Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)
Vous connaissez Saint-Germain-des-Prés ? Non seulement cela n’existe pas mais c’est à peine si cela a brièvement existé. Juste le temps de forger un mythe médiatique et historiographique appelé à une rentabilité durable. Telle est la thèse soutenue par l’historien Eric Dussault dans L’invention de Saint-Germain-des-Prés (247 pages, 22 euros, Vendémiaire), probable synthèse d’un travail universitaire de grande ampleur si l’on en juge par l’importance des sources. Il explique le phénomène par l’indifférence des historiens du culturel et par la subordination de l’Histoire à la mémoire. Car si jusqu’en 1960 la narration de l’épopée était bien le fait des journalistes, après elle se concentra exclusivement dans la bouche et sous la plume nostalgique d’acteurs et témoins de l’époque qui firent autorité à force d’être repris en boucle depuis soixante ans sans la moindre perspective critique. Il s’agit de Léo Larguier pour son pittoresque Saint-Germain-des-Prés, mon village, du Fargue de l’inégalé Piéton de Paris, de Simone de Beauvoir mémorialiste (La Force des choses) et de Boris Vian, indispensable maître des lieux et auteur du guide Manuel de Saint-Germain-des-Prés (écrit en 1950 mais publié en 1974).
Drôle de quartier. Une grande marque parisienne en soi. Un produit français qui devrait être estampillé NF (quand on pense que les Deux Magots ose s’autoproclamer sur sa carte « le rendez-vous de l’élite intellectuelle »…). Administrativement, il se délimite par la rue des Saint-Pères à l’ouest, les quais de Seine au nord, entre la rue de Seine et la rue Mazarine à l’est, et la rue du Four au sud, mais certains chroniqueurs le font déborder parfois si largement qu’il passe le pont pour étendre un peu son empire sur la rive droite au motif que de fameux clubs de jazz s’y trouvaient. Sa renaissance à l’ère moderne date du début du XXème siècle avec la concentration de maisons d’édition et son envol de l’entre-deux-guerres avec la création de prix littéraires.
Après avoir épluché tous les témoignages, Eric Dussault affirme que la présence noire y a été sous-estimée. Lorsqu’elle est mentionnée, c’est uniquement pour évoquer des jazzmen ; tant et si bien que l’écrivain James Baldwin projeta de publier un livre intitulé Non, nous ne jouons pas de la trompette. Les musiciens y étaient certes nombreux et notables, mais les autres artistes noirs et les étudiants africains plus encore. L’auteur insiste également sur d’autres absents de l’histoire officielle du quartier : les toxicomanes. Des amateurs d’opium, d’éther et d’ortédrine.
Le village en question connut tout de même son âge d’or entre 1945 et 1950, l’apogée se situant d’après les experts en 1947. Au lendemain de la Libération, ils prirent le mot au pied de la lettre. Saint-Germain, synonyme de non-conformisme, passait pour un lieu de débauche, de permissivité, où les petits et grands bourgeois craignaient que leur progéniture aille se perdre dans le stupre, l’oisiveté, le scandale, la vie facile et des amours illicites. Les homosexuels se retrouvaient au Fiacre rue du Cherche-Midi ou à la Pergola à l’angle de la rue du Four et du boulevard. L’auteur fait grand cas de rapports de police (Renseignements généraux et Préfecture de Police) sur les moeurs de Marcel Carné, Jean Genet, Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, soupçonnés d’être de dangereux invertis susceptibles d’entraîner des jeunes. Même Sartre a fait l’objet de la curiosité de la Brigade mondaine dont les inspecteurs écrivent qu’il était « un masochiste d’un genre particulier qui irait jusqu’à collectionner des papiers hygiéniques usagés dont certains de ceux-ci seraient reliés dans une luxueuse couverture de maroquin rouge » (encore un qui aura mal lu La Nausée). On se demande en quoi les germanopratins pouvaient bien menacer la sécurité de l’Etat au point de susciter de telles investigations, et l’on doit convenir avec l’auteur que cela relevait pour l’essentiel d’une curiosité malsaine des dirigeants.
Plusieurs films ont également beaucoup fait pour l’édification du mythe : Les Tricheurs de Marcel Carné (quelle bande originale ! Stan Getz, Roy Elridge, Coleman Hawkins Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Gus Johnson, Herb Ellis, Ray Brown…), Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (si authentique que cela peut être vu aussi comme un documentaire, mais il est sûr que le réalisateur était un vrai amateur de jazz) et dans une moindre mesure car peu vu Le signe du lion d’Eric Rohmer. Les registres de mains courantes, également consultés par le chercheur, témoigne non seulement d’avortements clandestins mais d’un certain nombre de constats d’adultère dans les hôtels du quartier (quelle époque !). Il y avait même une cellule du parti communiste, bien connue de l’intérieur par les souvenirs conflictuels de ses membres (Jorge Semprun, Claude Roy, Marguerite Duras, les Antelme), des intellectuels bourgeois qui annexaient quelques concierges et deux ou trois ouvriers pour servir d’ « alibis prolétariens ».
Le paradoxe est intéressant : si Saint-Germain est synonyme de cafés (Le Flore, les Deux Magots, le Bonaparte, la Rhumerie plus tard chère aux Hussards) et de restaurants (Lipp notamment), ce sont ses caves qui ont fait sa légende. Car des bistros, il y en avait depuis le XVIIIème siècle (le Procope) alors que la vie nocturne dans des caves si humides qu’il fallait régulièrement faire sécher le piano à l’air libre (le cas au Tabou, rue Dauphine) c’était nouveau. On a cherché après coup à expliquer cet engouement pour le souterrain (désir de marginalité, parfum du vin, goût du foyer etc) alors que la raison tenait avant tout à la disponibilité des lieux et à leur capacité à permettre à la musique de se faire entendre tard et fort sans déranger les voisins.
Boris et Michèle Vian étaient les rabatteurs naturels de ces lieux. Leur amitié, leur présence et leur soutien assuraient le propriétaire d’un réseau plus encore que d’une bande. Le cas du Lorientais, rue des Carmes, jeune et pas cher, qui dut sa réputation à la qualité de sa musique de 1946 à 1948 (l’orchestre de Claude Luter qui émigra ensuite au Kentucky) mais aussi du Club Saint-Germain, rue Saint-Benoit, et du Vieux Colombier qui pouvait s’enorgueillir de l’association du clarinettiste Claude Luter et du saxophoniste Sydney Bechet, sans oublier La Rose rouge, rue de la Harpe puis rue de Rennes. Le fait est que le jazz et l’existentialisme étaient les deux piliers du mythe. Pour ce qui est du premier, son aura aurait été plus importante encore si elle n’avait été minée par une querelle des Anciens et des Modernes, les premiers étant emmenés par Hugues Panassié, et les seconds par Charles Delaunay, les musiciens étant les principales victimes de cette guerre du jazz. Sans oublier une autre querelle, plus discrète, plus enfouie mais non moins vivace, qui opposait des jazzolâtres français qui, par principe et par goût, ne juraient que par les musiciens noirs, à ceux qui leur reprochaient cette forme de racisme inversé, de snobisme et de mauvaise foi (la revue Jazz Hot)
Pour ce qui est du deuxième, il est tout aussi indissociable de la mythologie du quartier. Le mot « existentialisme » est apparu pour la première fois dans la presse le 3 mai 1947 sous la plume d’Anne-Marie Cazalis, attachée de presse informelle du milieu intellectuel de Saint-Germain-des-Prés, dans les colonnes de Samedi-soir, le journal qui, dans le même élan, lança le Tabou et, au fond, le quartier. Tous les médias s’en emparèrent et il ne fut plus question dès lors que des troglodytes qui dansaient dans des caves (« Mais l’existentialisme, ce n’est pas une cave, c’est une mine ! » dira un personnage d’un des films consacrés aux « ambitieux » du quartier). Quelques mois après, l’hebdomadaire américain Life reprit le tout sur plusieurs pages et assura à Saint-Germain une renommée internationale qui dure encore, même si aujourd’hui, le mythe n’est plus exploité que pour servir le luxe, les fringues et la bouffe. Mais peu nous chaut que la rue la plus chère de Paris, paraît-il (21 000 euros le m2) soit la minuscule rue de Furstemberg, ou que la pinte soit à 11,50 euros aux Deux Magots. On sait bien que de toute façon, ce n’est plus là que ça se passe, d’autant que des éditeurs et non des moindres (Le Seuil, Plon, Flammarion…) ont commencé à migrer à la périphérie sans y perdre leur âme.
Une chose m’échappait encore après avoir refermé ce livre plein d’informations, de sons reconnus, de visages retrouvés et de traces encore vivaces : le peu d’empathie de l’auteur pour ses personnages. Même s’il a fait là un travail d’historien et non de romancier, on était en droit d’espérer in fine une autre chute que :
« Alors, Saint-Germain-des-Prés lieu de mémoire ? Plutôt un microcosme parisien parmi tant d’autres ».
Ah bon… Tout ça pour ça ? Si Saint-Germain-desPrés est si peu original, s’il n’y a pas plus d’après que d’avant, à quoi bon avoir déployé tant d’effort dans la recherche et l’analyse ? On a envie de défendre le sujet contre son auteur. C’est d’autant plus dommage que le chercheur a eu le mérite de fouiller dans un champ à peu près inexploré. Mais on saura pardonner à celui qui a eu tout de même assez de sensibilité pour mettre en parallèle ces extraits de deux mémorialistes à propos de leur rencontre :
Miles Davis : « J’avais toujours été si absorbé par une sorte de transe que je n’avais jamais consacré de temps à une histoire d’amour. La musique avait été toute ma vie jusqu’à ma rencontre avec Juliette Greco (…) Juliette a probablement été la première femme que j’aie aimée comme un être humain, sur un pied d’égalité. Elle ne parlait pas anglais, je ne parlais pas français. Nous nous parlions avec les yeux ».
Juliette Gréco : « Je n’avais jamais vu un homme aussi beau et je n’en ai pas vu de plus beau depuis (…) J’étais dans les coulisses et il jouait. Je le voyais de profil : un dieu égyptien ».
Leur liaison ne dura que quelques semaines mais elle fut si intense qu’elle marqua leur vie. Les photos de Jean-Philippe Charbonnier la fit entrer dans la légende du jazz et dans celle de Saint-Germain-des-Prés. Et croyez-moi si vous voulez mais, alors que je lisais ce passage dans un wagon du métro à hauteur de « Bastille », un clarinettiste joua (plutôt bien, d’ailleurs) non pas sa version de So what, tout de même, mais Petite fleur…
(« Sartre, Beauvoir et les Vian au bistro » photo D. R. ; « A la cave » photo D.R. ; « Juliette Greco et Miles Davis, 1949 » photo Jean-Philippe Charbonnier)
625 Réponses pour Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)
Si vous voulez penser la « communauté désirée », prévoyez quand même 40 €…
Le désir, c’est bien, mais c’est payant, ne l’oubliez pas, mes petits chéris.
Viens, Clopine, viens ! …. je t’en prie !
Nous jouirons tous les deux, ensemble, enfin, de la bénédiction passoulinienne … !!! Cède à mes chastes voeux, à mes purs désirs, à ma flamme brûlante, à mes nobles pensées méridionales …
Tâte enfin de ma culture dionysiaque…
Le plus intéressant, ça doit être le séminaire de J.Cl. Milner : L’universel en éclats, Court traité politique 3. C’est la suite du Traité politique que j’ai déjà lu :
« Les mots et les choses nous enserrent dans une forêt obscure. Mais, dit-on, nous avons ce qu’il faut pour nous guider : nous sommes capables d’universel.
La lumière de l’universel est forte, constante et sûre. Telle est du moins la conviction que nous ont léguée plus de deux mille ans de philosophie. Paul de Tarse l’a renforcée, au nom du Christ. La politique a pris le relais.
Mais le doute est un devoir. Qu’arriverait-il, est-on en droit de se demander, si l’universel était un feu précaire ?
Il faut s’en approcher, sans crainte ni respect. On découvre alors que l’universel n’est pas né tout armé de la pensée d’un dieu, mais qu’il est oeuvre humaine. Il a une histoire et même des aventures.
Le roman de l’universel passe par les détroits de la parole, il ouvre des précipices et les unicités explosent. Solitaire pour tous, l’explorateur ne découvre pas une belle statue immobile, mais
un labyrinthe mouvant de métamorphoses.
Je convie les êtres parlants à m’accompagner dans cette expédition. »
Voilà la grande affaire ; J.-Cl. Milner rejoint tout à fait ce qu’en dit Armand Abecassis :
« Milner oppose la nécessité de concevoir un autre universel, fondé sur les singularités. La difficulté à résoudre est alors celle-ci : comment peut-on revendiquer sa spécificité, ses particularités, son identité singulière et prétendre, en leur nom, à une forme d’universalité s’adressant à tous ?
Question fort ancienne : c’est autour d’elle que s’est construite la pensée juive. » (Roger-Pol Droit)
C’est la grande nouveauté inventé par Abraham : l’universel singulier. Le contraire de l’universel des empires de Mésopotamie, d’où il était parti.
« C’est la grande nouveauté inventé par Abraham » (WG)
Les historiens toussent.
« Au moment de l’été, le Banquet s’ouvre au chantier de la Pensée. »
Devant ce pet majuscule, fait pour agglutiner la foule autour de quelques copains (bravo), je me bouche le nez.
« Les mots et les choses nous enserrent dans une forêt obscure. … » (Milner)
Voici ce que nous dit cette annonce.
« J’ai un grain, et je le sais, mais je vaux le détour ».
(Le pire est que je vais le lire, je sens ça…
Un pote m’a dit avec cruauté: tant qu’il y aura des gogos…
C’est l’été.)
« On découvre alors que l’universel n’est pas né tout armé de la pensée d’un dieu, mais qu’il est oeuvre humaine. Il a une histoire et même des aventures. »
On découvre, mesdames-messieurs.
Milner, du bist ein Plaisantin!
« Au moment de l’été, le Banquet s’ouvre au chantier de la Pensée. ».
Puis au freezer et on en parle plus…
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura
Croiser aussi la mère Clément, candidate à l’Académie française?
Hygiène des Lettres!
Heureusement, il fait beau.
Buona giornata
« Au moment de l’été, le Banquet s’ouvre au chantier de la Pensée. ».
NON ! NON ! et NON ! on va écrire autrement…
« Au moment de l’été, le Banquet s’ouvre au chantier de la Pansée. ».
Les mots et les chose ne nous enserrent nulle part.
« Les mots et les choses nous enserrent dans une forêt obscure. … » (Milner)
Eh ?! Oh ?! Ne généralisons pas … ce n’est pas parce que toi, Milner, tu t’enlaisses de mots …
« Les mots et les choses nous enserrent dans une forêt obscure. … » (Milner)
Mimi applique son petit Milner à la lettre.
C’est beau la dévotion.
JC, le frère jumeau de bouguereau(rot), les mêmes délires…
Les récents crimes de guerre perpétrés à Gaza par la SS Leibstandarte Adolf Nétanyahou (bombardement de deux hôpitaux, de deux écoles — de l’ONU !) devraient inciter, selon moi, historiens et philosophes à un travail de remise en perspective et de réévaluation d’Auschwitz : les événements de Gaza témoignent-il,de la part des néonazis israéliens, d’une haine raciale analogue à celle qui animait Hitler contre les Juifs ? Participent-ils d’une même volonté d’anéantir le peuple palestinien? La question mérite d’être posée, ne serait-ce qu’au plan d’un débat académique, dont je sais friands nombre de participants de ce blog. Je ne compte pas y participer, la teneur de mes posts ne laissant aucun doute, je pense, sur l’idée que je me fais de la signification de ces événements. J’en profite pour prendre définitivement congé d’un blog dont l’orientation décidément pro-sioniste a eu raison de ma patience.
ici Londres dit: 30 juillet 2014 à 9 h 13 min
Le brumeux se lève tôt aujourd’hui.
« J’en profite pour prendre définitivement congé d’un blog dont l’orientation décidément pro-sioniste a eu raison de ma patience. »
Onéné parti les voix de Soral et Dieudonné vont perdre un relais majeur.
Dommage, parfois il était littérairement d’un intérêt certain.
Ne pars pas, Prébois !
Ce n’est pas parce que pour ma part je souhaite la « mise au pas » de ces crapules de palestiniens du Hamas que ta voix, claire, pure, et fine, doit se taire !!!
Ne pars pas !
Et puis, Prébois, tu es plus intelligent que nous : il faut que tu m’explique comment ont fait une guerre sans crimes de guerre ?
A quoi sert un tunnel ? Une roquette ? une bombe, sinon à tuer des gens, soldats, terroristes, hommes, femmes, enfants, joyeusement mêlés dans un vivre-ensemble de la haine du Juif, haine voulue et financée par l’humanisme musulman… ?
J’en profite pour prendre définitivement congé d’un blog dont l’orientation décidément pro-sioniste a eu raison de ma patience
ne nous laisse pas dans la nuit..tu pars la vérité soul bras jean marron..reviens et tenant leurs oreilles pointus et mets la leur profond dans l’fion..
Comme je suis malgré tout sérieux, je suis allé voir le programme du banquet.
On y trouve suffisamment d’humour pour mériter l’absolution.
(La photo de la « ballade Cheminement », ça vaut le détour)
Je respecterais ta pudeur, mais honorerais ta franchise
c’était assez clair..dailleurs paris pour un petit provincial c’était acheter une canette un paquet de cigarette et s’assoir par terre.
as tu connu aussi « les fugueuses » qui partaient avec un sandwich un ticket de train et 10 balles en poches ?
« Israël filme sa guerre pour parer aux accusations ».
Le Temps
ueda dit: 30 juillet 2014 à 9 h 34 min
« Comme je suis malgré tout sérieux »
J’aime ce « malgré tout ». Nous sommes des « malgré tout », comme il y a eu durant WWII des « malgré nous » …
Dimanche 12 mai 1946
« Ce matin j’ai travaillé, après avoir été acheter aux deux magots les cigarettes et les petits pains du dimanche. A midi, j’y ai rencontré Pagniez qui a apporté un article tres amusant sur l’histoire de la Constituante. Déjeuner avec Sartre chez Lippp ; Vitold est passé pour discuter les projets de suisse et d’Italie. Café au Montana. Travail.(..) A six heures réunion des temps modernes dans la chambre de Sartre. Sa mère a fait des beignets et j’ai apporté du cognac, acheté au patron.Il y avait Vian qui s’est amené avec sa trompette, il allait jouer au Point Gamma, c’est comme ça qu’il gagne sa vie. Sa Chronique du Menteur était un peu facile, mais drôle. Il y avait Paulhan, ,Pontalis, Vivet et son ami, qui a soutenu qu’on ne pouvait pas reprocher à Steinbeck d’avoir écrit » Lâchez les bombes » puisqu’il avait raté son livre. On a envisagé d’étudier la littérature « engagée » américaine :comment Steinbeck, Dos Passos, Faulkner se sont laissé mobiliser, et ont fait de la propagande pour le compte de l’Etat. »
Simone de Beauvoir, la force des choses.
Le gars en gris et casquette : “Mais on est où, là ?”
je crois que les ombres portées des peoples (avant la lettre) me laissent assez froid.
c’est d’acp..cette phrase donne une idée de l’incompréhension que l’on a de « paris capitale etc.. »..st germain, les derniers feux
« On a envisagé d’étudier la littérature « engagée » américaine »
Pendant qu’eux ils envisageaient d’autres l’étudiaient… Ah ! ces intellectuels de bistrot : toujours à envisager…
… Si j’ai bien lu le programme du Banquet, notre hôte va y parler de nous : « la névrose du commentaire infini ». J’espère qu’il nuancera. Il n’y a pas que des névroses ici, mais aussi des phobies, des dépressions, des délires d’interprétation et de multiples problèmes d’ego. Quant aux commentaires, seuls quelques-uns font dans l’infini – l’infini de la vacuité, surtout. L’insondable insignifiance… J’ai les noms !
Mais je suis sûre que notre hôte saura tirer un portrait objectif de ce blog. Qu’il n’oublie surtout pas de souligner la violence avec laquelle les commentatrices (de plus en plus rares, au fil de temps, ce me semble) sont sans arrêt renvoyées à leur sexe, histoire de les faire taire (inconsciemment bien sûr, bien sûr, les concernés se récrieraient si on leur mettait le nez -et le reste- dans leur machisme primaire).
Et qu’il n’oublie pas non plus son sourire bienveillant de deus ex machina, qui attise sournoisement les destructeurs, et attriste un peu le commentateur lambda : je suis sûre que le fait d’être lu(e) par lui modifie l’expérience, comme la présence du chercheur modifie le comportement des rats de laboratoire. Parole de cobaye.
Sinon, le truc qui m’aurait intéressée (si j’avais pu y aller), ç’aurait été l’intervention de Boucheron. Mais on peut aussi l’entendre sur France Cul, alors.
Bon, voilà voilà. J’ai lu ce matin dans Libé ceci, qui m’a fait rire : « Dépasser, c’est intense et bref. Etre dépassé, long et douloureux ». Ca m’a instantanément donné l’envie de faire du surplace !
SS Leibstandarte Adolf Nétanyahou (bombardement de deux hôpitaux, de deux écoles — de l’ONU !) devraient inciter, selon moi, historiens et philosophes à un travail de remise en perspective et de réévaluation d’Auschwitz :
—
Tout est dit. Faut pas longtemps avant que le vernis craque chez les crapules antisémites et jihadistes.
Le conflit actuel a la même vertu que l’occupation allemande, il libère la vraie nature des crapules sus-dites.
Bokher Tov.
Ah ! ces intellectuels de bistrot : toujours à envisager…
t’as la gueule a faire le cassecouille de rade français de l’époque rénato..force encore un peu l’accent et t’es embauché
samedi manifestion prévue en soutien des hérissons génocidés sur les routes par les autobilistes.
Le conflit actuel a la même vertu que l’occupation allemande, il libère la vraie nature des crapules sus-dites.
C’est quoi un « cassecouille de rade français » au juste ?
je suis sûre que le fait d’être lu(e) par lui modifie l’expérience, comme la présence du chercheur modifie le comportement des rats de laboratoire. Parole de cobaye
la névrose déteindrait? toi aussi tu dis bien que tes ânes t’enseignes clopine et qu’ils te regardent d’un air un peu torve
« Café au Montana. »
La vie littéraire se passe toujours là.
Bon ok, maintenant c’est Beigbeder, au Flore aussi d’ailleurs.
Comme dirait bouguereau « Paris capitale etc… »
j’aime quand tu t’autorises a poser des questions rénato..ça te confère un genre de ministère amère picon bière..bravo comme on dit en italie
Merci pour le compliment, mais tu n’as pas répondu : c’est quoi, donc, un « cassecouille de rade français » au juste ?
Pour Gaza, il ne faut pas parler de « conflit » à proprement parler !
Bagarres de bar, tout au plus. Il y a d’un côté les « cassecouilles » en terrasse, ceux qui creusent, qui dérangent, qui emmerdent comme des moucherons, et les « clients » sérieux, ceux qui leur pètent la gueule pour que ces cons arrêtent de rêver à un renouveau de la déportation des Juifs, voire l’épuration ethnique en Israël.
Comme dirait bouguereau « Paris capitale etc… »
allons acp, tu sais de quoi je parle, avant guerre avec juste un peu de filoche tu pouvais avoir un conversation avec une demi douzaine de gloire pour le prix de quelques bières..un peu comme dans maupassant
le greffier qui ronronne sur le bar te mande de répondre a toute toutes mes questions pendantes avant..j’osai pas
Ah ! comme ça t’as des « questions pendantes » ?
Fog : surtout quand le brouillard est dissipé, comme toi
Pendant qu’eux ils envisageaient d’autres l’étudiaient… Ah ! ces intellectuels de bistrot : toujours à envisager…
Du fond de son bistrot attitré pointe encore un soupçon d’ admiration…
« Mercredi 6 août :
. 16 h : Pierre Assouline : La conversation numérique ou la névrose du commentaire infini »
Passou va t-il présenter l’ensemble des commentaires de Giovanni Sant’Angelo sur la RDL, combien de tomes ?
« un soupçon d’ admiration… »
Interprétation hâtive… et toujours cet espace de trop…
Clopine, attation un excès de quotidien nuit gravement à la santé!
« Mais je suis sûre que notre hôte saura tirer un portrait objectif de ce blog. »
Je suis certain qu’il n’en fera rien, car ce ne sera probablement pas le sujet : trop étroit…
Ah ! comme ça t’as des « questions pendantes » ?
le chef opérateur dit que tu dois retirer ta casquette de baisebol..ça le fait pas pour le dialogue neveu de cinzano et pernod fils
car ce ne sera probablement pas le sujet : trop étroit…
c’est meilleur dirait clopine..t’es vraiment un lourd de chez lourd jicé..tu comprends rien!
L’expédition en montgolfière s’est bien passée, Clopine ?
le neveu de cinzano..tu notes au moins jicé?
JC, j’attire votre attention sur le fait que nous arrivons à un moment charnière de l’histoire de l’humanité.
Celui où il faut choisir entre continuer comme ça ou bien accepter les technologies extraterrestres qui nous sont sans cesse suggérées et que nous ignorons sans cesse, faute de suffisamment d’attention et d’écoute aux messages et aux événements qui nous sont adressés de façon directe ou détournée.
L’expédition en montgolfière s’est bien passée, Clopine ?
beaucoup d’air chaud dirait kabloom
…
…çà baigne au bain-marie du globe,…
…
…alors cette route de la soie,…pas encore bloquée,…
…avec un prix fort des carburants, même les Air-Bousse’s,…çà va pas être donner atteindre les paradis-fiscaux,…&,…la faute à la mondialisation du marché – oriental,…la concurrence du chÔmage, & des sous-emplois,…de tables,…
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…enfin,…en bonne diplomatie – corporatiste,…
…les secousses – sociales en Syrie,…
…l’instabilité du moyen-orient,…
…plus haut, les curdes ,
…plus haut,…les républiques » indépendantes « ,…Ex; soviétiques,…à jouer du Yoyo,!…
…bon,!…y aura t’il encore du gaz, du pétrole, du riz, du blé,… » des croissants pour le peuples « ,…
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…mondialisations en diversions,…
…un genre politique à sans foutre,…du genre Louis XV gestion’€ur économique à crever son peuple,…
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…puisque, çà va mal,…pour les usuriers de tout poils,…bien,…faisons » pire « ,…entendu,!…bien reçu,…cinq sur cinq,…
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…ils on vraiment pas, inventer la poudre, aux yeux, aux ambassades,…
…
…déjà de convaincre les gens à se battre,…pour les bénéfices des autres,!…
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…lucre & haine,!…Ah!,…çà ira, çà ira, …les mines de sel,…gratuites,…
…
…& les autres en chef,…à y réfléchir, de près, comédies en diversions ou réalités show-Ah,!…à Stalingrad,…
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…& de plus…l’autre aussi,… » s’il fait rien « ,…le monde prend et applique des mesures,…drastiques,…
…bon,…autant qu’il occupe « lucre & haine », de suite,…pour éteindre ce feu,…au moins, il mériterons » les mesures « ,…et permettre de faire travaillez les cerveaux aux recherches des James & Bond’s,…
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…les connivences des coupoles,…pourvu qu’il en reste de l’encre journalistique pour les conjecture du futur,…
…
…beaux culs,…toujours,…à garder ses distances,…
…en plus de l’Ecosse à prendre le droit à voter son indépendance-partielle,…
…mon, Dieu , et les Corses,…les à Barcelone,…bientôt, aussi la Sicile indépendante,…les flamants-rose,…non, pas la Bavière,!…touche pas à ma Bavière,…
…tout ces journalistes du dimanche comme peintres en peignoirs,…
…les nouvelles » fraîches « ,…les candidats gay’s, pour en goûter des histoires à retourner le monde!,…ou sont les rois,…aux moyens-âges,…et les présidents,…à leurs républiques de tout les genres,…
…
…vous monopolisé Sir John Roman Sant’Angelo,…m’en fout, j’ai pas mes châteaux,…mes domaines,…mes clubs Med,!…
…
…of course Tabacco-Pipe,…only day!,…Ah!,Ah!,…la chaise à bascule ou roulante,…oui en montgolfière!,…les paradis-fiscaux d’intello’s,…etc!,…
…merci,!…un petit café,…sans sucre, please,…
…
…la vie de châteaux,…Oui, des micro’s puces du grenier à la cave de saint-germain des prés,…etc,…encore,!…
…un châteaux , c’est pas un bordel,…merde,!…à y bien regarder,…trop d’imaginations,…une pipe & puis s’en vont!,…je vous l’allume,…quoi,!…votre Pipe,…faîte comme il vous plaira,…mais n’usez pas les instruments,…merci,!…Ah!,…
…rien à redire,…c’est consciencieux,!…peut-être une cabane au Canada,!…ou une caverne d’Alli Babba!,…
…c’est long,…le temps d’une pipe,…fallait pas proposez!,…etc,!…
…çà, sur la république,…
…Bonjours la féodalité,…Notaires et pharmacies à vendre,…v’là autre chose!,…
…
…pour un autre jour,!…
Mais enfin, D. ! il y en a ici qui n’arrivent même pas à s’orienter dans une arborescence ; et vous préconisez le passage à des technologies qui remettraient en cause tout ce qu’ils ont péniblement acquis ?
« Au total, on dénombre 358 « journées mondiales », dont la plus connue est la Journée de la femme, le 8 mars, et beaucoup d’autres sont anecdotiques ou farfelues. »
D,
Toi qui est si savant, ne crois-tu pas que la charnière de l’Histoire elle est rouillée depuis longtemps ? Ce serait gond, ça !
(désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher…)
« avec juste un peu de filoche tu pouvais avoir un conversation avec une demi douzaine de gloire pour le prix de quelques bières »
bouguereau
Le hic aujourd’hui serait la filoche, trouver le bar, café… où ils se terrent est envisageable, mais y entrer ! Avec le nombre de cerbères à la porte.
T’as vu la gueule du Montana.
Et puis tu as autant chance de tomber sur Nabila.
Dans quartier (enfin presque) il ne reste qu’une seule possibilité, trouver la pizzeria de Paulo.
Jacques, hélas, mon enthousiasme a été douché par une petite pluie fine-fine, un léger crachin, qui a fait repousser le tournage sine die. Un des multiples inconvénients du cinéma (même un modeste comme le nôtre, hein !), c’est ce va-et-vient de l’énergie. Vous essayez de vous mobiliser, vous remplissez votre sac d’énergie et d’enthousiasme, et puis… La lumière n’est pas la bonne, la gamelle, en panne, vous fait un croche-pied, Monsieur Montgolfière sursoit, la caméra déconne… On se croit sur une montagne russe : tout près du soleil, et hop ! Enfoncés direct dans l’obscurité. Et encore : ce n’est qu’un documentaire, on ne se tape donc pas les ego des comédiens !
«… ça le fait pas pour le dialogue »
Le dialogue ? quel dialogue ? je te demande la signification d’une expression que t’as lâché (« cassecouille de rade français ») et pas de réponse. Alors le dialogue…
Prébois a raison : les assassinats de civils sans défense perpétrés à Gaza par l’armée néo-nazie d’Israël peuvent être sans hésitation assimilés aux crimes perpétrés à Auschwitz. L’esprit est fondamentalement le même.
Renato, je veux bien être ce qui est qualifié de : « cassecouille de rade français » car je sacrifie, peu ou prou, aux trois critères.
renato
cassecouille de rade français
Bien, JC, si cela vous convient. Cependant, je ne sais pas encore quelle signification bouguereau donne à cette expression…
Merlin dit: 30 juillet 2014 à 10 h 39 min
« Prébois a raison : les assassinats de civils sans défense perpétrés à Gaza par l’armée néo-nazie d’Israël peuvent être sans hésitation assimilés aux crimes perpétrés à Auschwitz. L’esprit est fondamentalement le même. »
Voyons, Merlin, voyons …
En temps de guerre, il ne s’agit pas d’assassinat, de meurtre, mais de « retrait » de population du champ de bataille, une pratique tout à fait naturelle !
En outre, à Auschwitz, les Juifs ne s’étaient pas volontairement enfermés dans le camp, ce que les électeurs du Hamas ont décidé, eux …
L’esprit n’est pas le même, Israël étant, contrairement à l’Allemagne nazie, une démocratie !
La seule démocratie du Moyen-Orient…
Bonjour chez vous !
La réponse est dans la question, je veux bien ; mais quelle est la différence entre un cassecouille de rade français et, par exemple, un cassecouille de chemin champêtre anglais ?
…
…@,…Jacques Barozzi,…à 10 h 17 mn,…
…
…& ,…si çà sert à quelque chose,…une autre ouverture d’esprit à surmonter les progrès de notre quotidien,…
…de toutes façons,…il fait ce qu’il lui plait,…mais, je vois pas comment ,…
…
…de simples questions réponses gratuites,…il peut, faire un champs de perspective, du genre au Pote Hardy !,…
…à la recherche de l’évidente maturité collective,…etc!,…
…
Renato, le langage de Bouguereau est un compromis entre le parler de Giovanni Sant’Angelo, hétitier des derviches tourneurs de Caltanissetta, et le style parfaitement pur de Malherbes.
Autant dire que nous n’aurons jamais une explication rationnellement correcte de l’expression « cassecouille de rade français »…
« mais quelle est la différence entre un cassecouille de rade français et, par exemple, un cassecouille de chemin champêtre anglais ? »
1- Le premier parle français
2- Le second est anglais (donc pire)
3- Le pastis passe son chemin
ça va ?
« ça va ? »
Ça va, reste que bouguereau me rappelle ces gamins emmerdeurs qui s’enfuyaient au premier signe de nervosité du gamin emmerdé…
L’exemple type d’un « cassecouille musical créole » est l’illustre interprète de « Petite fleur » dont Messire Pierre d’Assouline nous cause dans le dernier paragraphe de son excellent billet : Sidney Bechet.
A la fin des années 20, en France, dispute de notre créole adoré avec un autre musicien, il tire sur le joueur de banjo, le blesse, est jugé, fait 11 mois de taule à Fresnes… puis est expulsé de France !
Si on tirait sur tout ceux qui jouent, ou parlent, faux …
Avant de vous quitter pour toujours, car je pars m’engager avec Prébois dans les brigades Al-Khazar pour sauver les enfants gazaouis des Nazis circoncis,… je lance un dernier cri :
« Viens au Banquet, Clopine, viens au Banquet ! je t’aime ! je lirai jusqu’à la dernière ligne du Prout ! tu seras fière de moi, je mettrai ma djellaba sang, or et pétrole ! je ferai des bons mots. On se tiendras la main, comme des Evangélistes… Viens !!! »
Bonne journée, mes petits choux !
« Si on tirait sur tout ceux qui jouent, ou parlent, faux … »
Quoi ?! Bouguereau il serait donc un cassecouille de rade français ?
« Si on tirait sur tout ceux qui jouent, ou parlent, faux »
Je refuse d’être complice, même pour jouer.
Juste avant de déconnecter.
Billet certes excellent, mais cette période était, intellectuellement, prodigieusement merdique avec ces petits trous du cul germano-pratino-stalino- sartrien …
Finalement, … Gréco = Nabila ?
ENOLA GAY
Le dernier survivant de l’équipage vient de mourir à 93 ans.
Van Kirk, 24 ans à l’époque, était le navigateur de l’Enola Gay, une superforteresse B-29, et l’un des douze membres de l’équipage.
Hiroshima, le 6 août 1945, 145.000 morts. Trois jours plus tard, Nagasaki, 70.000 morts.
La main américaine n’a pas tremblé : ça c’était des conflits de la belle époque, du bel ouvrage… pas de l’amusement actuel moyen-oriental !
…
…@,…J.C,…
…
…il est vrai,…que je n’ai vécu que +- six ans,…au début de ma jeunesse,…avec le » cornetto » de glace du triporteur de quartier,…journalier au bas du grand escalier,…en traversant la route,…en plus,…avec un minimun d’aisance, du aux répercutions récentes de 40-45,…
…de Caltanissetta bombardée par les Alliées,…comme disait feu-mon-père,!…
…et encore, les documents d’histoires,…et autres systèmes d’élites à tirer par les cheveux,…des Mussolini Barbares Trust’s & C°,!…
…
…mais, de là parler des derviches-tourneurs,…jamais entendus parler,…de ce folklore,…
…c’est pas la Turquie,…en Sicile,…
…
…et, de toute façon,…mon père me disait avec convictions,…même d’un village à l’autre,…les usages et coutumes étaient très différentes,…même le patois-parlez,…et les style d’écrits,…c’est vrai, plus très précis,!…
…
…c’est d’ailleurs reconnu officiellement les différences entre siciliens,…d’ailleurs nous allons pas refaire l!histoire de la Sicile sur un post sur Saint Germain des Prés,…
…
…au temps, des bourbons,…Caltanissetta,…était comme d’autres une » bonne ville « ,…des états des Deux – Siciles,…
…d’ailleurs y a un certain Cardinal de Mazzarin(o),…qui à ses origines de naissance dans cette province,…& même avec un château en ruines,…d’après google,!…
…
…mais des derviches-tourneurs,…S.V.P.,…vous pouvez toujours postuler pour cette place,….au carnaval,…etc!,…Ah!,Ah!,…
…j’ai des courses à terminez,…merci!,…
…
JC avant de mépriser les intellectuels de saint germain des prés de l’époque , lisez Leiris, Sartre et Beauvoir, Pontalis, Camus, Audiberti, Vian,Lanzmannn,Violette Leduc, Claude Roy, etc relisez la revue « les temps Moderne »,et l’observateur oui, ça avait de l’allure….
Popaul,
Si on ne peut plus mépriser sans connaître*, il n’y a plus de haine possible !
*encore qu’il a du en lire quelques-uns, le bougre, qui cache bien son jeu
remarque: l’inommable et peu râgoutant JC (que Paul Edel essaie vainement de convaincre) quitte ce blog tous les jours à la même heure et revines cracher son venin à la même heure également; déduction : il part travailler chez un patron qui lui en fait voir de toutes les couleurs et surtout pas mûres et il revient se venger ici, c’est petit, juste à sa hauteur de roquet merdique comme dirait bouguereau (rot)
Vous avouerez Paul que certains ils ont mal vieilli… et pourtant ils les ont conservés en futs de chêne…
Une telle passion pour le passé peut être abjecte, castratrice, infantilisante.
maa..Vous avouerez Paul que certains ils ont mal vieilli… et pourtant ils les ont conservés en futs de chêne…et tu joins les doigt à la fin rénato..on la refait!
relisez les mémoires de simone de beauvoir, relisez » huis clos, » » la nausée », « le mur » et son extraordnaire « l’enfance d’un chef » relisez « les chemins de la liberté » ca devient de plus en plus surprenant comme document sur l’effondrement de la france en 4O vu par un témoin intelligent. relisez « l’age d’homme » de leiris,ou son « afrique fantome » », relisez « biffures », relisez , caa tient mieux le coup que malraux ou drieu la rochelle (je mets à part « le feu follet ») etc..
Eureka, j’ai trouvé : le boss de JC : bouguereau, c’est keupu qui me l’a suggéré, BINGO (rot)
« certains ont mail vieilli » : les œuvres ou ceux qui les lisent ? en ce qui concerne bouguereau, la réponse est dans la question
on m’a proposé d’aller à lagrasse sans que je sache que pierre assouline était au programme.
(un ami traducteur, grand lecteur de JC Milner, je lui ai avoué que je ne l’avais pas lu, et que cette année je n’avais pas de vacances en vue).
pour me consoler il m’a dit que ce n’était pas grave, qu’il va ordinairement au camping municipal tenu par une sorte d’ogre qui décuve rarement et s’en fiche des réservations enregistrées par la mairie
avec un peu de chance il obtient néanmoins chaque année un petit espace pour mettre sa tente et la vue est belle aux aurores sur la vallée. Peut-être aura-t-il été écouter passou, peut-être pas, il aime bien Patrick Boucheron qui parle sous un arbre chaque jour et joue dans la rivière avec ses enfants.
Aucune manif, pour ou contre,
n’est interdite au commentarium.
Un rien de modération, parfois :
une ligne usurpée, un mot toxique,
en disparaît sans grand fracas.
Gazza ou pas, pour quel résultat ?
Pendant qu’Ebola et non Enola
fermente quelque part dans les bois.
Pas besoin donc de nouvel Hiroshima
pour éteindre le feu d’un combat.
Quant au quartier à présent prisé
pour ce qu’il a cessé d’être,
Saint-Germain-des-Prés, il n’a plus
depuis longtemps d’esprit que bourgeois,
qui l’a porté en croix !
Microbiennoragiquement.
Toujours cet impératif : relisez.
Cela bien à part, en Colombie 4 millions de déplacés…
…
…il y a beaucoup de gens qui porte probablement, le même nom,…que le mien,…
…s’est courant, j’imagine,!…
…
…11 h 41 mn,…pour en revenir,…sur mon post,…
…
…de toute façon,…l’origine exacte plus précise, avant 1900,…
…c’est d’une grande bourgade très près de Caltanissetta,…
…appelé » Pietraperzia « ,…du vivant de mon père,…de son père,…etc,!…
…mais tout le monde bouge,…
…les seules racines, le » style des pilotes A.D.N. « ,!…en somme,!…pour faire son monde,!…
…
…& encore tout dépend des chances appropriées conformes d’enseignements à sa personne y celui,!…
…
…mais, franchement,…je préfère m’illusionné de mon style,…que cherchez d’autres A.D.N,…des quatre-saisons,…à Pizzas d’en-choix,!…
…
…et ces croissants, çà vient,…( quel balourd ),…il a de quoi se tenir,…etc!,…
…
bouh toutes ces images pieuses, didon.
Un mot, un jour.
« Les vésani sont la conséquence d’un « excitement » inégal du cerveau,
générateur de perceptions et de jugements sans rapport avec la réalité
extérieure. Elles s’expriment essentiellement par la manie ou folie universelle
et la mélancolie ou folie partielle qui atteint en général des sujets qui ont
un tempérament mélancolique et qui s’accompagne souvent de dyspepsie et
d’hypocondrie. »
Chantal, un bon mouvement : demandez à votre ami d’emporter un petit magnétophone, et de vous envoyer l’enregistrement. Et puis après, vous viendrez nous raconter tout le mal que notre hôte aura dit de nous. Ou mieux : vous mettez la bande sur internet, sur youtube avec une photo d’Assouline par-dessus. Comme ça, s’il le faut, on pourra imprimer la photo, l’épingler au mur et lui lancer des fléchettes dessus, en écoutant l’enregistrement… (parce que, vu le titre de son intervention, on se doute bien qu’on va être tous habillés pour l’hiver, en plein mois d’août !)
Comme ça, on disposera des preuves nécessaires : on pourra se venger, si besoin.
Et puis, ça lui met d’office la pression – « un oeil noir le regarde », là c’est quelques paires d’yeux et d’oreilles – il va falloir qu’il fasse gaffe à ne pas heurter nos petites sensibilités – je pense à jcé et Bouguereau en disant ça, les mecs les plus sensibles et raffinés de ce blog, ça me ferait bien de la peine si notre hôte se permettait de les évoquer en ne leur accordant pas tout-à-fait la considération qu’ils méritent, wouarf.
Bon, ben voilà voilà voilà, sa barque est chargée, vogue la galère…
Ma copine, Liliane en audi C, commence à flipper grave. Toujours un peu barrée, ‘vazy vazy’, elle se demande si elle s’est pas gourrée en réservant le camping à la ferme.
Ah bon, desjournées, ça se passe en plus chez les curés !?! Ouille ouille ouille…
Edouard Louis, vingt ans et des brindilles, se paye Gauchet dans Libération. Et dire que Baroz le croyait gérontophile. C’est pas Gaza mais c’est tout de même honteux.
Phil, encore un texte qui me le rend sympathique, cet Edouard…
«.. et tu joins les doigt à la fin… »
Pas besoin, c’est une évidence.
Mais clopine, il est déjà en route depuis début juillet, il descend à vélo jusque là, cet honorable professeur de sociologie a autre chose à faire que d’exécuter des petites vengeances entre virtuels qui lui sont étrangers ?
Voilà les querelles des sociologues, maintenant. Et le potin mondain c’est pour quand ?
saprée Clopine. Le jeune Edouard se trompe de cheval. Que serait devenu Matthieu Galey sans allégeance à Chardonne ?
« vous viendrez nous raconter tout le mal que notre hôte aura dit de nous.
on pourra imprimer la photo, l’épingler au mur et lui lancer des fléchettes dessus » Clopine
Ah la langue de pute et la flicasse qui nous refait un mur du con!
Un syndicat de la magistrature à elle toute seule la Clopine, avec Libé sous le bras en guise de matraque!
avec Libé sous le bras en guise de matraque!( myself)
Sartre doit se retourner dans sa tombe!
Bah, Chantal, tant pis : je n’y tenais pas tant que ça.
Et puis vous allez trop vite en besogne : notre hôte n’a pas ENCORE dit du mal de nous, donc les « petites vengeances » n’ont pas à être élaborées.
(pour l’instant, hinhinhin). (le « hinhinhin », contrairement au « ahaha », est censé être lourd de menaces…)
Et puis le mal est fait, de toute façon, puisqu’il sait que nous voilà prévenus.
Et puis pour de vrai, je ne suis pas tellement capable de vengeance (surtout après un séjour en Corse, qui a obtenu depuis belle lurette la médaille d’or de la discipline).
Et puis c’est surtout, comment dire ? Moitié prévisible, moitié rigolo, moitié flatteur en plus (la plus petite des trois moitiés, vous l’avez compris de suite !)
Et puis
Et puis
Et puis
Pour de vrai, j’estime bien trop profondément notre hôte pour lui envoyer des fléchettes à la figure, même s’il dit des abominations sur moi. Je me contenterai d’une poupée de chiffons, et d’épingles !!!
(meuh, non, je plaisante là Pierre Assouline. Je ne suis une sorcière que certains soirs de pleine lune. Bon congrès à vous !)
…
…des journées,…du moment que les venasi,…ne décollent pas des trônes en cour de projections & diversions,…
…les excitations,…avant les décol’âges,…
…ont prend bien son pied pour charnière,…de timbre à poste,…
…
…Oui,…là c’est fort,…à l’Ô collage,!…bourre-dieux,!…suivante,!…
…Ah!,Ah!,…Bip,!Bip,!…etc!,…
…
…les méduses,!…& alors,!…les chiennes de taupes,!…des lézards,…grand comme çà,!…Ah,…à st-germain c’est plus bois de bologne,…c’est arts-en à méduses,…si rênes de ont fleurs au bagne!,…
…c’est cuit, au bain-marie,…aux belles-gueules,…à chéris,!…
…et , mon nouveau vibro,…les piles tantôt,…Oui,!…tu préfère à froid,…une gay’s mission à poils de chameau,…
…
…le code,…James Bond,!…ultra secret,!…tirez la chasse d’un coup,!…
…au ralenti,…
…l’homme qui valaient des milliards!,…c’était avant Dallas et ses couscous,…par ici, la monnaie,…hors-taxes un partis pris,…de corsaires à pirates,!…
…
…les saintes à venir,…faut voir,!…de prés à St-Germain les cousines!,…etc!,…
…
…la mécanique des fluides, à Archimède,…au ralenti,…çà brûle son en-sang de loin,…la-bourre à voile & à va-pas peur,!…Ah!,…Ah!,…etc!,…
…relecture,…non cul,…
…
suis allé voir libé et donc l’appel au boycott des « rendez-vous de l’histoire de Blois »,le thème de ses rencontres est « les rebelles »,c’est Marcel Gauchet qui en fera la conférence inaugurale et ce brave Edouard de s’insurger,quoi?comment?Marcel Gauchet,ce réactionnaire,s’exprimant sur la rébellion,c’est inadmissible,au boycott,vous dis-je!
Ou l’on apprend donc que pour bien parler des rebelles il faut l’être soi-même,de la même manière,pour bien parler de l’obéissance dans l’histoire,on prendra garde de solliciter l’historien le plus servile d’entre tous.
bah moi j’ai juste un peu rit en lisant le programme, c’est le professeur Hanus qui ouvre le feu des festivités le 2 août à Lagrasse !
Pour le reste ..
une chance que jack ait quitté Blois; l’aurait invité stromae.
Bé oui, le malheureux professeur, son prénom c’est Hal… Pour le reste, il y a Boucheron, quand même, Chantal ? Et un petit peu de philosophie, même s’il me semble que ça sera platonicien en diable ?
… C’est rigolo : ils sont deux à signer l’appel au boycott, mais vous ne parlez que de Louis ? Moi, les états d’âme d’un vieux réactionnaire, franchement, je m’en tape. J’ai déjà tout ce qu’il faut ici, avec notre jcé national, alors…
même s’il me semble que ça sera platonicien en diable ?
Expliquez nous cela, chère apprentie philosophe du bocage!
Platonicien en diable
Vous êtes comme JC avec son Gréco=Nabila.
Sauf que l’ une à l’ époque se faisait une culture et l’ autre, aujourd’hui, les fesses et le nez!
Nécrologie….. dit: 30 juillet 2014 à 11 h 38 min
Trois jours plus tard, Nagasaki, 70.000 morts.
C’était pas mal vu la Corée n’est plus très loin…
La bonne litterature conserve : « 102 years old, literary scholar M.H. Abrams was awarded the National Humanities Medal on Monday at the White House by President Obama. Abrams is an emeritus professor at Cornell; in the 1950s, his students included Harold Bloom and Thomas Pynchon. »
Ben, c’est pas moi qui le dis, c’est le programme : « Atelier de philosophie, animé par Françoise Valon, professeur de philosophie, qui proposera un commentaire du livre de Platon : Les Lois. »
En quoi ne sommes-nous pas platonicien?
un commentaire du livre de Platon : Les Lois. »
En quoi commenter un texte est-ce y adhérer?
Lisez le Manet de Bourdieu. En quoi son » commentaire » en ferait-il un disciple de Bourdieu?
Disciple de Manet!
( Clopine vous m’énervez, vous avez la comprenette un peu difficile…!)
🙂
renato dit: 30 juillet 2014 à 10 h 28 min
Mais enfin, D. ! il y en a ici qui n’arrivent même pas à s’orienter dans une arborescence ; et vous préconisez le passage à des technologies qui remettraient en cause tout ce qu’ils ont péniblement acquis ?
–
je propose que tous ces gens-là soient laissés derrière, renato, que nous les laissions péricliter à petit feu et que nous formions une élite mondiale dont je pourrais être le leader.
Camus ça dépasse tous les autres de plusieurs têtes.
« En quoi commenter un texte est-ce y adhérer? »
Beaucoup de militants sont persuadés que si l’on parle d’une chose c’est parce que l’on y adhère… peu importe ce pour quoi ils militent…
Leiris aussi tient bien le coup.
Finalement Liliane, qui s’est embourgeoisée me dit maintenant qu’elle maîtrise parfaitement les bourdieuseries. Elle a adopté un ornythorinque.
Bref, si tous les élèves qui ont dû commenter Platon en classe de terminale était des platoniciens, soyez sûr que cela se saurait!
( Est-ce votre esprit sectaire qui aime ainsi classer les gens et les idées en blanc et noir? )
Comme le fait votre protégé littéraire. Gauchet doit être banni de toute réflexion sur la révolte, n’ étant pas un révolté actif.
C’est quoi ce reportage, Clopine ? Vous allez exécuter une recette de famille ?
« Gauchet doit être banni de toute réflexion sur la révolte, n’ étant pas un révolté actif. »
Ne pourrait parler du viol que les violé(e)s et les violeurs/euses?
Bref, ne peuvent parler de la condition ouvrière que les ouvriers. La boucle est bouclée et c’ est pour ça que cela plait tant à Clopine!
On se calme, allons, allons. Je voulais juste dire que le sujet est platonicien, puisqu’on commente Platon – par contre, que l’on soit « pour » ou « contre » est, dans mon propos, indifférent. J’utilise ici l’adjectif « platonicien » dans le sens « se rapportant à », et non dans le sens « adoptant une docrine ». Voilà, mon bon, un petit exercice de tolérance qui vous sera profitable, je l’espère : savoir que l’on peut mettre des sens différents sous certains mots. Vous voulez des exemples ? Non, n’est-ce pas ? Il y en pléthore, dans la langue française…
D., j’ai pris l’habitude de répondre aux questions que l’on me pose ici, mais la vôtre, là, j’avoue humblement que je ne vois pas à quoi vous faites allusion ?
Attendez un peu : D., vous faites allusion à la question que Jacques m’a posée ce matin et à laquelle j’ai répondu, c’est ça ? Alors, non, ce n’est pas un « reportage » ni « une recette » – c’est le tournage d’une scène (de quelques secondes !) d’un film documentaire dont j’ai l’honneur d’être la scénariste, voilà. Et cette scène n’a pu être tournée, à cause de la météo, alors même que j’étais enthousiaste et dans les starting-bloks à fond les godasses…
Dit comme ça, ça fait bien, et c’est en plus la vérité.
Mais pour de vrai, le créateur c’est Clopin, c’est lui qui est le réalisateur, le film est un documentaire financé par des subventions publiques, et nous sommes des amateurs militants, voilà. De quoi faire s’esclaffer tout le blog !
Vous lui donneriez le prix Goncourt à Edouard Louis, Clopine ?
Être platonicien, en philosophie, c’ est au minimum être dans la droite ligne des idées ou la majeure partie des idées développées par ce philosophe.
Aristotélicien, Heideggerien,Nietzschéen etc…
Et ce qui « se rapporte à », Platon, Clopine, ce sont bien à ses idées et non à sa trombine.
Voyez Nabila, si je dis nabilien, on fait référence à ses fesses et à son nez, pas à ses idées, bon dieu d’là comme vous dites!
( Même si au fond cela ne veut pas dire grand chose de ces philosophes, il faut entrer dans le détail!)
Jacques Barozzi dit: 30 juillet 2014 à 15 h 00 min
Edouard Louis
Hon va pas en faire un boeuf… Surtout sur le toit y pleut qu’elle te dit… Et puis y a Passou avec sa trompe de chasse on peut plus mettre un millimètre…
De quoi ça cause, d’où vient l’argent.
Non, pas le Goncourt. Même si j’estime que son roman est bien une oeuvre littéraire, le soubassement de ce travail-là est avant tout, il me semble, sociologique ; or, dans ma petite tête, si je me souviens bien le Goncourt est destiné au « meilleur ouvrage d’imagination en prose ». L’imagination, ici, ne survient que pour appliquer la contrainte de l’expression la plus adéquate au propos, dans une recherche sur le langage certes, mais elle ne prime pas.
… Un prix « Bourdieu », certainement. Et une grande curiosité pour la suite de la carrière de ce fulgurant jeune homme. Vous savez, il a l’âge de mon fils, ce qui explique très certainement mon envie de le protéger – mais j’ai comme une appréhension pour lui. La haine qu’il suscite, et sa détermination (par exemple, sa participation au montage du boycott aujourd’hui, dont je crains les répercussions pour lui, alors que le vieux réc, là, je m’en tape !), encore attisées par son jeune âge, ceci joint à la violence subie par le milieu social de son enfance : plutôt qu’apprendre à vivre avec Eddy Bellegueule, j’ai peur qu’il ne se heurte encore et toujours à des violences contre lui, dans une sorte de répétition. Ou, j’ai peur pour Edouard Louis, car le voici qui grimpe tout entier dans le plateau d’une balance déséquilibrée. D’autres que lui auraient certainement eu la sagesse (ou la lâcheté) de s’écarter un peu du feu… Mais il est si jeune, et ce combat est le sien. Soupir.
Ah, ça cause de l’istoire du genre. Pour une rebelle, c’est une rebelle, Eddy.
C’est bien simple, s’il devait gagner un prix médiatique, Eddy, il devrait se mettre à la chanson. Pas d’Opera, non, quelque chose de plus populaire… heu, l’eurovision ?
» ce fulgurant jeune homme. Vous savez, il a l’âge de mon fils, ce qui explique très certainement mon envie de le protéger »
On avait bien compris que vous aviez un rapport bien particulier, pas très rationnel avec ce jeune tendron.
Le protéger comme le » couvrir » avec affection?
Soumettre à un psychanalyste ( pas celui de Chaloux, hein!)vos propos nous laisseraient assez songeur.
Faudrait mettre un « s » à vos songes, d’abord. Je crois plus simplement que le livre de Louis ayant eu une répercussion profonde sur moi, mon envie de protection est « rétroactive », en quelque sorte. Si j’avais été sa prof de français de quatrième, par exemple, aurais-je été capable de voir ce qui se passait dans le couloir ? Il a eu besoin de protection, et il ne l’a pas reçue : ce devrait être une mauvaise conscience collective qui s’exprime, et au lieu de ça, juste ma pauvre opinion, qui suscite en plus de bien déplaisantes réactions, comme la vôtre tenez.
Clopine dit: 30 juillet 2014 à 15 h 15 min
s’écarter un peu du feu…
Oui mais là, c’est sidéral et il fait froid, y a pas un chat même de Schrödinger adonc c’est encore moins bon…
Je vais dire un truc horrible, mais c’est comme un pressentiment : j’ai l’impression qu’il arrivera toujours à Louis de subir des violences, des violences physiques en particulier. Et voyez comme il se met en danger. oui, j’ai peur pour lui. Que ce soit rationnel ou non, je m’en moque.
A mon avis il va en arriver aux extrêmes, politiquement parlant, E. Bellegueule. Il est déjà sur la voie.
C’en est même effrayant. Je plains les parents et les proches; bientôt ils vont avoir honte de leur nom de famille.
La prise de position de E. Louis contre Marcel Gauchet montre simplement ce que tout le monde subodorait depuis longtemps : l’intolérance parfaite de la pensée bobo, de la gauche rebelle comme il se doit. Rebelle, mon cul, comme dirait Zazie.
D’ici qu’ils nous mettent tous les hétéros dans des camps, y a pas loin…!
Quelle époque épique ! Que des petits et des gros cons…
cet acharnement erdélien sur ce jeune homme va finir par le rendre sympathique à certains d’autant que son idée et ses propositions et son positionnement sont valables, il dérange ; il est vrai que la haine et la vitupération ici c’est monnaie courante, il n’y a même plus que cela, voir videurgrangeur par exemple
pensée bobo : celle contraire à la sienne épicétou comme dirait bouguereau (rot)
Au fait Clopine, votre fils a-t-il réussi à Normale Sup?
En plus, je trouve qu’il a une sale gueule de con, ce Louis.
photo : avec la gueule de videurgrangeur ya pas photo, retour à l’envoyeur
C’est vrai ça, ici londres, pourquoi E. Bellegueule ne passerait-il pas à l’activisme politique ?
Con allegria e nostalgia ricorderò sempre Flaiano. A Parigi, si stava per mesi all’Hôtel Pont-Royal, ancora giustamente vecchiotto, con piccole flâneries di quartiere verso la Brasserie Lipp, dove il patron MOnsieur Cazes aveva sempre una tavola di riguardo per Monsieur Flaianò. E si proseguiva più tardi, pochi passi, per un ultimo sorso notturno Aux Petits Pavés, in rue du Dragon. Sotto l’appartamento ove lungamente agonizzò un famoso dentista, consorte di una celebre dama importante, sorella di una nota cantante, poi anche amica di un rilevante barone. E proprio sotto Les Editions de MInuit. QUanto di più lontano dall’esprit flaianeo…
(Ritratti italiani, 239)
« Mais pour de vrai, le créateur c’est Clopin, c’est lui qui est le réalisateur, le film est un documentaire financé par des subventions publiques, et nous sommes des amateurs militants, voilà. De quoi faire s’esclaffer tout le blog ! »
OUAAAAAARFFFFFF !!! Les bobos militants créateurs, entretenus par le contribuable.
Au fond, c’est E. Louis le vrai réactionnaire. Lire les analyses de la France de la fin des années 80 par Alain Touraine, « Existe-t-il encore une société française ? », in Six manières d’être européen, Dominqiue Schnapper et Henri Mendras, Gallimard, 1990.
Bref, ne peuvent parler de la condition ouvrière que les ouvriers.
hum..altussère en a causé maous..tout un bacofils
ici londres
rooo..hé lui hé.. »pour bien parler dla connerie faut.. »..huuuurkurkurkurk
Au fond, c’est E. Louis le vrai réactionnaire
mais ferme ta gueule dracul..l’émile y fait bien cqui veut..21 piges et son abscence te morfond déjà..tsahal compte sur toi dracul?
quand qu’y pleut faut faire du nazi et de la femme nue dans les caves comme lassouline..pas pour s’autofinancer quel horreur ! non..pour amuser le populo..soit un peu plus rebelle clopine
voir videurgrangeur par exemple
tais toi c’est mieux..t’es stipendié pour ruiner les causes que tu défends..ou pire tu le fais pour rien..tu causes trop bien de la connerie épicétou
Quand on lit Clopine, on a un concentré rapide de ce qu’est la France bobo d’aujourd’hui :
— une violente hostilité à Israël sans rien connaître d’Israël ni le b a ba du conflit depuis plus de soixante ans maintenant ; bref, une ignorance crasse comme porte-drapeau glorieux et revendiqué ;
— une haine sans limite de la pensée au profit d’une glorification illimitée de la médiocrité (Gauchet, grand penseur de la démocratie/le minus réactionnaire bobo E. Louis)
— un aveuglement quasi total sur tout ; un mépris de tout de ce qui est beau, noble, digne d’intérêt.
— un apitoiement larmoyant sur les produits du marketing du prêt à penser contemporain.
Ce n’est même pas affligeant tellement la connerie est massive. Il n’y a plus de mot pour qualifier ça ! Ça dépasse tout ce qu’on a connu en connerie.
Et puis y a Passou avec sa trompe
il était trop pti pour que le castor lui tire sous la table..ça ne tient pas à l’analyse historique sergio
pensée bobo : en 45 on se faisait traiter d’existentialiss comme dirait bouguereau(rot)le haineux supérieur, la raclure suprême
12 h 20 min
« le boss de JC : bouguereau, »
ce sont des épreuves cruelles que dieu nous inflige – ml, autre boss à jcl’amateur de grosses gueules-
au finish videurgrangeur va nous faire un gros bobo, un vrai
Ça dépasse tout ce qu’on a connu en connerie
quand qu’on en est un copernicien comme toi on est pressé qu’un einstein prenne le relais..la bétise pour se cacher a elle même en aurait presque des ruses ce qui prouve bien qu’elle demande un consentement dracul..
Widergänger 30 juillet 2014 à 15 h 50 min
En plus, je trouve qu’il a une sale gueule de con, ce Louis.
dixit le bellâtre de génie
« .tsahal compte sur toi dracul? »
Tout Israel compte sur lui
la connerie plus les mouches..tu cherches rien qu’a déclencher l’apocalispe clopine
..revenons au sujet clopine..ne trouve tu pas que le castor se penche et a le sourire comme par en dessous ? ça oui c’est une hypothèse qui tient la route
Ah, W., votre péché mignon : l ‘insulte… Comme alternative à toute discussion ? Comme résolution des conflits ? Comme affirmation de son identité ? Même pas : soupir.
L’insulte comme tristesse, oui. Vous êtes triste, et attristant. Déjà que vous n’étiez guère convaincant ?
Sur ce, je m’en vais, en secouant les épaules, pour me débarrasser de vous… Voilà. C’est fait.
@ D. dit: 30 juillet 2014 à 14 h 21:
“je propose que tous ces gens-là soient laissés derrière, renato, que nous les laissions péricliter à petit feu et que nous formions une élite mondiale dont je pourrais être le leader.“:
D., vous finirez bien un jour à être le leader dans une chambrée d’un hôpital psychiatrique. J’espère que vous n’avez pas droit au service le plus privé, dans une chambre où vous seriez le seul patient, de qui seriez vous le chef ?
PS: Et si ce commentaire signé D. était un faux ? Un de nos camarades s’amusant à rendre D. au dessus du nid de coucou ?
« le film est un documentaire financé par des subventions publiques, et nous sommes des amateurs militants, »
Abus de bien social.Même chose que le papier cul à Balkany payé avec l’ argent du conseil général…
Un de nos camarades s’amusant à rendre D. au dessus du nid de coucou ?
ça rsembe a un fim un peu con avec kevin spécé kpax vontraube qui fait le ouf qui se fait la malle sur pluton a la fin
Abus de bien social
..un bon titre pour ton quinbou clopine..thinkovit
« abus de bien social dans la cave »
..avec un incipit de dédé la sucrette.. »la vérité n’est pas ailleurs que dans ma culotte »
hin?..bordel playel!..Sur ce, je m’en vais, en secouant les épaules, pour me débarrasser de vous
Widerspucker, E. Louis n’est pas beau, il n’est ni J. Dicker, ni Le Clézio. Il est même possible qu’il devienne assez laid en vieillissant. Mais de là à lui trouver une gueule de con, Michel Alba, vous devriez relativiser. Au contraire d’autres, vous par exemple (votre portait supprimé sur votre blog), il a l’air assez normal, on ne perçoit aucune folie. Le genre de garçon qui ne se remarque pas. Il a l’air fragile, il a toute la vie devant lui pour se fabriquer une carapace.
Michel Alba, vous n’aimez pas la gauche, vous n’aimez pas les bobos, vous n’aimez pas non plus les gens des « beaux-quartiers », dîtes Albarbaresque, je sais que vous tenez JC en haute estime, alors, quel est la catégorie de gens que vous acceptez ? Quand ils ont du courage, les gens comme vous devraient avoir émigré en Israël ou au moins, avoir participé à une campagne militaire.
Enfermés dans la même chambre d’hôpital psychiatrique avec D, et JC, croyez vous que vous seriez le leader ?
quelle est la catégorie
« le castor se penche et a le sourire comme par en dessous »
incroyable, le jean-paul s’est fait la michele
« E. Louis n’est pas beau, il n’est ni J. Dicker, ni Le Clézio. »
il n’est pas horrible non plus ni moche
Enfermés dans la même chambre d’hôpital psychiatrique avec D, et JC, croyez vous que vous seriez le leader ?
Tkt fantasme une tournante de folie?
« Tkt fantasme une tournante de folie? » écrit un anonyme (lire commentateur récurrent sans burnes):
Je ne vois pas ce que pourrait être une tournante de folie, vous voulez dire, chacun aurait son quart d’heure de stardom ? Un des trois aurait pendant le dernier quart d’heure, droit à une autre crise, celui-là serait donc le chef ? D. n’a aucun courage, il s’écraserait devant les deux autres, resteraient donc JC et Wdèreguangeur. Quel et le plus toqué des deux ? L’un écrit D.ieu, l’autre à la sagesse de ne croire en rien mais la pathologie de détester tout.
Tournante de folie, rien qui ne fasse rappeler les tournantes dans les caves d’un HLM de Toulon ou du 93, ni d’une fin de nuit de jeunes délurés des beaux-quartiers.
Fantasme, non franchement, JC, je sais que c’est un de vos mots favoris (quand vous réagissez à mes commentaires sur votre merde), mais je ne fantasme pas autour de vous, de D. ou de Morneyberg. Mes fantasmes sont plaisants, comment voudriez vous que je fantasme autour de vous trois et de vous trois ensemble ?
Dans une chambre de clinique psychiatrique en compagnie de D et TKT, JC n’aurait aucune raison d’être leader dans la mesure où il n’est pas assez fou.
Comme gestionnaire, par contre, nous le voyons fort bien s’employer à recueillir les cadeaux et les dons financiers faits par les familles, puis jouer ces derniers en Bourse.
Un conseil : si vous pouviez trouver une patiente jeune et jolie, vous passeriez des nuits plus tranquilles.
Carlitta, Emil Louis a la jeunesse pour lui, il n’est pas horrible, certes, moche ? Avec un bon relooking, on peut rendre quiconque plus photogénique. Imaginons, Carlitta, Emile Louis photographié pour une marque de parfum, même Boris Becker semblait sexy.
Bof, il n’y a pas que le physique dans la vie, quoique, il faut quand même relativiser les charmes de ceux qui n’ont pas de carte de visite visuelle.
Carlitta, vous donnez dans le Huldigung à Kaiser Karl ? Vous êtes un travelo ? Juan-Carlitta Milice y Doriot ?
Collectifs de psychiatres….. dit: 30 juillet 2014 à 17 h 45 min
JC n’est pas assez fou ? Quand même, ses commentaires sont souvent plus déments que ceux de W ou D
TKT
le crétin de pq est juste con et pervers
leader, rien à voir avec le degré de folie, mais avec la capacité de mener un groupe, d’en devenir le parrain, JC oui, je le vois assez devenir le leader des deux autres, D. a un coté maso lécheur de bottes, l’habitude des mauvaises places. WG est assis sur un nuage au dessus de l’Himalaya. Il est hors concours, pour dire vrai, il prend toujours la mauvaise rame de métro.
TKT, c’est Edouard Louis!
Emile Louis c’est un autre registre.
Clopine, ce texte de Libé est une sombre anerie. Depuis quand un philosophe récuse-t-il la présence d’une pensée parce qu’elle est supposée contraire à la sienne? Je rappelle que Comte, père fondateur de la sociologie, jugeait négativement une personne selon le mépris qu’elle manifestait pour les thèses de Joseph de Maistre .Non que ce fut sa tasse de thé. Mais il estimait qu’il fallait d’abord savoir les discuter. En adoptant la posture de l’huitre, Mr Louis montre surtout sa fermeture d’esprit. On en sera pas surpris après sa déclaration pleine de Bourdieuserie. Et on se souviendra de Raymond Aron à son égard: « il avait toutes les qualités pour devenir un philosophe, mais toutes aussi pour devenir un parfait chef de secte. »
Oublié, l’alibi pseudo- littéraire, nous sommes ici dans le domaine du pouvoir et de la posture, pour ne pas dire de l’imposture. Le drapeau de Mrs Louis et Lagasnerie gagnerait à etre frappé de ce vers de Molière.
« Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis. »
» Les Femmes Savantes… », sauf erreur de ma part.
Bien à vous.
MCourt
PS
De méchantes langues pourraient dire aussi que Gauchet face à ces deux zouaves, c’est le pot de fer contre le pot de terre. Et qu’il vaut mieux anticiper une défaite que de se voir battus à plate couture….
TKT
l’attardé de pq n’a rien d’un leader, c’est tout le contraire
Jonathan, en effet vous avez raison, Edouard et non Emile.
Comme quoi, dans mon inconscient, Emile tient encore la vedette.
En effet il ne s’agit pas du même genre de notoriété.
Je ne suis pas sûr que Clopine, patronne d’une maison de PR/RP, soit le bon choix pour peaufiner une carrière. Madame Trouillefou, en fait trop et veut mettre en valeur l’appartenance dans des tiroirs. Edouard Louis, papillon emprisonné par Trouillefou et épinglé dans une boite. Edouard Louis Bellegueule, je veux dire son texte, au moins n’a pas reçu le Goncourt. Joël Dicker va-t-il disparaitre de la scène littéraire ?
Je n’ai pas toujours compris pourquoi il fut tant encensé.
dans l’histoire de la philosophie, de tout temps les philosophes ont combattu les idées d’autres philosophes, MCourt, c’est pour cela que ce sont de philosophes et vous un bougre d’âne prétentieux et condescendant
M. Court, c’est interessant cette approche que vous faites sur la perfidie – laissons-là des mots inopportuns comme stratégie, ou autre ethique-d’E.Bellegueule qui préfère prendre hardiment les devants et attaquer la personne plutôt qu’affronter les idées du débat. Et ainsi se carapater. Si j’osais je dirais la queue entre les pattes, mais restons courtois.
N’allons pas non plus évoquer je ne sais quel art de la guerre, et cela, je le sais déplairait souverainement à Betty ( trop souvent oubliée, Betty ! , non pas Betty Bop) quand il s’agit de causer ourlet de robe, -de robe de fille-
non.
Restons philo.
Du Schopenhauer, à cette heure, ça vous va?
Ultime stratagème
Soyez personnel, insultant, malpoli
Lorsque l’on se rend compte que l’adversaire nous est supérieur et nous ôte toute raison, il faut alors devenir personnel, insultant, malpoli. Cela consiste à passer du sujet de la dispute (que l’on a perdue), au débateur lui-même en attaquant sa personne : on pourrait appeler ça un argumentum ad personam pour le distinguer de l’argumentum ad hominem, ce dernier passant de la discussion objective du sujet à l’attaque de l’adversaire en le confrontant à ses admissions ou à ses paroles par rapport à ce sujet. En devenant personnel, on abandonne le sujet lui-même pour attaquer la personne elle-même : on devient insultant, malveillant, injurieux, vulgaire.
Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 15 h 50 min
En plus, je trouve qu’il a une sale gueule de con, ce Louis. »
la différence avec widerganger, c’est que wirderganger lui il est beau , si! si!
vous avez raison des journées entières dans les branches de sassafras, question perfidie MCourt en connait un rayon sur papattes comme dirait bouguereau (rot)
Je viens de lire le texte effrayant de bêtise et d’intolérance d’Edouard Louis dans Libération à propos des rendez-vous de l’histoire de Blois.
La morgue et la prétention de ce petit monsieur font froid dans le dos: il est déjà directeur de collection chez un éditeur…et si demain il avait plus de pouvoir? A l’université? Dans les medias? où que ce soit…
à propos d’E.L., ceux qui gigotent le plus sont ceux qui n’ont lu ni son livre ni son billet dans Libé, comme cab’
@ici Londres dit: 30 juillet 2014 à 18 h 56 min
Comme dirait l’Autre : Vous n’êtes pas philosophe.
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