Il se trouve qu’il est président…
C’est l’histoire d’un homme qui a un jour éprouvé un irrésistible besoin de parler. Quelqu’un d’important qui vivait dans la solitude glacée de son palais. Un autre que lui se serait confié à sa femme mais il n’en avait pas, juste des liaisons passagères. Ou à un ami mais il n’en avait pas non plus, tous étant devenus ses obligés en raison de son pouvoir. Ne lui restait plus qu’à s’en remettre à un psychanalyste, non seulement parce que celui-ci au moins saurait l’écouter mais parce qu’il saurait se taire. Seulement voilà, cet expert en autocontrôle s’avérait incapable de lâcher prise. Au lieu de quoi, inexplicablement, il accepta la proposition aussi audacieuse qu’insensé de deux journalistes, qui plus est spécialisés dans les enquêtes sur les dessous de la politique, de recueillir régulièrement ses réflexions, confidences, informations, sentiments sur les événements courants dont il était l’un des principaux acteurs si ce n’est l’instigateur.
Ce commentaire de sa propre action, en direct et à voix haute, dura près de cinq ans ; il se tint le premier vendredi de chaque mois de 19h à 20h à l’Elysée. 61 rencontres auxquelles il faut adjoindre un certain nombre de déjeuners et de dîners sans témoin soit à l’Elysée soit aux domiciles respectifs des deux journalistes toujours avec trois quart d’heure de retard. Résultat : une centaine d’heures d’entretiens en tête à tête, dûment enregistrées au magnétophone. A l’issue de cette expérience inédite, tant pour des hommes comme lui que pour des gens comme eux, l’annonce de la parution imminente de leurs conversations en librairie lui fit dire : « Je crois qu’il faut se mettre d’accord sur les citations, dans le livre… » alors que depuis le début, leur contrat oral et moral stipulait que rien de ce qu’il leur confierait ne serait off the record ; mais à la fin, il se demanda :
« Peut-être que je vais le regretter… Ce que vous avez enregistré, vous en prenez les éléments »…
Ce qui leur fit se demander si l’homme le plus important de France n’avait pas pété les plombs du jour même où il les avait acceptés et intégrés dans l’intimité de son cerveau en ébullition. Le résultat est là, passionnant, édifiant, ahurissant ; il galope vers les 100 000 exemplaires et ne s’arrêtera certainement pas en si bon chemin ; c’est sans aucun doute le seul livre dont on peut assurer qu’il changera le cours des prochaines élections : « Un président ne devrait pas dire ça… » (660 pages, 24,50 euros, Stock) de Gérard Davet et Fabrice Lhomme. A l’origine, il s’intitulait « Collapsus ». En effet…
Amateurs de petites phrases, passez votre chemin. Oh il y en a bien ici ou là, mais il faut aller les chercher et ce sport n’a d’intérêt que pour les bulletins radio du dimanche soir. L’ambition de ce document, car c’en est un dans la meilleure acception du terme, est toute autre : éclairer les coulisses du pouvoir, disséquer les tenants et les aboutissants d’une décision qui engage le pays, comprendre les mécanismes à l’œuvre au sommet de l’Etat, se trouver au cœur du secret. Rien n’est grisant comme de se sentir et de se croire dans le secret. Nombre de journalistes se sont enivrés de leur rôle pour s’être vus un jour confier un message à remettre discrètement de la part d’un président à un autre président. Il n’en faut pas davantage pour se bercer de cette douce illusion : agir sur l’Histoire en marche.
Il y a là de quoi confirmer mais preuves à l’appui, avec un grand luxe de détails et de la bouche même du cheval, l’inquiétante psychologie de François Hollande : dépourvu d’affect, indifférent à la culture, homme du consensus, indécis, résilient permanent, tout sauf un intello, incapable d’autocritique. Mais aussi artiste de la synthèse, grand cloisonneur de ses relations, expert en constat analytique a posteriori, prince de la combinazione politique à la française, doté d’une véritable empathie, volontiers castagneur. Aussi prévisible qu’insaisissable. Et contrairement à ce que prétend la légende, il ne se teint pas les cheveux : le noir corbeau, c’est héréditaire chez lui !
Pas de familiarité, pas de copinage, pas de tutoiement, pas d’abrazos. Chacun reste dans son rôle et n’en sort pas. Pourtant, qu’est-ce qu’il se laisse aller devant eux ! Oh, rien d’intime car s’il y a bien une chose qui lui fait horreur, c’est d’avoir à s’expliquer sur sa vie privée. Qu’on n’attende pas d’épanchement ni d’exhibition. De même il ne s’énerve, ne s’emporte et ne s’encolère jamais. Ce qui est toujours inquiétant. Des confessions donc mais pas que. Il reçoit des appels importants et règle des affaires d’Etat devant eux (on comprend que Le Monde soit bien informé, parfois…) ; par lui oubliés, ils tendent l’oreille :
« D’invités, nous sommes devenus voyeurs. Sentiment étrange ».
Etrange, pour le moins. D’autant qu’après s’être lâché à propos des medias, il est capable de dire : « Là, on n’est pas dans une conversation offf… ». Et les journalistes de conclure : « En effet. » En effet… Un seul écrivain est cité mais c’est Pierre-Louis Basse, son conseiller aux grands événements (si, si, la fonction existe avec bureau et téléphone), non pour ses livres mais pour son action à ses côtés ; soyons juste, Daniel Pennac est également cité pour une formule (« L’avenir, c’est la trahison des promesses ») mais par eux et non par lui. Sinon, rien. On croit comprendre qu’il feuillette parfois des récits historiques (bien qu’il ne regarde jamais en arrière) à l’exclusion des romans mais pas un titre n’est évoqué en cinq ans. Ah si, tout de même, un livre l’est par le président mais il avoue ne pas l’avoir lu et assure qu’il ne le lira pas (Merci pour ce moment aux éditions de la Librairie philosophique Vrin)
Un président, c’est quelqu’un qui concède ses erreurs uniquement si elles soulignent ses qualités. Celui-ci ne déteste pas les formules choc, au risque de l’ambiguïté, telle :
« La femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne demain ».
Traduction : si on lui offre les conditions de son épanouissement, elle se libérera de son voile et tout en demeurant religieuse pourra être le cas échéant une Française porteuse d’idéal… On apprend des choses sur les coulisses : c’est l’ancien leader communiste Robert Hue qui, au lendemain des attentats contre Charlie-Hebdo et l’Hyper casher, lui a soufflé l’idée d’organiser une grande manifestation sur le pavé parisien, les chefs d’Etat devant et les vrais gens derrière. Bien sûr il y est question de Florange, d’Arcelor Mittal, de la loi Travail, de l’inversion de la courbe du chômage, du mariage pour tous, des attentats, de l’état de guerre etc Tout y est vu de l’intérieur, jusques et y compris les absences, telle celle d’un grand projet culturel du quinquennat.
« Il se trouve que je suis président… »
La phrase qui tue revient souvent dans sa bouche, avec une variante (« Je suis d’une certaine façon président de la République…. ») mais c’est lui-même qu’elle devrait tuer. Davet et Lhomme ne sont pas en reste lorsqu’ils livrent quelques réflexions personnelles :
« Est-il sincère ? On ne peut l’exclure totalement ».
Le président Hollande s’est montré impuissant à définir sa fonction et à créer un lien avec les Français ; il a atteint des sommets d’impopularité alors que même ses adversaires s’accordent sur sa grande capacité d’écoute et qu’il aura été le plus accueillant, le plus communiquant tous azimuts et le plus disponible des présidents de l’avis des journalistes, même s’il s’en veut parfois de répondre à leurs sollicitations au vu des résultats, notamment les autres livres de confidences (mais alors, dira-t-on, pendant ce temps-là, il se souciait plus de son image que de son travail ?). Rien n’y fait : François Hollande aura été un homme invisible qui n’imprime pas.
Souvent, on se dit que ces deux enquêteurs ne sont pas très « Woodtsein » (entendez qu’ils n’ont rien des tombeurs de Nixon dans l’affaire du Watergate, du moins en la circonstance, contrairement à leurs enquêtes du Monde) car l’objet de leur investigation collabore pleinement avec eux ; mais lorsqu’ils disent consulter des notes diplomatiques prises par un conseiller de l’Elysée, ou mieux (ou pire….) la liste secrète des assassinats ciblés, c’est à dire des ennemis de la France à éliminer, terroristes à « neutraliser », on se pose des questions sur le fonctionnement des services…ou du président. De même, l’un des deux habitant tout près du Bataclan téléphone-t-il à Manuel Valls pour recueillir sa réaction et c’est lui qui apprend la nouvelle au premier ministre… Parfois, le tandem d’interviewers le concède, lorsque par exemple il affirme que l’Etat français ne verse pas de rançon aux terroristes preneurs d’otages à l’étranger, ce qui n’empêche pas les entreprises qui les emploient de le faire :
« Difficile de savoir où se situe la vérité. Impossible de garantir que François Hollande nous ait tout dit ».
« Flanby », « Capitaine de pédalo », « Guimauve le conquérant », « Fraise des bois », « Monsieur petites blagues », « Culbuto », « Pépère ». Cela dit, tous ses prédécesseurs ont eu leur lot de ce côté-là. Méprisé pour son apparence débonnaire, pataud, patelin, chef de bureau, il a quelque chose de shakespearien lorsqu’il est évoqué seul la nuit dans son palais qui sent la mort. A côté de ces scènes d’anthologie, l’évocation de ses incontestables succès diplomatiques (Mali, crise grecque, Cop 21 etc) a l’air d’une figure imposée.
Alors, pourquoi a-t-il accepté le principe même de ce livre ? Certains ont imaginé que, comme Dominique Strauss-Kahn, reculant devant la décision de se présenter, il avait torpillé sa candidature avec cette initiative suicidaire ; mais l’hypothèse ne tient pas la durée de tout un quinquennat; à la fin peut-être, mais pas au début ni au milieu. Au vrai, nul n’en sait rien. Ce qui ne fait qu’augmenter l’énigme Hollande. Avant ce livre, on avait du mal à le déchiffrer ; à cause de ce livre qui en dit tant sur lui, on n’y comprend plus rien. Les auteurs ne sont pas naïfs : le président a voulu mettre en valeur son bilan. Mais le procédé choisi est tellement inexplicable qu’il laisse perplexe. Imprimer sa marque pour la postérité, à sa manière, en toute indépendance, en choisissant librement ses Commynes et sa façon de leur parler ? Certainement, mais encore ? Alors va pour le bilan faute de mieux, même si ce genre de choses s’établit en fin de parcours et non au fur et à mesure de l’action. Il y a de cela, même si, dans un récit très écrit, vif, alerte, rapide, imagé, jamais alourdi par les références tout en étant d’une grande densité d’information, ils ne sont guère indulgents avec lui. Ni complaisants ni agressifs. Juste une empathie critique parfois implacable :
« Ce président n’était pas fait pour cette époque, ou alors pour ce pays, voire les deux à la fois. On l’aurait bien vu en président du Conseil, sous la IVème République, ou en chef d’Etat gérant l’opulence et la quiétude des Trente Glorieuses, ou alors, aujourd’hui, chancelier en Allemagne, Premier ministre en Norvège… »
D’ailleurs, le dernier mot du livre n’est-il pas un nom, et ce nom celui de François Mitterrand ?
Emouvant car vraiment ému lorsqu’il a conscience que sa responsabilité peut entraîner la mort de citoyens Français, lorsqu’il doit consoler des familles hébétées par la disparition d’un des leurs massacré par des terroristes, il se retient encore. En fait, le seul moment en cinq ans où les deux journalistes du Monde l’ont vu se lâcher, s’abandonner même au pur plaisir, à un certain bonheur de vivre, à une réconciliation avec sa face la plus sombre, c’est quand il parle de football, qu’il regrette l’absence de formation « à la musculation du cerveau » des joueurs par la Fédération, ou les soirs de match à la télé. L’énigme des prochaines semaines n’en est que plus dense : un supporter invétéré du Red Star a-t-il ses chances pour reconquérir les Français en repartant de zéro, ou presque ?
(Photos Michel Spingler, John Thys et D.R.)
1 140 Réponses pour Il se trouve qu’il est président…
Émouvant… Allons, allons. Un petit tour à St Pierre et vous allez revenir joyeux, des petites blagues du président en exil intérieur, un soir de Noël. Rien de tel , également, pour soigner son dolorisme qu’un petit tour rue du Cirque.
Pour le chemin de Damas, le scooter n’est pas idéal. Préférez un mirage.
Avec un tel sujet,
il serait prudent
de doubler (au moins)
le volume utile habituel
des crachoirs du commentarium…
Vidangéliquement.
Voilà une stèle improbable pour un quinquennat qu’on aura vite fait d’oublier. Y a-t-il même encore quelques leçons à en tirer, comme Buisson avait fait pour celui de Sarkozy ? A ce point-là, j’en doute…
« Avant ce livre, on avait du mal à le déchiffrer ; à cause de ce livre qui en dit tant sur lui, on n’y comprend plus rien. »
Y comprend-il quelque chose lui-même?
On est en droit d’en douter.
Ce type est le parfait crétin qu’il fallait comme Président d’une nation de crétins ! Honte sur nous, plutôt que sur ce benêt qui n’a jamais travaillé* un jour de sa vie.
(* Dictionnaire des Sans dents/ Gallimarre / travail : acte délictueux)
vérifie bien ton Pampers, JC, ou change de marque
Des crétins, ça ne manque pas (suivez mon regard)… mais qui ont à partager le bouton rouge nucléaire avec des ingénieurs militaires, il n’y en a qu’un, disons, d’aussi majestueux.
BOUM ! …pardon…FLOP !
Le problème avec cette fonction hors norme
est que n’y accèdent que des personnes
dont la démesure réside tout entière
dans leur obsession de la conquérir
alors que l’exercer pourrait bien
réclamer des qualités opposées
nous inspirant une confiance
aussi nécessaire que précieuse.
Normaladivement.
» Un autre que lui se serait confié à sa femme mais il n’en avait pas, »
Bizarre ; j’aurais écrit « mais il n’en avait plus ».
suivez mon regard… dans la glace écrit JC qui perd ses couches
« et ne s’encolère jamais. »
normal, c’est désuet et littéraire.
Il est scandaleux que Passou ne demande pas à madame Clopine de vérifier la rédaction de son billet avant de le publier. On éviterait des tardives remontrances. Madame Clopine est un grand écrivain, de bon conseil.
« D’ailleurs, le dernier mot du livre n’est-il pas un nom, et ce nom celui de François Mitterrand ? »
Mitterrand a trahi le peuple de gauche, et ouvert une lignée dont Hollande est la fin de race stagnante.
Laisser publier ce livre ressemble à un suicide politique délibéré. De fait, il est à 4% dans les sondages. Cet homme est un mystère. Les deux journalistes ont raison : manifestement, il n’était pas fait pour ça. Un peu tard pour en prendre conscience.
« Il se trouve » surtout
que sa cote de popularité
est passée en dessous
de cinq pour cent.
Peaudchagrincement.
Bizarre ; j’aurais écrit « mais il n’en avait plus ».
Il n’en a jamais eu, n’ayant jamais été marié. Quelle drôle d’expression, » avoir une femme « . Une langue met beaucoup, beaucoup de temps avant de s’affranchir des vieilles représentations.
@tous les présidents (je garde la prise 2 par devers moi)
https://vimeo.com/153649750
Le couple Hollande / Royal me fait penser au couple Clinton : dans les deux cas, c’est plutôt elle qui a la carrure de l’homme d’Etat. « L’homme d’Etat » : comme les vieilles représentations s’incrustent dans la langue !
Le peuple de gauche
s’est trahi tout seul
en 2002 et F. Mitterrand
n’a pas vraiment réussi,
pour autant qu’il l’ait
souhaité, son passage
de relais politique
en la personne
de J. Chirac.
Factunnellement.
C’est terrible pour un homme d’état de n’avoir pas de culture littéraire et historique. Impossible de le chercher dans les méandres de son panthéon.
A propos d’homme d’état, j’ai entendu hier Valls parler de se « reuconcilier ». En l’écoutant faire cinq fois la bourde en deux minutes, je me suis demandé si c’était une erreur ou un procédé pour s’assurer qu’on aurait bien entendu le mot.
J’ai été très en colère -en coleure?- contre cette gauche, mais c’est passé. Désormais, je pense à autre chose.
Cette expression, « se lâcher », c’est vraiment cradoque…
Jospin n’aurait jamais dû quitter le navire. Il a commis une faute majeure contre l’histoire.
Sarkozy au moins regardait des DVD. Tout fout le camp.
Une erreur à signaler : il faut écrire Charlie Hebdo (et non le Bataclan) pour parler de la grande manifestation qui a eu lieu en janvier 2015.
En 2002, L. Jospin a moins quitté le navire
qu’il n’en a été débarqué sans sommation.
Il faisait quand même un peu partie
de sa tâche de prévoir son déraillement.
Péché d’orgueil. Réveil cuisant.
Son sort scellé dans les urnes,
l’électrochoc de son retrait
de la vie politique est-il venu
de sa décision personnelle, respectable,
ou de la quasi absence de relève crédible,
comme la suite l’a montré ? Trois quinquennats
plus tard, la pénurie de personnel fiable,
à droite comme à gauche, loin d’être enrayée,
est confirmée, aggravée, consternante.
Quelle idole de pacotille va donc pouvoir
être élevée pour l’adoration d’un matin
avant d’être renversée elle aussi ?
Deux euros les cinq balles de son
à lancer sur les têtes de clowns,
le jeu de massacre est ouvert !
Electorâlement.
Hollande à 4%? Un produit light.
Bon, comment résumer ?
Ai plus fait confiance en Royal qu’en lui. Elle a eu beaucoup de place à ses côtés et de plus en plus au fur et à mesure de ce quinquennat.
retiens de lui le scooter.
Me demande comment il a été remercié/honoré à NYC.
ai compris combien nous sommes critiques envers les présidents, depuis la crise économique sans doute ; néanmoins, il a décroché les pompon.
Me souvient de cette photo de rentrée scolaire, montrée puis effacée. Où il avait un air de l’idiot du village.
Il a déboulonné toute ma colère contre ma ministre de tutelle : petite soldate courageuse et fidèle aux ordres de son président, il l’a tellement assommée que j’en suis venue à l’estimer, cette ministre, pour sa pugnacité.
Être aussi loyale pour recevoir de tels boulets c’est à ne pas y croire. Finalement, elle nous fait subir ce qu’elle a subi, c’est à dire une trahison constante.
Tant de gens autour de moi catastrophés « on ne sait pas pour qui on va voter » ; peut-être qu’on ne va pas voter » etc. Il ressort un sentiment immense de trahison. D’accord avec le premier à trahir fut F.M.
une seule chose m’habite, je voudrai voter pour quelqu’un qui ait de la classe. Quitte à ce qu’il ne soit pas du peuple : j’en ai marre de la proximité. Un homme, une femme, intelligent, ouvert, cultivé, bon, qui ait de la classe.
Nous sommes fin octobre et c’est la désolation.
je ne me demande pas comment mais pourquoi (ou comment est-ce possible ?)
Il n’y a personne de droite sur ce blog? Hérésie!
Hollande ne lit pas, il n’a qu’un monde, sans imagination, d’autant plus que les journalistes du Monde le disent, il connaissait le piège de l’enfermant à L’Elysee (il faut revoir ce documentaire oú un mec en queu de pie lui ouvre les portes aux poignées dorées) mais il n’a pas su lui échapper. Qu’un monde vous dis je avec pour seul horizon la trace qu’il laissera après sa mort. Quelle trace? Pas une œuvre littéraire, un livre d’entretien. Quelle trace!
« Le résultat est là, passionnant, édifiant, ahurissant ; il galope vers les 100 000 exemplaires et ne s’arrêtera certainement pas en si bon chemin »
Comment sont répartis les droits d’auteur, Passou ?
Ai posé la question sur les droits d’auteur Jibé : les bénéfices vont aux journalistes, rien pour Hollande. Ce qui rend le mystère encore plus opaque.
Entendu sur france culture, moi aussi, il y a deux jours, une émission où était discutée l’hypothèse du suicide comme pour DSK. Se tirer une balle dans le pied. Dire » je vous emmerde » lorsqu’on s’en va.
Moi, je retiens ceci (du billet précédent) d’absolument poétique, une femme disant à son partenaire » tu vas finir en brandade ».
Franchement, c’est bien. Plus, c’est magnifique ! Ah ouaip. Je me vois bien y rajouter chéri, à mon mien : « chéri, tu risques pas de finir en brandade, mmmhhhh ?… »
Sinon, 45000 euros, c’est correct ; je pensais 40 000 mais il y a un an ou deux. Un jour, on plumera le coq, et le fera au vin.
un homme cultivé, courageux et sincère comme président, vous rigolez en 2 jours il serait la risée de twitter et facebook
« une seule chose m’habite, je voudrai voter pour quelqu’un qui ait de la classe. Quitte à ce qu’il ne soit pas du peuple : j’en ai marre de la proximité. Un homme, une femme, intelligent, ouvert, cultivé, bon, qui ait de la classe. »
Un seul nom, Rose: François Fillon.
« Un président ne devrait pas dire ça… » L’ambition de ce document, car c’en est un dans la meilleure acception du terme, est toute autre : éclairer les coulisses du pouvoir, disséquer les tenants et les aboutissants d’une décision qui engage le pays, comprendre les mécanismes à l’œuvre au sommet de l’Etat, se trouver au cœur du secret. (…) Le résultat est là, passionnant, édifiant, ahurissant »
Le titre des journalistes est tout à la fois racoleur (il dit tout !) et moralisateur (ce n’est pas très convenable !). Faux-cul, en somme. Et d’autant plus mal venu que c’est Hollande qui a tout fait et que c’est eux qui touchent les dividendes !
Mais si l’on en croit Passou, le résultat justifie amplement le choix du Président d’avoir accepté de parler librement de son action au jour le jour à la tête de l’Etat.
La question est de savoir si l’intérêt de ce document « historique » survivra longtemps après la fin du mandat du locataire de l’Elysée ?
J’ai comme un doute…
Jean 18h30 loin de ce livre mais vous rejoignant sur nos façons de dire , j’ai toujours eu une réticence avec cette phrase: je passerai te prendre à laquelle je préfère je viendrai te chercher .
Ce qui rend le mystère encore plus opaque.
Rose le culte quel qu’en soit l’objet et là de la personnalité ( une statue coûterait à l’état) se doit de rester gratuit ou accessible au grand nombre, un livre c’est bien trouvé.
Bon sinon hormis la magistrature qui n’a pas aimé, est-ce que ces journalistes méritent le suffrage?
Toute cette histoire me f.out les jetons. Ça, la décomposition de l’École, le dernier reportage de M6 sur l’islamisation de la France, ça donne l’image d’une France vraiment au bord du gouffre. Ça fait peur.
Je me souviens de Berguenzinc qui parlait de Hollande avant son élection comme d’un « vendeur de produit ». Mais c’était une image encore très loin d’un tel gouffre qui s’ouvre sous nos pieds. On a l’impression que l’État lui-même est en pleine déconfiture.
Si baroz, ce document restera comme le symbole même de la déconfiture de la France et d’une époque.
Ce qui me semble surtout étonnant c’est que la politique de Hollande ne semble absolument rien garder de ce qu’il a de convictions. Je ne crois pas qu’il existe un exemple comparable à cette situation dans la cinquième république. Mitterrand a dû choisir entre la France et l’Europe, et quand on voit le piteux état dans lequel se trouve l’union européenne, en grande partie parce que la France n’a pas lutté contre ses aspects absurdes, on se demande s’il a bien fait. Du moins a-t-il choisi.
Dans la pénible polémique au Carré (WGG, Jean, Chaloux et Pablo75) qui a encombré la RDL ces dernières 48 heures, je retiens une affirmation du premier selon lequel le terme « Shoah » était préférable aux mots « génocide » ou « extermination » car il se place du point de vue des victimes (je cite de mémoire). Qu’est-ce à dire, exactement, WGG ?
Il aurait du se confier après être certain de ne pas être réélu, la politique est trop soumise à l’image et à la communication, j’ai souvent le sentiment qu’on voit nos hommes politiques trop souvent, plus rien ne fait événement, tout est sujet à discussions, commentaires, surenchères et polémiques alors fallait-il en rajouter pour que cela ait l’air d’une novation. Et si l’un deux refusait la règle du jeu actuelle, l’exposition, être vu le plus possible, il n’existerait simplement pas ou plus, pourtant ce doit représenter un travail considérable et extrêmement sérieux .
« ça donne l’image d’une France vraiment au bord du gouffre. »
Le roi est nu et il le dit lui-même, WGG. Faut-il en faire un drame ?
jibé, Shoah était posé à côté d’holocauste , trouvez les définitions et vous aurez la réponse à votre question.
Jibé de 22.26, Mais à qui d’autre qu’aux auteurs (Davet et Lhomme) voulez-vous qu’aillent les droits d’auteur ? Hollande n’est pas co-auteur, il n’a pas signé de contrat avec l’éditeur. Il a accordé des interviews, principe qui n’a jamais rendu quiconque co-auteur. Feuilletez le livre, vous verrez que, de plus, ce n’est pas qu’une interview : ce sont des morceaux de parole présidentielle mis en scène, contextualisés, commentés, et c’est techniquement très bien fait.
De plus, vous commettez un contre-sens s’agissant du titre du livre. Vous oubliez l’essentiel : les guillemets. Cette phrase » Un président ne devrait pas… » n’est pas d’eux mais de lui, c’est bien une citation.
Clopine de 17.56, Non car Ségolène non plus n’a jamais été sa femme.
Merci à mes correcteurs.
Le début ressemble à un conte, la fin à un reçu pour solde de tout compte et de tous contes.
« Régler le présent d’après l’avenir déduit du passé… » (Auguste Comte – « Système de politique positive »)
Oui, Passou, j’avais oublié les guillemets. Mais enfin, il me semble que la matière première du livre est produite par l’abeille ouvrière Hollande. N’ayant pas lu le livre, je veux bien croire que les deux journalistes reines l’ont transformée !
Jibé dit: 25 octobre 2016 à 23 h 04 min
Baroz, je n’arrive pas à comprendre comment il est possible que tu ne te rendes pas compte du drame qui se joue pour la France en ce moment, à travers ce livre et tout le reste !
Mais enfin, Baroz, quand tu es allé interviewé tel ou telle, ont-ils touché un pourcentage de ton travail ?
Je n’arrive pas à comprendre comment tu peux poser de telles questions sur les droits d’auteur de ce livre.
C’est cette époque qui es devenue folle.
Robert Mallet raconte qu’il devait absolument payer Léautaud pour les entretiens radiophoniques. Léautaud, pourtant pauvre, ne voulait rien. Il n’accepta finalement que la moitié de ce qui lui revenait de droit.
Dans le dictionnaire, « shoah » et « holocauste » ont la même définition, bérénice : l’extermination des Juifs par les nazis.
Tandis que le mot « génocide » inclut, en plus, les tziganes, les homosexuels et les malades mentaux…
Pour un livre d’entretiens entre un journaliste et un écrivain que se passe-t-il question droits?
« Régler le présent d’après l’avenir déduit du passé… » (Auguste Comte – « Système de politique positive »)
_________
Mais c’est justement ce que prône J. Attali, et ce que ne fait pas la gauche au pouvoir.
C’est bien là le drame de ce pays, qui n’arrive pas à gouverner et à prendre les décisions nécessaires pour mettre la France sur les rails de la mondialistaio n et de la francophonie, qui est l’avenir de la France et de l’Europe. L’avenir du monde n’est pas en Chine mais en Afrique, comme le clame à bon droit J. Attali. Nous avons des atouts bien plus grands et bien plus importants que l’Allemagne pour tirer l’Europe vers le haut. Qu’attendons-nous pour prendre les décisions qui s’imposent ? D’ici 2050, les locuteurs de français vont tripler pour atteindre quelque 70 millions, ce qui offre d’extraordinaires oportunités économiques, culturelles et autres à notre pays, qui peut être vraiment le pays phare de toute la planète au XXIè siècle. Qu’attendons-nous pour virer Hollande et mettre au pouvoir des gens capables comme Attali ?
700 millions de locuteurs francophones.
J’ai décidé de ne plus m’occuper de ce qu’écrit M. A. en attendant mon procès, ma ruine et mon exécution en place de Grève un cierge à la main, mais tout de même Attali au pouvoir me semblerait une bien étrange aventure. Tant qu’à exhiner des références, il vaudrait mieux que ce soit les bonnes.
exhiber
Some speak of the future
My love she speaks softly
She knows there’s no success like failure
And that failure’s no success at all
Que l’entreprise
de ce livre de confidences
du point de vue du bavard
ait quelque chose à voir
avec la conduite d’échec
n’est que la conséquence
d’une inaptitude à exercer
d’importantes responsabilités
et constitue, quoi qu’il en soit,
une faute majeure à tiroirs.
Disqualifiaboliquement.
(N’empêche qu’un Président
que des journalistes écoutent,
ça change du contraire).
Quand une star quelconque raconte sa vie, elle rétribue des « nègres » et empoche le pactole…
Wgg, il y a eu un contre article sur BuzzFeed je crois à propos du reportage de la 6, puis une contre attaque par la 6 etc Les reportages de la 6 font un peu trop dans le sensationnel, personne ne nie qu’il y a des problèmes sinon on n’en serait pas là, de la à parler d’islamisation de la France…
« mettre au pouvoir des gens capables »
Encore faudrait-il qu’ils soient candidats ?
« And still my spaniel slept… »
Jibé dit: 25 octobre 2016 à 23 h 45 min
Quand une star quelconque raconte sa vie, elle rétribue des « nègres » et empoche le pactole…
Quinte flush royale
Légende de la photo 1 : « Le passager de la pluie ».
Josephine (the singer)
https://www.youtube.com/watch?v=LztbPQb_P9w
Hey, les gars, proposition : vous enterrez la hache de guerre, que nous retrouvions l’ambiance sympathique parfois partagée sur ce blog
Ahasvérus
hysope
absinthe
juif errant
Cela me paraît bien suranné d’écrire « Ségolène n’a pas été sa femme ». Mère de ses quatre enfants, elle est sa femme. Même si désormais plus son épouse. La conception du mariage est antique.
Mieux vaut savoir d’une femme qu’avoir une femme, oserai-je.
« Couper les ponts, se retirer, se mettre entre parenthèses, faire le mort : tels sont les principes d’un art de la fugue », écrivait déjà Antoine Compagnon dans Le Deuil antérieur.
Chaloux en place de Grève, un cierge à la main ? la position du cierge m’étonne connaissant la perversité de ses interlocuteurs.
Lorsque la France éternelle se réveillera en 2017 le lendemain du premier tour avec comme choix la Vioque de Bordeaux, le nul de chez Nul, ou la Walkyrie de Neuilly, la jeanne d’arc martelisée Poitiers, on va rigoler dans les chaumières.
FH ou l’énarchie à son point d’auto-destruction : Je sais tout sur tout et rien d’autre.
A-historique, hormis pour se remémorer le parcours des bleus dans les compétitions internationales
La démocratie est un système basé sur le pouvoir des Nombreux sur les Meilleurs. Il est donc tout à fait impensable d’élire quelqu’un de bien à la tête d’une démocratie. Voter est absolument inutile.
jibé 23h34: Concernant holocauste:
Cependant, pour la tradition juive, un holocauste est un sacrifice :
offert à Dieu pour lui être agréable ;
fait de chair animale brûlée ;
fait uniquement sur l’autel du Temple de Jérusalem, qui n’existe plus depuis l’an 70.
Les juifs du point de vue des nazis valaient moins que leurs chiens, on en fit des savonnettes. A ce que je sache les nazis n’exterminèrent que ceux qu’ils considéraient comme inférieurs et impropres à porter et honorer la condition d’Homme.
Je me demande quel est le public visé par ce livre qui, pour moi, n’a aucun intérêt. Different strokes.
Bloom se demande quel est le public qui va acheter et lire ce livre ? mais le public des crétins qui l’ont élu par défaut !
L’avenir du monde n’est pas en Chine mais en Afrique
La Chine loue des terres un peu partout dans le monde , en Afrique où elle installe ses structures d’exploitation. Bien que l’investissement chinois connaisse un net ralentissement, la France quant à elle cherche à attirer des investisseurs qui compte tenu du niveau d’exigence du droit du pays ne se précipitent pas.
http://theconversation.com/ou-vont-les-investissements-chinois-en-afrique-46759
Quittons nous sur un vœu de « Bonne Vacance » pour notre ami Widergänger…
« L’ambition de ce document, car c’en est un dans la meilleure acception du terme, est toute autre : éclairer les coulisses du pouvoir, disséquer les tenants et les aboutissants d’une décision qui engage le pays, comprendre les mécanismes à l’œuvre au sommet de l’Etat, se trouver au cœur du secret. »
Un seul précédent, les propos de Hitler, densément notés entre juillet 1941 et septembre 1942.
La seule différence, c’est que l’orateur allemand calcule en permanence ses effets.
Bellebomta
Comme le dit le monsieur de la société sondagière à propos de monsieur Hollande à 4% : « C’est un indice de satisfaction égal à la marge d’erreur ».
A quoi il faut répondre : « Il nous parait plus sain de parler d’une marge d’erreur, avec monsieur Hollande, de 96% ! »
Mademoiselle Rose, censuré, il nous faut récidiver. Mademoiselle Ségolène Royal n’a jamais été la « femme », « l’épouse » de monsieur Hollande ! Avoir des enfants n’établit pas un lien matrimonial automatique, elle voulait des enfants elle les a eus. End of game.
Rappelons que ce sinistre fumier de Jean-Jacques Rousseau fit 5 gniards à sa blanchisseuse, mademoiselle Levasseur, laquelle n’est en aucune façon la « femme » de monsieur Rousseau, le champion de l’Education théorique du Mimile. cardons la tête froide…
C….. dit: 26 octobre 2016 à 5 h 55 min
Je n’ai pas dit ce que j’allais faire du cierge.
« c’est sans aucun doute le seul livre dont on peut assurer qu’il changera le cours des prochaines élections »
Non seulement aucune distance critique dans ce billet, mais des croyances.
Une incompétence historique, c’est aussi un très bon titre… présidentiel pour la postérité.
…
…mon chat, me donne du fil à retordre,!…
…sa nature,!…sa psy à concevoir reconvertie,!…
…
…ce matin, trois boulettes de viandes hachées pur porc-veau mélangé,!…
…
…et, formidable, en tenant les morceaux du bout des doigts,!…il mange du fromage,!…
…
…probablement du fromage d’ Hollande for Président,!…
…tout ces Caprice des Dieux, sale boîte à Pandore, tout ces Élisée de malheurs-concentrés,!…
…
…qui dit mieux,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…mais, Oui,!…tout se sait,!…en paradis fiscaux, en charnières,…36 milliards à récupérer, sur les transactions aux leurres par la Justice,!…tout court tout de suite,!…
…en plus des réseaux, pour se gonfler de nos factures récupérer par des tiers, pour leurs chiffres sur le net,!…
…c’est pas beau, aussi,!…
…la gangrène des profits,!…et en Italie, des directions des Postes, qui se volatilisent, avec les comptes d’épargnes des clients,!…
…tout ces Berluscon’s organisés en herbes,…le devoir des magouilles en confiance, à nos Trust’s tripots-unis d’Europe & C°,!…des chiffres, les mains aux poches,!…
…et, ce Van Gogh, autant le garder a vita éterna,!…au moins une garantie, post mortem,!…etc,!…Ah,!Ah,!…avec mes démantoïdes vert, d’avant l’an 2000,!…
…
…tient, voilà du boudin aux fraises,!…etc,!…
…
Ami Chaloux, je vous supplie de nous cacher ce que vous feriez par mauvaise méchanceté, inspiration éthérée, explosion de sadisme, pulsion noire comme le charbon, imagination exacerbée par votre café à la cantharide, du cierge dont nous causions, à propos de son usage en place de Grève.
La Cantharide? Tout de même, la place de grève n’est pas Lacoste. le décor serait trop beau pour un pion de collège.
TT, instant notre frère…
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/04/tristan-tzara-instant-note-frere.html
Pierre Assouline de 23 h 15 : certes, mais peut-on vraiment l’assimiler à « une liaison passagère », comme votre phrase semble l’induire ?
Quatre enfants, une vie commune de 1978 à 2007… (Il est vrai le plus dur au Carmel ce sont les trente premières années…)
Si, pour vous, seul le passage devant Monsieur le Maire, Monsieur le rabbin ou Monsieur le curé légitime une relation, mon dieu ! Autant oublier tout de suite Tristan et Iseult, Héloïse et Abélard, Edith et Marcel…
le public des crétins qui l’ont élu par défaut !
—
C…comme….
Lors d’un voyage dans un pays étranger, le mystérieux, l’indéchiffrable a charrié dans son imposante délégation un Malraux sans écrit spécialisé dans la revente à la découpe de bas reliefs type Banteay Srei. Un ami de son amie…Les voies des prises de décision sont parfois très pénétrables.
C….. comme « Cierge, mon marri ! » …
aujourd’hui, travaux de peinture, l’entrepreneur m’a dit : il faut en remettre une couche, j’ai aussitôt pensé à JC et à ses lettres de l’alphabet
J’ai toujours perçu FH comme quelqu’un de totalement inculte en littérature, histoire, philosophie, arts…L’inculture alliée à une intelligence certaine (on ne fait pas l’ENA et HEC en étant complétement idiot) est finalement ce qu’il y a de pire. On a l’illusion d’être au-dessus du lot, surtout après une élection miraculeuse qui n’aurait pas dû avoir lieu, mais cette position dominante repose sur du vent, un néant de pensée et de réflexion…
Et comme le pouvoir rend fou, on voit le résultat.
C’est pourtant simple : Héloïse n’est pas la femme d’Abélard, Iseult la femme de Tristan, Edith la femme de Cerdan, Levasseur la femme de Jean-Jacques, Juliette la femme de Roméo, Marie-Antoinette était la femme, l’épouse de Louis Capet, Royal n’est pas l’épouse de François.
Les enfants sont seulement des volontés ou des erreurs dans la pratique anticonceptionnelle des couples sexués.
Ah, c’est pas Hollande qui appellerait un écrivain pour lui dire que le Goncourt lui est décerné comme le fit Mitterrand en l’annonçant à Orsenna, en 1988…O tempourra! O Maurras!
Clopine l’a bien dit, le machisme ordinaire ne connaît pas de frontière. Le pouvoir par la soumission.
Cependant, l’Incompétent a aussi précisé que la mère de ses enfants a été la seule femme de sa vie, ou qqchose comme ça.
Le titre est aussi alarmant que lorsque qu’Emmanuel Macron fraîchement nommé débuta en déclarant à propos des 35 heures et de son idée que peut-être … que cette idée lui paraissait tout de même bizarre venant du socialiste qu’il lui paraissait être, du moins travaillait-il pour le compte de ce gouvernement promu pour son programme se revendiquant d’un idéal de gauche, alors peut-être après ces quelques années Mr François Hollande ne s’est-il pas tous les jours vraiment senti tout à fait bien dans son costume de président et lui eut-il été plus facile de s’exprimer en tenue de secrétaire d’état démis de ses fonctions gardant rancune envers ses ex-employeurs et l’appareil d’état.
« La mère de ses enfants », LVDLB, quand elle connait cette chance de le savoir vivant, occupe toujours une place de choix dans l’esprit du père des enfants, elle peut être oubliée en tant que femme, bannie comme amie, détestée en tant qu’individu mais elle restera mère, ce qui n’est pas rien sauf si le père est un sinistre crétin qui a oublié d’être le père de ses enfants.
On a retrouvé le frère du migrant accidenté par un camion et dont JC s’est réjoui il y a peu, nous lui avons communiqué l’adresse de JC qui devrait faire attention en sortant de chez lui
ce n’est pas une menace, juste une information
Excellent ! boudegras ! Excellent… le JC va faire dans ses Pampers !…
Le concept de « machisme sans frontières » est aberrant.
Rappelons à celles qui confondent tout, que la paternité est indépendante de la génitrice, la mère. On est père d’un enfant dans un lien direct entre l’enfant et le géniteur. La mère doit être remise à sa place.
La porteuse est certes un ‘accessoire’ indispensable, mais il est inutile d’y mettre autre chose, genre place privilégiée, amour, etc, etc. Vous savez combien Cupidon est oublié de nos jours !
JC,
vous voulez rétablir l’aristocratie?
Ai lu l’article de Claro sur Jardin, signalé en twit’vitesse, Claro cite Jardin et j’aime particulièrement cette citation:
« Une femme est comme une commode faite d’une multitude de tiroirs visibles et de tiroirs secrets renfermant eux-mêmes d’autres tiroirs qui ouvrent d’autres tiroirs… dans lesquels on trouve encore d’autres tiroirs qui excitent l’imagination ! »
La femme comme une commode? Mais parfaitement! La femme est un bien meuble, lequel bien est, je le rappelle: « Un bien qui peut se mouvoir par lui-même, ou qui peut être changé de place par l’effet d’une force étrangère » en effet, la femme se meut par elle-même, on le voit tous les jours et « depuis la plus haute antiquité » -et c’est souvent très agréable à regarder, mais il faut le faire avec prudence, surtout quand on traverse une rue- mais elle peut aussi être changée de place, par exemple, la femme peut être déplacée dans un placard quand on veut la remplacer par une femme toute neuve, et ce n’est pas notre Président qui dira le contraire!
Dans cet article moins de technique, moins de sfumato psy, et puis, et puis. Notre dame du Poitou, la bravitude incarnée
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/10/19/25001-20161019ARTFIG00172–un-president-ne-devrait-pas-dire-ca-un-livre-10-polemiques.php
Aaaah, petite polémique latérale et qui pourrait être, va savoir, intéressante ? Elle rejoint justement une de mes petites divagations récentes, avec commentaire éclairant à l’appui de DHH, sur le « nom des femmes »…
C’est quoi, un couple ?
Etre « le mari de… », ou « l’épouse de… » ne rend pas compte du lien à la fois très fort et si souvent exclusif qui peut unir un homme et une femme, hors mariage, là je crois que tout le monde peut être d’accord pour reconnaître l’existence de ce type de lien, (à moins de zapper Mme Pingeot…)
Et ce lien, pour innommé qu’il soit, ne répond en tout cas pas à la définition de « liaison passagère », à moins de considérer que trente ans ce n’est qu’une parenthèse dans une vie, ce qu’à dieu ne plaise mais qui pose carrément le problème de l’existence tout court (et Jésus, mort à 33, ne serait donc qu’un balbutiement…)
Bon.
Le reste est à mon avis affaire de conscience personnelle : et il est sûr qu’être ou se ressentir « la femme de… » n’est pas donné à tout le monde.
Perso, vingt-sept ans, un enfant, une association d’opinions et de « création » (documentaires communs), une vie quotidienne partagée et une fidélité sexuelle assumée : eh bien, je sursaute toujours quand on me décrit comme « la femme de Clopin », ou qu’on m’attribue son nom.
pas bien l’impression d’être la femme de qui que ce soit. Ni la « femme de la vie » de qui que ce soit. A peine suis-je la femme de la mienne, de vie, et encore, j’ai parfois besoin de me pincer…
La seule appellation qui me vient à l’esprit, si je veux caractériser la relation qui existe entre Clopin et moi, c’est le compagnonnage. Ca te m’a en plus un petit côté guilde médiévale qui me plaît bien, et c’est bien plus la réalité : nous sommes compagnons, mais certes pas fusionnels. Personne ne pourrait d’ailleurs être fusionnel avec Clopin : ce fils unique ne sait pas se dissoudre, et bibi non plus.
Maintenant, imaginons que CLopin et moi nous nous séparions, et qu’il commence une vie peuplée de « liaisons passagères »…
Je crois que certes, notre compagnonnage en prendrait un sacré coup, mais que des pans entiers resteraient intacts. Notre couple parental, vis-à-vis de notre réussite la plus éclatante, notre fiston. (Et Clopin a gardé de sa première compagne ce côté « couple parental »). Mais aussi ce compagnonnage de conversations et d’échanges d’idées, que je vois mal se dissoudre. Le fait que nous soyons la plupart du temps capables de finir la phrase commencée par l’autre…
Ce qu’une liaison passagère n’arrivera jamais à construire…
Tiens, peut-être est-ce l’idée qui va départager le point discuté : la construction. Délibérée ou non, consciente ou non, la construction d’une relation dans la durée est précisément ce qui permet de distinguer la valeur de « couple » ; je ne sais pas pour les homosexuels, mais des quelques témoignages de copains, du temps du black-out et de la persécution, c’était la principale blessure de nombre d’entre eux : cette difficulté à pouvoir construire une relation durable, avec ce que cela implique de joies et de renoncements…
J’ignore ce que peut penser le Vieux dans ses Pampers à propos de « rétablir l’aristocratie », mais en ce qui me concerne, il est certain que l’aristocratie n’a jamais disparu, on a simplement passé des résidus incapables, des ruines féodales, à une aristocratie économique, matérialiste, à la fin de ce qui est appelé improprement la Révolution française, et qui ne fut qu’un changement de nomenklatura.
On se souvient comment un zident avait ici declare sa flamme, véritable chevalier blanc de la bravitude, pour ND du Poitou.
Il semblerait que Valls, pour un commentaire pourtant fort mesuré à propos de la publication de ce livre, se soit fait « recadrer » par le président — ou plutôt pseudo-président — ; c’est à la vérité ce dernier qu’il aurait fallu recadrer, ne serait-ce que pour ce qu’il a osé dire de l’appareil judiciaire. Nous savons désormais qu’à la tête de l’Etat s’agite — pour de longs mois encore — un irresponsable. Valls et les autres membres du gouvernement sont bien bons de ne pas démissionner en bloc ; ce serait là une situation inédite en Ve République.
Faut-il révéler tout de go à madame Clopine que son monsieur Clopin est l’amant de madame Verminiglia depuis le 11 septembre 2001 ? Ou bien se taire et la laisser dire, en riant sous cape ?
, la femme peut être déplacée dans un placard
Même pas besoin, on peut la déplacer comme un placard , il suffit juste d’avoir de gros bras et pensé à l’endroit où l’on veut l’entreposer.
une fidélité sexuelle assumée
Clopine, vous méritez une médaille d’ailleurs si on l’inventait je ne sais trop si elle verrait à être remise pour décorer poitrails et poitrines si souvent qu’on aimerait le penser .
C….. comme couche, normal
Il faut souhaiter que l’expression « épouse de », qui n’implique qu’un lien juridique, remplace rapidement et définitivement l’expression « femme de », dont les connotations machistes sont lourdement présentes. Dans le sens inverse en revanche, l’expression « homme de » n’a pas d’usage courant, et tout le monde lui préfère « mari de ». De même, tout le monde pense et dit que la Julie est la « poule » du François, mais personne ne dit qu’il est son coq ; il est vrai qu’un coq châtré … Ainsi la langue charrie-t-elle « innocemment » les archaïques représentations sexistes.
Les Romains, eux, faisaient soigneusement la distinction entre « uxor » et « mulier », et personne n’aurait eu l’idée de qualifier Octavie de « mulier » d’Auguste. On dira que la répudiation rattrapait largement ces nuances de vocabulaire…
Disparu, ce souvenir.
Repartir de zéro, c’est aussi expliquer une majusc.ule à français, au delà de la ligne du parti.
Il n’y a pas si longtemps, la nation, entité philosophique, était enseignée au lycée, à partir d’une idée de E. Renan.
Faut-il révéler tout de go à madame Clopine que, de toute notre vie d’homme actif, pensant, agissant, nous n’avons jamais rencontré de forteresses imprenables, ni pour nous-même, ni pour les chasseurs-cueilleurs de nos amis, ni aux dires de nos Juliette multiples.
La fidélité est comme la Révolution Française : un mensonge, enseigné par commodité, contredit sans cesse, mais tellement idéalisé, utile, sécuritaire, bref pratique … qu’on le garde et le vénère. Adorons les reliques, mes frères et mes sœurs ! Et souvenons nous que la liberté des femmes passe par l’infidélité .
certes, Jean, mais comment qualifier le lien hors mariage, autrement que par les mots « compagne, compagnon », si l’on veut échapper à la connotation propriétaire du « femme de… », « mari de… » ?
Comment se revendiquer sujet d’une relation, alors que la société vous désigne une place d’objet, sinon par la périphrase ?
(et non, tous les mecs ne revendiquent pas une « nature » de « prédateur »… Et toutes les femmes ne revendiquent pas une « nature » de « séductrice »..;°; ce que j’en ai marre, des essentialismes, des « femmes qui viennent de vénus et homme de mars », ce que contredit tant d’exemples qui soulignent, encore et toujours, la diversité des constructions de l’identité… De plus, j’en ai RAS LE BOL d’être toujours confrontée à l’objectivation de mon sexe par l’autre, et de devoir lutter contre, et de devoir en rendre compte ; et si, de temps en temps, on considérait que le plus important, chez l’individu, c’était son cerveau, ça ne serait pas plus mal, non ?
Il n’y a pas si longtemps, la nation, entité philosophique, était enseignée au lycée, à partir d’une idée de E. Renan. (LVDLB)
Dans le contexte politique actuel, il vaut mieux qu’elle ne le soit plus. Le mot « nation » contient en effet le radical du verbe latin « nasci » = « naître ». Etymologiquement, la nation, ce serait donc l’ensemble des individus nés dans le pays. On imagine sans peine la récupération du concept par l’extrême-droite, bien que le droit du sol ne soit pas sa tasse de thé (ah, dans quelle abominable contradiction …). Il vaut mieux parler de « peuple ». « Les citoyens » serait pour moi l’expression de loin préférable à ces vieux vocables de « nation » et de « peuple » contaminés par le fantasme d’ « identité » (nationale, justement).
JC signe toujours JC mais sur le blog de sergio, dire qu’il croit nous tromper
entendu parler de la couche d’ozone, j’ai aussitôt pensé à lui
Clopine définitivement un Cas à Part dit: 26 octobre 2016 à 10 h 30 min
certes, Jean, mais comment qualifier le lien hors mariage, autrement que par les mots « compagne, compagnon », si l’on veut échapper à la connotation propriétaire du « femme de… », « mari de… »
J’en tombe d’accord. Et puis (comme vous l’avez montré, je crois), l’idée de compagnonnage unit ensemble la justesse et le charme.
Nous sommes souvent piégés, dans notre usage du langage, par le désir de faire court. Par exemple, on dira aisément « Je vous présente ma compagne » ou « Je vous présente mon compagnon », sans prendre garde aux connotations déplaisantes de l’affreux possessif ; mais il faudra un temps de réflexion pour préférer : « Je vous présente X., qui partage ma vie », bien que cette façon de présenter les choses traduise adéquatement à la fois le choix de la raison et celui du coeur.
De multiples exemples démontrent, qu’à l’évidence, un organe comme le cerveau est infiniment plus fragile, malade, usé, détruit, d’un intérêt réduit, qu’un organe essentiel comme le poumon, l’estomac, le foie, la rate, ou le plus noble d’entre eux : le sexe…
Disparu, ce souvenir.
Repartir de zéro, c’est aussi expliquer une majusc.ule à français, au delà de la ligne du parti.
Il n’y a pas si longtemps, la nation, entité philosophique, était enseignée au lycée, à partir d’une idée de E. Renan.
Rajout pour « jean », ce n’était pas un cours de baba, b.a.
JC lui n’a plus de cerveau ni de sexe, juste une couche
Jean, vous allez trop loin dans vos désirs sémiologiques. Aucune femme ne nous laisse partager sa vie, et c’est bien. Aucun homme ne partage sa vie avec une femme, et c’est bien.
Excellent ! boudegras ! Excellent… le JC va faire dans ses Pampers !… Vous aussi !
on aimerait savoir ce que dame christiane pense de JC son protégé qui se camoufle bêtement sous les lettres de l’alphabet
Excellent ! boudegras ! Excellent… le JC va faire dans ses Pampers !… Vous aussi et l’infirmière à haute sensibilité, Christiane, fera le change…
« l’Adieu à l’Europe, d’une part en tant que projet de texte, mais bien davantage en raison d’une désaffection envers l’Europe profondément ancrée, d’un euroscepticisme, comme si mes tant-aimées métropoles telles Paris et Londres n’étaient plus que des nostalgies et non des réalités viables; il s’agit de l’absence de futur, l’idée d’être « survécues ». »
(Paul Nizon, interview, à propos de Adieu à l’Europe)
C….. dit: 26 octobre 2016 à 6 h 22 min
La démocratie est un système basé sur le pouvoir des Nombreux sur les Meilleurs. Il est donc tout à fait impensable d’élire quelqu’un de bien à la tête d’une démocratie. Voter est absolument inutile.
Je faisais référence à ca. C’était une simple question, pas de quoi douter un chat. Solers je crois aimerait bien reinstaurer l’aristocratie, de ce que j’en connais je l’ai lu chez Balzac et c’était après la Révolution. Et puis je suis trop jeune ou trop vieux, c’est selon pour mettre des couches, il faudrait trouver votre inspiration ailleurs.
@De nota, contrairement à la France où elles ont une fâcheuse tendance à disparaitre, j’ai été surpris de voir, lors de mon récent voyage au Portugal, combien là-bas les librairies y étaient toujours florissantes. On en rencontre à tous les coins de rues, la plupart fort anciennes. Une exception culturelle spécifiquement portugaise ?
Au mot « compagnonnage », pour désigner une relation de couple, j’ai toujours préféré, quant à moi, l’expression, malheureusement désuète, de « concubinage ». Con-cul-binage : cette formule potagère n’est-elle pas la façon la plus adéquate de définir la relation entre les sexes, d’autant que le plus urgent et le plus vital, dans une relation de couple, c’est l’arrachage quotidien des mauvaises herbes ?
(Paul Nizon, interview, à propos de Adieu à l’Europe)
En quelle année, WGG ?
… Et c’est pourquoi on ne peut échapper à la lutte : car seule la revendication « notre corps nous appartient » permet d’échapper à la place assignée, à savoir appartenir à son corps, ce qui signifie être réduit(e) à lui.
… Mais que la route est longue, et combien les compagnons de route sont-ils peu nombreux. Soupir.
« concubinage » ou « concubitage » (con-cul-bite-âge, la période où ces trois éléments s’ébranlent, sont en pleine activité dans le couple), Jean ?
C….. dit: 26 octobre 2016 à 10 h 41 min
Jean, vous allez trop loin dans vos désirs sémiologiques. Aucune femme ne nous laisse partager sa vie, et c’est bien. Aucun homme ne partage sa vie avec une femme, et c’est bien.
Certes, mais, pour en revenir aux questions de langage courant, s’il s’agit de préciser exactement ce qu’elle partage de ma vie et moi de la sienne, vous avouerez que, s’agissant d’une « simple » formule de présentation à destination d’un tiers, ça risque de nous entraîner un peu loin …
Conculpinage me semble encore plus bas. Ce pourquoi, j’aime.
Jibé dit: 26 octobre 2016 à 11 h 04 min
« concubinage » ou « concubitage » (con-cul-bite-âge, la période où ces trois éléments s’ébranlent, sont en pleine activité dans le couple), Jean ?
Je préfère « binage ». Surtout avec la binette que j’ai.
Pour présenter la femme de sa vie à un tiers, il faut la laisser faire, c’est simple !
Beaucoup d’erreurs et de caricatures ici pour parler du mot « nation ». On parlait sous l’ancien régime à propos des Juifs des « Nations Juives Portugaises » pour les Juifs émigrés en France après leur expulsion du Portugal à partir du XVIè siècle.
http://www.persee.fr/doc/hispa_0007-4640_1982_num_84_3_4484_t1_0474_0000_2
La notion de « nation » n’est donc pas liée exclusivement à la notion de sol, ni même de pays : pendant deux millénaires les Juifs n’en ont pas eu.
La nation est un « principe spirituel », selon E. Renan :
« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. »
Et ce principe n’est ni figé ni dogmatique mais souple et adaptatif.
Faut arrêter de dire des énormités dangereuses !
Ce qu’il est dur d’admettre c’est qu’au delà du corps, il n’y a que des hypothèses, des suppositions, des rêves de grandeur de la plus grande bassesse.
Je préfère « binage ». Surtout avec la binette que j’ai. (mouiilleuh !)
Qu’on n’aille pas voir dans cette innocente confidence l’aveu de ma passion pour le cunnilingus !
Les hommes, les pauvres hommes obéissent essentiellement à leur queue, Clopine, c’est elle qui les mène plus qu’ils ne la mènent…
Pas question de contester la pertinence ni la beauté de la définition de la nation par Renan. Il n’empêche que les mots, qui désignent les concepts, trimballent un héritage linguistique dont il leur est impossible de se défaire, et qui autorise diverses manipulations, éventuellement fort éloignées de la définition de Renan.
«les journalistes, dans leur immense majorité [sont] issus du même milieu, formés à la même école, fréquentant les mêmes espaces, porteurs des mêmes valeurs, imprégnés du même discours, façonnés par la même idéologie, structurés par les mêmes références, ayant souvent connu la même évolution ou le même cursus, [et ils] finissent pas penser presque tous pareils».
(Jean François Kahn, dans Mariane)
«Sur le Net, la gauche a perdu le combat pour la direction idéologique et culturelle». (Bevort, Mediapart).
En effet, et Jean fait précisément partie des gens qui manipulent abusivement ces concepts. D’où la nécessité de mon commentaire, pour remettre les pendules à l’heure. Huuummm !
http://misentrop2.canalblog.com/
Aujourd’hui, article pour ceux qui aiment le suicide.
Les sites d’extrême-droite viennent en tête du traffic rank des websites. Mais à interpréter avec précaution, car personne ne peut dire vraiment ce que ça veut dire. À tout le moins tout de même, défiance du gouvernement et de la doxa journalistique de gauche comme de droite.
D’un certain côté, la notion même de nation n’a plus cours que dans un certain nombre de contrées sauvages, suivez mon regard, où le religieux et le tyrannique tentent de bloquer la jeunesse impatiente qui n’a qu’un seul désir : fuir vers la mondialisation numérique, culturelle, économique, sexuelle.
Lorsque vous écrivez, monsieur Jibé :
« Les hommes, les pauvres hommes obéissent essentiellement à leur queue, Clopine, c’est elle qui les mène plus qu’ils ne la mènent… » vous ne nous en tiendrez pas rigueur si nous sourions, en ajoutant :
« Chez d’autre, c’est leur trou du culte qui commande ! »
Me présentant à ses amis, Charlotte a coutume de dire « la personne qui réchauffe mon lit »
> Relisant ces lignes dans La Conversation de Bolzano de Sándor Márai : « …je vis maintenant les jours et les années de cet âge où l’on perd tout, vanité, égoïsme, pseudo-ambition, fausse peur, et où l’on ne veut plus rien d’autre que la réalité, quel qu’en soit le prix , je pense à cet homme qui est actuellement chargé d’une mission d’État trop lourde pour lui et qui a livré, en secret, pendant quatre années des fragments de sa vie dans un face à face avec ces deux journalistes d’investigation. Une sorte de conversation psychanalytique avec lui-même, sans divan. A priori rien n’est exclu dans les méandres de ce soliloque. Était-ce un évitement de la solitude dans « ce palais glacé » ? une introspection que personne ne lui demandait ? un huis clos où l’auto-satisfaction doit laisser place au doute…
Faire écrire puisqu’il n’écrit pas. Laisser un livre-trace pour lui qui en laissera une si fragile dans l’histoire politique de la Ve République ?
Une suite de noms, d’hommes si différents, viennent à ma mémoire : Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande… mais aussi des évènements, des dates : une élection faite au suffrage universel grâce au référendum proposé par le Général de Galle en en 1962… mai 1968… Puis 1969… Face au non, il remet sa démission et quitte définitivement la vie politique française. Il travaillera alors sur ses Mémoires… Mai 1981, le « peuple de gauche » manifeste sa joie en masse car c’est la première fois qu’un président de gauche accède au pouvoir sous la Cinquième République. Du Panthéon où il s’inclinera sur les tombes de Jean Jaurès et de Jean Moulin, à la première expérience de cohabitation qui suivit la victoire de la droite aux élections législatives, il ne se sera passé que cinq années. L’année suivante, Le Pen lâchera son « détail de l’Histoire » en évoquant les chambres à gaz. 1991, une femme premier ministre. Cela aurait pu être très important, las ! elle ne laissera pas un souvenir mémorable… 1991, encore : la démission de Michel Rocard.. 1992, suicide de Pierre Bérégovoy… Mai 2017 ? La France en état d’urgence choisira son Président pour les cinq années à venir…
La première photo est remarquablement choisie : cette pluie comme un écran… « Un président ne devrait pas dire ça… » ? Ce livre est une catastrophe météorologique…
…quel qu’en soit le prix. »
derniers mots de la citation (il manque la fermeture des guillemets.)
Non, vous n’avez rien compris. Le problème de l’homme, ce n’est ni la femme, ni sa queue (réduire l’homme à un si petit engin, c’est vraiment mesquin), ni son trou duy culte. Non, ce n’est pas ça du tout. Le problème de l’homme, comme le montre si bien Clément Rosset, c’est que l’homme est incapable de désirer quelque chose. Tout son malheur vient de là. Même la plus belle fille du monde finira par nous lasser. Son esprit étroit, mesquin, ou seulement quelconque nous détournera d’elle inéluctablement. Nous finirons par nous ennuyer avec elle. Plus profondément encore, quand nous comprenons que nous ne la posséderons jamais et que la possession n’est rien, n’existe pas, qu’on ne possède jamais personne, qu’on reste éternellement étranger l’un à l’autre. L’amour est simplement un leurre pour que ce perpétue la race humaine, c’est la volonté des gênes. Rien d’autre au bout du compte.
Seule la littérature est grande et infinie ; seule la littérature ne nous lasse jamais, nous séduit toujours et nous assure que nous n’en aurons jamais fini avec elle et ne nous ennuie jamais. La littérature amoureuse est bien plus intéressante et infinie que l’amour lui-même, qui est toujours décevant et en fin de compte sinistre. L’autre finit par être une prison, alors que dans la solitude, on est au moins libre.
Le discours de Renan fait en Sorbonne le 11mars 1882, dispo en ligne, qu’est-ce qu’une nation, ne fait pas référence au peuple juif, contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant boursouflure 1er.
Comme l’a sans cesse répété J. Attali ces dernières années : À quoi bon être au pouvoir si c’est pour ne pas prendre les décisions qui s’imposent, et si ce n’est même pas pour prendre de décisions !
On a remplacé le pouvoir par la communication. Ce livre en est le symbole même. C’est ça qu’il faudra changer, et on en est très très loin. C’est l’époque tout compte fait qu’il faudrait changer, et je dirais même c’est le peuple qu’il faudrait changer… Cette époque est fo.utue, quoi qu’on fasse, c’est irrattrapable désormais. La France est prise dans une logique d’échec.
Que l’actuel confident de la République
se soit su enregistré à la différence
du confident buissonnier ne le dédouane
ni de la faiblesse d’avoir dû s’épancher
quoi qu’il en coûte ni du contenu livré
qui dépasse sa petite personne du fait
de sa fonction. « Président normal » était
en substance une promesse de dynamitage
de la fonction trop régalienne léguée
à la Cinquième par l’Ancien Régime
au travers de la dimension gaullienne
mais où il fut compris ravalement
de la façade quand il fallait
comprendre destruction du noyau.
Le tout serait, maintenant, de mettre
en vitesse et en œuvre l’adaptation
institutionnelle des postes de l’exécutif
à des candidats « normaux » plutôt
que de continuer à espérer du ciel
qu’il en tombe la sainte providence.
Sciezièmement.
Mais bouffissure 1er n’a jamais dit ça. Seule une bouffie de malveillance qui ne sait pas lire peut l’affirmer.
En tout cas, bel exemple d’éloquence, que ce discours de Renan.
D’ailleurs à ce sujet, quelle misère !
12h20 en moderation pour 2 liens:
1/ rappel historique
2/état-nation et mondialisation
Pour qui se figure que je manipule abusivement le concept de nation, je précise l’idée que je me fais de la nation, idée qui, à mon sens, revient à la manipuler le moins possible. Etre Français ne signifie rien d’autre, pour moi qui suis dans ce cas, qu’avoir dans mon portefeuille une carte nationale d’identité, et jouir des droits, être assujetti aux devoirs afférents. Rien d’autre. Et surtout rien d’affectif. Rien en termes d’héritage. Rien en termes de fidélité. Mon approche de l’identité nationale est seulement rationnelle : être Français m’assure des avantages qui, pour moi, au jour d’aujourd’hui, l’emportent sur les inconvénients. Parmi mes droits de citoyen français figure celui de renoncer, si je le veux et quand je le veux, à la nationalité française. Ainsi que d’en solliciter, éventuellement, une autre. Ou de n’en solliciter aucune. Mes droits et devoirs humains l’emportent sur mes droits et devoirs nationaux puisque, avant d’être Français je suis homme, étant en cela disciple de Montesquieu, et non de Renan.
son palais qui sent la mort.
—
Référence déguisée à (entre autres) l’ancien responsable des chasses présidentielles sous Mitterrand, François de Grossouvre, suicidé dans son bureau au premier étage de l’aile Ouest du palais de l’Élysée en 1994?
» Non, vous n’avez rien compris « , ne cesse de clamer qui ne comprend pas lui-même grand-chose, à commencer par lui-même.
Ce n’est guère son éloquence indéniable qui fait la qualité première du discours de Renan mais bien au contraire son contenu, la pensée qui s’y incarne et s’y développe, qui sert encore aujourd’hui à empêcher que se propagent des énormités comme celles que proférait encore aujourd’hui Jean. Ce discours est un bouclier contre l’ignominie des pervers.
http://www.rutebeuf.com/textes/renan01.html
Pour les curieux
Adolphe – Prends-t’en au bon Dieu, qui se mêle d’étendre de la couleur plus dans un endroit que dans un autre, non à moi…qui t’aime…qui te veux parfaite et qui te crie : Gare!
Caroline – Tu m’aimes trop, alors, car depuis quelque temps tu t’etudies à me dire des choses désagréables, tu cherches à me dénigrer sous prétexte de me perfectionner … J’ai été trouvée parfaite, il y a cinq ans…
Balzac – Philosophie de la vie conjugale
Mais Jean tout se fiche de ce que tu penses de l’idée de nation. Faut bien te mettre ça dans le crâne, mon bonhomme ! Quand tu sauras penser une notion aussi abstraite, les poules auront des dents. Tu ne fais qu’en fournir par tes commentaires une preuve irréfutable.
avant d’être Français je suis homme,
—
Voilà qui reste à prouver.
Mais Montesquieu n’a jamais dit ça ! Bien au contraire. C’est le premier penseur politique du XVIIIè siècle !
Oui, exactement Blomm ! C’est précisément ce que j’allais lui dire, à l’autre.
« Si je savais une chose utile à ma nation qui fut ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être français, ou bien parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard. »
Montesquieu, Pensées.
Le Vatican s oppose à la dispersion des cendres. j ai connu la veuve d un ami écrivain qui avait posé l urne de son mari en serre livres un jour on a bousculé l urne et les cendres son tombees sur la table en dessousfurent ramassées à la pelle au milieu des frites!
Et alors ? Montesquieu ne veut absolument pas dire par là ce que Jean prétendait qu’il dît !
L’explosion au décollage précédent
dans un hôtel new-yorkais
du meilleur économiste promis,
du sauveur financier (la suite
de sa carrière l’a montré),
pour ne citer que cet exemple
parmi ceux qui n’ont fleuri
que dans la classe politique,
nous a rappelé qu’entre cerveau
et dessous de la ceinture,
le relais peut être plus court
qu’il ne semble ou qu’on voudrait
faire semblant de croire.
Pour ce qui est du désir (en général)
et de l’enchaînement de causes à effets
qui conduit à sa réalisation,
le sens de la vie s’invite
dès qu’il n’est plus question
que de satisfaction très immédiate.
Dans ce dernier cas, parfois,
l’impulsion entraîne des conséquences
qui, parce qu’elles n’ont pas été calculées,
paraissent disproportionnées.
C.Q.F.D.S.K.
Ah, et si les hommes de pouvoir
ne sont pas toujours exemplaires,
la perte de contrôle n’est pas
le privilège exclusif de leur petit
chromosome Y. Pour s’en convaincre,
si besoin, il suffit d’écouter
une bande son de la beatlemania.
Déraillement.
Wgg,
vous pourriez faire preuve d’un peu plus de pédagogie, sortez prendre l’air et fumez une clope, j’ai envi d’avoir l’impression quand je vous lis que vous chuchotez. D’accord avec vous sur la Nation et Renan, il faudra aussi remettre le texte de ce dernier dans sont contexte. De plus il finit bien par dire que tout à une fin… Qu’en pensez vous?
Si Hollande n entre pas souvent dans une librairie il permet aux libraires de survivre avec 2 livres qui le demolissent dont l un avec sa precieuse collaboration. visiblement ce n’est pas un artiste de la communication. ..donc le pouvoir de l écrit intact!!!quel boomerang .merci pour ce moment .
Nous sommes nécessairement le compagnon ou la compagne ou le mari ou l’épouse de quelqu’un…Ce quelqu’un utilise nécessairement le possessif « mon », « ma » pour vous désigner…Et alors? Cela ne veut pas dire que vous êtes sa propriété et en plus c’est forcément réciproque.
Quel enkhulage de mouches pour rien!
Jibé,
Holocauste c’est d’origine goy, il signifie sacrifice donc du côté du bourreau qui l’inflige, Shoa est un terme hébreu qui signifie catastrophe, du point de vu de la victime.
Tiens Clément Rosset réapparaît après un long silence…
Est-ce bon signe?
Ce n’est pas une objection, Paul. J’imagine que le Vatican s’oppose avec la même vigueur à la rétention de l’urne des cendres à domicile. Il ne s’oppose pas à la dispersion des cendres dans les cimetières comme au Père-Lachaise, où existent des lieux pour ce faire. Il s’oppose sans doute à la dispersion des cendres dans la nature, ce qu’il assimile à une pratique païenne de la mort, ce en quoi il n’a pas tort. Preuve que le paganisme est encore bien vivant dans les pratiques funéraires dans l’Occident chrétien.
Voici comment persuader quelqu’un
http://m.slate.fr/story/123379/art-persuasion
« Et surtout rien d’affectif. Rien en termes d’héritage. Rien en termes de fidélité. »
Complétement idiot Jean. Il est impossible d’être indifférent au lieu où vous avez grandi et à la langue dans laquelle vos parents vous ont parlé depuis la naissance. Sauf rejet réactif bien sûr, mais c’est encore de l’affectif.
Jean dit: 26 octobre 2016 à 12 h 25 min
Mon idée de la nation est donc purement pragmatique et nullement « spirituelle », au sens où Renan l’entendait. Rigoureusement purgée, en tout cas, de tout élément affectif. Telle qu’elle est, elle me convient parfaitement. Dans la France d’aujourd’hui, elle devrait convenir à beaucoup d’autres.
Arrêtez de me parler comme à un enfant, Nicolas, vous vous rendrez plus sympathique.
Vous semblez confondre deux notions abstraites : l’idée de nation et l’idée d’État-nation.
Renan n’a jamais poser l’équation : nation=État-nation.
Il s’agit désormais de construire une idée de la nation qui s’élargisse à l’Europe, notre nouvelle et nécessaire dimension. Pour ma part, en dépit de la Seconde guerre mondiale, en dépit du nazisme et de la Shoah qui a décimé ma famille, je me sens profondément européen d’esprit comme de cœur et de culture. Cela signifie que je ne me sens pas du tout par exemple américain, pas du tout chinois ou asiatique. Je sais que je pense et sens le monde avec toute ma culture européenne et j’en suis même fier, fier dans son particulier qui ne l’empêche nullement d’être universelle. Je me sens donc à la fois très européen et citoyen du monde tel que je viens de le définir : universel singulier, dans la grande tradition juive abrahamique. Le problème c’est la construction européenne, qui bat de l’aile et nous laisse désespérés pour l’instant, et dans une situation dangereuse : pas de défense européenne, ce qui est un très grave danger, pas d’intégration européenne assez puissante, ce qui fragilise d’autant notre sécurité et notre avenir dans tous les domaines.
Justement, la notion abstraite de nation a un paramètre affectif. On n’est pas des chiens !
Je ne pense pas qu’on puisse effacer l’esprit des nations par une loi. Un gouvernement mondial pourrait se mettre en place en 48 heures assure J. Attali. Ce serait une excellente chose et elle est on ne peut plus nécessaire pour promouvoir la démocratie dans le monde et lutter contre ce qui est en train de la détruire, le crime organisé. Mais l’esprit des nations n’en demeurerait pas moins vivant pour autant. Autant tout ce qui dépend de l’artifice politique indispensable va vite, autant les modifications dans l’esprit des nations sont très lentes, et c’est bien qu’il en soit ainsi. Personnellement je ne crains pas du tout l’uniformisation du monde. L’homme sait s’adapter et inventer sans cesse des formes nouvelles du vivre-ensemble depuis des dizaines de milliers d’années, on ne voit pas pourquoi d’un seul coup ça changerait.
On ne doit pas compliquer les choses : le concept de nation induit l’idée de vivre en elle et de mourir pour elle. Le reste est verbiage erdéelien, donc de qualité, donc …..
Ce que dit notre ami Attali :
« Un gouvernement mondial pourrait se mettre en place en 48 heures »
je peux le faire en 24 heures !!!
Bien sûr le Vatican ne revient pas sur le document de 1963.*qui autorise la crémation mais réaffirme l interdiction de l urne à domicile et surtout réaffirme tres clairement « la dignité du corps humain « ́́et insiste sur la « résurrection de la chair. « En France cremation pour un tiers des décès pour des raisons économiques souvent.
The Sellout, de Paul Beatty, certainement un excellent Man Booker à déguster lors des congés de fin d’année.
Pour l’heure, je me délecte avec un thriller stevensionnien rugueux comme les Highlands aux 19e: « His Bloody Project: Documents relating to the case of Roderick Macrae », de Graeme Macrae Burnet, qui faisait partie du quatuor des finalistes, beautiful loser.
Seulement 5 euros sur tablette!
Mais certainement ! L’Europe peut être conçue comme notre nouvelle nation, et cela implique comme valeur de savoir mourir pour défendre les valeurs européennes, qui sont le meilleur du monde actuel. C’est bien là le problème justement, c’est que les peuples européens ne sont pas prêts à mourir pour défendre l’Europe. Et si tel est le cas, l’Europe mourra.
C’est certain, Paul. Un enterrement ça coût au minimum 3000 €. Ça fait un sacré trou dans le budget, je peux vous le dire.
Les socialistes au pouvoir n’ont rien fait :
— ni contre le prix exorbitants des soins dentaires. Le président a beau jeu de parler des « sans dents », mais c’est aussi le cas de la classe moyenne dans notre pays ! Or c’est un véritable scandale, une honte !
— ni contre la cherté d’un enterrement : 3000 € pour enterrer l’un de ses parents c’est beaucoup trop cher.
// Il s’oppose sans doute à la dispersion des cendres dans la nature, ce qu’il assimile à une pratique païenne de la mort, ce en quoi il n’a pas tort //
Effectivement. Et le païen que je suis compte bien me faire ventiler dans la nature. Et pas n’importe où : dans une forêt : « …J’aime aussi les forêts où tout vous vient, lumière, vent, chaleur ou pluie, assourdi. »
Wgg,
ce n’étais pas mon intention que vous vous sentiez infantilisé. Désolé. J’aime débattre et pour cela il faut un peu de méthode. Chacun la sienne mais il faut y penser.
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