Jean Lacouture, des vies dans le siècle
C’est un phénomène qui ne laisse pas de surprendre, du moins en France, car en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, l’art délicat de la nécrologie est moins consensuel. Le fait est que chez nous, la mort d’une personnalité fait taire l’esprit critique et suscite une unanimité suspecte, surtout quand, de son vivant, le défunt avait été régulièrement attaqué. On dira que c’est une question de respect pour celui qui n’est plus là pour se défendre, mais cette conception du respect, mêlée d’hypocrisie, est elle-même discutable.
De Jean Lacouture, qui s’est laissé mourir à 94 ans, je garderais une forte empreinte peut-être parce que mon admiration fut toujours critique, qu’il s’agisse du journaliste ou du biographe. Je n’ai jamais laissé passer une occasion de dire ou d’écrire que je lui devais en grande partie ma vocation d’ « écrivain de vies ». C’était dans les années 1970 ; je m’ennuyais dans une soirée où mes parents m’avaient trainé pour me sortir des livres ; je m’étais donc éclipsé en trouvant refuge dans le bureau-bibliothèque de nos hôtes pour y fureter ; je tombais sur le Malraux de Lacouture. De cette lecture passionnée naquit l’envie d’en faire autant. Bien sûr, ce ne fut pas la seule influence : il y eut également Citizen Kane de Welles et le Disraeli de Maurois, pour autant que l’on sache ce qui a joué précisément sans trop se laisser aveugler par les pièges de la reconstruction. Mais comme, les premières fois, j’avais essentiellement cité Lacouture, il me dit un jour au cours de l’une de nos conversations : « Pourquoi avoir cité les autres ? ».
Ce n’était qu’un détail mais c’était lui, qui n’oubliait rien. Pour avoir écrit dans une critique que son Mendès France était la moins remarquable de ses biographies en raison de sa complaisance pour son héros, j’eus droit trois ans plus tard à un envoi de son monumental De Gaulle ainsi dédicacé : « En espérant que celle-ci ne vous paraîtra pas trop complaisante, n’est-ce pas… ». Succès, notoriété, magister, influence, rien n’y faisait : le gascon en lui demeurait fier, susceptible, orgueilleux. Ce qui n’empêcha pas l’amitié, souvent teintée de remarques douce-amére. Le croisant un jour dans une rue, il m’engagea à faire un bout de chemin avec lui pour le plaisir de la conversation, un grand balayage de l’actualité culturelle mêlé de potins sur les uns et les autres au cours duquel il me glissa : « A propos, épatant, votre Cartier-Bresson. Et une très bonne idée de biographie ! Je m’étonne de ne pas l’avoir eue avant vous… ».
Il nous arrivait de nous croiser également dans des salons du livre en province ou au théâtre à Paris, l’occasion de reprendre langue et de commenter. Il est vrai que c’était un merveilleux causeur. Non qu’il fut brillant au sens superficiel où on l’entend dans les salons. C’était mieux que cela : un enthousiasme et un allant portés par une érudition, une expérience des hommes et des situations, un instinct, une subjectivité, le tout magnifié par un souffle lyrique et parfois emphatique, un panache, une gourmandise, une verve qui en faisaient un conteur/commentateur unique dans son genre qu’il s’agisse de politique, de littérature, de tauromachie, d’opéra ou de rugby, toutes choses qui lui tenaient à coeur. Tout cela faisait son talent, à l’oral comme à l’écrit, avec une rapidité d’exécution qui suscitait bien des jalousies, et une infatigable curiosité, la vraie marque des grands journalistes.
On aimait parler boutique. Même si son retour en grâce dans la critique et dans le grand public date du Louis XI (1974) de Paul Murray Kendall, la biographie à la française lui doit sa résurrection dans ces années-là avec Jean Orieux, Henri Troyat et quelques autres. Mais Lacouture, ce n’était pas seulement un ton à part : c’était aussi un type de héros. Pour l’essentiel des politiques, des écrivains, des contemporains. Ce qui séparait le plus ? La méthode. Mais c’était une question de fond. Il n’allait jamais aux archives et s’en flattait presque, ce qui, à mon sens le condamnait à un travail de compilation. Il rejetait alors l’objection par le fait qu’il privilégiait les entretiens avec les témoins, souvent les mains dans les poches, pour renifler l’atmosphère, le bonhomme, les événements. Son enquête reposant en grande partie sur des conversations, le biographe s’en faisait l’écho en ce qu’il entretenait au fond une conversation avec le lecteur. D’où le ton très oral de ses livres. Il se laissait volontiers guider par le nez. Il n’allait même pas en bibliothèque : « C’est trop impressionnant ! », préférant confier à une paire d’étudiantes le soin d’y lire à sa place tout sur le sujet et de lui faire des comptes rendus, une fiche par livre.
« Je suis un bricoleur, un amateur, un artisan » reconnaissait-il lorsque des historiens blanchis sous le harnais lui reprochaient des lacunes, des imprécisions, des erreurs. Voire des contre-vérités ou des maquillages de textes comme ce fut le cas lorsque Jean-Luc Barré révéla dans sa propre biographie de Mauriac que son prédécesseur avait tronqué des pages des carnets de jeunesse du héros afin de dissimuler son homosexualité (de masculine, une liaison amoureuse y était devenue féminine). Ce que Jean Lacouture, dans une vive controverse, reconnut sans regret en expliquant qu’il ne voulait pas lui porter préjudice ni fâcher sa famille qui lui avait ouvert ses vieux papiers. De même avait-il jugé bon dissimuler l’existence d’une maitresse de De Gaulle à Londres et choisi de ne pas embarrasser François Mitterrand, malade, affaibli, en « oubliant » de l’interroger sur ses relations avec René Bousquet.
Qu’il ait eu raison ou tort, sa plume, contrairement à celle de nombre d’historiens, nous emportait pour ne plus nous lâcher et nous faisait apparaître Nasser, Blum, Malraux, Mendès, De Gaulle, Mauriac, Champollion comme si nous ne les connaissions pas humainement. A la fin de sa carrière, il s’était offert le luxe d’un Jacques Rivière, hommage à la Nrf de l’entre-deux-guerres qui l’avait éduqué à la littérature, tout en sachant que « ca ne se vendra pas ». Il avait même pris le risque de renouveler la biographie, genre qui montrait déjà les premiers signes de l’essoufflement, en s’essayant avec succès au portrait de groupe avec les Jésuites.
Bien sûr, j’ai longtemps cherché la clé de Jean Lacouture, le rosebud qui le révélerait mieux que tout. J’en ai trouvé deux qu’il n’a pas reniées lorsque je l’ai poussé à s’exprimer.
Il y a d’abord le catholique en lui. Même s’il avait pris des distances avec la foi de son milieu d’origine, la grande bourgeoisie bordelaise, il ne s’en était jamais dépris tant l’empreinte était forte. Le collège chez les Marianistes à Caudéran, les études secondaires chez les Jésuites du lycée Saint-Joseph de Tivoli, cela laisse des traces plus profondes que SciencesPo, les Lettres et le droit. Elles transparaissent dans son extraordinaire faculté de mea culpa, cette confession publique et médiatique permanente qui fut la sienne chaque fois qu’on opposait à l’ancien correspondant de presse et grand reporter du Monde et du Nouvel observateur, ses erreurs de jugement notamment dans son compagnonnage avec les Vietcongs qui lui fit « orienter » ses articles, et dans sa ferveur lors de la prise du pouvoir au Cambodge par les Khmers rouges.
Cela valait également pour le débat franco-français, lorsque le biographe admiratif de De Gaulle reniait en lui le journaliste qui n’avait cessé de dénoncer le Général dans les années 50 et 60. De quoi désarmer toute critique – et ce n’était pas une tactique de sa part pour justifier ses errements en se colletant à « l’histoire immédiate », expression qu’il avait inventée pour baptiser la collection qu’il dirigeait aux éditions du Seuil. Dans le meilleur des cas, de la naïveté ; dans le pire…
« J’ai pratiqué une information sélective en dissimulant le caractère stalinien du régime nord-vietnamien. Je pensais que le conflit contre l’impérialisme américain était profondément juste et qu’il serait toujours temps, après la guerre, de s’interroger sur la nature véritable du régime. Au Cambodge, j’ai péché par ignorance et par naïveté. Je n’avais aucun moyen de contrôler mes informations. J’avais un peu connu certains dirigeants actuels des Khmers rouges, mais rien ne permettait de jeter une ombre sur leur avenir et leur programme. Ils se réclamaient du marxisme sans que j’aie pu déceler en eux les racines du totalitarisme. J’avoue que j’ai manqué de pénétration politique.»
Appelons cela ainsi… Peut-être le reporter aurait-il mieux senti certaines choses si, sur le terrain, au cœur de l’événement, il avait moins fréquenté les chancelleries, les excellences, les ministres et les chefs, et davantage les vrais gens, comme on ne disait pas encore.
L’autre clé, plus enfouie et plus inavouable, c’était l’Occupation. Non pour ce qu’il a fait mais pour ce qu’il n’a pas fait. Sa famille était gaulliste de la première heure et lui, rien. Ni d’un côté ni de l’autre. Quand on a 20 ans en 1941 et qu’on se contente de poursuivre ses études alors que ses propres parents prennent des risques et montrent la voie, on le vit après comme une faute. Qu’importe si à la fin, il gagna le maquis en Dordogne pour échapper au STO avant de devenir l’attaché de presse du général Leclerc en Indochine. Tout son engagement intellectuel et journalistique à gauche, dans les guerres de décolonisation notamment, et contre l’impérialisme américain sous toutes les latitudes, peut se lire à l’aune de cette prise de conscience : son absence des événements à un moment de la vie de la France où, comme me l’avait dit Fernand Braudel, « il eut été indigne de ne pas s’engager ».
Et là, le mea culpa ne pouvait être que privé, intime, seul face à sa conscience. Sa mère écoutait la radio de Londres tous les jours, mais lui ne l’entendait pas. Longtemps il s’en fit le reproche muet avant de s’en ouvrir à ses proches. De la honte et du remords qu’il en conçut est né et a vécu Jean Lacouture.
(« Jean Lacouture et ses personnages Mauriac, Malraux, Blum » photos D.R. et Georgette Chadourne)
692 Réponses pour Jean Lacouture, des vies dans le siècle
Et que pensait-il du « journalisme d’investigation » ? Ah ah ah….
« De Jean Lacouture, qui s’est laissé mourir à 94 ans »
???
De Jean Lacouture je n’ai lu que la biographie de Jacques Rivière, qui est toujours dans ma bibliothèque, à côté de la biographie de Gaston Gallimard, seule biographie de Passou que j’aie également lue : grandes sont mes lacunes !
Pour prolonger la fin de votre article… Une honte et un remords là aussi bien catholiques.
Attila, On dit rarement de quoi meurent les gens. Lui, comme Cartier-Bresson, s’est laissé partir parce que las d’enterrer ses amis, de vivre. On peut en mourir : on mange et on boit de moins en moins, on ne résiste pas…
Morasse, Il avait en horreur le journalisme d’investigation
Il ne fallait surtout pas « s’engager » trop tôt dans un camp en 40 car on ne savait pas vraiment qui allait gagner.
Les résistants glorieux de 1944 et début 45 ont vu juste…. des héros du sang-froid ! Un exemple pour le présent.
Oui, Passou, je crois que l’on peut mourir de lassitude de vivre à un moment donné : « c’est assez ! » Ce qui frappait chez Jean Lacouture, on le voit bien sur la photo, c’est la joie de vivre qui s’exprimait dans son éternel sourire et dans le pétillement de son regard. Beaucoup d’erreurs de jugement, impardonnables, en politique, mais une insatiable curiosité des hommes…
« Je pensais que le conflit contre l’impérialisme américain était profondément juste et qu’il serait toujours temps, après la guerre, de s’interroger sur la nature véritable du régime. »
C’est ce que répondait Robert Antelme à José Corti lorsque ce dernier lui fit part de son déchirement, de sa peine profonde (son fils était mort dans un camp nazi dont l’organisation interne était laissée aux bons soins des communistes), à l’annonce qu’il prenait sa carte au PCF.
Antelme était lui aussi persuadé (il présentait au moins l’excuse d’avoir souffert dans sa chair) que suivre tête baissée les directives du communisme serait le meilleur moyen de voir la fin des camps de concentration et d’extermination, émanations du fascisme, et qu’on verrait après (entre temps il se sera fait purgé du club, comme de juste, par ses camarades.)
Lacouture (en effet belle santé physique, sublime aptitude aux jouissances de la vie, qui faisaient plaisir à voir) m’a toujours semblé reprendre les phrases (et les phases de vie) des grands anciens. Un sens inné de la répétition.
Bizot dans son Portail lui taille un short colonial en le mettant face à ses contradictions (« oui monsieur, les instructeurs vietnamiens étaient bien derrière l’armée Khmère rouge lors de la poussée vers Phnom Penh _ah bon, vous êtes sûr Bizot ? je n’ai pas l’honneur d’avoir en ma possession ces informations… »)
Le mystère des suicides de Gary, Hemingway…
Juste en passant.
Saluons Màc qui devait tant à Lacouture.
Quant à Gary, pas de mystère; il fut très clair sur le sujet. Refus du lien avec le suicide de Jean Seberg. Refus de vieillir. Désir de saluer la.vie en étant en pleine possession de ses moyens. Et puis choix délibéré de la date. Attente que son fils ait l’âge (il a mis plus de vingt ans à se remettre de ces départs mère et père dans un laps de temps très court). Et le jour de la bataille d’Austerlitz.
De la part de Gary, sa mort fut un grand éloge de la vie, une grand dérision aussi.
De la part de ceux qui nonagénaire deviennent, il.me semble qu’÷être fatigue à un moment donné c’est inéluctable. La chance est de.voir le/les siècles se dérouler. Ne plus manger et ne plus.voire c’est certes le.meilleur moyen de tirer sa révérence.
Bonjour à tous,
rose, madame padutou. Tu dors ? Padutou.
Je vais y arriver :
nonagénaires
au pluriel
Son dernier article consacré à un personnage de journaliste dans la littérature :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/09/25/illusions-perdues-lucien-de-rubempre-dans-la-fosse-aux-journalistes-par-jean-lacouture_1099292_3260.html
« Je pensais que le conflit contre l’impérialisme américain était profondément juste et qu’il serait toujours temps, après la guerre, de s’interroger sur la nature véritable du régime. »
J’aurais plutôt dit:
« Je pensais que le conflit contre le totalitarisme communiste était profondément juste et qu’il serait toujours temps, après la guerre, de s’interroger sur la nature véritable des motivations américaines. »
Toute une génération a préféré les tortionnaires communistes aux représentants de la grande démocratie qui nous avait libérés quelques années auparavant.
On arrive pas à croire à tant d’aveuglement criminel.
« en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, l’art délicat de la nécrologie est moins consensuel. »
Ha c’est pas mal, ça ! Alors en plus ils fouinent des cadavres dans tous ses placards crament ses bouquins ses toiles disent que sa musique c’est du bruit… Qu’il faut plus rien lire du tout de lui ! Son vert c’est du bleu… Non le contraire…
Ca me fait un peu penser à Charand-Mordonne qui en quelques mois sont devenus de terrifiants collabos alors que juste avant tout le monde s’en battait royalement l’oeil… Et là c’est en France dans nos sillons ! Havec les corbeaux…
merci à lui pour la bio de Blum, indispensable
Le billet illustre bien la folie d’écrire.
Folie orgueilleuse. Folie pure ! Qu’elle soit furieuse ou douce, peu importe. Revanche loupée sur des situations pas claires, des faux départs, des choix ratés… .
Le travail du défunt est l’illustration de cette inutilité, écrire, puisqu’on voit bien qu’il aurait pu se taire, tout simplement et c’eut été dans bien des cas, préférable !
Il faudrait expliquer en quoi la « bio » de Blum serait plus indispensable que celle de Rivière, par exemple.
Sa mère écoutait la radio de Londres tous les jours, mais lui ne l’entendait pas. Longtemps il s’en fit le reproche muet avant de s’en ouvrir à ses proches. De la honte et du remords qu’il en conçut est né et a vécu Jean Lacouture.
Fort heureusement, cette honte et ce remords n’ont pas nui à sa longévité, en induisant je ne sais quel ulcère ou déséquilibre mental. Il aurait pu en être autrement car, comme chacun sait, la paix, la paresse et l’indifférence psychique sont des atouts sérieux pour le maintien d’une physiologie normale.
il faudrait expliquer pourquoi la « bio » de Rivière serait plus indispensable que celle de Blum, par exemple
« …qu’il aurait pu se taire, tout simplement
et c’eut été dans bien des cas, préférable ! » (17 h 59).
Sagesse admirable et auto-applicable !
Automastiquement.
« il eut été indigne de ne pas s’engager » ou « il eût été » ? Ça n’a pas le même sens.
@Lavande
toute la semaine à 20h : Annie Ernaux (France-Culture)
Pour ceux qui les avaient ratés, rediffusion à 22h, toute la semaine aussi, de la « Grande traversée » A la recherche de Winston Churchill par P.Assouline
et entre les deux : Billie Holiday.
Dans notre société en profonde mutation (les lignes bougent, dirait Baroz), il est sûrement plus préjudiciable, pour un journaliste, de travestir les amours de Mauriac que d’éprouver des remords de ne pas avoir ecouté radio-Londres.
Polemikoeur n’a pas de cœur : ça tombe bien, j’en ai à revendre. Faire offre.
Closer a dit, à 17 h, 54
« J »aurais plutôt dit: »
Et lui, il élabore.
Alors je me suis laissé dire que peut-être la discrète mort d’un certain nombre de « tortionnaires » commmunistes -disons entre 12 et 15 millons- qui combattirent et vaincurent l’armée allemande, ont apporté quand même quelque chose à cette libération tant vantée dans le billet et attribuée aux seuls « représentants de la grande démocracie » (lire: du nord). Bon. Je croyais que cette définition des Etats-Unis d’Amérique était à l’usage exclusif de gens cyniques et malveillants qui pratiquent allègrement l’ironie. Comme de toute évidence ce n’est pas le cas ici, cela me rassure.
« De même avait-il jugé bon dissimuler l’existence d’une maitresse de De Gaulle à Londres »
C’est quand même le plus pratique, hein ! Si en plus il faut être célibataire géographique avec ses maîtresses… Et en pleine guerre, encore !
Le Maréchal, lui, à Verdun, il prenait le train ; tous les soirs à Paname ! Il avait le quart de place…
gardel dit: 20 juillet 2015 à 22 h 23 min
entre 12 et 15 millons- qui combattirent et vaincurent l’armée allemande
C’est vrai, c’est vrai… Koba en attendant s’il avait pas encore décapité son armée une fois de plus comme toujours juste avant la guerre, c’eût été tout bénef…
Journaliste brillant ?
Il n’a rien compris au communisme viet-namien;
Il n’a rien compris aux Khmers rouges;
Il n’aime pas le journalisme d’investigation.
De quoi a besoin notre démocratie pour que l’information ne soit pas de la communication ? De journalistes d’investigation. La démocratie meurt parce qu’il n’y a pas de journalisme d’investigation. Comme le dit Christophe Dejours dans son livre : Souffrance en France La banalisation de l’injustice sociale, Seuil, 1998, c’est parce qu’il n’y a pas de journalisme d’investigation en France que le chômage n’est pas vu comme il le devrait, comme un crime.
Qui fait de l’investigation en France. Très très peu les journalistes qui se contentent bien souvent de hurler avec les loups. Qui a écrit un livre sur la misère du monde ? Un journaliste ? Non, un prof du Collège de France, Bourdieu.
Bravo la France !
Lacouture était un grand bourgeois distingué et mal couturé, issu d’une famille de grands bourgeois, les pires en France, les bourgeois de Bordeaux. Belle plume. Distance aristocratique avec la vie, jouissance de la vie, orgueil mal placé, manque de sérieux dans le travail : refus de l’investigation, des archives, dont notre démocratie crève, comme d’ailleurs aussi l’enseignement de l’histoire.
Le remords et le repentir ont bon dos. C’est comme le mémorial de la Shoah à Vienne dans un pays qui n’a jamais renié ses attaches au nazisme et qui n’en a jamais éprouvé, lui, le moindre remord.
« De la honte et du remords qu’il en conçut est né et a vécu Jean Lacouture. »
Fichtre, une épitaphe comme ça, ça se grave dans le marbre du déterminisme utérin: t’écoutes la radio, ou tu l’écoutes pas, mon fils.
Et tout ça sur le compte de de Gaulle qui a eu tant de biographes en tous genres; fallait-il qu’il soit l’objet d’un obscur désir de rédemption, pour que cela devienne un « engagement », dans les milieux journalistiques de Paris intra-muros: « une référence » qui fait taire la critique?
« De même avait-il jugé bon dissimuler l’existence d’une maitresse de De Gaulle à Londres »
Là ça devient vraiment croustillant; quel flair politique, ce journaliste.
C’est bien évidemment : il eût été indigne, etc.
la forme de subjonctif imparfait (« eût » forme latine un peu archaïque) est l’équivalent de la forme plus moderne du conditionnel : Il aurait été indigne, etc.
Un irréel du passé.
Voilà le charme de ce blog : des interventions âpres, sans langue de bois, recadrant un portrait. Contraste avec le billet qui est dans la reconnaissance, le passage de témoins (biographies). Ça se passe ici et c’est passionnant !
Sait-on la réception qu’ont fait de leur vivant les biographés -De Gaulle en 1965 et Malraux en 1973- par Lacouture ?
Je me demande si la vieille bigote ne taquine pas la bouteille, en plus du reste.
Sinon, cette histoire du jeune biographe en herbe, qui va cacher son ennui dans un bureau-bibliothèque… C’est terrible, nan ?
J’ai lu la bio de Malraux pour des raisons professionnelles et en ai trouvé le style très daté, à la limité de l’illisible.
Lacouture m’était sympathique à cause de son amour du rugby, du temps où celui-ci était effectivement une fête et non un affrontement stérile de bourrins tatoués & gonflés aux stéroïdes. Je ne regarde plus que les matches de jeu à 13 de l’hémisphère sud, incroyablement spectaculaires, comme l’est le rugby à 7 qui fait son entrée dans le giron olympique cette année.
Lacouture aurait certainement aimé cette fête-là.
Ne pas dire n’importe quoi sur le Cambodge: la prise de Phnom Penh par le Khmers rouges, qui venaient d’une zone dévastée par les bombardements américains aussi intenses que sur Dresde, et renversaient le régime corrompu et pro-américian de Lon Nol, doit être remise dans son contexte. A gauche on était anti-US. Tout ce qui affaiblissait le pays qui menait une des plus sales guerres de tous les temps était bienvenu. D’où l’accueil favorable de la prise du pouvoir par les « meilleurs élèves » de Mao. Même Ponchaud, témoin occulaire, ne juge pas les Khmers: il note le contraste entre la dureté de leur regard et leur extrême jeunesse, leurs sandales en pneu de bagnole, l’uniforme noir…Ce n’est que dans les jours et semaines qui suivent, lorsque l’ordre d’évacuation de la ville est donné, que se met en marche la machine de mort, l’auto-génocide…Lacouture a admis qu’il s’était trompé, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
Aujourd’hui, le Cambodge s’auto-détruit au vu et au su de tout le monde, sida, prostitution infantile à tous le étages, exploitation éhontée des petites mains du textile dont les produits sont portés par bien des Français, caste au pouvoir d’ex-Khmers rouges mise en place par les US qui roule dans des 4×4 non immatriculés et affiche son mépris du peuple…
C’est très laid d’afficher son mépris du peuple ! Bloom a raison.
On ne doit pas l’afficher.
Le peuple ? Il n’est pas très malin…Pour dire vrai, le peuple il est stupide !
On doit parler pour lui.
A sa place.
Au début, on croit que le mort va nous manquer. Grossière erreur. Larmes de crocodile.
Jean Lacouture parti, il ne manque rien. Surtout lui !
Le coup de pied de l’âne bâté.
Un coup d’œil dans le rétroviseur idéologique du passé proche fait froid dans le dos. Un si grand nombre d’intellectuels qui se trompaient tous ensemble, mutuellement…
Comment est ce possible ?
L’erreur grossière énorme imbécile des Sartre et autres intellectuels opposant le bon communiste contre le méchant capitaliste !
La bêtise intellectuelle est la pire de toutes.
La capacité cérébrale humaine est gigantesque. Que fait-on de ce don du ciel darwinien ? Bien peu.
La faute aux institutions humaines, aux systèmes. Tout ce qui est grand est hors-système.
On doit, pour son salut personnel, penser peu, ne pas écrire, aimer et sourire sans cesse.
Plutôt Diogène, ou Bouddha qu’Alexandre le Grand ou Manuel Valls…!
Et se taire. Ce que je fais, maintenant !
Bonne journée…
l’art délicat de la nécrologie
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James Salter, une vie brûlée
LE MONDE DES LIVRES | 22.06.2015
Du « grand amoncellement des jours », il voulait faire « quelque chose qui dure ». Pour cela, il avait choisi d’écrire, comme on graverait « un poème sur un monument ». L’écrivain américain James Salter – qui, en 1957, avait abandonné la carrière militaire pour la vie littéraire – est mort à Sag Harbor, non loin de son domicile de Bridgehampton, sur Long Island (Etat de New York), vendredi 19 juin. C’est lors d’une séance de gymnastique rééducative, à la suite d’une légère opération cardiaque, que ce jeune nonagénaire débordant d’énergie, a trouvé la mort. Parions que cette fin « active » l’aurait lui-même fait sourire.
Ses quatre-vingt-dix années, Salter les portait avec une singulière élégance. Il y a quelques mois, alors qu’il était passé à Paris pour la sortie de son dernier roman, Et rien d’autre (L’Olivier, 2014), on avait pu constater qu’il était, au fil du temps, demeuré aussi vif et spirituel que son œuvre. Un auteur allant bien avec ses livres. Un dur à cuire mélancolique. Visant l’essentiel dans ses textes comme dans la conversation. Sans complaisance et crépitant de vie. De fait, Salter voyait l’existence comme un combustible. C’est pourquoi il avait intitulé ses mémoires Burning the Days (Une vie à brûler, L’Olivier, 1999, prix PEN-Center 1998).
Et ses jours, il les avait brûlés d’abord au feu de la guerre. Né le 10 juin 1925 à Passaic (New Jersey) mais élevé à Manhattan, James Salter, né James Horowitz, entre en 1942 à la prestigieuse académie militaire de West Point. Bien classé à l’issue de ses études, il s’engage comme pilote de chasse dans l’US Air Force – à l’époque Army Air Corps. En 1945, lors d’un vol d’entraînement, il s’écrase avec son avion dans le Massachusetts, mais échappe miraculeusement à la mort. Il est alors affecté à un escadron basé aux Philippines puis au Japon.
Cacher son activité d’écriture à l’armée
C’est la guerre dans cette partie du monde – la guerre de Corée dans les années 1950 – qui lui inspire son premier roman, The Hunters (1956) dont est tiré le film de Dick Powell, Flammes sur l’Asie avec Robert Mitchum (1958). Pour ses débuts en littérature, James Horowitz s’est choisi un nom de plume. Un pseudonyme qui lui permet de cacher à l’armée son activité d’écriture tout en dissimulant aux lecteurs ses origines. « Je ne voulais pas apparaître comme un auteur juif new-yorkais supplémentaire, il y en avait déjà assez comme ça », confiait-il jadis au New Yorker. Par la suite, il fera légaliser ce nom. Salter deviendra son identité officielle.
The Hunters offre déjà en germe tout ce qui fait la marque de fabrique de ce très grand écrivain. Un style aigu, précis, condensé, réaliste. Emouvant au point qu’une seule phrase finement sculptée peut soudain vous faire chavirer. Traduit pour la première fois en français en mai 2015 sous le titre Pour la gloire (L’Olivier, 240 p., 21 euros), le roman met en scène un capitaine d’aviation, Cleve Connell, qui s’est donné pour objectif unique de descendre cinq avions ennemis et de devenir « un as ». Au fil du temps, la fougue des premiers combats s’estompe pourtant. L’incertitude surgit. Le doute s’installe. Chez Connell mais aussi chez Salter… Un an après la sortie de ce livre aux Etats-Unis, en 1957, ce dernier décide d’abandonner la carrière militaire. Il sera écrivain. Pourquoi ? « Il arrive un moment où vous savez que tout n’est qu’un rêve. Que seules les choses qu’a su préserver l’écriture ont des chances d’être vraies. »
Commence une nouvelle existence professionnelle. Elle ne le placera jamais directement sous les feux de la rampe – Salter écrit lentement, il vend peu. Parmi les grands écrivains américains, il est selon un critique, « le plus mésestimé des mésestimés ». Mais il s’attire d’emblée l’admiration inconditionnelle de ses lecteurs et une immense estime de ses pairs. Notamment pour deux romans écrits dans les années 1960 et 1970, Un sport et un passe-temps (1967, L’Olivier, 1996) et Un bonheur parfait (1975, L’Olivier, 1997). Situé en France dans la période de l’après-guerre, le premier met en scène un étudiant américain et une jeune Française dans une fiction érotique qui fut qualifiée en Amérique à l’époque d’« intensément transgressive » (« mais ferait rire aujourd’hui toutes les jeunes filles », s’amusait Salter) ; le deuxième explore le thème de l’éloignement au sein de la relation conjugale. La guerre, l’amour, la guerre entre hommes et femmes, la trahison : voilà les grands thèmes de James Salter qui croise désormais deux champs de bataille. « L’axe majeur de toute vie est sexuel », répétait-il volontiers. Et il comparait la danse du couple au « jeu de la pierre et du ciseau », l’un des personnages se trouvant au bout du compte « voué à se briser sur l’autre », inexorablement.
« Et rien d’autre », la sensation
Après L’Homme des hautes solitudes, en 1979 (Denoël, 1981), Salter continue d’écrire – des mémoires, des nouvelles, des scénarios de films, des récits de voyage, un recueil de poésie. Certains de ces titres sont traduits en France aux Editions des Deux Terres, la maison créée à Paris par sa fille Nina. Il continue d’écrire, mais plus de romans. Jusqu’à ce qu’en 2013, coup de théâtre, il revienne à ce genre après l’avoir laissé de côté pendant… trente-cinq ans. Retraçant quarante ans de l’existence d’un New-Yorkais « ordinaire » de l’après-guerre à nos jours (lire le très beau texte de Jérôme Ferrari dans « Le Monde des livres » du 5 septembre 2014), Et rien d’autre fait immédiatement sensation.
« D’ordinaire, la plupart des écrivains cessent d’écrire de bons livres à mon âge, c’est-à-dire autour de 70 ans, note le romancier Richard Ford, joint au téléphone par Le Monde. Plus vous avancez dans le temps, plus il est nécessaire de travailler car vous avez déjà “consommé” en quelque sorte beaucoup de matière première, d’inspiration et d’énergie… Il vous faut alors une exigence décuplée ou alors il vous faut du génie. » Salter avait les deux. La preuve. A la lecture d’Et rien d’autre, Ford raconte qu’il a dû s’interrompre au milieu des pages pour faire « le tour de la pièce » et « reprendre [s] on souffle ». « Cela ne m’était jamais arrivé avec aucun livre, confie-t-il. Quand j’ai raconté ça à Jim, il a juste dit : “Ah…, vraiment ?”. C’était le genre d’homme qui savait transformer ses doutes en forces. Mais il était tout sauf arrogant. »
Fervent admirateur du grand Jim lui aussi, l’écrivain et journaliste américain Philip Gourevitch, interrogé par courriel, abonde dans ce sens. Et ajoute que tout l’art de Salter était d’arriver à « combiner, à proportions égales, un sens de l’austérité, une ascèse à l’ancienne, avec un abandon sensuel parfaitement contemporain ». « Il est rare d’être ainsi élégant et brut à la fois », note Gourevitch. Sensibles chez l’homme, cet équilibre, cette tension, le sont également sous sa plume. « Sa langue est simultanément économe et luxuriante. Ses ellipses donnent plus de force encore aux sentiments qui s’expriment. Sa prose évoque bien plus qu’elle ne décrit. Elle est physique et métaphysique. »
James Salter était francophile. Il voyait la France comme « un paradis hédoniste ». Il avait également été marqué par des auteurs comme Colette, Céline ou Gide. « On dit de Gide qu’il était un écrivain méticuleux mais qu’il n’aimait pas faire de sentiment. Cela me plaît… », nous confiait-il en 2014. Il y a une dizaine de jours, son éditeur français, Olivier Cohen, patron des Editions de L’Olivier, l’avait invité à dîner à New York. A 90 ans, « il venait de signer un contrat pour un nouveau livre avec les éditions Knopf, raconte Olivier Cohen. La suite de ses mémoires… » Une suite que nul ne lira mais dont l’idée le rendait manifestement « très heureux ». Quelle image Olivier Cohen gardera-t-il de James Salter ? « Je pense au film d’Orson Welles, La Soif du mal… vous connaissez ? A la toute fin, on demande à Marlene Dietrich à propos du héros : “Qui était-il ?”. Et elle répond : “He was some kind of a man”… Un sacré bonhomme… c’est ça que je dirais. »
Florence Noiville
Glissements progressifs de D. en JC
« D. dit: 20 juillet 2015 à 14 h 31 min
Bon, il faut bien s’en aller un jour: j’ai décidé aujourd’hui après mûre réflexion de ne plus commenter sur ce blog. Et c’est à partir de maintenant. »
« JC….. dit: 21 juillet 2015 à 5 h 59 min
Et se taire. Ce que je fais, maintenant !
Bonne journée… »
Bloom-Passou, qu’est-ce qui a donc tant changé en Grande Bretagne depuis quelques années ?
Bloom-Passou, qu’est-ce qui a donc tant changé en Grande Bretagne depuis quelques années ?
—
Baroz, où vis-tu? Ce n’est pas la GB qui a changé, mais le monde.
Je vis à Paris, Bloom, où il me semble toujours assister à l’éternel retour du même… Comme sur ce blog d’ailleurs !
A droite de Malraux (à sa gauche à lui) une tête sculptée de l’art du Gandahra, synthèse gréco-bouddhique de la plus haute beauté.
L’expédition d’Alexandre jusqu’au bord de l’Indus, rencontre de deux mondes qui, au lieu de s’entrechoquer, mettent leur génie en commun.
Pour paraphraser Bashô à Matsushima:
« Taxila ah!
A-ah, Taxila, ah!
Taxila, ah! »
l’éternel retour du même
—
Mûr pour une sortie samsara, Baroz ou surdité au tumulte du monde, version Beckett: « L’habitude est une grande sourdine »?
Heureux soient les naïfs…
sortie du samsara…
« L’expédition d’Alexandre jusqu’au bord de l’Indus, rencontre de deux mondes qui, au lieu de s’entrechoquer, mettent leur génie en commun. »
Ce sont les éléphants qui ont gagné contre les chevaux.
Eh oui Attila, le monde a changé et la GB avec.
Bloom, vous êtes un janséniste du rugby. Vous vous privez de grands moments que les tatouages ne gâchent pas.
JC….. dit: 21 juillet 2015 à 5 h 45 min
Un coup d’œil dans le rétroviseur idéologique du passé proche fait froid dans le dos. Un si grand nombre d’intellectuels qui se trompaient tous ensemble, mutuellement…
Comment est ce possible ?
__________
C’est possible parce que le milieu des journalistes est un milieu profondément corrompu. Le quatrième pouvoir a trahi sa charte. Ce n’est plus que le pouvoir des larbins du pouvoir, d’un pouvoir lui-même qui s’est bien promis de ne pas agir mais de faire de la communication. Cette corruption générale où tout n’est plus que semblant pour préserver les privilèges d’un monde de castes à l’agonie fait que le monde devient absurde et ne peut que mal finir.
La misère s’accroît dramatiquement dans notre pays. Qu’attendent les journalistes pour se saisir du problème.
Nos écoles et notre enseignement crèvent à force de réformes scandaleusement ineptes ne produisant à terme que de plus en plus d’ignares avec des enseignants méprisés et sous-payés. Quel journaliste se saisit du problème alors que l’éducation est censée être le fer de lance de la nation, de l’avenir et du progrès ? Quel journaliste se soucie du chômage, de l’archaïsme de nos syndicats, eux aussi totalement corrompus, de la formation des chômeurs et de l’argent des syndicats qui l’utilisent pour se loger dans de somptueux appartements avec jacuzzi ? Quel journaliste se soucie de rétablir la vérité sur le conflit israélo-palestinien au lieu de laisser perdurer en France cette infâme propagande de délégitimation d’Israël par toute la canaille antisémite alors que les agressions contre les personnes ne cessent de croître dans notre pays (dernièrement encore une famille juive du Blanc-Mesnil agressée, torturée et séquestrée dans sa propre maison pour leur extorquer de l’argent sous prétexte qu’ils étaient bijoutier à Paris) et alors même que l’Europe s’apprête à nouveau à foutre son bordel au Proche-Orient en se saisissant du conflit pour servir de médiation dans une France anti-israélienne et pro-arabe où les journalistes ont passé leur temps a bourré le crâne des citoyens européens depuis 1967 ?
etc.
Jusqu’à la confusion la plus complète : On ne pourrait pas parler d’histoire parce que le monde a changé ! On se rendrait ridicule de parler de Churchill simplement parce que le monde a changé ! Mais qu’est devenue la France ? Qu’est devenu ce pays pour qu’on puisse y lire un tel discours aussi absurde ? Et où les jeunes générations ne savent déjà plus rien de l’histoire récente ?
Ce pays est devenu effarant ! Effrayant de sottises !
Dear Widergg, comme dit passou, faites-vous tatouer et tout ira mieux.
…
…des seconds rôles, tout çà,!…et puis s’en va,…
…Business Plan,…à Ouroboros, tout çà,!…
…pour faire court, un zéro social,!…
…( lèche-culs d’obsolétismes programmés tout çà,…les carottes pour faire l’âne des mondialisations en basse-court,!…),…
…
…depuis 5 ans, c’est la Chine qui à fait grimpés le prix de l’or,!…chaque chinois avec son lingot au cou,!…
…le communisme des » étoiles d’or, sur champs de gueule,!… »,…
…bientôt l’intelligence avec des rivières de diamants,!…
…pourvu que l’on ne manque pas d’hélium, pour faire monter tout çà au ciel,!…
…
…Jacques Dutronc,!…( l’époque inspirée )
…700 millions de chinois,….
… » Et, moi,et moi,et moi »
… » La fille du Père Noël »
…
…la politique à retourner sa veste du bon côté,!…s’il vous en reste de bonne veste,!…etc,!…
…
…Rika Zaraï, Sans chemise, sans pantalon
…Carlos, Tout nu et tout bronzé,!…Ah,!Ah,!…
…
Fais gaffe, Bloom, on dit le monde a changé et dans la foulée on ajoute, « c’était mieux, avant » : la vieillesse, quel naufrage !
parce que le milieu des journalistes est un milieu profondément corrompu – Wiwanguerre.
Nihil sub sole, relis Karl Kraus sacré petit chéri de ces larmes!
( Sinon : » (…)les bourgeois de Bordeaux. Belle plume. Distance aristocratique avec la vie, jouissance de la vie, orgueil mal placé, manque de sérieux dans le travail (…) »
C’ est le portrait de Sollers tout craché?
Voyez le cas de Phil, né réac, il reste jeune d’esprit !
A croire que les valeurs de droite conservent mieux que celles de gauche ?
Mais pas de Mauriac, Saindoux !
« Taxila ah!
A-ah, Taxila, ah!
Taxila, ah! »
Je suis bouleversé!
J’adore l’hypocrisie de Bloom! « on ne pouvait pas savoir »…Evidemment que l’on pouvait savoir! Les khmers rouges étaient soutenus par tout le camp communiste; ils appartenaient au camps communiste et personne de normalement constitué ne pouvait s’attendre à ce qu’ils se comportent autrement que leurs modèles Staline et Mao… Ils ont même réussi à faire pire!
L’attitude des intellectuels de gauche de l’époque ne peut s’expliquer que par une haine viscérale de l’Amérique et de son modèle de société. Oui l’Amérique a combattu le communisme sur tous les fronts, avec des alliés souvent douteux (mais qu’on m’explique comment faire autrement) et je ne doute pas une seconde que, si le Vietnam du Sud avait tenu, nous aurions eu in fine un régime comparable à la Corée du Sud en face d’un régime comparable à la Corée du Nord. Lequel est préférable?
Mais pas de Mauriac, Saindoux !
Vous voulez vous servir de mon pseudo comme d’ un lubrifiant littéraire, Attila?
closer, vous raisonnez avec le bénéfice du recul et en bon occidental, comme les Américains qui ont déversé plus de bombes sur le Laos (le Laos!) que pendant toute la seconde guerre mondiale: vos héros, apparemment. Pour les peuples d’Asie, le communisme valait mieux que la colonisation française ou les bombes us.C’est ainsi et vous ne réécrirez pas l’histoire en en ignorant les principes cardinaux.
Le Vietnam est toujours communisant et s’en tire pas trop mal, malgré l’agent orange, le napalm, les bombardements méga-dresdien. Avec une certaine dignité qu’on pourrait leur envier en occident.
…A moins qu’ il ne s’ agisse d’une expression exclamative du genre » doux jésus » ou » nom de d.eu »?
on dit le monde a changé et dans la foulée on ajoute, « c’était mieux, avant » : la vieillesse, quel naufrage !
—
c’est bien mieux maintenant qu’il n’y a plus de frontière entre la Syrie et l’Irak et que l’EI pousse à la destruction des roumis. Quant aux jeunes, ils ont un avenir radieux, surtout dans le 93.
C’est mieux ailleurs, Baroz, ça c’est sûr..!
dear baroz, Lacouture est « né réac » aussi. pas de tatouage mais des remords pour n’avoir point écouté radio-londres, c’est de meilleur goût.
Catholiques et Protestants savent faire de bonnes biographies, sans esprit étouffe-chrétiens, probablement une familiarité avec les empires déchus. Lestringant sur Gide, très bon.
Bloom, vous êtes un janséniste du rugby. Vous vous privez de grands moments que les tatouages ne gâchent pas.
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Le 15 m’ennuie à mourir, Passou. Pire, il ennuie mes fils. J’ai joué pendant 10 ans en honneur régional et 3e division, été capitaine de l’équipe d’Ile de France junior à Jean Bouin, ai pris une cuite monumentale au Club house des Harlequins à Twickenham, ai refusé d’aller jouer en GB à cause de cette fichu prépa, ai foulé la pelouse de l’ancien Arms Park en compagnie du gardien des lieux saints, ai regardé un France NZ mémorable en 99 dans un McDo pakistanais avec une paire de nonnes irlandaises en folie, ai assisté à la finale de la Coupe du Monde 2003 à Sydney assis à côté de mes anciennes idoles…
Problème, les auto-tamponneuses n’ont jamais été mon genre.
Pierre Assouline, petite erreur : Lacouture vous a dit « je m’étonne de ne pas l’avoir euE avant vous » ; ce n’est pas parce que ce « e » là était muet que votre interlocuteur ne l’aura pas mentalement prononcé, puisque l’idée (féminine) était placée devant…
Bon d’accord, j’emberlificote, là, mais vous voyez sûrement ce que je veux dire ?
A part ça, je confonds toujours Jean Lacouture et l’acteur Maurice Garrel – surtout dans le film « la discrète », où l’acteur joue le rôle d’un éditeur parisien un brin pervers – à cause, non de la similitude, mais de l’architecture commune de leurs deux visages, appartenant sans conteste à la même « famille »,longiligne et osseuse. Cette image fait écran à celle du biographe, mais est-ce si désagréable ?
Je ne sais pas quelle relations Jean Lacouture entretint avec internet et le monde numérique en général et ce qu’il aurait pensé du Vietnam d’aujourd’hui (en effet un dragon économique à l’irlandaise, circa 1995, après s’être ouvert aux techniques du free market, il n’y a jamais de secret en ce domaine), l’un des pays les plus connecté d’Asie.
Ce qui n’empêche nullement, en 2015, le PCV de camper sur ses positions acquises lors des presque grands soirs de l’Empire soviétique.
En ce moment même par exemple, les écrivains vietnamiens (bouillonnement artistique impressionnant dans ce pays) qui viennent de fonder la LEVI (la Ligue des Ècrivains Indépendants) subissent la répression du régime qui ne veut pas qu’on mette en cause le leadership de l’officielle AdEdV (l’Association des Ècrivains du Vietnâm.)
Nguyen Quang Lap (le romancier le plus connu actuellement là-bas) est arrêté sous l’obscure accusation d’un dénigrement du Parti (une loi typique des dictatures communistes de la belle époque) alors qu’il ne faisait que s’exprimer sur son blog…
La presse privée vivant toujours sous le joug ou le bon vouloir (c’est selon l’humeur du fonctionnaire) du gouvernement toujours mentalement moulé dans l’idéologie qui le mit au pouvoir (se rappeler que jamais les Vietnamiens du Sud ne soutinrent le Vietcông en 1975 et qu’ils subirent eux-aussi des bombardements en règle par les chars russe de l’Armée du Vietminh. Même si cela n’eut rien de commun avec le carpet bombing de Hanoï le jour de Noël 1973, nous sommes d’accord.)
Trahison ! Bloom renonçant au rugby à 15 pour aller vers une sagesse bouddhique qui se refuse à lui ….
Bloom abandonnant les monstres tatoués aux hormones, héros qu’il adorait …. Cette voie médiane, serait-ce l’effet JC : ne rien faire, ne pas penser ?
Passou a raison, le 15 change, mais ne rompt point ! Bloom se trompe.
Bloom se trompe.
—
Généralement suivi de « Mieux vaut Hitler que le Front populaire »
À une grande échelle de temps, il est évident que le monde est bien meilleur aujourd’hui qu’il ne l’était hier. Mais c’est une échelle qui dépasse de beaucoup celle de nos vies. Mais, de grâce, cessons de croire que le monde est meilleur parce qu’on aurait des i-phones !
À l’échelle de nos vies, il est clair que c’était bien mieux avant, quand nous n’étions encore que des enfants. L’enfance est le paradis perdu à jamais.
Le problème fondamental n’est d’ailleurs pas là.
Le problème, c’est que le monde pourrait être meilleur encore si ce qui aurait pu être fait avait été fait.
Le pouvoir d’agir n’est pas à son comble. C’est là le problème.
« le communisme valait mieux que la colonisation française ou les bombes us »
Sauf que le communisme s’est imposé par la guerre et ne correspondait certainement pas aux souhaits de la majorité de la population, surtout au sud. A quoi s’ajoutait l’antagonisme culturel multi séculaire entre le nord et le sud qui ont été historiquement le plus souvent des royaumes séparés.
Mon maître JC, au Bloom, répondrait :
« On a eu le Front Populaire, préparateur d’impuissance majeur, puis Hitler accueilli à bras ouverts comme il convient. Apaisement mortel…. Pas de Churchill in Frankreich ! »
Phil, voir l’entretien de Lestringant avec Yann Moix sur « la règle du jeu », la revue de BHL. Yann Moix connaît aussi fort bien la vie de Gide.
Gide, moi…
J’adore écrire « l’Amérique » avec un grand A, pour faire ch… tous les Mélanchons de la terre qui s’appliquent à parler des « Etats Unis d’Amérique » ou des « étatsuniens »…
Vous ne referez pas l’histoire, closer, le Vietminh n’était pas nord-vietnamien, que je sache…la piste Ho Chi Minh n’était pas un chemin de grande randonnée.
Non, sur le moment, on ne pouvait pas savoir pour les Khmers rouges. Mais dès qu’il a été possible de faire des investigations, il aurait dû les faire. Or, comme il n’aimait pas le journalisme d’investigation, contrairement aux Américains, il n’a pas fait son boulot de journaliste et il a écrit n’importe quoi. Une belle plume…!
Voir le film la déchirure qui dit l’essentiel avec le journaliste qui remporte le prix Politzer pour avoir, lui, fait son job, investigate !
closer est un naïf.
Vous croyez que l’impérialisme américain ne s’est pas lui aussi imposé par la guerre ?!
Arrêtons ces balivernes. L’histoire est une tragédie. Les Etats-Unis restent un danger qui menace notre indépendance européenne. C’est DSK qui le dit, pas moi. C’est une vraie guerre aussi, ça ! même si elle est moins visible.
Closer,
Le Mélenchon est comme cigalon et cigale, il chante quelques semaines le même chant débile…. baise…. copule et crève….
Et les petits Mélenchon sortent de terre, l’année suivante…. et recommencent, croyant faire du neuf !
Les cons se reproduisent bien….
Comment peut on ne pas aimer l’Amérique ? C’est, avec ses défauts, le pays de la Liberté !
Mais dès qu’il a été possible de faire des investigations, il aurait dû les faire.
—
En théorie, oui, mais le pays a été fermé au monde extérieur jusqu’en janvier 79… lisez tous les livres possibles sur le sujet…
C’est pourquoi Tuol Sleng, Choeung Ek & tutti quanti ont été possibles…
Oui et du maccarthysme !
Bloom, je ne dis pas le contraire, mais il aurait dû investiguer dès 1979. Un paresseux qui croyait à sa belle plume. Très arrogant.
La France est un pays littéraire.
C’est une chance qui a aussi son revers. On bavarde beaucoup au lieu de faire des investigations. Les faits, les investigations, on trouve ça vulgaire.
Marianne publie quelques dossiers d’investigation. Dernièrement sur le terrorisme en montrant toute l’ambiguité de la politique de notre gouvernement. Mais c’est très insuffisant.
Tout ce que la presse raconte en général sur l’école et les profs c’est bourré d’âneries en tous genres, de contre-vérité, et surtout d’ignorance crasse. C’est triste, pareil pays !
Drôle comme « tomber » sur une biographie
peut donner envie, exclusivement,
successivement ou désordonnément :
– de lire,
– d’écrire,
– de vivre.
Racontablement.
Vue de mes yeux par hasard sur une plage du Continent, une monstruosité : une conne entièrement vêtue de noir de la tête aux pieds, par 30° à l’ombre, son connard d’époux barbu torse nu, cool, à l’aise ….
Les deux parallahdant, de façon ostensible tels militants embrumés, vendant leurs salades …
Bravo les féministes, votre combat est le notre : nos sœurs sont nos égales !
Vue de mes yeux par hasard sur une plage du Continent, une monstruosité : une c.onne entièrement vêtue de noir de la tête aux pieds, par 30° à l’ombre, son c.onnard d’époux barbu torse nu, cool, à l’aise ….
Les deux parallahdant, de façon ostensible tels militants embrumés, vendant leurs salades …
Bravo les féministes, votre combat est le notre : nos sœurs sont nos égales !
Le commentarium aime l’investigation.
Mediaparticulièrement.
Wgg, La France manque de vendeurs, tout simplement. ça cause, ça cause, pendant que les Chinois (les Italiens, les Allemands, les Anglais) rachètent, vendent, négocient etc..
Les investigations finissent souvent en « gate ».
« le communisme valait mieux que la colonisation française ou les bombes us »
Si on parle de bombes, cette phrase est déséquilibrée.
Il faut écrire:
« Les massacres et tortures par le pouvoir communiste contre son peuple valaient mieux que les bombes US ».
On peut le soutenir.
Mediapart… Des investigations, mais par une officine prête à nous foutre en camp de concentration à la première occasion. Des gens dangereux.
Et il suffit à Plenel de parler d’Israël pour sortir son artillerie de fausses informations, de mensonges, de saloperies en tous genres.
Le goulag c’est Paris-Plage, le jour où on n’a plus le droit de s’enfuir.
Ça leur passera, JC ! On n’oublie trop facilement que nos femmes portaient des foulards il n’y a pas si longtemps. Et pas seulement pour aller à la messe. Quelle femme en porte aujourd’hui ? Quant à la messe…
JC….. dit: 21 juillet 2015 à 11 h 49 min
Vue de mes yeux par hasard sur une plage du Continent, une monstruosité : une c.onne entièrement vêtue de noir de la tête aux pieds, par 30° à l’ombre, son c.onnard d’époux barbu torse nu, cool, à l’aise ….
Je les ai vus!
I Nuovi mostri!
Ils devraient être accueillis par des éclats de rire.
Les intellectuels français se foutent pas mal de la vérité. Ce qui leur importe, c’est leur plus ou moins de prestige. Ce sont des gens distingués, ils y tiennent à leur prestige ! C’est tout ce qui leur reste.
Être admiré par une petite cour, que ne ferait-on pas pour ça ! Lire Pascal.
Mais si on rit d’eux, on ne se rit pas de nous ! On nous enferme en nous traitant d’islamophobe !
« Les massacres et tortures par le pouvoir communiste contre son peuple valaient mieux que les bombes US ».
—
Comme caricaturiste, vous pourriez remplacer Charb. Avec le même courage, s’entend.
Les bombes US, le grand criminel c’est Kissinger ! Il ne sera jamais jugé, celui-là !
— coup d’Etat de Pinochet, assassinat d’Américains au Chili;
— bombardement criminel du Laos.
Qu’un juif persécuté dans son pays se soit livré à de telles monstruosités est à désespérer de l’homme.
Bloom dit: 21 juillet 2015 à 12 h 02 min
« Les massacres et tortures par le pouvoir communiste contre son peuple valaient mieux que les bombes US ».
Comme caricaturiste, vous pourriez remplacer Charb.
Mais mon cher ami, ce n’est absolument pas une caricature!
Ou vous vous foutez du monde, ou vous n’avez aucune idée de ce qu’a été le communisme en Asie.
Moi je ne le connais que trop, c’est pourquoi je préfère m’intéresser au totalitarisme nouveau, qui progresse tranquillou sous nos yeux.
Assez de temps perdu!
Intéressons nous aux habits neufs de notre ennemi!
L’Egypte soupçonne la Turquie de participer activement à l’insurrection islamiste contre le président al-Sissi
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 11 h 55 min
Ça leur passera, JC !
Voilà une philosophie de l’histoire bien confortable.
Une doctrine pour l’été…
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 12 h 10 min
L’Egypte soupçonne la Turquie de participer activement à l’insurrection islamiste contre le président al-Sissi
Soupçonne…
Le mot est charmant.
Ils savent et se battront comme des chiens contre les Frères et leurs alliés turcs.
les auto-tamponneuses n’ont jamais été mon genre.Bloom.
Le mien non plus. C’ est comme la culture, nous sommes dans l’ affrontement binaire.
Mais se faire du rentre dedans, cela à un charme sauvage!
Widerganger, Le journalisme d’investigation, j’ai toujours été pour et je l’ai pratiqué depuis… le milieu des années 70 sur l’affaire Broglie et d’autres encore. Mais vous en faites trop là. Pas de journalisme d’investigation possible, ni pour Lacouture (de toute façon ce n’était pas son genre) ni pour personne dans un Kampuchéa démocratique qui, dès son instauration, s’est refermé comme l’Albanie et la Corée du Nord de la pire époque. Nul ne pouvait y entrer ni en sortir. Et encore moins un étranger et encore moins un reporter. Un génocide à ciel ouvert mais en huis clos. Quant à avoir des informations en étant posté autour du pays, c’était la seule solution, encore fallait il y vivre ( ce qui n’était pas son cas) et ne pas avoir d’oeillères tiers mondistes/catho de gauche (son cas). Cela dit dit, très vite, on pouvait savoir. Du moins ce qu’on réussissait à savoir inquiétait suffisamment pour engager à la prudence dans le soutien.
A propos, ce n’est pas le prix (Georges) Politzer mais le prix (Joseph) Pulitzer.
…
…morale et bonne conscience,!…
…du moment d’être et rester très riches,…
…avec, tout partis et drapeaux,…
…
…l’aventure c’est l’aventure,…( film )
…communismes capitalismes ou autres fascismes,!…
…
…la réalité, la peur d’être broyer par la misère que l’on à créer,!…
…la morale à suivre des chefs, comme des chiens,!…
… » Salo « , ou les 120 journées de Sodome, par Pier Paolo Pasolini,…
…morale(s), aux Berlusconi’s de nos jours,!…K.K.K.,…tout est bon dans le » cochon,!…Ouroboros,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…tient V’là du boudin,!…
…
C’est curieux, ces culpabilisations rétrospectives dues à la puissance des appareils idéologiques dans l’après-guerre.
« Quand on a 20 ans en 1941 et qu’on se contente de poursuivre ses études alors que ses propres parents prennent des risques et montrent la voie, on le vit après comme une faute. Qu’importe si à la fin, il gagna le maquis en Dordogne pour échapper au STO avant de devenir l’attaché de presse du général Leclerc en Indochine. Tout son engagement intellectuel et journalistique à gauche, dans les guerres de décolonisation notamment, et contre l’impérialisme américain sous toutes les latitudes, peut se lire à l’aune de cette prise de conscience : son absence des événements à un moment de la vie de la France où, comme me l’avait dit Fernand Braudel, « il eut été indigne de ne pas s’engager ».
Ce garçon n’avait rien à se reprocher.
Ce que Braudel aurait du dire est plus modestement, c’est: « Il eût été indigne de collaborer ».
Cette fausse culpabilité aurait épargné à Lacouture de se faire à l’occasion le chantre de tyrans.
Mais il a su reconnaître tout ça lui-même…
N’en parlons plus!
Michel,
Ne compte pas sur moi pour adhérer au « laisser-faire » au nom du « vivre ensemble » …
Vade retro Satanas* !
*rayer la mention inutile
-Yahvé
-Dieu
-Allah
-Edouard Leclerc
-François Grosland
Sally Mara, ma copine, me dit que JC en a une toute pitite, comme MCourt
désolé mais est-il précisé dans la biographie de Monsieur Lacouture si sa maison à Roussillon sera vendue ? j’aurais un couple de retraités parisiens que serait intéressé…
C’est texact, Sally Brown a raison, absolument texact, j’en ai une toute petite mais elle fait les 3×8 depuis ma première communion. Sally le sait bien, la coquine ….
Pour M Court, il faut interroger le Pavillon de Breteuil, section Poids et Mesures…
« Ça leur passera, JC ! On n’oublie trop facilement que nos femmes portaient des foulards il n’y a pas si longtemps. »
Non ça ne leur passera pas WG, aussi longtemps que la religion gardera son emprise. Vous parlez comme Badiou qui continue d’ignorer contre toute évidence la puissance du joug religieux. Les musulmanes se voilent parce qu’elles pensent que Dieu le leur demande et elles le feront tant qu’elles le croiront. Ce n’est donc pas près de s’arrêter et ça ne cesse de s’étendre…
Michel, comme tous les intellectuels, a des excuses : on ne peut supposer possible de telles stupidités prosélytes, dès lors qu’on a un peu de bon sens !
Emprunter cette idée:
« Je ne sais pas quelle relations Jean Lacouture entretint avec internet et le monde numérique en général et ce qu’il aurait pensé »
du journalisme d’investigation à l’heure du web ?
de la dérive » on est tous journalistes » dans les commentaires de sites de journaux d’opinion ?
du devenir du journalisme toujours plus « sensationnel » et immédiat dans la com’ ?
« Chantres de l’article au long cours – plume dans la plaie et mains dans le cambouis – ils dénoncent pêle-mêle « le bluff technologique » auquel a succombé la presse, le « piège mortel » de la publicité, le mirage des sites web et autres tablettes. Pointent la « circulation circulaire de l’information », un « journalisme automatisé » et de « déréalisation du monde ». En appellent à « une presse post-Internet ». »
post-internet, ou post-clientélisme à courte vue ?
Christine Angot est sortie énervée, dans la rue ?
Elle n’est pas la seule.
oublié le lien
http://www.telerama.fr/medias/manifeste-de-xxi-sur-le-journalisme-telerama-fait-reagir-les-medias-mis-en-cause,91850.php
uhuh, pense bien à cette question, elle pour toi: un journaliste couché est-il un bon journaleux ?
« c’était bien mieux avant, quand nous n’étions encore que des enfants. L’enfance est le paradis perdu à jamais. »
Sauf pour les cruches comme JC qui était une tête à claques dès la prime enfance
« ne correspondait certainement pas aux souhaits de la majorité de la population, surtout au sud. »
C’est incroyable ce que closerfugole peut être marrant avec sa croix il devienbt tout hystérique
closerfurgole le croisé croit que son dieu lui commande de faire ch… avec ses sermons et prêches obscurantistes
Bloom dit: 21 juillet 2015 à 11 h 15 min
Généralement suivi de « Mieux vaut Hitler que le Front populaire »
Sans oublier les « du temps d’adolf ça se serait pas passé comme ça »/ »avec adolf ça se passerait pas comme ça » !!
La réaction de De Gaulle face au premier Lacouture aurait été : « Je crains que l’auteur n’ait pas pris la mesure du personnage. »
Je précise que c’est Lacouture qui l’a rapportée au moment du deuxième opus.
Pour Malraux, nescio.
MC.
PS
Pas lu le Mendès, mais la pire au point de vue écriture serait plutôt un Champollion de commande.
la vie dans les bois dit: 21 juillet 2015 à 13 h 32 min
Christine Angot est sortie énervée, dans la rue ?
Elle n’est pas la seule.
En effet.
Vous semblez être sortie sans vous couvrir la calebasse!
Aujourd’hui, 21 juillet 2015, 13 heures trente sur France Inter, monsieur Jean Lebrun interroge madame Tartenpion : « Et l’on vous a confié à vous, toute l’œuvre de madame Lafayette ! ». Monsieur Jean Lebrun est impayable !
Court dit: 21 juillet 2015 à 14 h 01 min
Monsieur Court sur pattes est un spécialiste de la Gaule. Toujours le petit doigt sur Lacouture du pantalon !
georges dit: 21 juillet 2015 à 13 h 53 min
georges, vous déraillez. La mode actuelle est mieux vaut Hitler que Staline !
JC….. dit: 21 juillet 2015 à 12 h 53 min
JCtounet déraille. W intello, ça se saurait !
Passou dit: 21 juillet 2015 à 12 h 20 min
Widerganger, Le journalisme d’investigation, j’ai toujours été pour et je l’ai pratiqué depuis…
Comme quoi, Passou s’adresse même aux intellos. Ils doivent se comprendre !
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 12 h 10 min
L’Egypte soupçonne la Turquie de participer activement à l’insurrection islamiste contre le président al-Sissi
W soupçonne même l’Egypte de vouloir éradiquer les colonies juives de Palestine. W vient acheter un atlas pour voir où se situe la Palestine dont il n’a jamais entendu parler !
christiane, le 20 à 20 h 09 : Billie Holiday… allez voir sur la RdCinéma ce qu’a osé écrire JC à son propos sur le billet consacré à Amy Winehouse : édifiant
uhuh , je ne ressens aucune fierté à t’avoir mouché, tu le veau bien.
Ueda dit: 21 juillet 2015 à 12 h 24 min
(C’est curieux, ces culpabilisations rétrospectives dues à la puissance des appareils idéologiques dans l’après-guerre.)
C’est que les prophètes rdéliens n’étaient pas encore nés (vous pensez bien que si l’eussent été, la face de la terre eut été changée)
Marcel dit: 21 juillet 2015 à 14 h 23 min
la mode n’a pas donc changé
le générâââl avait des maîtresses! l’attrait de l’uniforme, comme dirait daaphnée
la vie dans les bois dit: 21 juillet 2015 à 14 h 41 min
uhuh , je ne ressens aucune fierté à t’avoir mouché, tu le veau bien.
Vous avez bien raison, l’humilité est devenue une denrée rare.
Votre post, comme souvent fait de briques et de broc, semble écrit par ce que nos pères appelaient « une femme en cheveux ».
Quelque chose d’éperdu ou de hagard y vient solliciter notre compassion.
En ce qui me concerne, le côté ancillaire de votre nature a dès le début retenu mon attention.
Je suis ici dans une contrée méridionale où on continue d’avoir (chez les meilleurs) le souci d’une liquette impeccable (comme chez les pauvres d’Antonioni).
Ecoutez, je suis prêt à écoutez vos propos décousus si vous repassez mes chemises.
(Avec un espresso, ce serait parfait!)
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 12 h 06 min
en plus il a eu le nobel de la paix …
Tiens! j’avais raté cette friandise:
a vie dans les bois dit: 21 juillet 2015 à 13 h 39 min
uhuh, pense bien à cette question, elle pour toi: un journaliste couché est-il un bon journaux ?
Couché?
Ecoutez, ça dépend avec qui.
Les confidences d’une femme peuvent valoir une bibliothèque.
uhuh , tu en es où de ton grand reportage » chez les maos », une honte à ton actif ?
« une femme en cheveux …
je suis prêt à écoutez vos propos décousus si vous repassez mes chemises….
(Avec un espresso, ce serait parfait!) »Ueda
mon dieu cher ami vous êtes beaucoup trop bon avec la piétaille
ueda closerfugole et jc vont aller combattre l’ei en bosnie aux portes de l’europe –
la vie dans les bois dit: 21 juillet 2015 à 15 h 06 min
uhuh , tu en es où de ton grand reportage » chez les maos », une honte à ton actif ?
A long shot, comme disent nos amis américains.
savoir vivre dit: 21 juillet 2015 à 15 h 06 min
mon dieu cher ami vous êtes beaucoup trop bon avec la piétaille
Pas du tout.
Vie dans les bois aurait sa chambre, et son dimanche.
Propreté exigée.
Pierre Assouline, vous n’avez pas corrigé votre erreur (l’avoir euE) ; ce n’est pas grave, car ainsi vous pourrez faire un lot en rajoutant d’un seul coup un accent circonflexe à « la soirée où vos parents vous avaient tra î né ».
Cet accent est d’ailleurs fort bien placé, sur ce verbe : il est comme le haussement d’épaules fatigué du jeune homme qui s’ennuie, et se traîîîne ainsi. Les deux petites pupilles écarquillées du tréma ne feraient certes pas le même effet, si elles trénaïent par là…
ueda ‘Moi je ne le connais que trop’
en plus d’avoir la science infuse, le savoir universel, ueda a eu une enfance malheureuse il n’est pas binaire pourreurien
pas de soucis dit: 21 juillet 2015 à 15 h 14 min
en plus d’avoir la science infuse
C’est un vocabulaire très catholique, le saviez vous?
Après avoir été traumatisé par les sales communistes asiatiques, U. s’est réfugié en France où le PC faisait 18% des voix: voyage au bout de l’Enfer. Empathie éternelle.
Mais tout à fait Passou ! Que D.ieu vous protège ! Ma critique s’adressait à Lacouture et à la presse française en général, pas à vous, qui êtes un grand fouineur d’archives et an investigeting man, of course.
Bloom dit: 21 juillet 2015 à 15 h 28 min
Après avoir été traumatisé par les sales communistes asiatiques, U. s’est réfugié en France où le PC faisait 18% des voix: voyage au bout de l’Enfer. Empathie éternelle.
Ce post est incompréhensible, Bloom.
C’est peut-être de l’esprit.
Mais ce n’est pas moi qui ai été traumatisé par le communisme asiatique, ce sont les Asiatiques!
Oui, Passou, vous ne m’apprenez rien au sujet du Cambodge. Je l’ai déjà dit à Bloom. Bien qu’on ne savait rien jusqu’à une certaine époque. Mais quand on est journaliste et qu’on ne sait rien, on n’écrit pas des tartines prétentieuses qui laissent croire qu’on sait. Et ses œillères aidant, comme vous dites…
La France est un pays de beau parleur. Il suffit que vous ayez un nom, une gloriole quelconque et vous croyez pouvoir parler de tout ce sur quoi vous ignorez tout…
C’est simplement ce que je voulais souligner.
Si vous avez vu le film La déchirure, vous savez que le Cambodge était fermé, jusqu’à une certaine date, où précisément le héros de l’histoire a retrouvé son ami journaliste américain qui a ensuite écrit un bouquin pour lequel il a eu le prix pulitzer.
Exclusif : Le courage du désespoir, par Slavoj Zizek
Merci pour ce touite!
Il se savoure lentement, comme un qahwa mazbût!
Marcel dit: 21 juillet 2015 à 14 h 35 min
Mon brave Marcel, je ne faisais que reprendre le titre d’un article de i24News…
Ah, vous voyez que vous êtes haineux, hein ! Je vous y prends, hein, en flagrant délit, le vilain !
Moi aussi, je suis comme JC, toutes ces femmes voilées de la tête au pied, ça m’intrigue, ça me chagrine. Mais elles sont en très petit nombre. Et je me dis que ça leur passera malgré tout ce qu’on peut dire. Elles sont jeunes, elles sont Françaises de souche, elles ont simplement adopté une tenue qui n’est pas leur identité profonde. Ça ne tiendra pas au fil du temps. Mais je comprends l’irritation de JC. C’est évidemment pas la tradition de la galanterie française. Mais comme elles n’ont rien, elles veulent « se distinguer » ; une forme de distinction, comme dirait l’autre.
Alors ça c’est réussi ! On voulait tant cacher les à-côtés de celui qu’après Louis XV on eût pu appeler « La France » que maintenant nul n’en ignore dans tous les détails tous les âges chaque instant et peut-être même la porte de service de l’Elysée…
A noter que Lauzier, dans Lili fatale, nous met en scène un dictateur africain francophone qui se veut « un bâtard », car les bâtards de sang royal étaient dûment reconnus, du susnommé général par contumace…
« un vocabulaire très catholique »
vous êtes atteint d’un surplus de transcendance
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 15 h 52 min
Moi aussi, je suis comme JC,
oh la la autant dire que vous êtes mal barré
Slavoj Zizek, c’est le type même du beau parleur qui ne connaît strictement rien au schmilblick, mais qui cause, qui cause, et qui cite, et qui cite en veux-tu en voilà, name dropping ++… Et Tsipras, lui, y se marre à côté…
Ueda dit: 21 juillet 2015 à 15 h 35 min
Et le traumatisme capitaliste, qu’est-ce que tu en fais ?
Etonnant que pas un parmi vous, même WGG, n’aît renaclé devant mes pupilles « écarquillées » plutôt que « dilatées ». Ce blog deviendrait-il aussi négligent qu’un examinateur de baccalauréat ?
Voilées de la tête aux pieds, voilées de la tête aux pieds… C’est surtout que ça se prend dans les rayons, oui ! Pour ça la minijupe est quand même plus raccord…
Et y a pas que les Yams, hein ! Les vélos électriques les scoots pareil même enseigne…
Faut vous méfier, Marcel, j’ai toujours quelque piège à c.on sur moi…
A Tel-Aviv, les musulmane se baignent toute habillée. C’est pas très pratique. A mon avis, dans quelques décennies, il y en aura de moins en moins comme ça à Tel-Aviv. Le prochain plan de paix concocté par Fabius va y mettre bon ordre…
Tiens, mon petit Marcel, c’est pour toi :
Analyse: des empreintes turques dans le sable du Sinaï?
L’Egypte soupçonne la Turquie de participer activement à l’insurrection islamiste contre le président al-Sissi
http://www.i24news.tv/fr/opinions/79131-150721-analyse-des-empreintes-turques-dans-le-sable-du-sinai
Fin du qahwa
Le texte de Zizek est plaisant à lire.
Parmi les philosophes ‘radicaux’, il est le plus entertaining.
Sa pensée ne contemple qu’une politique de l’impossible.
« Bref, il nous faut admettre que ce que nous considérions au départ comme un échec à réaliser pleinement un principe noble (celui de la liberté démocratique) est en fait un échec intrinsèque à ce principe même –apprendre cela, apprendre que nous n’avons pas à faire ici à une incomplète réalisation d’une idée, mais à une distorsion immanente à cette idée, c’est faire œuvre de pédagogie politique. »
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 16 h 08 min
A Tel-Aviv, les musulmane se baignent toute habillée. C’est pas très pratique.
Ça dépend du tissu.
Quand il est léger et qu’elles ont des formes, leur sortie de l’eau marine peut faire bander.
Les maris sur la plage s’en rendent compte et se ruent vers elles, la serviette tendue.
C’est une culture tragi-comique où les hommes, dressés dans « l’honneur », ne pensent qu’à baiser leur cousine ou la femme du frère.
Une bonne réponse à JC :
Réponse à Rancière
7 avril 2015
Le psychanalyste Jacques-Alain Miller répond au philosophe Jacques Rancière à propos de l’universalisme, du port du voile, de Charlie Hebdo…
http://laregledujeu.org/2015/04/07/20406/reponse-a-ranciere/
Mais elles ne sont pas à poils dessous, loin s’en faut. Y a encore une bonne couche de tissu. Elles ont du mal à flotter…
J’en parle en connaissance de cause des femmes musulmanes qui se baignent à Tel-Aviv, parce que l’autre jour (j’avais d’abord écrit : l’autre jouir…), i24news a fait un beau reportage sur les plages de Tel-Aviv, où on parlait d’elles justement.
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 16 h 30 min
Le psychanalyste Jacques-Alain Miller répond au philosophe Jacques Rancière
Ils se sont affrontés, sous le regard affligé de l’excellent Finkielkraut.
Tous les deux également ridicules, l’un par sa confusion bafouillante, l’autre par son absurde vanité.
Mais l’intérêt était la changement d’humeur ou de langage chez une minorité de la gauche bobo: il faut, disait Miller, « briser les reins » des organisations musulmanes en Europe, si l’on veut prendre possible une coexistence.
On ne disait pas ça dans le poste il y a un an ou deux.
Elles sont habillées comme le Masque de fer !
la plus vieille Bible au monde a 1500 ans. On vient de la déchiffrer grâce à une technologie révolutionnaire appliquée au manuscrit carbonisé.
Non, pas du tout sous le regard de AF. Il réponds à un entretien du Nouvel Obs.
Un entretien avec Aharon Appelfeld sur i24news :
http://www.i24news.tv/fr/tv/revoir#/i24newsfr/4363533174001
WIERDERGANGUERIES JICEENNES
« Ami JC »
« L ‘humour de JC est d’une trop rare finesse pour etre compris sur ce blog »
« Court ressemble de plus en plus à JC ».
« Moi aussi, je suis comme JC. »
Sans commentaires.
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 16 h 46 min
Non, pas du tout sous le regard de AF. Il réponds à un entretien du Nouvel Obs.
Nous avons tous lu les deux textes.
Je faisais allusion à l’émission « Répliques » qui en était l’écho.
@ « dont acte » qui dit le 21 juillet 2015 à 14 h 37…
Oui, j’ai lu !
Ce qu’il dit n’est pas faux (prostitution – drogue…) c’est la façon dont il le dit qui le salit, lui. Elle a fait ce qu’elle a pu de sa vie, amochée dès le départ. Elle aurait pu mourir, inconnue mais cette voix, son tempérament de battante, l’admiration de tant d’amateurs de jazz – et pas seulement- ont fait qu’on ne se lasse pas de l’écouter. Elle nous laisse un trésor. Billie Holyday… une des plus grandes voix du jazz.
Ce regard de Françoise Sagan qui l’a rencontrée vers la fin de sa vie :
« C’était Billie Holiday et ce n’était pas elle, elle avait maigri, elle avait vieilli, sur ses bras se rapprochaient les traces de piqûres. (…) Elle chantait les yeux baissés, elle sautait un couplet. Elle se tenait au piano comme à un bastingage par une mer démontée. Les gens qui étaient là (…) l’applaudirent fréquemment, ce qui lui fit jeter vers eux un regard à la fois ironique et apitoyé, un regard féroce… »
(Françoise Sagan Avec mon meilleur souvenir Gallimard, 1984)
Elle aurait filé deux baffes à JC et passé son chemin et c’est lui qui aurait eu honte.
Tenez, un peu de Paul Valéry (Je relis Degas Danse Dessin). Ces phrases pourraient évoquer notre regard sur tant de vies, dont celle de cette grande dame, de Jean Lacouture mais aussi… de JC :
« Je ne pense pas trop de bien des biographies, ce qui prouve seulement que je ne suis pas fait pour en faire. Après tout, la vie de quelqu’un n’est qu’une suite de hasards, et de réponses plus ou moins exactes à ces évènements quelconques…
D’ailleurs, ce qui m’importe dans un homme, ce ne sont point les accidents, ni sa naissance, ni ses amours, ni ses misères, ni presque rien de ce qui est observable, ne peut me servir. Je n’y trouve pas la moindre clarté réelle sur ce qui lui donne son prix et le distingue profondément de tout autre et de moi. »
« Le shabbat arrache l’homme à la servitude capitaliste » (Aharon Appelfeld)
Je faisais allusion à l’émission « Répliques » qui en était l’écho. (ueda)
Pas moi.
Vous y retrouvez-vous? dit: 21 juillet 2015 à 16 h 52 min
Vous prouvez simplement que sorties de leur contexte, vos citations sont fausses… Un vieux truc de manipulateurs malfaisants en tous genres.
« Les maris sur la plage s’en rendent compte et se ruent vers elles, la serviette tendue »
sous le regard philosophe de maître Fink
Non, c’est simplement ueda qui voit ça comme ça. Il n’a jamais vu la plage de Tel-Aviv de sa vie et encore des musulmanes qui s’y baignent. C’est une de ses élucubrations, un fantasme peut-être, qui sait ? Il est un tantinet vicieux, notre brave ueda…
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 17 h 08 min
Il est un tantinet vicieux, notre brave ueda…
C’est vrai, WGG, j’ai eu la trique à Benarès.
« Ce qu’il dit n’est pas faux (prostitution – drogue…) c’est la façon dont il le dit qui le salit, lui. » (Christaiane)
Voulez vous me dire en quoi dire la vérité : Billie Holiday était une p.ute, c.onne, défoncée, alcoolique, chanteuse à succès exploitée, vous laisse croire que je suis le moins du monde sali par la vérité ?
Dire une vérité admise par tous est dangereux, parfois…. jamais « salissant » !!!
Merci pour Appelbaum.
Mais l’intervieweuse apparaît comme un peu conne, face à un tel homme.
Ueda dit: 21 juillet 2015 à 17 h 15 min
« C’est vrai, WGG, j’ai eu la trique à Benarès. »
Par un beau soleil qui éclairait divinement la rosace sud de Notre Dame de Paris, j’ai eu la trique, moi aussi en milieu sacré.
D’autant que la fille du bedeau exerçait sur moi les rudiments de son futur métier, et que le Ciel, par ce don, avait comblé mes espérances spirituelles …
Tiens, c’est en relisant Bloom à 4H16, le 21 juillet, ( bon post, le début) que j’ai pensé que lui non plus n’avait pas dû mettre les pieds au Cambodge depuis longtemps.
J’ai lu entre temps, que le très célèbre barrage contre le pacifique avait enfin été construit. Avec des aides françaises.
Widergänger dit: 21 juillet 2015 à 16 h 59 min
« Le shabbat arrache l’homme à la servitude capitaliste » (Aharon Appelfeld)
Un malfrat, que Dieu m’épargne ce statut peu enviable !, ajouterait : « … pour l’asservir à un dogme religieux »
à Christiane :
dans « les grands Créateurs de Jazz » Gérald Arnaud et Jacques Chesnel ont écrit à propos de Billie Holiday : « Toute une vie dans la voie, une trajectoire marquée par un destin tragiques dont es étapes douloureuses se révèlent à travers son chant »
JC est un sale type
« Peut-être le reporter aurait-il mieux senti certaines choses si, sur le terrain, au cœur de l’événement, il avait moins fréquenté les chancelleries, les excellences, les ministres et les chefs, et davantage les vrais gens, comme on ne disait pas encore. »
Et on ne le dit toujours pas, peut-être « vraies gens » tout au plus et encore. Remplacer par : combattants, simples gens sans qualité. Et vous aurez fait la distinction entre dandy et le reste du monde.
« il eut été indigne de ne pas s’engager » selon F. Braudel…Pendant sa captivité en Oflag, je veux bien croire que Braudel ait eu des sentiments gaullistes ( à partir de quand?), ce qui n’occasionnait pas, toutefois, de risques vitaux : certainement des fâcheries avec les pétainistes du camp et, peut-être, quelques désagréments avec les Allemands, qui n’allaient pas jusqu’à la torture, le camp de concentration ou la mort qui menaçaient les Résistants de l’Intérieur ou de l’Extérieur. Mais je constate qu’ il a surtout passé ses 5 ans de captivité à travailler sur sa thèse, comme tant d’autres, à la même époque, prisonniers ou pas. Dans le cas de « La Méditerranée à l’époque de Philippe II », heureux résultat pour l’Histoire, mais Braudel donneur de leçon sur l’engagement pendant la guerre ? Pendant ces 5 ans son attitude n’a pas été indigne et personne ne lui reprochera de ne pas s’être évadé, mais de là à tenir ce langage martial et aussi tranché…Il aurait été plus légitime dans la bouche d’un Crémieux-Brilhac qui, lui, s’est évadé de son Oflag de Poméranie en janvier 1941 pour rejoindre Londres après un périple plutôt périlleux.
JC « Billie Holiday était une p.ute, c.onne, défoncée, alcoolique, chanteuse à succès exploitée, »
La vérité, JC est un sal.ud, un c.nnard, une fiotte, une m.rde, un sale type isolé et aigri un râté
Billie Holiday était une p.ute, c.onne, défoncée, alcoolique, chanteuse à succès exploitée (JC)
Peut-être, mais qui a chanté » In my solitude » d’aussi déchirante façon ? Je ne crois pas que Billie Holiday était une « c.onne », pour reprendre l’immondice langagier de JC, qui oublie qu’être intelligent, c’est toujours avoir l’intelligence DE quelque chose. N’eût-elle possédé que l’intelligence de la solitude, Billie Holiday était intelligente de cette intelligence-là. Les propos de JC sur cette grande artiste ne déconsidèrent et ne ridiculisent que celui qui les tient.
comme beaucoup d’autres commentateurs, nous n’intervenons plus sur la RdCinéma à cause de la présence permanente de JC qui pollue ce blog et tant d’autres
@dont acte dit: 21 juillet 2015 à 17 h 35 min
C’est tellement juste. Jacques Chesnel est un grand amateur de jazz et depuis longtemps.
dont acte dit: 21 juillet 2015 à 17 h 35 min
Ne débattons pas avec les imbéciles de 17:35, ceux qui ne croient pas que 2 plus 2 égale 4 (en base 10) sont inintéressants !
Billie Holiday était une ex-p.utain, exploitée par ses maquereaux nombreux, c.onne, droguée, alcoolique, à la dérive depuis l’adolescence …
Appelez ça comme les nobliaux de la musique « authentique », La Rillette et Cie,… « le long chemin douloureux d’une âme sensible ayant subi les vicissitudes de la vie », ne change RIEN !
Billie Holiday était une camée. En ruine à 40 ans !
« l’immondice langagier de JC, qui oublie qu’être intelligent, c’est toujours avoir l’intelligence DE quelque chose. »
le brêle de péc ul, trop c on pour comprendre, veut juste attirer l’attention sur sa misérable existence
La bave des crapauds n’atteint, ni ne gêne, une limace visqueuse dans mon genre, les batranuls !
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