de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles

Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles

Mais non, il ne s’agit pas d’un texte de circonstance publié à point pour la commémoration de 1914. Rien à voir. Après Comment gagner sa vie honnêtement et Une façon de chanter, il s’agit du troisième volet du cycle « La vie poétique », autobiographie littéraire de Jean Rouaud avec Un peu la guerre (253 pages, 18 euros, Grasset). Pas son genre pourtant. D’ailleurs, il l’avoue d’entrée : à force de s’éviter, il n’a guère le goût de parler de lui. N’aime pas encombrer. Ce que Jacques Perret appelait « le racontage de mézigue ». Seulement voilà : pour raconter son « chemin d’écriture », puisque c’est bien cela qui trône au coeur du projet, il fallait en passer par là. Mon corps à corps avec la syntaxe, mes batailles avec le style, mes escarmouches avec le lexique. Etant entendu qu’un tel chemin est nécessairement ponctué de zones d’ombre, nul autre que lui ne pouvait en dresser un relevé quasi topographique en tenue d’arpenteur.

 « Quand tout a été inventorié de l’espace, le temps devient le nouveau blanc à cartographier »

Né en 1952 mais hanté par les deux guerres. Leur trait d’union ? Les mots qui vont pour l’une comme pour l’autre. « L’herbe était rouge de sang ». On peut retrouver cela de Flavius Josèphe au Vassili Grossman de Vie et destin, son livre de chevet désormais. Des œuvres balisent la route, nécessairement, de La relation de voyage de Cabeza de Vaca à Asphalt jungle de John Huston. Ses détestations aussi. Tout ce qui touche au fantastique par exemple. De quoi lui faire rejeter La Métamorphose de Kafka à l’égal de n’importe quel Poltergeist ! A moi, ô mânes de Gregor Samsa…

Deux hautes figures dominent son retable intime. Celles de Breton et de Chateaubriand. Seulement Rouaud, on se demande parfois si c’est lui qui suit ses Nadja dans les rues de Paris, ou si c’est elles qui le suivent tant il semble aller d’un pas décalé. De Breton, il veut oublier l’inquisiteur pour ne retenir que le message d’amour, de liberté et de poésie. Pas sûr qu’il arrive à convaincre.

Sa mémoire exagère peut-être un peu la « censure » des années 70, cette chape de plomb officieuse qui permettait au Parti de tyranniser jusqu’aux esprits les moins communistes. Viktor Kravtchenko, Arthur Koestler et Arthur London était certes voués aux gémonies, mais on pouvait quand même les lire. A condition de le vouloir. Et s’il est vrai que le best-seller très « guerre froide » du premier J’ai choisi la liberté (1947) ne s’est plus trouvé par la suite que chez les bouquinistes, il fut réédité dès 1980 à grand bruit aux éditions Olivier Orban. De même sa mémoire vagabonde, parfois assez impressionniste, lui fait mettre dans la bouche de Robert Brasillach l’injonction à l’Occupant de ne pas oublier de rafler « les enfants » alors qu’il s’agissait des « petits », ce qui est pire encore.rouaud (2)

Il y a de beaux morceaux, plus longs et plus chaleureux. Rouaud s’y affirme d’une grande finesse dans l’analyse critique des livres. Ainsi décortique-t-il pour notre édification La semaine sainte d’Aragon avant de résumer d’un trait ce qu’il tient pour un roman-fantôme : « Des hommes à cheval sous la pluie » plutôt qu’à la manière d’un roman historique racontant la fuite vers le Nord de Louis XVIII après le retour de Napoléon débarqué à Golfe Juan, le narrateur mettant ses pas dans ceux de Géricault. L’admiration pour un tel livre n’allait pas de soi après 68. On entendait alors de drôles de choses dans les amphithéâtres. Que la langue, glaive de la classe dominante, était fasciste. Que le roman était digne d’être empaillé aux fons de présentation au Musée des Arts et traditions populaires. Comment en était-on arrivé là ? La question n’a cessé de la tarauder depuis. Au fond, avec le recul, ça l’arrangeait bien que fut dressé ainsi cet acte de décès au moment où il entreprenait ses études. Ca lui évitait d’affronter ses démons. Mais ce fut plus fort et, sitôt passé le pont, ses fantômes vinrent à sa rencontre dans l’exceptionnel Les Champs d’honneur (Prix Goncourt, 1990) et Des Hommes illustres pour commencer. A la veille du grand saut, au moment de se lancer dans cet immense chantier, il savait ce qu’il voulait :

 « Ressusciter le roman pour ressusciter mes morts. Quia respexit humiliatatem ancillae suae, chante le Magnificat de Bach. Parce qu’il s’est retourné sur la plus humble de ses servantes. Se retourner sur l’humble monde mon enfance pour affronter le visage de Gorgone de la mort. Je n’en avais alors tout simplement pas les moyens, pas la force. »

Le chapitre consacré à la réception du manuscrit des Champs d’honneur par le regretté Jérôme Lindon, jamais nommément cité mais transparent derrière la haute figure du patron des éditions de Minuit, est formidable. On y voit son premier lecteur, grand bourgeois supposé héraut de la modernité littéraire en sa qualité d’agent No1 de la nébuleuse dite du « nouveau roman », reprocher au primoromancier, ci-devant kiosquier rue de Flandre (Paris, XXème) de s’être abrité derrière ses morts. D’avoir effacé le narrateur en lui. Imagine-t-on les Confessions sans Jean-Jacques ? Allons, Rouaud, qui parle dans ce texte d’inspiration évidemment autobiographique ? Pas de jeux de mots, pas d’effets de style, pas de jugements moralisateurs. Il faut une vraie histoire, avec de vrais personnages, mais pas plus de cinq, sinon on s’y perd, compris ?

L’auteur en herbe résiste pied à pied, défend son territoire, son histoire de tranchées et de gaz de combat comme il l’a « vécue » à travers la geste réinventée des siens. Les Rouaud, les Brégeau, les Boucheron, les Sauvage. Ils les a rêvés avant de les réinventer sabotiers, bûcherons et charbonniers. Mais comme il est du genre à tout envoyer promener, il s’arrête juste à temps, quand Lindon emploie le mot de trop : « Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous n’êtes pas modeste ». Un silence suivi d’une correction peu fraternelle, implacable : « Pas modeste : humble ». Et l’éditeur de demeurer sans voix.

Cet échange est l’occasion d’un magnifique portrait en creux de l’éditeur et de son premier cercle, Sam Beckett s’effaçant derrière saint Beckett, des œuvres sanctuarisées. De tout autre sauf de cet éditeur Jean Rouaud aurait craint un reproche sur l’absence de narrateur. Or celui-ci était bien là derrière l’auteur, mais en qualité de témoin, pas de cameraman. « Pourquoi avait-il besoin d’un narrateur alors que j’y étais poétiquement à chaque ligne ? » se demande celui qui a si bien faire lever la glaise face à ceux qui méprisaient tout ce qui relevait de la réalité. Seul un autoproclamé « ancien combattant mort pour la France » comme Jean Rouaud pouvait oser considérer la syntaxe à l’égal d’une gueule cassée, une invalide de guerre, une grande blessée.

Finalement, ce qui a réconcilié Rouaud et Lindon par-delà leurs différends esthétiques, c’est encore et toujours la conscience de la guerre, cet infracassable noyau de nuit. Minuit est né dans et de la Résistance. Le jeune Lindon, venu après, a repris le flambeau mais il a fait de l’édition comme on fait la guerre – et pendant les événements d’Algérie, ce n’était pas une vue de l’esprit.

 Un peu la guerre est bien ciselé, et sa note, juste de bout en bout. La musique intérieure de Rouaud, son horloge intime, est une phrase si digressive, détaillée, chaloupée qu’elle en devient serpentine et nous enveloppe l’air de rien. Pour défendre son idée du roman, il lui fallut lui aussi faire la guerre, juste un peu. Jusqu’à passer par les contraintes d’un genre qui ne lui plaisait pas, qui n’était pas le sien. N’empêche, quel bonheur de lire une telle confession d’un enfant des stèles.

Ce qu’il manque à cette éducation littéraire ? L’évocation du rôle central des revues. On a l’impression que le jeune Rouaud ne les a pas lues alors qu’elles ont toujours eu la vocation d’être un laboratoire. Le kiosquier a dû se rattraper bien plus tard. Nul doute qu’aujourd’hui il ferait son miel de la dernière livraison de Théodore Balmoral (No 72/73, hiver 2013/2014, 190 pages, 20 euros), revue de littérature qui paraît par les soins, c’est bien le cas de le dire tant elle est soignée en toutes choses, de Thierry Bouchard. Dédiée à la mémoire de Michel Chaillou récemment disparu, elle est notamment riche d’un hommage bienvenu à Jean Follain, dont l’œuvre est ici chaleureusement relue par Jacques Réda, et d’une contribution lumineuse de Jean Roudaut sur l’esprit des notes. Qu’elles soient autogloses (rappels d’autorité dans les marges) ou hétérogloses (variantes and co), elles font leurs petites importantes.

(« Dans les tranchées de 14-18 » photo D.R. ; « Jean Rouaud cerné par les siens » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

1057

commentaires

1 057 Réponses pour Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles

Pablo75 dit: 15 février 2014 à 9h25

On parlait ici de Jünger il y a quelques jours. Aujourd’hui, sur France-Culture à 16h, l’emmision « Une vie, une oeuvre » lui est consacrée.
Invités :
François Sureau, avocat
Julien Hervier, professeur de littérature comparée, traducteur de Nietzsche, il a publié des Entretiens avec Ernst Jünger (Gallimard, 1986) et, en Allemagne, un livre de souvenirs et de correspondance avec lui ; devenu depuis près de trente ans son principal traducteur
Georges-Arthur Goldschmidt, professeur d’allemand, écrivain, essayiste et traducteur.
Danièle Beltran-Vidal, ancien professeur de littérature à l’université Louis Lumière, Lyon 2
Gilbert Merlio, germaniste, professeur emérite à la Sorbonne-Paris IV. Président du Conseil scientifique de l’Institut Hannah Arendt de Dresde pour l’étude des totalitarismes
http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-ernst-juenger-1895-1998-2014-02-15

Diagonal dit: 15 février 2014 à 9h59

Lindon emploie le mot de trop : « Le moins qu’on puisse dire, c’est vous n’êtes pas modeste ». « Que » ne serait pas de trop, en revanche, chère RDL !…

La semaine sainte (…) qu’il tient pour un roman-fantôme : « Des hommes à cheval sous la pluie ». C’est ce qu’il est, en effet, ce roman, l’un des plus merveilleux jamais écrits sur la façon dont s’y prend la pluie pour tomber sur sur les bêtes et les dieux… Total respect, oui !

« Les reproches de Jérôme Lindon »… Qui dira un jour les ravages provoqués sur des générations de futurs écrivains terrorisés ayant hélas trop tôt jeté l’éponge, par suite de la paralysie induite par ces reproches ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 10h11

Correctif : « qui a si bien (SU) faire lever la glaise »…

La photo 1 : deux hommes invisibles !

Sur la photo 2, est-ce une oeuvre de Jeanclos, derrière Rouaud ?

Ce « confession d’un enfant des stèles » aurait mérité l’honneur du titre du biller, Passou !

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 10h21

Du kiosquier de la rue de Flandre à l’auteur de la Route de Flandre, la voie ne devait-elle pas conduire naturellement jusqu’aux éditions de Minuit ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 10h27

Rouaud parle si peu de lui que, sachant qu’il s’était retiré à Montpellier et préparant mon goût de cette ville, j’ai épluché toutes ses dernières oeuvres pour en trouver de quoi nourrir cette anthologie, en vain !
Dans quelques décénnies, peut-être ?

Marcel dit: 15 février 2014 à 10h29

« il semble aller d’un pas décalé »

Après l’abus d’empathie, celui de décalage perdure. Il faudrait innover monsieur Assouline !

D. dit: 15 février 2014 à 10h31

Matignon vous demande au téléphone dit: 15 février 2014 à 11 h 14 min

Monsieur D., le ministre aimerait avoir de plus amples information sur votre géniale idée à propos de la résorption de la dette…

–> basé sur le donnant-donnant. Tu payes, je te donne un ruban que tu peux porter, tu payes en encore plus, je te donne une rosette, tu repaye et je te donne la rosette du civisme sur canapé. Et ta voix comptera triple ou quadruple aux élections. Et tu feras pas la queue à la CAF, mais tu passeras devant tout la monde.
C’est assez simple à comprendre.

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 10h48

Ainsi décortique-t-il pour notre édification La semaine sainte d’Aragon avant de résumer d’un trait ce qu’il tient pour un roman-fantôme : « Des hommes à cheval sous la pluie » plutôt qu’à la manière d’un roman historique

En somme un Aragon proche du Claude Simon de « La Route des Flandres » ? Intéressant.

JC..... dit: 15 février 2014 à 11h15

« Jean Rouaud, ancien combattant universel… »

Concept intéressant, le concept de combattant universel ! Universel avec ? Universel contre ?

Avec et/ou contre qui, au juste ?!

Souvenirs dit: 15 février 2014 à 11h18

« la « censure » des années 70, cette chape de plomb officieuse qui permettait au Parti de tyranniser jusqu’aux esprits les moins communistes. »

La mémoire est une bête bien difficile à discipliner.

hervé dit: 15 février 2014 à 11h22

pablo7
cet engouement pour heidegger et jünger en france…(tout le contraire en allemagne)

Faut tout expliquer dit: 15 février 2014 à 11h23

JC….. dit: 15 février 2014 à 12 h 15 min

Vous, armé de toutes vos certitudes, ne pouvez pas comprendre, il s’agit d’un combat tout intérieur.
Dans l’universalité de son moi.
C’est simple, merdre.

abdelkader dit: 15 février 2014 à 11h27

Cabeza de Vaca? mon spanish n’est plus ce qu’il était, mais je crois savoir que c’est du garde-champêtre qu’il s’agit…tête de vache lobotomisée!

Marcel dit: 15 février 2014 à 11h28

Je suis en train de faire des courses quand mon téléphone sonne dans ma poche. C’est Irène qui m’annonce que Jérôme Lindon est mort lundi, et enterré ce …

Clopin a dû encore beaucoup pleurer.

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 11h29

« « la « censure » des années 70 »

On pouvait faire l’amour en tous sens, mais interdiction formelle d’écrire des romans à l’ancienne, Souvenirs ! Bourgeois, trop bourgeois disaient les néomarxistes !
Comme après la première guerre l’avaient décrété les surréalistes. Etonnant dès lors que Rouaud place Breton, le pape excommunicateur, au sommet de son panthéon littéraire !

Paul Edel dit: 15 février 2014 à 11h33

La « censure des années 70 »?!!? mais de quoi parle-t-il Rouaud?ça mérite un petit développement qui sera amusant à lire..

abdelkader dit: 15 février 2014 à 11h39

Je sais que vous avez des frontières communes avec l’Allemagne, frontières qu’elle ne s’est p as gênée de franchir quand ca lui chantait, mais de quoi est cet engouement pour la pensée allemande le nom ? perso, malgré Goethe, Beethoven etc, un pays qui a donné au monde l’horreur brune et noire, n’a rien a me dire et moi rien a en cirer…

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 11h41

Après « Le songe d’une nuit de théâtre » nous voilà plongés dans le roman du théâtre des opérations (zone où se déroule un conflit militaire ou une opération d’envergure) !
l’amour, la guerre, espaces privilégiés de la plus haute théâtralité ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 11h45

En ce temps-là, tout jeune aspirant romancier était la proie d’une forme d’autocensure, Paul, vous le savez très bien !

JC..... dit: 15 février 2014 à 11h47

« Vous, armé de toutes vos certitudes, ne pouvez pas comprendre, il s’agit d’un combat tout intérieur. Dans l’universalité de son moi. »

Concept intéressant, le concept d’universalité de son moi ! Universalité avec ? Universalité contre ?

Avec et/ou contre mon moi ? ton moi ? ou son moi ? … qui, au juste ?!

Dieu, que c’est passionnant … !

No comment dit: 15 février 2014 à 11h48

abdelkader dit: 15 février 2014 à 12 h 39 min
Je sais que vous avez des frontières communes avec l’Allemagne

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 11h55

En ce temps-là, Paul, la pensée dominante était marxiste (à son zénith). Même un « franciscain » comme Mitterrand a dû se déclarer marxiste pour se faire élire !

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 11h59

Et puis vint la publication du « Pavillon des cancéreux » d’Alexandre Soljénitsyne…

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 12h02

Au cinéma on allait voir « l’Aveu », histoire de se refaire une conscience…

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 12h10

« Tout commence dans les années soixante-dix, le jeune homme – grandi dans un territoire rural qu’il est le dernier à appeler aujourd’hui encore Loire inférieure – s’inscrit en fac de lettres. »
Elle.
bien mal lui en a pris.
encore un autofictionnel.
Vous avez remarqué?
C’est le printemps. De l’année 2014.

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 12h15

« Qu’elles soient autogloses (rappels d’autorité dans les marges) ou hétérogloses (variantes and co), elles font leurs petites importantes. »
ça a l’air vachement important, les marges.

Souvenirs dit: 15 février 2014 à 12h19

Le film L’aveu date de 70, donc pour lire London il ne fallait braver aucune censure.
Quant au « Zéro et l’infini », il faisait parti de la panoplie de base de l’étudiant soixante-huitard (ou post).
« j’ai choisi la liberté » de Kravtchenko (pas lu) vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires se trouvait facilement et faisait partie intégrante des discussions alcoolisées qui refaisaient le monde en fin de soirée.

Censure marxiste, censure pompidolienne, sûrement de terribles années liberticides !!!!!!!!!!!!!

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 12h19

« mes escarmouches avec le lexique »
ça c’est du combat de titan.

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 12h22

De Breton, il veut oublier l’inquisiteur pour ne retenir que le message d’amour, de liberté et de poésie. Pas sûr qu’il arrive à convaincre.

En effet.

Souvenirs dit: 15 février 2014 à 12h26

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 12 h 55 min
En ce temps-là, Paul, la pensée dominante était marxiste (à son zénith)

Dans les années 70 !!!!
C’est vrai que Sartre gueulant « VGE avec nous » sur son tonneau a fait beaucoup pour son élection.

TKT dit: 15 février 2014 à 12h43

Jacques Barozzi dit:15 février 2014 à 12 h 55: « En ce temps-là, Paul, la pensée dominante était marxiste (à son zénith). Même un « franciscain » comme Mitterrand a dû se déclarer marxiste pour se faire élire ! »:
Pensée dominante, dominante, dominante, dominante, dominante est une rose ! Le PCF faisait quand même très peur, et en ce moi de mai 1981, après le choix du premier gouvernement et de ministres communistes, les gestionnaires de fortune de la banque privée, ä Genève ou Zürich, furent étouffés vivants par un afflux de nouveaux clients. Pour faire court, pensée dominante, mais pas partout. Je n’ai pas le souvenir du succès du PCF, par la suite, dans les commune fréquentées par moi. Vous parlez d’une gauche germanopratine ? Marxiste oui, mais pas pour usage personnel. Deux ans plus tard, quand Mitterrand se débarrassa des ministres PCF, que nous nous habituâmes à cette gauche caviar/gauche cashmeere, voir seulement coton mais mercerisé, nous respirâmes plus normalement. Les nantis restèrent nantis et même les grévistes purent perdurer… En dehors de lois sociétales, que nous ne pouvons qu’approuver, le paysage ne changea pas trop. Le MYCA resta dans son nouveau port et, on passa lentement des bonnes espagnoles, à celles venues d’ailleurs.
Depuis 1989, les choses ont évolué, seuls quelques utopistes pensent comme D.bile, sous la houlette d’une Dame qui se prend pour La salvatrice de la Nation, qu’en Nation fermée sur elle-même, a des chances de survie.

Paul Edel dit: 15 février 2014 à 12h44

Daaphnée,bonjour, je regrette qu’on ne parle pas davantage des intuitions, des lectures, des options d ‘un tres grand Georges Lambrichs qui fut tres présent et d’une grande impulsion aux débuts des editions de Minuit, jusqu’en 1955.. Il attira, reconnut et pubnlié chez Minuit Pierre Klossowski, Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor.Excusez du peu..un directeur littéraire si intéressant qu’il créa, plus tard la fabuleuse collection « le chemin », chez gallimard, car grace à Lambrichs Gallimard lança « le Procès verbal » de J.M.G Le Clézio , d' »Éden, Éden, Éden » de Guyotat « Rose-poussière » de Jean-Jacques Schuhl, des « Papiers collés » de Georges Perros-je recommande sa lecture, au « Sentiment géographique » de Michel Chaillou, et aussi, Jude Stefan, Pierre Bourgeade, Jacques Réda, le grand Jean Loup Trassard, Michel Deguy, ou Henri Meschonnic.. là encore, quel palmarès.
On voit la dimension et l’importance capitale de ce « découvreur » aussi bien chez Minuit que chez gallimard…
Je regrette qu’on ne parle pas davantage de la longue direction littéraire d’alain robbe_ grillet, qui fut aussi un sacré bon lecteur et défricheur de talent pour les éditions de Minuit. Lambrichs et Robbe -grillet ont façonné et édité ce qu’il y a de meilleur dans cette après guerre littéraire..

L' art du temps dit: 15 février 2014 à 12h49

Excellent billet de Pierre Assouline, empathique et critique à la fois et qui donne envie de lire les livres ( le dernier prioritairement ) de l’ auteur dont il nous parle. Surtout lorsque l’ on a pas lu une seule ligne de cet écrivain, bravo!
L’ époque 70 est bien décrite, nous marchions en banlieue entouré des fameuses affiches :  » Libérez Angela Davis! »..et cela a duré longtemps…

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 12h59

« pour ne retenir que le message d’amour »

C’est sans doute plus subtil que ça, Daaphnée, comme la censure sous-jacente des années 70, dont Souvenirs ne semble pas se souvenir ?

Je vois dans ce panthéon littéraire de Rouaud : Breton et Chateaubriand, le premier excommuniant les pratiquants du roman, le second réinventant le genre autofiction, une fascination pour ces écrivains majeurs du « moi » sans transposition aucune, agrémenté de leur propre mythologie, autosculptée : dune certaine manière c’est ce que fait Rouaud dans tous ses livres où il ne parle que de lui, ascendants compris…

Années 50... dit: 15 février 2014 à 13h02

L’ art du temps dit: 15 février 2014 à 13 h 49 min

C’ est encore le temps de la critique qui n’est pas la vedette en lieu et place du sujet traité ( de haut et avec condescendance comme Philippe Ridet avec l’ Italie – on a l’ impression de ne pas pouvoir sortir avec lui du dilemme  » rital » sympathique façon Cavanna d’ avec le  » rital » sordide, italien de chez l’ italien!-)

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 13h05

Et alors, Jérôme Lindon est un imposteur, Paul Edel !
Les lettres modernes ne lui doivent donc rien ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 13h09

Mais qui se cache sous le masque de L’ art du temps des Années 50 ?
De surcroit italien !
renato ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 13h15

Elle fait peur cette photo des deux hommes en tchador, en entrée du billet, entourés d’hommes armées prêts à bouffer du chrétien ou du juif !
C’est la nouvelle guerre à venir, à moins que l’on n’y soit déjà ?

renato dit: 15 février 2014 à 13h18

On ne peut vraiment pas parler d’années où la pensée marxiste était dominante, si cela aurait été le cas nous n’aurions pas connu le terrorisme de gauche. Disons que de mots d’ordre volés au marxisme (sous ses diverses forme) par des carriéristes qui limitaient ainsi l’émergence d’une concurrence valide.

Années 50... dit: 15 février 2014 à 13h19

des fameuses affiches : » Libérez Angela Davis! »..et cela a duré longtemps…

C’ était la période cache sexe du PCF, et sa teinte gauchiste libertaire avec Pierre Juquin, leur intellectuel élu député de l’ Essonne avec 63% des suffrages.
Les banlieues restaient coquettes avec ses foyers Sonacotra.

artepauvrehéros dit: 15 février 2014 à 13h22

t’es vraiment pas fortiche le barozzi
tas pas rconnu le nématode « subtil » ?
t’es pas bien malin
faut dire, tout le monde s’en branloute du trucsubtil, c’est pas ta faute après tout
mais prendre les gueules cassées de la photo pour des combattants d’Aqmi, c’est pas bien délicat hein

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 13h24

TKT, l’enseignement public français des années 70 et avant, dans lequel j’ai baigné et dont je garde le meilleur souvenir, était essentiellement marxisant, du rose pâle au rouge foncé.
Certains d’entre nous ont même tourné maoistes, hi ! hi ! hi !
Puis il y avait aussi les trotkistes et les lambertistes, sans oublier Marchais et les cégétistes…
C’était les belles années des Trente Glorieuses.
Aujourd’hui, fini la rigolade !
Bonjour les banques et la finance.
Il va falloir de plus en plus raquer pour le plaisir des plus riches d’entre nous…

renato dit: 15 février 2014 à 13h24

Pardon…

« Disons que de mots »

lire : Disons que ce fut l’époque des mots » etc.

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 13h28

C’est toi, versubtil, de retour parmi nous ?
Bienvenue à la maison !
Toi aussi tu as été marxissant comme moi ?
T’as fait la révolution en 68 ?

Sergio dit: 15 février 2014 à 13h29

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 14 h 24 min
du rose pâle au rouge foncé

Ben oui même la catho avait les oreillettes… Mais pas Yamaha on a gardé l’intégral comme sur la photo…

abdelkader dit: 15 février 2014 à 13h32

Je vois que je suis devenu l’heureux acquéreur de mon troll perso, a moi tout seul…hourra , quel bonheur! Je suis finalement arrivé dans la société des gens de lettres, comme un grand… il me suit partout comme un caniche et fidèlement transcrit mes commentaires…tout ce que te demande, ma grande, c’est que tu ais les mains propres a toute heure…quand je vais pisser un coup, j’ai besoin que tu me secoues le bâton…comment ? t’as les mains moites ? ouais peut-être des gants, mais des gants en soie hein ?

renato dit: 15 février 2014 à 13h33

Enfin, Jacques, analysez la carrière de chacun… puis, d’ici quelques années vous pourriez faire de même avec les marinistes d’aujourd’hui. Le bon usage de la démocratie présente deux obstacles de taille : les mots d’ordre et l’usage des pourcentages… et ce n’est pas demain qui on les surmontera…

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 13h34

« C’ est encore le temps de la critique qui n’est pas la vedette en lieu et place du sujet traité  »
le parallèle avec Ridet fait écho à ce « super » journaliste du journal le Monde, qui en guise de reportage d’envoyé spécial à la Maison Blanche, se prend en photo, avec la fonction reverse de son smartphone, dans le bureau Ovale; la vedette.
Devant (tournant le dos, plutôt) le président des US et accessoirement celui qui est le président des français, lorsqu’il est en représentation à l’étranger.

censure pompidolienne.
est-ce que « liberez Gabrielle » avait le même entrain politique que « liberez Angela Davis  » ?

abdelkader dit: 15 février 2014 à 13h44

TKT dit: 15 février 2014 à 13 h 46 min
Abdelkader, certaines provinces furent indépendantes, avant que de devenir Françaises.
Traube : de quelles provinces parlez-vous ? quelqu’un auparavant avait commenté sur cet engouement pour la pensée allemande, Nietzche, Jung etc itou et mon commentaire allait dans ce sens…j’ai toujours pensé que la France était un pays latin avec une culture a tendance latine et/ou méditerranéenne…les anglais qui eux sont après tout anglo-saxons, n’ont pas cette fascination pour la pensée et les penseurs allemands, qui après tout (oui je sais, je prends des raccourcis) a débouché sur le holocauste…en tous cas, j’ai pas remarqué…j’ai fait au collège un module sur je sais plus quoi, qui contenait une forte dose de phénoménologie, et j’avoue que je me suis emmerdé mais royalement…

artepauvrehéros dit: 15 février 2014 à 13h50

barozzi a jamais entendu parler du banquier du pcf jean-baptiste doumeng qui traficotait avec une flopée d’intermédiaires soviétiques, l’argent sale et occulte n’est pas une exclusivité du capitalisme, mon coco
quant à monsieur quadère, il a jamais entendu parler de la descendance de Wittgenstein en angleterre, lol
qu’est-ce qui faut pas lire comme terribles billevesées sur ce blog prétendument fréquenté par des « littéraires », lol une seconde fois

renato dit: 15 février 2014 à 13h51

« … je me suis emmerdé mais royalement… »

Si on a pas un bon champ de expérimentation (voir Celibidache), la phénoménologie est un emmerde de toute première qualité, abdelkader…

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 13h53

« l’usage des pourcentages…  »

La contre partie c’est le communautarisme, renato !
La fin de la laïcité, ainsi que le veulent les (nombreux) manifestants nostalgique de la famille traditionnelle catholique…

renato dit: 15 février 2014 à 13h56

« La contre partie c’est le communautarisme… »

Je suspecte que vous n’avez pas bien compris ma proposition. Jamais participé à un congres comme délégué ?

abdelkader dit: 15 février 2014 à 13h57

Wittgenstein? on ne nous gonfle pas avec Wittgenstein tous les jours non plus…un BHL anglais est simplement impensable…il y a un suisse, Alain de Botton, qui essaie, mais le ridicule qu’il recoit, je vous dis pas…allez sur le site du Guardian pour voir ce que les anglais pensent de la ‘potted philosphy’ made in Suisse…

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 14h01

« Imagine-t-on les Confessions sans Jean-Jacques ? »
Mais bien sûr, qu’on imagine Rousseau sans Rouaud.
Et j’en passe des
« un relevé quasi topographique en tenue d’arpenteur »
Il avait le bon théodolite, au moins ?
Ce billet, on dirait un paquetage de « bons » mots, fait à la va-vite.
Et ça, vraiment j’aime pas.

Paul Edel dit: 15 février 2014 à 14h02

Barozzi arrête de faire l’idiot. je dis que Jerôme Lindon a eu autour de lui d’excellents directeurs littéraires,conseillers littéraires et ce depuis le début de l’aventure des Editions de Minuit. je ne voudrais pas qu’on les oublie car leur apport a été capital dés le début de cette aventure editoriale. point barre,Jacques, on passe à autre chose.

Prusso-hongrois dit: 15 février 2014 à 14h04

Il était pas Autrichien Wittgenstein ?
Allemand, Autrichien, pour le héros du 14h50 c’est kif-kif, encore un intellectuel.

renato dit: 15 février 2014 à 14h10

… et puis, abdel, le produt brut est made in Switzerland ; mais le produit fini c’est King’s College…

renato dit: 15 février 2014 à 14h15

Ah, mais les Autrichiens causent allemand, donc, une chose dans l’autre, l’école de Vienne est allemande… ça coule de source…

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 14h19

Bon, finalement il la mérite sa béatification, le Lindon, Paul !
Un de plus de sauvé !
Et Rouaud, vous en dites quoi, Paul, je crois que vous l’appréciez ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 14h22

Ce qui serait intéressant aussi, Paul Edel, c’est de parler des éditeurs d’aujourd’hui.
Vous en connaissez un de bien ?

Prusso-hongrois dit: 15 février 2014 à 14h26

renato dit: 15 février 2014 à 15 h 15 min

Tiens un autre intellectuel.
Il est vrai qu’un Viennois de la fin du XIXème ayant fait ses études en Angleterre ne peut être que digne représentant de l’Ecole Allemande.
Pauvre Toto, continue à faire apéro, c’est là que tu es le meilleur.

christiane dit: 15 février 2014 à 14h29

Lettre ouverte aux commentateurs de ce blog

Bien, vous avez gagné. Devant tant de haine, de moqueries, d’accusations infondées, de mépris, je pars d’ici. Mais avant je tiens à vous dire ce que je pense de cette cabale, car cabale il y a et ce n’est pas la première fois (N’est-ce pas PMB…). Trop d’avis calqués les uns sur les autres pour ne pas sentir un goût d’intrigues secrètes qui vous réunit. Donc vous vous êtes ligués (certains) contre moi. Exemples :
Je donne un lien : on crie au hors sujet d’une façon vulgaire.
Je fais un compliment : on crie à la lèche.
je commente un billet : on me dit que ça n’intéresse personne , que personne ne me lit. On me fait passer (n’est-ce pas Clopine) pour une catho intégriste défendant un dogme rigide alors que j’ai toujours combattu ce genre d’étouffoir.
Bref cela fait penser à ces ados qui à coups de téléphone mobile décident de s’en prendre à une de leur camarade jusqu’à la désespérer.
Heureusement il y a eu les libres, les non-inféodés qui de temps à autre m’ont adressé des commentaires agréables et intelligents. Ces commentateurs qui se reconnaitront et qui ont toujours des commentaires passionnants (certains ont d’ailleurs quitté ce blog). Pour les autres j’ai reconnu sous pseudo certains amis qui sont devenus des traitres, jouant le même jeu que ces démolisseurs, d’autres n’ont pas eu le courage de se démarquer, ici, et l’ont fait par mails.
Je ne remercierai jamais assez celle qui a pris le risque de me dévoiler le complot PMB. (qui n’a jamais su vraiment se justifier ici quand je l’ai interpellé en 2010 (si ce n’est par : « ce sont les autres qui se sont plaint à moi… »). Même mon ami DB n’avait plus le droit de me répondre sur son blog (je le salue s’il lit ces mots).
Clopine qui, en 2010 écrivait quelque chose de sympathique mais prenait garde de ne pas se démarquer, ajoutant (mais je ne l’aime pas beaucoup).
Quant à JC, ordre ne ne jamais l’encourager même quand il écrit des commentaires intéressants. Alors il vous vomit et il a bien raison.
Ce qui est lamentable c’est que tout ce monde que vous formez, pas très ragoutant, a pris possession du blog de Pierre Assouline qui nous offre ici de très intéressants billets. En 2008, j’étais venue découvrant les blog, dont celui-ci, attirée par cet espace de dialogue. j’aurais mieux fait de me casser une jambe !
Bien, il est temps de libérer l’espace. Amusez-vous bien ! trouvez un autre passant à désespérer par votre lâcheté et votre méchanceté.
Christiane Parrat

renato dit: 15 février 2014 à 14h32

Prusso-hongrois ?! je m’étais persuadé qu’ils (les Prusso-hongrois) savaient manier l’ironie… et voilà que je découvre grâce à la RdL que maman m’a menti…

A l'impossible nul n'est tenu dit: 15 février 2014 à 14h38

renato 15h32
L’homme sans humour nous dit manier l’ironie.
On se marre.

renato dit: 15 février 2014 à 14h40

… et voila un crétin qui fait son coup du miroir… mais il peut peut-être m’expliquer la relation entre mon post et Vichy… je dis bien peut-être même si c’est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’avoir suivi les cours du Flora pour sortir ce coup de paroisse….

renato dit: 15 février 2014 à 14h43

« On se marre »

Ce n’est pas de ma faute si le seul humour que vous semblez comprendre c’est celui qui se pratiquait dans les casernes…

Un ami qui vous veut du bien dit: 15 février 2014 à 14h45

renato dit: 15 février 2014 à 15 h 40 min

Pour éviter les interprétations renato, indiquez à qui vous vous adressez.

Prusso-hongrois dit: 15 février 2014 à 14h48

renato dit: 15 février 2014 à 15 h 32 min

Je vous accorde le bénéfice du doute renato.

Passé recomposé dit: 15 février 2014 à 14h50

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15 h 46 min

Complot est un bien grand mot, mais il est vrai que NON c’était épanché assez vilainement.

bouguereau dit: 15 février 2014 à 14h51

un BHL anglais est simplement impensable…

..ha mais la connerie change avec les terroirs gaga

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 14h53

Christiane, on t’aime, reste !
Clopine s’est excusée, elle ne te l’a pas dit rose ?
Dis ce que tu as à dire et laisse pisser.
Les bonnes âmes savent faire le tri
En conscience et en silence…

bouguereau dit: 15 février 2014 à 14h55

Les bonnes âmes savent faire le tri
En conscience et en silence…

tu sais causer aux femmes baroz..c’est dommage

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 14h56

Bref cela fait penser à ces ados qui à coups de téléphone mobile décident de s’en prendre à une de leur camarade jusqu’à la désespérer.
vous n’imaginiez pas si bien évoquer un théâtre bien réel que m’a « expliqué », dans un lieu public où ils la trquaient une femme professeur de lettres (dont une parente dirige son atelier d’écriture, un frère est prof de lettres classiques et qui a mis en oeuvre elle-même un récit sur des archiespersonnelles): sans ses explications, je ne ‘urais pas compris , alors que pour ce qui est de la RdL, je crains d’en trop comprendre.
bonne suite, madame, vous que j’espère ne jamais croisée non plus, alors que je ne suis pas de ce complot .
il y a des histoires et des styles de théâtres d’interprétations qui ont fait LEUR temps:il y a peu je voyais dans un mot connu de votre cher LACAN une interprétation d’un mot non moins connu de Spinoza auquel, il s’identifiait qui commence par « nul ne sait ce que peut …. »

bouguereau dit: 15 février 2014 à 14h56

enfin je veux dire..c’est dégueulasse ! étant au dessus de tout soupçon tu veux humilier les hétéro encore

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h00

cette chape de plomb officieuse qui permettait au Parti de tyranniser jusqu’aux esprits les moins communistes

roohh qu’est ce que t’as du souffrir rénato

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h05

Quia respexit humiliatatem ancillae suae, chante le Magnificat de Bach

le magnificat du père françois bourré se grattant les couilles est le même..surement un qui n’ose admirer le mont st michel qu’en le comparant à proust

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 15h05

Enfin Christiane, partir c’est faire le jeu des censeurs à la petite semaine.
Il faut résister et se battre, tu en as vu bien d’autres !
Ne renonce pas…

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h08

« Quand tout a été inventorié de l’espace, le temps devient le nouveau blanc à cartographier »

vu de sirius c’est pas trés bon non pus

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h09

Il faut résister et se battre, tu en as vu bien d’autres !

c’est la tentation de la mort baroz..partir c’est mourir un peu mais mourir beaucoup c’est rester là..hach quatorze!

primerose dit: 15 février 2014 à 15h10

J’ai eu dans un passé lointain ma période de déchristianisation, elle m’a passé assez vite pour une bienveillante neutralité sur les écrits.
Pas de cabale christiane, une alliance incongrue entre Daaphnée et Clopine (et quelques sous-fifres) ne peut être une cabale, tout juste une conjugaison d’intérêts ponctuelle (elles n’osaient plus se dévorer, manque de courage)
Laissez glisser.

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h12

roohh qu’est ce que t’as du souffrir rénato

je vois que toi baroz tu ne souffres jamais..toujours du coté des patrons..ha je ne te félicite pas

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 15h17

Ily a longtemps, j’avais signalé que toutes les archives des deux guerres sont loin d’avoir été publiées avec des notes appropriées. (j’en connais qui sommeillent en des lieux divers, et avec des histoires corsées :
il n’y a aucune r

D. dit: 15 février 2014 à 15h17

Je peux vous dire qu’hier soir, Bouguereau trimbalait une chemise cartonnée rouge à élastiques.

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h19

Que le roman était digne d’être empaillé aux fons de présentation au Musée des Arts et traditions populaires.

sont ce ses propres mots impressionnistes auquels tu n’as rien changé là lassouline..premièrement je dirais..et alors ! lassouline..deuz, ce n’est évidemment pas du tout le langage des cocos de l’époque mais une critique..disons « libérale »..relis toi

hamlet dit: 15 février 2014 à 15h20

Nietzsche était un esprit faible, il a produit une pensée et écrit des livres pour les esprits faibles.
c’est pour cette raison qu’il a autant de succès de nos jours, sous nos contrées, la plupart des nietzschéens sont des employés de l’état, des fonctionnaires (comme les heideggeriens) ou des ex fonctionnaires, on y trouve aussi des hommes d’affaire, des professions libérales dont des experts comptables, des viticulteurs et aussi, dans la Drôme provençale, quelques producteurs de truffes dont le métier leur assure un revenu annuel de 300 mille euro pas an soit un peu moins de mille euros par jour, ils ont fait de Nietzsche leur idole crépusculaire.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 15h20

que le narcissisme numérique ait résorbé toutes les prétentions de tant d’impétrants

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h21

une chemise cartonnée rouge à élastiques

pas du tout dédé mais un dixe de 40 téra et tu confond avec mon pad spécial édition 25″..le fond d’écran c’est le drapeau rouge cccp évidemment

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 15h24

« morsure du nihilisme » est une formule de RICOEUR , mais je ne l’ai pas puisé dans une anthologie.

bouguereau dit: 15 février 2014 à 15h29

« morsure du nihilisme »

ça fait un peu sulpicien chiqué..on la dirait du titre doeuvre dun peintre imbécile anglais..façon bhl

hamlet dit: 15 février 2014 à 15h34

bel article, en effet ce qui est beau dans le monde littéraire d’aujourd’hui c’est ce retour sur soi, ce replis sur soi, l’auto congratulation stérile, la satisfaction béate et l’esprit de complaisance.
qui connait la force de ces hommes, aux épaules solides, ils ont des mains puissantes, ces mains qui ont construit des ponts et des cathédrales, qui ont retiré des champs d’honneur des blocs de granit que les montagnes vomissaient, leur regard porte encore la fierté de leurs ancêtres, aujourd’hui notre monde les a mis à genoux, ils portent en eux la blessure de cette humiliation, sans doute demain ces hommes prendront des armes…
oui ce qui beau dans le monde littéraire ce sont ces auto célébrations de gens qui s’aiment.

JC..... dit: 15 février 2014 à 15h34

« Ces commentateurs qui se reconnaitront et qui ont toujours des commentaires passionnants »

Christiane, je me suis reconnu dans votre citation ! Uhuhuhu !…

Partir ? Aucune raison de quitter la ville pour quelques voyous trolliques ou quelques sales connes affligeantes. Battez-vous, et gardez confiance ! La place publique est à tout le monde et nous sommes ici pour passer un bon moment entre ennemis.

RESTEZ !
(il vaut mieux que ce soient des types comme moi qui s’en aillent… D’ailleurs, je vais le faire : je monte une affaire de chorale de jeunes filles en Arabie heureuse, un truc avec un bon profit, en dollars non déclarés …)

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 15h35

« que le narcissisme numérique ait résorbé toutes les prétentions de tant d’impétrants »

Mon génie s’apprête à affonter le chaos !
Silence dans les rangs !
J’ai fait un rêve…

Paul Edel dit: 15 février 2014 à 15h38

jacques, la saga familiale de Loire inférieure a de beaux passages post gracquiens et puis des choses moins réussies qui restent du domaine du film super huit familial pour les amis . son « roman » l’imitation du bonheur » m’a laissé perplexe, avec beaucoup d ‘affeteries.

u. dit: 15 février 2014 à 15h39

De passage, je rejoints l’avis de Jacques et JC.

Restez, Christiane!

Je suis pour le maximum de voix, surtout féminines.
Parfois, je prends une claque: normal, et pas grave.
(mais pour les mecs, je réponds!)

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 15h46

et qui a toujours mal tournée,
cette tournée là ne serait pas payée par un-e lacanien-ne bon-ne grammairien-ne (j’en connais )

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 15h46

Moi aussi, le peu que j’en ai lu me laisse mi figue mi raisin, Paul.

Je trouve que Passou devrait animer une sorte d’académie des Prix Goncourt encore vivants : d’Edmonde Charles-Roux à Marie n’Diaye, de Rouaud à vous… Ce serait marrant !
De quoi rompre d'(in)amicales joutes d’avec l’Académie Française, entre autres !

hamlet dit: 15 février 2014 à 15h46

quelqu’un sait si Rouaud se dit être nietzschéen ?
à le voir, sur cette photo, on pourrait le penser car il n’a pas la tête d’un homme qui a la force de maudire ce monde.
c’est curieux car plus ce monde devient haïssable et moins on trouve de gens pour le haïr.
comme ceux qui tentent de retrouver chez Nietzsche une foi ultime, quel ridicule, quelle bande de crétins que ces bataillons de nietzschéens que notre époque a fait naitre, Dieu que ces types sont ridicules avec leur éternel retour et leur regard plein à ras bord de cette béatitude sordide.
quel Dieu nous redonnera un jour assez de force pour maudire ce monde ?

no soucis dit: 15 février 2014 à 15h48

Christiane
vous attachez trop d’importance aux commentaires, qui fluctuent selon les jours et les humeurs- vous ne faites pas exception
Vous avez le droit de trouver des qualités aux pires connards, de vous épancher dessus, et de vous étonner des réactions que ça entraîne

kicking dit: 15 février 2014 à 15h54

de vous étonner des réactions que ça entraîne

le ronron des goûts insipides de fans-club a tellement besoin d’ambiance..

JC..... dit: 15 février 2014 à 15h55

Hamlet, tu devrais avoir honte de sombrer dans la mélancholia, avec la beauté du monde tout autour de toi à palper à pleines mains ….

Il suffit de s’en persuader ! Recette : tu te sens désespéré en pensant aux 140.000 morts de la Syrie printanière et révolutionnaire ? Pas de problème ! Tu te dis : « C’est rien à côté du Rwanda ! »…

Et hop ! tu peux reprendre ton chemin, en sifflotant les merveilles du Magicien d’Oz.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 15h55

il est temps de comprendre même les femmes lesbiennes déclares ne supportent pas mieux les femmes qu’un erdélien de lèche

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 15h56

…qui glissa sur une peau de banane négligemment jetée par renato…
à suivre…

hamlet dit: 15 février 2014 à 15h58

si nos nietzschéens médiatiques utilisent aujourd’hui cette pensée pour asservir les gens c’est que l’oeuvre de Nietzsche visait essentiellement à l’asservissement des esprits faibles, que les livres de Nietzsche sont comme ces contes qu’on raconte aux enfants pour mieux les endormir, Jean Rouaud a bien une bonne bouille de nietzschéen.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 15h59

comprendre que
il est homo,le chat fait loup ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 16h00

… « Maître Corbeau », lui dit le renato…
Si votre ramage est à l’égal à votre plumage…
On connait la suite…
à suivre…

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 16h03

. Viktor Kravtchenko, Arthur Koestler et Arthur London était certes voués aux gémonies,
même votre virgile passou fatigue quand il en arrive au verbe être!

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 16h06

Si votre ramage
qu’est ce que c’est que ces histoires de rats
faut pagayer, et sans gayet

hamlet dit: 15 février 2014 à 16h07

le chemin ne sera pas facile mais maintenant il va nous falloir réapprendre à haïr ce monde, que celui qui a vécu sa vie courbé, à genoux, que celui-là retrouve la force de se relever, la force de regarder le monde, les yeux plein de larmes, que cet homme, dans le but de retrouver sa liberté, puisse enfin dire « je maudis ce monde ».

JC..... dit: 15 février 2014 à 16h10

Marcel,
Je ne voulais pas manier des nombres trop élevés, j’ai gardé tout ça en réserve, indiens d’Amérique, Hiroshima, Nagazaki, Staline, Pakistan, etc, etc

Par exemple, j’ai peur qu’Hamlet prenne peur s’il se met à compter le nombre de morts que la vie a fait depuis l’apparition du Sapiens sur Terre !

renato dit: 15 février 2014 à 16h11

christiane, inutile de partir… vous savez, la limites des cabales c’est qu’elle montrent vite les mécanismes de pensée des cabalistes… tout le reste ne compte pour rien…

Sergio dit: 15 février 2014 à 16h11

Ha le Zéro et l’infini c’est bien c’est vraiment bien comme on se sent… Mais alors que ça soit une taule de droite ou de gauche, alors là… Ca devient de la maladie, cette histoire… Argument ontologique : c’est pareil !

kicking dit: 15 février 2014 à 16h14

« morsure du nihilisme » est une formule de RICOEUR

t’en parles comme un gros cul d’une mauvaise ligne à garder

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 16h15

puisse enfin dire « je maudis ce monde ».
les erdéliens et les erdéliennes d’abord, pr ordre alphanimalier

JC..... dit: 15 février 2014 à 16h21

En hommage à Pinpin
Maudire, ça sert à rien : il vaut mieux « décorer » la prison et boire un coup avec les gardiens ! On est tous frères…

renato dit: 15 février 2014 à 16h21

Le gaz… c’est inquiétant, enfin, cela m’inquiète… à ma connaissance personne n’a encore écrit un livre où il serait question de ces chimistes qui travaillaient dans l’idée de produire quelque chose qui aurait aidé les agriculteur à mieux produire et il se sont trouvés complices de généraux sans scrupules… ça doit avoir été une expérience traumatisante, vu les résultat…

Sergio dit: 15 février 2014 à 16h27

Oui enfin la guerre sous la pluie, que ce soit dans le giron de l’Usurpateur ou pour le service du roi de France, ça n’a jamais été recommandé… Y a qu’à voir l’offensive Nivelle !

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 16h29

la critique -littérature (es)formule me fatigue
ciao !.

JC..... dit: 15 février 2014 à 16h30

Le gaz … c’est une variante d’armes, sans plus. La guerre ! Dans une bonne guerre, tuer c’est normal : pourquoi ne pas gazer les méchants ennemis, ces vilains qui ont tort ?.

En outre, un général qui a des scrupules, c’est un boulet ! Un bon général, il économise les siens, pas les vilains méchants !

bouguereau dit: 15 février 2014 à 16h36

« dze object of war is not to die for your country but to make the other bastards die for his »

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 16h37

cela qui trône au coeur du projet
a-t-on jamais imaginé un récit de premier ou deuxième strapontin ?

bouguereau dit: 15 février 2014 à 16h39

« je maudis ce monde »

Wow ! ça se fait encore ?

..en même temps mets toi à la place de keupu aussi..ha sauf dédé et philippe y’a pas beaucoup de bons chrétiens ici

bouguereau dit: 15 février 2014 à 16h42

ça n’a jamais été recommandé

quel beau temps de paix qu’on a tu veux dire sergio?

JC..... dit: 15 février 2014 à 16h42

« être un bon son of a bitch c’est du boulot jicé »

Exact ! Il faut travailler sans cesse ! Surtout lorsqu’on a été instruit dans des écoles privées, religieuses, là où la morale se foutait partout. Mais, on y arrive : la preuve…

renato dit: 15 février 2014 à 16h44

« En outre, un général qui a des scrupules, c’est un boulet ! »

Les crimes de guerre n’existeraient donc pas ?

Cela dit, de un je parlais de la possibilité d’un roman ; de deux, à propos des généraux de WWI j’ai entendu « sans scrupules », « crétins », et autres définitions moins flatteuses… jusqu’à l’opinion d’un général (belle culture humaniste, vêtement bien coupés, belle cravate, chaussures sur mesure) selon qui c’étaient des gens auxquelles on avait donné des jouets d’une efficacité sans précèdent mais qui pensaient encore sur le modèle de la guerre de l’époque napoléonienne — bon, il admettait que jusque-là ces modèles avaient fonctionné, inutile donc de faire le moindre effort, cela leur aurait usé la matière grise…

bouguereau dit: 15 février 2014 à 16h47

« morsure du nihilisme » est une formule de RICOEUR

t’en parles comme un gros cul d’une mauvaise ligne à garder

mauvaise ou bonne..ce qui compte c’est l’émoi..quignard aurait dit leffroi..faut toujours qu’il dramatise..son cul n’est pas en or au toréador non pus

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 16h50

il y en a beaucoup chez les gens qui bricolent et usinent comme conseils en livres et en écriture qui tiennent P.Assouline pour un très bon chrétien mitré, mitraillant et mitraillé

bouguereau dit: 15 février 2014 à 16h51

bon, il admettait que jusque-là ces modèles avaient fonctionné, inutile donc de faire le moindre effort, cela leur aurait usé la matière grise…

..il croyait au choc and awe rénato..100 ans avant bush..c’était des mecs en avance sur leur temps..mauvais temps sergio a raison

renato dit: 15 février 2014 à 16h51

« morsure » en quel sens : dents, acide, froid ? non, parce que les résultats changent selon…

kicking dit: 15 février 2014 à 16h53

faut toujours qu’il dramatise..

faut surtout entretenir le mensonge que les généraux font autre chose

bouguereau dit: 15 février 2014 à 16h55

nivel attaque encore..c’est la fête à la grenouille..imagaine dans les tranchée qu’ils aient internet sergio..plein de pad..ha ça srait une belle uchronie

Sergio dit: 15 février 2014 à 17h00

Bon mais Sosthène de Rodiencourt a étudié un modèle extraordinaire de masque à gaz ça répond à tout… Juste faut enlever le bouchon, quand même, sinon ça raspire étroitement…

JC..... dit: 15 février 2014 à 17h03

« Les crimes de guerre n’existeraient donc pas ? »

Si on entend par là qu’il y aurait des crimes « interdits » et d’autres « autorisés » par une Loi de la Guerre, admise, respectable et respectée, je me fend la pêche et me roule par terre de rire !!!

Meurtres, viols, tortures, attentats, camps de concentration, tous ces actes « de guerre » y compris civile, sont des crimes de guerre. Tous, au même titre, de même « niveau ».

Il faudrait être bien fou pour croire que des communautés en guerre puissent définir et respecter une seule et même loi.

La guerre est un acte sans noblesse et sans loi. Bonsoir !

Sergio dit: 15 février 2014 à 17h07

bouguereau dit: 15 février 2014 à 17 h 55 min
imagaine dans les tranchée qu’ils aient internet

Rien d’impossible ! La paire téléphonique la dérouleuse ça doit y aller… Par exemple il faut que le mec de Free vienne dans la tranchée pour installer, les tests, le bon de livraison… On lui garde sa bagnole si les pointus veulent la chouraver !

renato dit: 15 février 2014 à 17h09

« La guerre est un acte sans noblesse et sans loi. »

Nous sommes dans le poncif, là… et ce n’est pas l’argument… si c’est pour répondre à coté de la plaque il vaut mieux partir carrément à l’ouest de Donald Duck…

Aredius44 dit: 15 février 2014 à 17h20

« Nantes : peut être avec Paris, la seule ville de France où j’ai l’impression que peut m’arriver quelque chose qui en vaut la peine […] Nantes, d’où peuvent encore me venir des amis. »
André Breton

J. Rouaud a dû lire cette citation bien des fois dans les journaux nantais.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 15 février 2014 à 17h20

N’importenawak : voici Christiane vexée qui parle de « cabale », c’est-à-dire, tenons-nous bien, d’un complot ourdi dans le secret contre quelque chose ou quelqu’un. Ce qui voudrait dire que certains des commentateurs de ce blog se seraient retrouvés quelque part, pour conspirer, dans le genre « eh les mecs rendez-vous chez truc à 23 h 45, mais venez masqués, hein, gaffe gaffe gaffe, on fait tout ça clando », dans l’unique but de faire du mal à la pauvre C.

Ouh là là, je crois assez salutaire pour la santé mentale de l’intéressée qu’elle parte effectivement quelque temps…

C’est vrai que je n’ai jamais beaucoup aimé Christiane, à cause de ce style dont je parlais hier, mais je lui fichais une paix royale et dénonçais les attaques de trolls dont elle faisait l’objet : mais le parfum religieux de son vocabulaire, son onctuosité (parlant des gens du voyage, Christiane est capable de s’envoler dans la haute voltige de la pire compassion chrétienne. Dans le genre « j’ai passé la journée dans un camp de romanos, ah queue ces gens sont beaux, ah queue j’ai pitié d’eux »), la flatterie dont elle use envers certains, au moins au début, avant de passer aux insultes si elle ne parvient pas à ses fins, sa manie des citations à tort et à travers, et sa manière de s’insinuer pour mieux finir par distribuer des bons et des mauvais points, son évidente mauvaise santé mentale (relations imaginaires avec Chéreau, par exemple) ne me plaisaient pas. Mais je ne lui ai jamais dit… Et de là à comploter en secret, non, là, faut pas pousser Clopine dans les orties, nom d’un rastaquouère.

(à moins qu’emportée par sa foi, elle n’ait pensé à la cabbale ? wouarf derechef.)

No comment dit: 15 février 2014 à 17h25

et sa manière de s’insinuer pour mieux finir par distribuer des bons et des mauvais points, son évidente mauvaise santé mentale

Lucien Bergeret dit: 15 février 2014 à 17h31

@Clopine Trouillefou ou @son Honneur perdu
J’ai connu nombre de pestes dans ma longue vie, mais aucune ne vous arrivait à la cheville. Votre numéro sur votre « pouvoir de faire du mal » que vous auriez découvert à 10 ans en faisant sangloter une de vos camarades de classe si mon souvenir est exact est extraordinaire.
Ce pouvoir, nous le possédons tous mais nous évitons de l’appliquer. Essayez! C’est facile.

Marcel dit: 15 février 2014 à 17h33

Non, Clopine, Cricri n’a jamais dit : ‘Il ne faut pas se moquer des roms. Ce n’est tout de même pas leur faute s’ils sont roms ». Non, jamais !

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 17h33

« La guerre est un acte sans noblesse et sans loi. »

Nous sommes dans le poncif, là… (Renato)

Pire qu’un poncif : c’est une contre-vérité. Et Fontenoy ? Et « Servitude et grandeur militaires » ? J’en passe et de plus nobles.

D. dit: 15 février 2014 à 17h36

renato n’a pas l’habitude du poncif, soyez indulgent. Par contre il est coutumier des contre-vérités, mais personne ne peut être parfait.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 17h40

peut-être la dame qui a émis si librement ses opinions sur la « sincérité » des écritures des erdéliens sur ce blog , et celle des écrivains sait-elle à quoi s’en tenir sans demander leur avis à la mauvaise langue (un parmi d’autres qui faisait dans le raccommodage de salon et de saloons, tandis que P.assouline convertissait à coups de crosse d’intervenautes: pour mettre tout le monde aux claviers : a qui profite la mégaconversion?

renato dit: 15 février 2014 à 17h43

« contre-vérités » ?! quelles contre-vérités ? des exemple S.V.P. Ou… est-ce que si on n’est pas d’accord avec vous on n’est pas dans la vérité ? Vous ne savez pas comment fonctionne un État fédéral, mais je ne vais pas vous tenir rigueur pour si peu…

Marcel dit: 15 février 2014 à 17h44

@ Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 18 h 33 min
Et Fontenoy ? Et « Servitude et grandeur militaires » ?

Ah oui, John, les agressions sur les gauchos, à Assas, c’était Fontenoy ? « Messieurs les gauchos, tapez les premiers avec vos tracts, nous vous répondrons à coups de barres de fer »

Quand le pliant s'effondre dit: 15 février 2014 à 17h46

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 18 h 38 min

Oh Colette tu déconnes.
Après tout il est vraiment possible que tu ne saches pas lire.

Fontenoy.
Aucune dentelle, tout juste une tactique pour mieux bousiller le méchant.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 17h48

pour peu que je me souvienne de tous ceux qui sur ce blog écriaient que c’étaient « clopine » , et donc la reine!,et qu’ils aient dit à truc, et rencontré machin, je ne crois pas au complot , aec ou sans la bénédiction de P.assouline qui ne s’est jamais exprimé ouvertement et sans biais sur ces alliances qui étaient fatales .
comme je n’en suis pas , j’en soupire d’aise

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 17h49

écrivaient
qu’ils étaient eux la clopine, la reine …

bouguereau dit: 15 février 2014 à 17h51

C’est qui, PMB ?

c’est putain de mordel de berde jean marron..un type trés propre sur lui..pas comme toi

D. dit: 15 février 2014 à 17h52

Ou… est-ce que si on n’est pas d’accord avec vous on n’est pas dans la vérité ?

oui mais ce n’est que la conséquence des contre-vérités que vous nous assénez à longueur de temps.

bouguereau dit: 15 février 2014 à 17h53

Ce pouvoir, nous le possédons tous mais nous évitons de l’appliquer. Essayez! C’est facile.

c’est certain..moi aussi elles m’ont fait pleurer les salopes ! mais depuis j’ai repris le dessus..enfin j’hésite a faire le tueur en série.. »aurais je la force » comme dirais jicé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*