Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo
Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements. Qui est de longue date lecteur des pages « Culture » du Nouvel Observateur sinon de l’Obs, se doute qu’en l’espèce il s’agit surtout de musique, l’auteur y ayant succédé à Maurice Fleuret pour tout ce qui s’y rapporte, mais pas que…
Dans ses jeunes années, Jacques Drillon (Paris, 1954) a consacré un doctorat de linguistique sur La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire. Ceux dont je suis, qui ont de longue date mêlé son indispensable Traité de la ponctuation française (Tel/ Gallimard, 1991) à leurs dictionnaires de référence au chevet de leur table d’écriture, lui en savent gré. La chronique de ses propres papiers collés en hommage à Georges Perros, décollés, recollés, redécollés et finalement découpés y fait encore écho.
Que n’a –t-il pas fait en musique ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.
Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.
Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.
Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. Celui tout aussi affectueux et admiratif d’un autre homme qui a tant compté dans sa vie en lui faisant si profondément aimer la musique qu’il interprétait, le claveciniste, organiste et chef d’orchestre Gustav Leonhardt. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».
On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.
« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »
On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.
Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression (ici les premières pages), on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope. « Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il. Une réflexion à laquelle fait écho un récent touite de Bernard Pivot :
« Après Halloween le Black Friday ! Encore un effort et nous fêterons le 4 juillet l’Independence Day.
Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Son éditeur, qui l’a publié un 15 novembre, entre les prix littéraires et les fêtes de Noël, a dû penser que les amateurs ne seraient pas nombreux. Rassemblons donc nos forces pour le démentir. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :
« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».
Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !
( » Forêt se situe dans le massif des Vosges à côté du col de la Chipotte », photo Michel Cart ; « Jacques Drillon lors d’un enregistrement à France Musique avec le chef d’orchestre Emmanuel Krivine » photo D.R. : « Gustave Leonhardt » photo D.R.)
1 759 Réponses pour Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo
Mais dans quel monde viviez-vous dhonc, jazz ? Moi je l’entends 100 fois par jour cette expression populaire chez les jeunes filles, y compris de bonne famille souchée. Et il m’arrive souvent de rétorquer « je m’en gratte la chatte », sans susciter aucun lazzi particulier. Je reconnais que c moins fréquent chez les mecs, mais ça arrive aussi.
Les deux disent à l’unisson : « je m’en batte de baise bol » (:-) euh, je rentre
Clopine, nous attendons ton compte-rendu de voyage !
Je suis de moins en moins au monde, JJJ, et de plus en plus ailleurs…
Janssen J-J dit: 4 décembre 2018 à 11 h 59 min
En voilà un qui confond explication et correction. Difficile de jensègner quand on est par les ânes ceints.
Ce n’est une appropriation de rien du tout. Elles répètent ce qu’elles ont l’habitude d’entendre, tout simplement. Elles savent bien qu’elles n’en ont pas. JJJ a raison, tu découvres un peu la vie toi. Quel Parisien celui-ci 😉
Je suis resté très innocent, Ed. D’autres diront neuneu…
« Delaporte 14 commentaires pour nous parler de Desnot et de son aptitude à couper les têtes, c’est pas un peu …obsessionnel ? »
Pourquoi, Lavande ? Ce sujet ne vous inspire pas ? Vous n’avez pas craqué pour Desnot, ancêtre lointain des Gilets jaunes ?
Aux innocents les mains pleines !
Hier, alors que je n’avais pas parlé une seule fois de sexe, juste une pochade à renato, lui disant que si son père allait chaque semaine de Milan à Rome, sous prétexte d’y voir son psy, c’est qu’il avait peut-être une maîtresse. Celui-ci, après avoir déballé des détails intimes, évoquant une certaine « pharmacienne de la rue san Raffaele », m’a vertement reproché de tout ramener au sexe. On ne prête qu’aux riches. D’où me vient cette réputation sulfureuse ?
« ancêtre lointain des Gilets jaunes ? »
Et des adeptes de la bande à Daesh. Tout ça est peu chrétien, Delaporte !
Vous avez déjà entendu des mecs (non homo) user d’expressions sexuelles féminines, Ed ?
@ alexia ….
je n’ai pas compris ;quelle que soit la valeur donnée à Phil, le personnage ou l’intitulé de son pseudo ,le « il » est redondant et d’ailleurs pas vraiment incorrect même s’il relevé du langage parlé.
la ^polysemie est vraiment indiscutable dans des formules comme un « avocat véreux » ou une « devise forte » ou si on vous dit: « pour arriver à la sorbonne, il vaut mieux passer par la rue d’Ulm »
Merci, Jazzi, de ton intérêt, mais décembre est un mois dur, un mois noir pour moi, au point de retenir mes doigts sur le clavier !
Et j’ai beau faire ma maline et secouer la paillasse, au fond, même en décorant le sapin (« il est encore plus beau que celui de l’année dernière », dixit le Clopinou, qui dit tous les ans la même chose, ahaha !!!) je n’ai qu’une envie : que décembre ne dure que le temps d’un soupir !
La nuit qui cogne à la fenêtre, le jardin englouti, les serments du matin et les défaites du soir… Faut bien l’avouer, j’ai du vague : à larmes !
A votre place Alexianne, pour enseigner, je me serais corrigée et aurais alors écrit :
quand on est par les ânes ceinte ou ceint
(mais pas « ceints », voyons dhonc ! la joliesse de votre expression eût mieux porté si vous l’aviez bien accordée, ce me semble).
Cela dit, je m’en bats les c…, des ânesses …
Remarquez enfin que cette expression populaire non genrée dérive en droite ligne de l’expression antérieure : « je m’en br.anle », sans doute moins violente, mais il se trouve qu’en matière de masturbation SM, les djeunes des deux sexes d’aujourd’hui sont ainsi, vite fait bien fait.
Au nom de la mixité sociale et de la standardisation internationale, l’Ecole normale supérieure se fond peu à peu dans le monde universitaire. Depuis peu, la direction a introduit un nouveau statut d’étudiant sélectionné sur dossier (et non plus sur concours).
@ Je suis de moins en moins au monde, JJJ, et de plus en plus ailleurs…
Moi, je pense que vous allez trop souvent au cinéma et que vous ne voyez pas les bons films, ceux qui parlent de la vraie vie dans le métro, veux-je dire.
Restez avec nous quand même, on a trop besoin d’un pilier stable de l’animation erdélienne parisienne.
@ Clopine, nous attendons ton compte-rendu de voyage !
Nous ?…
Certainement pas moi, en tout cas. Je ne supporte pas les récits de voyage avec diapositives et péripéties clopinou à la clé.
Je crois que son CR est sur le blog personnel de « CT, un cas à part », personne n’est ainsi obligé de le consulter.
Si vous ne l’y trouvez pas, jzzz, je suggère à notre doyenne et néanmoins charmante amie de vous le faire parvenir par voie postale ou sur votre boite privée au mercure de france.
Aujourd’hui, j’hésite entre celui-là
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19236281&cfilm=4852.html
Et celui-ci, JJJ
https://www.youtube.com/watch?v=f4S8LjMMQIw
Pourtant Clopine vous avez fait le plein de soleil et de vitamine D !
Vous savez bien sûr que le manque de lumière est une cause très connue de « dépression saisonnière ». La luminothérapie est assez efficace:
http://www.doctissimo.fr/psychologie/depression/deprime-saisonniere/manque-de-soleil-consequences-moral
allez voir Pupille, j’ai besoin de votre avis sur sandrine kiberlain. Mais surtout, n’allez pas fondre en larmes !
Baroz, Montherlant ne peut être suspect d’aimer les sans-culottes.
Dhh, j’apprécie le polysémitisme.
La réaction aristocratique est polymorphe. Outre que le phénomène existe quasiment à chaque règne, On ne peut plus la réduire pour des raisons d’idéologie façon Marianne III, à des crispations nobiliaires. Il faut y inclure aussi des penseurs comme Mirabeau avant la Révolution, et Boulainvilliers. La désunion de la famille royale, Provence, Artois, Orléans, l’utilisation déstabilisatrice d’une presse mal contrôlée contre le pouvoir en place, a aussi beaucoup joué. un article de Massignon dans Parole Donnée est riche en intuitions justes, qui ont été vérifiées depuis. Notamment sur les campagnes de presse dont la Reine fut l’objet. Ce qui est sur, c’est que le régime n’avait pas anticipé sa propre mort.
Bien à vous.
MC
Moi je fais face à des gens dangereux.
J’ai peur.
Quatrième fois.
Petite sieste roborative suite à une matinée bien chargée.
Ma maman vient me prévenir que le docteur x vient d’entrer du portail extérieur. Sonne en bas.
Je ferme la porte blindée à double tour.
Il sonne 1/4 d’heure en bas.
C’est le petit-fils de ma maman qui a prévenu le docteur de famille qui m’a prévenue.
Ai alerté l’avocate de ma maman.
Le rendez-vous auprès du juge aux affaires familiales a été reporté de deux mois.
Le premier renvoi est automatiquement accepté.
Re-appel de l’avocate.
Elle agit.
Sur ce, je quitte ce blog de façon ferme et definitive.
vedo
lu votre réponse.
c pck un sentiment personnel juxtaposé à d’autres peuvent déboucher sur une idée.
les deltas, nombreux en embouchure, sont les moyens qu’ont certains fleuves pour se jeter en mers ou océans.
Le Guadalquivir (où un canal a été construit de manière à faire pénétrer eau salée et la mélanger avec eau douce : le résultat aboutissant à une eau saûmatre dans laquelle est pratiquée une pisciculture).
Le Mississipi.
Le Sénégal : cas particulier : le grand fleuve se finit en delta qui ensuite se regroupe en un seul bras séparé de l’océan par Saint Louis du Sénégal.
Le Rhin aussi se termine par un grand fleuve.
Ma mère et moi vivons une violence familiale énorme.
En ce qui concerne les textes mis en ligne ce matin par N’importe quoi, sans juger ou pas de l’obsolescence de Freud, il me semble que vivre sa vie entière sans résoudre, dépasser, rire, et autres moyens artistiques à disposition, éradiquer son complexe d’Oedipe est se prédisposer à de graves problèmes psy.
@ lavande
cette dépression saisonnière bien connue aujourd’hui était totalement ignorée avant sa moise en evidence en 1985 par Norman Rosenthal, Ppendant des années elle a eté totalement meconnue des psychiatres français ,qui en 1986 me prenaient pour une illuminée quand je faisais état concernant les souffrances de ma fille de ce que je trouvais dans l’American journal of psychiatry, publication savante qui des 1985 rendait compte des travaux de recherche sur cette maladie sur laquelle je savais tout parce que je le consultais en bibliothèque au fur et à mesure des livraisons .
on se moquait de moi et on préférait invoquer des concepts psychanalytiques éculés, sorte de « pensée magique » du genre « et voila pourquoi votre fille est muette
Ma mère et moi subissons.
dear dhh, mouise ou moïse en évidence ? mise en abyme toute gidienne
13:03
Oui.
« T’as de la chatte » (= « t’as de la chance »)
@Phil
quand vous dites apprécier le poly sémitisme je pense que vous faites état de votre attirance pour les polysemites(sic) ,ces gens metissés de juifs et d’arabes donc sémites à plusieurs titres.
du moins c’est ce qu’on peut déduire d’une analyse du terme ayant toutes les apparences de la rigueur linguistique
ou dhh, j’apprécie aussi votre quadrillage en prose qui ne laisse pas filer le poisson.
je n’avais jamais entendu parler de dépression saisonnière stricto sensu; oui biensur de l’influence des conditions extérieures sur le psychisme , que ce sit la lumière, le climat ou le climat de la famille mais je ne me focalise pas sur le psy américain qui n’a pas les faveurs des écoles françaises:autre climat culturel!
Janssen J-J dit: 4 décembre 2018 à 13 h 48 min
A votre place Alexianne, pour enseigner, je me serais corrigée et aurais alors écrit :
quand on est par les ânes ceinte ou ceint
(mais pas « ceints », voyons dhonc ! la joliesse de votre expression eût mieux porté si vous l’aviez bien accordée, ce me semble).
Il vous « semble » fort mal. Et voilà ce que c’est d’ignorer [aussi] la syllepse !
Chaloupet 12:23 il n’y a pas pénurie d’andouilles, vous êtes encore là, on le sent d’ici
La dépression n’existe pas…La douleur d’exister oui.
Patrick Valas
Pour la Psychiatrie « nouvelle », comme on dit le Beaujolais nouveau, La Dépression est située dans les plis du cerveau. C’est une maladie constituée par un continuum syndromique pharmaco sensible. S’agit-il de la découverte d’une entité qui aurait été inaperçue par la psychiatrie classique et par la psychanalyse comme on semble l’affirmer ?
Je laisse cette psychiatrie savourer ce qu’elle croit être son triomphe, dans la vaste connivence sociale de la doxa à laquelle elle collabore sans réserve avec le scientisme, dont le bras armé est la culture de l’évaluation. Sa visée dans ce domaine, entre autres, est de naturaliser le Parlêtre. Sur cette pente cela conduira irrémédiablement à en faire une chose évaluable par n’importe quel ordinateur, puisque que c’est lui qui en fournit les modélisations – à cet égard, la complexité de ses nosographies rend indispensable son usage. Non seulement pour dresser la cartographie du fourre-tout des manifestations polymorphes de cette affection et établir ses typologies, mais aussi pour en calibrer le traitement, essentiellement par des médicaments, voire même enfin pour prétendre prévoir dès le plus jeune âge la possibilité de sa survenue, son pronostic et même son avenir, quitte à convoquer une cause génétique, aujourd’hui plus qu’avant impossible à démontrer- le « génie » génétique étant une forme exténuée du Père Noël. »
je crois qu’il y a aujourd’hui une abondante littérature professionnelle dégommant ce terme de dépression ,mais je ne cherche pas sur internet;les personnes concernées sauront s’orienter avant de diriger les autres comme des super directeurs d’études de fac
ce qu’écrivit une femme psychanalyste
central non seulement comme pathologie qui frappe beaucoup d’entre nous, mais qui semble être plus qu’un mal-être, une position psychique inhérente à la vie humaine, parce que sous-jacente à l’avènement et à la pratique même du langage : cette pathologie qui est aussi une position structurale, c’est la dépression.
Quelle est la place du langage dans la dépression et de la dépression dans le langage ? En posant ces questions, je vous propose de considérer le langage non pas seulement comme un outil de connaissance du monde, mais d’abord comme un instrument efficace et précieux pour la connaissance de soi. Et en vous conduisant dans cette problématique à partir de mon expérience de psychanalyste, d’écrivain et de femme, c’est à l’expérience intérieure que je vous invite à penser et à sa place dans la nécessaire refondation de l’humanisme.
Le dépressif : haineux ou blessé. L’« objet » et la « chose » du deuil.
Kristeva
DHH dit: 4 décembre 2018 à 13 h 12 min
@ alexia ….
je n’ai pas compris ;quelle que soit la valeur donnée à Phil, le personnage ou l’intitulé de son pseudo ,le « il » est redondant et d’ailleurs pas vraiment incorrect même s’il relevé du langage parlé.
C’est pourtant simple à comprendre ! Dans la phrase : « Phil, il est dans l’air du temps » soit on comprend que c’est Phil qui est dans l’air du temps soit que c’est le pseudo. Auquel cas la phrase peut s’entendre de deux manières.
allez, je mets le lien que vous puissiez glousser et gloser
http://www.kristeva.fr/le-langage-comme-antidepresseur.html
11h43 le pronom il ne renvoie qu’au pseudo que vous qs qualifiée de bizarre et qui pour ma part me semble correspondre à de nombreuses situations, decisions, commentaires.
la fatigue d’être soi
j’avais entendu l’auteur à ses débuts dans un colloque:
https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1999_num_40_4_5225
Alexis N, je repondais precisely à une reaction tout aussi precise, -il -mis pour le pseudo et rien d’autre, Inutile de voir 12h à 14h à moins que Vous n’ayez que cela à vous mettre sous la dent.
DHH, la déprime saisonnière est un phénomène mieux connu maintenant et qui touche bien sûr surtout les pays du nord. Ma fille a vécu en Angleterre et son médecin lui avait dit que ce phénomène touchait plus de deux millions de personnes en Grande Bretagne.
Comme je le disait à Clopine, des séances de luminothérapie quotidiennes, avec une lampe spéciale sont réellement efficaces.
Pour rappel, Phil en évoquant mon pseudo écrivait: votre pseudonyme est bien mauvais. Qui motivation ma réponse.
Motiva, c’est assez simple, non? Pourquoi faire compliqué?
N’IQ, Êtes-vous favorable à la demission de Castaner, laquelle semble réclamée par de plus en plus de monde y compris dans le milieu politique ?
Être dans l’air du temps, agrémenté d’une version bilingue riche en emplois
https://www.linguee.fr/francais-anglais/traduction/être+dans+l%27air+du+temps.html
lavande, je me souviens d’un article du monde dans lequel une mère anglaise racontait qu’elle avait consulté pour sa fille;le thérapeute déclara l’enfant déprimée et last but not least fainéante:elle avait en fait contracté une encéphalopathie spongiforme (vache folle)la dépression est un sesame pour les charlatans
D, aucune opinion, mais peut être ai je mal compris hier, il me semble l’avoir entendu dire que les manifestants étaient mieux outilles que les forces de l’ordre, je n’assureraiscrien cependant, peut être ai je mal entendu. De toutes façons il est secondé par l’ancien patron de la DGSI.
« T’as de la chatte » (= « t’as de la chance »)
Non, Ed.
Je me demande si pour avoir toujours raison, notre Alexia Hoffneu-neu ne serait pas en train de couper le fil/Phil en quatre, et si, par hasard, l’ignorance ne vaudrait pas mieux que ce poil d’arrogance supposé vexatoire qui s’enfonce lamentablement.
Car on ne voit toujours point de syllepse qui tienne, âne ceints.
Voyhons donc, si vous êtes une ânesse ! je ne LES aimions point !, et nous voilà bien avancés, ast’heure – Mais surtout, ni le genre, ni le nombre, ni la personne ne concernent : votre syllepse n’était ni utile ni justifiable.
Ne vous enfoncez point, ânesse bâtée, et voyons plutôt, sans indulgence, l’état de votre conscience (…).
Tu aruas toujours tort, in finale, à tondre ainsi la largeur de ta langue (mal pendue, ce me semble).
Et alii : un exemple d’erreur de diagnostic ne met pas à mal l’existence et la réalité de la dépression saisonnière.
Des gens atteints d’un cancer généralisé se sont entendu dire que c’était psychosomatique mais en général l’arrivée des beaux jours n’améliore pas leur état de santé.
« des séances de luminothérapie quotidiennes, avec une lampe spéciale sont réellement efficaces. »
Rien de mieux que d’aller au cinéma, invention des frères Lumières, Lavande !
non quoi, jazzi ? J’ai répondu à votre question. Les jeunes hommes vulgaires parlent ainsi entre eux.
D. dit: 4 décembre 2018 à 14 h 32 min
Sur ce, je quitte ce blog de façon ferme et definitive.
D. dit: 4 décembre 2018 à 15 h 59 min
N’IQ, Êtes-vous favorable à la demission de Castaner, laquelle semble réclamée par de plus en plus de monde y compris dans le milieu politique ?
Merci pour ce retour aux sources, Berenice. Je n’en pouvais plus de NIQ’ta mère. Il était temps. En ce moment, je trouve les mères trop malmenées par leurs filles, leurs tourments à leur égard. Il ne faut pas les niquer, les pas niquer, veux-je dire. Elles ne le sont déjà que trop.
Je suppose qu’à deux, le travail effectué était ce qu’il y avait de mieux à concevoir compte tenu de imprévisibilité des mouvements de foule et des éléments imprévisibles. Il est à noter que nombre de gardés à vue sont inconnus des services de police , de plus des casseurs imprévus aux programme ont profité des circonstances pour revêtir le fameux gilet afin de parvenir à des fins éloignées d’une manifestation qui au départ ne devait pas dégénérer en violences et saccages. Compte tenu du climat social tendu il n’est pas non plus tres étonnant que les manif dégénèrent et tentent de se faire entendre en opposant à un rapport de force légitimé par un rapport de force qui lui est passible de sanctions.
Dites-donc, Lavande, vous allez bien ?
Tu commences à nous casser les bonbons, Jazzi, avec tes séances de cinéma.
@16 11 se sont entendu dire
Vous êtes sûre de vous, là ? C quoi la régle déjà, j’ai du mal à l’assimiler.
Virer Castaner ? le fusible habituel, en somme. Et ça va régler quoi au juste, après Colombe et Faux Con, on va y mettre qui ? D ?… Je crois qu’il est prêt, d’ailleurs il vient de quitter la rdl définitivement, l’a des solutions astrologiques à proposer à Micron-Mégasse pour la place du Beau Veau d’Or.
Bérénice je trouve pervers votre petit jeu avec les pseudos.
Qu’est-ce que ça cache comme intention ?
Ouimais JJJ je ne vous demandais rien à vous.
Metci tout de même.
L’écran de lumière, selon Roland Barthes :
«Dans ce cube opaque, une lumière : le film, l’écran ? Oui, bien sûr. Mais aussi (mais surtout ?), le visible et inaperçu, ce cône dansant qui troue le noir, à la façon d’un rayon laser. […] Tout se passe comme si une longue tige de lumière venait découper une serrure, et que nous regardions tous sidérés, par ce trou. Quoi ? »
« L’image filmique (y compris le son), c’est quoi ? Un leurre. Il faut entendre ce mot au sens analytique. Je suis enfermé avec l’image comme si j’étais pris dans la fameuse relation duelle qui fonde l’Imaginaire. L’image est là, devant moi, pour moi : coalescente (son signifiant et son signifié bien fondus), analogique, globale, prégnante ; c’est un leurre parfait : je me précipite sur elle comme l’animal sur le bout de chiffon « ressemblant » qu’on lui tend ; et, bien entendu, elle entretien dans le sujet que je crois être la méconnaissance attachée au Moi et à l’Imaginaire. Dans la salle de cinéma, si loin que je sois placé, je colle mon nez, jusqu’à l’écraser, au miroir de l’écran, à cet autre imaginaire à qui je m’identifie narcissiquement (on dit que les spectateurs qui choisissent de se placer le plus près possible de l’écran sont les enfants et les cinéphiles) ; l’image me captive, me capture : je colle à la représentation, et c’est cette colle qui fonde la naturalité (la pseudo-nature) de la scène filmée (colle préparée avec tous les ingrédients de la « technique ») ; le Réel, lui, ne connaît que des distances, le Symbolique ne connaît que des masques ; seule l’image (l’Imaginaire) est proche, seule l’image est « vraie » (peut produire le retentissement de la vérité). Au fond, l’image n’a-t-elle pas, statutairement, tous les caractères de l’idéologique ? Le sujet historique, tel le spectateur de cinéma que je suis en train d’imaginer, colle lui aussi au discours idéologique : il en éprouve la coalescence, la sécurité analogique, la prégnance, la naturalité, la « vérité » : c’est un leurre (notre leurre, car qui y échappe ?) ; l’Idéologique serait au fond l’Imaginaire d’un temps, le Cinéma d’une société ; comme le film qui sait achalander, il a même ses photogrammes : les stéréotypes dont il articule son discours ; le stéréotype n’est-il pas une image fixe, une citation à laquelle notre langage colle ? N’avons-nous pas au lieu commun un rapport duel : narcissique et maternel ? »
Quel casse-bonbons ce Jazzi.
lavande, je conteste pas un effet saisonnier;je me souviens qu’en Suède, les gens se plaignaient que les personnes rencontrées ne parlaient que de l’effet de la lumière et du climat sur leur humeur(on dit troubles de l’humeur)
je dis qu’il y a surement à affiner le diagnostic de dépression comme confort supérieur pour le thérapeute;
j’ai une cousine qui faisait de la musicothérapie pour la pratiquer elle-même;son musicothérapeute lyui recommanda un traitement à la lumière pour elle; il en profita pour l’abuser sexuellement ;pu après, elle jouait en concert, son ami d’alors lui se suicida pendant le concert;je n’ai pas su vraiment la suite sinon qu’elle se maria et que sa mère sombra dans une maladie dégénérative;son frère faisait des études de médecine, et son père,un avocat, était fou d’E.Levi Amado Valensi qui avait immigré;quelle famille déprimée
Possible Jazzi surtout si c’est un film qui se passe en Sicile !
Quel est votre choix finalement pour aujourd’hui?
Pupille ne sort que demain.
J’ai vu « les chatouilles » et j’en ai été profondément émue, même si je trouve que c’est parfois un peu fouillis dans les allers-retours. La ressemblance entre la mère et la fille est presque troublante
Roland Barthes en était un sacré aussi à sa manière.
@ Dans la phrase : « Phil, il est dans l’air du temps » soit on comprend que c’est Phil qui est dans l’air du temps soit que c’est le pseudo. Auquel cas la phrase peut s’entendre de deux manières.
Une maniè populaire et une maniè poustienne. N’impote quoi, on vous dit ! Phil, il… ne seait-ce pas plutôt une sote d’allitéation sauvage, sans en avoi l’R ?
Et pendant ce temps-là, les joyeux animaux de la misère jaune sont à ses portes, mais elle (ne) les voit pas, elle se brioche et se goberge.
Ed, quand un mec dit à un autre mec, qu’il a de la chatte, il ne lui parle pas de sa chatte mais de la chance qu’il a de ne pas en manquer à se mettre sous la bitte !
Rien, absolument rien, certains l’ontvtransformé: n’importe qui- en N’iq ( je suppose ta mère) qui n’a absolument rien à voir avec la signification que je lui donne. Je pense que nous vivons une époque de grand n’importe quoi, voilà tout. De plus berenice ne passait plus le mur de la censure. Voici pour les explications concernant ce changement que seuls des esprits tordus ont pu lire comme une preuve de ma grossièreté ou de ma perversité.
Si vous n’êtes pas capable de supporter le cycle des saisons en France sans pleurnucher c’est que vous ne travaillez pas assez. Autrefois les paysans étaient tellement occupés en toutes saisons, à trier, à filer, à racomoder à faire des conserves, nourrir les poules et le bétail, nettoyer etc… qu’ils voyaient arriver le Printemps sans même s’être rendu compte que l’hiver était fini.
T’as de la chatte, D. ?
Ben oui, jazouille la fripouille. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Les attributs masculins sont considérés comme positifs depuis si longtemps qu’aucune femme (enfin presque, car je n’en fais pas partie) ne verrait d’inconvénient à ce qu’on lui dise qu’elle a des c-ouilles. Elle serait même flatté, alors qu’il n’y a rien de plus sexiste que de relier des valeurs humaines universelles (le courage) à un élément biologique masculin.
Quant à « je m’en bats les c. » repris par des femmes, c’est plus ou moins la même chose. Elles ne voient aucun inconvénient à faire comme si elles détenaient ce précieux appareil masculin qu’elles n’ont pourtant pas.
« Autrefois les paysans étaient tellement occupés en toutes saisons, à trier, à filer, à racomoder à faire des conserves, nourrir les poules et le bétail, nettoyer etc… qu’ils voyaient arriver le Printemps sans même s’être rendu compte que l’hiver était fini. »
Faux. Au contraire.
Ah d’accord, esscusez-moi Bérénice.
Inutile de me remercier, D.ing-D.ong, car aujourd’hui, c’est gratuit. Alhors, cette 1ère prise de contaque à Beauvau, c’était comment ? Les ors dans le corridor et le vestibule de gauche, sont-il toujours aussi reluisants et mordorés que du temps de Sarko ?
Ne répondez pas plutôt que de mentir sur vos fausses sorties, comme d’hab.
Janssen J-J dit: 4 décembre 2018 à 16 h 21 min
@16 11 se sont entendu dire
Vous êtes sûre de vous, là ? C quoi la régle déjà, j’ai du mal à l’assimiler.
Oui je suis sûre de moi. Lorsque le participe passé est suivi d’un infinitif, il ne s’accorde avec le COD que si le COD en question fait l’action indiquée par l’infinitif. En l’occurence ce ne sont pas les malades qui ont fait l’action de dire, mais le médecin.
Autre exemple:
La musique que j’ai entendu jouer (la musique ne joue pas)
La pianiste que j’ai entendue jouer (la pianiste joue)
Desnot, l’apprenti-boucher, il avait de la chatte, lui.
Dited-donc Ed, je vous ai pas demandé l’heure. Et en plus j’ai parfaitement raison.
C’est l’oisiveté qui entraîne la mélancolie.
Tout le monde sait ça.
« j’ai une cousine qui faisait de la musicothérapie pour la pratiquer elle-même ; son musicothérapeute lui recommanda un traitement à la lumière pour elle ; il en profita pour l’abuser sexuellement ; puis après, elle jouait en concert, son ami d’alors lui se suicida pendant le concert ; je n’ai pas su vraiment la suite sinon qu’elle se maria et que sa mère sombra dans une maladie dégénérative ; son frère faisait des études de médecine, et son père, un avocat, était fou d’E.Levi Amado Valensi qui avait immigré ; quelle famille déprimée »
Quel beau morceau d’anthologie de et alii, légèrement nettoyé par mes soins. Mais dans quel « Goût de… » le placer ?
Oui Lavande à raison à 16h 39.
On est obligé de le reconnaître.
@16.32 il est certain qu’en dehors de cinéma, jzz ne parle quasiment jamais de sexe, les bittes d’amarrage dans les foufounes n’ayant rien à voir avec l’incessant va et vient de la marine marchande, comme chacun sait.
Un loupé au cinéma ?
Tu nous les broutes avec tes goûts de, jazzi. Va faire ta pub ailleurs.
« Quant à « je m’en bats les c. » repris par des femmes, c’est plus ou moins la même chose. Elles ne voient aucun inconvénient à faire comme si elles détenaient ce précieux appareil masculin qu’elles n’ont pourtant pas. »
C’est conforme à l’hypothèse que j’émettais : une appropriation symbolique du phallus…
D. 16h19 : je voulais juste faire remarquer que vous aviez tenu 1h et 27min. Je pense que vous avez battu votre propre record.
Mais je n’ai jamais dit quand je partais, Lavande. La moindre des choses est de vous permettre de vous y préparer psychologiquement.
Anna Fort dit: 4 décembre 2018 à 15 h 27 min
il n’y a pas pénurie d’andouilles, vous êtes encore là, on le sent d’ici.
Non, Madame, votre nez vous trompe, je n’y étais point. Cherchez plus près de vous. Vous aussi, revenez de voyage? Ce n’est pas commun, pour une huître.
Et une soumission (inconsciente ?) à la loi du mâle !
C’est facile de dire aucune opinion.
C’est une posture confortable.
Moi aussi tiens je vais pondre trous fois par jout des analyses grosses comme des pendules contoises et conclure par cela dit je n’ai aucune opinion.
En revanche, Ed, pas mal d’homos, pas si misogynes que ça, diront volontiers : « Je mouille de la chatte » en voyant un beau mâle passer…
Bon je vais acheter du petit-salé pour ce soir pour faire avec des lentilles et des carottes et je reviens.
Euh…jazzu, quel genre de cinéma fréquentez-vous au juste ? Passque je suis en train de me demander, d’un seul coup…?
il est certain qu’en dehors de cinéma, jzz ne parle quasiment jamais de sexe,ah bon, il parle?
C’est un vil harceleur qui emmerde les gens qui n’attendent pas après son dit gout!et ont connu des »nobles » italiens quant il faisait lui les pissottières;grand bien lui fasse à lui et à ses ami-e-s de s’étourdir de sa queue
Lavande dit: 4 décembre 2018 à 16 h 39 min
Pitié, ne perdez pas votre temps avec ce goujat.
d, puisqu’ici, on ne sait plus quel est le billet, je vous en rappelle un ancien :le strogonoff ;cuisinez bien pour raconter aux goulus et aux goulues de thérapeutique maison
« Je matte de la chouille » en voyant un beau pâle masser…
je ne sais pas ce que ça veut dire mais c’est tout de même plus éguélant!
» italiens quant il faisait lui
quand il faisait
bon appétit, je me tire et regrette hamlet
Regrette hamlet,
Ensabla Blabla
…
d, voici la sauce RdL
Bœuf Stroganov
Image illustrative de l’article Bœuf Stroganov
Bœuf moutarde à la Stroganov façon Elena Ivanovna Molokhovets, auteur du livre de cuisine russe Cadeau aux jeunes maîtresses de maison édité en 1871
Autre nom Bœuf Stroganoff
Lieu d’origine Drapeau de la Russie Russie
Créateur André Dupont (présumé) cuisinier français du comte de l’Empire russe Pavel Alexandrovitch Stroganov
Date xixe siècle
Place dans le service Plat principal
Température de service Chaud
Ingrédients – Viande de bœuf
– Smetana (ou crème aigre)
– Paprika
– Oignons
– Champignons
Mets similaires Ragoût, Bœuf bourguignon, Poulet Gaston Gérard…
Accompagnement Pomme de terre, Riz, Pâtes, Vodka, Champagne soviétique…
Classification Cuisine russe, Liste de mets à base de viande de bœuf
modifier Consultez la documentation du modèle
Le bœuf Stroganov ou bœuf Stroganoff (бефстроганов befstróganov, Gowjadina Stroganov, en russe) est une recette traditionnelle de la cuisine russe1, à base de ragoût de viande de bœuf mariné, sauté, puis braisé avec une sauce à la crème de smetana ou de crème aigre, de moutarde, de paprika, d’oignons, et de champignons. Cette recette classique de la cuisine russe, est à ce jour répandue dans le monde entier sous de nombreuses variantes2.
Sommaire
1 Étymologie
2 Histoire
3 Notes et références
4 Voir aussi
5 Liens externes
Étymologie
De nombreuses hypothèses ont été avancées sur l’origine du nom. Il est baptisé probablement du nom d’un membre de la famille Stroganoff de la noblesse russe : soit du général d’artillerie Alexandre Grigorievitch Stroganov (1795-1891) d’Odessa, soit plus probablement du comte adjudant-général de l’Empire russe Pavel Alexandrovitch Stroganov (1774-1817) dont le chef cuisinier français André Dupont3 avait réalisé une recette de fricassée de bœuf en lui donnant le nom de son maître4,5.
Nous venons d’être désavoués par la cour de cassation, alors que nous avions bon espoir d’être confirmés après appel, mais l’employeur adverse avait interjeté, et c’est lui qui a gagné, car la cour de cass vient de désavouer la cour d’appel.
Je sens que mon collègue salarié va rejoindre le camp des GJ. La colère et, une fois de plus, la justice suprême montre qu’elle est toujours vendue au patronat, au final.
https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/arrets_publies_2986/chambre_sociale_3168/2018_8506/novembre_9030/1738_28_40805.html
D, si n’avoir aucune opinion concernant l’Interieur m’est destiné, j’avoue que je n’ai aucune idée des ressources compétentes au sein du sérail en marche. Et vous. Qui verriez vous au cas où il soit envisagé en hauts lieux de pourvoir ce poste d’un autre ministre, le fait qu’il soit secondé en dit assez, ce me semble.
Lavande, merci, DHH aussi est persuadée des bienfaits de la luminothérapie dans le traitement des dépressions saisonnières, votre conseil est donc un redoublement, mais (puisqu’il y a toujours un « mais ») : mon orgueil me pousse à croire que ma volonté prendra le dessus, si je le décide… Ma raison me susurre que, si l’humeur humaine suit le cycle des saisons, cela doit être nécessaire même si l’on ne sait pas bien pourquoi… Et mes convictions me font repousser le diktat de l’épanouissement obligatoire et d’une perpétuelle « bonne humeur » qui serait de mise, façon pub.
Ma tristesse hivernale est sans doute, vous avez sûrement raison toutes les deux, le résultat hormonal d’un manque de lumière. Mais on peut, même si c’est forfanterie de ma part, la vivre sans la qualifier de « dépression » ni chercher à la « guérir » par une de ces « thérapie » si contemporaines et qui vont de l’abandon du gluten à l’exposition à des lampes infrarouges.
On peut aussi, et ma vanité orgueilleuse y trouve son compte, je vous l’accorde, dire simplement « bonjour, tristesse ». Et attendre avec ferveur le printemps.
17.02 ce goujat (gougi-gougea, plaisantait la grande Olympe de Gouges, ulcérisée). Evidemment il faut lui arriver à la hauteur, et c’est pas donné à tout le monde.
Merci Lavande, vous m’avez convaincu, mais cette règle de l’accord avec le CO2D reste difficile à assimiler, non ? D’ailleurs, je ne crois pas qu’elle figurait dans mon Bled de CM2, jadis.
CLOPINE?JE VOUS AI ATTENDUE pour vous mettre en joie:
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/12/03/chez-les-abeilles-deux-peres-pour-une-fille_5392041_1650684.html
bon hiver!
Et Alii, merci, je n’ai pas pu lire l’article jusqu’au bout (« réservé aux abonnés ») mais cela prouve au moins que les insectes nous surprendront toujours !
…
Mes yeux sont encore durablement impressionnés par la danse des papillons « morpho », ces merveilles absolues. En avez-vous vu voler ?
@ mon orgueil me pousse (…) ma volonté prendra si je le décide… Ma raison me (…) Et mes convictions me font (…) Ma tristesse (…) forfanterie de ma part (…) et ma vanité orgueilleuse
Je ME disais bien qu’il manquait quelque EGO surdimensionné sur cette chaîne, depuis quelque temps. Nous voilà rassurées. Oui…, ées. On samba bapalèck…, nous les filles.
Remplacer Casta ? Mais va pas partir, voyhons donck, manképuk !… ou halros partiront tous. Il le voulait, le MI, il l’a eu avec les GJ, chacun sa mârdr, comme dirait jzzm, hein.
En attendant, et en avant-première, Clopine, un extrait de mon introduction au « Goût du printemps », qui paraitra en mars prochain.
« Dans notre imaginaire, tout commence avec le printemps, saison par excellence du renouveau de la nature et de l’éveil de tous les sens des animaux et des humains.
C’est ainsi que Les Quatre Saisons, la célèbre suite des quatre concertos pour violon d’Antonio Vivaldi, s’ouvrent allègrement avec le printemps.
Une saison particulièrement mélodieuse et dansante, que les oiseaux saluent d’un chant joyeux, et durant laquelle, toujours selon le livret du musicien italien, un doux murmure jaillit des fontaines, où, sur l’herbe tendre des prés fleuris, dansent les nymphes et les bergers au son festif d’une musique pastorale…
Sur ce même registre, les poètes et les romanciers ne sont pas en reste.
C’est tout d’abord, à travers les premières variations de la nature que les auteurs débusquent, traquent, espèrent, annoncent l’arrivée du printemps.
Avec hâte et impatience, le plus souvent de façon prématurée, pressés que nous sommes de voir le miracle de la résurrection printanière succéder au grand sommeil hivernal.
Tandis que la nuit cède le pas à la lumière, le réveil de la nature touche tout autant le règne végétal qu’animal.
Dès lors, une joyeuse rumeur rompt brusquement le morne silence des champs et des bois et gagne aussitôt les villages et les villes.
Aux quatre coins de la planètes, les grandes métropoles s’activent de nouveau.
Une résurrection universelle de la nature qui s’accompagne de celle des corps.
Partout, de Naples à Londres, de Paris à Berlin, de Rome aux rives du Rhin ou aux confins du Japon, les fenêtres s’ouvrent, les appartements s’aèrent, les senteurs, les couleurs réapparaissent dans le paysage et les silhouettes des hommes et des femmes se devinent sous leurs nouvelles parures échancrées et légères…
Au fur et à mesure que le printemps progresse -depuis les timides hésitations climatiques de mars jusqu’à l’éclatante apothéose de juin-, les soirée s’allongent, les rues s’animent, les places et les terrasses se peuplent de plus en plus pour ne désemplir qu’à l’automne.
Le printemps, temps idéal de la fêtes, des sorties, de l’échange et de la rencontre.
Saison suprême de la passion, de l’amour charnel, d’une sensualité exacerbée.
Un temps aussi où les pulsions individuelles retrouvées alimentent généralement les plus mémorables révoltes collectives, les guerres ou les révolutions (…) »
Clopine je me permets d’insister. Il ne s’agit pas d’infra rouge ni d’ultra violet mais d’une lampe dont le spectre couvre au mieux tout le spectre de la lumière solaire. Je ne vois vraiment pas en quoi vous mettre devant une telle lampe 1/2 h par jour serait une atteinte à votre amour-propre. Je connais (de très près) deux personnes pour lesquelles ça a été très bénéfique.
Bien sûr … si vous préférez vous complaire dans le « bonjour tristesse » … c’est un choix romantique !
Ce qui est bien, lorsqu’on lit certain humoriste qui sévit ici, c’est qu’on finit par apprécier l’almanach Vermot et les blagues Carambar : J’ai cru que Mozart était mort mais mozzarella.
« les serments du matin et les défaites du soir… »
Vous n’êtes pas seule.
jazzi
homme politique de peu d’importance propulsé au sommet pat le biais d’affinités électives, d’une fidélité -à Macron seulement-à toute épreuve, et d’un opportunisme développé.
A été haï* et réciproquement par Ségolène Royal : Castaner, je ne lui voue rien de particulier et ne tirerai pas sur une ambulance.
Je considère simplement qu’il n’a pas l’étoffe et de loin pour être au poste qu’il assume.
*je pense que cela a été parce qu’il n’est pas du sérail ; à mes yeux son seul point positif. Le second étant son épouse, femme de grande qualité.
Et vous. Qui verriez vous au cas où il soit envisagé en hauts lieux de pourvoir ce poste d’un autre ministre, le fait qu’il soit secondé en dit assez, ce me semble.
–
Si c’est une question j’attends évidemment un point d’interrogation.
Oui, rose, mais comme élu local, a-t-il laissé un bon souvenir à Forcalquier ?
Janssen J-J dit: 4 décembre 2018 à 17 h 07 min
Nous venons d’être désavoués par la cour de cassation
Étonnant, pour un casse-c. pareil…
Marseille :
au carrefour du Merlan ce matin, les gens font des stocks comme s’il y avait la guerre.
Affiche au sucre interdisant d’acheter lus de 25 kg d’un coup.
Va y avoir le marché noir ? 😨
En ville, sur le vieux port, une triple barrière de protection mise autour de la Mairie. Attachée.
Autour des santons et des marchés de Noël, une simple barrière entourant l’espace dédié.
Aux stations de métro, la moitié des ouvertures fermées.
clopine,j’aime beaucoup les papillons mais n’y connais rien;c’est surement NABOKOV qui aurait pu vous répondre avez vous une image? Unsouvenir?alors envotez les je regarderai
bonsoir et ne cédez pas à une humeur maussade ça passera et vous regretteriez le temps perdu qui comme le chante Barbara
https://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4
clopine
vous écrivez
mon orgueil me pousse à croire que ma volonté prendra le dessus, si je le décide… Ma raison me susurre que, si l’humeur humaine suit le cycle des saisons, cela doit être nécessaire même si l’on ne sait pas bien pourquoi… Et mes convictions me font repousser le diktat de l’épanouissement obligatoire et d’une perpétuelle « bonne humeur » qui serait de mise, façon pub.
*
Non Cclopine vous faites fausse route.penseriez vous cela s’il s’agissait de guerir de la grippe?
Or la depression est une pathologie d’ordre biologique au même titre que la grippe ou la rougeole. Se secouer n’a pas de sens ; ce qu’il faut c’est mêttreen echec le mecanisme qui la provoque au niveau de la chimie du cerveau comme on lutte par les antibiotique contre l’infection .
il s’agit dans le cas des troubles de l’humeur de contrarier des desequilibres au niveau des recepteurs de certains neuromédiateurs.
certains médicaments type prozac ont cet effet mais avec des effets secondaires indésirables ;en revanche dans le cas particulier de la depression saisonnière on connaît le phénomène qui declenche ce desequilibre ,c’est le manque de lumière et donc le remede à savoir obtenir un supplement d’exposition des yeux à la lumiere
c’est la reconnaissance bien tardive de ce mecanisme par la psychiatrie d’aujourd’hui en France qui a imposé l’identité de la maladie enfin débarrassée du fatras du verbiage psycho-psychanalytique et génèré la mise sur le marché des multiples lampes ad hoc qu’on connaît
si nous nous rencontrons je pourrai vous en parler très longuement à partir de mon expérience.*
vous pouvez lire une présentation grand public des travaux du docteur Rodenthal dans un livre ecrit en un anglais tres facile WINTER BLUES disponible chez Amazon
bon courge
DA
Janssen J-J dit: 4 décembre 2018 à 17 h 07 min
[…] La colère et, une fois de plus, la justice suprême montre qu’elle est toujours vendue au patronat, au final.
Janssen J-J
c’est en cela que le paragraphe de Levinas mis en ligne ici par les soins d’un, était particulièrement difficile à débattre, eu égard à cette méfiance ancestrale qui règne de la part des gueux, envers les nantis.
Parler de justice lorsque les vécus sont injustes s’avère peu aisé.
Même s’il s’agit d’un idéal.
@ Jazzi
est-ce que votre recueil commence par le célébrissime et indépassable texte de Lucrèce?
d’acheter plus de 25 kg
(nous avons acheté 3 kg)
bonne courge à toutes et tous aussi.
@Lavande
vous avez mille fois raison sur les accords.
de plus avez vous remarqué que dans l’exemple que vous donnez « la musique que j »ai entendu jouer » l’infinitif actif « jouer » a en fait une valeur passive(la musique est jouée ),D’ailleurs votre phrase pourrait être complétée comme toute phrase ayant son verbe au passif par un complément d’agent
:la musique que j’ai entendu jouer PAR cette pianiste
Pour l’anecdote cet emploi particulier de l’infinitif actif a valeur passive , auquel je n’avais jamais été attentive, m’a été revelé par l’assistante allemande du lycée où j’enseignais.Etudiante de français dans une université allemande elle consacrait son séjour en France à la préparation d’un mémoire de master sur l’emploi de l’infinitif dans la langue française et avait mis le doigt sur cette particularité
@ Étonnant, pour un casse-c. pareil…
Excellent : la cour de cass me casse les courts, l’avions point vu venir, celle-là… Trop fort.
____
Et il en disait quoi Lévinas, du sentiment du « juste » chez les nantis ?… J’ai pas tout suivi, r., hélas.
—-
Sur quoi va-t-il porter le prochain billet On on a dépassé les bornes avec tous ces GJ ! Même Passoul a pu toute sa tête, là.
Vous voulez du passage de Levinas que j’ai mis en ligne ici, et qui parlait de l’Affaire Dreyfus ? Le propos de Levinas n’était pas de parler directement du peuple, mais de parler de justice et de démocratie par rapport à l’Affaire. Il y avait un contraste effarant quand on comparait avec Polanski qui fait un film sur le sujet pour se dédouaner lui-même, pense-t-il. C’est tout. Ce texte de Levinas ne parlait de rien d’autre, et surtout pas de révolution.
@C’est ainsi que Les Quatre Saisons, la célèbre suite des quatre concertos pour violon d’Antonio Vivaldi, s’ouvrent allègrement avec le printemps.
____
Vous n’allez quand même pas oser mettre nous ça en introït, jazzm. Si fait ?
…
…le sentiment de justice, chez les nantis, vous voulez-rire, depuis l(inceste alors,!…
…etc,!…
arrh @ 17.43 Vous remontez dans mon estime, là, A. N., voyez comme c pas difficile.
Parait que la firme Carambar va être rapatriée fissa au pays, vu qu’Il leur a dit : « les délocalisations, ça suffit », en touchant les écrouelles de quelques ouvriers en jaune.
Sur quoi va-t-il porter le prochain billet
—
La retraduction des grands textes et la traduction des grands ouvrages d’histoire?
Voici le texte de Levinas ; on pourra juger qu’il parle de tout autre chose que de l’actualité du jour. Heureux temps, heureuse époque où l’on s’interrogeait sur des valeurs éthiques, et non pas sur le quotidien sordide de révolutionnaires en goguettes qui vont nous rejouer 89. Pendez-les haut et court, surtout !
« Parler de l’homme Brunschvicg, c’est parler de toute la génération dont à la fois il faisait partie et qu’il résumait, de ceux qui luttèrent pendant l’Affaire Dreyfus. Ils gardèrent moins le souvenir du fait qu’en pleine civilisation une injustice ait été possible que du triomphe remporté par la justice. Ce souvenir les a marqués. On les trouvait dans toutes les chaires de l’enseignement supérieur jusqu’au milieu de la période dite d’entre les deux guerres. De leur face émanait comme un rayonnement. Hommes qui avaient prouvé l’existence de la justice – c’était cela leur état-civil. Dans leurs cerveaux, les idées, depuis lors vulgarisées, se pensaient avec acuité : puissance de la vérité et son déploiement par la preuve et non par la propagande – ce terrorisme de l’esprit ; et son mobile dans la justice et non pas dans la volonté de puissance ; et son critère dans la conscience morale et non pas dans le prestige horrible du sacré. » (Levinas, « Difficile liberté »)
Je me souviens qu’en écrivant son célèbre roman, françoise S. se faisait bronzer la pilule sous sa lampe à infra-rouge durant des heures. Hélas, c’est la coke qui l’a emportée (au final).
@ Bloom, vous avez fait son nègre, pour l’occurrence ?
qui l’a emportée (au final).
Certes, quand on est emporté, le plus souvent, c’est vers la fin.
Certes, mais il aimait tellement user les formules pléonasmatiques tout en se moquant des formules convenues, in fine.
@ Bloom, vous avez fait son nègre, pour l’occurrence ?
—
Que nenni, JJJ, vous surestimez mes capacités. Il lui arrive tout simplement de mettre en ligne sa « carte blanche » dans l’Histoire, magazine dont je suis un fervent lecteur depuis le premier numéro en 1978, quand le Moyen-Âge était « all the rage »…
… et j’ajoute que d’aucuns partent dès le début de la fin, à leur naissance. C triste, au fanal.
@19.32 voulez-vous insinuer, Bl., que la rdl ne serait qu’une basse entreprise de recyclage de papiers déjà postés sur d’autres supports ?
Mais c proprement scandaleux ! On va quand même pas accepter ça, en attendant nos nouveaux GJ !
Sans compter les emportés qui sont toujours là!
Leur cerveau est-il en compote, ou leur compote leur sert-elle de cerveau?
Jusqu’à ce soir, tout va bien, ils ont donné les éléments de langage diffusés par l’Elysée et Matignon. Peuvent dormir tranquilles jusqu’à l’Acte IV.
(Dépêche AEF n°596929)
Christophe Castaner : « Les forces de l’ordre n’ont pas été en échec lors des manifestations du samedi 1er décembre »
« Nos forces se sont heurtées à des scènes de guerre lors des manifestations du 1er décembre 2018, mais ne sont pas dans l’échec. À 19 heures, Paris était maîtrisée », estime Christophe Castaner, mardi 4 décembre 2018. Le ministre de l’Intérieur s’exprimait à propos des violences qui ont émaillé les manifestations des « gilets jaunes » lors d’une audition devant les sénateurs de la commission des Lois en compagnie de Laurent Nunez, secrétaire d’État. Christophe Castaner appelle notamment les gilets jaunes « modérés » à ne pas manifester à Paris, samedi 8 décembre 2018.
Laurent Nunez, secrétaire d’État, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, et Philippe Bas, président de la commission des Lois du Sénat, mardi 4 décembre 2018. © JBVNEWS
Lors de leur audition devant les sénateurs de la commission des Lois, mardi 4 décembre 2018, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, et Laurent Nunez, secrétaire d’État, reviennent en détail sur les violences qui ont marqué les manifestations des « gilets jaunes », samedi 1er décembre 2018, notamment à Paris. « Ces événements ont été d’une extrême gravité », estime le ministre de l’Intérieur. Il constate des « violences organisées, plus violentes que ce que l’on a connu ces trente dernières années ».
Interrogé à plusieurs reprises sur l’évolution de la doctrine du maintien de l’ordre, Christophe Castaner confirme sa volonté de réforme, afin de pouvoir répondre à l’évolution de la stratégie des casseurs. « Samedi 1er décembre, nous avons relevé cinq points de tension à Paris. Des petits groupes s’éloignaient afin de démarrer des feux, et attaquaient les sapeurs-pompiers lors de leurs interventions », détaille le ministre de l’Intérieur, qui indique que les forces de l’ordre étaient par conséquent déployées pour protéger les sapeurs-pompiers.
Interrogé sur la doctrine actuelle, Christophe Castaner dément qu’elle consiste à « ne pas aller au contact » : « Il s’agit d’éviter de faire des morts, a fortiori dans nos forces », explique-t-il. « Face au risque d’avoir un mort, un chef qui demande à ses troupes de se retirer a raison de le faire. » Laurent Nunez appuie cette analyse : « Quand il y a une manifestation, nous n’attendons pas une minute pour intervenir. » Sur la place de l’Étoile, samedi 1er décembre, « nous sommes intervenus immédiatement, dès lors qu’il y a eu les premières exactions », déclare le secrétaire d’État.
Christophe Castaner affirme en outre qu’il est venu « porter un message essentiel : un appel au calme ». « J’appelle les gilets jaunes modérés, qui n’approuvent pas les faits de violence, à se désolidariser. » Il leur demande en outre de « ne pas manifester à Paris ou sur les lieux qui ont fait l’objet de violences » lors de la dernière manifestation. « La semaine dernière, 750 personnes ont accepté de se plier aux fouilles permettant l’accès aux Champs-Élysées. Les personnes qui ont fait le choix de ne pas manifester pacifiquement doivent accepter une coresponsabilité auprès des casseurs. » Selon lui, le dispositif mis en œuvre « avait du sens ». « Il a été attaqué frontalement par les manifestants, par la totalité des points d’accès. »
L’utilisation des grenades GLI reste « exceptionnelle »
Interrogé sur le recours massif aux grenades dite « GLI » (grenades lacrymogènes instantanées) sur la place de l’Étoile, Michel Delpuech explique que leur utilisation « reste tout à fait exceptionnelle ». « Les forces ont sollicité l’usage de ces moyens compte tenu de ces menaces », explique le préfet de police de Paris. « Elles ont indiqué que c’était le seul moyen de se protéger et de faire face », ajoute-t-il. D’après Le Parisien, 339 grenades de ce type ont été tirées à Paris le 1er décembre. Bernard Cazeneuve avait durci les conditions d’utilisation des GLI en novembre 2014.
Le ministre de l’Intérieur confirme également « l’adaptation » des forces de l’ordre par rapport au dispositif du 1er décembre. « Rien ne me fait penser qu’il y a un risque majeur samedi prochain, mais nous sommes mobilisés pour pouvoir faire face, notamment à la mobilité extrême des casseurs », indique le ministre de l’Intérieur. « Nous allons déployer des renforts supplémentaires. » Et de conclure : « Le service d’ordre sera revu en conséquence avec mobilité, réactivité et fermeté ». « Nous allons travailler pour être encore plus mobiles », confirme Laurent Nunez.
« Je refuse de dire à mes troupes qu’elles ont été tenues en échec lorsqu’elles se sont battues de cette manière », poursuit Christophe Castaner. « Des moyens ont pu manquer, comme des interlocuteurs. Il nous a été impossible d’organiser et de sécuriser la manifestation en amont », rappelle-t-il, plusieurs manifestations n’ayant pas été déclarées. Selon lui, « les forces de l’ordre ont cherché des moyens proportionnés de lutter, face à des personnes qui étaient parfois motivées par l’envie de tuer dans certains cas ». « Quand la vie d’un policier ou d’un gendarme est en cause, je veux leur donner la priorité de se protéger. » Revenant notamment sur les dégradations de l’Arc de triomphe, il indique que les deux unités qui défendaient le monument « ont été attaquées avec une telle violence qu’elles ont dû reculer, reprenant l’endroit à six reprises ».
Il rappelle qu’à Paris, 412 personnes ont été interpellées au cours des manifestations du 1er décembre. « Jamais nous n’avons connu un tel niveau d’interpellations », note-t-il. Au 4 décembre 2018, « 73 personnes ont été jugées, 20 jugements sont en cours. 15 condamnations à des peines de prison ferme ont été prononcées, dont huit avec mandat de dépôt », poursuit-il, soulignant l’importance de ce bilan. Christophe Castaner confirme par ailleurs qu’un fusil d’assaut HK-G36 a été subtilisé samedi 1er décembre 2018, et qu’il n’a « pas été retrouvé à ce jour ».
De manière plus générale, Laurent Nunez déplore la « dérive » du mouvement des gilets jaunes. « Samedi dernier a constitué un pic de violence dans plusieurs quartiers de la capitale et en province », poursuit le secrétaire d’État, qui constate « la volonté de démobiliser le dispositif de maintien de l’ordre ». Selon lui, 136 000 participants ont été recensés le samedi 1er décembre en France, et 682 personnes ont été interpellées. 207 gilets jaunes ont été blessés, et près de 300 policiers et gendarmes. « Le nombre de blessés est très faible par rapport à la violence du mouvement », estime-t-il, déplorant une « radicalisation violente incontestable ».
Constatant l' »incapacité des manifestants à faire émerger des leaders », il indique qu' »il n’y a que l’État qui peut encadrer ce mouvement désorganisé ». « Il n’y a pas de service d’ordre lorsque les manifestations ne sont pas déclarées, et cela a des conséquences dramatiques : il y a déjà eu trois décès et 1 032 blessés au cours des manifestations », ajoute Laurent Nunez. « Cette désorganisation permet en outre un certain nombre d’infiltrations de l’ultra gauche, de l’ultra droite, et des casseurs ont prêté main-forte de manière complaisante. »
Christophe Castaner confirme le projet de prime versée aux policiers et gendarmes ayant participé aux opérations de maintien de l’ordre. « Cette prime ne répondra pas à sa juste valeur au niveau d’engagement des forces », déclare-t-il. Ce projet devait être abordé avec les représentants de la gendarmerie nationale après l’audition.
Interrogé sur le stock d’heures supplémentaires non récupérées dans la police nationale, il affirme que ce sujet sera, « avec l’organisation du temps de travail, le sujet prioritaire de cette année ». « Certains fonctionnaires partent sept ans avant leur âge programmé de retraite afin de compenser les heures non payées », déplore-t-il. « Nous souhaitons a minima maintenir le stock d’heures, évalué à 250 millions d’euros, à son niveau actuel. Je ne peux pas m’engager financièrement à apurer ce stock d’heures supplémentaires. »
« Les liens entre la mairie de Paris et la Préfecture de police sont extrêmement étroits », assure par ailleurs le ministre de l’Intérieur. « La maire de Paris a été associée au dispositif », assure-t-il. « Elle était favorable à un dispositif de type ‘fan zone’ autour des Champs-Élysées. » Il reconnaît cependant un éventuel « manque de communication au niveau des mairies d’arrondissement ».
Au risque de me répéter il faut faire protéger en renfort dès vendredi les bâtiments nationaux par de forts contingents de l’Armée et doter celle-ci en urgence d’armes non létales à utiliser en première intervention. Ministères, Musées, Palais, Banque de France, prisons, tribunaux.
clopine,(et accessoirement madame DHH)je ne suis pas médecin, ni perroquet de médecin :je ne crois pas à la volonté pour juguler un état dépressif sur le long terme;mais je découvre ,par hasard,que vous le croyez ou non qu’il y a beaucoup de recherche sur « la dite dépression » dans le milieu psy, ce que savent plus ou moins bien tous les psys:raison de plus de vous méfier parce que vous êtes femme, et vous Clopine avec déjà un beau travail personnel:nonque j’évoque le burn out et la « toute puissance » comme on dit plutôt que l’orgueil,somme toute plus modeste; maisvoici donc ce que je trouve dans les plus récentes recherchesque j’avais lues en leur temps
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/01/20/faire-une-depression-est-il-inscrit-dans-les-genes/
je trouve que ça sent sa mode et incite surtout à bien vous renseigner en commençant par la toile pourquoi pas?
Vous savez que vous pouvez changer de thérapeute, choisir un médecin qui est aussi psy professionnel(bien vous informer,là aussi, la haine des psys n’est pas meilleure conseillère que celle des arachides),et même en changer -ce que fit marie Darrieusecq-bref, c’est vous qui décidez de tout votre être,comme pour les médicaments qui sont sur la toile avec les effets secondaires, les contr’indications, vous savez tout ça;et il ya surement dans votre région une personne, homme ou femme-là aussi, c’est à vous de choisir-qui saura vous aider à passer ce moment qui vous désempare;d’ailleurs, vpus aviez été écouter Onfray et autour decet événement, il a dû circuler des papiers avec des noms et des gens qui peuvent vous aider à vous orienter;c’est envous que j’ai bonne confiance,Clopine, que ce ne sera qu’un souvenir, et pourquoi pas,matière à écrire, filmer, dire!
mes pensées amiespour vous ,Clopine, et voeux de courage pour être libérée de cette inquiétude por Noël
j’espère que vous donnerez bientôt de vos nouvelles
Merci pour Le bestiaire du Pape, passé commande pour l’ed. Einaudi. Du même auteur j’ai lu La mémoire du temps au Moyen Age.
…
N’IQ s’en va, Berenice revient, le nœud reste : avec « contrecoeur » vous parlez du mur du fond de la cheminée, ou faites référence à la signification par extension du mot ?
https://renatomaestri.blogspot.com/2012/06/contrecur.html
…
« La Dépression est située dans les plis du cerveau. »
Le cerveau étant un organe baroque la dépression serait-ce une décoration ?
…
« Autrefois les paysans… »
Autrefois c’est toujours trop vite dit ! songeons plutôt à l’esperance de vie d’autrefois : Il était une fois ce n’est qu’un beau lot de belles images.
…
« … si vous préférez vous complaire dans le « bonjour tristesse »… »
Fut un temps dans les parcs il y avait une grotte humide, les femmes y trouvaient refuge pour se proteger des méfaits du soleil, mais surtout pour obtenir une fascinante pâleur — dite pâleur aristocratique — déjà chez les Étrusques.
…
Domain élections de deux ministres au Conseil Fédéral — CH —, deux femmes, probablement.
Tactiquement il faut recourir à une dizaine d’hélicoptères de surveillance en vol simultané au dessus de Paris à 600 pieds, chacun doté de puissants moyens d’observation. Donc en faire venir de province (ceux de la gendarmerie), utiliser en renfort ceux de l’Alat pour disposer d’une trentaine en relais sur Paris.
Disposer les escadrons de CRS de façon éclatée sur Paris à raison de 3 par arrondissement environ.
20 à 30 à prévoir donc renforts Province massif indispensable dès vendredi.
Les constituer en pelotons très mobiles, éventuellement leur affecter temporairement des véhicules de l’Armée de Terre, VAB, PVP, VBL.
Maintenir des voies de circulation radiales depuis le centre de Paris au nombre de 5 au minimum de façon à assurer l’entrée des contingents militaires si besoin mais aussi pour exfiltrer rapidement tout ce qui devra l’être en cas de besoins : personnes et biens.
Et alii, il ne s’agit pas de psy, il s’agit d’une LAMPE !
On n’est pas encore entré dans l’hiver… donc le printemps est encore loin Clopine !
D. dit: 4 décembre 2018 à 18 h 40 min
bonne courge à toutes et tous aussi.
Merci pour la contrepèterie D !
Reçu La conoscenza e i suoi nemici — L’era dell’incompetenza e i rischi per la democrazia de Tom Nichols.
[Le savoir et ses ennemis – L’ère de l’incompétence et les risques pour la démocratie]
Merci de vos bonnes pensées, El Alii. Du coup, je vais peut-être me forcer un peu…
D. dit: 4 décembre 2018 à 20 h 17 min
L’Etat n’est même plus capable d’agir ainsi : il est démoralisé. Macron garde le silence, Castaner panique, et Philippe n’y croit plus. La dépression qui atteint Clopine, faute de lumière, atteint les plus hautes autorités, et il y a de quoi. On leur promet un prochain week-end paradisiaque, et quelques Desnot dans la nature !
lavande, merci, j’avais compris que vous parlez luminothérapie!une chose ets le traitement, une autre un diagnostic et il y a des thérapeutes pour les diagnostics in vivo même si je sais que
1)bien des personnes sont arrivées au juste diagnostic qu’aucun professionnel n’avait pu produire en lisant des « choses » sur la toile
2)que les médecins eux-mêmes fréquentent beaucoup les articles sur la toile et y découvrent des
solutions;cela, vous pouvez le conclure du blog
http://realitesbiomedicales.blog.lemonde.fr/
un blog d’ un lecteur très professionnel que j’aime beaucoup!
je comprends que vous voulez m’apprendre à lire, mais je ne cherche ni lampe, ni saintes lampes,ni thérapeutes!
bonne soirée !
On imagine samedi Macron, barricadé dans son palais avec sa femme, attendant la suite des événements, redoutant à chaque instant que la populace ne surgisse !
…
…faite ce qui vous plait, vous êtes chez-vous,!…
…
Je suis vieux (83 ans), gravement malade (cancer) et je sais que je n’en ai plus pour longtemps. D’autre part, étant athée, je n’attends rien d’un au-delà de la mort. Je vais très bientôt replonger dans le néant d’où je suis sorti à ma naissance. Du destin de l’humanité après ma mort, je me fiche comme d’une guigne et le mot de Louis XV, « Après moi le déluge », m’a toujours paru une des paroles les plus sensées qu’on ait jamais dites.
Aussi ai-je résolu d’employer les derniers jours qui me restent à vivre des instants de féroce rigolade, en me vautrant dans les formes les plus abjectes et les plus nocives du Mal ( j’ai toujours été naturellement cruel et haineux) exercé sur mes semblables. Or, la conjoncture actuelle m’offre des perspectives fort alléchantes. J’ai donc décidé de m’intégrer aux groupes les plus violents et les plus antisociaux qui se camouflent sous la défroque commode des gilets jaunes. Je suis armé et compte bien me servir de la collection d’armes contre les forces de l’ordre, mais aussi contre le premier quidam venu. Car plus ma fin sera certaine, donc proche, plus la dernière jouissance qui me restera sera la jouissance du Mal. Au lieu d’assister passivement à la disparition de ce qui, en moi et autour de moi, était bon, je vais transformer ce sinistre déclin en une ivresse extatique de destruction. Qui m’en empêchera ? Et surtout, au nom de quoi m’empêcher de transfigurer en un Mal éclatant ce qui n’était de toute manière que tristement voué à empirer ? Plus proche sera donc ma fin, et plus passionnément trouverai-je les sources d’excitation nécessaires à vivre dans des actions excessives,atroces,démentes. Mettez en effet ceci en balance : m’assurer, en cherchant le moindre mal, les moyens, toujours plus précaires, de retarder la fin, ou assumer la volonté cruelle de les arracher à autrui, quitte à précipiter pour lui un destin de toute façon inévitable ? Les vices les pires (la cruauté venant tout de suite à l’esprit), ne seraient plus dès lors les effets collatéraux de mon désespoir ; ces vices seraient mes derniers moteurs affectifs.
P.S. — Une bonne partie de ce que je viens d’écrire a été honteusement pompé à un ouvrage assez remarquable récemment paru. Quel est son titre ? Qui en est l’auteur ? l’éditeur ? Un carambar pas trop pourri à qui, parmi la bande d’incultes qui tâchent d’écrire des choses pas trop inintelligentes sur ce foutu blog.
Vous n’avez pas trouvé, tas d’incultes ? ça ne m’étonne pas. A moi donc le carambar. L’ouvrage a pour titre « Le Mal qui vient ». L’auteur s’appelle Pierre-Henri Castel. L’ouvrage a été publié aux éditions du Cerf. L’auteur pose que la fin de l’humanité est certaine et proche, non pas à l’échelle d quelques millions, centaines de millions ou milliards d’années, mais à celles de quelques dizaines de générations au mieux, soit quelque siècles au maximum. Il affirme aussi que, ce que vivront les derniers hommes, nous le savons déjà , pour l’essentiel, et en connaissons les causes, déjà présentes dans le monde actuel, et que nous modifions déjà notre comportement en conséquence, sans en avoir encore pleinement conscience. Ce qui se passe en France en ces jours de désordre, où l’irrationnel l’emporte de plus en plus sur le rationnel, n’en est-il pas la démonstration ?
Jacques, l’évolution de ce genre de maladie est toujours incertaine, elle depend du moral, du régime alimentaire, de votre foi et des sources que vous puiséz dans votre entourage , de l’énergie des arbres et bien sur de votre constance à vous soumettre aux protocoles des thérapeutiques. J’espère de tout coeur que vous vivrez encore longtemps, que mes voeux vous accompagnent.
Une chose est certaine, c’est pas moi qui plaindrai clopine qui se paye des voyages sous les tropiques et vient ensuite nous gratifier ici de ses jérémiades. Non mais pour qui elle se prend. A-t-elle seulement idée du nombre de tonnes de carbone qu’elle a rejeté a6ekle toute seule dans l’atmosphère à la veille d’une conférence mondiale sur le réchauffement climatique ?
Et après ça vient nous faire des films.
(Après nous, le déluge, Payot, 2017).
Peter Sloterdijk ou le gai savoir du temps présent
et madame de POMPADOUR
Le bras droit ou collaborateur de Castaner: https://www.lopinion.fr/edition/politique/remaniement-laurent-nunez-surprise-en-provenance-dgsi-ministere-l-165602
Crève tout de suite, charogne !… Et te réfugie pas derrière un bouquin pour jacter tes saloperies habituelles. Non, on crèvera certainement pas avec toi. Tu vas crever tout seul & bon débarras !
Je souhaiterais qu’on ne coupe pas la tête à Macron. Ni à Brigitte. Je demande leur grâce.
Qu’on leur permette un exil (à leurs frais) sur l’île de Lampedusa.
17h43 cette remarque fut donnée juste après la longue liste que dhh? a publié il y a quelques jours. Vous répétez , ce sarcasme ne l’a pas pour autant amoindrie.
Dans sa chronique nostalgique de la Croix, François Sureau se laisse aller à admirer les déprédations révolutionnaires, auxquelles il aurait pu ajouter et Ulrike Meinhof et l’apprenti-boucher Desnot :
« Nous nous laissons aller dans l’injustice. Puis, on ne sait comment, à la lueur des poubelles incendiées dans les rues bourgeoises, parmi les débris des statues, nous voyons notre vrai visage. Puisse cette leçon n’être perdue pour personne. »
« Je souhaiterais qu’on ne coupe pas la tête à Macron. Ni à Brigitte. Je demande leur grâce. »
Même par un Desnot contemporain ? Leurs têtes en haut de deux piques légères pour annoncer une ère nouvelle…
des sources que vous puiséz dans votre entourage (Bérénice)
Merci pour votre message. Il y a six ans, après des opérations risquées mais réussies, j’ai bénéficié d’une rémission de deux ans. Je me suis demandé alors si les deux années précédentes, passées en grande partie sur des lits d’hôpital, avaient été des années perdues. En aucun façon, me suis-je répondu. Bien au contraire, je les compte parmi les années les plus riches et même les plus heureuses de mon existence, et d’abord grâce à tous ces gens — personnels de santé, patients — tous riches de qualités humaines, et de qui j’ai tant appris, avec qui j’ai noué tant de contactes si chaleureux. Et puis, je la revois, elle, traversant vivement la salle de soins intensifs, pour me rejoindre dans ce box où je l’attendais. Et c’est à moi, à présent, de courir la rejoindre dans cette chambre où elle m’attend, rieuse, dans cette maison où si peu de gens rient ou même sourient, et où, le soir, je la couche et la borde, avant qu’elle ne s’endorme, souriante et serrant son nounours sur son coeur.
ENFIN DES CHAUSSETTES à la banane
https://colossalshop.com/products/pop-art-crew-socks?variant=13572063985699&mc_cid=f45dfd5b38&mc_eid=7e7dd5581d
Je viens d’écrire à mon député pour lui suggérer un projet de loi, visant à faire entrer un mot nouveau au dictionnaire.
Je propose donc : <Macronicat.
Définition :« Tout quinquennat qui s’effondre au bout de dix-huit mois ».
Hurkhurkhurk!
À propos, Chaloux, puus-je me permettre de vous demander pour qui vous aviez voté au second tour de la présidentielle ?
» Je vous l’avoue, je ne sais pas danser la valse — ça ne fait rien, c’est moi qui vous conduirai « , me dit-elle. Elle dont je ne me doutais pas qu’elle obtiendrait, quelques années plus tard, un Oscar pour son rôle dans ce film qui m’avait tant bouleversé. Mais elle, à qui j’avais dit : » Mais c’est notre histoire « , elle n’a pas à s’en faire : je ne l’étoufferai jamais sous un oreiller, ne serait-ce que je n’ai pas commis l’erreur du mari dans le film : croire qu’il va pouvoir s’en sortir tout seul, sans l’aide des autres, alors que c’est si difficile, au point que, parfois, c’est vrai, vous craquez.
« est-ce que votre recueil commence par le célébrissime et indépassable texte de Lucrèce ? »
Oui, DHH.
@ Bérénice
Un aide soignant (bénévole) soigné : voilà ce que je suis. Et si je me soumets sans broncher aux protocoles, scanners et autres joyeusetés, c’est pour durer encore et l’aider, jour après jour, à rire, pour un oui, pour un non, à mes grimaces, à mes gesticulations, dans cette maison où les gens sont si dégradés, si tristes, si inertes, sauf ce monsieur, si alerte, avec, comme on dit, toute sa tête, et qui est parti, comme on dit, après une banale chute dans sa chambre. Et moi, quand je gesticule pour la faire rire, j’oublie complètement , mais alors complètement, que je me balade, pour deux jours encore, avec ce bidon à la ceinture, qui contient le reste de potion magique qu’il m’instille goutte à goutte.
Oui, D, vous pouvez : au second tour, je me suis abstenu.
Pour Jacques r. : Pierre-Henri Castel, « le mal qui vient », bref essai sur la fin du monde.
Ne m’applaudissez surtout pas, c’est juste que je sais manipuler les moteurs de recherche.
Jeannot, n’écoute pas l’étr.n puant et visqueux, – vis et écris le plus longtemps possible. S’il te plait. Moi je sais comme tu es bon
(Accessoirement, évite de te faire virer une seconde fois en écrivant n’importe quoi, de préférence des horreurs dont tu ne penses pas le premier mot. fais-nous plutôt part de ce dont tu penses le premier mot, c’est là que tu es unique.)
(Jazzi, as-tu lu La tragique existence de Victor Hugo, de notre ami Léon Daudet? Si non et si tu en as l’occasion, lis-le, tu ne perdras pas ton temps.)
0:38 dédé le chauvin gourmet.
Tiens. L’heure de Passou avance de deux minutes.
jazzi, parfois il vaut mieux ne pas savoir. Merci de ne pas m’instruire concernant ces expressions, j’ai mes petites pudeurs langagières mine de rien.
« Tiens. L’heure de Passou avance de deux minutes. »
Ce n’est pas la mienne qui retarde de deux minutes.
Tiens. Je réponds à mes propres commentaires.
Je suis si fatiguée que je ne suis pas allée à un concert dont j’avais acheté le ticket. Mais demain, c’est Johnny Marr !
…
…dorlotons-nous, qui sait, de quoi, seras fait, le nouveau-né, de toutes ces tribulations actuelles,!…dans le cœur des français,!…
…
Till Lindemann, chanteur du groupe Rammstein, déclare être fan de la chanteuse Zaz. Ce n’est pas une blague, notons que l’un a chanté « Ich Will » et l’autre a explosé – notamment en Allemagne – avec son tube « Je veux ». On n’est pas à l’abri d’un duo sur l’album des Ossis vieillis à paraître en 2019-
…
…influence » luna park « , c’est pas le moment,!…merci,!…
…
Allez zou, pour Jazzi !
Au-dessous du Volcan (*)
Trois guides pour deux touristes : c’était du luxe, mais notre voyage entier était du luxe, alors… d’autant qu’à bien y regarder, seul un des trois semblait réellement professionnel : Roberto. Un petit homme aux yeux tristes et fatigués, mais dont le sourire illuminait d’un coup le visage, le rendant très crédible en tant qu’animateur de sorties en kayak, sur le lac Arénal.
Pendant que la navette nous transportait au bord du lac, puis que les trois hommes s’affairaient à installer les kayaks sur l’eau paisible, je dis à Clopin : « bon, on leur en met plein la vue, d’accord ? » . Double petite jouissance : parler à haute voix sans être compris d’autrui. Et être suffisamment sûre de soi pour, poliment, accepter le gilet de sauvetage imposé par Roberto, puis écouter ses explications dont nous n’avions pas besoin, en riant d’avance.
Aussi, dès installés et poussés du bord par nos trois guides, avons-nous fait une petite démonstration de vitesse et de maîtrise de notre engin. Le lac ne présentait aucune difficulté. Ses eaux n’étaient pas limpides, mais un peu troubles, et le Volcan ne s’y reflétait pas. De toute façon, on n’en voyait que la base. La saison des pluies l’enveloppait de nuages si épais que, nonobstant les publicités qui le représentaient sur les panneaux géants des routes , on aurait pu passer à côté de lui sans même se douter qu’un géant dormait là, tout prêt, nous disait-on, à se réveiller.
Le rythme des pagaies, gaiement enfoncées dans l’eau puis retirées tout aussi vivement, les gouttes qui glissaient le long des tubes d’aluminium et venaient s’écraser sur nos poignets, la proximité de l’eau fendue à bonne vitesse, cette glisse qui est au kayakeur la récompense de ses efforts, tout semblait devoir réconforter Clopin, dont le moral souffrait des pluies costariciennes et de la mauvaise luminosité. Un photographe vit d’images, et de lumière : cela faisait quatre jours qu’il en était privé. Au moins, en kayak, n’était-il pas tenté d’attraper son appareil ! Et notre rythme était le bon : nous devancions presque Roberto, car notre couple allait plus vite que chacun de nos trois guides.
L’eau était chaude, bien entendu, et les guides nous ont conduits à des recoins du lac où les frondaisons permettaient, comme dans toutes les jungles que nous arpentions, d’apercevoir une multitude d’oiseaux, de plantes aux noms inconnus et aux ombelles gigantesques, de palmes et d’arbres tendus : ce qu’on appelle une biodiversité préservée, et ce qui est l’atout touristique mis en avant par le petit pays.
Et puis les guides et Clopin ont aperçu le singe –un mono congo peu farouche, et nous avons immobilisé les kayaks. J’ai maudit, une fois de plus, ma mauvaise vue, me suis tortillée pour tenter d’apercevoir l’animal, tout là-haut au bout de sa branche, se balançant dans le vent qui commençait à souffler, j’ai reculé (je suis toujours à l’avant dans un kayak, et c’est Clopin qui aligne sa position sur la mienne), levé ma pagaie et… j’ai fait retourner le bateau…
Le temps de rire de ma mésaventure, qui portait un coup fatal à la « frime » convenue d’avance, Roberto s’était déjà précipité dans l’eau et venait à notre secours. IL n’est pas facile de remettre d’aplomb un canoë ou un kayak renversé, encore moins de regrimper dedans. Mais Roberto connaissait son affaire : il m’a attrapée par les poignets, a stabilisé la coque, a maintenu mon genou : un coup de reins et voilà, c’était fini, la balade pouvait continuer. J’avais à peine eu le temps de me demander si des crocodiles pouvaient habiter le lac Arénal, et conclure que, certainement, non. C’est un lac artificiel, et les sauriens préfèrent les marécages.
Nous étions désormais aussi trempés que les poissons du lac, et j’avais peur que Clopin ne retombe dans sa morosité première.
Mais le vent soufflait de plus en plus, un vent chaud, qui allégeait nos vêtements, et surtout…
Faisant mentir Clopin, qui avait affirmé que « nous ne verrions décidément jamais le Volcan », voici que les nuages qui l’enveloppaient s’effilochaient vers le haut, un par un. C’était comme un strip-tease majestueux : au fur et à mesure que les brumes disparaissaient, comme happées par une machinerie de music-hall, les lignes harmonieuses et géométriques du volcan, les longues traînées grises des laves éructées lors de la dernière explosion, se dévoilaient. Arénal se dresse d’un coup, énorme et géométrique : sa forme est celle d’un triangle isocèle quasi-parfait. On pouvait discerner de mieux en mieux les pentes du volcan, pendant que les dernières et les plus précieuses des nuées se dissipaient – et à la toute fin, tout là-haut, quand le dernier petit nuage blanc qui coiffait la cheminée fut jeté par-dessus bord, comme une effeuilleuse qui aurait retiré son cache-sexe triangulaire et final, le Volcan nu s’offrit à notre vue…
Et Roberto et ses deux acolytes firent demi-tour et se mirent à rentrer, sans que ni Clopin ni moi ne comprîmes bien pourquoi. Au moins les cinq premières minutes, c’est-à-dire le temps qu’il fallut au Volcan pour jeter sur lui un nouveau et épais manteau de brumes, grises et noires à souhait, qui l’ont enveloppé comme un lourd peignoir hermétique. Et là, nous avons compris…
Cinq minutes : ce fut le temps que prit la tempête tropicale pour envahir l’univers et venir, comme en se jouant, nous rattraper. Nous allions pourtant plus vite que le vent, semblait-il, tant, prenant modèle sur nos guides, nous ne chômions pas et pagayions le plus vite possible… Mais bernique : nous n’étions pas encore à la moitié du chemin du retour que la pluie nous a rejoints.
Je n’ai jamais, ni dans les abers bretons, ni dans l’embouchure de la Somme ou dans les baies de la côte de nacre, connu rien de comparable à ce déchaînement. Le paisible lac s’était transformé d’un coup en océan , aurait-on dit, une sorte de petit Cap Horn obstiné et furieux. Le bruit était assourdissant, les vagues de plus en plus hautes, nos guides, quoiqu’à peu de distance de nous, devenaient invisibles. Chacun de nos coups de pagaies me semblait dérisoire, et dangereux.
Je sentais les larmes me nouer la gorge : était-ce le Volcan qui nous châtiait de notre curiosité ? J’aurais voulu être secourue, là, lever les bras et m’abandonner, tout de suite, qu’un hélicoptère arrive et m’hélitreuille, ou bien je pouvais aussi me jeter à l’eau et me laisser porter par mon gilet orange : en fait, je paniquais bel et bien.
Mais de derrière mon dos, la voix gonflée de vent de Clopin arriva. « S’il te plaît, tiens bon. IL faut qu’on se place perpendiculairement aux vagues, tu comprends ? Perpendiculaires ! Sinon on va embarquer la flotte… Et ne bouge pas, pagaie, juste, pagaie… » sa voix était pressée, intense, mais cependant calme et précise : je me mis à compter à haute voix, à chaque coup de pagaie « un, deux, trois, quatre… Un, deux, trois quatre… » Ma voix se perdait absolument dans le vacarme, mais elle rythmait cependant notre fuite, qui en devenait une retraite, et non une épouvantable débâcle.
Nous sommes arrivés les premiers, Clopin et moi, sur la terre ferme. Nos trois guides semblaient un peu penauds : avaient-ils pris tous les renseignements nécessaires ? S’étaient-ils rendu compte de l’effort qui allait nous être demandé ? Oh, bien sûr, ils m’ont félicité : j’étais, paraît-il, une « excelente senora ».
Mais moi je savais que celui qui m’avait sauvé n’était autre que Clopin.
Sans lui, je fuirais encore, accablée et ruisselante, la colère outrée du Volcan Arenal, au cœur du Costa Rica.
(*) : ahaha.
… mettre un « e » à « sauvéE ».
Jacques R à 23h14
c’est très fatigant d’ être aidant.
Le rire part de rien.
L’ autre jour, quand tous les comptes ont été vidés, il est parti de » on va aller à l’ armée du salut » suivi de » on amènera le chat ».
Elle m’ a dit que si la maman de JJJ était à Marseille aux PSDP, on irait la visiter nous aussi. Faites lui un bisou pour moi.
Est parti le monsieur pck c’était trop dur pour lui.
Un jour, les gens le sauront. L’avenir ira aux groupements école maternelle/ personnes d’un âge certain.
Rire et l’aimer de manière inconditionnelle. Je vous accompagne.
Clopine
je reste fort étonnée par ce que vous dit votre mari de prendre les vagues à la perpendiculaire.
Les vagues, de quelle hauteur ?
Les trois guides c’est pour nourrir trois familles au lieu d’une. Parce que vous le pouvez.
Jacques R à 22h59
dans Le grand bal de Laeticia Carton, il est parlé de cela. Les garçons peuvent demander aux filles de conduire -sans se sentir diminués.
Et les filles peuvent conduire les garçons sans se sentir supérieures. Ils ont envie d’apprendre et elles sont désireuses de leur apprendre.
Mon garçon préféré, dans le film, c’est le garçon, ah Ulysse, aux cheveux noirs qui raconte comment dans le cercle circassien certains osent mettre la main sur un sein, sur une fesse et à la fin du cercle, crie-t’il « ils ne se sont pas pris une gifle » !
Un garçon de l’avenir.
Jacques à 22h59
isoler pour harceler c’est fait exprès.
Depuis l’avocate, elle n’est plus cambriolée, c’est énorme.
Ils veulent la placer sous tutelle ou pire la faire interner.
Je me réveille courageuse.
Ai rêvé qu’elle passait des examens. Venait me voir, calme, et me disait qu’elle avait un cancer de la tête.
N’a que la douleur que mon père l’ait abandonnée.
Le reste sont des détails.
Le gros est du chagrin.
L’est blessée.
Y a pas d’âge pour les chagrins d’amour.
Nous, on se met derrière la vitre du salon, ou sur le vieux port très vieux et le soleil est lâ plein sud à dorer nos vieux os. Très vieux.
Delaporte à 22h22
je les écoute et les regarde. Grande solidarité autour d’eux.
Ce qui compte, c’est leur colère d’être pris pour des abrutis. Dans la lutte, ils sont heureux. C’est comme rompre un silence. Macron a dépassé les bornes. Sa morgue et son indifférence.
Chez nous, on dit la pêche, pas la banane : « j’ai la pêche ».
c comme Jacqueline Sauvage ce qui se passe.
Pardon de la comparaison.
Un jour, le barrage pète.
Macron est gris.
Il doit comprendre.
Réformer la France, c’ était oas dans ce sens là.
La décollation ?
Et Volpone ?
Tout petit, maigrelet, ficelé, jeté dans la chaudière d’ une locomotive à vapeur.
Ma maman a dit « non, quand même! ».
Ai trouvé que l’héroïne valait bien cela.
et où, le soir, je la couche et la borde, avant qu’elle ne s’endorme, souriante et serrant son nounours sur son coeur.
où, en ce lieu, il suffit de l’amour.
D à 20h17
si besoin d’une maison à l’abri, je mets la mienne à votre disposition 6 lits, plus trois matelas par terre Cuve à fuel pleine. Placards pleins aussi de provisions.
Mais vous laisse gérer. Trop de taf.
jazzi dit: 4 décembre 2018 à 16 h 52 min
Et une soumission (inconsciente ?) à la loi du mâle !
on croirait du blabla.
antédiluvien.
Ce n’est pas cela qui est en train de se passer. C’est pourtant fort apparent dans Le grand bal.
Les garçons modernes sont en route.
JJJ à 18h45
Lévinas faisait un discours élégiaque d’un temps ancien où-quoiqu’il arrive-intervenait en dernier lieu la justice, qui, par sa probité tranchait.
Donc, par cette vertu là, on dit bien la vertu immanente, la justice avait le dernier mot.
(aujourd’hui, tron, darmanin etc.et les panama papers, tous nous disent le contraire, d’où la colère initiée).
Delaporte dit: 4 décembre 2018 à 18 h 54 min
Vous voulez du passage de Levinas que j’ai mis en ligne ici, et qui parlait de l’Affaire Dreyfus ? Le propos de Levinas n’était pas de parler directement du peuple, mais de parler de justice et de démocratie par rapport à l’Affaire. Il y avait un contraste effarant quand on comparait avec Polanski qui fait un film sur le sujet pour se dédouaner lui-même, pense-t-il. C’est tout. Ce texte de Levinas ne parlait de rien d’autre, et surtout pas de révolution.
c’est bien ce que j’ai dit, et rien d’autre. Ce texte de Lévinas parlait de justice.
À force d’injustice se déclare la révolution.
Proto-Gaga :
Un coup de dés :
…
…faire jouer, l’armée à Paris,!…
…attention aux mutineries de divisions justifier, ou renversements de forces, en faveur de la population en état de rébellion, nos sans dents de Hollande, Pinochet, ou la république du vice de Venise,!…lucre sans fins, famines et diaspora de l’élite,hors-frontières, etc,!…
…VIVE LA FRANCE, UNE ET INDIVISIBLE
…les Pinochet(s), à cuver leurs vins ailleurs, hors-frontières, comme violeurs de la république, une et indivisibles,!…
…VIVE de Gaule, Vive la France, aussi,!…
…internationale, et diplomatique,!…etc,…
…être pris, en tenailles, par les boch(s) français, blonds et cons de première, j’en ai, dans ma famille aussi, si, si, bien, vivre avec, et attention, ils changent, mais alors tout, tout, et résultat des courses, le monde encore à l’envers,!…
…Pinochet Go Home,!…
Ce n’est pourtant pas difficile : on étoffe le réseaux des services publics puis, éventuellement, puisqu’une alternative est donnée, on augmente les carburants…. Ah ! j’oubiais ! nous vivons en Europe, entre Européens et c’est connu, nous sommes les humain Plus Intelligent, Plus Civilisés, Plus Kultivés… bon, au quotidien cela ne se voit pas, mais c’est parce que nous sommes des observateurs stupides.
Le livre du père :
« la république du vice de Venise »
Qui n’a rien à envier à la vertueuse république sicilienne, GS’A !
1759
commentaires