Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)
Vous connaissez Saint-Germain-des-Prés ? Non seulement cela n’existe pas mais c’est à peine si cela a brièvement existé. Juste le temps de forger un mythe médiatique et historiographique appelé à une rentabilité durable. Telle est la thèse soutenue par l’historien Eric Dussault dans L’invention de Saint-Germain-des-Prés (247 pages, 22 euros, Vendémiaire), probable synthèse d’un travail universitaire de grande ampleur si l’on en juge par l’importance des sources. Il explique le phénomène par l’indifférence des historiens du culturel et par la subordination de l’Histoire à la mémoire. Car si jusqu’en 1960 la narration de l’épopée était bien le fait des journalistes, après elle se concentra exclusivement dans la bouche et sous la plume nostalgique d’acteurs et témoins de l’époque qui firent autorité à force d’être repris en boucle depuis soixante ans sans la moindre perspective critique. Il s’agit de Léo Larguier pour son pittoresque Saint-Germain-des-Prés, mon village, du Fargue de l’inégalé Piéton de Paris, de Simone de Beauvoir mémorialiste (La Force des choses) et de Boris Vian, indispensable maître des lieux et auteur du guide Manuel de Saint-Germain-des-Prés (écrit en 1950 mais publié en 1974).
Drôle de quartier. Une grande marque parisienne en soi. Un produit français qui devrait être estampillé NF (quand on pense que les Deux Magots ose s’autoproclamer sur sa carte « le rendez-vous de l’élite intellectuelle »…). Administrativement, il se délimite par la rue des Saint-Pères à l’ouest, les quais de Seine au nord, entre la rue de Seine et la rue Mazarine à l’est, et la rue du Four au sud, mais certains chroniqueurs le font déborder parfois si largement qu’il passe le pont pour étendre un peu son empire sur la rive droite au motif que de fameux clubs de jazz s’y trouvaient. Sa renaissance à l’ère moderne date du début du XXème siècle avec la concentration de maisons d’édition et son envol de l’entre-deux-guerres avec la création de prix littéraires.
Après avoir épluché tous les témoignages, Eric Dussault affirme que la présence noire y a été sous-estimée. Lorsqu’elle est mentionnée, c’est uniquement pour évoquer des jazzmen ; tant et si bien que l’écrivain James Baldwin projeta de publier un livre intitulé Non, nous ne jouons pas de la trompette. Les musiciens y étaient certes nombreux et notables, mais les autres artistes noirs et les étudiants africains plus encore. L’auteur insiste également sur d’autres absents de l’histoire officielle du quartier : les toxicomanes. Des amateurs d’opium, d’éther et d’ortédrine.
Le village en question connut tout de même son âge d’or entre 1945 et 1950, l’apogée se situant d’après les experts en 1947. Au lendemain de la Libération, ils prirent le mot au pied de la lettre. Saint-Germain, synonyme de non-conformisme, passait pour un lieu de débauche, de permissivité, où les petits et grands bourgeois craignaient que leur progéniture aille se perdre dans le stupre, l’oisiveté, le scandale, la vie facile et des amours illicites. Les homosexuels se retrouvaient au Fiacre rue du Cherche-Midi ou à la Pergola à l’angle de la rue du Four et du boulevard. L’auteur fait grand cas de rapports de police (Renseignements généraux et Préfecture de Police) sur les moeurs de Marcel Carné, Jean Genet, Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, soupçonnés d’être de dangereux invertis susceptibles d’entraîner des jeunes. Même Sartre a fait l’objet de la curiosité de la Brigade mondaine dont les inspecteurs écrivent qu’il était « un masochiste d’un genre particulier qui irait jusqu’à collectionner des papiers hygiéniques usagés dont certains de ceux-ci seraient reliés dans une luxueuse couverture de maroquin rouge » (encore un qui aura mal lu La Nausée). On se demande en quoi les germanopratins pouvaient bien menacer la sécurité de l’Etat au point de susciter de telles investigations, et l’on doit convenir avec l’auteur que cela relevait pour l’essentiel d’une curiosité malsaine des dirigeants.
Plusieurs films ont également beaucoup fait pour l’édification du mythe : Les Tricheurs de Marcel Carné (quelle bande originale ! Stan Getz, Roy Elridge, Coleman Hawkins Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Gus Johnson, Herb Ellis, Ray Brown…), Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (si authentique que cela peut être vu aussi comme un documentaire, mais il est sûr que le réalisateur était un vrai amateur de jazz) et dans une moindre mesure car peu vu Le signe du lion d’Eric Rohmer. Les registres de mains courantes, également consultés par le chercheur, témoigne non seulement d’avortements clandestins mais d’un certain nombre de constats d’adultère dans les hôtels du quartier (quelle époque !). Il y avait même une cellule du parti communiste, bien connue de l’intérieur par les souvenirs conflictuels de ses membres (Jorge Semprun, Claude Roy, Marguerite Duras, les Antelme), des intellectuels bourgeois qui annexaient quelques concierges et deux ou trois ouvriers pour servir d’ « alibis prolétariens ».
Le paradoxe est intéressant : si Saint-Germain est synonyme de cafés (Le Flore, les Deux Magots, le Bonaparte, la Rhumerie plus tard chère aux Hussards) et de restaurants (Lipp notamment), ce sont ses caves qui ont fait sa légende. Car des bistros, il y en avait depuis le XVIIIème siècle (le Procope) alors que la vie nocturne dans des caves si humides qu’il fallait régulièrement faire sécher le piano à l’air libre (le cas au Tabou, rue Dauphine) c’était nouveau. On a cherché après coup à expliquer cet engouement pour le souterrain (désir de marginalité, parfum du vin, goût du foyer etc) alors que la raison tenait avant tout à la disponibilité des lieux et à leur capacité à permettre à la musique de se faire entendre tard et fort sans déranger les voisins.
Boris et Michèle Vian étaient les rabatteurs naturels de ces lieux. Leur amitié, leur présence et leur soutien assuraient le propriétaire d’un réseau plus encore que d’une bande. Le cas du Lorientais, rue des Carmes, jeune et pas cher, qui dut sa réputation à la qualité de sa musique de 1946 à 1948 (l’orchestre de Claude Luter qui émigra ensuite au Kentucky) mais aussi du Club Saint-Germain, rue Saint-Benoit, et du Vieux Colombier qui pouvait s’enorgueillir de l’association du clarinettiste Claude Luter et du saxophoniste Sydney Bechet, sans oublier La Rose rouge, rue de la Harpe puis rue de Rennes. Le fait est que le jazz et l’existentialisme étaient les deux piliers du mythe. Pour ce qui est du premier, son aura aurait été plus importante encore si elle n’avait été minée par une querelle des Anciens et des Modernes, les premiers étant emmenés par Hugues Panassié, et les seconds par Charles Delaunay, les musiciens étant les principales victimes de cette guerre du jazz. Sans oublier une autre querelle, plus discrète, plus enfouie mais non moins vivace, qui opposait des jazzolâtres français qui, par principe et par goût, ne juraient que par les musiciens noirs, à ceux qui leur reprochaient cette forme de racisme inversé, de snobisme et de mauvaise foi (la revue Jazz Hot)
Pour ce qui est du deuxième, il est tout aussi indissociable de la mythologie du quartier. Le mot « existentialisme » est apparu pour la première fois dans la presse le 3 mai 1947 sous la plume d’Anne-Marie Cazalis, attachée de presse informelle du milieu intellectuel de Saint-Germain-des-Prés, dans les colonnes de Samedi-soir, le journal qui, dans le même élan, lança le Tabou et, au fond, le quartier. Tous les médias s’en emparèrent et il ne fut plus question dès lors que des troglodytes qui dansaient dans des caves (« Mais l’existentialisme, ce n’est pas une cave, c’est une mine ! » dira un personnage d’un des films consacrés aux « ambitieux » du quartier). Quelques mois après, l’hebdomadaire américain Life reprit le tout sur plusieurs pages et assura à Saint-Germain une renommée internationale qui dure encore, même si aujourd’hui, le mythe n’est plus exploité que pour servir le luxe, les fringues et la bouffe. Mais peu nous chaut que la rue la plus chère de Paris, paraît-il (21 000 euros le m2) soit la minuscule rue de Furstemberg, ou que la pinte soit à 11,50 euros aux Deux Magots. On sait bien que de toute façon, ce n’est plus là que ça se passe, d’autant que des éditeurs et non des moindres (Le Seuil, Plon, Flammarion…) ont commencé à migrer à la périphérie sans y perdre leur âme.
Une chose m’échappait encore après avoir refermé ce livre plein d’informations, de sons reconnus, de visages retrouvés et de traces encore vivaces : le peu d’empathie de l’auteur pour ses personnages. Même s’il a fait là un travail d’historien et non de romancier, on était en droit d’espérer in fine une autre chute que :
« Alors, Saint-Germain-des-Prés lieu de mémoire ? Plutôt un microcosme parisien parmi tant d’autres ».
Ah bon… Tout ça pour ça ? Si Saint-Germain-desPrés est si peu original, s’il n’y a pas plus d’après que d’avant, à quoi bon avoir déployé tant d’effort dans la recherche et l’analyse ? On a envie de défendre le sujet contre son auteur. C’est d’autant plus dommage que le chercheur a eu le mérite de fouiller dans un champ à peu près inexploré. Mais on saura pardonner à celui qui a eu tout de même assez de sensibilité pour mettre en parallèle ces extraits de deux mémorialistes à propos de leur rencontre :
Miles Davis : « J’avais toujours été si absorbé par une sorte de transe que je n’avais jamais consacré de temps à une histoire d’amour. La musique avait été toute ma vie jusqu’à ma rencontre avec Juliette Greco (…) Juliette a probablement été la première femme que j’aie aimée comme un être humain, sur un pied d’égalité. Elle ne parlait pas anglais, je ne parlais pas français. Nous nous parlions avec les yeux ».
Juliette Gréco : « Je n’avais jamais vu un homme aussi beau et je n’en ai pas vu de plus beau depuis (…) J’étais dans les coulisses et il jouait. Je le voyais de profil : un dieu égyptien ».
Leur liaison ne dura que quelques semaines mais elle fut si intense qu’elle marqua leur vie. Les photos de Jean-Philippe Charbonnier la fit entrer dans la légende du jazz et dans celle de Saint-Germain-des-Prés. Et croyez-moi si vous voulez mais, alors que je lisais ce passage dans un wagon du métro à hauteur de « Bastille », un clarinettiste joua (plutôt bien, d’ailleurs) non pas sa version de So what, tout de même, mais Petite fleur…
(« Sartre, Beauvoir et les Vian au bistro » photo D. R. ; « A la cave » photo D.R. ; « Juliette Greco et Miles Davis, 1949 » photo Jean-Philippe Charbonnier)
625 Réponses pour Il n’y a plus d’après… à Saint-Germain-des-Prés…( et plus d’avant non plus !)
Sirius, pas très brillante votre étoile un epu pâlichonne
comme dirait l’UN : vous aussi ?
« En plus, je trouve qu’il a une sale gueule de con, ce Louis. » WG
« Au contraire d’autres, vous par exemple (votre portait supprimé sur votre blog), il a l’air assez normal, on ne perçoit aucune folie. » TKT
Normal, normal, il faudrait affiner l’analyse… enfin, mieux regarder.
Incidemment, pas supprimé, petit mais toujours là.
Moi je l’ai lu et viens de le relire…
Ce type est normalien…et il croit qu’un rendez-vous d’historiens sur la rébellion doit être un rendez-vous de rebelles célébrant leurs rébellions (les leurs bien sur!!!).
Quel con!
sapré tkt. lors d’une interviouve, une spikrine de la tivi suisse (romande, c’est plus facile pour la traduction) a félicité le jeune Edouard « de ne plus gesticuler ». L’Edouard n’a pas moufté mais un missile bourdieuesque lui est passé dans la prunelle gauche en mode silencieux.
certains me donnent envie de relire le roman de John Kennedy Toole « La conjuration des imbéciles »
Je pense à JK Toole chaque fois que je tombe sur l’un de vos commentaires.
sapré rénateau de quoi je m’emmêle !!!
si j’ai bien capté, ce machin à Blois c’est en octobre, et on nous agite en vacances .. c’est un scud préparé.
dommage j’aimais bien Blois, un vieux souvenir d’enfance, après des heures de route entassés dans une vieille citroen, une pause pour acheter du pain, très croustillant. Quand on a très faim, ce simple morceau laisse un souvenir impérissable.
bises ch.
Tiens ! il faut demander une permission spéciale pour s’emmêler de quelque chose, ici ? il y a un questionnaire à remplir ? si oui, on le trouve où ?
«…c’est un scud préparé »
Vous savez, ceux du lobby du tourisme sont capables des pires infamies.
ce texte de Libé est une sombre anerie. Depuis quand un philosophe récuse-t-il la présence d’une pensée parce qu’elle est supposée contraire à la sienne? ( M. Court)
En effet. Décidément le sieur Louis (Edouard) se fait surtout connaître par ses impairs. Indigne disciple auto-proclamé de Bourdieu, le voilà qui régresse à une attitude typiquement stalinienne. Petite fiotte prétentieuse, malhonnête et lâche.
L’Edouard Louis déshonore l’ENS. Culez-moi cet enculé !
Contre Edouard Louis: On appréciera les attaques homophobes des vrais enfoirés mentaux qui commentent sous anonymat. Par anonymat, je veux dire pseudo ponctuel. Vrais homophobes de ce Blog: Michel Alba, et bien entendu JC. Pour JC, ancien gars de la Milice, proche du FN, on peut comprendre, pour Michel Alba, qui devrait être plus libéré, difficile de comprendre. Sauf bien entendu, si le raté (par rapport à ses propres ambitions) n’a pas eu non plus une vie privée épanouie.
Il y aurait aussi comme homophobe, le brave pécu D.bile, mais toutes formes de sexualité le dégoutent.
Widergänger dit: 30 juillet 2014 à 15 h 42 min
« Quelle époque épique ! Que des petits et des gros cons… »
Expérience intérieure ?
TKT dit: 30 juillet 2014 à 16 h 45 min
Un peu tard bien sûr, mais ne laisser passer la stupidité de Thierry, et surtout son manque d’humour.
Enfermés dans la même chambre d’hôpital psychiatrique avec D, et JC, croyez vous que vous seriez le leader ?
TKT
Aucun des trois ne terminera en psychiatrie, je n’en jurerais pas autant de vous.
TKT dit: 30 juillet 2014 à 17 h 44 min
« Tkt fantasme une tournante de folie? » écrit un anonyme (lire commentateur récurrent sans burnes):
Encore perdu Kronenbourg.
Vraiment t’es trop nul.
Le passage que Raymond Aron m’avait consacré dans ses mémoires était une évocation très partiale de ma longue relation avec lui qui, en 1960, à la veille du putsch des colonels, m’avait permis de regagner Paris d’urgence, dette inoubliable, en m’offrant de devenir son assistant. (J’étais entré en relation avec lui, peu avant, sur le conseil de Clémence Ramnoux, professeur de philosophie grecque à la faculté d’Alger qui avait été sa condisciple à l’Ecole normale […] et il m’avait très chaleureusement accueilli […]. Reconstruction rétrospective, orientée par l’amertume liée à la crise finale, son analyse s’appuyait, comme l’attestent les allusions au traitement que j’étais censé faire subir à mes disciples, sur une perception sélective et très mal informée de certains événements (ceux notamment qui étaient liés à l’élection de sa fille, qui avait étudié et travaillé avec moi, à l’Ecole des hautes études) ; événements dont il n’avait qu’une connaissance et une compréhension très imparfaites.
Esquisse pour une auto-analyse (47-48)
Paul Edel,
Croyez vous que je n’ai lu aucun de ceux que vous m’indiquez ? Leiris, Sartre et Beauvoir, Pontalis, Camus, Audiberti, Vian, Lanzmannn, Violette Leduc, Claude Roy ?
On peut lire les mêmes ouvrages des mêmes auteurs et les voir différemment : adorables…ou méprisables ! J’en vois dans la liste, que j’ai aimé, d’autres que je méprise depuis toujours. So what ?
Merci, Sirius. Un peu de bon sens face aux fausses valeurs et aux nains de la pensée fait toujours du bien.
Bien à vous
MC
Saint-Germain-des-Prés est placée sous le patronage de l’évêque de Paris, au contraire des trois autres églises parisiennes partageant la même titulature, et qui sont quant à elles dédiées à l’évêque d’Auxerre1. Fondation royale, sous le vocable primitif de Saint-Vincent-Sainte-Croix, elle joue, sous les rois mérovingiens, le rôle essentiel, quoique intermittent, de nécropole royale2. Bien que sa disposition d’ensemble ait été respectée au cours des agrandissements successifs, la basilique du vie siècle a entièrement disparu, en élévation du moins, entre le xie et le xiie siècle3. Deux campagnes au moins ont en effet bouleversé l’apparence de l’édifice. La première, selon Gislemar, chancelier de l’abbaye et continuateur de l’Historia miraculorum d’Aimoin, fut lancée par l’abbé Morard (990-1014)4. L’ampleur exacte des travaux dus à l’abbé est contestée : si on lui attribue avec certitude le clocher occidental, il n’est en revanche pas assuré qu’il soit responsable de la reconstruction de l’ensemble de la nef5, comme le veulent Alain Erlande-Brandenburg et Bénédicte Mérel-Brandenburg6. Philippe Plagnieux, quant à lui, reste d’une prudence remarquable, se contentant de signaler qu’à peine plus d’une décennie après la mort de Morard, en 1025, Guillaume de Volpiano fut nommé abbé de Saint-Germain-des-Prés afin de réformer l’abbaye.
http://www.sculpturesmedievales-cluny.fr/collection/saint-germain-des-pres.php
J´habite à Saint-Germain-des-Prés
Et chaque soir j´ai rendez-vous
Avec Verlaine
Ce vieux pierrot n´a pas changé
Et pour courir le guilledou
Près de la Seine
Souvent l´on est flanqué
D´Apollinaire
Qui s´en vient musarder
Chez nos misères
C´est bête, on voulait s´amuser
Mais c´est raté
On était trop fauchés
Regardez-les tous ces voyous
Tous ces poètes de deux sous
Et leur teint blême
Regardez-les tous ces fauchés
Qui font semblant de ne jamais
Finir la semaine
Ils sont riches à crever
D´ailleurs ils crèvent
Tous ces rimeurs fauchés
Font bien des rêves quand même
Ils parlent le latin
Et n´ont plus faim
A Saint-Germain-des-Prés
Si vous passez rue de l´Abbaye
Rue Saint-Benoît, rue Visconti
Près de la Seine
Regardez le monsieur qui sourit
C´est Jean Racine ou Valéry
Peut-être Verlaine
Alors vous comprendrez,
Gens de passage,
Pourquoi ces grands fauchés
Font du tapage
C´est bête
Il fallait y penser
Saluons-les
A Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après, plus d’avant… et plus de pendant non plus ! St Germain de Près, c’est mort.
J’ai trouvé ça très convaincant moi aussi.
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