de Pierre Assouline

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La République des livres
Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements. Qui est de longue date lecteur des pages « Culture » du Nouvel Observateur sinon de l’Obs, se doute qu’en l’espèce il s’agit surtout de musique, l’auteur y ayant succédé à Maurice Fleuret pour tout ce qui s’y rapporte, mais pas que…

Dans ses jeunes années, Jacques Drillon (Paris, 1954) a consacré un doctorat de linguistique sur La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire. Ceux dont je suis, qui ont de longue date mêlé son indispensable Traité de la ponctuation française (Tel/ Gallimard, 1991) à leurs dictionnaires de référence au chevet de leur table d’écriture, lui en savent gré. La chronique de ses propres papiers collés en hommage à Georges Perros, décollés, recollés, redécollés et finalement découpés y fait encore écho.

 Que n’a –t-il pas fait en musique ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.

Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme  fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.838_jacques-drillon-et-emmanuel-krivine-1

Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.

Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. Celui tout aussi affectueux et admiratif d’un autre homme qui a tant compté dans sa vie en lui faisant si profondément aimer la musique qu’il interprétait, le claveciniste, organiste et chef d’orchestre Gustav Leonhardt. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».

On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »

On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.

leonhardt_gustav01Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression (ici les premières pages), on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme     « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope. « Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il. Une réflexion à laquelle fait écho un récent touite de Bernard Pivot :

« Après Halloween le Black Friday ! Encore un effort et nous fêterons le 4 juillet l’Independence Day.

Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Son éditeur, qui l’a publié un 15 novembre, entre les prix littéraires et les fêtes de Noël, a dû penser que les amateurs ne seraient pas nombreux. Rassemblons donc nos forces pour le démentir. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :

« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».

Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !

( » Forêt se situe dans le massif des Vosges à côté du col de la Chipotte », photo Michel Cart ; « Jacques Drillon lors d’un enregistrement à France Musique avec le chef d’orchestre Emmanuel Krivine » photo D.R. : « Gustave Leonhardt » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 759 Réponses pour Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

christiane dit: 28 novembre 2018 à 9h08

Daniel Emilfork… évoqué rapidement dans ce billet avait été évoqué sur la RDL le 06 juillet 2008, sous le titre : « Avec la participation exceptionnelle de Daniel Emilfork », dans un billet que j’ai retrouvé dans les archives :
« (…)J’attendais le comédien Daniel Emilfork, invité au prétexte d’un monologue autobiographique qu’il donnait dans un petit théâtre parisien. Prétexte car je rêvais depuis longtemps de le rencontrer.(…) La lenteur de ses gestes s’accordait miraculeusement à celle de son débit, manière d’avertir l’autre qu’il vivait à son propre rythme et non à la cadence folle de la société. C’était bien lui, cet acteur de génie condamné aux seconds rôles depuis un demi-siècle. (…) Je l’ai retrouvé tel qu’en lui-même dans le bref et beau récit illustré que lui consacre François Jonquet, Daniel (122 pages, 16 euros, Sabine Wespieser éditeur). Daniel, tout simplement. Juste un texte très juste (…) Les derniers temps, il s’enfonçait dans la solitude et la mélancolie, mais sans rien céder de ses principes, de sa hauteur et de sa dignité, la répartie toujours cinglante lorsque les circonstances l’imposaient. (…) . Finalement, moins de dix personnes furent présentes à l’incinération de cet homme rare dont l’intense quête du sacré était le secret. Il aura vécu et il sera mort selon son vœu « au comble du magnifique ». (…) »
J’ai été heureuse de relire ces lignes.

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 9h17

« Diamantino » sort à Paris

Oui, Phil, j’ai vu la bande-annonce. Le plus intrigant, c’est le retour de Daniel Schmidt à la caméra !

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 9h33

10h04, il ne faudrait pas que je vous obsède. J’ai bientôt 60 ans, cela devrait suffire à vous apparaitre comme définitivement discriminatoire. Êtes vous rassurée , satisfaite, rasserenee.J’ajoute pour accroitre votre sentiment que je n’ai pas servie depuis un bon moment aussi l’utilisateur hypothétique devra peut être prévoir des pieces de rechange, du degrippant dont il ferait usage après m’avoir emballée, s’il s’en trouve un. Je prie Dieu qu’il existe. Avant tres chère je me demandais qui pourrait m’exciter mais j’ai changé, je suis dans l’expectative et la question qui se propose tiendrait plutôt en: qui donc réussira à me séduire. Sinon , pour revenir à Cadence, L’Obs met à disposition un avis élogieux de l’ouvrage.

Jacques R. dit: 28 novembre 2018 à 9h38

Beaucoup de bla-bla pour pas grand chose !

Ce brave Jazzi n’a pas saisi grand-chose au lyrisme de Péguy. Question de tempo.

Lavande dit: 28 novembre 2018 à 9h39

Ed dit: 28 novembre 2018 à 10 h 04 min
« Elles sont comme neuves »
Contrairement à toi ! Hurkhurkhurk!

Les duettistes Ed et NIQ continuent leur numéro : « Je t’aime – Moi non plus – D’ailleurs je te lis plus et je te cause plus »

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 9h39

Chamonix, je reviens, à propos de Leon Daudet, sur cet avis minimal que j’avais déposé. J’ai entamé la lecture des Kamtchatka où il se livre à une critique de la société snobinarde et argentée dans laquelle sûrement il évoluait, c’est truffé de noms de personnages comme dans un immense cocktail mais finalement j’aime bien, il se moque.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 9h45

Daumet dit: 28 novembre 2018 à 9 h 56 min
Erreur, George Sand était musicienne , pianiste confirmée.

Confirmation de mes propos.

Pour plus de sûreté, avancez vers la cuvette devant laquelle est planté le panneau :Parlez plus fort!.

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 9h46

Lavande, je ne demande qu’à ne plus avoir à répondre. En dépit d’une opinion dont je n’ai pas fais part j’ai par diverses tentatives essayé d’installer un dialogue avec ED qui sont restées infructueuses. Sa jeunesse attend d’être tempérée par les années , ses reactions sont tranchées ou tranchantes. Peu importe, je ne m’adresse plus à elle mais devrais-je aussi négliger de lui signifier la vanité de ses piques?

Lavande dit: 28 novembre 2018 à 9h47

Le superbe conte musical sur l’exil : « Loin de Garbo » de Sigrid Baffert avec une musique de Alexis Ciesla (les éditions des Braques), dont je vous ai déjà beaucoup parlé, est au salon du livre de Montreuil.
Un livre-CD et une représentation musicale et théâtrale (un extrait) le 1 décembre à 17h15:
en voilà un aperçu:
https://www.youtube.com/watch?v=pX4vjXR4lXo

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 9h50

Jazzi, je ne lis plus de philo mais il me semble pour m’y être intéressé(e?) qu’E Levinas avait pour projet d’ écrire sur la gratuité, je crois qu’il est mort sans avoir réalisé ce projet.

Ed dit: 28 novembre 2018 à 9h56

« j’ai par diverses tentatives essayé d’installer un dialogue avec ED »

« pétasse » est une tentative de dialogue pour la folle 😀

Jacques R. dit: 28 novembre 2018 à 10h02

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 10 h 45 min
L’en-soi du bâton de chaise, en son être même, JR, me laisse de bois !

Pas moi. Il est vrai que je milite chez les gilets roses.

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 10h06

ED, je n’ai pas écrit cela.je ne sais d’où vous tenez ces mots et quand bien même vos réactions les provoqueraient dans mon esprit je n’ai jamais écrit de vous et publiquement donc ce genre de choses. Et les différentes tentatives avaient pour but de changer mon opinion vous concernant. Le mieux serait que nous renonçions à communiquer, je ne m’adresse pas à vous que je sache et vous vous fatiguez sans résultat à vouloir m’atteindre, me blesser, ou je ne sais quoi. A votre âge j’ étais moi aussi invivable, je pensais avoir toujours raison, je me fachais tres souvent, j’étais colérique mais néanmoins pas orgueilleuse .

gisèle dit: 28 novembre 2018 à 10h07

@ De Nota 13h35 27/11. Vous avez lu « cadence » d’un seul trait, et il semble que vous ayez apprécié.Je le lirai plus tard,je suis plongée dans Babar, Yok Yok , Tintin, et la suite( avec la petite classe de mes tout-petits fils). J’apprécie J.Drillon; avez-vs lu « Végétal »? d’Antoine Percheron, le beau-fils de J.D. livre formé de morceaux de textes retrouvés après sa mort ( voir  » face à face »)Livre exceptionnel par la maîtrise de son écriture,la manière dt il vit la souffrance.. Livre bref que j’avais lu à sa parution et offert à tout mon entourage.

D. dit: 28 novembre 2018 à 10h07

La comparaison de Clopine est piteuse, donnant l’impression que Jean-Marc Thibault était un minable.
Cela témoigne une nouvelle fois du genre d’esprit qui gouverne la Clopine depuis son incarnation, néanmoins nécessaire à la diversité. Il nous suffit de parvenir à la supporter dans ces mauvais aspects car elle en présente parfois de bons.

D. dit: 28 novembre 2018 à 10h14

Il faut néanmoins remercier les panaméens davoir accueilli quelques heures sur leur sol dame Clopine. Qui sait ce qu’elle a été leur baragouiner dans la zone de transit ?

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 10h17

Espérons que Clopine possède un troisième bas de contention à se mettre sur le crane! Parce que ses propos d’escale, hein, Pouet-Pouet!

D. dit: 28 novembre 2018 à 10h26

Évidemment l’Europe s’est dépêchée de condamner la Grande Russie, croyant s’exprimer au nom des peuples.
C’est scandaleux.
Persister à marquer de cette façon sa distance avec la Grande Russie est un procédé scélérat et dont les conséquences pour nous sont très négatives.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 10h28

et alii dit: 28 novembre 2018 à 11 h 24 min

Blabla, le pion de Janson déguisé en anonyme,jamais à court d’un lien…

Hurkhurkhurk!

D. dit: 28 novembre 2018 à 10h28

Ah vous croyez Chaloux qu’il s’agit de varices cérébrales ? Dans ce cas je retire tout ce que j’ai dis, elle n’est pas responsable. Et je lui souhaite un bon rétablissement.

et alii dit: 28 novembre 2018 à 10h33

c’est assez vrai que le lycée ne garantit pas une formation à la musique;mais j’ai passé ma jeunesse dans une famille qui avait la musique dansla peau d’où concerts, auditions
:
Pianiste, violoncelliste, harpiste. – Co-fondatrice en 1947 avec sa soeur Éliane Raynaud-Zurflüh du concours « Le royaume de la musique » ouvert aux jeunes musiciens
Autre forme du nom : Sylvie Raynaud- Zurflüh (190.-1995)

D. dit: 28 novembre 2018 à 10h38

Oui j’ai pris connaissance et je trouve ça très bien. Il ne tient qu’aux habitants de la province d’Ukraine de prendre les disposition s adéquates pour que cela cesse.

et alii dit: 28 novembre 2018 à 10h39

ça m’étonnerait fort qu’on puisse etre à court d’un lien sur internet, messieurs les hypermandarom sans filet de la culture mandarinière
L’équipe Wanted Pedo a eu connaissance d’une secte située dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Castellane, où l’ancien gourou Gilbert Bourdin (aujourd’hui décédé) avait été mis en examen pour attouchements sexuels sur des mineurs de moins de 15 ans et viols sur mineurs en 1995.

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 10h40

D, remontez l’historique de ce pays, il ne leur resterait plus qu’à accepter d’être à nouveau inféodé à la Russie. Les ports de la rive ukrainienne sont condamnés!

felix d dit: 28 novembre 2018 à 10h42

Acheté ce « Cadence » de Jacques Drillon sans hésiter. En souvenir, oui, de son « Traité de ponctuation, de ses « Papiers décollés, et surtout, de son bouleversant récit « Face à face », paru dans la collection « L’un et l’autre » en 2003 .

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 10h49

« son bouleversant récit « Face à face »

Une idée pour toi, Ed. Pourquoi ne pas intituler ton bouleversant roman Fesse à fesse?

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 10h53

Végétal d’Antoine Percheron :

« Les platanes regardaient défiler ma voiture et je les laissais plantés là, sans doute occupés à compter les bolides pour trouver le sommeil, tandis que je disparaissais dans le noir. Bientôt sans doute je connaîtrais le même sort : platane de route ! Tu parles d’une vie, regarder les bagnoles passer ! Imaginez un peu : vivre à la campagne et border une route si ce n’est pas une frustration de voir des paysages mais de sentir la puanteur : ne même pas être considéré dignement, avec un peu d’amour, d’intérêt, ou de respect, mais juste presque comme un panneau de circulation : dormir par intermittence, réveillé non seulement par les phares en pleine gueule, et puis par le bruit. Ça ne m’étonne pas qu’ils aient toujours l’air crevés, déprimés, pas en forme quoi. »

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 10h58

« J’allais finir tout en feuilles et en fleurs : un arbre, quoi. Putain quelle mort. Mes veines ressemblaient à un delta homérique, devenaient noueuses, formant une sinuosité de plus en plu complexe, avec des boules par endroits, des nœuds ailleurs. Le plus difficile, c’était que j’étais devenu froid, gelé, et presque insensible. Quand je me glissais dans le lit apaisant, chaud, j’essayais avec toute la prudence possible, mais je n’arrivais qu’à déclencher une avalanche de menaces. »

D. dit: 28 novembre 2018 à 10h59

Faut-il rappeler qu’une large partie de la province-état de l’Ukraine est pro-Russe et qu’il s’agit précisément de la moitié sud-est concernée par le récent événement ?
Faut-il rappeler que la meilleure solution n’est pas de constituer un état indépendant pro-européen de la taille de l’actuelle Ukraine, mais de céder aux sessesionistes pro-européistes un territoire autonome à l’ouest de l’Ukraine actuel, avec une frontière qui en gros irait du Nord de la Moldavie jusqu’à la frontière entre Russie et Biélorussie ?
Faut-il rappeler que toutes les grandes villes portuaires, dont Odessa en Mer Noire, mais aussi celles de la Mer d’Azov ont été constituées et développées au XIXème par les russes du temps de l’Empire ?

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 11h00

Sonde, filets et nasses ((________——–_______ / »:3# [3])) –

Merci pour le lien G. Sand / musique, mais ne suis toujours pas convaicu que la romancière mélomane fût une grande pianiste. Elle sentait la musique et savait en transposer les émois de « réceptrice » inspirée dans ses romans. Certes, mais restait jardinière de romans et épistolière avant tout. Ecoutez bien ce fragment puisé chez Bétrice Didier dissertant sur Consuelo : « Créer cet imaginaire de l’infini musical, y entraîner le lecteur suppose que le romancier emploie toute une technique qui lui est propre et qui finalement n’entretient avec la technique musicale que des rapports assez lointains. La tentation serait grande cependant d’importer directement dans le roman des éléments empruntés à la technique proprement musicale, de faire sortir le texte littéraire de son champ propre ».

(tracassin). Merci Claudio B pour vos conseils de soleil… Je reste hélas cloué au boulot sous le gris, que voulez-vous, tout le monde ne peut pas aller s’essuyer dans l’enfer vert du costa rica dans un jet privé au départ de la normandie, pour aller ajouter son empreinte carbone au bout du monde. Et me demande si vous ne faites pas mieux de regarder durant dix jours des tournois d’échecs à l’abri des rayons. Impressionnant !

Désolé d’apprendre à l’inconsolée pompomgirl que son soupirant s’est fait récemment casser la g. aux puces de S-O en voulant arnaquer un brocanteur bibliophile à qui on ne la fait pas. Résultat : le gars est hospitalisé dans un hosto de Barça pour un bon moment, mais ses jours ne sont plus en danger. Va revenir plus tard avec sa collection intégrale de St Simon parue chez Verdial & Brusserolles fils (100 ex. au monde). Et pour + cher que prévu.

D. dit: 28 novembre 2018 à 11h03

Passque en effet c’est facile de s’indigner sur France-Info en foutant d’ignorer l’Histoire. Ou en l’ignorant tout bonnement, cas aussi fréquent.
Et que celui où celle qui me répondra que c’est plus compliqué que ça aille se faire f….. parce que non, ce n’est pas plus compliqué que ça.

Ed dit: 28 novembre 2018 à 11h04

Chalumeau tu fais iech. Le sexe ne prend que quelques lignes dans mon récit. Le problème est que tu n’aies retenu que ca, pas que je les ai écrites.

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 11h05

D, si vous commencez par trier archeologiquement qui a fondé quoi vous optez pour une belle macédoine truffée d’obus, Poutine est expansionniste et aimerait reconstituer la cartographie des soviets. Meme les suédois le craignent.

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 11h15

Je signale à Jacques Drillon et à la rdl ce lien où on trouve quand même pas mal d’infos du CAT sur le terrorisme jihadiste.
http://cat-int.org/index.php/accueil/publications/ Je sais que tous les citoyens erdéliens sensibles à cette question littéraire y trouveront matière à de nouveaux éclairages, DLP notamment. Ne nous remerciez pas.

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 11h22

Le problème est que tu n’aies retenu que ca,

Gros pb en effet… Je ne pense pas que le subjonctif s’impose à la place du présent, ni dans la correction qui s’enfonce toujours un peu plus (je n’aies)… Est-elle perdue cette écri-vaine sans son ultime béquille sessuelle !…

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 11h24

Chalumeau était également un commissaire de police féru de musique baroque. Mais il ne savait pas jouer de l’épinette. Uniquement du Gaffiot durant les GAV.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 11h28

Ed, arrête de m’appeler Chalumeau, c’est -presque- mon vrai nom, comment le sais-tu?

Quant à Gigi la visqueuse, on lui mettra le nez dedans dans les jours qui viennent. On n’aura pas besoin de chercher bien loin. (On espère qu’elle a lavé sa cuvette avant de quitter Michelle et Jean-Claude. Les pauvres gens).

Hurkhurkhurk!

Ed dit: 28 novembre 2018 à 11h30

Je me posais la question hier soir : qqn a-t-il lui aussi déjà vu son chat se traîner le culcul par terre en sortant des toilettes et marcher uniquement avec ses pattounes avant ? On dirait qu’elle fait l’andouille, mais non.

Ed dit: 28 novembre 2018 à 11h32

Je croyais que vous plaisantiez. Si c’était – même presque – votre vrai non, vous ne le diriez pas. Mais ca vous va bien, vous êtes tout feu tout flamme !!

Ed dit: 28 novembre 2018 à 11h39

D’ailleurs Chaloupe, au lieu de lire et de critiquer ce que je fais, faîtes vous-même ! Si ma mémoire est bonne, vous avez énormément de talent. Et ca se voit dans vos saillies ici. Je ris souvent devant mon PC. Alors lâchez mes histoires de lesbiennes et bossez un peu. Ahhh c’est moins facile tout à coup hein 🙂

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 11h41

Alerte info.

Après la soirée du 27, Michelle et Jean-Claude quittent leur maison en urgence!

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 11h41

« se traîner le culcul par terre en sortant des toilettes et marcher uniquement avec ses pattounes avant »

Ma chienne le faisait parfois, quand elle avait des vers, Ed !

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 11h43

Oui, Ed, j’allais te le dire. Une cuillerée de vermifuge… Ou un peu d’aide du côté de la toilette…

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 11h43

Lavande, les états indépendants sous tutelle russe ne sont pas une légende, il place ses hommes et ceux qui expriment des velléités d’indépendance ou d’autres choix géopolitiques sont en fâcheuse position. Poutine assèche l’économie ukrainienne au nord de la Crimée et isole cette partie du territoire, quand décrétera t il que ces côtes sont russes parce que russophones .

renato dit: 28 novembre 2018 à 11h44

Je croirais, Jacques, sans doute naïvement, que les pratiques des avant-gardes et relatifs glossaires étaient désormais connus, au moins par ceux qui s’intéressent aux arts — les beaux et les autres —, apparemment je me trompais.

Dolores Prato, donc. Avant tout, un minimum d’histoire.

Née à Rome en 1892 d’une relation entre Maria Prato et un avocat calabrais non identifié, enregistrée au livre de naissances sous le nom Dolores Olei, par une mère qui ne veut pas être nommée.
La mère, veuve avec 5 enfants, la confie dans un premier temps à une nourrice au fond des campagnes du Latium ; puis à des cousins, un curé et sa soeur, à Treja, un village perdu dans l’Apennin umbro-marchigiano.
Elle y restera jusqu’à l’adolescence, quand elle entre dans un internat géré par des moniales claustré. Après l’internat elle s’installe à Rome où elle fréquente la faculté de sciences de l’éducation (magistero).
En 18 elle soutient sa thèse et obtient la licence. En 19 habilitation à l’enseignement de la littérature italienne. En 30, après quelques années de nomadisme (habituel pour les jeunes profs), elle s’installe à Rome.
En 38, suite à la promulgation des lois raciales fascistes, elle ne peut plus enseigner, et elle vit en collaborant à quelques journaux et en donnant des leçons privées ; entre temps, elle s’occupe d’une jeune fille qui suffirait de problèmes physiques et psychiques.
Après la libération elle participe à divers prix, parfois bien reçue, parfois gagnante (Venise 1965), suscitant toujours l’intérêt des gens du métier (Ungaretti, p. ex.).
En 73 elle commence la rédaction de Giù la piazza non c’è nessuno, l’œuvre sera édité par Natalia Ginzburg pour Einaudi en 80 en version réduite. DP, mécontente recommence à travailler le texte, le nouveau manuscrit sera édité en 97 par Mondadori et la version complète par Giorgio Zampa en 2009 chez Quodlibet.

Rédaction-composition de Giù la piazza non c’è nessuno.
DP n’a jamais vraiment songé à une conclusion physique de l’œuvre ni à renoncer à sa façon de raconter : « Je saute les verbes comme si quelqu’un courait après moi ; mes passages ne sont jamais des ponts-levis baissés. »
Au cours de sa vie et au hasard de l’émergence des souvenirs, elle cumule les notes et elle laisse qu’une sédimentation se fasse ; puis elle les reprends et les développe en nommant objets, mots, gens, comme s’ils étaient toujours présents dans sa mémoire : « J’habite encore à Treja même si je ne l’ai plus vue depuis cette âge petite qui ne vieilli pas. » Il en résulte une narration discontinue et divaguante, un texte désarticulé, fait d’apparitions fugaces comme les souvenirs.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 11h49

Soirée du 27 novembre : Michelle et Jean-Claude obligés d’abandonner tous leurs effets dans leur maison infectée.

Gigi la visqueuse, l’anthrax galopant, est-elle en cause?

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 11h58

Ed, les chats à poil long en gardent parfois un peu dans le pelage. Mets-la dans la baignoire, un coup de gant, et hop!

Ed dit: 28 novembre 2018 à 11h59

Genre c’est un scoop. Quand je vois des traces de caca par terre en rentrant du boulot, je me doute bien que ce n’est pas M. Ed.
Ceci dit, je suis rassurée par cette corrélation marche bizarre/diarrhée.

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 12h02

Merci, renato, c’est beaucoup plus clair. Quel roman que la vie de Dolores Prato ! Et quel travail pour ses traducteurs !

(Question subsidiaire, si j’ose : en quoi était-elle concernée par les lois raciales ?)

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 12h07

Elle avait 88 ans, quand son livre, qu’elle commença à rédiger à 81 ans, fut publier, renato ! ça laisse de l’espoir…

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 12h11

Chaloux, pour quelles raisons vous en prenez vous à 3J plutôt pacifique, que vous apportiez des contre arguments se pose en un plus en revanche je ne comprends toujours pas pourquoi le qualificatif posé sur sa tête comme un chapeau tres moche. Sur la vôtre il faudrait penser à un accessoire aussi laid.

N'IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 12h16

Une banane à laquelle en guise de pompons deux faux testicules poilus et mous protégeaient également vos oreilles de mélomane, vous avez droit de porter des lunettes noires pour protéger votre anonymat. Une chapka qui assurément devrait plaire.

Ed dit: 28 novembre 2018 à 12h17

Elle s’en prend à moi comme une teubé parce que j’ai le malheur d’apprécier Chaloupe et Pablito. Comme à l’école : les amis de mes ennemis sont mes ennemis. Désolée JJJ mais au temps Bérénunuche est amusante, au temps vous, vous ne m’intéressez pas du tout. Je ne sais pas vraiment pourquoi.

DHH dit: 28 novembre 2018 à 12h30

Pour Jazzi ,hors sujet du jour;

Le Champo à l’heure du numérique

Hier dans son cycle Bergman le Champo programmait en tout début d’après-midi Cris et chuchotements que j’étais ravie de revoir.
Peu de monde dans la queue, compte tenu évidemment de l’ horaire et qui plus est un jour de semaine ;nous étions donc une poignée, dispersés dans cette salle confortable, attendant lovés au fond de nos fauteuils que la lumière s’éteigne et que la projection commence ; c’est alors que la tenancière a fait irruption pour nous annoncer l’air penaud que le fichier de Cris et chuchotements s’était EFFACE et qu’ elle n’était donc pas en mesure de nous projeter le film attendu ,
A la place elle pouvait nous offrir, au choix à partir de ses fichiers valides, Les fraises sauvages ou Sonate d’automne. La majorité de ceux qui voulaient rester ayant opté pour Sonate d’automne, je suis sortie après qu’on m’eut obligeamment remboursé les 7 euros de ma place au tarif senior .
Et je me suis mise à penser avec nostalgie au Champo misérabiliste de ma jeunesse, cette salle si petite où pour donner à l’image projetée une taille acceptable on avaient installé la cabine de projection au niveau de l’écran et non face à l’écran , afin que le faisceau émis se déploie sur une distance suffisante grâce à un effet d’aller-retour obtenu par sa réflexion sur un vaste miroir installé sur le mur du fond
Mais sur les grosses bobines d’autrefois les images ne s’évanouissaient pas inopinément

D. dit: 28 novembre 2018 à 12h30

Quand je vois des traces de caca par terre en rentrant du boulot, je me doute bien que ce n’est pas M. Ed.

…et vous avez peut-être tort, Ed. S’il cherchait à vous quitter sans oser vous le dire il ne s’y prendrait pas autrement.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 12h30

Après la soirée tragique du 27 novembre, Michelle et Jean-Claude doivent se faire arracher toutes les dents : Gigi la visqueuse avait trempé un doigt dans l’aïoli!

Ed dit: 28 novembre 2018 à 12h33

Il y a un club de strip-tease pour femmes à St Michel où les mecs sont en calbute chaussettes avec des petits coeurs. What da fouaq ?

Bloom dit: 28 novembre 2018 à 12h34

la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

Les Doors n’étaient pas à Woodstock.

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 12h48

Oui, DHH, moi aussi je me souvenais des cinémas d’art et d’essais assez crasseux de ma jeunesse. Grâce aux subventions du CNC, elles se sont beaucoup améliorées et sont parfois plus confortables que les salles contemporaines. Rien que dans cette rue Champollion, le Champo, le Reflets Médicis et la Filmothèque sont pourvues de petites salles aux sièges bien rembourrés et au velours rafraîchi ! Et les films qu’ils présentent sont généralement restaurés. Etrange votre histoire de disparition, qui a réduit au silence les Cris et chuchotements !

et alii dit: 28 novembre 2018 à 13h00

Justin Trudeau étonne encore et toujours avec ses chaussettes
cherchez le lien si vous voulez ressembler à quelqu(e chose)un

et alii dit: 28 novembre 2018 à 13h04

il m’arrivait d’aller dans un de ces cinémas en sortant de la bibliothèque de la sorbonne oùje travaillais jusqu’à la fermeture;à la sortie du cinéma, je traversais Paris à pied,dans la nuit en m’arretant devant la Seine pour regarder la vie nocturne des péniches

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 13h11

« la tenancière a fait irruption »

DHH, il est vrai que ces petites bonbonnières de velours cramoisi, à la décoration kitsch, ressemblent à des bordels de la Belle Epoque, mais de là à qualifier la gérante, à vocation culturelle de ces lieux, de… tenancière !

renato dit: 28 novembre 2018 à 13h12

DP n’était pas juive, Jacques, mais elle écrit à l’un de ses amis — je n’ai pas la source sous la main — que bien qu’elle ne fût pas juive, à cause de son nom, « qui appartient aussi au peuple israélien », elle eut des soucis et des tracas. Le fait est qu’antifasciste, elle refusa d’adhérer au parti et motivait par cette coïncidence de nom la persécution dont elle avait été l’objet.

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 13h13

 » je traversais Paris à pied »

ça vous change de l’arthrose à Marseille, Et Allii !

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 13h22

« tenancier , nom
Féminin, tenancière.
Sens 1
Commerce
Personne qui gère un hôtel, un café, un bar…
Synonymes : cafetier, gérant »

La tenancière d’un café c’est la cafetière ?

et alii dit: 28 novembre 2018 à 13h23

j’ai certainement fait autant de sport que vous tous j’en ai marre, et des péniches aussi sauf celles de
Queneau; l’arthrose est une maladie qui n’a pas révélé tous ses secrets et sur laquelle les labos travaillent peu parait-il parce que ça ne leur rapporterait pas; on la diagnostique à des gens assez jeunes;il n’ya pas que l’alzheimer de type erdélien pour lequel on n’a aucun espoirquand il se terre dans les cinémas pour truver dix mots de français sans faute d’orthographe comme je ne nommerai personne; je laisse ce gout à la personne qui se taille une réputation de grammairienne de blog sur celui ci

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 13h26

Le cas de Dolores Prato m’intéresse beaucoup, renato.
Comme elle, moi aussi je sédimente beaucoup. J’ai d’ailleurs déposé pas mal de mes excrétions mémorielles ici, depuis plus de dix ans. Il faudrait que Passou me les retourne pour que je les retravaille !

jazzi dit: 28 novembre 2018 à 13h28

« j’ai aussi fait de la gym des doigts, pourtant; »

C’est utile pour se gratter le cul, et alii, à condition de ne pas les fourrer dedans !

et alii dit: 28 novembre 2018 à 13h33

jazzi, allez vous gratter vos trous de nez au cinéma si ça vous démange, je vous trouverai un oto rhino qui vousinstallera un dispositif garanti toutes complications pour lire Gogol;vous nous foutrez la paix avec vos fesses quand vous aurez du gout

D. dit: 28 novembre 2018 à 13h42

Tout dépend de combien vous voulez aligner, Closer.
Le Samsung S7 edge ou le S7 tout court sont de très bonne machines mais dont la conception remonte à déjà 3 ans et restant un peu onéreuses. Font de très bonne photos mais depuis on sait en faire d’encore meilleures.
L’écran pourra paraître un peu grand pour certaines personnes. Compter dans les 400 euros tout de même.

Le petit Samsung A3 est bon, environ deux fois moins cher que les précédents mais moins rapide et avec 2 fois moins de mémoire (16 GB). 16 GB c’est déjà convenable. Bonnes photos aussi.

Le Huawei P20 fait beaucoup parler de lui. Grand écran. Prix comparable au S7 Edge. Conception plus récente. Mais non étanche contrairement au S7 Edge.
Très puissant et rapide, 128 Go de mémoire (4 fois plus que sur un S7) et un grand écran. Photos bonnes mais pas excellentes comme sur la version pro du P20 qui est très doué en basse lumière. Le S7 est également plus doué en basse lumière. Absence de prise audio jack 3.5. On ne peut compter que sur le Bluetooth.

Après si vous voulez avoir le top du top il faut aller voir le grand Galaxy Note 9 ou le Huawei P20-pro. Ou chez Apple avec le XR. Tous ces joujoux tournant autour de 800 euros voire plus…

Ed dit: 28 novembre 2018 à 13h50

JC…..28 novembre 2018 à 05:45
Hier, inquiet, je suis allé voir mon pote médecin de son état : j’avais la gueule jaunâtre et je voulais savoir ce que j’avais.

Il a été clair.

« Tu as attrapé la peste brune de Darmanin ! Ne regarde plus la TV … »

renato dit: 28 novembre 2018 à 13h55

Bonne trace pour comprendre l’arrière pays du monde Ortese, Jacques, il manque toutefois la référence à la Lunigiana d’où était originaire sa mère — famille de sculpteurs.

D. dit: 28 novembre 2018 à 14h02

J’ai longtemps trimballé un petit smartphone à moins de 100 euros, croyant faire une bonne affaire. En réalité j’étais limité en absolument tout : qualité de lecture, qualité de photo, fluidité, mémoire pour les applications, autonomie de batterie et même les finitions douteuses : rayures apparaissant vite, toucher d’écran désagréable ou non réactif, alors que j’en prenais soin.
Quand je suis passé au S7 Edge c’est comme si j’avais abandonné une Twingo poussive pour une belle berline allemande.
Je ne l’ai absolument pas regretté. Au bout de 9 mois d’utilisation l’appareil est impeccable sous toutes les coutures et n’a jamais eu le moindre incident de fonctionnement.

D. dit: 28 novembre 2018 à 14h14

Darmanin c’est un cas. Y’a qu’à le regarder, même quand i dit rien, pour en être sûr.
Je sais po comment qu’il a fait pour arriver ministre. C’est un des nombreux mystères de la nature.

D. dit: 28 novembre 2018 à 14h19

Non mais vous vous rendez compte de qui s’est entouré Macron ? Quand on y pense ça fait forcément un frisson irrépressible.
Lemaire, Darmanin, Griveaux, Penicaud, Parly…

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 14h19

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 12 h 00 min
« Merci pour le lien G. Sand / musique, mais ne suis toujours pas convaicu (sic) que la romancière mélomane fût une grande pianiste. ».
Janssen J-J dit: 27 novembre 2018 à 17 h 25 min
Et nul ne songerait d’ailleurs à vous enlever ce précieux privilège de l’immense kulture pianistique de la veuve inconsolée toujours en train de feuilleter les bouquins en librairie pour en recopier trois lignes et faire accroire aux gilets jaunes de la rdl.

Quoiqu’il en soit de Chaloux ce petit imposteur « toujours en train de feuilleter les bouquins en librairie pour en recopier trois lignes et faire accroire aux gilets jaunes de la rdl. » etc., si Gigi la visqueuse faisait de même, c’est-à-dire s’il était en son pouvoir de feuilleter intelligemment, au lieu de lire comme un bestiau, elle aurait pu remarquer cette citation d’une lettre de Mme Dudevant à son époux Casimir :
« Je vis que tu n’aimais point la musique et je cessai de m’en occuper parce que le son du piano te faisait fuir (…) Je n’exige pas que tu aimes la musique. Je t’en ennuierai le moins possible. J’en ferai pendant que tu iras te promener ».

Qui joue du piano ? Qui a cessé de jouer du piano ? Qui fera de la musique quand Casimir ira se promener ? Cette citation (M. Perrot, George Sand à Nohant, p. 36, lettre du 11 novembre 1825) comporte-t-elle la moindre ambiguïté ?
Oui : pour un cré.tin visqueux qui prétend avoir lu un livre dont il m’accuse d’avoir copié trois lignes. Un livre qu’il a lu en dormant et que je feuillette les yeux grands ouverts.

D. dit: 28 novembre 2018 à 14h23

J’ai pas cité Édouard Philippe parce que je l’imagine bien meilleur que Macron. À tout prendre c’est lui qu’aurait dû être Président. C’est pas un mauvais gars, Philippe. Je sais simplement pas ce qu’il faut dans une galère de ce niveau, je veux dire galère 12 cylindres en V avec double arbre à came.

christiane dit: 28 novembre 2018 à 14h31

La musique de la parole…
DHH dit: 28 novembre 2018 à 13 h 30 min
« (…) cette musique me semblait quelque chose de plus vrai que tous les livres connus. Par instants je pensais à ce que cela tenait à ce que ce qui est senti par nous dans la vie ne l’étant pas sous forme d’idées, sa traduction littéraire, c’est-à-dire intellectuelle, en rend compte, l’explique, l’analyse mais ne la recompose pas comme la musique, où les sons semblent prendre l’inflexion de l’être (…) » (M.Proust, La Prisonnière
Voilà que par Le Champollion vous éveillez en moi le souvenir des salles de cinéma d’autrefois dans cette simultanéité passé – présent… et le Champo se détache du temps par ce bruissement de paroles pour nous faire revivre un passé oublié par ce hasard rencontré. Le Temps… retrouvé… La musique d’un lieu et d’un être…

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 14h38

Lorsque j’étais étudiant, et même un peu après, juste à côté du Champo, à la brasserie Balzar, je voyais de temps en temps Haroun Tazieff déjeuner. Il m’arrive encore, lors de mes pérégrinations dans les librairies -où je copie régulièrement trois lignes d’un ouvrage ou d’un autre pour épater la galerie de la RDL-, de prendre un café au Sorbon.

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 14h45

@15.19
Vexé, le bougre…, et continue à s’enfoncer grave !
Elle avait 21 ans, l’Aurore, et jouait comme un pied. Tu m’étonnes que le Casimir n’en pouvait plus !
Faut dire que pour y voir là une grande musicienne, le Chachal-Humeau s’est levé de bonne heure. Doit prendre son cas Sand pour une généralité, parole : m’est avis qu’il vaut pas mieux à l’épinette ou dans l’écriture de ses prétendues études littéraires. *$Un vrai bon à rien qui s’la pète avec sa « pile » feuilletée (est allé jusqu’à la page 36, wouah quel exploit !), et en… + veut nous la faire avec ses histoires de prurit de chats à gerber.
Eh non, je serai pas son GWG ni son pablito, si c’est là qu’elle veut en arriver la petite pointure. Basta ! A la niche, j’ai dit.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 14h49

Gigi la visqueuse s’énerve, et fait elle même son Blabla. Personne n’a dit que Sand était une grande pianiste. On dit simplement qu’elle jouait du piano. D’autres citations suivront, qui se trouvent dans un livre que j’ai laissé à la campagne.
Non, Gigi la visqueuse, tu ne seras pas mon Blabla, tu seras bien pire, car ses lobes fronteaux à lui n’étaient pas si avachis que les tiens.
Quoiqu’il en soit, une vérité est mise en évidence, malgré toutes tes insultes qui n’y changeront rien : TU NE SAIS PAS LIRE.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 14h52

Gigita la viscosa :est allé jusqu’à la page 36.

Euh oui, tête de ph.ion, je commence par début.

Bizarre, hein!

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 14h55

Mais peut-être vaut-il mieux lire 36 pages en les lisant, que de croire en avoir lu 404 tout en dormant pendant ce temps-là…

(Bientôt des nouvelles de Michelle et Jean-Claude pour qui ça ne s’arrange pas!)

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h00

Le livre de M. Perrot a tout de même un gros défaut : il ne comporte pas d’index. Et il manque, surtout quand on feuillette… Pour ceux qui lisent en dormant, cette absence doit être moins gênante. Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 15h03

ses lobes fronteaux (sic)… de quoi hurker de rire, en effet !

… et une vraie synthèse de sa vie carbonnée, comme un tas de briques mal agencées d’acides aminés, de sucres, de bases nucléiques, d’acides nucléiques (ADN et ARN mélangées), de lipides (pour les compartimentages cellulaires, on se demande un peu), de protéines et d’enzymes… Brefl, tout ça, pour en arriver à une vie organique rattrapée par un smartphone à l’huile de foie d’morue.

William Legrand dit: 28 novembre 2018 à 15h03

Ed à 14:50, à propos de votre pote JC, vous oubliez de citer qu’il s’en prend toujours à Passou ; ainsi le 27 nov. à 16:42 : « quand je pense à Passou, un bon gars pétri d’une culture dépassée, inutile… dérive atroce… dramatique effet de l’âge… » toujours sympa le viré de partout qui enrage… en espérant bientôt le départ du Chaloupet (prouttt)

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h06

Mouna? Je le voyais surtout à Beaubourg, quand il jouait ses sketches sur le parvis. J’étais tout jeune. Il y avait aussi John Guez, moins connu, du moins à l’époque.

William Legrand dit: 28 novembre 2018 à 15h11

Une autre amabilité de JC sur la Rdc qu’il continue à squatter profitant de l’absence regrettée d’Annelise : « ton copain PASSOU est à la littérature CE QUE OGINO était à la contraception » (27/11 à 12:51)… le Chat-loupé approuve ???

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h11

Legrand la rapporteuse est prête pour la prochaine occupation. C’est rassurant de savoir qu’on à affaire, non à de misérables amateurs de la lecture comme cette pauvre Gigi, mais à de vrais professionnels qui connaissent à fond leur métier!

Jacques R. dit: 28 novembre 2018 à 15h17

D. dit: 28 novembre 2018 à 15 h 23 min
J’ai pas cité Édouard Philippe parce que je l’imagine bien meilleur que Macron.

Moi aussi. J’ai rêvé cette nuit qu’il s’en allait discrètement voir son ministre de l’Intérieur, puis son ministre des armées, puis le Président de l’Assemblée Nationale, puis, plus discrètement encore, Mélenchon, Marine et quelques porte-parole des gilets jaunes et qu’il leur disait : « Bon, ça suffit comme ça. Assez de khônneries. On assigne Pépère à résidence à l’Elysée, et on prend le pouvoir. Et on prend les décisions qui s’imposent. Tout de suite. Ensuite, on démissionne Pépère. »

Avouons que, comme solution de fin de crise, elle devrait être efficace.

William Legrand dit: 28 novembre 2018 à 15h20

Hé, tu sais pas lire, mon Chat-loupé, le premier à avoir « rapporté » c’est ED, change de lorgnons, mon vieux

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 15h20

LVDB X-file me fait savoir qu’à LGL de son pote ‘Ultrabrite’ ce soir sur la 5e chaîne, il y aurait Richard Powers pour sa promo de « l’arbre-monde » (JC. et M. sont ravis).
On ignore encore si la Normandie a bien atterri à Orly. Les nouvelles tardent.
(J’aimais la beauté plastique de Daniel Emilfork, non plus que le timbre de sa voix). Guère ne l’ont égalé sur le plan moral, jazzm.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h21

ses lobes fronteaux (sic)… de quoi hurker de rire, en effet !.

Lobes Fronteaux, frontaux, frontos, prhontteauts… Peu importe, Gigi la visqueuse, je vais finir de te les dégonfler… Un grand espace vide s’ouvrira alors sous ton crâne (où il ne se passe déjà pas grand-chose)… Tu verras comme c’est bon… Je vais t’apaiser pour toujours.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h24

Oui, mais avec toi Legrand, c’est tout de suite plus sale, plus répugnant, ça sch.lingue, ça coule, ça dégoûte, tu es un maître du genre, la petite frappe type, tu es dans ton rôle. Exactement. On ne saurait mieux faire.

Delaporte dit: 28 novembre 2018 à 15h28

Le Balzar a l’avantage d’être à côté du cinéma. On peut aller se restaurer entre deux séances. Je préfère néanmoins la brasserie Lipp, où la bière est bien meilleure, entre autres. Certes, le Balzar est moins snob. Mais il en faut pour tous les goûts.

William Legrand dit: 28 novembre 2018 à 15h30

Ah ! avec moi, c’est répugnant, avec un autre c’est normal, tu te dévoiles, ma loute gluante !

Janssen J-J dit: 28 novembre 2018 à 15h32

Tu vas lui foutre un procès comme à GWG, en l’attendant devant les grilles du tribunal demain matin, pueut-être… avant de te dégonfler telle la baudruche moyenne, comme d’hab. ?
Tu crois que t’as la plus grosse ast’heure, à la récré ? Attention au priapisme et à l’éplephantiasis, chalu, ça risque de te boucher la vue de ta pile de books, et t’en es encore qu’à la page 37.

Giovanni Sant'Angelo dit: 28 novembre 2018 à 15h33


…rien, ne vaut, les livres techniques, pour horlogers, la passion de la miniature – mécanique, remontoir-balancier, etc,!…

Delaporte dit: 28 novembre 2018 à 15h33

C’est marrant ce qui est arrivé à Condorcet : plus personne ne sait ce qu’était le personnage, mais tout le monde connaît son nom, parce qu’un lycée parisien le porte. Mais Condorcet fut un joyeux drille, qui malheureusement resta dans la modération : d’où sa pâle figure, peut-être. Sa mort est mystérieuse et tragique. L’histoire n’a pas besoin de Condorcet pour faire avancer le cours des événements ; ce sont les Danton, les Saint-Just, et les Robespierre qui lui impriment une marque décisive. Les Condorcet sont une pâte trop molle. Cette bonne pâte de Condorcet…

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h34

Le volcan du Fogo, toujours actif, ce qui n’est plus ton cas depuis longtemps, pauvre Gigi.

Sic transit tenuitas mundi…

Amen.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h37

Gigi, sérieusement, tu n’as pas pris assez de baf.fes pour aujourd’hui? Mais tu es insatiable. Ménage tes lobes! Tu ne sais pas lire, je n’y peux rien. Il faut te faire une raison.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 15h56

Legrand, tu as certainement un autre pseudo ici, mais en prendre un uniquement pour rapporter, dénoncer, épandre, dénote tout de même une personnalité problématique, pu.ante, collante, suintante, bref tout à fait répu.gnante,- et collaborative.
Tu ne peux tout de même pas exiger d’autrui qu’il y prenne goût!

Hurkhurkhurk!

Ed dit: 28 novembre 2018 à 16h01

Chaloupe qui ne répond pas sur son rapport à l’écriture. Aurais-je, malgré ma débilité profonde, touché un point sensible.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 16h07

Tes défauts sont adorables, mon chou. Pas de point sensible. Être lu ne m’intéresse pas.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 16h45

Et puis, je n’y tiens pas, Ed.
La dernière fois que j’ai écrit une lettre administrative, j’ai reçu dès le lendemain un appel téléphonique d’une quelconque cheffe de service qui venait de la lire, et qui hurlait, crachait dans le combiné comme je n’avais jamais soupçonné qu’une créature humaine soit en mesure de le faire. (J’ai le verbe assez haut, mais je déteste les emportements).
Quand je lui ai demandé, très calmement, ce qui l’avait heurtée à ce point dans cette banale missive, elle m’a répondu toujours hurlante:
– Votre style! Votre style.
Ceci, bien que cette lettre ait été lue, avant d’être postée, par deux ou trois personnes de mon entourage, qui n’y ont rien vu d’extraordinaire.
J’ai compris ce jour-là que ma carrière littéraire était terminée avant même que de commencer.
Je n’ai aucune envie qu’on me crie toute la vie :Votre style! Votre style !
On me le dit assez ici.

DHH dit: 28 novembre 2018 à 16h56

Je ne sais pas si George Sand qui était incontestablement une grande écrivaine était aussi une grande pianiste ; A ce sujet, celui pourrait-on dire des « artistes multicartes », il se trouve que la villa Médicis présente actuellement une exposition dont le thème est le Violon d’Ingres, portant sur les célébrités des arts et des lettres qui ont aussi excellé dans un autre domaine que celui de leur notoriété,
Elle montre assorties de textes significatifs diverses œuvres produites par ces grandes figures dans des domaines où on ne les attendait pas, ainsi que des objets liés à ces hobbys méconnus, tel l’authentique violon du peintre.
Il y figure installé paraît -il en bonne place, accueillant les visiteurs à l’entrée de cette exposition à laquelle il donne son nom. Je l’avais vu autrefois dans la vitrine qui lui est dédiée au musée Ingres de Montauban, qui a dû le prêter à la villa Médicis pour l’occasion .

DHH dit: 28 novembre 2018 à 17h03

@Delaporte
Balzar Lip Fichtre !
ce ne sont pas des endroits fréquentables pour un étudiant ordinaire ,sauf si une vieille dame généreuse lui permet de s’offrir ce luxe en contrepartie de services divers

P. comme Paris dit: 28 novembre 2018 à 17h15

Services d’hivers et d’été à l’aide du service trois pièces.
Comment se portent les sièges du Champo ?

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 17h24

DHH, je n’ai pas dit que je déjeunais au Balzar. Je n’en avais certes pas les moyens, et ma vertu était irréprochable, du moins dans le registre auquel vous faites allusion. Je n’ai jamais été cynique. Et je ne déjeunais cher que lorsque mon père, une fois par semaine, venait m’attendre le midi.
Les vieilles dames qui vous demandent l’heure et vous touchent les cheveux -mais jamais allé plus loin- je les ai surtout connues au Bonaparte, dix plus tard.
Quant à George, nul ne dit, sauf Gigi qui tente de s’en sortir à bon compte, qu’elle était une grande pianiste,- mais elle était pianiste, rien n’est plus certain. Je vous servirai, la semaine prochaine, l’extrait de lettre dans lequel elle affirme travailler trois heures par jour. Près de dix années passées aux côtés de Chopin peuvent avoir été de nature à la faire progresser, pour le moins. Le salon de Nohant devait d’ailleurs être un très agréable endroit pour travailler. J’ai eu le plaisir d’y être enfermé trois-quarts d’heure il y a vingt-cinq ans et de pouvoir faire ainsi connaissance avec le petit Pleyel qui s’y trouve, et qui était alors en bon état et accordé.
En revanche, le dernier livre de Pascal Quignard m’a appris que Colette était une excellente pianiste, ce que je n’aurais pas soupçonné,- nous en avons parlé ici.

Phil dit: 28 novembre 2018 à 17h25

belle histoire de DHH du numérique qui s’évapore. et quand il reste entier, le spectateur oublie combien l’argentique offrait de meilleurs contrastes.

et alii dit: 28 novembre 2018 à 18h25

Pot-de-vin, voyage au soleil… Des médecins chargés de poser des prothèses à leurs patients se laisseraient acheter par les fabricants, à coup de versements de dessous-de-table ou de vacances à l’œil.

Selon Franceinfo, ces dérives s’observent surtout en clinique, dans le privé ou en libéral. A l’hôpital public, « les chirurgiens orthopédistes n’ont, en effet, pas le libre choix de leurs marques de prothèses de hanche, de genou ou d’épaule. L’établissement passe par des procédures d’appels d’offres auxquelles répondent les fabricants ou les distributeurs d’implants.

renato dit: 28 novembre 2018 à 18h38

À propos de Sand et le piano, puisque nous vivons connectés à un réseau qui répond à presque tout :

« En 1808, après la mort de son père, Aurore fut séparée de sa mère et confiée à sa grand-mère comme celle-ci l’avait exigé. Ainsi, son éducation musicale fut-elle assurée par madame Dupin de Francueil qui, ayant fréquenté Gluck et Piccinni dans sa jeunesse, était elle-même musicienne et chantait admirablement. A l’adolescence, Aurore fut pensionnaire pendant deux ans au couvent des Dames augustines anglaises à Paris (1818-1820). L’écriture, le dessin, la danse et le piano faisaient partie de l’éducation que recevaient les jeunes filles. George Sand qui était profondément musicienne, jouait également de la harpe. Elle avait de réelles dispositions pour un art qui la bouleversait plus que tous les autres. »

http://www.neufhistoire.fr/articles.php?lng=fr&pg=1018&prt=1

Lavande dit: 28 novembre 2018 à 18h54

Chaloux 17h52
Je lui ai demandé (COI)
Je l’ai mordue (COD)
(mais je ne pense quand même pas que vos rapports avec les dames fonctionnaires soient aussi violents)

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 19h22

Non, Lavande, je ne mords personne bien que j’ai de bonnes dents,- merci en tout cas.

Merci aussi à Renato.

Delaporte dit: 28 novembre 2018 à 19h25

« ce ne sont pas des endroits fréquentables pour un étudiant ordinaire ,sauf si une vieille dame généreuse lui permet de s’offrir ce luxe en contrepartie de services divers »

Ce sont surtout des endroits qui évoluent eux-mêmes avec le temps. Aujourd’hui, c’est devenu très bourgeois, nous sommes bien loin des années stupre. Les touristes sont venus remplacer les gays, notamment au Flore, où les mannes de Jean-Paul Sartre sont à l’honneur ! A deux pas, l’église Saint-Germain-des-Prés résiste triomphalement.

Claudio Bahia dit: 28 novembre 2018 à 19h52

somptueuse victoire de Magnus Carlsen qui gagne coup sur coup 3 parties en semi-rapide sur les 4 prévues, donc 4ème partie non jouée. Victoire finale par 9 – 6. Caruana va en faire des cauchemars pour encore quelques temps. Les trois parties menaient immanquablement à mat.

Bonnet dit: 28 novembre 2018 à 20h11

Merci d’avoir partagé le lien des papiers découpés de Jacques Drillon, une petite découverte.

x dit: 28 novembre 2018 à 20h14

George, je n’en sais pas plus, mais pour le personnage d’encre et de papier, la belle mademoiselle Félicité des Touches (alias « Camille Maupin ») nous disposons de renseignements très précis.

[À son entrée dans le monde, à 18 ans :]
« Naturellement, elle avait négligé les arts d’agrément. En se voyant inférieure à des poupées qui jouaient du piano et faisaient les agréables en chantant des romances, elle voulut être musicienne : elle rentra dans sa profonde retraite et se mit à étudier avec obstination sous la direction du meilleur maître de la ville. Elle était riche, elle fit venir Steibelt pour se perfectionner, au grand étonnement de la ville. […] Elle est, depuis, devenue musicienne consommée. Plus tard, à Paris, elle se fit enseigner l’harmonie, le contre-point, et a composé la musique de deux opéras […] La médiocrité du monde de province l’ennuyait si fortement, elle avait dans l’imagination des idées si grandioses, qu’elle déserta les salons après y avoir reparu pour éclipser les femmes par l’éclat de sa beauté, jouir de son triomphe sur les musiciennes, et se faire adorer par les gens d’esprit ; mais, après avoir démontré sa puissance à ses deux cousines et désespéré deux amants, elle revint à ses livres, à son piano, aux œuvres de Beethoven et au vieux Faucombe. »

« En ouvrant la porte, Calyste entendit les sons du piano, il crut que Camille Maupin était au salon ; mais, lorsqu’il entra au billard, la musique n’arriva plus à son oreille. Camille jouait sans doute sur le petit piano droit qui lui venait d’Angleterre rapporté par Conti et placé dans son salon d’en haut. En montant l’escalier où l’épais tapis étouffait entièrement le bruit des pas, Calyste alla de plus en plus lentement. Il reconnut quelque chose d’extraordinaire dans cette musique. Félicité jouait pour elle seule, elle s’entretenait avec elle-même. […] Rien de plus mystérieusement mélancolique que l’improvisation de Camille : vous eussiez dit d’une âme criant quelque De profundis à Dieu du fond de la tombe. Le jeune amant y reconnut la prière de l’amour au désespoir, la tendresse de la plainte soumise, les gémissements d’une affliction contenue. Camille avait étendu, varié modifié l’introduction à la cavatine de Grâce pour toi, grâce pour moi, qui est presque tout le quatrième acte de Robert-le-Diable. Elle chanta tout à coup ce morceau d’une manière déchirante et s’interrompit. »

« [Camille] improvisa des variations sur quelques thèmes choisis à son insu par son esprit, car ils furent d’une mélancolie excessive. »

Ni le modèle ni son avatar romanesque (transformé bien entendu, comme ceux de Marie d’Agoult et de Liszt, Balzac étant un créateur et non un plat fabricant de duplicata) ne font les choses à demi…

Jacques R. dit: 28 novembre 2018 à 20h26

felix d dit: 28 novembre 2018 à 18 h 28 min
La république des livres sent la pissotière .

Euphémisme ?

Jacques R. dit: 28 novembre 2018 à 20h33

L’inquiétant et inédit effondrement du nombre des étudiants en histoire dans l’Enseignement Supérieur aux États-Unis

J’approuve cette évolution et souhaite qu’elle passe des USA à la France. Car enfin, les nuisances de la connaissance historique sont bien connues. En particulier, l’Histoire a malheureusement trop souvent pour effet de nous dissuader de nous lancer dans des expériences collectives enthousiasmantes sous prétexte qu’elles ont déjà été tentées. Je ne donnerai pas d’exemples, craignant de froisser quelques susceptibilités. (suce cette bite alitée).

Bloom dit: 28 novembre 2018 à 20h35

N’IMPORTEQUOI dit: 28 novembre 2018 à 13 h 52 min
Bloom, et vous, y étiez vous?

Si j’avais été américain, si j’avais eu l’âge (bien trop minot à l’époque) etc. Je n’en connais que le mythique film & le disque non moins cultissime…

et alii dit: 28 novembre 2018 à 20h51

Robert Doisneau aurait dit : « Dans mon école idéale de photographie, il y aurait un professeur de bouquet et un professeur de musique. On ne formerait pas des virtuoses du violon, mais on expliquerait le rôle de la musique qui donne une lumière sur les civilisations passées, formation complémentaire très nécessaire. ».
En savoir plus sur https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/181134-doisneau-et-la-musique-a-la-philharmonie-musee-de-la-musique#iuFGFfUktAXA31Ei.99

renato dit: 28 novembre 2018 à 21h04

« … la réunion des « plus mauvais musiciens du monde »… »

Il y a toujours un rigolo pour dire une bêtise. Cela dit, pas de Woodstock pour moi, mais je me souviens des Jefferson Airplane sur l’île de Wight et du long voyage pour y arriver. Les Doors avec Jim Morrison, étaient sur l’île en 70, Jimi Hendrix, aussi.

renato dit: 28 novembre 2018 à 21h33

Beaucoup des musiciens que j’ai fréquenté dans ma jeunesse appréciaient la musique des musiciens ici classés parmi les « plus mauvais musiciens du monde ». Quelques noms : Berio, Cage, Stockhausen, Donatoni, Kagel ; je me souviens du premier violon de l’orchestre du Conservatoire de Milan exécuter au violon Hey Joe.

À propos de cadences :

https://youtu.be/dvF0FDdUssY

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 21h35

J’ai encore besoin de Lavande et de DHH.

Pour éviter « avoir un autre choix », puis-je écrire « avoir d’autre choix », comme on dirait « n’avoir pas d’autre choix ».

Même si c’est déconseillé, je crois que je le garderai, mais j’aimerais bien savoir…

Merci.

Chaloux dit: 28 novembre 2018 à 21h39

Bonjour Soca Pic! Mon vrai nom est Ovo Maltine. Voyez comme nous sommes faits pour nous entendre!

Giovanni Sant'Angelo dit: 28 novembre 2018 à 21h53


…l’air, de rien, il n’y a pas, de quoi enflammer les foules de sans-culottes,!…

…stratégies militaires de papiers, appliquer a nos commentaires,!…tout vus,!…
…l’état des banques,!…la France aussi,!…la Suisse,!…idem,!…
…le fric, c’est chic,!…

Lavande dit: 28 novembre 2018 à 21h54

Chaloux 22h35
Il me semble que ça collerait si c’était au pluriel.
J’aimerais avoir un autre choix – J’aimerais avoir d’autres choix.
(Il faudrait que vous donniez le contexte de la phrase).

christiane dit: 28 novembre 2018 à 22h11

Superbe direction de comédiens à l’Odéon. Cette École des femmes est réjouissante, enlevée de main de maitre ! Nombreux rappels. Claude Duparfait dans le rôle d’Arnolphe est irrésistible. Quel jeu, quelle aisance ! et Suzanne Aubert fait d’Agnès une féministe avant l’heure émouvante, volontaire et déchirante, transgressive et espiègle aussi.
Molière n’a pas pris une ride ! Encore un mois pour profiter de cette représentation virevoltante.

Lavande dit: 28 novembre 2018 à 22h17

Je connaissais Alessandro Baricco en tant qu’écrivain. Je le découvre comme musicien. Etonnant ! Bravo RAIDUE !
« L’italien est-elle la langue indiquée du fascisme ? »
Pourquoi cette question ? C’est la cadenza d’inganno qui vous l’inspire?

christiane dit: 28 novembre 2018 à 22h17

(Suite Odéon) Et les moins de 28 ans ont droit à un demi-tarif ! de quoi emmener nos jeunes au théâtre ! Ceux qui étaient dans la salle ont vibré, ri et pris parti pour cette frondeuse Agnès qui leur ressemble…

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