de Pierre Assouline

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La République des livres
Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles

Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles

Mais non, il ne s’agit pas d’un texte de circonstance publié à point pour la commémoration de 1914. Rien à voir. Après Comment gagner sa vie honnêtement et Une façon de chanter, il s’agit du troisième volet du cycle « La vie poétique », autobiographie littéraire de Jean Rouaud avec Un peu la guerre (253 pages, 18 euros, Grasset). Pas son genre pourtant. D’ailleurs, il l’avoue d’entrée : à force de s’éviter, il n’a guère le goût de parler de lui. N’aime pas encombrer. Ce que Jacques Perret appelait « le racontage de mézigue ». Seulement voilà : pour raconter son « chemin d’écriture », puisque c’est bien cela qui trône au coeur du projet, il fallait en passer par là. Mon corps à corps avec la syntaxe, mes batailles avec le style, mes escarmouches avec le lexique. Etant entendu qu’un tel chemin est nécessairement ponctué de zones d’ombre, nul autre que lui ne pouvait en dresser un relevé quasi topographique en tenue d’arpenteur.

 « Quand tout a été inventorié de l’espace, le temps devient le nouveau blanc à cartographier »

Né en 1952 mais hanté par les deux guerres. Leur trait d’union ? Les mots qui vont pour l’une comme pour l’autre. « L’herbe était rouge de sang ». On peut retrouver cela de Flavius Josèphe au Vassili Grossman de Vie et destin, son livre de chevet désormais. Des œuvres balisent la route, nécessairement, de La relation de voyage de Cabeza de Vaca à Asphalt jungle de John Huston. Ses détestations aussi. Tout ce qui touche au fantastique par exemple. De quoi lui faire rejeter La Métamorphose de Kafka à l’égal de n’importe quel Poltergeist ! A moi, ô mânes de Gregor Samsa…

Deux hautes figures dominent son retable intime. Celles de Breton et de Chateaubriand. Seulement Rouaud, on se demande parfois si c’est lui qui suit ses Nadja dans les rues de Paris, ou si c’est elles qui le suivent tant il semble aller d’un pas décalé. De Breton, il veut oublier l’inquisiteur pour ne retenir que le message d’amour, de liberté et de poésie. Pas sûr qu’il arrive à convaincre.

Sa mémoire exagère peut-être un peu la « censure » des années 70, cette chape de plomb officieuse qui permettait au Parti de tyranniser jusqu’aux esprits les moins communistes. Viktor Kravtchenko, Arthur Koestler et Arthur London était certes voués aux gémonies, mais on pouvait quand même les lire. A condition de le vouloir. Et s’il est vrai que le best-seller très « guerre froide » du premier J’ai choisi la liberté (1947) ne s’est plus trouvé par la suite que chez les bouquinistes, il fut réédité dès 1980 à grand bruit aux éditions Olivier Orban. De même sa mémoire vagabonde, parfois assez impressionniste, lui fait mettre dans la bouche de Robert Brasillach l’injonction à l’Occupant de ne pas oublier de rafler « les enfants » alors qu’il s’agissait des « petits », ce qui est pire encore.rouaud (2)

Il y a de beaux morceaux, plus longs et plus chaleureux. Rouaud s’y affirme d’une grande finesse dans l’analyse critique des livres. Ainsi décortique-t-il pour notre édification La semaine sainte d’Aragon avant de résumer d’un trait ce qu’il tient pour un roman-fantôme : « Des hommes à cheval sous la pluie » plutôt qu’à la manière d’un roman historique racontant la fuite vers le Nord de Louis XVIII après le retour de Napoléon débarqué à Golfe Juan, le narrateur mettant ses pas dans ceux de Géricault. L’admiration pour un tel livre n’allait pas de soi après 68. On entendait alors de drôles de choses dans les amphithéâtres. Que la langue, glaive de la classe dominante, était fasciste. Que le roman était digne d’être empaillé aux fons de présentation au Musée des Arts et traditions populaires. Comment en était-on arrivé là ? La question n’a cessé de la tarauder depuis. Au fond, avec le recul, ça l’arrangeait bien que fut dressé ainsi cet acte de décès au moment où il entreprenait ses études. Ca lui évitait d’affronter ses démons. Mais ce fut plus fort et, sitôt passé le pont, ses fantômes vinrent à sa rencontre dans l’exceptionnel Les Champs d’honneur (Prix Goncourt, 1990) et Des Hommes illustres pour commencer. A la veille du grand saut, au moment de se lancer dans cet immense chantier, il savait ce qu’il voulait :

 « Ressusciter le roman pour ressusciter mes morts. Quia respexit humiliatatem ancillae suae, chante le Magnificat de Bach. Parce qu’il s’est retourné sur la plus humble de ses servantes. Se retourner sur l’humble monde mon enfance pour affronter le visage de Gorgone de la mort. Je n’en avais alors tout simplement pas les moyens, pas la force. »

Le chapitre consacré à la réception du manuscrit des Champs d’honneur par le regretté Jérôme Lindon, jamais nommément cité mais transparent derrière la haute figure du patron des éditions de Minuit, est formidable. On y voit son premier lecteur, grand bourgeois supposé héraut de la modernité littéraire en sa qualité d’agent No1 de la nébuleuse dite du « nouveau roman », reprocher au primoromancier, ci-devant kiosquier rue de Flandre (Paris, XXème) de s’être abrité derrière ses morts. D’avoir effacé le narrateur en lui. Imagine-t-on les Confessions sans Jean-Jacques ? Allons, Rouaud, qui parle dans ce texte d’inspiration évidemment autobiographique ? Pas de jeux de mots, pas d’effets de style, pas de jugements moralisateurs. Il faut une vraie histoire, avec de vrais personnages, mais pas plus de cinq, sinon on s’y perd, compris ?

L’auteur en herbe résiste pied à pied, défend son territoire, son histoire de tranchées et de gaz de combat comme il l’a « vécue » à travers la geste réinventée des siens. Les Rouaud, les Brégeau, les Boucheron, les Sauvage. Ils les a rêvés avant de les réinventer sabotiers, bûcherons et charbonniers. Mais comme il est du genre à tout envoyer promener, il s’arrête juste à temps, quand Lindon emploie le mot de trop : « Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous n’êtes pas modeste ». Un silence suivi d’une correction peu fraternelle, implacable : « Pas modeste : humble ». Et l’éditeur de demeurer sans voix.

Cet échange est l’occasion d’un magnifique portrait en creux de l’éditeur et de son premier cercle, Sam Beckett s’effaçant derrière saint Beckett, des œuvres sanctuarisées. De tout autre sauf de cet éditeur Jean Rouaud aurait craint un reproche sur l’absence de narrateur. Or celui-ci était bien là derrière l’auteur, mais en qualité de témoin, pas de cameraman. « Pourquoi avait-il besoin d’un narrateur alors que j’y étais poétiquement à chaque ligne ? » se demande celui qui a si bien faire lever la glaise face à ceux qui méprisaient tout ce qui relevait de la réalité. Seul un autoproclamé « ancien combattant mort pour la France » comme Jean Rouaud pouvait oser considérer la syntaxe à l’égal d’une gueule cassée, une invalide de guerre, une grande blessée.

Finalement, ce qui a réconcilié Rouaud et Lindon par-delà leurs différends esthétiques, c’est encore et toujours la conscience de la guerre, cet infracassable noyau de nuit. Minuit est né dans et de la Résistance. Le jeune Lindon, venu après, a repris le flambeau mais il a fait de l’édition comme on fait la guerre – et pendant les événements d’Algérie, ce n’était pas une vue de l’esprit.

 Un peu la guerre est bien ciselé, et sa note, juste de bout en bout. La musique intérieure de Rouaud, son horloge intime, est une phrase si digressive, détaillée, chaloupée qu’elle en devient serpentine et nous enveloppe l’air de rien. Pour défendre son idée du roman, il lui fallut lui aussi faire la guerre, juste un peu. Jusqu’à passer par les contraintes d’un genre qui ne lui plaisait pas, qui n’était pas le sien. N’empêche, quel bonheur de lire une telle confession d’un enfant des stèles.

Ce qu’il manque à cette éducation littéraire ? L’évocation du rôle central des revues. On a l’impression que le jeune Rouaud ne les a pas lues alors qu’elles ont toujours eu la vocation d’être un laboratoire. Le kiosquier a dû se rattraper bien plus tard. Nul doute qu’aujourd’hui il ferait son miel de la dernière livraison de Théodore Balmoral (No 72/73, hiver 2013/2014, 190 pages, 20 euros), revue de littérature qui paraît par les soins, c’est bien le cas de le dire tant elle est soignée en toutes choses, de Thierry Bouchard. Dédiée à la mémoire de Michel Chaillou récemment disparu, elle est notamment riche d’un hommage bienvenu à Jean Follain, dont l’œuvre est ici chaleureusement relue par Jacques Réda, et d’une contribution lumineuse de Jean Roudaut sur l’esprit des notes. Qu’elles soient autogloses (rappels d’autorité dans les marges) ou hétérogloses (variantes and co), elles font leurs petites importantes.

(« Dans les tranchées de 14-18 » photo D.R. ; « Jean Rouaud cerné par les siens » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 057 Réponses pour Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles

bouguereau dit: 15 février 2014 à 17h59

moi aussi gaga je connais des angliches hé..et pas forcément des bhl..ha winston il aurait kiffé

renato dit: 15 février 2014 à 18h11

« … contre-vérités que vous nous assénez à longueur de temps. »

Des exemples, Pas de replis stratégiques à la faux-cul… des exemples.

renato dit: 15 février 2014 à 18h14

Par exemple, si je dis qu’étant donné que la violence c’est une caractéristique du vivant (humain et non humain), nous avons établi des règles pour en limiter la portée ; elles ne sont pas parfaites, mais nous travaillons constamment à leur amélioration. Je dis une contre-vérité ou pas ?

renato dit: 15 février 2014 à 18h19

Après, si je dis que le commerce des indulgences et la pédophilie (pour ne nommer que ça) sont des cancers qui ont miné l’Église, je dis une contre-vérité ou pas ?

Marcel dit: 15 février 2014 à 18h21

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 19 h 03 min
Ah oui, John, les agressions sur les gauchos, à Assas, c’était Fontenoy ? (Marcel)

Je ne voye pas de quoi que vous causez, Monsieuye.

John a déjà la tête dans le formol !

renato dit: 15 février 2014 à 18h26

Et si je dis que Nicolas V avec sa bulle Dum Diversas autorise les rois d’Espagne et du Portugal à soumettre les ‘Sarrasins’, les païens et tous les autres incroyants, et le réduire à l’esclavage, je dis une contre-vérité ou pas ?

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 18h30

Bon, depuis que le Boug’ coupe du bois, il serait grand temps qu’il nous invite à une soirée ‘feu dans la cheminée et plus .. si. »

Non mais! C’est vrai, à la fin ..

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 18h32

Et si je dis que Nicolas V (Renato)

Nicolas V, c’est le même que PMB ? Marre de ces pseudos qu’on change tout le temps. Christiane, la pauvre, elle, elle avait même pas de pseudo. Quelle femme, quand j’y pense. Quelle classe. Droite dans ses bottes et haut les sacrés choeurs de Jésus. Elle clopinait pas, elle.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 15 février 2014 à 18h33

Lucien Bergeret, n’y aurait-il pas comme l’ombre d’une contradiction dans vos propos ? Réfléchissez -y : vous évitez VRAIMENT de faire du mal avec les mots ? En qualifiant quelqu’un de peste, par exemple, c’est bien cela ??? (et merci de vous souvenir si précisément de mes moindres confidences…)

Allez, la petite chanson de Stromae, tiens : en voilà un qui sait chanter gaiement la détresse. Ca manque, je trouve, dans nos propos. Et le clip est formidable…

http://youtu.be/oiKj0Z_Xnjc

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 18h38

La question n’a cessé de la tarauder depuis.
la :c’est qui ou quoi , ce féminin ?

renato dit: 15 février 2014 à 18h43

Onésiphore,

Nicola V ou pape Parentucelli. On se rappelle de lui parce qu’il créa la bibliothèque vaticane…

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 15 février 2014 à 18h46

… Non, Bouguereau, j’ai fermé la télé et fermé la Recherche. Hier, je suis revenue à l’usage du monde, de Nicolas Bouvier, une pure merveille. Tenez, puisque Christiane n’est plus là pour faire des citations, et que je suis (en partie) coupable de son départ j’en ai bien peur, en hommage à sa marotte en voici une :

(Bouvier a rencontré un médecin Balte dans la ville de Tabriz) :

« La ville, il l’avait soignée assez longtemps pour la comprendre, et toute la rude saga de Tabriz passait à travers lui sans s’altérer. Il ne la jugeait pas et n’en « rajoutait » jamais, mais dans sa bouche, les morts suspectes, les manoeuvres cocasses ou sordides dont il avait été le témoin, devenaient aussitôt fables, mythes ou archétypes, e prenaient l’espèce d’autorité que deux mille ans d’âge, par exemple, parviennent à conférer aux plus vilaines affaires. (*) : Une bonne partie de la mythologie grecque relèverait aujourd’hui de la correctionnelle. « 

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 18h47

Depuis son Goncourt, Jean Rouaud a publié une petite trentaine de livres. Ceux qui les ont lus, levez la main. J’ai vérifié sa bibliographie sur wikipedia. Et ce n’est pas fini. Puisque j’étais sur l’incomparable encyclopédie, j’en ai profité pour voir à Michel Chaillou. Lui, la liste de ses publications est close. Il n’en a pas moins publié une petite trentaine de livres. Dans la foulée, j’ai découvert l’existence (achevée) de Claude Delarue, dont je n’avais jamais entendu parler :plus de trente bouquins lui aussi. J’ai sauté à Patrick Grainville, toujours actif, dieu merci : alors,lui, ça dépasse largement la cinquantaine. A eux quatre, ils ont pondu près de cent cinquante bouquins ! C’est effrayant ! Et je n’ai à peu près rien lu de tout ça. Même pas « les flamboyants ». Même pas « les champs d’honneur ». Quelle incuriosité. Quelle inculture. Et ça ne me jette même pas dans l’intranquillité. Quel cynisme.

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 19h00

Tenez, puisque Christiane n’est plus là pour faire des citations, et que je suis (en partie) coupable de son départ j’en ai bien peur
Trouillefou

Ah Clopine! S’il n’y avait pas des bécasses comme vous pour se toquer de ce à quoi vous ne comprenez pas grand chose, la vie serait un long fleuve tranquille.
– Non, je suis indifférente au larmoyendo de Cricri qui trompe l’ennui de sa retraite de blog en blog (c’est ce qu’elle a expliqué.)
– Oui, vos interventions sosottes, bêtissimement commerciales et tordueusement malveillantes et niaises me consternent.

Nom de Dieu ! Finissez d’engraisser sur le dos de la Secu. et faites-nous des vacances !

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 19h00

aujourd’hui, c’est ce théâtre des billets qui m’ est devenu aussi insupportable que les scenarii qui les suivent .je ne suis pas bon public non plus

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 15 février 2014 à 19h01

Ouh là là, mais le mal est bien plus profond que je le croyais ! J’ai tapé « Lucien Bergeret » sur la barre google, je suis arrivée sur un blog tout rempli de moi. Enfin, « de moi » : le propriétaire y déclare m’étudier particulièrement, mais oui messieurs dames, j’ai cet insigne honneur, depuis deux ou trois ans, et me trouve sotte, déplaisante, « journaliste » (ce n’est pas un compliment dans sa bouche), égocentrique à lier, etc., etc. Allez, allez, Lucien Bergeret,votre exagération dans l’exécration de ma personne est telle, surtout que vous venez ici me semoncer sur le thème « tout le monde peut faire du mal aux autres avec les mots, mais faites comme moi, retenez-vous », alors même que vous écrivez ça sur moi !!! C’est… formidable, dirait Stromae.. Penser que vous me détestez si fort, et que vous me lisez, ici, ailleurs, sur mon blog que vous citez avec un mauvais lien, d’ailleurs, avec une telle assiduité ! Les bras m’en tombent, comme dirait la Victoire de Samothrace. Vous êtes particulièrement agacé quand je parle de Nietzsche ou de Hegeln (ce ne sont pourtant pas des marques déposées, si ?), non mais mon pauvre, prenez un alka seltzer, non, toute la boîte plutôt, je vous reste si visiblement sur l’estomac qu’il n’y a plus que ça à faire !!! C’est rigolo quand même, quand il serait si simple de m’éviter… O insondable perversion des intérêts humains… Quand même, vous m’épatez : vous n’avez vraiment que ça à fiche ?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 19h05

« call midwife hier »

Je l’ai vu, le boug !
Elle était mignone la petite infirmière-accoucheuse qui venait soigner tes jambes douloureuses jusque dans ton antre !

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 19h08

j’ai cet insigne honneur, depuis deux ou trois ans, et me trouve sotte, déplaisante, « journaliste » (ce n’est pas un compliment dans sa bouche), égocentrique à lier, etc., etc.
Trouillefou

Oui, vous êtes la bêtissime dinde qui polluez tout chemin que vous empruntez.
Vous ne l’avez toujours pas compris ?

Ah, l’abyssale crétinerie de cette niaise infatuée de son blablablabla abscons !
Estourbouriffant. Tsss !

Chaloux dit: 15 février 2014 à 19h10

Duchamp dit: 15 février 2014 à 15 h 52 min

Jean Colombet, bravo pour cet ignominieux (l’adjectif t’avait déjà été adressé par Pierre Assouline) petit exercice qui n’a sans doute étonné personne.

Pour les autres, et notamment ce pauvre type de Bouguereau, si vous ne comprenez pas que, même pour se protéger sur un blog, parce qu’on à peur (peur, oui, quelle autre explication ? de se mesurer intellectuellement avec les autres), utiliser les méthodes d’avilissement des pires régimes,c’est pactiser avec eux, vous avez compris quoi?

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 19h10

« Nom de Dieu ! Finissez d’engraisser sur le dos de la Secu. et faites-nous des vacances ! »

ça se traduit par : « Mourez », Daaphnée ?

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 19h11

d’ccord, P.Assouline, les lecteurs, les clients, les patients, les spectateurs, les « gens »(!) n’ont jamais rien compris, c’est même le principe maître qui régit internet
eh bien, je peux vous assurerque ça ne marche p

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 19h11

d’ccord, P.Assouline, les lecteurs, les clients, les patients, les spectateurs, les « gens »(!) n’ont jamais rien compris, c’est même le principe maître qui régit internet
eh bien, je peux vous assurer que ça ne marche pas toujours la posture du maaître

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 15 février 2014 à 19h15

Et bien sûr, Daaphnée, avec son inaltérable élégance, sa sûreté dans l’expression, sa douceur si féminine, sa classe infinie, qui profite de l’occasion pour cracher sa haine : parfois, c’est un honneur d’être détestée, car si j’étais aimée de ceux-là, je devrais me poser des questions…

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 19h18

Pardon, Jacounet ?
« ça se traduit par : « Mourez », Daaphnée ? »
Non, je n’irais pas jusque là.
Cela dit, je ne suis guère férue de littérature de gare.
Vous , si ?
Ah.

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 19h21

avec son inaltérable élégance, sa sûreté dans l’expression, sa douceur si féminine, sa classe infinie, qui profite de l’occasion pour cracher sa haine
Trouillefou

Vous avez tort Clopine de vous défier de mon avis, plutôt éclairé. Vous posséderiez un univers moins limité que celui de votre gros nombril, j’aurais été la première à vous encourager. Et de manière très constructive, n’en doutez pas.

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 19h24

« Ce qu’il manque à cette éducation littéraire ? »
Ben, tout. Ou presque.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 19h26

d’habitude, on accuse les gens de vous faire des enfants dans le dos : mais des pas des morts

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 19h26

J’ai consulté la fiche « Jean d’Ormesson » sur wikipedia, l’encyclopédie pour la jeunesse. Il a écrit une quarantaine de bouquins. De quoi remplir au moins quatre ou cinq volumes de la Pléiade. Eh bien, à ce jour, je n’ai toujours pas lu une ligne de ce monument national. même pas « La Gloire de l’empire », et pourtant, ça date. Quelle bovine incuriosité. Quelle inertie intellectuelle. J’ai presque honte.

Daaphnée dit: 15 février 2014 à 19h30

Oui, Paul Edel, j’entends bien le peu de place reconnue aux « directeurs littéraires » qui oeuvrent dans l’ombre … Hommage leur soit rendu.
Il n’empêche que pour ce qui est de Robbe, je ne goûte guère son oeuvre, je préfère celle de Simon. Surtout, le bonhomme quand bien même aurait-il eu un oeil, dégage qqc assez repoussant ..
Alors, je préfère rendre hommage, si besoin était, au travail accompli par l' »équipe » qui a fait des « Editions de minuit » une grande maison pour les gens de lettres ..

Au temps du monde... dit: 15 février 2014 à 19h42

sensiblerie, ou opportunisme ?

les 2 mon obersturrmfurer, vende des tshirts de ferdine même un peu cracra c’est bien plus prope..mauvais papier
des histoires de catastrophe ecologique sadique et des petits hitlers qui tentaculent..difficiles d’imaginer les mangas sans..ainsi que les jeux vidéo,vaguement censurés ici en europe dans les années 80..c’est vieux..et franchement plutot que hirsohima mon amour, je préfère « ilsa la salope du stalag » comme philippe..enfin bref toutes les histoires de prison nazi pour femme..ou des helmut berger tellement saligot qu’y vous font des trucs..c’est vachement mieux que cette soupe cucul fluo à siroter avec une paille sous lumière noire
Rédigé par : bouguereau | le 22 avril 2011 à 14:53 | |

renato dit: 15 février 2014 à 19h46

Bon, c’est le Carnaval — Samedi Gras — masques, musique, etc. Bon, Onésiphore, vous voulez vous faire du mal ou quoi ? D’Ormesson je l’ai entendu parler à la télé, ce fut (+ou-) quand j’ai démangé en France, avant je ne savais même pas qu’il existait, inutile de vous dire que l’envie de lire ses livres ne s’est pas présenté au rendez-vous. Des autres noms que vous avez cité, pas un que je connaisse… vous savez, écrire c’est le seul art qui est à la porté de tout le monde (techniquement, j’entends), on apprend tout petits, ce qui fait que pondre un ouvrage moyennement bien fait c’est à la portée de n’importe qui… le lire c’est déjà plus ardu, faut parfois beaucoup de bonne volonté…

Marcel dit: 15 février 2014 à 19h47

bouguereau dit: 15 février 2014 à 19 h 00 min
..bon faut que j’aille couper du bois

Bah, on n’est plus en Algérie, Boug.

Marcel dit: 15 février 2014 à 20h06

Depuis que le match Clopine-Christiane s’est terminé par un KO technique (Cricri a reçu un fourbe coup de crucifix entre les deux yeux), voilà un match qui redémarre, mettant en compétition Clopine, plus teigneuse que jamais) et notre vitupérante Daaphnée. Les paris sont engagés. Le bookmaker est dans l’escalier.

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 20h10

D’Ormesson je l’ai entendu parler à la télé, ce fut (+ou-) quand j’ai démangé en France, avant je ne savais même pas qu’il existait, inutile de vous dire que l’envie de lire ses livres ne s’est pas présenté au rendez-vous. Des autres noms que vous avez cité, pas un que je connaisse (Renato)

Ce qui m’impressionne, moi, c’est la productivité de nos écrivains contemporains. Des auteurs que j’ai cités, pas un seul qui ait publié moins de vingt-cinq titres( et d’Ormesson, c’est le double!). Quand on pense que l’opus flaubertien se réduit à cinq titres (si on laisse de côté les romans de jeunesse), que l’oeuvre de Stendhal compte moins de dix titres, que le nombre de romans de Hugo ne doit pas dépasser les cinq, il y a de quoi être épaté. Faut-il corréler cette fécondité de nos auteurs contemporains à l’élévation de l’espérance de vie ? aux progrès de la médecine ? à la richesse de nos margarines en oméga trois ? je subodore… je suppute… A moins que les méthodes modernes d’entraînement… Il faudrait dans ce cas comparer les performances littéraires d’un d’Ormesson avec celles d’un Lavillenie à la perche… Ou alors l’E.P.O…. D’Ormesson serait alors le Lance Armstrong de notre littérature ? Je n’ose le croire.

Simplet donne une conférence, chut ! dit: 15 février 2014 à 20h11

quand j’ai démangé en France

Ca vous déménage où, Renato ?

Il se gratte où il démange !

Jean Colombet donne une conférence, chut ! dit: 15 février 2014 à 20h14

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 21 h 10 min

Eh, face de flanc, Stendhal une bonne vingtaine.

D. dit: 15 février 2014 à 20h35

renato dit: 15 février 2014 à 19 h 14 min

Par exemple, si je dis qu’étant donné que la violence c’est une caractéristique du vivant (humain et non humain), nous avons établi des règles pour en limiter la portée ; elles ne sont pas parfaites, mais nous travaillons constamment à leur amélioration. Je dis une contre-vérité ou pas ?

Absolument puisque au moment où vous écrivez cela vous n’êtes pas en train de travailler à l’amélioration d’une règle.
Attention, renato. On ne finasse pas avec moi.
Je vous rappelle que j’ai toujours raison.

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 20h36

Emporté par mon élan, j’ai consulté la fiche « Pierre Assouline » sur wikipedia, l’encyclopédie plébiscitée par les jeunes. Une bibliographie impressionnante, longue comme d’ici jusqu’à Pâques ! Alors-là, Flaubert, enfoncé. Et le Stendhal, avec ses onze ouvrages (dont un inachevé), alors là le Stendhal, il existe pas. Et j’ai toujours pas lu une ligne de tout ça. Même « Vits de Zob », offert pour mon anniversaire par une tendre copine à moi (elle avait dû confondre avec un roman porno), eh bien, il attend depuis au moins deux ans mon bon plaisir, et l’attente risque de durer, vu que je me suis lancé dans les romans de Chandler, sur les conseils d’ailleurs dudit Assouline.

Marcel dit: 15 février 2014 à 20h38

@Onésiphore. que le nombre de romans de Hugo ne doit pas dépasser les cinq

John a du mal à compter au delà de cinq !

1818 : Bug-Jargal
1823 : Han d’Islande
1829 : Le Dernier Jour d’un condamné
1831 : Notre-Dame de Paris
1834 : Claude Gueux
1862 : Les Misérables
1866 : Les Travailleurs de la mer
1869 : L’Homme qui rit
1874 : Quatrevingt-treize

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 20h40

eh bien, il attend depuis au moins deux ans mon bon plaisir, et l’attente risque de durer, vu que je me suis lancé dans les romans de Chandler, sur les conseils d’ailleurs dudit Assouline. (mézigue)

ça risque de durer encore davantage, vu que, des six romans de Stendhal, je n’ai encore lu que « Rome, Naples et Florence ». Il faudrait au moins que j’aie lu « César Boucicaut » avant la Noël. Mon inculture me fait peur.

les potspar anneaux répondent par histoires de bio dit: 15 février 2014 à 20h44

ah le temps

11 janvier 2011
Jean Rouaud fait le pas de côté
Se demander ce que l’époque nous a fait revient à s’interroger sur ce qu’elle a fait de nous. Un écrivain n’y échappe pas. Non par narcissisme mais par nécessité de creuser en lui pour en exhumer la matrice de son œuvre et le nœud de ses névroses.

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 20h44

John a du mal à compter au delà de cinq ! (Marcel)

Oui mais, vu qu’il en a écrit six en collaboration avec Emile Zola, ils ne comptent pas. Sans compter que la paternité des « Misérables » reste en discussion. Il paraît que ce serait Sainte-Beuve le papa.

rose dit: 15 février 2014 à 20h45

mais foutez donc la paix aux rabassiers à christiane et à tous les bienheureux !

c’est vrai quoi !

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 20h49

John a du mal à compter au delà de cinq ! (Marcel)

Le seul roman dont on soit sûr qu’il est intégralement de Victor Hugo, c’est « Bug-Jargal ». Après, il rencontre Minou Drouet, il tire beaucoup pour y arriver, et il est obligé de se faire aider. C’est comme Dumas, qui était obligé de faire appel à des nègres importés des Antilles.

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 21h04

Les deux types sur la photo du haut, avec leurs masques façon apiculteurs en détresse, en fait, c’est pas des vrais. ils sont vides à l’intérieur. C’est des mannequins qu’on hissait sur le rebord de la tranchée pour effrayer l’ennemi. Tu penses si ça les effrayait. J’ai pêché ce détail dans »14/18 raconté à nos enfants », par Jean Rouaud d’Ormesson.

Marcel dit: 15 février 2014 à 21h10

rose dit: 15 février 2014 à 21 h 50 min
et seine supérieure

Bonjour, rose. Vous faites de la promotion pour mon département maritime ?

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 21h19

« se demande celui qui a si bien faire lever la glaise face à ceux qui méprisaient tout ce qui relevait de la réalité »

potier, en plus, Rouaud.
sculpteur aussi ?

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 21h29

@Onésiphore. 22 H 12 min
Si tu lis un automne en août, tu n’aura pas perdu ton temps, John. (Marcel)

Ah ah, celui-là, je sens que je vais le lire. « Vits de Zob » attendra un peu plus, c’est pas une affaire.

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 21h30

« Jean Rouaud cerné par les siens »
les siens ici, des profs de français et des instits ?

Jean Colombet donne une conférence, chut ! dit: 15 février 2014 à 21h31

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 22 h 12 min

Je commence à me faire peur.

C’est pas trop tôt.

rose dit: 15 février 2014 à 21h31

La bagarre entre un homme et une femme j’aime ça je suis obligée de le dire, je ne puis vous mentir. Mordiller l’oreille tout ça.

Entre deux femmes je trouve cela d’une laideur incommensurable (j’ai honte, je l’avoue).
A partir d’aujourd’hui je suis un mec. Mais je change pas de pseudo (et c’est moi qui conduit la susuki, t’es d’ac ?)

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 21h37

« je ne suis guère férue de littérature de gare.
Vous , si ? »

Et de chansons de gardes aussi, Daaphnée ! »

rose dit: 15 février 2014 à 21h38

brefle, pépin de, j’ai envoyé tous vos coms de soutien à christiane ce soir en rentrant tardivement du boulot des hautes alpes.

J’ai pensé à Guillaume Apollinaire avec son bout d’obus dans la tête et je me suis dit encore lui encore lui encore lui (qu’il reste avec nous mon bébé mon amour). Et tant pis s’il a ce bout d’obus dans la tête.

Suis hyper choquée de l’absence de soutien de paul => quelle brute épaisse !
Où je le découvre insensible à d’autres que les lycéennes (horreur et putréfaction).

les autres vous êtes plus adorables les uns que les autres (cela m’a donné envie d’un chouchoutage express mais je vais me retenir pour ne pas le déclencher hip et hop).

Voilà : des amours au propre et au figuré vous êtes.

Bisous,
je lui ai dit de revenir et de se garder à distance comme moi avec truque muche.

Bisous,
(vous êtes mieux quand nous ne sommes pas là (on ne vous fait pas du bien, on ne vous rend pas meilleurs, trop dommage c’est, mais cela est). (au mont athos on accepte les femelles seulement si elles sont invertébrées, je n’ai aucune chance, j’ai des nos partout).

Bisous, bonne nuit

des journées entières dans les arbres dit: 15 février 2014 à 21h38

Rouaud, la syntaxe, les poltergeits, le parti, les marchés, la loire inférieure, les clouds.
Bref, pour finir, -pas vraiment en beauté, je vous le concède-: de la daube.
http://www.humanite.fr/557163

rose dit: 15 février 2014 à 21h40

En un c’est toi Jacques Barozzi. le premier à te munir de ta hallebarde, bravo & bravissimo.

Bises cinéphiles ;
au pieu je vais

Onésiphore de Prébois dit: 15 février 2014 à 21h50

« Vits de Zob » attendra un peu plus, c’est pas une affaire. (mézigue)

Ah ! et puis cette fois, y en a marre. Assez procrastiné. Ce soir, samedi 15 février 2014 à 22h50 pétantes, j’extrais de mes rayonnages « Consuelo », de Georges Sand, acheté à la FNAC rue de Rennes dans les années 70 du précédent siècle, et jamais ouvert depuis. J’attendais le moment favorable, il est venu. Il ne sera pas dit que je serai mort (tout-à-fait) idiot ! ça recule d’autant ma lecture de « Vits de Zob », certes, mais les classiques d’abord !

pinipone dit: 15 février 2014 à 22h32

Passer de 1100 à 1300 cm3 ; par augmentation de l’alésage ou de la course? Ah, les longues courses…

Sergio dit: 15 février 2014 à 22h33

Jacques Barozzi dit: 15 février 2014 à 23 h 23 min
un infarctus

Euh… Je nettoyais mon arme le coup est parti… Comme Ernest !

Sergio dit: 15 février 2014 à 22h40

pinipone dit: 15 février 2014 à 23 h 32 min
augmentation de l’alésage ou de la course

Boh maintenant je crois que c’est tout dans l’allumage… Des cartes terribles pires que Nvidia avec ses CUDA… Mais personne veut plus laver les motos, aussi… Les foies ! L’éléphant faut pas y aller un regard ça dénégère… Evidemment on peut récupérer les jetons sur le corps…

Delta dit: 16 février 2014 à 23h07

Oui, vous êtes la bêtissime dinde qui polluez tout chemin que vous empruntez. daphnée
Elle ne ferait que l’emprunter, la pauvre et vous manquant d’outils, convaincue, acharnée, le creuseriez à l’ongle, si besoin était. Ceci dit, entre deux maux, quel serait le moindre? Le coté terrien un peu empesé d’une clopine ou le toxique évaporé de daphnée, en terme de nocivité, attendons qu’edf raccorde tous les foyers au thermo-nucléaire pour savoir s’il y a du nouveau à l’ouest.

Delta dit: 16 février 2014 à 23h14

J’ai une Nvidia Cuda, Sergio, et j’en suis assez content jusqu’à présent. Qu’est-ce que vous avez à leur reprocher aux Nvidia Cuda ?

Delta dit: 16 février 2014 à 23h16

A 23h 19 le 15 février Sergio disait à juste titre :

rose dit: 15 février 2014 à 22 h 31 min
la susuki

Y faut un GSXR alors… Et là ça bombe !

pinipone dit: 16 février 2014 à 23h22

Que le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest, c’est assez articulé, après tout.

vue aérienne dit: 16 février 2014 à 23h45

La liaison est mauvaise, vous abandonne, retrouvons-nous après l’orage, sous l’ondée, bien plus tard, silence radio.

Sergio dit: 16 février 2014 à 23h56

Delta dit: 16 février 2014 à 0 h 14 min
Nvidia Cuda

Ca va… J’ai une GTX 590 depuis deux ans… Je lui ai collé une Thermaltake quinze cents watts pour être sûr. Là où c’est moins marrant c’est que tout ce beau matos était en remplacement d’une Quadro FX 5800 qui, elle, a tenu tout juste un an… Comme c’était au moment de la disparition de Sun j’ai laissé tomber les affaires de garantie et pour faire bonne mesure je suis passé sous Debian, avec la Cuda justement. Etant donné que c’est une carte graphique biprocesseur, chose assez rare finalement, et que j’ai deux écrans, ça tombait à pic. Depuis allright…

Marcel dit: 16 février 2014 à 1h53

L’Aigle fondit sur les soldats
Acculés au fond de la plaine.
Dans la pire des corridas,
L’Aigle fondit sur les soldats.

Un peu plus tard, des résédas
Fleurirent sur la chair humaine.
L’Aigle fondit sur les soldats
Acculés au fond de la plaine.

Jean Calbrix, le16/02/14

JC..... dit: 16 février 2014 à 6h01

Quelle est reposante cette photographie de tranchée de 1914-18 !

Comme ils ont l’air en paix, ces hommes sales ! En attente… sereins, sanctifiés… Ils savent qu’ils vont mourir, comme nous le savons tous, mais pour une juste cause, eux.

Pas de vieillesse entubée, dans un lit oublié d’un hôpital incertain. Pas seuls, dans le vide d’une chambre individuelle de maison de retraite. Non ! Mourir pour une juste cause, avec les copains. Et pour une cause aussi juste que celle des salauds d’en face… Puisqu’on vous le dit !

Cette illustration représente la vie même. Joyeuse… Le combat pour vivre comme nous le voulons, avec nos propres règles. Et pas comme les autres veulent. Ce sont des hyènes les autres, et nous sommes des lions. J’allais oublier : superbes et généreux… style CAC 40, quoi ! Des lions !

Puisque nous voulons, alors, en avant ! Puisque la nature et la culture nous ont fait differents : battons nous !

De la haine de l’autre, de la lutte, du combat de proximité, Cloclo contre Cricri, on va passer au combat des clans, des cités, des provinces, des peuples et des empires ! … Nous allons nous battre pour nos idées, bien au delà du paravent mensonger de la démocratie, des élections, du respect, de la fraternité apparente, de ces couillonnades religieuses ou humanistes jamais mises en œuvre, toujours rêvées.

Que voulez-vous ILS sont si différents de NOUS ! Ecrasons l’infâme … Gott mit uns ! Il n’y a pas une espèce humaine, mais des espèces d’humains ! Battons nous, en y mettant les formes. étripons nous depuis la nuit des temps. La prochaine sera la dernière : nous le jurons.

Ah ! Vivre au milieu des Humains est follement amusant, drôle, excitant … Grand Père, chers Ancêtres, vous n’êtes pas morts pour rien… Bon dimanche !

JC..... dit: 16 février 2014 à 6h20

CONSEIL d’ETAT
Décision contestée.
« Les magasins de bricolage refusent de fermer leurs portes dimanche. Bricorama et Castorama contestent la décision du Conseil d’État qui a retoqué l’autorisation temporaire offerte à ces enseignes d’ouvrir le dimanche. »

Admirables effets de la décision Valls-Dieudonné : le Conseil d’Etat réduit à son rôle. Prendre des baffes du réel…

Aux armes Citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons* …
Qu’un bricolage
Décore nos maison !

*jusqu’au magasin…

JC..... dit: 16 février 2014 à 6h43

MONSIEUR BRICOLAGE

Bricoleur, en tête de lit…
Bricoleur, à la tête de l’Etat …

Bricoleur, un jour ? bricoleur toujours !

Pierre dit: 16 février 2014 à 7h48

Le Rom, unique objet de mon ressentiment !
Rom, qui accourt, qui trompe et nourrit un serpent !
Rom qui est ton maître, et qui ton cuivre adore !
Rom enfin que je hais parce qu’il te déshonore !

Corneille, Camille dans VORACE, acte IV, scène 5

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 7h51

… J’ai écouté l’émission de France Cul sur Junger, hier après midi : lumineuse ; un des participants était le père du Montaigne à Cheval qui vint autrefois sur ce blogue, et il a évoqué certaines figures, inconnues de moi, qui aurait bien mieux que Junger put jouer le rôle du réconciliateur franco-allemand d’après guerre. Quelqu’un ici, peut-être, en sait plus sur ces noms d’écrivians inconnus de moi, sait-on jamais ???

Je me suis étonnée moi-même de l’intérêt que je portais à cette émission. Je ne suis pas, en général, attirée du tout par ce que j’appelle « les romans de guerriers », par opposition aux romans de guerre qui peuvent, eux, s’ils sont bien faits, vous apprendre des tonnes de choses historiques. Les romans de guerrier, et Junger en était un, me semblent toujours trop « conradiens », mêlant une quête métaphysique sur le sacrifice et le courage à un goût de l’aventure exotique (et merci à Paul Edel de m’avoir fait lire Conrad, même si je n’ai pas accroché).

Mais là, derrière l’évocation de la trouble figure de Junger, c’était aussi le souvenir du débat Màc/la Mauvaise langue qui m’agitait.

. Disons que j’aurais bien voulu que,sur ce blogue, la Querelle (ontologique !) entre Màc et la Mauvaise Langue soit finalisée. A mon sens d’humaniste, elle comportait un enjeu fontamental : les enfants des survivants peuvent-ils admettre que l’héritage de la période nazie appartienne à, relève de, l’ensemble de l’humanité, hmmmmm ?

Cette question, qui a sous-tendu mon intérêt pour l’émission d’hier, a affleuré à un moment. Précisément quand un journaliste pétri de respect a interrogé Miterrand sur sa visite à Junger, acte éminemment politique et que Miterrand tente instantanément de transformer en simple goût humaniste…

Lucien Bergeret dit: 16 février 2014 à 8h00

@Clopine Trouillefou ou @Son Honneur perdu
Il est vrai que, depuis que je suis tombé –un peu par hasard– sur vous, j’ai été fasciné par le sujet d’étude sur les méfaits d’Internet que vous êtes à mes yeux.
Vous m’apprenez qu’il est possible d’arriver sur mon blog par Google; je croyais que cette recherche n’aboutirait qu’au personnage d’Anatole France.
Contrairement à vous, je fais mon possible pour que mon blog soit peu fréquenté.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 8h17

Oui, c’est un peu par hasard aussi que je suis tombée sur le vôtre – il a suffi de votre commentaire qui me demandait, si je me souviens bien, de retenir mes chiens comme vous retenez les vôtres, ce qui est vraiment savoureux quand on pense que vous me déchirez à belles dents, en catimini donc, bien courageusement quoi.

Sans doute est-ce là, pour vous, une marque d’élégance : vous m’excuserez, moi, tout comme mon maître Cyrano, c’est plutôt moralement que je tente d’en porter.

PS : et une calomnie de plus, je ferais « de la retape » pour mon blog, je tenterais d’accroître son audience. Vous êtes décidément un visqueux interprétateur. J’ai fermé les commentaires, ai diminué le référencement, et cela doit faire 6 mois au bas mot que je n’ai pas consulté mes stats de fréquentation, dont je me fiche comme d’une guigne. Mais il est tellement plus rassurant, pour une âme basse comme la vôtre, de croire que l’autre est comme vous.

Perle de culture dit: 16 février 2014 à 8h52

A mon sens d’humaniste, elle comportait un enjeu fontamental : les enfants des survivants peuvent-ils admettre que l’héritage de la période nazie appartienne à, relève de, l’ensemble de l’humanité, hmmmmm ?

Lucien Bergeret dit: 16 février 2014 à 8h52

@Clopine Trouillefou ou @Son Honneur perdu
Eh bien oui! Je vous tiens pour une cruche!
Mais mon blog est tellement confidentiel–seuls ma femme, ma sœur, mon fils et mes petits-enfants le lisent–que vous ne devriez pas en souffrir exagérément.
Quand je dis que vous êtes une illustration des méfaits d’Internet, je parle évidemment des illusions que ce nouvel outil peut entretenir.

des journées entières dans les arbres dit: 16 février 2014 à 8h54

Aux nostalgiques, aux demandeurs de leçons de vie par la guerre, à ceux qui ne savent plus où ils habitent à Porquerolles ou en loire intérieure, à ceux qui se font des noeuds de névrose au cerveau, signaler les très nombreux sites d’achats en ligne – si le magasin bricodéco est fermé le dimanche- de surplus militaire. Toutes tailles disponibles, vous permettant ainsi de rester humble objecteur de conscience. Voire sans conscience, du tout.

des journées entières dans les arbres dit: 16 février 2014 à 9h06

Pour les polardeux, sur les survivants:

« Après un double diplôme obtenu à l’université de Birmingham, Philip Kerr postule à un poste de professeur de philosophie du droit germanique dans des universités africaines (« Vu l’état des facultés anglaises ! »). Faute d’obtenir une réponse favorable, hormis une lettre expédiée avec un an de retard de Lagos (Nigeria), maculée d’une empreinte de botte militaire, il trouve un emploi de rédacteur publicitaire à Londres chez Saatchi & Saatchi. Il imite ses collègues – « On avait l’impression qu’ils écrivaient tous des romans, là-dedans » –, travaillant à son manuscrit pendant ses heures de bureau. Tous les jours, il se rend à la British Library ou à la bibliothèque Wiener, spécialisée dans l’histoire de la Shoah, pour se documenter sur la seconde guerre mondiale, au prétexte de déjeuners d’affaires. Sans avoir jamais inventé de slogan ni démarché aucun client, il abandonne cette sinécure lorsque paraît, en 1989, le premier des « Bernie Gunther », cet antinazi conduit par les circonstances à devenir un officier SS. »
http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/01/16/philip-kerr-l-exorciste_4348948_3260.html

JC..... dit: 16 février 2014 à 9h11

Je t’en supplie, des journées entières dans les arbres, descend ! Tu vois bien que tu te dessèches comme un vieux fruit mangé par tes vers cérébraux névrotiques… DESCEND !

renato dit: 16 février 2014 à 9h13

“Eh bien oui! Je vous tiens pour une cruche!”
(Lucien Bergeret)

C’est plutôt sympa ça, on trouve des cruches touchantes, surtout dans les blagues sur les blondes… faut voir si ça marche aussi pour les autres nuances…

“A mon sens d’humaniste” ?!
(Perle de culture)

Depuis longtemps déjà je suis en conflit avec ce mot : ne pas oublier que Nicola V (le Pape humaniste) ne fut pas seulement le créateur de la Bibliothèque vaticane, mais qu’il émit la bulle “Dum Diversas”… ce sont les aléas de la kulture…

renato dit: 16 février 2014 à 9h23

Puis, si on songe à la quantité de criminels politiques qui se sont cachés derrière les mots “humaniste” – “humanisme”… et pas seulement chez les dictateurs… enfin, je ne peux qu’en conseiller un usage modéré…

JC..... dit: 16 février 2014 à 9h32

Bescherelle ? C’est quoi, Bescherelle ?
(mets un « S » si tu veux, puriste… !)

JC..... dit: 16 février 2014 à 9h39

CHRISTIANE, REVIENS !!!
Je t’en supplie… Ne laisse pas la truite du Bray savourer son triomphe sadique !!!

…c’est pas des regrets, ça ?…

JC..... dit: 16 février 2014 à 9h40

J’ai trouvé Bescherelle : « En 1842, avec son frère Henri, il publia Le Véritable Manuel des conjugaisons ou la science des conjugaisons mise à la portée de tout le monde  »

Tout le monde ? Donc Prébois !

TKT dit: 16 février 2014 à 9h41

@ Clopine: Tout Juif né après la chute du Reich et de Vichy, est survivant ou enfant de survivant. Tout membre d’un groupe ayant fait l’expérience d’un génocide, a le désir que tous soient au courant et que tous comprennent les folies du racisme. Je ne vois pas pourquoi, cela ne concernerait que le seul groupe concerné. Tout le monde participa, plus ou moins, à la Shoah, ne serait-ce qu’en fermant les yeux.*
ML faisait de la Shoah, son fond de commerce (même s’il ne voulait pas vraiment, vendre quoi que ce soit). Ses propos racistes envers les Arabes voisins d’Israël, lui ôte, à mes yeux, tout crédit pour parler au nom d’un peuple qui fut destiné à la destruction par les Nazis, ou Vichy. Toute critique d’une Politique, me semble par contre autorisée. Il y a en Israël des gens qui désirent la paix et la vie entre voisins.
* il est facile de juger des indifférents qui plient sous le joug d’une dictature. Chacun, en général, essai de sauver sa propre vie, ainsi que celle de ses proches.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 9h46

Ah, mensonge quand tu nous tiens… Sur le blog confidentiel et familial de Bergeret le menteur, qui vient ici m’accuser d’être une peste alors que, de son aveu même, cela fait trois ans qu’il me harcèle anonymement (sur son blog « suis-un troll ?  » la réponse est « OUI, parfois » (surtout quand il s’agit de Clopine Trouillefou, ndlr) puis me prend « pour une cruche », (tant de temps à passer à lire une cruche, cela vous a un petit goût étrange, non ?), sur son blog « confidentiel », des jeux, une architectuer de blog fort soignée pour un blog familial, pas de photos familiale non plus, mais vraiment comme une atmosphère de petit-maître sûr de lui, façon « nous sommes ici entre nous », une insupportable fatuité. Je crains bien, désormais que sa principale source d’exécration connaît l’adresse, qu’il ne mette bientôt la clé sous la porte ; cela ne devrait pas lui coûter beaucoup, il suffit juste qu’il donne trois coups de fil dans sa famille… Wouarf, non mais, franchement, j’ai rarement autant vu d’aplomb, et ce, pour quoi, grands dieux, pour quoi ? De telles insignifiances, une telle impuissance créatrice. Allez, allez en paix, Lucien Bergeret, vous démontrez par vos lâchetés mêmes la vacuité de vos propos. Et tâchez de vous maîtrisez, au moins dans votre merveilleux petit cercle familial : sinon, je pourrais fort bien, si ne j’avais peur de m’y salir les mains, vous pourrir la vie comme vous rêvez si fort de pourrir la mienne.

JC..... dit: 16 février 2014 à 9h47

J’avoue Thierry que vous êtes un exemple pour moi !!! Pourrais-je un jour arriver à votre zhauteur ?…Uhuhuhuhu !

renato dit: 16 février 2014 à 9h51

Disons que aujourd’hui la destinée de Haim Bodek m’intéresse plus qu’un “triomphe sadique” virtuel dicté par l’excessive et immotivée complaisance vis à vis de mérites de peu de valeur pour le désir vain et immodéré de louanges…

lu sur le blog de Lucien Bergeret dit: 16 février 2014 à 9h52

Le 29 Janvier 1893, Renard notait dans son Journal :

« Aujourd’hui on ne sait plus parler, parce qu’on ne sait plus écouter. Rien ne sert de parler bien ; il faut parler vite, afin d’arriver avant la réponse, on n’arrive jamais. On peu dire n’importe quoi n’importe comment : c’est toujours coupé. La conversation est un jeu de sécateur, où chacun taille la voix du voisin aussitôt qu’elle pousse. »

JC..... dit: 16 février 2014 à 9h52

Mon petit chou de Thierry,
Ce n’est pas raciste de dire que les voisins d’Israël sont des crapules, des fauteurs de guerre et d’attentats ! On parle politique là …

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 9h55

TKT, j’entends bien, mais il y avait pourtant, dans le dialogue si souvent heurté entre Màc et ML, comme un enjeu qui les dépassait tous deux. J’étais « du côté de chez Màc », bien instinctivement, car les imprécations de ML visaient, comme des coups de fouet, à empêcher tout ce qui n’était pas juif de parler de la Shoah, comme s’il était faux de dire que c’était l’humanité entière qui en portait le poids. Oh, ML avait parfaitement raison de trouver absolument scandaleuse l’histoire de la croix d’Austschwiz – et il ne tombait pas dans la surenchère mémorielle qui a causé la perte d’un Dieudonné, mais néanmoins il refusait la blessure qui, à mon avis, concerne tous et toutes sur terre, pas seulement les juifs. C’était cette question centrale : n’est-on que juif ? Qui me passionnait. Hélas, dans le brouhaha général, sous les yeux des petits Bergeret pervers et satisfaits d’eux-mêmes, je n’ai jamais eu la réponse de Montaigne à Cheval. Or, c’était ce dernier avis qui m’intéressait par-dessus tout. Encore une raison de détester les trolls Bergeretien, qui avancent masqués, planqués, et n’hésitent pas à vous reprocher de pratiquer cela même qu’ils pratiquent à leur tour, à grande échelle. Comme les salauds fascistes insultant la démocratie, tout en profitant en douce de la liberté qu’elle implique. Pouah !

JC..... dit: 16 février 2014 à 10h02

« Comme les salauds fascistes insultant la démocratie »

… c’est bien vrai, ça ! Ah, les salauds !… la démocrassie, c’est comme la famille, c’est sacré …

Paul Edel dit: 16 février 2014 à 10h20

ML, au delà de ses imprécations sidérantes,de son caractere soupe- au -lait,de sa brutalité,de ses rages subites, avait souvent des vues excellentes de finesse, de passion authéntique sur la littérature..il avait quelques domaines privilégiés et s’en tenait là ce qui est une qualité rare…
Grande précision sur la littérature de langue aallemande ,oui une vraie personnalité ML. les lecteurs de textes de son niveau sont assez rares.de plus il avait une ironie qui me plaisait bien. je détestais éévidement sa brutalité soudaine.Il était un bon tradu teur de Döblin, de bachman et de Celan.ce qui n’est pas si évident quue ça.. Il corrigeait tres bien les tradctions existantes du grand alfred DÖblin, avec de bons arguments quand souvent d ‘autres traduisent beaucoup et mal avec des arguments plus péremptoires que convaincants….
sa connaissance de la littérature notamment germanique est tres tonnante. de Bachmann à Christa Wolf,ces deux femmes merveilleuses de la littérature d’aprés guerre. Parfois il livrait des commentaires assez fulgurants sur Pascal, sur Nietzsche, sur Flaubert. ses interventions me restent en tete.oui je regrette son absence,malgré ses violences et tempêtes de caracteriel..il savait aussi bien parler des quartiers de paris de son enfance.Oui, il manque à ce blog.
Il était de cette petite tribu des vrais lecteurs, avec passion de toute une vie, et surtout une grande précision, car si la critique litééraire n’est pas une science exacte, on ne peut pas faire dire n’importe quoi aux textes,ou le contraire de ce qu’ils disent….. ML savait etre cinglant (j’ai subi ses foudres assez souvent mais ses arguments tenaient la route ). en vrai cinglé de littérature ,il manque à ce blog. et ses visions pessimistes sur l’étaat du pays et de l’europe était à examiner. il était insurgé devant le flou ou l’aplomb
Oui je regrette son absence.

JC..... dit: 16 février 2014 à 10h20

La démocratie, c’est le passé ! Il nous faut revenir aux sources de la grandeur nationale : la royauté.

Hollande 1er, ça aurait une gueule terrible. On a déjà les favorites et les courtisans, intermittés du spectacle, un petit referendum, et hop ! …

renato dit: 16 février 2014 à 10h28

C’est vrai, Paul, qu’il semble (c’est vrai qu’il semble !) que ML se soit désintégré contre un platane avec son puissant vélo électrique, mais faute de nouvelles vérifiés, est-il opportun de sortir un “coccodrillo” de votre tiroir ?

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 10h56

Mais, dites donc, il est passé où Lucien Bergeret ? Plus ici, plus sur son petit blog familial… Vous croyez qu’il est en train de mettre sous presse son ouvrage monumental, la somme qu’il va léguer à l’humanité, à savoir : « pourquoi ai-je éprouvé le besoin d’ouvrir un blog, moi qui n’ai nul besoin de ça, et comment ceux qui, comme moâ, ont ouvert un blog mais ne sont pas connus ne font qu’y déclarer leurs névroses, avec comme cas clinique ma tête de turc préférée : j’ai nommé Clopine Trouillefou, choisie comme Lhermitte choisit Villeret, pour un dîner de cons… »

C’est gracieux et infiniment respectable de troller Clopine, et ce depuis des années n’est-ce pas. Je la calomnierai donc sans relâche (accusée de faire de la retape), avec insulte et ordres(« ta gueule Cloclo, ça c’est élégant madame !), j’annoncerai tranquillement le contraire de la vérité (je lui dirai qu’elle est une peste, alors que je la prends juste pour une cruche) ça c’est vraiment la meilleure d’ailleurs, la vérole se moquant du bas-clergé,

Comme, évidemment, on ne passe pas trois ans de sa vie à pourrir la vie d’une inconnue qui ne vous demande rien, je tenterai de me justifier en promettant, (promesse toujours remise au lendemain) un texte (définitif…) qui expliquerait le pourquoi du comment. En attendant, fasciné, je cite à tout moment Clopine, je passe ma vie chez elle, tout en la méprisant cordialement…

Mais le dérangé, mon pauvre bergeret, c’est vous ! Vous seriez effrayant, si vous n’étiez pas surtout digne de mépris !!! Passer autant de temps, anonymement et bien à l’abri certes, m’enfin, sur une « tête de turc » : ce mécanisme ne vous rappelle donc rien ?

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 10h59

Vous savez, je me suis excusée auprès de Christiane, malgré les insultes dont elle m’a couverte. J’ai eu tort, c’est mon trop grand intérêt pour Proust (et le fait qu’elle est arrivée une fois de plus avec de « gros sabots » religieux) qui m’a poussée à l’agresser. J’en suis désolée, ce n’est certes pas la pire, et quand on lit un Bergeret, ma foi, on trouve Christiane plutôt amène (enfin, généralement). Mais je crois qu’elle s’est auto-exclue de chez Paul Edel itou.

Daaphnée dit: 16 février 2014 à 11h01

Oh ! Une réunion d’anciens combattants !

PE allume la flamme du soldat ML,
disparu,
corps et âme.
Oraison

Le choeur entame un lied

ML,
qui êtes aux cieux,
essuyez cette larmichette
à bibyclette
re-jouez-nous de l’hélicon
juché sur ce guidon

Et pardonnez-leur,
Clopine bat le beurre,
tap tap tap
tapetape tapetape
beaucoup, beaucoup, beaucoup
la rogne que cette trouillefou

Goethe ? Celan ?
Où êtes-vous ?
you you you you
Bouuuh, bouuuh, bouuuh
Bouh.

Suit une partie instrumentale où des elfes et divinités teutonnes passent en volant au-dessus de la scène, laissant tomber de leur longue robe une pluie de confettis multicolores.

Lucien Bergeret dit: 16 février 2014 à 11h10

« JC….. dit: 16 février 2014 à 10 h 49 min
Tiens bon, Lulu ! Tiens bon ! Ksss ksss ! Tu l’auras, la victime née … »

Je suppose que cela s’adresse à moi?
Je préfère m’écraser, lâchement pourrait-on dire. Je ne suis pas maso.

@Onésyphore
Ma liste de lecteurs est un peu sous-estimée. Par souci de vraisemblance, j’ai omis mon chien et mes deux chats.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 11h19

.. Vous pourrez donc insérer dans votre ouvrage, Bergeret, la notation suivante : « quand un troll est débusqué, il adopte la tactique bien connue de ne plus s’adresser directement à sa victime, mais de faire chorus avec d’autres, pour tenter de se rallier des sympathies. » Autre délicate manoeuvre.

Vous savez, il existe d’autres manières de faire, quand on est pris la main dans le sac, que celle, mauvaise, qui consiste à siffloter en faisant mine de ne pas être là. Mais quand on a l’âme assez basse pour se complaire d’être un troll, rien ne rebute, pas vrai ?

Paul Edel dit: 16 février 2014 à 11h25

Excellent Daphnéee, excellent!
Je suis un ancien combattant, je le revendique! j’ai gardé les bandes molletières de mon grand père et gardé la capote et le flingot de mon père, et aussi gardé dans ma giberne les livres de Claude Simon et de Gracq. Deux anciens combattants que j’aime. je veux bien. on va me commémorer et jouer de la trompette pour moi,et faire silence. je reste dans ma tranchée, malgré malgré les mauvaises nouvelles de votre époque:Jean d »ormesson entrant en pleiade,et des millions de chomeurs en bivouac devant les pôles emploi.. je relis pour me réchauffer Thomas Bernhard, Döblin, Handke, Peter Härtling( je sais vous allez vous précipiter sur votre dictionnaire de littérature our savoir qui c’est celui là..).. je reste combattant de pied ferme dans ma tranchée, rêvant de poule au pot, de tripes de Caen, et de du Bellay, anachronique en diable, tout seul dans mon coin boueux tandis que mes potes jouent aux cartes avec des moufles et des têtes de décavés bizarres….c’est vrai que devant mon miroir, le matin, avec mon coupe- chou, je ne fais pas le fier , j’ai l’air d’un vieux. Tres vieux. Et mêle assez ancien combattant ,mais de quoi ? Même pas de Mai 68..et je vous fais une confidence Daphnée ,je ne recule pas devant le coup de rouge du vrai soldat..
Dernière chose : que Jünger entre en en pléiade pourquoi pas, mais la visite de Mitterand président des français , Outre rhin, à ce grand vieillard, officier de la Wehrmacht qui dinait sous l’Occupation avec le gratin collabo à la tour d ‘argent aprés avoir signé dans la matinée quelques paperasses dans son bureau pour fusiller des résistants au Mont Valerien,vous ne trouvez pas ça stupéfiant ? . quand on est Mitterrand président des français, on ne se déplace pas en Allemagne pour l’anniversaire d’ un tel homme..Je comprends la stupeur des allemands .Relisez la presse allemande à l’époque de cette rencontre.

La famille Troll dit: 16 février 2014 à 11h26

quand on a l’âme assez basse pour se complaire d’être un troll, rien ne rebute, pas vrai ?

Une experte, la clopinafoutre.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 16 février 2014 à 11h48

Un troll ne devrait jamais ouvrir de blog. Sinon, effectivement, c’est un signe indéniable de masochisme. Un peu comme de lire consciencieusement les moindres écrits d’une inconnue d’une autre planète, qui vous déplaît souverainement. Et pourtant, ça existe ! Noooooonnn ? Si, ça s’appelle le blogue de Lucien Bergeret. Retenez bien ce nom : non seulement il fait référence à un auteur que j’aime bien (soupir), mais encore il appartient à un procrastinateur de toute première catégorie. Et lâche, par-dessus le marché.

Daaphnée dit: 16 février 2014 à 11h51

Ah, Paul Edel, comme vous me plaisez à sauter ainsi .. gaillardement, hors de la tranchée ..
Mais si.
Figurez-vous que nous avons des amours communes. Ne faites pas semblant de ne pas l’avoir compris.
Vous avez de la chance, sur ces amours-là .. je suis très partageuse, moi.
Ne serait-ce que Claude Simon et de Gracq ..

Pour le reste, je vous arrête tout de suite.
Ce n’est pas moi qui me réjouirai que cette vieille chochotte de D’Ormesson entre en Pléiade. Non, il ne faut pas exagérer tout de même !
Quant à votre
« je relis pour me réchauffer Thomas Bernhard, Döblin, Handke, Peter Härtling( je sais vous allez vous précipiter sur votre dictionnaire de littérature our savoir qui c’est celui là..).. »

Vous commettez là, une grave erreur de jugement.
Je n’ai jamais recours à un dictionnaire de littérature. Je lis les oeuvres.
Et pour ce qui est de Peter Härtling, que vous avez l’amabilité de signaler … j’irai peut-être voir, après tout j’ai découvert grâce à vous S.Bellow, et j’aime assez ..
Bon, il y a quelques ellipses mal fichues, chez lui, pour accélérer avec élan la narration, tout le monde n’est pas Balzac pour savoir leur donner une juste place dans la construction d’ensemble (la recherche de l’absolu).. mais ce regard d’anthropologue … j’aime assez.

En fait, comment vous dire …, j’ai eu le même plaisir à la lecture, d’en avoir la curiosité piquée. Cette manière particulière de regarder le monde, pour Bellow qui vient de l’anthropologie. Comme lorsque j’ai découvert chez Gracq, une manière particulière qui vient du géographe..

Voyez-vous, Paul Edel, chez un écrivain, ce qui m’intéresse, ce n’est pas seulement l’écriture en tant que processus qui va cheminer et se déployer … chez certains écrivains, c’est aussi une façon de regarder .
Autrement.

rose dit: 16 février 2014 à 11h59

Mitterrand il ne s’en est pas arrêté à un coup d’éclat. Il a cumulé avant et pendant.
Après c’est vrai qu’il nous fout la paix.
Rien ne m’étonne de celui-là.

rose dit: 16 février 2014 à 12h00

Maintenant que chacun s’émeuve de ce dont il est capable.
Avec restriction ou avec expansion.

renato dit: 16 février 2014 à 12h03

Les choses changent… mais pas le pas des skieurs… sans les outils de leur passion…

Panoramique (observé en ville et à la montaigne, du pop au bobo) : les enfants (tous sexes confondus) ont laissé 3/4 de la nourriture dans l’assiette… pas étonnant car les parents plongent la gueule dans l’assiette comme les porcs dans l’auge… je me souviens que laisser la table n’était pas permis si quelque chose restait dans l’assiette… inutile de jouer avec le temps : au repas d’après on aurait retrouvé ces « restes »… et il ne faudrait pas oublier que les enfants, aujourd’hui, choisissent… carte à la main… Il faudrait donc se poser la question de savoir pourquoi ils laissent dans l’assiette quelque chose qu’ils ont choisi…

des journées entières dans les arbres dit: 16 février 2014 à 12h10

renato dit: 16 février 2014 à 13 h 01 min

Si vous permettez:
La Mère Poulard et ses biscuits, c’est au Mont St Michel.
Je vous conseille les sardines de la Belle-Iloise, c’est très bien aussi.

renato dit: 16 février 2014 à 12h12

Mitterrand — Voir le glissement de Duras vers « miette » qui perd son sens si, en bonne « humaniste », on écrit « Miterrand »… « mite », donc…

rose dit: 16 février 2014 à 12h13

donc paul edel ne serait pas une brute épaisse mais aurait l’attachement très sélectif.

Moi j’adore les colères soupe au lait de Màc et de LML avec leurs revirement d’agneaux sous la mère.

Ce que j’ai préféré chez LML c’est le jour où il a gueulé comme un putois sur je n’en sais foutre rien qui c’était. Et yop juste après il s’est mis à le lire et à dire qu’il était pas si affreux que cela celui qu’il conchiait. Il était en Espagne je crois.
Ben oui, il manque immensément.

rose dit: 16 février 2014 à 12h15

Ben non christiane elle n’est pas fâchée à cause de Proust.
Pas même à cause d’une accusation infondée sur la religiosité.
Ben non.
Enfin sur paul edel je regrette de l’avoir traité hier au soir de brute épaisse. Christiane dit que c’est pas vrai. Il aurait pu se joindre au chœur antique.

des journées entières dans les arbres dit: 16 février 2014 à 12h16

renato dit: 16 février 2014 à 13 h 15 min
un hasard normand ?

u. dit: 16 février 2014 à 12h18

 » quand on est Mitterrand président des français, on ne se déplace pas en Allemagne pour l’anniversaire d’ un tel homme.. » (Paul Edel)

Il était donc, a-t-on appris de Jünger lui-même, lui demander comment mourir le plus tard possible.

La mort, la passion secrète de Mitterand.

Quelle était son angoisse?
Un Mitterand sans un monde?
Ou un monde sans Mitterand?

Dans l’excellente émission consacrée à Jünger samedi dernier, on l’entend faire part du mépris tranquille que lui inspirait la fausse culture littéraire de Mitterand.

La cuisine des chefs dit: 16 février 2014 à 12h20

les colères soupe au lait

Préparation du poireau: dégorgé, goûteux; engorgé, âcre.

rose dit: 16 février 2014 à 12h24

J’ai vu une photo extraordianire que j’ai dans la tête : c’était dans un troquet tenu uniquement par des femmes normales et sexy la cinquantaine comme moi en 2010. Jeans serrés cheveux longs même si grisonnants hanches étroites, ventre rond ou moins rond. Naturelles. Elles-mêmes.
La chef donnait son nom à son estaminet. Chez Josette ou un truc du genre mais en américain. Chez Elvire, chez Désirée, chez Noémie. Faudrait voir si je l’ai marqué sur mon blog son prénom.
On mangeait bien pour un tarif correct mais surtout les assiettes étaient généreuses personne ne laissait rien dans on assiette, ni les enfants, ni les femmes, ni les hommes. Beaucoup d’hommes dans son estaminet. Des camionneurs des routards des mecs poilus.

Chez Paulette peut-être.
Sur le comptoir, elle ressemblait à une femme de cow-boy -c’était où il y a les présidents sculptés dans le rocher, en bas au village où on créchait., sur le comptori il y avait un petit cadre en noir et blanc avec une photo de cow-boy.
La photo était prise de dedans l’écurie. Il tournait le dos au/à la photographe. Il quittait avec son cheval. Il partait.

Voilà.
Dans ce restau. cette photo, était essentielle. Pour cette fille.

Je sais pas s’il est revenu.
J’irai voir.
S’il est pas revenu je lui dirai de m’embaucher un mois. Juste le temps de lui dire qu’on pourra mettre une capucine dans l’assiette.

Après je me ferai la malle.

renato dit: 16 février 2014 à 12h25

« La mort, la passion secrète de Mitterand.
Quelle était son angoisse? »

Les omelettes que le General mangeait dans des auberges perdues dans le fond des campagnes…

faux diplomé vrai escroc dit: 16 février 2014 à 12h26

« la fausse culture littéraire de Mitterand. »

j’parie qu’il avait lu la p de clèves jusqu’au point final, z’imaginez l’tableau

rose dit: 16 février 2014 à 12h26

mais c’est comme les huitres salées ou pas de l’océan ou de l’étang

on peut aimer l’alacrité

les perles ou l’absence de perles ; pour ça faut poussière

u. dit: 16 février 2014 à 12h26

Sarkozy: je déteste la littérature
Hollande: la littérature, ce sera pour ma retraite.
Chirac: c’est quoi déjà, la littérature?

Les deux premiers présidents de la Vème:
CdG: il la faisait
GP: il l’enseignait

Sur ce plan, Mitterand était le plus atroce.

rose dit: 16 février 2014 à 12h27

Peut-être qu’elle aura enlevé la photo sur le comptoir. Qu’un routier aura arrêté de rouler aura posé son 38 T. sur le bas-côté.

Conseil en orientation dit: 16 février 2014 à 12h31

J’ai vu une photo extraordianire que j’ai dans la tête

T’as l’intention de nous raconter ta vie tout le week-end ou il te faut l’adresse d’un psy, la rose?

des journées entières dans les arbres dit: 16 février 2014 à 12h33

renato dit: 16 février 2014 à 13 h 21 min
Enfin Renato, lâchez ma main !

rose dit: 16 février 2014 à 12h35

Peggy. Cela s’appelle Peggy’s house son restau.
au pied du Mont Rushmore dans le Dakota. Sur la route principale, vous pouvez pas la louper. A gauche quand on va vers le mémorial, à droite en redescendant.

renato dit: 16 février 2014 à 12h37

« Chirac: c’est quoi déjà, la littérature ? »

Je crois que Chirac lisait en douce, question de préserver son image de vendeur de vaches… très porteuse chez les électeurs du secteur… mais qu’il lisait plus et plus « chic » que l’on ne serait portés à le croire…

rose dit: 16 février 2014 à 12h38

ah, je ne savais pas que Mitterrand avait une fausse culture littéraire ; je le croyais cultivé cet homme. Blang.

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