimalcion, et à travers ce genre de héros, de nouveau héros, le lecteur pénètre la réalité quotidienne d’un peuple. N’est-ce pas plus émouvant de lire les absurdités et autres sottises de trimalcion, de voir comme il pense, comment il vit ? Quand on visite Pompéi, et qu’on voit la mosaïque du « Cave canem », on ne peut pas ne pas penser à l’épisode du fstin chez Trimalcion, et on est profondément ému à la vue des humbles demeures ou des belles demeures des Pompéiens, on a l’impression de communier avec eux dans ce qui les rapproche de nous, dans leur vie la plus banale, la plus ordinaire, que nous donne à sentir justement Le Satiricon de Pétrone. Je suis bien plus ému, troublé, chaviré par Pétrone que par les aventures d’Ulysse, qui se rapprochent à bien des égards de la Bible. C’est le cas de la plupart d’entre nous ici. Mais il faut les deux. et leurs formes peut d’ailleurs s’échanger au fil des siècles qui suivent.
inusable cliché de la rencontre avec le peuple quand on voyage, comme le petit vin qu’on est seul à connaître et qui est bien meilleur que les meilleurs crus; on veut rencontrer les gens, les vrais gens, les gens du peuple, ce que l’on ne fait jamais dans son propre pays (quelle horreur ma chère) pays où l’on vit et où l’on en vient à même négliger de retenir jusqu’au nom de son voisin…
La citation est celle d’un critique perspicace que seuls les érudits reconnaîtront.
–
Sur Céline en toast, on se tartinera une petite couche de Rebatet ou de Bardèche-Brasillach?
Suffira d’y ajouter un doigt ranci de vieux Maurras et un zeste (bras levé) de Ramon ‘ça rate’ Fernandez et ça nous fera un portrait de groupe de la collaboration française version intello, honte éternelle de ce pays.
Aux dernières nouvelles, ils reprendraient du service du côté de la fac de droit de Montpellier, les fafs… Marc L ,vous n’allez pas laisser les potes casser du gaucho tout seul, j’espère? Rien n’empêche d’être et érudit et crapule, comme les braves gens cités plus haut, hein?
« Pierre Assouline et Virginie Despentes ont déjà réservé leurs dates », j’ai un trou dans mon agenda mi avril Passou, je peux passer ou bien?
http://www.lefigaro.fr/livres/2018/03/26/03005-20180326ARTFIG00249-les-goncourt-heritent-d-un-somptueux-appartement-a-aix-en-provence.php
« Quelle étrange entreprise collective que ce Réprouvés, bannis, infréquentables »
N’est-ce pas.
Ils ne sont que 15 en liste :
Pasolini
Michea
Muray
Dantec
Handke
Nabe
Millet ( Richard)
Camus ( Renaud)
de Roux
leys
de Bodinat
Campo
Boutang
Houellebecq
Fallait Houellebecq pour faire vendre acr les autres sont peu lus.
N’empéche, qui est cette » entreprise collective » ?
Une saii, société anomyme à irresponsabilité illimitée ?
Pour Boutang: Rémi Soulié pote de Renaud Camus, et animateur radio à radio courtoisie
Pasolini : JY Casanova, psychanalyste.
Campo: Marcel Lefebvre ?
Houellebecq : Senecal grimé en JP Pernaut ?
« Quant à Michel Houellebecq,(…) il doit bien rire »
De quel droit,vraiment, vous permettez-vous de dire une ineptie ? ( de plus, le concernant)
Etes-vous sûr d’être légitime pour parler de ses livres ?
Vous êtes en revanche trop bon pour le « délit de sale gueule ».
Il aurait été plus intéressant d’avoir une liste des infréquentables pour apologie de la pédophilie dans la littérature française ( parisienne ?) du XX ème siècle.
Ah ?
La liste est trop longue ?
Tu m’étonnes…
zerbinette tout rpés de la, via Ripetta, prés du Tibre, La Campana
1.195 r cuisine romaine,sympa, habitués du quartier, et restaurant qui a plus de cinq cents ans.Goethe et Stendhal y allèrent. le chef ne fait pas son âge.ety des vins de la région…
Vicolo della Campana, 18 | Rm, 00186 Roma, Italia
+39 06 687 5273
Lvdlb et tout ceux là vous ont finalement conduite à voter pour Wauquier, j ai bien fait de pas les lire, n écriviez vous pas ce matin que vous n iriez pas visiter Campo? À moins que souffriez subitement de névrose tridentine .
La chanteuse Lââm s’est même vantée sur Twitter d’avoir appelé pour dénoncer ce « projet de merde »…
Céline collabo, Céline assassin (tiens…), Céline penseur de la Shoa et inspirateur des nazis, Céline mentors des fafs de fac : comme on comprend la prise de position de Lââm et des mandants de Klarsfeld
Rappel : https://www.lexpress.fr/actualite/pourquoi-gallimard-recule-sur-les-pamphlets-de-celine_1975326.html
On prétend que les textes de Céline sont hors la loi ? Eh bien qu’on saisisse les tribunaux qui sont chargés de dire la loi. Et pendant ce temps qu’on oublie pas de laisser publier sans mot dire les pamphlets de Rebatet, collabo et délateur s’il en fut, lui – le talent devait lui manquer
mentors > mentor (l’unique, la tête à couronne)
Jean Langoncet avez vous pris note que une plus qu octogénaire ayant échappé au Veldive à peut être été assassinée au couteau en raison de ses origines ?
Encore un lecteur de Céline ?
cette pôv’ loque de magnagna m’interpelle comme une pocharde en mal d’inspiration.
Alors que Campo, chez les conversos, c’est quand même un gros morceau.
Du genre mystique psycho-sexuelle, comme ste thérèse celle qui rit. ( chanson paillarde)
Et puis le chant Grégorien, pour ceux qui sont cathos, n’est quand même pas le monopole de la FSSPX.
Je pense que ce genre n à pas besoin de lire Céline pour attiser sa haine, ou sa convoitise ,appartement incendié pour finir, c est l autopsie qui révéle les causes de sa mort mais peut être le mobile de loge-t-il du côté du vol. Quoiqu’il en soit une monstruosité .
J’aime beaucoup Boutang. Il était un homme extrêmement intéressant.
Je me suis trompé de fil, je recommence.
Chaloux dit: 26 mars 2018 à 20 h 28 min
C’est bizarre, l’acharnement de Paimpopol contre Clopine ressemble à une haine des femmes beaucoup plus générale. Serait-ce la suite logique de ses pleurnicheries romaines? On se le demande.
Il n’y a pas d’écrivain mort maudit, c’est possible. Pour le reste, je demande à voir, surtout à proportion du nombre de nullités qui ne le sont pas, maudites.
(Je trouve l’amalgame Céline-Brasillach-Rebatet assez comique).
Lvdlb je n’ ai vraisemblablement pas saisi le sens la direction de votre liste, de lecture? Pour Campo je ne fais que vous citer . Si je ne vous ai pas bien suivie, acceptez mes excuses, pas de quoi faire une béchamel.
Vaut toujours mieux avoir un trou dans son agenda qu’à ses chaussettes. C’est un spécialiste qui vous le dit.
Bérénice, peut-on enfion savcoir où son passés vos accents ?
Sur l’excellente chaine Histoire, je me suis goulument envoyé tous les entretiens avec Boutang et Morand. C’est quand même ceux avec Morand que j’ai préférés mais j’aime beaucoup Boutang quand même.
« Passou » et ses toquées crisstiques, faut dire qu’il y a de quoi se moquer. Hein, Julius ?
Je serai curieuse de connaître le nom- sous la direction de- qui a dressé ce portrait d’une toquée de la messe en latin.
Faut quand même voir le topo, de l’évangélisation par le chant et le missel en latin.
Le vent,D .
C est contextuel, elle est morte années 70 à 53ans, jolie femme au demeurant.
Campo kiffait bien le schleuh.
Son mentor est un mec pas clair.
https://de.wikipedia.org/wiki/Erich_Vermehren
Tu imagines Chaloux, que je peux avoir les clés de l’appartement du cours Mirabeau,ouvert à ceux qui ont eu le Goncourt.. et t’inviter avec Clopine.. c’est assez magnifique non?
« On prétend que les textes de Céline sont hors la loi ? »
seulement interdits à la réédition, les pamphlets antisémites de céline, en France, jusqu’en 2031.
Car ses livres sont étudiés au lycée, en France. Notamment le « Voyage au bout de la nuit »
S’il y a des mal-comprenants, faut pas hésiter à radoter.
Tant qu’à dîner avec un Goncourt, je préfèrerais que ce soit Proust.
@ interdits à la réédition
Radotons donc en attendant l’extinction du droit d’auteur : NON
j’espère que vous avez déboursé quelques euros pour lire ces textes Langoncet.
Sinon, à quoi bon emmerder le monde ?
La guerre est finie, hein.
Et puis, vous éduquez bien vos enfants comme vous l’entendez Langoncet. Les pamphlets antisémites de Céline, c’est peut-être pas ce qui est le plus recommandé, mais, personne ne vous contraint.
Pas comme cette pauvre Campo, obligée de se faire prescrire des lectures par son Vater…
Un tient vivant vaut mieux qu’un mort tu ne l’auras pas, Chaloux.
Gallimard détient les droits ? Alors il lui appartient de publier ou de se déballonner
« Gallimard détient les droits ? »
Pas du tout.
‘tain Langoncet, si vous découvrez Céline par le dernier scandale parisien, ça va pas le faire.
@j’espère que vous avez déboursé quelques euros pour lire ces textes Langoncet.
Non. La lecture de Céline m’est assez pénible. Deux-trois pages d’affilé, pas plus. Trop dense. Si construit. Quant à débourser, j’aviserai quand un tirage en peau de mouton se présentera à la librairie du Leclerc
petit joueur, et radin, va.
Radin ? Rappelez je vous prie le nombre de peaux que nécessite la collection (Vuitton petit joueur, okay)
Justement Paul fallait qu’j’ecrive une lettre à ma mère mais l’inspiration vient pas, tu fais quoi le 18 avril?
Chaloux puisque vous déclarez votre flamme â ce soldat plutôt connu, pensez vous qu’il ait été aussi exquisement dissert qu inverti?
@au lycée
élève prodige, vous êtes entrée en première dès l’âge de raison, à sept ans
Chaloux dit: 26 mars 2018 à 21 h 18 min
Tant qu’à dîner avec un Goncourt, je préfèrerais que ce soit Proust.
–
Z’êtes vache avec Clopine, Chaloux. Elle en rêve depuis plus de dix ans et vous lui clashez le truc.
Laisse tomber le 18 y’a grève!
T’occupes, j’avais certes de l’avance, mais cela ne vous regarde pas.
6h Gare de Lyon le 25, on arrive à 9. Ça me paraît bien.
Nicolas , et aucun des deux ne dispose d un permis? Où doit on comprendre un anti syndicalisme primaire ?
Merci pour l’adresse Paul Edel, c’est noté !
D, elle peut y aller sans moi. Les mondanités m’ennuient au-delà de tout. Pas mieux pour devenir parfaitement idiot.
Vous connaissez ce mot (que j’attribuerais volontiers à Montherlant, car il se trouve dans ses carnets, mais sans garantie. On m’a parlé aussi de Claudel). : »Qui me rend visite me fait honneur. Qui ne me rend pas visite me fait plaisir. »
Si on prend la bagnole à Passou je suis ok
Chaloux , Claudel est mort trop jeune pour avoir eu le temps de se lasser .
87 ans, la fleur de l’âge.
Quand à l’idiotie vous êtes bien placé pour constater que les mondanités n en sont pas la cause.j étais persuadée qu’il était mort au front, je mélange.
Je confonds mais avec qui? Autant consulter un annuaire!
« Pasolini
Michea
Muray
Dantec
Handke
Nabe
Millet ( Richard)
Camus ( Renaud)
de Roux
leys
de Bodinat
Campo
Boutang
Houellebecq »
Les écrivains sur cette liste improbable n’ont pas grand chose à voir les uns avec les autres – sauf s’ils se font tous moines un jour comme Houellebecq !
… euh..Nicolas le 18 avril..je suis pris.. j’emmène les trois soeurs de Tchekhov, à Guernesey sur mon voilier.. 8 mètres et un pilote automatique qui tombe souvent en panne..tant pis..les voiles sont neuves. ces trois chics filles slaves ont été très marquées dans leur enfance par la lecture « les miserables ».. elles veulent voir la maison de Totor.et la vue sur appartement de Juliette Drouet…je connais un pub qui va leur plaire..
Question pour une traduction :
Le chiffre 13 est-il porte-bonheur en Suisse ? Je ne trouve pas la réponse sur Google et comme ce blog est censé être visité par des gens cultivés…Merci.
Pauvre Paimpopol qui termine un parcours déjà tragique en personnage de Sautet. On est vraiment peu de choses…
Je retirerais Houellebecq de la liste, gros chouchou des médias et gagnant d’un Goncourt. Faut pas pousser. Grosse injustice pour Dantec. À sa mort, je n’ai trouvé un hommage digne de ce nom que dans Rock and Folk.
Totor m’habite !
Je sors
Je crois avoir percé le mystère lvdb. Derrière ce pseudo se cache Bomba.
Booba
Correcteur de ta race comme on dit chez lvdb
En lisant Retour à Séfarad, elle a dit, Esther : Ben, basta !
…
…attitudes contre-versées, rien à signaler,…
…
…se meubler de réserves d’esprit,…
…
…se peaufiner, son Van Gogh, en réserve,…
…essayer, de voir, d’autres , à comparer, le format, et le style de contraste,au mien,…Ah,!Ah,!…
…
…on peut, aussi, dire, que c’est un faux, pour se l’approprier, pour rien,…
…
…en tout cas, la perspective de la théière,…posée,…montre bien, que Van Gogh, ne la maîtrisait pas,!…
…j’ai démonter, le tableau du cadre,…
…on voit mieux,que c’est de lui,…
…un jour, je vais, peut-être le publier,…
…
Mois de mars.
Parfois un caprice te prend,
Méchante amie, et tu me boudes,
Et sur le balcon tu t’accoudes
Malgré l’eau qui tombe à torrent.
Mais, vois-tu ! Mars, avec ses grêles
A qui succède un gai soleil,
Chère boudeuse, est tout pareil
A nos fugitives querelles.
Tels ces oiseaux, pauvres petits,
Sous ce fronton, pendant l’averse,
Et telle ta bouche perverse
Où des sourires sont blottis.
Vienne un rayon, et, la première,
Tu tourneras vers moi les yeux,
Et les oiselets tout joyeux
S’envoleront dans la lumière.
22h37 gratuitement mauvais, cela fait plaisir de savoir que vous avez trouvé à vous compléter, vous associer.
PANZER!!!
1096
commentaires