de Pierre Assouline

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La République des livres
Il se trouve qu’il est président…

Il se trouve qu’il est président…

C’est l’histoire d’un homme qui a un jour éprouvé un irrésistible besoin de parler. Quelqu’un d’important qui vivait dans la solitude glacée de son palais. Un autre que lui se serait confié à sa femme mais il n’en avait pas, juste des liaisons passagères. Ou à un ami mais il n’en avait pas non plus, tous étant devenus ses obligés en raison de son pouvoir. Ne lui restait plus qu’à s’en remettre à un psychanalyste, non seulement parce que celui-ci au moins saurait l’écouter mais parce qu’il saurait se taire. Seulement voilà, cet expert en autocontrôle s’avérait incapable de lâcher prise. Au lieu de quoi, inexplicablement, il accepta la proposition aussi audacieuse qu’insensé de deux journalistes, qui plus est spécialisés dans les enquêtes sur les dessous de la politique, de recueillir régulièrement ses réflexions, confidences, informations, sentiments sur les événements courants dont il était l’un des principaux acteurs si ce n’est l’instigateur.

Ce commentaire de sa propre action, en direct et à voix haute, dura près de cinq ans ; il se tint le premier vendredi de chaque mois de 19h à 20h à l’Elysée. 61 rencontres auxquelles il faut adjoindre un certain nombre de déjeuners et de dîners sans témoin soit à l’Elysée soit aux domiciles respectifs des deux journalistes toujours avec trois quart d’heure de retard. Résultat : une centaine d’heures d’entretiens en tête à tête, dûment enregistrées au magnétophone. A l’issue de cette expérience inédite, tant pour des hommes comme lui que pour des gens comme eux, l’annonce de la parution imminente de leurs conversations en librairie lui fit dire : « Je crois qu’il faut se mettre d’accord sur les citations, dans le livre… » alors que depuis le début, leur contrat oral et moral stipulait que rien de ce qu’il leur confierait ne serait off the record ; mais à la fin, il se demanda :holl

« Peut-être que je vais le regretter… Ce que vous avez enregistré, vous en prenez les éléments »…

Ce qui leur fit se demander si l’homme le plus important de France n’avait pas pété les plombs du jour même où il les avait acceptés et intégrés dans l’intimité de son cerveau en ébullition. Le résultat est là, passionnant, édifiant, ahurissant ; il galope vers les 100 000 exemplaires et ne s’arrêtera certainement pas en si bon chemin ; c’est sans aucun doute le seul livre dont on peut assurer qu’il changera le cours des prochaines élections : « Un président ne devrait pas dire ça… » (660 pages, 24,50 euros, Stock) de Gérard Davet et Fabrice Lhomme. A l’origine, il s’intitulait « Collapsus ». En effet…

Amateurs de petites phrases, passez votre chemin. Oh il y en a bien ici ou là, mais il faut aller les chercher et ce sport n’a d’intérêt que pour les bulletins radio du dimanche soir. L’ambition de ce document, car c’en est un dans la meilleure acception du terme, est toute autre : éclairer les coulisses du pouvoir, disséquer les tenants et les aboutissants d’une décision qui engage le pays, comprendre les mécanismes à l’œuvre au sommet de l’Etat, se trouver au cœur du secret. Rien n’est grisant comme de se sentir et de se croire dans le secret. Nombre de journalistes se sont enivrés de leur rôle pour s’être vus un jour confier un message à remettre discrètement de la part d’un président à un autre président. Il n’en faut pas davantage pour se bercer de cette douce illusion : agir sur l’Histoire en marche.

Il y a là de quoi confirmer mais preuves à l’appui, avec un grand luxe de détails et de la bouche même du cheval, l’inquiétante psychologie de François Hollande : dépourvu d’affect, indifférent à la culture, homme du consensus, indécis, résilient permanent, tout sauf un intello, incapable d’autocritique. Mais aussi artiste de la synthèse, grand cloisonneur de ses relations, expert en constat analytique a posteriori, prince de la combinazione politique à la française, doté d’une véritable empathie, volontiers castagneur. Aussi prévisible qu’insaisissable. Et contrairement à ce que prétend la légende, il ne se teint pas les cheveux : le noir corbeau, c’est héréditaire chez lui !

Pas de familiarité, pas de copinage, pas de tutoiement, pas d’abrazos. Chacun reste dans son rôle et n’en sort pas. Pourtant, qu’est-ce qu’il se laisse aller devant eux ! Oh, rien d’intime car s’il y a bien une chose qui lui fait horreur, c’est d’avoir à s’expliquer sur sa vie privée. Qu’on n’attende pas d’épanchement ni d’exhibition. De même il ne s’énerve, ne s’emporte et ne s’encolère jamais. Ce qui est toujours inquiétant. Des confessions donc mais pas que. Il reçoit des appels importants et règle des affaires d’Etat devant eux (on comprend que Le Monde soit bien informé, parfois…) ; par lui oubliés, ils tendent l’oreille :

 « D’invités, nous sommes devenus voyeurs. Sentiment étrange ».

Etrange, pour le moins. D’autant qu’après s’être lâché à propos des medias, il est capable de dire : « Là, on n’est pas dans une conversation offf… ». Et les journalistes de conclure : « En effet. » En effet… Un seul écrivain est cité mais c’est Pierre-Louis Basse, son conseiller aux grands événements (si, si, la fonction existe avec bureau et téléphone), non pour ses livres mais pour son action à ses côtés ; soyons juste, Daniel Pennac est également cité pour une formule (« L’avenir, c’est la trahison des promesses ») mais par eux et non par lui. Sinon, rien. On croit comprendre qu’il feuillette parfois des récits historiques (bien qu’il ne regarde jamais en arrière) à l’exclusion des romans mais pas un titre n’est évoqué en cinq ans. Ah si, tout de même, un livre l’est par le président mais il avoue ne pas l’avoir lu et assure qu’il ne le lira pas (Merci pour ce moment aux éditions de la Librairie philosophique Vrin)

Un président, c’est quelqu’un qui concède ses erreurs uniquement si elles soulignent ses qualités. Celui-ci ne déteste pas les formules choc, au risque de l’ambiguïté, telle :

« La femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne demain ».

Traduction : si on lui offre les conditions de son épanouissement, elle se libérera de son voile et tout en demeurant religieuse pourra être le cas échéant une Française porteuse d’idéal… On apprend des choses sur les coulisses : c’est l’ancien leader communiste Robert Hue qui, au lendemain des attentats contre Charlie-Hebdo et l’Hyper casher, lui a soufflé l’idée d’organiser une grande manifestation sur le pavé parisien, les chefs d’Etat devant et les vrais gens derrière. Bien sûr il y est question de Florange, d’Arcelor Mittal, de la loi Travail, de l’inversion de la courbe du chômage, du mariage pour tous, des attentats, de l’état de guerre etc Tout y est vu de l’intérieur, jusques et y compris les absences, telle celle d’un grand projet culturel du quinquennat.

« Il se trouve que je suis président… »

holllllLa phrase qui tue revient souvent dans sa bouche, avec une variante (« Je suis d’une certaine façon président de la République…. ») mais c’est lui-même qu’elle devrait tuer. Davet et Lhomme ne sont pas en reste lorsqu’ils livrent quelques réflexions personnelles 

« Est-il sincère ? On ne peut l’exclure totalement ».

Le président Hollande s’est montré impuissant à définir sa fonction et à créer un lien avec les Français ; il a atteint des sommets d’impopularité alors que même ses adversaires s’accordent sur sa grande capacité d’écoute et qu’il aura été le plus accueillant, le plus communiquant tous azimuts et le plus disponible des présidents de l’avis des journalistes, même s’il s’en veut parfois de répondre à leurs sollicitations au vu des résultats, notamment les autres livres de confidences (mais alors, dira-t-on, pendant ce temps-là, il se souciait plus de son image que de son travail ?). Rien n’y fait : François Hollande aura été un homme invisible qui n’imprime pas.

Souvent, on se dit que ces deux enquêteurs ne sont pas très « Woodtsein » (entendez qu’ils n’ont rien des tombeurs de Nixon dans l’affaire du Watergate, du moins en la circonstance, contrairement à leurs enquêtes du Monde) car l’objet de leur investigation collabore pleinement avec eux ; mais lorsqu’ils disent consulter des notes diplomatiques prises par un conseiller de l’Elysée, ou mieux (ou pire….) la liste secrète des assassinats ciblés, c’est à dire des ennemis de la France à éliminer, terroristes à « neutraliser », on se pose des questions sur le fonctionnement des services…ou du président. De même, l’un des deux habitant tout près du Bataclan téléphone-t-il à Manuel Valls pour recueillir sa réaction et c’est lui qui apprend la nouvelle au premier ministre… Parfois, le tandem d’interviewers le concède, lorsque par exemple il affirme que l’Etat français ne verse pas de rançon aux terroristes preneurs d’otages à l’étranger, ce qui n’empêche pas les entreprises qui les emploient de le faire  :

« Difficile de savoir où se situe la vérité. Impossible de garantir que François Hollande nous ait tout dit ».

« Flanby », « Capitaine de pédalo », « Guimauve le conquérant », « Fraise des bois », « Monsieur petites blagues », « Culbuto », « Pépère ». Cela dit, tous ses prédécesseurs ont eu leur lot de ce côté-là. Méprisé pour son apparence débonnaire, pataud, patelin, chef de bureau, il a quelque chose de shakespearien lorsqu’il est évoqué seul la nuit dans son palais qui sent la mort. A côté de ces scènes d’anthologie, l’évocation de ses incontestables succès diplomatiques (Mali, crise grecque, Cop 21 etc) a l’air d’une figure imposée.

Alors, pourquoi a-t-il accepté le principe même de ce livre ? Certains ont imaginé que, comme Dominique Strauss-Kahn, reculant devant la décision de se présenter, il avait torpillé sa candidature avec cette initiative suicidaire ; mais l’hypothèse ne tient pas la durée de tout un quinquennat; à la fin peut-être, mais pas au début ni au milieu. Au vrai, nul n’en sait rien. Ce qui ne fait qu’augmenter l’énigme Hollande. Avant ce livre, on avait du mal à le déchiffrer ; à cause de ce livre qui en dit tant sur lui, on n’y comprend plus rien. Les auteurs ne sont pas naïfs : le président a voulu mettre en valeur son bilan. Mais le procédé choisi est tellement inexplicable qu’il laisse perplexe. Imprimer sa marque pour la postérité, à sa manière, en toute indépendance, en choisissant librement ses Commynes et sa façon de leur parler ? Certainement, mais encore ? Alors va pour le bilan faute de mieux, même si ce genre de choses s’établit en fin de parcours et non au fur et à mesure de l’action. Il y a de cela, même si, dans un récit très écrit, vif, alerte, rapide, imagé, jamais alourdi par les références tout en étant d’une grande densité d’information, ils ne sont guère indulgents avec lui. Ni complaisants ni agressifs. Juste une empathie critique parfois implacable :

« Ce président n’était pas fait pour cette époque, ou alors pour ce pays, voire les deux à la fois. On l’aurait bien vu en président du Conseil, sous la IVème République, ou en chef d’Etat gérant l’opulence et la quiétude des Trente Glorieuses, ou alors, aujourd’hui, chancelier en Allemagne, Premier ministre en Norvège… »

D’ailleurs, le dernier mot du livre n’est-il pas un nom, et ce nom celui de François Mitterrand ?

Emouvant car vraiment ému lorsqu’il a conscience que sa responsabilité peut entraîner la mort de citoyens Français, lorsqu’il doit consoler des familles hébétées par la disparition d’un des leurs massacré par des terroristes, il se retient encore. En fait, le seul moment en cinq ans où les deux journalistes du Monde l’ont vu se lâcher, s’abandonner même au pur plaisir, à un certain bonheur de vivre, à une réconciliation avec sa face la plus sombre, c’est quand il parle de football, qu’il regrette l’absence de formation « à la musculation du cerveau » des joueurs par la Fédération, ou les soirs de match à la télé. L’énigme des prochaines semaines n’en est que plus dense : un supporter invétéré du Red Star a-t-il ses chances pour reconquérir les Français en repartant de zéro, ou presque ?

(Photos Michel Spingler, John Thys et D.R.)

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commentaires

1 140 Réponses pour Il se trouve qu’il est président…

bérénice dit: à

dans une forêt mais pas n’importe laquelle, Brocéliande.

Widergänger dit: à

et prêt de la fontaine merveilleuse avec les petits oiseaux qui chantent dans le pin. Al Ceste est un poète qui a trop bien lu Chréteien de Troyes.

Widergänger dit: à

près de (désolé)

Polémikoeur. dit: à

Au port, en eau calme
ou en vitesse de croisière,
le pacha peut se détendre
mais, par gros temps,
peut-il ne serait-ce
que sembler ne pas être
entier à la manœuvre ?
L’idée des témoins embarqués,
plumes indépendantes y compris,
dans l’aventure élyséenne
ne devait-elle pas être assortie
de la condition de ne publier
qu’à l’issue du mandat observé
pour permettre d’en dresser
le bilan complet ?
Simple question éthique.
A-t-elle été évoquée initialement ?
N’était-ce pas la contrepartie minimale
à concéder pour avoir accès total
à la cellule de crise ?
Ne pas l’avoir exigée
de la part du confident
signerait son inconséquence.
Ne pas l’avoir respectée
de la part des témoins
les déshonorerait.
Quand il s’agit des affaires publiques,
la moindre clause ou modalité d’application
d’un engagement devient aussi capitale
que l’élection du chef (de l’État).
Les citoyens administrés sont fondés
à réclamer que l’intérêt commun
soit le souci constant de leurs élus
et que ceux-ci aient les capacités
de le garantir le mieux possible.
La date de parution du livre en cause
y porte atteinte en ajoutant le trouble
au trouble. Il est légitime de s’en étonner,
de s’en indigner, de s’en plaindre.
Magistramatiquement.

bérénice dit: à

13h50 pas grave WGG, ne soyez pas désolé tout est si souvent kitch et carton pâte que le décor en prend un coup, l’avantage : on peut tout remballer pour réutilisation , larmes artificielles fournies par les sociétés funéraires pour cérémonies réussies.

C..... dit: à

Pour avoir dispersé en mer plusieurs amis dont certains connus comme mauvais nageurs, âmes fortes réduites à leur plus simple expression la cendre, je peux vous dire que c’est sympa !
Bien entendu je ferai, en ce qui me concerne, l’inverse : la terre ne ment pas, alors que la mer est cruelle. Et les marins préfèrent la terre à la mer, cette salorpe !.

bérénice dit: à

dont certains connus… et par discrétion vous taisez les noms de ces connus, vous êtes pire que « génie sans bouillir » l’écume des jours, la cendre grise, à ce propos auriez-vous vu ce film captain fantastic?

Jean dit: à

gontrand dit: 26 octobre 2016 à 13 h 04 min

« Et surtout rien d’affectif. Rien en termes d’héritage. Rien en termes de fidélité. »

Complétement idiot Jean. Il est impossible d’être indifférent au lieu où vous avez grandi et à la langue dans laquelle vos parents vous ont parlé depuis la naissance. Sauf rejet réactif bien sûr, mais c’est encore de l’affectif.

De multiples cas de figure vont contre votre thèse. Le mien, par exemple. Né en Israël, abandonné à la naissance par mes parents biologiques, j’ai été « élevé » dans un orphelinat israélien. De ma langue « maternelle », l’hébreu, je conserve le vague souvenir d’un idiome rugueux, peu poétique, peut-être parce que la surveillante qui m’avait en charge, d’origine allemande, s’adressait à moi en des termes dénués de douceur (« Schnell ! », « Raus ! » etc.). Du pays de ma naissance, je garde le souvenir d’un trou du cul du monde pierreux, en tous points semblable à la description que fait Voltaire de la Judée dans son « Dictionnaire philosophique ». A l’âge de huit ans, j’ai été adopté par un couple de Français qui m’ont emmené vivre dans un trou du cul du monde bétonné, en banlieue parisienne. Dans les premières années de mon séjour parisien, je n’ai entretenu avec la langue française que des rapports utilitaires (« J’ai envie de pisser. Où sont les chiottes ? » , « T’as pensé à acheter du papier Q. à Auchan ? »). Je possède la double nationalité : française et israélienne. de sorte que, si ça part en sucette en Israël, je reste au chaud (relativement) en France, et que si ça part en sucette ici, je peux (en dernier ressort) me tirer en Israël. Vous voyez que mon cas dément vos affirmations.

bérénice dit: à

Je viens de griller ma dernière cigarette après quoi il me faudra parcourir 400 mètres en nage libre pour aller en chercher une dans ma voiture que j’ai transformée en étui à cigarette , à dire vrai je ne sais plus ce que je voulais tenter de caser comme conne….e, même cela m’échappe pour vous décrire la gravité de ma situation, bon je vous rappelle dès que j’ai retrouvé le fil de mon idée.

fred dit: à

« les cendres son tombees sur la table en dessousfurent ramassées à la pelle au milieu des frites! »
résurrection d’entre les frites ou les arbres, ça fait pas sérieux pour le décorum

Al Ceste dit: à

Widergänger dit: 26 octobre 2016 à 13 h 50 min
…………………………………
Même si j’aime visiter les cimetières (surtout les petits) car ils parlent beaucoup du pays et des gens de ce pays, je ne vais jamais dans le columbarium (moche) où sont mes parents. Leur mémoire n’est pas là, je n’ai pas besoin de voir ce coffre en faux marbre pour me souvenir d’eux. Tous les jours que la vie fait.

Et tant qu’à garder des objets, éviter ces urnes, fétiches morbides. Une photo, un livre, une tasse qui leur servait, ça suffit.

bérénice dit: à

Jean le récit rapporte deux déserts affectifs, étonnant tout de même que votre adoption n’ait fait naître qu’une relation de survie, que vous soyez marqué pour toujours par l’abandon se comprend surtout si ne vous restent aucune trace des liens biologiques, cela fait penser à ces gens malheureux qui ne peuvent faire le deuil d’un proche parce qu’ils n’ont pu retrouver le corps du défunt. Il me semble qu’ils vivent en arrêt sur une impossibilité , résilience entravée .

bérénice dit: à

reste.

Sergio dit: à

« Je suis d’une certaine façon président de la République…. »

Ca c’est pas grave, Louis XV s’ennuyait ; ce qui est important, c’est l’intemporalité. Evidemment faut quand même pas trop pousser mémé dans les brancards quand même…

Jean dit: à

bérénice dit: 26 octobre 2016 à 14 h 22 min

Jean le récit rapporte deux déserts affectifs

En attendant, si, au lieu de déballer ses âneries sur nos juges ou sur nos footballeurs, notre pseudo-président s’était épanché sur son autobiographie fantasmée, il n’en serait peut-être pas à 4% dans les sondages : sur ce thème, les possibilités sont riches, porteuses et quasiment illimitées.

Jean dit: à

bérénice dit: 26 octobre 2016 à 14 h 22 min

Jean le récit rapporte deux déserts affectifs, étonnant tout de même que votre adoption n’ait fait naître qu’une relation de survie

C’est que, sans doute, je ne suis pas doué pour tout ce qui est affectif. Je suis essentiellement pragmatique et rationnel.

William Legrand dit: à

Madame Verniglia a remarqué que le JC quand il sort de chez lui a l’air bien inquiet, que redoute-t-il donc ? une vengeance ? il a tellement de détracteurs et aussi quelques migrants nouvellement arrivés

Sergio dit: à

« On l’aurait bien vu en président du Conseil, sous la IVème République »

Houi : comme c’est un musclé, il aurait réglé l’Indo et l’Algérie en un seul coup de cuillère à pot…

Le grand Charles serait resté à crassusser encore des mémoires du futur…

Jean dit: à

Jean dit: 26 octobre 2016 à 15 h 12 min

bérénice dit: 26 octobre 2016 à 14 h 22 min

Jean le récit rapporte deux déserts affectifs, étonnant tout de même que votre adoption n’ait fait naître qu’une relation de survie

C’est que, sans doute, je ne suis pas doué pour tout ce qui est affectif. Je suis essentiellement pragmatique et rationnel.

Pour éclairer mon cas, relativement particulier, ma chère Bérénice, je dois me résoudre à lever le voile sur les circonstances de ma naissance. Comme beaucoup d’enfants abandonnés, j’ai mené des recherches sur mes parents biologiques. Recherches couronnées de succès (si je puis dire). Je suis le fils des amours illégitimes ( et contre nature) d’un rabbin et d’une Arabe palestinienne. En fait, je suis l’enfant d’un viol. A l’époque, l’affaire fut étouffée par les autorités judiciaires, de concert avec les autorités religieuses. L’on crut pouvoir acheter le silence de la victime en lui versant un « dédommagement ». Ces circonstances dramatiques expliquent sans doute en grande partie mes blocages affectifs et intellectuels (par exemple l’irrépressible envie de rigoler quand j’essaie de lire l’Ancien Testament).
Mon père, le rabbin Moshé ben Moshé, est mort en Arabie Saoudite où il s’était installé après s’être converti à l’islam whahabbite (ce qui ne m’étonne qu’à moitié). Ma mère, émigrée aux Etats-Unis sous un faux nom, aurait épousé un magnat de l’informatique, ce qui sera difficile à vérifier, vu que l’intéressé refuse toute collaboration avec l’enquêteur car sa femme (celle du magnat, pas celle de l’enquêteur), recrutée par Daech et partie pour la Syrie, se serait récemment fait exploser (à vérifier aussi, ce qui sera difficile, vu que personne ne semble s’être soucié de récupérer les restes).

christiane dit: à

Jean , (26 octobre 2016 à 14 h 11)
ces lignes que vous venez d’écrire m’ont conduite vers un livre de ma bibliothèque que je n’avais pas ouvert depuis longtemps : Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld.
Erwin, au sortir de la guerre se retrouve après une longue errance au milieu d’un groupe de réfugiés apatrides. Il a tout perdu, même sa langue natale…
Erwin s’appelle désormais Aharon…
« Je n’ai aucun souvenir de cette grande errance.(…) j’avalais la nourriture distribuée (…). Les réfugiés me portaient à bout de bras. Mon corps a gardé l’empreinte de cette errance chaotique(…)
je ressentis une solitude infinie. Il me semblait que la rupture avec mes parents et avec leur langue, commencée pendant la guerre, était en passe d’être consommée. Par ma faute, j’en étais persuadé. Je n’avais fait aucun effort pour conserver la chaleur de leur langage.(…)
certaines personnes ne peuvent supporter les contradictions de leur vie. « Contradiction ». Je connaissais ce mot sous tous les angles. »
Avant, bien avant, j’avais lu Histoire d’une vie. Dans les premières pages, il écrivait : « Ce livre n’est pas un résumé, mais plutôt une tentative, un effort désespéré pour relier les différentes strates de ma vie à leur racine. Que le lecteur ne cherche pas dans ces pages une autobiographie structurée et précise. Ce sont différents lieux de vie qui se sont enchaînés les uns avec les autres dans la mémoire et convulsent encore. Une grande part est perdue, une autre a été dévorée par l’oubli. Ce qui restait semblait n’être rien, sur le moment, et pourtant, fragment après fragment, j’ai senti que ce n’étaient pas seulement les années qui les unissaient, mais aussi une forme de sens. »
Ces deux livres sont traduits de l’hébreu par Valérie Zenatti. Publiés, l’un au Seuil , l’autre aux éditions de l’Olivier.
Peut-être, ce jour, la clé de votre écriture…

Polémikoeur. dit: à

Coup éditorial ou piège politicard,
la parution anticipée des confidences
du chef de l’État n’exonère pas pour autant
ce dernier d’une certaine légèreté confinant
à la faute pour quelqu’un dont la politique
est le métier.
Incompètement.

Jean dit: à

Mon père, le rabbin Moshé ben Moshé (moi)

Moshé ben Moshé est un pseudonyme dont j’ai dû masquer la véritable identité de mon père biologique, pour des raisons aisées à concevoir. Tout le reste, hélas, est parfaitement exact.

Ce que dit Christiane du livre d’Aaron Appelfeld me paraît très éclairant sur la manière dont se constitue une personnalité, notamment sur le terrain affectif, dans des circonstances difficiles à vivre et à surmonter. Il faudrait aussi souligner le rôle de l’inconscient. Quand je songe à mon expérience personnelle, le terme d’ « ahurissement » me paraît propre à décrire ce que j’ai éprouvé, pendant mon séjour à l’orphelinat, en Israël, et ensuite en France. Or ce terme ne décrit pas nécessairement un état affectif mais tout aussi bien (et mieux) l’état de l’être rationnel que nous sommes dès la naissance devant un concours de circonstances effectivement ahurissant. Un nourrisson au berceau peut se trouver plongé dans un état d’ahurissement rationnel, sans aucune participation de son affectivité. Quand je revois (vaguement) la tête de la surveillante qui m’avait en charge à l’orphelinat et sa voix de rogomme (« Yohonahan ! Schnell ! Komm ! Raus ! « ), je me dis qu’il y avait effectivement de quoi être ahuri.

Janssen J-J dit: à

J’ai toujours trouvé que françois hollande était un personnage de michel houellebecq, d’une morne et reposante normalité. On n’attendait rien de plus de ce président, et surtout pas qu’il nous fasse rêver. Ni des suivants, d’ailleurs, on avait assez donné à ceux qui voulaient tracer un cap, une direction, une péninsule et ne pouvaient qu’aller au naufrage. Je fais partie des 4% qui le reprendraient bien pour cinq ans, cet hollande là, car comme r…o, j’estime qu’il a relevé le niveau musical du pays, quoique à son insu.

Jean dit: à

Un nourrisson au berceau peut se trouver plongé dans un état d’ahurissement rationnel, sans aucune participation de son affectivité. (mmoui)

Dommage qu’à l’époque de mon séjour à l’orphelinat le selfie n’ait pas existé car, autrement, on pense bien que je m’en serais donné à coeur joie.

Janssen J-J dit: à

@ »Un nourrisson au berceau peut se trouver plongé dans un état d’ahurissement rationnel ».
Voilà une observation énigmatique qu’on n’a jamais trouvée, sauf erreur, sous aucune plume pédiatrique spécialisée.
D’où, une fois encore, l’intérêt jamais démenti de l’apport de la littérature.

Jean dit: à

Janssen J-J dit: 26 octobre 2016 à 17 h 22 min

@ »Un nourrisson au berceau peut se trouver plongé dans un état d’ahurissement rationnel ».
Voilà une observation énigmatique qu’on n’a jamais trouvée, sauf erreur, sous aucune plume pédiatrique spécialisée.

Est-il possible que vous n’ayez pas lu Cioran ?

Janssen J-J dit: à

@Est-il possible que vous n’ayez pas lu Cioran ?
Mais bien sûr que je l’ai lu de fond en comble, vous le savez. Mais Cioran n’était pas le pédiatre moyen auquel je faisais allusion, voyons donc.

Sergio dit: à

Faire rêver, faire rêver… Ca serait haussi bien de nous engraisser, hein !

Jean dit: à

Un nourrisson au berceau peut se trouver plongé dans un état d’ahurissement rationnel, sans aucune participation de son affectivité. (mmouâ)

Nous avons du mal à l’admettre parce que nous sommes intoxiqués par les clichés (dans les deux sens du terme) du bébé, renversé sur sa couche et dans son caca, accueillant d’un sourire réflexe les sourires crétins de ses deux parents, qui n’ont évidemment jamais lu « De l’inconvénient d’être né ». Mais prenons le bébé au sortir du ventre de sa mère, oublié, par un heureux concours de circonstances, de ladite mère et du personnel accoucheur sur sa couche, dans ses couches et dans son… oui : eh bien, nul doute qu’on observateur discrètement dissimulé surprendrait, sur le visage du chiard portant pour la première fois un regard vierge sur le monde extérieur, une ineffable expression d’ahurissement, nullement affectif mais parfaitement rationnel. Arrêtons de prendre les bébés pour des khôns !

Jean dit: à

les sourires crétins de ses deux parents, qui n’ont évidemment jamais lu « De l’inconvénient d’être né » (mmouais)

On leur aurait même fortement déconseillé de le lire que ça ne m’étonnerait pas. Sinon, évidemment …

boudegras dit: à

17 heures 34 : « renversé sur sa couche et dans son caca »… vous parlez de JC, sans doute

Widergänger dit: à

Jean dit: 26 octobre 2016 à 14 h 11 min
Et alors ça prouve quoi ? Ça prouve juste ce que tu écris : « mon cas dément ». Un cas particulier particulièrement dément. Rien de plus. T’es pas le centre du monde, mon Jeanjean, faut bien te mettre ça dans le cabochon.

essai dit: à

Dis donc, Jean Brown, pas moyen de laisser un com sur ton site.

Widergänger dit: à

Non, Jean, une fois de plus, ce que tu rapportes de ta chienne de vie ne correspond à rien. À la naissance, nous ne sommes pas encore un être parfaitement rationnel. Et même une fois adulte, quand on lit certain, on peut garder de forts doutes… La raison met cinq à sept ans à se former chez l’être humain. Et toujours dans l’interaction avec le milieu. Il est manifeste, hélas, que les traumatisme de la petite enfance laissent des traces indélébiles. Il appartient à l’adulte de réparer les dégâts, c’est de sa responsabilité, et non pas, comme tu en donnes si souvent l’impression ici, de se morfondre et de se laisser enfermer dans ses problèmes en en faisant souffrir les autres ! L’un n’excuse pas l’autre !

Jean dit: à

On n’a pas assez tenté de se représenter les premières impressions du moutard aux premiers jours de sa calamiteuse existence, lorsque ses sens reçoivent les premières impressions du monde extérieur. Qu’est-ce qu’il en voit ? des cloisons au ripolin écaillé, émaillés de quelques écaillures douteuses ; une porte de placard entrouverte laissant voir une tapisserie fatiguée et, sur un portemanteau tordu, un manteau flapi et une écharpe effilochée. Qu’est-ce qu’il en sent ? une odeur de pisse et de désinfectant. Qu’est-ce qu’il en entend ? des claquements, grincements et couinements ; dans le couloir, quelques rires gras entrecoupés de reniflements. Parfois, dans le silence enfin retrouvé, presque prénatal, un pet. On me dira que, dans la quiétude du foyer familial, ça va s’arranger. C’est que vous n’avez pas vécu dans mon HLM.

Polémikoeur. dit: à

Le nouveau-né n’étant pas complètement terminé,
s’il paraît ahuri, c’est dans l’attente d’avoir
la tête bien faite, acquis, hélas, sans garantie
de survenue ni de permanence.
Mûrissement.

Jean dit: à

il y a des jours où l’on s’en veut de ne pas seulement avoir tenté de devenir président de la République : quand on voit le résultat obtenu par le nôtre, Pascal au (très) petit pied, avec la publication de ses « pensées », on se dit qu’on aurait sans doute fait beaucoup mieux et qu’on aurait réuni au moins 95% de satisfaits. Allez, chiche qu’on le lui ré-écrit, son bouquin à la khôn. Le pastiche et la parodie, c’est pas fait pour les chiens. Il y aurait même de quoi lancer un concours, récompensé par un prix congourd. Il est vrai que le prix congourd, c’est lui qui l’a remporté, et haut la main.

Lucien Bergeret dit: à

« Ce n’est pas la force de son esprit mais celle du vent qui a porté cet homme où il est » (Lichtenberg)

Jean dit: à

On n’a pas assez tenté de se représenter les premières impressions du moutard aux premiers jours de sa calamiteuse existence (mmouinouin)

La phénoménologie du nourrisson reste à écrire.

Jean dit: à

Lucien Bergeret dit: 26 octobre 2016 à 18 h 10 min

« Ce n’est pas la force de son esprit mais celle du vent qui a porté cet homme où il est » (Lichtenberg)

Ah c’est joli … On ne connaît pas assez Lichtenberg.

Lucien Bergeret dit: à

 » On ne connaît pas assez Lichtenberg. » (Jean)

Je dois avouer que je ne le connais que par André Breton (Anthologie de l’humour noir)

Nicolas dit: à

Jean dit: 26 octobre 2016 à 18 h 12 min
lol

Widergänger dit: à

Mais tu vis dans quel monde mon Jeanjean ?

1°) La vie du nourrisson a fait depuis Dolto, la pionnière en ce domaine, d’immenses progrès, qui tu ignores complètement, avec des noms prestigieux de la psychanalyse connus aujourd’hui universellement.
2°) Ta vision politique du monde, permets-moi de te dire qu’elle est d’une incroyable naïveté. Dans le monde interconnecté et mondialisé d’aujourd’hui, tu imagines qu’il existerait une échappatoire pour te réfugier en Israël si ça n’allait pas en Europe et vice-versa… Mais tu rêves, mon ami, tu rêves complètement ! Si ça foire ici, ça foire là-bas, et inversement !!!! Il n’y a pas d’échappatoire ! On est tous dans la même galère. Et, il s’agit de défendre les valeurs européennes de liberté, qui sont aussi celles d’Israël contre les extrémistes du monde arabo-musulman qui veulent les détruire. Ils sont une minorité, ok, mais Hitler aussi était une minorité au début, et c’est toujours une minorité qui f.out le bordel dans ce monde. Toujours. Il faut se battre, il n’y a pas d’échappatoire.

closer dit: à

Ce qui est extraordinaire, c’est que tout le monde (Christiane, Bérénice, WG) a l’air de croire à la véracité du récit de Jean!

Widergänger dit: à

Mais tu vis dans quel monde mon Jeanjean ?

La vie du nourrisson a fait depuis Dolto, la pionnière en ce domaine, d’immenses progrès, qui tu ignores complètement, avec des noms prestigieux de la psychanalyse connus aujourd’hui universellement.

Et même la vie intra-utérine.

Jean dit: à

Lucien Bergeret dit: 26 octobre 2016 à 18 h 18 min

» On ne connaît pas assez Lichtenberg. » (Jean)

Je dois avouer que je ne le connais que par André Breton (Anthologie de l’humour noir)

Je possède une vieille édition de ses aphorismes chez Pauvert. On ne peut pas dire que les éditeurs français se bousculent pour le faire connaître.

Widergänger dit: à

Ta vision politique du monde, permets-moi de te le dire gentiment, est d’une incroyable naïveté.

Dans le monde interco.nnecté et mondialisé d’aujourd’hui, tu imagines qu’il existerait une échappatoire pour te réfugier en Israël si ça n’allait pas en Europe et vice-versa… Mais tu rêves, mon ami, tu rêves complètement !

Witold dit: à

En fait de référence littéraire, voici le texte auquel font immanquablement penser les délirantes menaces de poursuites judiciaires, les accusations et contre-accusations, échangées par les fascinants sujets qui peuplent les colonnes de ce blog, dans un élan de haine débridée, si exacerbée qu’elle en devient comique:

LA CORRESPONDANCE ÉCHIQUÉENNE GOSSAGE-VARDEBEDIAN
de Woody Allen

Mon cher Vardebedian

J’ai été passablement chagriné aujourd’hui, en dépouillant mon courrier du matin, de découvrir que ma lettre du 16 septembre, qui contenait mon vingt-deuxième mouvement (Cavalier du roi sur la quatrième case), m’était retournée sans avoir été ouverte, ceci étant dû à une petite erreur dans la suscription – l’oubli de votre nom et de votre adresse (freudien au plus haut point, non ?) jointe au défaut d’affranchissement.

Que j’aie été troublé dernièrement à la suite de l’irrégularité de la Bourse n’est pas un secret, quoique, précisément ce 16 septembre, l’aboutissement d’une longue chute en spirale, rayant définitivement d’une action de l’Anti-Matière Amalgamée du tableau des valeurs et renvoyant mon agent de change faire des marchés m’ait beaucoup affecté. Cependant, ceci n’est pas une excuse pour ma négligence et ma monumentale ineptie. J’ai fait une sottise. Pardonnez-moi. Que vous n’ayez pas remarqué l’absence de cette lettre indique un certain manque de concentration de votre part, que j’attribuerai à l’impatience, mais Dieu sait que nous sommes faillibles. C’est la vie, et le jeu d’échecs.

Eh bien, maintenant, l’erreur découverte, la rectifier est simple. Si vous aviez la gentillesse de transférer mon Cavalier sur la quatrième case de votre roi, je pense que nous pourrions continuer notre petite partie plus efficacement. L’annonce d’échec et mat que vous faisiez dans la lettre de ce matin n’est, je le crains, en toute honnêteté, qu’une fausse alerte et si vous voulez bien réexaminer les positions à la lumière de la découverte d’aujourd’hui, vous découvrirez que c’est votre roi qui est tout près du mat, exposé seul et sans défense, cible immobile pour mes fous avides ! Telles sont les ironiques vicissitudes de la guerre miniature !

La fatalité, sous l’aspect des services postaux, veille, toute puissante, et voilà la chance qui tourne. Une fois encore, je vous prie d’accepter mes plus sincères excuses pour ma malencontreuse étourderie, et j’attends impatiemment votre prochain mouvement.
Voici mon quarante-cinquième mouvement : mon cavalier prend votre reine.

Sincèrement vôtre
Gossage.

*
**

Gossage,

Je reçois ce matin la lettre renfermant votre quarante-cinquième mouvement (votre cavalier prend ma reine ?), ainsi que votre interminable explication concernant l’ellipse dans votre correspondance de la mi-septembre.

Voyons si je vous comprends bien. Votre Cavalier, que j’ai retiré de l’échiquier il y a des semaines, vous prétendez maintenant qu’il doit se trouver sur la quatrième case du roi, en référence à une lettre perdue depuis vingt-trois mouvements.

J’ignorais qu’un contre temps semblable ait pu avoir lieu, d’autant que je me rappelle parfaitement votre vingt deuxième coup, à savoir votre tour sur la sixième case de la reine, où elle fut par voie de conséquence directe démantelée dans une tentative de gambit qui fit tragiquement long feu.

Actuellement, la quatrième case du roi est occupée par ma tour, et comme vous n’avez plus de cavalier, en dépit du service des rebuts postaux, je ne comprends pas très bien de quelle pièce vous pourriez vous servir pour capturer ma reine…

Je pense que vous voulez probablement suggérer, comme la plupart de vos pièces sont bloquées, que je déplace votre roi à la quatrième case de mon fou (votre unique possibilité) – un arrangement que j’ai pris la liberté d’effectuer, ce qui ferait, en comptant le mouvement d’aujourd’hui, mon quarante-sixième, dans lequel je prends votre reine et mets votre roi en échec.

Maintenant votre lettre devient plus claire.

Fidèlement vôtre,
Vardebedian

*
**

Vardebedian,

Je viens de lire très attentivement votre dernière missive, laquelle contient un bizarre quarante−sixième mouvement consistant au déplacement de ma reine d’une case sur laquelle elle n’a jamais mis les pieds.

Au sortir de patients calculs, je pense avoir mis le doigt sur la cause de votre confusion, et de votre manque de compréhension de faits pourtant évidents.

Que votre tour se trouve sur la quatrième case du roi est une impossibilité, facilement réductible à zéro ; si vous voulez bien vous référer au neuvième coup de la partie, vous verrez nettement que votre tour a été prise depuis longtemps. Il s’agissait évidemment de votre audacieuse opération−suicide, qui déchira votre centre et vous coûta vos deux tours. Qu’est−ce qu’elles font donc en ce moment sur l’échiquier ?

Je vous prie de considérer les choses comme elles se sont produites : l’intensité des échanges sauvages et tempétueux qui se produisirent lors du vingt−deuxième mouvement, vous a laissé dans un état de légère distraction et, dans votre désir anxieux de vous rattraper, vous n’avez pas remarqué que ma lettre habituelle n’arrivait pas, et à la place, vous avez joué deux fois de suite, prenant ainsi, un avantage quelque peu déloyal, ne croyez vous pas ?

Ce qui est fait est fait, tirons une croix dessus. Mais repartir dans nos traces serait fastidieux et difficile, sinon impossible. En conséquence de quoi, je crois que la meilleure façon de rétablir l’égalité est de m’accorder l’opportunité de joue deux coups de suite. La justice, c’est la justice.
Donc premièrement, je prends votre fou avec mon pion. Ensuite, comme ceci laisse votre reine sans protection, je la capture également. Je pense que nous pouvons maintenant passer aux dernières étapes sur un terrain nettoyé.

Sincèrement vôtre,
Gossage

P.S. Je vous joins un croquis montrant exactement comment se présente la partie, pour votre édification avant votre prochain coup. Comme vous pouvez le constater, votre roi est encerclé, sans protection et tout seul dans le milieu. Bien à vous.

*********

(Cette correspondance se poursuit encore sur quelques lettres, jusqu’aux échecs et mat administrés respectivement par les deux joueurs évoluant dans leurs deux mondes parallèles…)

Janssen J-J dit: à

moi, je m’en tiens à la méthode littéraire de fred leboyer. Il ne voit rien ni ne comprend rien, le moufflet, mais il ressent une légère violence d’être sorti d’un cocon où il aurait sans doute voulu rester. Pour éviter ce léger traumatisme, faisons le naître sans violence dans un liquide s’apparentant à de l’amiotique (puisque hélas la plupart des êtres humains sont incapables de comprendre pourquoi ils éprouvent le besoin d’engendrer par les voies naturelles, surnaturelles et artificielles).

Jean dit: à

closer dit: 26 octobre 2016 à 18 h 24 min

Ce qui est extraordinaire, c’est que tout le monde (Christiane, Bérénice, WG) a l’air de croire à la véracité du récit de Jean!

Mais je ne vous permets pas d’en douter. Que croyez-vous ? Vivre de telles expériences m’a fait beaucoup souffrir. Tiens, rien que d’en parler,… aâh !

Jean dit: à

Pour éviter ce léger traumatisme, faisons le naître sans violence dans un liquide s’apparentant à de l’amiotique (Janssen J.J)

Dans le whisky (Talisker) ! Ou alors dans le Martini (bianco)

Lucien Bergeret dit: à

« Cette théorie psychologique équivaut, selon moi, à celle, bien connue en physique, qui explique l’aurore boréale par le reflet des harengs » (Lichtenberg encore)

Jean dit: à

closer dit: 26 octobre 2016 à 18 h 24 min

Ce qui est extraordinaire, c’est que tout le monde (Christiane, Bérénice, WG) a l’air de croire à la véracité du récit de Jean!

Ce ne sont pas les détails, tous plus véridiques les uns que les autres, que je peux rajouter, si vous y tenez. Ce ne sont pas les réserves qui manquent.

Jean dit: à

Ce ne sont pas les réserves qui manquent. (mouah)

Hélas !

Widergänger dit: à

Vrai ou pas, ce n’est pas le problème. Son récit ne prouve strictement rien de ce qu’il prétendait démontrer. C’est tout. Il fait simplement de son cas une généralité. En plus, il interprète de manière complètement erroné son propre cas, s’il est vrai. Tout ce qu’il dit tend à démontrer, au contraire de ce qu’il prétend par ailleurs, que les expériences les plus marquantes de la vie, y compris le lieu de sa naissance et de sa petite enfance, sont déterminantes pour le reste de la vie, ce qu’affirmait gontrand à juste titre. Jean ne s’est pas pas aperçu qu’il ne fait qu’alimenter en eau le moulin de gontrand. C’est pénible de pareils interlocuteurs qui se trompent à ce point sur eux-mêmes.

Nicolas dit: à

Reste plus qu’à voter pour Hollande.

loubachev dit: à

C’est curieux, on dirait que personne n’a reconnu John Brown en Jean (Brun).

bérénice dit: à

18h24 Jean est le roi de la controverse, du volte-face, de l’échafaudage , il fait l’âne pour avoir du son. Toutefois on dit communément que chaque mensonge comporte sa part de vérité un peu comme le roman d’ailleurs qui puise des éléments de réalité pour les ré-assembler en une histoire dont l’auteur ne devrait pas à devoir donner les secrets de fabrication s’ils ne sont pas visibles ou repérables à l’œil nu , laissant ainsi le choix au lecteur d’y puiser ce qui s’accorde à lui et ce qu’il en saisit fonction de son point d’ancrage au moment de sa lecture.

bérénice dit: à

18h51 et pourquoi cela, les candidatures à gauche n’ont pas passé le cap de la primaire.

Jean dit: à

Mes lectures approfondies de Platon, Augustin, Irénée, m’ont amené à développer une conception dualiste de l’humain qui me permet d’écarter résolument l’interprétation que Gontrand propose de l’empreinte des premières expériences sur l’enfant. Pour moi, l’affectif est, tout entier, du domaine du corps. Nos affects sont inséparables des impressions de nos sens. Ils en sont les produits dérivés. Mais, dès les premiers jours de la vie, l’âme, divine, immortelle, est présente dans l’être humain, pleinement attentive, pleinement consciente, pleinement éclairée par l’Esprit Saint. Ainsi, au moins chez certains d’entre nous — probablement des surdoués, de toute façon des élus du Tout-Puissant — les premiers regards jetés sur le réel sont des regards de l’âme, nullement des impressions des sens, qui ne sont que les informateurs de l’âme. Les sens : l’irrationnel. L’âme : le rationnel, autrement dit le regard de Dieu en nous (comme l’avait déjà vu Jean-Jacques Rousseau). L’ahurissement, dont je parlais plus haut, est de l’âme, non du corps. Il se trouve que je garde nettement (c’est un des signes pour moi de mon élection) le souvenir de mes premiers regards sur le monde, du fond de mon berceau, à l’orphelinat, en Israël : lorsque je fus pour la première fois mis en présence du dragon femelle qui faisait office à la fois de sage-femme, d’infirmière, de surveillante et de substitut maternel, mon âme fut saisie d’un ahurissement profond. Ainsi me fut révélée la dérision de la vie, dont la lecture, plus tard, de Schopenhauer, puis de Cioran, me donna plus ample confirmation, s’il en était besoin.

bérénice dit: à

De toutes façons, Nicolas, on ne touche pas aux riches sinon ils déménagent, on ne peut pas non plus déshabiller un peu plus le pauvre Jacques quoiqu’il ne dispose d’aucun moyen à se rebeller, on ménage les communautés et on essaie dans l’urgence de colle un urgo sur les ghettos , la police fait ce qu’elle peut avec les moyens dont elle dispose pour garantir la paix publique, la paix sociale attend un nouveau wagon de délocalisation à moins qu’un gouvernement à poigne ne montre aucun état d’âme à réformer dans le sens où l’industrie et le commerce globalisés l’attendent, ainsi les bénéfices seront sauvegardés, les emplois comme une monnaie dévaluée mais existants, le droit simplifié, les retraites amoindries mais tant pis.

Widergänger dit: à

T’as sans doute lu Cioran, mon Jeanjean. Mais tu ne l’as compris qu’à moitié.

Car Cioran, c’est la joie tragique. Et ça t’as toujours pas compris ce que ça veut dire. Il te reste à relire Cioran… Et le beau livred e Clément Rosset, La force majeure, que visiblement tu n’as pas lu.

Il te manque tout simplement l’expérience nietzschéenne de la béatitude. T’as beau être athée, tu ignores visiblement tout d’une telle expérience.

Widergänger dit: à

Mais les impressions des sens et le regard de l’âme c’est kif kif, mon bonhomme. Tu nous prends pour des caves ? Lecture approfondie de Platon, et pis quoi encore ? Relie plutôt La République comme un bon élève de Terminale, ce ne sera déjà pas si mal comme travail philosophique.

DHH dit: à

@clopine 9 h 47
bien noté que vous avez eu accés à mon post sous un fil désormais invisible de votre blog

Widergänger dit: à

À mon avis, le Jeanjean, il est pas mal ciphoné aussi… Il aurait besoin d’un psychanalyste. Mais c’est bien trop tard maintenant.

Jean dit: à

Mes lectures approfondies de Platon, Augustin, Irénée (mouâ)

J’ai oublié Plotin, alors que je le sais pratiquement par coeur : c’est que je l’ai lu avec le regard de l’âme. Pareil pour le Kamasûtra.

Widergänger dit: à

Vous oubliez que le droit, les lois, les avocats et les juges pour les faire appliquer, ça existe. Et les plaignants.

Delaporte dit: à

« Car Cioran, c’est la joie tragique. »

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce Cioran nietzschéen. Pour moi, c’est un nihiliste pur et dur, doté d’un grand sens de l’humour noir, point.

Delaporte dit: à

Il faut se méfier avec une « joie tragique » servie à toutes les sauces. Nietzsche ? La folie guette…

Widergänger dit: à

L’idée de nation de Fichte, plus réaliste que l’idée de nation-contrat, moins dangereuse que l’idée de nation-génie, reste d’actualité. A. Renaut rappelle qu’elle a inspiré la commission chargée en 1987 de réfléchir à une réforme du Code de la nationalité, au-delà de l’opposition droit du sang/droit su sol : référence était faite à la conception élective de la nation, selon laquelle une nation est constituée par la volonté et le consentement libre des individus (héritage de l’idée révolutionnaire ; jus soli) ; mais pour s’exercer significativement, cette liberté devait s’inscrire dans une culture et une dans une tradition pour laquelle les valeurs du droit et de la loi ont un sens : rôle de la scolarisation et de la langue. Chacun fera le lien avec le « problème du voile ».

Pour aller plus loin :

Dumont L.,» Le peuple et la nation chez Herder et Fichte », Essais sur l’individualisme, Seuil, 1983.

R. Lauth, « Le véritable enjeu des Discours à la nation allemande de Fichte », in Revue de Théologie et de Philosophie, 123 (1991), t. 2.

Schnapper D., La France de l’intégration, Gallimard 1991.
http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=1144

Widergänger dit: à

Ben, il te reste à relire ton Nietzsche, Delaporte. Point. Parce que t’y as pas compris grand chose, ni à Cioran, dont Clément Rosset était un grand ami, ce n’est pas pour rien d’ailleurs. Qui se ressemble, etc.

Faut croire que le concept de « joie tragique » n’est pas si simple à comprendre. Vu que je suis à peu près le seul à le maîtriser ici. Intellectuellement et dans ma propre vie.

Jean dit: à

Delaporte dit: 26 octobre 2016 à 19 h 22 min

« Car Cioran, c’est la joie tragique. »

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce Cioran nietzschéen. Pour moi, c’est un nihiliste pur et dur, doté d’un grand sens de l’humour noir, point.

Tout-à-fait d’accord avec vous. Cioran est bien plus du côté de Schopenhauer que du côté de Nietzsche. La joie tragique nietzschéenne, c’est chez un Clément Rosset qu’on la retrouve, .

Widergänger dit: à

Parler à propos de F. Hollande de « sa face la plus sombre », ça fait quand même froid dans le dos. Non l’expression, mais l’existence de la chose chez un président démocrate et républicain à priori.

À mon avis, pour aimer le pouvoir, il faut être comme ça. Sinon, on ne tient pas le choc. Le pouvoir, c’est écrasant, même quand on n’en a si peu, comme Hollande, sur le destin du monde.

Delaporte dit: à

Wgg, avec ces mots de « joie tragique » vous bloquez la lecture même de Nietzsche. Recourez plutôt aux concepts mêmes dont se servait le philosophe ! Je crains que vous en soyez incapable. En fait, ce serait aussi à vous de relire votre Nietzsche, si vous l’avez déjà lu !

Widergänger dit: à

La joie tragique est peut-être plus passée sous silence chez Cioran, mais elle n’en existe pas moins en sourdine peut-être mais justement d’autant plus puissante, puisqu’il n’éprouve même pas le besoin d’en parler tellement elle va de soi. Son silence à cet égard serait au contraire une preuve supplémentaire de sa réalité existentielle. Sinon, le savoir tragique qu’est sa pensée, rendrait la vie impossible. Toute pensée tragique implique nécessairement la joie tragique ; l’un ne peut aller sans l’autre ; ce ne sont que les deux faces d’une même médaille.

Delaporte dit: à

« mais justement d’autant plus puissante, puisqu’il n’éprouve même pas le besoin d’en parler tellement elle va de soi » Wgg

Quelle belle démonstration scientifique !

Widergänger dit: à

Comment pouvez-vous dire ça, Delaporte, alors que c’est vous visiblement qui ne comprenez rien à la pensée tragiqued e Nietzsche. Relisez Clément Rosset, son meilleur exégète, que vous n’avez visiblement pas lu. La joie tragique est absolument au cœur de la pensée de Nietzsche. Relisez Ecce homo ; c’est ce qu’il appelle « amor fati ». Et il m’arrive aussi, figurez-vous d’enseigner la philosophie.

Widergänger dit: à

Grand aphorisme de Pascal évidemment qui définit la « joie tragique », que cite Clément Rosset :

« J’ai mes brouillards et mon beau temps en dedans de moi. Ma fortune qu’elle soit mauvaise ou qu’elle soit bonne y fait peu. »

Cioran, de même.

Delaporte dit: à

J’aime bien Clément Rosset, mais je trouve que, lorsqu’il parle de Nietzsche, il tire trop la couverture à lui. Laissons M. Nietzsche s’exprimer pour son propre compte !

Janssen J-J dit: à

et vous ? vous en pensez quoi de la machine à draguer les confuses billevesées nietzschéennes mal digérées d’emil-michel rosset ? que le réel de ma joie tragique demeure en son double, peut-êre ? 🙂

Widergänger dit: à

Je pense qu’il y a des êtres qui sont prédisposés à la joie tragique, et d’autres pas.

Mais la nature pourvoie chacun selon ses besoins. Ceux qui n’ont pas accès à la joie tragique n’ont pas non plus accès au savoir tragique, car il existe un savoir tragique comme l’enseignent tous les penseurs tragiques, que cite d’ailleurs Clément Rosset.

Ceux qui ont accès à la joie tragique, ce sont uniquement les grands mélancoliques et les gens doués d’une intelligence supérieure. Pas les autres, qui se content de la « gaieté » et ne connaissent de joie qu’occasionnelle, comme le dit très justement Clément Rosset. Les autres connaissent ce qu’il appelle à propos de Nieztsche très justement aussi une « expérience de la béatitude ». Il y a de prondes affinité d’ailleurs entre une telle expérience et la foi juive. Un philosophe le signalait un jour à la tribune dans les conférences du dimanche matin organisée par BHL en citant un juif orthodoxe du quartier de Meah shearim à Jérusalem, mais c’est tout à fait ça.

Widergänger dit: à

Ben justement Delaporte, citez Nietzsche, citez Ecce Homo, Nietzsche ne parle que de la joie tragique dans ce bouquin du début jusqu’à la fin. Vous ne l’avez pas compris, c’est pas grave. C’est pas si simple que ça à comprendre, parce que cela ne dépend pas d’une intellection de la chose. Et c’est ça qui rend la lecture de Nietzche si difficile, contrairement à la lecture du plus difficile des philosophes. Pour comprendre Nietzsche, il faut avoir soi-même une expérience de la béatitude. Sinon, il est impossible de lire Nietzsche.

C’est précisément d’ailleurs cette expérience que j’ai vécue dans ma jeunesse sans le savoir que je suis en train de raconter dans mon roman, que j’écris ici à Sitges, juste avant la découverte dans ma vie du fantôme d’Auschwitz. Expérience qui n’y est pas pour rien d’ailleurs. Il y faut dans le style cette ironie dont le ton est si difficile à trouver et à mettre en œuvre dans les phrases. Mais j’espère y parvenir, on verra quand je l’aurai laissé reposer un moment comme le bon pain avant de le mettre au four…

Janssen J-J dit: à

Tiens, ils ont viré jp dubois des 4 encore en lice ? si ça continue, il est claro que ne va plus rester que le roman d’alexandre, dit des amants du Jardin.

berguenzinc dit: à

bibolo gadago

Widergänger dit: à

Alors, Berguenmézigue, t’en dis quoi de tout ça ?

Chaloux dit: à

Je ne voudrais pas dire qu’il n’écrit que des sottises, je vous le jure, Monsieur le juge, mais comment faire autrement?

berguenzinc dit: à

j’ai encore été viré de chez Affleline. Du coup, je n’ai même pas pu jeter de l’huile sur le feu dans la surréaliste et infantile crie d’hier….j’en suis marrrrrrrrrrrrrrri

Chaloux dit: à

Ici, il passe le mur du son.

« La littérature amoureuse est bien plus intéressante et infinie que l’amour lui-même, qui est toujours décevant et en fin de compte sinistre. « 

Widergänger dit: à

Comment ça, viré ? Mais te revoilà. Tu n’es donc pas viré. Explique-toi au moins.

Widergänger dit: à

Ben heureusement que t’as pas pu jter de l’huile sur le feu ! Passou sait manier à bon droit le robinet à démence en laissant passer juste ce qu’il faut. Ras la casquette !

christiane dit: à

@closer dit: 26 octobre 2016 à 18 h 24 min
Bonsoir,
je ne crois pas que ce soit essentiel de peser la vérité de ces souvenirs. Ce sont des scènes réelles ou imaginaires qui lui permettent -sous pseudo- sur un blog littéraire, d’exprimer quelque chose de lui d’essentiel. Comme les voyages des uns et des autres. Se transporter dans un ailleurs fantasmé est une construction du réel puisque le vécu antérieur, la mémoire y donnent accès. Nous entrons, consentants, dans l’art du roman qui est à la fois un beau mensonge et un miroir.
Dans les querelles du jour d’avant, il y avait ce grand souffle de liberté. L’injure y devenait l’impossible de dire, l’impossible d’écrire. Un monde d’excréments, de flatulences qu’aurait compris Beckett. Il y a eu une panne d’invention quand les pugilistes, oubliant leur théâtre, ont fait appel aux procès et aux plaintes. C’était comme des ballons qui se dégonflaient, des lumières qui s’éteignaient : La fête était finie. Ils redevenaient des hommes soucieux de respectabilité après avoir eu le panache de Cyrano.
Alors, Closer, que Jean ait vécu ou rêvé ces souvenirs, qu’importe…
Ah si, FH avait eu cet esprit d’invention que n’eut-il confié à ces journalistes…

Chaloux dit: à

La noix tragique n’est pas moins fatigante. Alba, comment peux-tu écrire autant de sonneries au kilomètre de post?

Widergänger dit: à

Je vais te faire passer l’envie de citer mon nom dans tes commentaires pour le souiller. Crois-moi. Ça va te coûter un maximum. Je ne vais pas te lâcher.

Widergänger dit: à

« Le panache de Cyrano »… N’importe quoi !

Chaloux dit: à

Alba, ton nom c’est toi-même qui l’as donné. Tu ne peux rien contre moi.

Widergänger dit: à

Et alors ? Tu n’as pas mon autorisation pour le souiller à longueur de commentaires ! Tu le paieras.

Chaloux dit: à

S’il ne veut pas qu’on commente ses sottises Michel Alba, professeur au collège Chaptal à Paris ne doit pas en écrire.

Ici, il n’y a aucun délit. Tu as donné toi-même ces informations.

Widergänger dit: à

Et avec tout ce que tu as déposé sur ce blog comme insanités de tous ordre depuis bientôt trois ans, j’ai largement de quoi t’envoyer en rendre compte devant un tribunal où tu t’expliqueras. Et on verras ce que les juges en pensent de ton prétendu droit de souiller mon nom à longueur de temps.

Widergänger dit: à

Eh bien pourquoi n’écris-tu pas à la principal du collège Chaptal, que je connais ? Vas-y, surtout ne te gêne pas. Je t’envoie cinq ans en prison. Sans aucune hésitation.

la vie dans les bois dit: à

@ de nota en réponse- tardive !- à de nota dit: 26 octobre 2016 à 9 h 45 min

Ai lu l’article de Claro sur Jardin, signalé en twit’vitesse, Claro cite Jardin et j’aime particulièrement cette citation:

« Une femme est comme une commode faite d’une multitude de tiroirs visibles et de tiroirs secrets renfermant eux-mêmes d’autres tiroirs qui ouvrent d’autres tiroirs… dans lesquels on trouve encore d’autres tiroirs qui excitent l’imagination ! »

Claro que l’imagination et Claro, des fois tu te demandes.

https://cerisemarithe.wordpress.com/2010/01/21/la-femme-aux-tiroirs/

la vie dans les bois dit: à

« Eh bien pourquoi n’écris-tu pas à la principal du collège »

Et si possible sans faute.

Widergänger dit: à

@Delaporte qui contestait l’incontestable :
Clément Rosset emprunte à Henri Birault[7] le terme béatitude « pour définir le thème central de la philosophie nietzschéenne ». (cf. le site indiqué. Alors Delaporte, toujours aussi agressif ?

Chaloux dit: à

Tu n’as rien, Alba, on produira tes propres insanités, la lettre de Médiapart -produite par tes soins et dont j’ai une copie d’écran-, on ira chercher des témoignages, histoire de savoir -tu l’as dit toi-même- pourquoi tu es interdit d’enseignement aux 3e, des témoignages de parents d’élèves etc. On verra quel personnage tu es et quel personnage je suis. Tu as donné tous les éléments pour te battre. Ce sera rapidement plié.

Je te signale également, j’en ai parlé avec mon avocat, qu’un signalement citoyen à l’EN pour propos inquiétants ne serait nullement un délit.

Ce que je veux te faire remarquer, c’est qu’il faut réfléchir avant d’écrire et réfléchir avant de menacer.
Tu rêves. Mais ne rêve pas trop, moi je ne rêve pas, et si je commence une action contre toi, autrement chargée que tout ce que tu pourras jamais rassembler contre moi -tu ne trouveras rien, pas même une amende pour mauvais stationnement ou excès de vitesse sur les trente dernières années-, je ne lâcherai pas.

Jean Langoncet dit: à

Mais enfin qui est ce M. Alba ? L’anagramme de M’Bala, autrement dit un comique ? Et qui sont ceux qui lui cherchent querelle ? Des faiseurs d’adjectifs ?
Je me permets de rappeler que Bob Dylan a reçu le prix Nobel de littérature et qu’il en est aussi étourdi qu’après avoir aspiré les trois premières bouffées de sa première cigarette

Widergänger dit: à

Mais ça n’a aucun rapport avec du harcèlement mais avec la libre expression. En revanche, ton harcèlement continuel, ta continuelle façon de souiller mon nom sans cesse dans tes commentaires de manière consciente et délibérée te sera reprochée devant un tribunal. Et d’autant plus que tu persévères après de multiples avertissements depuis des mois et des mois.

Tu es tellement bête que tu vas payer très cher ta bêtise, crois-moi.

Widergänger dit: à

Mais qu’est-ce que tu attends pour écrire au MEN, au ministre carrément ? Vas-y, quoi. On rigolera ensuite.

Chaloux dit: à

Mais Alba, tu joues les autoritaires en n’écrivant que des sottises. Pablo, un espagnol, te dit que tu ne sais pas l’espagnol, et tu n’es pas capable de l’entendre et tu traites tout le monde de « grosse m ». Tu devrais commencer par te demander que rôle tu joues et ce qu’il peut susciter. Tout cela je te l’ai dit cent fois, mais tu es incapable de te regarder en face. On est bien obligé de forcer le trait. Il est incroyable que tu sois aussi immature.

Widergänger dit: à

Ben on prend le pari, mon bonhomme. Je prends le pari que tu vas payer toutes tes ordures déversées ici depuis des années, et en plus tu paieras mes frais d’avocat.

Chaloux dit: à

Moi je ne ferai rien contre toi parce que je ne te veux pas de mal. Mais si tu commences tu m’auras en face de toi et je ne te ferai pas de cadeau.

Widergänger dit: à

Mais j’ai jamais dit que je savais l’espagnol. Je l’apprends, normal que je fasses des fautes en l’écrivant et en le parlant…! Mais je le lis sans trop de difficultés. De toute façon, ça n’a aucun rapport avec ton harcèlement continuel à mon encontre dont tout le monde peut se rendre compte depuis des mois et des mois. Tut’enfères dans ton problème. Tu verras ce qu’il en coûte, c’est tout. Moi, tout ça m’est devenu un simple problème de justice à régler par la justice.

Chaloux dit: à

Pas de pari. Mais fais-le et tu verras bien.

Widergänger dit: à

Mais si ! Tu me veux du mal, et c’est bien là le problème. Il m’appartient de me défendre contre un fou furieux comme toi. Il n’y a pas d’autres méthodes. J’ai tout essayé depuis des mois et des mois, sur tous les tons, rien ne marche. T’es cinglé, c’est clair. La justice décidera comment statuer sur ton cas. Il est clair que toute ta vie privée sera déballée devant les juges pour comprendre comment tu en es arrivé là avec une constance si durable en t’en prenant quasiment à tout le monde ici. Les preuves sont partout contre toi depuis des lustres dans tes commentaires..

bérénice dit: à

Ce que je veux te faire remarquer, c’est qu’il faut réfléchir avant d’écrire et réfléchir avant de menacer.

Chaloux et son side-car, ce que ça peut finir par devenir aussi chiant qu’un enterrement. Vous êtes en règle, OK, passez donc votre chemin et laissez vos concitoyens s’ennuyer sans vous si la prestation ne vous convient pas.

Widergänger dit: à

Mais c’est tout vu !

Passou retire par définition tout ce qui est contraire à la loi, parce qu’il pourrait lui-même avoir sinon des comptes à rendre à la justice. Donc, il n’y a absolument rien de litigieux ici ou ailleurs me concernant. Le litige à ton encontre, c’est le harcèlement, et ça c’est un autre problème. Ton harcèlement, ton désir de souiller mon nom sans arrêt comme tu l’a fait d’ailleurs pour d’autres, peut se prouver. Tu es ce qu’on appelle aujourd’hui un cyberdélinquant. Et les cyberdélinquants, on a de quoi les traiter en justice comme les autres délinquants. Tu t’en apercevras.

berguenzinc dit: à

@ michel,Il n’y a rien expliquer ! Je composais un post et rien ne passait ! J’ai littéralement bouilli
de rage devant cette curée, cette chasse à l’homme menée par les trois Pieds Nickelés contre toi. J’étais stupéfait, et comme je ne pouvais m’en mêler, ça a décuplé ma rage d’autant que l’Ignace de Loyola du journalisme semblait se frotter les pognes au lieu de dire « halte au feu » comme il eût sié à un homme de bien.
En tous cas, j’ai rarement vu un pareil déchaînement de haine, comme si je traversais un champ d’artillerie de bites canon éjaculant sans prévenir.
Le pire fut sas doute ce « Jean » Juif autoproclamé et qui m semble une sorte de double usurpateur de Bernheim ! Je t fais , si , tu me permets un reproche :ne pas avoir offert une boîte de Lego pour ces trois crétins des Alpes et d’en avoir rajouté de sorte que le taulier a fait exploser son Audi mate avec plus de 1550 posts…mazette !

Chaloux dit: à

« ton harcèlement continuel « .

Mais tu n’écris que des sonneries. avec ton air d’autorité ridicule, ta façon de traiter les autres de haut comme si tu étais un grand personnage, on n’a qu’une envie c’est de rentrer dedans. Ce n’est pas un délit. Tout cela se prouvera sans problème. En te lisant mon avocat était effondré de rire.Le personnage que tu prétends être n’est pas crédible.

Et si je commente aujourd’hui tes propos sur la littérature amoureuse opposée à l’amour « sinistre » c’est qu’ils me semblent absurdes et qu’encore une fois tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne peux pas m’imputer comme une faute le fait de ne jamais savoir de quoi tu parles. Sans compter tes « traductions » qui ne respectent même pas la lettre. Que veux-tu qu’on te dise? Veux-tu qu’on t’applaudisse? Demande-toi plutôt pourquoi tout ce que tu racontes te tourne en ridicule?

C’est ton propre échec que tu veux attaquer en justice. Seulement voila, tu me trouveras moi et quelques autres.

Chaloux dit: à

Tu rêves.

berguenzinc dit: à

Quant au fil sur le Présansdents, je m’en torche et la photo introductive résume , à elle seule , le long naufrage de Culbuto.

bérénice dit: à

Jean Langoncet c’est précisément ce titre qui a été choisi par Anne Lise roux pour Toni Erdmann, sympathique entrée en matière avec le livreur, j’ai beaucoup aimé la tendresse des personnages avec à la fin cette fille qui tente de se mettre à sa place, décalé, bien qu’elle soit complètement incorporée au système.

Jean dit: à

christiane dit: 26 octobre 2016 à 20 h 46 min
Alors, Closer, que Jean ait vécu ou rêvé ces souvenirs, qu’importe

@hère Christiane,

Je vous adore. Vous unissez deux vertus que je place très haut : la sensibilité et l’humour. Tout le monde ici ne peut pas en dire autant.
Je m’en suis expliqué hier et ne m’étendrai donc pas là-dessus à nouveau : « Jean » n’est pas autre chose qu’un personnage de fiction. A ce titre, il a bien le droit de s’inventer la (ou les) biographie(s) qui lui chante(nt).
Je vais vous avouer un secret. A vous seule. Je suis le fils de Stavisky. Oui, Stavisky, le célèbre escroc. Vous connaissez les circonstances de sa mort: il fut foudroyé par un infarctus, alors qu’il goûtait les plaisirs de la chair dans une des chambres de la maison de plaisirs la plus célèbre de l’époque, le Chabanais. Il les goûtait dans les bras d’une des plus appréciées pensionnaires de l’établissement : ma mère. Il l’y retrouvait chaque vendredi (car il s’était converti à l’Islam — wahabite). Au point que, lorsque la police, qui le serrait de près depuis quelques temps, fit irruption dans les lieux (Stavisky appréciait cet endroit pour s’y livrer à diverses manigances), le commissaire, qui était au courant de tout, demanda à la femme de chambre : « Est-ce qu’il a encore sa connaissance ? — Non, lui répondit-elle, elle est sortie par la porte de derrière. »

Au Chabanais, sous l’Occupation, ma mère qui, dès l’armistice, avait adhéré au réseau Bocson, renseignait les Alliés à partir des confidences que déversaient en son sein et sur l’oreiller les officiers allemands (excellents clients au demeurant). Grand Croix de la Résistance, elle fut un temps la maîtresse du Grand Charles avant de se retirer des affaires. Yvonne tenta de la faire assassiner, sans succès.
Je compte sur votre discrétion.

bérénice dit: à

Je faisais allusion à like a rolling stones.

berguenzinc dit: à

Je vais vous avouer un secret. A vous seule. Je suis le fils de Stavisky. Oui, Stavisky, le célèbre escroc. Vous connaissez les circonstances de sa mort: il fut foudroyé par un infarctus, alors qu’il goûtait les plaisirs de la chair dans une des chambres de la maison de plaisirs la plus célèbre de l’époque, le Chabanais. I

hahahahaha…encore ! encore ! je me pisse dessus de rire….crétin

Jean Langoncet dit: à

Que voulez-vous Bérénice, certains admettent prendre plaisir à lire Michel… L’esprit de corps

Widergänger dit: à

Mais il valait mieux que tu ne t’en mêle pas, crois-moi.

Je vais régler le problème par la justice. Il n’y a pas d’autre méthode malheureusement avec ces gens-là.

C’est pas la peine de s’énerver. Ça ne sert qu’à envenimer les choses. Lundi, je vais voir l’avocat et prendre le temps de réunir toutes les pièces du dossier pour prouver le harcèlement. Et une fois ce long travail de récolte des faits, l’avocat enclenche la procédure. Et selon ce que me dira l’avocat au vu du dossier, je porterai plainte également contre les deux autres. Parce qu’il devient impossible ici de déposer un commentaire sans se faire humilier par tel ou tel, qui conteste tout et n’importe quoi de ce que je peux écrire, comme tout à l’heure Delaporte, qui ne connaît strictement rien à Nietzsche et vient m’insulter ! Ça devient impossible. J’ai droit comme tout le monde au respect de chacun. Qu’on dialogue, qu’on conteste avec des argument, mais qu’on cesse de m’insulter à longueur de temps. Ils sont inhumains, tous ces gens. Absolument inhumains.

Chaloux dit: à

Par exemple, je ne vois pas du tout ce que vient faire le concept de « joie tragique » dans le cas de Nietzsche. C’est un contresens absolu, très réducteur. Est-il interdit de le dire?

berguenzinc dit: à

Au point que, lorsque la police, qui le serrait de près depuis quelques temps, fit irruption dans les lieux (Stavisky appréciait cet endroit pour s’y livrer à diverses manigances), le commissaire, qui était au courant de tout, demanda à la femme de chambre : « Est-ce qu’il a encore sa connaissance ? — Non, lui répondit-elle, elle est sortie par la porte de derrière. »

minable plagiaire ! c’est l’histoire de Félix Faure !

Chaloux dit: à

Tu as droit à la dose exacte de respect que tu dispenses aux autres. Et ça ne va pas très loin.

Nicolas dit: à

Wgg,
c’est beaucoup plus claire ainsi. Je suis sceptique, on verra.

Nicolas dit: à

Pourquoi Holande? Qui d’autre?

Jean dit: à

@Delaporte

Cher Delaporte,

Je m’en souviens maintenant, c’est à Henri Biraut que Clément Rosset emprunte (après lui en avoir demandé la permission, rassurez-vous) le terme et le concept de « béatitude », qui lui permet de cerner le thème, central selon lui,
de la philosophie nietzschéenne.
En espérant que cette information vous sera utile.
Bien à vous.

Chaloux dit: à

La « joie tragique » c’est bon pour les penseurs chrétiens. Pour Maritain. Pas pour Nietzsche. C’est un parfait contresens. Absolument pas pour Cioran qui n’en a pas besoin (à la limite dans les premiers livres, comme Le Bréviaire des Vaincus, mais pas après). Ce concept de « joie tragique » n’est bon que pour les penseurs de troisième zone, pas pour Nietzsche.

Jean dit: à

Chaloux dit: 26 octobre 2016 à 21 h 46 min

Par exemple, je ne vois pas du tout ce que vient faire le concept de « joie tragique » dans le cas de Nietzsche. C’est un contresens absolu, très réducteur.

Entièrement d’accord avec vous.

Widergänger dit: à

Je respecte ceux qui sont respectables, pas les autres ! Ça me paraît aller de soi. Mais entre ne pas respecter tel ou tel, et le harceler, il y a un abîme. Le juge te dira comment qualifier ton comportement, puisque t’es incapable de le comprendre toi-même en dépit des innombrables mises en garde par un peu tout le monde ici depuis des années et des années, et les censures de Passou qui veille heureusement au grain parce que tu es un danger public aussi pour lui, figure-toi.

bérénice dit: à

21h46 quand je n’ai pas envie de parcourir les tirades de l’un ou de l’autre je saute mais choisir de lire n’est tout de même pas du même ressort qu’être obligée d’entendre, comme dans ce film où Mastroianni pour son dernier jour d’homosexuel libre dans l’Italie Fasciste se laisse sur fond de propagande sonore et diffusée à haut volume séduire par la femme d’un petit dignitaire du parti.

Chaloux dit: à

« Je respecte ceux qui sont respectables, pas les autres ! « .

Donc tu choisis. Pourquoi refuser à autrui ce que tu te permets si facilement?

Widergänger dit: à

Nicolas dit: 26 octobre 2016 à 21 h 48 min
De quoi parlez-vous, Niciolas ? Parce que je suis obligé d’être au four et au moulin avec l’autre fou furieux…

Widergänger dit: à

Mais moi, je ne harcèle personne ici !

Chaloux dit: à

Est-ce que ton omniprésence, cette autorité de grand mamamouchi en carton-pâte qui est la tienne, ne peuvent pas être considérés comme une forme de harcèlement? Des propos plus rares, plus réfléchis, plus mesurés seraient peut-être un bon remède.

Jean dit: à

ne pas avoir offert une boîte de Lego pour ces trois crétins des Alpes (Berguenzinc)

Excellente idée : j’adore les Lego. Dans mon cas, je vous précise qu’il s’agit des Alpes de Haute-Provence. Le détail a son importance : le goître n’a pas tout-à-fait la même forme.

D. dit: à

Bérénice, j’ai un jour pris le petit déjeuner avec Mastroiani. Cela vous étonne, je suppise ?

Jean dit: à

Mais moi, je ne harcèle personne ici !

O sancta simplicitas !

Widergänger dit: à

Mais au lieu de blablater comme tu sais si bien le faire, dépose donc une plainte contre moi pour harcèlement, mon pov’ chéri. Tu ne te trouves pas un peu ridicule ? Je suis persuadé que non, hélas pour toi…

bérénice dit: à

« Je respecte ceux qui sont respectables, pas les autres ! « .

chaloux, notre subjectivité et nos parcours nous éloignent les uns des autres ou nous rapprochent ainsi que notre sensibilité mais ce n’est même pas une affaire politique pour le respect, cela fait intervenir d’autres paramètres qui appartiennent à chacun et qu’hélas on ne choisit pas, chacun a sa vision de ceux qui méritent ou non le respect, la justice peut intervenir pour mesure étalon, et bien que là encore tous les délits ne soient pas réprimés de la même façon selon qu’on soit Saoudien ou Polonais.

Chaloux dit: à

Mais moi, Alba, je ne te veux pas de mal, mais tu me trouveras en face de toi -et pas seulement moi- si tu commences. Rien de plus.

bérénice dit: à

Est-ce que ton omniprésence

Enfin! est-ce qu’on vous reproche votre absence aujourd’hui?

Jean dit: à

Moi, je suis pour la proposition de Berguenzinc : je veux ma boîte de Lego ! en échange, je propose une barre de nougats (mais du meilleur) ou alors une plaque de chocolat « Ivoria » — pour la cuisine, mais c’est le meilleur aussi pour la dégustation, et puis il ne coûte pas trop cher (1 euro 25).

Chaloux dit: à

Et pour moi les Alpes Maritimes, frontière italienne.

Widergänger dit: à

De toute façon, rassure-toi, ici personne ne se trompe sur la qualité de mes commentaires. Voilà dix ans que les gens honnêtes que j’intéresse m’en loue. Eh oui, c’est comme ça ! Et Paul Edel pas plus tard qu’il y a quelques semaines ou quelques mois. C’est par pure générosité que je commente ici. Je n’ai rien à prouver, rien à vendre. C’est le pur plaisir de parler de littérature, que des ordures de son genre viennent gâcher sans arrêt depuis dix ans régulièrement. T’es loin d’être le premier, mais les autres étaient quand même moins virulents, et surtout ils ne passaient pas leur temps à me souiller et à me harceler. Et ça, mon bonhomme, tu vas me le payer.

Widergänger dit: à

T’as qu’à faire comme Jean qui a décidé de m’ignorer. C’est une excellente initiative. Fou.tez-moi la paix, c’est tout ce que je demande.

Jibé dit: à

« Chez d’autre, c’est leur trou du culte qui commande ! »

Comme toi, C…
Pour un homo actif, c’est comme pour l’hétéro de base.

Chaloux dit: à

Ne pas réagir à des sonneries de cet acabit est au-dessus de mes forces:

« La littérature amoureuse est bien plus intéressante et infinie que l’amour lui-même, qui est toujours décevant et en fin de compte sinistre. »

Tout ce qu’on peut de l’amour c’est qu’il est une aventure dangereuse et nécessaire, comme le voyageur. Mais aucun être sensé ne lui préfèrerait un livre.

Quant à l’idée que tu te fais de la qualité de tes commentaires, elle est d’une naïveté hallucinante.

Chaloux dit: à

Tu vois à quel point tu me fatigues.

Tout ce qu’on peut dire de l’amour c’est qu’il est une aventure dangereuse et nécessaire, comme le voyage. Mais aucun être sensé ne lui préfèrerait un livre.

Widergänger dit: à

Mais je n’ai rien qu’on puisse jamais me reprocher. Que tu sois un fou dangereux, nul n’en doute ici. Mais ta folie et la folie en général ne m’a fait peur. Tu n’es qu’un petit cyberdélinquant minable. Tout le monde le sais ici, sauf toi. On t’a avertit, lancé même des alertes sans arrêt. Tu ne veux rien comprendre. Tant pis pour toi ! Les gens de ton acabit me laissent indifférent à leur folie.

Chaloux dit: à

Je peux essayer de t’ignorer partiellement, mais ton ridicule excite ma verve. Je n’y peux rien. C’est ainsi. Il ne pourra s’agir de t’ignorer complètement.

bérénice dit: à

aventure dangereuse et nécessaire

Oui peut-être mais là on ne choisit pas d’aimer ou de ne pas. C’est malheureux, n’est-ce pas, dans les deux cas.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 26 octobre 2016 à 21 h 02 min
« Eh bien pourquoi n’écris-tu pas à la principal du collège »

Et si possible sans faute.

Ca dépend y a des fautes qui attendrissent… Faut être plus rusé que le renard python bicolore… Euh non…

Widergänger dit: à

Oui, et même une scrée bonne qualité, qu’on a loué à plusieurs reprises en l’espace de dix ans ! Y a pas photo avec tes misérables chiures de lapin en rut…

Jibé dit: à

« christiane dit: 26 octobre 2016 à 11 h 55 min »

Superbe !

Jibé dit: à

« Widergänger dit: 26 octobre 2016 à 12 h 06 min »

Sublime !

la vie dans les bois dit: à

« Ne lui restait plus qu’à s’en remettre à un psychanalyste, non seulement parce que celui-ci au moins saurait l’écouter mais parce qu’il saurait se taire. »

Grand salut à Palo Alto !

Ici, en France, ça fait déjà 4 ans que le diag est posé, sur le  » normal », qui présente sur la photo 1 du billet, comme un air de débilité légère. Que ce soit voulu, ou non.

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/11/09/01002-20121109ARTFIG00518-le-diagnostic-des-psys-sur-francois-hollande.php

Chaloux dit: à

Et c’est à toi, Alba, à toi seul, d’assumer le rôle -dangereux- que tu joues ici. Je suis toujours amusé, lorsque je m’absente, de constater qu’il y a au moins cinq ou six personnes pour prendre la relève. L’essence de ton personnage est caricaturale et donc tentante pour l’esprit. Tu es fait ainsi. Tu es un ridicule né.

Widergänger dit: à

Les commentaires de bérénice sont en général (comme je l’ai d’ailleurs déjà signalé, comme ceux de rose) bien plus intéressants et pertinents et riches que ceux de ce fou de chaloux qui n’a jamais rien compris de ce qu’il a lu, et encore moins de Nietzsche. Le pauvre, il fait pitié, son commentaire sur Nietzsche !

Sergio dit: à

Comment i dit, Sardou ? L’amour c’est moins désespérant en chantant… Faut monter le son, quoi…

Widergänger dit: à

Mais je ne joue nullement un personnage ici. Je suis moi même tel que je suis dans la vie. Un peu moins calme il est vrai quand j’ai en face de moi un fou de ton genre. T’as besoin de soins psychiatrique à l’évidence.

Chaloux dit: à

Alba, un type comme toi qui use et abuse du vocabulaire de la peur -deux ou trois exemples sur ce fil, « froid dans le dos » etc.- ne peut pas être un bon lecteur de Nietzsche.

Chaloux dit: à

« Mais je ne joue nullement un personnage ici.  »

Mais tu es peut-être né comique involontaire. Ça n’aurait rien d’extraordinaire.

la vie dans les bois dit: à

« Par exemple, je ne vois pas du tout ce que vient faire le concept de « joie tragique » dans le cas de Nietzsche. C’est un contresens absolu, très réducteur. Est-il interdit de le dire? »

pas du tout. Bien au contraire.

Jean dit: à

Widergänger dit: 26 octobre 2016 à 22 h 10 min

De toute façon, rassure-toi, ici personne ne se trompe sur la qualité de mes commentaires. Voilà dix ans que les gens honnêtes que j’intéresse m’en loue.

Mais, Widergänger, personne ne songe à nier la qualité de vos commentaires ni l’étendue de votre culture, qui font le prix de posts que, quant à moi, je lis souvent avec intérêt. Ce que beaucoup, ici, regrettent, c’est que ces qualités, vous les gâchiez en les assaisonnant d’une agressivité et d’une arrogance assez surprenantes, venant de la part d’une personne aussi respectable que vous. Vous exigez d’être respecté de nous, c’est une revendication bien naturelle. Mais souffrez en échange que nous attendions de vous que vous nous respectiez aussi. Autrement, ne vous étonnez pas qu’à la fin nous — comment dit-on déjà ? — » pétions les plombs « .

Je pense que ce conflit pourrait aisément se régler par un échange de boîtes de lego, de barres de nougats ou de tablettes de chocolat : ça fait un peu cour de récréation mais n’en étions-nous pas arrivés au bien connu  » T’aar ta gueule à la récré  » ?

Widergänger dit: à

Pauvre chaloux ! Mais t’es misérable, mon bonhomme ! misérable comme tes commentaires.

Nietzsche ? Mais il m’a sauvé la vie quand j’avais vingt ans. C’est grâce à mes lectures de Nietzsche et à cette « amor fati », comme il le dit, cet amour débordant pour la vie dont les minus de ton genre n’ont absolument aucune idée, que je me suis tiré tout seul du trou horrible où je me trouvais. Heureusement que je suis supérieurement intelligent. C’est ça qui m’a sauvé, parce que ça m’a permis de comprendre Nietzsche. Et toi, mon pov’ cheloux, à 49 ans, t’en est encore à ramer comme un malade avec tout ça ! Tu fais pitié, je t’assure. Lamentables, des types comme toi, tu es à dégueuler, mon pote.

la vie dans les bois dit: à

« T’aar ta gueule à la récré » ? »
ouaip, entre vieux profs consentants et has been, cela peut s’entendre.

Widergänger dit: à

Mais dis donc, mon Jeanjean, t’as vu comment tu m’as traité l’autre jour ? Tu veux que je te respecte en me traiattn ici comme un chien ? T’es aussi fou que l’autre ou c’est une plaisanterie de mauvais goût ?

Chaloux dit: à

« Mais, Widergänger, personne ne songe à nier la qualité de vos commentaires ni l’étendue de votre culture, »

Mais moi je nie absolument tout cela. La culture c’est un travail, pas un bavardage sans fin. Il y a des gens qui travaillent toute leur vie sur des domaines qui ne sont pour les autres qu’un sujet de bavasserie. Je ne crois pas à cette culture du copier-coller qui est une imposture et une marque de mépris envers le savoir. C’est le fond de ma pensée et je continuerai de la défendre.

Widergänger dit: à

Mais rassure-toi, tout le monde a compris que le cheloux c’était un grand Négateur, comme le diable. Et le diable, on ne discute pas avec. On délègue à la justice le soin de lui faire entendre raison.

Jibé dit: à

« Polémikoeur. dit: 26 octobre 2016 à 13 h 51 min »

Très beaux, Polémikeur !

Chaloux dit: à

« Tu fais pitié, je t’assure. Lamentables, des types comme toi, tu es à dégueuler, mon pote. ».

Je te signale que je parle poliment. Comment veux-tu que je réagisse à tes insultes?
Tu n’es pas « supérieurement intelligent ». Tu es supérieurement bavard. Et accessoirement supérieurement grossier.

Widergänger dit: à

Mais mon pov’ cheloux, moi, je suis prof, un prof extrêmement savant. Alors tes petites mesquineries, tu peux te les mettre dans le culte ! Et l’agrémenter d’une plume dans le même trou par la même occasion…

Chaloux dit: à

« Nietzsche ? Mais il m’a sauvé la vie quand j’avais vingt ans.  »

aucun intérêt, c’est du story telling, une de tes supercheries.

(Je te conseille ainsi qu’à tous les autres de mettre le nez dans Storytelling de Christian Salmon, La découverte 10 euros).

On peut très bien être sauvé par une lecture sans l’avoir comprise.

Widergänger dit: à

Je ne suis jamais grossier avec les gens que j’apprécie et qui sont de bonne compagnie. Mais les fous dans ton genre sont des provocateurs qui sans cesse provoquent, comme le diable. Tu es une figure diabolique, celui qui nie, celui qui sépare, etc. C’est classique, hélas. Le cyberespace coagule les gens de ton acabit qui vienne se venger ici de leur profonde médiocrité. Ils ne supportent pas les gens cultivés et intelligents. La haine, ils n’ont que ça dans le cœur ! Ils ne savent pas ce qu’est l’amour. Et ils viennent radoter sur l’amour, ça on le lit évidemment dans les commentaires de cheloux. Il est sacrément celoux le chaloux, ça c’est sûr…!

Chaloux dit: à

« Extrêmement savant », « supérieurement intelligent ». Tu n’y vas pas de ridicule mort…

Chaloux dit: à

Ce que tu dis de l’amour est ridicule, Alba. je n’y peux rien. Tu ne sais pas de quoi tu parles.

Widergänger dit: à

Non, pas du tout une supercherie. De toute façon, je vais te dire, mon pov’ cheloux, ce que tu penses de moi, j’en ai vraiment rien à cirer ! Mais alors là, tu peux pas imaginer le mépris que j’ai pour les gens comme toi. Énorme ! Nous ne vivons pas dans le même monde mental. Et le mien t’es totalement inconnaissable.

Jean dit: à

Mais moi je nie absolument tout cela. La culture c’est un travail, pas un bavardage sans fin. Il y a des gens qui travaillent toute leur vie sur des domaines qui ne sont pour les autres qu’un sujet de bavasserie. Je ne crois pas à cette culture du copier-coller qui est une imposture et une marque de mépris envers le savoir. C’est le fond de ma pensée et je continuerai de la défendre. (Chaloux)

Complètement d’accord. Mais en disant cela, mon intention n’était nullement de mélanger les torchons avec les serviettes. Pas plus qu’aucun d’entre nous, Widergänger ne songe à faire passer ses posts pour le produit d’un travail sérieux. On est ici dans le registre du divertissement ; même si, de temps en temps, nous nous faisons passer telle ou telle info, la plupart du temps nous postons pour passer le temps.

Chaloux dit: à

« Et le mien t’es totalement inconnaissable. »

Mais c’est lui qui est fou…

Widergänger dit: à

Oui, totalement, c’est clair.

Chaloux dit: à

« Et le mien t’es  »

« Widergänger dit: 26 octobre 2016 à 22 h 39 min
Mais mon pov’ cheloux, moi, je suis prof, un prof extrêmement savant. »

Bon. Ensuite?

Chaloux dit: à

« Pas plus qu’aucun d’entre nous, Widergänger ne songe à faire passer ses posts pour le produit d’un travail sérieux. »

Vraiment?

bérénice dit: à

t je continuerai de la défendre

c’est au moins cela que vous défendrez et dont vous ne pourrez vous défendre, je n’ai pas lu Nietzsche, quelques pages d’Aurore tout au plus néanmoins j’ai le sentiment d’être un peu moins « dérangée » que nombre de ceux qui se targuent d’avoir tout lu de lui ou des autres, certes la culture est nécessaire pour lier les individus quand elle est commune mais elle ne parvient pas cependant toujours à être un gage de moralité et de santé mentale. Il est vrai qu’un intello attirera moins les soupçons que le pauvre type qui n’aura rien à dire ou argumentera avec difficultés et sans citer, et alors, auriez-vous fait le compte de tous ces escrocs charmants et si bien éduqués, elle peut s’offrir comme une arme pour tromper les braves gens, , savoir et pouvoir pour mieux entuber son prochain, hélas aussi.

Chaloux dit: à

J’ai certainement beaucoup de défauts, Alba, mais je crois à la probité intellectuelle. Elle a guidé toute ma vie. Et je crois que tu n’en as pas une once. C’est ça que je combats chez toi et ce n’est pas un délit.

Jean dit: à

Mais mon pov’ cheloux, moi, je suis prof, un prof extrêmement savant. »

widergänger devrait prendre garde qu’une pareille assertion, devant n’importe quel tribunal, pourrait être présentée comme un signe de délire paranoïaque à tendance mégalomaniaque. Quant à l’obsession du harcèlement, elle peut être interprétée comme un symptôme d’une psychose maniaco-dépressive (ou trouble bipolaire).

Chaloux dit: à

Je n’arrête pas de faire des copies d’écran.

Widergänger dit: à

Pense ce que tu veux, mon pov’ cheloux, j’en ai vraiment rien à f.outre ! Les nullités de ton espèce, ça pullule.

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